PERSONNALITÉ-- 1) l'individu en tant que sujet de relations sociales et d'activité consciente ; 2) la qualité systémique d'un individu déterminée par l'implication dans les relations sociales, qui se forment dans l'activité et la communication conjointes. La personnalité est une qualité systémique d'un individu déterminée par l'implication dans des relations sociales, qui se forment dans une activité et une communication conjointes. La personnalité fait l'objet de la cognition et de la transformation active du monde matériel, de la société et de soi-même (Leontyev).
La personnalité, selon Léontiev, naît deux fois :
Sa première naissance remonte à l'âge préscolaire et est marquée par l'établissement des premières relations hiérarchiques de motivations, la première subordination des impulsions immédiates aux normes sociales. Les « nœuds » de la personnalité sont noués dans les relations interpersonnelles et deviennent alors seulement des éléments de la structure interne de la personnalité.
La renaissance de la personnalité commence à l’adolescence et s’exprime dans l’émergence du désir et de la capacité de réaliser ses motivations, ainsi que par un travail actif pour les subordonner et les resubordonner.
Léontiev identifie plusieurs paramètres de personnalité :
1. la richesse des liens de l’individu avec le monde ; 2. le degré de hiérarchisation des activités et leurs motivations. Ainsi, un degré élevé de hiérarchisation des motivations s'exprime dans le fait qu'une personne, pour ainsi dire, essaye ses actions en fonction du principal objectif-motivation pour elle, appelé objectif de vie par Léontiev. 3. type général de structure de personnalité. Selon Léontiev, la structure de la personnalité est une configuration stable des principales lignes de motivation hiérarchisées en interne. La sphère motivationnelle de l'individu, poursuit Léontiev, est toujours multi-sommets. « La corrélation interne des principales lignes de motivation dans l'ensemble des activités d'une personne forme, pour ainsi dire, un « profil psychologique général de l'individu ».
L.I. Bozovic identifie deux critères principaux pour une personnalité mature.
Premier critère : une personne peut être considérée comme une personne s'il existe une hiérarchie dans ses motivations dans un sens spécifique, à savoir si elle est capable de surmonter ses propres motivations immédiates pour le bien d'autre chose. Dans de tels cas, on dit que le sujet est capable d'un comportement indirect. On suppose que les motivations par lesquelles les impulsions immédiates sont surmontées sont socialement significatives. Ils sont sociaux par leur origine et leur signification, c'est-à-dire donné dans la société, élevé dans une personne.
Le deuxième critère nécessaire à la personnalité est la capacité à gérer consciemment son propre comportement. Ce leadership s'exerce sur la base de motivations, d'objectifs et de principes conscients. Le deuxième critère diffère du premier en ce qu'il présuppose une subordination consciente des motivations. Un comportement simplement indirect (le premier critère) peut être fondé sur une hiérarchie de motivations formée spontanément, voire sur une « moralité spontanée » : une personne peut ne pas être consciente de ce qui l'a exactement forcée à agir d'une certaine manière, mais néanmoins agir tout à fait moralement. Ainsi, même si le deuxième signe fait également référence à un comportement médiatisé, c’est la médiation consciente qui est mise en avant. Cela présuppose la présence d'une conscience de soi en tant qu'instance particulière de l'individu, c'est-à-dire que le principal moyen d'éduquer une personne est d'éduquer ses motivations. Une personne devient une personnalité dans la mesure où le système de ses motivations est formé par les exigences de la société. « Plus une personnalité est significative, écrit Rubinstein, plus l'universel y est représenté à travers la réfraction individuelle. »
L'un des problèmes liés à l'étude de la personnalité est la difficulté d'identifier une unité d'analyse de la structure de la personnalité. Il existe trois principaux types d’approches à ce problème :
1. identification de la structure de la personnalité avec la structure de l'objet physique, c'est-à-dire analyse par éléments. La structure de la personnalité est considérée comme un ensemble de facteurs ou de traits de personnalité. Un trait de personnalité est considéré comme un élément.
2. approche par blocs : les sous-structures du tempérament, de la motivation, du caractère et de l'expérience passée sont identifiées. La nature de la connexion entre les blocs est étudiée.
Z. en tant que facteur formant le système, l'une ou l'autre formation dynamique de la personnalité est considérée, c'est-à-dire une telle éducation dans laquelle se concentrent toutes les propriétés de la personnalité dans son ensemble : attitude, selon Uznadze ; besoin, selon Maslow; attitude dominante, selon Myasishchev. Ainsi, dans la psychologie étrangère, la personnalité est comprise comme une catégorie formelle qui a la capacité d'avoir sa propre structure ; dans la psychologie nationale, la personnalité est comprise comme une caractéristique significative, elle ne peut donc pas être représentée structurellement (la question la plus controversée en psychologie) ; . À cet égard, les psychologues domestiques modernes identifient les caractéristiques qualitatives de la personnalité (Bratus, Asmolov, D.A. Leontyev, A.V. Petrovsky)
B.G. Ananyev L est une personne spécifique, prise dans le système de ses caractéristiques psychologiques stables, socialement conditionnées, qui se manifestent dans les connexions et les relations sociales, déterminent ses actions morales et revêtent une importance significative pour elle-même et pour l'environnement. L est une formation qualitativement nouvelle, formée par la bénédiction de la vie des personnes en société (elle est incluse dans le système de relations et de processus sociaux, ce qui lui confère une qualité sociale particulière). Cela se produit parce qu'une personne, étant incluse dans le système de relations sociales, agit en tant que sujet - un porteur de conscience ; le chat se forme et se développe au cours du processus d'activité ; C'est pourquoi nous ne parlons pas de la personnalité d'un nouveau-né, bien que les traits d'un individu n'apparaissent pas moins clairement aux premiers stades de l'ontogenèse qu'à des stades ultérieurs. L est un produit relativement tardif du développement socio-historique et ontogène des personnes (Rubinstein).
Structure en L :
Capacités- les caractéristiques mentales individuelles d'une personne, qui expriment sa volonté de maîtriser certains types d'activités et de les mettre en œuvre avec succès. Méthode- un niveau élevé de développement de connaissances, de compétences et d'aptitudes générales et particulières qui assurent la mise en œuvre réussie de divers types d'activités par les personnes. (voir question 32)
Tempérament- les caractéristiques dynamiques de l'activité mentale d'une personne, se manifestant dans l'activité mentale générale, la sphère motrice et l'émotivité d'une personne. Température- un ensemble de caractéristiques mentales caractéristiques d'une personne donnée associées à l'excitabilité émotionnelle, c'est-à-dire la rapidité d'émergence des sentiments, d'une part, et leur force, d'autre part (Teplov).
Personnage- un ensemble de propriétés mentales individuelles qui se transforment en actions et se manifestent par des modes d'action et diverses formes de comportement typiques d'une personne donnée. (voir question 29)
Qualités de volonté- des propriétés personnelles particulières qui influencent le désir des gens d'atteindre leurs objectifs. Volonté- il s'agit de la régulation consciente par une personne de son comportement et de ses activités, exprimée dans la capacité à surmonter les difficultés internes et externes lors de l'exécution d'actions et d'actes ciblés. (voir question 33)
Émotions et motivation (direction)- expériences et motivations pour l'action. Émotions- les processus mentaux qui se produisent sous la forme d'expériences et reflètent l'importance personnelle et l'évaluation des situations externes et internes pour la vie d'une personne. (voir question 34) Motif- il s'agit d'une incitation à l'action associée à la satisfaction des besoins du sujet. Motivation un concept plus large que le motif. En psychologie, il y a 2 significations à ce concept : 1) désigne un système de facteurs qui déterminent le comportement (besoins, motivations, objectifs, intentions) ; 2) les caractéristiques du processus, le chat stimule et soutient les activités des personnes à un certain niveau. Se concentrer- un ensemble de motivations stables qui orientent les activités d'une personne et sont relativement indépendantes de la situation actuelle. L'orientation est une attitude qui est devenue sacrée pour vous et qui se manifeste sous des formes telles que l'attraction, le désir, l'aspiration, l'intérêt, l'inclination, l'idéal, la vision du monde, la croyance. De plus, la base de toutes les formes d'orientation de L-ti sont les motifs d'action. (voir question 38)
Tous les pères psychologues - L fait référence au niveau social de l'organisation humaine. UN. Léontiev - L est un type particulier de formation psychologique générée par la vie des personnes en société. La subordination de différentes activités crée la base de L, dont la formation se produit au cours du processus de socialisation (onogenèse).
Formation et développement L-ty - Les L-ty ne naissent pas, les L-ty deviennent. Concepts intégratifs (considération holistique de L) - Théorie d'E. Erikson : adhère au principe épigénétique : une personne dans son développement personnel de la naissance à la fin de ses jours passe par des étapes génétiquement prédéterminées. Il a identifié 8 crises psychologiques de la vie qui surviennent chez chaque personne :
1. Crise de confiance - méfiance (1 an de vie) ;
2. Autonomie – doute et honte (2-3) ;
3. L'émergence de l'initiative - un sentiment de culpabilité (3-6) ;
4. Travail acharné - complexe d'infériorité (7-12) ;
5. Autodétermination personnelle - stupidité et conformisme individuels (12-18) ;
6. Intimité et sociabilité - isolement psychologique personnel (20) ;
7. Souci d'élever une nouvelle génération - « immersion en soi » (30-60) ;
8. Satisfaction de la vie vécue - désespoir (60).
La formation de L - un changement d'étapes à chaque étape implique une transformation qualitative du monde intérieur d'une personne et un changement radical dans ses relations avec les personnes qui l'entourent. De nouveaux traits de personnalité apparaissent sur la base d’un développement antérieur. Les deux lignes extrêmes du développement personnel sont normales et anormales.
En psychologie paternelle, le développement de la personnalité se produit dans le processus de socialisation et d’éducation. Socialisation- le processus d'assimilation de l'expérience sociale. M.b. réglementé (déterminé) - c'est le processus d'éducation - non réglementé (spontané). Dans le processus de socialisation et d'adaptation sociale, une personne acquiert son Ind. Le processus de socialisation est continu et ne s'arrête pas même à l'âge adulte. La qualité fondamentale d'un être humain mature est le besoin de développement personnel, de réalisation de soi (psychologie humaniste). Bozovic - critères pour un L-ti formé: 1. une personne peut être considérée comme un L s'il existe une hiérarchie dans ses motivations, si elle est capable de surmonter ses propres impulsions immédiates (la capacité d'adopter un comportement indirect) ; 2. la capacité de guider consciemment son propre comportement (sur la base de motivations, d’objectifs et de principes conscients). Étapes de formation d'un laboratoire selon Léontiev: 1) âge préscolaire - l'établissement des premières relations hiérarchiques de motivations (subordination des impulsions immédiates aux normes sociales, c'est-à-dire la formation de motivations socialement significatives) ; 2) adolescence - l'émergence du désir et de la capacité de réaliser ses motivations, ainsi que la réalisation d'un travail actif pour les subordonner et les resubordonner (conscience de soi, leadership personnel, auto-éducation). Au cours du processus de croissance, de nombreux principaux motifs de comportement au fil du temps deviennent si caractéristiques d'une personne qu'ils se transforment en traits de personnalité (motivation de réussite ou motivation pour éviter l'échec, motif de pouvoir, motif d'aider les autres, motifs agressifs). de comportement, motif d'affiliation - le désir de communiquer).
Les personnalités psychiques comprennent les personnalités les plus significatives qui assurent le nombre et la qualité des activités et des comportements des personnes (direction - motivation, tempérament, capacité, caractère).
Idées modernes sur la personnalité et la structure psychologique. Aujourd'hui, le modèle de structure de la personnalité le plus théoriquement et empiriquement étayé nous semble être le modèle de B.S. Bratusya (1988). BS. Bratus identifie les niveaux suivants de structure de la personnalité : 1) le niveau personnel ou personnel-sémantique réel, « responsable » de la production d'orientations sémantiques, déterminant le sens général et le but de la vie, les relations avec les autres et avec soi-même ; 2) le niveau d'exécution individuel ou le niveau de mise en œuvre, auquel les orientations sémantiques sont réalisées dans des activités spécifiques - ce niveau porte l'empreinte de traits caractéristiques, de caractéristiques et de propriétés, et 3) le niveau psychophysiologique, qui caractérise les caractéristiques structurelles et la dynamique, modes de fonctionnement des processus mentaux.
Les niveaux de structure de la personnalité identifiés par B.S. Bratus sont en bon accord avec la distinction introduite par A.G. Asmolov (1984) dans la personnalité du plan de contenu - le plan des formations sémantiques qui caractérisent la personnalité du côté du contenu, de ses motivations, de sa vie. objectifs, orientation générale, etc. -- et le plan d'expression, qui comprend des structures telles que les capacités et les traits de caractère qui sont responsables des caractéristiques des manifestations de la personnalité en activité. En termes d'expression, A.G. Asmolov divise ces manifestations en expressives et instrumentales. A.G. Asmolov attribue le niveau psychophysiologique qui assure le fonctionnement des structures personnelles non pas à la personnalité elle-même, mais à ses prérequis.
En prenant comme base la logique générale fondamentale des approches d'A.G. Asmolov et B.S. Bratus pour comprendre la structure de la personnalité, nous voyons dans leurs modèles théoriques un défaut commun fondamental, qui est cependant associé à l'état général de la psychologie de la personnalité aujourd'hui. Cet inconvénient réside dans une idée indifférenciée du niveau le plus élevé, spécifiquement humain, de l'organisation structurelle de l'individu. Il nous semble qu'il faut ici distinguer non pas un, mais au moins deux niveaux différents, dont le contenu sera des structures et des mécanismes de nature fondamentalement différente. Par conséquent, nous considérons qu'il est nécessaire de distinguer trois niveaux d'organisation structurelle de la personnalité (voir Leontiev D.A., 1993) : 1) le niveau des mécanismes nucléaires de la personnalité, qui forment le squelette ou le cadre psychologique de soutien sur lequel tout le reste s'enchaîne par la suite ; 2) niveau sémantique - la relation de l'individu avec le monde, prise de son côté contenu, c'est-à-dire, en substance, ce qui est désigné par le concept de « monde intérieur humain » ; 3) niveau expressif-instrumental - structures qui caractérisent les formes de personnalité typiques ou les méthodes de manifestation externe, l'interaction avec le monde, son enveloppe extérieure. (Le niveau psychophysiologique - le niveau des mécanismes corporels et cérébraux - nous, à la suite d'A.G. Asmolov, sommes enclins à l'attribuer aux prérequis de la personnalité, et non aux composants de sa structure).
