Gratte-ciel du futur : les meilleurs projets. Combien nous coûte la construction d’une maison ?

Pour résoudre le problème du manque de logements pour la population toujours croissante des villes, les gens ont depuis des temps immémoriaux construit de plus en plus de nouvelles maisons - et plus le bâtiment est haut, plus il offre de possibilités d'emploi et d'espace de vie.

Burj Mubarak Al Kabir, Subiyah, Koweït
La hauteur conçue de ce gratte-ciel atteindra 1001 mètres et deviendra la décoration principale de la Ville de la Soie au Koweït. Le bâtiment accueillera des stades, des hôtels, des magasins de détail et bien plus encore. Le Burj Mubarak devrait être achevé en 2016.

Ville céleste, Changsha, province du Hunan, Chine
Il est prévu que la construction du gratte-ciel Sky City soit achevée en juin de cette année. Le gratte-ciel a toutes les chances de devenir la tour la plus haute du monde, dépassant ainsi son concurrent, la tour Burj Khalifa de Dubaï, aux Émirats arabes unis.

China Zun, Pékin, Chine
La construction de China Zun ou China Zun sera achevée en 2016. La hauteur de la tour de 108 étages sera de 528 mètres. Ce sera le bâtiment le plus haut de Pékin et le deuxième plus haut gratte-ciel de Chine, juste derrière le gratte-ciel Goldin Finance 117 à Tianjin, à seulement 50 mètres.

Tour Royale, Djeddah, Arabie Saoudite
La Tour Royale deviendra la pièce maîtresse de la zone urbaine de Djeddah, près de la mer Rouge. Ce gratte-ciel s'élèvera à 1 kilomètre de haut et comptera 200 étages. Les constructeurs mettent tout en œuvre pour achever la construction du plus haut gratte-ciel du monde d'ici 2018.

Centre financier international Pinan, Shenzhen, province du Guangdong, Chine
La construction de l'un des bâtiments les plus hauts de Chine sera achevée d'ici 2016. Le gratte-ciel de 115 étages atteindra 660 mètres de hauteur.

Goldin Finance 117, Tianjin, Chine
À l'achèvement de la construction en 2015, la hauteur de la tour sera de 597 mètres et le nombre d'étages sera de 117 étages. Le gratte-ciel comprendra des bureaux, un centre commercial et un hôtel.

1 World Trade Center, New York, États-Unis
Le World Trade Center devrait ouvrir ses portes aux visiteurs en 2014. D'une hauteur de 544 mètres, ce sera le bâtiment le plus haut d'Amérique et abritera des bureaux, des restaurants de luxe et une terrasse d'observation.

GIFT Diamond Tower, Gandhinagar, Inde
La Gujarat International Finance and Technology City (ou GIFT Diamond Tower) sera construite dans le quartier des affaires du Gujarat en Inde. L'objectif principal de ce projet est de doter la population d'infrastructures physiques de haute qualité (électricité, eau, gaz, télécommunications et bien plus encore). Le complexe comprendra des bureaux, des écoles, des locaux résidentiels, des hôtels, des centres de conférence et des espaces commerciaux.

Forum de Buenos Aires, Buenos Aires, Argentine
Cette tour en forme de spirale, haute de 1 000 mètres, se dressera au centre de Buenos Aires en 2016. Le coût de l'ensemble du projet de grande hauteur est estimé à 3,33 milliards de dollars. Si la construction de la tour n’est pas gelée, elle deviendra le plus haut gratte-ciel du monde.

Tour de Shanghai, Shanghai, Chine
La renommée de cette tour a été apportée par deux casse-cou russes qui ont grimpé tout en haut du bâtiment de 632 mètres. Nous pourrons voir la tour de Shanghai dans un an. Il promet d’être le plus haut bâtiment de Chine et le deuxième plus haut bâtiment du monde.

World One, Mumbai, Inde
World One est une tour résidentielle de luxe de 117 mètres de long en construction qui abritera 117 appartements de luxe. Le gratte-ciel est en passe de devenir le plus haut bâtiment résidentiel du monde. L'achèvement des travaux est prévu pour 2014.

Peruri 88, Jakarta, Indonésie
Jakarta a longtemps été une ville surpeuplée, manquant à la fois d’espaces verts et d’espaces de vie. La tour Peruri 88 sera une ville à plusieurs niveaux de 400 mètres avec des toits verts, des espaces résidentiels, des hôtels, des bureaux, des magasins et des centres de divertissement. La construction du gratte-ciel sera achevée en 2017.

Lotte World Tower, Séoul, Corée du Sud
Le très grand gratte-ciel de 123 étages actuellement en construction au complexe de divertissement Lotte World à Séoul devrait ouvrir ses portes en 2015. Le bâtiment de 555 mètres de haut comprendra des bureaux, des magasins, des hôtels et une terrasse d'observation.

Tour Signature, Jakarta, Indonésie
La construction de cette tour devrait commencer cette année et s'achever en 2020. Il s'agira d'un bâtiment de 111 étages d'une hauteur de 638 mètres, qui abritera un observatoire, un hôtel de luxe, des bureaux et un centre commercial.

