Les problèmes environnementaux les plus importants. Problèmes environnementaux mondiaux de notre époque et moyens de les résoudre

Ministère de l'Éducation et des Sciences de la Fédération de Russie

Établissement d'enseignement budgétaire de l'État fédéral d'enseignement professionnel supérieur

"Université industrielle d'État de Sibérie"

Abstrait

Selon les scientifiques, l’humanité vit actuellement aux dépens des générations futures, qui sont destinées à des conditions de vie bien pires, ce qui affectera inévitablement leur santé et leur bien-être social. Pour éviter cela, les gens doivent apprendre à exister uniquement grâce aux « intérêts » du capital fixe - la nature, sans dépenser le capital lui-même.

Depuis le XXe siècle, ce capital a été gaspillé à un rythme toujours croissant, et la nature de la Terre a tellement changé que les problèmes environnementaux mondiaux ont été discutés au niveau international pendant plusieurs décennies. Dans l'écosystème utilisé, même les technologies les plus récentes de gestion rationnelle de l'environnement ne permettent pas de préserver la biodiversité. À cette fin, des espaces naturels spécialement protégés (SPNA) sont nécessaires, dans lesquels l'activité économique est totalement interdite ou limitée. La superficie des zones protégées en Russie est 20 fois ou plus inférieure à celle des pays développés. Et afin de préserver la flore et la faune de notre pays dans leur état actuel, il est nécessaire d'augmenter le territoire occupé par les zones protégées au moins 10 à 15 fois.

Le but du travail est d'examiner les problèmes environnementaux et les moyens de les résoudre.

Problèmes modernes de conservation de la nature

Les premières raisons apparues à la fin du XXe siècle. Les problèmes environnementaux mondiaux étaient une explosion démographique et une révolution scientifique et technologique simultanée.

La population mondiale était de 2,5 milliards en 1950, elle a doublé en 1984 et atteindra 6,1 milliards en 2000. Géographiquement, la croissance de la population terrestre est inégale. En Russie, la population est en déclin depuis 1993, mais elle augmente en Chine, dans les pays d'Asie du Sud, dans toute l'Afrique et en Amérique latine. Ainsi, en un demi-siècle, l’espace pris à la nature par les zones cultivées, les bâtiments résidentiels et publics, les voies ferrées et les routes, les aéroports et les marinas, les potagers et les décharges a augmenté de 2,5 à 3 fois.

Dans le même temps, la révolution scientifique et technologique a donné à l'humanité la possession de l'énergie atomique, ce qui, en plus des avantages, a conduit à la contamination radioactive de vastes territoires. L’aviation à réaction à grande vitesse est apparue, détruisant la couche d’ozone de l’atmosphère. Le nombre de voitures polluant l’atmosphère des villes avec leurs gaz d’échappement a décuplé. Dans l'agriculture, en plus des engrais, divers poisons ont commencé à être largement utilisés - des pesticides, dont le lessivage a pollué la couche d'eau superficielle de l'ensemble de l'océan mondial.

Tout cela a conduit à de nombreux problèmes environnementaux majeurs. Les problèmes environnementaux mondiaux sont le résultat objectif de l’interaction entre notre civilisation et l’environnement à l’ère du développement industriel. On considère que le début de cette époque se situe en 1860 ; à cette époque, en raison du développement rapide du capitalisme euro-américain, l’industrie d’alors a atteint un nouveau niveau. Les problèmes environnementaux mondiaux sont divisés en plusieurs groupes étroitement liés les uns aux autres :

· problème démographique (conséquences négatives de la croissance démographique au 20e siècle) ;

· problème énergétique (la pénurie d'énergie donne lieu à la recherche de nouvelles sources et à la pollution associée à leur production et à leur utilisation) ;

· problème alimentaire (la nécessité d'atteindre un niveau complet de nutrition pour chaque personne soulève des questions dans le domaine de l'agriculture et de l'utilisation des engrais) ;

· le problème de la préservation des ressources naturelles (les matières premières et les ressources minérales sont épuisées depuis l'âge du bronze, il est important de préserver le patrimoine génétique de l'humanité et la diversité biologique, l'eau douce et l'oxygène atmosphérique sont limités) ;

· le problème de la protection de l'environnement et des personnes contre les effets des substances nocives (les tristes faits des échouages ​​massifs de baleines sur la côte, du mercure, du pétrole, etc., des catastrophes et des empoisonnements provoqués par ceux-ci sont connus).

Dans le dernier quart du 20e siècle. Un fort réchauffement du climat mondial a commencé, ce qui, dans les régions boréales, se traduit par une diminution du nombre d'hivers glaciaux. La température moyenne de la couche d’air superficielle a augmenté de 0,7°C au cours des 25 dernières années. La température de l'eau sous-glaciaire dans la région du pôle Nord a augmenté de près de deux degrés, ce qui a fait fondre la glace par le bas.

Il est possible que ce réchauffement soit en partie de nature naturelle. Cependant, la vitesse du réchauffement oblige à reconnaître le rôle du facteur anthropique dans ce phénomène. Aujourd’hui, l’humanité brûle chaque année 4,5 milliards de tonnes de charbon, 3,2 milliards de tonnes de pétrole et de produits pétroliers, ainsi que du gaz naturel, de la tourbe, des schistes bitumineux et du bois de chauffage. Tout cela se transforme en dioxyde de carbone dont la teneur dans l'atmosphère est passée de 0,031 % en 1956 à 0,035 % en 1996 (9. P. 99). et continue de croître. Par ailleurs, les émissions d’un autre gaz à effet de serre, le méthane, ont fortement augmenté.

Aujourd’hui, la majorité des climatologues du monde reconnaissent le rôle du facteur anthropique dans le réchauffement climatique. Au cours des 10 à 15 dernières années, de nombreuses études et réunions ont été menées qui ont montré que le niveau de la mer augmente effectivement, au rythme de 0,6 mm par an, soit 6 cm par siècle. Dans le même temps, les dénivelés des côtes atteignent 20 mm par an.

Actuellement, les principaux problèmes environnementaux apparus sous l'influence des activités anthropiques sont : la destruction de la couche d'ozone, la déforestation et la désertification, la pollution de l'atmosphère et de l'hydrosphère, les pluies acides et la diminution de la diversité biologique. À cet égard, des recherches plus approfondies et une analyse approfondie des changements dans le domaine de l'écologie mondiale sont nécessaires, ce qui pourrait aider à prendre des décisions fondamentales au plus haut niveau afin de réduire les dommages causés aux conditions naturelles et d'assurer un environnement de vie favorable.

État actuel et protection de l’atmosphère, des ressources en eau, des sols, de la végétation

La protection atmosphérique est réglementée principalement par la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontalière (1979), les accords de Montréal (1987) et de Vienne (1985) sur la couche d'ozone, ainsi que par des protocoles de contrôle des émissions d'oxydes de soufre et d'azote.

Parmi les conventions et accords internationaux sur la protection du bassin aérien, le Traité de Moscou de 1963 interdisant les essais d'armes nucléaires dans l'atmosphère, l'espace extra-atmosphérique et sous l'eau, conclu entre l'URSS, les États-Unis et l'Angleterre, occupait une place particulière. et d'autres accords des années 70...90. sur la limitation, la réduction et l'interdiction des armes nucléaires, bactériologiques et chimiques dans divers environnements et régions. En 1996, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires a été solennellement signé à l’ONU.

La coopération internationale moderne dans le domaine de la protection de l'environnement s'effectue à trois niveaux :

1. Élargir l'échange d'expériences. Plus la nature est protégée sur le territoire de chaque pays, moins il faudra d'efforts et de ressources au niveau international.

2. Élaboration et mise en œuvre de mesures visant à protéger des éléments de l'environnement naturel dans des zones ou des zones géographiques limitées avec la participation de deux ou plusieurs pays (coopération bilatérale, sous-régionale ou régionale).

3. Augmenter les efforts de tous les pays du monde pour résoudre les problèmes de protection de l'environnement. A ce niveau, ont lieu l'élaboration et la mise en œuvre de mesures universelles de protection de l'environnement.

L'étape actuelle du mouvement environnemental international se termine par la formalisation des mécanismes et des procédures de mise en œuvre des décisions du Forum mondial de Rio de Janeiro. Au 21ème siècle l'humanité entre avec une compréhension claire de l'importance vitale des problèmes environnementaux et avec une confiance raisonnable dans leur solution dans l'intérêt de tous les peuples du monde et de la nature de la Terre. La société ne peut vivre et se développer qu’au sein de la biosphère et aux dépens de ses ressources ; elle a donc un intérêt vital à sa préservation. L'humanité doit consciemment limiter son impact sur la nature afin de préserver la possibilité d'une évolution ultérieure.

Utilisation rationnelle et protection des animaux

La loi de la Fédération de Russie sur la protection et l'utilisation de la faune sauvage définit les types d'activités suivants : la pêche, la chasse aux oiseaux et aux animaux, l'utilisation des déchets et des propriétés bénéfiques des animaux, l'utilisation de la faune sauvage à des fins scientifiques, culturelles, éducatives et des fins esthétiques. Tous sont couverts par une licence. Les autorisations pour leur utilisation sont délivrées par les autorités chargées de la protection et de l'utilisation de la faune sauvage, en particulier pour les animaux sauvages - autorités de surveillance de la chasse, pour la pêche - autorités de surveillance des pêches.

Des licences sont également délivrées par le ministère de la Protection de la nature dans le cas de la vente d'animaux ou de projets liés à leurs activités vitales en dehors de l'État et pour l'exportation de matières premières médicinales par le ministère russe de la Santé.

Une licence est essentielle non seulement comme moyen de protéger l’environnement naturel, mais aussi comme l’un des moyens de réglementer la gestion de l’environnement.

Crise écologique. Catastrophes environnementales. Surveillance environnementale.

La crise écologique de la biosphère dont parlent les scientifiques n’est pas une crise de la nature, mais de la société humaine. Parmi les principaux problèmes qui ont conduit à son apparition figurent l'ampleur de l'impact anthropique sur la nature au XXe siècle, qui a rapproché la biosphère de la limite de la durabilité ; contradictions entre l'essence de l'homme et la nature, son aliénation de la nature ; poursuite du développement de la « civilisation de la consommation » – la croissance des besoins inutiles des personnes et de la société, dont la satisfaction conduit à une augmentation de la charge technogénique excessive sur l’environnement.

Les efforts visant à protéger l'environnement dans tous les pays sont toutefois entrepris au niveau local, dans le cadre du paradigme généralement accepté de « mauvaise gestion ». Il est jugé possible de corriger la situation en investissant des fonds supplémentaires dans l'amélioration de la technologie. Le mouvement « vert » prône l'interdiction des industries nucléaires, chimiques, pétrolières, microbiologiques et autres. Les scientifiques et les professionnels de l'environnement ne sont pour la plupart pas engagés dans la « connaissance de l'économie de la nature », mais dans le développement de questions spécifiques - technologies permettant de réduire les émissions et les rejets des entreprises, l'élaboration de normes, de règles et de lois. Il n'y a pas d'accord parmi les scientifiques pour analyser les causes et les conséquences de « l'effet de serre », des « trous d'ozone », pour déterminer les limites admissibles pour le retrait des ressources naturelles et la croissance démographique de la planète. La panacée contre l’effet de serre mondial est internationalement reconnue comme étant la réduction des émissions de dioxyde de carbone, ce qui nécessitera des dépenses de plusieurs milliards de dollars, mais, comme nous le verrons ci-dessous, ne résoudra pas le problème, et des dépenses insensées ne feront qu’aggraver la crise.