Notre compréhension du niveau expressif-instrumental n'est pas fondamentalement différente de la compréhension qu'A.G. Asmolov a placée dans le concept de « plan d'expression », et B.S. Bratus dans le concept de « niveau de mise en œuvre », à la seule différence que les structures de ce niveau, nous considérons, outre les traits de caractère et les capacités, également les rôles inclus par une personne dans son répertoire. Nous comprenons également le niveau sémantique de la même manière - comme une couche de structures sémantiques dans lesquelles se cristallisent les relations significatives spécifiques d'une personne avec le monde et qui régulent son activité vitale. Ce niveau sera discuté en détail dans les chapitres suivants. À ce niveau, la « production d'orientations sémantiques » a effectivement lieu, mais un seul type d'elle est la production d'orientations sémantiques dans le processus de l'activité réelle d'une personne, la mise en œuvre de ses relations avec le monde.
Les mécanismes nucléaires de la personnalité – mécanismes du plus haut niveau – sont responsables des processus critiques de changement d’orientations sémantiques par le biais du libre choix ou d’une technologie sémantique réflexive autodirigée. Ces mécanismes nucléaires sont liberté et responsabilité. La difficulté de les comprendre vient du fait que dans la personnalité nous ne trouverons pas une certaine structure que l'on puisse appeler « liberté », ou « responsabilité » ou « choix ». Il ne s’agit pas d’éléments ou de sous-structures de la personnalité comme, par exemple, les capacités, les besoins, les rôles ou les attitudes. Ce sont précisément les voies, les formes de son existence et de sa réalisation de soi qui n'ont pas leur propre contenu. En train de devenir et de former une personnalité, ils occupent (ou n'occupent pas) une place centrale dans le rapport d'une personne avec le monde, deviennent (ou ne deviennent pas) le noyau de sa vie et sont remplis (ou non) de valoriser les contenus qui leur donnent du sens. Remplis du contenu du niveau sémantique, ils déterminent à leur tour les lignes de développement de la sphère sémantique et créent le champ de force dans lequel elle se forme.
Les individus naissent-ils ou sont-ils créés ? De quel genre de concept s’agit-il et comment la science de l’homme – la psychologie – l’interprète-t-elle ? Chaque personne est-elle un individu, et sinon, comment peut-on le devenir ? Découvrez tout cela dans l'article.
William James est considéré comme le fondateur de la psychologie de la personnalité. Il possède la théorie philosophique du pragmatisme, à partir de laquelle ont émergé de nombreuses tendances modernes en psychologie.
James est le premier psychologue transpersonnel. Selon sa théorie, la personnalité est l'interaction des instincts et des habitudes avec les qualités volitives d'une personne.
Cependant, le terme « personnalité » lui-même appartient à N. M. Karamzin. Dans sa compréhension, une personne est le maître du destin, de la vie, une personne spirituellement riche et originale, responsable de ses actes. Sur cette base, on peut affirmer qu'une personne ne naît pas, mais le devient.
- La personnalité est un produit du social chez l'homme. À la naissance, une personne n'a qu'un élément biologique, mais commence immédiatement sa formation en tant que personne, c'est-à-dire qu'elle assimile l'expérience sociale.
- Cependant, il existe de nombreuses approches pour interpréter le phénomène de personnalité. Vous pouvez en savoir plus à ce sujet dans l'article.
- En psychologie, il est d'usage de distinguer le monde interne et externe de l'individu. Vous pouvez en savoir plus sur le premier élément dans l'article. Le monde extérieur fait référence à la relation de l'individu avec la société, l'environnement social, l'éducation et la formation en tant que sujet de société.
Pour devenir un particulier, il faut faire beaucoup d'efforts :
- discours principal;
- avec son aide - les compétences motrices, intellectuelles et socioculturelles.
La formation d'une personne en tant qu'individu est le résultat de sa socialisation. Plus une personne perçoit et assimile d'informations, d'orientations de valeurs et de traditions, plus elle deviendra développée.
Le concept de personnalité est étroitement lié au concept d'individu et d'individualité :
- Un individu est une personne en tant que représentant de son espèce.
- L'individualité est un ensemble de caractéristiques distinctives uniques d'une personne.
Mais ce qui est intéressant : une personne peut être un individu, mais en même temps ne pas être une personne. Chaque personne est unique, mais tout le monde ne devient pas une personne.
Ainsi, si nous parlons d'une personne en tant qu'individu, nous entendons un élément social de notre nature. Alors que lorsqu’on parle d’une personne en tant qu’individu, l’élément biologique joue un rôle important.
Le processus de formation de la personnalité est un processus holistique et interconnecté de formation, d'intérêts, de vision du monde, de croyances et d'idéaux d'une personne particulière.
Structure de la personnalité
La structure de la personnalité comprend l'orientation, le tempérament, le caractère et les caractéristiques de l'évolution des processus cognitifs et des sentiments.
Orientation de la personnalité
Il comprend:
- intérêts,
- les inclinaisons,
- besoins,
- motifs,
- idéaux.
La direction détermine l'activité de l'individu et les niveaux de son développement. La composante principale de l’orientation d’une personne est une vision du monde (un système de vues sur le développement de la société, la nature, la conscience, les croyances). Vous pouvez en savoir plus sur cet élément dans l'article.
Tempérament
Il s'agit d'un ensemble de caractéristiques individuelles d'une personne qui caractérisent le côté dynamique et émotionnel de son activité et de son comportement. Vous pouvez en savoir plus sur les tempéraments.
Personnage
Un complexe de traits individuels, les plus prononcés et les plus stables. À travers eux, l’attitude d’une personne face à la réalité est révélée. Le comportement dépend du caractère.
Capacités
Ce sont des propriétés du psychisme et de ses systèmes, exprimées à des degrés divers. Le succès de la maîtrise et de la réalisation des activités en dépend.
La sphère des besoins motivationnels comme base de la personnalité
Les besoins sont le moteur de l’activité d’une personne.
- Le besoin est le besoin du corps de certaines conditions sans lesquelles la vie est impossible.
- Le motif est un besoin objectivé.
- Un ensemble de motivations visant un objectif est la motivation.
Le besoin de comprendre le monde est le plus important pour un individu. Il libère une personne de la captivité des peurs, des malentendus et des superstitions, et lui permet d'être le créateur de la vie.
D’autres besoins spirituels ne sont pas moins importants pour l’individu :
- dans le plaisir esthétique ;
- en travail;
- dans les activités sociales;
- en communication.
L’évolution des besoins (du plus bas au plus élevé) est une condition du développement de la personnalité.
Aspects de la personnalité
- propriétés de la personne elle-même, ou aspect intra-individuel ;
- les caractéristiques de l’interaction de l’individu avec d’autres personnes, ou l’aspect interindividuel ;
- l'impact de la personnalité sur les autres, ou l'aspect méta-individuel.
Grâce à l'analyse de ces aspects, on peut caractériser le monde intérieur d'une personne.
Une personnalité est un représentant d'une société ou d'un groupe social spécifique, engagé dans un type d'activité spécifique, conscient de son rapport au monde qui l'entoure et possédant certaines caractéristiques psychologiques individuelles.
Difficultés à comprendre une personne en tant qu'individu
La difficulté de représenter et de décrire clairement le phénomène de la personnalité réside dans l’ambiguïté de la théorie. Les positions problématiques suivantes peuvent être identifiées :
- Souvent, la personnalité s’identifie à l’individu.
- Parfois, une personne fait référence à une partie du monde intérieur ou à une caractéristique de la structure mentale.
- La personnalité est considérée comme une certaine composante qui comprend quelque chose donné dès la naissance, un idéal inaccessible et un ensemble de relations sociales.
- Autant il y a de sciences qui étudient l’homme, autant de chercheurs qui se posent cette question, autant de définitions du terme « personnalité ».
La personnalité est caractérisée par le système de ses relations conscientes. Récemment, il est devenu courant de parler non seulement de l'influence des facteurs sociaux et biologiques, mais également du rôle de la situation en tant qu'élément restrictif de l'individu.
Épilogue
Bien que la plupart des scientifiques soient d'avis que les individus sont créés et non nés, la question de savoir si tous les humains sont des individus continue de susciter des controverses et des opinions controversées.
- La question de savoir si un enfant peut être considéré comme une personne est controversée, même si la pédagogie humaniste soutient que cela peut et doit sans aucun doute l'être.
- La compréhension d’une personne malade mentale ou d’un criminel en tant qu’individu est tout aussi controversée.
- Les expressions « personnalité asociale » ou « personnalité dégradée » ne semblent-elles pas ridicules ?
En fin de compte, chacun choisit lui-même à quel camp il appartient dans ces questions. À mon avis, chaque personne (particulièrement importante pour les jeunes enfants lors de leur éducation) peut être traitée comme une personnalité potentielle, c'est-à-dire avec quelques points d'avance. Cependant, cela est possible jusqu'à ce qu'une personne prouve le contraire.
La contribution la plus importante à la théorie de la personnalité a été apportée par Sigmund Freud, qui a proposé la structure de la psyché (Moi, Surmoi et Ça) dans la théorie de la psychanalyse. Parmi les travaux (en URSS) sur la théorie de la personnalité et sa structure en psychologie, se distinguent les travaux de A. G. Kovalev, V. N. Myasishchev et K. K. Platonov.
A. G. Kovalev soulève la question de l'apparence spirituelle holistique de l'individu, de son origine et de sa structure comme une question de synthèse de structures complexes : tempérament (structure des propriétés naturelles), orientation (système de besoins, intérêts, idéaux), capacités (système des propriétés intellectuelles, volitives et émotionnelles).
Toutes ces structures naissent de l'interrelation des propriétés mentales de l'individu, caractérisant un niveau d'activité stable et constant, assurant la meilleure adaptation de l'individu aux stimuli influençants grâce à la plus grande adéquation de leur réflexion. Au cours de l'activité, les propriétés sont liées les unes aux autres d'une certaine manière conformément aux exigences de l'activité.
V. N. Myasishchev caractérise l'unité de la personnalité : la direction (relations dominantes : avec les personnes, avec soi-même, avec les objets du monde extérieur), le niveau général de développement (au cours du processus de développement, le niveau général de développement de la personnalité augmente), la structure de la personnalité et de la dynamique de la réactivité neuropsychique (il y a prise en compte non seulement de la dynamique de l'activité nerveuse supérieure (HNA), mais aussi de la dynamique objective des conditions de vie).
De ce point de vue, la structure d'une personnalité n'est qu'une des définitions de son unité et de son intégrité, c'est-à-dire une caractéristique plus particulière d'une personnalité dont les traits d'intégration sont associés à la motivation, aux relations et aux tendances de l'individu. individuel.
Le concept de structure dynamique de la personnalité (K. K. Platonov). La structure la plus générale de la personnalité est l'attribution de toutes ses caractéristiques et traits à l'un des quatre groupes, formant 4 aspects principaux de la personnalité :
Caractéristiques socialement déterminées (direction, qualités morales).
Expérience personnelle (volume et qualité des connaissances, compétences, capacités) et habitudes existantes).
Caractéristiques individuelles de divers processus mentaux (attention, mémoire).
Caractéristiques biologiquement déterminées (tempérament, inclinations, instincts, etc.).
1 et 2 sont socialement déterminés, 3 et 4 sont génétiquement déterminés.
Les 4 facettes de la personnalité interagissent étroitement les unes avec les autres. Cependant, l'influence dominante reste toujours du côté social de l'individu - sa vision du monde, son orientation, ses besoins, ses intérêts, ses idéaux et ses qualités esthétiques. Selon Hansen, la structure de la personnalité comprend le tempérament, l'orientation, le caractère et les capacités.
B. G. Ananyev estime que la structure de la personnalité comprend les propriétés suivantes :
Un certain complexe de propriétés corrélées d'un individu (âge-sexe, neurodynamique, constitutionnel-biochimique) ; la dynamique des fonctions psychophysiologiques et la structure des besoins organiques, également attribuées aux propriétés individuelles. L'intégration la plus élevée des propriétés individuelles est représentée dans le tempérament et les inclinations ; statut et fonctions-rôles sociaux; motivation du comportement et orientations de valeurs; structure et dynamique des relations.
La base de toute personnalité est le tempérament.
Le tempérament est constitué des caractéristiques individuelles d'une personne qui déterminent la dynamique de ses processus mentaux et de son comportement. Sous dynamique, on entend le tempo, le rythme, la durée, l'intensité des processus mentaux, en particulier les processus émotionnels, ainsi que certaines caractéristiques externes du comportement humain - mobilité, activité, vitesse ou lenteur des réactions, etc. Le tempérament caractérise le dynamisme d'une personne, mais ne caractérise pas ses croyances, ses opinions, ses intérêts, n'est pas un indicateur de la valeur ou de la faible valeur d'une personne, ne détermine pas ses capacités (il ne faut pas confondre les propriétés du tempérament avec les propriétés du caractère ou des capacités).
8. Mécanismes de défense psychologique : répression, suppression, déni, projection, identification, rationalisation, inclusion, remplacement, aliénation, compensation, régression.
L'évincement. Il s’agit du processus d’élimination involontaire dans l’inconscient de pensées, d’impulsions ou de sentiments inacceptables. Freud a décrit en détail le mécanisme de défense de l'oubli motivé. Il joue un rôle important dans la formation des symptômes. Lorsque l’effet de ce mécanisme pour réduire l’anxiété est insuffisant, d’autres mécanismes de protection sont activés, permettant au matériel refoulé de se réaliser sous une forme déformée. Les plus connues sont deux combinaisons de mécanismes de défense : a) répression + déplacement. Cette combinaison favorise les réactions phobiques. Par exemple, la peur obsessionnelle d’une mère que sa petite fille tombe malade est une défense contre l’hostilité envers l’enfant, combinant les mécanismes de répression et de déplacement ; b) répression + conversion (symbolisation somatique). Cette combinaison constitue la base des réactions hystériques.
