Histoire de Chamil. Les dernières minutes de la vie de l'Imam Shamil

L'Imam Shamil est le célèbre leader et unificateur des montagnards du Daghestan et de la Tchétchénie dans leur lutte pour l'indépendance avec la Russie. Sa capture a joué un rôle important au cours de cette lutte. Le 7 septembre marquait le 150e anniversaire de la capture de Shamil.

L'Imam Shamil est né dans le village de Gimry vers 1797 (selon d'autres sources, vers 1799). Le nom qui lui a été donné à la naissance – Ali – a été changé par ses parents en « Shamil » lorsqu'il était enfant. Doué de brillantes capacités naturelles, Shamil a écouté les meilleurs professeurs de grammaire, de logique et de rhétorique du Daghestan arabe et commença bientôt à être considéré comme un scientifique exceptionnel. Les sermons de Kazi Mullah (Ghazi-Mohammed), le premier prédicateur du ghazavat - la guerre sainte contre les Russes - captivèrent Shamil, qui devint d'abord son élève, puis son ami et ardent partisan. Les adeptes du nouvel enseignement, qui cherchaient le salut de l'âme et la purification des péchés par une guerre sainte pour la foi contre les Russes, étaient appelés mourides.

Accompagnant son professeur dans ses campagnes, Shamil fut assiégé en 1832 par les troupes russes sous le commandement du baron Rosen dans son village natal de Gimry. Shamil a réussi, bien que grièvement blessé, à percer et à s'échapper, Kazi-mollah est mort. Après la mort de Kazi-mollah, Gamzat-bek devint son successeur et imam. Shamil était son principal assistant, rassemblant des troupes, obtenant des ressources matérielles et commandant des expéditions contre les Russes et les ennemis de l'Imam.

En 1834, après l'assassinat de Gamzat-bek, Shamil fut proclamé imam et régna pendant 25 ans sur les montagnards du Daghestan et de la Tchétchénie, luttant avec succès contre les énormes forces de la Russie. Shamil avait un talent militaire, de grandes capacités d'organisation, de l'endurance, de la persévérance, la capacité de choisir le moment de frapper et des assistants pour réaliser ses plans. Se distinguant par sa volonté forte et inflexible, il savait inspirer les montagnards, les inciter au sacrifice de soi et à l'obéissance à son autorité.

L'imamat qu'il a créé est devenu, dans des conditions loin d'être vie paisible Le Caucase à cette époque éducation unique, une sorte d'État dans l'État, qu'il préférait gérer individuellement, quels que soient les moyens par lesquels cette gestion était soutenue.

Dans les années 1840, Shamil remporta plusieurs victoires majeures sur les troupes russes. Cependant, dans les années 1850, le mouvement de Shamil commença à décliner. La veille Guerre de Crimée 1853 - 1856 Shamil, comptant sur l'aide de la Grande-Bretagne et de la Turquie, intensifie ses actions, mais échoue.

La conclusion du Traité de paix de Paris de 1856 a permis à la Russie de concentrer des forces importantes contre Shamil : le Corps du Caucase a été transformé en armée (jusqu'à 200 000 personnes). Les nouveaux commandants en chef - le général Nikolai Muravyov (1854 - 1856) et le général Alexander Baryatinsky (1856 - 1860) ont continué à resserrer l'anneau de blocus autour de l'Imamat. En avril 1859, la résidence de Shamil, le village de Vedeno, tomba. Et à la mi-juin, les dernières poches de résistance en Tchétchénie étaient supprimées.

Après l’annexion définitive de la Tchétchénie par la Russie, la guerre s’est poursuivie pendant près de cinq ans. Shamil avec 400 mourides s'est enfui vers le village de Gunib au Daghestan.

Le 25 août 1859, Shamil, avec 400 associés, fut assiégé à Gunib et le 26 août (7 septembre selon le nouveau style) se rendit dans des conditions qui lui étaient honorables.

Après avoir été reçu à Saint-Pétersbourg par l'empereur, Kalouga lui fut assigné comme résidence.

En août 1866, dans le hall d'entrée de l'Assemblée provinciale des nobles de Kalouga, Shamil et ses fils Gazi-Magomed et Magomed-Shapi prêtèrent serment d'allégeance à la Russie. 3 ans plus tard, par le plus haut décret, Shamil fut élevé à la noblesse héréditaire.

En 1868, sachant que Shamil n'était plus jeune et que le climat de Kaluga n'était pas de la meilleure façon possible affecte sa santé, l'empereur décide de choisir un endroit plus approprié pour lui, Kiev.

En 1870, Alexandre II l'autorisa à se rendre à La Mecque, où il mourut en mars (selon d'autres sources en février) 1871. Il a été enterré à Médine (aujourd'hui Arabie Saoudite).

Imam Shamil - grande personnalité dans l'histoire de l'humanité. Il est impossible de parler de lui sans utiliser d'épithètes superlatifs. Imam Shamil homme avec lettres majuscules, grand leader, commandant, tariqa cheikh, théologien, homme politique, idéal à suivre et héros national Peuples caucasiens. Ses caractéristiques étaient une profonde crainte de Dieu, la justice, la sincérité et l’amour pour son peuple.

Les événements étonnants associés aux dernières minutes de la vie de l’Imam Shamil nous sont révélés par un document historique. Ceci est un extrait d'une lettre d'Abdurahman at-Teletl, qui, alors qu'il était en Arabie, a été témoin de la mort de l'Imam Shamil. La lettre a été envoyée de Médine au Daghestan à un destinataire inconnu. A notre époque, il tomba entre les mains du célèbre arabisant Nurmagomedov Muhammad-Hadji, qui le traduisit.

