BELGIQUE(Belgique française, flam. Belgie), Royaume de Belgique (Royaume de Belgique français, flam. Koninkrijk Belgie), un État d'Europe occidentale. Elle borde les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg et la France. Superficie 30,5 mille km2. Population 10,29 millions de personnes (2003). Capitale Bruxelles. Grandes villes : Bruxelles, Anvers, Gand, Charleroi, Liège.

Le système politique de la Belgique.
Fédération des communautés française, flamande et germanophone. La Belgique est une monarchie constitutionnelle. Le chef de l'État est le roi. Le chef du pouvoir exécutif est le Premier ministre. Le corps législatif est un parlement bicaméral (le roi, selon la constitution, a le droit de participer aux activités législatives). Le Parlement est composé de la Chambre des Représentants et du Sénat. Les membres de la Chambre des représentants sont élus directement, les membres du Sénat sont élus ; 40 personnes au suffrage direct (25 en Flandre et 25 en Wallonie), 10 personnes chacune provenant du Conseil flamand et du Conseil de la Communauté française. 6 personnes sont cooptées parmi les sénateurs flamands et 4 personnes parmi les sénateurs francophones. Le prince héritier est sénateur. Les régions (Flandre, Wallonie, Bruxelles) disposent d'une autonomie territoriale et économique. Un système aussi complexe est le fruit de compromis mutuels visant à maintenir l’égalité entre les communautés.

Introduction

La Belgique est l'un des petits pays capitalistes d'Europe ; Seuls le Luxembourg et les micro-États sont plus petits que lui. Le territoire de la Belgique n'occupe que 30,5 mille mètres carrés. km et sa population est d'environ 10 millions d'habitants.

La Belgique est un pays hautement industrialisé, presque entièrement enfumé par la fumée des cheminées d'usine, densément entrelacé de rails et d'autoroutes en acier, avec de grandes villes et des ports d'importance européenne et internationale, et avec de nombreux liens économiques avec l'étranger.

Avec une population relativement petite, la Belgique est l'un des États les plus densément peuplés et les plus urbanisés au monde, dont la population se compose de deux groupes nationaux : les Wallons et les Flamands ; un État qui a réussi à préserver jusqu'à nos jours la fraîcheur des coutumes et traditions populaires, enracinées dans les profondeurs des siècles, un pays de musées et de monuments architecturaux de l'Antiquité.

Situation économique et géographique

La Belgique borde les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg et la France ; seule une étroite bande de la mer du Nord la sépare de la Grande-Bretagne. Dans un rayon de 250 km de Bruxelles, la capitale du pays, se trouvent de grandes villes comme Amsterdam, Rotterdam, Cologne, Düsseldorf, Lille, Reims. Ainsi, la Belgique est située au centre de l’Europe la plus densément peuplée et industrialisée. Des voies de transport traversent depuis longtemps son territoire, reliant les États voisins entre eux et avec la mer du Nord. Cette situation géographique a contribué à un niveau élevé de développement économique et à l'établissement de relations internationales étendues et a en même temps apporté de nombreux troubles au pays. Rares sont les guerres en Europe occidentale qui ont contourné la Belgique.

Sa situation entre les principaux pays d'Europe occidentale a pris un aspect nouveau en raison de la suppression de certaines restrictions douanières sur le commerce avec les pays voisins qui, avec la Belgique, se sont unis en 1957 pour former la Communauté économique européenne. La Belgique devient en quelque sorte le centre géographique de la communauté, où se situent les entreprises travaillant pour d'autres pays du « marché commun ». C'est d'ici qu'il est le plus pratique d'exporter vers les régions de la Ruhr et de la Sarre en Allemagne, au Luxembourg, dans le nord et l'est de la France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Le port belge d'Anvers est en train de devenir l'un des plus grands ports d'Europe en termes de chiffre d'affaires du fret, et Bruxelles devient la capitale administrative et financière du « marché commun ». Le siège de l'OTAN est également situé à Bruxelles. De nombreux pays d'Europe occidentale sont représentés dans la capitale par trois ambassadeurs ou représentants « auprès du roi de Belgique », auprès du conseil de l'OTAN et auprès du « marché commun ».

Position géographique

Le Royaume de Belgique est situé en Europe occidentale, sur la côte orientale de la mer du Nord. Elle est limitrophe des Pays-Bas au nord, de l'Allemagne et du Luxembourg à l'est et de la France au sud et au sud-ouest. Au nord-ouest, il est baigné par la mer du Nord. Le territoire du royaume (30 000 km 2) est petit - il est une fois et demie plus petit que la superficie de la région de Moscou.

Dans la géographie du pays, les experts distinguent trois régions géographiques :

Plaine côtière (les principales villes ici sont Bruges, Ostende)

Plateau Central (Bruxelles, Anvers, Gand)

Ardennes Heights (zone relativement peu urbanisée)

Elle est limitrophe au nord avec les Pays-Bas, à l'est avec l'Allemagne, au sud-est avec le Luxembourg et avec la France au sud et à l'ouest. Il est baigné par la mer du Nord au nord-ouest.

Les principaux fleuves de Belgique sont l'Escaut et la Meuse, qui prennent leur source en France. Les deux rivières sont désormais reliées par des canaux pour améliorer l'efficacité de la navigation.

Le territoire de la Belgique est divisé en trois régions géographiques : la plaine côtière, le plateau central (moyenne Belgique, 100-200 mètres d'altitude) et les hautes terres ardennaises au sud-est (haute Belgique, 200-500 mètres d'altitude).

La Basse Belgique est principalement constituée de dunes de sable et de polders. Les polders sont des zones de basse altitude (pas nécessairement en dessous du niveau de la mer) qui risquent d'être inondées et qui sont protégées des inondations par des barrages ou, plus à l'intérieur des terres, par des champs dotés de canaux de drainage. Les polders se distinguent par la fertilité de leurs sols. Entre les polders occidentaux de la Lys et de l'Escaut se trouvent les basses terres flamandes, une zone vallonnée au sol sablonneux par endroits. Au-delà des Plaines flamandes se trouve la région géographique de la Campine. Le paysage campinois se compose principalement de forêts de conifères, de prairies et de champs de maïs.

Belgique centrale - la zone située entre la Campine et les vallées de la Sambre et de la Meuse. Il s'agit d'une zone de plaines argileuses qui s'élèvent progressivement au fur et à mesure que l'on se dirige vers la Sambre et Meuse. C'est ici que se trouvent les sols les plus fertiles de Belgique. En raison de l'urbanisation extensive de la région, les paysages naturels sont rares, mais il reste encore cinq mille hectares de forêt de hêtres au sud de Bruxelles. La Belgique centrale comprend le territoire de la province du Hainaut et la région géographique des Pays-Bas. Haspengouw, fr. La Hesbaye (au sud de la province du Limbourg et au nord de la province de Liège). Ces terres fertiles sont principalement occupées par des terres arables et des prairies, entre lesquelles s'étendent de grands domaines ruraux (hameaux).

La Haute Belgique se caractérise avant tout par sa faible densité de population et l'abondance de ses forêts. En raison du relief montagneux, l'agriculture n'est pas développée ici, mais cette région attire de nombreux touristes. La Haute Belgique commence au sud des vallées de la Sambre et de la Meuse. Immédiatement au-delà des vallées de ces rivières, commence la région géographique du Condroz - des collines basses de 200 à 300 mètres de hauteur. Cette zone comprend une partie des provinces du Hainaut, de Liège et de Namur. Viennent ensuite les Ardennes – hautes collines (ou même basses montagnes). Les Ardennes sont principalement couvertes de forêts et des routes sinueuses et sinueuses relient de petits villages dont les habitants parlent encore le dialecte wallon. Le point culminant des Ardennes (et de toute la Belgique) est le mont Botrange, à 694 mètres d'altitude.

L'influence déterminante sur le climat de la Belgique est l'océan Atlantique, dont les masses d'air forment le climat belge tout au long de l'année. Grâce à cela, dans tout le pays, les hivers sont doux et les étés relativement frais. Les températures hivernales moyennes dans la partie occidentale des plaines du pays varient de 0 à +3, et dans les Ardennes, en raison de leur altitude plus élevée au-dessus du niveau de la mer et de leur éloignement de la côte, de 0 à -1 degrés. Une couverture neigeuse durable n'est pratiquement établie nulle part dans le pays. Le temps sur la côte en hiver est assez venteux et froid.

En été, au contraire, le temps ici est très confortable - les températures diurnes de l'air fluctuent autour de vingt degrés et n'atteignent que rarement +30 C. L'humidité de l'air, comme en hiver, est assez élevée en raison de la proximité de l'océan Atlantique. . Les précipitations tombent principalement pendant la saison froide (environ 800 mm par an en plaine et environ 1300 dans les Ardennes).

Minéraux

Dans la partie nord de la Belgique, sous une épaisse couverture sédimentaire méso-cénozoïque, se trouve un socle cristallin précambrien. En se déplaçant vers le sud, la fondation est exposée par endroits le long des vallées fluviales et, dans le sud du pays, elle émerge sous la forme de structures plissées hercyniennes qui ont subi une grave dénudation. Dans le nord de la Belgique, suite à une exposition répétée aux eaux de fonte des glaciers, le loess est très répandu.

Parmi les ressources minérales, la Belgique est riche en charbon (à Campina et le long des vallées de la Meuse et de la Sambre), mais il y a ici peu de charbon à coke. Dans les Ardennes, il existe de petits gisements de minerais de fer et polymétalliques (plomb, zinc, cuivre), d'antimoine et d'autres métaux. Par ailleurs, le pays dispose d'importantes réserves de pierre de construction (granit, grès, marbre).

la faune et la flore

Les forêts sont courantes dans les Ardennes, principalement de conifères - elles couvrent environ la moitié de la superficie de cette région. Cependant, en termes de fertilité, les sols locaux sont nettement inférieurs aux sols des Plateaux centraux et aux épais sols alluviaux recouvrant les basses terres côtières de Flandre, qui sont utilisés pour l'agriculture. Il y a aussi des forêts naturelles de pins ici - elles couvrent environ un septième de la superficie de la Flandre.

La faune du pays ne peut pas être qualifiée d'exotique. Les espèces les plus typiques sont le renard, le blaireau, l'écureuil, la martre, le cerf, le chevreuil, le sanglier et le lièvre. Les oiseaux les plus communs sont les faisans, les perdrix et la bécasse.

