Dernière mise à jour : 29/03/2015
Cet article examine la théorie de l'apprentissage social d'un psychologue exceptionnel. Ses méthodes ont été utilisées non seulement en psychologie, mais aussi dans le domaine de l'éducation.
Examen de la théorie de l'apprentissage social de Bandura
« L’apprentissage serait extrêmement difficile, voire dangereux, si les gens se fiaient uniquement aux résultats de leurs propres actions pour comprendre ce qu’ils doivent faire. Heureusement, le comportement humain repose en grande partie sur l’observation et la répétition. À l’avenir, les informations reçues serviront de guide pour de nouvelles actions.
Albert Bandura (Théorie de l'apprentissage social, 1977)
Qu'est-ce que c'estthéorie de l'apprentissage social?
La théorie de l’apprentissage social, proposée par Albert Bandura, est peut-être devenue la théorie de l’apprentissage et du développement la plus influente. Il pensait que le renforcement direct ne convenait pas à tous les types d’apprentissage, alors que cette théorie était au cœur de nombreux concepts de base de la théorie traditionnelle de l’apprentissage.
Un élément social a été ajouté à sa théorie, montrant que les gens peuvent apprendre de nouvelles informations et de nouveaux comportements en observant d'autres personnes. Connu sous le nom d’apprentissage cognitif (ou modélisation), ce type d’apprentissage peut être utilisé pour expliquer différents types de comportements.
Idées de base de l'apprentissage social
Il existe 3 dispositions principales dans la théorie de l'enseignement social. La première est l’idée selon laquelle les gens peuvent apprendre par l’observation. Le point suivant est que l’état mental interne est une partie nécessaire du processus de cognition. Enfin, la théorie reconnaît que même si quelque chose a été appris, cela ne signifie pas que les connaissances acquises entraîneront un changement dans le comportement d'une personne.
Examinons ces idées un peu plus en profondeur.
1. Les gens peuvent apprendre par l’observation.
Dans sa célèbre expérience, Bandura a montré que les enfants apprennent et répètent les comportements qu’ils ont observés chez d’autres personnes. Dans l'expérience de Bandura, des enfants ont vu un adulte abuser d'une poupée Bobo. Lorsque les enfants ont été autorisés à jouer avec la poupée après un certain temps, ils ont commencé à imiter les actions agressives qu'ils ont vues.
Bandura a identifié 3 principaux modèles typiques d'apprentissage par observation :
1. Un modèle vivant qui inclut un individu démontrant un certain comportement.
2. Modèle pédagogique verbal, qui comprend une description et une explication du modèle de comportement.
3. Modèle symbolique, qui inclut un personnage réel ou fictif dont le comportement se reflète dans les livres, les films, les programmes télévisés et Internet.
2. L’état mental est important pour l’apprentissage
Renfort interne
Bandura a noté que le renforcement externe n'est pas le seul facteur influençant l'apprentissage et le comportement. Il a décrit le renforcement interne comme une forme d’auto-encouragement. Des formes similaires de récompense incluent des sentiments de fierté, de satisfaction et un sentiment d’accomplissement. Cette influence sur les pensées et les connaissances internes contribue à intégrer les théories de l’apprentissage aux théories du développement cognitif. Alors que de nombreux manuels mettent la théorie de l’apprentissage social sur un pied d’égalité avec les théories comportementales, Bandura a décrit sa contribution comme une « théorie sociale cognitive ».
3. L'apprentissage ne conduit pas nécessairement à un changement de comportement.
Alors que les behavioristes pensaient que l’apprentissage conduisait à un changement permanent du comportement, l’apprentissage par observation montre que les gens peuvent apprendre de nouvelles informations sans adopter de nouveaux types de comportement.
Processus de modélisation
Tous les comportements observables ne peuvent pas être étudiés efficacement. Des facteurs tels que le modèle et l’apprenant peuvent jouer un rôle important pour que l’apprentissage social réussisse. Il est également nécessaire de suivre quelques recommandations et points. Les points suivants sont inclus dans l’enseignement basé sur un processus d’observation et de modélisation :
Attention:
Pour enseigner, il faut être attentif. Tout ce qui détourne votre attention aura un effet négatif sur l’apprentissage par observation. Si le modèle est intéressant ou s’il y a un nouvel aspect dans une situation familière, vous êtes plus susceptible d’être pleinement concentré sur l’apprentissage.
Économie:
La capacité de stocker des informations constitue également une partie importante du processus d’apprentissage. La capacité à retenir peut être influencée par divers facteurs, mais la capacité à récupérer et à utiliser ultérieurement des informations est essentielle à l’apprentissage par observation.
Lecture:
Une fois que vous avez prêté attention au modèle et retenu les informations, il est temps d’utiliser le comportement que vous avez observé. La pratique continue du comportement appris conduit à une amélioration des compétences.
Motivation:
En conclusion, pour que l’apprentissage par observation réussisse, il doit y avoir une motivation pour imiter le comportement que vous avez observé. Le renforcement et la punition jouent un rôle important dans la motivation. Tout comme la motivation, l’observation des expériences des autres en matière de renforcement ou de punition est un moyen d’apprentissage très efficace. Par exemple, si vous voyez un autre élève être récompensé pour sa ponctualité, vous pouvez commencer à arriver en classe à l'heure.
Conclusion
La théorie de Bandura sur l'enseignement social a non seulement influencé divers psychologues éminents, mais a également été impliquée dans le domaine de l'éducation. Aujourd'hui, les enseignants et les parents reconnaissent l'importance de développer un comportement approprié. D’autres pratiques scolaires, comme encourager les enfants et leur enseigner l’auto-efficacité, ont également de larges implications dans les théories de l’apprentissage social.
