Le pays le plus urbanisé d'Europe. Niveau d'urbanisation des régions du monde

L’homme est, bien entendu, un être social qui aspire à la compagnie des autres. C’est pourquoi il continue à « affluer » rapidement vers les grandes villes. D’un autre côté, l’homme est un être naturel. Il fait partie intégrante, un maillon du paysage naturel. Ainsi, les villes et - sans l'industrie - restent aujourd'hui les deux axes principaux autour desquels s'articule la vie de la société moderne.

Dans cet article, nous examinerons les concepts liés à la section des études urbaines. Qu’est-ce que la suburbanisation, la désurbanisation et l’urbanisation ? Quelle est la signification de ces trois concepts ?

La signification du concept « urbanisation »

Le terme « urbanisation » vient du mot latin « urbanus », qui se traduit par « urbain ». L'urbanisation (au sens large) fait référence au rôle croissant de la ville dans la vie des individus et de la société. Dans un sens plus étroit, il s'agit du processus de croissance de la population urbaine et du « flux » de résidents des villes et des mégapoles.

L'urbanisation, en tant que phénomène et processus socio-économiques, a commencé à être activement discutée au milieu du XXe siècle, lorsque le pourcentage de la population urbaine a commencé à augmenter rapidement. La raison en était le développement de l'industrie dans les villes, l'émergence de nouvelles industries, ainsi que le développement des fonctions culturelles et éducatives dans les agglomérations urbaines.

Les scientifiques mettent en évidence plusieurs aspects des processus d’urbanisation, à savoir :

• exode de la population des zones rurales vers les villes ;
• transformation de villages et de villages en établissements de type urbain ;
• formation de zones d’habitation suburbaines vastes et intégrales.

Aux questions « qu’est-ce que la périurbanisation, l’urbanisation, la désurbanisation, la ruralisation ? répond la science du géourbanisme - l'une des sections importantes de la géographie sociale moderne.

Le phénomène de fausse urbanisation, qui est typique de régions du monde telles que l'Amérique latine et l'Asie du Sud-Est, est étroitement lié au concept d'« urbanisation ». Qu’est-ce que la fausse urbanisation ? Il s’agit essentiellement d’une croissance urbaine injustifiée, qui ne s’accompagne pas de la croissance nécessaire de l’emploi et du développement d’infrastructures appropriées. En conséquence, la population rurale est simplement « repoussée » vers les grandes villes. En règle générale, la fausse urbanisation s'accompagne d'une augmentation du chômage et de l'apparition au sein de la ville de ce qu'on appelle des « bidonvilles » - des pâtés de maisons non destinés à une vie humaine normale.

Niveau d'urbanisation dans différents pays du monde

Le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies prépare chaque année le prochain classement de l'urbanisation des pays du monde. Ces études sont menées depuis 1980.

Le niveau d'urbanisation est le pourcentage de la population urbaine par rapport à la population totale d'un pays. Et ce n’est pas la même chose dans les différents pays du monde. Ainsi, les taux d'urbanisation les plus élevés (si l'on ne prend pas en compte les États nains constitués d'une seule ville) ont été enregistrés au Qatar, au Koweït, en Belgique et à Malte. Dans tous ces pays, les taux d'urbanisation dépassent les 95 %. En outre, le niveau d'urbanisation est assez élevé en Islande, en Argentine, au Japon, en Israël, au Venezuela et en Uruguay (plus de 90 %).

La part de la Russie dans ce classement, selon les estimations de l'ONU, est de 74 %. Au bas du classement de l'urbanisation se trouvent la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Burundi (avec des taux d'urbanisation de 12,6 et 11,5% respectivement). En Europe, la Moldavie a le taux d'urbanisation le plus bas (49 %).

Concept d'agglomération urbaine

Les agglomérations urbaines sont un phénomène inextricablement lié au processus d’urbanisation. Il s'agit du processus d'unification des établissements urbains voisins en un système complexe et holistique. Au sein de ce système se nouent des connexions stables et intensives : production, transport, scientifique et culturel. Les agglomérations urbaines constituent l'une des étapes naturelles des processus d'urbanisation.

Il existe deux principaux types d'agglomérations :

• monocentrique (formé sur la base d'un centre-ville central) ;
• polycentrique (un groupe de plusieurs agglomérations urbaines équivalentes).

L’agglomération se caractérise par les particularités suivantes :

1. Connexion de la ville centrale avec d'autres villes et agglomérations adjacentes (sans lacunes territoriales significatives).
2. La part des zones bâties dans l'agglomération doit nécessairement dépasser le pourcentage de terres agricoles.
3. Toute agglomération se caractérise par des migrations pendulaires quotidiennes – professionnelles, éducatives, culturelles et touristiques.

