Quel est le nom de la tour de l’ancien observatoire ? Observatoires astronomiques antiques

Stonehenge- Il s'agit de la structure la plus ancienne construite en Angleterre, qui est un cercle de pierres. En anglais, Stonehenge signifie « enceinte de pierre ». Les scientifiques pensent que la construction de Stonehenge a commencé il y a environ 4 000 ans et a duré plusieurs siècles. La construction de Stonehenge s'est probablement déroulée de cette manière : d'abord, d'énormes blocs ont été taillés dans des carrières, puis ils ont été envoyés le long de la rivière ou traînés jusqu'au chantier de construction et les pierres ont été enfouies dans le sol. Les scientifiques ont établi que les carrières à partir desquelles les pierres ont été livrées sur le site de leur installation sont situées à environ 300 kilomètres du chantier de construction. Le complexe lui-même Stonehenge contient 82 mégalithes pesant chacun cinq tonnes, 30 blocs de pierre (25 tonnes chacun) et 5 énormes trilithes pesant 50 tonnes.

À ce jour, la fonction des blocs de pierre reste un mystère. La version bien connue suggère que Stonehenge est à la fois un calendrier et un ancien observatoire astronomique. Le jour de l'équinoxe d'été, le 21 juin, les rayons du soleil du matin tracent un axe de cette structure. Cela suggère que depuis cet endroit, les anciens observaient la Lune, le Soleil et d’autres planètes. La deuxième version courante est que les pierres mystérieuses ont été installées par des extraterrestres dans un but incompréhensible pour les gens. Il existe également une version selon laquelle Stonehenge agit comme un modèle du système solaire. Il contient cependant une image de douze planètes, et non de neuf : deux autres d'entre elles, selon les anciens, sont situées au-delà de Pluton, et une est située entre les orbites de Mars et de Jupiter. Aujourd’hui, une ceinture d’astéroïdes tourne autour du Soleil à cet endroit. Autres hypothèses : les blocs de pierre sont un cimetière, ou un temple du Soleil, ou une protection contre les Atlantes, ou une cathédrale païenne, ou une cité des Morts, ou un site d'atterrissage d'OVNI, etc.

Stonehenge, si vous faites confiance aux datations acceptées, est légèrement plus jeune que les pyramides égyptiennes. Cependant, elle ne figurait pas dans la liste des sept merveilles du monde antiques - ni les auteurs romains ni les auteurs grecs ne la mentionnent. Évidemment, les Romains n'étaient pas particulièrement impressionnés par ces pierres, puisqu'ils avaient vu les pyramides d'Égypte et, de plus, avaient eux-mêmes construit des temples grandioses. Aujourd'hui, il n'est plus possible de déterminer avec précision qui a été le premier à décrire Stonehenge. Au XIIe siècle, toutes les données sur son origine étaient tombées dans le mythe et personne ne se souvient plus du véritable objectif du monument. Les anciens Britanniques appelaient Stonehenge « La danse des géants » et attribuaient sa paternité au grand sorcier Merlin.

Les scientifiques tentent encore de comprendre comment ces gigantesques blocs ont été installés dans le sol. Il existe une opinion selon laquelle ils ont d'abord creusé des trous d'une longueur égale à la longueur de la partie de la pierre enfouie dans le sol. La largeur et la longueur des trous étaient environ quatre-vingt-dix centimètres plus grandes que la pierre. Trois murs dans les trous étaient verticaux, comme l'écrit J. Hawkins, et le quatrième était réalisé à un angle de 45 degrés - il servait de rampe de réception. Avant de poser la pierre, les murs des trous étaient garnis de larges piquets en bois. La pierre glissait le long d'eux sans renverser la terre. Ensuite, le colosse a été installé verticalement à l'aide de cordes et de cordes, et très rapidement - jusqu'à ce que ceux qui tenaient la pierre aient suffisamment de force et remplissent l'espace autour de la pierre pour qu'elle ne tombe pas. Après le compactage, ils l'ont laissé tranquille pendant plusieurs mois afin que le sol s'affaisse et se compacte. Un détail très important : les extrémités inférieures des pierres verticales ont été battues en un cône émoussé - de sorte qu'après être descendues dans le trou, les blocs de pierre puissent être tournés et installés avec plus de précision.

Aujourd'hui, l'histoire et la recherche scientifique prouvent clairement que nos lointains ancêtres possédaient des connaissances uniques dans le domaine de l'astronomie.

Plus récemment, des scientifiques ont conclu que de nombreux monuments de l'architecture ancienne avaient pour but d'observer les corps célestes. De telles structures sont étudiées par une science assez jeune - l'archéoastronomie, qui combine deux directions - l'archéologie et l'astronomie. Les observatoires solaires les plus anciens ont été découverts partout dans le monde : Amérique, Asie, Europe et Afrique.

Observatoire insolite "El Caracol"

Cette structure a été érigée vers 900 après JC, lorsque la connaissance de la civilisation maya était au plus haut niveau. L'objectif principal de l'observatoire était de surveiller le mouvement de l'une des planètes du système solaire, Vénus. C'est surprenant, car les principaux objets de recherche à cette époque étaient le Soleil et la Lune. Pourquoi alors un observatoire aussi immense a-t-il été construit spécifiquement pour la planète rouge ? Il s’est avéré que les Mayas considéraient Vénus comme sacrée. Elle s'appelait la planète de la guerre, et aussi la sœur de la divinité suprême Kukulkan. Les scientifiques ont pu découvrir que les Mayas déterminaient avec précision le cycle de la planète – 584 jours. Les marques découvertes par les scientifiques d'El Karakol témoignent des connaissances approfondies des astronomes anciens. Les résidents locaux connaissaient l'origine de 20 des 29 principaux phénomènes astronomiques de leur territoire.

