Homme fort et faible. Les forts mangent les faibles

En quoi une personne forte diffère-t-elle d’une personne faible ? Maintenant, nous ne parlons plus de force physique et d'endurance. Avec un degré approprié de persévérance, presque tout le monde peut cultiver ces qualités. Devenir une personne forte psychologiquement est beaucoup plus difficile. Et est-ce même possible ?

Homme fort : comment est-il ?

Beaucoup de gens veulent être une personne forte dans la vie. On pense qu'une telle personne sera capable de s'installer et de réaliser ce qu'elle veut. La manière dont il le fait n’est pas si importante, le résultat est une priorité. Dans le même temps, une forte personnalité est caractérisée comme cruelle et grossière, inébranlable dans son jugement. Mais au fond, une personne forte peut être un chaton moelleux. Tout le monde ne le connaît pas de près, mais ils le jugent sur ses manifestations extérieures de courage.

Mais qu’en est-il de la psychologie d’une personne forte ? Il se caractérise par les éléments suivants :


Une forte personnalité peut sembler difficile à côtoyer, à vivre ou à travailler. En fait, une telle personne est un exemple pour les autres. En y regardant, vous comprendrez qu’il est indispensable d’avancer dans la direction de vos rêves et d’obtenir des résultats. Vous pouvez apprendre beaucoup d’une personne forte. L'essentiel est de comprendre cela et d'être capable de voir les avantages des autres.

Portrait d'un homme faible

Une personne faible est la même chose qu’une personne forte, mais avec un signe moins. Autrement dit, tout est inversé pour lui. Oui et non. Il existe des signes permettant d'identifier facilement une personne psychologiquement faible dans son environnement. Pour ce faire, analysez le comportement de vos amis. Ou peut-être que quelque chose de cette liste vous concerne ?

  • Une personne faible se plaint de plus en plus souvent que les autres. La vie est comme des montagnes russes, il y a des hauts et des bas. Mais même étant au sommet, une personne faible se plaint de son existence, trouvant une raison à cela. Et au lieu d'essayer de sortir d'une situation difficile et de résoudre des problèmes, il parle des difficultés aux autres, indépendamment de leurs opinions et de leur désir d'écoute ou de leur absence. Cela détourne les gens de la personne faible et introduit un autre motif de plainte.
  • Une personne faible ne cherche pas à sortir de sa zone de confort. Il a peur des changements dans la vie, même s'ils ne promettent que le meilleur. Végétant en routine, il construit une vie. Il pense que c'est plus sûr ainsi, il se sent protégé, même si ce n'est pas le cas.
  • Une personne faible ne tient pas compte des opinions des autres. Oui, vous devez vivre votre vie comme vous le souhaitez. Mais être capable de trouver un grain raisonnable dans les opinions et les déclarations des autres est très important. Dans une certaine mesure, cela vaut la peine d’écouter les autres. Cela donne une impulsion au développement et à l’amélioration de sa propre personnalité.
  • Une personne faible abandonne sans combattre. C’est peut-être le signe le plus évident d’une personnalité psychologiquement faible. Cela s'exprime non seulement par l'incapacité de terminer ce qui a été commencé, mais aussi par le manque de persévérance. Une personne forte oublie que le succès n’arrive pas à ceux qui n’ont rien fait pour obtenir le résultat.
  • Une personne faible est jalouse des autres. Il ne réalise pas ce qu'il veut lui-même et ceux qui ont réussi. Mais chacun a le sien, les circonstances de sa réalisation ne sont pas les mêmes. Au lieu de vous ronger les ongles d’envie, vous devriez trouver votre propre chemin.
  • Une personne faible se met en colère. Bien entendu, personne ne peut vivre sans manifestations de colère. Mais quel est l’objet vers lequel se dirige cette colère ? S'il s'agit de colère contre vous-même à cause de votre incapacité à réaliser quelque chose, cela vous dirigera très probablement sur la bonne voie pour vous améliorer. Mais si c’est de la colère contre les circonstances, contre d’autres personnes qui ont réussi, où mènera-t-elle ? Il est absolument impossible de ne jamais être en colère. Mais des sentiments destructeurs injustifiés brisent une personne de l'intérieur.

  • Une personne faible a tendance à dramatiser. Il raconte à quel point il lui est difficile de faire face aux problèmes de la vie et caractérise sa vie de manière négative. Ils disent de ces personnes qu’ils sont pessimistes, parce qu’ils ne voient pas la lumière devant eux. Mais les projections mentales négatives s’imposent à la vie, laissent une empreinte sur le présent et l’avenir d’une personne, et il n’y a pas d’échappatoire.

Vous pouvez comprendre la différence entre une personne forte et une personne faible sans recourir à une analyse approfondie de la personnalité. Il existe une compréhension ordinaire et quotidienne de la « force » et de la « faiblesse ». Mais en même temps, cela peut varier d'une personne à l'autre, et la catégorie est déterminée.

Comment une personne faible peut-elle devenir plus forte ?

Il n’y a pas de gens désespérés. N’importe qui peut devenir plus fort s’il le souhaite. Vous devriez vous débarrasser progressivement de vos défauts. Pour ce faire, suivez les conseils des psychologues.


N’oubliez pas qu’il n’existe pas de personnes exceptionnellement fortes ou faibles. Nous sommes tous forts à notre manière, mais nous avons parfois besoin de soutien et de compréhension. Une personne forte n’est donc pas seule. Il aide ses proches et n'a pas peur de demander la réciprocité s'il en a besoin.

Personne faible

Une personne faible et des réalisations grandioses sont des concepts incompatibles ! Qu’est-ce qui rend les gens faibles ? Qu'est-ce qui affaiblit une personne à tel point qu'elle ne peut que rêver d'un avenir heureux et réussi ?

Les pensées viles et basses des personnes faibles sont ces ancres qui, malgré tout leur désir de paraître forts et sûrs d'elles, les entraînent constamment dans le marais d'actions inconvenantes, de pensées mesquines et de désirs primitifs. Si quelqu'un dans la société essaie de ressembler à une personne confiante et forte, mais qu'en même temps de petites pensées en colère, envieuses et viles pullulent constamment dans sa tête, alors, avec tous ses efforts et efforts, il regarde et est perçu par un personne extérieurement faible, mesquine, pathétique, n'inspirant aucune confiance et ne méritant pas de respect.