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Les travaux les plus significatifs dans le domaine de l'apprentissage social appartiennent à A. Bandura (1925-1988). Bandura est né et a fait ses études au Canada, puis a déménagé aux États-Unis, où il est diplômé de l'Université de l'Iowa et a obtenu un doctorat en psychologie clinique en 1952. En 1953, il commence à travailler à l'Université de Stanford, où il se familiarise avec les travaux de Miller et Dollard, qui l'influencent considérablement. Au début de sa carrière, Bandura s'est principalement concentré sur les problèmes d'apprentissage résultant d'une expérience directe. Cet intérêt a conduit à un programme de recherche consacré à l'étude des mécanismes d'apprentissage. En partant de la méthodologie stimulus-réponse, il est arrivé à la conclusion que ce modèle n'était pas entièrement applicable au comportement humain et a proposé son propre modèle qui explique mieux le comportement observé. Sur la base de nombreuses études, il est arrivé à la conclusion que les gens n’ont pas toujours besoin d’un renforcement direct pour apprendre ; ils peuvent aussi apprendre des expériences des autres ; L'apprentissage par observation est nécessaire dans les situations où les erreurs peuvent entraîner des conséquences désagréables, voire fatales.
C’est ainsi qu’est apparu le concept important pour la théorie de Bandura renforcement indirect basé sur l'observation du comportement d'autrui et des conséquences de ce comportement. En d'autres termes, les processus cognitifs jouent un rôle important dans l'apprentissage social, ce qu'une personne pense du schéma de renforcement qui lui est donné, en anticipant les conséquences d'actions spécifiques. Sur cette base, Bandura a accordé une attention particulière à l'étude de l'imitation. Il a constaté que les modèles ont tendance à être des personnes du même sexe et du même âge, capables de résoudre avec succès des problèmes similaires à ceux auxquels le sujet est confronté lui-même. L’imitation des personnes occupant des postes élevés est répandue. Parallèlement, les échantillons plus accessibles, c'est-à-dire plus simples, ainsi que ceux avec lesquels le sujet est en contact direct, sont plus souvent imités.
Des recherches ont montré que les enfants ont tendance à imiter d'abord les adultes, puis leurs pairs dont le comportement a conduit au succès, c'est-à-dire pour réaliser ce pour quoi l'enfant s'efforce. Bandura a également constaté que les enfants imitent souvent même les comportements qu’ils ont vus et qui n’ont pas conduit au succès, c’est-à-dire qu’ils apprennent de nouveaux modèles de comportement comme s’ils étaient « en réserve ».
Un rôle particulier dans la formation des comportements est joué par les médias, qui diffusent des modèles symboliques dans un vaste espace social.
L’imitation d’un comportement agressif est également facile à provoquer, surtout chez les enfants. Ainsi, les pères d’adolescents hyper-agressifs servent de modèles de tels comportements, les encourageant à faire preuve d’agressivité à l’extérieur du foyer. Les recherches menées par Bandura et son premier étudiant diplômé, R. Walters, sur les causes de l'agression au sein de la famille ont démontré le rôle de la récompense et de l'imitation dans la formation de certains modèles de comportement chez les enfants. Dans le même temps, Walter est arrivé à la conclusion que les renforts ponctuels sont plus efficaces (au moins dans le développement de l'agression) que les renforts constants.
Le travail de Bandura a été le premier à explorer les mécanismes d'auto-renforcement associés à évaluation de sa propre efficacité, capacité à résoudre des problèmes complexes. Ces études ont montré que le comportement humain est motivé et régulé par des normes internes et un sentiment d'adéquation (ou d'inadéquation) à celles-ci. Les personnes ayant une évaluation élevée de leur propre efficacité sont plus capables de contrôler leur comportement et les actions des autres et réussissent mieux dans leur carrière et leurs communications. Au contraire, les personnes ayant une faible évaluation de leur efficacité personnelle sont passives, ne peuvent pas surmonter les obstacles et influencer les autres. Ainsi, Bandura conclut que le mécanisme le plus important de l'action personnelle est l'efficacité perçue par la personne dans ses tentatives de contrôler divers aspects de l'existence humaine.
Les travaux de F. Peterman, A. Bandura et d'autres scientifiques consacrés à correction des comportements déviants. Des plans de cours ont été élaborés pour réduire l'agressivité chez les enfants âgés de 8 à 12 ans, comprenant six leçons de 5 minutes chacune, enseignées individuellement ou en groupe. Dans les cours individuels, des alternatives aux comportements agressifs sont discutées, des vidéos et des jeux de problèmes sont utilisés. Dans les cours collectifs, diverses options de comportement sont mises en scène à l'aide de jeux de rôle dans des situations proches de la vie. De plus, les classes comprenaient un « enfant modèle » qui avait déjà acquis un ensemble de compétences comportementales sociales bien corrigées » et dont les enfants commençaient à imiter le comportement.
Bandura est également l’auteur d’une méthode psychothérapeutique appelée « désensibilisation systématique ». Parallèlement, les gens observent le comportement du « modèle » dans des situations qui leur semblent dangereuses, provoquant un sentiment de tension et d'anxiété (par exemple, à l'intérieur, en présence d'un serpent, d'un chien en colère, etc.). Une activité réussie évoque un désir d'imiter et soulage progressivement les tensions chez le client. Ces méthodes ont trouvé une large application non seulement dans l'éducation ou le traitement, mais aussi dans les entreprises, aidant à s'adapter à des situations de travail complexes.
La contribution de Bandura au développement et à la modification moderne du behaviorisme est incontestable et reconnue par tous les scientifiques qui le considèrent comme la figure la plus significative de ce mouvement de la fin du XXe siècle.
