Introduction

L'ordre de genre qui existait pendant la période soviétique de l'histoire nationale, au cours de laquelle l'État menait activement une politique d'émancipation des femmes et de soutien à la maternité, a été remplacé par des relations de libre marché, qui ont aggravé de nombreux problèmes sociaux, y compris ceux de genre. Bondarevskaïa E.V. L'éducation axée sur la personnalité comme processus générateur de sens (Formation de la théorie) / E.V. Bondarevskaya // Actualités de la branche sud de l'Académie des sciences de Russie. - 2014. - Numéro VI. - P. 35 Tout d'abord, cela a touché les femmes, qui ont perdu leur position dans le domaine de l'emploi et des salaires, de la vie sociale et politique, et la protection sociale des femmes avec enfants a diminué. Les processus de transformation ont également contribué à une crise de la masculinité, qui s’est traduite par des limitations, et souvent par l’impossibilité de remplir les rôles masculins traditionnels dans diverses sphères, y compris la famille. Koryakina A. Les garçons deviennent des hommes / A. Koryakina // Éducation des écoliers. - 2014. -№2.- P. 24 Les processus modernes de genre dans le pays se caractérisent par la transformation des modèles et des domaines de responsabilité différenciés selon le genre dans la production, la vie publique, ainsi que dans la famille et le ménage.

À la lumière de ces dispositions, la pertinence du thème de ce cours est évidente et réside dans la nécessité de considérer la sociologie du genre comme une problématique importante pour la société moderne.

Le but de la rédaction de ce travail de cours était d'identifier le contenu des aspects théoriques et pratiques de la sociologie du genre.

Atteindre cet objectif peut être atteint en résolvant les tâches suivantes :

1. Examen des fondements théoriques de l'étude de la sociologie du genre, incl. le processus de formation de la sociologie du genre ;

2. Considération de la pratique de la recherche empirique dans le domaine de la sociologie du genre

3. Etude des facteurs sociaux dans la formation des stéréotypes de genre chez les étudiants.

4. Analyse des résultats d'une étude sur les stéréotypes de genre de la jeunesse étudiante moderne.

La base d'information était la littérature scientifique et périodique moderne.

La base méthodologique de rédaction de l'ouvrage est constituée de méthodes comparatives et logiques, ainsi que de méthodes de généralisation et de description.

La portée et la structure de ce travail de cours sont déterminées par la logique d'une étude systématique de la question et de la nature des problèmes qui y sont étudiés. L'ouvrage se compose d'une introduction, de deux chapitres et d'une conclusion.

Fondements théoriques pour l'étude de la sociologie du genre

Le concept de genre dans la sociologie moderne

étudiant en sociologie du genre jeunesse

Les concepts de genre et de sexe en sociologie comptent parmi les concepts fondamentaux. Afin de distinguer l'étude du genre en sociologie (c'est-à-dire dans le contexte des relations et des processus sociaux), il est d'usage d'utiliser le concept de « genre », introduit pour la première fois en sociologie par le sexologue John Money. Le terme « sexe » décrit les différences biologiques entre les personnes, déterminées par les caractéristiques génétiques de la structure cellulaire, les caractéristiques anatomiques et physiologiques et les fonctions de reproduction.

sexe - un ensemble de caractéristiques morphologiques et physiologiques d'un organisme qui assurent la reproduction sexuée. Sillaste G.G. Asymétrie de genre dans l’éducation et la science : le point de vue d’un sociologue / G.G. Sillaste // L'enseignement supérieur en Russie. - 2011. - N°2. - P.11

Le terme « genre » désigne le statut social et les caractéristiques socio-psychologiques d'un individu qui sont associés au genre et à la sexualité et qui surviennent lors de l'interaction avec d'autres personnes.

L'opinion de L.N. Pushkarev, qui a identifié deux approches pour définir le genre : Kotovskaya M.G. Analyse du phénomène du machisme / M.G. Kotovskaya, N.V. Shalygina // Sciences domestiques et modernité. -2013.- N° 2.- P. 47

1. le genre comme construction mentale, une nouvelle définition scientifique qui détermine les fonctions sociales et culturelles d'un représentant d'un genre particulier ;

2. le genre en tant que qualité intrinsèquement humaine, dans laquelle les propriétés et caractéristiques sexuelles (féminines ou masculines) sont non seulement étroitement liées, mais fusionnées avec des normes, stéréotypes, opinions, jugements, etc. socialement prescrits.

De la deuxième approche décrite par L.N. Selon Pushkarev, il est clair que le terme « genre » actualise le problème de la relation entre le biologique et le social.

L’analyse des travaux consacrés au genre montre l’existence d’approches biologiques et socioculturelles pour expliquer les différences sexuelles.

T.V. Bendas note que l'approche biologique repose sur le fait que les différences entre hommes et femmes s'expliquent par des facteurs génétiques et hormonaux, la structure cérébrale, les caractéristiques constitutionnelles innées, le tempérament, etc. Un exemple frappant de cette approche est le concept évolutif de différenciation sexuelle. par V. A. Geodakyan, qui montre que la dichotomie mâle et femelle est une dichotomie de variabilité et d'hérédité, de mémoire opérationnelle et à long terme de l'espèce, de qualité et de quantité de progéniture, d'évolution et de conservatisme, mature et juvénile. Kamenskaïa E.N. Approche genre en sociologie / E.N. Kamenskaya // Nouvelles de TRTU. -2013.- Numéro spécial.- . P. 92