Effet de serre et trous dans la couche d'ozone

L'effet de serre, comme le pensent certains scientifiques, est un processus physique et chimique moderne qui perturbe l'équilibre thermique de la planète avec une augmentation accélérée de la température. Il est généralement admis que cet effet est provoqué par l’accumulation de « gaz à effet de serre » dans l’atmosphère terrestre, formés principalement lors de la combustion de combustibles fossiles. Le rayonnement infrarouge (thermique) de la surface de la Terre ne va pas dans l'espace, mais est absorbé par les molécules de ces gaz et son énergie reste dans l'atmosphère terrestre.

Au cours des cent dernières années, la température moyenne de la surface de la Terre a augmenté de 0,8°C. Dans les Alpes et le Caucase, le volume des glaciers a diminué de moitié, sur le mont Kilimandjaro - de 73 %, et le niveau de l'océan mondial a augmenté d'au moins 10 cm Selon le Service météorologique mondial, d'ici 2050, la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre augmentera jusqu'à 0,05 % et l'augmentation de la température moyenne sur la planète sera de 2 à 3,5 °C. de ce processus ne sont pas prédits avec précision. On s'attend à ce que le niveau de l'océan mondial augmente de 15 à 95 cm avec l'inondation des zones densément peuplées des deltas fluviaux d'Europe occidentale et d'Asie du Sud-Est, un changement des zones climatiques, un changement de direction des vents, des courants océaniques. (y compris le Gulf Stream) et la quantité de précipitations.

Une réduction de la superficie des glaciers dans les montagnes réduira la valeur moyenne de l'albédo terrestre (le coefficient de réflexion des rayons du Soleil depuis la surface), la fonte du pergélisol sur les plaines marécageuses de Sibérie orientale libérera du méthane accumulés dans l'atmosphère, une augmentation de la température des océans entraînera la libération de dioxyde de carbone dissous et une augmentation de l'humidité sur la planète. Tous ces facteurs vont accélérer et accroître l’effet de serre.

La stabilité de la biosphère n'est assurée que si le taux d'absorption du carbone par le biote est proportionnel au taux de sa croissance dans l'environnement. Cet équilibre est rompu. La situation est aggravée par une diminution de la superficie de photosynthèse due à la destruction des forêts (par exemple dans la vallée de l'Amazone) et une diminution de la masse de phytoplancton dans l'océan mondial. Avec une augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, le processus de croissance de la biomasse devrait s'accélérer, mais les scientifiques ont noté qu'au début du siècle dernier, le biote terrestre a cessé d'absorber l'excès de carbone de l'atmosphère et a en outre commencé à émettre lui-même. Un signe des systèmes stationnaires est violé - le principe de Le Chatelier-Brown : "Lorsqu'une influence externe fait sortir le système d'un état d'équilibre stable, cet équilibre se déplace dans le sens d'un affaiblissement de l'effet de l'influence externe."

Un autre effet global est la destruction de la couche d'ozone de la Terre. La couche d'ozone est un air situé à des altitudes de 7 à 18 km avec une forte concentration d'ozone O3, qui absorbe le rayonnement ultraviolet (UVR) du Soleil nocif pour les êtres vivants. Lorsqu'il est épuisé, le flux UV à la surface de la Terre augmente, ce qui entraînera des lésions oculaires et une suppression du système immunitaire humain, ainsi qu'une diminution de la productivité des plantes.

La principale raison de la diminution de la concentration d'ozone est considérée comme l'émission dans l'atmosphère de composés contenant du chlore et du fluor : fréon provenant des équipements de réfrigération, des sprays cosmétiques (une autre hypothèse est une modification du champ magnétique terrestre provoquée par l'activité humaine). Le résultat effectivement observé est celui des « trous d’ozone » au-dessus de l’Antarctique (la diminution maximale de la concentration d’ozone est de 3 fois), au-dessus de l’Arctique, de la Sibérie orientale et du Kazakhstan.

Récemment, à mesure que la puissance technique de l'humanité augmente, le processus d'évolution s'est transféré dans le domaine des minéraux, la composition du sol, de l'eau et de l'air change. L'évolution des espèces se transforme en évolution de la biosphère. Par exemple, les tremblements de terre puissants sont devenus plus fréquents. Au cours de la première moitié du XXe siècle, 15 tremblements de terre d'une puissance supérieure à 7,0 ont été enregistrés (740 000 personnes sont mortes) et dans la seconde moitié - 23 (plus d'un million de personnes sont mortes). Au cours des dernières décennies, des tremblements de terre d'origine humaine ont été enregistrés dans des zones non sismiques (Tatarstan, région de Stavropol). Le nombre d'ouragans puissants, de tsunamis, de typhons et de crues catastrophiques de rivières (Rhin, Léna) augmente.

L'intensification de l'activité humaine entraîne une perturbation des écosystèmes de la biosphère. Sur les 150 millions de km2 de superficie, 28 % sont sous contrôle humain direct (complexes agricoles, villes, décharges, routes, mines, etc.). Cela entraîne une réduction de la superficie forestière (au début de l'ère agricole, la superficie forestière représentait 75% des terres, et maintenant - 26%), la désertification (taux moyen - 2600 ha/h), la déshydratation des rivières et des mers. .

Le sol est empoisonné par les « pluies acides », pollué par des éléments lourds et des émissions d’autres substances nocives. L'érosion des sols, la perte d'humus et la salinisation augmentent. Chaque année, 20 millions d'hectares de terres perdent leur productivité en raison de l'érosion et de l'empiétement du sable.

L'océan mondial, principal régulateur des processus de la biosphère et source de ressources biologiques, souffre de la pollution par les produits pétroliers. Leur film perturbe la photosynthèse, entraînant la mort des œufs, des poissons, des oiseaux et d'autres animaux. Chaque année, en raison de fuites de navires, d'accidents et de rejets par les rivières, 12 à 15 millions de tonnes de pétrole pénètrent dans l'océan mondial, ce qui entraîne une pollution totale d'une superficie de 150 millions de km2 sur une superficie totale de 361 millions de km2.

En 2000 après JC, 270 espèces de grands mammifères et d'oiseaux ont disparu, et un tiers d'entre elles ont disparu au cours du siècle dernier (chèvre des Pyrénées, lion de Barbarie, loup japonais, loup marsupial, etc.). Mais chaque espèce vivante est liée à d'autres espèces, donc avec la disparition d'une espèce, une restructuration se produit toujours dans l'ensemble du système. Selon les prévisions des scientifiques, d'ici la fin de ce siècle, 50 à 82 % des espèces terrestres des habitants de la Terre disparaîtront dans différents pays d'Europe et d'Amérique.

Causes de la crise environnementale

La littérature considère la croissance de la population terrestre et sa puissance scientifique et technologique comme les causes de la crise. Cela crée l’illusion qu’une « gestion économique saine », l’éducation environnementale, le contrôle des naissances ou un gouvernement mondial seront en mesure d’empêcher le développement de la crise. Pour dissiper cette idée fausse, considérons les causes de la crise environnementale, en les divisant en trois groupes : scientifiques-techniques, biologiques-psychologiques et socio-politiques.

Les principales raisons de la dégradation de la biosphère sont l'extraction excessive des ressources vivantes et minérales de la planète et son empoisonnement par le gaspillage de l'activité humaine.

La biosphère peut rester stable avec la suppression d’environ 1 % de sa production primaire nette. Comme l'ont montré les calculs de V.B. Gorshkov, la production de biomasse dans l'ensemble de la biosphère en équivalent énergétique correspond à une puissance de 74 TW (74 * 1012 W), et une personne prend dans sa filière anthropique d'utilisation de bioproduits plus de 16 TW, soit 20 %. L’extraction de bioproduits du cycle naturel des substances détruit les connexions systémiques dans les chaînes alimentaires et appauvrit la composition spécifique des biocénoses naturelles.

Ainsi, l’une des causes et composantes de la crise écologique est le dépassement d’environ vingt fois de la consommation humaine de produits de la biosphère au-dessus du niveau acceptable pour les biosystèmes stables.

Une catastrophe environnementale est comprise comme une anomalie naturelle, résultant souvent d'une influence humaine directe ou indirecte, ou d'un accident d'un dispositif technique, entraînant des changements catastrophiques défavorables dans l'environnement naturel, la mort massive d'organismes vivants et des dommages économiques.

Récemment, dans le cadre du développement de la théorie du développement durable, le terme catastrophe socio-écologique a été de plus en plus utilisé, compris comme un événement menaçant la viabilité de la population sur un territoire particulier, produit par diverses sources de risque.

Selon les idées scientifiques modernes, les processus suivants conduisent à une catastrophe socio-écologique :

1. épuisement des ressources naturelles (« effondrement » de la production industrielle et agricole) ;

2. dégénérescence génétique de la population due à une exposition directe ou indirecte (par mutation d'agents pathogènes) à la pollution chimique ;

3. Dépasser la capacité écologique des écosystèmes régionaux.

Ainsi, la notion de « catastrophe écologique » peut inclure :

Modifications destructrices et irréversibles des écosystèmes naturels ;

Diverses conséquences néfastes de tels changements pour la société ;

Violations importantes des complexes territoriaux de la population et de l'économie avec leurs bases naturelles et ethnoculturelles.

Les complexes territoriaux de la population et de l'économie peuvent avoir des tailles différentes - d'une localité individuelle à un État et un groupe d'États.

Le système de critères d'évaluation de la dégradation de l'environnement peut être divisé en quatre groupes, prenant en compte les caractéristiques suivantes :

Changements négatifs dans l'environnement naturel ;

Réponse de la santé de la population aux changements environnementaux ;

Détérioration des conditions des activités économiques et autres activités humaines.

Lors de la détermination de l'état écologique d'un territoire particulier, ces critères sont utilisés en tenant compte des caractéristiques régionales naturelles, économiques, historiques, ethniques et autres, ainsi que de la situation géographique du territoire (pour tenir compte de l'influence des territoires voisins sur le état de son milieu naturel).

Pour les catastrophes environnementales d’origine humaine, la classification suivante est utilisée :

Catastrophes associées à la pollution de l'environnement ;

Catastrophes liées aux perturbations mécaniques du milieu naturel ;

Catastrophes associées à la perte du patrimoine génétique et de la biodiversité.

Il existe un certain nombre de catastrophes environnementales causées par des phénomènes purement naturels. Selon leur genèse, ils appartiennent aux domaines solaire-cosmique, climatique et hydrologique, géologique-géomorphologique, biogéochimique et biologique. Les plus typiques d'entre eux sont les ouragans, les typhons, les tornades, les rafales, les tremblements de terre, les coulées de boue, les glissements de terrain, les effondrements, les inondations, etc. Il convient de noter que les catastrophes environnementales d'origine humaine résultent souvent de catastrophes naturelles. Par exemple, il pourrait s'agir de la destruction d'une centrale nucléaire à la suite d'un tremblement de terre, entraînant une contamination radioactive du milieu naturel.

Sous les yeux d’une seule génération, la mer est en train de disparaître. La mer d’Aral, patrie de nombreuses nations, est en train de disparaître et seul l’homme peut la sauver.

La surveillance environnementale doit être comprise comme une surveillance organisée du milieu naturel, qui, d'une part, assure une évaluation constante des conditions environnementales du milieu humain et des objets biologiques (plantes, animaux, micro-organismes, etc.), ainsi qu'une évaluation de la état et valeur fonctionnelle des écosystèmes , deuxièmement, les conditions sont créées pour déterminer des actions correctives dans les cas où les conditions environnementales cibles ne sont pas atteintes.

Conformément aux définitions ci-dessus et aux fonctions attribuées au système, la surveillance comprend plusieurs procédures de base :

Isolement (définition) de l'objet d'observation ;

Inspection de l'objet d'observation sélectionné ;

Elaboration d'un modèle d'information pour l'objet d'observation ;

Planification des mesures ;

Évaluation de l'état de l'objet d'observation et identification de son modèle d'information ;

Prévoir les changements dans l'état de l'objet observé ;

Présenter l’information sous une forme conviviale et la transmettre au consommateur.

