Sultan égyptien à partir de 1175. Fondateur de la dynastie Ayyoubide. Il a mené la lutte des musulmans contre les croisés. Dans sa jeunesse, Saladin a étudié la théologie à Damas, la capitale syrienne, et il est possible qu'il ait eu l'intention de choisir une carrière spirituelle pour lui-même. Cependant, il a quand même suivi les traces de son père et est devenu militaire.
En 1164, Saladin, déjà main droite le commandant Nur-ed-din pendant la guerre, a participé à la libération de l'Égypte des croisés.
Après la mort de Nur-ed-din Salah-ad-din Yusuf ibn Ayub dirigé armée arabe et combattu avec les croisés et leurs États en Terre Sainte - le comté d'Edesse, la principauté d'Antioche, le royaume de Jérusalem, le comté de Tripoli.
Parallèlement au titre de commandant en chef de l'armée musulmane, Salah ad-din a reçu le pouvoir sur l'Égypte conquise par les Arabes. En 1174, il réalise un coup d'État et fonde la dynastie ayyoubide. Saladin est devenu le sultan souverain d’Égypte, le plus grand État du monde arabe à l’époque.
La raison du début des croisades était la conquête de la Syrie, de la Palestine et de la majeure partie de l'Asie Mineure par les Turcs Seldjoukides.
La première croisade débute en 1096. Chevaliers de France, des terres allemandes et Italie du Sud infligea une série de défaites aux Seldjoukides et fonda leurs premiers États au Moyen-Orient. En 1099, ils prirent Jérusalem d’assaut.
La deuxième campagne, qui commença en 1147, fut menée par roi de France Louis VII et le roi allemand Conrad III. C'est alors que le commandant arabe Nur-ed-din est devenu célèbre, qui n'a pas permis aux chevaliers croisés français de s'emparer de Damas.
Au cours de douze années de campagnes militaires continues, le sultan Salah ad-din a conquis la Syrie et l'Irak et est devenu le chef militaire reconnu du monde musulman. Désormais, les États croisés du Moyen-Orient étaient entourés de toutes parts par les possessions du sultan égyptien. Saladin jura d'expulser les infidèles et leur déclara la guerre sainte.
Le 4 juillet 1187, Salah ad-din attaqua de manière inattendue l'armée croisée près de Hattin. Au cours d'une courte bataille, les musulmans (les Européens les appelaient Sarrasins) tuèrent ou capturèrent la plupart troupes Royaume de Jérusalem, dont le nombre était d'environ 20 000 personnes. Cette bataille est entrée dans l'histoire des croisades sous le nom de bataille de Hatta, tant les pertes des chevaliers de Jérusalem étaient grandes.
Après cette grande victoire, Saladin prit plusieurs grandes villes palestiniennes fortifiées, telles qu'Acre et Jaffa, ainsi que des forteresses croisées et y laissa des garnisons égyptiennes et ses gouverneurs.
En septembre 1187, le sultan Salah ad-din assiégea Jérusalem. L'histoire de la prise de la Ville sainte par les Européens était la suivante. Durant la Première croisade Le 7 juin 1099, elle fut assiégée par les chevaliers menés par Godfrey de Bouillon. Le 15 juillet, les murs de la forteresse de la ville ont été pris d'assaut et, au cours des trois jours suivants, le massacre s'est poursuivi, au cours duquel, selon certaines sources, 70 000 musulmans sont morts.
Saladin rétablit le pouvoir musulman à Jérusalem, qu'ils avaient perdu en 1099. Contrairement aux croisés, le sultan se comportait noblement avec ses captifs. Il a libéré le roi déchu de Jérusalem Guido de Lusignan, après avoir cru sur parole de son chevalier qu'il ne prendrait plus jamais les armes contre le monde musulman. Les chrétiens avaient 40 jours pour partir Ville sainte.
Grâce à ses actions réussies, Salah ad-din a réduit au minimum les gains de la chevalerie européenne lors de la deuxième croisade de 1147-1149. A la cour du pape, ils tirèrent la sonnette d'alarme et commencèrent à préparer en toute hâte la troisième croisade en Terre Sainte.
Cela commença en 1189. Il était dirigé par le roi anglais Richard cœur de Lion, l'empereur allemand Frédéric Ier Barberousse et le roi français Philippe II Auguste. Il n'y avait aucun accord entre eux dès le début des hostilités contre les Sarrasins, et ils étaient constamment en inimitié les uns envers les autres. Cependant, cette fois, le croisé chevalerie européenneétait déterminé à libérer la Terre Sainte des musulmans.
En 1190 les chevaliers prirent ville importante Konya (Iconium), mais au même moment l'empereur allemand Frédéric Ier Barberousse mourut et son armée se désintégra.