Le fait est que peu importe la façon dont vous déguisez vos pensées mesquines et désagréables, elles trahiront une personne faible en tout : dans l'attitude, la voix, les mouvements, le comportement, les réserves. Les vêtements les plus chers ne cacheront pas aux autres le caractère d'une personne faible qui pense en catégories de petites personnes.

Essayez de ne pas penser en petites catégories pendant une journée. Imaginez que vous soyez devenu un jour un leader, une forte personnalité. L'espace d'un seul jour, rayez, chassez de votre tête et de votre cœur toutes les insultes que quelqu'un vous a infligées, ne vous inquiétez pas avant une réunion importante, ne rampez pas devant votre patron, ne soyez pas nerveux. Ne vous fâchez pas, ne vous énervez pas pour aucune raison. Comportez-vous avec dignité, à peu près de la façon dont vous pensez qu'un véritable leader se comporterait. Laissez tout arriver, même si le monde bascule, mais essayez de vivre un jour dans la peau d'une forte personnalité.

Vous ressentirez les premiers résultats au bout de quelques heures. Croyez-moi, après seulement quelques heures de cette pratique, vous vous sentirez plus fort, beaucoup plus fort qu'avant. Vous ressentirez clairement comment une certaine force va commencer à grandir et à s'accumuler en vous. Ce pouvoir qui était auparavant dispersé dans toutes les petites pensées basses, viles et négatives. C’est exactement ce genre de pouvoir, si vous ne l’empêchez pas, mais si vous lui permettez de s’accumuler et de croître en vous jusqu’à un certain niveau, grâce auquel les autres vous percevront comme une personne forte et intégrale. C’est la force qui attirera d’autres personnes vers vous. Vous resterez même silencieux, mais votre entourage sentira que quelque chose vient de vous qui est inhérent aux fortes personnalités, cette force que la plupart des gens n'ont pas.

Le prochain facteur est interne monde faible personne! Il est très important de savoir qui une personne ressent au plus profond de son âme : un lion ou un lièvre ? Certaines personnes, avant de parler avec un grand patron, un client important, ou tout simplement un gros bonnet, se mettent mentalement en quatre, se transformant en un véritable esclave et courtisans qui va, presque à genoux, communiquer avec une personne importante.

Nul doute que les interlocuteurs reconnaîtront rapidement la servilité d'une personne intérieurement faible qui ne se respecte pas et la traiteront conformément à ses attitudes intérieures. Comment vous sentez-vous en compagnie d’inconnus avec qui vous ne savez pas de quoi parler ? Vous êtes nerveux, timide, vous vous rongez les ongles, vous grattez des peluches inexistantes sur vos vêtements ? Et devant le patron ? Si vous êtes généralement trop nerveux et agité en présence d'étrangers ou de personnes importantes, alors ceci comportement affaiblit considérablement votre position dans la communication interpersonnelle et dans toute négociation. Votre entourage ressent cette faiblesse et cette insécurité que vous essayez en vain de cacher et de paraître plus fort, en d’autres termes, pas qui vous êtes vraiment.

Cet écart entre la faiblesse interne et les tentatives externes de paraître comme une personne forte se traduit par le fait que peu importe à quel point vous essayez de plaire aux autres et de leur faire une impression favorable, ils ne vous prennent pas au sérieux, ils ne vous perçoivent pas comme une personne forte. personne qui représente quelque chose. Ils vous parlent en position de force, car vous vous êtes volontairement reconnu comme quelqu'un de bien inférieur à votre interlocuteur.

Pour cesser d’être faible, il faut apprendre à ne pas ramper devant qui que ce soit, même devant une personne très importante. Il n’y a personne au monde devant qui on puisse se permettre de ressembler à un esclave. On peut souvent voir certains journalistes ramper tellement devant une pseudo-star du show-business qu'on en a assez des brassages, des humiliations et des piétinements sans fin. son personnalités devant l’autorité imaginaire d’une étoile bon marché qui passe la nuit. Certains journalistes s'auto-déprécient à tel point que si vous fermez les yeux et écoutez simplement ce bavardage du « roi » avec les laquais, vous pouvez clairement imaginer comment les laquais sont à genoux et la bouche ouverte écoutant la « sagesse ». de la grande étoile.

Peu importe que la « star » n'ait pas lu un seul livre dans sa vie, n'ait rien fait d'utile et ne représente rien d'elle-même en tant que personne, l'essentiel est qu'elle ait chanté plusieurs « chefs-d'œuvre » et un certain nombre de personnes la reconnurent comme une star. Certains journalistes ne sont qu’un exemple que l’on peut voir quotidiennement sur les écrans de télévision. Dans chaque profession, on peut rencontrer des gens qui piétinent leur orgueil avec grand plaisir face à leurs supérieurs, pour qui s'humilier devant l'autorité imaginaire de quelqu'un est une mince affaire.

Pouvez-vous espérer réaliser quelque chose d’important dans la vie avec une âme aussi lièvre ? Non! Parce que les pensées des personnes faibles sont les pensées de laquais, de courtisans, de gens mesquins, d'esclaves, prêts à servir n'importe qui, prêts à salir leur estime de soi sans réfléchir, prêts à dire adieu à leurs rêves à la première occasion.

Les gens forts pensent dans des catégories complètement différentes. Lorsque vous analysez les réussites de personnalités exceptionnelles, vous vous surprenez de temps en temps à penser que seuls de tels individus sont capables de réalisations grandioses, que seules ces personnes, ayant surmonté leurs faiblesses, changent quelque chose dans ce monde.

Une personne faible qui veut devenir forte doit d’abord commencer à changer ses pensées !

En étudiant la psychologie des personnes souffrant de dépendance aux produits chimiques ou à toute autre dépendance, les psychologues ont découvert qu'elles ont un besoin psychologique aigu de dépendre de quelque chose, qu'il s'agisse de drogues, de jeux informatiques, de travail, d'une secte ou autre.
Cela a été défini comme un comportement dépendant (addictif). Elle s’exprime le plus souvent par le désir d’échapper à la réalité en changeant de conscience.