La structure inhabituelle est située sur le territoire du Mexique dans le centre culturel le plus ancien des Indiens mayas et toltèques. Traduit de l'espagnol, le nom de l'observatoire se traduit par « escargot ». Il est apparu à la suite de la similitude de l'escalier intérieur en colimaçon avec une coquille de mollusque. L'observatoire possède une tour et de petites fenêtres qui « regardent » certains objets spatiaux. Cela explique peut-être la disposition asymétrique des fenêtres, qui faisait initialement partie du projet. Cette structure est le plus grand complexe de ce type trouvé sur la péninsule du Yucatan.

La construction de l'Observatoire El Caracol a été bien préservée, malgré toutes les épreuves des millénaires passés, et est considérée comme la plus haute réalisation de l'architecture de la civilisation maya. C’est peut-être là qu’a été compilé le calendrier maya, qui s’est terminé en 2012, interprété par la suite comme la « fin du monde ». Ici, des observations du ciel nocturne ont été effectuées, des calculs astronomiques ont été effectués, des éclipses solaires, des équinoxes et des phases lunaires ont été prédits.

Aujourd'hui, la partie supérieure de la tour s'est effondrée et l'observatoire a commencé à ressembler à une structure avec un dôme. Cependant, ce bâtiment a été construit sous la forme d'un cylindre et les anciens astronomes se déplaçaient autour de l'observatoire entre les fenêtres d'observation, observant le ciel étoilé.

Histoire de l'ancien observatoire européen "Place Makotrza"

Ce bâtiment a été découvert par des archéologues en Tchécoslovaquie en 1961. Son âge est d'environ 5,5 mille ans. Les scientifiques ne peuvent pas expliquer comment les habitants de cette époque étaient familiers avec le théorème, qui, des centaines de siècles plus tard, est devenu connu sous le nom de « théorème de Pythagore ». Les anciens astronomes utilisaient dans leurs calculs une seule mesure de longueur, aujourd'hui appelée cour mégalithique. Des calendriers ont également été compilés et des calculs complexes des mouvements des objets spatiaux ont été effectués.

Les scientifiques, utilisant un magnétomètre à protons dans l'étude, ont découvert que la structure trouvée remontait à la fin de l'âge de pierre et avait la forme d'un carré. Il y avait des portes dans ses parties ouest et est. Toutes les lignes droites reliant la sortie du côté est de la place et sa partie sud mesurent 302 m de long, soit le nombre de 365 mètres mégalithiques, et un mètre équivaut à 0,83 m (un pas humain moyen). Ainsi, 365 mètres pourraient indiquer le nombre de jours dans une année.

Les astronomes modernes ont vu un autre détail intéressant sur la « place Makotrza » : si vous tracez une ligne passant par les centres des portes ouest et est, elle indiquera l'endroit où Bételgeuse, l'étoile la plus brillante de la constellation d'Orion, a posé 6 mille il y a des années. Une ligne partant du rectangle jusqu'au milieu de la porte est indiquait l'emplacement du lever de lune nord, observé tous les 18 ans. Et la ligne allant de la porte est de la place jusqu’au coin sud-ouest indiquait le point du solstice d’été.

En rassemblant tous ces faits, les scientifiques sont arrivés à la conclusion : la « place » n'a pas été construite par des « débutants », mais par des personnes qui connaissaient très bien la géométrie et l'astronomie. Cependant, à ce jour, tous les secrets de la « Place Makotrza » n’ont pas été résolus par les spécialistes. Selon les scientifiques, cet observatoire est l'un des plus anciens d'Europe.

Goseck Circle : l'un des plus anciens observatoires de la planète

Cette ancienne structure a été découverte par hasard en 1991 en Allemagne. En survolant les champs de blé, des représentants de l'administration foncière ont aperçu plusieurs panneaux ronds et ont signalé la découverte à l'une des universités locales. Cependant, ce n’est qu’en 2002 que les spécialistes ont commencé à fouiller la structure.

En étudiant le cercle de Goseck, les scientifiques sont arrivés à la conclusion qu'il est unique à tous égards. Cette construction à grande échelle visait à déterminer les solstices d'été et d'hiver. Et même si aujourd’hui l’objectif principal du cercle est connu, de nombreux aspects restent encore à résoudre.

Le cercle de Goseck ressemble à plusieurs fossés circulaires de taille impressionnante avec trois portes situées le long du périmètre. Certains jours, la lumière du soleil les traversait. Chaque année, le jour le plus court, les rayons de l'astre ascendant pénétraient exactement au centre de la petite porte de l'observatoire. Les archéologues pensent qu'il a été construit par des habitants de l'âge de pierre. L'ancien sanctuaire a un diamètre de 75 m et est entouré d'anneaux en bois de deux rangées de 3 m de haut.

Bien que l'observatoire ait été construit par les agriculteurs qui habitaient cette plaine, tout parlait d'eux comme d'individus capables, versés en mathématiques et en astronomie. Certains scientifiques soutiennent que la structure trouvée n'était pas seulement un observatoire. Des rituels magiques ont eu lieu sur son territoire, que les chercheurs modernes ne peuvent pas déchiffrer.