En 1191, les Britanniques et les Français, après un siège de deux ans, prirent l'ancienne port de mer Acre. Les troupes de Guido de Lusignan participèrent à son siège et à son assaut - il rompit le serment prêté au sultan égyptien, qui accorda généreusement la vie et la liberté au dernier roi de Jérusalem. Après la prise d'Acre, le roi français Philippe II Auguste, devenu célèbre en tant que conquérant des Sarrasins, partit pour son pays natal.
Alarmé par la nouvelle invasion de l'armée croisée sous le commandement de trois monarques au Moyen-Orient, le sultan Salah ad-din a de nouveau rassemblé un grand nombre de armée égyptienne et appela sous sa bannière tous ceux qui voulaient combattre la chevalerie chrétienne.
La bataille décisive entre les armées du roi anglais et du sultan égyptien eut lieu le 7 septembre 1191 à Arsuf.
Salah ad-din fut le premier à lancer la bataille. La guerre pour la possession de la Terre Sainte, et avec elle la troisième croisade, se termina lorsque le sultan égyptien Salah ad-din et le roi anglais Richard Cœur de Lion, lors de leur rencontre en septembre 1192, conclurent une trêve de trois ans. En fait, cet accord s’est avéré être un traité de paix qui a duré de nombreuses années.
Ses ennemis, les croisés, remarquèrent son comportement véritablement chevaleresque en temps de guerre et son traitement généreux envers les prisonniers. Il n'était ni un conquérant oriental assoiffé de sang, ni un destructeur. valeurs culturelles. Pas par hasard écrivain anglais Walter Scott s'est inspiré de l'image de Salah ad-din pour créer le « Talisman », une œuvre artistique description historiqueévénements de la troisième croisade.
- le souverain de l'Égypte et de la Syrie, un commandant exceptionnel qui a défendu la Terre Sainte contre les Européens, un saint qui incarnait les idéaux et les vertus les plus élevés de la foi islamique. Saladin Yusuf Ibn Ayyub Saladin est né à Tikrit en 1138. Salah ad-Din est traduit de l'arabe par « Honneur de la foi ». Le père de Saladin, Ayyoub, et son oncle Shirku étaient au service de l'atabek Zengi de Mossoul, tous deux étaient de courageux chefs militaires. En 1139, Zenga envoya Ayyoub diriger Baalbek. Après la mort de Zengi en 1146, Ayyoub s'installe à Damas qui, grâce à son influence, passe au pouvoir de Nur ad-Din, le fils de Zengi, en 1154. Ce dernier a nommé Ayyub gouverneur de Damas, célèbre centre de la culture musulmane et de la science islamique. Ici, Saladin a reçu une excellente éducation, mais en grandissant, il a décidé de devenir militaire.
Saladin est devenu l'un des meilleurs guerriers dans l'armée de Nur ad-Din. En 1164, Shirku fut envoyé en Égypte, avec son neveu Saladin à ses côtés comme officier subalterne. Grâce au succès militaire et action politique Shirku et Saladin, les armées des croisés et de leurs alliés, les Byzantins, quittèrent l'Égypte. Shirku devient le vizir des califes fatimides, tout en restant fidèle à Nur ad-Din, exerçant en son nom le pouvoir sur les terres conquises. En 1169, Shirku renversa le dernier calife de la dynastie fatimide, lui enlevant ainsi son pouvoir sur l'Égypte. En mai 1169, son oncle mourut et le pouvoir sur l'Égypte passa aux mains de Saladin. Cependant, vis-à-vis du dernier calife fatimide al-Adid, Saladin fit preuve d'un grand tact jusqu'à sa mort en 1171. Possédant un pouvoir énorme, Saladin a commencé à agir de manière tout à fait indépendante par rapport à Nur ad-Din. Pour apaiser Saladin, le sultan commença à préparer une campagne contre lui, mais il mourut subitement en 1174. 
La période des conquêtes syriennes commence. A la tête d'un personnel parfaitement formé armée régulière, Saladin entre en Syrie. Le jeune et incapable successeur de Nur ad-Din fut éliminé et Saladin prit le titre de sultan. Après un coup d'État complet en 1174, il créa la dynastie Ayyoubide. Saladin a nommé des parents ou des amis proches à tous les postes clés. Il renforce ses troupes et améliore sa flotte. L'armée régulière comprenait des archers à cheval et des lanciers, ce qui contribua grandement à ses succès militaires. La décennie suivante se passa dans la lutte pour annexer les terres environnantes à son pouvoir. En 1174, Hams, Hama et Damas furent prises, en 1175 - Baalbek et Alep. L'année 1176 est marquée par la défaite de l'armée de Seifeddin de Mossoul à Khalma et par un traité de paix avec les assassins syriens. De 1182 à 1185, le siège de Mossoul fut mené, à la suite duquel l'atabek de Mossoul, Izzeddin, reconnut la suprématie de Saladin et lui prêta en 1186 un serment d'allégeance vassal.