Le psychologue canadien A. Bandura a développé sa propre théorie de la personnalité, appelée théorie de l'apprentissage social et appartenant aux théories comportementales, mais qui prend également en compte les acquis de la psychologie cognitive. En ce sens, son concept appartient à des théories d’un niveau supérieur à celui du behaviorisme classique. Bandura a déclaré dans ses travaux que les psychologues qui étudient le développement de l'enfant tentent de déterminer les caractéristiques du comportement d'un enfant par des facteurs internes, c'est-à-dire forces motrices, besoins et motivations. Cette approche, selon lui, peut expliquer le comportement de l’enfant dans certaines limites, car elle présente des limites liées à la difficulté de faire des prédictions.
Après des recherches menées par des behavioristes, de nombreux psychologues ont pris conscience que le comportement d’un enfant est déterminé par les caractéristiques de l’environnement extérieur. En conséquence, le comportement a commencé à être considéré comme le résultat de l’action de facteurs externes (environnementaux) et internes (motivationnels). Du point de vue de la théorie de l’apprentissage social, le comportement humain ne dépend pas simplement des caractéristiques personnelles ou des conditions environnementales d’une personne, mais constitue lui-même l’un des facteurs du développement de l’enfant. En d’autres termes, les gens accomplissent une action non seulement sur la base de forces internes ou de stimuli externes, mais souvent l’action elle-même provoque un changement de comportement ultérieur. De plus, de nombreux phénomènes d’apprentissage ne reposent pas sur la motivation ou le renforcement, mais sur l’observation du comportement des autres.
Albert Bandura considérait l'activité mentale des enfants comme une activité visant à acquérir des connaissances provenant de diverses sources entourant l'enfant. Il pensait que les enfants non seulement acquéraient des informations, mais pouvaient également faire des projets pour l'avenir et imaginer les conséquences possibles de leurs propres actions. Les comportementalistes classiques considéraient l'émergence de nouvelles formes de comportement comme le résultat de l'encouragement des actions souhaitées de la part des adultes. La perspective de la cognition sociale suggère que de nouveaux comportements émergent de l'imitation active ou de la modélisation de ce que les enfants voient autour d'eux. Du point de vue de A. Bandura, un nouveau comportement naît non pas tant d'un apprentissage par essais et erreurs, mais d'un apprentissage par l'observation d'autres personnes effectuant diverses actions. Par exemple, dans le développement du comportement de parole, l’apprentissage par imitation joue un rôle décisif. En effet, les enfants naissent avec une palette d’activités sonores limitée, qui évolue avec le temps, permettant la construction de structures de parole très complexes. Il est peu probable que l’enfant invente lui-même de nouvelles formes de discours, qui soient ensuite renforcées ou non par son entourage. Il est évident qu'il les reproduit par imitation.
Le psychologue ne nie pas le rôle du renforcement dans la réalisation de diverses actions. Il note qu'après avoir accompli une action, une personne commence rapidement à comprendre si cela la mène au succès ou non. A travers les conséquences du comportement, le répertoire des actions est différencié et ses formes inefficaces sont écartées. Les conséquences de l'exécution d'actions mettent en œuvre plusieurs fonctions. Tout d'abord, ils informent le sujet sur l'efficacité du comportement. En observant l'exécution d'une action, l'enfant remarque non seulement l'effet qu'elle produit, mais construit également des hypothèses sur les réactions les plus préférables dans une situation donnée. Les actions efficaces font ensuite partie du répertoire comportemental de l’enfant. Cependant, le changement de comportement ne se produit que si l’enfant comprend ce qui fonctionne spécifiquement dans une situation donnée. La compréhension étant un processus cognitif, elle détermine en grande partie l’apprentissage à travers les conséquences des actions. Si la sphère cognitive de l'enfant s'avère sous-développée, l'enfant ne sera pas en mesure de recevoir des informations adéquates, et donc d'évaluer l'efficacité des actions, et aucun changement de comportement ne se produira.
En plus d'être informatives, les conséquences de l'exécution d'actions remplissent une fonction de motivation. Si un enfant imagine les conséquences qu'entraînera telle ou telle action, alors anticiper les résultats stimulera ou, au contraire, inhibera son comportement. Albert Bandura a souligné que les enfants veulent reproduire ce qu'ils voient et qu'ils le font souvent correctement du premier coup. Dans certains cas, de nombreuses tentatives sont nécessaires pour obtenir le résultat correct. Cependant, selon Bandura, l'enfant veut toujours « faire de même » et ne pas s'approcher progressivement de son idéal.
Pour de nombreux enseignants, le fait même que les enfants essaient d’imiter quelqu’un est une évidence. Pour A. Bandura, l'imitation est la principale forme d'apprentissage. Dans ce cas, la personne observant le comportement de l'autre ne reçoit pas de renforcement, c'est pourquoi un tel apprentissage est appelé apprentissage sans renforcement. Dans le même temps, les enfants imitent non seulement des modèles socialement approuvés, mais aussi des comportements qui ne satisfont directement aucun besoin. Bandura et d'autres partisans de la position de cognition sociale ont spécifiquement mené des expériences dans lesquelles les enfants pouvaient imiter diverses actions. Par exemple, les enfants ont vu un film contenant des scènes de comportement agressif. Il s'est avéré qu'après avoir regardé un tel film, le nombre d'actions agressives chez les enfants a augmenté. Les données obtenues indiquent que même si les enfants n'étaient pas spécifiquement chargés d'apprendre à agir conformément aux modèles présentés, un apprentissage dit accidentel s'est produit.
