Écrivez une histoire pop sur l'Ordre dominicain. Un extrait caractérisant les Dominicains

Dominicains, membres de l'ordre de la confrérie monastique des prédicateurs. Fondée par St. Dominique, en 1216 reçu la bénédiction du Pape. L'ordre était dirigé par un Maître Général ; les moines portaient une robe noire avec une soutane blanche, c'est pourquoi ils étaient surnommés la « Confrérie Noire ». C'était un ordre mendiant qui cherchait à prêcher la parole de Dieu parmi le peuple, sans se confiner dans les murs des monastères. Attention particulière D. a reçu un traitement spécial système éducatif dans le « système éducatif universel ». Le philosophe et théologien St. Thomas d'Aquin, ainsi que quatre papes. L'ordre acquit une grande popularité au XIIIe siècle ; Les papes ont utilisé D. pour leur lutte contre les dissidents (y compris dans l'organisation des croisades) et dans l'Inquisition. Avec l'avènement nouvelles commandes Pendant la Contre-Réforme, l'influence de D. s'affaiblit.

Excellente définition

Définition incomplète ↓

Dominicains

Dominicains, Ordre Dominicain, Ordre des Frères Prêcheurs (Ordo fratrum praedicatorum, OP), officieusement Chiens du Seigneur, - Catholique ordre monastique, fondée par le moine espagnol Saint Dominique.

Organisation

En 2004, l'ordre comptait 6 109 moines (dont 4 488 prêtres). Ils servent dans 622 paroisses. La Curie Généralice des Dominicains est située dans le monastère romain de Saint-Pierre. Sabine. La branche féminine de l'ordre (deuxième ordre) - 3 724 moniales (pour plus de détails, voir Dominicaines).

Les principaux domaines d'activité des Dominicains sont la prédication de l'Évangile, l'étude des sciences, l'éducation, la lutte contre les hérésies et l'activité missionnaire.

Le chef de l'ordre est grand maître. Chaque province de l'ordre est dirigée par un prieur provincial, chaque communauté monastique par un prieur conventuel. Ils sont responsables devant l'assemblée générale – conventuelle, provinciale ou chapitre général.

L'Ordre Dominicain a une troisième branche : les tertiaires, des personnes qui prononcent des vœux, mais restent dans le monde et vivent la vie spirituelle de l'ordre. Dominique lui-même fonda, sous le nom de « Milice de Jésus-Christ », un syndicat les laïcs des deux sexes, pour la défense de l'Église et pour la poursuite de la perfection morale.

La devise de l'ordre est Louer, Bénir, Prêcher ( lat. Laudare, Bénédicère, Praedicare).

En 1214 autour de St. La première communauté de la Dominique s'est formée à Toulouse. La charte fut approuvée deux ans plus tard par le pape Honorius III. L'ordre s'est rapidement répandu en France (ici les Dominicains étaient initialement appelés Jacobites, car le premier siège de l'ordre à Paris était l'église Saint-Jacques), en Espagne et en Italie. La direction la plus importante L'activité des Dominicains consistait en une étude approfondie de la théologie dans le but de préparer des prédicateurs compétents. Les centres de l'ordre étaient Paris et Bologne, les deux plus grandes villes universitaires d'Europe. En 1221, les Dominicains comptaient 70 monastères ; en 1256, l'ordre comptait 7 000 moines.

Les Dominicains fondèrent leurs propres établissements d'enseignement (à Bologne, Cologne, Oxford, etc.), dirigèrent des départements de théologie dans les universités de Paris, Padoue, Prague, etc. Depuis le XIIe siècle, les Dominicains lancèrent de vastes activités missionnaires, fondèrent de nombreux monastères (en notamment près de Kiev, en Iran, en Chine, etc.). En 1318, les Dominicains réussirent à organiser un archevêché en Perse, alors sous domination mongole.

Lors du premier chapitre général de Bologne, en 1220, l'ordre dominicain fut déclaré mendiant : ses membres furent obligés de renoncer à toute propriété et revenu et de vivre d'aumône. Ce décret ne fut pas pleinement observé et fut annulé en 1425 par le pape Martin V. Le troisième Grand Maître de l'ordre, Saint Raymond de Panne Forte, publia un recueil de ses statuts en 1238.

L'ordre est dirigé par un Grand Maître, élu d'abord à vie puis pour 6 ans. Dans chaque pays il y a un prieur provincial, dans chaque foyer séparé avec au moins 12 personnes il y a un prieur conventuel. Au-dessus de ces commandants, il y a un chapitre, c'est-à-dire une assemblée générale convoquée tous les trois ans. Tâche principale le nouvel ordre consistait en une activité missionnaire parmi les infidèles ; mais en même temps, il s'occupait avec zèle de la prédication de l'Église et de la théologie. Albertus Magnus et Thomas d'Aquin sont les scientifiques les plus remarquables issus de l'ordre ; Eckerd, Tauler, Savonarola et Vikenty Bovesky en faisaient également partie.

DANS début XIII siècle, avec son évêque, ses légats pontificaux et douze abbés de l'ordre cistercien, le chanoine espagnol Dominique, qui a reçu une bonne formation théologique, discute des mesures pour combattre les Albigeois en Languedoc. Il pensait que pour le succès de l'Église, il était nécessaire d'augmenter l'énergie et l'étendue de la prédication et de la combiner avec la vie apostolique. Les prédicateurs doivent renoncer au grand cortège et à la splendeur extérieure de leur mission ; à l'instar des apôtres, ils devraient errer de lieu en lieu et influencer les Albigeois non seulement par la prédication, mais aussi par la manière de vivre apostolique. Dominique n'a pas nié d'autres méthodes de lutte : l'extermination des hérétiques invétérés et les activités des tribunaux ecclésiastiques, qui n'avaient pas encore dégénéré en inquisitions, mais envoyaient déjà les ennemis de l'Église au bûcher. Le nouvel ordre, dont l’idée mûrissait dans l’esprit de Dominique, devait devenir une nouvelle arme puissante de lutte en plus de celles déjà testées. Ses membres s'opposaient dans l'esprit du fondateur aux prédicateurs albigeois en tant que prédicateurs de la vérité catholique, battant leurs adversaires par la parole, l'exemple et la prière. Nécessaires à l'accomplissement de la sainteté personnelle, la prière, la contemplation et l'ascèse, adaptées aux tâches de lutte, d'errance et de pauvreté, doivent être combinées à une connaissance profonde et catholique.

Deux Toulousains furent les premiers élèves de Dominic. Quatre autres les rejoignirent. L'archevêque de Toulouse et le comte Simon de Montfort, qui était à la tête de l'armée croisée combattant les hérétiques, apportèrent une aide énergique au saint. À l'automne 1215, Dominique comparut au Concile du Latran, dans l'espoir de recevoir l'approbation papale de son ordre. Encore plus tôt, ayant pris sous sa protection les pauvres catholiques, Innocent III approuva le projet de Dominique, mais, conformément à la résolution du concile, qui interdisait la fondation de nouveaux ordres, il invita le saint à accepter l'une des chartes déjà approuvées. . De retour à Toulouse, Dominique et ses camarades décidèrent de fonder son ordre sur la charte d'Augustin, complétée par quelques décrets prémontrés, et parvinrent ainsi à créer une forme de vie propice à la mise en œuvre des tâches qu'il avait définies. Dans le même 1216, l'ordre fut approuvé par le pape Honorius III.

Les Dominicains se rapprochent du monachisme traditionnel formes de vie que les minorités. Déjà en 1216, Dominique fondait son premier monastère, suivi d'autres. Dans ce premier monastère (près de Toulouse), qui servit de modèle aux suivants, chaque frère possédait sa propre cellule, ce qui offrait l'occasion d'études scientifiques. La vie n’était pas très différente de celle des Augustins ou des Prémontrés, et les Dominicains étaient les mêmes « catholiques statutaires ». Mais conformément au plan de Dominique et en partie sous l'influence du franciscanisme, en 1220, lors d'un concile général à Bologne, la renonciation à toute propriété fut proclamée et l'ordre devint mendiant. Cependant, en raison des tâches particulières de l'ordre, la pauvreté ne pouvait pas être poussée aussi loin que parmi les premières minorités.

Pour combattre les hérétiques et pour le dogme de l'Église, il fallait la connaissance. Acquérir des connaissances - former des frères, impensable sans implantation relative, sans bibliothèques, difficile à mettre en œuvre sans cellules individuelles, qui envisageait un monastère grand et bien aménagé, même s'il était situé au centre de la ville. L’idéal de pauvreté volontaire et d’errance s’adapte à objectifs de l'ordre, s'adoucissant, d'une part, acquérant la signification d'une arme de lutte, d'autre part. L’absence de résidence inconditionnelle et le vagabondage ont contribué à l’expansion de la sphère d’activité de l’ordre et à la nécessaire liberté de mouvement des prédicateurs dominicains. Manque de personnel et général (en ce dernier cas Seule la propriété formelle a donné à l'ordre une mobilité et sa concentration sur un seul objectif : prendre soin de l'âme des autres. De la même manière, les changements qu'ils apportèrent dans la vie des chanoines correspondaient aux objectifs des Dominicains. Aucune exigence de nécessité travail physique permettait de consacrer plus de temps à l'enseignement des frères ; l'ascèse et le silence contribuaient à la préparation interne du prédicateur. L'existence de monastères, seulement formellement réconciliés avec l'idéal de pauvreté absolue, a permis formation systématique frères et l'organisation de l'enseignement. Plus tard, chaque monastère dominicain eut sa propre école secondaire, tandis que les écoles supérieures introduites en 1248 à Montpellier pour la Provence, Bologne pour l'Italie, Cologne pour l'Allemagne et Oxford pour l'Angleterre servaient à compléter l'enseignement. Cela rendait inutile l’envoi de Dominicains dans les universités et rendait possible l’orientation souhaitée de l’enseignement. L'organisation de l'enseignement lui-même fut complétée par un concile général en 1259, auquel assistèrent des sommités de la science dominicaine comme Albert le Grand et son élève Thomas d'Aquin. Un cursus d'études qui avait objectif principal la formation des prédicateurs était conçue pour 6 à 8 ans. Les deux premières années étaient consacrées à la philosophie, les deux secondes à la théologie fondamentale, histoire de l'église et c'est vrai. Les deux derniers sont destinés à une étude approfondie de la théologie, pour laquelle la « Somme théologique » de Thomas d'Aquin a servi de guide. Les étudiants les plus compétents à la fin de ces six années devenaient professeurs et, au bout de sept ans, maîtres. Treize ans plus tard, après avoir obtenu leur baccalauréat, ils pourraient devenir maîtres en théologie - le grade le plus élevé de l'ordre, à côté duquel se trouve le grade de « prédicateur général », obtenu après vingt-cinq ans d'activité de prédication réussie.

