Le climat de la Chine se caractérise généralement par de fortes différences pression atmosphérique en hiver et en été. La Chine occupe une partie importante de l’immense continent asiatique, qui se refroidit beaucoup plus rapidement en hiver que les mers adjacentes. La perte de chaleur se produit particulièrement rapidement sur les hauts plateaux. À mesure que l'air au-dessus de la terre se refroidit, il se contracte (se densifie) et coule, formant une zone haute pression(anticyclone) centré sur la Dzungaria et la Mongolie. De là, des vents très froids et secs, principalement du nord et du nord-est, soufflent sur la Chine. En été, le continent se réchauffe bien plus que la mer. L'air chaud se dilate et monte. En conséquence, une vaste zone de basse pression (cyclone) se forme sur le Tibet. Des courants d'air très humide s'y précipitent en provenance des mers de Chine méridionale et de Chine orientale, apportant de fortes pluies estivales dans le sud et le centre de la Chine. Plus ils pénètrent loin dans le continent masses d'air, plus ils sont secs et moins il y a de précipitations. Ainsi, le climat de la Chine est généralement de mousson, caractérisé par de nets changements saisonniers de la pression atmosphérique et des vents dominants. Dans le même temps, le territoire du pays est si vaste qu'à l'intérieur de ses frontières se trouvent des paysages extrêmement divers - du désert aride au subtropical humide.
Différenciation spatiale. Une isohiète (ligne correspondant aux précipitations annuelles moyennes) de 380 mm traverse le pays approximativement de la province du Heilongjiang au nord-est jusqu'à la province du Yunnan au sud-ouest et divise grossièrement la Chine en deux parties. Les territoires situés au nord-ouest de cette ligne deviennent plus secs à mesure qu'ils s'en éloignent, et ceux situés au sud-est deviennent plus humides. Dans le passé, cela se reflétait dans les occupations traditionnelles de la population : les agriculteurs vivaient dans le sud-est de la Chine et les éleveurs de bétail dans le nord-ouest. Super Muraille chinoise, construite pour protéger les régions agricoles du pays des attaques des nomades des steppes, longe approximativement cette isohyète.
La zone située au nord-ouest de l’isohyète 380 mm. Il existe ici trois régions qui diffèrent par leurs caractéristiques climatiques : le Tibet, les bassins du Tarim et du Dzoungarie et la Mongolie intérieure. La majeure partie du Tibet est caractérisée par un climat très rigoureux. Les températures hivernales moyennes varient de –12° à –23° C. Dans certaines régions seulement, la période sans gel dure 1 à 2 mois. Il y a très peu de précipitations. Des vents froids et perçants soufflent constamment. En remuant l'air, ils augmentent l'évaporation.
Le plateau tibétain, à l'exception de l'extrême sud-est, est dépourvu d'arbres. Dans les régions du nord et du centre du Tibet, la température annuelle moyenne est de –5 °C (les températures moyennes en janvier sont de –20 à 25 °C et en juillet de +6 à 7 °C). Les variations quotidiennes de température atteignent 37°C. Les précipitations annuelles sont comprises entre 100 et 200 mm (par endroits seulement 10 mm). Dans de telles conditions climatiques, les déserts de Teresken de haute montagne sont courants. Dans le nord du Tibet, ils sont confinés à la zone d'altitude de 4 200 à 5 100 m, et au Tibet central (principalement le désert du Jangatang) – à des altitudes de 4 200 à 4 600 m. La couverture végétale est extrêmement clairsemée et. composition des espèces pauvre (plusieurs types de teresken, herbe à plumes, herbe à plumes - galets, orientale, sibérienne, herbe à plumes). Les mousses et les lichens prédominent sur les pentes abruptes.
La ceinture de déserts d'absinthe tempérés et froids est largement représentée au Tibet : à des altitudes de 3 000 à 4 000 m au nord-ouest et de 3 900 à 4 200 m au nord. Parmi les absinthes, Artemisia sacrorum, A.webbiana et A.salsoloides dominent. Ils sont souvent mélangés avec de l'herbe à plumes Stipa glacerosa et S. purpurea, christolea, teresken, ayania et des plantes herbacées xérophytes. La couverture herbeuse est plus dense que dans les déserts de haute montagne du Teresken.
Les semi-déserts froids en coussin sont courants dans le nord du Tibet à des altitudes de 5 100 à 5 300 m et au Tibet central entre 4 600 et 5 100 m d'altitude. Formes en coussin de plantes vivaces avec des pousses courtes, très ramifiées et étroitement espacées formant un « coussin ». » dominent ici. Ces semi-déserts sont représentés par une mosaïque de tereskens, d'ayanniks (Ajania tibetica) et de graminées à coussins (Acantholimon diapensioides, Astragalus malcomii, Caragana vesicolor) avec la participation de graminées à plumes et de carex. En général, la couverture végétale est clairsemée. À certains endroits, dans les dépressions aux eaux souterraines proches, se trouvent des marécages de naka bosselés avec des fourrés de cobresia tibétaine et de carex.
Les semi-déserts de steppe froide sont courants dans le nord du Tibet aux mêmes altitudes que les déserts de Teresken, et au Jangtang, ils alternent avec des semi-déserts en oreillers.
Au sud et au sud-est du Tibet, le climat est un peu plus doux : même si les hivers sont également très froids, la mousson de l'océan Indien apporte de fortes pluies en été. Par exemple, le taux annuel à Lhassa est d’env. 1000 mm, et l'air en été l'après-midi se réchauffe jusqu'à 29° C.
Dans des conditions de relief très disséqué, une grande variété de végétation peut être retracée. Il existe des gorges de haute altitude avec un climat froid et sec et des précipitations annuelles de 500 à 700 mm (principalement en été) et des gorges de basse altitude avec un climat plus doux et plus chaud. Une ceinture forestière apparaît dans toutes les gorges. Dans les gorges de haute altitude, il est confiné entre 2 700 et 3 600 m d'altitude. et se compose d'épicéa, de genévrier et de peuplier. Plus haut, la ceinture forestière cède la place à des herbes et arbustes subalpins (3 600–4 200 m), à des prairies alpines avec des espèces de rhododendrons à croissance basse (4 200–4 500 m), à des subnivales avec des plantes naines en coussin (4 500–5 100 m) et au nival ( 5 100 à 5 400 m). Dans les basses gorges, la ceinture forestière occupe une position à basse altitude. Là, la composition forestière est dominée par le pin, l'épicéa, le chêne, l'érable, le houx, le magnolia (1 500–2 400 m), l'épicéa, l'if, le sapin, les rhododendrons arboricoles (2 400–3 600 m), le sapin avec un mélange d'arbres à feuilles caduques et d'arbres. rhododendrons (3 000 à 3 600 m). Ci-dessus se trouvent les ceintures subalpine, alpine et nivale.
Le bassin du Tarim, qui comprend le désert du Taklamakan, est la région la plus aride de Chine, en dans la plus grande mesure isolé des vents humides d’été du sud-est. Par exemple, à Kashgar, il tombe 100 mm de précipitations par an, dont près des deux tiers tombent entre avril et juin. Le ciel est généralement sans nuages, ce qui entraîne de grandes amplitudes thermiques quotidiennes et annuelles. À Kashgar, la température moyenne en janvier est de –6°C, en juillet de +20°C. L'humidité relative en été tombe à 25%. Les parties les plus sèches du bassin sont totalement dépourvues de végétation. Dans les montagnes environnantes du Kunlun, de l'Altyntag et du Tien Shan, les prairies alpines très productives sont courantes à haute altitude, tandis que les paysages de steppe prédominent ailleurs. L'agriculture irriguée n'est possible que dans les oasis proches des frontières du désert (Kashgar, Maralbashi et autres).
La Mongolie intérieure est située dans une « ombre de pluie », c'est-à-dire coupé de l'influence de la mousson du sud-est par des montagnes s'étendant le long de ses frontières est et sud. Dans les régions au climat le plus doux, le taux de précipitations annuel est de 250 à 380 mm. Partie occidentale Mongolie intérieure beaucoup plus sec que celui de l'Est. Helanshan et Ordos sont occupés principalement par des déserts, qui cèdent la place aux steppes à l'est. Dans toute la région, les écarts de température journaliers et annuels sont très importants. Dans les environs de Baotou, la température moyenne en janvier est de –15°C et en juillet de +23°C. Près de 80% taux annuel les précipitations (340 mm) tombent de mai à septembre.
La zone située au sud-est de l'isohyète 380 mm et couvrant le territoire de la Chine et de la Mandchourie « proprement dite » est caractérisée par une augmentation des amplitudes de température annuelles dans la direction sud-est vers nord-ouest et une diminution de la quantité de précipitations dans la même direction. La frontière climatique entre les parties nord et sud de cette zone est formée par la crête Qinling.