Les psychologues et les narcologues n’ont pas encore trouvé de réponse claire à la question de savoir pourquoi certaines personnes présentent ce comportement et d’autres non. Exactement la même chose que lorsqu'on lui demande s'il existe des formes de personnalité prédisposées au développement de la toxicomanie ou de l'alcoolisme. Les différends à ce sujet durent depuis de nombreuses années.
De nombreux psychologues réputés estiment que l’émergence d’une dépendance aux substances psychoactives se produit lorsque certains traits caractéristiques de la personnalité sont acquis. Autrement dit, la personnalité d’une personne se forme d’une certaine manière, atteignant un état où elle est encline à consommer des substances et à développer une dépendance. En psychologie, cette condition est appelée « préparation aux médicaments »
Il est généralement admis qu'un stress intense, des tensions internes, un environnement défavorable et une mauvaise hérédité provoquent inévitablement le développement d'une dépendance aux substances psychoactives. Tout cela est vrai, mais il existe une opinion selon laquelle si une personne n'est pas « préparée à la toxicomanie », alors tous ces facteurs ne provoqueront pas de dépendance chimique.

Identification de la « préparation aux narcogènes » et des méthodes de traitement

Aujourd'hui, de nouvelles méthodes de traitement de la toxicomanie sont activement développées. Sur la base du concept de « toxicomanie », en utilisant une approche personnelle, un traitement individuel est sélectionné pour chaque patient.

L’approche personnelle du traitement de l’alcoolisme et de la toxicomanie est que la personnalité du patient doit être « traitée ». La formation d’une personnalité stable dotée de convictions et d’une vision du monde fortes peut empêcher l’apparition ou le retour d’une dépendance chimique dans d’autres circonstances aggravantes.

Les psychiatres ont identifié certains traits de personnalité ce qui indique une forte probabilité de développer un état de préparation mentale à la consommation de drogues ou à l’abus d’alcool.

Groupe à risque : traits de personnalité, caractère, caractéristiques comportementales

Les personnes impulsives et émotionnellement instables font partie du groupe dit à risque, c'est-à-dire qu'elles ont une forte probabilité de développer une « préparation aux narcogènes ». En règle générale, ces personnes prennent souvent des décisions irréfléchies et sont facilement offensées pour diverses raisons, même les plus insignifiantes. Ils sont vulnérables, anxieux et souvent déprimés. Leur humeur change comme un kaléidoscope. Des études ont montré que ces personnes ont un complexe d'infériorité assez important et sont très peu sûres d'elles-mêmes. Ils n'attendent que des émotions négatives de toute tâche accomplie, de tout travail, et pour maintenir un état normal, ils ont besoin de l'approbation constante des autres.

Traits de personnalité qui déterminent l'état dans lequel une personne commence à consommer des substances psychoactives :

Infantilité.
Ce terme fait référence à un développement de la personnalité généralement faible. Une telle personne ne peut pas prendre de décisions elle-même ni assumer la responsabilité de ses actes. Une telle personne est influençable, son comportement dans son ensemble est basé sur la soumission. Un rôle clé est joué par une fonctionnalité telle que plein accord. Il partage l'opinion de la majorité, il est toujours dirigé par quelqu'un. Il est important pour lui d'être « comme tout le monde », d'être « le sien » dans la société qui l'entoure. Une telle personne commence à consommer de la drogue afin d'obtenir l'approbation de son environnement social, afin de ne pas devenir un paria.

Manque d'individualité.
Une personne dont l'individualité est faiblement exprimée a tendance à copier le comportement des autres ; un système de subordination stricte lui est plus proche. Cela s'explique par le désir de se dégager de la responsabilité de ce qui lui arrive. En règle générale, une telle personne n'a pas confiance en elle et ne prédit pas le résultat de ses actions. Il lui est difficile d'interagir avec le monde qui l'entoure ; il préfère adopter le comportement des autres plutôt que de développer son propre système. Une telle personne a deux domaines dans lesquels elle se sent à l’aise. La première est une société dotée de règles claires d’interaction sociale, comme l’armée. Ici, il obéit aux ordres et aux règles strictes. La seconde est la fantaisie. Cela incite une personne à prendre des substances psychoactives. Les effets de nombreuses substances psychoactives et les hallucinations qu’elles provoquent s’apparentent à des fantasmes. Une telle personne perçoit la drogue comme faisant partie de sa vie, comme un moyen d'atteindre le confort.

L’envie de satisfaire immédiatement toutes vos envies.
Cela caractérise également la personnalité comme étant sous-développée et immature. Une telle personne recherche le plaisir. Il est important pour lui de satisfaire ses désirs dès qu'ils se manifestent. Et souvent, l'effet attendu n'est pas justifié ; du coup, il reçoit moins de plaisir qu'il ne l'espérait. Cela provoque un état dépressif et la personne ne tolère pas les difficultés qui surviennent. En état de stress, il s'efforce d'échapper à la réalité, de recevoir de plus en plus de plaisirs, sans se débarrasser de la cause du stress. Ce comportement conduit à un état de préparation à la consommation de substances psychoactives.

Manque d’objectifs et d’intérêts dans la vie.
Une personne sans aspirations, à la recherche de son chemin dans la vie, sans désir de se développer, atteint souvent un état de « préparation aux narcogènes ». Une circonstance aggravante est un travail qu'il n'aime pas, des études qui ne sont pas intéressantes, l'incapacité d'organiser ses loisirs, le désintérêt pour le monde et les gens qui l'entourent. Lorsqu’il existe des objectifs et des intérêts sociaux clairs, la drogue ou l’alcool sont perçus comme un obstacle à leur réalisation.

Conflit interne.
L’apparition de comportements addictifs peut aussi être due à l’incohérence de certaines conceptions chez une personne. Il s'agit d'une faible estime de soi et d'attentes élevées, d'un décalage entre le rôle social que la société lui attribue et ses propres sentiments. Sa vision du monde est incompréhensible pour les autres. Tout cela donne lieu à des conflits internes et provoque le déni de sa propre individualité. Dès que des difficultés surviennent dans le travail qu'une telle personne effectue, elle y renonce immédiatement. Il est à noter que ces personnes font généralement preuve d'arrogance dans leur comportement ; dans la communication, elles essaient de souligner leur supériorité. C’est leur sorte de « réaction défensive » face à ce qui leur arrive.

Asocialité.
Une personne qui n’a pas réussi à s’adapter à un environnement social risque également de développer une « préparation aux narcogènes ». En règle générale, une telle personne n'accepte pas les normes sociales générales, les règles de comportement et les valeurs sociales. Il est souvent en conflit et a du mal à établir des liens sociaux avec d'autres personnes. Une telle personne est capable de commettre divers actes criminels.