« … De grands oulémas, mudaris, imams, prédicateurs, cheikhs sont venus le voir [Shamil] à La Mecque. Ils venaient vers lui en pèlerinage pour voir son visage. L'émir de La Mecque a publié un décret pour être vénéré. Un jour, alors que l'imam revenait des prières du soir, le prophète Khizri (que la paix soit sur lui) le rencontra à la porte appelée Babu Ali. Parfois, pour que les gens ne le reconnaissent pas [l'imam], lorsqu'il allait prier, il changeait de vêtements. Muhammad-Amin de Gonod (ancien naib de Shamil) était au courant de sa rencontre avec le prophète Khizri (que la paix soit sur lui).

Lorsqu'il vit le dôme de la mosquée du Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) (c'est-à-dire le mazar sur la tombe en forme de dôme), l'imam pria : « Allah Tout-Puissant, Tu as fait de moi le voisin de Ton Prophète [Muhammad].

L'imam s'est rendu à plusieurs reprises sur la tombe du Prophète (que la paix et la bénédiction soient sur lui). Il s'adressa à lui : "Prophète d'Allah, si tu es satisfait de moi, fais-moi voir ton visage."

Un beau jour, alors qu'il était assis ainsi près de la tombe du Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui), le Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) lui apparut. De là, l’imam rentra chez lui en tremblant. Après cela, son corps a commencé à s’affaiblir. Il est mort amoureux d'Allah. A cette époque, vivait à Médine un cheikh nommé Saygid Hussein. L'Imam est mort la tête sur les genoux.

L'Imam Shamil était un homme qui a réalisé grands niveaux dans la connaissance du Tout-Puissant. Le jour de sa mort, son œuvre miraculeuse a été révélée. Au moment où son corps était descendu dans la tombe du cimetière de Bakiya, il déclara : "Tu es un jardin qui me protège et ne me laisse pas m'ennuyer."

De grands alims et autres personnages célèbres de la ville de Médine sont venus aux funérailles de l'Imam Shamil. Et la prière janaza (prière funéraire) a été accomplie à Ravza, dans la mosquée du Prophète (que la paix et la bénédiction soient sur lui). Beaucoup de gens l'ont pleuré. Des femmes et des enfants, montant sur les toits des maisons, ont chassé l'imam en disant que la mort de l'émir du peuple de Gazava était un grand malheur. Avant que le corps ne soit transporté au cimetière, de nombreuses personnes se sont rassemblées. Nombreux étaient ceux qui voulaient emmener le corps de Shamil au cimetière de Bakiya, car ils voulaient en recevoir la récompense d’Allah. Et je suis Abdurahman de Teletl. 1871."

Cette lettre a été lue lors d'une soirée commémorative dédiée au 137e anniversaire de la mort de l'imam, qui a eu lieu en 2007 à Makhachkala.

02/02/1797 - 01/02/1871 Imam, chef Montagnards du Caucase

Vie

Avar de nationalité, né dans le village de Gimry (Genub) de la société Khandalal de l'Accident du Caucase (district d'Untsukul, Daghestan occidental) vers 1797. Le nom qui lui a été donné à la naissance - Ali - a été changé par ses parents en "Shamil" enfance. Doué de brillantes capacités naturelles, il a écouté les meilleurs professeurs de grammaire, de logique et de rhétorique de la langue arabe du Daghestan. Les sermons de son compatriote Ghazi-Muhammad (1795-1832) (Kazi-mollah), premier imam et prédicateur de la « guerre sainte » - gazavat - captivèrent Shamil, qui devint d'abord son élève puis son ardent partisan. Shamil avait deux épouses Shuanet et Zaidad, la première est née Anna Ivanovna Ulukhanova, de nationalité arménienne

Assiégé avec l'imam Gazi-Muhammad en 1832 par les troupes sous le commandement du baron Rosen dans une tour près de son village natal de Gimry, Shamil réussit, bien que terriblement blessé, à percer les rangs des assiégeants, tandis que l'imam Gazi-Muhammad (1829) -1832), le premier à se lancer à l'attaque, meurt. Sur les conseils de Sa'id al-Arakani, afin d'éviter de nouveaux troubles, le corps de l'imam fut transporté à Tarki, dans un territoire contrôlé par l'ennemi de Ghazi-Muhammad - Shamkhal Tarkovski et les troupes russes. Là, son cadavre fut séché et enterré secrètement quelques mois plus tard, de sorte que le lieu de sépulture n'était connu que de quelques-uns.

Pendant que Shamil était soigné pour ses blessures, un autre fut proclamé nouvel imam à la fin de 1832. proche associé Gazi-Muhammad - Gotsatlin Chanka Gamzat-bek (1832-1834), fils d'Aliskandirbek, veriz d'Uma(r)-khan-nutsal le Grand (1775-1801). En 1834, Gamzat-bek réussit à prendre Khunzakh et à exterminer la dynastie Avar Nutsal. Cependant, le 7 ou le 19 septembre 1834, Gamzat-bek fut tué dans la mosquée de Khunzakh par des conspirateurs qui se vengèrent de lui pour l'extermination de la famille des dirigeants de Khunzakh - les Nutsals.

Devenu le troisième imam de la Tchétchénie et du Daghestan, Shamil a régné sur les montagnards du Daghestan et de la Tchétchénie pendant 25 ans, luttant avec succès contre ceux qui étaient plus nombreux que lui. Troupes russes. Moins pressé que Gazi-Muhammad et Gamzat-bek, Shamil avait un talent militaire et, surtout, de grandes capacités d'organisation, de l'endurance, de la persévérance et la capacité de choisir le moment de frapper. Se distinguant par sa volonté forte et inflexible, il savait inspirer les montagnards à une lutte désintéressée, mais aussi les forcer à obéir à son autorité, qu'il étendait aux affaires intérieures des communautés soumises, cette dernière étant difficile et inhabituelle pour les montagnards ; et surtout les Tchétchènes.