Au nord de cette crête, on distingue la région nord-est du plateau du Shanxi-Shaanxi et la plaine de Chine du Nord. La région nord-est est caractérisée par de grandes amplitudes de température annuelles et des hivers longs et froids, et leur gravité augmente vers le nord. À Harbin, la température moyenne en janvier est de –19°C, en juillet de +22°C. Les températures hivernales minimales peuvent atteindre –40°C. Les précipitations annuelles dépassent 500 mm. Ils tombent principalement en été, ce qui rend la zone propice à l'agriculture. Le facteur limitant reste la brièveté de la saison estivale. DANS régions du nord Durée de la période sans gel env. 140 jours, au sud – jusqu'à 160 jours. La végétation naturelle des plaines est la steppe. Les pentes des montagnes sont couvertes de forêts denses de conifères de mélèze et de bouleau, ainsi que de forêts de conifères et de feuillus, qui comprennent le cèdre, le sapin, l'épicéa, le chêne, l'orme, le frêne, le tilleul, l'érable, le bouleau et d'autres espèces.
Sur le plateau du Shanxi-Shaanxi et dans la plaine de Chine du Nord, le climat est plus tempéré que dans le Nord-Est, mais les écarts de températures moyennes mensuelles restent importants (à Pékin de –5°C en janvier à +26°C en juillet) . À mesure que l’on s’enfonce dans le continent, leur amplitude augmente. Les précipitations annuelles moyennes sont faibles. Les précipitations sont de nature mousson : à Pékin, il tombe en moyenne 635 mm par an, avec env. 95% se produisent au cours des cinq mois d'été. Dans les régions intérieures, la quantité de précipitations diminue, en particulier dans les régions de loess du Shanxi et du Shaanxi. Parfois, des tempêtes de grêle endommagent les récoltes. Les conditions de vie dans la plaine de Chine du Nord se détériorent en raison des vents extrêmement froids soufflant de l'intérieur pendant l'hiver, provoquant des tempêtes de poussière. La saison de croissance dure de 160 jours au nord à 200 jours au sud de la région. La végétation naturelle des plateaux de loess est steppique. Les forêts de feuillus qui couvraient autrefois les plaines ont depuis longtemps été abattues.
Au sud des monts Qinling se trouvent quatre régions principales : le cours moyen du fleuve Yangtze et son delta, le Sichuan, la Chine du Sud et le plateau Yunnan-Guizhou.
Dans le bassin du cours moyen et du delta du fleuve Yangtze, le climat est beaucoup plus humide que dans la plaine de Chine du Nord. À Hangzhou, les précipitations annuelles atteignent 1 250 mm, dont 60 % tombent d'avril à juillet. Les températures mensuelles moyennes en janvier sont de 5°C et en juillet de 29°C. Les hivers sont froids, mais généralement courts. La durée de la période sans gel varie de 200 jours au nord à 250 jours au sud. En été, la chaleur s’accompagne d’une humidité relative très élevée, elle est donc difficile à tolérer pour les humains. Les fortes pluies estivales sont causées par le mouvement des cyclones d’ouest en est. Par conséquent activité économique les vierges ont été presque complètement exterminées forêts de conifères de cunninghamia et d'espèces à feuilles larges. Les forêts reliques ne sont préservées que dans les montagnes de l'ouest de la région.
Le climat de la province du Sichuan, située au cœur de la Chine, est curieusement plus tempéré que celui de la province côtière du Jiangsu. Par exemple, à Chengdu, les températures moyennes en janvier sont de 7°C et en juillet de 26°C, tandis qu'à Shanghai elles sont respectivement de 3°C et 27°C. Les hivers relativement doux au Sichuan s'expliquent par le fait que. cette province est protégée des vents du nord par les montagnes Qinling et Dabashan, et en été, l'augmentation de la température est empêchée par une nébulosité persistante. Les précipitations annuelles au Sichuan sont de 750 à 1 000 mm et leur répartition saisonnière est généralement celle de la mousson. La durée de la saison de croissance est de 11 mois. Les forêts ici ont été en grande partie défrichées, bien que les montagnes environnantes soient encore couvertes de forêts denses de feuillus et de conifères.
Le sud de la Chine, comprenant les îles de Hainan et de Taiwan, est situé dans les zones subtropicales et tropicales, où la saison de croissance dure 11 mois au nord et 12 mois au sud. La température moyenne en janvier est de 10° à 16° C, en juillet de 27° à 29° C. Les précipitations sont abondantes – de 1 500 à 2 000 mm par an – avec un maximum estival prononcé. Les côtes sud et est sont frappées par des typhons en été et en automne, accompagnés de fortes pluies, qui détruisent les récoltes et entravent la navigation. Les forêts tropicales des basses terres ont été rasées depuis longtemps. Cependant, le bambou pousse en abondance partout. Le Yunnan est considéré comme l’un des endroits les plus favorables au climat sur Terre. Le nom de cette province signifie « au sud des nuages », c'est-à-dire au sud du Sichuan nuageux. Le ciel ici est généralement dégagé, les hivers sont doux et les étés sont rarement très chauds. Dans la capitale du Yunnan, Kunming, la température moyenne en janvier est de 9°C et en plein été de 22°C. Les précipitations annuelles sur le plateau Yunnan-Guizhou varient de 1 000 à 1 170 mm ; Les précipitations maximales estivales sont bien définies.
Sols
Étant donné que le type de sol est largement déterminé par le climat, il n’est pas surprenant que les sols au nord et au sud de Qinling diffèrent considérablement.
Au nord de cette crête, la quantité de précipitations diminue progressivement et les sols carbonatés non lessivés (pédocals) y prédominent. Au nord-ouest, en Mongolie intérieure, au Gansu et au Xinjiang, de vastes zones sont occupées par des sols gris désertiques de composition mécanique légère, dont la plupart sont salins. Les sols de loess du plateau Shanxi-Shaanxi sont très fertiles et suffisamment humides. Entre les sols désertiques et loess, il y a une ceinture de chernozems et de châtaigniers, de composition mécanique légère et potentiellement très fertiles, mais après la destruction de la couverture herbeuse naturelle, ils souffrent grandement de l'érosion éolienne. La plaine de Chine du Nord est composée de strates épaisses (jusqu'à 850 m par endroits) de dépôts alluviaux carbonatés avec des sols de composition mécanique légère, généralement jaunes ou jaunes. gris. La teneur naturelle en calcium et la fertilisation constante de ces sols au fil des siècles ont assuré leur haute fertilité.
Au sud de la chaîne de Qinling, il pleut beaucoup, les sols sont donc fortement lessivés. Le lessivage se produit particulièrement intensément sur extrême sud, où il y a une tendance à la latérisation, c'est-à-dire à l'acidification et à l'augmentation de la teneur en aluminium et en fer. Ce processus dans le Guangdong, le Guangxi et l'île de Hainan conduit à la formation de couches ferrugineuses solides dans l'horizon proche de la surface. En arrivant à la surface du sol, ils excluent pratiquement son labour, cependant, à une profondeur de 30 à 45 cm, une telle couche contribue à l'accumulation d'eau et crée conditions favorables pour l'aménagement de rizières. Le lessivage des sols dans le sud nécessite une application constante d'engrais.
Monde animal
Compte tenu de l'étendue et de l'hétérogénéité du relief et du climat de la Chine, il ne faut pas s'étonner de l'extraordinaire diversité du monde animal. Dans les zones de plaine densément peuplées, la faune sauvage est peu présente, à l'exception des rongeurs, des oiseaux et de quelques ongulés, mais dans les zones plus inaccessibles, la faune est assez riche.
Dans le nord-est, les animaux sont les plus tolérants au froid. Les élans, cerfs porte-musc, chevreuils, sangliers, tamias et écureuils y sont communs. Dans la taïga de la province du Heilujiang, on trouve des prédateurs tels que l'ours brun, le loup, le renard et le lynx. Dans le Grand Khingan, il y a des prédateurs - des tigres et des léopards, ainsi que des animaux à fourrure - kolonki, solongoi, putois, loutre, lynx, écureuil, chien viverrin, loup, blaireau. Parmi les oiseaux communs dans le nord-est de la Chine figurent le tétras-lyre, les perdrix grises et blanches, le grand tétras, le tétras du noisetier, le jock, le pic à trois doigts, le casse-noix, le bec-croisé, la lentille rose, le guêpier et autres. Les steppes de Mongolie intérieure et du Xinjiang sont riches en ongulés, notamment la gazelle de Mongolie et l'antilope saïga. Les loups vivent dans les plaines et les rongeurs comme les gerbilles sont abondants. Parmi les ongulés du Tibet, il y a le yak, l'antilope orongo, le mouton cucuyaman, le kiang, les chèvres sauvages, et des prédateurs - léopard des neiges, ours tibétain, lynx, loup, loup rouge, renard corsac, des rongeurs - hamster gris, bobak tibétain, de lagomorphes - le lièvre des sables et le pika du Tibet, et parmi les oiseaux qui méritent l'attention figurent la cocasse des neiges de l'Himalaya et le tétras des sables.