Ecologie de la Belgique

La Belgique a lancé une alerte environnementale en raison d'une pollution atmosphérique excessive. Selon les médias, le niveau de smog dans l'air était deux fois supérieur à la norme maximale autorisée.

Une limitation de vitesse sur les autoroutes a été introduite dans tout le pays : à Bruxelles, la vitesse maximale a été réduite de 70 à 50 km. par heure, sur les autoroutes - jusqu'à quatre-vingt-dix. Si la concentration de smog dans l'air continue d'augmenter, la législation belge prévoit la possibilité d'introduire une interdiction partielle de l'utilisation des voitures.

Chaque Belge « produit » 492 kg par an. ordures; Au cours des 40 dernières années, les montagnes de déchets ont doublé dans l'Union européenne et augmentent de 1 à 2 % chaque année, rapporte le journal Le Soir. Les données sur la quantité de déchets produits ont été publiées avant la Semaine européenne de réduction des déchets.

Selon l'Agence européenne de l'environnement, pour 2006, comme l'écrit la publication, 2,7 milliards de tonnes de déchets ont été jetés dans l'Union européenne. En moyenne, chaque Européen produit 522 kilogrammes de déchets. En Belgique, ce chiffre est légèrement inférieur à la moyenne européenne, mais selon les experts de l'Agence de l'Environnement, l'augmentation de la quantité de déchets en Belgique entre 1995 et 2005 s'est accentuée. s'élevait à 15 %. Au cours des 40 dernières années, les montagnes de déchets ont doublé dans l’Union européenne et augmentent de 1 à 2 % chaque année.

La Belgique dispose d'un système de tri des déchets, ce qui facilite le recyclage. Chaque famille belge doit trier les emballages en plastique en sacs bleus, le papier et le carton en jaune, les branches et feuilles du jardin en vert et tout le reste en blanc. Selon les experts, il faut non seulement continuer à promouvoir auprès de la population le tri des déchets ménagers, mais aussi essayer de convaincre les fabricants de divers produits de réduire la quantité d'emballages.

Un système strict d'amendes pour pollution de l'environnement a commencé à fonctionner dans la région francophone de Belgique - Wallonie, ont rapporté les médias locaux. Ainsi, pour avoir jeté un mégot de cigarette, une boîte de conserve, un chewing-gum et un morceau de papier par terre, l'amende sera de 50 euros. Si une bouteille en plastique est jetée dans un lieu public, un sac poubelle est jeté, l'amende passera à 150 euros.

Le décret Lutjen, du nom du ministre wallon de l'Environnement et introduisant le principe du « pollueur-payeur », prévoit également des sanctions pénales pour les délits environnementaux qui constituent une menace pour la santé humaine.

1,3 mille agents spécialement embauchés par les autorités régionales et communales veilleront au respect de la fréquence dans les lieux publics et percevront sur place les amendes, pour lesquelles elles allouent plus de 2 millions d'euros.

En parallèle, les autorités wallonnes mèneront des actions pour expliquer aux habitants de la région leur politique en matière de prévention de la pollution de l'environnement. Chaque année, jusqu'à 6 mille tonnes sont retirées des rues des villes wallonnes. ordures. Leur enlèvement et leur nettoyage ont coûté au total 100 millions d'euros aux autorités régionales et communales de Wallonie.

Structure politique

La Belgique est une monarchie constitutionnelle (depuis sa création) et un État fédéral (depuis 1980). Le chef de l'Etat est le roi, actuellement Albert II (depuis 1993). L'actuel chef de l'Etat est le Premier ministre, actuellement Yves Leterme. En règle générale, le représentant du parti qui a obtenu le plus de voix aux élections législatives devient Premier ministre. Le gouvernement est officiellement nommé par le roi. En outre, la composition du gouvernement doit être approuvée par le Parlement. La constitution exige la parité linguistique au sein du gouvernement : la moitié des ministres doivent être des représentants de la communauté néerlandophone, l'autre moitié des représentants de la communauté francophone.

Le Parlement fédéral est bicaméral. La chambre haute du parlement est le Sénat, la chambre basse est la Chambre des représentants. Les deux chambres sont élues au suffrage universel direct tous les quatre ans. Tous les citoyens de l'État ayant atteint l'âge de 18 ans ont le droit de voter. Il y a 71 députés au Sénat et 150 députés à la Chambre des représentants.

La Belgique est un État fédéral, parfois appelé fédération double, puisque la Belgique est divisée simultanément en trois districts et trois communautés linguistiques. Le domaine de responsabilité des districts comprend la gestion de l'économie locale, les travaux publics (par exemple, la construction de routes, les questions environnementales, etc.), le domaine de responsabilité des communautés linguistiques - principalement les questions liées à la culture, y compris l'éducation, les activités scientifiques et les sports.

Chaque arrondissement et chaque communauté linguistique a son propre parlement et son propre gouvernement, mais d'un commun accord, le parlement et le gouvernement de l'arrondissement flamand et de la communauté néerlandophone ont été unis. Ainsi, la Belgique compte six gouvernements et six parlements. Le gouvernement fédéral est responsable de la coordination des actions des cinq autres gouvernements, ainsi que des questions d'importance nationale, telles que la défense, les affaires étrangères, la politique économique et monétaire nationale, les retraites et les soins de santé.

Le pouvoir judiciaire est organisé sous la forme d'une pyramide dont la base est le tribunal d'instance, situé dans chaque canton, et le sommet est la Cour suprême. La Belgique est divisée en cantons et arrondissements judiciaires. Chaque arrondissement dispose d'un tribunal de première instance, d'un tribunal du travail et d'un tribunal de commerce. Il existe également cinq cours d'appel (à Bruxelles, Liège, Mons, Gand et Anvers) et un jury dans chaque province.

Outre la Chambre de Contrôle et le Conseil d'État, la Belgique dispose d'un Tribunal d'arbitrage, créé en 1983 pour résoudre les conflits s'ils surgissent entre les différentes institutions du gouvernement fédéral belge.

La Belgique est membre de 70 organisations internationales. La Belgique a rejoint la Communauté économique européenne (CEE) le 25 mars 1957. C'est également un membre de l'OTAN.

Crise politique 2007

Après les dernières élections fédérales du 10 juin 2007, les partis libéral et chrétien-socialiste ont tenté en vain de former un gouvernement national (gouvernement fédéral).

Les partis francophones opérant dans le sud plus pauvre de la Belgique (Wallonie) se sont opposés à l’expansion de l’autonomie régionale, ce qui était précisément ce que recherchaient les partis flamands représentant la partie nord plus riche du pays.

Pendant six mois, le pays a été dirigé par un gouvernement technique dirigé par Guy Verhofstadt.

Le 20 mars 2008, après 3 mois de négociations, Yves Leterme devient premier ministre d'un nouveau gouvernement de coalition, qui comprend cinq partis : deux flamands et trois wallons francophones.

Histoire du Royaume de Belgique

Le nom de l'État vient du nom de la tribu belge d'origine celtique, qui habitait ce territoire au début de notre ère. En 54 avant JC e. la région du nord de la Gaule, correspondant à la Belgique actuelle, fut conquise par les troupes de Jules César (d'après les notes du consul sur la guerre des Gaules : « la moitié des Belges furent tués, le reste devint esclave... »). Après la chute de l'Empire romain d'Occident au Ve siècle, la province romaine des Gaules fut conquise par les tribus germaniques des Francs, qui y créèrent leur propre royaume.

Au Moyen Âge, la Belgique faisait partie du duché de Bourgogne.

1477 - 1556 - le mariage dynastique de Marie de Bourgogne introduit la possession bourguignonne dans le Saint Empire romain germanique.

1556 - 1713 - partie de l'Espagne. La guerre de Quatre-Vingts Ans marqua le début de la séparation des territoires belges des Pays-Bas protestants.

1713 - 1792 - fait partie du Saint Empire romain germanique sous le nom de Pays-Bas autrichiens.

1792 - 1815 - partie de la France.

1815 - 1830 - partie des Pays-Bas selon décision du Congrès de Vienne. Cependant, de nombreuses personnes en Belgique étaient mécontentes de l'unification forcée avec les Pays-Bas (principalement la population francophone et le clergé catholique, qui craignaient respectivement le renforcement du rôle de la langue néerlandaise et de la confession protestante).

1830 - Révolution belge et la même année, la Belgique fait sécession du Royaume des Pays-Bas et obtient son indépendance. La Belgique devient un royaume neutre dirigé par Léopold Ier.

Au XIXe siècle, l'économie du pays se développe de manière très intensive. La Belgique est devenue le premier pays d'Europe continentale à construire un chemin de fer (Malines-Bruxelles, 1835). Il est intéressant de noter que la Belgique est encore le seul pays d'Europe continentale où la circulation à gauche sur les chemins de fer est autorisée, ce qui est dû au fait que les premiers chemins de fer ont été construits ici par les Britanniques.

A la fin du XIXème siècle, la Belgique devient une puissance coloniale. De 1885 à 1908, le Congo (aujourd'hui République démocratique du Congo) était une possession du roi belge Léopold II (sous le nom d'« État indépendant du Congo »). L'exploitation de la colonie fut l'une des sources importantes d'accumulation de capital et de développement industriel en Belgique. Depuis 1908, la colonie reçoit le nom de Congo belge.

La Belgique a beaucoup souffert pendant la Première Guerre mondiale, que l'on appelle encore dans ce pays la « Grande Guerre ». Bien que la majeure partie du pays ait été occupée, tout au long de la guerre, les troupes belges et britanniques ont occupé une petite partie du pays, prise en sandwich entre la mer du Nord et l'Iser.

L'histoire de la ville d'Ypres est tragique : pendant la guerre, elle a été presque entièrement détruite et du gaz toxique (chlore) a été utilisé ici pour la première fois dans l'histoire des guerres. Le gaz moutarde utilisé deux mois plus tard porte le nom de cette ville.

Le 3 avril 1925, un accord est conclu entre la Belgique et les Pays-Bas pour réviser le traité de 1839. Abolition de la neutralité historique de la Belgique et démilitarisation du port d'Anvers.