Shamil a réuni sous son règne toutes les sociétés du Daghestan occidental (jamaats Avar-Ando-Tsez et tchétchènes). S'appuyant sur les enseignements de l'Islam sur le gazavat, interprétés dans l'esprit de guerre contre les infidèles et de lutte pour l'indépendance qui y est attachée, il a tenté d'unir les communautés disparates du Daghestan et de la Circassie sur la base de l'Islam. Pour atteindre cet objectif, il chercha à abolir tous les ordres et institutions fondés sur des coutumes séculaires - adat ; Il a fait de la vie des montagnards, tant privée que publique, la charia, c'est-à-dire un système de préceptes islamiques basé sur le texte du Coran utilisé dans les procédures judiciaires musulmanes. L'époque de Shamil était appelée par les montagnards l'époque de la charia, sa chute - la chute de la charia.

L'ensemble du pays subordonné à Shamil était divisé en districts, chacun étant sous le contrôle d'un naib, doté du pouvoir militaro-administratif. Pour la cour, chaque naib avait un mufti qui nommait un cadi. Il était interdit aux Naibs de décider des questions liées à la charia relevant de la juridiction du mufti ou du cadi. Tous les quatre naibstvos étaient d'abord subordonnés au murid, mais à partir de cet établissement Shamil dernière décennie a été contraint d'abandonner sa domination en raison des conflits constants entre les jamaat et les naibs. Les assistants des naibs étaient les jamaats, qui, testés en courage et en dévotion, « guerre sainte"(gazavat), ont été chargés d'effectuer des tâches plus importantes. Le nombre de jamaats était incertain, mais 120 d’entre eux, sous le commandement d’un yuzbashi (centurion), constituaient la garde d’honneur de Shamil, étaient avec lui en permanence et l’accompagnaient dans tous ses voyages. Les fonctionnaires étaient obligés d'obéir à l'imam sans aucun doute ; pour désobéissance et mauvaise conduite, ils ont été réprimandés, rétrogradés, arrêtés et punis de coups de fouet, dont les mourides et les naibs ont été épargnés. Service militaire Tous ceux qui étaient capables de porter les armes étaient obligés de les porter ; ils étaient divisés en dizaines et en centaines, qui étaient sous le commandement de dizaines et de sots, subordonnés à leur tour aux naibs. Au cours de la dernière décennie de son activité, Shamil a créé des régiments de 1 000 personnes, divisés en 2 cinq cent 10 cent 100 détachements de 10 personnes chacun, avec des commandants correspondants. Certains villages, particulièrement touchés par l'invasion des troupes russes, étaient exceptionnellement exemptés du service militaire, mais étaient obligés de livrer en retour du soufre, du salpêtre, du sel, etc. La plus grande armée de Shamil ne dépassait pas 30 000 personnes. En 1842-1843. Shamil a commencé l'artillerie, en partie à partir d'armes abandonnées ou capturées, en partie à partir de celles préparées dans sa propre usine à Vedeno, où environ 50 armes ont été coulées, dont pas plus d'un quart s'est avéré utilisable. La poudre à canon était produite à Untsukul, Gunib et Vedeno. Le trésor public était constitué de revenus occasionnels et permanents ; le premier consistait en trophées, le second consistait en zakat - la collecte d'un dixième des revenus du pain, des moutons et de l'argent établis par la charia, et du kharaj - les impôts des alpages et de certains villages qui payaient le même impôt aux khans. Chiffre exact Les revenus de l'imam sont inconnus.

Dans les années 1840, Shamil remporta un certain nombre de victoires majeures contre les troupes russes. Cependant, dans les années 1850, le mouvement de Shamil commença à décliner. A la veille de la guerre de Crimée de 1853-1856, Shamil, comptant sur l'aide de la Grande-Bretagne et de la Turquie, intensifia ses actions, mais échoua.

La conclusion du Traité de paix de Paris de 1856 a permis à la Russie de concentrer des forces importantes contre Shamil : le Corps du Caucase a été transformé en armée (jusqu'à 200 000 personnes). Les nouveaux commandants en chef, le général Nikolaï Mouravyov (1854-1856) et le général Alexandre Baryatinsky (1856-1860), continuèrent de resserrer le blocus autour de l'Imamat. En avril 1859, la résidence de Shamil, le village de Vedeno, tomba. Et à la mi-juin, les dernières poches de résistance en Tchétchénie étaient supprimées.

Après l’annexion définitive de la Tchétchénie à la Russie, la guerre s’est poursuivie pendant près de cinq ans. Shamil avec 400 mourides s'est enfui vers le village de Gunib au Daghestan.

Le 25 août 1859, Shamil, avec 400 associés, fut assiégé à Gunib et le 26 août (7 septembre selon le nouveau style) se rendit dans des conditions qui lui étaient honorables.

Après avoir été reçu à Saint-Pétersbourg par l'empereur, Kalouga lui fut assigné comme résidence.

En août 1866, dans le hall d'entrée de l'Assemblée provinciale des nobles de Kalouga, Shamil et ses fils Gazi-Magomed et Magomed-Shapi prêtèrent serment d'allégeance à la Russie. 3 ans plus tard, par le plus haut décret, Shamil fut élevé à la noblesse héréditaire.

En 1868, sachant que Shamil n'était plus jeune et que le climat de Kaluga n'avait pas le meilleur effet sur sa santé, l'empereur décida de choisir un endroit plus approprié pour lui, Kiev.

En 1870, Alexandre II lui permet de se rendre à La Mecque pour un pèlerinage. Après avoir accompli le Hajj, Shamil visita Médine, où il mourut en mars (selon d'autres sources en février) 1871. Il a été enterré à Médine au cimetière d'Al-Bakiya (aujourd'hui Arabie Saoudite).