Centre Okhta, Saint-Pétersbourg, Russie
Okhta Center sera le premier gratte-ciel très haut de la ville de Saint-Pétersbourg et sa construction devrait être achevée d'ici 2018. Il comprendra des complexes scientifiques, sportifs et de divertissement, une plate-forme d'observation, un planétarium en forme de boule et un complexe hôtelier.

Centre du Groenland de Wuhan, Wuhan, province du Hubei, Chine
La conception spécifique et aérodynamique de la tour contribuera à réduire la résistance au vent et les flux d’air vortex qui se forment généralement autour des immeubles de grande hauteur. L’énergie du vent sera utilisée pour chauffer ou refroidir l’air entrant dans le bâtiment. Ce gratte-ciel de 606 mètres devrait être construit en 2016.

Images en noir et blanc des années trente ou quarante. Un bateau à vapeur surchargé d'émigrants européens s'approche de la côte est des États-Unis. Dès le petit matin, les passagers se tiennent debout sur le pont froid et balayé par le vent et scrutent l'horizon. Soudain, un bruit multilingue parcourt la foule, des cris se font entendre et des centaines de futurs Américains voient les flèches et les tours de Manhattan dépasser du temps plombé. Ici, dans les rues des canyons de la Big Apple, leur nouvelle vie va commencer. Ces immeubles qui s'étendent vers le ciel, ces foules hétéroclites tout en bas - une véritable Babylone du XXe siècle.

Babylone de l’Ancien Testament fut la première ville où les gens décidèrent d’ériger une tour vers le ciel. Pour des raisons bien connues, ils n'y sont pas parvenus, mais on peut dire que la Bible contient déjà l'idée d'un gratte-ciel. Et bien que les gens aient déjà construit des structures anormalement hautes il y a 4,5 mille ans (la Grande Pyramide de Gizeh s'élève à 145 mètres, ce qui correspond à un bâtiment moderne de 40 étages), les véritables gratte-ciel ne sont apparus qu'à la fin du 19e siècle aux États-Unis - et sont devenus carte de visite de ce pays. Cependant, la mondialisation n’a pas ignoré les immeubles de grande hauteur. Aujourd'hui, New York ou Chicago ne sont pas les seules à revendiquer le titre de villes ayant le plus de gratte-ciel au monde : Singapour, Dubaï, Shanghai, Hong Kong et même Moscou. Le désir de construire « de plus en plus haut » semble avoir conquis le monde entier et, dans un avenir proche, il changera considérablement le visage de notre planète. Voyons, comme les émigrés européens, quels types de gratte-ciel nous entourent aujourd'hui – et nous entoureront dans quelques années.

Vanité en verre et béton

Qu'est-ce qu'un gratte-ciel ? Il semblerait que la réponse soit simple : un grand bâtiment. Il ne sera pas difficile d'identifier à l'oeil nu les gratte-ciel dans le paysage urbain. En théorie, tout est un peu plus compliqué.

Au cours des millénaires de son histoire, l’humanité a construit de nombreuses structures de grande hauteur. Pendant longtemps, les édifices religieux – clochers, temples, minarets – dominaient les villes. Dans l'Édimbourg médiévale, des maisons d'une hauteur de 11 et même 14 étages ont été construites. La Tour Eiffel a choqué le monde avec ses 300 mètres - et à la fin du 20e siècle, des tours de télévision et des antennes radio étaient même installées dans les petites villes. Pourtant, le mot « gratte-ciel » a été entendu pour la première fois aux États-Unis, en référence à des immeubles de bureaux médiocres selon les normes actuelles, mesurant entre 7 et 10 étages.

Bien avant l’avènement des immeubles de grande hauteur, les marins britanniques appelaient le mât le plus haut d’un navire un gratte-ciel.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, il n’était pas économiquement rentable de construire des immeubles de grande hauteur. Pour éviter qu'un bâtiment de 16 étages en pierre ou en brique ne s'effondre sous son propre poids, l'épaisseur de ses murs au niveau du sol devait atteindre 2 mètres. Monter et descendre constamment les escaliers promettait peu de plaisir, et les ascenseurs à cette époque tombaient constamment : le premier frein d'urgence n'a été inventé qu'en 1852.

La situation change dans les années 1870 et 1880. En dix ans, la valeur des terrains du centre-ville de Chicago a été multipliée par sept. L'acier et le fer sont devenus moins chers et ont commencé à être utilisés comme charpente légère (par rapport à la pierre) et durable pour les bâtiments. Et les entrepreneurs ont compris que vivre dans un gratte-ciel dont la flèche peut rivaliser avec la hauteur des églises est pour le moins prestigieux. C'est à Chicago et à New York que furent formulées pour la première fois les tâches d'ingénierie auxquelles devait répondre un véritable gratte-ciel. Le but de ces bâtiments est d'assurer la présence constante du plus grand nombre de personnes possible dans un espace réduit (et très coûteux !). Ni la tour de télévision Ostankino ni la cathédrale Notre-Dame n'ont été construites pour une telle tâche et ne peuvent donc pas être considérées comme des gratte-ciel. Un gratte-ciel doit être rempli de haut en bas de bureaux, d'appartements, de chambres d'hôtel et, au pire, de magasins et de restaurants, sinon ce n'est pas du tout un gratte-ciel, mais simplement un immeuble de grande hauteur.