1940-1944 Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent la Belgique. Le gouvernement s'enfuit en Angleterre, le roi Léopold III est déporté en Allemagne, puisqu'il signe l'acte de capitulation le 28 mai 1940. Introduction du contrôle militaire allemand en Belgique sous le commandement du général von Falkenhausen. Le 3 septembre 1944, la libération commence avec l'entrée des troupes britanniques à Bruxelles. Le 11 février 1945, un gouvernement est formé, dirigé par le socialiste de droite Van Acker.

1957 - La Belgique rejoint la Communauté économique européenne (CEE).

2001 - naissance du premier enfant du prince héritier Philip et de son épouse Matilda, continuation de la dynastie.

2003 – à la suite des élections législatives, Guy Verhofstadt redevient Premier ministre.

12 janvier 2006 – La Belgique préside l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le 19 décembre 2008, le Premier ministre belge Yves Leterme a démissionné en raison d'un scandale lié à la vente de la plus grande société financière belge Fortis. Le poste de Premier ministre du pays a été occupé par Herman van Rompuy, leader du Parti chrétien-démocrate flamand. Le nouveau gouvernement d'Herman van Rompuy comprend des représentants des cinq partis politiques dirigés par son prédécesseur.

Économie de la Belgique

La base de l'économie belge est le secteur des services (principalement les transports et le commerce) et l'industrie.

Avantages : l'un des plus importants fabricants de produits métalliques et textiles. La Flandre est une région leader dans l'industrie de haute technologie, Anvers est le centre mondial du commerce du diamant. Industrie chimique prospère. Une main-d'œuvre multilingue bien formée et très motivée avec une productivité élevée. Une localisation attractive pour les multinationales américaines. Bon réseau de transport fluvial à travers la mer du Nord, accès au Rhin d'Anvers à Gand.

Faiblesses : la dette publique, d'environ 87,7 % du PNB, dépasse de loin le niveau maximum de l'UE de 60 % (données 2006). Certaines régions comptent un grand nombre de chômeurs chroniques et non qualifiés. Retraites fréquentes des travailleurs, c'est pourquoi le niveau des pensions de l'État est élevé. Plus de bureaucratie que la moyenne de l'UE.

1er mai 1998 La Belgique est devenue l'un des États fondateurs de l'Union économique et monétaire. 1er janvier 1999 Le taux de change définitif entre l'euro et le franc belge (BEF) a été fixé à 40,3399 BEF. La Belgique est ensuite progressivement passée du franc belge à la monnaie européenne à partir du 1er janvier 2002. L'ancienne monnaie a été échangée contre la nouvelle monnaie dans un délai de 2 mois pour éviter toute confusion. Après cela, le franc belge a été complètement retiré de la circulation et ne peut désormais être échangé contre de l'euro que dans les bureaux régionaux de la Banque nationale de Belgique.

La Belgique est membre de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l'Union européenne (UE) et est devenue le premier membre de l'Union monétaire européenne en 1999.

La base de l'économie belge est avant tout l'industrie, dont l'importance est éclipsée par les ports géants, les villes-musées remplies de touristes et l'agriculture. La part de la Belgique dans la production industrielle mondiale est plus de trois fois supérieure à sa part dans la population mondiale. Le pays se classe au deuxième rang mondial en termes de production d'acier par habitant, juste derrière le Luxembourg, et en termes de production industrielle, il se classe au douzième rang du monde capitaliste.

La Belgique joue un rôle important dans le commerce mondial. La Belgique est l'un des premiers pays au monde en matière de production et d'exportation de métal germanium et de cobalt, ainsi que d'exportation d'outils de forage au diamant, de caprolactame et de voitures. L'agriculture du pays, même si elle n'atteint pas le même niveau que celle des Pays-Bas voisins, reste l'une des plus organisées au sens capitaliste du terme d'Europe occidentale, fournissant une partie de sa production à l'exportation.

Environ 80 % du commerce de la Belgique s'effectue avec les pays membres de l'Union européenne. Avec un pourcentage aussi élevé, le pays s’oriente vers la diversification et l’expansion des relations commerciales avec les pays extérieurs à l’UE. La Belgique se classe au 10ème rang des plus grands marchés d'exportation pour les biens et services américains. En supposant que les marchandises exportées en transit ne soient pas autorisées à entrer dans le pays, la Belgique reste le 12e marché pour les marchandises américaines.

Il existe peu de différences économiques et commerciales dans les relations bilatérales entre les États-Unis et la Belgique. Les autorités belges adoptent en règle générale une position de non-protestation et s'efforcent de maintenir un environnement commercial et d'investissement hospitalier et ouvert. Le gouvernement américain concentre ses efforts en faveur du marché et de l’ouverture commerciale sur la Commission européenne et les principaux pays de l’UE. En outre, on peut dire que la Commission européenne négocie le commerce pour tous les États membres de l'UE, ce qui réduit la portée du processus de négociation bilatérale avec la Belgique.

Des axes de transport importants traversent la Belgique, fournissant un volume important de trafic de transit international. La position de passage, l'abondance de monuments historiques et architecturaux, les célèbres plages des stations balnéaires attirent de nombreux touristes étrangers dans le pays, qui laissent beaucoup d'argent dans les hôtels, campings, magasins et restaurants.

La Belgique est l'un des pays industriels les plus anciens, s'étant engagée sur la voie de l'industrialisation capitaliste au début du XIXe siècle. suivant l’Angleterre et atteignant sa maturité industrielle plus tôt que les autres pays d’Europe continentale. Situation géographique favorable, commerce intermédiaire étendu, gisements de charbon existants combinés à des réserves autrefois importantes de minerai de fer et de zinc, exploitation coloniale des richesses du Congo belge - tout cela a contribué au fait qu'au début du XXe siècle. La Belgique est entrée comme puissance impérialiste industrielle, propriétaire de grandes accumulations de capital libre. Elle a occupé l’une des premières places en Europe dans le développement du capitalisme. Cependant, dans les années qui ont suivi les deux guerres mondiales, la Belgique a progressivement perdu son ancien rôle de puissance industrielle de premier plan, tombant de plus en plus sous l’influence d’États impérialistes plus forts.

Après la Seconde Guerre mondiale, le développement économique de la Belgique a progressé à un rythme lent ; le pays s'est retrouvé dans l'une des dernières places d'Europe en termes de croissance de la production industrielle ; il est en retard dans le développement de la recherche scientifique, de la productivité du travail et du développement. de nouvelles industries et quelques autres indicateurs. L'industrie belge, contrairement à la plupart des autres petits États, est spécialisée dans la production de produits semi-finis, qui sont transformés en produits finis dans d'autres pays.

Les capitaux étrangers jouent un rôle majeur dans le développement économique de la Belgique. L'intérêt accru des monopoles étrangers pour l'économie de ce petit pays s'explique principalement par sa position géographique favorable, la présence d'une main-d'œuvre hautement qualifiée et un réseau bien développé de communications de tous types (principalement le grand port maritime d'Anvers), ainsi que ainsi qu'un système fiscal incitatif à l'égard des entreprises étrangères et la possibilité d'obtenir un prêt belge. En règle générale, les entreprises étrangères investissent leurs capitaux dans les industries les plus dynamiques et les plus avancées, telles que l'assemblage automobile, la radioélectronique et la pétrochimie, et occupent des positions de leader dans ces industries.

Les États-Unis occupent la première place en termes d'investissements directs dans l'économie belge. Environ 3/5 des voitures importées de Belgique sont assemblées dans les usines de General Motors et Ford.

Dans la structure industrielle, les principaux secteurs étaient la métallurgie des métaux ferreux et non ferreux, la construction mécanique (assemblage automobile, électrotechnique, électronique) et la chimie. Les industries du verre, du diamant et du granit et de l’armement jouent un rôle important.

La base de l'énergie est le pétrole et le gaz naturel, qui représentent plus des 2/3 du bilan énergétique de la Belgique. Le reste provient du charbon et de l'énergie nucléaire. La Belgique possède une industrie de raffinage du pétrole développée. Étant donné que les raffineries de pétrole fonctionnent avec des matières premières importées, elles sont presque toutes situées dans la zone portuaire d'Anvers et dans la zone du canal de Gand Terneuzen. Anvers est devenue un centre important de l'industrie du raffinage du pétrole en Europe occidentale. Elle est cependant située à 90 km de la mer. Pour améliorer l'approvisionnement en pétrole des usines anversoises, l'oléoduc Anvers-Rotterdam a été construit et l'oléoduc Anvers-Zeebrugge est en cours de pose.

L'exploitation du charbon, qui était l'une des principales branches de l'industrie belge dans les années 50, occupe aujourd'hui l'une des dernières places. L'entrée de la Belgique dans la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) a eu un impact particulièrement douloureux sur l'industrie charbonnière, incapable de résister à la concurrence des autres pays dans le "marché commun". La difficulté d'exploitation, le faible niveau de mécanisation et la mauvaise qualité rendent le charbon belge plus cher que le charbon importé. De plus, les mines belges ont les conditions de travail les plus difficiles de toute l'Europe : des accidents s'y produisent souvent et le taux de maladies professionnelles parmi les mineurs y est plus élevé que dans les industries les plus dangereuses. Depuis 1957, plus de 100 mines non rentables ont été fermées et la production de charbon a chuté. La Belgique importe près de la moitié du charbon dont elle a besoin, ce qui affecte gravement son bilan.

La quasi-totalité de l’électricité est produite par des centrales thermiques brûlant du charbon, du fioul et du gaz naturel. Des centrales nucléaires fonctionnent actuellement.

La principale branche de l'industrie belge reste la métallurgie des fers. Elle sert de base à de nombreuses industries soit desservant le complexe métallurgique, soit consommant ses produits.

En outre, la métallurgie des métaux ferreux constitue la principale industrie d'exportation du pays. Les aciéries belges fonctionnent à plus de la moitié avec du minerai de fer suédois de haute qualité. Les entreprises de métallurgie des métaux ferreux sont concentrées dans le bassin houiller sud et principalement dans deux centres – autour de Liège et de Charleroi. Par ailleurs, il existe des entreprises métallurgiques dans le Brabant (Clabeck) et à l'extrême sud-est, à la frontière avec le Luxembourg (Athus). De grandes usines métallurgiques sont situées à Salzate, sur le canal maritime Gand-Terneusen.

La Belgique occupe l'une des premières places du monde capitaliste dans le développement de la métallurgie non ferreuse, malgré l'absence quasi totale de gisements de minerais de métaux non ferreux. Il figure parmi les cinq à sept premiers producteurs et exportateurs mondiaux de métaux lourds (cuivre, zinc, plomb), de cobalt, de germanium et de radium. Par ailleurs, la Belgique fait partie des exportateurs de métaux rares comme le tantale, le niobium et le sélénium.

