Très probablement, vous avez déjà remarqué qu'il y a des gens qui sont catastrophiquement « malchanceux ». Peut-être même vous considérez-vous comme une de ces personnes « malchanceuses » qui sont constamment critiquées, grondées, souvent grossières, toujours trompées, etc. Dans ce cas, il est possible que vous soyez une personne victime.
En science, le comportement d’une victime s’appelle victimisation. Le terme « comportement de victime » et « victimisation » (de l'anglais victime - victime) est utilisé en psychologie et en criminologie. Il s'agit d'une sorte de comportement provocateur qui attire l'attention négative des personnes et de divers types d'individus antisociaux. La victimisation est également la tendance d’une personne à se retrouver dans des situations qui peuvent nuire à elle-même et à sa santé.
La personne elle-même ayant la psychologie d'une victime est appelée une personnalité victimisée. Ces personnes sont sujettes à un épuisement émotionnel rapide et succombent donc facilement à la plupart des manipulations.
Les individus victimisés sont des personnes caractérisées par un comportement victimisé. La victimisation est la tendance d'une personne à adopter un comportement dans lequel elle devient la cible d'attaques par d'autres personnes. En termes simples, la victimisation est un comportement déclencheur qui fait d’une personne une victime.
La présence de problèmes de victimisation a également donné naissance à un domaine de connaissance : la victimologie. La victimologie est une branche de la criminologie qui étudie le processus de victimisation. La victimisation est le processus par lequel une personne acquiert un ensemble d'erreurs comportementales qui font d'elle la victime d'un crime.
Les problèmes dans la vie des personnes victimes sont souvent semblables les uns aux autres.
Je me demande pourquoi cela arrive ?! Pourquoi certaines personnes de cette catégorie sont-elles si malchanceuses que lorsque leur vie se termine tristement, elles disent même d’elles : « C’était prévisible ». D’autres personnes « malchanceuses » continuent d’avoir des ennuis avec une régularité enviable. À la fin, ils peuvent commencer à être envahis par un sentiment d'inutilité et de désespoir... Plus encore : des troubles neuropsychiatriques, des addictions graves ou diverses, et si elles ne sont pas traitées, le suicide est possible.
Il convient de noter qu'une personne ayant un comportement de victime ne se cause pas toujours de problèmes en raison de son propre désir d'éprouver une sorte de souffrance (ce serait du masochisme). Il s'y met parce qu'il commet des erreurs de comportement. Nous examinerons brièvement certaines de ces erreurs dans cet article.
Personnalité de la victime, victimisation. Causes victimisation
Pourquoi la victimisation est-elle mauvaise ? Premièrement, il convient de prêter attention à la cause commune de toutes les erreurs de ces personnes victimes de troubles. Ils sont constamment à l’écoute du côté négatif des événements de leur vie et ne peuvent se détacher de leurs inquiétudes à ce sujet. Au sens figuré, ils se retrouvent « coincés » dans un état négatif. Leur degré d’immersion en eux-mêmes et leur négativité les empêchent de voir quelque chose de bon dans leur vie et de réfléchir à leurs perspectives.
Peu à peu, presque complètement, la capacité de changer rapidement d’attention, de contrôler la situation, de fixer des objectifs, d’évaluer correctement les événements et de voir les conséquences de ses actions est perdue. Le résultat d'un tel « travail » sur le plan interne est clairement visible à l'extérieur, c'est-à-dire qu'il se reflète dans l'ensemble de l'apparence : démarche, posture, visage, etc.
Victime
APPARENCE VICTIMÉE
Si nous parlons d’expression faciale, elle porte alors une sorte de masque (ou de cachet) d’indécision, de détachement, de vulnérabilité, éventuellement de tristesse ou de tristesse universelle. Ce sceau est un phare indiquant une proie facile et distingue une personne de la foule, faisant d'elle une cible pour diverses diseuses de bonne aventure, maniaques, voleurs, extorqueurs, etc.
Le professeur Betty Grayson a mené une expérience intéressante. Elle a montré aux criminels assis dans différents enregistrements vidéo, inconnus les uns des autres, de personnes marchant dans les rues. Il s’agissait de passants ordinaires, appartenant à des groupes sociaux et d’âge différents. Ils ne savaient pas qu'ils étaient filmés, alors ils ont agi naturellement.
Les chercheurs ont demandé aux prisonniers de choisir quel spectateur dans la vidéo ils utiliseraient comme victime prévue. La plupart ont désigné les mêmes personnes. Les caractéristiques de « » complètent ce qui a été décrit ci-dessus concernant l'expression faciale : démarche incertaine et maladroite ; épaules voûtées avec tête baissée; les déplacements sont restreints ; regard perdu; lent, éteint, évitant le regard de contact.
Il est intéressant de noter que les individus victimisés, selon certaines de leurs caractéristiques, sont divisés en trois catégories : autovictimisés, victimisés et hypervictimisés.
TYPES DE PERSONNALITÉS VICTIMES ET EXEMPLES DE COMPORTEMENTS VICTIMISÉS
Autovictimisé
Les autovictimes sont les personnes qui ont volontairement assumé le rôle de victime. Si on leur présente une situation conditionnelle dans laquelle il y a une victime, un persécuteur, un sauveur, ainsi que d'autres rôles, et qu'on leur demande dans quel rôle ils se voient ici, alors l'autovictime s'identifiera au rôle de la victime. Autrement dit, dans la plupart des situations, ils sont déterminés à connaître une triste issue et à souffrir.
Cet état est appelé attitude de location et se produit le plus souvent dans le contexte d'un soutien de l'environnement. Autrement dit, l’environnement d’une personne est trop préoccupé par son bien-être. Pour les gens, une personne victime semble faible, impuissante, elle évoque des sentiments de pitié, de sympathie et un désir d'aider. Ils le font, perpétuant ainsi son désir de se plaindre de la vie.