Sur la troisième plate-forme d'observation de la Tour Eiffel, à 276 mètres d'altitude, l'ingénieur Gustav Eiffel a équipé son appartement et son bureau. En même temps, il ne vient à l'idée de personne d'appeler l'attraction principale de Paris un gratte-ciel.

La deuxième question tout aussi simple et à la fois complexe est de savoir comment mesurer la hauteur d'un gratte-ciel ? Ce n’est que dans les années 1990 qu’il a acquis une importance internationale : avant cela, tout le monde savait avec certitude que les bâtiments les plus hauts se trouvaient aux États-Unis. Après la construction des tours jumelles Petronas à Kuala Lumpur, la capitale malaisienne, elles ont commencé à revendiquer le titre de bâtiment le plus haut du monde. Les antennes installées sur le toit plat de la Sears Tower, alors détentrice du record, n'ont pas été prises en compte lors du calcul de la hauteur (et à juste titre : après tout, vous pouvez construire un bâtiment de cinq étages avec une antenne de 500 mètres et le déclarer le plus haut bâtiment dans le monde). Les tours Petronas n'ont pas d'antennes, mais elles ont des flèches situées plus haut que le toit d'un gratte-ciel de Chicago. En revanche, le dernier étage du bâtiment de Kuala Lumpur est plus bas que le dernier étage de la Sears Tower.

Pour résoudre un problème non trivial, qui doit avoir la priorité ? - a dû le Conseil des immeubles de grande hauteur et de l'habitat urbain (CTBUH), une autorité reconnue en matière de gratte-ciel. En conséquence, jusqu'à quatre approches, en général, égales pour mesurer les bâtiments ont été exprimées :

• le critère principal que le Conseil utilise lors de l'établissement des listes des bâtiments les plus hauts, et en même temps le plus vague - la hauteur du bâtiment dans son ensemble architectural, les flèches, statues et autres décorations sont prises en compte, les antennes (à de rares exceptions près ) ne sont pas;
• hauteur jusqu'au niveau de l'étage supérieur habitable (peut-être le critère le plus raisonnable, puisque la principale différence entre un gratte-ciel et une tour est précisément le nombre d'étages ; là où se terminent les étages, le gratte-ciel se termine) ;
• hauteur jusqu'au niveau du toit (pour les bâtiments à toit non plat - jusqu'au plafond du dernier étage) ;
• hauteur jusqu'au sommet d'un bâtiment, qu'il s'agisse d'un toit, d'une flèche ou d'une antenne (le critère le plus pratique - utilisé par les pilotes et les contrôleurs aériens).

Dans tous les cas, le point de référence est le niveau du sol à partir de l’entrée principale du bâtiment.

Les tours Petronas ont néanmoins été officiellement reconnues comme les bâtiments les plus hauts du monde, ce qui a provoqué une vague de protestations, principalement aux États-Unis. Des passionnés ont notamment souligné que lors de la construction de la tour Sears, des fondations pour les futures antennes ont été installées (plus hautes que les flèches des tours Petronas) - qu'est-ce qui n'est pas un tout architectural ?

L'opinion ambiguë (ou plutôt quadruple) du Council on Tall Buildings sur la façon de mesurer les gratte-ciel laisse aux maires des villes et aux amateurs de gratte-ciel toute la latitude nécessaire pour débattre de savoir qui est le meilleur du kung-fu. Souvent, des structures qui ne sont pas des gratte-ciel sont impliquées dans le litige. Par conséquent, quelques mots sur de telles structures.

Les structures de grande hauteur sont divisées en structures autoportantes et soutenues. Les premiers comprennent les tours de télévision et les cheminées ; le second comprend des mâts de transmission et des antennes, qui sont maintenus en position verticale par des haubans. Et les structures artificielles les plus « verticalement longues » sont les plates-formes pétrolières offshore, dont la hauteur est cachée sous l’eau.

Sur la base de tout ce qui précède, nous pouvons donner une définition du sujet qui nous intéresse. Un gratte-ciel est une structure autoportante, uniformément divisée verticalement en étages destinés à l'habitation et au travail des personnes, avec une hauteur du dernier étage d'au moins 150 mètres. Les gratte-ciel de plus de 300 mètres de haut sont appelés très hauts. D'ici fin 2007, il y aura plus d'un millier et demi de gratte-ciel dans le monde, dont quatre douzaines seront très hauts.

Combien nous coûte la construction d’une maison ?

Les gratte-ciel sont nés pour des raisons économiques, mais ils sont aussi construits pour d’autres raisons. On calcule que la hauteur optimale du bâtiment en termes de retour sur investissement est de 65 à 70 étages. Et si la viabilité financière du gratte-ciel était discutable ?

D’une part, les gratte-ciel rehaussent le prestige d’une ville et même d’un pays. Ce n’est pas du tout à cause du manque de terrains que sept immeubles staliniens de grande hauteur ont été érigés dans notre capitale. Ils ont décoré Moscou - mais ont en même temps démontré : le système soviétique n'est en rien inférieur au système capitaliste. Le bâtiment principal de l'Université d'État de Moscou (hauteur de la flèche - 240 mètres) était jusqu'en 1985 le plus haut gratte-ciel en dehors des États-Unis.