Selon l'ONU, il existe au moins 450 agglomérations urbaines sur notre planète, chacune abritant au moins un million d'habitants. La plus grande agglomération du monde est la zone métropolitaine de Tokyo, qui abrite environ 35 millions d'habitants. Les principaux pays en termes de nombre total d'agglomérations urbaines sont : la Chine, les États-Unis, l'Inde, le Brésil et la Russie.

Agglomérations urbaines en Russie

Il est intéressant de noter qu’en Russie, au niveau de l’État, il n’existe aucune comptabilité des agglomérations urbaines à l’intérieur du pays. Par conséquent, les données réelles à ce sujet peuvent différer légèrement les unes des autres.

Cependant, il est d'usage de distinguer 22 agglomérations sur le territoire de la Russie. Les plus grands d'entre eux sont les suivants (la population approximative est indiquée entre parenthèses) :

1. Moscou (environ 16 millions).
2. Saint-Pétersbourg (5,6 millions).
3. Samara-Togliatti (2,3 millions).
4. Ekaterinbourg (2,2 millions).
5. Rostov (1,7 million).

Les agglomérations urbaines russes se caractérisent par une forte industrialisation du territoire, un niveau élevé de développement des infrastructures et un grand nombre d'établissements de recherche et d'enseignement supérieur. La majeure partie des agglomérations en Russie sont monocentriques, c'est-à-dire qu'elles ont un centre clairement défini, auquel sont subordonnées toutes les autres agglomérations et banlieues.

Suburbanisation : définition du concept

Il convient maintenant d’examiner d’autres concepts activement utilisés en urbanisme. Suburbanisation - quel est ce concept et quelle est son essence ?

Ce terme est devenu activement utilisé dans la seconde moitié du XXe siècle. La périurbanisation est un phénomène accompagné du développement actif des banlieues, zones situées autour des grandes villes.

Vers la fin du siècle dernier, un nombre croissant de personnes ont commencé à s'installer à la périphérie des villes, loin du bruit des usines et de l'air pollué et plus proches des paysages naturels. Dans le même temps, ces « migrants » ne commencent pas à labourer la terre et à élever des poulets. Ils continuent de travailler en ville, passant plusieurs heures chaque jour pour se rendre à leur lieu de travail. Bien entendu, la périurbanisation n’est devenue possible que grâce au développement de la motorisation de masse.

De l’urbanisation à la suburbanisation !

Récemment, le magazine The Economist a publié un article intéressant intitulé « La planète des banlieues ». Selon le texte de cet article, la suburbanisation n’est rien d’autre qu’une urbanisation « déguisée » ! En effet, partout dans le monde, les villes et les mégalopoles se développent exclusivement au détriment des banlieues. The Economist ne cite que deux mégalopoles modernes comme exceptions : Londres et Tokyo.

Et maintenant, nous pouvons observer un tableau intéressant : s'il y a 30 à 40 ans la périphérie était devenue un « foyer » pour les couches les plus pauvres de la population, aujourd'hui tout a radicalement changé. Et désormais, les immeubles d’habitations de luxe sont de plus en plus visibles dans les zones suburbaines.

Qu’est-ce que la désurbanisation ?

Enfin, nous devons comprendre un autre concept. La désurbanisation est un processus opposé à l’urbanisation (du français « dez » signifie négation).

La désurbanisation se caractérise par les processus d’installation de la population en dehors des villes. Dans un sens plus global, ce terme signifie aussi un déni du rôle positif de la ville dans la vie de la société. L’objectif principal de la théorie de la désurbanisation est d’éliminer tout

Enfin...

Urbanisation, désurbanisation, suburbanisation… Tous ces concepts sont très étroitement liés les uns aux autres. Si l'urbanisation est le processus d'augmentation du rôle de la ville dans la vie de la société, alors la suburbanisation est, au contraire, l'exode de la population vers les zones suburbaines.

Dans le monde moderne, l’urbanisation est l’un des phénomènes mondiaux les plus importants. Cet article décrit ce que signifie ce terme et quel est le niveau d'urbanisation en Europe étrangère.

informations générales

Avant de parler d’urbanisation de l’Europe étrangère, il faut comprendre ce que l’on entend par chacun de ces deux concepts. L'urbanisation fait référence à l'augmentation du nombre de villes. Ce processus s'accompagne d'un taux de croissance élevé de la population urbaine dans la région, le pays et dans le monde et, par conséquent, d'une augmentation de l'importance des villes en termes économiques, politiques et culturels. L'Europe étrangère comprend 40 pays situés dans la partie européenne de l'immense continent - l'Eurasie.