Le comportement de toutes ces personnes avec la victime forme un cercle vicieux () dont il est difficile de sortir : plus elles sympathisent et aident l'autovictime, plus elle attend de l'aide et du soutien, plus elle se plaint de la vie, donc qu'il peut être davantage aidé. Lui-même se « détend » de plus en plus, en espérant que tout sera fait pour lui, que tout sera décidé, qu'ils l'aideront toujours, etc. En conséquence, on devient de plus en plus paresseux et impuissant, ce qui donne lieu à de nouveaux motifs de plainte.
Une personne victime peut attirer de plus en plus de personnes dans un tel jeu. De nombreuses familles, tout au long de leur vie, ne peuvent échapper aux rôles assignés par la victime. Parmi les personnes « impliquées », il peut y avoir aussi des voisins compatissants, des collègues de travail et des amis… En général, tous ceux qui peuvent se trouver à proximité. Soucieux du bien-être de la personne dont ils ont la garde, les gens ne soupçonnent même pas que cette préoccupation excessive de leur part a un effet très négatif sur l'objet de leur attention infatigable. Et en fait, ils « dansent sur son rythme », pensant qu’ils aident de toutes leurs forces.
Le développement ultérieur et la réalisation de soi d'une personne deviennent tout simplement impossibles dans de telles conditions. La vitalité et le désir d'entreprendre des actions actives sont perdus, un état de désespoir et d'absurdité de l'existence apparaît - après tout, la vie d'une personne se déroule sans sa propre participation active... Il est tout à fait logique que les pensées de mort deviennent de plus en plus souvent les siennes. compagnons, dans des conditions apparemment assez stables (une famille prospère, une richesse matérielle, etc.).
Si une famille a élevé une autovictime, alors son avenir dépend du groupe de référence (significatif pour lui) dans lequel il se situe. Autrement dit, si des amis aiment s'asseoir en compagnie et boire, il deviendra très probablement alcoolique, s'il y a un voisin sociable ou un camarade de classe qui est toxicomane, il est plus susceptible de devenir toxicomane. Le sexe de cette autovictime n’a pas d’importance. Si personne dans le groupe de référence de l’autovictime ne souffre d’addiction ou si cela provoque une évaluation négative, alors elle ne peut pas éviter la dépression. C’est le triste choix de ceux qui aiment manipuler les autres en s’apitoyant sur leur sort.
Une bonne cible pour les escrocs : ils ont écouté les plaintes sur la vie, ont sympathisé, l'ont traitée de gars (fille) cool avec une nature profonde, ont confirmé que le monde entier ne peut pas comprendre une nature émotionnelle aussi subtile et peut être pris « à mains nues ».
Victimisé
Contrairement au type de personnalité précédent, ce type n'a pas choisi le rôle de victime. Ce rôle est prescrit à une personne par la société. C’est cela qui place la victime dans un certain cadre de comportement. C'est-à-dire que son environnement, avec ses normes, ses principes, sa vision du rôle de cette personne dans la famille ou au travail, lui dicte constamment comment il doit se comporter. On lui présente des exigences, explicites ou implicites, telles que : « un bon père fait ceci… », « cela est attendu d'un bon mari… » ou « un vrai homme peut-il faire cela… ? Soit par des paroles, soit par réaction à des actes, l'environnement manipule la personne, comme s'il lui collait une étiquette, et lui, à son tour, conformément à cette étiquette, croit qu'il est obligé de vivre selon un programme donné attendu par cette environnement.
Une personne peut souffrir de ce rôle qui lui est imposé, mais elle le remplira humblement, soit parce qu'elle ne voit pas d'autre issue, soit parce qu'elle a très peur de l'opinion publique. Essentiellement, il s’agit d’une personne écrasée et sans visage. Il est constamment confronté à un choix : « À qui dois-je plaire maintenant ? L’équipe, le patron, la femme, la belle-mère, l’amie ? Et si tous ces individus étaient influents ? Et si soudainement leurs intérêts entraient en conflit et qu’ils commençaient à exercer une force égale sur la victime dans des directions différentes ? À votre avis, qu’est-ce qui pourrait lui venir à l’esprit alors ? Est-il facile de ne pas tomber dans le piège ? Ceux qui ne parviennent pas à accomplir cette tâche finissent souvent par se suicider. Par exemple, j’ai eu connaissance d’un cas où un homme s’est suicidé après que sa maîtresse soit tombée enceinte. D'un côté il y a une famille : une épouse avec deux enfants, de l'autre une maîtresse qui commence à faire valoir ses revendications. Un dilemme insoluble dans lequel lui-même était empêtré.
C'est dire à quel point il est difficile pour les gens de ne pas trouver la bonne ligne directrice dans la vie et d'avoir des objectifs et des principes clairs...
Hypervictimisé (victime agresseur)
Les hypervictimes sont des activistes des victimes. Ils ont vraiment des ennuis partout, parce que dans la vie, ils ne sont pas satisfaits de leur position. Cela se traduit par une irritabilité constante, de l’anxiété, de l’agitation, de l’agressivité et une mauvaise humeur perpétuelle. En plus de tout cela, ils peuvent être stimulés par un sentiment de culpabilité imposé de l’extérieur. C'est ainsi qu'apparaissent des personnes qui ne réfléchissent pas aux conséquences de leur comportement, motivées uniquement par la satisfaction d'un besoin aigu de déverser leur insatisfaction sur les autres.
Les besoins fondamentaux des hommes et des femmes étant différents, le comportement des hypervictimes est souvent dicté par leur sexe. Par exemple, les femmes ont un besoin fondamental d'être aimées... Mais lorsqu'une femme reçoit l'opinion de l'extérieur que seules les belles personnes sont aimées, elle commence à commettre de graves erreurs : elle cherche constamment comment se décorer, s'améliorer sa silhouette, comment réaliser un maquillage et une coiffure impressionnants. Bien qu'être soigné soit important, pour beaucoup, cela atteint le point de l'absurdité et se retrouve dans l'une des étapes psychologiques. Et commence une série de chirurgies esthétiques, de salons coûteux, de beaucoup de vêtements, de bijoux, de peintures... Ce n'est pas pour rien que « l'une des requêtes les plus populaires des femmes » se trouve sur Internet. Et ce sont précisément ces femmes qui sont plus susceptibles que les autres d'être l'objet d'agressions et d'être victimes d'attaques de la part de personnes qui constatent leur faiblesse (dépendance à l'égard de l'évaluation des autres).