Conclusion

Pour prendre des décisions à long terme, il est nécessaire de prêter attention aux principes qui définissent le développement durable, à savoir :

Stabilisation de la population ;

Transition vers un mode de vie plus économe en énergie et en ressources ;

Développement de sources d'énergie respectueuses de l'environnement ;

Création de technologies industrielles à faibles déchets ;

Recyclage des déchets ;

Création d'une production agricole équilibrée qui n'épuise pas les ressources en sols et en eau et ne pollue pas les terres et les aliments ;

Préservation de la diversité biologique de la planète.

Une autre étape importante pour corriger la situation environnementale actuelle consiste à trouver une nouvelle source d’énergie. Après tout, cela aidera à résoudre le problème principal : la pollution de l’air. Le combustible chimique est aujourd’hui la seule source d’énergie économiquement viable. Cependant, ce n'est pas le plus respectueux de l'environnement et, de plus, le combustible minéral sera tôt ou tard tellement épuisé qu'il ne suffira pas à l'humanité de répondre à ses besoins (à moins, bien sûr, qu'à ce moment-là l'humanité ait disparu en conséquence de ses actions sur Terre). Il est donc nécessaire de rechercher une nouvelle source d’énergie, et cette source doit non seulement être respectueuse de l’environnement, mais également rentable d’un point de vue économique. Bien entendu, il existe aujourd'hui des sources d'énergie alternatives : une voiture électrique, un moteur à eau, un moteur à alcool et bien d'autres. Mais ils ne sont pas prometteurs, car soit ils ne sont pas économiquement rentables, soit leur efficacité est faible. Dans tous les cas, le progrès est en constante évolution, il faut donc à la fois améliorer l'ancien et en inventer de nouveaux.

Références

2. Alimov A.F. Options pour résoudre les problèmes environnementaux // Salut. – 2003. – N° 6.

3. Antsev G.V., Elfimov V.G., Sarychev V.A. A l'approche d'une catastrophe environnementale mondiale // Monitoring - 2000. - N°1.

4. Alekseev V.P. Nature et société : étapes d'interaction // Écologie et vie. – 2002. – N° 2.

5. Snurikov A.P. Gestion rationnelle de l'environnement. – M. : Nauka, 1996.

Soumettre votre bon travail à la base de connaissances est facile. Utilisez le formulaire ci-dessous

Les étudiants, étudiants diplômés, jeunes scientifiques qui utilisent la base de connaissances dans leurs études et leur travail vous en seront très reconnaissants.

Publié sur http://www.allbest.ru/

INTRODUCTION

La période anthropique est révolutionnaire dans l’histoire de la Terre.

L'humanité se manifeste comme la plus grande force géologique en termes d'ampleur de ses activités sur notre planète. Et si l’on se souvient de la courte durée de l’existence de l’homme par rapport à la vie de la planète, la signification de ses activités apparaîtra encore plus clairement.

La révolution scientifique et technologique, le développement rapide des forces productives et le développement simultané d’une société de consommation agressive au XXe siècle ont conduit à un changement radical dans la nature de l’interaction entre la nature et la société. L'ampleur de l'impact admissible sur la biosphère dans son ensemble a été dépassée à plusieurs reprises. La civilisation moderne et la biosphère ne sont plus en mesure de faire face aux déchets nocifs générés par l’activité humaine et commencent progressivement à se dégrader. La croissance de la puissance humaine conduit à une augmentation des conséquences de ses activités, négatives pour la nature et finalement dangereuses pour l'existence humaine, dont on commence seulement à prendre conscience de l'importance.

Un trait caractéristique de notre époque est l'intensification et la mondialisation de l'impact humain sur l'environnement naturel, qui s'accompagnent d'ampleurs de conséquences négatives de cet impact sans précédent. Et si auparavant l'humanité a connu des crises environnementales locales et régionales, qui pourraient conduire à la mort de n'importe quelle civilisation, mais n'ont pas entravé le progrès ultérieur de la race humaine dans son ensemble, alors la situation environnementale actuelle est lourde d'effondrement écologique mondial.

L’humanité est trop lente à comprendre l’ampleur du danger créé par une attitude négligente à l’égard de l’environnement. Parallèlement, la résolution de problèmes mondiaux aussi redoutables que les problèmes environnementaux nécessite des efforts conjoints urgents de la part des organisations internationales, des États, des régions et du public. Le but de mon travail est d'examiner les problèmes environnementaux mondiaux les plus urgents de notre époque, les principales raisons de leur apparition, les conséquences auxquelles ils ont conduit et les moyens de résoudre ces problèmes.

1. PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX MONDIAUX

1.1 Appauvrissement de la couche d'ozone terrestre

Le problème environnemental de la couche d’ozone n’est pas moins complexe sur le plan scientifique. Comme on le sait, la vie sur Terre n'est apparue qu'après la formation de la couche protectrice d'ozone de la planète, la protégeant des rayons ultraviolets agressifs. Au cours des dernières décennies, une destruction intensive de cette couche a été constatée.

Le problème de la couche d'ozone est apparu en 1982, lorsqu'une sonde lancée depuis une station britannique en Antarctique a découvert une forte diminution des niveaux d'ozone à une altitude de 25 à 30 kilomètres. Depuis lors, un « trou » dans la couche d’ozone, de formes et de tailles variées, a été continuellement enregistré au-dessus de l’Antarctique. Selon les dernières données de 1992, elle équivaut à 23 millions de mètres carrés. km, c'est-à-dire une superficie égale à toute l'Amérique du Nord. Plus tard, le même « trou » a été découvert au-dessus de l’archipel arctique canadien, au-dessus du Spitzberg, puis à différents endroits de l’Eurasie.

La plupart des scientifiques pensent que les fréons, ou chlorofluorocarbures, sont à l'origine de la formation de ce qu'on appelle les trous d'ozone dans l'atmosphère. Application d'engrais azotés en agriculture ; la chloration de l'eau potable, l'utilisation généralisée des fréons dans les unités de réfrigération, pour éteindre les incendies, comme solvants et dans les aérosols ont conduit au fait que des millions de tonnes de chlorofluorométhanes pénètrent dans la couche inférieure de l'atmosphère sous la forme d'un gaz neutre incolore. En se propageant vers le haut, les chlorofluorométhanes sous l'influence du rayonnement ultraviolet se décomposent en un certain nombre de composés, parmi lesquels l'oxyde de chlore détruit le plus intensément l'ozone. Il a également été constaté qu'une grande partie de l'ozone est détruite par les moteurs-fusées des avions modernes volant à haute altitude, ainsi que lors des lancements d'engins spatiaux et de satellites.

L’appauvrissement de la couche d’ozone constitue une menace existentielle pour toute vie sur Terre. La destruction de la couche d'ozone de la planète et la pénétration de doses accrues de rayonnement ultraviolet peuvent affecter de manière significative l'équilibre radiatif du système Terre-atmosphère et entraîner des conséquences imprévisibles sur le climat terrestre, notamment une augmentation de l'effet de serre ; conduit à la destruction de la biogenèse existante de l'océan en raison de la mort du plancton dans la zone équatoriale, de l'inhibition de la croissance des plantes, d'une forte augmentation des maladies oculaires et cancéreuses, ainsi que des maladies associées à l'affaiblissement du système immunitaire de l'homme et les animaux ; augmentation du pouvoir oxydant de l’atmosphère, corrosion des métaux, etc.

La communauté internationale, préoccupée par cette tendance, a déjà introduit des restrictions sur les émissions de CFC par le biais de la Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone (1985).

1.2 Pluies acides

L'un des problèmes mondiaux les plus urgents de notre époque est celui de l'acidité croissante des précipitations atmosphériques et de la couverture des sols. Chaque année, environ 200 millions de particules solides (poussières, suies, etc.), 200 millions de tonnes de dioxyde de soufre (SO2), soit 700 millions. t. monoxyde de carbone, 150 millions. tonnes d'oxydes d'azote, ce qui représente au total plus d'un milliard de tonnes de substances nocives. Les pluies acides (ou, plus exactement), les précipitations acides, puisque les retombées de substances nocives peuvent se produire à la fois sous forme de pluie et sous forme de neige, de grêle, provoquent des dommages environnementaux, économiques et esthétiques. Les précipitations acides perturbent l’équilibre des écosystèmes.

Les pluies acides résultent de l’activité économique humaine, accompagnées d’émissions de quantités colossales d’oxydes de soufre, d’azote et de carbone. Ces oxydes, entrant dans l'atmosphère, sont transportés sur de longues distances, interagissent avec l'eau et se transforment en solutions d'un mélange d'acides sulfurique, sulfurique, nitreux, nitrique et carbonique, qui tombent sous forme de « pluies acides » sur terre, interagissant avec les plantes, les sols et les eaux.

Les zones aux sols acides ne connaissent pas de sécheresse, mais leur fertilité naturelle est réduite et instable ; ils s'épuisent rapidement et leurs rendements sont faibles ; les structures métalliques rouillent ; des bâtiments, des structures, des monuments architecturaux, etc. sont détruits. Le dioxyde de soufre est adsorbé sur les feuilles, pénètre à l'intérieur et participe aux processus oxydatifs. Cela implique des changements génétiques et spécifiques aux plantes. Les pluies acides sont l’une des causes de la mort des forêts dans de nombreuses régions du monde.

Les pluies acides ne provoquent pas seulement l’acidification des eaux de surface et des horizons supérieurs du sol. L'acidité due aux courants d'eau descendants se propage sur l'ensemble du profil du sol et provoque une acidification importante des eaux souterraines.

Pour résoudre ce problème, il est nécessaire d’augmenter le volume des mesures systématiques des composés polluants de l’air.

1.3 Le changement climatique sur Terre

Jusqu'au milieu du 20e siècle. les fluctuations climatiques dépendent relativement peu de l'homme et de ses activités économiques. Au cours des dernières décennies, cette situation a radicalement changé. L'influence des activités anthropiques sur le climat mondial est associée à l'action de plusieurs facteurs, dont les plus importants sont :

Une augmentation de la quantité de dioxyde de carbone atmosphérique, ainsi que de certains autres gaz entrant dans l'atmosphère lors des activités économiques ;

Augmentation de la masse des aérosols atmosphériques ;

Une augmentation de la quantité d'énergie thermique générée au cours du processus d'activité économique et entrant dans l'atmosphère.

Une augmentation de la concentration de dioxyde de carbone, de méthane, d'oxyde nitreux, de chlorofluorocarbones et d'autres gaz à proximité de la surface de la Terre conduit à la formation d'un « rideau de gaz » qui ne permet pas à l'excès de rayonnement infrarouge de la surface de la Terre de retourner dans l'espace. En conséquence, une partie importante de l’énergie reste dans la couche souterraine, formant ce que l’on appelle « l’effet de serre ». L'augmentation progressive de la quantité de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère a déjà un impact notable sur le climat de la Terre, le faisant évoluer vers un réchauffement. Au cours des 100 dernières années, la température moyenne sur Terre a augmenté de 0,6°C. Les calculs des scientifiques montrent qu’avec le développement de l’effet de serre, celui-ci peut augmenter de 0,5°C tous les 10 ans. Une augmentation de la température sur Terre peut provoquer des processus irréversibles :

Une augmentation du niveau de l'océan mondial, due à la fonte des glaciers et des glaces polaires, qui entraîne à son tour l'inondation des territoires, le déplacement des limites des marécages et des zones basses, une augmentation de la salinité de l'eau à l'embouchure des rivières et la perte d'habitations humaines ;

Violation des structures géologiques du pergélisol ;

Modifications du régime hydrologique, de la quantité et de la qualité des ressources en eau ;

Impact sur les systèmes écologiques, agricoles et forestiers (déplacement des zones climatiques vers le nord).