L'adolescence mérite d'être mentionnée séparément. Le fait que les adolescents soient les plus enclins à consommer des substances psychoactives ne fait plus de doute. À cet âge, la personnalité est encore en train de se former.

Les psychologues identifient plusieurs types de comportements adolescents pouvant conduire à la consommation de drogues ou à l’addiction à l’alcool :
Actif-positif– bonne humeur, haute estime de soi, implication dans tous les événements. Un tel adolescent trouve facilement des contacts dans n'importe quelle entreprise. Et si cette entreprise utilise des substances psychoactives, il les essayera sans hésiter, car il est important pour lui de participer à tous les événements. Le problème est qu'il ne pense pas et accepte les « règles du jeu » de toute entreprise, dans lequel il se trouve, y compris celui où l'on prend de la drogue.
En règle générale, ces adolescents utilisent des psychostimulants et du cannabis pour se remonter le moral et s'amuser.
Cycloïde– changement constant d’humeur et de comportement. De bonne humeur, c'est une personne active et joyeuse. Le même jour, l’ambiance peut soudainement changer à l’opposé sans raisons sérieuses et visibles. Dans un état dépressif, ces adolescents sont plus enclins à consommer des drogues pour améliorer leur humeur. Les drogues les plus couramment utilisées sont l’amphétamine et l’éphédrine.
Schizoïde– secret, réservé, se tient à l'écart des autres. Ces adolescents ont généralement des problèmes de communication et ont du mal à entrer en contact avec d’autres personnes. Les drogues sont perçues comme un moyen d'éliminer les barrières à la communication, comme un moyen de connaissance de soi, révélant la créativité, et aussi comme un moyen de remonter le moral. En règle générale, un adolescent de type schizoïde choisit le haschisch parmi toutes les substances.
Épileptoïde- sombre, colérique, souvent de mauvaise humeur, avec un certain pédantisme. Une telle personne peut faire preuve de cruauté envers les animaux et les autres personnes. Ils ont tendance à fantasmer et à mentir beaucoup. Un tel adolescent a toujours besoin d'être au centre de l'attention, ce qu'il parvient à travers des conflits et une certaine hystérie. Lorsqu'un adolescent de type épileptoïde se retrouve en compagnie amicale, il adopte son comportement. Et si l’entreprise consomme de la drogue, elle commencera très vite et sans aucun doute à en consommer également. Le plus souvent, il utilise des tranquillisants, des barbituriques et des opiacés.
Conforme– est facilement influençable, obéit, les opinions de son entourage sont très importantes pour lui, il a peur d'être différent des autres. Un tel adolescent commence à consommer de la drogue sur la base du désir de devenir « l'un des gens » d'un certain groupe social où la drogue est la norme.
Apathique– manque d'initiative, inhibé, faible et en même temps très sensible. Une telle personne a du mal à se faire des amis. Et le désir d'avoir un être cher peut le rendre dépendant de cette personne et former par la suite un comportement addictif (dépendant).
La présence de certaines caractéristiques personnelles chez une personne ne signifie pas qu’elle deviendra nécessairement dépendante aux drogues ou à l’alcool. Néanmoins, tous les psychiatres et narcologues affirment unanimement que de nombreux facteurs influencent ensemble l’apparition de la dépendance.
Mais ces définitions de la personnalité, certains des traits décrits par les experts, aideront à identifier plus probablement les personnes appartenant au « groupe à risque ». Cela permet d'assurer l'émergence d'une addiction et d'un état de « préparation à la drogue », de réaliser une sorte de « prévention » de la toxicomanie et de l'alcoolisme.

Grâce à ces connaissances, les psychologues des établissements d'enseignement et des centres de réadaptation, au cours de leur travail, peuvent corriger la personnalité du patient, essayant ainsi de le débarrasser des traits de caractère qui le poussent à consommer des substances psychoactives.

Dans toutes les situations de la vie, une forte personnalité a confiance en elle et en ses capacités. Je suis convaincu que je peux atteindre mes objectifs et obtenir les résultats que je souhaite. En même temps, elle est sobrement consciente de ses capacités, mais essaie de les développer et ainsi d'élargir ses capacités. Cela s'applique aux activités professionnelles ou autres dans lesquelles une forte personnalité est sérieusement engagée - de la cuisine à la gestion d'une entreprise. Arrêter le développement d'une forte personnalité équivaut à une dégradation.

Une personnalité faible manque généralement de confiance en elle et en ses capacités. Si une personnalité forte est convaincue d'être capable de faire même quelque chose que personne n'a fait auparavant, alors une personnalité faible n'est pas convaincue d'être capable de faire quelque chose que beaucoup d'autres ont déjà réalisé.

Une personnalité faible n'a pas d'activités auxquelles elle s'engagerait sérieusement et avec intérêt. Elle peut aller travailler, se livrer à des spectacles amateurs ou faire des affaires, mais en même temps rester au même niveau, c'est-à-dire se dégrader.

Une forte personnalité se valorise avant tout, ses capacités et la possibilité de leur développement. Une personnalité faible valorise avant tout quelque chose en dehors d'elle-même - la richesse, l'argent, les relations, la position, les proches, les proches, etc.

Quelle est la raison d'une telle confiance de SL en lui-même et en ses capacités ? Abraham Maslow fait une suggestion intéressante à ce sujet. Il explique qu'un SL est une personne qui vit dans la réalité, qui n'évite pas, mais accepte la réalité telle qu'elle est réellement.

La plupart des gens ne vivent pas dans la réalité, mais dans leur propre monde ou dans celui de mythes sociaux. Ils semblent essayer d'échapper à la réalité. Il est possible qu'elle leur fasse peur. Le « réalisme » radical, n'est-il pas source de confiance en soi ?

Maslow écrit :

« Ils préfèrent vivre dans le monde réel ; ils n’aiment pas les mondes artificiellement créés d’abstractions, de concepts émasculés, d’idées spéculatives et de stéréotypes, des mondes dans lesquels la majorité de nos contemporains s’installent pour vivre. » Une forte personnalité préfère « faire face à ce qui est à portée de main, aux événements et phénomènes réels, et non à ses propres désirs, espoirs et peurs, ni aux préjugés et préjugés de l'environnement. « Perception naïve », c'est ainsi qu'Herbert Read a décrit cette capacité. »

À mon avis, une forte personnalité n'a pas peur de l'incertitude de la vie et ne rêve pas du tout de cette fameuse « stabilité » qui inquiète beaucoup de gens. Une certaine incertitude et un certain inconnu sont une sorte de catalyseur de connaissance et de changement pour une forte personnalité. Quand tout autour est « en ordre », tout est « convenable et noble », clair et réfléchi, alors l'ennui s'installe, l'aspiration à quelque chose de nouveau, voire le besoin d'une nouvelle incertitude et même de l'anarchie.