Au lieu de se poser la question : « Comment devenir belle ? », ne vaut-il pas mieux réfléchir à comment devenir : une bonne femme au foyer, une bonne mère, une bonne épouse ; comment apprendre à aimer ; … Ou au pire : « Comment devenir intelligent ?
Pourquoi la recherche de la beauté a-t-elle enlevé la capacité de penser et les filles ont-elles commencé à penser que les hommes seraient grossiers, grossiers et vides de tête... tant que c'est à la mode. Ainsi, certains d’entre eux s’habillent ainsi et se rendent dans de tels endroits et à de tels moments qu’ils deviennent involontairement une cible pour la partie loin d’être la meilleure du sexe masculin. 
Les individus hypervictimisés se distinguent par un style de réponse aux crises lorsque des difficultés surviennent et sont surmontées. Le pessimisme, la réticence et l’incapacité à profiter de la vie, ainsi que l’apitoiement sur soi sont les compagnons constants des hypervictimes. Leur comportement donne souvent lieu à des situations conflictuelles dans lesquelles ils se retrouvent victimes, manifestant des émotions négatives et les abattant sans penser aux conséquences. Ainsi, par exemple, une mère ou une épouse qui est constamment submergée par ses revendications, son chagrin, etc. fils ou mari, ils peuvent élever de leurs propres mains un maniaque, qui cherche alors une victime semblable à eux. Mentalement, pendant longtemps et plus d'une fois, il a voulu tuer son parent, mais il n'y a aucun moyen de le faire inaperçu. Par conséquent, un maniaque peut transférer son agressivité à d'autres femmes similaires, en imaginant une personne spécifique à la place de la victime. Les filles hypervictimes ne sont que « l’option appropriée ».
Eh bien, si un tel maniaque lui-même est physiquement faible, il recherchera alors une victime plus faible et impuissante du type autovictime. Les maniaques eux-mêmes sont également issus du milieu des victimes, puisqu'ils sont déformés, par la pression des personnes ou des circonstances, des individus au psychisme faible. Les femmes équilibrées qui sont capables de demander calmement et poliment : « Mec, tu as des difficultés ? » sont beaucoup moins souvent harcelées.
De plus, dans de tels moments de « harcèlement », l’équilibre entre « politesse et confiance » est très important. Les personnes fortes sont généralement polies dans leurs interactions en général et avec les étrangers en particulier, et sont sûres qu'elles seront traitées correctement.
Exemples de comportements d’hypervictimes
Si l’on parle d’hommes hypervictimisés, leur comportement est souvent motivé par le désir de montrer qu’il est un homme. Il veut constamment voir et s'assurer qu'il est respecté. Il cherche donc des raisons pour le prouver une fois de plus. Il se pose souvent la question : « Comment devenir un vrai homme ? En fait, cette question montre que la personne ne se sent pas respectée. Si un homme est un bon chef de famille, père, mari, et si au travail il est considéré comme un spécialiste, alors une telle question ne lui viendra même pas à l'esprit. Nous sommes des hypervictimes, en doutant constamment : « Suis-je un homme ou pas ? », « Est-ce qu'ils me respectent ici ou pas ? Par conséquent, il peut participer à des compétitions « qui peut boire le plus » ou faire quelque chose de dangereux, mais impressionnant pour les autres.
Dans le passé, j’avais un voisin qui était un exemple clair d’une telle hypervictime. Il a fréquenté une « école de prison » et la sœur de sa femme a réussi à épouser un policier (maintenant policier). Ils habitaient à côté, sur le même terrain, derrière le mur l'un de l'autre. J'ai souvent dû observer l'image suivante : après une sorte de fête, accompagnée de consommation de boissons alcoolisées, ce voisin a commencé à donner des coups de pied au policier dans la porte et à crier : « Sortez, sale flic ! Après que la femme du « flic », derrière la porte, ait commencé à le persuader de se calmer, il a crié encore plus : « De quoi as-tu peur ?! Je n'ai pas peur de toi ! Je sais que tu es à la maison, sors. Le policier lui-même s'est joint à la conversation, lui demandant également de se calmer, car il a deux jeunes enfants et ils pourraient se réveiller. Mais cela n'a pas arrêté notre héros, il a continué à crier, à lui donner des coups de pied, à le menacer et à l'insulter...
Après un certain temps, on a frappé à ma porte, car elle se trouvait à l'autre bout du couloir. Et s'il y avait quelque chose dans le couloir, alors ce coup était accompagné du rugissement des objets qui tombaient. Puis commencèrent les cris de la femme de ce héros, puis le traînage de son corps. Selon ce scénario, les événements se sont déroulés de manière constante et assez fréquente, jusqu’à ce que la famille du policier déménage dans un autre appartement. Et cela se terminait toujours de la même manière – avec un coup porté à ma porte. Et après cela, il n'y eut plus de cris, sauf celui de la femme qui pleurait.
Il est intéressant de noter que ce héros ne pouvait que savoir comment se terminerait sa performance. Il est clair que la situation l'oblige à se calmer d'une manière ou d'une autre. Toute personne sensée serait surprise de savoir pourquoi elle fait cela si elle sait à l'avance ce qui va lui arriver. Mais pour une hypervictime qui veut prouver qu'il est un homme, c'est la situation, pourrait-on dire, la plus protégée. Il sait qu'ils ne le frapperont pas durement, une seule fois, car le policier est un citoyen respectueux des lois qui ne le frappera pas à mort, comme pourraient le faire des adolescents des rues ou d'autres éléments défavorisés. Mais quelle opportunité d’être un héros et de montrer à tous les voisins et à la famille quel homme il est (c’est ce qu’il pense).
Certaines personnes aiment se promener en moto ou en motoneige, que l’on appelle même d’ailleurs les « tueurs d’oligarques ». En outre, les hypervictimes comprennent les personnes qui sont convaincues qu'une voiture ne doit pas rouler à moins de cent trente kilomètres par heure. Cette catégorie comprend également ceux qui aiment afficher le fait qu'ils ont beaucoup d'argent et qu'ils peuvent sans crainte le sortir et le compter dans la rue.