Le scientifique a noté que les enfants observent une variété de modèles de comportement et peuvent en reproduire diverses combinaisons. Le plus souvent, ils se tournent vers des modèles de comportement déjà observés dans de nouvelles situations complexes dans lesquelles ils n'ont tout simplement aucune expérience. Selon A. Bandura, avec le développement de la technologie vidéo, le nombre de modèles que les enfants peuvent imiter s'est accru. Ils ont eu l’opportunité de dépasser les frontières de leur culture. Par exemple, les enfants d’âge préscolaire peuvent imiter des modèles de comportement proposés dans des jeux informatiques ou démontrés par des personnages de longs métrages. Ainsi, le comportement de l’enfant est le résultat d’une combinaison complexe de schémas qu’il rencontre dans la vie quotidienne et qui sont diffusés par les médias.
En résumé, nous pouvons conclure qu’au milieu du siècle dernier, diverses écoles du néobehaviorisme ont joué un rôle majeur dans la psychologie académique américaine, revendiquant même le titre de seule direction scientifique objective et s’opposant à ce titre à la tradition psychanalytique de plus en plus grandissante. Cependant, par la suite, les limites importantes du behaviorisme dans son ensemble sont devenues évidentes pour tous. De nombreuses données scientifiques obtenues ont commencé à indiquer que bon nombre des mécanismes de comportement et d'apprentissage décrits du point de vue du behaviorisme ne sont confirmés que dans un environnement expérimental artificiel et, en principe, ne représentent qu'un réflexe conditionné développé chez les animaux de laboratoire. Eh bien, dans l'environnement naturel et naturel des animaux, leur comportement est soumis à des mécanismes complètement différents, évidemment plus complexes. Et il n’est plus possible d’étendre l’effet des mécanismes d’apprentissage aux humains.
La théorie de l'apprentissage social d'A. Bandura.
Psychologues sociaux américains dans les années 40. était
Il a été établi que les gens ont tendance à imiter ce qu’ils voient ou entendent. Dans leur comportement, ils reproduisent involontairement et inconsciemment des modèles à la fois positifs et négatifs. La théorie de la recherche sur modèles s'est répandue après la publication des expériences d'Albert Bandura. Dans l'une de ses expériences, Bandura a invité les enfants à jouer avec de nouveaux jouets. Les enfants sont entrés dans la pièce avec de nouveaux jouets ; il y avait un jouet amusant - une poupée Bobo en porcelaine, mais il était déjà joué par un acteur qualifié.
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En présence d'enfants, il s'est moqué de la poupée, l'a battue et finalement l'a complètement détruite. À la fin du jeu agressif, les enfants ont reçu une nouvelle poupée, une copie de la première. Les enfants, sans instructions particulières, se sont comportés avec la poupée de manière aussi agressive que l'acteur.
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Lorsque Bandura a de nouveau invité les enfants après 3 mois à répéter l'expérience avec Bobo, les enfants ont recommencé à tourmenter et à battre la poupée. De plus, Bandura a modernisé l'expérience en montrant aux enfants un enregistrement d'un acteur jouant avec Bobo, l'effet était le même.
Selon Bandura, les modèles de comportement peuvent être acquis grâce à expérience personnelle directe, ainsi que par l'observation du comportement des autres et de ses conséquences pour eux (c'est-à-dire l'influence de l'exemple).
Il existe plusieurs options pour influencer le modèle sur le comportement de l'observateur. Au cours du processus d'observation, de nouvelles réactions peuvent être acquises ; renforcement ou affaiblissement de certains comportements, leur confinement par l'observation des conséquences du comportement d'un autre. Observer le comportement d'autrui peut permettre de reproduire plus facilement ses propres réactions.
Selon Bandura, le fonctionnement humain est basé sur trois systèmes de régulation : 1) les stimuli antérieurs (le comportement des autres) 2) les influences de rétroaction post-réponse (sous forme de renforcement dans les relations interpersonnelles peuvent être l'attention, le rejet, l'approbation verbale ou la réprimande). , 3 ) processus cognitifs. De plus, les deux premiers sont considérés comme les principaux. Les événements cognitifs sont sous le contrôle de stimulus et de renforcement. Le système de régulation cognitive est basé sur la position : les actions ne sont pas toujours prévisibles à partir de sources d'influence externes - (les deux premiers stimuli et les conséquences des réactions). Le système de régulation cognitive fonctionne ainsi : modélisé, c'est-à-dire que les actions empruntées au modèle sont d'abord acquises sous forme symbolique (en train de lire, de regarder un film, puis elles sont analysées, les pistes d'action alternatives possibles sont vérifiées, puis soit utilisé par la personne ou rejeté. Le meilleur symbole de la décision est traduit dans la réalité. Dans ses recherches, Bandura a soutenu que le « mécanisme de suivi du modèle » n'a aucune dimension éthique - il s'applique à tous les modèles, tant négatifs que positifs. . Une expérience dans laquelle les enfants jouaient aux quilles et, si le jeu réussissait, recevaient des jetons qu'ils pouvaient échanger contre des bonbons, des jouets ou de la papeterie. Un acteur de formation jouant avec eux, sans rien expliquer, a mis quelques jetons dans une tasse de dons. Très vite, les enfants ont commencé à faire de même. Ils ont mis les chips, qui avaient un prix bien réel pour eux, dans la tasse, même s'ils n'ont pas pleinement compris le sens de cette action. Ce mécanisme est à la base de nombreuses coutumes et rituels humains (l'accomplissement d'actions individuelles de génération en génération).
La théorie de l’agressivité-frustration ne suffit pas à expliquer les comportements agressifs. Ici, Bandura est proche de la position de la psychanalyse dans laquelle une personne est perçue comme chargée d'une source d'énergie agressive qui nécessite une libération périodique.