Caractéristiques communes

Dans la société moderne, le processus d'urbanisation présente les caractéristiques suivantes :

• Augmentation significative du nombre de résidents urbains ;
• Nombre croissant de citadins dans les grandes villes ;
• Expansion du territoire des grandes villes, leur « tentaculaire ».

Riz. 1. Grandes et petites villes sur la carte de l'Europe

Croissance de la population urbaine

Tout au long de l’histoire, les villes ont toujours joué un rôle de premier plan dans la vie de la société et dans son développement. Cependant, à partir du XIXe siècle, le nombre de citadins a sensiblement augmenté. Au début du siècle dernier, cette tendance s'est intensifiée et après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'ère d'une véritable « révolution urbaine » a commencé. Le nombre d'habitants des villes augmente non seulement en raison de la migration de la population rurale, mais également en raison de la transformation administrative des établissements ruraux en établissements urbains.

L'urbanisation des pays d'Europe étrangère atteint l'un des niveaux les plus élevés au monde. En moyenne, environ 75 % de la population européenne est urbaine. Le tableau suivant présente des données statistiques sur la part des résidents urbains dans la population totale de chaque pays d'Europe étrangère.

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L'Europe occidentale a le taux d'urbanisation le plus élevé, tandis qu'en Europe orientale, la situation est exactement inverse : le niveau varie de 40 à 60 %. Cela est dû avant tout au développement socio-économique des pays : les pays d'Europe occidentale sont classés comme développés et les pays d'Europe de l'Est sont classés comme des États à faible revenu par habitant.

Riz. 2 Agglomération parisienne sur la carte

Les grandes villes et leur « étalement »

Au début du XXe siècle, il n'y avait pas beaucoup de grandes villes dans le monde - seulement 360. Mais à la fin, leur nombre avait considérablement augmenté - 2 500. Aujourd'hui, ce nombre avoisine les 4 000. Il convient de noter que si auparavant les villes de plus de 100 000 habitants étaient considérées comme grandes, aujourd'hui la recherche porte principalement sur les villes millionnaires de plus d'un million d'habitants. Il existe de nombreuses villes de ce type en Europe. Parmi eux, il convient de noter Londres (plus de 8 millions), Berlin (plus de 3 millions), Madrid (plus de 3 millions), Rome (plus de 2 millions) et d'autres.

Cette tendance est devenue possible grâce au développement du progrès scientifique et technologique, au rôle croissant de la science dans le développement de la production, à l'augmentation du niveau général d'éducation et au développement de la sphère non productive.

Une caractéristique distinctive du processus d'urbanisation moderne est « l'étalement » des grandes villes - l'expansion de leur territoire déjà considérable. En d’autres termes, les grands centres industriels, les villes portuaires et les capitales dépassent leurs frontières pour devenir quelque chose de plus : une agglomération urbaine.

Mais ce n’est pas la limite : de nombreuses agglomérations sont regroupées en mégapoles. En Europe étrangère, les plus grandes agglomérations métropolitaines sont Paris et Londres. En outre, il existe de grandes agglomérations industrielles telles que Gdansk-Gdynia (Pologne), Rhin-Ruhr (France), le South Yorkshire (Angleterre) et d'autres.

L'urbanisation européenne a ses propres caractéristiques distinctives. Parmi eux figurent la suburbanisation (l'installation des citadins dans les banlieues), la désurbanisation (l'exode des citadins vers les zones rurales) et la ruralisation (la diffusion des normes et des modes de vie urbains dans les zones rurales).

Évaluation du rapport

Note moyenne: 4.2. Notes totales reçues : 178.

Malgré la présence de caractéristiques communes de l'urbanisation en tant que processus mondial, elle a ses propres caractéristiques dans différents pays et régions, qui se reflètent tout d'abord dans différents niveaux et taux d'urbanisation. En fonction du niveau d'urbanisation, tous les pays du monde peuvent être divisés en C grands groupes. Mais des différences majeures peuvent être observées entre les pays plus et moins développés. Au début des années 90, le taux d'urbanisation moyen dans les pays développés était de 72 % et dans les pays en développement de 33 %.

Niveaux conditionnels d'urbanisation :

Faible niveau d'urbanisation - moins de 20 % ;

Le niveau moyen d'urbanisation est de 20 à 50 % ;

Niveau élevé d'urbanisation - de 50 % à 72 % ;

Niveau d'urbanisation très élevé - plus de 72 %.

Les pays faiblement urbanisés sont l’Afrique occidentale et orientale, Madagascar et certains pays asiatiques.