Les filles qui peuvent monter dans des voitures au hasard ou voter dans la rue tard dans la nuit s’exposent également à des risques et sont hypervictimisées. Vous ne devriez même pas regarder de près les yeux d’un homme, surtout s’il s’agit d’un étranger. Il déchiffrera certainement cela comme une phrase sans ambiguïté.
Il est généralement très important de ne pas établir de contact visuel avec des sujets suspects. Konrad Lorenz, expert en psychologie animale, a écrit que lorsque vous rencontrez un chien inconnu, vous ne devriez pas le regarder dans les yeux. L'animal perçoit un tel regard comme un défi et est susceptible de réagir de manière agressive. Un criminel ressemble à un tel animal à certains égards, c'est pourquoi les psychologues donnent des recommandations à ceux qui sont pris en otage par des terroristes - essayez de regarder par la fenêtre, par terre ou de lire quelque chose - l'essentiel est de ne pas croiser le regard du terroriste. afin de ne pas attirer son attention sur vous.
COMMENT INTERAGIR AVEC LES VICTIMES ?
Pour comprendre comment communiquer avec une personne victime, il est nécessaire de prendre en compte à quelle catégorie de « victimes » elle appartient. S'il s'agit d'une autovictime, alors son comportement et, par conséquent, votre comportement à son égard sont décrits en détail (le rôle de la victime). Il vous suffit de déterminer quel rôle par rapport à cette Victime vous choisissez le plus souvent et de vous débarrasser de ce rôle.
Si vous êtes obligé de communiquer avec une victime « pure », alors il faut lui apprendre un comportement adéquat. Le plus souvent, il s'agit de personnes soit inexpérimentées, soit mentalement affaiblies qui ont besoin d'un soutien émotionnel et informationnel (développement de la confiance en soi, orientation dans la société).
Les hypervictimes sont les plus difficiles à corriger. Un rappel des normes morales, des exigences des lois de l'État et de la moralité peut aider ici (s'il a son propre désir et désir).
Si vous souhaitez vérifier à quel point vous êtes victime, vous pouvez répondre aux questions du test. Et si les réponses s’avèrent indiquer que vous êtes plus externe qu’interne, alors peut-être avez-vous besoin d’aide.
DES VICTIMES MAIS PAS DES VICTIMES
Si vous avez une question : « Quelles personnes ne sont PAS des victimes, car toutes les personnes qui sont devenues victimes n'étaient pas des victimes ? », alors voici quelques caractéristiques des NON-VICTIMES. Ces personnes sont responsables, amicales envers les autres et modérément exigeantes envers elles-mêmes. Ce sont des individus conscients qui comprennent bien les conséquences de leurs actes. Les difficultés de la vie sont traitées comme des solutions aux tâches assignées. Ils ne croient pas que quiconque doive tout faire à leur place. Ils savent comment se fixer et atteindre des objectifs. Émotionnellement stable.
Si vous avez des questions sur le sujet, vous pouvez les poser à l'auteur de l'article, Marina Nikolaevna Lebedeva
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Avant d’aborder le sujet de cet article, il faut d’abord comprendre qui sont les victimes ? Ce mot a été emprunté à l'anglais et signifie sacrifice. Il s’agit donc d’un ensemble d’actions qui peuvent mettre en danger le bien-être mental et physique d’une personne. De plus, même la vie peut être menacée par un comportement victimisé.
Associé à ce concept pensée de victime- l'attitude d'une personne envers le monde, ce qui entraîne des conséquences négatives pour elle-même.
Provocation du comportement de victime
Le comportement de la victime est initialement provocateur. Les personnes ayant ce type de caractère peuvent délibérément se battre et avoir des ennuis. On peut l'appeler masochisme psychologique sauf que la personne n’éprouve pas de sentiment évident d’euphorie pendant cela.
Il existe également une version douce du comportement victimisé. Dans ce cas, une personne se heurte simplement régulièrement à des types de problèmes plus sûrs. Par exemple, il peut sauter sereinement une conférence à laquelle il doit absolument assister.
Victimologie
Il existe une science qui étudie ces personnes. C'est ce qu'on appelle la victimologie. Les féministes s’y opposent activement. Ils croient que cette science justifie la violence en plaçant la victime dans une position sujette au conflit. Les féministes ont fait leur travail, et la criminologie occidentale n’a plus ce terme.
Cependant, en psychologie, la notion de comportement de victime est assez bien décrite. On sait qu’elle est principalement insensée et peut provenir d’impulsions subconscientes.
Les victimes, même subconscientes, sont trahies par un complexe de victime et même par une apparence correspondante.
Comportement de la victime (exemples)
Le comportement des victimes peut généralement être aléatoire. Dans ce cas, c’est une conséquence du manque d’éducation d’une personne et de violations dans le processus de socialisation. Il n'a pas l'habitude de réfléchir. Il commet simplement de temps en temps des erreurs primitives dans son comportement. L'un d'eux peut être considéré comme un comportement peu sûr.
Si vous marchez courbé la plupart du temps et parlez à peine, vous risquez d’attirer l’attention des criminels. C’est un fait bien établi en psychologie criminelle.
La deuxième erreur est la négligence dans les situations criminelles. Certaines personnes montrent leur argent ou leurs téléphones portables coûteux aux passants pour attirer l'attention. Et si les gens ordinaires l'accusent simplement mentalement de se faire valoir, alors les criminels profitent rapidement de l'occasion pour obtenir quelque chose.
Une agressivité excessive peut également être un exemple de comportement de victime. Le plus souvent, il est plus rentable de battre en retraite et de laisser passer le rustre que de s'engager dans un combat mortel avec lui. Au contraire, les personnes plus fortes et plus confiantes ne se mettent pas en colère dans la plupart des cas et n'attaquent personne. Cela n’a tout simplement aucun sens pour eux.