Selon Bandura, la famille, la sous-culture et les médias nous enseignent chaque jour des leçons sur l’agressivité. Dans les familles où des méthodes de châtiments corporels sont utilisées, les enfants qui sont enclins à des actes agressifs grandissent. La sous-culture ou l’environnement social dans lequel une personne évolue a également une forte influence. Dans ces cultures où l'homme idéal est « macho » - un vrai homme, un homme, un style de comportement agressif se transmet de père en fils. Sous-culture - chasseurs et bergers (cowboys) aux États-Unis.
A. Bandura qualifie l'approche du hibou de socio-comportementale, basée sur
qui est une critique des approches antérieures, notamment de certaines dispositions de la théorie de Miller, Dollard, Skinner, etc.
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Selon Bandura, ces théories sont insuffisantes car elles reposent sur un « ensemble limité de principes qui ont été établis et soutenus principalement par des études sur l’apprentissage chez les animaux dans des situations isolées ». Il est impossible de s'appuyer sur de telles données pour analyser les phénomènes socio-psychologiques ; pour une considération plus adéquate, il est extrêmement important d'élargir ces principes, d'en introduire de nouveaux et de confirmer les recherches basées sur le comportement humain, dans des situations dyadiques et de groupe.
Approche de D. Thibault et G. Kelly (théorie de l'interaction des résultats).
Selon les auteurs, toute relation interpersonnelle est une interaction. L’étude s’est initialement concentrée sur les interactions au sein d’une dyade. ʼʼLes interactions dyadiques sont plus susceptibles de se poursuivre et d'être évaluées positivement si les participants à l'interaction reçoivent renforcement positif, « ils en bénéficieront ». Cependant, les deux parties dépendent l’une de l’autre pour obtenir des résultats positifs.
Les auteurs distinguent deux types de variables : dépendantes et indépendantes. L'indépendance inclut la possibilité de contrôle mutuel dont disposent les membres de l'équipe. Les moyens suivants peuvent faire office de contrôles : récompenses, paiements, renforts et utilité. Les variables dépendantes peuvent être les rôles, les normes, le pouvoir.
De plus, les relations entre les participants sont également influencées par des facteurs externes et internes liés à cette interaction. Thibault et Kelly ont identifié les principaux facteurs influençant le développement positif des interactions au sein d'une dyade.
Facteurs externes, 1) tels que les capacités, les similitudes et les différences dans leurs attitudes, leurs valeurs - les auteurs notent que ces facteurs sont en corrélation avec le choix sociométrique. Les individus ayant des attitudes similaires ont tendance à se choisir comme amis.
Facteurs externes 2) L'une des caractéristiques des relations sociales est la distance - plus la distance entre les participants à l'interaction est grande, moins il y a de chances d'obtenir un résultat positif, car il est extrêmement important de déployer beaucoup plus d'efforts pour les maintenir.
Facteurs externes 3) une autre caractéristique - complémentarité ou complémentarité. La formation d’une dyade est facilitée lorsque les parties sont capables de se récompenser mutuellement à moindre coût.
Facteurs internes: Les relations coût-récompense découlent de « combinaisons de séquences comportementales parmi les membres de la dyade ». Parfois, une combinaison de comportements peut ne pas être compatible (un frère veut faire des mathématiques, l’autre veut jouer du piano).
Les auteurs considèrent le processus d'interaction comme se déroulant dans le vide, ne prennent pas en compte l'influence externe, le rôle de la communication, ils supposent que leur principe est universel, c'est-à-dire adapté à l'analyse de tout type d'interactions.
Conférence « La contribution de la psychanalyse au développement de la psychologie sociale ».
1. Psychanalyse (théorie dynamique de V. Bayon).
2. Théorie du développement de groupe par W. Bennis et G. Shepard,
3. Théorie tridimensionnelle du comportement interpersonnel par W. Schutz.
Littérature:
1. Andreeva G. M., Bogomolova N. N., Petrovskaya L. A. Psychologie sociale étrangère du XXe siècle : Approches théoriques : Manuel pour les universités. M. 2001. – 288 p.
2. Andreeva G.M Psychologie sociale. 5e éd., rév.
Publié sur réf.rf
et supplémentaire M. 2005. p. 54-57.
3. Psychologie sociale. Lecteur : Manuel pour étudiants /comp. E. P. Belinskaya, O. A. Tikhomandritskaya. M. 2003.
En parlant de psychologie sociale, nous ne pouvons pas ignorer que
influence que la psychanalyse a eu sur son développement. Presque tous les psychologues sociaux ont déclaré que Freud était une source pour le développement de leurs opinions. Deuxièmement, il existe une tendance à la psychanalyse diffuse, c’est-à-dire à un processus très actif d’incorporation de principes psychanalytiques individuels dans divers systèmes et concepts de croyance.
Z. Freud a écrit plusieurs ouvrages consacrés à l'analyse des phénomènes socio-psychologiques. Parmi eux figurent « Psychologie de masse et analyse du moi humain » ; ʼʼTotem et tabouʼʼ ;
Les concepts clés de l’analyse de groupe sont l’amour sublimé et l’identification ; c’est vers eux que Freud se tourne lorsqu’il répond à la question des forces qui lient les gens en groupes.
Le concept d'identité et d'identification. Identité, le développement de ce concept a commencé dans les années 60 du XXe siècle, sa formulation a été trouvée dans la littérature antérieure (dans les travaux de A. Adler, K. G. Jung, etc.). Cette catégorie a été introduite en psychologie sociale par les chercheurs J. Midi C. Cooley. Identité traduite de l'anglais identification, similarité, pareil, similaire, reconnaissance, reconnaissance.
Dans le concept psychanalytique, identification à un autre significatif. La notion d'identité s'est répandue grâce aux travaux E. Erikson, qui a introduit les concepts d'identité du moi et d'identité de groupe.