À mesure que les tendances au réchauffement s’accélèrent, les conditions météorologiques deviennent plus variables et les catastrophes climatiques deviennent plus destructrices. À la fin du XXe siècle, l’humanité a compris la nécessité de résoudre l’un des problèmes environnementaux les plus complexes et les plus dangereux associés au changement climatique, et au milieu des années 1970, des travaux actifs ont commencé dans cette direction. Lors de la Conférence mondiale sur le climat à Genève (1979), les bases du Programme climatique mondial ont été posées. Conformément à la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la protection du climat mondial, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (1992) a été adoptée. L'objectif de la convention est de stabiliser la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui n'aura pas d'impact dangereux sur le système climatique mondial. Lors de la IIIe Conférence des pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Kyoto, le Protocole de Kyoto à la CCNUCC a été adopté (1997), qui fixe certaines obligations quantitatives de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés et les pays avec économies en transition. Le Protocole de Kyoto peut être considéré comme le début d’un mouvement vers ce qui doit être fait pour ralentir le processus de réchauffement climatique et, à long terme, pour réduire le risque de changement climatique mondial.

1.4 Épuisement de l'eau douce

Entre 1900 et 1995, la consommation mondiale d’eau douce a été multipliée par six, soit plus du double du taux de croissance démographique. Actuellement presque ? La population mondiale manque d'eau potable. Si la tendance actuelle en matière de consommation d’eau douce se poursuit, d’ici 2025, deux habitants sur trois de la Terre vivront dans des conditions de pénurie d’eau.

La principale source d'eau douce pour l'humanité est généralement l'eau de surface activement renouvelable, qui s'étend sur environ 39 000 km ? par année. Dans les années 1970, ces énormes ressources en eau douce renouvelables annuellement fournissaient à un habitant du globe un volume moyen d'environ 11 000 m3 par an ; et à la fin du XXe siècle - jusqu'à 6,5 mille m3/an. Compte tenu des prévisions de croissance de la population terrestre d'ici 2050 (jusqu'à 9 milliards), l'approvisionnement en eau tombera à 4,3 mille m3/an. Dans le même temps, il faut tenir compte du fait que les données moyennes fournies sont de nature généralisée. La répartition inégale de la population et des ressources en eau dans le monde conduit au fait que dans certains pays, l'approvisionnement annuel en eau douce de la population diminue jusqu'à 2 000-1 000 m3/an (pays d'Afrique du Sud) ou augmente jusqu'à 100 000 m3/an (pays d'Afrique du Sud) ou augmente jusqu'à 100 000 m3/an. /an (Nouvelle-Zélande) .

Les eaux souterraines répondent-elles aux besoins ? population de la Terre. L’humanité s’inquiète particulièrement de leur utilisation irrationnelle et de leurs méthodes d’exploitation. Dans de nombreuses régions du monde, l’extraction des eaux souterraines s’effectue dans des volumes qui dépassent largement la capacité de la nature à les renouveler. Il est répandu dans la péninsule arabique, en Inde, en Chine, au Mexique, dans les pays de la CEI et aux États-Unis. Il y a une baisse du niveau des eaux souterraines de 1 à 3 m par an.

La protection de la qualité des ressources en eau constitue un défi. L’utilisation de l’eau à des fins économiques est l’un des maillons du cycle de l’eau. Mais le lien anthropique du cycle diffère sensiblement du lien naturel dans la mesure où seule une partie de l'eau utilisée par l'homme retourne dans l'atmosphère par évaporation. Une autre partie, notamment lors de l'approvisionnement en eau des villes et des entreprises industrielles, est rejetée dans les rivières et les réservoirs sous forme d'eaux usées contaminées par des déchets industriels. Ce processus se poursuit pendant des milliers d'années. Avec la croissance de la population urbaine, le développement de l'industrie et l'utilisation d'engrais minéraux et de produits chimiques nocifs dans l'agriculture, la pollution des eaux douces de surface a commencé à prendre une ampleur mondiale. Le défi le plus sérieux est que plus d'un milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable et que la moitié de la population mondiale n'a pas accès à des services d'assainissement adéquats. Dans de nombreux pays en développement, les rivières qui traversent les grandes villes sont des égouts, ce qui présente un risque pour la santé publique.

L'océan mondial est le plus grand système écologique de la planète Terre et se compose des eaux de quatre océans (Atlantique, Indien, Pacifique et Arctique) avec toutes les mers adjacentes interconnectées. L'eau de mer représente 95 % du volume de l'ensemble de l'hydrosphère. Maillon important du cycle de l’eau, il nourrit les glaciers, les rivières et les lacs, et donc la vie des plantes et des animaux. L'océan marin joue un rôle énorme dans la création des conditions nécessaires à la vie sur la planète ; son phytoplancton fournit 50 à 70 % du volume total d'oxygène consommé par les êtres vivants.

La révolution scientifique et technologique a apporté des changements radicaux dans l'utilisation des ressources de l'océan mondial. Dans le même temps, de nombreux processus négatifs sont associés à la révolution scientifique et technologique, parmi lesquels la pollution des eaux de l'océan mondial. La pollution des océans par le pétrole, les produits chimiques, les résidus organiques, les sites d'enfouissement de produits radioactifs, etc. augmente de manière catastrophique. Selon les estimations, l'océan mondial absorbe la majeure partie des polluants. La communauté internationale recherche activement des moyens de protéger efficacement le milieu marin. Il existe actuellement plus de 100 conventions, accords, traités et autres actes juridiques. Les accords internationaux réglementent divers aspects qui déterminent la prévention de la pollution de l'océan mondial, notamment :

Interdiction ou limitation sous certaines conditions des rejets de polluants générés en fonctionnement normal (1954) ;

Prévention de la pollution intentionnelle du milieu marin par les déchets d'exploitation des navires, ainsi qu'en partie des plates-formes fixes et flottantes (1973) ;

Interdiction ou restriction du déversement de déchets et autres matériaux (1972) ;

Prévention de la pollution ou réduction de ses conséquences suite à des accidents et catastrophes (1969, 1978).

Dans la formation d'un nouveau régime juridique international pour l'océan mondial, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (1982) occupe une place prépondérante, qui comprend un ensemble de problèmes de protection et d'utilisation de l'océan mondial dans les contextes modernes. conditions de la révolution scientifique et technologique. La Convention a déclaré la zone internationale des fonds marins et ses ressources patrimoine commun de l’humanité.

1.5 Destruction de la couverture terrestre

Le problème des ressources en terres est désormais devenu l'un des problèmes mondiaux les plus urgents, non seulement en raison du fonds foncier limité, mais aussi parce que la capacité naturelle de la couverture du sol à produire des produits biologiques diminue chaque année, à la fois de manière relative (par habitant, de la population en augmentation progressive) population mondiale) et absolument (en raison de la perte et de la dégradation accrues des sols dues aux activités humaines).

Au cours de son histoire, l’humanité a irrévocablement perdu plus de terres fertiles que ce qui est arable dans le monde, transformant des terres arables autrefois productives en déserts, friches, marécages, brousses, badlands et ravins.

L'une des principales raisons de la détérioration de la qualité des ressources terrestres est l'érosion des sols - la destruction des horizons supérieurs les plus fertiles et des roches sous-jacentes formant le sol par les eaux de surface et le vent. Sous l'influence de l'activité économique humaine, une érosion accélérée se produit, conduisant souvent à la destruction complète du sol. En raison de l'érosion des sols dans le monde au XXe siècle, plusieurs dizaines de millions d'hectares de terres arables ont été perdues à cause de l'utilisation agricole et plusieurs centaines de millions d'hectares ont besoin de mesures anti-érosion.

Dans de nombreuses régions de la Terre, l'aridisation augmente - une diminution de l'humidité de vastes zones. Un cinquième du territoire est menacé par l'extension des déserts. Selon les estimations de l'ONU, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la superficie du Sahara s'est étendue de 650 000 km, sa bordure se déplace chaque année de 1,5 à 10 km et le désert de Libye jusqu'à 13 km par an. Le développement de l’agriculture irriguée dans un climat aride avec une longue saison sèche entraîne une salinisation secondaire des sols. Environ 50 % de la superficie irriguée de la planète est affectée par la salinité. Pour la première fois, l'idée de la nécessité d'actions concertées et coordonnées de la part de tous les pays du monde dans le domaine de la lutte contre la désertification a été avancée lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement à Rio de Janeiro (1992). Il a été proposé d'élaborer une Convention spéciale des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, visant à unir les efforts des États et de la population en général pour prévenir la destruction des terres et atténuer les conséquences des sécheresses (adoptée en 1994). La Convention vise à lutter contre toutes les formes de dégradation des terres dans différentes zones géoclimatiques, dont l'Europe.

Toute action conduisant à une violation des propriétés physiques, physico-chimiques, chimiques, biologiques et biochimiques du sol provoque sa pollution. À grande échelle, la pollution des sols se produit : lors de l'exploitation minière à ciel ouvert, des déchets inorganiques et industriels, du fait des activités agricoles, des transports et des entreprises municipales. Le plus dangereux est la contamination radioactive des terres.

La pollution des sols, des eaux souterraines et de surface ainsi que de l'air atmosphérique est de plus en plus associée à l'accumulation de déchets générés au cours du processus de production, de l'activité économique et de la vie quotidienne. La quantité de déchets dans le monde augmente chaque année et, selon certaines estimations, atteindrait 30 milliards de tonnes (tous types de déchets). Une analyse des tendances de développement de l'économie mondiale montre que la masse de déchets double tous les 10 à 12 ans. Pour éliminer les déchets, de plus en plus de terres sont soustraites à une utilisation économique. La formation et l'accumulation de déchets de production et de consommation entraînent une perturbation de l'équilibre écologique du milieu naturel et constituent une réelle menace pour la santé humaine.

Les domaines suivants peuvent être reconnus comme domaines prioritaires dans le domaine de la gestion des déchets :

Réduire le volume de déchets générés grâce à l'introduction de technologies économes en ressources et produisant peu de déchets ;

Augmenter le niveau de leur traitement, prévoir le développement et la mise en œuvre de nouvelles technologies, la création de complexes de recyclage, de neutralisation et d'enfouissement des déchets industriels toxiques, la mise en place de méthodes industrielles de traitement des déchets ménagers ;

Placement respectueux de l'environnement, qui comprend l'organisation d'une élimination contrôlée des déchets dans les décharges, l'amélioration du contrôle des décharges existantes et la construction de nouvelles.

1.6 Conservation de la diversité biologique

À l’heure de la révolution scientifique et technologique, la principale force qui transforme la flore et la faune est l’homme. L'activité humaine des dernières décennies a conduit au fait que le taux d'extinction de nombreuses espèces animales, principalement les mammifères et les oiseaux, est devenu beaucoup plus intense et dépasse largement le taux moyen estimé de perte d'espèces au cours des millénaires précédents. Les menaces directes sur la biodiversité reposent généralement sur des facteurs socio-économiques. Ainsi, la croissance démographique entraîne une augmentation des besoins alimentaires, une expansion correspondante des terres agricoles, une intensification de l'utilisation des terres, une utilisation des terres pour le développement, une augmentation générale de la consommation et une dégradation accrue des ressources naturelles.

Selon les dernières enquêtes réalisées par des experts de l'ONU, environ un quart de million d'espèces végétales, soit une sur huit, sont menacées d'extinction. La survie d’environ 25 % de toutes les espèces de mammifères et de 11 % des espèces d’oiseaux est également problématique. L'épuisement des zones de pêche dans l'océan mondial se poursuit : au cours du dernier demi-siècle, les captures de poisson ont presque quintuplé, tandis que 70 % des pêcheries océaniques sont soumises à une exploitation extrême ou exorbitante.