Presque toutes les branches de la métallurgie des non-ferreux sont développées en Belgique. La plus grande fonderie de cuivre non seulement de Belgique, mais aussi de l'Europe capitaliste se trouve à Olen, et une fonderie de zinc tout aussi grande se trouve à Balen. En général, les principaux centres de la métallurgie des non-ferreux en Belgique sont situés dans la région d'Anvers, où arrivent toutes les matières premières importées, dans la région de Lieppes, reliée par le port anversois d'Alberg - le canal et le long des canaux à Campina. Étant donné que la majeure partie du métal fondu est exportée sous forme de lingots, la fusion prédomine sur la transformation.

La création d'importantes industries métallurgiques et métallurgiques dans la région de Liepsa, Charleroi et Mensa marque le début de la construction mécanique. Le domaine principal de la métallurgie et de la construction mécanique, travaillant sur la base métallurgique locale, est une bande étroite le long des vallées de la Sambre et de la Meuse. L'ingénierie mécanique belge est spécialisée dans la production de biens d'équipement à forte intensité métallique, étroitement liée au développement du transport ferroviaire, des services de tramway et à la construction de centrales électriques dans de nombreux pays européens.

Les principales branches de l'ingénierie mécanique sont l'industrie de l'assemblage automobile, qui se limite principalement à l'assemblage de pièces et d'assemblages finis importés ; et l'ingénierie électrique, spécialisée principalement dans la production d'équipements électriques. Les usines produisant des équipements sont implantées le long des vallées de la Sambre et de la Meuse. Les usines d'assemblage de voitures sont situées à Genk, Anvers et Bruxelles ; génie électrique - à Charleroi, Bruxelles, Anvers, Gand et Liepse. La construction et la réparation navales sont concentrées à Anvers et à Saintes. La zone d'ingénierie mécanique la plus importante au nord du pays est Anvers et ses environs, suivie par le centre industriel de Bruxelles, et en troisième position se trouvent les régions de Liège et Charleroi-Mons-Nivelles.

L'industrie chimique de la Belgique était historiquement associée au complexe charbonnier et métallurgique du bassin houiller sud. Utilisant largement des produits issus des procédés de cokéfaction et de hauts fourneaux, elle a atteint un niveau assez élevé dans la production des principaux produits de la chimie minérale.

Les branches les plus anciennes de l'industrie belge sont le textile. Tous les principaux secteurs et cycles de production textile ont été développés. Les industries du coton, du lin et du jute sont implantées presque partout en Flandre, d'où elles sont originaires. L'industrie lainière est concentrée à Verviers, près de Liège ; son développement ici est dû à la bonne qualité des eaux locales, qui confèrent à la laine une douceur et une élasticité particulières. Les plus grands centres de production de tissus en fibres artificielles et de dentelles sont Bruxelles, Alet, Ninove.

Les produits de l'industrie verrière belge sont très réputés : verre en feuilles et plats, verres spéciaux et cristal. Cette industrie est l’une des rares à disposer de sa propre base de matières premières.

Le traitement du diamant a une tradition vieille de plusieurs siècles ; il est originaire de Belgique à base de matières premières congolaises. La Belgique est l'un des plus grands producteurs mondiaux d'outils diamantés, notamment de trépans. L'industrie du diamant et du granit est concentrée à Anvers, où sont effectuées toutes les opérations de traitement du diamant et où sont fabriqués les diamants polis et industriels. Anvers est un centre mondial non seulement pour la taille des diamants, mais aussi pour leur commerce.

Bien que la Belgique soit considérée comme un pays riche, elle dépense plus que son revenu annuel et ne perçoit pas la totalité des impôts depuis de nombreuses années. Le gouvernement belge a répondu par des politiques macroéconomiques faibles aux hausses des prix du pétrole en 1973 et 1979 : il a embauché une main-d’œuvre excédentaire dans le secteur public et a subventionné des industries en difficulté telles que le charbon, l’acier, le textile, le verre et la construction navale pour soutenir l’économie. En fin de compte, la dette publique totale a atteint 121 % à la fin des années 1980 (contre une dette totale du gouvernement américain de 31,2 % en 1990). Il faut cependant remercier les taux élevés d'épargne personnelle belge, avec lesquels le gouvernement belge a financé le déficit, minimisant ainsi l'impact des conséquences néfastes sur l'économie du pays tout entier.

Deux des cinq conditions d'adhésion à la première Union économique et monétaire au sein de l'Union européenne (UE) en vertu du Traité de Maastricht (1992) étaient : atteindre un déficit budgétaire public de 3 % et une dette accumulée de 60 % du PIB. En 1992, la Belgique avait un déficit budgétaire de 7,1 %, ce qui s'est traduit par une dette accumulée de 137,9 % du PIB en 1993, le plus élevé que le pays ait jamais connu. Il est vite devenu clair que la Belgique ne serait pas en mesure d’atteindre l’objectif d’un endettement de 60 %. Cependant, la Belgique a été admise à la condition qu’elle fasse des progrès significatifs dans la résolution de ses problèmes d’endettement. C'est devenu l'objectif principal du gouvernement belge dans sa politique économique, et la Belgique a réussi à réduire le déficit budgétaire annuel (fédéral, régional et sécurité sociale) à 1,2% du PIB, conformément aux termes du traité de Maastricht, d'ici 1999.

Après que la Belgique soit devenue membre de l'organisation, le pays a poursuivi sa politique économique, portant sa dette à 87,7 % du PIB en 2006.

La structure de l'économie belge est typique des pays postindustriels les plus avancés du monde. 73,0 % du PIB est créé dans le secteur des services, 25,7 % dans l'industrie et la construction et 1,3 % dans l'agriculture (données basées sur les résultats de 2004). La caractéristique la plus importante de l'économie belge est la prédominance du capital bancaire dans les actifs des grandes entreprises. La part du secteur public dans l'économie est importante, notamment dans les transports, les services publics et le secteur des carburants et de l'énergie. Les dépenses publiques représentent plus de 50 % du PIB (174,8 milliards de dollars en 2004).

L'économie moderne de l'entreprise privée s'est développée en Belgique grâce à la situation géographique centrale du pays, à son réseau de transport très développé et à sa base industrielle et commerciale diversifiée. L'industrie est concentrée principalement dans la zone flamande densément peuplée du nord (diamant flamand), autour de Bruxelles et dans les deux plus grandes villes de Wallonie : Liège et Charleroi (Sillon industriel). Disposant de peu de ressources minérales, la Belgique doit importer des quantités importantes de matières premières et exporter de grandes quantités de produits manufacturés, rendant ainsi son économie dépendante des marchés mondiaux. Environ les trois quarts des échanges commerciaux de la Belgique se font avec les pays de l'UE. La dette publique de la Belgique est passée de 127 % du PIB en 1996 à 122 % du PIB en 1998 à 87,7 % du PIB en 2006 alors que le gouvernement belge tente de contrôler ses dépenses pour aligner les chiffres sur ceux des autres pays industrialisés. La Belgique est devenue membre de l'Union économique et monétaire européenne (UEM) en janvier 1999. La crise de la dioxine, qui a débuté en juin 1999 avec la découverte de substances cancérigènes dans les aliments du bétail, a suscité de vives inquiétudes dans l'industrie alimentaire belge, tant au niveau national qu'au niveau national. niveau international. Cette crise a réduit la croissance du PIB, et la situation devrait s'améliorer en 2000.

Science et technologie

La contribution de la Belgique au développement de la science et de la technologie peut être retracée tout au long de l'histoire du pays. Au XVIe siècle, la Belgique est devenue célèbre pour ses scientifiques, comme le cartographe Gérard Mercator, l'anatomiste Andréas Vésale, l'herboriste Rembert Dodoens et le mathématicien et ingénieur Simon Stevin, qui comptaient parmi les plus influents de la communauté scientifique.

Dans la première moitié du XVIIe siècle, la méthode wallonne de fabrication des barres de fer se répandit en Suède et y fut utilisée pendant 260 ans. Le réseau ferroviaire belge, dynamique et dense, a incité de grandes entreprises telles que La Brugeoise et Nivelles (aujourd'hui la division BN de Bombardier Transport) à développer de nouvelles technologies particulières. L’exploitation souterraine du charbon, d’importance économique au cours de la Grande Révolution industrielle, nécessitait une recherche minière spécialisée hautement qualifiée. La fin du XIXe siècle et le XXe siècle ont été marqués par des avancées significatives en Belgique dans les sciences appliquées et dans la recherche théorique fondamentale. Le chimiste Ernest Gaston Solvay et l'ingénieur Zenob Théophilus Gramm ont donné leur nom à des concepts scientifiques : le procédé de Solvay et la dynamo de Gramm dans les années 1860. Georges Lemaître est considéré comme l'auteur de la théorie de l'expansion de l'Univers (avec d'autres scientifiques).

Trois prix Nobel de physiologie et de médecine ont été décernés aux Belges : Jules Bordet en 1919 « pour des découvertes liées à l'immunité », Korney Heymans en 1938 « pour la découverte du rôle des mécanismes sinusaux et aortiques dans la régulation de la respiration », Albert Claude, Christian de Duve, George Palade 1974 "Pour leurs découvertes concernant l'organisation structurale et fonctionnelle de la cellule."

Le physicien-chimiste belge Ilya Prigogine a été nominé pour un prix Nobel en 1977 « pour ses travaux sur la thermodynamique des processus irréversibles, en particulier pour la théorie des structures dissipatives ».

Population

Urbanisation

La grande majorité de la population belge est urbaine – 97 %.

La Belgique a une densité de population élevée (342 habitants par km²), la deuxième en Europe pour ce paramètre derrière les Pays-Bas et certains petits États, comme Monaco. La plus forte densité de population du pays est observée dans la zone délimitée par les villes de Bruxelles-Anvers-Gand-Louvain (le soi-disant « diamant flamand »). La densité de population la plus faible se trouve dans les montagnes des Ardennes (province du Luxembourg).

En 2006, la région flamande comptait environ 6 078 600 habitants, dont les villes les plus peuplées d'Anvers (457 749), Gand (230 951) et Bruges (117 251).