Identité du moi- ϶ᴛᴏ un processus continu de prise de conscience interne de soi par un individu.
Identité de groupe– identification de soi à un groupe significatif, collectif, conscience de soi en tant que membre, partie de ce collectif.
L'identification est un processus émotionnel-cognitif d'identification inconsciente d'un sujet avec un autre sujet ou groupe .
Freud identification primaire et secondaire distincte. Identification primaire ou élémentaire Il est de nature inconsciente, a des prérequis biologiques et est utilisé à la fois par les animaux et par les humains.
Objectif principal de l’identification– l'adaptation au sens le plus large. L'identification secondaire comme mécanisme de socialisation. L'identification à un proche donne lieu à une suggestibilité sélective.
Selon Freud, la base du groupe est un système de connexions émotionnelles et libidinales. Il existe deux types de liens émotionnels dans un groupe : entre les membres individuels du groupe et entre chaque membre du groupe et le leader. Le personnage clé est le leader.
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Dans le même temps, le reste du groupe accepte la personnalité du leader comme idéal et s’identifie à lui. La psychologie du leader est différente de la psychologie du groupe ; il n’a pas d’attachement émotionnel autre que lui-même.
Dynamique théorie du fonctionnement des groupes par V. Bayon.
La théorie a été formulée par Bayon au début des années 50. matériau principal d'analyse à la suite de l'observation de groupes thérapeutiques. La théorie de Bayon est spécifique - selon l'auteur, le groupe est une macro-variante de l'individu, et donc il se caractérise par les mêmes paramètres que l'individu, c'est-à-dire les besoins, les motivations, les objectifs. Le groupe est toujours représenté dans deux plans : D'un côté, elle exécute certains membres de la tâche et du groupe participent consciemment à sa résolution ; d’un autre côté, il y a l’aspect de groupe de la culture, créé par les contributions inconscientes des membres individuels du groupe. Bayon avance également qu’en cas de conflits au sein d’un groupe, des « mécanismes collectifs de défense psychologique » sont activés. La plupart des conclusions de Bayon n'ont pas été testées expérimentalement et n'ont donc pas été largement diffusées en psychologie sociale.
La théorie de l'apprentissage social d'A. Bandura. - concept et types. Classification et caractéristiques de la catégorie « Théorie de l'apprentissage social par A. Bandura ». 2017, 2018.
En 1969 Albert Bandura(1925) - Un psychologue canadien a présenté sa théorie de la personnalité, appelée théorie de l'apprentissage social.
Du point de vue de A. Bandura, les gens ne sont pas contrôlés par des forces intrapsychiques et ne réagissent pas à leur environnement. Les raisons du fonctionnement humain doivent être comprises en termes d’interaction continue du comportement, de la cognition et de l’environnement. Cette approche de l'analyse des causes du comportement, que Bandura a désignée comme déterminisme réciproque, implique que les facteurs prédispositionnels et les facteurs situationnels sont des causes interdépendantes du comportement.
Le fonctionnement humain est considéré comme le produit de l’interaction du comportement, des facteurs de personnalité et des influences environnementales.
En termes simples, les déterminants internes du comportement, tels que les croyances et les attentes, et les déterminants externes, tels que la récompense et la punition, font partie d'un système d'influences en interaction qui agissent non seulement sur le comportement, mais également sur diverses parties du système.
Développé Bandura Le modèle de la triade du déterminisme réciproque montre que même si le comportement est influencé par l'environnement, il est aussi en partie le produit de l'activité humaine, c'est-à-dire que les gens peuvent avoir une certaine influence sur leur propre comportement. Par exemple, le comportement grossier d'une personne lors d'un dîner peut conduire au fait que les actions des personnes présentes à proximité seront plus susceptibles d'être une punition qu'un encouragement pour elle. Dans tous les cas, le comportement modifie l’environnement. Bandura a également soutenu qu'en raison de leur extraordinaire capacité à utiliser des symboles, les gens peuvent penser, créer et planifier, c'est-à-dire qu'ils sont capables de processus cognitifs qui se manifestent constamment par des actions manifestes.
Chacune des trois variables du modèle de déterminisme mutuel est capable d'influencer une autre variable. Selon la force de chaque variable, l’une, puis l’autre, puis la troisième domine. Parfois, les influences de l’environnement externe sont les plus fortes, parfois les forces internes dominent, et parfois les attentes, croyances, objectifs et intentions façonnent et guident le comportement. En fin de compte, cependant, Bandura estime qu'en raison de l'interaction bidirectionnelle entre le comportement manifeste et les circonstances environnementales, les gens sont à la fois un produit et un producteur de leur environnement. Ainsi, la théorie sociale cognitive décrit un modèle de causalité réciproque dans lequel les facteurs cognitifs, affectifs et autres facteurs de personnalité ainsi que les événements environnementaux fonctionnent comme des déterminants interdépendants.
Conséquences prévues. Les chercheurs en apprentissage mettent l’accent sur le renforcement comme condition nécessaire à l’acquisition, au maintien et à la modification du comportement. Ainsi, Skinner a soutenu que le renforcement externe est nécessaire à l’apprentissage.
A. Bandura, bien qu'il reconnaisse l'importance du renforcement externe, ne le considère pas comme le seul moyen par lequel notre comportement est acquis, maintenu ou modifié. Les gens peuvent apprendre en observant, en lisant ou en écoutant le comportement des autres. À la suite d’expériences antérieures, les gens peuvent s’attendre à ce que certains comportements produisent des conséquences qu’ils apprécient, que d’autres produisent des résultats indésirables et que d’autres encore soient inefficaces. Notre comportement est donc largement régi par les conséquences anticipées. Dans chaque cas, nous sommes capables d’imaginer à l’avance les conséquences d’une mauvaise préparation à l’action et de prendre les précautions nécessaires. Grâce à notre capacité à représenter symboliquement les résultats réels, les conséquences futures peuvent se traduire en incitations immédiates qui influencent le comportement de la même manière que les conséquences potentielles. Nos processus mentaux supérieurs nous donnent la capacité de prévoir.