Les victimes comprennent également amants extrêmes, divertissements à grande vitesse et actions irréfléchies. Et puis des fractures, le fait d'être confiné dans un fauteuil roulant et... un regard vide de « pourquoi ? »
Il y a beaucoup de adolescents - victimes, provoquant des comportements antisociaux chez les pairs et les personnes âgées, en particulier chez les jeunes filles. Une jupe courte, un maquillage provocateur à deux heures du matin dans une rue déserte... Et puis : "Oh, pourquoi j'ai été violée ?"
Le but de cet article n’est pas tant de renseigner sur les caractéristiques du comportement de la victime que d’inviter le lecteur à analyser son propre comportement dans des situations potentiellement criminogènes !
La « victimologie » se traduit littéralement par le concept ou la doctrine du sacrifice. C’est de là que vient le terme « victimisation », qui signifie en psychologie sacrifice. Cette définition inclut un groupe assez important de personnes dans la société moderne qui, volontairement ou de force, ressentent de la souffrance, de la douleur mentale ou physique. Les individus adultes ont tendance à être consciemment victimisés en raison de leurs caractéristiques psychologiques et de leurs pathologies. Quant aux enfants et aux adolescents, ils sont plus susceptibles de rencontrer cette condition en raison d'une situation de vie défavorable, qui, à son tour, laisse une empreinte sur la formation de la personnalité et ne reste pas sans trace à l'âge adulte.
Définition en psychologie
La victimisation est la tendance d’une personne à devenir victime d’une situation ou d’une circonstance. Le terme, issu de la littérature criminologique, n'est pas très différent en psychologie ; les deux courants s'accordent sur le fait que le comportement de victime est identifié avec le fait de provoquer ou de provoquer, lorsqu'une personne devient consciemment ou accidentellement la cause d'une attaque, d'un conflit ou d'autres situations défavorables.
La souffrance et la douleur ne sont pas toujours causées par une autre personne ayant des intentions négatives. Une personne victime subit souvent des dommages dus à des actions naturelles ou militaires, à des attaques d'animaux sauvages ou pour toute autre raison. Elle semble s'attirer des ennuis.
En tant que science, la victimologie a de larges applications dans presque toutes les sphères sociales. Les gens eux-mêmes ne s'en rendent pas toujours compte, mais même la planification urbaine se fait en tenant compte de l'exclusion maximale des zones fermées. Si vous regardez les schémas des nouvelles zones, il n'y a pratiquement aucun endroit qui provoque la commission d'un crime. Ils tentent d'équiper toutes les rues principales et tous les lieux fréquentés par de grandes foules de communications vidéo. Les écoles prennent des mesures pour éliminer la victimisation dans l'esprit des adolescents et des élèves du primaire. Les enfants apprennent à se protéger et à résister à toutes les actions illégales. S'il est possible d'identifier un enfant présentant une tendance similaire, alors les sociologues et les psychologues le traitent individuellement. Le comportement de la victime éliminé et arrêté réduit la possibilité de conséquences désagréables.
Les parents et les proches parents vivant avec l'enfant jouent un rôle important dans la formation de telles inclinations. Les parents victimes ont la capacité de transmettre inconsciemment leur comportement à leurs enfants. Cela est particulièrement vrai pour les familles dysfonctionnelles dans lesquelles le psychisme de l’adolescent est déjà en danger. Des parents responsables et aimants suscitent le respect aux yeux des enfants et le désir de leur faire confiance, auquel cas une seule conversation et une demande de ne pas monter dans la voiture d'un étranger ou de ne pas entrer en contact avec des étrangers suffisent.
Raisons du développement de la pathologie
Dans des conditions d'activité vitale adéquate, une personne ne peut pas s'efforcer de se faire intentionnellement du mal. Par conséquent, la victimisation en psychologie est considérée comme un phénomène. Les origines du développement de ce trouble résident dans de graves facteurs psycho-émotionnels vécus dans le passé. Le plus souvent, les événements se produisent dans l'enfance et le patient ne s'en souvient pas. Il lui est difficile de comprendre que ce sont eux qui ont provoqué le tournant, à la suite duquel l'attitude envers ce qui se passait et ce qui se faisait a changé. Il existe plusieurs raisons principales menant à la victimisation :
- 1. Faible socialisation des parents. Il s’agit tout d’abord de familles à faibles revenus. Dans une famille incomplète, un facteur psychologique s'ajoute également lorsque l'enfant, lorsqu'il communique avec ses pairs, se sent privé voire inférieur. A l'adolescence et à l'adolescence, tous les troubles de la vie des parents et leur désordre social laissent une empreinte dans la conscience.
- 2. Violation des normes éducatives. Dès sa naissance, un enfant est enclin à faire confiance à ses parents ; ils ont pour lui une signification et une autorité particulières. Les comportements immoraux, la dépendance aux drogues et à l'alcool, ainsi que les conflits fréquents conduisent à des troubles mentaux persistants. La manipulation, l'indifférence, l'aliénation, la froideur, la violence et les abus de la part des adultes causent aux enfants des problèmes d'estime de soi et de capacité à percevoir adéquatement leur personnalité.
- 3. Détachement social et social de l'enfant. Tout comme la famille, les relations sociales ont une énorme influence sur la personnalité. Une personne est influencée par un éducateur, un enseignant, des camarades de classe, des pairs et d'autres personnes avec qui, dans le processus de communication, elle échange des expériences, l'individu est soumis à leur perception et à leurs critiques.
Types de victimisation
Le comportement provocateur est provoqué par certaines caractéristiques de la structure du noyau de la personnalité. Le type de tempérament est également important. Les individus les plus susceptibles d'être victimisés sont les individus pseudo-provocateurs, pseudo-subordonnés et instables. Ce dernier type de tempérament provoque une agression chez les autres en raison de l'instabilité de son comportement et d'une attitude pas toujours adéquate envers les autres. Un tempérament excessif et des déclarations offensantes envers l'interlocuteur peuvent susciter chez ce dernier le désir de se venger de l'humiliation ou de donner une leçon.