La population de la Wallonie était de 3 413 978 habitants, dont les villes les plus peuplées de Charleroi (201 373), Liège (185 574) et Namur (107 178).

Bruxelles compte une population de 1.018.804 habitants répartis dans 19 communes d'arrondissement métropolitaines, dont deux comptent plus de 100.000 habitants.

Bruxelles est la capitale de la Belgique, une ville cosmopolite et dynamique, et cela se reflète dans son aspect architectural. Ici, les anciennes cathédrales et églises gothiques se juxtaposent à de gracieuses façades de style classique, comme sur la Place Royale, ou à de beaux bâtiments décorés dans des styles néoclassique, art nouveau ou art déco. Le centre-ville est entouré d’un périphérique qui passe là où se trouvaient autrefois les fortifications. De plus, Bruxelles est clairement divisée en deux zones : la Ville Haute et la Ville Basse. Dans le premier arrondissement, vous trouverez des boutiques élégantes et vous plongerez dans la culture du pays dans l'un des musées ; la seconde propose une promenade dans les rues médiévales de Bruxelles. Le cœur de la ville est la Grand "Place (Grote Markt) de la ville basse. Cette ancienne place du marché est entourée d'impressionnants bâtiments du XVIIe siècle, dont chacun appartenait autrefois à l'une des corporations de la ville et avait son propre nom. Il y a aussi un magnifique exemple d'architecture gothique - le bâtiment de l'Hôtel de Ville avec une tour de guet haute et élégante.

Non loin de la Grand "Place se trouve probablement le monument le plus célèbre de la ville - le Manneken Pis. La statue d'un enfant est petite, mais chaque jour les touristes affluent pour voir la célèbre sculpture de leurs propres yeux. La ville haute est le centre de la vie culturelle. Les choses les plus intéressantes sont concentrées ici. Musées et galeries de la ville. Prenez le temps de visiter le Musée Royal des Beaux Arts de Belgique, où sont rassemblées les œuvres des maîtres anciens et des peintres modernes. Ici seulement, vous trouverez la collection de peintures la plus complète, comprenant des œuvres de Pieter Bregel, Rubens, Magritte et d'autres. Ici, dans la Ville Haute, vous trouverez la magnifique cathédrale de Bruxelles et l'église Notre-Dame du Sablon, le Palais Royal. (Palais Royal) et le Musée des Instruments de Musique (Musée des Instruments de Musique). Faites attention à la cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule : dans. Le bâtiment est dominé par le style gothique entrecoupé de styles roman et Renaissance. a été érigée dans la première moitié du XIIIe siècle et, comme de nombreuses cathédrales de l'époque, est ornée d'étonnants vitraux.

Structure par âge et sexe de la population.

0-14 ans : 16,9%

15-64 ans : 65,7%

65 ans et plus : 17,4 %

Âge moyen de la population :

Total : 50,0 ans

Hommes : 39,6 ans

Femmes : 42,1 ans (chiffres 2006)

Croissance démographique :

La population a augmenté de 0,13 % entre 2005 et 2006.

Taux de fécondité : 10,38.

Taux de mortalité : 10,27.

La migration nette en Belgique est de 1,22 migrants pour 1 000 habitants (sur la base des données de 2006)

Composition par sexe de la population :

A la naissance : 1,04 mâle épouses

Jusqu'à 15 ans : 1,04 mâle. épouses

15-64 ans : 1,02 homme. épouses

65 ans ou plus : 0,7 homme. épouses

Ratio effectif total : 0,96 homme/femme. (à partir de 2006)

Espérance de vie moyenne:

Total : 78,77 ans

Hommes : 75,59 ans

Femmes : 82,09 ans (en 2006)

Composition ethnique

Les deux principaux groupes qui composent la population du pays sont les Flamands (environ 60 % de la population) et les Wallons (environ 40 % de la population). Les Flamands vivent dans les cinq provinces du nord de la Belgique (voir Flandre) et parlent la langue néerlandaise et ses nombreux dialectes (voir Flamand). Les Wallons vivent dans les cinq provinces du sud qui composent la Wallonie et parlent le français, le wallon et plusieurs autres langues.

Après l'indépendance, la Belgique était un État à orientation française et, au début, la seule langue officielle était le français, même si les Flamands ont toujours constitué la majorité de la population. Même en Flandre, le français est resté longtemps la seule langue de l'enseignement secondaire et supérieur.

Après la fin de la Première Guerre mondiale, un mouvement d'émancipation de la population néerlandophone s'amorce en Belgique. C’est ainsi qu’est née la soi-disant « lutte linguistique ». La lutte a commencé à porter ses fruits dans les années soixante du XXe siècle. En 1963, un ensemble de lois a été adopté pour réglementer l'utilisation des langues dans les situations officielles. En 1967, une traduction officielle de la Constitution belge en néerlandais fut publiée pour la première fois. En 1980, les deux langues principales du pays étaient en fait égales en droits. En 1993, la Belgique a été divisée en districts fédéraux. La seule langue officielle du District flamand est le néerlandais.

Malgré les progrès réalisés, les problèmes linguistiques continuent d'entraîner une escalade des tensions entre les deux principaux groupes de la population du pays. Ainsi, en 2005, le problème de la division de la circonscription électorale bilingue de Bruxelles-Halle-Vilvorde a failli conduire à la démission du gouvernement et à une crise politique.

La grande majorité de la population est représentée par des Flamands (51 %) et des Wallons (41 %), les Italiens et les Allemands étant beaucoup plus petits – 3 % et 1 %, respectivement. De plus, le pays abrite des Français, des Espagnols, des Néerlandais, des Marocains, des Polonais, des Juifs et des Grecs.

Migration de population

Les groupes de migrants les plus importants sont les Italiens, les immigrants de la République démocratique du Congo (anciennement Congo belge), les immigrants de Turquie, du Maroc et d'autres pays arabes.

Actuellement, plus de 50 000 personnes originaires de l’ex-Union soviétique vivent en Belgique.

Selon diverses sources, entre 150 et 200 000 migrants turcs vivent en Belgique, parmi lesquels des Turcs de souche et des membres de la minorité kurde. Des affrontements et des conflits éclatent de temps à autre entre les représentants des deux communautés ethniques. Ainsi, en avril 2006, une manifestation anti-turque a eu lieu dans le centre de Bruxelles à l'initiative des Kurdes. Dans la nuit du 2 avril 2007, dans la capitale belge, près des sièges de l'OTAN et de l'UE, des affrontements ont eu lieu entre des Turcs de souche et des représentants de la communauté immigrée kurde. En conséquence, sept personnes ont été arrêtées et plusieurs autres ont été blessées. "Tout a commencé par une attaque perpétrée par des adolescents turcs contre un petit groupe de jeunes kurdes", a déclaré le porte-parole de la police bruxelloise Johan Verleyen. L'agression a également été dirigée contre la police qui tentait de rétablir l'ordre. Selon les forces de l'ordre, environ 250 personnes, pour la plupart des jeunes, ont pris part aux affrontements de rue. Lors des pogroms, des inconnus ont incendié un café considéré comme le centre de la communauté kurde, après quoi des rassemblements spontanés ont été organisés. Les situations de conflit en Belgique associées à une confrontation interethnique constituent un problème politique aigu dont la solution n'a pas encore été trouvée.

Des Espagnols, des Grecs, des Polonais et des personnes d'autres nationalités vivent également à Bruxelles.

Terrorisme et criminalité

Bruxelles, selon diverses sources comme Interpol et les journaux locaux, est considérée comme l'un des centres de radicalisation de la population et de recrutement de personnes dans des organisations terroristes comme Al-Qaïda. Le recrutement a généralement lieu dans les mosquées, suivi d'une formation de base en Afghanistan. Récemment, la kamikaze en Irak, Muriel Degauque, est devenue la première terroriste occidentale de l'histoire du terrorisme moderne. Elle ne s'est pas formée à Bruxelles, mais à Charleroi, une ville belge où le taux de criminalité est l'un des plus élevés.

La Belgique a également été témoin de crimes à caractère raciste contre des minorités, notamment l'affaire Hans Van Themsche et d'autres violences à caractère raciste, soulignant l'urgence de la question et la préoccupation des Belges pour la race.

Culture

Peinture

Un petit pays qui a donné au monde quelques-uns des plus grands artistes - pour ne citer que les frères van Eyck, Bruegel et Rubens - la Belgique au début du 19e siècle. connu une longue stagnation de l'art. La position politiquement et économiquement subordonnée de la Belgique, qui jusqu'en 1830 n'avait pas d'indépendance nationale, a joué un certain rôle à cet égard. Ce n'est que lorsque, à partir du début du nouveau siècle, le mouvement de libération nationale s'est développé de plus en plus que l'art a pris vie, qui a rapidement occupé une place très importante dans la vie culturelle du pays. Il est pour le moins significatif que, par rapport à d'autres pays européens, le nombre d'artistes dans la petite Belgique par rapport à la population était très élevé.

Dans la formation de la culture artistique belge du XIXe siècle. Les grandes traditions de la peinture nationale jouent un rôle majeur. Le lien avec les traditions ne s'exprimait pas seulement dans l'imitation directe de nombreux artistes par leurs remarquables prédécesseurs, même si cela était caractéristique de la peinture belge, surtout au milieu du siècle. L'influence des traditions a affecté les spécificités de l'école d'art belge des temps modernes. L'une de ces spécificités est l'engagement des artistes belges envers le monde objectif, envers la chair réelle des choses. D'où le succès de l'art réaliste en Belgique, mais d'où certaines limites dans l'interprétation du réalisme.

Un trait caractéristique de la vie artistique du pays était l'interaction étroite tout au long du siècle de la culture belge avec la culture française. De jeunes artistes et architectes s'y rendent pour parfaire leurs connaissances. À leur tour, de nombreux maîtres français non seulement visitent la Belgique, mais y vivent également pendant de nombreuses années, participant à la vie artistique de leur petit voisin.

Même à la Renaissance, la Flandre est devenue célèbre pour sa peinture (primitifs flamands). Plus tard, Rubens vécut et travailla en Flandre (en Belgique, Anvers est encore souvent appelée la ville de Rubens). Cependant, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l’art flamand décline progressivement. Plus tard, en Belgique, la peinture s'est développée dans les styles du romantisme, de l'expressionnisme et du surréalisme. Les artistes belges célèbres sont James Ensor (expressionnisme et surréalisme), Constant Permeke (expressionnisme), Leon Spilliaert (symbolisme), mais l'artiste le plus célèbre en Belgique est sans aucun doute René Magritte, considéré comme l'un des représentants les plus importants du surréalisme.