Concept de V.A. Geodakyan est que la détermination génétique des traits chez les hommes et les femmes est décisive dans les différences sexuelles et est confirmée par de nombreux faits. DANS ET. Kukharenko note que pour 100 zygotes femelles, il y a 120 à 150 zygotes mâles. A la naissance, note E. Baust, le sex-ratio est déjà de 103-106:100. D.V. Kolesov et N.-B. Selverov souligne que la mortalité accrue des mâles est typique des animaux et des humains. Chez les animaux, elle est associée à des comportements plus à risque chez les mâles, et chez les humains, à des métiers dangereux. Mortalité plus élevée chez les hommes. VIRGINIE. Geodakyan considère cette forme de contact avec l'environnement comme bénéfique pour la population. Il estime que le sexe féminin met en œuvre principalement la tendance à la sélection stabilisatrice, et le sexe masculin - celle qui est motrice. En d'autres termes, le flux d'informations de l'environnement vers la population est réalisé principalement par le sexe masculin et, de génération en génération, par le sexe féminin. Il s’avère que le taux de mortalité plus élevé des mâles ne nuit pas à la taille de la population, puisqu’elle est limitée principalement par le nombre de femelles et leur capacité de reproduction. Gorlach M.G. Aspect de genre de la dissonance des rôles familiaux / M.G. Gorlach.// SOCIS. - 2012. - N°1. - P.26

L’analyse des concepts biologiques et socioculturels du genre montre que le concept de « genre » synthétise les approches biologiques et socioculturelles. L'environnement crée les conditions du développement de programmes innés dans l'ontogenèse, qui à leur tour sont une condition nécessaire à la transformation des opportunités déterminées par l'environnement en réalité : le genre est une unité biosocioculturelle. On pense que le concept de genre est multidimensionnel et hiérarchique, et que sa formation doit être comprise comme une action cohérente, continue et coordonnée de déterminants biologiques et socioculturels.

Ainsi, nous pouvons conclure que le genre se compose de deux moitiés : le sexe biologique et le sexe socioculturel, dans une unité inextricable, et la définition suivante peut être donnée : le genre est un système de relations sexuelles socioculturelles qui surgissent chez les hommes et les femmes en raison de leur communication entre eux et avec le monde extérieur et se manifeste dans toutes les sphères de la vie humaine et de la société.

La circulation scientifique de nombreuses sciences sociales comprenait des adjectifs issus du concept de « genre » - stéréotypes de genre, normes de genre, identités de genre, etc., qui étaient collectivement appelés par E. Goffman « affichage de genre », c'est-à-dire la variété des manifestations du genre dans les normes et exigences sociales, dans les stéréotypes et les idées, dans les modes de socialisation et d'identification. Pour la science pédagogique, ces catégories sont également importantes, car elles révèlent l’essence du développement du genre de l’enfant et constituent le début du développement d’un appareil conceptuel et catégoriel de genre.

Dans le Dictionnaire sociologique, édité par A.V. Petrovsky et M.G. Yaroshevsky note que pour désigner la signification culturelle et symbolique de « féminin » et « masculin », les termes « féminin » et « masculin » sont utilisés, qui désignent des idées normatives sur les propriétés somatiques, mentales et comportementales caractéristiques des hommes et des femmes.

T.V. Bendas donne l'interprétation suivante des concepts de masculinité et de féminité : Giddens E. Sociology / E. Giddens. - M., 2012. - P. 44

La masculinité (du latin masculinus - masculin) est un ensemble de traits personnels et comportementaux qui correspondent au stéréotype d'un « vrai homme » : masculinité, confiance en soi, autorité, etc.

La féminité (du latin femina - femme) est un ensemble de traits personnels et comportementaux qui correspondent au stéréotype d'une « vraie femme » : douceur, attention, tendresse, faiblesse, sans défense, etc.

Le concept de complémentarité des sexes de T. Parsons - R. Bales semble également fécond, selon lequel une femme joue un rôle expressif dans le système social, un homme - un rôle instrumental. Le rôle expressif se manifeste dans le domaine domestique et est attribué exclusivement à la femme. Le rôle instrumental de l'homme est de réguler les relations entre la famille et les autres systèmes sociaux ; c'est le rôle de soutien de famille et de protecteur. T. Parsons estime que le rôle de leader instrumental dans la famille appartient toujours à l'homme et que la femme est le leader expressif (émotionnel). T. Parsons plaide en faveur de cette répartition des rôles par la capacité naturelle d'une femme à avoir des enfants, ce qui entraîne le retrait d'un homme de la fonction de garde d'un enfant et contribue à son développement dans un sens instrumental. Bondarevskaïa E.V. Concepts modernes d'éducation dans la pédagogie domestique / E.V. Bondarevskaya // Actualités de la branche sud de l'Académie des sciences de Russie. - 2011, - numéro III.- P. 78

T. Parsons considère le rôle d'épouse, de mère et de femme au foyer comme le rôle féminin principal et prédominant. L'activité professionnelle d'un homme est évaluée comme une fonction socialement précieuse d'un homme, déterminant sa position dominante dans la famille, et le travail domestique d'une femme, qui n'est pas un emploi, détermine son rôle subordonné. Cette division contribue à réduire la compétition intrafamiliale pour le pouvoir, le statut et le prestige, qui constitue la base de la division fonctionnelle des rôles familiaux. T. Parsons a fait valoir qu'une femme mariée peut se permettre de travailler si ce travail ne contribue pas à bâtir une carrière pour la femme et ne génère pas de revenus importants. Autrement dit, à la suite d'une telle séparation, il n'y a pas de concurrence avec le mari, ce qui ne porte pas atteinte à sa fonction économique et à son autorité sociale. Cependant, du point de vue de T. Parsons, tout emploi d'une femme peut provoquer une instabilité dans le mariage.

Actuellement, il existe un contraste entre la théorie traditionnelle de la socialisation du genre et la théorie de la construction du genre, qui met l'accent sur le caractère actif de l'expérience d'apprentissage et sur l'inégalité des relations de genre entre hommes et femmes.

L'approche du constructionnisme social (P. Berger, T. Luckman) est également mise en avant, selon laquelle la « personnalité de genre » se construit dans les relations interpersonnelles qui « font » le genre dans les pratiques de la vie quotidienne, où le genre devient la base et le résultat. des relations sociales, un moyen de légitimer l’une des divisions les plus fondamentales de la société. Une théorie de la « construction sociale du genre » est en cours d'élaboration, qui considère le genre comme un aspect naturel de l'interaction sociale, qui est en même temps une réalisation socialement déterminée.