D’un autre côté, les gratte-ciel sont souvent un symbole de développement et de prospérité. L’exemple le plus célèbre est celui de l’émirat arabe de Dubaï. Le symbolisme peut être retrouvé dans les célèbres tours Petronas, qui combinent la hauteur avec la tradition architecturale musulmane, et dans le bâtiment le plus haut de la planète, Taipei 101.

Depuis le tout début de l’histoire des gratte-ciel jusqu’en 1974, le bâtiment le plus haut du monde se trouvait à New York. Et la raison en est non seulement la richesse de la « ville du diable jaune ». Ce n’est que dans les années 60 à Chicago – principale rivale de New York – qu’il était interdit de construire des immeubles de plus de 40 étages. Des restrictions similaires existaient en Europe : les autorités craignaient que les gratte-ciel ne détruisent l'apparence architecturale des villes et qu'en cas d'incendie, l'évacuation soit presque impossible.

A Singapour, il est toujours interdit de construire des bâtiments de plus de 280 mètres de hauteur afin de ne pas gêner l'aviation. En conséquence, la cité-État ne possède pas un bâtiment le plus haut, mais trois.

Mais peu à peu, les gratte-ciel se sont répandus dans le monde entier. Les Asiatiques et les Arabes prirent la part la plus active à leur construction ; Les résidents d’Amérique latine, d’Australie, d’Europe et même d’Afrique ont contribué. En Asie, la résistance sismique a été ajoutée à la liste des exigences de sécurité : par exemple, un gigantesque contrepoids-pendule est suspendu à cet effet à l'intérieur de Taipei 101. Dans le même temps, le gratte-ciel doit se plier légèrement sous les vents soufflant en hauteur, sinon les courants d'air briseront simplement le gratte-ciel. Certains ingénieurs définissent même les structures de grande hauteur comme des bâtiments dans lesquels le vent est un facteur plus important que son propre poids lors du calcul de son facteur de sécurité.

Les ascenseurs sont peut-être le principal casse-tête des immeubles de grande hauteur. Pour accéder à la plateforme supérieure des Twin Towers de New York, il a fallu effectuer deux transferts sur des étages entièrement dédiés aux installations de levage. Dans les gratte-ciel modernes, le « problème des ascenseurs » est souvent résolu par des cabines à plusieurs niveaux.

Aujourd'hui, il est techniquement possible de créer un gratte-ciel de trois kilomètres de haut, mais un tel bâtiment ne sera jamais rentabilisé. Cependant, l’augmentation constante de la population urbaine oblige les architectes à développer de plus en plus de projets d’immeubles de grande hauteur. En 1956, l'Américain Frank Lloyd Wright a proposé d'ériger à Chicago un gratte-ciel de 528 étages et d'une hauteur d'un kilomètre. Il y a un demi-siècle, une telle structure était impensable - mais le Burj Dubaï, actuellement en construction, ne sera que deux fois plus bas que l'Illinois.

Même si l’on ignore la Tour de Babel, l’histoire des gratte-ciel jamais construits va de pair avec l’histoire des immeubles de grande hauteur en général. En 1908, le célèbre architecte espagnol Antoni Gaudi a proposé de construire un hôtel de 360 ​​​​mètres de haut à New York. Cependant, à cette époque, une telle hauteur semblait inaccessible. De nombreux projets de gratte-ciel à Moscou sont restés sur papier en raison de la Grande Guerre Patriotique et de la mort de Staline (pour plus de détails, voir le MF d'octobre 2005). En 2000, en raison de difficultés financières à Chicago, la construction du 7 South Dearborn de 478 mètres (hauteur de l'antenne 656 mètres) a été annulée ; un an plus tard, au Panama, pour les mêmes raisons, la construction de la Torre Generali de 318 mètres, du haut de laquelle on pouvait admirer les océans Pacifique et Atlantique, est arrêtée. Et la tour résidentielle Sapphire de 342 mètres, prévue à Toronto, a été interdite car elle jetterait une ombre sur l'hôtel de ville.

L'un des gratte-ciel les plus insolites jamais construits est le Centre d'étude des Vedas de la ville de Jabalpur, le centre géographique de l'Inde. Le bâtiment massif de 677 mètres, créé dans les traditions de l'architecture des temples indiens, était censé être la structure la plus lourde du monde. Le chef religieux Maharishi Mahesh Yogi allait financer la construction.

Cependant, de telles annulations de structures planifiées sont la norme sur le marché immobilier, pas nécessairement dans les immeubles de grande hauteur. En substance, construire un gratte-ciel n'est pas plus difficile que n'importe quel autre bâtiment, et parfois même plus facile, car les projets de construction de grande hauteur attirent toujours l'attention des autorités et de la population urbaine. Voyons vers quels sommets la prochaine décennie nous mènera.