Littérature

Georges Simenon est très connu en Belgique et s'est fait connaître dans le monde entier grâce à son personnage du commissaire Maigret. Naturellement, Georges Simenon est un maître inégalable du genre policier.

Les qualifications des écrivains belges sont extrêmement élevées, et comment pourraient-elles ne pas l’être quand il existe autour d’eux une source d’inspiration continue. Et comme la littérature belge soutient plusieurs courants linguistiques, vous pouvez trouver des livres en français et en néerlandais. Il existe de nombreux écrivains français talentueux en Belgique, comme Baudelaire.

Les écrivains sont également célèbres parmi les Flamands ; un exemple frappant en est Charles de Coster (La Légende de Till Eulenspiegel et Lamm Gudzak). Grâce aux hautes qualifications du maître belge, ce livre fut traduit dans de nombreuses langues et devint célèbre dans le monde entier.

Architecture

La Belgique a conservé de nombreux exemples remarquables d'architecture, allant du style roman (XIe siècle) à l'Art nouveau (début du XXe siècle). L'architecte belge le plus célèbre est Victor Horta (1861-1947), l'un des plus importants architectes de l'Art nouveau.

Les villes les plus intéressantes sur le plan architectural sont : Bruges, Gand, Anvers, Bruxelles, Malines. En Wallonie, il existe de nombreux exemples intéressants d'architecture non urbaine : châteaux, domaines ruraux.

La Belgique possède la belle ville antique de Bruges. Il était autrefois riche et célèbre, mais est ensuite tombé en ruine. Mais la Tour Belfort, qui s'élève au centre de la zone commerçante, rappelle son lustre d'antan.

La cathédrale Notre-Dame de Tournai est l'un des exemples d'architecture romane les plus frappants d'Europe. Cette cathédrale se distingue par un intérieur aux dimensions extraordinaires, une richesse de sculpture et des tourelles qui anticipent l'architecture gothique.

Il existe des tours d’horloge célèbres dans chaque pays qui se respecte. Vous vous souvenez de Prague, Londres, Chicago. Ainsi, dans la lire belge, il y a des montres étonnantes.

Domaine spirituel

La Constitution belge garantit la liberté de religion.

La confession religieuse prédominante en Belgique est l'Église catholique romaine. Parmi les autres religions et confessions, les plus importantes sont l'anglicanisme, le protestantisme, l'islam et le judaïsme. Par conséquent, la majorité des croyants du pays sont catholiques (70 %), environ 2 % de la population professent l'islam, et il y a également de nombreux protestants et juifs.

une église catholique romaine

Environ 76 % de la population belge se considère catholique, bien que seulement 8 % de la population soit un paroissien actif. Il existe 3 946 paroisses de l'Église catholique romaine en Belgique.

protestantisme

La plus grande organisation protestante de Belgique est le « Conseil administratif de la religion protestante et évangélique ». Cette organisation a été créée en 2002 par les deux plus grandes associations d'Églises protestantes de Belgique :

· Église Protestante Unie de Belgique

Synode fédéral des Églises protestantes et évangéliques

Plus de 40 000 Juifs vivent en Belgique et il existe 45 synagogues.

Éducation

La Belgique est célèbre pour sa production très développée et la qualité exceptionnelle de ses marchandises ; de plus, la Belgique est également un carrefour de routes commerciales entre la France, l'Angleterre et l'Allemagne ; le réseau de transport y est bien développé. Depuis des siècles, la Flandre (nord de la Belgique) s'est engagée dans le commerce international. Tout cela offre de belles opportunités aux diplômés des universités belges. Les étudiants sont également attirés par la qualité de l'enseignement et la possibilité d'effectuer un stage dans l'une des organisations internationales dont le siège est situé à Bruxelles.

L'enseignement en Belgique se déroule en trois langues - anglais, français et flamand (néerlandais) et repose avant tout sur la clarté. Le premier cycle de scolarité dure six ans d'école primaire (à partir de 6 ans). L'enseignement secondaire, notamment pour les enfants ayant suivi un programme spécialisé (art, artisanat, musique, danse, toute formation technique), a lieu dans les collèges.

Les universités belges ont toujours oscillé entre les systèmes éducatifs néerlandais et français. En conséquence, dans les régions francophones, la priorité a été donnée au système français, en flamand, au système néerlandais. Les établissements d'enseignement supérieur et les universités belges ont introduit le système Bachelor-Master à partir de l'année universitaire 2004-2005. Les établissements d'enseignement supérieur sont divisés en deux secteurs principaux : universitaire (17 universités) et non universitaire (écoles supérieures). La durée minimale de formation est de 4 ans, même si pour certaines spécialités la durée de formation est de 10 à 12 ans. Le diplôme universitaire le plus élevé est "l'enseignement supérieur abrezhe", il peut être décerné deux ans après l'obtention du doctorat. L'année académique de septembre à juin est divisée en deux semestres : septembre/janvier, février/juin. Dans les établissements d'enseignement supérieur, il n'y a aucune restriction d'admission, il vous suffit de présenter les documents appropriés. Toutefois, les universités les plus prestigieuses organisent des concours. Les communautés flamande et française de Belgique proposent plusieurs programmes de bourses pour les étudiants internationaux diplômés souhaitant poursuivre des études de licence ou de master.

En règle générale, ceux qui parlent couramment le français ou l'anglais se rendent en Belgique. Il est plus difficile d'accéder aux programmes de langue anglaise et française. Ceux qui parlent néerlandais ont de bien meilleures chances.

Depuis 1970, la Constitution du pays consacre l'existence de quatre régions linguistiques : la Wallonie francophone, la Flandre néerlandophone, Bruxelles bilingue et la région germanophone de Wallonie orientale à la frontière avec l'Allemagne. Depuis lors, le ministère fédéral de l'Éducation exerce un contrôle uniquement sur l'enseignement secondaire obligatoire et détermine les conditions de délivrance des diplômes et certificats d'enseignement à tous les niveaux. Toutes les autres questions éducatives relèvent de la compétence des communautés linguistiques française, flamande et allemande. Les questions d'enseignement supérieur relèvent de la compétence du ministère de l'Éducation et de la Fonction publique de la Communauté flamande, du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, des Relations internationales et des Sports de la Communauté française et du ministère de l'Éducation, de la Culture, de la Recherche scientifique et des Monuments et Sites de la Communauté germanophone.

Pour le système d'enseignement supérieur belge, il est traditionnel de relier le processus d'apprentissage à la recherche fondamentale et appliquée dans les domaines les plus importants du développement de la science moderne. Jusqu'à 40 % de toutes les allocations sont allouées à la science dans le budget de l'université. Le financement de la recherche scientifique comprend des crédits ministériels et étatiques à travers l'Institut pour la promotion de la recherche scientifique dans l'industrie et l'agriculture, la Fondation nationale pour la recherche scientifique, ainsi que des sources privées à travers diverses entreprises, fondations et associations.

La première étape de la scolarité est l'école primaire de six ans. L'enseignement secondaire, dont les quatre premières années sont obligatoires, est divisé dans la plupart des cas en trois cycles de deux ans chacun. Environ la moitié des étudiants du premier et du deuxième cycle reçoivent une formation pédagogique générale, une éducation artistique ou suivent une formation artisanale ou technique ; d'autres suivent une formation générale. Parmi ce dernier groupe, environ la moitié des étudiants continuent de fréquenter l'école secondaire supérieure, dont l'achèvement donne le droit d'entrer à l'université.

Il existe 8 universités en Belgique. Dans les universités publiques les plus anciennes - à Liège et Mons - l'enseignement est dispensé en français, à Gand et Anvers - en néerlandais. Université catholique de Louvain, la plus ancienne et la plus prestigieuse de Belgique, et financée par des fonds privés. L'Université libre de Bruxelles était bilingue jusqu'en 1970, mais en raison des conflits croissants entre étudiants flamands et wallons, chacun d'entre eux fut divisé en départements indépendants néerlandophones et francophones. Le département de français de l'Université de Louvain a déménagé dans un nouveau campus près d'Ottigny, situé à la « frontière linguistique ». Environ 120 000 étudiants étudiaient dans les collèges et universités du pays dans les années 1990. étudiants.

L'enseignement supérieur:

L'enseignement supérieur en Belgique a une longue tradition. Le premier établissement d'enseignement supérieur du pays, l'Université catholique de Louvain, est créé en 1425. En 1517, Érasme de Rotterdam fonde également l'École des trois langues (hébreu, latin, grec) à Louvain, sur le modèle de laquelle le Collège français de Paris est créé. Actuellement, il existe près de 180 universités en Belgique, où étudient 280 000 personnes.

L'enseignement supérieur en Belgique se présente sous la forme de deux sous-systèmes. Ces sous-systèmes sont subordonnés respectivement aux ministères de l'Éducation des Communautés française et flamande.

En termes de degré de centralisation, le système d'enseignement supérieur belge est le plus proche des systèmes français et allemand, puisque le principe d'unité de gestion est respecté, mais, par rapport au système éducatif français, il n'y a pas de tradition de gestion de l'enseignement supérieur par communautés professionnelles.

Les établissements d'enseignement de langue française sont proches du modèle éducatif français, tandis que les établissements flamands sont proches des modèles allemand et néerlandais.

D'une manière générale, les différences dans l'organisation de l'enseignement supérieur dans les communautés française et flamande sont insignifiantes et se manifestent principalement par l'existence dans un sous-système de certains types d'établissements d'enseignement qui n'existent pas dans l'autre (cela concerne principalement les établissements d'enseignement d'un orientation religieuse).

Il existe deux secteurs principaux dans les systèmes d’enseignement supérieur :

· Université (17 universités)

· Non universitaire.

Conformément à la loi du 7 juillet 1970, les universités sont divisées en établissements d'enseignement de type universitaire et écoles supérieures. Il existe actuellement 7 universités belges : l'Université d'État de Liège, l'Université de Mons-Hainaut, l'Université d'État de Gand, Bruxelles Libre (francophone et séparément flamande), Louvain catholique (francophone et séparément flamande). A leurs côtés, il existe des succursales de plusieurs universités étrangères (à Bruxelles et à Anvers), ainsi qu'un certain nombre d'universités belges assimilées à des universités (on les appelle généralement facultés, centres, associations ou fondations universitaires). L'Ecole Royale Militaire est également une institution universitaire.