Les personnes pseudo-provocatrices ne réalisent généralement pas que certaines de leurs actions peuvent jouer contre elles. Une victime potentielle sous la forme d'une jeune fille séduisante buvant de l'alcool avec un homme inconnu, qui en même temps flirte et s'exprime de manière ambiguë, encourage les pensées de nature sexuelle. Sa résistance au moment de la violence peut être considérée comme une manifestation d'espièglerie et de coquetterie.
Les personnes pseudo-subordonnées sont des victimes typiques qui, sans s'en rendre compte, aident le criminel. Pour une raison quelconque, ils sont incapables d'opposer une résistance adéquate, même lorsqu'il existe une possibilité de confronter le délinquant ou d'empêcher un événement tragique.
Il existe plusieurs classifications de victimes, cela est dû à plusieurs facteurs déterminants dans le processus d'étude des individus présentant des troubles similaires.
Types selon A.V. Mudrik :
- réel - enfants, adolescents, jeunes filles, personnes handicapées, etc. ;
- potentiel - personnes présentant certaines accentuations de personnalité et troubles mentaux ;
- latent - individus sans manifestations, mais avec des inclinations (les facteurs de développement de la victimisation comprennent une faible socialisation familiale, un traumatisme psychologique dans l'enfance, etc.).
D.V. Riveman donne une division plus détaillée de la victimisation en types, en tenant compte de l'âge, du sexe, du type de crime, du degré de violence et de facteurs similaires. Dans sa gradation il distingue :
- victimes agressives (violeurs agressifs et provocateurs agressifs) - individus dont le comportement peut impliquer une attaque contre l'auteur du mal ou une manifestation d'agression sous d'autres formes - insulte, etc. ;
- actifs et proactifs - des victimes qui attirent inconsciemment le danger sur elles-mêmes ;
- passif - capable de résister, mais pour une raison quelconque, de se livrer au criminel ;
- non critique - attirant un danger en raison de leur incompétence ou de leur démence.
Le plus souvent, vous pouvez trouver la classification généralement acceptée suivante des types de victimes :
- universel ou déviant - avoir un certain ensemble de qualités personnelles qui rendent une personne vulnérable au danger ;
- sélectif - sensible à un type spécifique de crime ;
- situationnel - un individu qui a initialement un potentiel de victimisation moyen, mais se retrouve dans certaines circonstances et n'évalue pas l'issue de la situation ;
- accidentel - victimes d'une coïncidence ;
- professionnel ou rôle - exposé à un danger en raison de l'activité professionnelle ;
- masse - les personnes potentiellement vulnérables, existant dans l'ensemble de la population et ses groupes individuels, une composante comportementale dangereuse pour les individus ; comprend les types réalisés et potentiels ;
- groupe - une catégorie distincte de personnes soumises à des facteurs généraux de victimisation (territoriaux, religieux, ethniques, etc.).
Caractéristiques du comportement
Toutes les victimes ont un comportement caractéristique qui les incite à prêter attention. En plus des échecs constants et d'autres circonstances négatives dans leur vie, ils se caractérisent par l'indécision et la timidité. Dans un groupe, ces individus perdent leur orientation dans l'espace, sont réfléchis, participent peu à la vie sociale et ont de faibles performances. Dans le même temps, les individus se caractérisent par des qualités telles que la responsabilité et la conscience, ce qui les rend toujours prêts à obéir dans une situation stressante.
Une estime de soi insuffisamment faible se manifeste par une mauvaise humeur constante, des pensées sur une vie insatisfaite et des paroles de pitié envers soi-même. Les gens autour de vous remarquent le découragement et l'insatisfaction face aux circonstances. Ils recherchent les responsables de tous leurs problèmes, mais n’admettent jamais leur propre responsabilité. Le manque d'amis, les critiques des autres, l'échec d'un examen, le licenciement et d'autres situations similaires ne provoquent que des sentiments d'apitoiement sur soi.
La personne victimisée a une tendance suspecte à se soumettre ; elle essaie toujours de trouver dans la société une personne beaucoup plus forte qu'elle sur le plan émotionnel et mental et de lui faire plaisir en tout. Les victimes sont respectueuses et responsables envers lui, surtout lorsqu'elles ressentent sa protection et sa protection. Ils ont un psychotype instable et sont sujets à de fréquentes sautes d'humeur. L'apathie et la modestie peuvent céder la place à l'impulsivité et même à l'agressivité. L'irritabilité et la perte de contrôle de soi échappent à leur contrôle et ne peuvent pas s'arrêter même dans les moments de grave danger. Il s’agit de la capacité d’une personne à « attirer » vers elle les circonstances dans lesquelles elle devient victime d’un crime.
Les personnes malades ont des niveaux d’anxiété accrus. Cela s’exprime dans tout, depuis l’insatisfaction à l’égard de son apparence jusqu’à la perte d’intérêt pour le monde qui nous entoure. Une attitude pessimiste envers tout ce qui se passe les plonge dans un état de stress constant et une dépression chronique se développe. Petit à petit, l’état de santé général se dégrade, entraînant un épuisement neuro-émotionnel. Des problèmes cardiaques et vasculaires commencent et les maladies chroniques s'aggravent souvent. Les personnes ayant un comportement de victime ont une transpiration accrue et une nervosité dans la démarche et les gestes.
Dans toutes les situations sociales et contacts avec les gens qui les entourent, ils ne peuvent pas se permettre de s'éloigner de manière indépendante des stéréotypes formés. Mais la peur de l'inexactitude de leurs propres jugements les pousse à une soumission inconditionnelle aux autres. Les victimes sont faciles à convaincre de quelque chose, même si cela ne leur est pas favorable, elles cèdent à cause de leur timidité. Ils se distinguent par une grande confiance, y compris envers de parfaits inconnus. Les situations stressantes deviennent pour eux une utopie. Les personnes présentant une telle déviation psychologique sont incapables de prendre des décisions indépendantes, elles suivent donc souvent l'exemple de leur agresseur et réagissent relativement normalement à la force utilisée contre elles.