Il est donc nécessaire de transformer cette incertitude en une sorte d’ordre ou de structure. Cela s'applique à tout : comprendre les gens, gagner de l'argent, faire la vaisselle, lire, communiquer, etc. Aussi étrange que cela puisse paraître, la volonté de changements constants, tant externes qu'internes, est précisément la source de la confiance intérieure d'une forte personnalité.

« Les personnes en bonne santé n’ont pas peur de l’inconnu ; l’incertitude ne les effraie pas autant qu’elle effraie la personne moyenne. Ils la traitent avec beaucoup de calme, ne la voient pas comme une menace ou un danger pour eux-mêmes. Au contraire, tout ce qui est inconnu et non structuré les attire et les attire. Non seulement ils n’ont pas peur de l’inconnu, mais ils l’accueillent...

L'inconnu n'effraie pas les personnes en bonne santé et donc elles ne sont pas sujettes à des préjugés : elles ne se figent pas devant un chat noir, ne crachent pas sur leurs épaules, ne croisent pas les doigts - en un mot, elles ne sont pas attirées par le actions que les gens ordinaires entreprennent, voulant se protéger des dangers imaginaires. Ils ne craignent pas l'inconnu et ne fuient pas l'inconnu, ne le nient pas et ne prétendent pas qu'il n'existe pas, et en même temps ils ne sont pas enclins à le percevoir à travers le prisme de jugements préconçus et établis. stéréotypes, et n'essayez pas de le définir et de le désigner immédiatement. On ne peut pas les qualifier d'adeptes du familier et du compréhensible ; ils s'efforcent de connaître des vérités encore inconnues...

Ces personnes peuvent se permettre en toute liberté - lorsque la situation l'exige - le désordre, la négligence, la négligence, l'anarchisme, le chaos, l'incertitude, l'imprécision, l'indécision, le doute, voire la peur (tout cela est tout à fait acceptable, et parfois même nécessaire, tant en science qu'en dans l'art, sans parler de la vie en tant que telle).

Ainsi, l'incertitude, le doute, un état d'incertitude si douloureux et douloureux pour la plupart des gens ordinaires, stimulent une forte personnalité, l'encouragent à rechercher, à apprendre, et sont la source de sa confiance.

2. Relations favorables avec les autres.

La capacité d’établir des relations favorables et profondes avec n’importe quel environnement fait partie intégrante d’une forte personnalité. Une forte personnalité accepte les gens tels qu’ils sont. Elle n'éduque personne, n'enseigne pas, ne condamne pas. Une personnalité forte n'a pas le désir de subjuguer tout le monde autour d'elle, d'imposer sa volonté à chacun de manière autoritaire ou d'utiliser les autres d'une manière ou d'une autre.

En règle générale, une personnalité faible ne sait pas comment obtenir des gens ce dont elle a besoin pour satisfaire ses besoins (matériels, sexuels, émotionnels, intellectuels, spirituels). Elle commet deux erreurs : soit elle refuse complètement d'essayer d'obtenir des autres ce dont elle a besoin, soit elle le fait délibérément de mauvaise manière, se vouant à l'insatisfaction et aux troubles émotionnels. Souvent, une personnalité faible ne sait pas établir de relations même avec ses proches (mari, femme, enfants, proches).

Une forte personnalité comprend qu’il est impossible de changer les personnes qui l’entourent sans d’abord commencer à se changer elle-même. En modifiant son comportement, elle surveille la manière dont cela affecte les autres et parvient finalement au résultat dont elle a besoin. Une forte personnalité considère le changement de comportement comme la clé pour contrôler les autres. Une personnalité faible se contente généralement d’un ensemble limité de modèles de comportement. Elle est constamment insatisfaite de ses relations avec les gens qui l'entourent.

3. Accepter la responsabilité personnelle.

Une forte personnalité se rend compte que tout dans sa vie ne dépend que d’elle-même. Elle ne recherche pas l'approbation ou la désapprobation des autres, des normes de vie, des décisions, des conseils. Quoi que fasse une personne forte et quoi que cela conduise, elle assume toujours l'entière responsabilité personnelle des résultats de ses actions. Vivre avec le sentiment de responsabilité face à ce qui se passe lui confère un énorme avantage psychologique par rapport aux autres et conduit à une position active dans la vie. Une telle personne commence à penser qualitativement différemment, contrairement à la majorité. Au lieu de "J'ai été trompé" - "Je me suis laissé tromper". Au lieu de « Je ne suis pas apprécié » - « Je me suis permis de ne pas être apprécié ». Au lieu de "En Russie, ils ne font rien pour le peuple" - "J'avoue qu'en Russie, ils ne font rien pour le peuple".

Une personne forte ne compte ni sur la Fortune, ni sur Dieu, ni sur des puissances supérieures, ni sur le gouvernement, ni sur la justice, ni sur le patron - donc elle ne dépend pas d'eux et ne veut pas du tout s'associer avec eux. Et s’il n’espère pas : « Pourquoi en ai-je besoin ? - il pense. Une forte personnalité ne s’appuie généralement sur rien d’autre que sa capacité personnelle à créer et à recevoir ce dont elle a besoin.

Une personne forte se considère seule maître de son destin. Il n’exige jamais rien des autres. Lorsqu’une personne forte rencontre une personne faible, elle éprouve le même sentiment que les gens éprouvent habituellement lorsqu’ils voient des personnes handicapées. Mais il ne peut pas les aider, alors il se désintéresse rapidement d’eux.

4. Concentrez-vous sur les affaires et la recherche de l'excellence.

Je tiens à dire tout de suite que le concept d'« entreprise » n'a rien à voir avec le concept traditionnel de « travail », qui est ce qu'une personne élevée dans notre culture devrait faire. Une forte personnalité ne peut tolérer la violence contre elle-même. Cela signifie qu'elle ne travaille pas pour l'argent comme motif principal, elle travaille pour s'intéresser à certaines affaires.