Dans le sud-ouest de la Chine, les animaux les plus intéressants vivent au Sichuan et au Yunnan. Dans les bosquets de bambous des montagnes, on trouve des pandas, des cerfs porte-musc et d'autres animaux, petits et grands. Aux niveaux inférieurs du relief, les macaques rhésus et les grandes civettes sont courants. L'avifaune est riche, comprenant des perroquets, des thymélies et de nombreuses espèces de faisans. Dans les hauts plateaux et les montagnes du centre de la Chine, on trouve occasionnellement des tigres, des macaques à face rouge, des cerfs et des grandes civettes. Les oiseaux sont très nombreux, notamment les oiseaux aquatiques, les pies bleues et les faisans. Le loriot commun vient ici en été. Dans la province d'Anhui, sur le fleuve Yangtze, il existe une espèce rare - un alligator chinois d'env. 2 m. Des prédateurs à Chine du Sud on y trouve le tigre et la panthère nébuleuse, et parmi les nombreux animaux arboricoles se trouvent le tupaya et les chauves-souris frugivores.
Immense, occupant une situation géographique favorable - la Chine. Elle est dans Asie de l'Est. Son relief est très diversifié. La Chine possède des montagnes, des collines, des plaines, des hauts plateaux, des vallées fluviales et des déserts. Mais de vastes régions de la Chine sont désertes. Après tout, la majeure partie de la population est concentrée dans les plaines.
Situation géographique
La Chine occupe une position sur la côte ouest sur la carte du monde Océan Pacifique. Sa superficie est presque égale à celle de toute l’Europe. La Chine couvre une superficie de 9,6 millions de kilomètres carrés. Ce pays n'est surpassé en superficie que par la Russie et le Canada.
Le territoire de la Chine s'étend sur 5,2 mille kilomètres d'est en ouest et sur 5,5 mille kilomètres du sud au nord. Le point le plus oriental du pays est situé au confluent des fleuves Ussuri et Amour, le plus occidental - à l'extrême sud - parmi les plus septentrionaux - sur le fleuve Amour dans le comté de Mohe.
Sur la carte du monde, la Chine est baignée à l'est par plusieurs mers qui font partie de l'océan Pacifique. Le littoral du pays s'étend sur 18 000 km. La mer en Chine crée une frontière avec cinq pays : l'Indonésie, la Malaisie, le Japon, Brunei et les Philippines.
Passe du sud, du nord et de l'ouest frontière terrestre. Sa longueur est de 22 117 km. Par voie terrestre, la Chine a des frontières avec la Russie, la Corée du Nord, le Kazakhstan, la Mongolie, l'Afghanistan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Népal, le Pakistan, le Bhoutan, l'Inde, le Laos, le Vietnam et le Myanmar.
Situation géographique La Chine se classe plutôt bien en termes de développement économique.
Relief
La topographie du pays est très diversifiée. La Chine, dont la géographie est vaste, présente un paysage en escalier. Il se compose de trois niveaux, descendant d'ouest en est.
Au sud-ouest de l'État se trouvent le plateau tibétain et l'Himalaya. Ils représentent le niveau le plus élevé dans le paysage d’un pays comme la Chine. La géographie et la topographie se composent principalement de hautes terres, de plateaux et de montagnes. La plupart niveau bas, constitué de plaines, est situé à proximité de la côte.
Sud-ouest de la Chine
Une partie du système montagneux le plus élevé du monde est située au sud-ouest du pays. Outre la Chine, l'Himalaya s'étend sur les territoires de l'Inde, du Pakistan, du Népal et du Bhoutan. À la frontière de l'État en question se trouvent 9 des 14 plus hautes montagnes du monde - Everest, Chogori, Lhotse, Makalu, Cho Oyu, Shishabangma, Chogori, plusieurs sommets du massif de Gasherbrum.
Situé au nord de l'Himalaya. C'est le plus grand plateau du monde et le plus haut du monde. Il est entouré de crêtes de tous côtés. Outre l'Himalaya, les voisins du plateau tibétain sont les montagnes Kunlun, Qilianshan, Karakorum et sino-tibétaine. Ce dernier d'entre eux et le plateau adjacent Yunnan-Guizhou sont une zone difficile d'accès. Il est coupé par les profondeurs du Salween et du Mékong.
Ainsi, les caractéristiques de la situation géographique de la Chine au sud-ouest se distinguent par la présence de régions montagneuses.
Nord-ouest de la Chine
Au nord-ouest du pays, près du plateau tibétain, se trouvent le bassin du Tarim, le désert du Taklamakan et le bassin de Turfan. Cette dernière installation est la plus profonde d’Asie de l’Est. Encore plus au nord se trouve la plaine de Dzoungarie.
À l’est du bassin du Tarim, le contraste géographique est encore plus grand. La Chine dans ces endroits change le paysage en steppes et en déserts. C'est le territoire de la région autonome. Il est situé sur un haut plateau. La majeure partie est occupée par les déserts de Gobi et d'Alashan. Le plateau de Lœss les jouxte par le sud. Cette zone est très fertile et riche en forêts.
Chine du Nord-Est
La partie nord-est du pays est assez plate. Il n'y a pas de hautes chaînes de montagnes ici. La plaine de Songliao est située dans cette partie de la Chine. Il est entouré de petites chaînes de montagnes - le Grand et le Petit Khingans, Changbai Shan.
Chine du Nord
Les principales zones agricoles sont concentrées dans le nord de la Chine. Cette partie du pays est constituée de vastes plaines. Ils sont bien alimentés par les rivières et sont très fertiles. Ce sont des plaines comme celles du Liaohes et de la Chine du Nord.
Chine du sud-est
La partie sud-est du pays s'étend de la chaîne Huaiyanshan aux montagnes Qinling. Cela comprend également l'île de Taiwan. Le paysage local se compose principalement de montagnes entrecoupées de vallées fluviales.
Chine du Sud
Dans le sud du pays se trouvent les régions du Guangxi, du Guangdong et en partie du Yunnan. Cela inclut également la station balnéaire ouverte toute l'année, l'île de Hainan. Le terrain local est constitué de collines et de petites montagnes.
Climat et météo
Le climat du pays n'est pas uniforme. Elle est influencée par la situation géographique. La Chine est située dans trois zones climatiques. Par conséquent, la météo à différentes parties les pays sont différents.
Le nord et l’ouest de la Chine se situent dans la zone climatique continentale tempérée. La température moyenne ici est heure d'hiver L'année est de -7°C, même si parfois elle descend jusqu'à -20°C. En été, la température est de +22°C. L'hiver et l'automne sont caractérisés par de forts vents asséchants.
La Chine centrale se situe dans une zone climatique subtropicale. En hiver, la température de l'air varie de 0 à -5°C. En été, il reste à +20°C.
Le sud de la Chine et les îles ont un climat tropical de mousson. Là-bas, le thermomètre en hiver varie de +6 à +15°C, et en été il dépasse +25°C. Cette partie du pays est caractérisée par de puissants typhons. Ils surviennent en hiver et en automne.
Les précipitations annuelles diminuent du sud et de l'est vers le nord et l'ouest - d'environ 2 000 mm à 50 mm.
Population
Selon les données de 2014, l'État compte 1,36 milliard d'habitants. Le grand pays chinois abrite 20 % de la population mondiale.
L'État est au bord d'une crise démographique de réinstallation. Le gouvernement est donc aux prises avec un taux de natalité élevé. Son objectif est d'avoir un enfant par famille. Mais la politique démographique est menée avec souplesse. Il est donc permis d'avoir un deuxième enfant minorités ethniques, ainsi que les familles vivant en zone rurale si le premier enfant est une fille ou présente un handicap physique.
Une partie de la population s'oppose à une telle politique. Ils en sont particulièrement mécontents dans les zones rurales. Après tout, il existe un besoin accru de naissance d’un grand nombre de garçons comme future main-d’œuvre.
Mais la croissance démographique devrait malgré tout augmenter. Selon les calculs, en 2030, la Chine comptera un milliard et demi d'habitants.
Densité de population
La population est répartie de manière très inégale à travers le pays. Cela est dû aux différences de conditions géographiques. Densité moyenne la population est de 138 personnes par kilomètre carré. Ce chiffre semble tout à fait acceptable. Il ne parle pas de surpopulation. Après tout, le même chiffre est typique de certains pays européens.
Mais la moyenne statistique ne reflète pas situation réelle. Il y a des zones dans le pays où presque personne ne vit, mais Macao a une population de 21 000 habitants au kilomètre carré.
La moitié du pays est pratiquement inhabitée. Les Chinois vivent dans des bassins fluviaux, dans des plaines fertiles. Et sur les hauts plateaux du Tibet, dans les déserts de Gobi et du Taklamakan, il n'y a presque pas de colonies.