Les théories du constructivisme social transforment les théories de la socialisation du point de vue de la construction de l'identité de genre par le sujet, en s'identifiant à un certain genre social. Une caractéristique de ces théories est le conditionnement social du genre, exprimé dans la construction d'un certain type de relations sociales qui ont une valeur pour le maintien d'un ordre social spécifique. On peut noter que le genre se construit à l’intersection des caractéristiques ethniques, de classe et culturelles de l’interaction sociale et peut être utilisé pour déterminer les modèles et processus essentiels de base de la réalité sociale existante.

Ainsi, les théories constructivistes ont contribué à l'approfondissement des idées scientifiques sur le genre et à la séparation des qualités biologiquement déterminées des qualités construites par le sujet lui-même, ce qui constitue un avantage indéniable des théories constructivistes et est dans une certaine mesure confirmé par des exemples de la société moderne.

SOCIOLOGIE GENRE- une théorie sociologique particulière qui étudie les modèles de différenciation des rôles sociaux masculins et féminins, la division du travail basée sur le genre, les symboles culturels et les stéréotypes socio-psychologiques de la masculinité et de la féminité, leur influence sur différents aspects de la société vie. L'objet de l'étude est S.G. sont les relations inégales historiquement établies entre les hommes et les femmes et l’image patriarcale correspondante sociale réalité. Le sujet de l’étude est S.G. Il s’agit de l’inégalité entre les sexes et de l’injustice sociale à l’égard des femmes, qui se manifestent le plus pleinement dans la stratification sociale basée sur le genre aux niveaux micro-méso et macro. En tant que théorie particulière, S.G. fait partie des connaissances sociologiques dans le cadre de l'un des paradigmes existants (fonctionnaliste, marxiste, subjectiviste), résolvant les problèmes des femmes avec divers degrés de radicalisme.

Un nouveau paradigme sociologique qui reconnaît la nécessité d'une révision radicale de toutes les connaissances sociologiques du point de vue de la reconnaissance comme injuste de la relation historiquement établie entre les sexes et de l'inclusion de l'expérience scientifique et quotidienne unique des femmes dans la connaissance sociologique. Dans ce statut, S.G. est considéré comme adjacent à d’autres paradigmes et vise non seulement à comprendre et expliquer le monde, mais aussi à le changer. La base théorique et méthodologique de cette approche est le féminisme. Comme le soutient la féministe radicale canadienne Dorothy Smith, la tradition officielle sociologie a fait de son objet la connaissance de la société, caractéristique du groupe dominant d'hommes dans la société, donc, sous couvert d'objectivité scientifique, ce sociologie reflète les expériences, les perspectives et les intérêts des hommes. Les groupes subordonnés de la société, y compris les femmes, ne peuvent pas s'exprimer dans ces conditions et ont besoin de nouvelles formes connaissance de la société et des relations sociales en général. Ces connaissances sont encore au stade de la construction, du développement des théories et des problèmes de base.

Dans le cadre de S.G. Il existe de nombreuses approches théoriques et empiriques différentes, mais elles sont unies par la reconnaissance du fait que le genre et les relations de pouvoir entre hommes et femmes sont considérés comme l’un des principes organisateurs décisifs, voire décisifs, de la société. Cela implique la thèse sur la nécessité de repenser tous les problèmes traditionnels du point de vue du genre. sociologie(stratification sociale, division du travail, problèmes de pouvoir et de propriété, socialisation de l'individu) et compléter les connaissances sociologiques avec de nouveaux nœuds de problèmes (c'est-à-dire les problèmes qui sont principalement pertinents du point de vue des femmes).

Ainsi, selon la radicalité des représentants de S.G. pour repenser le rapport entre les sexes, on peut parler de S.G. soit comme une nouvelle théorie spéciale dans la structure existante des connaissances sociologiques, dont le sujet de recherche est les caractéristiques sociales des sexes et les rôles sociaux fondés sur le genre, les stéréotypes sociaux de comportement, les inégalités sociales en général, ou comme une nouvelle théorie paradigme pour la construction du savoir sociologique, exigeant un rejet complet des interprétations sociologiques « anciennes » de la société et de la science sociologique « dépassée », « non pertinente », sous couvert d'objectivité et de neutralité, faisant passer et renforçant les idées d'inégalité sexuelle et de sexisme. culture.

Grande contribution au développement de S.G. apportés par les travaux de M. Mead, D. Bernard, B. Friedan, S. de Beauvoir, C. Millet et d'autres. Dans la sociologie soviétique, les problèmes des femmes ont été initialement développés dans le cadre des sociologies de la famille, du travail et de l'éducation. , mais ils ont reçu une perspective de genre relativement récemment. Ce n’est qu’après 1991 que les premiers centres de recherche sur le genre sont apparus en Russie, en Ukraine et en Biélorussie.

Malgré la diversité des approches théoriques et empiriques au sein de S.G., ils sont unis par la reconnaissance que le genre et les relations de pouvoir entre hommes et femmes sont considérés comme l’un des principes organisateurs décisifs, voire décisifs, de la société. L’innovation de l’approche genre dans la réflexion sur l’inégalité entre les sexes réside dans les tentatives de donner à cette inégalité une explication sociale, socio-économique ou socioculturelle, mais aussi de montrer qu’elle s’est historiquement développée dans une société « patriarcale » et s’est ancrée dans une société « patriarcale ». images de la société et de la science. L’approche genre met d’abord l’accent sur la valeur intrinsèque de la personnalité d’une femme et reconnaît son droit inaliénable au développement, à la créativité et à la liberté de s’exprimer. Deuxièmement, les représentants de l'approche genre sont unis pour critiquer la culture patriarcale traditionnelle, fondée sur les principes de la domination des hommes sur les femmes, sur l'identification de l'homme et des qualités « véritablement humaines » avec les hommes et les qualités masculines.