Dans le premier quart du XIIIe siècle, l'organisation de l'ordre prend enfin forme, se développant - ce qui s'explique par la composition de l'ordre - plus systématiquement et plus sereinement que celle des Minorites. Les monastères subordonnés aux prieurs étaient regroupés en provinces sous l'autorité des provinciaux. À la tête de l'ordre se trouvait un maître général à vie élu par les provinciaux et les électeurs spéciaux (deux par province), dont le pouvoir était limité à un conseil général annuel (plus tard tous les deux ans), et l'initiative législative du conseil était tempérée par le nécessité que l'efficacité d'une mesure particulière soit adoptée successivement par trois cathédrales. La composition de l'ordre n'est pas tout à fait homogène : à côté des frères du clergé, il y avait aussi des frères laïcs. Et cette division, qui s'est naturellement développée parmi les franciscains, assurait la répartition des fonctions au sein de l'ordre et, par conséquent, la possibilité pour le clergé, qui confiait toutes les préoccupations matérielles aux laïcs, de se consacrer entièrement à ses activités scientifiques et de prédication.

Dès leur fondation, après avoir eu recours à l'épée pour lutter contre les Albigeois, les Dominicains continuent d'être les gardiens extérieurs de l'orthodoxie. Le Magister sacri palatii, toujours élu parmi les Dominicains, était chargé de la plus haute censure.

En 1233, le pape Grégoire IX les livra à l'Inquisition. L’opinion selon laquelle Dominique fut le fondateur de l’Inquisition et le premier Inquisiteur général est inextricablement liée à la tradition catholique ; elle a été confirmée par tous les historiens de l'ordre et tous les néguristes de l'Inquisition ; elle a été sanctionnée par Sixte Quint dans la bulle Invictarum, et pour lever tout doute, la bulle est citée Innocent III, confiant à Dominique les fonctions d'inquisiteur général. Mais nous pouvons dire qu’aucune tradition ecclésiale ne repose sur des fondations plus fragiles. Sans aucun doute, Dominique meilleures années a consacré sa vie à la lutte contre les hérétiques. Il est également certain que, comme tous les autres missionnaires zélés de l'époque, s'il ne parvenait pas à convaincre l'hérétique, il apparaissait joyeusement devant le feu ardent. Mais en cela il n'était pas différent des autres fanatiques, et il ne fit aucune tentative particulière pour organiser une persécution appropriée. Nous voyons que seulement 10 ans après sa mort, nous pouvons parler de l’Inquisition papale comme d’une institution correcte. Non moins sujette à l'exagération et au caractère légendaire est l'affirmation selon laquelle l'organisation de l'Inquisition et sa consolidation étaient l'œuvre d'un seul ordre. En fait, Rome n’a jamais officiellement confié de fonctions inquisitoriales aux Dominicains. Il n’y avait pas non plus, à proprement parler, de décret officiel instituant l’Inquisition. Les Dominicains n'étaient que l'instrument le plus approprié et le mieux préparé pour la recherche des hérétiques cachés, d'autant plus que leur devoir principal était la prédication et la conversion. Lorsque la conversion est passée au second plan et que la persécution est apparue, les franciscains se sont révélés non moins utiles, qui partageaient avec les Dominicains l'honneur douteux et tous les travaux d'organisation de l'Inquisition. À l'époque de sa plus grande prospérité, l'Ordre dominicain comptait jusqu'à 150 000 membres répartis dans 45 provinces (dont 2 hors d'Europe) et 12 congrégations, sous le contrôle de vicaires généraux indépendants. Plus tard, les Dominicains furent repoussés par les Jésuites des écoles et de la prédication dans les tribunaux, et en partie de l'activité missionnaire. Sur fin XIX Pendant des siècles, ils ont existé en Italie, en Espagne, en Autriche et avaient des missions en Amérique et aux Indes orientales.

À la fin du XIXe siècle, il existait jusqu'à 300 monastères de femmes dominicaines en Italie, en Autriche, en Belgique et en Amérique. Les religieuses faisaient du bricolage. Leurs vêtements sont blancs, avec un manteau et un voile noirs. La plus importante des sœurs de cet ordre est Sainte Catherine de Sienne.

L'Ordre Dominicain a également une troisième branche. Dominique lui-même a fondé, sous le nom de « Milice de Jésus-Christ », une union de laïcs des deux sexes pour protéger l’Église et lutter pour la perfection morale. Après sa mort, ils furent connus sous le nom de Frères et Sœurs de la « Pénitence de Saint Dominique ». Ils ne font aucun vœu, restent dans la lumière et contribuent au mieux de leurs capacités aux objectifs de l'ordre. Plus tard, les Dominicains furent repoussés par les Jésuites des écoles et de la prédication dans les tribunaux, et en partie de l'activité missionnaire.

Au XVIe siècle, des prédicateurs dominicains apparaissent en Amérique latine. De nombreux Dominicains, par exemple Bartolomé de Las Casas, défendirent les droits des Indiens dans les colonies.

Au XVII - XVIIIe siècles Les activités de l'ordre étaient sévèrement limitées par les autorités laïques et ecclésiastiques. La Réforme a porté un coup dur aux monastères dominicains d'Europe du Nord.

Au XIXe siècle, la position de l'ordre se stabilise ; des monastères dominicains se développent en Europe, en Amérique latine et aux Philippines. La commande se développe rapidement aux USA et au Canada.

Au XXe siècle, l'ordre connaît de nouveaux chocs - expulsion du Mexique en 1910, massacres de moines dominicains lors de guerre civile en Espagne, persécutions dans les pays communistes. Cependant, à la fin du XXe siècle, l’état de l’ordre s’est à nouveau stabilisé.

Symbolisme et vêtements

Les armoiries de l'ordre représentent un chien portant une torche allumée dans sa gueule (ceci, et en accord avec lat. Cannes Domini, en raison de la propagation nom non officiel Ordre des Chiens du Seigneur) pour exprimer le double objectif de l'ordre : protéger l'Église de l'hérésie et éclairer le monde en prêchant la vérité.

Le vêtement est une soutane blanche avec une capuche blanche et une cape noire.

Saints et bienheureux Dominicains

* Bienheureux Fra Angelico (1400-1455) - Artiste italien du début de la Renaissance

* Saint Albert le Grand (vers 1193-1280) - philosophe scolastique allemand, théologien

* Bienheureux Benoît XI (1240-1304) - Pape

* Saint Dominique (1170-1221 - fondateur de l'ordre

* Sainte Catherine de Sienne (1347-1398) - Docteur de l'Église

* Bienheureux Innocent V (c. 1225-1276) - Pape

* Saint Pie V (Pape) (1504-1572) - Pape de Rome

* Bienheureux Henri Suso (1295/1297-1366) - poète et philosophe mystique allemand

* Saint Thomas d'Aquin (1225/1226-1274) - grand philosophe et théologien médiéval

* Saint Jacek (1183-1257)

Dominicains célèbres

* Benoît XIII (Pape) (1649-1730) - Pape de Rome

* Giordano Bruno (1548-1600) - scientifique et poète italien, qui quitta plus tard l'ordre

* Vincent de Beauvais (1190-1264) - théologien, encyclopédiste, philosophe et pédagogue

* Tomaso Campanella (1568-1639) - philosophe italien, écrivain utopiste

* Georges Cottier (né en 1922) - cardinal, grand théologien et philosophe catholique

* Bartolomé de Las Casas (1484-1566) - défenseur des droits des Indiens, opposant à l'esclavage

* Jacques Clément (1565-1589) - meurtrier roi de France Henri III Valois

* Jean Baptiste Labat (1663-1738) - missionnaire et voyageur

* André de Longjumeau (XIIIe siècle) - diplomate

* Georges Peer (1910-1969) - Prix Nobel de la Paix (1958)

* Girolamo Savonarola (1452-1498) - Prédicateur florentin et réformateur social

* Johann Tauler (1300-1361) - mystique et prédicateur allemand

* Johann Tetzel (vers 1465-1519) - est devenu célèbre pour la diffusion des indulgences, a publié une réfutation de 95 thèses

* Thomas Torquemada (1420-1498) - premier Grand Inquisiteur d'Espagne

* Félix Faber (1441-1502) - voyageur, historien

* Christoph Schönborn (né en 1945) - cardinal, archevêque de Vienne, théologien

* Jacob Sprenger (1436-1495) - considéré comme co-auteur du livre « Le Marteau des Sorcières »

* Meister Eckhart (1260-1328) - théologien et philosophe allemand, l'un des plus grands mystiques chrétiens

* Jacob Voraginsky (1230-1298) - écrivain spirituel

Littérature

* Lacordaire, « Mémoire pour le rétablissement de l'ordre des Frères prêtres » (1840) ;

* Danzas, « Etude sur les temps primitifs de l’ordre de St. Dominique" (Par., 1874 - 75) ;

* Douais, « Essai sur l’organisation des études dans l’ordre des Frères prêtres etc. » (1884).