Régression. Grâce à ce mécanisme, une descente inconsciente s'effectue vers un niveau d'adaptation antérieur, permettant de satisfaire les désirs. La régression peut être partielle, complète ou symbolique. La plupart des problèmes émotionnels ont des caractéristiques régressives. Normalement, la régression se manifeste par des jeux, par des réactions à des événements désagréables (par exemple, à la naissance d'un deuxième enfant, le premier-né arrête d'aller aux toilettes, commence à demander une tétine, etc.). .), dans des situations de responsabilité accrue, en cas de maladie (malade nécessite une attention et des soins accrus). Dans les formes pathologiques, la régression se manifeste dans les maladies mentales, notamment la schizophrénie.
Projection. Il s'agit d'un mécanisme permettant d'attribuer à une autre personne ou à un objet des pensées, des sentiments, des motivations et des désirs que l'individu rejette à un niveau conscient. Des formes floues de projection apparaissent dans la vie quotidienne. Beaucoup d’entre nous ne critiquent absolument pas nos défauts et ne les remarquent facilement que chez les autres. Nous avons tendance à rejeter la responsabilité de nos propres problèmes sur les autres. La projection peut aussi être néfaste car elle conduit à une interprétation erronée de la réalité. Ce mécanisme fonctionne souvent chez les individus immatures et vulnérables. Dans les cas pathologiques, la projection conduit à des hallucinations et des délires, lorsque la capacité de distinguer le fantasme de la réalité est perdue.
Rationalisation. Il s’agit d’un mécanisme de défense qui justifie des pensées, des sentiments et des comportements qui sont en réalité inacceptables. La rationalisation est le mécanisme de défense psychologique le plus courant, car notre comportement est déterminé par de nombreux facteurs, et lorsque nous l'expliquons avec les motivations les plus acceptables pour nous-mêmes, nous rationalisons. Le mécanisme inconscient de rationalisation ne doit pas être confondu avec des mensonges délibérés, des tromperies ou des faux-semblants. La rationalisation aide à maintenir le respect de soi et à éviter la responsabilité et la culpabilité. Dans toute rationalisation, il y a au moins une quantité minime de vérité, mais elle contient davantage d'auto-illusion, c'est pourquoi elle est dangereuse.
Intellectualisation. Ce mécanisme de défense implique une utilisation exagérée des ressources intellectuelles afin d’éliminer les expériences et sentiments émotionnels. L'intellectualisation est étroitement liée à la rationalisation et remplace l'expérience des sentiments par la réflexion sur eux (par exemple, au lieu du véritable amour, parlez d'amour).
Compensation. Il s’agit d’une tentative inconsciente de surmonter des lacunes réelles et imaginaires. Le comportement compensatoire est universel car l’obtention d’un statut est un besoin important pour presque tout le monde. La rémunération peut être socialement acceptable (un aveugle devient un musicien célèbre) et inacceptable (compensation pour petite taille - désir de pouvoir et d'agressivité ; compensation pour handicap - impolitesse et conflit). Ils distinguent également la compensation directe (le désir de réussir dans un domaine manifestement perdant) et la compensation indirecte (le désir de s'implanter dans un autre domaine).
Négation. C'est un mécanisme permettant de rejeter les pensées, les sentiments, les désirs, les besoins ou les réalités qui sont inacceptables à un niveau conscient. Le comportement est comme si le problème n’existait pas. Le mécanisme primitif du déni est plus caractéristique des enfants (si vous cachez votre tête sous la couverture, alors la réalité cessera d'exister). Les adultes ont souvent recours au déni en cas de situations de crise (maladie incurable, mort imminente, perte d'un proche, etc.).
Biais. Il s’agit d’un mécanisme permettant de canaliser les émotions d’un objet vers un substitut plus acceptable. Par exemple, le déplacement des sentiments agressifs de l'employeur vers des membres de la famille ou d'autres objets. Le déplacement se manifeste par des réactions phobiques, lorsque l'anxiété d'un conflit caché dans l'inconscient est transférée vers un objet extérieur.
Le mécanisme de défense psychologique SUPPRESSION se développe pour retenir l'émotion de peur, dont les manifestations sont inacceptables pour une perception de soi positive et menacent de devenir directement dépendantes de l'agresseur. La peur est bloquée en oubliant le véritable stimulus, ainsi que tous les objets, faits et circonstances qui y sont associés. Le cluster de suppression comprend des mécanismes qui lui sont proches : ISOLATION et INTROJECTION. L'isolement est divisé par certains auteurs en DISTANCE, DÉRÉALISATION et DÉPERSANOLISATION, qui peuvent être exprimées par les formules : « c'était quelque part très loin et il y a longtemps, comme si ce n'était pas dans la réalité, comme si ce n'était pas avec moi ». Dans d'autres sources, les mêmes termes sont utilisés pour désigner les troubles pathologiques de la perception.
Les caractéristiques du comportement défensif sont normales : évitement prudent des situations qui peuvent devenir problématiques et susciter la peur (par exemple, voler en avion, parler en public, etc.), incapacité à défendre sa position dans un différend, un accord, l'humilité, la timidité, l'oubli. , la peur des nouvelles connaissances, les tendances prononcées à l'évitement et à la soumission sont sujettes à la rationalisation, et l'anxiété est surcompensée sous la forme d'un comportement anormalement calme et lent, d'une sérénité délibérée, etc.
9, Orientation de la personnalité en tant que système de motivations personnelles. Formes de manifestation de l'orientation : intérêts, vision du monde, croyances, idéaux
Chaque personne tout au long de sa vie forme un système de motivations stables, sur la base desquelles se forment sa relative indépendance par rapport aux circonstances et son attitude sélective envers divers objets et situations.
Définition. L’orientation de la personnalité est un ensemble de motivations stables, relativement indépendantes de la situation, orientant l’activité sélective de l’individu.
L'orientation d'une personne est caractérisée par des désirs, des intérêts, des inclinations, des valeurs, des idéaux, des croyances, une vision du monde, qui en sont les principaux éléments.
Le désir est un état mental qui exprime la conscience d'un besoin, de ses objets et des moyens possibles de le satisfaire. Les désirs ont une force motivante directe.
L'intérêt est un état mental qui garantit que l'individu se concentre sur l'identification d'objectifs d'activité basés sur la satisfaction de besoins cognitifs. En d’autres termes, l’intérêt est un motif associé à un besoin cognitif. Une personne s'intéresse aux objets et aux phénomènes qui peuvent satisfaire un besoin particulier.
La dépendance est un état mental qui exprime l’orientation sélective d’une personne vers une certaine activité et l’encourage à s’y livrer. L’intérêt peut être de nature temporaire, lorsqu’il s’estompe à mesure qu’un besoin particulier est satisfait, mais l’intérêt peut aussi avoir un caractère durable, puis il se transforme en dépendance. Sa base est le besoin profond et stable de l'individu pour une activité particulière et le désir stable d'agir dans cette direction.
L’orientation vers les valeurs est un état mental qui exprime le reflet dans la conscience d’une personne de valeurs qu’elle reconnaît comme des objectifs stratégiquement importants. Les orientations de valeurs déterminent en grande partie l'orientation d'une personne. Tout objet matériel, relation sociale ou phénomène spirituel peut agir comme une valeur. La valeur est une propriété d'un objet ou d'un phénomène qui peut satisfaire les besoins, les désirs, les intérêts et les inclinations d'une personne. Les valeurs se forment à la suite de la prise de conscience par une personne de ses besoins en fonction des objets et des phénomènes du monde environnant. Une attitude fondée sur des valeurs envers le monde ne surgit que lorsqu'une personne découvre qu'il est problématique de satisfaire ses besoins actuels. Et plus la satisfaction de ce besoin est problématique, plus la valeur de l'objet, du phénomène (ou de la méthode) de sa satisfaction est grande. Par exemple, la santé et la vie deviennent précieuses pour une personne précisément lorsqu'elle est réellement menacée par la maladie et la mort.
Un idéal est une image du but final souhaité qui guide une personne à l'heure actuelle et qui joue un rôle décisif dans le processus d'existence de toutes ses activités et actions. Parmi les valeurs fondamentales, celles qui ont acquis le caractère d’un idéal jouent un rôle particulier. L’idéal doit être considéré comme le motif dominant de l’activité et des relations d’un individu.
Les croyances sont les motivations conscientes d’un individu qui l’encouragent à agir conformément à ses orientations de valeurs et à ses idéaux, c’est-à-dire que la base des croyances d’une personne sont ses orientations de valeurs et ses idéaux.
La vision du monde est le système de vision d'une personne sur le monde dans son ensemble, sur sa place dans ce monde, qui la guide dans ses activités et son comportement. Le système de vision du monde d’une personne comprend la totalité de ses croyances stables. La vision du monde est associée à la résolution de questions sur l'origine du monde et ses forces motrices, la place et le rôle, les tâches de l'homme dans ce monde, etc. Lors de sa construction, une personne peut s'appuyer sur différents systèmes de vues développés par l'humanité : les systèmes religieux , systèmes scientifiques, sur des idées quotidiennes tirées de sa propre expérience. En fonction du choix de la position idéologique, l’activité est motivée et la ligne de comportement de l’individu est déterminée.
10. Processus d'intégration en petit groupe : cohésion, compatibilité, responsabilité. Effets qui surviennent lors de la perception d'une autre personne : halo, nouveauté et primauté, stéréotypes, autoprojection.
Les principaux critères du phénomène de communauté psychologique d'un groupe sont les phénomènes de similitude, de communauté d'individus inclus dans un petit groupe (communauté des motivations, des objectifs, des orientations de valeurs et des attitudes sociales). La prise de conscience par les membres du groupe de la présence de similitudes, des points communs des individus qui le composent et des différences (y compris psychologiques) de leur groupe par rapport aux autres est à la base de l'identification des individus avec leur groupe (conscience de leur appartenance à un groupe donné , leur unité avec lui - le sentiment de « nous »). L'une des manifestations de l'identification positive au groupe est l'engagement intragroupe - la tendance à une attitude émotionnelle plus positive des individus envers leur groupe et une évaluation plus positive de ses membres. La communauté psychologique d'un groupe se manifeste également par la présence de caractéristiques socio-psychologiques inhérentes au groupe dans son ensemble (et ne caractérisant pas les individus individuels), telles que la compatibilité, le travail d'équipe, la cohésion, le climat socio-psychologique, etc. signifient que seuls les groupes caractérisés par des signes prononcés d'une communauté psychologique peuvent faire l'objet d'une recherche socio-psychologique (il peut s'agir d'une association aléatoire ou temporaire de personnes, ou d'un ensemble d'individus, caractérisés par un degré élevé de désunion et de désintégration psychologique) . Nous parlons avant tout des spécificités de l'approche de la psychologie sociale de l'étude des petits groupes, des spécificités de son sujet.
La maniabilité est basée sur la coordination des actions et le processus de travail en commun. C'est à la fois un processus et le résultat d'une activité commune. Sur la base de la compatibilité, se forme la compatibilité, qui résulte d'une interaction suffisamment longue de personnes, caractérisée par leur satisfaction les unes envers les autres.
Trois de ces « effets » ont été les plus étudiés : l’effet de halo (« effet de halo »), l’effet de nouveauté et de primauté, ainsi que l’effet, ou phénomène, de stéréotypes.
L'essence de « l'effet de halo » est la formation d'une attitude spécifique envers la personne perçue par l'attribution dirigée de certaines qualités : les informations reçues sur une certaine personne sont catégorisées d'une certaine manière, à savoir superposées à l'image qui a déjà été créé à l'avance. Cette image préexistante agit comme un « halo » qui empêche de voir les caractéristiques et manifestations réelles de l’objet de perception.
L'effet de halo se manifeste lors de la formation d'une première impression d'une personne dans la mesure où une impression générale favorable conduit à des évaluations positives de qualités inconnues de la personne perçue et, à l'inverse, une impression générale défavorable contribue à la prédominance des évaluations négatives. Des études expérimentales ont montré que l'effet de halo est plus prononcé lorsque la personne qui perçoit dispose d'informations minimales sur l'objet de la perception, ainsi que lorsque les jugements concernent des qualités morales. Cette tendance à obscurcir certaines caractéristiques et à en mettre en valeur d'autres joue le rôle d'une sorte de halo dans la perception qu'a l'individu d'une personne.
Les effets de « primauté » et de « nouveauté » sont étroitement liés à cet effet. Les deux concernent l'importance d'un certain ordre de présentation des informations sur une personne afin de se faire une idée sur elle. Dans une expérience, quatre groupes différents d'étudiants ont été présentés à un étranger à qui on a dit : dans le premier groupe, qu'il était extraverti ; dans le 2ème groupe qu'il est introverti ; dans le 3ème groupe - d'abord qu'il est extraverti, puis qu'il est introverti ; dans le 4ème groupe - le même, mais dans l'ordre inverse. Il a été demandé aux quatre groupes de décrire l’étranger en termes de traits de personnalité suggérés. Dans les deux premiers groupes, cette description n’a posé aucun problème. Dans les troisième et quatrième groupes, les impressions de l'étranger correspondaient exactement à l'ordre dans lequel l'information était présentée : celle présentée précédemment prévalait. Cet effet est appelé « effet de primauté » et a été enregistré dans des cas où un étranger est perçu. Au contraire, dans les situations de perception d'une personne familière, « l'effet de nouveauté » opère, qui consiste dans le fait que cette dernière, c'est-à-dire les informations les plus récentes s’avèrent être les plus significatives.
Dans un sens plus large, tous ces effets peuvent être considérés comme des manifestations d'un processus particulier qui accompagne la perception d'une personne par une personne, à savoir le processus de stéréotype. Le terme « stéréotype social » a été introduit pour la première fois par W. Lippmann en 1922, et pour lui ce terme contenait une connotation négative associée à la fausseté et à l'inexactitude des idées utilisées par la propagande. Dans un sens plus large du terme, un stéréotype est une certaine image stable d'un phénomène ou d'une personne, qui est utilisée comme une « abréviation » bien connue lors de l'interaction avec ce phénomène. Les stéréotypes dans la communication, qui apparaissent notamment lorsque les gens apprennent à se connaître, ont à la fois une origine spécifique et une signification spécifique. En règle générale, un stéréotype naît sur la base d'une expérience passée assez limitée, en raison du désir de tirer des conclusions sur la base d'informations limitées. Très souvent, un stéréotype apparaît concernant l’appartenance à un groupe d’une personne, par exemple son appartenance à une certaine profession. Ensuite, les traits professionnels prononcés des représentants de cette profession rencontrés dans le passé sont considérés comme des traits inhérents à tout représentant de cette profession (« tous les enseignants sont édifiants », « tous les comptables sont des pédants », etc.). Il y a ici une tendance à « extraire du sens » de l’expérience antérieure, à tirer des conclusions basées sur des similitudes avec cette expérience antérieure, sans être gêné par ses limites.