Le genre est un concept qui désigne le sexe social d'une personne, par opposition au sexe biologique, au statut de rôle social, qui est relatif aux opportunités sociales de chaque personne dans l'éducation, prof. . l’activité, l’accès au pouvoir, le rôle familial et le comportement reproductif et constitue l’une des dimensions fondamentales de la structure sociale de la société.

Le genre est un concept qui désigne les caractéristiques anatomiques et biologiques des personnes, principalement dans le système reproducteur, sur la base desquelles les personnes sont définies comme hommes ou femmes.

Les femmes au Moyen Âge. Chaque noble dame pouvait avoir un ou plusieurs admirateurs chevaleresques, que le conjoint légal était obligé de reconnaître sans jalousie.

Des idées sur les capacités des hommes et des femmes dans différents domaines d'activité.

En évaluant le statut social des hommes et des femmes dans la société ukrainienne moderne, 43 % des personnes interrogées ont identifié le statut des hommes et des femmes comme étant le même, et 35 % ont indiqué que le statut des hommes est supérieur à celui des femmes. Les stéréotypes de genre qui existent dans la société deviennent très souvent un obstacle tant pour les hommes que pour les femmes dans leurs activités professionnelles et leur vie personnelle. Ils influencent considérablement les aspirations et l'estime de soi des femmes et prédéterminent une évaluation biaisée de leurs actions et de leurs capacités de socialisation de genre.

La socialisation de genre est le processus d'assimilation du rôle social déterminé pour elle par la société dès sa naissance, selon qu'elle est née homme ou femme. Attitude des chrétiens envers les femmes.

Dans la tradition chrétienne, il existe deux tendances opposées à l'égard des femmes : elles l'adorent à l'image de la Mère de Dieu, elles rendent hommage aux femmes porteuses de myrrhe à qui le Christ ressuscité est apparu pour la première fois, et elles respectent les femmes saintes et de grands martyrs. D’autre part, la femme est considérée comme plus proche des forces d’un autre monde, elle est un réseau de tentations, elle est créée à partir de la côte d’Adam, impure et inférieure, et surtout coupable, car à travers elle a eu lieu l’expulsion du paradis.

Harcèlement sexuel au travail.

Le harcèlement sexuel au travail est devenu un concept omniprésent. Laissant de côté une montagne de détails historiques, commençons par le fait qu'il existe deux types de harcèlement sexuel. Le premier « fonctionne » selon les lois des affaires – service pour service. En Ukraine, il n'existe pas de mécanisme clair pour fixer des normes en matière de harcèlement sexuel (y compris le harcèlement officiel), comme par exemple aux États-Unis, où des psychologues, des syndicats, des organisations, des instituts de recherche, etc. s'occupent de ce problème. Mais la responsabilité, bien que très brièvement, est énoncée dans le Code pénal ukrainien, notamment à l'article 154 (Forcer à avoir des rapports sexuels), dont la première partie stipule que le fait de forcer une femme ou un homme à avoir des rapports sexuels dans un contexte naturel ou de manière contre nature par une personne dont la femme ou l'homme qui dépend financièrement ou professionnellement est puni d'une amende pouvant aller jusqu'à cinquante minimums non imposables.

Concepts de devenir, de rôle, de masculinité, de féminité, d'identité.

Devenir est un concept qui désigne les caractéristiques anatomiques et biologiques des personnes, principalement dans le système reproducteur, sur la base desquelles les personnes sont désignées comme hommes et femmes.

Un rôle est une caractéristique du comportement humain dans des conditions déterminées par les institutions sociales.

La masculinité est un système de traits de personnalité traditionnellement considérés comme masculins.

La féminité est un trait de personnalité qui implique le respect par une femme de son propre sexe psychologique, le respect des normes du rôle de genre féminin, du comportement, des valeurs et des attitudes typiques des femmes.

L’identité est constituée des sentiments et du comportement conscient d’une personne qui sont modifiés par son sexe biologique et par l’apprentissage, l’assimilation et la reproduction des rôles de genre.

Une femme dans la vie de famille.

Aux XIVe et XVIIIe siècles. la famille en Ukraine, comme dans tous les pays voisins à cette époque, restait patriarcale. Le chef de famille devait donc être un homme, envers qui la femme devait être fidèle et obéissante, soumise en tout. C'était comme si la femme était une personne à moitié à part entière, qu'elle était toujours sous la tutelle de quelqu'un : jusqu'à son mariage, elle était protégée par ses parents, ou, s'ils décédaient, par ses plus proches parents, et lorsque la jeune fille s'est mariée, elle est passée sous la tutelle de son homme.

Stéréotypes de genre.

Les stéréotypes de genre sont des idées généralisées et simplifiées sur les modèles de comportement et les traits de caractère qui correspondent aux concepts de « masculin » et de « féminin ». - Stéréotypes de masculinité et de féminité. La masculinité est assimilée à un principe culturel actif-créateur, et la féminité est assimilée à un principe naturel passif-reproductif.

Stéréotypes qui renforcent les rôles familiaux et professionnels selon le genre. Pour les femmes, les principaux rôles sociaux sont les rôles familiaux, pour les hommes, les rôles professionnels. Les femmes sont généralement évaluées par la présence d'une famille et d'enfants, les hommes par la réussite professionnelle.

La sagesse conventionnelle veut qu’une femme « normale » souhaite se marier et avoir des enfants et que tous les autres intérêts qu’elle peut avoir sont secondaires par rapport à ces rôles familiaux.

Stéréotypes associés aux différences dans le contenu du travail. Selon ce stéréotype, le destin d’une femme est un domaine d’activité expressif, où l’essentiel est le travail d’exécution et de service. Alors que la sphère instrumentale, où l'essentiel est le travail créatif, créatif et de leadership, est un domaine d'activité pour les hommes.

Le concept de transsexualisme, de travestissement, d'homosexualité.

Le travestissement est une forme plus légère de violation de l'identité de genre, qui se manifeste par le désir de jouer le rôle du sexe opposé, le besoin de se travestir, d'utiliser un nom et d'emprunter d'autres attributs de rôle du sexe opposé, bien que cela ne soit pas accompagné. par la pleine conscience de soi en tant que personne du sexe opposé.