Projets de construction du siècle

Le seul continent sur lequel pas un seul gratte-ciel ne sera construit au cours des cinquante prochaines années est l’Antarctique, glacial. Après nous être remis du 11 septembre, nous avons recommencé à conquérir les hauteurs des États-Unis. Le tire-bouchon Chicago Spire de 610 mètres, conçu par Santiago Calatrava, s'apprête à plonger dans le ciel de Chicago. Selon sa conception, le 80 South Street de 255 mètres sera construit à New York : 12 « maisons » cubiques sur une charpente extérieure. Autour des anciennes tours jumelles du World Trade Center (les fondations elles-mêmes resteront intactes) s'élèveront de nouveaux bâtiments de haute technologie, le principal, la Freedom Tower, avec une flèche atteignant 541 mètres.

La tour Incheon de 550 mètres est en cours de construction en Corée du Sud. Les gratte-ciel se multiplient comme des champignons après la pluie à Shanghai en Chine : le Centre financier mondial de cette ville atteindra une hauteur de 492 mètres. La société australienne EnviroMission menace de construire une tour d'un kilomètre ou de 400 mètres sur le continent vert pour capter l'énergie solaire. Nous pouvons parler sans fin de projets de très grande hauteur, alors prêtons attention uniquement aux « projets de construction du siècle » les plus intéressants.

quarante quarante

Si au XIXe siècle Moscou était considérée comme une ville d'églises, elle pourrait bien devenir au siècle prochain une métropole de gratte-ciel. Au début des années 90, les autorités de la capitale ont décidé de faire de Moscou une ville de classe mondiale, et quelle métropole qui se respecte peut se passer d’immeubles de grande hauteur ? Ils ont choisi une zone industrielle non loin du centre pour la future ville de Moscou, ont solennellement posé la première pierre, réalisé de beaux modèles - et pendant de nombreuses années, le quai Krasnopresnenskaya est devenu le plus grand chantier de construction d'Europe. Jusqu'à ces dernières années, la construction n'était ni fragile ni lente et les projets étaient en constante évolution. Début 2007, seuls trois bâtiments avaient été mis en service, même pas les plus hauts de Moscou. Pourtant, en seulement cinq ans, le Business Center promet de changer radicalement le paysage de la ville.

Vers la fin de 2007, il est prévu d'achever le complexe « Tour sur le quai » d'une hauteur de 285 mètres, ce qui ravira au Triumph Palace le titre de plus haut gratte-ciel d'Europe. Mais pas pour longtemps. Fin 2007 - début 2008, un nouveau bâtiment du gouvernement de Moscou devrait être mis en service - un complexe de quatre tours de 308 mètres reliées entre elles sous la forme de la lettre M. La petite tour du complexe de la Fédération a déjà a été achevé, dont la mise en service est également prévue pour 2008. À l'intérieur des 448 mètres La flèche transparente de ce gratte-ciel sera dotée d'un ascenseur panoramique. Le point culminant du boom du développement urbain sera la Tour Russie, qui sera achevée en 2010-2011. Présentant le projet d'une pyramide à trois ailes, le Britannique Norman Foster a déclaré que sa marge de sécurité serait suffisante pour 750 et 900 mètres de hauteur - pour être assuré de dépasser Burj Dubaï - mais ils ont finalement décidé de s'arrêter à 612 mètres.

Cependant, Moscou ne deviendra pas une métropole américaine ou européenne typique : un « noyau » de grande hauteur et des banlieues de faible hauteur. En 1999, le programme « Nouveau Cercle de Moscou » a été adopté, dans le cadre duquel six douzaines de gratte-ciel devraient être construits à la périphérie de la capitale d'ici 2015. Les premières « hirondelles » de ce projet surgissent déjà des alentours.

La construction de gratte-ciel à Moscou suscite de nombreuses controverses. Les conservateurs craignent que l’aspect historique de la ville soit irrévocablement gâché par des « monstres de verre et de béton ». Les architectes étrangers soulignent l'inexpérience des ingénieurs et des constructeurs moscovites dans le domaine des gratte-ciel et conseillent également de prendre en compte l'éclairage solaire, les flux d'air et le rude hiver russe. De nombreux Moscovites sont convaincus que « bientôt tout cela va s'effondrer » - les soi-disant « Voiles écarlates » d'élite glissent dans le fleuve, la ville de Moscou est construite sur un marais et une fissure s'est formée dans les fondations de la « Fédération ».

Le projet du premier bâtiment très haut à Saint-Pétersbourg - la tour Gazprom City de 300 mètres de haut sur la flèche de la Neva et de Bolshaya Okhta - a suscité une réaction encore plus grande du public. Le territoire du gratte-ciel proposé fait partie du centre historique de la ville, où, selon la réglementation en vigueur, il est interdit de construire des maisons d'une hauteur supérieure à 48 mètres. Cela n’empêchera cependant pas le monopole gazier d’acquérir son siège social dans la capitale du Nord d’ici 2012.

Minarets du 21ème siècle

Les Émirats arabes unis, c’est la mer, les marchandises hors taxes et un grand chantier poussiéreux. Après avoir jeté les bases de la prospérité grâce au commerce et à la production pétrolière, les cheikhs ont décidé d'investir des capitaux dans l'avenir. Ces dernières années, non seulement des dizaines de gratte-ciel, mais aussi des archipels artificiels entiers ont été construits sur la côte du golfe Persique.