Composition nationale et langue de la population
Différentes nationalités vivent dans le pays. La plupart de la population se considère comme chinoise Han. Mais à côté d’eux, il existe 55 nationalités en Chine. Les plus grandes nations sont les Zhuang, les Mandchous, les Tibétains, les plus petites sont les Loba.
Dialectes en différents coins les pays sont également différents. La différence entre eux est si grande qu’un habitant du sud de la Chine ne comprendra pas un habitant du nord. Mais dans le pays il y a langue nationale Putunkha. Les résidents chinois qui se déplacent d'une région à l'autre doivent en être propriétaires pour éviter les problèmes de communication.
Le mandarin, ou dialecte de Pékin, est également répandu dans le pays. Il peut être considéré comme une alternative au putunkha. Après tout, 70 % de la population parle le mandarin.
Religion et croyances de la population
Depuis le milieu du XXe siècle, la Chine, en tant qu’État communiste, décourage l’adhésion aux croyances et convictions religieuses. L'athéisme était l'idéologie officielle.
Mais depuis 1982, il y a eu un changement en la matière. Le droit à la liberté de religion a été inscrit dans la constitution. Les religions les plus répandues ici sont le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme. Mais le christianisme, l’islam et le judaïsme sont également populaires.
Les plus grandes villes
Il n’y a pas beaucoup de grandes villes en Chine. La population de ce pays n'est pas urbanisée. Mais là où commence la construction d'une ville, elle grandit jusqu'à atteindre la taille d'une immense métropole, unissant grand nombre zones résidentielles, commerciales, industrielles et agricoles. Par exemple, Chongqing. C'est le plus grand représentant de ces mégalopoles. Selon les informations de 2014, 29 millions de personnes y vivent. Sa superficie est presque égale à celle de l'Autriche et s'étend sur 82 400 kilomètres carrés.
Les autres grandes villes du pays sont Shanghai, Tianjin, Harbin, Guangzhou et bien sûr Pékin, la capitale de la Chine.
Pékin
Les Chinois appellent Pékin Pékin. Cela signifie traduit Capitale du Nord. Le tracé urbain se caractérise par une géométrie stricte. Les rues sont orientées selon les régions du monde.
Pékin est la capitale de la Chine et l'une des villes les plus intéressantes du pays. Son cœur est la place Tiananmen. Traduit, ce mot signifie « porte de la paix céleste ». Le bâtiment principal de la place est le mausolée de Mao Zedong.
Un monument important de la ville est la Cité Interdite. Ils l'appellent Gugun. C'est un bel et ancien ensemble de palais.
Non moins intéressants sont Yiheyuan et Yuanmingyuan. Ce sont des complexes jardin-palais. Ils combinent de manière surprenante des rivières miniatures, des ponts gracieux, des cascades et des bâtiments résidentiels. Il y règne une merveilleuse harmonie et un sentiment d’unité entre l’homme et la nature.
La capitale compte de nombreux temples de mouvements religieux tels que le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme. L'un d'eux est le plus intéressant. C'est le Temple du Ciel Tian Tan. C'est le seul édifice religieux de la ville forme ronde. Il a un mur unique. Si vous dites un mot à proximité, même dans le murmure le plus silencieux, il se propagera sur toute sa longueur.
Le temple Yonghegong de la paix éternelle est également remarquable. Il s'agit d'un édifice religieux lamaïste. Il contient une statue de Bouddha sculptée dans un seul tronc de bois de santal. Sa longueur est de 23 mètres.
Il existe de nombreux musées à Pékin. La National Art Gallery est particulièrement remarquable. Il abrite une importante collection de peintures chinoises. Non moins intéressant est le Musée d'histoire nationale, où vous pourrez retracer tout le chemin du développement de la Chine.
L'attraction est la rue Wangfujing. C'est un lieu de promenade privilégié, tant parmi les touristes que population locale. L'histoire de la rue a commencé il y a plus de 700 ans. Aujourd'hui, il a été reconstruit. La rue est située dans le quartier du centre commercial. Il combine harmonieusement les cultures anciennes et modernes.
La Grande Muraille de Chine commence non loin de Pékin. La plupart des gens y associent le pays. C'est un bâtiment grandiose. Il s'étend sur 67 000 km. La construction du mur a duré plus de 2000 ans.
Les bassins sédimentaires (roches sédimentaires) sont formés d'épaisses strates de roches sédimentaires et volcano-sédimentaires d'âges différents, contenant des gisements de pétrole et de gaz qui génèrent des hydrocarbures liquides et gazeux, et des roches réservoirs qui constituent des réservoirs naturels. L'unité paragénétique des deux, unie par la similitude des caractéristiques des faciès des sédiments, nous permet d'identifier des séries lithologiquement similaires de formations pétrolières et gazières, à la fois de plate-forme et géosynclinales. La communauté des conditions d'accumulation de pétrole et de gaz et l'affiliation stratigraphique des sédiments déterminent [...]
Sur le vaste territoire de l'Eurasie, la loi planétaire du zonage géographique des paysages terrestres de la Terre se manifeste plus pleinement que sur les autres continents. Toutes les zones géographiques de l'hémisphère nord et les types de zones naturelles correspondants sont ici exprimés. En règle générale, les zones s'étendent longitudinalement d'ouest en est. Cependant, la vaste étendue de l’Eurasie d’ouest en est entraîne des différences de nature significatives entre les océans et les continents […]
Le climat diversifié de l'Asie et l'orographie complexe déterminent la richesse des espaces naturels. Sur son territoire zones paysagères zones tempérées, subtropicales, tropicales, subéquatoriales et équatoriales. Zone tempérée superficie limitée, occupant partiellement l'Asie centrale, l'est et le nord-est de la Chine et l'île d'Hokkaido. Les conditions climatiques dans les secteurs continentaux et côtiers sont différentes. Les contrastes d’humidité sont particulièrement grands : plus de 1000 mm tombent sur la côte […]
Leur formation était complexe en raison des particularités de la situation géographique de l'Eurasie, de la structure géologique, de la division horizontale et verticale. Le développement paléogéographique des parties européenne et asiatique du continent s'est déroulé différemment. En Europe occidentale, au début du Paléogène, la couverture végétale était répartie par zones. L'Europe du Sud et centrale était occupée par des représentants de la flore thermophile de Poltava (lauriers, myrtes, séquoias, cyprès des marais). Dans les régions du nord, l'arcto-tertiaire […]
Sur le territoire de l'Eurasie, avec ses différences importantes de position latitudinale, le plus grand nombre de zones géographiques est représenté. DANS Ceinture arctique zone commune déserts arctiques avec des sous-zones de déserts glacés et rocheux et un paysage montagneux de type désert froid. Dans la zone subarctique, il existe différentes zones de toundra et de toundra forestière, dans les montagnes, il y a un ensemble de zones altitudinales de toundra et de désert froid, et à l'est, les forêts de toundra elfique sont largement développées. […]
En 1972, lors de la Conférence générale de l'UNESCO à Paris (France), la Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel a été adoptée. Par « patrimoine culturel », la Convention entend : monuments : œuvres d'architecture, sculpture et peinture monumentales, éléments ou structures à caractère archéologique, inscriptions, grottes et groupes d'éléments qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l'histoire, de l'art. ou la science ; ensembles : groupes […]
Composition : Primorsky, Kamtchatka et Territoire de Khabarovsk, Régions de l'Amour, de Magadan, de Sakhaline, République de Sakha (Yakoutie), Région autonome juive, Okrug autonome de Tchoukotka. Principales villes : Vladivostok - 600 000 habitants, Khabarovsk. L'Extrême-Orient occupe 1/3 de la superficie du pays, où vit seulement 4 % de sa population avec une densité de 1,1 habitant/km². Cette région la plus grande et la moins peuplée du pays présente une situation géographique unique […]
L'économie de la région dans son ensemble se caractérise par les fonctionnalités suivantes: La plupart des pays se caractérisent par une période de transition du féodalisme au capitalisme. L'économie de la plupart des pays se développe assez rapidement, ce qui garantit un rôle accru de la région dans son ensemble dans l'économie mondiale. La spécialisation des pays de la région est très diversifiée. Dans la division internationale du travail Asie étrangère agit principalement comme un fournisseur majeur du marché mondial des minéraux [...]