Le transsexualisme est la pleine conscience de soi en tant que représentant du sexe opposé (grec Hertz, Hertz, grec, Gren, grec, grec, grec, grec, grec, grec, grec homois - similaire et Lat. seksus - sexe. ) - l'orientation psychosexuelle, le sens de la séduction sexuelle et les formes de sa mise en œuvre envers les personnes de même sexe, les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

Politique nationale de soutien aux familles.

Les principaux objectifs du Programme sont - l'amélioration du cadre juridique sur les questions familiales pour son bon développement et la mise en œuvre des fonctions sociales - le renforcement global des principes juridiques, moraux et matériels de la vie familiale - l'introduction d'un cadre juridique, psychologique, pédagogique et organisationnel -système méthodologique afin de créer des conditions socio-économiques optimales pour la pleine éducation des enfants dans la famille ;

augmenter le niveau d'activité économique et d'indépendance des familles, optimiser leur protection sociale, notamment celles qui ont des enfants - créer un système de préparation ciblée des futurs parents à la vie conjugale, augmenter le niveau de culture psychologique et pédagogique des citoyens.

Homosexualité.

Homosexualité (grec Hertz, hertz, grec, gren, grèce, grèce, grèce, grèce, grèce, grèce, grèce, grèce homois - similaire et lat. seksus - sexe) - orientation psychosexuelle, direction de la séduction sexuelle et formes de sa mise en œuvre envers les personnes de même sexe, les relations sexuelles entre personnes de même sexe. La formation de l'orientation psychosexuelle couvre les périodes de puberté (12-18 ans) et de transition (16-26 ans) de la sexualité. La formation de l'orientation psychosexuelle est l'étape finale du développement psychosexuel, au cours de laquelle se produit la formation de la libido platonique, érotique et sexuelle. Le terme « homosexuel » a été inventé pour la première fois par le journaliste hongrois et militant des droits de l'homme Karl Maria Benkert en 1869. Ce terme apparaît dans deux pamphlets dans lesquels Benkert proteste contre la loi prussienne interdisant la sodomie. L'homosexualité a été découverte chez plus de 400 espèces de mammifères et d'oiseaux. Par conséquent, presque tous les scientifiques sont enclins à croire que l’orientation sexuelle a des causes génétiques.

Conflit de rôle d'une femme qui travaille.

Ce conflit personnel entre les rôles se produit plus souvent chez les femmes qui sont orientées vers la famille mais obligées de travailler à l'extérieur du foyer, c'est-à-dire les femmes de genre. Le conflit de rôle d'une femme qui travaille est considéré comme un complexe d'expériences subjectives négatives qui surviennent chez une femme lorsqu'elle évalue comment elle gère la combinaison des rôles dans les sphères professionnelle et familiale. Un indicateur destructeur du conflit de rôles est le sentiment de culpabilité, qui naît du modèle de perception que les femmes ont de leur rôle.

Conflits de genre.

Au niveau macro, un conflit de genre est un conflit d'intérêts, c'est-à-dire la lutte des femmes en tant que groupe social pour un statut plus élevé dans la société. Conflits de genre provoqués par des désaccords entre les idées normatives sur les traits de personnalité et les caractéristiques comportementales des femmes et des hommes. et l'impossibilité ou le refus d'un individu ou d'un groupe de personnes de répondre à ces idées-exigences.

Sexualité masculine et féminine.

La sexualité est un besoin et une fonction innés du corps humain, semblable aux processus de respiration, de digestion, etc. D'un point de vue biologique, il s'agit de la préparation à une activité sexuelle complète : organes génitaux développés, train sexuel, capacité d'excitation sexuelle et son intensité, capacité à ressentir l'orgasme, un critère séculaire et constitutionnel. Mais la sexualité est bien plus large que sa dimension purement génitale et, comme on dit, 90 % de la sexualité se situe dans la tête, et non dans les organes génitaux.

Le problème de l'inégalité entre les sexes en Ukraine.

La domination prononcée des hommes dans de nombreuses sphères de la vie sociale en Ukraine repose sur des stéréotypes de genre persistants et des déterminants culturels dépassés. Les stéréotypes sont devenus des obstacles majeurs pour les femmes qui souhaitent parvenir à une véritable égalité dans des domaines tels que le mariage, la politique et les affaires. Si le processus de stéréotypes se produit pendant la période où la domination masculine apparaît dans la société, vous pouvez alors avoir le maximum d'influence sur ce processus et parvenir à une redistribution de la domination masculine et ainsi à une augmentation significative du nombre de femmes qui occuperont des postes de direction clés dans politique, affaires, etc. Et surtout, le rejet des vieux stéréotypes de genre contribuera à accroître la démocratisation de l’État et de sa culture, ainsi qu’à la création d’une société sociale et ouverte dans laquelle la femme, en tant que dirigeante, est valorisée autant que l’homme.

Thème 20. Sociologie du genre

20.1. Essence, grandes catégories de sociologie du genre

20.2. Dispositions fondamentales de la sociologie du genre

20.3. Le problème des différences entre les sexes dans la sociologie mondiale

20.4. Féminisme : essence, étapes, orientations

Concepts de base: sociologie du genre, genre, différences de genre, féminisme

20.1. Essence, grandes catégories de sociologie du genre

Au tournant des XX-XXI siècles. La sociologie post-soviétique a commencé à développer de nouvelles approches et orientations, notamment les études de genre, bien que de nombreux chercheurs considèrent cette question comme extravagante.

Les questions de genre sont entrées dans la circulation scientifique dans les pays d’Europe occidentale, aux États-Unis et au Canada au début des années 80 du 20e siècle. Et dans les années 60, le concept de « genre » au sens moderne - « le ratio de personnes de sexes différents », « la construction sociale du genre » - était inconnu et n'était utilisé que pour désigner une catégorie grammaticale, qui est littéralement traduit par « genre ». L'utilisation active dans de nombreux pays européens du concept de « genre » dans un nouveau sens indique qu'au cours des dernières décennies, le problème des relations entre les sexes a non seulement été repensé, mais aussi qu'elles ont désormais commencé à être considérées comme une forme d'organisation sociale.