La découverte inhabituelle consistait initialement en 4 cercles, un monticule, des fossés et des portes situés dans les directions nord, sud-est et sud-ouest. Cependant, pour observer le mouvement du Soleil, les prêtres n'utilisaient que deux portes. À quelles fins les troisièmes ont été utilisés reste un mystère. Les fragments de céramique trouvés sur le site de fouille confirment seulement que l'observatoire a été construit il y a environ 7 000 ans. De plus, les astronomes l’ont utilisé pour créer un calendrier lunaire lié à l’agriculture.

Un autre fait intéressant a été la découverte de restes d'animaux et de squelettes humains sans tête, dont la chair avait été arrachée des os avec des grattoirs. Peut-être que des sacrifices de sang ont eu lieu ici. Aucune trace de catastrophes naturelles, catastrophes, guerres ou épidémies n'a été trouvée sur le site de fouilles. Les raisons pour lesquelles le sanctuaire a été abandonné restent donc un mystère pour les scientifiques.

Quelque temps plus tard, près de Gozek, les archéologues ont découvert un disque qui reflétait les idées cosmologiques sur le monde de cette époque. Les experts sont convaincus que la découverte avec des images de l'espace est le résultat du travail d'anciens astronomes, qui observent les corps célestes et autres objets stellaires depuis des centaines d'années.

Quels que soient les objectifs des anciens astronomes qui ont construit de tels observatoires, leurs structures restent un véritable miracle pour l'homme moderne. Simple d'un point de vue architectural, mais en même temps complexe dans sa fonction, ce monument architectural est une brillante conception des civilisations anciennes.

Le cercle de Goseck est une structure néolithique inhabituelle à Goseck (district de Burgenlandkreis, Saxe-Anhalt). Le cercle Goseck a été découvert accidentellement en 1991 alors qu'il surveillait la zone depuis un avion ; c'est à ce moment-là que les pilotes ont remarqué des formes mystérieuses dans un champ de blé. Malheureusement, le temps a considérablement endommagé la préservation de l'ancienne structure, mais la reconstruction lui a redonné son aspect d'origine.

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En 1991, une étrange structure ronde a été repérée depuis un avion dans un champ de blé en Allemagne. Les scientifiques se sont intéressés à ces informations et ont découvert que les deux passages sud de cette structure marquent le début des solstices d'été et d'hiver. L'objet a été reconnu comme le plus ancien observatoire du monde et s'appelait le Cercle Goseck. Beaucoup ne sont pas d'accord avec cela et pensent que dans les cercles, les peuples anciens effectuaient des sacrifices rituels dédiés au Soleil.

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Lors des fouilles, il a été établi que le cercle de Goseck était constitué d'un monticule, d'un fossé et de quatre cercles concentriques d'un diamètre maximum d'environ 75 mètres. Le long des bords des cercles, 2 palissades en bois de 2,5 mètres ont été construites, dans lesquelles se trouvaient des portes. Il y avait trois portes, avec des directions vers le sud-est, le sud-ouest et le nord. Pendant le solstice d'hiver, un observateur debout au centre pouvait voir le lever du soleil par la porte sud-est et le coucher du soleil par la porte sud-ouest. Ce jour-là, un rayon de soleil, passant par la porte étroite, semblait dessiner une bande de lumière sur le sol. Les archéologues ont décidé que le cercle de Goseck était utilisé pour les observations astronomiques et pour l'établissement du calendrier lunaire. Apparemment, seuls les prêtres étaient autorisés à le faire.

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Il convient de noter qu'à 25 km de Gosek, un disque a été trouvé sur lequel était affichée l'une des idées les plus anciennes au monde sur notre système solaire. À l'endroit où il a été découvert, il y avait une structure similaire en forme d'anneau, 14 à 15 siècles plus jeune que le cercle de Goseck. Il ne fait aucun doute que le diagramme cosmologique représenté sur le disque est le résultat de siècles d'observations du ciel, dont la base a été posée dans le cercle de Goseck.

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La création des premiers observatoires astronomiques s'est perdue au fil des siècles, voire des millénaires. Les observatoires les plus anciens ont été construits en Assyrie, à Babylone, en Chine, en Égypte, en Perse, en Inde, au Mexique, au Pérou et dans certains autres pays il y a plusieurs milliers d'années. Les anciens prêtres égyptiens, qui étaient essentiellement les premiers astronomes, effectuaient des observations sur des plates-formes plates spécialement conçues au sommet des pyramides.
Les anciens observatoires, dispersés de manière chaotique à travers les pays et les continents, ont apparemment été construits selon un plan unique. Quel mystérieux message est crypté dans cet étrange « code astronomique » ?
Entre 2000 et 2004, le satellite américain Ikonos-2 a photographié treize des plus anciens observatoires de la Terre. Ceux-ci comprenaient Angkor Vat au Cambodge
Abou Simbel en Egypte mexicain Chichen Itza
La pyramide de Chichen Itza est orientée de telle manière par rapport au Soleil que c'est le 21 mars et le 22 septembre (jours des équinoxes de printemps et d'automne) que les rayons projettent les ombres des plates-formes sur le bord de l'escalier principal. sous la forme de triangles alternés de lumière et d’ombre qui se connectent à la tête du serpent. Ce phénomène dure environ trois heures et demie. Dzibilchaltun
Mayapán Teotihuacan Uxmal
Nord Américain Cassa Rincónada, situé dans le Chaco Canyon dans la colonie indienne Pueblo