En 12 ans, Saladin a créé un empire entier comprenant l’Égypte, la Syrie et un certain nombre de petits États mésopotamiens. La tâche principale de Saladin était désormais d'expulser les croisés de Palestine. En 1187, Saladin mena ses vingt mille armées en Palestine. Le 4 juillet eut lieu la bataille de Hattin, au cours de laquelle Saladin remporta une victoire incontestée sur l'armée de Jérusalem et de Tripoli. Poursuivant l'offensive, Saladin s'empare d'une partie importante de la Palestine, des villes d'Acre, d'Ascalon, et prend Jérusalem le 2 octobre 1187. Il a expulsé de Jérusalem les chrétiens qui vivaient ici depuis 1099 et a établi un régime musulman. Cependant, la grande erreur stratégique de Saladin réside dans le fait qu’il n’a pas réussi à capturer Tyr, un puissant bastion des chrétiens, où ils pouvaient attendre de nouveaux renforts en provenance d’Europe. 
En juin 1189, les croisés commencèrent le siège d'Acre. Avec l'arrivée des troupes du roi anglais Richard Ier, qui s'appellera plus tard Richard Cœur de Lion, la troisième croisade commença. 8 juin 1191 Troupes anglaises Arrivés près d'Acre, ils chassa les troupes de Saladin, qui accouraient au secours de la ville assiégée. Le 12 juillet, la ville capitule. Les troupes de Richard ont poursuivi leur attaque sur Askelon et ont remporté une victoire inconditionnelle à Arsuf, où elles n'ont perdu que 700 personnes, tandis que Saladin en a perdu 10 fois plus - sept mille. Au cours des années 1191 et 1192 suivantes, Richard Ier tenta de poursuivre Saladin, mais il réussit à éviter les affrontements ouverts et, pendant sa retraite, il utilisa la tactique de la terre brûlée - il détruisit les réserves de nourriture, la nourriture pour les chevaux et empoisonna également les puits.
Richard réalisa la futilité de ses tentatives d'assiéger Jérusalem, car cela pourrait conduire à la mort de toute l'armée. Le 2 septembre 1192, il conclut une trêve de trois ans avec Saladin. Selon l'accord, Jérusalem restait avec Saladin, ce qui était sans aucun doute un triomphe pour Saladin. Après cela, Richard partit pour l'Europe et Saladin décida de retourner à Damas. Ici, il tomba malade de manière inattendue et mourut le 4 mars 1193, ce qui devint un immense chagrin pour l'ensemble du monde musulman.
Participation aux guerres :
Consolidation des possessions des émirs syriens. Guerres avec les croisés.
Participation aux batailles : Conquête de l'Egypte. Conquête de Hama. Conquête de Damas. Bataille de Hulme. Siège de Mossoul. Bataille de Mésaphat. Bataille de Hattin. Prise d'Acre. Prise d'Ascalon. Prise de Jérusalem.
(Saladin) Commandant exceptionnel, fondateur de la dynastie Ayyoubide, souverain de l'Égypte
Saladin était le fils Ayyuba et neveu Chirkoufa- 2 chefs militaires kurdes qui se sont illustrés au service Sultan Nureddin, qui a continué l'œuvre de son père, Mossoul atabek Imadoddina Zenti, a pu unir les possessions d'innombrables émirs syriens, prendre Édesse aux croisés et contraindre leur État de tous côtés.
Nureddin installa Ayyub comme chef de Damas nouvellement annexé en 1154 et envoya Saladin en Égypte en 1169, ordonnant qu'il soit emmené de Califes fatimides, dont le pouvoir s’est un peu affaibli. En 1169, après avoir renversé le dernier Adad fatimide, l'oncle de Saladin mourut Chirkouh, qui exerça le pouvoir de Nureddin sur les terres conquises. Le pouvoir sur l'Égypte passa entièrement à Saladin.
Bientôt, il commença à se comporter de manière assez indépendante par rapport à Nureddin. Le sultan commença immédiatement à préparer une campagne pour pacifier Saladin, mais au milieu des préparatifs, il mourut subitement. Saladin entra en Syrie, où il prit le titre de sultan, et commença à éliminer rapidement les successeurs incapables de Nureddin.
Pendant toute une décennie, Saladin s'est battu pour unir les terres environnantes autour de son pouvoir.
En 1174, il capturé Hama et Damas, en 1175 prend Alep en 1176. vaincu les troupes Seyfeddine de Mossoulà Khalma et la même année, après une lutte acharnée, il fait la paix avec les assassins syriens.
