Enueese Giovanni Cabotaà l'âge de neuf-dix ans, il s'installe avec son père à Venise en 1461 ; 15 ans plus tard, il devient citoyen de la république, épouse une Vénitienne et a trois fils de ce mariage ; le nom du deuxième fils était Sébastien. On ne sait presque rien de la vie de Cabot à Venise : apparemment, il était marin et marchand, se rendait au Moyen-Orient pour acheter des produits indiens, visitait même la Mecque et demandait aux marchands arabes d'où ils obtenaient leurs épices. De réponses floues, Cabot conclut que les épices « naîtraient » dans certains pays situés très loin, au nord-est des « Indes ». Et comme Cabot considérait la Terre comme une sphère, il concluait logiquement que le Nord-Est, loin pour les Indiens - « le berceau des épices » - est proche du Nord-Ouest pour les Italiens. Entre 1490 et 1493 il a probablement résidé à Valence, visité Séville et Lisbonne, essayant d'intéresser les monarques espagnols et le roi portugais avec son projet d'atteindre le pays des épices à travers Asie du Nord, mais a échoué. Au plus tard en 1494, Cabot et toute sa famille déménagent en Angleterre et s'installent à Bristol, où ils commencent à l'inviter à Manière anglaise Jean Cabot. Bristol était alors le principal
port de mer Ouest de l'Angleterre et centre de la pêche anglaise dans l'Atlantique Nord. À partir de 1480, les marchands de Bristol envoyèrent plusieurs fois des navires vers l'ouest à la recherche des îles du Brésil et des Sept Villes, mais ces navires revinrent sans faire aucune découverte. Depuis 1495, Cabot et ses fils naviguaient sur des navires Bristol. Ayant reçu la nouvelle des découvertes de Colomb, les marchands de Bristol fournissent des fonds pour équiper une nouvelle expédition vers l'ouest et mettent D. Cabot à sa tête. Il est possible qu'il ait lui-même pris l'initiative. En 1496, l'ambassadeur d'Espagne à Londres écrit à Ferdinand et Isabelle : « Quelqu'un comme Colomb propose au roi anglais entreprise, semblable à la natation en Inde. » Dans leur lettre de réponse, ils ont recommandé à l'ambassadeur de protester contre une telle violation des « droits » de l'Espagne et du Portugal. Cependant, le roi anglais... pour chercher, découvrir et explorer toutes sortes d'îles, de terres, d'états et de régions de païens et d'infidèles qui restent inconnus à ce jour chrétienté, quelle que soit la partie du monde dans laquelle ils se trouvent. Le roi stipulait lui-même un cinquième des revenus de l'expédition.
Le permis n'indiquait délibérément pas une direction vers le sud pour éviter tout conflit avec les Espagnols et les Portugais.
Les marchands prudents de Bristol n'équipèrent qu'un seul petit navire, le Matthew, avec un équipage de 18 personnes. Le 20 mai 1497, D. Cabot quitta Bristol pour se diriger vers l'ouest et resta tout le temps juste au nord du 52° N. w. Le voyage s'est déroulé par temps calme, même si des brouillards fréquents et de nombreux icebergs ont rendu les déplacements très difficiles. Vers le 22 juin, un vent orageux a soufflé, mais heureusement, il s'est rapidement calmé. Le matin du 24 juin, Cabot atteint une terre qu'il nomme Terra Prima Vista (en italien - « la première terre vue »). C'était la pointe nord de l'île. Terre-Neuve, à l'est de Pistol Bay, où l'on sait qu'une colonie normande a été découverte. Il débarqua dans l'un des ports les plus proches et déclara le pays possession du roi d'Angleterre. Cabot s'est ensuite déplacé vers le sud-est près de la côte fortement découpée, a contourné la péninsule d'Avalon et dans la baie Placentia, atteignant environ 46°30" de latitude nord et 55° de longitude ouest, il a fait demi-tour vers le « point de départ dans la mer près de l'Avalon ». Péninsule, il a vu d'immenses bancs de hareng et de morue. C'est ainsi qu'a été découvert le Grand Banc de Terre-Neuve, un vaste banc de sable - plus de 300 000 km² - dans l'Atlantique, l'une des zones de pêche les plus riches au monde.
L'ensemble de la route de reconnaissance au large de la côte de Terre-Neuve a duré environ 1 mois. Cabot considérait la terre qu'il examinait comme habitée, bien qu'il n'y ait pas remarqué de personnes et ne s'est pas approché de ses rives. Le 20 juillet, il met le cap sur l'Angleterre en gardant le même 52° N. sh., mais légèrement dévié vers le sud et le 3 ou 4 août, touchant environ. Ouessant, près de la Bretagne, arrive à Bristol le 6 août. Cabot a correctement évalué sa découverte de « poisson », annonçant à Bristol que les Britanniques n'avaient désormais plus besoin d'aller pêcher en Islande. Cependant, il est fort possible que les Basques et d'autres pêcheurs d'Europe occidentale aient déjà exploré les routes menant aux hauts-fonds de Terre-Neuve et même visité le Labrador. En Angleterre, selon Cabot, on a décidé qu'il avait découvert le « royaume du Grand Khan », c'est-à-dire la Chine. a écrit chez lui : « Cabot est comblé d’honneurs, qualifié de grand amiral, il est vêtu de soie et les Britanniques courent après lui comme des fous. » Ce message semble avoir grandement exagéré le succès de Cabot. On sait que, probablement en tant qu'étranger et pauvre, il reçut du roi d'Angleterre une récompense de 10 livres sterling et, en outre, une pension annuelle de 20 livres. La carte du premier voyage de Cabot n'a pas survécu. L'ambassadeur d'Espagne à Londres rapporta à ses souverains qu'il avait vu cette carte, l'avait examinée et concluait que « la distance parcourue n'excédait pas quatre cents lieues » soit 2 400 km. Le marchand vénitien, qui rapporte le succès de son compatriote, évalue la distance parcourue à 4 200 km et suggère à Cabot de longer la côte du « royaume du Grand Khan » sur 1 800 km. Cependant, la phrase du message du roi - « à celui qui a découvert une nouvelle île » - indique clairement que Cabot considérait une partie de la terre nouvellement découverte comme une île. Henri VII l'appelle « l'Île Redécouverte » (Terre-Neuve).
Au début de mai 1498, une deuxième expédition sous le commandement de D. Cabot, qui disposait d'une flottille de cinq navires, quitta Bristol vers l'ouest. On pense qu'il est mort en chemin et que la direction a été transmise à son fils, Sébastien Cabot. Encore moins d'informations nous sont parvenues sur la deuxième expédition que sur la première. Ce qui est sûr, c'est que les navires anglais atteignirent le continent nord-américain en 1498 et longèrent sa côte orientale, loin vers le sud-ouest. Les marins débarquaient parfois sur le rivage et rencontraient des gens vêtus de peaux d'animaux (Indiens d'Amérique du Nord) qui n'avaient ni or ni perles. Faute de ravitaillement, S. Cabot fait demi-tour et retourne en Angleterre la même année 1498. Aux yeux des Britanniques, la deuxième expédition ne se justifie pas. Cela coûtait beaucoup d'argent et n'apportait même aucun espoir de profit (les marins ne prêtaient pas attention aux richesses en fourrures du pays) : les rives boisées et presque inhabitées de la nouvelle terre ne pouvaient pas être les rives du « Catay ». ou « Inde ». Et pendant plusieurs décennies, les Britanniques n’ont fait aucune nouvelle tentative sérieuse Voie occidentale naviguer vers l’Asie de l’Est.