Une forte personnalité se concentre sur une tâche ; une personnalité faible se concentre sur elle-même, ses réalisations sont donc insignifiantes. Une forte personnalité vit plutôt pour faire quelque chose dans cette vie. Une personnalité faible fait quelque chose pour vivre (va travailler, se détend, étudie, etc.)

Une forte personnalité pense avant tout aux intérêts de ses affaires, en leur accordant une importance primordiale dans sa vie. Et alors seulement - sur la vie personnelle, la famille, les loisirs et d'autres choses. Une personnalité faible essaie tout d'abord d'organiser sa vie personnelle, de sorte que la vie personnelle et les affaires de la personnalité faible sont organisées de manière dégoûtante.

Une personnalité faible pense :

« Comment obtenir de l'argent (célébrité, amour, tranquillité d'esprit, etc.) ? »

Une forte personnalité pense :

"Comment faire le travail (résoudre un problème, trouver un moyen, atteindre un objectif), et tout le reste suivra."

Lorsqu’une personne faible parvient à obtenir quelque chose, elle se sent satisfaite et se calme.

Lorsqu’une forte personnalité réussit quelque chose, elle veut réaliser quelque chose de plus.

5. Spontanéité, naturel, expression ouverte des sentiments.

Une forte personnalité révèle ouvertement, sans distorsion, ses sentiments les plus profonds, tant positifs que négatifs, tant à lui-même qu'aux autres. Si elle est jalouse, elle s’avoue qu’elle est jalouse ; s'il aime, il avoue qu'il aime ; si elle est irritée, elle admet qu'elle est irritée et essaie d'en comprendre les raisons. Je veux dire qu'une forte personnalité fait confiance à ses sentiments les plus profonds, à son corps, et est guidée par cela lorsqu'elle prend des décisions.

Une personnalité faible cache ses sentiments derrière un masque, un écran ou une façade. Elle a surtout peur de montrer sa faiblesse. Elle a même peur de montrer ce qu’elle traverse réellement.

Il est facile de communiquer avec une forte personnalité. Elle n'est pas accablée par des complexes et des problèmes psychologiques, elle est joyeuse et ouverte à l'interaction.

Au contraire, une personnalité faible a besoin d'une sorte d'approche, il faut en quelque sorte s'y adapter. Et une personnalité particulièrement faible n'aime pas l'initiative ; cela lui fait simplement peur. En général, plus une personne est faible, plus il est difficile d’interagir avec elle. De plus, cela ne dépend pas du statut social ou de la situation financière. Écoutez à quel point il est difficile pour certains enseignants ou, par exemple, députés de s'exprimer ? Parfois, il semble qu’ils aient du mal à se comprendre. Sachez que plus une personne s'exprime de manière complexe et incompréhensible, plus elle est primitive.

Une forte personnalité est assez sensible à ses propres sentiments et états. Les conflits internes, les doutes, les émotions négatives ne passent pas chez elle inaperçues. Au contraire, la première chose qu’elle fait est d’essayer de résoudre ces conflits et contradictions pour se sentir bien.

Une personnalité faible permet aux conflits et contradictions internes de suivre leur cours. Peu à peu, ils se transforment en complexes psychologiques, en névroses, en maladies psychosomatiques et en traits de caractère négatifs.

De plus, il faut ajouter qu'une forte personnalité vit dans le présent, elle se sent constamment « ici et maintenant » et en même temps, pour ainsi dire, se sent comme une partie inséparable, mais toujours autonome d'un monde unique et interconnecté. . C’est une caractéristique très importante d’une forte personnalité. Une personnalité faible soit s'oppose au monde, soit tente de se fondre avec lui et perd son individualité.

Maslow note qu'une personne forte est libre de culpabilité et de honte.

« Pour un névrosé, c’est une autre affaire : un sentiment de culpabilité le tourmente, il est asservi par la honte et poussé par l’anxiété. Quel névrosé ! Même le représentant moyen de notre culture, la personne dite normale, est prêt à succomber à l’expérience de la culpabilité, de la honte et de l’anxiété, même dans les cas où cela n’est absolument pas nécessaire.».

Convenez que la honte et la culpabilité sont les « crochets » très psychologiques grâce auxquels vous pouvez facilement manipuler une personne. C'est comme ça que ça se passe. Nos parents tentent d’abord de nous culpabiliser afin de contrôler habilement nos actions et nos décisions. Ensuite, d’autres personnes « influentes » font de même. Une forte personnalité s'accepte avec tous ses défauts. Cela signifie qu’elle n’a pas de complexes et qu’elle n’éprouvera aucun sentiment de honte ou de culpabilité. On peut dire qu'une forte personnalité est une personne sans vergogne.

«En parlant de cela, je ne veux pas du tout dire qu'il se caractérise par la complaisance et le narcissisme, qu'il est absolument satisfait de lui-même. Je veux dire qu'il sait coexister avec ses faiblesses, accepte son péché et sa dépravation, sait les traiter aussi simplement que nous traitons la nature... Ces gens perçoivent la nature humaine telle qu'elle est, et non comme ils le voudraient. pour la voir. Ils regardent avec audace ce qui leur apparaît, ils ne louchent pas et ne mettent pas de lunettes pour voir ce qui n'existe pas, ils ne déforment pas et ne peignent pas la réalité d'une couleur ou d'une autre..

Une forte personnalité n’a honte d’aucun de ses besoins ; elle est consciente de leur réalité. Rien d’humain ne lui est étranger et elle ne ressentira ni culpabilité ni honte face à ses pulsions. Elle a bon appétit, dort profondément et sait profiter du sexe et d'autres désirs physiologiques.

«Ils considèrent que toutes les pulsions et pulsions inhérentes à une personne normale sont naturelles et méritent d'être satisfaites, ils comprennent que la nature l'a ordonnée de cette façon, ils n'essaient pas de contester son arbitraire ou de lui imposer un ordre de choses qui leur convient. ... Une continuation naturelle de la capacité d'accepter devient une capacité réduite à dégoûter. Les moments désagréables liés à la cuisine, les sécrétions et odeurs corporelles, les fonctions physiologiques ne provoquent pas en eux le dégoût avec lequel l'homme moyen, et surtout un névrosé, réagit habituellement... Les pulsions et les processus animaux, ainsi que les fonctions associées, telles que le sexe, la miction, la grossesse, les menstruations, le vieillissement, etc., sont perçus par ces personnes en toute sérénité, comme faisant partie intégrante de la réalité..