Pueblo Bonite Hovenweep chilien île de PâquesÀ la suite de fouilles sur l'île de Pâques, une ancienne plate-forme de culte pavée a été découverte avec des marques indiquant le point de lever du soleil les jours de l'équinoxe et du solstice, c'est-à-dire un observatoire solaire. Les passionnés de la science relativement jeune de l'archéoastronomie ont remarqué des faits plus intéressants qui étaient auparavant restés dans l'ombre. Ainsi, un lien possible avec la connaissance des étoiles est indiqué par les toponymes enregistrés par le voyageur russe Miklukha-Maclay. Mata-ki-te-Rangi, qui signifie « Œil du ciel » ou Hiti-Ai-Rangi, « Bord du ciel » - c'est aussi ainsi que les habitants appelaient leur île. On a découvert que l'orientation de certaines statues est liée à des événements tels que les solstices et les équinoxes. Ainsi, selon les légendes des habitants locaux, les statues sont éclairées d'une manière particulière par les rayons du soleil, prenant pour ainsi dire un sens les jours du solstice de juin et de l'équinoxe de septembre (respectivement le milieu de l'hiver et le début du printemps dans l’hémisphère sud). péruvien
Machu Picchu Stonehenge En Grande Bretagne. Les scientifiques de l'Union astronomique panrusse ont examiné cette enquête et sont arrivés à la conclusion que toutes ces structures étaient destinées à déterminer les jours des solstices et des équinoxes, c'est-à-dire à observer les planètes. Les scientifiques ont été étonnés par l'exactitude géométrique et la similitude des structures uniques. En règle générale, les anciens observatoires, ou parties de complexes de temples, étaient des structures d'au moins cinq piliers creusés verticalement, situés de manière compacte au centre ou le long du bord de monticules artificiellement élevés. Lors de la construction de tels complexes, de 6 à 14 lignes orientées astronomiquement ont été utilisées, le long desquelles les piliers étaient reliés, formant les côtés des triangles. "L'organisation de l'espace de ces objets présente un certain nombre de caractéristiques communes", explique Gennady Bochkarev, académicien de l'Académie russe des sciences naturelles et docteur en sciences physiques et mathématiques. "Si vous regardez les structures paléoastronomiques depuis l'espace, vous pouvez clairement les distinguer. structure architecturale : elle est soit circulaire, soit pyramidale. De plus, les structures monumentales, malgré leurs emplacements différents, sont étonnamment précisément orientées vers les mêmes points. Quels sont ces points ? Les données satellitaires et archéologiques montrent qu'il s'agit des points de lever et de coucher du soleil les jours des solstices et des équinoxes, des points de lever et de coucher du soleil de la Lune « basse » et « haute ». Ce fait a suscité un grand intérêt dans la communauté scientifique et les chercheurs des monuments antiques ont immédiatement commencé à avancer les hypothèses les plus audacieuses. En même temps, ils ont tenté de trouver des réponses à deux questions principales. D’abord, est-ce un hasard si des traits caractéristiques communs se répètent dans des structures éloignées les unes des autres dans l’espace et dans le temps ? Et deuxièmement, qui était l'architecte des paléobservatoires ? Cette liste des paléobservatoires est loin d'être complète et de nombreux autres objets similaires peuvent être inclus ici. Voici quelques-uns d'entre eux. Cercle de pierres de Castlerigg en Grande-Bretagne Si Stonehenge est le cercle de pierres le plus célèbre de Grande-Bretagne, celui de Castlerigg, près de Keswick dans la région des lacs, peut être considéré comme le plus beau. Comme Stonehenge, le site possède des qualités qui le rendent approprié pour être utilisé comme observatoire astronomique. Newgrange en Irlande Plus de 300 monticules ont été découverts dans le nord-est de l'Irlande, mais Newgrange est considéré comme le plus mystérieux. Le fait est que les jours du solstice d'hiver, un événement vraiment étonnant se produit à Newgrange : son palais intérieur est illuminé par les rayons du soleil pendant 17 minutes. Dans le toit du bâtiment, des artisans qualifiés ont aménagé une niche à travers laquelle les rayons du soleil parcourent un trajet de 20 mètres à travers les pierres et pénètrent dans le palais, l'illuminant pendant exactement 17 minutes.
De toute évidence, le miracle qui se produit à Newgrange est le résultat du génie de construction des anciens artisans, qui étaient capables de calculer la trajectoire du soleil avec une précision extrême. Certains scientifiques suggèrent que Newgrange est un observatoire à partir duquel les astronomes ont observé d'anciens luminaires il y a 5 000 ans. Cercle de Goseck en Allemagne, le majestueux cercle néolithique de Goseck est formé de plusieurs fossés circulaires, avec des portes à certains endroits. Les rayons du soleil entraient par ces portes certains jours. Cela prouve que le Goseck Circle est l’un des observatoires les plus anciens du monde. Cette conception indique que déjà 5000 ans avant la naissance du Christ, les hommes essayaient de trouver des points de référence dans le ciel afin de déterminer les cycles annuels. Jusqu’à présent, les scientifiques ne savaient pas que les agriculteurs préhistoriques en étaient capables. Arkaïm en Russie La conception d'Arkaim a permis d'enregistrer avec une précision étonnante tous les moments clés du mouvement du Soleil et de la Lune dans le ciel. Pour ce faire, les anciens astronomes observaient les luminaires au lever et au coucher du soleil, marquant les points où le bord inférieur du disque se séparait de l'horizon ou le touchait. De tels observatoires sont désormais appelés observatoires à horizon proche, et les moments de levers et de couchers de soleil enregistrés avec leur aide sont appelés événements.