A propos des grands réalisations géographiques Nous connaissons la deuxième expédition de Cabot non pas de sources anglaises, mais de sources espagnoles. La carte de Juan de La Cosa montre une longue littoral avec rivières et à proximité noms géographiques, avec une baie sur laquelle est écrit : « la mer découverte par les Anglais », et avec plusieurs drapeaux anglais. On sait également qu'Alonso Ojeda, fin juillet 1500, en concluant un accord avec la couronne pour l'expédition de 1501-1502, qui se solda par un échec complet, s'engagea à continuer la découverte du continent « jusqu'aux terres visitées par Navires anglais. Enfin, Pietro Martyr rapporte que les Britanniques « ont atteint la ligne de Gibraltar » (36° N), c'est-à-dire qu'ils ont avancé un peu au sud de la baie de Chesapeake.
Connaissant les succès des expéditions anglaises, les Portugais suggérèrent qu'une partie des îles nouvellement découvertes de l'Atlantique Nord pourrait servir d'étape sur la route du nord-ouest vers l'Inde. 50 ans Gašpar Kortirial, qui organisait autrefois des expéditions outre-mer à ses propres frais ou y participait, obtint du roi Manuel Ier une subvention pour « toutes les îles ou continents qu'il trouverait ou découvrirait », et en juin 1500 il quitta Lisbonne sur deux navires. au nord ouest. Il a traversé océan Atlantique et a probablement visité le Labrador (Terra do Lavrador - « Terre du laboureur »). Il a donné ce nom à la nouvelle terre, croit-on, dans l'espoir que les habitants locaux pourraient être vendus comme esclaves dans les plantations, et à l'automne 1500, il a ramené chez lui plusieurs « gens de la forêt » et des ours polaires.
Le 15 mai 1501, Gašpar Kortirial navigua de nouveau avec trois navires vers le nord-ouest, mais se dirigea un peu plus au sud qu'en 1500. Il aperçut la côte à l'ouest, après avoir parcouru, selon ses calculs, une distance beaucoup plus longue que lors de la précédente. année. Il découvre également une terre au nord, qu'il appelle Terra Verdi (« Terre verte »), probablement la péninsule du Labrador. Cortirial a débarqué à un endroit le long de la côte, puis s'est déplacé vers le sud, visitant peut-être la baie Hamilton.
Les navires furent séparés dans ou à proximité du détroit de Belle Isle : les deux navires retournèrent dans leur pays natal le 10 octobre et amenèrent une cinquantaine d'Esquimaux à Lisbonne. Le troisième navire, sur lequel se trouvait Gašpar lui-même, a disparu. C'est ce que dit l'ambassadeur vénitien à Lisbonneécrivait chez lui dix jours après le retour du premier navire : « Ils rapportent qu'ils ont trouvé à deux mille lieues d'ici, entre le nord-ouest et l'ouest, un pays complètement inconnu jusqu'à ce jour. Ils ont parcouru environ 600 à 700 lieues le long du rivage et n’en ont pas trouvé l’extrémité, ce qui leur fait penser qu’il s’agit d’un continent. Ce terrain est situé derrière un autre terrain découvert l'année dernière au nord. Les caravelles ne pouvaient pas atteindre cette terre à cause de la glace et des quantités illimitées de neige. Leur opinion [sur la découverte du continent] est confirmée par de nombreux grandes rivières qu'ils y ont trouvé... On dit que ce pays est très peuplé et que les habitations en bois des indigènes sont très grandes et recouvertes à l'extérieur de peaux de poissons [phoques]... Sept indigènes ont été amenés ici - hommes, femmes et les enfants... Ils sont tous de la même couleur, de même constitution et de même hauteur ; très semblable aux gitans; habillés de peaux d'animaux divers... Ces peaux ne sont pas cousues ensemble ni tannées, mais telles qu'elles proviennent d'animaux. Ils s'en couvrent les épaules et les bras... Ils sont très timides et doux... Leurs visages sont peints comme les Indiens... Ils parlent, mais personne ne les comprend. Il n'y a pas de fer dans leur pays, mais ils fabriquent des couteaux et des pointes de flèches avec des pierres. Ils ont beaucoup de saumon, de hareng, de morue et d'autres poissons. Ils ont beaucoup de bois - des hêtres et surtout de bons pins pour les mâts et les vergues... » Son agent de Lisbonne avait déjà écrit au duc de Ferrare en Italie à propos de cet événement. Alberto Cantino
, dont le récit diffère peu de celui de Pasqualigo. Cantino joignit à la lettre une carte aux couleurs vives des terres ouvertes qui nous est parvenue. Cela indique que les Portugais croyaient que les nouvelles terres découvertes par Cortirial se trouvaient à l'est du méridien papal et devraient donc appartenir au Portugal et non à l'Espagne.
Les voyages portugais dans cette direction ne se sont pas arrêtés. Le pays qu’ils ont cartographié est rapidement devenu connu sous le nom de « Pays des Cortirials ». Mais il est impossible d'établir avec certitude quelles côtes ont été découvertes par eux : Labrador, Terre-Neuve, Nouvelle-Écosse ?
Les pêcheurs portugais, après les Cortirials, commencèrent à naviguer constamment vers le Grand Banc de Terre-Neuve. Ils furent suivis par les Normands, les Bretons et les Basques, qui commencèrent à se rendre dans les terres du nord d'outre-mer nouvellement découvertes au plus tard en 1504. Une « fièvre du poisson » commença. Pendant de nombreuses années, on a cru que S. Cabot, un marin averti et expérimenté, mais un homme très vaniteux, caché derrière le nom de son père, après son retour de l'expédition au cours de laquelle D. Cabot est mort, n'a plus jamais navigué. Des documents découverts relativement récemment en Angleterre nous permettent désormais de parler avec certitude de deux autres voyages indépendants
S. Cabot dans les hautes latitudes de l'Atlantique Nord-Ouest. La première eut lieu en 1504. Sur deux navires des marchands de Bristol, au printemps 1504, il atteignit le continent nord-américain - on ne sait à quel moment, et en juin il reprit le chemin du retour. Les résultats géographiques de l'expédition ne sont pas indiqués, mais les marchandises sont notées : les deux navires revinrent à l'automne de la même année à Bristol avec une cargaison de poisson salé (40 tonnes) et de foie de morue (7 tonnes) en provenance de la région de l'île. Terre-Neuve. Le deuxième voyage fut achevé en 1508-1509. sur les navires équipés par le roi. Cabot suivit la côte est du Labrador jusqu'à 64° N. w. à la recherche du passage du Nord-Ouest et entra dans le détroit, situé, à en juger par les maigres informations de son rapport, entre 61 et 64°N. w. Il traversa ce détroit d'environ 10° de longitude, soit 540 km, puis tourna vers le sud dans la grande mer -
Océan Pacifique , à son avis. La position et la taille du détroit qu'il a traversé correspondent approximativement au détroit d'Hudson - une longueur d'environ 800 km, située entre 60°30" et 64° de latitude N. Ces faits nous permettent de croire que Cabot a découvert, quoique une seconde fois , après les Normands, le détroit d'Hudson et la baie d'Hudson. un armateur portugais de Viano do Castelo, petite ville portuaire proche de la frontière galicienne, João Álvares Fagundes ils sont représentés comme un archipel. Fagundish examina ensuite toute la côte orientale de l'île. Cap-Breton, et au sud de celui-ci, près de la frontière sud de grandes eaux peu profondes, il découvrit la longue et étroite « île de Santa Cruz » sablonneuse - environ. Sable (à 44°N et 60°W), maintenant parfois appelée le « cimetière des navires ». À son retour au Portugal, il reçut du roi l'autorisation d'organiser une colonie sur les rives de la terre transatlantique, recruta des colons dans sa province natale du Minho et des Açores et, probablement, au cours de l'été 1523, les amena sur la côte orientale du Portugal. île.