Le problème de la préservation de la diversité biologique est largement lié à la dégradation des ressources forestières. Les forêts contiennent plus de 50 % de la biodiversité mondiale, assurent la diversité des paysages, forment et protègent les sols, aident à retenir et purifier l'eau, produisent de l'oxygène et réduisent la menace de réchauffement climatique. La croissance démographique et le développement de l’économie mondiale ont entraîné une demande mondiale croissante de produits forestiers. En conséquence, au cours des 300 dernières années, 66 à 68 % de la superficie forestière de la planète a été détruite. L’exploitation d’un nombre limité d’espèces de bois entraîne des modifications dans la composition spécifique de vastes zones forestières et constitue l’une des raisons de la perte globale de diversité biologique. Dans la période 1990-2000. Dans les pays en développement, des dizaines de millions d’hectares de terres forestières ont été perdues à cause de la surexploitation forestière, de la conversion en terres agricoles, des maladies et des incendies. La situation est particulièrement dangereuse dans les forêts tropicales. Au rythme actuel de déforestation au XXIe siècle, dans certaines régions (Malaisie, Indonésie), les forêts pourraient disparaître complètement.

La prise de conscience de la valeur imprévisible de la diversité biologique, de son importance pour le maintien de l'évolution naturelle et du fonctionnement durable de la biosphère a amené l'humanité à comprendre la menace que représente la réduction de la diversité biologique résultant de certains types d'activités humaines. Partageant les préoccupations de la communauté mondiale, la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (1992), entre autres documents importants, a adopté la Convention sur la diversité biologique. Les principales dispositions de la convention visent l'utilisation rationnelle des ressources biologiques naturelles et la mise en œuvre de mesures efficaces pour leur conservation.

2. VOIES DE SOLUTION AUX PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX

Chacun des problèmes mondiaux considérés a ses propres options pour une solution partielle ou plus complète. Il existe un certain ensemble d'approches générales pour résoudre les problèmes environnementaux.

Mesures pour améliorer la qualité de l’environnement :

1. Technologique :

Développement de nouvelles technologies,

Installations de traitement,

Remplacement du carburant,

Électrification de la production, de la vie quotidienne, des transports.

2. Mesures architecturales et urbanistiques :

Zonage du territoire d'une agglomération,

Verdissement des zones peuplées,

Organisation de zones de protection sanitaire.

3.Économique.

4. Juridique :

Création d'actes législatifs pour maintenir la qualité de l'environnement.

De plus, au cours du siècle dernier, l’humanité a développé un certain nombre de moyens originaux pour lutter contre les problèmes environnementaux. Ces méthodes incluent l’émergence et les activités de divers types de mouvements et d’organisations « verts ». Outre « Green Peacea », qui se distingue par l'étendue de ses activités, il existe des organisations similaires qui mènent directement des actions environnementales. Il existe également un autre type d'organisation environnementale : les structures qui stimulent et sponsorisent des activités environnementales (Wildlife Foundation).

Outre divers types d'associations dans le domaine de la résolution des problèmes environnementaux, il existe un certain nombre d'initiatives environnementales étatiques ou publiques : la législation environnementale en Russie et dans d'autres pays du monde, divers accords internationaux ou le système des « Livres rouges ».

Parmi les moyens les plus importants pour résoudre les problèmes environnementaux, la plupart des chercheurs soulignent également l'introduction de technologies respectueuses de l'environnement, produisant peu de déchets et sans déchets, la construction d'installations de traitement, la localisation rationnelle de la production et l'utilisation des ressources naturelles.

ozone atmosphère acidité sol

CONCLUSION

Dans ce travail, j'ai essayé de considérer les principaux problèmes environnementaux et les moyens de les résoudre. Sur la base de l'analyse de la situation environnementale, nous pouvons conclure qu'il ne faut pas parler d'une solution définitive et absolue aux problèmes environnementaux mondiaux, mais des perspectives de déplacement de problèmes particuliers, dont la solution contribuera à réduire l'ampleur des problèmes mondiaux.

La conservation de la nature est la tâche de notre siècle, un problème devenu social. Nous entendons sans cesse parler des dangers qui menacent l'environnement, mais beaucoup d'entre nous les considèrent encore comme un produit désagréable mais inévitable de la civilisation et pensent que nous aurons encore le temps de faire face à toutes les difficultés survenues. Cependant, l’impact humain sur l’environnement a atteint des proportions alarmantes. Pour améliorer fondamentalement la situation, des actions résolues et réfléchies de toute l’humanité seront nécessaires. Une politique responsable et efficace envers l'environnement ne sera possible que si nous accumulons des données fiables sur l'état actuel de l'environnement, une connaissance raisonnable de l'interaction des facteurs environnementaux importants et si nous développons de nouvelles méthodes pour réduire et prévenir les dommages causés à la nature par les humains.

LISTE BIBLIOGRAPHIQUE

1. Akimova, T.A. Écologie : Nature-homme-technologie : un manuel pour les universités T.A. Akimova, A.P. Kuzmin, V.V. Haskin. - M. : Unité, 2001. - 343 p.

2. Bobylev, S.N. Objectifs du Millénaire pour le développement de l'ONU et assurer la durabilité environnementale de la Russie S.N. Bobylev // Écologie et droit. - 2006. - N°1

3. Brodsky, A.K. Un petit cours d'écologie générale : un manuel d'A.K. Brodski. - 3e éd. - Saint-Pétersbourg : DOYEN, 1999. - 223 s.

4. Conservation de la nature : manuel N.D. Gladkov et al. - M. : Lumières, 1975. - 239.

5. Gorelov, A.A. Écologie : manuel des A.A. Gorelov. - M. : Centre, 1998 -238 p.

Publié sur Allbest.ru

Documents similaires

Moyens de résoudre les problèmes environnementaux de la ville : problèmes environnementaux et pollution de l'air, du sol, des rayonnements, de l'eau du territoire. Résoudre les problèmes environnementaux : mise aux normes sanitaires, réduction des émissions, recyclage des déchets.

résumé, ajouté le 30/10/2012


Problèmes environnementaux de la mer Caspienne et leurs causes, moyens de résoudre les problèmes environnementaux. La mer Caspienne est une étendue d'eau unique, ses ressources en hydrocarbures et sa richesse biologique n'ont pas d'équivalent dans le monde. Développement des ressources pétrolières et gazières de la région.

résumé, ajouté le 05/03/2004


Crise environnementale mondiale. Augmentation des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et d'autres gaz à effet de serre. Violation du bilan radiatif de l'atmosphère. Accumulation d'aérosols dans l'atmosphère, destruction de la couche d'ozone.

résumé, ajouté le 25/10/2006


Les principaux problèmes environnementaux de notre époque. L'influence des activités économiques humaines sur l'environnement naturel. Moyens de résoudre les problèmes environnementaux dans les régions des États. Appauvrissement de la couche d'ozone, effet de serre, pollution de l'environnement.

résumé, ajouté le 26/08/2014


L'essence des problèmes mondiaux de l'humanité. Spécificité des problèmes régionaux de protection des éléments individuels et des complexes naturels. Problèmes environnementaux des mers et des espaces naturels. Coopération internationale et moyens de résoudre les problèmes environnementaux majeurs.

travail de cours, ajouté le 15/02/2011


Caractéristiques des problèmes environnementaux de notre époque. Principaux problèmes environnementaux de la zone d'étude. Analyse de périodiques sur la problématique de recherche. Moyens de prévenir la pollution de l'environnement : air, eau, sol. Problème de déchets.

travail de cours, ajouté le 10/06/2014


Le problème de la pollution des océans du monde. Problèmes environnementaux de la mer Noire. Sur les mécanismes internationaux de résolution des problèmes environnementaux. La masse d'eau de l'océan mondial façonne le climat de la planète et sert de source de précipitations.

résumé, ajouté le 21/04/2003


Le concept de croissance économique. L'essence et les types de problèmes environnementaux modernes. Crises des ressources et de l’énergie. Le problème de la pollution de l'eau. Pollution de l'air, déforestation et désertification. Moyens de base pour résoudre les problèmes environnementaux.

travail de cours, ajouté le 09/05/2014


L'essence des problèmes environnementaux mondiaux. Destruction du milieu naturel. Pollution de l'atmosphère, du sol, de l'eau. Le problème de la couche d'ozone, les précipitations acides. Causes de l'effet de serre. Moyens de résoudre les problèmes de surpopulation planétaire et les problèmes énergétiques.

présentation, ajouté le 11/05/2014


Principaux problèmes environnementaux : destruction du milieu naturel, pollution de l'atmosphère, des sols et de l'eau. Le problème de la couche d'ozone, des précipitations acides, de l'effet de serre et de la surpopulation de la planète. Moyens de résoudre le manque d’énergie et de matières premières.

Le niveau d'impact humain sur l'environnement dépend principalement du niveau technique de la société. Elle était extrêmement petite aux premiers stades du développement humain. Cependant, avec le développement de la société et la croissance de ses forces productives, la situation commence à changer radicalement. Le XXe siècle est le siècle du progrès scientifique et technologique. Associée à une relation qualitativement nouvelle entre la science, l’ingénierie et la technologie, elle augmente considérablement l’ampleur possible et réelle de l’impact de la société sur la nature et pose toute une série de problèmes nouveaux et extrêmement urgents pour l’humanité, principalement environnementaux.
Qu’est-ce que l’écologie ? Ce terme, utilisé pour la première fois en 1866 par le biologiste allemand E. Haeckel (1834-1919), fait référence à la science des relations des organismes vivants avec l'environnement. Le scientifique pensait que la nouvelle science ne porterait que sur les relations des animaux et des plantes avec leur habitat. Ce terme est fermement entré dans nos vies dans les années 70 du 20e siècle. Cependant, aujourd'hui, nous parlons en réalité de problèmes environnementaux comme d'écologie sociale - une science qui étudie les problèmes d'interaction entre la société et l'environnement.

Aujourd’hui, la situation environnementale dans le monde peut être qualifiée de presque critique. Parmi les problèmes environnementaux mondiaux, on peut citer :

1. - l'atmosphère dans de nombreux endroits est polluée au niveau maximum autorisé et l'air pur se fait rare ;

2. - la couche d'ozone, qui protège des rayonnements cosmiques nocifs pour tous les êtres vivants, est partiellement endommagée ;

3. le couvert forestier a été largement détruit ;

4. - Pollution des surfaces et défiguration des paysages naturels : il est impossible de trouver un seul mètre carré de surface sur Terre sans éléments créés artificiellement.
Des milliers d’espèces de plantes et d’animaux ont été détruites et continuent de l’être ;

5. - l'océan mondial s'épuise non seulement en raison de la destruction d'organismes vivants, mais cesse également d'être un régulateur des processus naturels

6. - les réserves disponibles de minéraux diminuent rapidement ;

7. - extinction des espèces animales et végétales

1Pollution atmosphérique

Au début des années 60, on pensait que la pollution de l'air était un problème local des grandes villes et des centres industriels, mais il est devenu clair plus tard que les polluants atmosphériques peuvent se propager dans l'air sur de longues distances, ayant un effet négatif sur les zones situées à une distance considérable. distance du lieu de rejet de ces substances । La pollution de l’air est donc un phénomène mondial qui nécessite une coopération internationale pour la contrôler.

Tableau 1 Dix polluants de la biosphère les plus dangereux

Parmi les plusLes polluants atmosphériques courants comprennent des gaz tels que les fréons
। Les gaz à effet de serre comprennent également le méthane, qui pénètre dans l'atmosphère lors de l'extraction du pétrole, du gaz, du charbon, ainsi que lors de la décomposition des résidus organiques et de la croissance du nombre de bovins। La croissance du méthane est de 1,5 % par an। Cela inclut également un composé tel que l'oxyde nitreux, qui pénètre dans l'atmosphère en raison de l'utilisation généralisée d'engrais azotés dans l'agriculture, ainsi que de la combustion de combustibles contenant du carbone dans les centrales thermiques. Cependant, il ne faut pas oublier que malgré l’énorme contribution des gaz répertoriés à « l’effet de serre », le principal gaz à effet de serre sur Terre reste la vapeur d’eau.। Avec ce phénomène, la chaleur reçue par la Terre ne se propage pas dans l'atmosphère, mais, grâce aux gaz à effet de serre, reste à la surface de la Terre, et seulement 20 % du rayonnement thermique total de la surface terrestre va irrévocablement dans l'espace. En gros, les gaz à effet de serre forment une sorte de couverture de verre à la surface de la planète.