Excellente définition

Définition incomplète ↓

L'Ordre Dominicain (lat. Ordo fratrum praedicatorum) est catholique et appartient à l'une des fraternités qui prêchent le renoncement. biens matériels et la vie pour la gloire de Dieu. Fondée par Domingo de Guzman, moine d'origine espagnole, au XIIIe siècle. Un autre nom - l'Ordre des Frères Prêcheurs - lui a été donné

Ordres franciscains et dominicains

L'ère de l'émergence des ordres mendiants s'est produite à la fin du XIIe - début du XIIIe siècle. À cette époque, l’Église catholique avait besoin de dogmatiques qui mèneraient une lutte constante et irréconciliable contre les hérésies et les hérétiques.

L'histoire des ordres des franciscains et des dominicains devrait commencer par le fait qu'à cette époque, il y avait un besoin de prêtres qui ne s'engageraient pas dans des affaires laïques et mèneraient une vie luxueuse, mais qui, au contraire, mépriseraient les biens et seraient capables de démontrer des gens ordinaires votre pureté de foi par l'exemple personnel. Les deux ordres sont devenus connus pour leur rigueur, leur refus catégorique et leur renonciation aux biens matériels.

Il a été créé en 1209 par le fils d'un riche marchand d'Assise, Giovanni Bernardone, qui, en tant que prédicateur itinérant, a réuni ses personnes et ses disciples partageant les mêmes idées en Italie, près de la ville d'Assise. Il a reçu le surnom de « Francis » pour avoir utilisé Mots français dans ses sermons.

Le fondateur des Franciscains s'est opposé à l'escroquerie des représentants de l'Église catholique, à la vente de postes et d'indulgences. Pour cette raison, à une certaine époque, il lui fut interdit de prêcher, mais en 1210, il fut autorisé. La Charte de l'Ordre était basée sur l'obéissance, la chasteté et une existence mendiante, elle fut approuvée par le pape Innocent III. Une robe marron spacieuse avec une capuche est devenue traditionnelle.

La popularité des franciscains est attestée par des données sur la large diffusion des monastères : en 1264, il y en avait 8 000 et le nombre de moines atteignait 200 000 au début du XVIIIe siècle. L'ordre comprenait 1 700 monastères et 25 000 frères. Les franciscains ont créé un système d'enseignement théologique et ont été activement impliqués dans le travail missionnaire et la recherche.

Les deux ordres - les franciscains et les dominicains - ont été dotés par le Pape de fonctions d'activités inquisitoriales, qu'ils ont exercées activement dans Pays européens pendant de nombreuses années, en recourant aux exécutions et à la torture. Mais leurs activités visaient principalement le travail missionnaire et de prédication, le développement de l'éducation et de la science.

Vie de saint Dominique

Le fondateur de l'Ordre des moines dominicains était l'Espagnol Domingo de Guzman, né en 1170 dans la ville espagnole de Calerega. Sa mère était une célèbre philanthrope qui aidait les pauvres. Le père est le noble Félix de Guzman, ses fils aînés ont suivi leur frère et ont également rejoint l'Ordre, et plus tard 2 neveux ont suivi leur exemple.

À la veille de la fondation de l'Ordre, la mère de Domingo fit un rêve prophétique : un chien sortit de son ventre, tenant dans sa gueule une torche allumée qui devait « éclairer » le monde entier, et elle vit une étoile dans sa gueule. le front de son fils.

Pour ses études, le garçon a été envoyé chez son oncle, qui était curé de la paroisse, où il a passé 7 ans. Déjà dans ces années-là, il montrait des penchants ascétiques, refusait une nuit de sommeil confortable au lit et préférait dormir par terre.

À l'âge de 14 ans, il entre à l'université de Palencia (Royaume de Léon). C’était l’époque où la famine faisait rage en Europe. Et le futur fondateur de l'ordre a vendu ses biens et ses livres pour aider les pauvres habitants par l'aumône. Pendant 6 ans, il étudie la philosophie, la culture et l'art, la musique et le chant.

En 1190, Dominique fut nommé canonnier à Osma, près de Callereg, où il poursuivit ses études théologiques. Il fut ordonné prêtre et y servit pendant 9 ans. Durant toutes ces années, il a beaucoup lu et vécu dans la sainteté.

En 1203, il accompagna Mgr Diego lors d'un voyage en Languedoc pour aider à organiser le mariage du roi. Lors de ce voyage, Dominic était indigné un grand nombre hérétiques en France et donc, selon ses convictions, rejoignit les Albigeois, où il reçut le nom de « Frère Dominique ». Les Cisterciens se déplaçaient de ville en ville, prêchant la modestie et la noblesse. Dans une ville, les juges ont procédé à un « procès par le feu » pour tenter de détruire les manuscrits écrits par Dominique et ses adversaires. Et miraculeusement, ses textes sont sortis de la flamme intacts à trois reprises. Le même miracle s'est produit à Montréal.

Les Albigeois adhéraient à des règles strictes, mais Dominique les surpassait par son désir de sacrifice. Il mangeait principalement du poisson séché, du pain et de la soupe, et diluait son vin avec de l'eau. Il portait une chemise en cheveux raides et une chaîne autour de la taille, dormait très peu et uniquement par terre. En même temps, il était bienveillant et faisait preuve de condescendance envers les autres.

En 1206, après une vision lors de la fête de Sainte-Madeleine dans la ville de Prouille, saint Dominique comprit qu'il devait y créer un couvent, pour lequel il put réunir dans un avenir proche 8 jeunes moniales. Le premier couvent dominicain a ouvert ses portes le 27 décembre 1206, avec Marie-Madeleine comme patronne.

En 1207, après la mort de Mgr Diego, Dominique rassemble autour de lui un petit groupe de prédicateurs qui rejoignent le monastère de Prouille. Mgr Folques de Toulouse et St. Dominique a adressé une pétition au Pape pour la formation d'une nouvelle communauté de prédicateurs.

Historique de la création de la commande

En 1214, à Toulouse, dans le sud de la France, une communauté de personnes partageant les mêmes idées s'est rassemblée autour du moine Saint Dominique, dont le but était de prêcher l'Évangile et d'amener les gens à Dieu par l'exemple personnel. Objectif initial la base était une campagne contre les Albigeois. Ces actions durent ensuite 20 ans et conduisent à la destruction de plusieurs milliers de personnes déclarées hérétiques.

En 1215, saint Dominique rencontra à Rome François d'Assise, fondateur de l'Ordre franciscain. Ils trouvèrent beaucoup de points communs dans la foi et l'amour de Dieu, prêchés par les franciscains et les dominicains, menant une vie mendiante et ascétique. Les frères des deux ordres apportèrent la parole de Dieu aux gens ordinaires, contribuèrent à la diffusion de la foi chrétienne et s'opposèrent à l'hérésie.

De son vivant, Dominique, ayant entre les mains la charte préparée de l'Ordre dominicain, se rendit à Rome pour la confirmation papale. Cependant, à son arrivée, il s'est avéré qu'Innocent était mort. Et seul le pape suivant approuva la charte de l'Ordre dominicain en janvier 1216 et la prit sous sa protection. A cette époque, il y avait 16 frères.

Il a d'abord laissé Dominique au poste de conseiller théologique au palais papal, qui était également impliqué dans la censure des livres. La même année, saint Dominique effectuait un pèlerinage vers les grands sanctuaires chrétiens. Alors qu'il se trouvait dans la basilique Saint-Pierre, il a reçu une vision dans laquelle les apôtres Pierre et Paul lui ont remis un livre et lui ont ordonné de prêcher la parole de Dieu, choisi pour cette œuvre.

"Semer les graines de la parole de Dieu..."

Lorsque le pape Honorius III permit à Dominique de retourner à Toulouse en mai 1217, il retrouva ses frères de l'ordre. Son fondateur a présenté l'Ordre Dominicain comme une opportunité de prêcher l'Évangile au monde entier afin de trouver et de rejoindre de plus en plus de fidèles.

Avant le début de la grande campagne, tous les membres de l'Ordre se sont rassemblés dans l'église de la Vierge Marie, où saint Dominique a stupéfié tous les paroissiens avec un sermon extraordinaire. C'est pourquoi son image est souvent peinte dans les peintures de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie.

La prophétie des apôtres s'est pleinement accomplie : les frères ne se sont pas dispersés dans le monde entier, mais ont augmenté leur nombre. Assez rapidement, des monastères de frères-prêcheurs mendiants commencent à apparaître en France, en Espagne et en Italie, puis dans le reste des pays de l'Europe médiévale.

Pour les membres de son ordre, saint Dominique a toujours été un modèle. Il pratiquait toujours la mortification et se flagellait jusqu'à saigner trois fois chaque nuit : une fois pour son propre salut, la deuxième pour les pécheurs et la troisième pour les âmes des défunts. D'autres Dominicains le font aussi. Dans ses prières, le fondateur de l'ordre se tournait toujours vers Dieu, pleurant les pécheurs.