Du Cap-Breton, jusqu'à la baie Ingonish (à 60°20" O). Moins d'un an et demi plus tard, les habitants du village ont commencé à avoir des frictions avec les Indiens locaux, qui se sont rendu compte que les nouveaux arrivants avaient décidé de s'établir depuis longtemps. Ils ont contribué à la détérioration de la situation des nouveaux colons et des pêcheurs bretons - ils coupèrent les engins et détruisirent les maisons des Portugais. À la recherche d'un refuge plus calme, Fagundish marcha vers le sud-ouest le long de la côte de la péninsule de la Nouvelle-Écosse, nommée Terra Frigida sur l'une des cartes du soi-disant Miller I World Atlas, découvrit et examina brièvement la baie de Fundy, qui devint plus tard célèbre. pour son maximum pour l'Océan Mondial (jusqu'à 18 m) à marée semi-diurne. Selon deux sources françaises, la seconde moitié XVI c., Fagundish atteint la baie de Penobscot, à 44° N. w. et 69°O. et, par conséquent, a découvert au moins 1 mille kilomètres de côte de l'Amérique du Nord entre 45° et 44° N. sh., ainsi que les rives est et sud de l'île. Cap-Breton, sur la carte portugaise Diogo Omena
1568 nommé Cap Fagundo.
La colonie fondée par Fagundis ne pourrait exister sans le soutien du Portugal, et aucune aide n'est venue, et en 1526, et peut-être avant, la toute première tentative (sans compter les Normands) des Européens de s'installer sur le sol nord-américain a échoué.
Les Portugais ont continué à pêcher dans cette région pendant un certain temps, mais ont finalement été chassés par des immigrants venus de France - Normands et Bretons, ainsi que Basques.
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CABOT (Cabota, Caboto) John (Giovanni) (entre 1450 et 1455 - 1499 ?)
Navigateur italien. R. à Gênes (Italie). D'ACCORD. En 1490, il s'installe en Angleterre.
En 1497, il navigua vers l'ouest depuis Bristol, dans l'intention de trouver une route maritime vers la Chine. À la fin du mois de juin, j'ai atteint la péninsule du Labrador, apparemment froide et déserte. Terre-Neuve. Il s'agissait de la première visite fiable d'Européens sur le continent nord-américain depuis l'époque des Normands (Cabot lui-même croyait avoir découvert un moyen de Asie de l'Est, mais est allé trop au nord).
Sur le chemin du retour, il ouvre le Great Newfoundland Jar, riche en poissons. J'ai fait une carte de mon voyage, mais elle n'a pas été conservée. En 1498, il équipa de nouveau une expédition vers l'ouest. Les informations sur ce voyage sont extrêmement rares. On sait de manière fiable que l'expédition a atteint le continent nord-américain et a longé sa côte est, peut-être jusqu'à la péninsule de Floride.
Sur le chemin du retour vers l'Angleterre, le navire sur lequel Cabot naviguait a disparu. La direction de l'expédition passa à son fils S. Rabot. et peut-être avoir atteint la baie d'Hudson. Il fut invité en Espagne au poste de timonier en chef et, en 1526 - 1530, dirigea une grande expédition espagnole sur les côtes de l'Amérique du Sud. Atteint l'embouchure de la rivière. La Plata et le long des fleuves Parana et Paraguay pénétraient à l'intérieur du continent.
De retour au service du roi d'Angleterre, il fut nommé surintendant en chef du département naval. Devenu l'un des fondateurs de l'anglais marine. Initiateur des premières tentatives pour atteindre la Chine par le passage maritime du Nord-Est autour de l'Asie.
L'une de ces expéditions (sous la direction de R. Chancellor) a atteint l'embouchure de la Dvina du Nord dans la région d'Arkhangelsk. De là, le chancelier se rendit par voie terrestre à Moscou, où il conclut en 1553 accord commercial entre l'Angleterre et la Russie. S. Cabot, tout comme son père, était un excellent mathématicien.
Cortés et Pissaro. Noms géographiques Cuba, Haïti, Mexique, Pérou, Orénoque, Amazonie une... En un mot, tout ce qui touche à la direction espagnole de découverte et de conquête d'un nouveau continent.
Dans ce contexte, les découvreurs de l’Amérique du Nord restent pour ainsi dire dans l’ombre. Leurs noms ne sont pas très connus. Et le processus même de début du développement partie nord du continent
pas si largement connu. Mais cela n’était pas moins intéressant que la découverte et la colonisation de l’Amérique du Sud et de l’Amérique centrale. L'un des premiers « du Nord » voyageurs en Amérique
Il y avait le père et le fils Cabot : Jean et Sébastien.
Giovanni Caboto navigateur anglais d'origine génoise.
En quête de travail, sa famille s'installe à Venise en 1461. Alors qu'il servait dans une société commerciale nétienne, Cabot s'est rendu au Moyen-Orient pour acheter des produits indiens. J'ai visité La Mecque, j'y ai parlé avec les marchands, auprès desquels j'ai flairé l'emplacement du pays des épices. Il était convaincu que la terre était ronde. D'où la certitude que vous pouvez approcher les îles précieuses par l'est, en naviguant vers l'ouest. Apparemment, cette idée était tout simplement dans l’air à cette époque-là.
Faites attention à un parallèle intéressant : Giovanni Caboto a presque le même âge que Colomb. Tous deux sont originaires de Gênes. (Il est même possible qu'ils se connaissaient). Cela confirme indirectement la version génoise de l'origine de Christophe Colomb. - le plus professionnel les marins et les marchands de Gênes après 1453 (la chute de Constantinople) se sont dispersés dans toute l'Europe à la recherche de travail et se sont retrouvés au service de divers dirigeants européens.
Comment Jean Cabot a découvert la côte de l'Amérique du Nord
", BGCOLOR, "#ffffff", FONTCOLOR, "#333333", BORDERCOLOR, "Silver", WIDTH, "100%", FADEIN, 100, FADEOUT, 100)"> 
En 1494, Giovanni Caboto s'installe en Angleterre, où il commence à être appelé à la manière anglaise John Cabot. Le principal port occidental de l’Angleterre à cette époque était Bristol. La nouvelle de la découverte par Colomb de nouvelles terres dans l'Atlantique occidental ne pouvait pas laisser tranquilles les marchands entreprenants de cette ville. Ils croyaient à juste titre qu’il pouvait aussi y avoir des terres inconnues au nord et ne rejetaient pas l’idée d’atteindre la Chine, l’Inde et les îles aux épices en naviguant vers l’ouest. Et finalement, l'Angleterre ne reconnaissait plus le pouvoir du Pape, n'y participait pas et était libre de faire ce qu'elle voulait.