Les stéréotypes dans le processus de connaissance mutuelle peuvent avoir deux conséquences différentes. D’une part, à une certaine simplification du processus de connaissance d’une autre personne ; dans ce cas, le stéréotype ne porte pas nécessairement une charge évaluative : dans la perception d'une autre personne, il n'y a pas de « déplacement » vers son acceptation ou sa non-acceptation émotionnelle. Il ne reste qu'une approche simplifiée, qui, même si elle ne contribue pas à la précision de la construction de l'image d'autrui, oblige souvent à la remplacer par un cliché, est néanmoins en un certain sens nécessaire, car elle contribue à raccourcir le processus de cognition. Dans le second cas, les stéréotypes conduisent à des préjugés. Si un jugement est basé sur une expérience passée limitée et que cette expérience s'est avérée négative, toute nouvelle perception d'un représentant du même groupe est teintée d'hostilité. L'émergence de tels préjugés a été documentée dans de nombreuses études expérimentales, mais il est naturel qu'ils se manifestent particulièrement négativement non pas dans des conditions de laboratoire, mais dans la vie réelle, lorsqu'ils peuvent nuire gravement non seulement à la communication entre les personnes, mais aussi à leurs relations. Les stéréotypes ethniques sont particulièrement courants lorsque, sur la base d'informations limitées sur les représentants individuels d'un groupe ethnique, des conclusions préconçues sont tirées sur l'ensemble du groupe.
11. Relations interpersonnelles en petits groupes. Processus de différenciation en classe et méthodes pour les étudier. Conformité et suggestibilité.
Niveaux de relations interpersonnelles dans une équipe (selon A.V. Petrovsky)
La troisième couche est inhérente précisément au groupe au plus haut niveau de développement du groupe, A.V. Petrovsky, le collectif.
La suggestibilité est la tendance du sujet à se conformer sans réserve (involontaire) aux influences des autres, à leurs conseils, à leurs instructions, même si elles contredisent ses propres croyances et intérêts.
Il s’agit d’un changement inconscient du comportement sous l’influence d’une suggestion. Les sujets suggestibles sont facilement infectés par les humeurs, les opinions et les habitudes des autres. Ils sont souvent enclins à l'imitation. La suggestibilité dépend à la fois des propriétés stables d'une personne - un niveau élevé de névrosisme, une faiblesse du système nerveux (Yu. E. Ryzhkin, 1977) et de ses états situationnels - anxiété, doute de soi ou excitation émotionnelle.
La suggestibilité est influencée par des caractéristiques personnelles telles qu'une faible estime de soi et des sentiments d'infériorité, d'humilité et de dévouement, un sens des responsabilités non développé, la timidité et la timidité, la crédulité, une émotivité et une impressionnabilité accrues, la rêverie, la superstitiosité et la foi, une tendance à fantasmer, instable. croyances et pensée non critique (N. N. Obozov, 1997, etc.).
Une autre caractéristique stable de la personnalité est la conformité, dont l'étude a été initiée par S. Asch (1956).
La conformité est la tendance d’une personne à modifier volontairement, consciemment (arbitrairement) ses réactions attendues afin de se rapprocher des réactions des autres en reconnaissant qu’ils ont plus raison. En même temps, si l’intention ou les attitudes sociales d’une personne coïncident avec celles de son entourage, alors on ne parle plus de conformité.
Le concept de « conformité » a de nombreuses significations dans la littérature psychologique occidentale. Par exemple, R. Crutchfield (1967) parle de « conformité interne », décrite comme proche de la suggestibilité.
La conformité est également appelée suggestion intragroupe ou suggestibilité (à noter que certains auteurs, par exemple A.E. Lichko et al. (1970) n'assimilent pas suggestibilité et conformité, notant le manque de dépendance entre elles et la différence dans les mécanismes de leur manifestation). D'autres chercheurs distinguent deux types de conformité : « l'acceptation », lorsqu'un individu change ses points de vue, ses attitudes et le comportement correspondant, et « l'accord », lorsqu'une personne suit un groupe sans partager son opinion (dans la science russe, cela s'appelle le conformisme). . Si une personne a tendance à être constamment d’accord avec l’opinion du groupe, elle est conformiste ; s'il a tendance à être en désaccord avec l'opinion qui lui est imposée, alors il est classé comme non-conformiste (ce dernier, selon des psychologues étrangers, regroupe environ un tiers des personnes).
12. Le concept de communication. Types de communication : anonyme, fonctionnel, informel. Moyens de communication (linguistiques et non linguistiques). Conditions d’une communication efficace.
Parmi les facteurs qui façonnent la personnalité, la psychologie distingue le travail, la communication et la cognition. La communication est une connexion entre des personnes, au cours de laquelle un contact mental se produit, se manifestant par l'échange d'informations, une influence mutuelle, une expérience mutuelle et une compréhension mutuelle. On peut dire que la communication vise à établir un contact mental entre les personnes ; son objectif est de changer les relations entre les personnes, d'établir une compréhension mutuelle, d'influencer les connaissances, les opinions, les relations, les sentiments et d'autres manifestations de l'orientation de la personnalité ; moyens – diverses formes d’expression personnelle. Les contacts entre personnes en communication sont une condition nécessaire à l'existence d'un individu.
La communication est l'échange d'informations entre des personnes. Une personne peut communiquer avec d'autres personnes non seulement par contact direct. Regarder une émission de télévision, lire un livre, percevoir des œuvres d’art sont aussi des actes de communication.
Ainsi, le concept de communication est plus étroit que le concept de communication. En psychologie sociale, on peut trouver une compréhension différente des relations entre les personnes (travail, économique, etc.), et la communication est considérée comme un cas particulier de communication associé à l'échange d'informations.
Le contenu unique de la communication doit être reconnu comme les relations et les relations qui remplissent la communication, lui donnent une saveur, une coloration unique et dictent les moyens et la manière de communiquer. L'ensemble du système de communication d'une personne donnée dépend du type de relation qui se développe.
Moyens de communication. Le côté contenu de la communication est réalisé à travers des méthodes et des moyens. Le principal moyen de communication dans la société humaine est le langage. Cependant, parallèlement au langage, les moyens non verbaux sont largement utilisés dans la communication vocale : apparence, gestes, expressions faciales, position des partenaires les uns par rapport aux autres, image.
L’apparence d’une personne change consciemment et, dans une certaine mesure, est créée par elle. L'apparence se compose d'un masque physionomique, de vêtements et d'un comportement. Le masque physionomique - l'expression faciale dominante - se forme sous l'influence des pensées, des sentiments et des relations qui surviennent souvent chez une personne. La coiffure, la cosmétique et la chirurgie plastique contribuent grandement à la création d'un masque. Complète l'apparence et les vêtements.
Il existe plusieurs types de communication qui surviennent dans diverses situations de la vie : anonyme, fonctionnelle, informelle.
examen de telle ou telle question.
La pensée critique est une qualité de pensée qui permet d'évaluer strictement les résultats de l'activité mentale, d'y trouver leurs forces et leurs faiblesses et de prouver la véracité des propositions avancées.
La stabilité de la pensée est la qualité de la pensée, qui se manifeste par une orientation vers un ensemble de caractéristiques significatives préalablement identifiées, vers des modèles déjà connus.
Toutes ces qualités sont individuelles, évoluent avec l’âge et peuvent être corrigées. Ces caractéristiques individuelles de la pensée doivent être spécifiquement prises en compte afin d'évaluer correctement les capacités et les connaissances mentales.
La communication informelle est une communication entre personnes proches. Il se caractérise par la sélectivité, la chaleur, l'intimité. Par exemple, une conversation ou une interaction silencieuse entre amoureux, parents et enfants.
13. Notion d'activité. Motifs d'activité. Intériorisation et extériorisation. Caractéristiques des principaux types d'activité humaine : jeu, apprentissage, travail.
L’activité peut être définie comme un type spécifique d’activité humaine visant à la cognition et à la transformation créatrice du monde qui l’entoure, y compris soi-même et les conditions de son existence. En activité, une personne crée des objets de culture matérielle et spirituelle, transforme ses capacités, préserve et améliore la nature, construit la société, crée quelque chose qui n'existerait pas dans la nature sans son activité. La nature créatrice de l'activité humaine se manifeste dans le fait que, grâce à elle, elle dépasse les limites de ses limites naturelles, c'est-à-dire qu'elle dépasse ses propres capacités génotypiquement déterminées. En raison de la nature productive et créative de son activité, l'homme a créé des systèmes de signes, des outils pour s'influencer lui-même et influencer la nature. En utilisant ces outils, il a construit une société moderne, des villes, des machines, avec leur aide, il a produit de nouveaux biens de consommation, une culture matérielle et spirituelle, et s'est finalement transformé. Les progrès historiques qui ont eu lieu au cours des dernières dizaines de milliers d'années doivent leur origine à l'activité et non à l'amélioration de la nature biologique des personnes.
Par conséquent, l'activité est l'interaction active d'une personne avec l'environnement dans lequel elle atteint un objectif consciemment fixé, résultant de l'émergence en elle d'un certain besoin.
L’émergence de l’aspiration est en soi un processus. Il y a d’abord un besoin. Il s'agit d'un niveau d'incertitude lorsqu'il est déjà clair pour une personne qu'elle doit faire quelque chose, mais qu'elle n'est pas suffisamment consciente de ce qui exactement. Face à une telle incertitude, diverses options se présentent pour satisfaire le besoin. À ce niveau d’incertitude, il n’existe toujours pas de compréhension claire des moyens et des moyens d’atteindre l’objectif. Chacune des possibilités réalisées est soutenue ou réfutée par des motifs différents.
Les motivations sont des phénomènes mentaux qui sont devenus des incitations à accomplir telle ou telle action ou acte. Dans la vie de tous les jours, les mots « motif » et « stimulus » ne sont souvent pas distingués, mais ce sont des concepts différents. Un motif est tout phénomène mental qui est devenu une incitation à l'action, à un acte ou à une activité.
Les processus qui assurent la relation entre les aspects internes et externes de l'activité sont appelés intériorisation et extériorisation.
Intériorisation (du latin intérieur - interne) - transition de l'extérieur vers l'intérieur ; un concept psychologique qui signifie la formation d’actions mentales et du plan interne de conscience à travers l’assimilation par l’individu des actions externes avec des objets et des formes sociales de communication. L'intériorisation ne consiste pas dans un simple transfert de l'activité extérieure vers le plan interne de la conscience, mais dans la formation de cette conscience elle-même.
Grâce à l'intériorisation, le psychisme humain acquiert la capacité d'opérer avec des images d'objets actuellement absents de son champ de vision. Une personne dépasse le cadre d'un instant donné, se déplace librement « dans son esprit » dans le passé et dans le futur, dans le temps et dans l'espace.
Les animaux ne possèdent pas une telle capacité ; ils ne peuvent pas arbitrairement dépasser les limites de la situation actuelle. Le mot est un outil important d'intériorisation, et l'acte de langage est un moyen de transition arbitraire d'une situation à une autre. Le mot met en évidence et consolide les propriétés essentielles des choses et les manières de traiter l'information développées par la pratique de l'humanité. L'action humaine cesse d'être dépendante de la situation donnée de l'extérieur, qui détermine tout le comportement de l'animal.
Il ressort de là que la maîtrise de l'usage correct des mots est en même temps l'assimilation des propriétés essentielles des choses et des manières de traiter l'information. À travers les mots, une personne assimile l'expérience de toute l'humanité, c'est-à-dire des dizaines et des centaines de générations précédentes, ainsi que des personnes et des groupes éloignés de lui à des centaines et des milliers de kilomètres.
L'extériorisation (du latin extérieur - externe) est le processus inverse de l'intériorisation, c'est une transition de l'intérieur vers l'extérieur. Un concept psychologique signifiant le passage des actions d'une forme interne et effondrée à la forme d'une action élargie. Exemples d'extériorisation : objectiver nos idées, créer un objet selon un plan pré-élaboré.
Caractéristiques des principaux types d'activité humaine : jeu, apprentissage, travail.
L'activité principale est une activité qui, à une période d'âge donnée de l'ontogenèse, est responsable du développement mental de l'enfant et détermine l'émergence des formations mentales les plus importantes dans son psychisme.
Il existe trois types d'activités : jeu, apprentissage, travail.
Un jeu est une activité procédurale car le processus est important, pas le résultat. Les études et le travail sont des types d'activités productives ; ils sont de nature psychologique proche, puisque c'est le résultat de l'activité qui est ici important, et non le processus.
Un type d'activité procédurale improductive dont le motif ne réside pas dans ses résultats, mais dans le processus lui-même. Mais simplement, l'enfant aime jouer, c'est agréable pour lui, alors il joue. C'est le premier type d'activité qu'un enfant maîtrise.
On sait que le comportement ludique est également observé chez les jeunes animaux, se manifestant par toutes sortes d'agitations, d'imitations de bagarres, de courses, etc. Certains animaux sont observés en train de jouer avec des objets. Le comportement des jeunes animaux pendant le jeu peut être considéré avant tout comme la prise de conscience du besoin d’activité du corps et la décharge de l’énergie accumulée. En témoigne le fait que leur jeu est inhibé pendant le jeûne ou une alimentation limitée, lorsqu'ils sont exposés à des températures environnementales élevées, etc. Si un animal est privé de partenaires de jeu pendant un certain temps (ce phénomène est appelé « faim de jeu »), son excitabilité et son activité de jeu augmentent alors fortement, c'est-à-dire qu'une accumulation d'énergie correspondante se produit.
La recherche montre que pour un enfant, le jeu sert aussi de forme de réalisation de son activité, de forme d'activité de vie. Sa motivation est le besoin d'activité et sa source est l'imitation et l'expérience.