Il n'y a aucune restriction à l'admission dans les établissements d'enseignement supérieur en Belgique ; il vous suffit de présenter les documents appropriés. Cependant, les universités les plus prestigieuses proposent des concours d’entrée.

Selon leur statut, les établissements d'enseignement supérieur du secteur universitaire sont divisés en établissements publics et non publics. Certaines universités du pays sont des établissements d'enseignement publics ou « officiels », dont le financement est inclus dans les budgets des gouvernements des communautés susmentionnées. Les autres ont été fondées par des individus et des organisations et étaient appelées « indépendantes » ou « libres ». Beaucoup d’entre eux ont été créés sous les auspices de l’Église catholique romaine, qui joue traditionnellement un rôle important dans l’organisation et le financement de l’éducation à tous les niveaux, y compris l’enseignement supérieur, en Belgique. Certains établissements d'enseignement indépendants, notamment les universités catholiques, reçoivent un soutien financier des gouvernements communautaires.

Les universités d'État dispensent un enseignement supérieur traditionnel dans les domaines des sciences humaines et des sciences. Les universités non publiques ont également une orientation spécifique (professionnelle) ou religieuse (universités catholiques).

Avoir un diplôme universitaire conformément à la législation en vigueur est nécessaire pour occuper certains postes gouvernementaux et obtenir l'autorisation d'exercer des professions d'importance publique (avocat, médecin, etc.).

Les études universitaires se déroulent en plusieurs étapes : chaque période ou cycle d'études universitaires, tant pour les diplômes universitaires que scientifiques, se termine par des diplômes.

L'année universitaire dans les universités est divisée en deux semestres : septembre/janvier, février/juin.

Le montant réel dépensé par une université par année universitaire et par étudiant, selon la spécialité et le niveau d'études, varie de 150 à 200 000 Belg. fr. (environ 4 à 5,5 mille dollars). Les universités reçoivent ces fonds sous forme de subventions des gouvernements des communautés linguistiques, des églises, des individus et des organisations. Lors de son inscription pour étudier dans une université, le candidat ne paie pas l'intégralité du coût de ses études ; il doit seulement payer les « frais d'inscription », qui pour les universités, par exemple, s'élèvent à 15.600 - 26.300 Belg. fr. (420 $ - 720 $) pour une année universitaire. L'inscription s'effectue séparément pour chaque année académique. Les étudiants de certaines spécialités paient également pour les travaux de laboratoire. Chaque étudiant dépense au moins 14 000 Belg par an pour l'achat de manuels. fr. (400$).

La Belgique dispose d'un système d'allocations et de prêts pour l'éducation. Par exemple, les diplômés belges de l'enseignement secondaire âgés de plus de 17 ans qui entrent pour la première fois à l'université peuvent bénéficier d'une allocation pour études supérieures dans les universités de la Communauté française. L'allocation n'est pas remboursable et est versée aux familles si le revenu du chef de famille, qui a au moins trois personnes à charge, est d'environ 890 000 Belg. fr. par an (24 000 $, données 1996-97). Officiellement, le montant maximum des prestations varie de 63 à 131 000 Belg. fr. par an (1,7 à 3,5 dollars), cependant, la prestation moyenne réelle est de 34 000 Belg. fr. (920$).

Division administrative

En Belgique, il existe parallèlement un double système de division administrative.

La Belgique est divisée en trois régions, dont deux sont divisées en provinces :

1. Région flamande :

· Province d'Anvers

· Province du Limbourg

· Province de Flandre orientale

· Province de Flandre occidentale

· Province du Brabant Flamand

2. Région wallonne

Province du Hainaut

Province de Liège

Province de Luxembourg

Province de Namur

Province du Brabant wallon

3. District de Bruxelles-Capitale

Parallèlement, la Belgique est divisée en trois communautés linguistiques :

1. Communauté flamande (Arrondissement flamand et Arrondissement de Bruxelles-Capitale)

2. Communauté francophone (Wallonie et Bruxelles-Capitale)

3. Communauté germanophone (partie de la province de Liège)

Transport

La Belgique est un petit pays. Le réseau fédérateur est l’un des plus denses au monde (comparable à celui de Los Angeles).

En Belgique, l'utilisation du train est encouragée car le réseau ferroviaire est étendu et efficace. Bien que le pays soit petit, l'utilisation du vélo pour le transport n'est pas encouragée dans certains endroits, car cela conduit à un grand nombre de ce véhicule dans les rues, ce qui gêne la circulation.

Il existe un réseau ferroviaire assez étendu. La longueur totale des lignes est de 3 374 km (près de 0,1 km pour 1 km² de superficie), dont 3 022 km de lignes à double voie et 3 002 km de lignes électrifiées. La largeur de voie est de 1 435 mm. La tension utilisée sur les lignes ordinaires est de 3 kV et sur les lignes à grande vitesse de 25 kV.

Longueur totale : 149,018 km (environ 4,38 km pour 1 km² de superficie, 2002), autoroutes : 1,729 km routes régionales : 12,610 km autres : 134,679 km

Voies navigables :

Les voies navigables ont une longueur de 2 043 km (dont 1 532 km sont régulièrement utilisés à des fins commerciales).

Pipelines :

Les conduites de pétrole brut mesurent 161 km de long ; produits pétroliers 1 167 km ; gaz naturel 3 300 km.

Ports maritimes :

Anvers est l'un des plus grands ports du monde

Bruges (Zeebrugge « Sea Bruges ») est l'un des plus grands ports d'Europe.

Gand, Ostende

Relations internationales

La Belgique est un partenaire commercial et économique traditionnel et majeur de la Russie. Les relations commerciales et économiques russo-belges ont de profondes racines historiques et acquièrent chaque année de plus en plus le caractère d'un partenariat approfondi. La saturation des relations russo-belges en affaires et accords pratiques démontre pleinement la volonté mutuelle des deux pays de développer une coopération multiforme et mutuellement bénéfique.

25 juillet 1921 création de l'Union économique belgo-luxembourgeoise. Le Traité établissant l'Union douanière Benelux a été signé le 5 septembre 1944 par les gouvernements déportés des trois pays à Londres et est entré en vigueur en 1948. L'Union a duré jusqu'au 1er novembre 1960, date à laquelle elle a été remplacée par l'Union économique Benelux à la suite de la signature du Traité de La Haye le 3 février 1958.

Le 4 avril 1949, la Belgique rejoint l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), dont le siège est à Bruxelles, en tant que membre fondateur. Le 18 avril 1951, la Belgique et cinq pays européens signent le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).

En 1957, six États, dont la Belgique, ont créé la Communauté économique européenne (CEE, Marché commun), officiellement rebaptisée Communauté européenne en 1993, et la Communauté européenne de l'énergie atomique.

En 1964, la Belgique rejoint le Groupe des Dix.

L'accord de Schengen a été initialement signé le 14 juin 1985 par cinq États européens (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, France et Allemagne) et est entré en vigueur le 26 mars 1995.

Le siège de l'organe de surveillance de l'AELE et celui de la Commission européenne sont situés à Bruxelles. Le Parlement européen tient des sessions plénières à Strasbourg et à Bruxelles. Le Comité économique et social, un organe consultatif de l'UE, se réunit une fois par mois à Bruxelles. Les sessions plénières du Comité des régions de l'UE se tiennent à Bruxelles 5 fois par an.

La Belgique a rejoint l'Initiative mondiale de lutte contre le terrorisme nucléaire en juin 2007.

Tourisme

Vacances à la plage:

Même si la Belgique peut difficilement être considérée comme l'un des pays de villégiature les plus populaires d'Europe occidentale, il existe également des possibilités de vacances à la plage. Le long de toute la côte belge de la mer du Nord se trouvent des plages de sable d'une longueur totale d'environ 70 km avec les stations balnéaires de Knokke, De Haan, Westende et Ostende. La saison de baignade ici est courte - elle dépend de l'Atlantique capricieux et ne dure donc que de mi-juin à mi-septembre.

La station balnéaire la plus célèbre ici est Ostende, ses plages et ses dunes sont l'endroit idéal pour passer une journée chaude et une soirée romantique. De plus, les loisirs ici sont possibles presque toute l'année - l'un des parcs aquatiques du système Sun Parks International a été construit dans la ville de De Haan, située à 20 kilomètres d'Ostende. Il offre une gamme presque complète d'équipements de plage dans un complexe fermé - jusqu'au surf - les piscines simulent les vagues de l'océan qui déferlent sur les nageurs toutes les 15 minutes. Les solariums vous aident à obtenir un bronzage complètement méridional à des doses strictement prescrites, et pour que les clients puissent vivre ici, un véritable complexe hôtelier composé de villas cosy a été construit.

Séjour bien-être :

La station balnéaire la plus célèbre de Belgique est Spa, située à l'est du royaume, près de Liège. Dans la ville, célèbre pour ses sources d'eau minérale, en plus des centres de santé thermale, se trouvent le « Musée de la Ville d'Eaux » et une galerie avec des œuvres d'artistes représentant les paysages locaux.

Excursions:

Comme n'importe quelle partie de l'Europe occidentale, la Belgique possède un énorme potentiel en matière de tourisme culturel : presque chaque village a sa propre histoire et le nombre de châteaux médiévaux survivants est tout simplement incroyable. Ce sont précisément ces impressions au cœur de l'Europe qui attirent les touristes du monde entier, et dans cette région, ils ne risquent pas d'être déçus - l'attitude bienveillante des Belges envers leurs monuments historiques et leurs traditions est connue de tous les Européens. .

Le sport en Belgique

Le football et le cyclisme sont les sports les plus populaires parmi les Belges. Le gardien belge Jean-Marie Pfaff est reconnu comme l'un des plus grands gardiens de l'histoire du football. Le Belge Eddy Merckx est considéré comme l'un des plus grands cyclistes du monde. Il compte 5 victoires sur le Tour de France et d'innombrables autres distinctions cyclistes. Son record horaire de vitesse a été établi en 1972 et est resté premier pendant 12 ans. La Belgique a donné à ce sport deux joueuses de tennis qui se sont rapidement hissées au rang de numéro un mondial, Kim Clijsters et Justine Henin, ainsi qu'une foule d'autres athlètes primées.