Dans la continuité de 1182 et 1185. Saladin Mossoul assiégée, après quoi l'atabek Izzeddin de Mossoul a reconnu sa suprématie. À partir de ce moment, l'Égypte et la Syrie, ainsi que les petits États mésopotamiens, furent complètement inclus dans l'État uni de Saladin, et il décida alors d'expulser les croisés, qu'il combattit avec persistance en 1177-1179.
10 juin 1179 Saladin à Bataille de Mésaphat vaincu l'armée unie Baudouin le lépreux et Raymond III.
4-5 juillet 1187 bataille de Hattin Saladin a complètement vaincu les forces combinées de Jérusalem et de Tripoli. Peu de temps après, une partie impressionnante de la Palestine et les villes d'Acre, d'Ascalon et, enfin, le 2 octobre 1187, Jérusalem elle-même tombèrent aux mains de Saladin. Il ne pouvait pas prendre possession de Tyr seulement, car en 1188 il put la défendre Conrad de Montferrat. Les Sarrasins n'ont pas non plus triomphé à Tripoli et à Antioche.
Pendant ce temps, de nouveaux renforts arrivaient d'Europe pour les croisés qui, en 1189, menèrent le siège d'Acre. Avec l'arrivée des troupes du roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion et le roi de France Philippe Auguste la ville fut contrainte de capituler en 1191. Malgré le fait que selon l'accord conclu avec Saladin Richard Ier Avant son départ de Palestine, il abandonna la conquête de Jérusalem ; l'année 1192 commença pour Saladin une série d'échecs. Quelques mois plus tard, Saladin mourut de fièvre.
Parmi les dirigeants orientaux de cette époque, Saladin se distinguait par son admirable clairvoyance politique et son courage tel que même les croisés s'inclinèrent devant. Mais malgré cela, les émirs des provinces éloignées ont fait preuve d'un manque de respect dans le dos de leur suzerain. Tout cela a conduit au fait qu'après la mort de Saladin, l'État qu'il a créé est entré en régression.
Biographie
Des nobles aux militaires
Salah ad-Din n’est pas réellement le nom du commandant et sultan d’Égypte et de Syrie, communément appelé Saladin en Occident. C'est un surnom honorifique signifiant « piété de la foi ». Il convient de noter que Saladin a confirmé sa véracité sur sa vie et sa carrière. Le nom du sultan était Yusuf ibn Ayyub, il venait d'une famille de mercenaires, ce qui lui prédisait une carrière militaire. Saladin était fier de son pedigree et affirmait que « les Ayyoubides furent les premiers à qui le Tout-Puissant accorda la victoire ». Cependant, le jeune Saladin ne montra aucun intérêt pour les affaires militaires. Il était passionné de philosophie, pouvait répondre aux questions d'Euclide et de l'Almageste et connaissait l'arithmétique et la loi islamique. Saladin s'intéressait également à la religion, qui fut grandement influencée par la prise de Jérusalem par les chrétiens lors de la première croisade. Saladin aimait la généalogie, connaissait la biographie et l'histoire des Arabes et pouvait même réciter par cœur le livre en dix volumes de poésie arabe d'Abou Tammam.
Aucun de ses passe-temps ne parlait d'un avenir brillant carrière militaire jusqu'à ce que, sur l'insistance de ses proches, il doive se lancer dans les affaires militaires sous le patronage de son oncle Asad ad-Din Shirkuh. Avec lui, il remporta plusieurs victoires marquantes et conquit l'Égypte en 1169.
Une puissance inattendue
Mais la même année, son oncle décède. L'émir de Damas, Nur ad-Din, a choisi un nouveau successeur au poste de grand vizir d'Égypte, mais de manière inattendue, le calife chiite al-Adid a donné le pouvoir au sunnite Saladin. Peut-être que le calife a fait cela parce qu'il considérait Saladin comme un dirigeant faible et peu sûr de lui. «Il n'y a personne parmi nous de plus faible et de plus jeune que Saladin, il doit donc être guidé et il ne quittera pas notre tutelle. Le moment viendra où nous trouverons les moyens de rallier les soldats à nos côtés, et lorsque l’armée nous soutiendra et que nous prendrons pied dans le pays, nous nous débarrasserons facilement de Saladin.» Mais dès que Saladin a pris le pouvoir, il s'est révélé être un leader décisif et indépendant, ce qui a rendu furieux Nur ad-Din. Saladin ouvre immédiatement une campagne contre les croisés en 1170 puis s'empare du château d'Eilat, qui constitue une menace pour le passage des navires musulmans.