calendrier maya

Pendant longtemps, les historiens des sciences ont soutenu que seuls les pays d’Afrique et d’Asie étaient les centres de la culture mondiale. Les historiens de l'astronomie croyaient que leur science était originaire des pays du Moyen-Orient (Babylonie, Assyrie, Égypte), ainsi que de la Chine ancienne et de l'Inde. Cependant, au cours des dernières décennies, cette vision a dû être revue, à la suite de la découverte d'un autre centre culturel. Il s'est avéré qu'il était situé sur le territoire du « Nouveau Monde » - en Amérique centrale, sur les terres aujourd'hui occupées par le Guatemala, le sud-est du Mexique et le Honduras britannique. La péninsule du Yucatan est particulièrement intéressante, autrefois habitée par les Indiens Mayas, qui ont créé leur propre culture.

L'histoire ancienne des Mayas est devenue connue grâce au fait qu'ils avaient l'habitude d'ériger périodiquement des stèles dans presque toutes les zones peuplées - des piliers en pierre sur lesquels étaient enregistrés les enregistrements correspondants des événements les plus importants et la date d'installation de la stèle était indiquée. . Il est possible que bon nombre de ces monuments de l’ancien peuple maya soient « anniversaires » ou associés à divers événements historiques.

Ces monuments ont permis de savoir qu'au cours des huit premiers siècles de notre ère, diverses tribus mayas ont construit plus d'une centaine de villes. Selon la plupart des archéologues, l'apogée des Mayas a duré du IVe au Xe siècle. n. e. Les Mayas ont obtenu un succès particulièrement important dans le développement de l'astronomie liée aux besoins pratiques de l'agriculture. Dans diverses inscriptions mayas, des hiéroglyphes spéciaux ont été trouvés pour indiquer les planètes, l'étoile polaire et un certain nombre de constellations. L'un des manuscrits trouvés a même conservé une liste des éclipses solaires à venir. Les observations astronomiques ont été réalisées dans des structures rappelant les tours des observatoires modernes.

Observatoires astronomiques antiques

Les astronomes mayas ont observé des corps célestes à partir d'observatoires en pierre situés dans de nombreuses villes - Tikal, Copan, Palenque, Chichen Itza... Parmi eux, l'observatoire Caracol de la ville de Chichen Itza se distingue particulièrement par sa taille.

« Caracol » traduit de l'espagnol signifie « coquille d'escargot ». Cette structure grandiose est une haute tour arrondie posée sur une plate-forme rectangulaire à deux étages. Selon l’érudit maya Eric Thompson, cela ressemble un peu à « un gâteau de mariage à deux étages placé sur la boîte dans laquelle il est arrivé ».

Un escalier en colimaçon à l'intérieur de la tour mène à une salle haute d'où l'on peut observer le ciel. Les fenêtres carrées donnent sur les points de lever et de coucher du soleil les jours de l'équinoxe de printemps et d'automne, des solstices d'été et d'hiver.

Les calculs astronomiques des prêtres mayas étaient incroyablement précis. En explorant les ruines de l’ancienne ville de Copan, les archéologues ont découvert deux stèles en pierre. Ils étaient situés l'un en face de l'autre sur les sommets des collines qui bordaient la vallée de Copan à l'ouest et à l'est.

Si vous regardez depuis l'une des stèles, vous pouvez constater que le soleil se couche directement derrière la seconde seulement deux fois par an : le 12 avril et le 7 septembre. La première date tombe à la toute fin de la saison sèche. Ainsi, lorsque le soir du 12 avril, le soleil se couchait directement derrière la stèle, des messagers furent envoyés dans toute la vallée pour informer les agriculteurs que les dieux avaient ordonné de commencer à brûler les champs le lendemain matin.

Lorsque les villes mayas furent libérées de la jungle, les archéologues remarquèrent que l'emplacement des bâtiments était très important pour les Mayas.

Souvent, des parties importantes des temples (par exemple, les « faîtes » des toits) étaient orientées de telle manière que leur position indiquait le lever, le point culminant et le coucher du soleil de certains corps célestes.

Un autre exemple est la pyramide Kukulkan dans la ville de Chichen Itza, qui est un calendrier en pierre géant avec un effet époustouflant sur les jours des équinoxes de printemps et d'automne. Il existe d’innombrables structures de ce type calibrées astronomiquement sur les terres mayas !

Pour les Mayas, l’astronomie n’était pas une science abstraite. Sous les tropiques (où il n’y a pas de saisons clairement définies par la nature et où la durée du jour et de la nuit reste toujours presque inchangée), l’astronomie avait une utilité pratique. Des instructions venaient des prêtres astronomes concernant le début de certains travaux agricoles.

Un jour strictement défini, des arbres étaient abattus dans la dense forêt tropicale maya et, une fois séchés, ils étaient brûlés. Ensuite, les champs résultants ont été semés de maïs (c'est ce qu'on appelle la méthode de culture sur brûlis).