Pays moyennement urbanisés - Bolivie, Afrique, Asie.

Pays hautement urbanisés - Europe, Amérique du Nord, Afrique du Sud, Australie, Amérique du Sud, pays de la CEI.

Le rythme de l'urbanisation dépend en grande partie de son niveau. Dans la plupart des pays économiquement développés qui ont atteint un niveau d'urbanisation élevé, la part de la population urbaine a récemment augmenté relativement lentement et le nombre d'habitants dans les capitales et autres plus grandes villes, en règle générale, diminue même. De nombreux citadins préfèrent désormais vivre non pas dans les centres des grandes villes, mais dans les zones suburbaines et rurales. Mais l'urbanisation continue de se développer en profondeur, acquérant de nouvelles formes. Dans les pays en développement, où le niveau d’urbanisation est bien plus faible, l’urbanisation continue de s’étendre et la population urbaine augmente rapidement. Aujourd'hui, ils représentent plus des 4/5 de l'augmentation annuelle totale du nombre de résidents urbains, et le nombre absolu de citadins a déjà largement dépassé celui des pays économiquement développés. Ce phénomène, scientifiquement appelé explosion urbaine, est devenu l'un des facteurs les plus importants de l'ensemble du développement socio-économique des pays en développement. Cependant, la croissance de la population urbaine dans ces régions dépasse de loin leur développement réel. Cela se produit en grande partie à cause de la « poussée » constante de la population rurale excédentaire vers les villes, en particulier les plus grandes. Dans le même temps, la population pauvre s'installe généralement à la périphérie des grandes villes, où apparaissent des ceintures de pauvreté.

Complète, comme on dit parfois, « l’urbanisation des bidonvilles » a pris des proportions très importantes. C'est pourquoi de nombreux documents internationaux parlent d'une crise d'urbanisation dans les pays en développement. Mais elle reste largement spontanée et désordonnée.

Les pays économiquement développés se caractérisent désormais par une urbanisation « en profondeur » : suburbanisation intensive, formation et extension d’agglomérations urbaines et de mégapoles.

Dans les pays économiquement développés, au contraire, de grands efforts commencent à réguler et à gérer le processus d’urbanisation. Dans ce travail, qui est souvent réalisé par essais et erreurs, participent des agences gouvernementales, des architectes, des démographes, des géographes, des économistes, des sociologues et des représentants de nombreuses autres sciences.

Presque tous les problèmes de population mondiale sont plus étroitement liés que jamais au processus d’urbanisation mondiale. Ils apparaissent sous leur forme la plus concentrée dans les villes. La population et la production y sont également concentrées, bien souvent à l'extrême. L’urbanisation est un processus complexe et diversifié qui affecte tous les aspects de la vie mondiale. Notons seulement quelques traits de l'urbanisation mondiale à l'aube du troisième millénaire. L’urbanisation se poursuit encore à un rythme rapide, sous diverses formes, dans des pays à différents niveaux de développement. Dans des conditions différentes selon chaque pays, l’urbanisation se produit en termes d’ampleur et de profondeur, à des rythmes variables.

Le taux de croissance annuel de la population urbaine est presque deux fois plus élevé que le taux de croissance de la population mondiale dans son ensemble. En 1950, 28 % de la population mondiale vivait dans des villes, en 1997, 45 %. Des villes de rang, d'importance et de taille différentes, dans lesquelles se développent rapidement des banlieues, des agglomérations et même des zones urbanisées plus vastes, couvrent pratiquement la majeure partie de l'humanité de leur influence. Le rôle le plus important est joué par les grandes villes, notamment les villes millionnaires. Ces derniers étaient au nombre de 116 en 1950 et de 230 en 1996. Le mode de vie urbain de la population et la culture urbaine se répandent de plus en plus dans les zones rurales de la plupart des pays du monde. Dans les pays en développement, l’urbanisation se développe principalement en raison de l’afflux massif de migrants des zones rurales et des petites villes vers les grandes villes. Selon l'ONU, en 1995, la part de la population urbaine dans l'ensemble des pays en développement était de 38 %, dont 22 % dans les pays les moins avancés. Pour l'Afrique, ce chiffre était de 34 %, pour l'Asie de 35 %. Mais en Amérique latine, les citadins constituent désormais la majorité de la population - 74 %, y compris au Venezuela - 93 %, au Brésil, à Cuba, à Porto Rico, à Trinité-et-Tobago, au Mexique, en Colombie et au Pérou - de 70 % à 80 %. etc. Seulement dans certains pays les moins avancés (Haïti, El Salvador, Guatemala, Honduras) et dans les petits pays insulaires des Caraïbes, moins de la moitié sont des résidents urbains – de 35 % à 47 %.