Après la mort d'al-Adid en 1171, Saladin devint sultan d'Égypte et y rétablit la foi sunnite. Officiellement, malgré tout son pouvoir, Saladin a continué à représenter Nur ad-Din en Égypte. Saladin décide d'attaquer indépendamment les forteresses de l'État de Jérusalem, mais Nur ad-Din le découvre et envoie ses troupes depuis la Syrie, Saladin ferme son camp et retourne en Égypte, et Nur ad-Din présente ses sincères excuses. Il ne les accepte pas, la tension entre eux augmente. En 1173, après la mort du père de Saladin, Nur ad-Din commença à préparer une campagne contre l'Égypte. L'été suivant, Saladin rassemblait des troupes près du Caire en vue d'une attaque, mais soudain Nur ad-Din meurt et Saladin accède à l'indépendance politique. Il lui reste désormais deux options : aller vers les croisés ou conquérir la Syrie, qui sera désormais divisée par les vassaux de Nur ad-Din.
Conquête de la Syrie
Saladin peut prendre la Syrie avant que les ennemis n'y arrivent, mais attaquer la terre de son maître est contraire. Traditions islamiques qu'il vénérait avec zèle. Cela pourrait faire de lui un leader indigne dans la guerre contre les croisés. Saladin décide alors de prendre le poste de protecteur de l'héritier Nur ad-Din al-Saleh, âgé de 11 ans, et lui écrit une lettre dans laquelle il promet d'être « son épée ». Au même moment, des envahisseurs arrivent à Alep et al-Saleh est contraint de s'y déplacer avec son armée pour réprimer la rébellion. Pendant que l'héritier reste à Alep, Saladin fait avancer un détachement de 700 cavaliers vers Damas, qui sont admis dans la ville par des fidèles de sa famille. Le commandant a laissé la ville à l'un de ses frères et a commencé à s'emparer des terres restantes qui appartenaient autrefois à Nur ad-Din. Il prend Hama et Alep. Saladin devait son succès militaire à son armée mamelouke régulière bien entraînée, qui comprenait principalement des archers à cheval et des troupes de lanciers à cheval.
Bataille de Hattin
Peu à peu, il soumet la Syrie. En 1175, il interdit de mentionner le nom d'al-Salih dans les prières et de le graver sur les pièces de monnaie et reçut bientôt la reconnaissance formelle du calife de Bagdad. DANS l'année prochaine il conclut un accord avec l'héritier de Nur ad-Din. Saladin revient de Damas au Caire, où il construit une nouvelle citadelle. Finalement, Saladin soumet le dernier dirigeant indépendant et l’État de Jérusalem se retrouve seul face à un ennemi puissant.
Combattre les croisés
Saladin a uni les musulmans d'Orient pour combattre les croisés. Après l’assujettissement définitif de la Syrie, il se concentre entièrement sur l’idée d’expulser les chrétiens de Jérusalem et jure sur le Coran qu’il se débarrassera des ennemis de l’Islam. Action décisive Le prince Arnaut, autrefois captif musulman et personnellement libéré par Saladin, y a contribué. Le sultan d'Égypte, pour lutter contre les croisés, a établi un blocus économique. Ensuite, le principal produit d'exportation sur lequel les chevaliers gagnaient de l'argent était les épices et les épices, exportées par des caravanes et des navires à travers les mers Rouge et Méditerranée vers l'Europe. Saladin contrôlait la mer Rouge et les routes des caravanes terrestres. En 1187, le prince Arnaut attaque une caravane égyptienne, également accompagnée de la sœur de Saladin. Mais Saladin était un dirigeant sage et a décidé de ne pas répondre à l'agression par l'agression. Il s'est tourné vers le roi de Jérusalem, Guido de Lusignan, et a exigé une compensation pour les dommages et le châtiment des auteurs. Mais sa demande étant restée sans réponse, Saladin annonça une campagne contre Jérusalem.
Jérusalem se rend à Saladin
La bataille décisive eut lieu à Hattin Hill. Les croisés ne pouvaient pas combattre longtemps dans le désert sans eau et sans ombre, alors le sultan égyptien profita de son armée et infligea une défaite écrasante au roi de Jérusalem. Le roi lui-même et de nombreux autres représentants des ordres chevaleresques furent capturés. Il est intéressant de noter que Saladin a épargné presque tous les prisonniers, à l'exception des représentants des Templiers et des Hospitaliers, les ennemis les plus féroces de l'Islam. Ils ont été exécutés. Le roi et Arnaut comparaissent devant Saladin. Le sultan salua chaleureusement le roi et lui offrit même une boisson gazeuse, mais avec Arnaut, en tant que traître, il se montra strict et cruel. Saladin l'invita à se convertir à l'islam et devant son refus, il coupa la main d'Arnaut, puis les soldats du sultan le décapitèrent. Bientôt, Saladin captura Jérusalem, la ville se rendit pratiquement sans combat. Il y avait des prisonniers grande quantité, mais Saladin les épargna et leur donna le droit de se racheter lui-même. Beaucoup ont pu le faire, d’autres ont été payés ordres chevaleresques, les pauvres tombèrent en esclavage. Saladin a donc détruit le premier État de Jérusalem.