Tout devait être fait à la toute fin de la période sèche et sans retard. Sinon, les averses tropicales qui durent ici cinq à six mois d'affilée vont gêner. Une erreur de quelques jours pourrait être fatale pour tout le cycle de travail.

Calcul et chronologie

Les Mayas accordaient une grande attention aux questions de chronologie et de chronologie. Ils étaient les créateurs de systèmes de calendrier originaux, très différents de tous les autres calendriers que nous connaissons. Le calendrier centraméricain des cultures maya et aztèque a été utilisé entre 300 et 1530. ANNONCE Basé sur la périodicité du mouvement du Soleil, de la Lune et des périodes synodiques de révolution des planètes Vénus (584d) et Mars (780d).

Des scientifiques de nombreux pays ont déployé beaucoup d'efforts pour percer les secrets de l'écriture maya, de leur culture unique et, en particulier, du calendrier. Beaucoup a été fait, même s'il reste encore beaucoup à faire pour clarifier pleinement toutes les questions non résolues. Cependant, beaucoup de choses intéressantes sont déjà connues. La littérature sur le calendrier maya est très abondante.

Qu’ont pu établir les scientifiques sur le calendrier et la chronologie maya ? On sait désormais que les Mayas utilisaient simultanément deux systèmes de calendrier de durée différente : une année longue et une année courte. Le premier d’entre eux était utilisé dans la vie civile et le second était associé aux rituels religieux.

Année de 365 jours (« haab »). Les Mayas connaissaient deux types d'années longues. Une année de 360 ​​jours était appelée « tun » et était réservée uniquement à des fins spéciales. Dans la vie quotidienne, on utilisait une année civile de 365 jours, appelée « khaab » et composée de 18 mois de 20 jours. À la fin d'une telle année, 5 jours supplémentaires ont été ajoutés, appelés « jours sans nom » et considérés comme mortels. Les prêtres savaient que le « haab » est une fraction de jour plus court que la véritable année solaire et que dans 60 ans il y a environ 15 jours supplémentaires.

De nombreux chercheurs sur la culture maya pensent que le calendrier maya est plus précis que le calendrier grégorien. Ils expliquent cela par le fait que, bien que les Mayas ne disposaient pas d'instruments astronomiques, ils ont appris à atteindre une grande précision dans leurs observations des corps célestes, en utilisant une méthode spéciale qui consistait à observer à travers des fentes longues et étroites, une sorte de « vues ». ».

L'année a commencé le 16 juillet. Ce jour correspondait au premier jour du mois Pop – le premier mois de l'année. L'année se terminait le 10 juillet, dernier jour du mois de Kumhu. Les 5 jours restants de l’année étaient des « jours sans nom ». Cette « semaine de cinq jours » était comme le 19e mais court mois de l'année et s'appelait « Vayeb ». Les cinq jours de Vayeb étaient célébrés comme une fête en l'honneur de l'un des dieux - le patron de l'année suivante.

Selon l'hypothèse du scientifique français Jean Geneou, dans l'Antiquité, le premier mois n'était pas Pop, mais Yashk"in. Il fonde son argumentation sur le fait que le mois de Shul, qui signifie « fin », était le dernier mois de la année et se terminait le 17 décembre. Puis vinrent les 5 jours sans nom et la nouvelle année commença à nouveau, dont le premier jour tombait le 23 décembre. Dans ce cas, la nouvelle année coïnciderait approximativement avec le jour du solstice d'hiver. Il est intéressant de noter que le mot Yashqin lui-même signifie « nouveau soleil ».

Calendrier lunaire.

Les anciens Mayas utilisaient également un calendrier lunaire spécial, dont chaque mois contenait 29 ou 30 jours. Chaque jour du mois lunaire était désigné par un numéro correspondant, le premier jour du mois, comme dans le mois de 20 jours, étant considéré comme zéro. Après six mois lunaires, le semestre lunaire se terminait, après quoi le premier mois lunaire recommençait. À différentes époques, dans les anciennes villes mayas, comme à notre époque dans certains pays de l'Est, diverses versions de calendriers lunaires étaient utilisées. Tout dépendait de quelle date lunaire était considérée comme correspondant à la date cyclique initiale de l'ère maya.

Jour année (« Tzolkin »).

La courte année civile maya, appelée « Tzolkin » et qui avait un but rituel, était construite de manière complètement différente. Il ne comptait que 260 jours et était divisé en 13 mois qui, comme le « haab », contenaient 20 jours chacun.

Une autre particularité de ce calendrier est la présence d'une semaine composée de... 13 jours. Les jours de la semaine étaient désignés par des nombres de 1 à 13. Par conséquent, « Tzolkin » était une sorte de combinaison de mois de 20 jours et de semaines de 13 jours. Dans celui-ci, les numéros de la semaine et les noms des jours étaient répétés selon un certain modèle. Certes, à partir de certains textes hiéroglyphiques mayas, nous pouvons conclure que les anciens Mayas, en plus de la semaine de 13 jours, avaient également une semaine de 9 jours, dans laquelle ils comptaient non pas par jours, mais par nuits, et chaque nuit avait pour patron l'un des neuf dieux des enfers.