", BGCOLOR, "#ffffff", FONTCOLOR, "#333333", BORDERCOLOR, "Silver", WIDTH, "100%", FADEIN, 100, FADEOUT, 100)" face="Géorgie"> 
Par conséquent, les marchands de Bristol, ayant obtenu le soutien du roi Henri VII, équipèrent à leurs frais une expédition vers l'ouest, invitant le travailleur invité génois Jean Cabot comme capitaine. ", BGCOLOR, "#ffffff", FONTCOLOR, "#333333", BORDERCOLOR, "Silver", WIDTH, "100%", FADEIN, 100, FADEOUT, 100)"> Comme l’État n’avait aucune part, il n’y avait que suffisamment d’argent pour un seul navire. Le nom du navire était « Matthew ». Ce nom ne figurait pas dans les manuels de géographie, contrairement aux noms. Et il n'y avait que 18 membres d'équipage à bord. Il est clair que le Matthew était un navire d'exploration, alors que la première expédition de Colomb visait initialement un gros butin : des épices et de l'or.
Ainsi, Jean Cabot partit du port de Bristol le 20 mai 1497. Le matin du 24 juin de la même année, il atteint la pointe nord de l'île de Terre-Neuve, c'est-à-dire le territoire du Canada moderne. Il débarqua sur le rivage et déclara les terres ouvertes possession de la couronne anglaise. Puis les recherches se sont poursuivies. C'est lors de la première expédition que fut découvert le fameux « Banc de Terre-Neuve », un immense banc de sable abritant d'innombrables réserves de poissons. Après avoir passé environ un mois près des nouvelles terres, Cabot ramena le navire vers l'Angleterre le 20 juillet 1497, où il arriva sain et sauf le 6 août.
Il n'y avait rien de particulier à signaler. La terre ouverte était rude et inhospitalière. Il n’y avait presque aucune population. Il n'y avait ni or ni épices. Un seul poisson. Mais les marchands de Bristol décidèrent à juste titre que les ennuis avaient commencé. L'essentiel est que de nouvelles terres aient été découvertes. Et ils équipèrent une deuxième expédition de 5 navires sous le commandement du même Jean Cabot.
Sébastien Cabot
Cette expédition quitta Bristol au début de mai 1489. Selon une version, Jean Cabot lui-même mourut en route, selon une autre, son navire disparut ; Le commandement de la flottille passa à son fils Sébastien Cabot.
Disons tout de suite que Sébastien Cabot a laissé une marque notable dans l'histoire de l'Âge des Découvertes, au service des couronnes anglaise et espagnole, explorant l'Amérique du Nord et du Sud.
Ainsi, l'expédition a atteint le continent américain, s'est dirigée loin vers le sud le long de la côte, presque jusqu'en Floride. Et elle est revenue. Il mentionne les résultats des recherches de cette expédition dans sa célèbre carte . Le même Scythe qui participa à la première expédition de Colomb et fut le capitaine et propriétaire de son vaisseau amiral, le Santa Maria. À cette époque, les résultats des découvertes de nouvelles terres étaient un « terrible secret d’État » ; ils étaient tenus secrets des concurrents indésirables. C’est pourquoi il existe si peu de sources documentaires sur le voyage de Colomb et les découvertes des Cabots.
On peut supposer que les bons capitaines, navigateurs et navigateurs étaient très appréciés à cette époque.
", BGCOLOR, "#ffffff", FONTCOLOR, "#333333", BORDERCOLOR, "Silver", WIDTH, "100%", FADEIN, 100, FADEOUT, 100)"> Ils ont été attirés par les pays concurrents, tout comme les bons programmeurs et autres spécialistes sont désormais attirés les uns par les autres. Sebastian Cabot a été invité en Espagne pour un poste timonier en chef
Puis les Britanniques l’ont attiré à nouveau. Ici, S. Cabot reçut le poste de surveillant en chef du département maritime. S. Cabot fut l'un des fondateurs de la marine anglaise. Il a également lancé des tentatives pour atteindre la Chine en se déplaçant vers l’est, c’est-à-dire le long de la route maritime actuelle du nord. L'expédition qu'il a organisée sous la direction du Chancelier a atteint l'embouchure de la Dvina du Nord, dans la région d'Arkhangelsk actuelle. De là, le chancelier atteint Moscou, où il conclut en 1533 un accord commercial entre l'Angleterre et la Russie.
En résumé, on peut dire que les expéditions de Jean et Sébastien Cabot n'ont pas profité directement à leurs organisateurs. Mais ils ont donné l'essentiel : le droit pour l'Angleterre de revendiquer les terres nouvellement découvertes de l'Amérique du Nord. Ce qu'elle a fait avec succès, après avoir reçu d'énormes profits pendant sa domination coloniale sous forme de revenus provenant du poisson, des fourrures et bien plus encore, devenant finalement la mère fondatrice des États-Unis, dans lesquels Influence anglaise n'est toujours pas dernier.
Les travaux de Jean et Sébastien Cabot furent poursuivis par d'autres chercheurs anglais et français, et grâce à eux, l'Amérique du Nord cessa très vite d'être un espace vide sur la planète. cartes géographiques paix.
Les voyageurs de l’ère des grandes découvertes géographiques
Voyageurs et pionniers russes
Commencé au XVe siècle. Il est associé aux noms de nombreux marins et monarques. Le rôle de certaines expéditions peut difficilement être surestimé. Ils ont influencé la vie de chaque Européen. L'un des voyageurs était Cabot.
Si l'on parle brièvement de Jean Cabot, il convient de préciser qu'il est considéré comme le premier explorateur de la côte canadienne. Il est né en Italie mais, comme Christophe Colomb, a navigué sous le pavillon d'un autre État. Les deux marins vivaient à la même époque. Il est probable qu'ils se soient même rencontrés. Malheureusement, on sait peu de choses sur John. Les sources primaires sur sa vie sont rares. Il est important de ne pas confondre les activités du père et du fils.
Détails de naissance
La biographie de Jean Cabot est pleine d'ambiguïtés. L'année de naissance approximative est considérée comme 1450. Le lieu de sa naissance dans la plupart des sources est appelé la province de Gênes, bien que la province de Latina ne soit pas exclue.
Il a été traité de Génois par un diplomate espagnol, qui a écrit sur Cabot dans sa lettre aux monarques Ferdinand et Isabelle. Dans la seconde moitié du XVe siècle, la famille du voyageur s'installe à Venise. En 1476, Jean Cabot y obtient la citoyenneté. Parallèlement, il conçoit les plans de ses propres expéditions. Il prévoyait d'atteindre les terres aux épices par les latitudes septentrionales, dans l'espoir de raccourcir la route.
Préparation du voyage
DANS pays d'origine et en Espagne, le voyageur n'a pas réussi. En 1494, le navigateur s'installe en Angleterre. C'est là qu'on a commencé à l'appeler Jean Cabot. En italien, le nom ressemble à Giovanni Caboto. Les marchands de la ville portuaire de Bristol voulaient explorer terres du nord Hémisphère occidental. L'Angleterre ne reconnaît plus l'autorité du pape et décide donc de faire ses propres découvertes. Elle voulait aussi profiter du commerce et des colonies. Jusqu’à présent, tout était allé en Espagne et au Portugal.