Considérant que le phénomène de victimisation en psychologie est considéré comme un état pathologique, il n'est pas nécessaire de traiter une telle personne avec pitié et d'essayer de la comprendre. De tels écarts par rapport à la norme doivent être traités par un spécialiste, sinon la série d'échecs de sa vie ne sera jamais interrompue. Le patient doit être conscient de son trouble mental. Le traitement se déroule en plusieurs étapes, et le plus difficile est un changement de vision du monde et d'attitude envers soi-même et la réalité. Au cours du traitement, un changement radical de tempérament se produit souvent.
Une personne est le produit d'une interaction avec l'environnement social. Dans le même temps, l'environnement a une influence décisive sur la formation de la personnalité, et cette influence n'est pas toujours positive. Dans certains cas, le processus de socialisation conduit au fait que l'individu se transforme en une créature opprimée ou agressive, prête à se sacrifier. Non pas pour le bien de certains idéaux supérieurs ou pour le bien-être de ses proches, mais simplement parce que la position de victime lui est proche et familière. Cette caractéristique du comportement et de la vision du monde d’une personne est appelée victimisation, ce qui signifie littéralement « sacrifice » en latin.
Le terme « victimisation » est apparu à l’origine en droit et en criminologie. Il s’agit de processus qui conduisent à ce que certaines personnes soient prédisposées à devenir victimes d’agressions, de violences et de fraudes. Le comportement des victimes est tel qu'elles incitent elles-mêmes divers acteurs antisociaux à commettre des actions illégales à leur encontre.
Comportement des victimes d'un point de vue psychologique
En psychologie, ce phénomène a commencé à être étudié relativement récemment - à la fin du siècle dernier. Mais l'intérêt des chercheurs pour cette question s'est accru à mesure qu'il est devenu évident que les origines du comportement des victimes devaient être recherchées précisément dans les caractéristiques psychologiques des victimes. De plus, il a été prouvé que la tendance à s'exposer au danger d'être victime de violence n'est pas seulement un caprice ou une stupidité, mais un écart par rapport à la norme, qui peut se transformer en une véritable maladie mentale nécessitant un traitement sérieux, notamment médicament.
La victimisation se manifeste par le comportement particulier d'une personne qui provoque des personnes sujettes à la violence et provoque des violences envers elle-même. Les gens disent très justement de ces personnes : « Il l’a demandé ». Les exemples de comportements victimisés sont variés : une femme est impolie et se comporte de manière provocante avec son mari ivre ; une fille flirtant ouvertement avec les « méchants » dans un bar ; un adolescent se plaignant auprès des enseignants de ses pairs ; un otage qui refuse manifestement d'obéir aux terroristes, etc.
Mais les personnes enclines au comportement de victime ne peuvent pas être qualifiées d’imbéciles ou de masochistes. Même si, de l’extérieur, il semble que le rôle des victimes les attire, cela n’est qu’en partie vrai. Ces personnes aiment généralement se plaindre de leur sort, attirant ainsi sur elles une attention qu'elles ne pourraient autrement obtenir. Mais en démontrant ouvertement leurs faiblesses, leurs griefs, en révélant à tous leur essence pathétique, ils évoquent non pas la pitié, mais le mépris et l'agressivité.
Cela se remarque clairement dans les groupes d'adolescents ou dans les classes scolaires, où les enfants les plus pitoyables et apparemment inoffensifs sont harcelés. Un chercheur bien connu sur le comportement des humains et des animaux supérieurs, l'éthologue Konrad Lorenz, a comparé un groupe d'adolescents à une meute d'animaux. Il n’y a pas de place pour les faibles et les imparfaits dans une meute ; ils constituent le maillon faible, à cause duquel la société entière peut souffrir. Dès lors, les faibles suscitent hostilité et agression, ils sont expulsés de la meute, voire tués.
Bien sûr, la société n’est pas une meute de loups ou de singes, mais d’anciens mécanismes comportementaux se font sentir, en particulier chez les personnes qui ont tendance à suivre les instincts animaux plutôt que les normes sociales. Malheureusement, le dicton ici est vrai : « S’il y a des victimes, alors il y aura des violeurs ». Certes, le comportement provocateur des victimes se manifeste de différentes manières et il n'est pas toujours possible de le reconnaître immédiatement.
Deux types de comportements de victimisation
La différence de comportement des victimes tient à leurs caractéristiques psychologiques. Parmi les personnes sujettes aux comportements victimaires, il y a non seulement des victimes potentielles, mais aussi des violeurs potentiels qui, dans une autre situation, feraient volontiers preuve d'agressivité et de cruauté. On peut donc distinguer deux types de comportements de victime, qui diffèrent considérablement.
- comportement (conciliant) de personnes qui acceptent et s'attendent facilement à la violence, aux insultes et à la tromperie contre elles-mêmes. Ces personnes sont timides, enclines à la soumission, idolâtrant souvent le violeur à côté d'elles, car elles voient en lui une forte personnalité, capable d'actions inaccessibles à la victime. Ces « victimes » se caractérisent par la sous-estimation et la confiance en leur propre inutilité et leur échec. Et en même temps, ils se caractérisent par un sentiment de ressentiment permanent envers le monde entier ; ils adorent se plaindre, démontrant ainsi leur statut de « victime ».
- Comportement émotionnellement instable, démonstratif et provocant. Ce type de comportement de victime se manifeste souvent par l'agressivité de la « victime » elle-même et par une tendance à la provocation. Ceci est typique, par exemple, des adolescents et des personnes souffrant d'infantilisme. Les personnes ayant ce type de comportement aiment généralement intimider ceux qui sont les plus faibles et jouent souvent le rôle de violeurs et de criminels. La tendance à la cruauté et à la répression des faibles rend de tels actes courants aux yeux de ces individus, et dans une situation où le violeur est confronté à une personne plus forte, il assume lui-même le rôle de la victime. On dit de ces personnes : « Un casse-cou est parmi les moutons, mais devant un casse-cou il y a un mouton.
Il arrive que des individus forts, sûrs d'eux et dotés d'un sens accru des responsabilités se retrouvent dans le rôle de victime. Parfois, les circonstances sont telles que ces personnes consentent consciemment des sacrifices pour défendre leurs principes, protéger leurs proches, leur pays, etc. Mais malgré de nombreux signes de comportement victimaire, de tels sacrifices ne s'appliquent pas à eux. Le plus souvent, cela est objectivement justifié.