Voyager en Italie

Par décision de Dominique, tous les frères furent envoyés dans diverses régions d'Europe pour développer les activités de l'Ordre : 7 personnes allèrent à l'Université de Paris, 2 à Saint-Romain, 4 en Espagne. En octobre 1217, Dominique et son entourage se rendirent à pied à Rome : ils marchèrent pieds nus, mangèrent l'aumône, passèrent la nuit chez des habitants pieux, parlant à tout le monde de la fraternité et de Dieu. Au fur et à mesure de leur progression, ils commencèrent à être rejoints par ceux qui souhaitaient rejoindre l'Ordre Dominicain, dont le nombre de fidèles augmenta rapidement.

Après son arrivée à Rome, avec la permission du pape Honorius, l'ancienne église Saint-Sixte sur la voie Appienne ainsi que les bâtiments furent cédés à la confrérie. Grâce aux dons des croyants, le territoire de la confrérie a été agrandi afin que des moines puissent y vivre. Le monastère de San Sisto grandit rapidement et en 1220 Mère Blanche en prend la direction et les frères de l'Ordre s'installent dans l'ancienne basilique de Santa Sabina, qui leur a été offerte par le Pape. Depuis lors, c'est à partir de là que s'est déroulée la gestion de l'Ordre pendant de nombreux siècles. La première Assemblée générale de l'Ordre dominicain s'est réunie ici et la seconde a eu lieu un an plus tard à Bologne. Il fut décidé que tous les membres de la confrérie devaient renoncer à leurs biens et vivre uniquement d'aumônes.

Au cours des années suivantes, saint Dominique prêcha activement ses idées, voyageant à travers l'Italie, la France et l'Espagne. Il était engagé dans la fondation de nouveaux monastères et visitait ceux qui travaillaient déjà, prêchant activement ses opinions et dénonçant les hérétiques. Dans chaque ville et village, il se confessait à tout le monde et expliquait la « Parole de Dieu ». Les nuits se passaient en prière et il dormait toujours à même le sol. Peu à peu, sa santé s'est détériorée.

Dernières années de la vie

A cette époque, la gloire et les efforts des prédicateurs dominicains avaient été couronnés grand succès: leurs monastères sont apparus dans 8 provinces d'Europe. Au cours de l'été 1221, sur le chemin entre Venise et Bologne, Dominique attrapa une forte fièvre à cause du temps chaud et humide et tomba malade. Les derniers jours, il se trouvait dans les locaux de la Convention de Saint-Nicolas, parmi ses frères et personnes partageant les mêmes idées.

DANS dernières heures Dans sa vie, saint Dominique a légué à ses frères de croire sacrément en Dieu, d'observer les règles de la pauvreté volontaire, en faisant l'aumône à tous les pauvres. Il promet de devenir utile à l'Ordre après sa mort et d'aider la cause encore plus efficacement que de son vivant. Dominique a exprimé son désir d'être enterré « sous les pieds » de ses frères. Le vendredi 6 août 1221, à 18 heures, à l'âge de 51 ans, il meurt les mains tendues vers le ciel avec des paroles de foi aux lèvres.

Depuis lors, les croyants célèbrent ce jour la fête de la Transfiguration. Après la mort de Dominic, un événement étrange s'est produit. En 1233, il fut décidé de transporter ses reliques ; après avoir soulevé le couvercle en pierre du cercueil, un délicat parfum sucré se répandit dans l'air, ce qui fut considéré comme un miracle. Un an plus tard, Dominique fut canonisé par l'Église comme saint ; sa fête est célébrée le 8 août.

Armoiries et charte de l'Ordre des Prêcheurs

Il existe plusieurs versions des armoiries de l’Ordre dominicain : l’une est en noir et blanc, avec la devise autour de la croix : « Louez, bénissez, prêchez ! » (latin Laudare, Benedicere, Praedicare). L'autre représente un chien portant une torche allumée dans sa gueule, qui symbolise le double objectif de l'ordre : apporter l'illumination au monde par la prédication de la Vérité divine et protéger la foi de l'Église catholique de l'hérésie. Grâce à cela, le deuxième nom non officiel de l'ordre est apparu : « Chiens du Seigneur » (latin : Domini Cane).

Le Pape approuva la charte de l'Ordre Dominicain en janvier 1216 et lui donna le deuxième nom « Ordre des Prêcheurs ». Il était dirigé par un maître général élu à vie, mais plus tard un mandat fixe fut adopté pour lui. Un prieur provincial et une auberge pour les moines furent également fondés dans chaque pays. Une assemblée générale devait se tenir tous les 3 ans.

Déjà en 1221, les Dominicains comptaient 70 monastères, et en 1256 le nombre de moines dans l'ordre atteignait 7 000. Les règles strictes de mendicité durent 200 ans, et ce n'est qu'en 1425 que le pape Martin Ve abolit les règles de l'Ordre des Prêcheurs. la renonciation à la propriété.

Tenue traditionnelle des moines dominicains : une tunique blanche, une ceinture en cuir avec un chapelet suspendu, une cape blanche avec une capuche et un manteau noir sur le dessus. Après avoir rejoint l'Ordre, tous les membres sont appelés frères et font vœu de pauvreté. Ce vœu signifie renonciation complète à toute propriété, après quoi le dominicain devait être actif activité religieuse dans le monde, et ne pouvait exister que grâce à l'aumône de bonnes personnes. Les responsabilités des frères comprenaient la prédication, la confession et le travail missionnaire.

À l'époque de la prospérité, l'Ordre dominicain comptait environ 150 000 membres répartis dans 45 provinces d'Europe et d'Asie. La tâche principale des frères restait l'activité missionnaire parmi les incroyants. Une grande attention a été accordée aux sermons religieux et à la théologie.

L'Ordre Dominicain d'un point de vue pédagogique

Dès la première communauté de moines de Toulouse, Dominique accorde une grande attention à l'éducation de ses frères. Le territoire possédait sa propre bibliothèque, composée principalement de livres donnés par l'évêque. Tous les nouveaux membres de la confrérie ont commencé à étudier à l'école diocésaine, dirigée par A. Stavensby, futur archevêque de Cantorbéry.

Parallèlement, une grande attention a été accordée à la vie spirituelle des frères : théologique, théologique et éducation linguistique, la contemplation et l'activité apostolique. Dominic croyait que tous les frères devraient obtenir un baccalauréat.

À partir du XIIIe siècle, lorsqu'une vaste activité missionnaire fut lancée pour créer des monastères, l'Ordre décida que dans chacun d'eux un enseignant devait être impliqué dans l'enseignement. Grâce à cette règle, les frères étaient considérés comme les moines les plus instruits, tirant leurs connaissances de professeurs célèbres et d'étudiants.

D'un point de vue pédagogique, l'Ordre Dominicain a joué un rôle important en assurant l'éducation de tous ceux qui souhaitaient rejoindre cette fraternité. Un vaste réseau d'écoles à plusieurs niveaux a été créé dans les monastères, ce qui a permis de former des prédicateurs parmi leurs rangs, quelles que soient les universités. Il y avait des écoles « intermédiaires » pour le primaire et des écoles « supérieures » pour compléter l'enseignement. L'accent mis sur l'apprentissage est devenu une règle intégrante de l'éducation dominicaine. Au fil du temps, certains professeurs et scientifiques rejoignirent l’Ordre.

Des établissements d'enseignement spécial pour les Dominicains ont été créés dans de nombreuses villes européennes : Cologne, Bologne, Oxford, etc. À partir de 1256, le pape Alexandre IV autorisa les représentants de l'Ordre franciscain à enseigner dans les universités. Cette politique s'est poursuivie avec d'autres fraternités. Au fil du temps, de nombreux Dominicains et Franciscains sont devenus enseignants et philosophes dans des établissements d'enseignement en Europe, certains ont dirigé des départements de théologie dans les plus grandes universités de Paris, Prague et Padoue.

En 1232, le Pape transféra l'Inquisition à l'Ordre dominicain précisément en raison de l'excellente éducation de ses membres et de leur vaste érudition.

Des scientifiques célèbres et personnalités publiques qui ont suivi tous les niveaux de formation dans l'Ordre : Albert le Grand et Thomas d'Aquin, Girolamo Savonarola, Tauler et d'autres. Parmi les Dominicains se trouvaient des artistes célèbres : Fra Angelico (1400-1455) et Fra Bartolomeo (1469-1517), ainsi que l'inquisiteur espagnol T. Torquemada, le créateur de l'œuvre « Le marteau des sorcières » J. Sprenger.

Activités missionnaires

L'objectif principal de l'Ordre dominicain était de prêcher ses idées et d'augmenter le nombre de fidèles, en fondant de nouveaux monastères et monastères. Parmi Peuples slaves Les Dominicains apparurent sous la direction de Hyacinthe Odrowonz, qui dirigea plus tard la province polonaise de l'Ordre. Les premiers monastères des frères furent fondés à Kiev dans les années 1240, puis apparurent en République tchèque et en Prusse.

Peu à peu, l'Ordre Dominicain a lancé des activités missionnaires non seulement en Europe, mais aussi en Asie et Extrême Orient. Après que Christophe Colomb ait découvert le Nouveau Monde, les missionnaires dominicains ont prêché Bonnes nouvelles Indiens d'Amérique, les protégeant des actions des colonialistes. Les plus célèbres d'entre eux étaient Bartolomeo de Las Casas et Saint Louis Bertrand.