Il y avait deux autres cycles plus grands dans le calendrier maya : un cycle de 4 ans, dans lequel les noms des jours et les nombres de mois étaient répétés, et un cycle de 52 ans (qui était une combinaison de « Haaba » et « Tzolkin »). . Ce dernier comprenait treize cycles de 4 ans et couvrait une période de 18 980 jours. Il répétait non seulement les jours et les chiffres de la semaine, mais aussi les chiffres du mois. En fait, la période de 18 980 jours contenait 52 haab (365 × 52 = 18 980) et en même temps 73 tzolkin (260 × 73 = 18 980). Cette dépendance constituait la base de l'harmonie du calendrier maya.

Chaque nouvelle année pouvait commencer par un seul des quatre jours suivants : K'an, Muluk, Ish et Kavak. Chaque année, ils changeaient séquentiellement, puis cet ordre était répété.

La datation de tout événement du calendrier maya comprenait toujours le numéro de la semaine de 13 jours, le nom du jour, le jour du mois et le nom du mois. Par exemple, si la date est écrite comme ceci : « 6 Lamat 14 Shul », alors cela signifie le 6 de la semaine de 13 jours, le jour de Lamat, le 14 du mois de Shul. Une telle date ne pourrait être répétée qu’après 52 ans, soit après 18 980 jours.

Puisque dans le calendrier civil maya, une année comptait 365 jours et un mois de 20 jours, tous les quatre ans, le premier jour de l'année tombait le même jour du mois, mais à des jours différents de la semaine. Par conséquent, l’ensemble du cycle de 52 ans de l’ancien calendrier maya peut être représenté sous la forme d’un « calendrier perpétuel » (tableau 2), appelé « cercle calendaire ».

Précision du calendrier.

On dit souvent que le calendrier maya est le plus précis. Dans quelle mesure cette affirmation est-elle vraie ?

Les astronomes mayas ont pu déterminer la durée de l'année solaire à 365,2420 jours. C'est seulement 0,0002 de moins que la valeur actuellement acceptée pour l'année tropicale et correspond à une erreur d'un jour tous les 5000 ans. Cela donne des raisons de conclure que le calendrier maya est un peu plus précis que le calendrier grégorien.

Les astronomes des anciennes villes de Copan et Palenque connaissaient bien la durée du mois synodique de la Lune : selon les calculs de Copan, elle était égale à 29,53020 jours, et selon Palenque - 29,53086. La moyenne de ces deux valeurs est de 29,53053, soit seulement 0,00006 jours de moins que la valeur actuellement acceptée. Si l'on prend en compte que l'étude des inscriptions sur l'une des stèles de la ville de Copan a conduit à la conclusion que les astronomes mayas connaissaient le cycle métonique (Ve siècle avant JC), alors il faut reconnaître que le calendrier lunaire maya était également très précis.

Le calendrier maya, malgré son ancienneté, est étonnamment précis. Selon les calculs modernes, la durée de l'année solaire est de 365,2422 jours, tandis que les Mayas, au sommet de leurs pyramides, calculaient sa durée à 365,2420 jours. La différence n'est que de deux dix millièmes !

Pour établir un calendrier aussi précis, selon les scientifiques, il faudrait observer et enregistrer les mouvements des planètes pendant environ dix mille ans !

Enfants du cinquième soleil

Les Mayas n’étaient pas seulement des astronomes, mais aussi des astrologues. Tous les corps célestes errant sur fond d'étoiles, à leur avis, étaient censés influencer leur destin. Et tout d'abord, le Soleil...

Comme d’autres peuples de Méso-Amérique, les Mayas croyaient que l’univers existait selon de grands cycles. Les prêtres ont déclaré que depuis la création de la race humaine, quatre de ces cycles, ou « Soleils », se sont déjà écoulés. Aujourd’hui, l’humanité vit à l’ère du Cinquième Soleil.

Le Musée anthropologique du Mexique abrite le célèbre calendrier aztèque « Pierre du Soleil » - un énorme monolithe de basalte d'un diamètre de 3,5 mètres et pesant 24,5 tonnes. Auparavant, il était coloré. Il reflète les idées des anciens sur un passé lointain. Au centre de la pierre se trouve Tonatiuh Maia, le dieu Soleil de l'époque actuelle. Sur les côtés se trouvent des symboles des quatre époques précédentes.

La pierre de soleil, dans le langage des symboles, nous dit que chaque époque avait son propre dieu, qu'au cours des quatre époques précédentes, il y avait quatre races humaines avant l'apparition des hommes modernes. Toutes les cultures précédentes sont mortes lors de grands cataclysmes, et seules quelques personnes ont survécu et ont raconté ce qui s'est passé.

Le premier Soleil a duré 4008 ans et a été détruit par des tremblements de terre et dévoré par des jaguars. Le Deuxième Soleil a duré 4010 ans et a été détruit par le vent et ses violents cyclones. Le Troisième Soleil a duré 4081 ans et a été détruit par des pluies ardentes qui s'échappaient des cratères d'immenses volcans. Le Quatrième Soleil a duré 5026 ans et est tombé de l'eau qui a inondé tout autour dans une gigantesque inondation. Puis est né le Cinquième Soleil, qui brille pour nous aujourd'hui. On l’appelle le « Soleil du Mouvement » car, selon les Indiens, à cette époque la Terre bougera, ce qui fera périr tout le monde.

En analysant les mythes sur la mort des quatre Soleils, les scientifiques trouvent des analogies directes avec certaines catastrophes naturelles. Quand donc faut-il s’attendre au grand mouvement de la terre, qui servira de fin au Cinquième Soleil ?