Dans la rue principale de Dubaï, Sheikh Zayed Road, le bâtiment le plus haut du monde est en construction - Burj Dubaï (traduit par « Tour de Dubaï »). Sa hauteur est tenue secrète, mais, selon certaines sources, la flèche s'élèverait à 808 mètres et le toit à 643 mètres. Ce ne sera donc pas seulement le plus haut gratte-ciel, mais aussi la plus haute structure de la planète. L'ouverture du très grand gratte-ciel est prévue pour l'été 2009. Cependant, à mesure que la construction progresse, la hauteur du Burj Dubaï (il y a déjà des rumeurs selon lesquelles il dépassera un kilomètre) et le calendrier de son achèvement pourraient changer.

Le concurrent le plus proche du Burj de Dubaï, tant en hauteur qu'en emplacement, est le gratte-ciel Al-Burj, qui sera construit sur la côte du golfe Persique. Les flèches de la « Tour » dépasseront la barre des 700 mètres et compteront au moins 160 étages. Cependant, comme dans le cas de Burj Dubaï, les dimensions finales d'Al-Burj sont gardées secrètes.

L’exemple de Dubaï contamine le monde arabe tout entier. Au Koweït, petit mais très producteur de pétrole, un projet est en cours d'élaboration pour la tour Moubarak al-Kabir de 1 001 mètres, qui ne sera mise en œuvre qu'en 2011. Mais à La Mecque, ville sainte des musulmans, la construction du complexe Abray al-Beit est déjà en cours, dont les sept tours (celle centrale mesure 485 mètres de haut) abriteront des appartements, des hôtels, un centre commercial et une maison de prière pour 4 000 personnes. Le gratte-ciel sera situé près des murs de la mosquée Al-Haram, où des millions de fidèles de Mahomet effectuent chaque année des pèlerinages.

Les gratte-ciel déjà construits et conçus au Moyen-Orient sont éloquents : le monde occidental, au moins pour les décennies à venir, a perdu l’initiative dans le « business des gratte-ciel ». Il vous suffit d'accepter cela. Après tout, cette région a abrité la plus haute structure du monde, la Grande Pyramide de Gizeh, pendant près de trois mille ans.

Pays des gratte-ciel

Tokyo n'a « pas de chance » avec les gratte-ciel : il y a plus de soixante-dix bâtiments de plus de 150 mètres, mais le plus haut gratte-ciel du Japon, la Landmark Tower de 296 mètres, est situé dans la ville voisine de Yokohama. Cependant, dès la fin des années 80, plusieurs projets sont apparus pour résoudre les problèmes démographiques de l'une des capitales les plus surpeuplées du monde.

Le projet Sky City 1000, présenté en 1989, propose d’assembler une tour d’un kilomètre de long composée de 14 « soucoupes » montées sur plusieurs supports, à l’image du 80 South Street de New York. Le bâtiment d'une superficie totale de 8 kilomètres carrés accueillera 35 000 habitants, 100 000 emplois et des établissements pour tous les goûts.

De nombreux projets de super gratte-ciel dans la capitale japonaise doivent être construits au-dessus des eaux de la baie de Tokyo. Le projet le plus audacieux de ce type, "X-Seed 4000", pourrait devenir le "grand frère" de Fujiyama - sa hauteur devrait être de 4 kilomètres. Les 800 étages de la montagne artificielle pourront accueillir jusqu'à un million d'habitants. Les créateurs devront notamment faire face à une diminution de la pression atmosphérique et aux conditions météorologiques sur les hauteurs alpines.

Les développeurs de Shimizu Mega City Pyramid comptent encore plus sur le progrès technologique. En fait, il s'agira d'un cadre de deux kilomètres de nanotubes de carbone suspendu au-dessus de la mer, sur lequel seront fixées des structures individuelles. Bien entendu, la construction a été reportée au moins jusqu'à ce que l'ère de la nanotechnologie fleurisse.

D'autres projets similaires incluent Aeropolis 2001 (2 kilomètres, 500 étages), MOTHER (1321 mètres, 200 étages), Spiral (1000 mètres, 200 étages) et la Millennium Tower, conçue par le même Norman Foster. Le dernier gratte-ciel ne cherche pas à prendre de la taille (840 mètres et 180 étages), mais la possibilité pratique de construction et la réputation mondiale du créateur en font l'un des favoris de la « course aux gratte-ciel » de Tokyo.

La jungle de béton du futur

Dans la science-fiction, les gratte-ciel sont une image du futur aussi courante que les vaisseaux spatiaux ou les cyber-implants. Déjà dans le film « Metropolis » (1927), le réalisateur Fritz Lang, inspiré par ses promenades à Manhattan, montrait la « Nouvelle Tour de Babel » gothique. Blade Runner (1982) de Ridley Scott dépeint une métropole dans laquelle les bâtiments de 500 mètres sont devenus la norme et le siège de la Tyrell Corporation s'élève à plusieurs kilomètres. Isaac Asimov, dans son roman « L'Académie » (1951), a imaginé la ville-planète de Trentor, et plusieurs années plus tard, George Lucas a montré une planétopole similaire de Coruscant sur grand écran. Les gratte-ciel apparaissent sur les pages de tous les livres cyberpunk - des romans de William Gibson aux « Enclaves » de Vadim Panov.