Saladin et les chrétiens de Jérusalem
Saladin a soumis presque toute la Palestine. Les croisés organisèrent la troisième croisade, à laquelle participa également Richard Cœur de Lion, mais la tentative de reconquête des terres se termina sans gloire. Saladin et Richard ont signé un traité de paix, selon lequel Jérusalem restait avec l'Égypte et les croisés se retrouvaient avec un petit morceau de la côte méditerranéenne.
Noble chevalier
Malgré sa lutte irréconciliable avec les croisés, Saladin est resté dans la mémoire des Européens comme un véritable chevalier. Il a fait preuve de miséricorde envers les chrétiens lors de la prise de Jérusalem et, après la troisième croisade, il a accordé l'immunité et la protection aux pèlerins afin qu'ils puissent visiter la Terre Sainte en toute sécurité. Sous lui, Jérusalem est véritablement devenue une ville sainte, où il n’y avait pas de place pour la violence et la cruauté.
Saladin et Guido de Lusignan
Il gagna la faveur particulière des Européens en libérant le roi de Jérusalem, Guido de Lusignan. C'était un dirigeant sage et un excellent commandant, mais il fut obligé d'admettre que son armée, composée d'esclaves, n'était capable de rien sans sa direction directe. Il a uni les pays islamiques sous sa main pour combattre les envahisseurs, mais n’a jamais laissé de code de lois à ses descendants. Après la mort de Saladin, toutes les terres furent partagées entre ses proches.
Saladin, Salah ad-Din Yusuf Ibn Ayyub (en arabe Salah ad-Din signifie « Honneur de la foi »), (1138 - 1193), premier sultan d'Égypte de la dynastie ayyoubide. Né à Tekrit ( l'Irak moderne). Le succès de sa carrière n'est devenu possible que grâce aux conditions qui prévalaient en Orient au XIIe siècle. Le pouvoir qui appartenait au calife orthodoxe de Bagdad ou aux hérétiques de la dynastie fatimide du Caire était constamment « testé pour sa force » par les vizirs. Après 1104, l'État seldjoukide fut à plusieurs reprises divisé entre eux par les atabeks turcs.
La vie de Saladin s'est produite précisément à une époque où il y avait un besoin conscient d'unification politique et de défense de l'Islam. D'origine, Saladin était un Kurde arménien. Son père Ayyub (Job) et son oncle Shirku, fils de Shadi Ajdanakan, étaient des chefs militaires dans l'armée de Zengi. En 1139, Ayyoub reçut le contrôle de Baalbek de Zengi, et en 1146, après sa mort, il devint l'un des courtisans et commença à vivre à Damas. En 1154, grâce à son influence, Damas resta au pouvoir de Nur ad-Din et Ayyub lui-même commença à diriger la ville. Ainsi, Saladin a fait ses études dans l'un des centres célèbres de la science islamique et a pu percevoir les meilleures traditions Culture musulmane.
Sa carrière peut être divisée en trois périodes : la conquête de l'Égypte (1164 - 1174), l'annexion de la Syrie et de la Mésopotamie (1174 - 1186), la conquête du royaume de Jérusalem et autres campagnes contre les chrétiens (1187 - 1192).
Conquête de l'Egypte.
La conquête de l'Égypte était nécessaire pour Nur ad-Din. L'Égypte menaçait sa puissance depuis le sud, étant parfois l'alliée des croisés et également un bastion des califes hérétiques. La raison de l'invasion était la demande du vizir exilé Shewar ibn Mujir en 1193. A cette époque, les croisés attaquaient les villes du delta du Nil. Et Shirku fut envoyé en Égypte en 1164 avec Saladin, un officier subalterne de son armée. Découvrant que Shirku n'avait pas tant l'intention de l'aider que de s'emparer de l'Égypte pour Nur ad-Din, Shewar ibn Mujir se tourna vers le roi chrétien de Jérusalem, Amalric Ier. Les croisés aidèrent Shewar à vaincre Shirku près du Caire le 11 avril 1167. et le forcer à battre en retraite (le neveu de Shirku, le jeune Saladin, s'est distingué dans cette bataille). Les croisés s'établissent solidement au Caire, qui est approché à plusieurs reprises par Shirku, qui revient avec des renforts. Ils tentèrent également, sans succès, d'assiéger Saladin à Alexandrie. Après négociations, les deux parties ont convenu de quitter l’Égypte. Certes, aux termes du traité de paix, une garnison chrétienne était censée rester au Caire. Les troubles bientôt déclenchés par les musulmans au Caire obligent Amalric Ier à retourner en Égypte en 1168. Il a fait alliance avec empereur byzantin Manuel Ier Comnène, qui, au début de 1169, envoya une flotte et un petit corps expéditionnaire en Égypte par voie maritime. Les manœuvres habiles (à la fois politiques et militaires) de Shirk et de Saladin, la malchance qui a frappé l'ennemi, ainsi que la méfiance mutuelle entre les croisés et les Byzantins - tout cela a empêché une coordination réussie des actions. C’est ainsi que les deux armées, les Croisés et les Byzantins, se retirèrent d’Égypte. Shirku devint vizir sous le calife fatimide, tout en restant subordonné à Nur ad-Din, mais mourut peu après en mai 1169. Saladin lui succéda, qui devint en fait le souverain de l'Égypte avec le titre « al-Malik al-Nazir » (Le souverain incomparable).