Les prêtres croyaient que ce serait pour bientôt, puisque le Cinquième Soleil était déjà très vieux et approchait de la fin de son cycle...

Chronologie

Tous les calculs chronologiques étaient basés sur le jour, ou « k »in. Vingt k »ins constituaient un « vinal » (mois de vingt jours), et 18 vinals correspondaient à un « tun » (année de 360 ​​jours). La chronologie comprenait alors les cycles suivants :

1 k"out = 20 tonneaux = 7 200 jours

1 bak"tun = 20 k"atuns = 144 000 jours

1 pictun = 20 bak"tunam = 2 880 000 jours

Si nous traduisons ces cycles en années, nous obtenons les ratios suivants :

1 k"atun - environ 20 ans, soit 20 1

1 réservoir "tun - » 400 » » 20 2

1 image - » 8000 » » 20 3

La date originale de la chronologie maya était la date légendaire, désignée « 0. 0. 0. 0. 0. 4 Ahau 8 Kumhu. Cette date peut être interprétée de deux manières. Selon les calculs de l'archéologue, ethnographe et linguiste américain, l'un des plus grands chercheurs de la culture maya, E. Thompson, cela correspond au 12 août 3113 av. e. Selon un autre chercheur de la culture maya, G. Spinden, la date de début correspond au 14 octobre 3373 avant JC. e., c'est-à-dire 260 ans de plus. Pendant longtemps, les deux dates ont eu leurs adeptes, mais actuellement la synchronisation selon E. Thompson est acceptée.

Le caractère légendaire de la date originale est évident dans le fait qu'elle est trois mille ans plus ancienne que la plus ancienne date connue de l'histoire maya (292 après JC), découverte en 1959 sur l'une des stèles.

Ainsi, à partir de la date « 0. 0. 0. 0. 0. 4 Ahau 8 Kumhu »est un décompte de toutes les autres dates de l'histoire maya. Si un événement selon le calendrier maya est enregistré par les signes « 9. 14. 0. 0. 0. 6 Ahau 13 Muan", cela signifie que 9 bak"tuns se sont écoulés depuis la date d'origine 14 k"atuns 0 tuns 0 vinalya 0 k"in Comment convertir cette date dans notre calendrier avant ? au total, calculons combien de jours se sont écoulés depuis la date d'origine : 9 × 144 000 + 14 × 7 200 = 1 396 800 jours ou 3 824 ans. En soustrayant la date d'origine de cette date, soit 3 113, nous obtenons 711. Par conséquent, selon notre chronologie. , l'événement s'est produit en 711 après JC.

Quant à l'expression « 6 Ahau 13 Muan », elle signifie que l'événement a eu lieu le 6ème jour de la semaine de 13 jours, le jour d'Ahau, le 13 du mois Muan. Cela permet d’apporter des précisions supplémentaires. Puisque le mois de Muan correspond à la période du 22 avril au 11 mai du calendrier julien, le 13 de ce mois tombe le 4 mai 711 après JC. e. selon le calendrier julien.

La méthode décrite pour compter de longues périodes de temps était principalement utilisée par les anciens Mayas et était appelée « compte long ». Mais déjà au cours des derniers siècles avant la conquête espagnole, ils sont passés à un « compte court » simplifié, composé de k'atuns, c'est-à-dire de « vingt ans », ou plutôt de périodes de 7 200 jours.

Chaque k'atun était désigné par le nom et le numéro de son dernier jour. Ainsi, k'atun 13 Ahau signifiait une période de 7 200 jours, dont le dernier jour tombait le 13ème jour de la semaine de 13 jours. Puisque 7200 est divisible par 20 sans reste, chaque k'atun commençait le jour d'Imish et se terminait par le jour d'Ahau. Cependant, dans chaque k'atun suivant, le dernier jour, bien qu'il restât Ahau, tombait un autre jour. de la semaine. La deuxième année, il tombait déjà le 11ème jour de la semaine, c'est-à-dire deux jours plus tôt que le précédent. Cela se produit parce que lorsque 7200 est divisé par 13, le reste sera 11, c'est-à-dire deux unités de moins que la semaine de 13 jours. Le dernier jour du troisième katun viendra encore 2 jours plus tôt que le précédent - 9 Ahau. Ensuite, ils iront dans l'ordre : 7 Ahau, 5 Ahau, 3 Ahau, 1 Ahau, 12 Ahau, 10 Ahau, 8 Ahau, 6 Ahau, 4 Ahau, 2 Ahau et encore 13 Ahau. Puis tout se répète.

Pour plus de clarté, nous présentons un cycle complet de 13 k"atuns recalculés pour les années de notre calendrier.

10Achau 21.IV.1441 - 5.I.1461

8 "6.I.1461 - 22.IХ.1480

6" 23.IX.1480 - 10.V1.1500

4 » 11.VI.1500 - 26.II.1520

2 » 27.II.1520 - 13.XI. 1539

13 » 14.X1.1539 - 31.VII.1559

11 » 1.VIII.1559 - 17.IV.1579

9 » 18.IV.1579 - 2.I.1599

7" 3.I.1599 - 19.1X.1618

5"20.IX.1618 - 6.VI.1638

3"7.VI.1638 - 21.II.1658

1 » 22.II.1658 - 8 XI.1677

12 » 9.XI.1677 - 26.VII.1697

Ainsi, une répétabilité complète a été obtenue après 13 k"atuns : 7 200 × 13 == 93 600 jours (soit environ 256 ans).