À l'avenir, cela pourrait entraîner une fonte accrue des glaces et une élévation imprévisible du niveau des océans de la planète, l'inondation de certaines parties des côtes continentales et la disparition d'un certain nombre d'espèces de plantes et d'animaux incapables de s'adapter à de nouvelles conditions de vie naturelles. Le phénomène de « l’effet de serre » est l’une des principales causes profondes d’un problème aussi urgent que le réchauffement climatique.।

2 trous d'ozone

Le problème environnemental de la couche d’ozone n’est pas moins complexe sur le plan scientifique. Comme on le sait, la vie sur Terre n'est apparue qu'après la formation de la couche protectrice d'ozone de la planète, la protégeant des rayons ultraviolets agressifs. Pendant de nombreux siècles, aucun signe de trouble n’a été constaté. Cependant, au cours des dernières décennies, une destruction intensive de cette couche a été constatée.

4 Désertification

Sous l'influence des organismes vivants, l'eau et l'air sur les couches superficielles de la lithosphère

L'écosystème le plus important, mince et fragile, se forme progressivement : le sol, appelé « peau de la Terre ». C'est le gardien de la fertilité et de la vie. Une poignée de bonne terre contient des millions de micro-organismes qui maintiennent la fertilité.
Il faut un siècle pour qu'une couche de sol de 1 centimètre d'épaisseur se forme. Il peut être perdu en une seule saison sur le terrain. Selon les géologues, avant que les gens ne commencent à se lancer dans des activités agricoles, à faire paître le bétail et à labourer les terres, les rivières transportaient chaque année environ 9 milliards de tonnes de terre dans l'océan mondial. Aujourd'hui, ce montant est estimé à environ 25 milliards de tonnes 2 .

L'érosion des sols, phénomène purement local, est désormais devenue universelle. Aux États-Unis, par exemple, environ 44 % des terres cultivées sont sensibles à l’érosion. En Russie, des chernozems riches et uniques avec une teneur en humus (matière organique qui détermine la fertilité du sol) de 14 à 16 %, qui étaient appelés la citadelle de l'agriculture russe, ont disparu. En Russie, la superficie des terres les plus fertiles avec une teneur en humus de 10 à 13 % a diminué de près de 5 fois 2 .

Une situation particulièrement difficile se présente lorsque non seulement la couche de sol est démolie, mais également la roche mère sur laquelle elle se développe. Ensuite, le seuil de la destruction irréversible arrive et un désert anthropique (c'est-à-dire créé par l'homme) apparaît.

L'un des processus les plus formidables, globaux et éphémères de notre époque est l'expansion de la désertification, le déclin et, dans les cas les plus extrêmes, la destruction complète du potentiel biologique de la Terre, ce qui conduit à des conditions similaires à celles d'un environnement naturel. désert.

Les déserts et semi-déserts naturels occupent plus d'un tiers de la surface terrestre. Ces terres abritent environ 15 % de la population mondiale. Les déserts sont des formations naturelles qui jouent un rôle certain dans l’équilibre écologique global des paysages de la planète.

À la suite de l'activité humaine, au cours du dernier quart du XXe siècle, plus de 9 millions de kilomètres carrés de déserts sont apparus et, au total, ils couvraient déjà 43 % de la superficie totale des terres 2.

Dans les années 1990, la désertification a commencé à menacer 3,6 millions d’hectares de terres arides.

Cela représente 70 % des zones arides potentiellement productives, soit ¼ de la superficie totale des terres, et n'inclut pas la superficie des déserts naturels. Environ 1/6 de la population mondiale souffre de ce processus 2.

Selon les experts de l'ONU, les pertes actuelles de terres productives conduiront à ce que d'ici la fin du siècle, le monde pourrait perdre près d'un tiers de ses terres arables 2 . Une telle perte, à une époque de croissance démographique sans précédent et de demande alimentaire croissante, pourrait être véritablement désastreuse.

5 Pollution de l'hydrosphère

L'hydrosphère est l'une des ressources les plus précieuses de la Terre : océans, mers, rivières, lacs, glaciers de l'Arctique et de l'Antarctique. Il existe sur Terre 1 385 millions de kilomètres de réserves d’eau et très peu, seulement 25 % d’eau douce adaptée à la vie humaine. Et malgré

Ce sont des gens qui sont très fous de cette richesse et la détruisent sans laisser de trace, sans discernement, en polluant l'eau avec divers déchets. L'humanité utilise principalement de l'eau douce pour ses besoins. Leur volume représente un peu plus de 2 % de l'hydrosphère et la répartition des ressources en eau dans le monde est extrêmement inégale. L'Europe et l'Asie, où vit 70 % de la population mondiale, ne contiennent que 39 % des eaux fluviales. La consommation totale des eaux fluviales augmente d’année en année dans toutes les régions du monde. On sait, par exemple, que depuis le début du 21e siècle, la consommation d'eau douce a été multipliée par 6 et qu'au cours des prochaines décennies, elle augmentera encore d'au moins 1,5 fois.

Le manque d'eau est aggravé par la détérioration de sa qualité. L'eau utilisée dans l'industrie, l'agriculture et la vie quotidienne retourne dans les masses d'eau sous forme d'eaux usées mal traitées ou totalement non traitées. Ainsi, la pollution de l'hydrosphère résulte principalement du rejet de déchets industriels,

eaux usées agricoles et domestiques.
Selon les calculs des scientifiques, la dilution de ces mêmes eaux usées pourrait bientôt nécessiter 25 000 kilomètres cubes d'eau douce, soit presque toutes les ressources réellement disponibles de ce ruissellement. Il n’est pas difficile de deviner que c’est là, et non l’augmentation des prélèvements directs d’eau, la principale raison de l’aggravation du problème de l’eau douce. Il convient de noter que les eaux usées contenant des résidus de matières premières minérales et de déchets humains enrichissent les plans d'eau en nutriments, ce qui conduit au développement d'algues et, par conséquent, à l'engorgement du réservoir. Actuellement, de nombreux fleuves sont fortement pollués - le Rhin, le Danube, la Seine, l'Ohio, la Volga, le Dniepr, le Dniestr et d'autres. Le ruissellement urbain et les grandes décharges provoquent souvent une pollution de l'eau par des métaux lourds et des hydrocarbures. À mesure que les métaux lourds s’accumulent dans les chaînes alimentaires marines, leurs concentrations peuvent atteindre des niveaux mortels, comme cela s’est produit après un important rejet industriel de mercure dans les eaux côtières japonaises près de la ville de Minimata. La concentration accrue de ce métal dans les tissus des poissons a entraîné la mort de nombreuses personnes et animaux ayant consommé le produit contaminé. Des doses accrues de métaux lourds, de pesticides et de produits pétroliers peuvent affaiblir considérablement les propriétés protectrices des organismes. La concentration de substances cancérigènes dans la mer du Nord atteint actuellement des niveaux énormes. D'énormes réserves de ces substances sont concentrées dans les tissus des dauphins,

étant le dernier maillon de la chaîne alimentaire. Les pays situés sur la côte de la mer du Nord ont récemment mis en œuvre une série de mesures visant à réduire, et à l'avenir à arrêter complètement, le déversement et l'incinération de déchets toxiques dans la mer. De plus, l’homme transforme les eaux de l’hydrosphère grâce à la construction d’ouvrages hydrauliques, notamment de réservoirs. Les grands réservoirs et canaux ont un impact négatif grave sur l'environnement : ils modifient le régime des eaux souterraines de la bande côtière, affectent les sols et les communautés végétales et, après tout, leurs plans d'eau occupent de vastes zones de terres fertiles.

De nos jours, la pollution des océans du monde augmente à un rythme alarmant. De plus, non seulement la pollution des eaux usées joue ici un rôle important, mais également le rejet de grandes quantités de produits pétroliers dans les eaux des mers et des océans. En général, les mers intérieures les plus polluées sont : la Méditerranée, le Nord, la Baltique, le Japon, Java et la Biscaye,

Golfes persiques et mexicains. La pollution des mers et des océans se produit par deux canaux. Premièrement, les navires maritimes et fluviaux polluent l'eau avec les déchets générés par les activités opérationnelles et les produits de combustion interne des moteurs. Deuxièmement, la pollution résulte d'accidents lorsque des substances toxiques, le plus souvent du pétrole et des produits pétroliers, pénètrent dans la mer. Les moteurs diesel des navires émettent des substances nocives dans l'atmosphère, qui se déposent ensuite à la surface de l'eau. Sur les pétroliers, avant chaque chargement régulier, les conteneurs sont lavés pour éliminer les restes de la cargaison précédemment transportée, tandis que l'eau de lavage, et avec elle la cargaison restante, est le plus souvent déversée par-dessus bord. De plus, après avoir livré la cargaison, les pétroliers sont envoyés vides vers le nouveau point de chargement ; dans ce cas, pour une bonne navigation, les pétroliers sont remplis d'eau de ballast, qui est contaminée par des résidus pétroliers pendant le voyage. Avant le chargement, cette eau est également déversée par-dessus bord. Quant aux mesures législatives visant à contrôler la pollution par les hydrocarbures lors de l'exploitation des terminaux pétroliers et du rejet des eaux de ballast des pétroliers, elles ont été adoptées bien plus tôt, après que le danger de déversements importants soit devenu évident.

Ces méthodes (ou moyens possibles de résoudre le problème) incluent l'émergence et les activités de divers types "vert" mouvements et organisations. Outre le fameux « Vert PoisAvece'UN",se distingue non seulement par l'ampleur de ses activités, mais aussi, parfois, par l'extrémisme notable de ses actions, ainsi que par des organisations similaires qui s'occupent directement de la protection de l'environnement

e actions, il existe un autre type d'organisations environnementales - des structures qui stimulent et sponsorisent des activités environnementales - comme le Wildlife Fund, par exemple. Toutes les organisations environnementales existent sous l'une des formes suivantes : organisations de type public, privé ou mixte.

Outre les divers types d’associations qui défendent les droits de la civilisation sur la nature qu’elle détruit progressivement, il existe un certain nombre d’initiatives environnementales étatiques ou publiques dans le domaine de la résolution des problèmes environnementaux. Par exemple, la législation environnementale en Russie et dans d'autres pays du monde, divers accords internationaux ou le système des « Livres rouges ».

Le « Livre rouge » international - une liste d'espèces animales et végétales rares et menacées - comprend actuellement 5 volumes de documents. Il existe par ailleurs des « Livres rouges » nationaux et même régionaux.

Parmi les moyens les plus importants pour résoudre les problèmes environnementaux, la plupart des chercheurs soulignent également l'introduction de technologies respectueuses de l'environnement, produisant peu de déchets et sans déchets, la construction d'installations de traitement, la localisation rationnelle de la production et l'utilisation des ressources naturelles.

Bien que, sans aucun doute - et cela est prouvé par tout le cours de l'histoire humaine - la direction la plus importante pour résoudre les problèmes environnementaux auxquels est confrontée la civilisation est l'augmentation de la culture écologique humaine, une éducation et une éducation environnementale sérieuses, tout ce qui éradique le principal conflit environnemental - le conflit entre le consommateur sauvage et le rationnel habitant d'un monde fragile qui existe dans l'esprit humain.

Pertinent pour la Russie. Il faut reconnaître que le pays est l’un des plus pollués au monde. Cela affecte la qualité de vie et a un effet néfaste sur la santé des personnes. L'émergence de problèmes environnementaux en Russie, comme dans d'autres pays, est associée à l'intense influence humaine sur la nature, qui a acquis un caractère dangereux et agressif.

Quels sont les problèmes environnementaux courants en Russie ?