Le jeu, comme type d'activité indépendante, apparaît chez un enfant à l'âge de trois ans, après la crise du « moi-même ». L'enfant maîtrise déjà les manières humaines de percevoir le monde qui l'entoure, a appris à se comporter comme une personne, mais toujours en étroite coopération avec sa mère et sous sa direction. Désormais libéré de la dyade mère-enfant à l’âge de trois ans, l’enfant apprend à agir de manière autonome, indépendamment des adultes.
Parallèlement aux objets-outils, l'enfant rencontre dans sa pratique un autre type de choses : les jouets. La manière humaine d’utiliser ces derniers est le jeu, c’est-à-dire les utiliser pour représenter d’autres choses et actions réelles. Les adultes enseignent aux enfants cet usage des jouets. Ils montrent à l'enfant comment nourrir une poupée, la bercer, la promener, comment nourrir un ours en peluche, conduire une voiture, etc.
À mesure que l’enfant grandit, le jeu devient plus complexe.
Cependant, dans tous les types de comportement et d'activité des enfants que nous avons examinés jusqu'à présent, ce résultat final - la maîtrise de l'expérience sociale - ne coïncidait pas avec les objectifs de l'activité elle-même. Un enfant ne manipule pas les choses pour apprendre quelque chose. Lorsqu’il fait ses premiers pas et essaie de prononcer ses premiers mots, il n’est pas motivé par l’objectif d’apprendre à marcher et à parler. Ses actions visent à satisfaire les besoins immédiats de recherche, d'activité, de maîtrise des choses, d'influencer les autres, etc. La maîtrise des actions et des informations appropriées n'est donc pas un but pour l'enfant, mais seulement un moyen de satisfaire les besoins correspondants.
Il arrive un moment où un type particulier d’activité entre dans la vie d’un enfant. Il s'agit d'une activité dont le but immédiat est le développement même de certaines informations, actions et comportements. Une telle activité spécifique du sujet, dans le but d'apprendre, est appelée enseignement.
Ainsi, l’enseignement est une activité ayant un but, qui est l’apprentissage, c’est-à-dire maîtriser les connaissances, les compétences et les capacités.
L'activité éducative ne donne pas seulement à une personne les connaissances, les compétences et les capacités nécessaires à divers types d'activités socialement utiles. Il développe également chez une personne la capacité de gérer ses processus mentaux, la capacité de choisir, d'organiser et de diriger ses actions et opérations, ses compétences et son expérience en fonction de la tâche à accomplir. L'enfant développe des fonctions mentales supérieures ; la principale caractéristique est qu'elles sont volontaires.
De par leur nature, l'apprentissage et le travail sont psychologiquement très proches : l'apprentissage et le travail sont tous deux productifs, c'est-à-dire ils sont effectués dans un souci de résultats. Il ressort clairement de cela que l’apprentissage prépare une personne au travail.
Le travail est une activité visant à produire certains produits socialement utiles (ou du moins consommés par la société) - matériels ou idéaux. L'activité professionnelle est la principale activité humaine. L’humanité (en tant qu’espèce) cesserait d’exister si elle arrêtait de fonctionner. Par conséquent, l'activité professionnelle peut être considérée comme un comportement spécifique d'une personne, assurant sa survie, sa victoire sur les autres espèces et son utilisation des forces et des substances de la nature.
Les objectifs de l'activité de travail peuvent être des choses consommées par les gens et des choses nécessaires à la production de ces choses consommées - du pain et des voitures, des meubles et des outils, des vêtements et des voitures, etc. Cela peut être de l'énergie (chaleur, lumière, électricité, mouvement) et les médias (livres, dessins, films). Enfin, il peut s'agir de produits idéologiques (science, art, idées) et d'actions qui organisent le comportement et le travail des personnes (gestion, contrôle, sécurité, éducation).
Dans ce cas, peu importe que le produit fabriqué par une personne soit nécessaire pour satisfaire ses propres besoins. Cela suffit si le produit est nécessaire à la société dans son ensemble. En conséquence, les objectifs de l’activité d’une personne cessent d’être déterminés par ses besoins personnels. Ils lui sont donnés par la société, et l'activité elle-même prend la forme de l'accomplissement d'une certaine tâche sociale. Ainsi, l'activité professionnelle des personnes est de nature sociale. Les besoins de la société la forment, la déterminent, la dirigent et la régulent.
Cette activité est également de nature publique. Grâce à la division du travail dans la société moderne, personne ne produit tout ce dont il a besoin et ne participe presque jamais à la production d'au moins un produit du début à la fin. Par conséquent, tout ce qui est nécessaire à la vie, une personne doit recevoir de la société en échange de son travail.
Ainsi, les actions qu'une personne accomplit au travail ne sont pas déterminées par un besoin biologique, mais par l'objectif de production fixé et ses relations avec d'autres personnes en train d'atteindre cet objectif. Pour réaliser et réguler ce type d’action, il est nécessaire de faire appel à des processus supérieurs de traitement de l’information et, surtout, à l’imagination et à la réflexion.
Informations connexes.
Établissement d'enseignement non public
formation professionnelle supérieure
"Université de Gestion TISBY"
Travaux de cours
Structure psychologique de la personnalité
Effectué :
étudiant du groupe ZP/Ar-32
Sibagatova, par exemple.
Vérifié:
Korotkova A.L.
Kazan 2014
Introduction
Idée générale de la structure de la personnalité
1 Le concept de personnalité, sa structure
2 Traits de la structure psychologique de la personnalité
Les principales composantes de la structure psychologique de la personnalité
1 personnage
2 Tempérament
3 Capacités personnelles
4 Volonté et qualités volitives
Conclusion
Introduction
La pertinence du thème choisi pour le cours réside dans le fait que l'individu est l'objet de plusieurs sciences et, étant un phénomène social complexe et multiforme, nécessite une approche interdisciplinaire globale. L’histoire de la recherche dans le domaine de la psychologie de la personnalité remonte déjà à plus de cent ans.
Depuis plus de cent ans, les scientifiques recherchent des réponses aux questions sur la nature de la personnalité, le monde intérieur d'une personne, les facteurs qui déterminent le développement de la personnalité et du comportement humain, ses actions individuelles et son chemin de vie dans son ensemble. Cette recherche n’a en aucun cas une valeur purement théorique. Dès le début, l’étude de la personnalité a été étroitement liée à la nécessité de résoudre des problèmes pratiques.
La psychologie étudie une personne du point de vue de sa vie mentale et spirituelle.
Au sens large, la personnalité humaine est une intégrité intégrale d'éléments biogéniques, sociogéniques et psychogènes.
La difficulté essentielle est qu’il existe tant de différences entre nous. Les gens ne diffèrent pas seulement par leur apparence. Mais aussi par des actions, souvent extrêmement complexes et imprévisibles. Parmi les plus de cinq milliards d’habitants de notre planète, il n’y en a pas deux exactement pareils. Ces énormes différences rendent difficile, voire impossible, la résolution du problème consistant à établir ce que les membres de la race humaine ont en commun.
La psychologie de la personnalité est une branche de la science qui nous permet de comprendre l'essence de la nature humaine et de l'individualité. La psychologie moderne ne peut aujourd’hui proposer une définition unique et généralement acceptée de la personnalité. La raison en réside dans la complexité et la diversité du phénomène qu’est le concept de personnalité.
Il existe différentes personnalités : harmonieusement développées et réactionnaires, progressistes et unilatérales, hautement morales et viles, mais en même temps, chaque personnalité est unique. Parfois, cette propriété - l'unicité - est appelée individualité, en tant que manifestation de l'individu.
Actuellement, il existe une forte opinion selon laquelle une personne ne naît pas en tant que personne, mais le devient. La plupart des psychologues et sociologues sont d’accord avec cela. Cependant, leurs points de vue sur les lois auxquelles le développement de la personnalité est soumis diffèrent considérablement.
Ces divergences portent sur la compréhension des forces motrices du développement, notamment l'importance de la société et des divers groupes sociaux pour le développement de l'individu, les schémas et étapes de développement, la présence, la spécificité et le rôle des crises de développement personnel dans ce processus. , les possibilités d'accélérer le développement et d'autres questions.
Le but de l'étude est de donner une brève description de la structure psychologique de l'individu, de considérer les principales composantes des structures psychologiques de l'individu.
Définir la notion de « personnalité » ;
2. Analyser la structure psychologique de la personnalité ;
Décrivez les traits de personnalité de base.
Identifier les principales composantes de la structure psychologique de l'individu.
L'objet de la recherche est l'individu.
Le sujet de l'étude est la structure psychologique de la personnalité.
La structure du travail de cours : le travail se compose d'une introduction, de deux chapitres avec des paragraphes, d'une conclusion et de listes de références.
1. Idée générale de la structure de la personnalité
1 Le concept de personnalité, sa structure
La personnalité est un ensemble de certaines propriétés de la vie intérieure d'un individu donné, ce qui conduit au fait que, dans les mêmes conditions, la vie matérielle et spirituelle de certains individus diffère de la vie ou de l'activité des autres.
La relation entre l'individu, en tant que produit de l'anthropogenèse (l'origine et le développement de toutes les espèces et sous-espèces du genre Man (Homo) en termes génétiques, mentaux et socioculturels), une personne qui a maîtrisé l'expérience socio-historique et une individualité qui transforme le monde, peut être traduit par la formule : « On naît en tant qu’individu. On devient individu. On défend l’individualité. »
Le concept racine ou générique initial est le concept d’homme. L'homme est une créature biologique appartenant à la classe des mammifères de l'espèce Homo sapiens. Contrairement aux autres animaux, cette espèce est dotée de conscience, c'est-à-dire de la capacité de connaître à la fois l'essence du monde extérieur et sa propre nature, et conformément à cet acte, d'agir intelligemment. L'homme en tant qu'espèce biologique se caractérise par une organisation corporelle particulière dont les caractéristiques essentielles sont : une posture droite, la présence de mains adaptées à la connaissance et au travail et un cerveau très développé capable de refléter le monde en concepts et de le transformer en conséquence. avec ses besoins, ses intérêts et ses idéaux.
Par « individu », nous entendons cette personne spécifique avec toutes ses caractéristiques inhérentes. Le concept d’individu incarne l’identité de genre d’une personne. Dire d’une personne en particulier qu’elle est un individu signifie dire très peu de choses. Essentiellement, cela signifie qu'il est potentiellement humain.
L'individualité est généralement considérée comme un ensemble de caractéristiques physiologiques et mentales d'une personne particulière qui caractérisent son originalité.
L'individualité n'est pas quelque chose de supra- ou de superpersonnel. L'individualité est une personne dans son originalité. Lorsqu’ils parlent d’individualité, ils entendent l’originalité de l’individu. Chaque personne est individuelle, mais l'individualité de certains se manifeste très clairement, de manière visible, tandis que d'autres sont à peine perceptibles. L'individualité peut se manifester dans la sphère intellectuelle, émotionnelle, volitive ou dans toutes les sphères de l'activité mentale à la fois.
Pour expliquer ce que sont les gens, les personnologues ont proposé une sorte de mosaïque composée de concepts. Le plus populaire d’entre eux est le concept de traits de personnalité. Les traits de caractère sont considérés comme des qualités ou des tendances durables d'une personne à se comporter d'une certaine manière dans diverses situations. Les traits de personnalité courants sont l'impulsivité, l'honnêteté, la sensibilité et la timidité. G. Allport, R. Cattell et G. Eysenck pensaient que la structure de la personnalité était mieux représentée schématiquement en termes de qualités hypothétiques sous-jacentes au comportement.
Le niveau suivant d’analyse de la structure de la personnalité peut être décrit à l’aide du concept de type de personnalité. En psychologie, il existe plusieurs dispositions généralement acceptées concernant la personnalité :
La personnalité est inhérente à chaque personne.
La personnalité est ce qui distingue une personne des animaux qui n'ont pas de personnalité.
La personnalité est un produit du développement historique, c'est-à-dire surgit à un certain stade de l’évolution d’un être humain.
La personnalité est une caractéristique individuelle distinctive d'une personne, c'est-à-dire ce qui distingue une personne d'une autre.
Lorsque nous communiquons avec des gens, nous nous concentrons avant tout sur les caractéristiques de leur composition personnelle.
Un type de personnalité est décrit comme un ensemble de nombreux traits différents qui forment une catégorie indépendante avec des limites clairement définies. Ce concept implique des caractéristiques comportementales plus permanentes et plus généralisées. Les gens sont dotés de nombreux traits exprimés à des degrés divers, c’est pourquoi ils sont généralement décrits comme appartenant à un type ou à un autre. Alors K.G. Jung pensait que les gens étaient divisés en deux catégories : les introvertis et les extravertis.
B. Individuellement - traits uniques - tempérament, combinaison de rôles, conscience de soi.
En général, la structure de la personnalité peut être présentée théoriquement comme suit :
A. Propriétés humaines universelles - sensations, perceptions, pensée, mémoire, volonté, émotions.
B. Caractéristiques socialement spécifiques - attitudes sociales, rôles, orientations de valeurs.
B. Individuellement - traits uniques - tempérament, combinaison de rôles, conscience de soi.
2 Traits de la structure psychologique de la personnalité
« Une structure est un ensemble de connexions stables entre de nombreux composants d'un objet, assurant son intégrité et son identité propre. L'idée de structure présuppose la considération d'un objet comme un système… ». (Dictionnaire d'un psychologue pratique)
Le problème de la structure de la personnalité en psychologie est encore plus déroutant que le concept de « personnalité » lui-même. Dans le cadre de ce travail, il est impossible de couvrir toutes les théories sur la structure psychologique de la personnalité. Tous sont basés sur l’un ou l’autre point de vue différent de psychologues nationaux et étrangers. Je ne considère pas qu'il soit possible de distinguer quelque chose de commun entre eux et de généraliser toutes les théories.
En relation avec ce qui précède, je voudrais citer les auteurs du manuel moderne de renommée mondiale sur la psychologie de la personnalité, L. Kjell et D. Ziegler : « ... afin de ne pas perdre leur signification scientifique, les théories de la personnalité doivent être ajustées à mesure que de nouvelles données empiriques sont collectées »(Kjell L., Ziegler D. Theories of Personality.).
La structure psychologique d'une personnalité est un modèle holistique, un système de qualités et de propriétés qui caractérise pleinement les caractéristiques psychologiques d'une personnalité (personne, individu).