L'Asie est la plus grande partie du monde (30 % de toutes les terres) : sa superficie dépasse 43 millions de km2. En Asie, toutes les zones géographiques et tous espaces naturels. L'Asie est la partie la plus haute du monde, sa hauteur moyenne est de 950 m. La topographie est dominée par des collines, des montagnes, des hauts plateaux et des plateaux, parmi lesquels se trouvent les structures montagneuses les plus hautes du monde. La partie asiatique de la montagne alpine-himalayenne […]
L'Eurasie est le plus grand continent occupe 1/3 de la totalité du territoire. La superficie de l'Eurasie est de 53,4 millions de km2. Points extrêmes de l'Eurasie : Nord : Cap Chelyuskin (78° N, 104° E) ; Sud : Cap Piai (1°N, 103°E) ; Ouest : Cap Roca (39°N, 9°W) ; Est : Cap Dejnev (67°N, 169°W). L'Eurasie est située dans l'hémisphère nord, ainsi qu'à l'ouest et à l'est. Il est baigné par les eaux [...]
Sur le territoire de l'Eurasie (sans territoire Fédération de Russie)V littérature pédagogique il y a sept groupes espaces naturels— sous-continents : Europe du Nord, centrale et du Sud ; Asie du Sud-Ouest, centrale, de l’Est et du Sud. Chacune de ces régions est caractérisée par les spécificités de complexes naturels formés sous l'influence déterminante de facteurs géologiques-géomorphologiques ou paysagers-climatiques. L’Europe du Nord (archipels du Svalbard et Islande) se caractérise par la dominance de l’Arctique et […]
La région comprend le territoire de la péninsule indochinoise et de nombreuses îles de l'archipel malais et constitue la frontière entre le Pacifique et Océans Indiens. Important routes commerciales. Le détroit de Malacca est comparable en importance au transport maritime mondial avec le détroit de Gibraltar, ainsi qu'avec les canaux de Panama et de Suez. La position géographique de cette région entre deux centres de civilisation en […]
CHINE, République populaire de Chine (RPC), État d'Asie centrale et orientale, comprend la Chine proprement dite (18 provinces historiques Empire chinois), Mongolie intérieure, Xinjiang, Nord-Est (Mandchourie) et Tibet. Province de Taiwan, contrôlée par la Chine République populaire, considérée séparément, la Chine occupe une superficie de 9 561 mille mètres carrés. km (sans Taïwan).
Au sein de la Chine, on distingue trois grandes régions orographiques : au sud-ouest, le plateau tibétain à plus de 2000 m d'altitude ; au nord se trouve une ceinture de montagnes et hautes plaines, situé dans la plage d'altitude de 200 à 2000 m d'altitude, et au nord-est, à l'est et au sud du pays - plaines accumulées de basse altitude (en dessous de 200 m d'altitude) et montagnes basses.
Le plateau tibétain occupe plus d'un quart du territoire chinois et comprend la région autonome du Tibet, la province du Qinghai et la province occidentale du Sichuan. Les parties occidentales et centrales des hauts plateaux, situées au-dessus de 4 000 m d’altitude, sont appelées à juste titre le « toit du monde ». De nombreuses crêtes traversant le Tibet ont une direction latitudinale et s'élèvent à des hauteurs de 5 500 à 7 600 m. Les crêtes sont séparées par de larges vallées, froides et pour la plupart inhabitées. Les hauts plateaux sont encadrés par des chaînes de montagnes encore plus élevées : au sud - l'Himalaya avec le plus haut sommet Qomolungma (Everest, 8848 m), au nord-ouest - les montagnes du Karakoram et du Pamir, au nord - les majestueuses montagnes Kunlun, Altyntag et Qilianshan. chaînes de montagnes, qui diminuent brusquement vers le nord.
Au nord-est du plateau tibétain, entre les monts Kunlun au sud et les crêtes de l'Altyntag et du Qilianshan au nord, à des altitudes de 2 700 à 3 000 m au-dessus du niveau de la mer. La dépression de Tsaidam est localisée. La partie occidentale de la dépression est occupée par le désert et dans sa partie centrale se trouvent de vastes marécages et lacs salés. La population essentiellement nomade de cette région élève des chevaux depuis de nombreux siècles. Découverte du pétrole, du charbon et minerais de fer dans ce bassin et le développement de riches gisements de sel ont contribué au développement de l'industrie locale.
du Nord et régions occidentales Le Tibet et le bassin de Tsaidam sont des bassins versants internes. Il existe ici des centaines de lacs salés sans drainage, dans lesquels se jettent de petites rivières. Sur le versant nord de l'Himalaya, le fleuve Brahmapoutre prend sa source (en Chine, il s'appelle Matsang, puis Zangbo) et coule vers l'est sur 970 km, puis, traversant les chaînes de montagnes, tourne vers le sud et pénètre dans les plaines. Inde du Nord. Le Brahmapoutre et ses affluents coulent dans de profondes vallées abritées, qui contribuent à la concentration de populations sédentaires dans des villes comme Lhassa, Gyangtse et Shigatse. Trois d'entre eux sont originaires de la bordure orientale du plateau tibétain. les plus grandes rivières monde - Yangtze, Mékong et Salween. Dans cette zone, les immenses crêtes qui traversent le plateau tibétain s'incurvent vers le sud-est puis vers le sud et dépassent généralement 3 000 m, certains sommets atteignant des altitudes plus élevées. Par exemple, le pic Guangshan (Minyak-Gankar) dans les monts Daxueshan, dans l'ouest de la province du Sichuan, culmine à 7 556 m.
La ceinture de hauts plateaux et de dépressions jouxte le plateau tibétain au nord, au nord-est et à l'est et présente une altitude allant de 200 à 2 000 m. Les régions autonomes du Xinjiang ouïgour, ou Xinjiang, et de la Mongolie intérieure et des plaines de la Chine proprement dite, sont confinées. à cette ceinture, différant sensiblement par la nature du relief.
Au Xinjiang, situé au nord des monts Kunlun, il existe deux grandes dépressions de drainage intérieures : le Tarim et le Junggar. Le bassin du Tarim s'étend de Kashgar à l'ouest jusqu'à Hami (Kumul) à l'est et a des hauteurs absolues de 610 m dans la partie centrale à 1 525 m en périphérie. La dépression est encadrée par les montagnes Kunlun et Altyntag au sud, le Pamir à l'ouest et le Tien Shan au nord. Toutes ces montagnes ont des hauteurs supérieures à 6 100 m. À l'est, le bassin du Tarim est limité par des chaînes de montagnes moins impressionnantes avec des sommets individuels dépassant 4 300 m. partie centrale. Le fleuve Tarim et ses affluents, prenant leur source dans les montagnes et alimentés par les glaciers, se perdent dans les sables de ce désert ou se jettent dans lac salé Lop Nor (la Chine mène ses essais nucléaires dans cette zone). Au nord du lac Lop Nor est la surface terrestre la plus basse d'Asie de l'Est - la dépression de Turfan, qui s'étend sur env. 100 km dans le sens latitudinal et env. 50 km – dans le méridional. Sa partie la plus déprimée a une altitude absolue de –154 m. La région de la dépression de Tourfan se caractérise par d'énormes amplitudes de température annuelles : de 52°C en été à -18°C en hiver. Les précipitations sont rares.
Au nord du Tien Shan se trouve la dépression Dzungarian, délimitée au nord-ouest par un certain nombre de crêtes, dont la plus haute est le Dzungarian Alatau, et au nord-est par l'Altaï. La surface de la dépression de Dzungar est environ 600 m plus basse que celle du Tarim et le climat n'est pas si aride. Néanmoins grandes surfaces Ici, ils sont occupés par des semi-déserts et des steppes, où vivent les nomades. Au nord-ouest de Dzungaria, près de Karamay, se trouve un grand champ de pétrole, et au sud, dans la région d'Urumqi, se trouve un gisement de charbon et de minerai de fer.
Statistiques de la Chine
(à partir de 2012)
La dépression de Tarim est sans drainage et la dépression de Dzhungar est drainée par les rivières Ili et Irtych, dont le débit est dirigé vers l'ouest, jusqu'aux plaines du Kazakhstan. À la périphérie du bassin du Tarim, sur les plaines des contreforts du loess, dans les vallées des rivières coulant des montagnes, se formait un anneau d'oasis. A travers les villes situées dans ces oasis, il y a déjà env. Il y a 2000 ans, le Grand route de la soie, reliant la Chine à l'Empire romain.
La Mongolie intérieure occupe la partie chinoise du vaste bassin mongol, avec le désert de Gobi en son centre. En Chine, la dépression s’étend sur un large arc à l’est de la région autonome ouïghoure du Xinjiang jusqu’à la frontière avec la Russie. Du sud et de l'est, la Mongolie intérieure est encadrée par les crêtes du Qilianshan (Richthofen), du Helanshan (Alashan), du Yinshan et du Grand Khingan, qui ont des altitudes relativement basses (900 à 1 800 m). Les altitudes de la majeure partie de la Mongolie intérieure se situent entre 900 et 1 500 m au-dessus du niveau de la mer. Les paysages sont dominés par des steppes sèches et des semi-déserts. Dans la partie occidentale se trouvent les déserts d'Alashan et de Gobi. Quelques petites rivières, prenant leur source dans le cadre montagneux du sud, coulent vers le nord et se perdent dans le désert de Gobi en Mongolie.