Branche féminine des Dominicains

En littérature, dédié à l'histoireÉglise, utilise également le nom de « Second Ordre » pour la branche féminine des Dominicains. Couvents car les Dominicains ont été établis par saint Dominique au début du XIIIe siècle. Les vêtements des sœurs sont blancs traditionnels avec un manteau noir ; leur activité principale est le travail d'aiguille (couture, broderie, etc.). Déjà en 1259, le « Second Ordre » adoptait une charte stricte, mais plus tard ses conditions furent assouplies.

Parmi les Dominicains, la plus célèbre était Catherine de Sienne (1347-1380), qui mena activement des opérations de maintien de la paix et activité politique, était engagé dans la rédaction d'essais. Le plus célèbre d’entre eux est « Dialogues sur la Providence de Dieu ».

Dominicains aux 20-21 siècles.

Au XXe siècle, une réorganisation s'opère dans les rangs de l'Ordre : la Constitution et les règles, le côté liturgique de la vie sont révisés. Le missionnaire et la prédication restent leurs principales activités ; leurs monastères sont situés dans 40 pays du monde, et le dominicain G. Pir a reçu le prix Nobel en 1958 pour travail humanitaire menées auprès des réfugiés.

Selon les données modernes, l'Ordre dominicain compte environ 6 000 moines et 3 700 moniales, ainsi que 47 provinces et 10 vicariats. Après 8 siècles d'existence de la confrérie, ses adeptes, à l'imitation des saints apôtres, vivent en communauté, observant les vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté.

En éduquant tout le monde et en enseignant l'amour et la responsabilité mutuelle, les membres de l'Ordre prêchent l'Évangile au monde et tentent de contrer l'erreur, en améliorant la capacité de séparer la vérité du mensonge.

Feu de vérité. Cette image est née grâce au jeu Mots latins: les moines étaient souvent appelés dominicains (lat. Dominicaines), Que voulaient dire les disciples de Dominique, cependant, leur nom peut aussi être traduit par « chiens du Seigneur » (lat. Cannes Domini ).

Les principaux domaines d'activité des Dominicains sont la prédication de l'Évangile, l'étude des sciences, l'éducation, la lutte contre les hérésies et l'activité missionnaire.

L'ordre est dirigé par le Maître Général. 5 Depuis septembre 2010, le Maître Général des Dominicains est Bruno Cadoret. Chaque province de l'ordre est dirigée par un prieur provincial, chaque communauté monastique par un prieur conventuel. Ils sont responsables devant l'assemblée générale – chapitre conventuel, provincial ou général. L'ordre est dirigé par un général qui rend compte au Pape. Les Dominicains occupent des postes gouvernementaux importants au Vatican. Aujourd'hui, les Dominicains constituent l'un des ordres monastiques catholiques les plus influents.

L'Ordre Dominicain a une troisième branche : les tertiaires, des personnes qui prononcent des vœux, mais restent dans le monde et vivent la vie spirituelle de l'ordre. Dominique lui-même fonda, sous le nom de « Milice de Jésus-Christ », une union de laïcs des deux sexes, pour protéger l'Église et lutter pour la perfection morale.

Les vêtements de l'ordre sont une tunique blanche, une ceinture en cuir avec un chapelet, une cape blanche à capuche et un manteau noir avec une cape noire à capuche.

2. Histoire

Ayant choisi la voie des prédicateurs mendiants de l'Évangile pour combattre les Albigeois (Cathares), les Dominicains continuèrent par la suite à être les gardiens des fondements de la foi. Au cours de l'année, l'Inquisition est transférée à l'ordre de lutte contre les mouvements hérétiques. Magister sacri palatii, toujours élu parmi les Dominicains, présidait à la plus haute censure.

Dominicain en robe

À son époque de plus grande prospérité, l'Ordre dominicain comptait jusqu'à 150 000 membres répartis dans 45 provinces (dont 11 hors d'Europe) et 12 congrégations, sous le contrôle de vicaires généraux indépendants. Plus tard, les Dominicains furent repoussés par les Jésuites des écoles et de la prédication dans les tribunaux, et en partie de l'activité missionnaire. À la fin du XIXe siècle, ils existaient en Italie, en Espagne, en Autriche et leurs missions étaient en Amérique et aux Indes orientales.

À la fin du XIXe siècle, il existait jusqu'à 300 monastères de femmes dominicaines en Italie, en Autriche, en Belgique et en Amérique. Les religieuses faisaient du bricolage. Leurs vêtements sont blancs, avec un manteau et un velon noirs. Une des sœurs significatives de cet ordre est Sainte Catherine de Sienne.

Au XIXe siècle, la position de l'ordre se stabilise, des monastères dominicains se développent en Europe, en Amérique latine et aux Philippines. La commande se développe rapidement aux USA et au Canada.

Au XXe siècle, l'ordre subit de nouveaux chocs : expulsion du Mexique, massacres de moines dominicains pendant la guerre civile espagnole, persécutions dans les pays communistes. Cependant, à la fin du 20e siècle, l'état de l'ordre s'est à nouveau stabilisé - dans les années 80 de ce siècle, les Dominicains avaient des monastères dans 50 pays du monde.

3. État actuel

En 2010, l'ordre comptait 5 906 moines (dont 4 456 prêtres). Ils servent dans 607 paroisses

4. Saints dominicains

Capot. Claudio Coelho, Espagne. Saint Dominique.

• Saint Dominique (1170-1221) - fondateur de l'ordre des prédicateurs
• Saint Raymond où Peñafort (1175-1275) - théologien et canoniste
• Saint Jacek (Hyacinthe) Odrowonzh (1183/1185-1257) - missionnaire, selon la légende, qui, au cours de sa mission, atteignit les rives du Dniepr (Kiev)
• Saint Albert le Grand (vers 1193-1280) - philosophe scolastique, théologien
• Saint Thomas d'Aquin (1225/1226-1274) - philosophe et théologien médiéval
• Bl. Innocent V (vers 1225-1276) - Pape
• Sainte Marguerite de Hongrie (1242-1270) - princesse de la dynastie Arpad
• Bl. Benoît XI (1240-1304) - Pape
• Bl. Henry Suso (1295/1297-1366) - poète et philosophe mystique
• Sainte Catherine de Sienne (1347-1398) - Docteur de l'Église, Tertiaire
• Saint Vincent Ferrer (1350-1419) - philosophe, théologien et prédicateur
• Bienheureux Fra Angelico (1400-1455) - un artiste exceptionnel du début de la Renaissance
• Saint Pie V (1504-1572) - Pape
• Saint Martin de Porres (1579-1639) - médecin, premier noir américain, canonisé par l'Église catholique (en 1962).

5. Dominicains célèbres

• Giambattista Audifredi, (1714 -1794) - astronome et bibliographe
• Vincent de Beauvais (1190-1264) - théologien, encyclopédiste, philosophe et éducateur
• Margaretha Ebner - (c. 1291-1351) - écrivain visionnaire et mystique
• Maître Eckhart (1260-1328) - théologien et philosophe, l'un des plus grands mystiques chrétiens
• Jacob de Voragin (1230-1298) - écrivain spirituel
• Petrus de Dacia (1235-1289) - le premier écrivain suédois
• André de Longjumeau (XIIIe siècle) - diplomate
• Johann Tauler (1300-1361) - mystique et prédicateur
• Torquemada Tomas (1420-1498) - premier grand inquisiteur d'Espagne
• Jacob Sprenger (1436-1495) - considéré comme co-auteur du livre "The Witches Hammer"
• Félix Faber (1441-1502) - voyageur, historien

Chaque communauté monastique a un prieur conventuel. Ils sont responsables devant l'assemblée générale – conventuelle, provinciale ou chapitre général.

L'Ordre Dominicain a une troisième branche : les tertiaires, des personnes qui prononcent des vœux, mais restent dans le monde et vivent la vie spirituelle de l'ordre. Dominique lui-même fonda, sous le nom de « Milice de Jésus-Christ », une union de laïcs des deux sexes, pour la défense de l'Église et pour la poursuite de la perfection morale.

La devise de l'ordre est « Louez, bénissez, prêchez » (lat. Laudare, Bénédicère, Praedicare )

Histoire

Symbolisme et vêtements

Les armoiries de l'ordre représentent un chien portant une torche allumée dans sa gueule (ceci et la consonance avec lat. Cannes Domini, en raison de la diffusion du nom non officiel de l'ordre « Chiens du Seigneur » pour exprimer le double objectif de l'ordre : protéger fidèlement la foi de l'Église de l'hérésie et éclairer le monde par la prédication de la Vérité divine.

Le vêtement (habit) est une tunique blanche, une ceinture en cuir avec un chapelet, un scapulaire blanc, une cape blanche à capuche et un manteau noir avec une cape noire à capuche.

Saints et bienheureux Dominicains

• Saint Dominique (1170-1221) - fondateur de l'ordre des prédicateurs
• Saint Raymond de Peñafort (1175-1275) - théologien et canoniste
• Saint Jacek (Hyacinthe) Odrowonzh (1183/1185-1257) - missionnaire, selon la légende, qui, au cours de sa mission, atteignit les rives du Dniepr (Kiev)
• Saint Albert le Grand (vers 1193-1280) - philosophe scolastique, théologien
• Saint Thomas d'Aquin (1225/1226-1274) - philosophe et théologien médiéval
• Bl. Innocent V (vers 1225-1276) - Pape
• Sainte Marguerite de Hongrie (1242-1270) - princesse de la dynastie Arpad
• Bl. Benoît XI (1240-1304) - Pape
• Bl. Henry Suso (1295/1297-1366) - poète et philosophe mystique
• Sainte Catherine de Sienne (1347-1398) - Docteur de l'Église, Tertiaire
• Saint Vincent Ferrer (1350-1419) - philosophe, théologien et prédicateur
• Bl. Fra Angelico (1400-1455) - un artiste exceptionnel du début de la Renaissance
• Saint Pie V (Pape) (1504-1572) - Pape de Rome
• Saint Martin de Porres (1579-1639) - médecin, premier Noir américain canonisé par l'Église catholique (en 1962).