Les marchands de Bristol étaient soutenus par Henri VII, qui espérait recevoir un cinquième des revenus des expéditions. Cabot devient le capitaine du premier voyage. On lui a posé des questions à ce sujet ou elle souhaitait elle-même prendre le commandement - on ne le sait pas. L'État n'a pas investi dans l'expédition, un seul navire a donc été équipé.
Bristol fut la seule ville à entreprendre des expéditions exploratoires vers l'Atlantique. C'est là que se déroulaient les préparatifs du voyage. C'est à cette époque que fut reçue la nouvelle des découvertes de Colomb. Il était impossible de reporter.
Voyage sur le navire "Matthew"
Il n'y avait que dix-huit personnes à bord du navire. Contrairement à l'expédition de Colomb, Jean Cabot effectua un voyage de reconnaissance. Le navire a passé environ un mois au large des côtes de l’Amérique du Nord. À l'été 1497, le navire arrive en Angleterre.
Le rapport sur l'expédition était maigre. Terres ouvertes Ils se sont révélés plutôt hostiles et durs. Population locale il y en avait peu. Ils n’avaient ni épices ni or. On suppose que les voyageurs ont visité l'île de Terre-Neuve.
Il est situé au nord-est de l’Amérique du Nord. Le nom se traduit par « terre nouvellement trouvée ». On sait qu'avant l'expédition Cabot, les Vikings visitaient l'île au 11ème siècle. Mais les informations à ce sujet n'ont été révélées qu'après la découverte de leurs restes.
Le navire britannique a navigué le long de la baie côtière de la pointe orientale de l'île, l'équipage a débarqué et a déclaré ce territoire possession du roi d'Angleterre. Les chercheurs pensent que cela s'est produit dans la région du cap Bonavista. Sur le chemin du retour, l'équipage découvre un banc de sable avec d'immenses bancs de harengs et de morues.
Après son arrivée, Cabot obtint une audience auprès du roi Henri VII, où il fut généreusement récompensé. Ils commencèrent à le traiter avec beaucoup de respect.
Expédition à cinq navires
En 1498, cinq navires, menés par Jean Cabot, quittent les côtes anglaises. Son fils Sébastien l'accompagnait. Les navires étaient chargés de marchandises diverses. Leur tâche n'était pas seulement d'explorer de nouvelles terres, mais aussi d'établir des échanges commerciaux avec la population locale.
On sait que l'expédition a atteint les rivages souhaités. Cependant pendant longtemps dépensé dans les eaux océaniques. On ne sait toujours pas si Giovanni Caboto a atteint son objectif. Selon une version, il mourut en chemin, selon une autre, il mourut en 1499 à son arrivée en Angleterre.
Le fils a continué le travail de son père
La biographie du fils est également entourée de secrets. Il y a des informations selon lesquelles Sebastian Cabot a navigué vers Amérique du Nord. Il a été le cartographe en chef de l'Espagne. De ce pays, il mena une expédition vers Amérique du Sud, pénétrant profondément dans le continent le long des rivières.
Puis il a été attiré par les représentants de l'Angleterre. Sébastien Cabot est considéré comme l'un des fondateurs de la marine anglaise. L'une des expéditions qu'il a organisées, dirigée par Richard Chancellor, a atteint l'embouchure de la Dvina du Nord (le territoire de l'Arkhangelsk moderne). Les membres de l'expédition se sont même rendus à Moscou. Le dirigeant à cette époque était Ivan le Terrible.
À la mort du découvreur de l’Amérique du Nord (Jean Cabot), son travail fut poursuivi par son fils, puis par les navigateurs anglais et français. Leur travail dévoué a complètement ouvert l’Amérique du Nord sur le monde.
Il est rare qu’un père et son fils deviennent aussi célèbres dans le même métier. S'efforcer d'atteindre le même objectif et rêver avec la même passion. Surtout si nous parlons de sur des métiers aventureux qui demandent du courage, de la persévérance et une imagination débordante.
Mais dans l'histoire de l'ère des découvertes, il existe un tel exemple : Jean et Sébastien Cabot, Italiens au service anglais, n'avaient aucun doute sur le fait que la route vers l'Asie pouvait se trouver par le nord-ouest. Bien sûr, ni l'un ni l'autre n'ont réussi à le prouver, mais combien de merveilleuses découvertes les attendaient en cours de route.
Giovanni Caboto est né vers 1450 dans la même ville que Colomb – Gênes. Et à l'âge de onze ans, le garçon et son père Giulio ont déménagé chez les principaux concurrents des Génois, les Vénitiens, où il a grandi, a reçu la citoyenneté de la plus ancienne république d'Europe, a épousé une beauté locale avec une bonne dot et a eu trois fils de ce mariage : Lodovico, Sebastian et Santo. Tous les trois suivront les traces de leur père, et celui du milieu ne lui cédera en rien.
Tous les ancêtres de Kaboto, autant qu'il ait pu retracer ses ancêtres, étaient des marins et des marchands, donc lui et jeunesse s'est lancé dans l'entreprise familiale - il a navigué sur un bateau jusqu'aux côtes du Levant, a acheté des épices aux Arabes. Comme vous le savez, au XVe siècle, les épices - poivre, cannelle, clous de girofle, gingembre, muscade - sont devenues le produit le plus rentable sur l'ensemble du marché européen. Ils écrivent qu'il a réalisé un bénéfice de 400 pour cent. Il est vrai que l'extraction des épices est devenue une activité de plus en plus dangereuse - non seulement les pirates, mais aussi les Turcs ottomans dans les galères de guerre pourchassaient les marchands. Caboto, apparemment, ne faisait pas partie des timides : il a effectué au moins une douzaine de vols vers l'Est et a voyagé plusieurs fois dans les profondeurs du continent asiatique - les marchandises y étaient moins chères. Il était l'un des rares Européens à avoir même réussi à visiter la sainte Mecque.
D’après les conversations des Arabes, le marchand a conclu que les pays riches en épices étaient situés directement au nord-est de l’Arabie et dans le sud de la Perse. Et depuis des gens instruits A cette époque, il était clair que la Terre était sphérique, et il tira une conclusion logique : cela signifiait que pour les Européens allant dans la direction opposée aux musulmans, l'Inde et l'Indonésie se retrouveraient au nord-ouest.
Un projet de grand voyage est immédiatement né dans son imagination ardente, mais personne ne s'y intéressait chez lui. Le rêveur entreprenant a dû aller chercher des « sponsors » dans un pays étranger.
On sait qu'il a vécu quelque temps à Valence, visité Séville et Lisbonne, essayant d'intéresser le couple royal espagnol et le monarque portugais à son projet, mais il a échoué. Colomb faisait la même chose au cours de ces années-là, et il semble qu'il avait littéralement un demi-pas d'avance sur notre héros. Ayant appris qu'il avait été ignoré, Giovanni était probablement très ennuyé : qui aurait pensé qu'un deuxième aussi « fou » se mettrait en travers de son chemin ?! Quoi qu’il en soit, il décida qu’il n’y avait qu’un seul autre pays au monde où son projet serait apprécié. En France, les conflits font rage « dans les incendies » Guerre de Cent Ans. Restait l’Angleterre, où la classe commerçante en croissance rapide explorait activement de nouvelles routes commerciales. Giovanni et ses fils s'y rendirent.