L’équivalent anglais du concept « genre » est « sexe ». Traditionnellement, il était utilisé pour désigner les différences morphologiques et physiologiques entre les personnes. Cependant, dans les années 70 du XXe siècle. les sociologues ont proposé de distinguer les notions de « sexe » et de « genre », car, outre les différences biologiques, il existe une division entre les hommes et les femmes selon les rôles sociaux et les formes d'activité. Ils diffèrent par leur comportement, leur mentalité et leur émotivité. L'introduction de ce concept a été provoquée par la nécessité de repenser les points de vue sur les différents traits et rôles de genre en tant que manifestation de qualités « naturelles ». Donc à la fin du 20e siècle. le rôle de genre était considéré non seulement comme une manifestation de caractéristiques données par la nature, mais aussi comme un système d'attentes d'un comportement adéquat ; non pas comme un genre naturel, mais comme une « construction socioculturelle ». De ce point de vue, certaines caractéristiques des femmes (par exemple, l'émotivité, la tendance au sacrifice de soi, l'accent mis sur la famille et les enfants) ne sont pas devenues des qualités naturelles, mais des caractéristiques formées par un certain type de société.

On pense que le concept de « genre » a été introduit pour la première fois dans la circulation scientifique par le psychanalyste américain Robert Stoller dans son ouvrage « Sex and Gender : On the Development of Masculinity and Femininity » (1968). Il considérait le « genre » comme un concept qui exprime des caractéristiques psychologiques, sociales et culturelles indépendantes de celles qui caractérisent le sexe biologique. Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'associer l'essence d'une femme à la « féminité » et l'essence d'un homme au comportement « masculin ». Cette approche a été soutenue par de nombreux sociologues ; elle a marqué le début d'une nouvelle direction de la recherche sociale : le genre. Or, ce concept est utilisé dans différentes significations : comme désignation du genre - « genre social » ; comme une attente de ce que les hommes et les femmes devraient faire. Mais le champ conceptuel de ce concept n'est pas encore complètement esquissé, et l'approche genre s'entend comme :

a) une théorie du genre distincte qui étudie les relations familiales et sociales des sexes ;

b) le concept universel du patriarcat comme système de domination dans la société ;

c) une approche méthodologique générale qui considère les relations de genre comme des relations de pouvoir.

Le cœur de l'intérêt scientifique de la sociologie du genre moderne est une question qui était auparavant considérée comme secondaire : la sphère du quotidien, de l'intime (rôles de genre, responsabilités domestiques, mariage, etc.). Son intérêt se porte sur le problème de l'identité (autodétermination). La recherche sur le genre, sans ignorer les méthodes quantitatives, privilégie les méthodes qualitatives : entretiens approfondis, méthodes d’histoire orale, méthodes biographiques, analyse culturelle, techniques psychologiques et ethnographiques qui transmettent le drame de l’expérience subjective des gens. Ils utilisent souvent des techniques spécifiques : le principe du « partenariat », la complicité, le dialogue, qui confèrent à la recherche une connotation émotionnelle. Dans le même temps, l'attitude du chercheur envers l'objet de la recherche a une manifestation sociale particulière : colère, joie, sympathie, qui surgissent au cours du processus d'interaction et peuvent influencer le résultat de la recherche. Cela prédétermine une attention accrue portée à l’éthique de la recherche sur le genre. La sociologie du genre devrait prendre en compte dans ses recherches les différences de statut économique, familial et social, les caractéristiques de l'état de santé, l'âge et les opinions politiques des sujets. Elle ne s'intéresse pas à la majorité impersonnelle, mais à des groupes sociaux spécifiques. Le petit nombre et le caractère non représentatif de ces groupes n’empêchent pas cela, puisque seule la prise en compte de tous les désaccords permet de bien comprendre la réalité dans toute sa diversité.

Sociologie du genre– une branche de la sociologie qui étudie les modèles de différenciation des rôles masculins et féminins, les différences sexuelles à tous les niveaux et leur impact sur l'existence humaine, la coexistence, sur les caractéristiques de l'organisation sociale, les spécificités des communautés sociales masculines et féminines.

Le concept " genre« (le genre) fait référence aux attentes sociales de chaque genre. Mais contrairement au concept de « sexe », il caractérise non pas les caractéristiques biologiques par lesquelles les hommes et les femmes diffèrent, mais des traits socialement formés. Autrement dit, si seules les différences physiques physiques sont associées au sexe, alors les différences psychologiques, sociales et culturelles entre les hommes et les femmes sont associées au sexe. En conséquence, le concept « sol« couvre un ensemble de caractéristiques reproductives, comportementales, corporelles et sociales qui définissent un individu en tant qu'homme ou femme. Dans la sociologie mondiale, le sexe biologique est défini par le concept de « sexe », et le sexe social par le concept de « genre ».

Concepts non liés au sexe biologique " masculinité"(latin masculinus - masculin ; ici - courage, force) et " la féminité"(du latin femina - femme, femelle ; ici - féminité). Ils caractérisent diverses caractéristiques psychologiques, historiquement façonnées par les caractéristiques culturelles d'une société particulière. La masculinité est associée à l'activité, à l'indépendance, à la confiance en soi et la féminité est associée à la dépendance, à la timidité et à la sentimentalité. Les caractéristiques qui combinent les traits de masculinité et de féminité, caractéristiques d'une personne, indiquent sa androgénicité(grec androgyne - bisexuel). La masculinité, la féminité et l'androgénie sont des conditions préalables à un certain modèle de comportement social. Une personnalité androgène dispose d’un plus grand choix d’options de modélisation comportementale ; elle est plus flexible en matière d’adaptation sociale. La professeure de psychologie Sandra Bem (États-Unis) a expliqué l’androgénicité comme la capacité de l’individu, en fonction de conditions situationnelles spécifiques, à agir soit comme une femme, soit comme un homme.