Dominicains célèbres

• Audifredi, Giambattista (1714−1794) - astronome et bibliographe
• Vincent de Beauvais (1190-1264) - théologien, encyclopédiste, philosophe et professeur
• Margaretha Ebner - (c. 1291-1351) - écrivain visionnaire et mystique
• Meister Eckhart (1260-1328) - théologien et philosophe, l'un des plus grands mystiques chrétiens
• Jacob de Voragin (1230-1298) - écrivain spirituel
• Petrus de Dacia (1235-1289) - le premier écrivain suédois
• André de Longjumeau (XIIIe siècle) - diplomate
• Johann Tauler (1300-1361) - mystique et prédicateur
• Thomas Torquemada (1420-1498) - premier grand inquisiteur d'Espagne
• Jacob Sprenger (1436-1495) - considéré comme co-auteur du livre "The Witches Hammer"
• Félix Faber (1441-1502) - voyageur, historien
• Girolamo Savonarola (1452-1498) - Prédicateur florentin et réformateur social
• Johann Tetzel (vers 1465-1519) - s'est fait connaître grâce à la diffusion des indulgences, a publié une réfutation des 95 thèses de Luther
• Antoine de Montesinos Antonio de Montesinos (frère dominicain) écoutez)) - un moine qui fut le premier du clergé à condamner publiquement toutes les formes d'esclavage des peuples autochtones des Amériques.
• Pierre de Cordoue Pierre de Cordoue ) (1460-1525) - prieur du monastère dominicain, qui soutint les activités de Las Casas et Montesinos
• Fra Bartolomeo (1469-1517) - artiste, l'un des représentants de l'école de peinture florentine
• Bartolomé de Las Casas (1484-1566) - défenseur des droits des Indiens, adversaire de l'esclavage ; évêque
• Sebastian de Fuenleal (vers 1490-1547) - Évêque de Saint-Domingue, a été président de la deuxième Audiencia
• Luis de Granada (1504-1588) - théologien et l'un des grands mystiques d'Espagne
• Gaspar da Cruz (vers 1520-1570) - missionnaire, auteur du premier livre européen sur la Chine
• Luis de Leon (1528-1591) - poète mystique, écrivain religieux, traducteur textes sacrés et œuvres littéraires
• Giordano Bruno (1548-1600) - scientifique et poète, quitta plus tard l'ordre
• Jacques Clément (1565-1589) - assassin du roi de France Henri III de Valois
• Tomaso Campanella (1568-1639) - philosophe, écrivain utopiste
• Benoît XIII (1649-1730) - Pape
• Jean Baptiste Labat (1663-1738) - missionnaire et voyageur
• Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861) - écrivain et théologien qui a beaucoup contribué à faire revivre l'Ordre au XIXe siècle
• Marie-Josée Lagrange (1855-1938) - théologienne
• Anna Ivanovna Abrikosova (1882-1936) - militante du mouvement catholique russe, abbesse de la communauté moscovite des Tertiaires dominicaines
• Congar, Yves (1904-1995) - théologien catholique français, représentant de la « nouvelle théologie » (Nouvelle théologie) ; l'un des experts du Concile Vatican II.
• Georges-Dominique Peer (1910-1969) - Prix Nobel de la Paix ()
• Bruno Hussar (1911-1996) - fondateur de Neve Shalom (Oasis de Paix)
• Lugo, Bernardo de - linguiste, compilateur de la première grammaire de la langue Chibcha-Muisca.
• Marcel Dubois (1920-2006) - théologien, maître de conférences à l'Université hébraïque de Jérusalem, abbé de la communauté catholique de langue hébraïque.
• Georges Cottier (1922) – cardinal, théologien et philosophe
• Natalya Leonidovna Trauberg (1928-2009) - universitaire, traductrice et publiciste
• Christoph Schönborn (1945) - cardinal, archevêque de Vienne, théologien

Voir aussi

• Université Pontificale Saint Thomas d'Aquin (Angelicum)

Donnez votre avis sur l'article "Dominicains"

Remarques

Littérature

• Henri Lacordaire.
• Lacordaire. Mémoire pour le rétablissement de l'ordre des Frères Prêcheurs. 1840.
• Danses. Etude sur les temps primitifs de l'ordre de St. Dominique. Par., 1874-1875.
• Douais. Essai sur l'organisation des études dans l ordre des Frères Prêcheurs etc. 1884.