Saladin est le souverain de l'Égypte. Conquête de la Syrie et de la Mésopotamie.
Dans ses relations avec le calife fatimide, Saladin a fait preuve d'un tact extraordinaire, et après la mort d'al-Adid, qui a suivi en 1171, Saladin avait déjà assez de pouvoir pour remplacer son nom dans toutes les mosquées égyptiennes par le nom du calife orthodoxe de Bagdad.
Saladin fonda sa dynastie ayyoubide. Il rétablit la foi sunnite en Égypte en 1171. En 1172, le sultan égyptien conquit la Tripolitaine aux Almohades. Saladin montrait constamment sa soumission à Nur ad-Din, mais ses inquiétudes concernant la fortification du Caire et la hâte dont il faisait preuve en levant les sièges des forteresses de Montréal (1171) et de Kerak (1173) suggèrent qu'il avait peur de l'envie de le rôle de son maître. Avant la mort du dirigeant de Mossoul, Nur ad-Din, une froideur notable est apparue entre eux. En 1174, Nur ad-Din mourut et la période des conquêtes syriennes de Saladin commença. Les vassaux de Nur ad-Din ont commencé à se rebeller contre son jeune al-Salih, et Saladin s'est déplacé vers le nord, officiellement pour le soutenir. En 1174, il entra à Damas, prit Hams et Hama et en 1175 captura Baalbek et les villes entourant Alep (Alep). Saladin doit son succès avant tout à son armée régulière bien entraînée d'esclaves turcs (Mameluks), qui comprenait principalement des archers à cheval, ainsi que des troupes de choc lanciers à cheval.L'étape suivante consistait à atteindre l'indépendance politique. En 1175, il interdit de mentionner le nom d'al-Salih dans les prières et de le graver sur les pièces de monnaie et reçut la reconnaissance formelle du calife de Bagdad. En 1176, il vainquit l'armée d'invasion de Sayf ad-Din de Mossoul et conclut un accord avec al-Salih ainsi qu'avec les Assassins. En 1177, il revint de Damas au Caire, où il construisit une nouvelle citadelle, un aqueduc et plusieurs madrassas. De 1177 à 1180, Saladin fit la guerre aux chrétiens d'Égypte et, en 1180, il conclut un traité de paix avec le sultan de Konya (Rum). En 1181-1183, il s'intéressa principalement à la situation en Syrie. En 1183, Saladin obligea l'atabek Imad ad-Din à échanger Alep contre l'insignifiant Sinjar, et en 1186 il obtint un serment de vassal de l'atabek de Mossoul. Le dernier dirigeant indépendant fut finalement soumis et le royaume de Jérusalem se retrouva seul face à un empire hostile.
Conquête du royaume de Jérusalem par Saladin.
La maladie de la lèpre du roi sans enfant de Jérusalem Baldwin IV a conduit à une lutte pour la succession au trône. Saladin en profite : il achève la conquête de la Syrie, sans arrêter les raids sur Territoires chrétiens, bien qu'il ait été vaincu à la bataille de Ram Allah en 1177.
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En 1187, la trêve de quatre ans est rompue par le célèbre brigand Raynald de Chatillon du château du Krak des Chevaliers, provoquant la déclaration d'une guerre sainte, puis commence la troisième période. conquêtes Saladin.
Avec une armée d'environ vingt mille hommes, Saladin assiégea Tibériade. banque de l'Ouest Lac Génésaret. Guido Lusignan rassembla tout le monde sous sa bannière (environ 20 000 personnes) et marcha contre Saladin. Le roi de Jérusalem a ignoré les conseils de Raymond de Tripoli et a conduit l'armée dans le désert aride, où elle a été attaquée et encerclée par les musulmans. De nombreux croisés près de Tibériade furent détruits.