Le concept " sexisme"(du latin sexus - sexe) a été introduit dans la circulation scientifique par les féministes par analogie avec le racisme et désignait un système d'attitudes qui justifie l'inégalité sociale des femmes, citant des défauts (défauts) importants de la nature féminine, prétendument incapable de créativité sociale. De nos jours, le concept de « sexisme » a acquis un sens plus large et désigne une discrimination sexuelle à l'égard des femmes et des hommes. En tant que phénomène social, le sexisme est proche du patriarcat. Au début des années 90 du XXe siècle. la professeure de sociologie Sylvia Volby (USA) a donné une définition du concept « patriarcat» comme un système de structures sociales interconnectées à travers lequel les hommes répriment et exploitent les femmes. À cet égard, la catégorie « patriarcat » est l’une des plus utilisées dans le féminisme, dont l’un des représentants, l’Américain K. Millett, estime que toutes les civilisations historiques ont été patriarcales. Après tout, l’armée, l’industrie, la technologie, l’éducation, la science, la politique et la finance ont toujours été sous la direction des hommes – tout ce qui constitue le pouvoir. Les sociétés modernes sont également patriarcales, ne différant que par le degré et les caractéristiques de l'inégalité sociale déterminée par le statut social des hommes et des femmes, c'est-à-dire l'inégalité entre les sexes. Contrairement au patriarcat, biarchate Il s'agit d'un système social dans lequel les hommes et les femmes ont un statut égal dans la société. Il est étroitement lié à symétrie de genre(un ensemble d'idées sur l'égalité originelle des personnes).

La pertinence des études de genre modernes est déterminée par les transformations sociales de la société, qui marquent l’entrée dans l’arène historique d’un phénomène tel que la « révolution des femmes ». Nous ne parlons pas seulement des nouveaux problèmes des femmes et des complications des problèmes existants. Le facteur féminin fait irruption de manière persistante et rapide dans l’image moderne du monde, ce qui nécessite de repenser bon nombre des fondements de la civilisation, y compris la place et le rôle des femmes dans le monde moderne, sans lesquels le développement progressif est impossible. La science du genre est appelée à comprendre les changements radicaux dans la position des femmes, le renforcement et l'expansion de la féminité dans la société.

Les études de genre ne sont pas uniquement des études sur les femmes, elles se concentrent également sur les problèmes de la communauté masculine, une analyse comparative des caractéristiques, des différences et des problèmes féminins et masculins (dans un contexte social), mais c'est la question des femmes qui retient l'attention des les scientifiques sont les plus nombreux. La théorie du genre ne se concentre pas sur les problèmes des femmes, mais sur les relations entre les femmes et les hommes dans la société, sur l'impossibilité de comprendre adéquatement la position des femmes dans la société sans analyser et comprendre les relations entre les sexes.

Résultat de la séparation des concepts de biologique et de social dans les années 1960. La notion de « genre » est introduite dans la circulation scientifique.

Genre compris comme un ensemble de normes sociales et culturelles que la société demande aux gens de suivre en fonction de leur sexe biologique.

Cependant, ce n’est pas le genre, mais les normes de la culture sociale qui déterminent les qualités psychologiques, les modèles de comportement, les types d’activités et les professions des hommes et des femmes. Être un homme ou une femme dans la société ne signifie pas seulement posséder certaines caractéristiques physiologiques, cela signifie également remplir certains rôles de genre prescrits.

Le genre est créé ou construit par la société en tant que modèle social des femmes et des hommes et détermine leur position (statut) et leur rôle dans la société et ses institutions - famille, politique, économie, éducation, médias, etc. Il agit comme un système avec créer des différences dans la position des femmes et des hommes dans la société à travers les relations de pouvoir et de subordination.

L'identité de genre fait référence à la mesure dans laquelle les membres d'un genre particulier se sentent comme des hommes ou des femmes.

Au fur et à mesure que la recherche scientifique progressait, il est devenu évident que la seule différence biologique claire et significative entre les hommes et les femmes était leur rôle dans la reproduction. « Si le sexe fait référence aux différences physiques et corporelles entre un homme et une femme, alors le concept de « genre » affecte leurs caractéristiques psychologiques, sociales et culturelles.

Sociologie du genre- Ce une théorie sociologique particulière qui étudie les processus de développement et d'interaction sociale entre deux communautés de genre : masculine et La formation du genre se produit dès la naissance et se poursuit tout au long de la vie d’une personne. Les parents traitent les garçons et les filles de manière très différente, même s'ils sont sûrs de ne faire aucune distinction. Dès la naissance, une personne devient l'objet de l'influence du système de genre : en fonction du sexe de l'enfant, la couleur de la poussette, des vêtements et de l'ensemble de jouets est choisie. Dans le processus de socialisation, la famille (parents et autres proches), le système éducatif (enseignants du préscolaire, enseignants), la culture dans son ensemble (livres et médias, théâtre, cinéma, etc.) introduisent des normes de genre dans la conscience des enfants, former certaines règles de comportement et créer des idées sur un « vrai homme » et une « vraie femme ». Les normes de genre ancrées dans la conscience des individus sont soutenues par des mécanismes culturels, par exemple à travers les stéréotypes de genre véhiculés dans les médias.

Des idées stables sur ce qui devrait et ne devrait pas, ce qui est mauvais et ce qui est juste, ce qui est positif et négatif, sont formées à partir d'idées stables, mais ont tendance à changer avec le temps. Les stéréotypes de genre dans les médias représentent les « bons » et les « mauvais » hommes et femmes, montrent les rôles sociaux qu’ils jouent et les caractéristiques de leurs interactions les uns avec les autres.

Les stéréotypes idéaux de masculinité (masculinité) et de féminité (féminité) diffèrent considérablement les uns des autres en fonction des stéréotypes historiquement établis d'une culture particulière. Les sociétés agraires se caractérisent par l'idéal d'une femme qui est une mère, une maîtresse de maison, une gardienne du foyer et une épouse craignant Dieu et vénérant son mari.