Les hauts plateaux, les moyennes montagnes et les basses terres de la Chine proprement dite occupent une partie importante du territoire du pays au sud de la Mongolie intérieure et à l'est du plateau tibétain. Au sud, elles forment un système de crêtes et s'étendent jusqu'à la côte est. Cette zone surélevée est divisée en plusieurs grandes surfaces, y compris le plateau d'Ordos, le plateau du Shaanxi-Shanxi, les montagnes Qinling, le bassin du Sichuan, le plateau Yunnan-Guizhou et les montagnes Nanling. Tous sont situés entre 200 et 2000 m d'altitude.
Les monts Qinling sont un système de crêtes qui traversent le centre de la Chine, depuis le sud de la province du Gansu à l'ouest jusqu'à la province d'Anhui à l'est. Les chaînes de montagnes constituent la frontière entre les deux principaux bassins hydrographiques du pays, les fleuves Jaune et Yangtsé, et délimitent nettement la Chine proprement dite en parties nord et sud, qui diffèrent par structure géologique, les caractéristiques climatiques et pédologiques, la nature de la végétation naturelle et un ensemble de principales cultures.
Plateau Shaanxi-Shanxi, situé au nord des montagnes Qinling et le plateau d'Ordos au sud s'étendent du plateau tibétain à l'ouest jusqu'aux basses terres de la plaine de Chine du Nord à l'est. Particularité Le plateau est une couverture de loess atteignant 75 m d'épaisseur, masquant en grande partie le relief originel. Les pentes abruptes des collines sont artificiellement aménagées en terrasses à de nombreux endroits et les sols formés sur le loess sont fertiles et faciles à cultiver. En même temps, le loess est sensible érosion hydrique, ce qui a pour conséquence que la zone est profondément découpée par un réseau de ravins.
Au nord du plateau de Lœss à plus de 1500 m d'altitude. Le plateau d'Ordos est situé, caractérisé par des paysages désertiques. Les dunes de sable sont communes dans ses parties nord-ouest et sud-est, et la partie centrale regorge de petits lacs salés. Le désert d'Ordos est séparé des terres cultivées de loess par la Grande Muraille de Chine.
Le bassin du Sichuan (ou « bassin rouge ») s'étend au sud des monts Qinling, immédiatement à l'est des crêtes de la partie orientale du plateau tibétain - Daxueshan et Qionglaishan, formant une haute chaîne escarpée dont beaucoup de sommets dépassent 5 200 m. Les chaînes de montagnes, ainsi que les montagnes Minshan et Dabashan au nord et le plateau de la province du Guizhou au sud, encadrent un bassin dont le fond descend de 900 m au nord à 450 m au sud. Les sols de cette région sont très fertiles. C'est l'un des plus denses zones peuplées Chine. Le bassin du Sichuan est composé principalement d’anciens grès rouges, qui recouvrent de vastes gisements houillers jurassiques profondément enfouis. De vastes gisements de charbon en surface sont situés le long des limites nord, sud et sud-est du bassin. Les argiles et les calcaires pétrolifères sont également répandus. Entouré de hautes montagnes, le Sichuan a la réputation d’être difficile à atteindre.
Le plateau du Yunnan-Guizhou, qui est une continuation beaucoup plus basse (altitude moyenne de 1 800 à 2 100 m au-dessus du niveau de la mer) du plateau tibétain, est situé au sud et au sud-est du bassin du Sichuan. La partie ouest de cette zone est traversée par des vallées étroites (jusqu'à 500 m seulement), mais profondément encaissées (par endroits jusqu'à 1 500 m) des rivières Salween et Mékong, présentant de sérieux obstacles à la circulation. Ce territoire très divisé a longtemps fait office de barrière entre la Chine, l’Inde et la Birmanie. A l'est, dans la province du Guizhou, la nature du relief évolue. Par endroits, la hauteur de la surface descend jusqu'à 900 m ou moins, les pentes deviennent moins raides et les vallées s'élargissent.
Les monts Nanling (« chaînes du sud ») s'étendent du plateau Yunnan-Guizhou à l'ouest jusqu'aux chaînes Wuyi dans les provinces côtières du sud-est du Fujian et du Zhejiang. Cette large ceinture de montagnes basses, séparant les bassins du fleuve Yangtze au nord et les bassins du fleuve Xijiang (« occidental ») au sud, est riche en minéraux. Parmi eux se trouvent de nombreux gisements de tungstène, d'antimoine, de plomb, de zinc et de cuivre.
Plaines accumulées de basse altitude. Seulement ok. 10 % du territoire chinois est situé à une altitude inférieure à 200 m au-dessus du niveau de la mer, mais c'est là que se concentre la majeure partie de la population du pays. Il existe cinq principales régions de plaine : la plaine de Chine du Nord, la grande plaine chinoise, la vallée du fleuve Huaihe, le bassin du cours moyen et le delta du fleuve Yangtsé, la plaine du nord-est (mandchourie) et le bassin du fleuve Xijiang. La plaine de Chine du Nord, la vallée de la rivière Huaihe et le delta du Yangtsé se rejoignent près de la côte maritime, formant une seule bande de plaines s'étendant de Pékin au nord jusqu'à Shanghai au sud et interrompue uniquement par les hauts plateaux de la province du Shandong. À l'intérieur du continent, la dépression à laquelle est confiné le cours moyen du fleuve Yangtze est séparée de cette vaste plaine par les monts Dabeshan (le prolongement oriental du système montagneux Qinling). Au nord, une étroite bande côtière relie la plaine de Chine du Nord au nord-est. Le bassin du fleuve Xijiang est situé au sud du bassin du fleuve Yangtze et en est séparé par les monts Nanling et Wuyi. Chaque grande plaine de plaine est composée de sédiments provenant d'une ou plusieurs rivières.
Ressources en eau - Fleuve Jaune et plaine de Chine du Nord. Le fleuve Jaune (traduit par « jaune »), long de 5 163 km, prend sa source sur le plateau tibétain (province du Qinghai). Se précipitant vers l'est comme un ruisseau orageux, il descend du plateau à travers les gorges de Liujiaxia et plus loin à travers les hauts plateaux de la province du Gansu. Près de Lanzhou commence le « grand virage nord » de la vallée du fleuve Jaune, long de 2 400 km, qui longe du nord le désert de Mu Us en bordure du plateau d'Ordos, puis tourne brusquement vers le sud, traversant la région centrale du Loess et formant la frontière entre les provinces du Shanxi et du Shaanxi. Dans cette section, la rivière charrie un énorme volume de limon, surtout en été, lorsqu'elle est la plus profonde. En raison de l'importante quantité de ruissellement solide dans les plaines situées en aval, les inondations sont fréquentes et le fleuve Huang He lui-même est surnommé « le chagrin de la Chine ».
Ayant atteint les monts Qinling, où la rivière Weihe s'y jette par l'ouest, le fleuve Jaune tourne brusquement vers l'est, traverse Sanmenxia (« Gorge des Trois Portes ») et pénètre dans la plaine de Chine du Nord. A la sortie de cette gorge la rivière est à niveau absolu dans l'ensemble ok. 180 m, tandis que la distance jusqu'à sa confluence avec la baie de Bohai est de 970 km. Ici, dans une partie de la vallée qui descend progressivement, la rivière perd de la vitesse. En conséquence, au cours de milliers d’années, le fleuve Jaune a régulièrement inondé, déposant des sédiments et élargissant progressivement la plaine accumulée. Quand ça va. Il y a 3000 ans, la civilisation chinoise est née sur ce territoire ; les gens ont essayé de réguler le régime des eaux à l'aide de barrages. Cependant, la probabilité d'inondations destructrices a augmenté du fait que la zone d'accumulation de sédiments était limitée au lit de la rivière. Au fur et à mesure que la couche de limon augmentait, il fallut construire des barrages de plus en plus hauts jusqu'à ce que la rivière et les remparts soient plus hauts que le niveau de la plaine environnante. Lorsque le barrage se brise, ce qui arrive souvent au plus fort des crues estivales, le fleuve inonde la plaine, inondant des zones gigantesques et détruisant les récoltes. Comme les eaux du fleuve ne peuvent pas retourner dans le canal surélevé, le fleuve Jaune change souvent de cours. De 1048 à 1324, il se déversait dans la baie de Bohai, au nord de la péninsule du Shandong. En 1324, il se connectait à la rivière Huaihe et ses eaux se jetaient dans la mer Jaune. au sud de la péninsule, et en 1851, le fleuve Jaune recommença à se jeter dans la baie de Bohai. En 1938, les digues de la rive droite sont détruites sur ordre de Chiang Kai-shek pour empêcher l'avancée de l'armée japonaise. En 1947, dans le cadre d'un projet de l'ONU, le fleuve a retrouvé son ancien cours et retourne désormais dans la baie de Bohai. En traversant la plaine de Chine du Nord, le fleuve Jaune ne reçoit pas de grands affluents. Le Grand Canal le relie au fleuve Yangtze et aux principaux ports maritimes de Tianjin et Shanghai. La longueur totale de ce canal est de 1782 km.