Au cœur de la théorie sociale cognitive se trouve la proposition selon laquelle de nouvelles formes de comportement peuvent être acquises en l’absence de renforcement externe. Bandura note qu'une grande partie de notre comportement s'apprend par l'exemple : NOUS observons simplement ce que font les autres, puis imitons leurs actions. Cet accent mis sur l'apprentissage par l'observation ou l'exemple plutôt que par le renforcement direct est le trait le plus caractéristique de la théorie de Bandura.
Autorégulation et cognition comportementale. Une autre caractéristique de la théorie sociale cognitive est qu’elle accorde un rôle important à la capacité unique d’une personne à s’autoréguler. En aménageant leur environnement immédiat, en leur apportant un soutien cognitif et en étant conscients des conséquences de leurs propres actions, les gens sont capables d'exercer une certaine influence sur leur comportement. Bien entendu, les fonctions d’autorégulation sont créées et pas si rarement soutenues par l’influence de l’environnement. Elles sont donc d’origine externe, mais il ne faut pas minimiser le fait qu’une fois établies, les influences internes régulent en partie les actions qu’une personne accomplit. En outre, Bandura soutient que des capacités intellectuelles supérieures, telles que la capacité à manipuler des symboles, nous donnent un moyen puissant d’influencer notre environnement. À travers des représentations verbales et figuratives, nous produisons et stockons des expériences de telle manière qu'elles servent de guides pour les comportements futurs. Notre capacité à former des images des résultats futurs souhaités se traduit par des stratégies comportementales conçues pour nous guider vers des objectifs lointains. Grâce à la capacité symbolique, nous pouvons résoudre des problèmes sans recourir à des essais et des erreurs, et ainsi anticiper les conséquences probables de diverses actions et modifier notre comportement en conséquence.
21. Théories psychanalytiques du développement : caractéristiques générales
La théorie du développement de S. Freud
Les caractéristiques du développement sexuel dans l'enfance déterminent le caractère, la personnalité d'un adulte, ses pathologies, ses névroses, ses problèmes et difficultés de la vie. C'est l'essence de la théorie freudienne du développement psychosexuel. Il a identifié plusieurs étapes, étapes, phases dans le développement personnel d'un enfant. Chaque étape du développement psychosexuel est caractérisée par une certaine manière d'exprimer l'énergie sexuelle (libido) à travers des zones érogènes caractéristiques d'un âge donné. Si la libido n'est pas suffisamment satisfaite, une personne risque de s'arrêter à ce stade et certains traits de personnalité se fixent en elle.
* Stade oral. L'activité psychosexuelle débute lors de l'allaitement, lorsque la bouche du bébé devient une zone érogène (zone de plaisir). La bouche reste une zone érogène importante tout au long de la vie d’une personne ; même à l’âge adulte, des manifestations résiduelles du comportement oral sont observées sous forme de chewing-gum, de rongement d’ongles, de tabagisme, de baisers, de trop manger, de consommation d’alcool, de relations sexuelles orales, etc.
Tous les bébés éprouvent des difficultés à se sevrer du sein de leur mère, car cela les prive du plaisir correspondant. Plus ces difficultés sont grandes, plus la concentration de la libido au stade oral est importante. Si un enfant recevait une stimulation excessive ou insuffisante pendant sa petite enfance et devenait obsédé par le stade oral, alors, comme le pensait Freud, il développerait un type de personnalité oral-passif. Il s'attendra à une « attitude maternelle » envers lui-même de la part du monde qui l'entoure, recherchera constamment du soutien et de l'approbation, et se révélera trop dépendant et confiant.
* Dans la seconde moitié de la première année de vie, commence la deuxième phase du stade oral : oral-agressif Phase (orale-sadique) où l'enfant développe des dents et mordre devient un moyen d'exprimer un état d'insatisfaction et de frustration provoqué par l'absence de la mère ou le retard de la gratification. La fixation au stade oral-sadique s’exprime chez les adultes par des traits de personnalité tels que l’amour de la dispute, le pessimisme, le « mordant » critique, le cynisme et une tendance à exploiter les autres et à les dominer afin de satisfaire ses propres besoins.
* Stade anal(de un à trois ans). Lors de l'apprentissage de la propreté, l'accent est mis d'abord sur les sensations associées à la défécation, puis sur la miction (phase urétrale). Pendant cette période, les enfants aiment retenir et expulser les excréments. Freud a montré que la manière dont les parents entraînent leur enfant à la propreté influence le développement ultérieur de sa personnalité. Si les parents se comportent de manière inflexible, en insistant : « Va au pot maintenant ! », l'enfant développe une protestation, une tendance à la retenue ; la constipation commence. Un type de personnalité rétentive à l'anus peut se former, caractérisé par l'entêtement, l'avarice, la ponctualité et la méthode. Une telle personne ne peut tolérer le désordre et l’incertitude. Le deuxième résultat de la fixation anale, dû à la rigueur parentale concernant les toilettes, est le type de poussée anale, qui se caractérise par une tendance à la destruction, à l'agitation, à l'impulsivité, voire à la cruauté sadique. Si les parents encouragent leurs enfants à aller à la selle régulièrement et les félicitent pour cela, alors, selon Freud, l'enfant développe des capacités de maîtrise de soi, une estime de soi positive et même une créativité.