• 27 avril 2013 La salle-musée de l'Imam Shamil a été solennellement inaugurée à Kalouga
• 5 février 2013 Une soirée à la mémoire de l'Imam Shamil a eu lieu à Makhachkala
• 5 février 2012 La Journée du souvenir de l'Imam Shamil a été célébrée au Daghestan
• 20 août 2011 Un monument à l'Imam Shamil a été érigé en Turquie
• 10 avril 2011 Une soirée à la mémoire de l'Imam Shamil a eu lieu à Makhachkala

• Rien que la peine d'être pendu ou envoyé au gelé
  Shamil ne s'attendait pas à la Sibérie, dont les rumeurs ont atteint le Caucase.
  Imaginez sa surprise lorsque, sur le chemin de Saint-Pétersbourg, ils rapportèrent qu'en
  dans la ville de Chuguev, près de Kharkov, l'empereur russe lui-même veut voir Shamil.
  Curieux : Alexandre II a ordonné que les prisonniers soient armés comme
  son meilleurs invités. Une telle confiance inattendue a provoqué la surprise, puis
  Shamil et son fils Kazi-Magomed sont heureux. Le 15 septembre à la revue royale
  Alexandre II s'est approché de Shamil et lui a dit doucement : « Je suis très heureux que vous
  enfin en Russie, je regrette que cela ne se soit pas produit plus tôt. Tu ne te repent pas
  vous serez. Je m'arrangerai pour toi et nous serons amis. " Au même moment, l'empereur s'étreignit et
  embrassé l'imam. A cette minute, à en juger par les déclarations ultérieures de Shamil,
  resté longtemps gravé dans sa mémoire. En fait, c'est seulement à partir de ce moment que l'Imam
  s'est rendu compte qu'à partir de maintenant, il était en sécurité et que la Russie n'était pas aussi effrayante qu'elle
  représenté dans le Caucase. "En tant que prisonnier de guerre, je n'avais pas le droit d'attendre partout
  un accueil si doux. Et j'ai été bluffé par l'accueil que j'ai reçu
  Empereur Souverain." Pendant ce temps anciens camarades Shamil n'a pas été compris
  la générosité de l'empereur russe, qui, selon leurs conceptions, aurait dû
  exécuter un ennemi capturé.
  Rester en Russie est devenu pour Shamil, dans une certaine mesure, aussi
  "action éducative". De passage à Koursk, il a partagé avec
  Gouverneur Bibikov : « En traversant Stavropol, j'ai été frappé par la beauté
  décoration de ville et de maison. Il me semblait impossible de voir quoi que ce soit
  mieux, mais quand je suis arrivé à Kharkov et à Koursk, j'ai complètement changé d'avis et,
  à en juger par la structure de ces villes, je peux imaginer ce qui m'attend dans
  Moscou et Saint-Pétersbourg. » En effet, une fois à Saint-Pétersbourg
  Cathédrale Saint-Isaac, Shamil a été émerveillé par l'immense dôme. Et quand il a levé
  tête pour le regarder de plus près, un turban est tombé de la tête de l'imam,
  ce qui l'embarrassait terriblement.
  Alors que Shamil ne pouvait pas s'émerveiller à Saint-Pétersbourg, Alexandre II a émis le plus haut
  décret "attribuant à l'imam un lieu de résidence dans la ville de Kaluga". Suite à ceci
  Le gouverneur de Kaluga Artsimovich a reçu l'ordre de trouver un imam et
  une maison convenable pour sa famille. Une longue recherche d'appartements dans lesquels vous pourrez confortablement
  aurait hébergé 22 personnes de la famille élargie de Shamil avec des domestiques, amenés
  fonctionnaires provinciaux au propriétaire foncier local Sukhotin. Ils ont proposé de le vendre
  une de ses maisons pour les « besoins de l'État ». Sukhotin ne vend pas la maison
  d'accord, mais louez-le pour 900 roubles par an - s'il vous plaît.
  Pendant ce temps, tandis que la maison de Soukhotine était remise en ordre conformément aux
  goûts d'un invité caucasien, arrivé à Kalouga le 10 octobre 1859 en trois
  voitures et accompagnés de détachements à cheval, Shamil lui-même et son fils Kazi-
  Magomed. Ils séjournèrent dans le meilleur hôtel de Kalouga, propriété du Français Coulon.
  Mais pas pour longtemps. Bientôt, un nouveau fut apporté à la maison rénovée de Sukhotin.
  propriétaire.
  La maison, à la surprise de Shamil, s'est avérée spacieuse : trois étages, treize
  chambres, jardin dans la cour. Sur les six pièces de l'étage supérieur, deux se trouvent à gauche du
  escalier en fonte orné - Shamil le donnera plus tard à sa jeune et bien-aimée épouse
  Shuannat (fille du marchand arménien Oulukhanov), s'installa lui-même dans le troisième. Ce
  la pièce était son bureau, sa chapelle et sa chambre. tente de canapé,
  comme Shamil lui-même appelait sa chambre confortable, elle était décorée dans un style « islamique ».
  vert. En plus des doubles rideaux verts aux fenêtres et du même tapis aux
  Au sol, dans la « tente », ils ont placé un canapé recouvert de tissu vert. se tenait à côté d'elle
  table à cartes. Un petit bureau était placé entre deux fenêtres et
  La chaise de Voltaire. Il y avait un jardin ombragé à côté de la chambre de Shamil, et l’imam
  sortait souvent sur le balcon pour admirer verdure fleurie. Dans le jardin lui-même
  Shamil a construit une petite mosquée. Mais parfois, pour la prière, l'imam pouvait simplement
  étalez une burqa jaune-vert dans un coin de la pièce. La maison a ravi Shamil,
  d'autant plus que le Caucase possède le refuge le plus luxueux dans lequel il
  j'ai dû passer la nuit, c'était maison en bois dans Vedeno-Dargo : « Je pense seulement dans
  Le paradis sera aussi beau qu'ici. Si je savais ce qui m'attendait ici,
  J'aurais fui le Daghestan il y a longtemps."
  L'attention portée à l'imam du Daghestan et de la Tchétchénie en Russie n'a pas pu
  pour ne pas évoquer un sentiment réciproque chez Shamil, un homme noble et sage.
  Une fois, lors d'une conversation privée, il a avoué au chef de la noblesse de Kalouga
  Chtchoukine : « Je n'ai pas de mots pour vous exprimer ce que je ressens.
  l'attention d'un voisin est toujours agréable à une personne, peu importe qui elle reçoit
  rencontré, mais ton affection après que je t'ai fait tant de mal est complètement
  une autre affaire. Pour ce mal, en toute justice, tu devrais me mettre en pièces
  parties; Pendant ce temps, tu me traites comme un ami, comme un frère. Je ne
  Je m’y attendais, et maintenant j’ai honte ; Je ne peux pas te regarder directement et complètement
  Je serais heureux dans mon âme si je pouvais tomber à travers le sol. »
  Shamil, selon les mots de son gendre Abdurakhman, a regretté son ancien pouvoir
  comme de la neige fondue. Et ayant appris à mieux connaître la Russie, l'imam, étant
  je ne suis pas une personne stupide, j'ai réalisé que Guerre du Caucase tôt ou tard, il fallait
  finir par la conquête du Caucase et sa propre captivité, s'il ne le fait pas
  était destiné à mourir d'une balle russe.
  À Kaluga, Shamil est apparu avec impatience en public et a rencontré
  avec la ville. Après avoir examiné avec curiosité les environs de Kalouga dès le premier jour, Shamil
  de façon inattendue et joyeuse : « La Tchétchénie ! La Tchétchénie parfaite ! »
  L'imam préférait se promener dans la ville en calèche découverte, ce qui
  Le tsar lui a offert un cadeau accompagné de quatre chevaux et de quinze mille roubles