En Belgique, le Grand Prix de course automobile de Formule 1 se déroule dans la ville de Spa. Le circuit belge est l'un des plus célèbres au monde et est apprécié tant des pilotes que des fans.

En 1920, les Jeux olympiques d'été ont eu lieu à Anvers, en Belgique.

La Belgique accueille de nombreuses compétitions cyclistes internationales célèbres, telles que :

Ronde van Vlaanderen

Liège-Bastogne-Liège

La Flèche Wallonne

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Résumé sur la géographie sur le sujet :

Pays d’Europe étrangère :

Introduction________________________________________________ 3

Situation économique et géographique_____________ 4

Conditions et ressources naturelles____________________5

Population___________________________________________________________ 7

Ménage ____________________________________________________________10

Climat_____________________________________________________________13

Culture_______________________________________14

Introduction.

Des informations:

La Belgique est l'un des petits pays capitalistes d'Europe ; Seuls le Luxembourg et les micro-États sont plus petits que lui.

Le territoire de la Belgique n'occupe que 30,5 mille mètres carrés. km et sa population est d'environ 10 millions d'habitants.

La Belgique est un pays hautement industrialisé, presque entièrement enfumé par la fumée des cheminées d'usine, densément entrelacé de rails et d'autoroutes en acier, avec de grandes villes et des ports d'importance européenne et internationale, et avec de nombreux liens économiques avec l'étranger.

Avec une population relativement petite, la Belgique est l'un des États les plus densément peuplés et les plus urbanisés au monde, dont la population se compose de deux groupes nationaux : les Wallons et les Flamands ; un État qui a réussi à préserver jusqu'à nos jours la fraîcheur des coutumes et traditions populaires, enracinées dans les profondeurs des siècles, un pays de musées et de monuments architecturaux de l'Antiquité.

La Belgique borde les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg et la France ; seule une étroite bande de la mer du Nord la sépare de la Grande-Bretagne. Dans un rayon de 250 km de Bruxelles, la capitale du pays, se trouvent de grandes villes comme Amsterdam, Rotterdam, Cologne, Düsseldorf, Lille, Reims. Ainsi, la Belgique est située au centre de l’Europe la plus densément peuplée et industrialisée. Des voies de transport traversent depuis longtemps son territoire, reliant les États voisins entre eux et avec la mer du Nord. Cette situation géographique a contribué à un niveau élevé de développement économique et à l'établissement de relations internationales étendues et a en même temps apporté de nombreux troubles au pays. Rares sont les guerres en Europe occidentale qui ont contourné la Belgique.

Sa situation entre les principaux pays d'Europe occidentale a acquis un nouvel aspect en raison de la suppression de certaines restrictions douanières sur le commerce avec les pays voisins, qui, avec la Belgique, se sont unis en 1957 pour former la Communauté économique européenne. La Belgique devient en quelque sorte le centre géographique de la communauté, où se situent les entreprises travaillant pour d'autres pays du « marché commun ». C'est d'ici qu'il est le plus pratique d'exporter vers les régions de la Ruhr et de la Sarre en Allemagne, au Luxembourg, dans le nord et l'est de la France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Le port belge d'Anvers est en train de devenir l'un des plus grands ports d'Europe en termes de chiffre d'affaires du fret, et Bruxelles devient la capitale administrative et financière du « marché commun ». Le siège de l'OTAN est également situé à Bruxelles. De nombreux pays d'Europe occidentale sont représentés dans la capitale par trois ambassadeurs ou représentants « auprès du roi de Belgique », auprès du conseil de l'OTAN et auprès du « marché commun ».

Localisation en Europe

Conditions et ressources naturelles.

La nature de la Belgique a été tellement modifiée par l'homme que les paysages naturels de son territoire ont à peine été préservés. L'exception est la région montagneuse des Ardennes. Les conditions naturelles de la Belgique sont favorables tant à la population qu'au développement économique du territoire. Le relief est généralement plat et ne gêne pas le développement de l'agriculture, des transports et de la croissance urbaine. Environ les 3/4 du pays sont occupés par des plaines ; s'élevant légèrement de la côte vers l'intérieur des terres vers le sud, ce n'est qu'au sud-est qu'il se transforme en basse chaîne de montagnes des Ardennes. La plaine belge fait partie de la plaine d'Europe centrale entre les plaines de France et d'Allemagne.

B La côte maritime belge est petite - elle ne s'étend que sur 65 km - et est également peu pratique pour la navigation, car elle est dépourvue de ports naturels. Ici, seules deux petites rivières se jettent dans la mer et leurs embouchures sont fermées par des écluses. Le littoral en pente douce est composé principalement de sable fin et blanc et constitue une belle plage naturelle qui attire les touristes belges et étrangers.

Au sud-est, la plaine côtière s'élève, laissant place à une bande de plaines vallonnées traversées par des rivières dont les altitudes varient de 100 à 200 m d'altitude. C'est la Belgique moyenne. Les plaines sont composées d'argiles et de sables tertiaires, sur lesquels se sont formés des sols de loess fertiles, occupant l'une des premières places d'Europe en termes de propriétés arables. C'est la meilleure terre agricole du pays.

Au sud des rivières Sambre et Meuse commence la haute Belgique, dont les conditions naturelles sont sensiblement différentes du reste du pays. La majeure partie de ce territoire est occupée par les Ardennes et ses contreforts fortement détruits. Il s'agit d'une chaîne de montagnes aux sommets arrondis et aux plateaux plats composés de schistes, de grès et de calcaires.

La proximité de la mer du Nord et du courant chaud de l'Atlantique Nord détermine la formation en Belgique d'un climat maritime humide avec des hivers doux et des étés frais, avec des régimes de précipitations et de température assez favorables à l'agriculture. Les vents prédominent, donc un temps nuageux avec de fréquentes pluies brumeuses prévaut en hiver et en été.

La douceur du climat favorise la croissance de forêts de feuillus composées de chênes, de hêtres, de charmes et de frênes. Cependant, le fort développement du territoire a entraîné une réduction des superficies forestières.

La faune des forêts indigènes a été préservée principalement dans les Ardennes, où l'on trouve également des katanas, des daims, des chevreuils, des lièvres, des écureuils et des souris des bois.

Les conditions naturelles de la Belgique sont généralement favorables au développement de l'agriculture. Cependant, le pays est relativement pauvre en ressources minérales nécessaires à l'industrie. La seule ressource minérale dont la Belgique dispose en quantité suffisante est le charbon. Les réserves de charbon s'élèvent à environ 6 milliards de tonnes et sont concentrées dans deux bassins : le bassin du Nord, ou Kampinsky, qui est le prolongement du bassin du Luxembourg aux Pays-Bas et du bassin d'Aix-la-Chapelle en Allemagne, et le bassin du Sud, qui s'étend sur une étroite bande le long de la vallée de la Sambre puis la Meuse depuis la frontière française jusqu'à la frontière avec l'Allemagne. La qualité du charbon est faible, l'épaisseur des filons est faible et les conditions d'exploitation minière sont compliquées par la grande profondeur et la localisation géologique complexe des filons.

Les réserves de matériaux de construction des vallées de Sambre et Meuse sont d'une importance économique : granit, chaux, argiles et sables quartzeux, qui ont servi de base à la création d'une grande industrie verrière. Les petits gisements de minerais de fer et de plomb-zinc des Ardennes sont presque entièrement épuisés.

Population

B Plus de la moitié de la population belge est composée de Flamands et environ 2/5 de Wallons. En outre, environ 700 000 personnes d'autres nationalités vivent dans le pays - Italiens, Espagnols, Allemands, Polonais, etc.

Presque toute la population religieuse du pays est composée de politiciens. La religiosité des Belges est assez élevée, du moins ses manifestations extérieures sont très diverses. Il existe de nombreuses églises catholiques dans les villes et les villages.

DANS
La Belgique compte deux langues catholiques : le français et le flamand. Leur utilisation dans la vie publique est largement déterminée par la division du pays en deux zones linguistiques et territoriales - la nord, flamande (provinces d'Anvers, du Limbourg, du Brabant occidental et oriental) et la sud, wallonne (provinces de Liepce, Epault, Namur). , Luxembourg et l'arrondissement de Nivelles province Brabant). Certaines familles wallonnes parlent encore le dialecte wallon du français, mais dans les écoles wallonnes, le français standard est enseigné comme langue maternelle. Le flamand littéraire est similaire au néerlandais, mais le flamand parlé, divisé en brabant-français et limbourgeois, est quelque peu différent du néerlandais parlé.

La langue française a longtemps été dominante, dont la diffusion a été soutenue par l'influence socioculturelle de la France.

La Belgique est l'un des pays les plus densément peuplés au monde. Elle occupe la deuxième place en Europe après les Pays-Bas. La partie centrale du pays est particulièrement peuplée - la vallée de Sambre et Meuse et la bande le long de l'axe Anvers-Bruxelles-Charleroi, où se concentre la principale vie industrielle, commerciale et de transport du pays et où se trouvent les plus grandes villes.

En Belgique, il n'y a presque pas de territoires inhabités ni de terres inutilisées ; il existe de nombreuses villes et agglomérations de type urbain. La Belgique est l’un des pays les plus « traditionnellement urbains » au monde. Environ 70 % de la population totale vit dans des villes, qui comprennent des agglomérations. Cependant, la frontière entre ville et village est très arbitraire. Certains villages ont l'apparence extérieure d'une ville et une partie importante de leurs habitants travaillent en dehors de l'agriculture. La population urbaine est donc en réalité plus importante. Officiellement, le pays compte 5 grandes agglomérations (pour la Belgique) : Bruxelles, Anvers, Liepe, Gand et Charleroi. Plus d'un quart de la population totale du pays vit dans ces agglomérations. Parallèlement, plusieurs territoires très urbanisés, représentant un ensemble de petites villes et de villes industrielles qui se sont développées ensemble, peuvent également être considérés comme des agglomérations relativement importantes, par exemple Borinage-Monet, Centre-Epo, Courtray, Alost-Ninove, La Louvière-Seneff-Gérer. De tels clusters se distinguent par l’absence d’un centre unique clairement défini, comme s’ils absorbaient d’autres villes et villages. Les agglomérations urbaines sont si proches les unes des autres que leurs zones d'influence et les limites de leur développement se touchent. Résumé >> Histoire

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