Tous les processus mentaux sont réalisés chez une personne, mais tous n'agissent pas comme ses propriétés distinctives. Chacun de nous est à certains égards semblable à tout le monde, à certains égards seulement comme certains et à certains égards différent des autres.
La structure de la personnalité comprend les capacités, le tempérament, le caractère, les qualités volitives, les émotions et les attitudes sociales. Considérons un ensemble de traits qui, selon R. Meili, caractérisent assez pleinement une personnalité.
La confiance en soi est le doute de soi.
Intellectualité, esprit d'analyse - limitations, manque d'imagination développée.
Maturité d'esprit - incohérence, analogie.
Prudence, retenue, fermeté - agitation, susceptibilité à l'influence.
Calme, maîtrise de soi - nervosité, névrosisme.
Douceur - insensibilité, cynisme.
Gentillesse, tolérance, discrétion - égoïsme, volonté personnelle.
Convivialité, complaisance, flexibilité - rigidité, tyrannie, vindicte.
Gentillesse, douceur - méchanceté, insensibilité.
Le réalisme est un rêve.
Volonté - manque de volonté.
Conscience, décence - malhonnêteté, malhonnêteté.
Cohérence, discipline de l'esprit - incohérence, dispersion.
Confiance - incertitude
L’âge adulte est un infantilisme.
Le tact est le manque de tact.
Ouverture, contact - isolement, intimité.
Gaieté - tristesse.
Le charme est la déception.
Sociabilité - insociabilité.
Activité - passivité.
Indépendance - conformité.
Expressivité - retenue.
Diversité des intérêts - étroitesse des intérêts.
Sensualité - froideur.
Sérieux - frivolité.
L'honnêteté est une tromperie.
L'agression est la gentillesse.
Vigueur - léthargie.
Optimisme - pessimisme.
Le courage est une lâcheté.
La générosité est l'avarice.
L'indépendance est une dépendance.
Les caractéristiques psychologiques d’une personnalité qui s’épanouit comprennent :
Perception active de la réalité et capacité de bien s'y retrouver.
S'accepter soi-même et accepter les autres tels qu'ils sont.
Spontanéité dans les actions et spontanéité dans l'expression de vos pensées et de vos sentiments.
Se concentrer sur ce qui se passe à l'extérieur.
Avoir le sens de l'humour.
Capacités créatives développées
Rejet des conventions.
Souci du bien-être des autres plutôt que de son propre bonheur.
La capacité de comprendre profondément la vie.
Établir des interactions personnelles amicales avec les personnes qui vous entourent, mais pas avec tout le monde.
La capacité de regarder la vie d'un point de vue objectif.
La capacité de s’appuyer sur sa propre expérience, sa raison et ses sentiments, et non sur les opinions d’autrui, sur ses traditions ou ses conventions.
Comportement ouvert et honnête dans toutes les situations.
La capacité d’assumer ses responsabilités plutôt que de s’en éloigner.
Mettre tout en œuvre pour atteindre vos objectifs.
Les éléments psychologiques de la structure de la personnalité sont ses propriétés et caractéristiques psychologiques. Il y en a beaucoup. Certains d'entre eux peuvent être affichés dans une sous-structure. Il n’existe pas deux personnalités identiques sur terre ; chaque personnalité a sa propre structure. Cependant, il y a beaucoup de points communs, ce qui nous permet de mettre en évidence la structure de la personnalité en général, qui se compose de quatre faces :
Blocage des phénomènes mentaux (motivationnel) - orientation (système stable de motivations) :
la pulsion est l'une des formes d'orientation de la personnalité, exprimée par un désir insuffisamment conscient de réaliser quelque chose ;
les désirs sont une expérience, une des formes de manifestation de l'orientation d'une personnalité, caractérisée par le désir de l'individu d'atteindre un objectif, mais parfois par une conscience insuffisante des raisons d'un tel désir ;
les intérêts sont l'une des formes d'orientation de la personnalité, consistant en son activité cognitive dirigée, colorée par des émotions positives et une attention portée à l'objet. L'intérêt d'un individu est généralement conditionné par la société ;
idéaux - une image qui est l'incarnation de la perfection, un modèle, le but le plus élevé des aspirations d'une personne ;
vision du monde - un système de vues sur le monde dans son ensemble, sur la relation d'une personne avec la société, la nature et elle-même ; la principale forme d'orientation de la personnalité ;
les croyances sont une forme d’orientation de la personnalité, exprimée par un besoin profondément significatif d’agir conformément à ses orientations de valeurs, se fondant organiquement avec les sentiments et la volonté d’une personne et recevant pour elle une signification personnelle. Le système de croyance d'une personne reflète sa vision du monde ;
besoins - un besoin objectif de quelque chose ressenti par un sujet, qui se reflète également subjectivement, étant source d'activité, de développement personnel et de communauté sociale. Il existe souvent des contradictions entre le besoin objectif et son reflet subjectif, qui influencent considérablement le développement de l'individu.
L’expérience personnelle est l’acquisition par une personne d’une expérience sociale (socialisation). Cette expérience comprend les connaissances, compétences et aptitudes nécessaires à sa vie :
connaissance - un système de concepts scientifiques sur les lois de la nature, de la société, de la formation et du développement de l'homme et de sa conscience ;
compétences - la capacité d'une personne, sur la base de ses connaissances et de ses compétences, à effectuer un travail de manière productive, efficace et opportune dans de nouvelles conditions ;
les compétences sont des composants automatisés d’une activité consciente ciblée.
Le bloc de régulation du comportement personnel (système de maîtrise de soi) comprend des formes de processus cognitifs mentaux, notamment :
les sensations sont le processus mental le plus simple par lequel nous recevons des informations sur le monde qui nous entoure. Ils apparaissent dans les récepteurs - les cellules nerveuses particulièrement sensibles du corps humain, et chaque type de récepteur est responsable de la sensibilité à certains stimuli ;
la perception est le processus mental de réflexion des objets et des phénomènes dans la réalité dans la totalité de leurs diverses propriétés et parties, associé à une compréhension de l'intégrité de ce qui est réfléchi. Se produit à la suite de l'impact direct de stimuli physiques sur les surfaces réceptrices des analyseurs ;
l'attention est un processus cognitif mental consistant en la concentration principale de la conscience d'une personne sur un certain objet ou phénomène, à la suite de quoi ils se reflètent plus pleinement, plus clairement et plus profondément ;
la mémoire est un processus psychophysiologique qui remplit les fonctions de consolidation, de préservation et de reproduction des expériences passées. Fournit l'accumulation d'impressions sur le monde qui nous entoure, sert de base à l'acquisition de connaissances, de compétences et d'aptitudes et à leur utilisation ultérieure ;
l'imagination est un processus mental consistant à créer de nouvelles idées et pensées basées sur une expérience existante. Elle s'exprime : 1) dans la construction d'une image des moyens et du résultat final de l'activité objective ; 2) en créant un programme de comportement lorsqu'une situation problématique est caractérisée par l'incertitude ; 3) dans la production d'images qui ne programment pas, mais remplacent et simulent la réalité ; 4) en créant des images qui correspondent à la description de l'objet ;
la pensée est le processus de réflexion indirecte dans la conscience humaine de connexions et de relations complexes entre les objets et les phénomènes du monde subjectif ; activité cognitive de l'individu, caractérisée par un reflet généralisé et indirect de la réalité. Il existe une réflexion théorique et pratique ; intuitif et verbal-logique; visuellement efficace et visuellement figuratif ; formel-logique et créatif, etc.;
la parole est une forme historiquement établie de communication entre les personnes à travers le langage, qui est un système de moyens et de règles de communication phonétiques, lexicaux, grammaticaux et stylistiques ;
les émotions sont une forme particulière de reflet du monde environnant par la psyché, se manifestant principalement par des expériences biologiquement déterminées qui reflètent les besoins du corps et activent ou inhibent l'activité ;
les sentiments sont une forme particulière de réflexion par la psyché du monde environnant, la relation de l’individu à l’environnement, se manifestant par des expériences socialement conditionnées qui activent ou inhibent l’activité.
Propriétés et qualités de personnalité biologiquement déterminées :
caractéristiques anthropologiques – race, sexe, âge, etc. ;
caractéristiques physiques - taille du corps et ses propriétés structurelles et mécaniques ;
anatomie externe du corps;
caractéristiques fonctionnelles et anatomiques ;
caractéristiques biochimiques et pathologies des éléments isolés ;
propriétés et types de tempérament - une corrélation stable de caractéristiques humaines qui caractérisent divers aspects de son activité mentale. Il représente une caractéristique générale de l’activité nerveuse supérieure humaine et exprime les propriétés naturelles fondamentales du système nerveux.
Les sous-structures suivantes peuvent être distinguées comme des complexes relativement indépendants de la structure de la personnalité :
La dynamique de ses processus mentaux est le tempérament.
Capacités mentales de l'individu, dans certains types d'activités - capacités.
L'orientation d'une personnalité correspond à ses besoins caractéristiques, ses motivations, ses sentiments, ses intérêts, ses évaluations de ses goûts et de ses aversions, ses idéaux et sa vision du monde.
Les manifestations dans des modes de comportement et de direction généralisés appropriés déterminent le caractère de l'individu.
2. Les principales composantes de la structure psychologique de la personnalité
1 personnage
Habituellement, lorsqu'ils tentent d'évaluer ou de caractériser une personne en particulier, ils parlent de son caractère. Traduit du grec, « personnage » signifie « frappe », « signe ». En effet, le caractère correspond aux caractéristiques particulières qu'une personne acquiert en vivant en société. Tout comme l'individualité d'une personne se manifeste dans les particularités des processus mentaux (bonne mémoire, imagination riche, intelligence, etc.) et dans les traits de tempérament, elle se révèle également dans les traits de caractère.
Le caractère est un ensemble de stéréotypes comportementaux individuels et stables, un cachet de réactions émotionnelles, un style de pensée qui s'est développé au cours du processus de socialisation et est enregistré dans les habitudes et les manières, dans le système de relations avec les autres.
La principale caractéristique du caractère en tant que phénomène mental est qu’il se manifeste toujours dans l’activité, dans la relation d’une personne avec la réalité et les personnes qui l’entourent.
Le caractère est une formation qui se forme tout au long de la vie et peut être transformé tout au long de la vie. La formation du caractère est étroitement liée aux pensées, aux sentiments et aux motivations d'une personne. Par conséquent, à mesure qu'un certain mode de vie d'une personne se forme, son caractère se forme également.
Connaissant le caractère d’une personne, on peut prédire comment elle se comportera dans certaines circonstances et donc guider son comportement.
La nature de la vie humaine est toujours multiforme. Il peut mettre en évidence des traits ou des aspects individuels qui sont liés entre eux pour former une structure de caractère complète.
Structure et propriétés de caractère.
Le caractère est une formation holistique, l'unité des propriétés mentales d'une personne. Mais ce tout est constitué de certaines parties, de liens. Un personnage peut avoir des traits individuels, des côtés qui n'existent pas séparément les uns des autres. Ils sont liés entre eux, formant la structure d'un caractère global et se manifestent par des éléments tels que l'orientation, les croyances, les besoins, les inclinations, les intérêts et bien plus encore.
Vous pouvez identifier les traits de caractère principaux et principaux. Ils fixent l'orientation générale du développement de l'ensemble de ses manifestations. Ils distinguent également des caractéristiques secondaires, qui dans certains cas sont déterminées par les principales et, dans d'autres, peuvent ne pas être en harmonie avec elles. Dans la vie, il y a des personnages plus intégraux et plus contradictoires.
Tolstoï A.N. dans l'article « Les gens devraient être formés dans cette image », il écrit à propos d'Alexei Maksimovich Gorki : « Il aimait le rire et les blagues, mais il était inconciliable, sévère et passionné par la vocation d'écrivain, d'artiste et de créateur.
En écoutant quelque écrivain en herbe de talent, il pouvait fondre en larmes, se lever et quitter la table en s'essuyant les yeux avec un mouchoir en grommelant : « Ils écrivent bien, diables rayés.
Mais si tu étais faux, trompeur - et il le sentait avec un sixième sens - il s'humiliait jusqu'au compromis, sa main commençait à tambouriner avec ses doigts sur la table, il détournait le regard de ses yeux bleu clair... la gentillesse combattue en lui, comme tout en lui, la bonté avec un début d'irritation. Et quand la gentillesse a finalement cédé, il a prononcé des paroles si impitoyables d'une voix sourde, le regardant déjà droit dans les yeux ! »1
Le caractère d’une personne se manifeste dans ses relations avec les autres, avec elle-même, avec les affaires, avec les choses. Elle ne peut être révélée et comprise en dehors de l’équipe, en dehors de la société. Lors d'une communication en direct avec des personnes, des traits de caractère tels que la querelle ou la complaisance, la tranquillité ou une tendance à se disputer apparaissent clairement. Certaines personnes expriment leur égocentrisme, tandis que d’autres expriment leur dévouement à la lutte pour une cause commune. La conscience, la diligence, la responsabilité, le carriérisme, l'exactitude ou la négligence se manifestent également.
Formation du personnage.
La formation du caractère se produit dans des groupes présentant des caractéristiques et des niveaux de développement différents. Il s'agit d'une famille, d'un groupe d'amis, d'une équipe de travail, etc. En fonction du degré de domination d'un groupe pour un individu et des valeurs que ce groupe défend, une personne développe les traits de caractère correspondants.
Dans l’un des chapitres du livre de Vygotsky, L.S. La question de la formation du caractère de l’enfant se révèle sous le nom de « traits de caractère endogènes et exogènes ».
Il est dit ici que « les biologistes et les physiologistes ont tendance à attacher une importance décisive à l’élément somatique inné et à mettre les formes de caractère les plus complexes en relation directe avec certains processus physiologiques ». Et Kretschmer est prêt à « réduire les groupes de caractères exclusivement aux aspects biologiques de la constitution ».
Il s’ensuit que l’hérédité détermine toute la composition de notre personnalité. Dans le même temps, le rôle de l'éducation des parents et de l'environnement social est presque nul.
Les psychologues sociaux ont un avis différent. Leurs observations montrent que la personnalité humaine se développe sous l’influence impérative de l’environnement.