En 1955, le gouvernement chinois a commencé à mettre en œuvre ce qu'on appelle. un « plan par étapes » pour réguler le fleuve Huang He, comprenant la construction de quatre grands barrages et de 42 barrages auxiliaires sur le fleuve principal et ses affluents. Après la construction du barrage le plus important, un réservoir d'une superficie de 2 350 mètres carrés a été formé dans les gorges de Sanmenxia. km, longueur env. 300 km et un volume de plus de 35 km3. Ce ouvrage hydraulique contrecarre les inondations les plus puissantes et vise également à produire de l'électricité, à irriguer les terres et à améliorer la navigation. Les programmes à grande échelle sont complétés par de nombreux projets locaux impliquant la construction de milliers de petits barrages sur les affluents du fleuve Huang He et de petites rivières, le terrassement des collines de loess pour prévenir l'érosion et le reboisement de vastes zones.
Rivière Huaihe et son bassin. Directement au sud du cours inférieur du fleuve Jaune se trouve une zone plus petite mais importante. réseau fluvial La rivière Huaihe, séparée du bassin de la rivière Huanghe et de la plaine de Chine du Nord par un bassin versant à peine perceptible s'étendant de Kaifeng à Xuzhou, et un plateau un peu plus prononcé sur la péninsule du Shandong, de Xuzhou à la mer Jaune. La longueur de la rivière Huaihe n'est que d'env. Cependant, contrairement au fleuve Huang He, il a de nombreux affluents, pour la plupart gauches, qui coulent du nord-ouest au sud-est. La rivière et ses affluents drainent une superficie de 174 mille mètres carrés regorgeant de lacs. km, couvrant les parties sud et est de la province du Henan, toute la province de l'Anhui et la partie nord de la province du Jiangsu. La rivière Huaihe se jette dans le grand lac Hongzehu, d'où ses eaux sont transportées sous forme de rivières naturelles et via des canaux récemment construits jusqu'à la mer Jaune. Sols alluviaux dans le bassin de la rivière Huaihe sont très fertiles, mais la rivière elle-même a toujours été soumise à de puissantes crues, c'est pourquoi les travaux visant à réguler le régime d'écoulement dans son bassin ont été d'une importance primordiale. Dix barrages ont été construits dans le cours supérieur du fleuve principal et de ses affluents. En conséquence, des réservoirs se sont formés (les plus grands sont Meishanshuiku et Fozilingshuiku dans la province d'Anhui). Des barrages d'une longueur totale de plusieurs centaines de kilomètres ont été construits et renforcés et des mesures d'irrigation complexes ont été mises en œuvre.
Fleuve Yangtze et plaines adjacentes. La longueur du fleuve Yangtze est de plus de 5 600 km. La rivière prend sa source dans les glaciers de la partie centrale du plateau tibétain, coule vers le sud, formant des gorges profondes dans la partie orientale du plateau et, après avoir atteint les hauts plateaux de la province du Yunnan, tourne brusquement vers l'est. Dans cette section au débit rapide, la rivière est appelée Jinshajiang (« rivière aux sables dorés »). Près de la ville de Yibin, le fleuve pénètre dans le bassin du Sichuan et coule au pied des montagnes de sa bordure sud. Ici, il reçoit quatre grands affluents - Minjiang, Tuojiang, Fujian et Jialingjiang, qui traversent le bassin du nord au sud et lui donnent le nom de Sichuan (« Quatre fleuves »). Au milieu du fleuve Minjiang, près de Chengdu, il fonctionne toujours système complexe régulation du débit d'eau, créée par l'ingénieur Li Ping pendant la dynastie Qin (221-206 avant JC).
Le fleuve Yangtze traverse le bassin du Sichuan à travers plusieurs gorges pittoresques situées entre Fengtse et Yichang. Cette section de la rivière est difficile et dangereuse. En été, la vitesse actuelle peut par endroits atteindre 16 km/h. En passant par Yichang, le fleuve traverse une série de bassins (plaines), qui sont souvent appelés collectivement le cours moyen du fleuve Yangtze. La première d’entre elles est une zone regorgeant de lacs située dans les provinces du Hunan et du Hubei. Sa partie nord est traversée par le fleuve Han, qui prend sa source dans les monts Qinling, traverse une large vallée en direction sud-est et se jette dans le Yangtsé près de Hankou (« embouchure du fleuve Han »), une des villes de la région de Wuhan. agglomération. Au sud, le bassin du Hunan est drainé par le Xiangjiang, qui prend sa source dans les monts Nanling et se jette dans le grand lac Dongting, qui se jette dans le fleuve Yangtze. Au sein de ce bassin, le Yangtsé prend toute sa force. Alors que dans la région de Chongqing (province du Sichuan) la largeur du fleuve n'est que de 275 m, aux environs de Wuhan son lit s'élargit et atteint 1,6 km. La différence entre les basses eaux et les hautes eaux est estimée à environ 12 m. En hiver, les navires ayant un tirant d'eau de plus de 2 m doivent se déplacer avec prudence, tandis qu'en été, les navires océaniques d'un déplacement de 15 000 tonnes peuvent atteindre Wuhan.
En aval de Wuhan, avant d'entrer dans le bassin suivant, le lit de la rivière se rétrécit quelque peu. Ce bassin, situé presque entièrement au sud du Yangtsé, appartient principalement au bassin versant du fleuve Ganjiang, qui transporte ses eaux à travers le grand lac Poyang avant de se jeter dans le Yangtsé. Les lacs Poyang et Dongting font office de grands réservoirs sur les grands affluents du Yangtsé, régulant le débit de l'eau en été, lorsque les rivières sont à leur maximum.
Le troisième bassin, auquel se limite le cours moyen du fleuve Yangtze, occupe les parties centrale et méridionale de la province d'Anhui. A peu près à mi-chemin entre Wuhu et Nanjing, cette plaine rencontre la vaste plaine du delta du Yangtsé.
Les sols des plaines inondables du bassin moyen du Yangtsé, composés principalement d'alluvions rouges provenant du bassin du Sichuan, ainsi que de sédiments des rivières Hanshui, Xiangjiang et Ganjiang, sont très fertiles. La province du Hunan est l’une des régions rizicoles les plus importantes de Chine. Bien que le Yangtsé transporte beaucoup de sédiments limoneux, la vitesse élevée du courant contribue à l'évacuation de la majeure partie dans la mer, de sorte que le Yangtsé ne subit pas d'inondations aussi destructrices que le fleuve Jaune et que ses rives sont moins encaissé. Cependant, en été, lorsque la fonte des neiges est particulièrement intense au Tibet ou que des pluies inhabituellement abondantes se produisent, des inondations se produisent. Ainsi, en 1931, une superficie d'env. 91 000 m² km. Pour éviter la répétition de telles inondations, deux réservoirs ont été construits, dont la capacité est complétée par les réservoirs naturels des lacs de Poyang et Dongting. Le réservoir près de Shashi (au nord du lac Dongting) a été construit en 1954 presque entièrement à la main en 75 jours. Sa superficie est de 920 m². km, capacité – 5,4 km3. Un réservoir un peu plus petit est situé près de la ville de Wuhan.
Le delta du Yangtsé commence à environ 50 km de Nanjing, en amont du fleuve. Cette surface complètement plane, située légèrement au-dessus du niveau de la mer, est composée de sédiments limoneux. Il se déplace régulièrement et rapidement vers la mer, ainsi que vers le sud, jusqu'à la baie de Hangzhou. La nappe phréatique de la plaine basse est située très près de la surface. Cette plaine est traversée par d'innombrables canaux de drainage et d'irrigation, qui servent également de voies de communication. Des arbres, principalement des mûriers, sont plantés le long des canaux, servant de base à la sériciculture locale. Le delta regorge de lacs, dont le plus grand est Taihu (« Grand Lac »). La région du delta est très densément peuplée. En 1968, dans la région de frontière ouest Trois ponts ont été construits sur le Yangtsé, depuis la province du Sichuan jusqu'à la mer. Le plus grand, long de 6,7 km, se trouve à Nanjing et comporte deux niveaux : une voie ferrée à deux voies et une route à quatre voies. En 1956, un grand pont fut érigé à Wuhan et un légèrement plus petit à Chongqing. À l’embouchure du fleuve se trouve la grande ville portuaire de Shanghai. C'est non seulement le principal point de concentration et de redistribution de tous les produits manufacturés du vaste bassin du Yangtsé, mais aussi le plus grand centre d'industrie lourde et légère de Chine.