* Stade phallique (de trois à six à sept ans). Vers l’âge de quatre ans, les attirances privées décrites ci-dessus se rejoignent et l’intérêt pour les organes génitaux et le pénis commence à prédominer. Les enfants peuvent examiner leurs organes génitaux, se masturber, s'intéresser aux questions d'accouchement et de relations sexuelles, espionner les relations sexuelles de leurs parents et éprouver des pulsions sexuelles. Dans le même temps, se développe le complexe d'Œdipe (chez les filles, le complexe d'Électre), dont l'essence est une attitude majoritairement positive envers le parent du sexe opposé et un comportement agressif envers le parent du même sexe. À l'âge de cinq à sept ans, un garçon supprime et déplace de la conscience ses désirs sexuels par rapport à sa mère et commence à s'identifier à son père (adopte ses traits) : il maîtrise les normes et les modèles de comportement de genre masculin , assimile les normes morales fondamentales, c'est-à-dire il développe un « surmoi » en surmontant le complexe d’Œdipe. Les filles surmontent le complexe d'Électre (selon le mythe grec, Électre persuade son frère de tuer leur mère et son amant et de venger la mort de leur père), suppriment leur attirance pour leur père et s'identifient à leur mère.
Les hommes adultes ayant une fixation au stade phallique se comportent avec impudence, vantardise et imprudence ; s'efforcer de réussir, de prouver sa masculinité, à travers la conquête des femmes, comme Don Juan. Chez la femme, la fixation phallique entraîne une tendance au flirt, à la séduction, à la promiscuité, au désir de dominer un homme, de faire preuve d'assurance et de confiance en soi. Les problèmes non résolus du complexe d'Œdipe étaient considérés par Freud comme la principale source de comportements névrotiques ultérieurs, en particulier ceux liés à l'impuissance, à la frigidité et à l'homosexualité.
* Stade latent. Entre 7 et 12 ans commence une période où les intérêts de l’enfant se concentrent sur l’apprentissage, la communication et la réussite des études, du sport, de la danse et d’autres activités. Si, sous l'influence des enseignants et des parents, un enfant est fixé à ce stade, alors la valeur principale pour lui ne peut être que la réussite scolaire, professionnelle, professionnelle (la personnalité d'un bourreau de travail se forme) ou le désir d'un carrière, pouvoir à tout prix. Si un enfant, au cours de ses années scolaires, a connu de nombreux échecs à l'école et dans d'autres activités, il peut alors développer un complexe d'infériorité, un manque de confiance en lui et une passivité.
* Stade génital. Avec le début de la puberté, commence la période génitale du développement psychosexuel, lorsque les désirs et intérêts sexuels s'intensifient et se concentrent sur certains membres du sexe opposé. Selon Freud, au début de l'adolescence, tous les enfants traversent une « période homosexuelle », préférant la compagnie de pairs du même sexe, voire même des jeux homosexuels occasionnels. Cependant, progressivement, le partenaire du sexe opposé devient l'objet de l'énergie libido et la cour commence. Les passe-temps de la jeunesse conduisent normalement au choix d'un partenaire de mariage et à la création d'une famille.
Dans des circonstances favorables, le développement se termine par l'apparition de la maturité psychologique dont les principaux paramètres sont :
a) la capacité d’aimer une autre personne en tant que telle, et non pour satisfaire ses propres besoins sexuels ;
b) le désir de faire ses preuves dans un travail productif, en créant quelque chose de nouveau et d'utile pour les gens.
Tout le monde n’atteint pas le stade de maturité psychologique. De nombreuses personnes, pour diverses raisons, semblent « bloquées » et figées à des stades de développement antérieurs.
La fixation est l'incapacité de progresser d'un stade psychosexuel à un autre. Cela conduit à l'expression excessive de besoins caractéristiques du stade auquel s'est produite la fixation, à la formation spécifique du caractère et du type de personnalité et à des problèmes spécifiques de la vie adulte. Ainsi, les expériences de la petite enfance jouent un rôle essentiel dans la formation de la personnalité adulte. La fixation peut survenir à la fois à la suite d'une frustration (lorsque les besoins psychosexuels de l'enfant sont réprimés par les parents et ne trouvent pas de satisfaction optimale) ou à la suite d'une inquiétude excessive de la part des parents, qui ne permettent pas à l'enfant de gérer se.
Freud a reconnu l'existence de deux instincts fondamentaux : la vie et la mort. L'instinct de vie (Eros) comprend toutes les forces qui servent au maintien de la vie et à la procréation. Les plus importants d’entre eux sont les instincts sexuels et l’énergie sexuelle (libido). L'instinct de mort (Thanatos) est à la base de toutes les manifestations de cruauté, d'agression, de meurtre et de suicide, de toutes les formes de comportement néfastes qui détruisent la santé et la vie humaines (ivresse, drogues).
L'inconvénient du freudisme est l'exagération du rôle de la sphère sexuelle dans la vie et la psyché humaine. Conformément à ce concept, une personne est principalement comprise comme un être sexuel biologique qui se trouve dans un état de lutte secrète continue avec la société, ce qui oblige l'individu à réprimer ses désirs sexuels. Du point de vue de la psychanalyse, l'homme est présenté comme une créature contradictoire, tourmentée et souffrante, dont le comportement est principalement déterminé par des facteurs inconscients, malgré l'opposition et le contrôle de la conscience. Par conséquent, une personne est souvent une créature névrotique et conflictuelle. Le mérite de Freud réside dans le fait qu'il a attiré l'attention des scientifiques sur une étude sérieuse de l'inconscient dans la psyché et qu'il a pour la première fois identifié et commencé à étudier les conflits internes de la personnalité d'une personne.
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