  revenu par an. Mais malgré la possibilité de dépenser beaucoup, Shamil était
  extrêmement facile à utiliser. Plus précisément, il a conservé toutes les habitudes d'un montagnard,
  qui a vécu toute sa vie dans les montagnes et était habitué à un environnement spartiate. Imam
  était très modéré dans la nourriture. Au petit-déjeuner et au dîner, il mangeait un plat, pour
  déjeuner - deux. Il ne buvait que de l'eau de source fraîche. Vécu en harmonie
  avec la nature. Il se couchait tôt : l'été à sept heures, l'hiver à neuf heures. Je me suis levé aussi
  avant tout le monde. DANS mois d'été- à quatre heures, et en hiver - à six heures.
  Quant aux vêtements, Shamil n'a pas changé ses habitudes et s'est habillé comme un vrai
  un montagnard, d'autant plus que personne ne l'obligeait à porter des vêtements civils européens.
  De plus, respectant Shamil, l'imam du Daghestan et de la Tchétchénie, il
  étaient autorisés à porter un turban (après la conquête du Caucase, seulement
  visité La Mecque). Alors Shamil a défilé dans les rues dans un beau blanc
  un turban, un manteau en peau d'ours et des bottes en maroquin jaune. Après avoir visité un tel
  extravagant pour les habitants de Kalouga comme jardin de ville, on se souvient immédiatement de l'imam
  au public. Voici, par exemple, comment l'un des témoins oculaires se souvient de Shamil : « Malgré
  en raison de son âge avancé et de dix-neuf blessures reçues par Shamil au combat, il
  semblait plus jeune que ses 62 ans. L'Imam était de forte constitution, svelte, avec
  avec une démarche majestueuse. Ses cheveux étaient châtain foncé, légèrement attachés
  cheveux gris Hoc- forme correcte, et un visage à la délicate couleur de peau blanche
  encadré par une barbe large et large, savamment teinte en rouge foncé
  couleur. Sa démarche majestueuse lui donnait une apparence très attrayante." D'ailleurs,
  Shamil a teint sa barbe pour que « les ennemis ne le remarquent pas dans notre
  dans les rangs des personnes âgées et n'aurait donc pas découvert notre faiblesse""":
  Au milieu des années 1860, une caravane de sept personnes se dirigea lentement vers Kaluga.
  équipages. Ce sont les effets personnels de Shamil et de sa famille qui ont été livrés. Un des membres de l'équipage
  était chargé de plusieurs balles - de vastes tapis persans. Cela a été apporté
  La bibliothèque de Shamil, composée entièrement de livres religieux. La joie de l'Imam n'est pas
  il n'y avait pas de limite, d'autant plus que l'épouse bien-aimée de Shamil était amenée avec les livres
  Shuannat, pour la vie duquel l'imam avait particulièrement peur. Shuannat a dit plus tard que
  J'étais inconscient à cause de la peur dans les premières heures qui ont suivi la capture de Gunib. Et quand Shamilya
  emmenée chez le commandant en chef russe, le prince Baryatinsky, elle en était sûre
  qu'elle ne reverra plus jamais son mari le plus sage. Et même quand le prince Baryatinsky
  je les ai caressés et je leur ai donné beaucoup pierres précieuses, elle a continué
  penser qu'elle sera envoyée en Sibérie à vie. "Jamais", a admis
  elle, - nous ne pouvions pas penser qu'en Russie ce serait si bon pour nous." Cependant
  Anna Ivanovna Ulukhanova, moins née, ne voulait pas revenir à
  Le christianisme, croyant en la sagesse de Shamil, qui l'a conduite au mahométanisme.
  En effet, l'Imam Shamil était très personne religieuse qui ont vécu leur vie dans
  accord avec le Coran, mais il n'a jamais été un fanatique et donc avec intérêt
  a examiné de près la vie de l'Église russe. Il avait l'habitude de regarder dans l'église
  St. George, où ils lui ont aménagé une fenêtre spéciale pour qu'il puisse surveiller
  service sans enlever leur chapeau. Et un jour, l'évêque a invité Shamil chez lui pour prendre le thé
  Kalouga Grégoire. Une conversation animée s'ensuit avec lui, au cours de laquelle l'évêque
  a demandé Shamil : « Pourquoi avons-nous et vous un seul Dieu, et pourtant pour les chrétiens
  Il est gentil, mais il est si strict envers les mahométans ? "C'est parce que", répondit Shamil, "
  qu'Isa (Jésus - Auteur) est ton bon. Mais notre prophète est en colère, tout comme notre peuple.
  violent, et doit donc être traité avec rigueur. »
  Une fois retrouvé à Tsarskoïe Selo et encore une fois émerveillé par le luxe et la portée
  «guiaurs», Shamil se figea devant la majestueuse statue du Sauveur. Après une pause
  minute, il dit à son ami, le colonel de gendarmerie Boguslavsky : « Il
  t'a appris beaucoup de choses merveilleuses. Je vais aussi le prier. Il me rend heureux
  donnera." Et ce, apparemment, n'était pas une pose. Vu l'attitude tolérante
  Russes envers l’Islam, il commença également à se montrer tolérant envers les « infidèles ». D'une manière ou d'une autre
  un jour, le colonel Boguslavsky a demandé à Shamil : « Et si Shuannat était devenu
  Christian, veux-tu la prendre pour épouse ? » « Je le ferai – de manière décisive !
  répondit l'imam.
  Malgré son âge, Shamil conservait une curiosité presque juvénile pour
  tout ce qui l'entourait. Un jour, il voulut visiter la caserne de Kaluga
  garnison, y ayant mangé du porridge, et une autre fois - à l'hôpital Khlyustinsky. Passage
  de salle en chambre, il rencontra un soldat blessé. Ayant appris que
  Les montagnards sont traités avec autant de soin que les Russes, Shamil était
  choqué. Plus tard, après avoir rencontré deux autres alpinistes dans la rue (à la surprise de l'imam, non
  enchaîné), il a entamé une conversation avec sa « nounou » - le capitaine
  corps de gendarmerie Runovsky. "Maintenant seulement, je vois à quel point j'ai gardé
  princesses (Orbeliani et Chavchavadze, capturées en 1854 - Auteur), mais je
  je pensais les avoir très bien gardés. Je vois deux personnes exilées ici à Kaluga
  montagnards, ils marchent ici en liberté, reçoivent l'entretien du souverain,
  Ils travaillent gratuitement et vivent dans leur propre maison. Je n'ai pas soutenu les Russes de cette façon
  prisonniers - et cela me tourmente tellement par ma conscience que je ne peux pas l'exprimer
  mots."
  Alors qu'en Russie, l'imam, curieux des moindres détails, comparait involontairement son pays natal
  Caucase avec immense pays, dans lequel il se retrouva, étonné de son ampleur et
  développement. Un jour, on l'amena voir le gymnase provincial, dans lequel
  Shamil a demandé à lui montrer le bureau de physique sans faute. Trébuchant là
  sur un morceau d'aimant maladroit, l'imam a joué longtemps avec, se réjouissant de la façon dont il
  attire toutes sortes de morceaux de fer. Mais au gymnase, Shamil n'a jamais pu
  expliquer pourquoi les enfants russes apprennent la langue russe. Et absolument
  Shamil est devenu perplexe lorsqu'il a ensuite visité la flotte russe à Cronstadt, pièce de monnaie
  cour à Saint-Pétersbourg, usines de porcelaine et de verre... « Oui, je regrette de ne pas l'avoir fait
  connaissait la Russie et qu'il n'avait pas recherché son amitié auparavant ! » dit Shamil avec un soupir :
  à l'approche de Kalouga.