La première preuve de son séjour sur l'île de Grande-Bretagne remonte à 1494, mais il y est probablement apparu un peu plus tôt et s'est installé à Bristol, où il a reçu un nom modifié, sous lequel il est entré dans tous les manuels d'histoire - John Cabot.
Bristol était alors le principal port maritime d'Angleterre, le centre de pêche de l'Atlantique Nord et se développa très rapidement. Les marchands locaux, à maintes reprises, saison après saison, envoyaient des navires vers l’ouest, vers le « royaume » inconnu de l’océan. Ils espéraient y « tomber » sur de nombreuses îles légendaires, abondamment peuplées et regorgeant de trésors mystérieux. Cependant, les navires revinrent sans faire aucune découverte. Le voyage de 1491, au cours duquel Cabot et ses fils auraient pu entrer pour la première fois dans l'Atlantique, se solda également par un échec. Cependant, selon une autre version, ils se trouvaient encore en Espagne à cette époque.
En tout cas, on peut dire avec certitude que l'Italien, découragé par les échecs, fut incité à intensifier de manière décisive ses actions par la grande nouvelle - en 1492, « pour Castille et Léon » à l'extrême Ouest, « Colomb découvrit Nouveau Monde" Pourquoi l'Angleterre est-elle pire ? Nous devons nous dépêcher immédiatement avant que les Espagnols n’occupent le monde entier. Le navigateur se met fébrilement à envoyer lettre sur lettre à Henri VII exigeant (!) de l'accepter. Et un miracle se produit. Le 5 mars 1496, à Westminster, Jean Cabot et ses trois descendants obtinrent un brevet royal personnel pour « le droit de rechercher, découvrir et explorer toutes les îles, terres, états et régions des païens et des infidèles, restés jusqu'à ce jour inconnus ». le monde chrétien, quelle que soit la partie du monde où ils se trouvent, n'était pas là. Dans le même temps, la lettre interdisait bien sûr strictement au voyageur de naviguer vers le sud, où se sont installés les Espagnols. Mais la voie vers le nord et l’ouest était ouverte. 
Les terres découvertes par John et Sebastian Cabot dans l'Atlantique ouest - la côte de l'île moderne de Terre-Neuve et la péninsule du Labrador - sont restées longtemps inexplorées. Contrairement aux conditions climatiques et fertiles économiquement Dans la zone des Caraïbes, les roches sombres et le froid local n'ont pas incité les Européens à établir des colonies permanentes, donc jusqu'au tout milieu du XVIe siècle, il n'y avait probablement pas une seule installation permanente de « nouveaux arrivants » ici. Quant à la population indigène, les soi-disant Béothuks, leur nombre ne dépassait pas 10 000 personnes avant même le contact avec les Blancs, et après avoir rencontré les Européens, ils ont commencé à disparaître complètement, principalement à cause de maladies venues de l'Ancien Monde. Comme on le croit communément, dernière femme de cette tribu, un certain Shanodithit, mourut dans la capitale de la possession anglaise de Terre-Neuve, St. John's, en 1829. Les revendications de l'Angleterre sur ces terres furent renouvelées en 1583 par le navigateur Sir Humphrey Gilbert, mais à cette époque, pendant la saison estivale, tant de navires portugais, espagnols et français étaient « entassés » ici qu'il était impossible de penser à la victoire sans combat. . Le nom même « Labrador », qui vient du nom du Portugais Joao Fernandes Lavrador, indique : le développement régions du nord L’Amérique a emprunté une voie internationale. Finalement, seuls les Français sont restés dans l’arène de cette « compétition », s’installant peu à peu rives sud Terre-Neuve du Québec, où ils étaient établis depuis longtemps; et les Britanniques, qui construisirent le déjà célèbre St. John's sur sa rive est en 1610.
Et puis, l’histoire de ces lieux « sauvages » est entrée dans le courant dominant de la politique mondiale. La Paix d'Utrecht (1713) et le Traité de Paris (1774) approuvèrent le transfert complet de tout le territoire de l'est du Canada moderne à Londres. Une colonie distincte de Terre-Neuve-et-Labrador fut formée, gouvernée de manière autonome même après avoir acquis le statut de dominion en 1907. Seulement après chute finale En 1949, sous le régime britannique, à la suite d'un référendum parmi une population encore peu nombreuse (elle dépasse à peine le demi-million aujourd'hui), avec un résultat de seulement 52,3 % contre 47,7 %, la décision fut prise de « rejoindre le Canada ».
C'est le moment de dire brièvement ce que les Britanniques s'attendaient exactement à trouver dans l'Atlantique Nord, quelles terres étaient considérées comme s'y trouvant. Après tout, les nouveaux compatriotes de Messer Giovanni avaient à ce sujet des idées quelque peu différentes de celles qu’il avait formées au cours de ses interactions avec les Arabes.
À Bristol, par exemple, les récits sur l’île de Bressaille connaissent un grand succès depuis de nombreux siècles. Un lecteur à l'oreille sensible entendra dans ce nom le plus familier de notre tradition « Brésil », dont le nom, traduit des dialectes celtiques, signifiait « le meilleur ». Ils auraient vécu là des gens heureux qui ne connut ni la vieillesse ni la mort, mais l'or et gemmes poser sous les pieds.
La confiance dans l'existence du Brésil était si grande qu'en 1339 cette île presque parfaitement ronde située dans l'Atlantique occidental, à peu près à la latitude de l'Irlande, est apparue pour la première fois sur la carte d'un certain Angelino Dulquerte. Et dans un autre diagramme anonyme, il était situé au même endroit, mais s'est avéré être transformé en atoll, encadrant un lagon avec neuf petites zones de terre. D'ailleurs, les scientifiques discutent aujourd'hui sérieusement de l'hypothèse selon laquelle il s'agit d'une image très approximative du golfe du Saint-Laurent au Canada. Elle est également à moitié fermée à la mer et parsemée d'îles...
En plus du Brésil, les étendues inconnues de l'Atlantique semblaient parsemées de bien d'autres îles - Buss, Maidu, Antilia. Le fabuleux « pays des Sept Villes » se trouvait également ici. Les rumeurs à son sujet remontaient à la légende suivante : au plus fort de Conquête arabe En Espagne, sept évêques et de nombreux paroissiens sont montés à bord de navires et, après de longues pérégrinations à travers l'océan, ont débarqué sur un territoire inconnu. Cisjordanie, où ils fondèrent chacun une ville prospère. Et un beau jour, les habitants de ces villes reviendront certainement et aideront leurs frères chrétiens à expulser les Maures. Mais aujourd’hui, les Maures ont été expulsés sans aide extérieure, et la légende perdure.
En outre, la science a fourni des informations « suggestives » : un traité (XIIe siècle) du géographe arabe Idrisi a été traduit en anglais, qui mentionne la riche île de Sahelia au-delà de Gibraltar et les sept villes qui y existaient autrefois. Ils auraient prospéré jusqu'à ce que les habitants s'entretuent en guerres intestines.