Facteurs qui donnent lieu à une tendance à la victimisation
Les psychologues estiment que les personnes sujettes à un comportement victime se caractérisent par divers phénomènes de déformation et maladies mentales. Cependant, ils ne peuvent pas être considérés comme les seules causes du syndrome de la victime. Au contraire, les troubles mentaux et les déformations de la personnalité accompagnent non seulement la victimisation, mais sont également générés par des causes qui lui sont communes. En psychologie, il existe deux groupes de facteurs qui donnent naissance à la psychologie de la victime.
Facteurs sociaux
Il est bien évident qu'une personne élevée et élevée dans des conditions normales ne peut même pas inconsciemment vouloir se faire du mal. De plus, l'instinct de conservation fonctionne également, empêchant le comportement de victime. Et des conditions vraiment particulières sont nécessaires pour que le programme inné commence à échouer. Par conséquent, de nombreux psychologues considèrent la victimisation comme le produit d'une socialisation laide, qui forme chez l'individu des idées déformées sur le système, sur lui-même et sur ses relations avec les autres. Il existe plusieurs raisons sociales qui influencent la tendance d’une personne à accepter le statut de victime :
- Caractéristiques : conflits au sein de la famille, ivresse, toxicomanie, mode de vie antisocial des parents, maltraitance et manipulation des enfants.
- Le manque de sentiment d’amour, d’attention et de sécurité de la part de ses parents.
- Tutelle excessive des parents qui protègent l'enfant de toute influence du monde extérieur. En conséquence, il grandit incapable de distinguer le bien du mal et d’affronter des dangers dont il n’a même pas conscience. La surprotection est à l’origine de l’infantilisme, de la myopie sociale et de la méconnaissance des lois souvent cruelles de la société.
- Problèmes et conflits avec les pairs, surtout dans...
- Avoir des expériences émotionnelles négatives associées au visionnage de scènes de violence.
- Sentiment d’estime de soi et d’infériorité sous l’influence de la réaction de la société face à certaines déviations, défauts ou blessures d’une personne.
Toutes ces raisons sont liées d'une manière ou d'une autre à l'environnement social dysfonctionnel dans lequel l'enfant a grandi. Et ces conditions ont conduit au développement d’idées déformées sur la place de chacun dans la société, sur la faible signification et la faible valeur de sa propre personnalité.
Facteurs phénoménologiques
Sous l'influence d'un environnement social dysfonctionnel, des qualités d'un individu se forment qui le transforment en une victime faible et dépendante des circonstances.
Ainsi, les psychologues considèrent l'agressivité accrue, qui se manifeste dans l'enfance, comme une condition préalable importante au comportement de victime. En démontrant sa propre cruauté envers les enfants et les animaux plus faibles, l'enfant s'y habitue et grandit pour devenir une personne pour qui les comportements cruels et agressifs sont la norme. Il est prêt à ce que la violence soit utilisée contre lui, car pour lui c'est une chose courante.
Souvent, la cruauté des adolescents devient habituelle et naturelle, non seulement en raison d'une éducation familiale dysfonctionnelle, mais également sous l'influence de la communication avec des pairs agressifs, des films violents et des jeux informatiques comportant des scènes de violence.
Mais il faut tout de même souligner que les conditions sociales réelles jouent un rôle déterminant : un adolescent est tout à fait capable de distinguer la réalité virtuelle de la réalité réelle, à moins que cette dernière ne lui fasse preuve de la même violence. Sous l’influence de la cruauté constante dans leur environnement et à l’écran, les enfants deviennent plus insensibles et indifférents, non seulement envers leur entourage, mais aussi envers eux-mêmes.
Cela s’applique également aux adultes, aux individus accomplis. Être constamment sous l'influence d'émotions négatives, le manque de positivité dans la vie, le manque de chaleur de la part des proches entraînent une anxiété accrue chez les gens, une attente constante de quelque chose d'encore pire, ainsi qu'une maladie mentale :, etc.
Comment se débarrasser de la victimisation
La victimisation, surtout sous une forme prononcée, est un trouble mental, une maladie, et le traitement de toute maladie doit commencer par l'élimination de sa cause. Mais en psychothérapie, cela n’est malheureusement pas toujours possible. Ainsi, si le syndrome de la victime s'est formé sous l'influence de défauts de socialisation infantile, alors nous ne pouvons plus rien changer au passé. Ce n’est donc pas la cause qu’il faudra éliminer, mais ses conséquences. Et ici, il existe plusieurs moyens, mais ils nécessitent tous l'intervention d'un psychologue qualifié, d'un psychothérapeute, voire d'un psychiatre :
- Changer les attitudes envers le passé. Après tout, c’est précisément cela qui façonne le comportement humain dans ce cas précis. Les techniques psychothérapeutiques permettent de se débarrasser des conséquences de l'enfance, de changer l'attitude d'une personne face à ce qui lui est arrivé dans le passé, de lui apprendre à abandonner le passé et à se sentir indépendante de celui-ci.
- Formation envers soi-même et les autres, augmentant l'estime de soi et l'estime de soi. et acquérir un sentiment d'indépendance permettra à une personne d'abandonner le statut de victime.
- Utiliser des méthodes de psychothérapie cognitive pour corriger les attitudes, les points de vue, les valeurs, les attitudes envers soi-même et les autres.
- Développement de la maîtrise de soi, formation d'attitudes envers un type de comportement adéquat et capacité à interagir avec d'autres personnes, évaluer correctement leurs intentions et leurs attitudes. Ceci peut être réalisé en utilisant des spéciaux.
- Soulager les tensions et les effets du stress, sortir d'un état de dépression, obtenu à l'aide de médicaments spéciaux prescrits par un psychiatre.
Mais une condition importante pour corriger le comportement des personnes atteintes du syndrome de victime est la création d'un environnement social favorable, la découverte de vrais amis, de personnes partageant les mêmes idées et de proches. Et peut-être pour cela il faudra changer de lieu de résidence et se rendre dans un endroit où cette personne ne sera pas considérée comme une victime.