Notre vieille Terre se transformera-t-elle un jour en une boule de pierre stérile hérissée de gratte-ciel ? C’est aussi improbable qu’une sphère de Dyson – une coquille construite à partir du matériau des planètes du système solaire autour de notre étoile. Cependant, le désir d’une personne de s’élever, même sous une forme aussi « banale » que celle des immeubles de grande hauteur, est ineffaçable. Et par conséquent, les gratte-ciel, comme les palais et les temples médiévaux, s'élèveront au-dessus des villes terrestres, symbolisant la richesse, la prospérité économique et la supériorité de leurs propriétaires sur ceux qui, la tête levée, les regardent d'en bas.

Des bâtiments qui pompent l'eau des glaciers himalayens aux tours circulaires qui pourraient permettre à leurs occupants de voyager sans quitter leur domicile. Comment les architectes imaginent-ils les bâtiments du futur ?

Le gratte-ciel est l’un des symboles les plus significatifs de la société moderne. La vue du Burj Khalifa émergeant du désert est une image imposante du progrès technologique. Les solutions techniques et la quantité de ressources qui ont permis à ce bâtiment de s'élever dans les cieux peuvent sembler inimaginables. Mais outre le fait que les bâtiments sont de plus en plus hauts et consomment globalement moins d’énergie, ils ne sont toujours pas loin de l’Empire State Building.

Le magazine eVolo organise chaque année un concours de conception de gratte-ciel qui demande aux architectes que pouvons-nous faire de plus avec les gratte-ciel ? Certaines solutions représentent des bâtiments qui nous sauveront des pénuries d'eau, d'autres - des bâtiments qui peuvent aider à faire face au problème des déchets, ou même ceux qui peuvent se déplacer de manière indépendante vers un endroit sûr en cas de catastrophe.

Tous les projets sont absolument fantastiques. La plupart d’entre eux nécessitent des technologies qui n’existent même pas encore. Mais peut-être qu’au lieu de construire toujours plus haut, pouvons-nous essayer de construire plus intelligemment ?

Château d'eau de l'Himalaya(sur la photo ci-dessus)
Zhi Zheng, Hongchuan Zhao, Dongbai Song
Chine

Ces bâtiments sont conçus pour collecter l’eau gelée dans les glaciers himalayens, où se trouvent aujourd’hui 40 % de l’eau douce de la Terre. Les bâtiments sont situés sur plusieurs conduites qui s'enfoncent profondément dans la glace et produisent de l'eau pour leurs habitants.

Pansement de montagne
Yiting Shen, Nanjue Wang, Ji Xia, Zihan Wang
Chine

En réponse au programme minier agressif de la Chine qui ronge progressivement les montagnes du pays, les bâtiments présentés aideront à restaurer ces pertes et fourniront un abri aux villageois qui ont été déplacés par l'industrie.

Monument à la civilisation
Lin Yu-Ta
Taïwan

Ce gratte-ciel ne sera pas un refuge pour les citadins. Cependant, il en deviendra un pour leurs ordures. Par exemple, si vous collectez l'équivalent d'un an de déchets new-yorkais et que vous les déposez dans une mine, vous obtiendrez une hauteur trois fois supérieure à celle de l'Empire State Building. Ces bâtiments exploiteront non seulement l’énergie des déchets, mais constitueront également d’excellents monuments du gaspillage d’une ville particulière. Plus les bâtiments d’ordures sont bas, plus son économie est respectueuse de l’environnement et durable.

Gratte-ciel pour migrants
Damian Przybyla, Rafał Przybyla
Pologne

Parfois, l'endroit choisi s'avère si mauvais ou dangereux qu'on a juste envie de le récupérer et de partir. Mais si de l’argent a déjà été investi dans la construction d’un bâtiment, voire d’une ville entière, cela devient difficile. C’est là que les bâtiments en forme de roue peuvent s’avérer utiles. Quand les choses vont vraiment mal, ils peuvent simplement faire leurs valises et aller ailleurs.

Maison de Babel
Nikita Asadov
Russie

Le projet précédent pouvait vous permettre, à vous et à vos voisins, de déménager rapidement vers un autre endroit, mais celui-ci peut vous débarrasser complètement de vos voisins. Un module de ce bâtiment est au sol, et le second est aussi haut que vous le souhaitez. Un excellent moyen de se débarrasser des voisins ennuyeux ou de rester en sécurité lorsque des événements désagréables surviennent sur terre.

Tour à poissons en plastique
Kim Hongseop, Cho Hyunbeom, Yoon Sunhee, Yoon Hyungsoo
Corée du Sud

Le bâtiment est spécialement conçu pour résoudre le problème des déchets plastiques dans l’océan. En plus d’offrir aux maisons une vue imprenable sur les profondeurs, il nettoiera continuellement l’océan en aspirant et en recyclant les débris plastiques flottant à la surface.

Gratte-ciel des droits de l'homme
Ren Tianhang, Luo Jing, Kang Jun
Chine

À Pékin, où posséder un terrain constitue un défi de taille, ce bâtiment a été conçu pour symboliser le droit de chacun à posséder sa propre maison privée. En dehors de Pékin, cette décision pourrait contribuer à mettre fin au développement aveugle. À mesure que la population des villes augmente, certaines personnes se retrouvent devant un choix : vivre en ville ou avoir leur propre logement en dehors de celle-ci. Désormais, ils peuvent avoir les deux.