Enfin, le port était rempli d'histoires bouleversantes - chaque marin considérait qu'il était de son devoir de raconter quelque chose d'inhabituel. Ainsi, une histoire se répandit parmi les contemporains de Cabot : on raconte que deux expéditions avaient déjà atteint accidentellement les Sept Cités, après avoir été déviées par un ouragan. Et ils y auraient parlé portugais et auraient demandé à ceux qui arrivaient : si les musulmans dirigeaient toujours la terre de leurs ancêtres. Eh bien, le sable doré a bien sûr été mentionné.
Le premier véritable voyage à la recherche des îles de l'ouest fut entrepris en 1452 par le Portugais Diego di Teivi, envoyé dans l'Atlantique Nord par le célèbre inspirateur du voyage, le prince Henri (Enrique) le Navigateur. Il nage jusqu'à la mer des Sargasses, s'émerveille de sa structure unique sans rivages, puis se dirige encore plus vers le nord et découvre les deux îles les plus occidentales du groupe des Açores, encore inconnues à cette époque. L'un des participants à cette expédition était un Espagnol, un certain Pedro de Velasco. Quarante ans plus tard, à la retraite depuis longtemps, il a apparemment rencontré Christophe Colomb et Giovanni Caboto et leur a dit quelque chose d'important. En tout cas, nous savons avec certitude que tous deux connaissaient l’existence de la mer des Sargasses.
Il est curieux que «l'histoire» du Brésil et d'autres comme lui ne se soit terminée ni avec la découverte de l'Amérique, ni lorsque l'immense pays du Brésil a reçu le nom de l'île mythique. Vers 1625, l'un des représentants du clan bancaire britannique Leslie a même signé un acte royal de donation au Brésil, qui devrait entrer en vigueur lorsqu'il sera retrouvé. Et le capitaine d'origine irlandaise John Nisbet a affirmé plusieurs décennies plus tard qu'il avait débarqué sur la côte brésilienne. Selon lui, l'île était un gros rocher noir habité par de nombreux lapins sauvages et un sorcier maléfique qui se cachait dans un château imprenable. Nisbet a réussi à vaincre le sorcier à l'aide d'un immense feu, car le feu, comme vous le savez, est la lumière qui vainc le pouvoir des ténèbres.
En général, de fabuleuses parcelles de terrain sont restées sur les cartes jusqu'au 19e siècle rationnel. Retour en 1836 le grand Alexandre von Humboldt a ironiquement noté que parmi toutes les îles fictives de l'Atlantique Nord, deux avaient quand même réussi à « survivre » : le Brésil et Maida. Et ce n'est qu'en 1873, lorsque les prétendues roches n'ont pas été découvertes dans l'océan lors de voyages sur le même itinéraire, que l'Amirauté britannique a ordonné leur retrait des plans de navigation. 
Il est plus que probable qu'après avoir reçu le brevet royal, Cabot partit au printemps de 1496. C'est en tout cas ce que rapporte le marchand John Day dans une lettre envoyée en Espagne à un certain « Grand Amiral ». Un tel titre, à cette époque, ne pouvait appartenir qu'à Colomb. Il semble que le découvreur de l’Amérique ait observé jalousement les actions de son adversaire. Et il était heureux d'apprendre que l'expédition de Cabot était revenue sans atteindre aucun objectif - il n'y avait pas assez de provisions et l'équipe se plaignait. Don Christophe lui-même pourrait s'attribuer le mérite de la fermeté manifestée dans une situation similaire - grâce à cette fermeté, en fait, Nouveau Monde et a été trouvé. Mais le service italien en anglais a dû attendre la fin de l'hiver à Bristol et préparer plus soigneusement un nouveau voyage.
Cette fois, le 2 mai 1497, il quitta le port avec un équipage de seulement 18 personnes sur un petit navire nommé « Matthieu » en l'honneur de l'évangéliste Matthieu. Le navire se dirigeait plein ouest, juste au nord du 52° de latitude nord. Le temps était généralement favorable aux Britanniques, avec seulement des brouillards fréquents et de nombreux icebergs qui les gênaient. Le matin du 24 juin, le marin de quart aperçoit la terre à l'horizon : c'est la pointe nord de l'île de Terre-Neuve. Cabot l'a appelé Terra Prima Vista. En italien, cela signifie « la première terre vue ». Cette expression fut ensuite traduite en anglais et devint New Found Land.
L'heureux capitaine débarqua dans le premier port commode où il réussit à jeter l'ancre, planta un drapeau dans le sol et déclara cette terre propriété d'Henri VII d'Angleterre pour l'éternité. Par la suite, ce fait a d'ailleurs provoqué de nombreux malentendus, principalement dus au fait que l'emplacement de la baie a été désespérément oublié. Par exemple, l'île de Terre-Neuve est une chose, et les terres du continent lui-même sur le territoire du Canada moderne en sont une autre. Ce n’est pas un hasard si sur la carte créée en 1544 par Sébastien, le fils de Jean Cabot, le point d’atterrissage « s’est déplacé » vers les terres de la province moderne de la Nouvelle-Écosse, à proximité de l’île du Cap-Breton. Les mauvaises langues prétendent naturellement que Sébastien a délibérément recours à la falsification pour prouver que la couronne anglaise a été la première à « surveiller » la rive sud du golfe du Saint-Laurent. La plupart chercheurs modernes On pense qu'au cours de ce voyage, Cabot n'a en fait approché que les côtes de Terre-Neuve. Bon, sauf que j'ai vu la péninsule du Labrador de loin...
Mais sur le chemin du retour au large, cette expédition a fait une autre découverte inattendue et importante, bien que moins spectaculaire. Non loin du continent nord-américain, elle a rencontré des bancs de hareng et de morue d’une taille sans précédent. C'est ainsi qu'a été découvert le Grand Banc de Terre-Neuve - un immense banc de sable dans l'Atlantique d'une superficie d'environ 300 000 km2, la zone la plus riche au monde en poissons. Et Cabot a pu en évaluer correctement l'importance, déclarant à son arrivée en Angleterre qu'il n'était désormais plus nécessaire d'aller « à la grande pêche » en Islande, comme auparavant. On sait qu'en Europe, pendant le jeûne, ils consommaient quantité énorme poisson. La découverte des hauts fonds de pêche fut donc d'une importance énorme pour l'économie de l'Angleterre : à la suite de Cabot, les flottes de pêche, grandissantes chaque année, se déplacèrent vers l'ouest. Les revenus de Londres provenant des richesses de la mer qui baigne Terre-Neuve peuvent être comparés aux revenus de l'Espagne provenant des trésors indiens. En 1521, les Castillans ont siphonné hors d’Amérique 52 000 £ d’or et de bijoux au taux de change de l’époque. En 1545, ce chiffre était passé à 630 000 et à la fin du siècle il était tombé à 300 000. Dans le même temps, la morue américaine rapportait en 1615 à l'Angleterre seule 200 000 £, et en 1670 - 800 000 !