Links

• (anglais) (espagnol) (français)
• (Ukrainien)
• (russe) sur hrono.info

Un extrait caractérisant les Dominicains

La lettre de Sonya à Nikolai, mise en œuvre antérieure ses prières étaient écrites à partir de la Trinité. C'est ce qui l'a causé. L'idée de Nicolas épousant une riche épouse occupait de plus en plus la vieille comtesse. Elle savait que Sonya était le principal obstacle à cela. Et récemment, la vie de Sonya, surtout après la lettre de Nikolai décrivant sa rencontre à Bogucharovo avec la princesse Marya, est devenue de plus en plus difficile dans la maison de la comtesse. La comtesse n'a pas manqué une seule occasion de faire une allusion offensante ou cruelle à Sonya.
Mais quelques jours avant de quitter Moscou, touchée et excitée par tout ce qui se passait, la comtesse, appelant Sonya à elle, au lieu de reproches et d'exigences, se tourna vers elle avec des larmes et pria pour qu'elle, en se sacrifiant, rembourse tout, ce qui a été fait pour elle, c'est de rompre ses liens avec Nicolas.
"Je ne serai pas en paix tant que tu ne me feras pas cette promesse."
Sonya fondit en larmes de manière hystérique, répondit à travers ses sanglots qu'elle ferait tout, qu'elle était prête à tout, mais elle n'a pas fait de promesse directe et dans son âme ne pouvait pas décider de ce qu'on lui demandait. Elle a dû se sacrifier pour le bonheur de la famille qui la nourrissait et l’élevait. Se sacrifier pour le bonheur des autres était l'habitude de Sonya. Sa position dans la maison était telle que ce n'est que sur le chemin du sacrifice qu'elle pouvait montrer ses vertus, et elle avait l'habitude et aimait se sacrifier. Mais d'abord, dans tous les actes d'abnégation, elle était joyeusement consciente qu'en se sacrifiant, elle élevait ainsi sa valeur aux yeux d'elle-même et des autres et devenait plus digne de Nicolas, qu'elle aimait le plus dans la vie ; mais maintenant son sacrifice devait consister à renoncer à ce qui était pour elle toute la récompense du sacrifice, tout le sens de la vie. Et pour la première fois de sa vie, elle ressentit de l'amertume envers ceux qui lui avaient profité pour la torturer plus douloureusement ; J'enviais Natasha, qui n'avait jamais rien vécu de pareil, qui n'avait jamais eu besoin de sacrifices ni forcé les autres à se sacrifier et qui était toujours aimée de tous. Et pour la première fois, Sonya sentit comment, de son amour calme et pur pour Nicolas, commençait soudain à grandir un sentiment passionné, qui se tenait au-dessus des règles, de la vertu et de la religion ; et sous l'influence de ce sentiment, Sonya involontairement, apprise par sa vie dépendante du secret, en général mots vagues Après avoir répondu à la comtesse, elle évita les conversations avec elle et décida d'attendre une rencontre avec Nikolaï afin que lors de cette rencontre elle ne la libère pas, mais, au contraire, se lie à lui pour toujours.
Les troubles et l’horreur des derniers jours du séjour des Rostov à Moscou ont noyé les sombres pensées qui pesaient sur elle. Elle était heureuse de trouver grâce à eux le salut dans des activités pratiques. Mais lorsqu'elle apprit la présence du prince Andrei dans leur maison, malgré toute la pitié sincère qu'elle ressentait pour lui et Natasha, elle fut envahie par un sentiment joyeux et superstitieux que Dieu ne voulait pas qu'elle soit séparée de Nicolas. Elle savait que Natasha aimait son prince Andrei et ne cessait de l'aimer. Elle savait que maintenant, réunis dans des conditions si terribles, ils s'aimeraient à nouveau et qu'alors Nicolas, en raison de la parenté qui les unirait, ne pourrait pas épouser la princesse Marya. Malgré toute l'horreur de tout ce qui s'est passé dans les derniers jours et pendant les premiers jours du voyage, ce sentiment, cette conscience de l'intervention de la providence dans ses affaires personnelles plaisait à Sonya.
Les Rostov ont passé la première journée de leur voyage à la Laure de la Trinité.
Dans l'hôtel Lavra, les Rostov se sont vu attribuer trois grandes chambres, dont l'une était occupée par le prince Andrei. Le blessé allait beaucoup mieux ce jour-là. Natasha s'est assise avec lui. DANS chambre voisine Le comte et la comtesse étaient assis, discutant respectueusement avec l'abbé, qui avait rendu visite à leurs anciennes connaissances et investisseurs. Sonya était assise juste là et elle était tourmentée par la curiosité de savoir de quoi parlaient le prince Andrei et Natasha. Elle écoutait le son de leurs voix derrière la porte. La porte de la chambre du prince Andrei s'ouvrit. Natasha est sortie de là avec un visage excité et, sans remarquer l'homme qui s'est levé pour la rencontrer et a saisi la large manche main droite moine, s'approcha de Sonya et lui prit la main.
- Natacha, qu'est-ce que tu fais ? Viens ici, dit la comtesse.
Natasha a bénéficié de la bénédiction et l'abbé a conseillé de se tourner vers Dieu et son saint pour obtenir de l'aide.
Immédiatement après le départ de l’abbé, Nashata prit la main de son amie et l’accompagna dans la pièce vide.
- Sonya, n'est-ce pas ? sera-t-il vivant ? - dit-elle. – Sonya, comme je suis heureuse et comme je suis malheureuse ! Sonya, ma chérie, tout est comme avant. Si seulement il était vivant. Il ne peut pas... parce que, parce que... ça... - Et Natasha fondit en larmes.
- Donc! Je le savais! Dieu merci », a déclaré Sonya. - Il sera vivant !
Sonya n'était pas moins excitée que son amie - à la fois par sa peur et son chagrin, et par ses pensées personnelles qui n'étaient exprimées à personne. Elle, en sanglotant, embrassa et consola Natasha. « Si seulement il était vivant ! » - pensa-t-elle. Après avoir pleuré, parlé et essuyé leurs larmes, les deux amis se sont approchés de la porte du prince Andrei. Natasha ouvrit soigneusement les portes et regarda dans la pièce. Sonya se tenait à côté d'elle devant la porte entrouverte.
Le prince Andrei était allongé sur trois oreillers. Son visage pâle était calme, ses yeux étaient fermés et on pouvait voir à quel point il respirait régulièrement.
- Oh, Natacha ! – Sonya a soudainement presque crié, attrapant la main de sa cousine et s'éloignant de la porte.
- Quoi? Quoi? – a demandé Natacha.
"C'est ceci, ceci, ceci..." dit Sonya avec visage pâle et les lèvres tremblantes.
Natasha ferma doucement la porte et accompagna Sonya jusqu'à la fenêtre, ne comprenant pas encore ce qu'ils lui disaient.
"Tu te souviens," dit Sonya avec un visage effrayé et solennel, "tu te souviens quand je t'ai cherché dans le miroir... À Otradnoye, au moment de Noël... Tu te souviens de ce que j'ai vu ?..
- Oui, oui ! - dit Natasha en ouvrant de grands yeux, se souvenant vaguement qu'alors Sonya avait dit quelque chose à propos du prince Andrei, qu'elle avait vu allongé.
- Vous souvenez-vous? – Sonya a continué. "Je l'ai vu alors et je l'ai dit à tout le monde, à toi et à Dunyasha." «J'ai vu qu'il était allongé sur le lit», dit-elle en faisant un geste de la main avec un doigt levé à chaque détail, «et qu'il avait fermé les yeux, et qu'il était recouvert d'une couverture rose, et qu'il il avait croisé les mains », a déclaré Sonya, s'assurant que lorsqu'elle décrivait les détails qu'elle voyait maintenant, c'étaient ces mêmes détails qu'elle avait vus alors. Elle n’a alors rien vu, mais a dit qu’elle avait vu ce qui lui passait par la tête ; mais ce qu'elle avait imaginé lui paraissait alors aussi valable que n'importe quel autre souvenir. Ce qu'elle a dit alors, qu'il la regardait et souriait et qu'il était couvert de quelque chose de rouge, non seulement elle s'en souvenait, mais elle était fermement convaincue que même alors, elle avait dit et vu qu'il était recouvert d'une couverture rose, exactement rose, et que ses yeux étaient fermés.
"Oui, oui, exactement en rose", a déclaré Natasha, qui semblait maintenant également se souvenir de ce qui avait été dit en rose, et elle a vu en cela le principal caractère inhabituel et mystérieux de la prédiction.
– Mais qu’est-ce que cela signifie ? – dit Natasha pensivement.
- Oh, je ne sais pas à quel point tout cela est extraordinaire ! - dit Sonya en se tenant la tête.
Quelques minutes plus tard, le prince Andrei a appelé et Natasha est venue le voir ; et Sonya, éprouvant une émotion et une tendresse qu'elle avait rarement éprouvées, resta à la fenêtre, méditant sur le caractère extraordinaire de ce qui s'était passé.
Ce jour-là, il y avait une occasion d'envoyer des lettres à l'armée et la comtesse écrivit une lettre à son fils.
« Sonya », dit la comtesse en levant la tête de la lettre alors que sa nièce passait devant elle. – Sonya, tu n'écriras pas à Nikolenka ? - dit la comtesse d'une voix calme et tremblante, et dans le regard de ses yeux fatigués, regardant à travers des lunettes, Sonya lut tout ce que la comtesse comprenait dans ces mots. Ce regard exprimait la supplication, la peur du refus, la honte de devoir demander et la disposition à une haine irréconciliable en cas de refus.
Sonya s'approcha de la comtesse et, s'agenouillant, lui baisa la main.
«Je vais écrire, maman», dit-elle.
Sonya a été adoucie, excitée et touchée par tout ce qui s'est passé ce jour-là, en particulier par la mystérieuse performance de divination qu'elle vient de voir. Maintenant qu'elle savait qu'à l'occasion du renouvellement des relations de Natasha avec le prince Andrei, Nikolai ne pouvait pas épouser la princesse Marya, elle sentait avec joie le retour de cet état d'abnégation dans lequel elle aimait et avait l'habitude de vivre. Et les larmes aux yeux et avec la joie de réaliser un acte généreux, elle, interrompue à plusieurs reprises par des larmes qui obscurcissaient ses yeux noirs de velours, écrivit cette lettre touchante dont la réception étonna tant Nicolas.

Au poste de garde où Pierre a été emmené, l'officier et les soldats qui l'ont emmené l'ont traité avec hostilité, mais en même temps avec respect. Il y avait aussi un sentiment de doute dans leur attitude à son égard quant à qui il était (n'est-ce pas très personne importante), et l'hostilité due à leur lutte personnelle encore fraîche avec lui.
Mais quand, un autre matin, le changement arriva, Pierre sentit que pour la nouvelle garde – pour les officiers et les soldats – cela n'avait plus le sens qu'il avait pour ceux qui l'avaient pris. Et en effet, dans ce grand et gros homme en caftan de paysan, les gardes du lendemain n'ont plus vu cet homme vivant qui s'est battu si désespérément avec le maraudeur et avec les soldats d'escorte et a prononcé une phrase solennelle sur le sauvetage de l'enfant, mais ont vu seul le dix-septième de ceux qui étaient détenus pour une raison quelconque, sur ordre des plus hautes autorités, étaient les Russes capturés. S'il y avait quelque chose de spécial chez Pierre, c'était seulement son apparence timide, profondément réfléchie et Français, dans lequel, à la surprise des Français, il s'est bien exprimé. Malgré le fait que le même jour, Pierre était lié à d'autres suspects, puisque chambre séparée, qu'il occupait, était nécessaire à un officier.
Tous les Russes que Pierre gardait étaient des gens du plus bas rang. Et tous, reconnaissant Pierre comme un maître, le boudaient, d'autant plus qu'il parlait français. Pierre entendait avec tristesse le ridicule de lui-même.
Le lendemain soir, Pierre apprend que tous ces prisonniers (et probablement lui-même inclus) vont être jugés pour incendie criminel. Le troisième jour, Pierre fut emmené avec d'autres dans une maison où ils étaient assis général français avec des moustaches blanches, deux colonels et d'autres Français avec des foulards sur les mains. Pierre, ainsi que d'autres, ont été interrogés sur qui il était, avec la précision et la certitude avec lesquelles les accusés sont habituellement traités, qui dépassaient soi-disant les faiblesses humaines. où était-il ? dans quel but ? etc.
Ces questions, laissant de côté l'essence de l'affaire de la vie et excluant la possibilité de divulguer cette essence, comme toutes les questions posées devant les tribunaux, n'avaient pour but que de substituer le chemin le long duquel les juges voulaient que les réponses de l'accusé coulent et le conduisent au chemin souhaité. le but, c'est l'accusation. Dès qu’il commençait à dire quelque chose qui ne satisfaisait pas le but de l’accusation, ils prenaient un sillon et l’eau pouvait couler où elle voulait. De plus, Pierre a vécu la même chose qu'un accusé vit devant tous les tribunaux : la perplexité quant au pourquoi toutes ces questions lui ont été posées. Il estimait que cette astuce consistant à insérer un sillon n'était utilisée que par condescendance ou, pour ainsi dire, par politesse. Il savait qu'il était au pouvoir de ces gens, que seul le pouvoir l'avait amené ici, que seul le pouvoir leur donnait le droit d'exiger des réponses aux questions, que seul but Cette réunion avait pour but de l'accuser. Et donc, puisqu’il y avait du pouvoir et qu’il y avait un désir d’accuser, il n’y avait pas besoin de l’astuce des questions et du procès. Il était évident que toutes les réponses devaient conduire à la culpabilité. Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il faisait lorsqu'ils l'ont emmené, Pierre a répondu avec une certaine tragédie qu'il portait un enfant à ses parents, qu'il avait sauvé des flammes. - Pourquoi s'est-il battu avec le maraudeur ? Pierre a répondu, qu'il défendait une femme, que protéger une femme insultée est le devoir de chacun, que... Il a été arrêté : cela n'allait pas au but. Pourquoi était-il dans la cour de la maison en feu. , où les témoins l'ont vu ? Il a répondu qu'il allait voir ce qui se passait dans le bâtiment à Moscou : ils ne lui ont pas demandé où il allait, et pourquoi il était près de l'incendie ? première question, à laquelle il a dit qu'il ne voulait pas répondre. Encore une fois, il a répondu qu'il ne pouvait pas dire cela.