Forte personnalité « Je ne supporte pas les poseurs. L'hypocrisie, l'hypocrisie, le manque de sincérité, le mensonge, la prétention, le désir d'impressionner - toutes ces qualités lui sont complètement inhabituelles. Elle ne veut pas paraître meilleure qu'elle ne l'est..." Et les autres ? D’autres essaient de paraître, d’impressionner, de se montrer, de faire semblant… Combien y en a-t-il ? Vous savez combien c'est !

Une forte personnalité est assez spontanée dans son comportement. Cela ne signifie pas un comportement irrationnel, que beaucoup de gens confondent souvent. L'irrationalité est caractéristique des personnes qui connaissent mal leurs motivations et motivations intérieures. Et la spontanéité dans la vie d'une forte personnalité est sa propriété consciente.

Maslow écrit :

« Ils se comportent simplement et naturellement, sans chercher à impressionner les autres. Cela ne veut pas dire que leur comportement va à l’encontre des conventions et des traditions. Leur caractère anticonformiste n'est pas une caractéristique extérieure, mais une caractéristique profonde et essentielle : une personne en bonne santé... est spontanée, naturelle plutôt et principalement dans ses motivations et ses pensées que dans son comportement.

Une forte personnalité ne combat pas les rituels et les cérémonies très chers aux autres, mais plutôt « les prend avec le sourire ». Cependant, si le respect des normes, des rituels et des traditions empêche une forte personnalité de faire ce qu'elle considère comme important, alors elle les abandonne facilement.

Une forte personnalité n’est pas du tout nihiliste, comme beaucoup veulent le penser. Les gens essaient d’accuser une forte personnalité de nihilisme, de nier tout et tout le monde pour le plaisir du déni lui-même. Ce n'est pas vrai. Les nihilistes se battent pour supprimer les restrictions imaginaires et insignifiantes, gonflant leur importance à l’échelle universelle. De plus, à mon avis, le nihiliste est en fait engagé dans le déni pour le bien du déni lui-même. Un nihiliste est un adolescent mineur qui, du fait même du déni, du mépris de certaines normes ou dogmes, veut acquérir sa propre signification.

Avec une forte personnalité, tout est complètement différent. Elle ne cherche pas un sens indépendant dans le déni enragé, mais au contraire, un nouveau sens qu'une forte personnalité a découvert pour elle-même dans certaines choses la conduit à nier les normes ou restrictions existantes.

« La spontanéité intérieure se retrouve chez une personne en bonne santé, même dans les moments d'absorption absolue par quelque chose d'important et d'intéressant pour elle. Dans de tels moments, il semble oublier toutes les normes de comportement existantes.

Dans une société typique, les personnes faibles essaient constamment d'enfoncer une personnalité forte dans un cadre de comportement étroit, de le limiter le plus durement possible. La société n'aime parfois pas du tout une forte personnalité, l'envie souvent, mais l'aime non moins souvent. Ils essaient généralement d’enfoncer un clou qui dépasse, n’est-ce pas ?

« Les circonstances qui imposent à une personne en bonne santé l'obligation de se conformer à des instructions conditionnelles pèsent apparemment lourdement sur elle. Cette observation peut être confirmée par le fait que toutes les personnes interrogées préféraient précisément les situations et les entreprises dans lesquelles elles étaient libres de l'obligation d'être prévisible, dans lesquelles elles pouvaient se comporter librement et naturellement.

Moi non plus, je ne qualifierais jamais une personne « correcte » avec une vie « correcte » selon les concepts traditionnels de forte personnalité.

« Une conséquence naturelle de cette caractéristique d'une personne en bonne santé, ou une caractéristique naturelle concomitante, est son indépendance dans ses convictions morales ; leurs principes moraux reflètent leur identité inhérente dans une plus grande mesure que les normes éthiques acceptées dans la société.

Attention, même la moralité n’est pas quelque chose d’inébranlable pour une forte personnalité !

« Un observateur moins réfléchi pourrait considérer ces personnes comme immorales, car elles ont non seulement tendance à bafouer les conventions, mais peuvent même, si la situation l'exige, aller à l'encontre des réglementations et des normes. Pourtant, cet observateur aurait complètement tort. Au contraire, ces personnes sont hautement morales, même si leurs principes moraux ne coïncident pas toujours avec ceux généralement acceptés.

«La capacité de percevoir adéquatement la réalité, la capacité enfantine ou, si vous préférez, animale à s'accepter et la capacité de spontanéité suggèrent que ces personnes sont capables de comprendre clairement leurs propres impulsions, désirs, préférences et réactions subjectives en général. Les études cliniques portant sur cette caractéristique confirment clairement l’idée de Fromm selon laquelle l’individu moyen n’a souvent aucune idée de ce qu’il est réellement, de ce qu’il veut, de ce qu’il pense, de quel est son point de vue. »

Vient maintenant la partie amusante ! Une personnalité forte, contrairement à une personnalité faible, n’est plus gênée par les problèmes de survie. Si les motivations d'une personne ordinaire résident à l'extérieur, dans la possibilité de satisfaire un besoin, alors une personnalité forte, au contraire, est animée par des potentialités internes qui nécessitent leur mise en œuvre et leur développement. Tout d’abord, cela est motivé par le besoin de développement personnel, d’expression et de réalisation de soi.

6. Méfiance à l'égard du pouvoir autoritaire.

C’est l’un des critères les plus importants, si ce n’est le plus important. Une forte personnalité n'obéit à personne, car elle comprend toujours ce qui lui est proposé, c'est-à-dire qu'elle l'évalue de manière critique. Une forte personnalité ne supporte pas qu’on lui dise quoi faire, comment et quand. Ni les parents, ni les dirigeants, ni les autorités, ni l'environnement, ni directement ni indirectement, ne peuvent lui dicter quoi faire.

De plus, elle est très sensible aux situations où ils veulent l'utiliser dans une sorte de manipulation, et elle y résiste résolument. Les intérêts personnels passent avant tout pour elle. Vous ne pouvez coopérer qu'avec une forte personnalité - une position « ascendante » ou « descendante » n'est pas acceptable pour elle.