Mais il est impossible de considérer et d’accepter chacun de ces points de vue séparément. Ils doivent être connectés ensemble.
Après tout, lorsqu'un enfant est encore dans l'utérus, il collecte et accumule les informations que sa mère lui transmet par elle-même. Et l’environnement ne peut être ignoré. Et après la naissance de l'enfant, il commence à collecter de nouvelles informations. Après tout, d’où viendront, dans sa vie ultérieure, de nouvelles possibilités de mouvement ? "Ils n'ont nulle part où apparaître, tout comme les nouveaux organes de son corps n'ont nulle part où apparaître."
Si un enfant naissait comme une plante, avec toutes ces formes de comportement qui correspondraient à sa vie future, il n’y aurait pas besoin d’éducation.
2 Tempérament
Le tempérament est constitué des caractéristiques humaines innées qui déterminent les caractéristiques dynamiques de l'intensité et de la vitesse de réaction, le degré d'excitabilité et d'équilibre émotionnels et les caractéristiques d'adaptation à l'environnement.
Avant de passer à l'examen des différents types de tempérament, nous soulignons immédiatement qu'il n'y a pas de tempérament meilleur ou pire - chacun d'eux a ses propres côtés positifs, donc les principaux efforts ne devraient pas viser à refaire le tempérament (ce qui est impossible en raison de le caractère inné du tempérament), mais à son utilisation raisonnable, il y a des côtés négatifs.
L'humanité a longtemps essayé d'identifier les caractéristiques typiques de la constitution mentale de diverses personnes, de les réduire à un petit nombre de portraits généralisés - des types de tempérament. Les typologies de ce type étaient pratiquement utiles, car elles permettaient de prédire le comportement de personnes présentant un certain tempérament dans des situations de vie spécifiques.
Tempérament traduit du latin signifie « mélange », « proportionnalité ». La description la plus ancienne des tempéraments appartient au « père » de la médecine, Hippocrate. Il croyait que le tempérament d'une personne est déterminé par lequel des quatre fluides corporels prédomine : si le sang prédomine (« sanguis » en latin), alors le tempérament sera sanguin, c'est-à-dire énergique, rapide, joyeux, sociable, supporte facilement les difficultés et les échecs de la vie. Si la bile ("chole") prédomine, alors la personne sera colérique - une personne bilieuse, irritable, excitable, débridée, très active, avec des sautes d'humeur rapides. Si le mucus (« flegme ») prédomine, alors le tempérament est flegmatique - une personne calme, lente et équilibrée, passant lentement, avec difficulté d'un type d'activité à un autre, s'adaptant mal aux nouvelles conditions. Si la bile noire prédomine ("mélancolie"), alors le résultat est une personne mélancolique - une personne quelque peu douloureusement timide et impressionnable, sujette à la tristesse, à la timidité, à l'isolement, elle se fatigue rapidement et est trop sensible à l'adversité.
Académicien I.P. Pavlov a étudié les bases physiologiques du tempérament, attirant l'attention sur la dépendance du tempérament vis-à-vis du type de système nerveux. Il a montré que deux processus nerveux principaux – l’excitation et l’inhibition – reflètent l’activité du cerveau. Dès la naissance, ils sont tous différents par leur force, leur équilibre mutuel et leur mobilité. En fonction de la relation entre ces propriétés du système nerveux, Pavlov a identifié quatre principaux types d'activité nerveuse supérieure :
« incontrôlable » (système nerveux de type fort, mobile, déséquilibré (n/s) - correspond au tempérament d'une personne colérique) ;
« vif » (le type fort, agile, équilibré n/s correspond au tempérament d'une personne sanguine) ;
« calme » (le type fort, équilibré, inerte n/s correspond au tempérament d'une personne flegmatique) ;
« faible » (le type de n/s faible, déséquilibré, sédentaire détermine le tempérament d'une personne mélancolique).
Les caractéristiques psychologiques des types de tempérament sont déterminées par les propriétés suivantes : sensibilité, réactivité, rapport réactivité et activité, vitesse de réactions, plasticité - rigidité, extraversion - introversion, excitabilité émotionnelle.
Examinons les caractéristiques des quatre types de tempérament.
Une personne colérique est une personne dont le système nerveux est déterminé par la prédominance de l'excitation sur l'inhibition, de sorte qu'elle réagit très rapidement, souvent sans réfléchir, n'a pas le temps de ralentir, de se retenir, fait preuve d'impatience, d'impétuosité, de brusquerie de mouvements, colère, déchaînement, incontinence. Le déséquilibre de son système nerveux prédétermine le changement cyclique de son activité et de sa vigueur : s'étant laissé emporter par une tâche, il travaille avec passion, avec un dévouement total, mais il n'a pas assez de force pour longtemps, et dès qu'elles sont épuisées, il se travaille au point que tout lui devient insupportable. Un état d'irritation apparaît, une mauvaise humeur, une perte de force et une léthargie (« tout devient incontrôlable »). L'alternance de cycles positifs d'humeur et d'énergie exaltantes avec des cycles négatifs de déclin et de dépression provoque un comportement et un bien-être inégaux, ainsi qu'une susceptibilité accrue aux dépressions névrotiques et aux conflits avec les gens.
Une personne sanguine est une personne avec une personnalité forte, équilibrée et agile, a une vitesse de réaction rapide, ses actions sont réfléchies, joyeuses, grâce auxquelles elle se caractérise par une grande résistance aux difficultés de la vie. La mobilité de son système nerveux détermine la variabilité des sentiments, des attachements, des intérêts, des points de vue et une grande adaptabilité aux nouvelles conditions. C'est une personne sociable. Il rencontre facilement de nouvelles personnes et dispose donc d'un large cercle de connaissances, bien qu'il ne se distingue pas par une constance dans la communication et l'affection. C'est un travailleur productif, mais seulement lorsqu'il y a beaucoup de choses intéressantes à faire, c'est-à-dire avec une excitation constante, sinon il devient ennuyeux, léthargique et distrait. Dans une situation stressante, il présente une « réaction de lion », c'est-à-dire se défend activement et de manière réfléchie, se bat pour la normalisation de la situation.
Flegmatique - une personne avec un n/s fort, équilibré, mais inerte, à la suite de quoi elle réagit lentement, est taciturne, les émotions apparaissent lentement (il est difficile de se mettre en colère ou d'encourager) ; a une capacité de performance élevée, résiste bien aux stimuli et aux difficultés forts et prolongés, mais n'est pas capable de réagir rapidement dans de nouvelles situations inattendues. Il se souvient fermement de tout ce qu'il a appris, est incapable d'abandonner les compétences acquises et les stéréotypes, n'aime pas changer ses habitudes, sa routine, son travail, ses nouveaux amis et s'adapte difficilement et lentement aux nouvelles conditions. L'ambiance est stable et égale. Et en cas de troubles graves, le flegmatique reste extérieurement calme.
Une personne mélancolique est une personne avec un n/s faible, qui a une sensibilité accrue même aux stimuli faibles, et un stimulus fort peut déjà provoquer une « panne », un « bouchon », une confusion, un « stress du lapin », donc dans des situations stressantes (examens). , compétitions, danger, etc.) . etc.) les résultats de l’activité d’une personne mélancolique peuvent s’aggraver par rapport à une situation calme et familière. Une sensibilité accrue entraîne une fatigue rapide et une diminution des performances (un repos plus long est nécessaire). Une raison mineure peut provoquer du ressentiment et des larmes. L'humeur est très changeante, mais généralement une personne mélancolique essaie de se cacher, de ne pas montrer ses sentiments extérieurement, ne parle pas de ses expériences, même si elle est très encline à s'abandonner aux émotions, est souvent triste, déprimée, peu sûre d'elle, anxieux et peuvent souffrir de troubles névrotiques. Cependant, ayant une grande sensibilité n/s, les mélancoliques ont souvent des capacités artistiques et intellectuelles prononcées.
Étant donné que chaque activité impose certaines exigences au psychisme humain et à ses caractéristiques dynamiques, il n'existe pas de tempéraments parfaitement adaptés à tous les types d'activité.
Le rôle du tempérament dans le travail et les études est que l'influence sur l'activité de divers états mentaux provoqués par un environnement désagréable, des facteurs émotionnels et des influences pédagogiques en dépend. L'influence de divers facteurs qui déterminent le niveau de stress neuropsychique (par exemple, évaluation de l'activité, attente de contrôle de l'activité, accélération du rythme de travail, mesures disciplinaires, etc.) dépend du tempérament.
Le tempérament est une manifestation externe d'un type d'activité nerveuse supérieure d'une personne et, par conséquent, en raison de l'éducation, de l'auto-éducation, cette manifestation externe peut être déformée, modifiée et le "masquage" du véritable tempérament se produit. Par conséquent, on trouve rarement des types de tempérament « purs », mais, néanmoins, la prédominance de l'une ou l'autre tendance se manifeste toujours dans le comportement humain. Le tempérament laisse sa marque sur les modes de comportement et de communication, par exemple, une personne optimiste est presque toujours l'initiatrice de la communication, elle se sent à l'aise en compagnie d'étrangers, une nouvelle situation inhabituelle ne fait que l'exciter, et mélancolique, au contraire. , effraie, déroute, il se perd dans une situation nouvelle, parmi de nouvelles personnes. Une personne flegmatique a également du mal à s'entendre avec de nouvelles personnes, montre peu de ses sentiments et ne remarque pas longtemps que quelqu'un cherche une raison pour faire sa connaissance. Il est enclin à entamer des relations amoureuses par l'amitié et finit par tomber amoureux, mais sans métamorphoses fulgurantes, car son rythme de sentiments est ralenti et la stabilité des sentiments fait de lui un monogame. Pour les personnes colériques et sanguines, au contraire, l'amour surgit souvent avec une explosion, à première vue, mais n'est pas aussi stable.
La productivité au travail d'une personne est étroitement liée aux caractéristiques de son tempérament.
3 Capacités personnelles
Les capacités sont des caractéristiques psychologiques individuelles d'une personne qui assurent le succès des activités, la communication et la facilité de leur maîtrise. Les capacités ne peuvent pas être réduites aux connaissances, aux compétences et aux capacités dont dispose une personne, mais les capacités assurent leur acquisition rapide, leur fixation et leur application pratique efficace. Les capacités peuvent être classées en :
capacités naturelles (ou naturelles), essentiellement déterminées biologiquement, associées à des inclinations innées, formées sur leur base, en présence d'une expérience de vie élémentaire à travers des mécanismes d'apprentissage tels que des connexions réflexes conditionnées ;
capacités humaines spécifiques qui ont une origine socio-historique et assurent la vie et le développement dans l'environnement social.
Les capacités humaines spécifiques sont à leur tour divisées en :
général, qui détermine le succès d'une personne dans une grande variété d'activités et de communication, et spécial, qui détermine le succès d'une personne dans certains types d'activités et de communication, où un type particulier d'inclinations et leur développement sont nécessaires ;
théoriques, qui déterminent l’inclination d’une personne à la pensée logique abstraite, et pratiques, qui sous-tendent l’inclination à des actions pratiques concrètes. La combinaison de ces capacités n’est caractéristique que des personnes aux multiples talents.
éducatif, qui influence le succès de l'influence pédagogique, l'assimilation par une personne des connaissances, des capacités, des compétences, la formation de qualités personnelles, et créatif, associé au succès dans la création d'œuvres de culture matérielle et spirituelle, de nouvelles idées, découvertes, inventions. Le plus haut degré de manifestations créatrices d’une personnalité est appelé génie, et le plus haut degré de capacités d’une personne dans une certaine activité est appelé talent ;
Une personne capable d'effectuer de nombreux types d'activités et de communication possède un talent général, c'est-à-dire : l'unité des capacités générales qui déterminent l'étendue de ses capacités intellectuelles, le niveau et l'originalité de l'activité et de la communication. Les fabrications sont des caractéristiques anatomiques et physiologiques génétiquement déterminées du système nerveux qui constituent la base naturelle individuelle pour la formation et le développement des capacités. Les différences individuelles sont des caractéristiques des phénomènes mentaux qui distinguent les individus les uns des autres. Les différences individuelles, dont la condition préalable naturelle sont les caractéristiques du système nerveux et du cerveau, se créent et se développent au cours de la vie, dans l'activité et la communication, sous l'influence de l'éducation et de la formation, dans le processus d'interaction humaine avec l'extérieur. monde au sens le plus large du terme. Les différences individuelles font l'objet d'études en psychologie différentielle. Les capacités ne sont pas des formations statiques, mais dynamiques ; leur formation et leur développement se produisent dans le processus d'une certaine manière d'activité et de communication organisées. Le développement des capacités se fait par étapes. Un point important dans le développement des capacités des enfants est la complexité - l'amélioration simultanée de plusieurs capacités complémentaires. On distingue les niveaux de capacités suivants : reproductif, qui assure une grande capacité à assimiler des connaissances toutes faites, à maîtriser les modèles d'activité et de communication existants, et créatif, qui assure la création de nouveaux et originaux. Mais il ne faut pas oublier que le niveau reproductif comprend des éléments créatifs, et vice versa.
Il existe, par exemple, des capacités dont dépend la réussite de l’apprentissage. Ils sont déterminés par la rapidité et la qualité des connaissances, des compétences et des capacités acquises par une personne. Il existe également des capacités musicales, artistiques, visuelles, littéraires, linguistiques, mathématiques, organisationnelles et bien d’autres encore. Ils sont le produit de la pratique socio-historique humaine, le résultat de l'interaction de ses caractéristiques biologiques et mentales. Le nombre de capacités humaines correspond à la variété des activités dans lesquelles les gens sont impliqués.
Les capacités et les connaissances, les capacités et les compétences sont interdépendantes, mais pas identiques. En ce qui concerne les connaissances, les capacités, les compétences et la maîtrise, les capacités d’une personne constituent une opportunité de les acquérir et de les accroître avec différents degrés de rapidité et d’efficacité. Les capacités ne se révèlent pas dans les connaissances, les capacités, les compétences et la maîtrise, mais dans la dynamique de leur acquisition et de leur développement, la rapidité, la facilité et la force de la maîtrise et de l'augmentation des compétences. La capacité est une possibilité, et l'un ou l'autre niveau de maîtrise dans un domaine particulier est la réalité.