Pollution atmosphérique

Pollution de l'eau et des sols

Déchets ménagers

En moyenne, chaque résident de Russie produit 400 kg de déchets ménagers solides par an. La seule issue est le recyclage des déchets (papier, verre). Il existe très peu d'entreprises qui s'occupent de l'élimination ou du recyclage des déchets dans le pays ;

Contamination radioactive

Dans de nombreuses centrales nucléaires, les équipements sont vétustes et la situation est proche de la catastrophe, car un accident peut survenir à tout moment. De plus, les déchets radioactifs ne sont pas correctement éliminés. Les rayonnements radioactifs provenant de substances dangereuses provoquent des mutations et la mort cellulaire dans le corps humain, animal et végétal. Les éléments contaminés pénètrent dans le corps avec l'eau, la nourriture et l'air, se déposent et les effets des radiations peuvent apparaître après un certain temps ;

Destruction des zones protégées et braconnage

Cette activité anarchique conduit à la mort d’espèces individuelles de flore et de faune et à la destruction des écosystèmes dans leur ensemble.

Problèmes arctiques

Quant aux problèmes environnementaux spécifiques à la Russie, outre les problèmes mondiaux, il existe plusieurs problèmes régionaux. Tout d’abord, c’est Problèmes arctiques. Cet écosystème a été endommagé lors de son développement. Il existe ici de grandes quantités de réserves de pétrole et de gaz difficiles à atteindre. S’ils commencent à être exploités, il y aura un risque de marée noire. conduit à la fonte des glaciers arctiques, ceux-ci pourraient disparaître complètement. En raison de ces processus, de nombreuses espèces d'animaux du Nord disparaissent et l'écosystème change considérablement ; le continent risque d'être inondé.

Baïkal

Le Baïkal est la source de 80 % de l'eau potable de la Russie, et cette zone d'eau a été endommagée par les activités d'une usine de papier et de pâte à papier, qui a déversé des déchets industriels et ménagers et des ordures à proximité. La centrale hydroélectrique d'Irkoutsk a également un effet néfaste sur le lac. Non seulement les berges sont détruites, l'eau est polluée, mais son niveau baisse également, les frayères à poissons sont détruites, ce qui entraîne la disparition de populations.

Le bassin de la Volga est soumis à la plus grande charge anthropique. La qualité de l'eau de la Volga et de son afflux ne répond pas aux normes récréatives et hygiéniques. Seules 8 % des eaux usées rejetées dans les rivières sont traitées. En outre, le pays est confronté à un problème important de baisse du niveau des rivières dans tous les plans d'eau, et les petites rivières s'assèchent constamment.

Golfe de Finlande

Le golfe de Finlande est considéré comme la zone aquatique la plus dangereuse de Russie, car l'eau contient une énorme quantité de produits pétroliers déversés à la suite d'accidents de pétroliers. Il y a également une activité de braconnage active ici, ce qui entraîne un déclin des populations animales. Il existe également une pêche au saumon incontrôlée.

La construction de mégapoles et d’autoroutes détruit les forêts et autres ressources naturelles dans tout le pays. Dans les villes modernes, il existe des problèmes non seulement de pollution de l'air et de l'hydrosphère, mais également de pollution sonore. C’est dans les villes que le problème des déchets ménagers se pose avec le plus d’acuité. Dans les zones peuplées du pays, il n'y a pas suffisamment d'espaces verts plantés et la circulation de l'air est également mauvaise. Parmi les villes les plus polluées au monde, la ville russe de Norilsk occupe la deuxième place. Une mauvaise situation environnementale s'est développée dans des villes de la Fédération de Russie comme Moscou, Saint-Pétersbourg, Tcherepovets, Asbest, Lipetsk et Novokuznetsk.

Vidéo démonstrative des problèmes environnementaux en Russie

Le problème de la santé publique

Compte tenu des divers problèmes environnementaux de la Russie, on ne peut ignorer le problème de la détérioration de la santé de la population du pays. Les principales manifestations de ce problème sont les suivantes :

• — dégradation du patrimoine génétique et mutations ;
• — augmentation du nombre de maladies et pathologies héréditaires;
• - de nombreuses maladies deviennent chroniques ;
• — détérioration des conditions de vie sanitaires et hygiéniques de certaines couches de la population ;
• - augmentation du nombre de toxicomanes et d'alcoolodépendants ;
• — augmentation du taux de mortalité infantile ;
• - augmentation de l'infertilité masculine et féminine ;
• - des épidémies régulières ;
• — une augmentation du nombre de patients atteints de cancer, d'allergies et de maladies cardiovasculaires.

La liste est longue. Tous ces problèmes de santé sont une conséquence majeure de la dégradation de l’environnement. Si les problèmes environnementaux en Russie ne sont pas résolus, le nombre de personnes malades augmentera et la population diminuera régulièrement.

Façons de résoudre les problèmes environnementaux

La solution aux problèmes environnementaux dépend directement des activités des responsables gouvernementaux. Il est nécessaire de contrôler tous les domaines de l’économie afin que toutes les entreprises réduisent leur impact négatif sur l’environnement. Nous avons également besoin du développement et de la mise en œuvre de technologies environnementales. Ils peuvent également être empruntés à des développeurs étrangers. Aujourd’hui, des mesures drastiques sont nécessaires pour résoudre les problèmes environnementaux. Cependant, nous devons nous rappeler que beaucoup de choses dépendent de nous-mêmes : du mode de vie, de la préservation des ressources naturelles et des services publics, du maintien de l'hygiène et de nos propres choix. Par exemple, tout le monde peut jeter les ordures, recycler les vieux papiers, économiser l’eau, éteindre un feu dans la nature, utiliser de la vaisselle réutilisable, acheter des sacs en papier au lieu de sacs en plastique et lire des livres électroniques. Ces petites actions vous aideront à apporter votre contribution à l’amélioration de l’environnement de la Russie.

1. INTRODUCTION.

La période anthropique est révolutionnaire dans l’histoire de la Terre. L'humanité se manifeste comme la plus grande force géologique en termes d'ampleur de ses activités sur notre planète. Et si l’on se souvient de la courte durée de l’existence de l’homme par rapport à la vie de la planète, la signification de ses activités apparaîtra encore plus clairement.

La capacité technique de l'homme à modifier l'environnement naturel s'est rapidement accrue, atteignant son apogée à l'ère de la révolution scientifique et technologique. Il est désormais en mesure de réaliser des projets de transformation de l'environnement naturel dont il n'osait même pas rêver jusqu'à relativement récemment. La croissance de la puissance humaine conduit à une augmentation des conséquences de ses activités, négatives pour la nature et finalement dangereuses pour l'existence humaine, dont on commence seulement à prendre conscience de l'importance.

La formation et le développement de la société humaine se sont accompagnés de crises environnementales locales et régionales d'origine anthropique. On peut dire que les avancées de l’humanité sur la voie du progrès scientifique et technologique étaient sans cesse accompagnées, comme une ombre, d’aspects négatifs, dont la forte aggravation conduisait à des crises environnementales.

Un trait caractéristique de notre époque est intense sification Et la mondialisation l'impact humain sur l'environnement naturel, qui s'accompagne d'une intensification et d'une mondialisation sans précédent des conséquences négatives de cet impact. Et si auparavant l'humanité a connu des crises environnementales locales et régionales, qui pourraient conduire à la mort de n'importe quelle civilisation, mais n'ont pas entravé le progrès ultérieur de la race humaine dans son ensemble, alors la situation environnementale actuelle est lourde d'effondrement écologique mondial. Parce que l’homme moderne détruit les mécanismes du fonctionnement intégral de la biosphère à l’échelle planétaire. Les points de crise se multiplient, tant au niveau problématique que spatial, et ils se révèlent être étroitement liés les uns aux autres, formant un réseau de plus en plus fréquent. C'est cette circonstance qui nous permet de parler de la présence crise environnementale mondiale et rose du désastre environnemental.

2. PRINCIPAUX PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX.

Le problème de la pollution de l'environnement devient si aigu à la fois en raison de la croissance de la production industrielle et agricole et du changement qualitatif de la production sous l'influence du progrès scientifique et technologique.

De nombreux métaux et alliages que l'homme utilise sont inconnus de la nature sous leur forme pure, et bien qu'ils soient dans une certaine mesure soumis au recyclage et au recyclage, certains d'entre eux sont dispersés et s'accumulent dans la biosphère sous forme de déchets. Le problème de la pollution de l’environnement s’est posé avec force après le 20e siècle. l'homme a considérablement augmenté le nombre de métaux qu'il utilise et a commencé à produire des fibres synthétiques, des plastiques et d'autres substances qui ont des propriétés non seulement inconnues de la nature, mais également nocives pour les organismes de la biosphère. Ces substances (dont le nombre et la variété ne cessent de croître) ne pénètrent pas dans la circulation naturelle après leur utilisation. Les déchets industriels augmentent polluer la lithosphère , hydrosphère Et atmosphère La sphère terrestre . Les mécanismes d'adaptation de la biosphère ne parviennent pas à neutraliser la quantité croissante de substances nocives pour son fonctionnement normal et les systèmes naturels commencent à s'effondrer.

1) Pollution de la lithosphère.

La couverture terrestre est la composante la plus importante de la biosphère. C'est l'enveloppe du sol qui détermine de nombreux processus se produisant dans la biosphère.

Des pratiques agricoles imparfaites conduisent à un épuisement rapide des sols, et l’utilisation de pesticides extrêmement nocifs mais bon marché pour lutter contre les ravageurs des plantes et augmenter les rendements aggrave ce problème. Un problème tout aussi important est celui de l’utilisation intensive des pâturages, qui transforme de vastes étendues de terre en déserts.

La déforestation cause d'énormes dégâts aux sols. Ainsi, si 1 kg de sol par hectare est perdu chaque année en raison de l'érosion sous les forêts tropicales humides, ce chiffre augmente de 34 fois après la coupe.

Le phénomène menaçant de désertification est associé à la déforestation ainsi qu’à des méthodes agricoles extrêmement inefficaces. En Afrique, l'avancée du désert est d'environ 100 000 hectares par an ; à la frontière de l'Inde et du Pakistan, le semi-désert du Thar avance à une vitesse de 1 km par an. Sur les 45 causes identifiées de la désertification, 87 % sont le résultat d'une utilisation prédatrice des ressources.(3;p. 325)

Il y a aussi le problème de l’acidité croissante des précipitations et de la couverture du sol.( Toute précipitation - pluie, brouillard, neige - dont l'acidité est supérieure à la normale est dite acide. Ils incluent également la perte de particules acides sèches de l’atmosphère, plus étroitement appelées dépôts acides..) Les zones aux sols acides ne connaissent pas de sécheresse, mais leur fertilité naturelle est réduite et instable ; Ils s’épuisent rapidement et leurs rendements sont faibles. L'acidité due aux courants d'eau descendants se propage sur l'ensemble du profil du sol et provoque une acidification importante des eaux souterraines. Des dommages supplémentaires sont dus au fait que les précipitations acides, s'infiltrant dans le sol, peuvent lessiver l'aluminium et les métaux lourds. Généralement, la présence de ces éléments dans le sol ne pose pas de problèmes, car ils sont liés en composés insolubles et ne sont donc pas absorbés par les organismes. Cependant, à faible pH, leurs composés se dissolvent, deviennent disponibles et ont un fort effet toxique sur les plantes et les animaux. Par exemple, l'aluminium, très abondant dans de nombreux sols, pénètre dans les lacs et provoque des anomalies de développement et la mort des embryons de poissons (3 ; p. 327).

2) Pollution de l'hydrosphère.

Le milieu aquatique est constitué des eaux terrestres (rivières, lacs, réservoirs, étangs, canaux), de l'océan mondial, des glaciers, des eaux souterraines contenant des formations naturelles, artificielles et artificielles. Qui, sous l'influence de forces exogènes, endogènes et artificielles, affectent la santé humaine, ses activités économiques et tout ce qui vit et inanimé sur Terre. L’eau, assurant l’existence de toute vie sur la planète, fait partie des principaux moyens de production de biens matériels.