Une forte personnalité ne peut avoir d’autres idoles que lui-même. Il y a des gens dont elle peut apprendre quelque chose, mais elle ne les élève jamais au rang d'idoles. Une forte personnalité ne se lance pas dans des théories inutiles. Si une personne faible sait quelque chose, mais ne sait pas comment, alors une personne forte sait comment, mais peut-être ne sait pas, et parfois ne veut pas savoir, comment elle le fait.

Concepts abstraits, systèmes, normes, règles, responsabilités, principalement sociales, morales et éthiques - tout cela est des ordures qui vous empêchent de comprendre la vie de manière indépendante et de prendre vos propres décisions.

7. Isolement culturel, originalité, créativité.

Si vous n’êtes pas différent des autres, alors où est votre individualité ? Une forte personnalité est une individualité qui se manifeste dans tout : dans le sport, au travail et dans la communication. Comme l’écrivait Maslow : « Il y a toujours plus de créativité dans une soupe de premier ordre que dans une poésie de second ordre. » Une forte personnalité n’a pas peur d’être différente ; au contraire, elle s’efforce d’exprimer son individualité.

8. Le besoin d'isolement et de solitude.

Pour comprendre quelque chose, prendre une décision, inventer ou créer, la solitude est nécessaire, c'est pourquoi une forte personnalité ressent régulièrement le besoin d'être seule. Une forte personnalité peut être seule sans se sentir seule. Une personnalité faible, au contraire, a peur d'être seule, car elle s'ennuie seule avec elle-même. Elle ressent un besoin irrésistible d'entrer dans la foule (à un rassemblement, dans une discothèque, dans un groupe de travail) pour se fondre dans elle et oublier son vide intérieur. Après tout, il y a peu d’individus dans une foule, n’est-ce pas ?

Une forte personnalité, ayant réussi, s'efforce de quitter la ville ou, si possible, de passer le plus de temps possible en dehors de la ville.

Une personnalité faible valorise la vie en ville. Habitant la ville, il rêve de vivre au centre. Habitant en province, il rêve de s'installer dans la capitale. Il lui semble constamment que la vraie vie est quelque part là-bas, très loin, mais pas à côté d'elle, et certainement pas en elle-même. Et si ce n’est pas à Moscou, alors en Amérique.

« C’est drôle à quel point la peur de rester une fois de plus dans le désert de notre propre monde nous pousse dans le brouhaha et la fête. »[ET. Huberman]

9. Fraîcheur constante du bilan et envie d'approfondir l'essence des choses.

Une personnalité forte évolue constamment dans le sens de la croissance : elle fait mieux son travail, communique, réfléchit et est plus capable. Pour que cela soit possible, il est nécessaire de surveiller en permanence ce qui se passe autour d'elle, quelle est la situation. Dans de telles conditions, les opinions personnelles et les évaluations personnelles sur diverses choses ne peuvent pas rester stables trop longtemps. Une stabilité excessive est un signe de stagnation.

Une forte personnalité est prête à apprendre quelque chose de nouveau, à s'éduquer et est prête à un éventuel changement de points de vue et de positions. Une personnalité faible n'en est pas capable ; cela manifeste son conservatisme destructeur.

Le désir d'approfondir l'essence des choses, d'« aller au fond » de la vérité caractérise sans aucun doute une forte personnalité.

N'évitez pas les questions :

"Pourquoi? Comment? Pour quoi?" Et aussi : « Comment cela peut-il changer ? Que peut-on faire d'autre ?

10. Distinguer entre acceptable et inacceptable.

Une forte personnalité fait une distinction presque intuitive entre les actions acceptables et inacceptables. Toutefois, cela ne signifie pas une moralisation inconditionnelle. Dans une autre situation, il peut être acceptable et justifiable de frapper ou même de tuer une personne, par exemple pour défendre sa vie.

Le plus intéressant est que presque toute personne sensée, y compris un criminel, est consciente du caractère acceptable ou inacceptable de ses actes. Sûrement se rend-il compte qu’il mène une action socialement inacceptable ? Par conséquent, il se permet de se comporter exactement de la même manière qu’il le fait envers les autres.

Pour une forte personnalité, le type de comportement qui peut être utilisé pour se « rembourser » est inacceptable. Par exemple, elle évite la fraude car en la commettant contre un autre, elle permet ainsi une fraude contre elle-même. Pourquoi est-ce nécessaire ? Admettre par rapport aux autres ce qui est inacceptable pour soi est le lot d'une personnalité faible.

Une forte personnalité fait également la distinction entre les moyens et les fins. Mieux vaut avoir un mauvais objectif que de mauvais moyens. Vous souvenez-vous par quels moyens la construction du communisme a été réalisée ? Violence, camps, interdits, dictature, répression. Et alors, ils l'ont construit ? Il en va de même pour la vie de tout individu : il faut distinguer les objectifs des moyens.

11. Gaieté, sens de l'humour sain.

La gaieté d'une forte personnalité est inconditionnelle, c'est-à-dire qu'elle ne dépend pas de la situation financière, de la situation ou des opinions des autres. Il semble que les gens forts ne se soucient pas de savoir s’ils gagnent de l’argent ou non, s’ils atteignent ou non leur objectif, s’ils négocient avec succès ou non.

Lorsqu'elles se retrouvent en difficulté ou dans des situations difficiles, les personnes fortes restent toujours calmes et joyeuses. Ils ne sont pas susceptibles quand les gens se moquent d'eux. Ils ne gardent rien pour eux, notamment la négativité, et réagissent immédiatement de manière adéquate à la situation actuelle. Rire sainement de soi-même, rire bienveillant des autres n'est pas seulement un état d'esprit, c'est un signe de force mentale. Il semble que de telles personnes naissent et meurent même joyeusement.

12. Expériences du sommet.

Les personnalités fortes se caractérisent par des expériences spéciales, presque mystiques, qui sont de la nature de la perspicacité, de l'extase, de l'illumination et peuvent être associées au processus créatif, au processus de cognition, à l'expression de sentiments, à certaines réalisations.

Par exemple, un acteur, un musicien ou un athlète s'exclame : « Comme il a joué ! Comme il a joué !

Sans aucun doute, à ce moment-là, la personne vivait une expérience culminante. De plus, de telles expériences sont « activées » sans aucun stimulant. À ce moment, une personne ressent une force extraordinaire, une légèreté, une fusion avec tout ce qui l'entoure et une perte de la notion du temps et du lieu.

Kovalev Sergueï Vladimirovitch

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