Les Dominicains sont un ordre de frères prêcheurs (ordo fratrum praedicatorum), fondé par saint. Dominiqueà Toulouse, en 1216, il fut approuvé par le pape Honorius III, qui accorda au nouvel ordre un certain nombre de privilèges. Elle s'est rapidement répandue en France (ici les Dominicains étaient souvent appelés Jacobites, car leur première résidence était à Paris, à l'église Saint-Jacques), en Espagne et en Italie.

L'activité la plus importante des Dominicains était une étude approfondie de la théologie dans le but de préparer des prédicateurs compétents. Les centres de l'ordre étaient Paris et Bologne, les deux plus grandes villes universitaires d'Europe.

Lors du premier chapitre général de Bologne, en 1220, l'ordre dominicain fut déclaré mendiant : ses membres furent obligés de renoncer à toute propriété et revenu et de vivre d'aumône. Ce décret ne fut pas pleinement observé et fut annulé en 1425 par le pape Martin V. Le troisième Grand Maître de l'ordre, Saint Raymond de Panne Forte, publia un recueil de ses statuts en 1238.

L'ordre est dirigé par un Grand Maître, élu d'abord à vie puis pour 6 ans. Dans chaque pays il y a un prieur provincial, dans chaque foyer séparé avec au moins 12 personnes il y a un prieur conventuel. Au-dessus de ces commandants, il y a un chapitre, c'est-à-dire une assemblée générale convoquée tous les trois ans. La tâche principale du nouvel ordre était l'activité missionnaire parmi les infidèles ; mais en même temps, il s'occupait avec zèle de la prédication de l'Église et de la théologie. Albertus Magnus et Thomas d'Aquin sont les scientifiques les plus remarquables issus de l'ordre ; Eckerd, Tauler, Savonarola, Vikenty Bovesky en faisaient également partie.

Les vêtements dominicains se composent d'une soutane blanche avec une capuche blanche. Lorsqu'ils sortent, ils enfilent une robe noire avec une capuche noire. Les armoiries de l'ordre représentent un chien portant une torche allumée dans sa gueule (d'où leur nom « Chiens du Seigneur ») pour exprimer le double objectif de l'ordre : protéger l'Église de l'hérésie et éclairer le monde en prêchant la vérité.

À la fin du XIXe siècle, il existait jusqu'à 300 monastères de femmes dominicaines en Italie, en Autriche, en Belgique et en Amérique. Les religieuses faisaient du bricolage.

Leurs vêtements sont blancs, avec un manteau et un voile noirs.

La plus importante des sœurs de cet ordre est Sainte Catherine de Sienne.

L'Ordre Dominicain a également une troisième branche. Dominique lui-même a fondé, sous le nom de « Milice de Jésus-Christ », une union de laïcs des deux sexes pour protéger l’Église et lutter pour la perfection morale. Après sa mort, ils furent connus sous le nom de Frères et Sœurs de la « Pénitence de Saint Dominique ». Ils ne font aucun vœu, restent dans la lumière et contribuent au mieux de leurs capacités aux objectifs de l'ordre.

À la fin du XXe siècle, il existait dans le monde 634 monastères dominicains, comptant environ 7 000 moines. Brockhaus et Efron. Dictionnaire encyclopédique. Saint-Pétersbourg, 1880 Grand

Au début du XIIIe siècle, le chanoine espagnol Dominique, qui avait reçu une bonne formation théologique, discuta avec son évêque, ses légats pontificaux et douze abbés de l'ordre cistercien des mesures pour combattre les Albigeois en Languedoc. Il pensait que pour le succès de l'Église, il était nécessaire d'augmenter l'énergie et l'étendue de la prédication et de la combiner avec la vie apostolique. Les prédicateurs doivent renoncer au grand cortège et à la splendeur extérieure de leur mission ; à l'instar des apôtres, ils devraient errer de lieu en lieu et influencer les Albigeois non seulement par la prédication, mais aussi par la manière de vivre apostolique. Dominique n'a pas nié d'autres méthodes de lutte : l'extermination des hérétiques invétérés et les activités des tribunaux ecclésiastiques, qui n'avaient pas encore dégénéré en inquisitions, mais envoyaient déjà les ennemis de l'Église au bûcher.

Le nouvel ordre, dont l’idée mûrissait dans l’esprit de Dominique, devait devenir une nouvelle arme puissante de lutte en plus de celles déjà testées. Ses membres s'opposaient dans l'esprit du fondateur aux prédicateurs albigeois en tant que prédicateurs de la vérité catholique, battant leurs adversaires par la parole, l'exemple et la prière. Nécessaires à l'accomplissement de la sainteté personnelle, la prière, la contemplation et l'ascèse, adaptées aux tâches de lutte, d'errance et de pauvreté, doivent être combinées à une connaissance profonde et catholique.

Les Dominicains étaient plus proches des formes de vie monastiques traditionnelles que les Minorites. Déjà en 1216, Dominique fondait son premier monastère, suivi d'autres. Dans ce premier monastère (près de Toulouse), qui servit de modèle aux suivants, chaque frère possédait sa propre cellule, ce qui offrait l'occasion d'études scientifiques. La vie n’était pas très différente de celle des Augustins ou des Prémontrés, et les Dominicains étaient les mêmes « catholiques statutaires ». Mais conformément au plan de Dominique et en partie sous l'influence du franciscanisme, en 1220, lors d'un concile général à Bologne, la renonciation à toute propriété fut proclamée et l'ordre devint mendiant. Cependant, en raison des tâches particulières de l'ordre, la pauvreté ne pouvait pas être poussée aussi loin que parmi les premières minorités. Pour combattre les hérétiques et pour le dogme de l'Église, il fallait la connaissance. Pour acquérir des connaissances, la formation des frères était impensable sans un établissement relatif, sans bibliothèques, difficile à mettre en œuvre sans cellules séparées, ce qui nécessitait un monastère grand et bien aménagé, même situé au centre de la ville. L'idéal de pauvreté et d'errance volontaires s'adapte aux objectifs de l'ordre, s'adoucissant, d'une part, acquérant la signification d'une arme de lutte, d'autre part. Le programme d'études, dont l'objectif principal était de former des prédicateurs, était conçu pour une durée de 6 à 8 ans. Les deux premières années étaient consacrées à la philosophie, les deux secondes à la théologie fondamentale, à l'histoire de l'Église et au droit.

Dans le premier quart du XIIIe siècle, l'organisation de l'ordre prend enfin forme, se développant - ce qui s'explique par la composition de l'ordre - plus systématiquement et plus sereinement que celle des Minorites. Les monastères subordonnés aux prieurs étaient regroupés en provinces sous l'autorité des provinciaux. À la tête de l'ordre se trouvait un maître général à vie élu par les provinciaux et les électeurs spéciaux (deux par province), dont le pouvoir était limité à un conseil général annuel (plus tard tous les deux ans), et l'initiative législative du conseil était tempérée par le nécessité que l'efficacité d'une mesure particulière soit adoptée successivement par trois cathédrales. La composition de l'ordre n'est pas tout à fait homogène : à côté des frères du clergé, il y avait aussi des frères laïcs. Et cette division, qui s'est naturellement développée parmi les franciscains, assurait la répartition des fonctions au sein de l'ordre et, par conséquent, la possibilité pour le clergé, qui confiait toutes les préoccupations matérielles aux laïcs, de se consacrer entièrement à ses activités scientifiques et de prédication.

L.P. Karsavin. Le monachisme au Moyen Âge. Saint-Pétersbourg, 1912

Lorsque Dominique, en tant que général, présida la 2e assemblée générale de l'ordre à Bologne en 1221, l'ordre comptait déjà 60 monastères et était divisé en 8 provinces - Espagne, Provence, France, Angleterre, Allemagne, Hongrie, Lombardie et Romagne.

L’opinion selon laquelle Dominique fut le fondateur de l’Inquisition et le premier Inquisiteur général est inextricablement liée à la tradition catholique ; elle a été confirmée par tous les historiens de l'ordre et tous les néguristes de l'Inquisition ; elle fut sanctionnée par Sixte V dans la bulle Invictarum, et pour lever tout doute, on cite la bulle d'Innocent III, conférant à Dominique les fonctions d'inquisiteur général. Mais nous pouvons dire qu’aucune tradition ecclésiale ne repose sur des fondations plus fragiles.

Sans aucun doute, Dominique a consacré les meilleures années de sa vie à la lutte contre les hérétiques.

En fait, Rome n’a jamais officiellement confié de fonctions inquisitoriales aux Dominicains. Il n’y avait pas non plus, à proprement parler, de décret officiel instituant l’Inquisition. Les Dominicains n'étaient que l'instrument le plus approprié et le mieux préparé pour la recherche des hérétiques cachés, d'autant plus que leur devoir principal était la prédication et la conversion. Lorsque la conversion est passée au second plan et que la persécution est apparue, les franciscains se sont révélés non moins utiles, qui partageaient avec les Dominicains l'honneur douteux et tous les travaux d'organisation de l'Inquisition.

G.C. Lee. Histoire de l'Inquisition au Moyen Âge en 2 volumes. Saint-Pétersbourg, 1911

Lire la suite :

Papes et antipapes (par siècle en ordre chronologique):|

I-IV | V-IX | X-XIV | XV-XIX | XIX-XXI | Termes religieux latins