La détérioration de la qualité de l'eau est due avant tout à l'insuffisance et à l'imperfection de l'épuration des eaux naturelles contaminées en raison de l'augmentation du volume des eaux usées industrielles, agricoles, domestiques. La pénurie générale, la pollution croissante et la destruction progressive des sources d’eau douce sont particulièrement pertinentes dans le contexte d’une population mondiale croissante et d’une production en expansion.

Au cours des 40 dernières années, les systèmes d’approvisionnement en eau de nombreux pays du monde ont été sérieusement perturbés. Les sources d'eau douce les plus précieuses dont nous disposons - les eaux souterraines - s'épuisent. Les prélèvements d'eau incontrôlés, la destruction des zones de protection des eaux forestières et le drainage des marécages surélevés ont entraîné la mort massive de petites rivières. Le débit d'eau des grands fleuves et l'afflux d'eaux de surface dans les plans d'eau intérieurs diminuent.

La qualité de l'eau des réservoirs fermés se détériore. Le lac Baïkal est pollué par les déchets industriels de l'usine de pâte et papier de Baïkal, de l'usine de pâte et carton de Selengil et des entreprises d'Oulan-Oude (3 ; pp. 327-331).

La pénurie accrue d'eau douce est associée à la pollution des plans d'eau par les eaux usées des entreprises industrielles et municipales, l'eau des mines, des mines, des gisements de pétrole, lors de l'approvisionnement, du traitement et du rafting des matériaux, les émissions de l'eau, du transport ferroviaire et routier, du cuir et les industries textiles et alimentaires. Les déchets de surface provenant des entreprises de pâtes et papiers, des industries chimiques, métallurgiques, des raffineries de pétrole, des usines textiles et de l'agriculture sont particulièrement polluants.

Les polluants les plus courants sont le pétrole et les produits pétroliers. Ils recouvrent la surface de l'eau d'une fine pellicule, empêchant les échanges de gaz et d'humidité entre l'eau et les organismes proches de l'eau. L’extraction de pétrole au fond des lacs, des mers et des océans constitue une menace sérieuse pour la propreté des plans d’eau. Une grave pollution de l'eau est causée par des rejets soudains de pétrole lors de la dernière étape du forage des puits au fond des réservoirs.

Les accidents avec les pétroliers constituent une autre source de pollution de l’eau. Le pétrole pénètre dans la mer lorsque les tuyaux se rompent, lorsque les raccords des oléoducs fuient, lorsqu’il est pompé vers des installations de stockage de pétrole côtières et lorsque les pétroliers sont lavés. « L'huile qui pénètre dans l'eau forme un film superficiel de 10 cm d'épaisseur en 40 à 100 heures. Si la tache est petite, elle disparaît généralement, s'étant déposée au fond pendant la saison froide, elle flotte à la surface avec l'apparition de la saison froide. période chaude. »(3; p. 382)

Les tensioactifs, y compris les détergents synthétiques (SDC), deviennent de plus en plus importants (en tant que polluants des masses d'eau). L'utilisation généralisée de ces composés dans la vie quotidienne et dans l'industrie entraîne une augmentation de leur concentration dans les eaux usées. Ils sont mal éliminés par les installations de traitement, fournis aux plans d'eau, y compris l'eau domestique et potable, et de là dans l'eau du robinet. La présence de SMS dans l’eau lui confère un goût et une odeur désagréables.

Les polluants dangereux des plans d'eau sont les sels de métaux lourds - plomb, fer, cuivre, mercure. La plus grande réserve d'eau est associée aux centres industriels situés à proximité de la côte. Les ions de métaux lourds sont absorbés par les plantes aquatiques : le long des chaînes tropicales, ils se déplacent vers les herbivores, puis vers les carnivores. Parfois, la concentration d'ions de ces métaux dans le corps des poissons est des dizaines ou des centaines de fois supérieure à la concentration initiale de leur réservoir. Les eaux contenant des déchets ménagers et les eaux usées agricoles sont sources de nombreuses maladies infectieuses (fièvre paratyphoïde, dysenterie, hépatite virale, choléra…). La propagation de Vibrio cholerae par les eaux, lacs et réservoirs contaminés est largement connue.

"Si nous empoisonnons les eaux souterraines, leur pureté ne sera restaurée qu'après 300 à 400 ans." (3 ; p. 388)

3) Pollution atmosphérique.

L’homme pollue l’atmosphère depuis des milliers d’années. Ces dernières années, il y a eu une grave pollution de l'air dans certaines régions, associée à l'expansion des centres industriels, à la technolisation de nombreux domaines de notre vie et à une motorisation réussie. En effet, les substances nocives pénétrant dans l'air peuvent être renforcées par leurs réactions mutuelles, leur accumulation dans les montagnes, la longue durée de leur présence dans l'air, les conditions météorologiques particulières et d'autres facteurs. Dans les zones où il existe une forte densité de population, une concentration d’usines et une forte densité de transports, la pollution de l’air augmente particulièrement. Cela nécessite des mesures urgentes et radicales. Les jours où les conditions météorologiques limitent la circulation de l’air, du smog peut se produire. Le smog est particulièrement dangereux pour les personnes âgées et malades.

Le brouillard photochimique ou smog est un mélange à plusieurs composants de gaz et de particules d'aérosol d'origine primaire et secondaire. Les principaux composants du smog comprennent : l'ozone, les oxydes d'azote et de soufre, de nombreux composés organiques de nature peroxyde, collectivement appelés photooxydants. Le smog photochimique se produit à la suite de réactions photochimiques dans certaines conditions : présence dans l'atmosphère d'une forte concentration d'oxydes d'azote, d'hydrocarbures et d'autres polluants, rayonnement solaire intense et calme, ou échange d'air très faible dans la couche superficielle avec un puissant et , pendant au moins un jour, inversion accrue. Un temps stable et calme, généralement accompagné d'inversions, est nécessaire pour créer de fortes concentrations de réactifs. De telles conditions sont créées plus souvent en juin-septembre et moins souvent en hiver.

Pendant les périodes où la pollution atteint des niveaux élevés, de nombreuses personnes se plaignent de maux de tête, d'irritations des yeux et du nasopharynx, de nausées et d'un mauvais état de santé général. Apparemment, l'ozone affecte principalement les muqueuses. La présence d'acide en suspension, principalement d'acide sulfurique, est en corrélation avec une augmentation des crises d'asthme, et le monoxyde de carbone provoque une diminution de l'activité mentale, de la somnolence et des maux de tête. Les maladies respiratoires et le cancer du poumon sont associés à des niveaux élevés de particules sur une longue période. Cependant, tous ces facteurs peuvent affecter différents aspects de la santé à des degrés divers. Dans certains cas, la pollution de l’air a atteint des niveaux si élevés qu’elle a entraîné des décès.

4) Diminution de la diversité biologique.

En changeant son monde, une personne interfère considérablement avec la vie de ses voisins sur la planète. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, depuis 1600. sur

3. VOIES DE SOLUTION AUX PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX.

Chacun des problèmes mondiaux discutés ici a ses propres options pour des solutions partielles ou plus complètes ; il existe un certain ensemble d'approches générales pour résoudre les problèmes environnementaux.

Mesures pour améliorer la qualité de l’environnement :

1.Technologique:

*développement de nouvelles technologies

*stations d'épuration

*changement de carburant

*électrification de la production, de la vie quotidienne, des transports

2. Activités d'architecture et de planification:

*zonage du territoire de l'établissement

*verdir les zones peuplées

*organisation de zones de protection sanitaire

3.Économique

4.Juridique:

*création d'actes législatifs pour maintenir

qualité de l'environnement

5.Ingénierie et organisation :

*réduire le stationnement aux feux tricolores

*réduire l'intensité du trafic en

autoroutes encombrées

De plus, au cours du siècle dernier, l’humanité a développé un certain nombre de moyens originaux pour lutter contre les problèmes environnementaux. Ces méthodes incluent l’émergence et les activités de divers types de mouvements et d’organisations « verts ». Sauf “ Vert Paix^ un” différant par l'étendue de leurs activités, il existe des organisations similaires menant directement des actions de protection de l'environnement. Il existe également un autre type d'organisations environnementales : les structures qui stimulent et sponsorisent les activités environnementales ( Fondation pour la faune).

Outre divers types d'associations dans le domaine de la résolution des problèmes environnementaux, il existe un certain nombre d'initiatives environnementales étatiques ou publiques :

législation environnementale en Russie et dans d'autres pays du monde,

divers accords internationaux ou le système du « Livre rouge ».

Parmi les moyens les plus importants pour résoudre les problèmes environnementaux, la plupart des chercheurs soulignent également l'introduction de technologies respectueuses de l'environnement, produisant peu de déchets et sans déchets, la construction d'installations de traitement, la localisation rationnelle de la production et l'utilisation des ressources naturelles.

Ministère de l'Enseignement Public et Professionnel.

Université d'État de Magnitogorsk.

Problèmes environnementaux de notre époque et moyens de les résoudre.

Résumé sur la sécurité des personnes.

Complété: Étudiant PIMNO,

2ème année, 202 gr., UNK,

Mitrofanova Léna.

À carreaux: senior

professeur

Kuvshinova Ira.

Magnitogorsk.

2003

RÉFÉRENCES.

1. Brodsky A.K. Un cours court d'écologie générale : Manuel-3e éd.-DSAN, 1999-223p.

2. Voitkevich G.V., Vronsky V.A.. Fondements de la doctrine de la biosphère : Livre. Pour le professeur. - M : Lumières, 1989.

3. Gladkov N.D. et autres. Conservation de la nature-M. Lumières, 1975-239 p.

4. Gorelov A.A. Écologie : Manuel. allocation. - M. : Centre, 1998-238p.

4.CONCLUSION.

Atteindre un état idéal d’harmonie absolue avec la nature est en principe impossible. Une victoire finale sur la nature est également impossible, même si au cours du processus de lutte, l'homme découvre la capacité de surmonter les difficultés qui surviennent. L’interaction entre l’homme et la nature ne s’arrête jamais, et lorsqu’il semble que l’homme est sur le point d’acquérir un avantage décisif, la nature augmente sa résistance. Cependant, cela n’est pas sans fin, et le surmonter en supprimant la nature entraîne la mort de l’homme lui-même.

Le succès actuel de l'homme dans la lutte contre l'environnement naturel est dû à une augmentation du risque, qui doit être considérée de deux manières : le risque d'éventuels phénomènes environnementaux négatifs, lié au fait que la science ne peut pas donner une prévision absolue de l'évolution de l'environnement. les conséquences de l'impact humain sur l'environnement naturel et le risque de catastrophes accidentelles liées au fait que les systèmes techniques et les personnes elles-mêmes ne disposent pas d'une fiabilité absolue. Ici, une des dispositions de Commoner s’avère vraie, qu’il appelle la « loi » de l’écologie : « rien n’est donné gratuitement » (1 ; p. 26).

Sur la base de l'analyse de la situation environnementale, nous pouvons conclure qu'il faut parler non pas d'une solution définitive et absolue au problème environnemental, mais des perspectives de déplacement de problèmes particuliers afin d'optimiser la relation entre l'homme et l'environnement naturel dans les contextes existants. conditions historiques. Cette circonstance est due au fait que les lois fondamentales de la nature imposent des restrictions à la mise en œuvre des objectifs de l'humanité.

1.Introduction. 1 page

2. Principaux problèmes environnementaux.

2 pages

1) Pollution de la lithosphère. 2 pages

2) Pollution de l'hydrosphère. 3 pages

3) Pollution atmosphérique. 5 pages

4) Diminution de la diversité écologique. 5 pages

3. Moyens de résoudre les problèmes environnementaux. 7 pp.

4. Conclusion.