Une très forte proportion de citadins est également typique des pays les plus développés de l'extrême ouest de l'Asie : Israël (91 %), Liban (87 %), Turquie (69 %).

Dans les pays industrialisés, l’urbanisation est épuisée depuis longtemps. Au XXIe siècle, la plupart d’entre eux sont presque entièrement urbanisés. En Europe, les citadins représentent en moyenne 74 % de la population, y compris en Occident - 81 %, dans certains pays - encore plus : en Belgique - 97 %, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne - 90 %, en Allemagne - 87 % , bien que dans certains pays, les citadins soient sensiblement moins nombreux : en Autriche, par exemple, 56 %, en Suisse - 61 %. Forte urbanisation en Europe du Nord : en moyenne 73 %, ainsi qu'au Danemark et en Norvège - 70 %. Il est sensiblement moindre en Europe du Sud et de l’Est, mais, bien entendu, avec d’autres indicateurs d’urbanisation, il est plus élevé que dans les pays en développement. Aux États-Unis et au Canada, la part de la population urbaine atteint 80 %.

La concentration du secteur des transports a aggravé les conditions de vie économiques dans les grandes villes. Dans de nombreuses régions, la population augmente désormais plus rapidement dans les petites villes de périphérie que dans les centres métropolitains. Souvent, les plus grandes villes, en particulier les villes millionnaires, perdent de la population en raison de sa migration vers les banlieues, les villes satellites et, dans certains endroits, vers la campagne, où elle entraîne un mode de vie urbain. La population urbaine des pays industrialisés est aujourd’hui pratiquement stagnante.

Singapour indépendant

Selon la World Urbanization Prospects Association, le pays le plus urbanisé au monde est Singapour. Elle est considérée comme la deuxième plus peuplée. Avec une superficie de 714,3 km2, 5 312 400 personnes y vivent, soit 7 437 personnes/km2.

Jusqu’en 1965, Singapour faisait partie de la Malaisie. Mais le 9 août, il déclare son indépendance. Les dirigeants de la fédération ont facilement lâché Singapour - ils pensaient qu'à cause de ce pays, l'équilibre ethnique était grandement bouleversé à l'égard de la population chinoise.

La période la plus difficile pour Singapour a été celle de 1959 à 1990. Pendant cette période, le pays a été privé de presque toutes ses ressources, même de l'eau provenant de Johor en Malaisie. Sous le règne de Lee Kuan Yew, de nombreux problèmes furent résolus. Grâce à cela, Singapour a fait un énorme bond économique: d'un étrange tiers monde, elle est entrée dans la liste des pays les plus développés avec le niveau de vie le plus élevé.

La croissance des terres

Le pays le plus urbanisé continue d’étendre ses territoires grâce à la bonification des terres. En 50 ans, la superficie de Singapour, grâce à ce phénomène naturel, a augmenté de plus de 200 kilomètres carrés, et continue de croître.

Un inconvénient évident de l'urbanisation du pays est la déforestation. Les forêts tropicales, qui constituent l'un des éléments les plus importants de l'écosystème du pays, ont pratiquement disparu. La seule étendue importante de forêt tropicale peut être considérée comme la réserve naturelle de Bukit Tamah. Mais il y a là aussi des problèmes, car le degré d'urbanisation approche les 100 % et cette réserve pourrait un jour disparaître de la surface de la Terre.

L'Australie se classe deuxième en termes d'urbanisation

L'Australie est un autre État qui peut porter le titre de pays le plus urbanisé. Malgré une population clairsemée sur l'ensemble du continent, cela n'empêche pas l'Australie de prendre sa place dans le classement des pays urbanisés.

L'une des raisons de l'urbanisation du pays peut être considérée comme le fait que les immigrants arrivés sur le continent se sont installés dans les villes - la majeure partie des terres était déjà occupée par des éleveurs de moutons.

En Australie, il est d'usage d'appeler les colonies de plus de 1 000 habitants, et parfois moins, une ville.

La plus grande ville d'Australie est Sydney, où vivent plus de 3 millions d'habitants. La deuxième ville la plus peuplée est Melbourne, avec une population de 3 millions d'habitants. Ces villes géantes abritent environ 40 % de la population de l’ensemble du pays. Selon certaines sources, l'Australie est le pays le plus urbanisé.

Ces deux pays se battent presque à égalité pour le titre d’État le plus urbanisé. Pour le moment, Singapour est sans aucun doute en tête. Mais il y a un demi-siècle, ce titre était partagé par l'Australie et les États-Unis. Au cours des prochaines décennies, la situation pourrait donc changer radicalement.