Les capacités d’une personne ne se révèlent que dans les activités et uniquement dans celles qui ne peuvent être réalisées sans la présence de capacités appropriées. La capacité est la personnalité dans sa productivité. Dès qu'une personne commence à s'engager dans une activité, ses capacités sont mises à jour, manifestées et développées.
Les capacités ne doivent pas être comparées à d'autres qualités mentales individuelles, propriétés de la personnalité : qualités de l'esprit, caractéristiques de la mémoire, traits de caractère, préparation volontaire, caractéristiques émotionnelles d'une personne. Si une qualité ou un ensemble de qualités de personnalité répond aux exigences de l'activité ou se forme sous l'influence de ces exigences, cela donne alors lieu à considérer cette caractéristique psychologique individuelle de la personnalité comme une capacité.
Compte tenu des caractéristiques mentales spécifiques de diverses capacités, nous pouvons identifier un ensemble de qualités générales de personnalité nécessaires à la maîtrise réussie de nombreux types d'activités - les capacités générales. Ceux-ci incluent, par exemple, les capacités mentales, la subtilité et la précision des mouvements manuels et autres, la mémoire développée, l'attention, la mémoire, l'imagination, la parole, etc. En même temps, il existe un ensemble de qualités particulières nécessaires à une activité particulière - spéciales capacités : musicales, artistiques, mathématiques, techniques, littéraires, sportives, etc.
Il existe plusieurs niveaux dans le développement des capacités humaines :
La douance est une combinaison de plusieurs capacités qui déterminent le succès des activités d’une personne dans un certain domaine et la distinguent des autres individus. Habituellement, cela se manifeste en présence de capacités polyvalentes ;
Indicateurs de surdouance :
rythme et facilité d'apprentissage de la matière ;
latitude de transfert ;
temps de manifestation;
corrélation des résultats avec les conditions.
La douance, selon N.S. Leites, c'est avant tout la capacité de travailler, un besoin insatiable d'activité, ainsi qu'une intelligence qui dépasse le niveau moyen. Les personnes surdouées font preuve d’une grande persévérance dans leurs domaines d’intérêt. Par conséquent, l’un des premiers indicateurs de surdouance est le temps pendant lequel un enfant de 2 à 3 ans peut se concentrer sur une activité. Les enfants surdoués sont absorbés par leur travail pendant plusieurs heures à la fois et y reviennent au bout de quelques jours, contrairement à un enfant typique du même âge.
Le talent est un ensemble de capacités qui permettent d'obtenir un produit d'activité qui se distingue par son originalité et sa nouveauté, sa perfection et sa signification sociale. La particularité du talent est un haut niveau de créativité dans la réalisation d'activités ;
Le génie est le plus haut degré de développement du talent, permettant de mettre en œuvre quelque chose de fondamentalement nouveau dans un domaine d'activité particulier :
exceptionnel dans divers domaines + côté dominant ;
conscience de la capacité;
inclusion de la capacité dans le caractère.
L’œuvre d’un homme de génie a une signification historique et nécessairement positive.
La diminution pathologique des capacités est appelée oligophrénie.
4 Volonté et qualités volitives
personnalité caractère tempérament individualité
La volonté est la régulation consciente par une personne de son comportement (activité et communication), associée au dépassement des obstacles internes et externes. Il s'agit d'une capacité humaine qui se manifeste par l'autodétermination et l'autorégulation de son comportement et de ses phénomènes mentaux.
Actuellement, il n'existe pas de théorie unifiée de la volonté dans la science psychologique, bien que de nombreux scientifiques tentent de développer une doctrine holistique de la volonté avec sa certitude terminologique et son absence d'ambiguïté.
On peut distinguer les traits caractéristiques suivants de la volonté :
l’endurance et la persévérance de la volonté, caractérisées par le fait que l’activité énergétique couvre de longues périodes de la vie d’une personne s’efforçant d’atteindre un objectif.
cohérence fondamentale et constance de la volonté, par opposition à l'inconstance et à l'incohérence. La cohérence fondamentale est que toutes les actions d’une personne découlent d’un seul principe directeur de sa vie, auquel une personne subordonne tout ce qui est accessoire et secondaire.
criticité de la volonté, en lui contrastant avec une suggestibilité facile et une tendance à agir de manière imprudente. Cette caractéristique réside dans une profonde réflexion et une évaluation autocritique de toutes nos actions. Une telle personne ne peut être persuadée de changer de comportement que grâce à une argumentation bien fondée.
l'esprit de décision, qui consiste en l'absence d'hésitations inutiles dans le conflit de motivations, à prendre rapidement des décisions et à les mettre en œuvre avec audace.
La volonté se caractérise par la capacité de subordonner ses aspirations personnelles et individuelles à la volonté du collectif, à la volonté de la classe à laquelle la personne appartient.
Traits de personnalité volontaires.
Conformément à la complexité de l'activité volitive, les différentes qualités volitives d'un individu sont également complexes et diverses. Parmi les plus importantes de ces qualités, on peut, en premier lieu, souligner l'initiative. On dit souvent que « le premier pas est difficile ». La capacité de se mettre au travail bien et facilement de sa propre initiative, sans attendre une stimulation extérieure, est une propriété précieuse de la volonté. Une certaine intensité et luminosité des motivations joue un rôle important dans l'initiative ; Les données intellectuelles sont également importantes. L'abondance et le dynamisme des idées et des projets nouveaux, la richesse de l'imagination, dessinant des images émotionnellement attrayantes des perspectives qu'une nouvelle initiative peut ouvrir, combinées à l'intensité de la motivation et à l'activité des aspirations, donnent l'impression à certaines personnes d'errer dans le environnement dans lequel ils se trouvent. De nouveaux départs et de nouvelles impulsions pour les autres viennent constamment d'eux.
Leurs opposés directs sont les natures inertes. Une fois qu'ils ont entrepris une tâche, les personnes inertes sont aussi parfois capables de la poursuivre, non sans persévérance, mais le premier pas est toujours particulièrement difficile pour eux : ils sont encore moins capables de commencer quelque chose eux-mêmes et, sans stimulation extérieure, de le faire. quelque chose de leur propre initiative.
Suite à l'initiative, qui caractérise une personne par la manière dont elle accomplit la toute première étape de l'action volontaire, il est nécessaire de noter l'indépendance, l'indépendance, comme une caractéristique essentielle de la volonté. Son opposé direct est la susceptibilité aux influences des autres, la suggestibilité facile. La véritable indépendance de la volonté présuppose, comme le montre l'analyse de la suggestibilité, du négativisme et de l'entêtement, sa motivation consciente et sa validité. La non-sensibilité aux influences et aux suggestions des autres n'est pas une volonté personnelle, mais une véritable manifestation de sa propre volonté indépendante, puisque la personne elle-même voit des raisons objectives pour le faire et pas autrement.
L'esprit de décision doit être distingué de l'indépendance et de la motivation d'une décision - une qualité qui se manifeste dans la prise de décision elle-même. L'esprit de décision s'exprime dans la rapidité et, surtout, dans la confiance avec laquelle une décision est prise et dans la fermeté avec laquelle elle est maintenue, par opposition aux fluctuations, comme le balancement d'un pendule dans un sens et dans l'autre, qu'une personne indécise expositions. L'indécision peut se manifester à la fois par une hésitation prolongée avant de prendre une décision et par l'instabilité de la décision elle-même.
La détermination elle-même peut être de nature différente selon le rôle qu'y jouent l'impulsivité et la délibération. La relation entre impulsivité et délibération, impétuosité et prudence, affect et intelligence est d'une importance fondamentale pour les qualités volitives d'un individu. En particulier, cela détermine la nature interne différente de leur détermination parmi différentes personnes. La capacité de décision n'est pas tant déterminée par l'absolu que par la force relative des impulsions comparée à la force restrictive du contrôle conscient. Cela a à voir avec le tempérament.
Le type impulsif n'est pas déterminé par la force absolue des impulsions, mais par leur domination ou prédominance sur les moments intellectuels de pesée et de délibération. Le type judicieux ne se distingue pas nécessairement par la faiblesse absolue des impulsions, mais par la prédominance ou la domination du contrôle intellectuel sur celles-ci. Chez certaines personnes, la capacité de décision se résume simplement à l'impulsivité, déterminée par la force relative des impulsions avec un faible contrôle intellectuel. Le type de détermination le plus élevé repose sur la relation la plus favorable et la plus optimale entre une grande impulsivité et le pouvoir de contrôle conscient qui la domine encore.
Mais de même qu’une décision n’achève pas l’acte de volonté, la détermination n’est pas la qualité finale de la volonté. Dans la performance, des qualités volitionnelles très importantes de l'individu sont révélées. Tout d'abord, l'énergie joue ici un rôle, c'est-à-dire cette force concentrée qui est mise en action, compte tenu de laquelle on parle d'une personne énergique, et surtout de persévérance dans l'exécution de la décision prise, dans la lutte contre tous les obstacles pour atteindre l'objectif.
Certaines personnes mettent immédiatement beaucoup de pression dans leurs actions, mais bientôt « s'essoufflent » ; ils ne sont capables que d'une attaque courte et abandonnent très vite. La valeur d’une telle énergie, qui ne peut surmonter les obstacles qu’à la volée et s’affaiblit dès qu’elle rencontre une opposition qui nécessite un effort prolongé, n’est pas grande. Cela ne devient une qualité vraiment précieuse que lorsqu’elle est combinée avec la persévérance. La persistance est la persistance de l'énergie sur une longue période de temps, malgré les difficultés et les obstacles. La persévérance, avec la détermination, est une propriété particulièrement essentielle de la volonté. Lorsque, sans différencier les différents aspects de la volonté, ils parlent d'une volonté forte en général, ils entendent généralement en premier lieu ces deux propriétés - la détermination et la persévérance, la façon dont une personne prend une décision et comment elle l'exécute. Et de la même manière, lorsqu'ils parlent de faiblesse ou de manque de volonté, ils entendent avant tout l'incapacité de prendre une décision et l'incapacité de lutter pour sa mise en œuvre. Puisqu’il s’agit essentiellement de deux propriétés différentes de la volonté, nous pouvons distinguer deux types différents de manque de volonté : 1) l’indécision, c’est-à-dire incapacité à prendre une décision, et 2) manque de persévérance, c'est-à-dire incapacité à lutter pour la mise en œuvre d'une décision.
Une telle indécision ou incohérence est généralement manifestée par des personnes qui ne sont pas capables de brûler avec ce qu'elles font, ou qui sont facilement inflammables mais se refroidissent rapidement. Lorsque l’impulsion qu’une personne apporte à la lutte pour atteindre un objectif est enflammée de passion et illuminée par le sentiment, cela se traduit par de l’enthousiasme.
Étant donné que dans une action volontaire pour atteindre un objectif, il faut souvent faire face non seulement à des obstacles externes, mais également à des difficultés et à des oppositions internes qui surviennent lors de la prise puis de l'exécution d'une décision, les qualités volontaires essentielles d'une personne sont la maîtrise de soi, l'endurance et l'autonomie. -contrôle. Dans le processus de décision, ils assurent la domination des motivations supérieures sur les motivations inférieures, des principes généraux sur les impulsions instantanées et les désirs momentanés, dans le processus d'exécution - la retenue nécessaire, la négligence de la fatigue, etc. . Ces qualités de la volonté dépendent dans une très large mesure de la relation entre l'affect et l'intellect, la pulsion et le contrôle conscient.
Étant donné que l'activité humaine s'effectue dans une chaîne d'actions plus ou moins longue, il est important de savoir dans quelle mesure tous les actes volontaires de l'individu sont unis par une seule ligne, avec quelle fermeté les mêmes directives fondamentales sont préservées et mises en œuvre de manière cohérente dans les actions successives. Il y a des gens qui peuvent, avec une certaine persévérance, parvenir à atteindre un objectif, mais leurs objectifs eux-mêmes changent de cas en cas, sans être unis par aucune ligne commune, ni subordonnés à un objectif unificateur plus général. Ce sont des gens sans principes et sans directives claires. La cohérence et l'intégrité en tant que propriétés de la personnalité et du caractère, grâce auxquelles une seule ligne traverse toutes les actions d'une personne sur de longues périodes ou même toute sa vie consciente, constituent un trait de caractère essentiel d'un individu qui dépasse les limites des qualités volitives elles-mêmes. . En présence d'un tel principe, tous les désirs qui s'éveillent de temps en temps, tout objectif privé qui peut surgir devant une personne à une étape particulière de son chemin de vie, sont subordonnés à un grand objectif unique - le but ultime de toute sa vie et activité.
Les qualités volitives d'une personne sont parmi les plus essentielles. Dans tout ce que l'homme a fait de grand et d'héroïque, dans ses plus grandes réalisations, ses qualités de volonté ont toujours joué un rôle important.
Conclusion
Ce n'est qu'en caractérisant les principales forces influençant la formation de la personnalité, y compris l'orientation sociale de l'éducation et de l'éducation publique, c'est-à-dire en définissant une personne comme un objet de développement social, que l'on peut comprendre les conditions internes de sa formation en tant que sujet de société. développement. En ce sens, une personne est toujours concrètement historique, elle est un produit de son époque et de la vie de son pays, une contemporaine et une participante à des événements qui constituent des jalons dans l'histoire de la société et dans son propre chemin de vie.
En conclusion, je voudrais résumer mon travail et tirer une conclusion générale. Ainsi, la formation de la personnalité est un processus très complexe qui dure toute notre vie. Certains traits de personnalité nous sont déjà inhérents à la naissance, je parle du facteur biologique du développement de la personnalité, d’autres que nous développons au cours de notre vie. Et l’environnement nous y aide. Après tout, l’environnement joue un rôle très important dans la formation de la personnalité. Cependant, j’en ai parlé plus haut, je ne le répéterai donc pas. Il vaudrait mieux, à la fin de mon travail, essayer de répondre à la question : « Que signifie devenir une personne ?
Je pense que devenir une personne signifie, premièrement, adopter une certaine position de vie, une certaine position morale ; deuxièmement, en être suffisamment conscient et en assumer la responsabilité ; troisièmement, affirmez-le par vos actions, vos actes et toute votre vie. Après tout, les origines d’une personne, sa valeur et, finalement, sa bonne ou sa mauvaise réputation sont en fin de compte déterminées par l’importance sociale et morale qu’elle montre réellement dans sa vie.
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