Habitations des falaises
Román J. Cordero Tovar, Eric Israel Dorantes, Daniel Justino Rodríguez, Izbeth K. Mendoza Fragoso
Mexique

Nous utilisons de plus en plus de terrains pour la construction. À cet égard, une architecture compacte occupant un minimum d’espace devient de plus en plus précieuse. Mais il existe une solution même avec une superficie nulle : construire des maisons sur des pentes abruptes des montagnes.

Mutation des centrales électriques au charbon
Chipara Radu Bogdan
Roumanie

Tant que l’énergie propre fera son apparition, l’énergie alimentée au charbon restera pendant longtemps une part importante de notre économie. Et si nous pouvions prévenir la pollution de l’air ? Ces gratte-ciel « s'asseoiront » sur les cheminées et neutraliseront les gaz qui s'échappent, les utilisant le plus longtemps possible pour alimenter l'ensemble du bâtiment en électricité.

Le plus haut gratte-ciel du monde est en construction le 18 avril 2013

Il y a quelques années, Internet a parlé de deux projets de gratte-ciel d'un kilomètre de long : la tour Nakheel à Dubaï et la tour Mubarak al Kabir au Koweït. Cependant, le projet de Dubaï a été annulé en raison de la crise du groupe Nakheel, et le projet du Koweït est resté bloqué au stade des approbations auprès du gouvernement.

Cependant, dans un avenir proche, un bâtiment d'un kilomètre de haut sera érigé sur notre planète. En 2011, il est devenu connu que Kingdom Holding, propriété du prince saoudien Alwaleed bin Talal, avait signé un contrat pour la construction du gratte-ciel Kingdom Tower en Arabie Saoudite, dont la hauteur dépassera 1 000 mètres.

Le plus haut gratte-ciel du monde - Tour du Royaume s'élèvera de plus de 1 km. sur la ville de Djeddah, au large de la mer Rouge. La tour comprendra des hôtels, des appartements résidentiels, des bureaux et la plus haute plate-forme d'observation du monde. Adrian Smith a été nommé architecte en chef du projet ; il a également conçu le Burj Khalifa, ainsi que plusieurs autres gratte-ciel aux États-Unis, en Chine et aux Émirats arabes unis (voir son site Internet). Montant prisonnier Royaume Holding Le contrat est évalué à 1,2 milliard de dollars. Tour du Royaume sera la première étape centrale de la construction de la zone Cité du Royaume, dans la construction duquel le prince saoudien est prêt à investir au total 20 milliards de dollars.

Une fois les travaux terminés, qui dureront 5 ans, Tour du Royaume dépassera le Burj Khalifa, actuel détenteur du record, d'au moins 173 mètres. Caractéristique de conception unique Tour du Royaume il y aura une terrasse panoramique d'un diamètre de 30 mètres, située au 157ème étage. Au total, le plus haut gratte-ciel du monde comptera plus de 200 étages. Le début des travaux est prévu pour mars 2012.

On sait que le principal problème de ces projets grandioses est leur retour sur investissement. Lors d'une conférence de presse à Riyad Le prince Alwaleed a assuré que « ce projet générera des bénéfices durables Royaume Holding et ses actionnaires. Cela fait quatre ans que nous discutons pour le rendre économiquement viable... Ce projet est tout à fait réalisable et tout le monde est satisfait de sa rentabilité potentielle.»

Du haut de la tour, une zone dans un rayon d'environ 140 km sera visible. On suppose que la ville satellite sera principalement composée d’habitations de luxe, d’hôtels et de centres d’affaires.

Le point culminant architectural sera un balcon en soucoupe :

Quel que soit le pays dans lequel ce bâtiment est érigé, la construction d'une structure anthropique de plus d'un kilomètre de hauteur est une réalisation importante, témoignant d'un progrès technique considérable de toute l'humanité.

Données projet également sera réalisé par une organisation commune des sociétés EC Harris et Mace. Le journal Guardian rapporte que c'est cette équipe qui a participé à la construction du plus haut bâtiment d'Europe occidentale - The Shard. C'est la Shard Tower à Londres.

Directement nous-mêmes construction sera géré par le groupe Ben Laden, qui appartient à la famille Oussama ben Laden. Investir construction de la Tour du Royaume il y aura une société appelée Jeddah Economic, contrôlée par Al Waleed bin Talal (prince d'Arabie saoudite). Selon le plan construction du gratte-ciel Kingdom Tower devrait commencer au milieu de cette année et se terminer dans cinq ans.

Le développeur du projet est la société britannique Hyder Consulting et la conception architecturale sera réalisée par Omrania & Associates d'Arabie Saoudite.

En avril 2011, plusieurs médias ont rapporté que le plan de construction avait été accepté et que le coût total de la construction s'élèverait à environ 30 milliards de dollars.

Le coût total du projet, y compris la ville satellite, devrait être de 20 milliards de dollars (à titre de comparaison, le coût de construction du plus haut gratte-ciel actuel, le Burj Khalifa, est de 1,5 milliard de dollars), mais le plan initial ne prévoyait rien de plus. plus de 10 milliards de dollars.