Vallée du fleuve Xijiang (« occidental »). Le bassin versant du fleuve Xijiang, séparé du bassin du fleuve Yangtze par les monts Nanling, est situé principalement sous les tropiques. La rivière prend sa source dans les monts Nanling et sur le plateau Yunnan-Guizhou. Ensuite, Xijiang traverse une zone caractérisée par une variété de reliefs karstiques, ce qu'on appelle. reste du karst de la tour. Le fleuve Xijiang, d'une longueur totale de 2 655 km, présente dans ses cours supérieur et moyen une vallée étroite prise en sandwich entre les montagnes, et ce n'est qu'en aval de Wuzhou, où il forme un delta commun avec les rivières Beijiang et Dongjiang dans la plaine alluviale, qu'il fait son apparition. le flux devient calme. Au-dessous de la ville de Xinan (Sanshui), là où le Xijiang se confond avec le fleuve Beijiang, il est divisé en de nombreux bras, créés pour la plupart par l'homme. Les sols de cette région du delta sont très fertiles, ici haute densité population.
La péninsule de Leizhoubandao et l'île de Hainan sont situées à l'extrême sud du pays. Île de Hainan d'une superficie de 34 000 mètres carrés. km est divisé en deux parties : la plaine côtière du nord et la zone montagneuse du sud. La plaine est densément peuplée, majoritairement chinoise. Les peuples Miao et Lu vivent dans les montagnes ; la densité de population y est faible.
La plaine du Nord-Est (Mandchourie) comprend les bassins des rivières Liaohe au sud et les rivières Songhua (chinois : Songhuangjiang) au nord, séparés par des crêtes de crêtes basses. La rivière Liaohe prend sa source dans les monts Liaoxi et se jette dans la baie de Liaodong de la mer Jaune. Une partie importante de son cours inférieur passe dans la plaine de Songliao, où il est navigable. Dans les cours inférieurs se trouvent terres fertiles, utilisé en agriculture. Au sud-est, la plaine du Nord-Est est délimitée par la rivière Yalu (Amnokkan).
La rivière Songhua avec ses affluents Nenjiang et Lalinhe traverse la plaine du Nord-Est au nord et se jette dans l'Amour (chinois : Heilongjiang), le long duquel passe la frontière nord de la Chine avec la Russie. La frontière orientale de la Chine et de la Russie longe le fleuve Oussouri (chinois : Usulijiang). Ces rivières sont moyens importants messages à mois d'été, mais sont gelés en hiver. L'Amour s'ouvre plus tard que le Songhua, c'est pourquoi de vastes zones humides se forment à leur confluent.
Littoral. La longueur du littoral chinois est d'env. 8000km. Il est divisé en quatre secteurs principaux. La partie la plus septentrionale de la côte, dans la baie de Bohai et la baie de Liaodong, est légèrement échancrée. amené ici quantité énorme limon du plateau du Shanxi près du fleuve Jaune et d’autres rivières moins profondes. La mer ici est peu profonde littoral se déplace chaque année vers la mer et il existe peu de bons ports naturels. Pour éviter l'envasement de l'avant-port de Tianjin-Tanggu, des travaux de dragage sont constamment effectués dans la baie de Bohai. Le port de Yingkou, dans la baie de Liaodong, gèle en plein hiver.
Les côtes des péninsules du Shandong et du Liaodong, composées de schistes et de gneiss et séparées par un creux sous-marin, sont caractérisées par des berges découpées, parfois abruptes. Il existe ici de nombreux ports naturels. Le port le plus important - Qingdao est situé sur côte sud Péninsule du Shandong. En raison des brouillards fréquents et tempêtes de poussière La navigation au large des côtes nord de la Chine est difficile.
De la partie sud de la péninsule du Shandong jusqu'à la baie de Hangzhou, la côte redevient lisse grâce à l'accumulation de sédiments limoneux charriés par les fleuves Jaune et Yangtze. Ces sédiments sont transportés vers le sud par le courant froid de la Chine orientale et remplissent la baie de Hangzhou et les zones adjacentes de la zone aquatique autour de l'archipel de Zhoushanqundao. Il n'y a pas de ports naturels ici. Wusong, l'avant-port de Shanghai, reste navigable uniquement grâce à un dragage constant.
Sur toute la partie sud-est et sud de la côte, depuis la baie de Hangzhou jusqu'à la frontière vietnamienne dans la région du golfe du Tonkin, les montagnes s'approchent directement de la mer. En raison de l'affaissement tectonique, les rives sont inégales, profondément découpées, ce qu'on appelle. type rias. Il existe de nombreux ports naturels pratiques, notamment ceux de Ningbo, Wenzhou, Xiamen (Amoy), Shantou (Swatou) et Hong Kong.
Population de la Chine
La Chine se classe au premier rang mondial en termes de population. Le premier recensement de la population a eu lieu le 30 juillet 1935 et a déterminé le nombre d'habitants à 601 millions 938 mille, dont 574 millions 505,9 mille étaient la population directement soumise au recensement, y compris les émigrants, les étudiants à l'étranger, ainsi que les résidents des îles. de Taïwan. L'absence dans le pays non seulement de recensements réguliers, mais même de registres actuels, ne permet pas de se faire une idée précise de l'ampleur de la croissance naturelle de la population, qui n'était guère significative, car à côté d'un taux de natalité élevé, il y avait également un taux de mortalité élevé. Mais dans le même temps, en 1957, environ 656 millions de personnes vivaient en Chine, ce qui représentait 1/4 de la population totale de la planète. Et en 1986, le nombre d'habitants atteignait 1 060 millions de personnes, et selon le recensement de 1990, il était déjà de 1 milliard 134 millions. Humain. Ce n'est pas un hasard si la Chine est depuis deux millénaires le pays le plus peuplé du monde, ce qui laisse son empreinte dans tous les aspects de la vie sociale et, surtout, se reflète dans les particularités de son pays. politique démographique. Selon la Constitution chinoise, les grossesses planifiées doivent avoir lieu dans le pays. Il est interdit aux étudiants de se marier ; une famille ne doit pas avoir plus d'un enfant, et la naissance d'un deuxième ou d'un troisième enfant nécessite l'autorisation d'un comité spécial sur les accouchements planifiés. Malgré la mise en œuvre d'une politique démographique aussi stricte, la population de la Chine, selon les prévisions des experts, dépassera 1,3 milliard d'habitants d'ici l'an 2000.
En RPC, comme dans tout pays socialiste, la terre, son sous-sol et ses entreprises industrielles appartiennent au peuple, et seule une petite partie de la propriété de l'État est entre les mains de propriétaires privés. Il n'y a donc pas de grands propriétaires en Chine. et les classes principales sont les paysans et les ouvriers, les commerçants et l'intelligentsia.
La composition ethnique de la Chine comprend environ 50 nationalités. La grande majorité de la population chinoise est chinoise (Han). En outre, des représentants des groupes nationaux et ethniques suivants vivent dans le pays : Zhuang, Ouïghours, Huizu, Tibétains, Miao, Mandchous, Mongols, Bui, Coréens, Tutjia, Dong, Yao, Bai, Hani, Tai, Li, Lisu, Elle, Lahu, Wa, Shui, Dongxiang, Na-si, Tu, Kirghize, Jingno, Mulao, Sabo, Salars, Bulans, Gelao, Maoan, Pumi, Eh bien, Aian, Benlurs, Yugurs, Baoan, Orogons, Gaoshan, Hezhe, Menba, Loba, Tatars, Ouzbeks, Kazakhs et Russes. L'ensemble de la population multinationale de Chine appartient à trois familles linguistiques et habite plus de la moitié de l'ensemble du territoire du pays.
À ce jour, la Chine compte plus de 800 millions de personnes en âge de travailler, dont 2/5 sont des jeunes. 51,182% sont des hommes et 48,18% sont des femmes. Comme de nombreux pays nationaux, la Chine se caractérise par des contrastes importants en matière de peuplement. La population est inégalement répartie sur l'ensemble du pays : à l'Est de la ligne conventionnelle allant de la ville de Heihen à la ville de Tengchong sur le Yunan, sur une superficie qui ne dépasse guère 1/3 du territoire du pays, environ 90 % de la population totale est concentrée et la densité moyenne dépasse ici 170 km2. Dans le reste du pays, plus vaste, à l’ouest, il n’y a que quelques habitants au kilomètre carré. Les plaines situées le long des cours moyen et inférieur du fleuve Yangtsé, la bande de plaine de la côte sud-est, où par endroits la densité de population atteint 600 à 800 habitants/km2, sont particulièrement densément peuplées. En outre, il existe plus de 30 villes en Chine avec une population de plus d'un million d'habitants, notamment : Pékin, Shanghai, Shenyang, Tianjin, Chongqing, Guangzhou, Wuhan, Harbin, Tsang-shin, Tatyuan, Luida, Slan, Chengdu, Qingdao. .
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