Le voyage au large du continent nouvellement découvert a duré environ un mois. 18 voyageurs (tous ont survécu - un cas rare au XVe siècle) ont regardé avec étonnement les sombres côtes rocheuses envahies par une forêt dense. Au début, Cabot a décidé qu'il avait découvert le pays légendaire des Sept Cités, mais il n'a jamais rencontré non seulement la ville, mais aussi la personne. Les chasseurs indiens préféraient probablement se cacher. Cependant, Capitaine anglais nous avons rencontré sur le rivage des collets pour la chasse et des aiguilles pour raccommoder les filets de pêche. Il les emporta avec lui comme preuve que le roi Henri avait de nouveaux sujets. Le 20 juillet, le navire prend la route inverse, en adhérant au même parallèle, et le 6 août (vitesse sans précédent à cette époque !) s'amarre tout aussi joyeusement à Bristol.
Dans l’Ancien Monde, on tirait des descriptions de Cabot la conclusion habituelle à l’époque : il avait découvert quelques provinces reculées du « royaume du Grand Khan », c’est-à-dire la Chine. Cela fut considéré comme un grand succès : le marchand vénitien Lorenzo Pasqualigo écrivit alors à son pays natal : "Cabot est comblé d'honneurs, étant donné le grade d'amiral, il est vêtu de soie et les Britanniques courent après lui comme des fous.".
En fait, l’imagination italienne a grandement exagéré le caractère pragmatique Approche anglaise aux affaires : Henry a montré son avarice habituelle. Un étranger et un homme pauvre, bien qu'il ait atteint un rang et un succès, ne recevait que 10 livres sterling en récompense. En outre, une pension annuelle de vingt supplémentaires lui a été attribuée - c'est tout ce qu'il a reçu pour l'ensemble du continent donné à l'Angleterre. Certes, le Conseil Royal étudia très attentivement la carte du premier voyage, dressée immédiatement, et ordonna qu'elle reste secrète. Elle disparut donc bientôt saine et sauve, seul l'ambassadeur d'Espagne à Londres, Don Pedro de Ayala, parvint à la regarder, concluant que « la distance parcourue ne dépasse pas quatre cents lieues » (2 400 kilomètres).
Pourtant, inspiré par le succès, Cabot soumet de nouvelles propositions au roi le même été. Nous les connaissons grâce à Raimondo di Soncino, ambassadeur du duc de Milan : "...naviguez de plus en plus vers l'ouest jusqu'à ce qu'il atteigne une île appelée Sipango, d'où viennent, selon lui, toutes les épices du monde, ainsi que tous les bijoux.". C'était un écho des légendes sur le Japon entendues par Marco Polo au XIIIe siècle. Bien plus tard, arrivés dans ce pays insulaire, les Européens virent qu'il n'y avait ni épices ni or, mais Cabot était sûr que des trésors l'attendaient sur latitudes septentrionales.
Pendant ce temps, les Espagnols redevenaient inquiets. Ayala rapporta à Ferdinand et Isabelle que les terres trouvées par Cabot appartenaient légitimement à l'Espagne, que les Britanniques volaient sans vergogne. Une fois que « les choses arrivent » à l’ouest de la ligne convenue Traité de Tordesillas, alors tout est clair. Ce document de 1494 divisait clairement le monde entier des nouvelles découvertes environ en deux entre le Portugal et l'Espagne. L'Angleterre, dont l'armée et la marine restaient incomparablement plus faibles que celles de l'Espagne, n'aurait pas du tout dû être prise en compte.
Ainsi, ne voulant pas entrer en conflit avec les puissants époux, Henry Tudor prit une décision salomonienne : il approuva la nouvelle expédition de Cabot, mais ne donna aucun argent pour cela. En outre, il a ordonné que, si des fonds étaient trouvés quelque part, ils soient équipés dans le plus strict secret. Cela explique peut-être pourquoi on en sait encore moins sur le deuxième (ou troisième) voyage de Cabot que sur le précédent.
Nouvelle expédition Cabot quitta Bristol au début de mai 1498, juste au moment où Colomb débarquait pour la première fois sur le continent sud-américain. L'amiral disposait de toute une flottille de cinq navires et de 150 marins - tout cela était collecté par des marchands inspirés par les récits du premier voyage. Parmi les membres de l'équipage se trouvaient même des criminels que le roi proposait de s'installer sur les terres nouvellement découvertes, ainsi que plusieurs moines italiens - ils devaient convertir les habitants de Sipango en vraie foi. De riches marchands londoniens ont navigué sur deux autres navires, désireux eux-mêmes de voir les merveilles occidentales pour lesquelles ils « avaient payé ».
En juillet, une nouvelle parvient d'Irlande à l'Angleterre : l'expédition s'y arrête et laisse l'un des navires, battu par la tempête. En août ou septembre, les navires ont atteint la côte de l'Amérique du Nord et se sont dirigés vers le sud-ouest. Ils allèrent de plus en plus loin, mais ne virent aucun signe de Sipango ou de Chine. Parfois, des marins épuisés débarquaient à terre et rencontraient des gens étranges vêtus de peaux d'animaux, mais ils n'avaient ni or ni épices. À plusieurs reprises, Cabot a hissé des drapeaux et annoncé aux Indiens inconscients qu'ils étaient désormais sujets de Sa Majesté Henry. En chemin, des petits forts et des colonies furent fondés, destinés à disparaître sans laisser de trace. D'ailleurs, trois ans plus tard, en 1501, le Portugais Gaspar Cortirial, qui débarqua dans ces régions, trouva sur le rivage une poignée d'épée fabriquée en Italie et deux boucles d'oreilles anglaises en argent.
Avec l'arrivée du froid, l'expédition retourne vers les côtes d'Albion. À ce moment-là, les difficultés du voyage avaient miné la santé de John, pas encore vieux, et son cadavre dans un sac en toile fut finalement descendu au fond de l'Atlantique. Le commandement de l'expédition passa entre les mains de l'un des marins expérimentés et, après un voyage difficile, seuls deux navires entrèrent dans leur baie d'origine, le reste ainsi que la plupart des membres d'équipage périrent. Le roi était mécontent : tant d’argent avait été dépensé pour l’entreprise (et si ce n’était pas de l’argent du gouvernement ?) et il n’y avait aucun bénéfice. Un ordre a suivi pour arrêter tout autre voyage vers l'Amérique. Il semble que les marins épuisés de Cabot n'aient pas pu expliquer à leur monarque que ce pays, bien qu'il n'ait pas d'épices, est riche en fourrures, de plus en plus valorisées sur le marché européen. Très bientôt, cette circonstance sera appréciée par les Français qui, en 1524, visiteront le Canada moderne et en saisiront immédiatement une énorme partie - la Nouvelle-France. Les Britanniques devront retirer à leurs rivaux deux siècles de ce qui aurait pu leur revenir immédiatement.
Mais à propos découvertes géographiques Soit dit en passant, on sait quelque chose sur la deuxième expédition de Cabot, encore une fois, non pas de sources anglaises, mais de sources espagnoles. La carte de Juan la Cosa, parue bientôt, montre les embouchures de plusieurs rivières et une baie sur laquelle il est écrit : "La mer découverte par les Britanniques". Alonso Ojeda, préparant l'expédition de 1501-1502, qui se solda cependant par un échec complet, s'engagea à poursuivre la découverte du continent « jusqu'aux terres visitées par les navires anglais ».
Quoi qu'il en soit, Cabot a fait la chose la plus importante : il a désigné une place pour l'Angleterre dans le développement de l'Amérique. Et a ainsi jeté les bases de la pénétration des colons anglais, qui, plusieurs années plus tard, ont créé la civilisation la plus importante du Nouveau Monde.