  À l'été 1861, Shamil avec son fils Kazi-Magomed et ses deux gendres
  se rendit dans la capitale pour demander à Alexandre II la permission de se rendre à La Mecque. Mais
  Alexandre II répondit évasivement, précisant que ce n'était pas encore le moment... Plus tard
  Shamil a écrit avec éloquence sur cet épisode à son patron, le prince
  Baryatinsky : « Je rougis de honte devant Sa Majesté Impériale et devant
  vous, Prince, et je me repens d'avoir exprimé mon désir d'aller à la Mecque. Je jure
  Par Dieu, je n'aurais pas exprimé mes désirs les plus sincères si j'avais su que le Caucase
  pas encore apaisé. Je ne l'exprimerais pas parce que l'Empereur et vous, Prince, ne voudriez pas
  Ils penseraient du mal de moi ! Si je mens, alors laisse-le me frapper et c'est tout
  ma famille est le châtiment de Dieu!" (Alexandre II a répondu à la demande de Shamil. En 1871
  année, Shamil a visité la tombe du prophète Mahomet, mais il a dû retourner en Russie
  ce n’était plus nécessaire : la mort a rattrapé l’imam à Médine.)
  Progressivement, selon le témoignage de l'officier affecté à l'imam, l'encadrement des
  Le « vieil homme », comme on appelait Shamil derrière son dos, est devenu presque invisible. Personne lui
  Je ne le percevais plus comme un prisonnier de guerre. Mais l’intérêt pour lui ne s’est pas estompé. U
  Shamil s'intéressait souvent aux cruautés qu'il commettait contre
  personnes. L'imam répondit avec philosophie : « J'étais un berger et ils étaient mes
  moutons, afin de les garder obéissants et soumis, je devais
  utiliser des mesures cruelles. C'est vrai, j'ai exécuté beaucoup de gens, mais pas pour
  loyauté envers les Russes - ils ne me l'ont jamais exprimé - mais pour leur
  mauvaise nature, pour vol et vol, donc je n'ai pas peur de la punition de
  Dieu." Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il n'avait pas abandonné plus tôt, il a répondu en homme d'honneur :
  "J'étais lié par mon serment au peuple. Que diraient-ils de moi ? Maintenant, je
  a fait son travail. Ma conscience est tranquille, tout le Caucase, les Russes et tous les Européens
  les peuples me rendront justice dans la mesure où je ne me suis rendu que lorsque
  sur les montagnes, les gens mangeaient de l'herbe.
  Un soir, Shamil frappa doucement à la chambre de sa nouvelle « nounou ».
  Chichagov et, après être resté silencieux pendant une minute, a soudainement demandé :
  « Comment et comment puis-je prouver au mieux à quel point j'adore mon souverain ? » Répondre
  s'est imposé : un serment d'allégeance. Et Shamil ne s'est pas forcé
  longue attente. L'Imam écrivit une lettre à Alexandre II, qui devint une sorte de
  Testament politique de Shamil à ses descendants : « Vous, grand souverain, gagné
  moi et peuples du Caucase, soumis à moi, avec des armes. Toi, grand Souverain,
  m'a donné la vie. Toi, grand Souverain, tu as conquis mon cœur par tes bonnes actions.
  Mon devoir sacré comme un vieil homme décrépit béni et
  soumis par Ton grande âme inculquer aux enfants leurs responsabilités envers la Russie
  et ses rois légitimes. Je leur ai légué une gratitude éternelle envers Toi,
  Monsieur, pour toutes les bénédictions dont vous me comblez. Je leur ai légué pour être
  sujets fidèles aux rois de Russie et serviteurs utiles de notre nouveau
  à la patrie"...
  Shamil a prêté serment le 26 août 1866 avec ses fils Kazi-
  Magomed et Shafi-Magomed dans la salle de l'Assemblée de la noblesse de Kaluga.
  Quel était cet appel si étrange, à 180 degrés, de l'Imam Shamil de
  un ennemi constant de la Russie en son fidèle sujet ? C'était à ce tour
  sincère ou c'était juste un prétexte ? Personne, peut-être, sauf lui-même
  Shamilya ne répondra pas à cette question. Et pourtant, il semble que l'imam était
  sincère. Pourquoi aurait-il deux visages ? Il était courageux et honnête
  n'est plus un jeune homme, ce n'est donc pas par lâcheté qu'il a accepté l'amitié avec
  les ennemis d'hier. Qu'est-ce qui le menaçait ? En fin de compte, étant
  en exil, Shamil vaincu pouvait simplement s'isoler entre quatre murs. Mais
  non, il va lui-même à la rencontre de ses anciens adversaires. Il semble que ceci
  était une manifestation d'une véritable sagesse, s'inclinant devant la générosité et
  la grandeur des anciens ennemis.