À l'époque soviétique, l'image idéale d'une ouvrière et d'une mère, d'une militante bâtissant un avenir heureux et prête à tous les sacrifices pour le bien du pays, et l'égalité des femmes est comprise comme l'obligation de travailler en dehors du foyer, puisque l'homme le salaire n'est pas suffisant pour l'existence normale de la famille, et en même temps remplir les devoirs de femme au foyer, d'épouse et de mère.

Dans la période post-soviétique, il a commencé à dominer l’idée du « destin naturel » d’une femme en tant que mère et épouse. Une analyse du contenu des publications de journaux sur une période de cinq ans, réalisée par l'Association russe des femmes journalistes en 2000, a montré que les médias sont principalement dominés par deux types de femmes : un objet sexuel et une femme au foyer heureuse, l'amie d'un homme. L'image d'un homme est également présentée de manière stéréotypée : son modèle est, en règle générale, un homme d'affaires prospère qui prétend être un surhomme en tout.

L'élément de conception de base est attitudes de genre, ils se composent de trois éléments. D'abord - composante cognitive - les idées d’un jeune sur son genre, la conscience de soi en tant que sujet des relations de genre : qui, comment, pour quoi et pourquoi il devrait être ; des connaissances, des croyances et des jugements sur les différents sexes, un ensemble de points de vue sur les relations de genre dans la société et la détermination de la place de chacun dans ces relations. Deuxième - composante émotive (affective)- évaluation émotionnelle des sentiments associés au genre, des attitudes envers son propre sexe et envers le sexe opposé, des sentiments ressentis envers les conditions et les changements dans les relations entre les sexes. Troisième - composante comportementale (conative) - comportement de genre cohérent d'un jeune, c'est-à-dire prédisposition à de réelles actions positives ou négatives dans les relations entre les sexes, direction générale de l’activité en fonction de son identité de genre, y compris la formation et le cheminement pour atteindre ses projets et objectifs de vie.

Il y a aussi stéréotypes de genre comme attitudes sociales particulières - de forme simple, de contenu primitif et imprécis, accompagné d'une évaluation sensorielle exagérée des idées sur les hommes et les femmes, leurs rôles et leur statut. Les idéaux de genre reflètent un ensemble d’idées sur le comportement masculin et féminin. Les systèmes de genre diffèrent selon les sociétés, mais dans toute société, ces systèmes sont asymétriques. L'asymétrie se manifeste dans le fait que tout ce qui est masculin - traits de caractère, comportements, professions - est considéré comme significatif, tandis que les femmes et tout ce qui est féminin (féminin) sont définis comme secondaires, subordonnés et insignifiants.

Asymétrie de genre signifie une disproportion dans la part des hommes et des femmes dans un domaine spécifique de l'activité sociale (économie, politique, éducation, etc.) et reflète une inégalité évidente ou cachée fondée sur le genre dans ce domaine. Elle est comprise comme une représentation disproportionnée des rôles sociaux et culturels des deux sexes, ainsi que des idées les concernant, dans diverses sphères de la vie.

L'analyse des problèmes de la sociologie du genre est étroitement liée à la prise en compte de phénomènes tels que féminisme. Quant aux théories féministes, elles reposent toutes sur l’affirmation selon laquelle le chemin vers la libération d’une femme passe par un changement dans sa conscience – la libération des stéréotypes comportementaux dépassés. Le féminisme se positionne comme un mouvement social avec plus de 150 ans d’histoire, prônant l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

La première vague de féminisme s'est produite entre le XIXe et la première moitié du XXe siècle, caractérisée par une concentration maximale des efforts sur la réalisation de l'égalité juridique des sexes. Au milieu du 20ème siècle. La deuxième vague du féminisme commence : la lutte pour une véritable égalité entre les femmes et les hommes. À la fin des années 1980, des tendances féministes telles que le féminisme de couleur, le féminisme postcolonial et le féminisme culturel sont devenues plus actives. Dans la troisième vague du féminisme, le discours féministe moderne devient plus complexe et fragmenté (I.N. Tartakovskaya, 2005). Entre les différents mouvements féministes (radicaux, libéraux, néoféministes et autres) et même au sein de ceux-ci, il existe désaccords conceptuels. Cependant, des idées féministes fondamentales peuvent être identifiées. Les féministes, qui examinent la vie personnelle des hommes et des femmes, croient que nos idées sur nous-mêmes (identité de genre), notre comportement (rôles de genre) et la position sociale de notre genre (stratification de genre) sont déterminés par la société dans laquelle nous vivons.

Le féminisme en tant que mouvement sociopolitique souligne l'importance des changements dans la société moderne. Ses partisans critiquent la situation actuelle et réclament des changements visant à parvenir à une véritable égalité sociale entre les femmes et les hommes. Les féministes croient que les idées culturelles sur le genre divisent l’ensemble des qualités humaines en deux groupes opposés : le monde féminin de l’émotion et de la coopération et le monde masculin de la rationalité et de la compétition. Comme alternative, ils proposent la « réintégration de l’humanité », ce qui signifie permettre l’expression de tous les traits et qualités de la personnalité, tant chez les hommes que chez les femmes.

Le féminisme, qui prône l’éradication de la stratification sexuelle, présuppose l’égalité des chances pour les femmes en matière d’éducation, de revenus et de travail. Mettre fin aux violences sexuelles contribuera à surmonter les conséquences du patriarcat au sein de la famille et de la société, car il déforme les relations entre hommes et femmes et encourage les abus et les persécutions sexuelles. Le mouvement féministe moderne vise à rendre la violence sexuelle impossible. Mais en même temps, le slogan de la promotion de la liberté sexuelle est mis en avant. Les femmes elles-mêmes doivent contrôler leur sexualité et leur fertilité, et ne pas permettre aux hommes de contrôler leurs fonctions reproductives.