Le nom Shamil a plusieurs versions d'origine. Selon la version la plus courante, le nom Shamil est d’origine arabe, traduit par « global, englobant tout », signifiant « qui a tout absorbé ». qualités positives" U peuples turcs ce nom sera traduit par « héros légendaire ».

Selon une autre version, le nom Shamil est une forme du nom Shamuel, utilisé au Daghestan. À son tour, le nom Shamuel est une variante de prononciation du nom hébreu Samuel, qui signifie « Dieu a entendu ». Ou est-ce une variante du nom hébreu Shimon (Simon, en russe - Semyon), formé d'encore plus nom ancien Samey, qui a exactement la même signification : « Dieu a entendu ». Sous le roi Salomon et son fils Roboam, le prophète biblique Samei (Shameiah) a vécu ; il a tenu des registres du règne de Roboam.

Shamil se révèle être un enfant énergique et actif. Il est sociable et observateur, pose beaucoup de questions. Afin d'atteindre ses objectifs, il fait preuve d'entêtement et de débrouillardise. En tant qu'enfant, un garçon peut souvent surprendre les autres par ses actions extravagantes et son intrépidité. Il peut être impoli envers les gens qui l'entourent, mais ayant réussi à se contrôler, il est capable de gagner le respect au sein de l'équipe.

Des qualités telles que l'indépendance et l'entêtement empêchent le Shamil adulte de faire carrière militaire. Les personnes portant ce nom peuvent devenir d'excellents explorateurs ou pionniers.

Shamil, dont l'anniversaire est en hiver, se caractérise par des qualités telles que l'irritabilité et les caprices. Cependant, ils ne sont pas vindicatifs. Les personnes nées au printemps se distinguent par leur précision et leur indépendance. Il est difficile de les influencer ou d'imposer votre opinion.

La vie de famille de Shamil se développe heureusement. Il aime ses enfants et est là pour eux un bon professeur et un père merveilleux. Parfois, il devient modérément strict avec eux.

Les hommes nommés Shamil ne sont souvent pas sûrs de leurs capacités. Ils sont souvent envahis par des sentiments d’anxiété et d’inquiétude. Ils croient aux présages. Ils essaient d’éviter les querelles, ne se disputent pas pour des bagatelles et essaient toujours d’éviter les problèmes.

En même temps, en équipe, au travail ou en famille, Shamil se révèle à son meilleur. points forts. Il est idéal pour les actions en équipe et est patient. Il a besoin de ressentir un soutien fiable de la part de son environnement.

Le jour du nom de Shamil

Shamil ne célèbre pas sa fête.

Personnes célèbres portant le nom de Shamil

• Shamil ((1797 - 1871) chef des montagnards du Caucase, reconnu imam en 1834. Il unifia les montagnards du Daghestan occidental et de la Tchétchénie, puis de la Circassie, dans un État théocratique - l'imamat - et jusqu'à ce que la trêve soit conclue lors de la prise de Gounib en 1859, le prince Baryatinsky combattit énergiquement le pouvoir russe. Transporté à Kalouga puis à Kiev, il reçut finalement l'autorisation promise à Gounib d'effectuer le pèlerinage du Hajj à La Mecque, où il mourut.)
• Shamil Tarpishchev (joueur de tennis, entraîneur, personnalité sportive soviétique et russe)
• Shamil Dzhikaev ((1940 - 2011) scientifique, poète et poète russe et ossète personnalité publique. Candidat sciences philologiques, professeur. poète du peuple République Ossétie du Nord-Alanie. Auteur de six recueils de poésie et trois pièces (« Rejected Angel », « Tsomak », « Sanaty Sem »).)
• Chamil Khisamutdinov ((né en 1950) lutteur soviétique style classique (greco-romain). Maître honoré des sports de l'URSS (1972). Entraîneur émérite de l'URSS (1978). Champion olympique des poids welters juniors (1972), champion du monde (1973, 1975), champion d'Europe (1973, 1974), médaillé de bronze d'Europe (1976), champion d'URSS (1971 - 1974).
• Shamil Lakhiyalov (joueur de football russe et azerbaïdjanais, attaquant)
• Shamil Sabirov (boxeur amateur soviétique, champion olympique, champion d'Europe, champion d'URSS (1980, 1983), vainqueur de la Spartakiade des peuples de l'URSS 1983. Maître honoré des sports de l'URSS (1980))
• Shamil Asildarov (joueur de football russe, attaquant)
• Shamil Burziev ((1985 - 2010) footballeur russe, milieu de terrain)
• Shamil Isaev (ancien footballeur soviétique et russe, a joué comme milieu de terrain et attaquant)
• Shamil Valitov ((né en 1955) économiste soviétique et russe, médecin sciences économiques, professeur)
• Shamil Abryarov ((né en 1960) poète, écrivain, barde, publiciste, traducteur)
• Shamil (Shamil-Hazrat) Alyautdinov ((né en 1974) imam-khatib de la mosquée commémorative de Moscou, théologien et prédicateur islamique, auteur de nombreux livres sur des sujets islamiques)
• Shamil Zainalov ((né en 1946) homme d'État et personnalité politique russe)
• Shamil Shagidullin ((1968 - 2011) acteur de théâtre et de cinéma kazakh et russe)
• Shamil Karazhaev (bras de fer russe, six fois champion du monde des mains droite et gauche, multiple champion d'Europe et de Russie ; maître émérite des sports de bras de fer (1998))
• Shamil Alyautdinov ((né en 1974) théologien islamique russe, chef de la mosquée commémorative de Moscou. Il a écrit de nombreux livres et articles sur des sujets islamiques, dont beaucoup sont devenus des best-sellers.)
• Shamil Abdrashitov ((1921 - 1944) Héros Union soviétique, participant du Grand Guerre patriotique, lieutenant)
• Shamil Aliyev ((né en 1943) personnalité universitaire et publique du Daghestan et de la Russie dans la seconde moitié du XXe et début du XXIe siècle; l'un des principaux développeurs russes d'armes de missiles et de technologies spatiales)
• Shamil Bariev (acteur de théâtre et de cinéma populaire. Artiste émérite du TASSR (1986). Lauréat du Prix républicain M. Jalil (1988). Acteur principal de l'État tatare théâtre académique eux. G. Kamala, professeur de théâtre, metteur en scène, personnalité publique.)
• Chamil Khamatov (acteur)
• Shamil Basayev, Abdallah Shamil Abu-Idris ((1965 - 2006) membre d'organisations terroristes, participant actif au mouvement séparatiste en Tchétchénie)

Au milieu des années 1850 du XIXe siècle, l’Imam Shamil avait déjà dépassé le sommet de son pouvoir et déclinait lentement mais inévitablement. La politique de Shamil pendant la guerre de Crimée contenait un certain nombre d'actions très intéressantes et contradictoires.

Le début de la guerre est associé à l’intensification des actions militaires de l’imam. L'un après l'autre, une série de raids ont suivi sur Batash-Yourt, Novaya Atagu, Geldigen et Kakheti. Mais depuis 1855, la situation a changé. L’un des facteurs clés du changement de position de Shamil était que les alliés ne se sont pas penchés sur les subtilités du Caucase, considérant la région uniquement comme une sphère de leur influence.

Si au début l'imam posait de grands espoirsà la rescousse Empire ottoman et l'Angleterre, puis bientôt Shamil lui-même, qui ne voulait pas être une marionnette entre les mains des autres, abandonnèrent. Une sorte d'équilibre s'est développé, plutôt comme une trêve, lorsque les troupes russes n'ont pas entrepris d'opérations contre les montagnards. Dans le même temps, Shamil abandonna également les raids sur les forteresses russes. Quoi qu'il en soit, lors des événements décisifs près de Kars à l'automne 1855, Shamil resta inactif, laissant carte blanche au gouverneur russe du Caucase, N.N. Muravyov.

Muravyov lui-même a décrit la position de l'imam comme suit : « Shamil avait une aversion presque encore plus grande pour les alliés du nouveau type, car il pouvait s'attendre à ce que les bienfaiteurs imaginaires, même s'ils étaient des Turcs de la même foi, exigeraient de lui la soumission. »

Par la suite, les troupes russes n'ont entrepris d'opérations à grande échelle contre l'Imamat que jusqu'à l'apparition de Baryatinsky dans le Caucase. Ce n'est qu'après la fin de la guerre de Crimée que la question de nouvelle guerre ou une coexistence pacifique avec la reconnaissance du pouvoir de Shamil sur le territoire sous son contrôle.

En fin de compte, les partisans de Baryatinsky, qui préconisaient une solution militaire au problème, ont gagné.

Baryatinsky, grâce à son influence personnelle sur le tsar, réussit non sans difficulté à concentrer d'énormes forces et ressources dans le Caucase, dont ni Ermolov ni Vorontsov ne pouvaient même rêver. Le nombre de soldats a été porté à 200 000 personnes, qui ont alors reçu les dernières armes.

Évitant les opérations majeures et risquées, Baryatinsky resserra lentement mais méthodiquement le cercle autour des villages restés sous le contrôle de Shamil, occupant une place forte après l'autre. Le dernier bastion Shamil devint le village de haute montagne de Gunib, pris le 25 août 1859.