Le 4 juillet, à la bataille de Hattin, Saladin inflige une défaite écrasante à l'armée chrétienne unie. Le sultan égyptien réussit à séparer la cavalerie croisée de l'infanterie et la vainquit. Seuls Raymond de Tripoli et le baron Ibelin, qui commandait l'arrière-garde, avec un petit détachement de cavalerie purent percer l'encerclement (selon une version, avec l'approbation tacite de Saladin, qui respectait sincèrement le vieux guerrier). Le reste des croisés fut tué ou capturé, y compris le roi de Jérusalem lui-même, grand maître Ordre des Templiers, Raynald de Chatillon et autres. Renaud de Châtillon fut exécuté par Saladin lui-même. Et Guido relâcha ensuite Lusignan, lui faisant promettre qu'il ne combattrait plus. Pendant ce temps, Raymond, rentré à Tripoli, est décédé des suites de ses blessures.
Saladin captura Tibériade, Acre (aujourd'hui Acre en Israël), Askelon (Ashkelon) et d'autres villes (les soldats de leurs garnisons, presque sans exception, furent capturés ou moururent à Hattin). Saladin était déjà en route pour Tyr lorsque le margrave Conrad de Montferrat arriva par mer avec un détachement de croisés juste à temps, dotant ainsi la ville d'une garnison fiable. L'assaut de Saladin fut repoussé.
Le 20 septembre, Saladin assiège Jérusalem. En l'absence du roi réfugié à Acre, la défense de la ville fut dirigée par le baron Ibelin. Mais il n’y avait pas assez de défenseurs. La nourriture aussi. Rejetant dans un premier temps les offres relativement généreuses de Saladin. Finalement, la garnison fut contrainte de se rendre. Le vendredi 2 octobre, Saladin entra dans la Ville sainte, qui était aux mains des chrétiens depuis près de cent ans, et accomplit un rituel de purification, faisant preuve de magnanimité envers les chrétiens de Jérusalem. Saladin a libéré les habitants des quatre côtés à condition qu'ils paient une rançon appropriée pour eux-mêmes. Beaucoup n’ont pas pu être rachetés et ont été réduits en esclavage. Toute la Palestine a été capturée par Saladin.
Dans le royaume, seule Tyr restait aux mains des chrétiens. Peut-être que le fait que Saladin ait négligé de prendre cette forteresse avant le début de l’hiver était sa plus grave erreur de calcul stratégique. Les chrétiens conservèrent une place forte lorsque l'armée croisée restante, dirigée par Guido Lusignan et Conrad de Montferrat, attaqua Acre en juin 1189. Ils réussirent à chasser l'armée de Saladin, qui venait au secours des assiégés. Saladin ne disposait pas de flotte, ce qui permettait aux chrétiens d'attendre des renforts et de se remettre des défaites subies sur terre. Du côté de la terre, l'armée de Saladin encerclait les croisés dans un cercle serré. Pendant le siège, 9 batailles majeures et d'innombrables petits affrontements ont eu lieu.
Saladin et Richard Cœur de Lion.
Le 8 juin 1191, Richard Ier d'Angleterre (plus tard Cœur de Lion) arriva près d'Acre. Fondamentalement, tous les croisés ont tacitement accepté son leadership. Richard chassa l'armée de Saladin qui venait au secours des assiégés, puis mena le siège avec une telle vigueur que la garnison musulmane d'Acre capitula le 12 juillet sans la permission de Saladin.
Richard a consolidé son succès avec une marche bien organisée vers Askelon (Ashkelon moderne en Israël), qui s'est déroulée le long de la côte jusqu'à Jaffa, et avec une grande victoire à Arsuf, au cours de laquelle les troupes de Saladin ont perdu 7 000 personnes et les autres ont fui. Les pertes des croisés dans cette bataille s'élèvent à environ 700 personnes. Après cette bataille, Saladin n'osa jamais engager Richard dans une bataille ouverte.Entre 1191 et 1192, quatre petites campagnes ont eu lieu dans le sud de la Palestine, au cours desquelles Richard s'est révélé être un vaillant chevalier et un tacticien talentueux, bien que Saladin l'ait surpassé en tant que stratège. roi anglais se déplaçait constamment entre Beitnoub et Askelon, ayant son but ultime prise de Jérusalem. Richard Ier poursuivait constamment Saladin qui, en se retirant, utilisait la tactique de la terre brûlée - détruisant les récoltes, les pâturages et empoisonnant les puits. Le manque d’eau, le manque de nourriture pour les chevaux et le mécontentement croissant dans les rangs de son armée multinationale ont forcé Richard à conclure qu’il ne pouvait assiéger Jérusalem à moins de risquer la mort presque certaine de toute son armée. En janvier 1192, l'impuissance de Richard se manifesta par le fait qu'il abandonna Jérusalem et commença à fortifier Askelon. Les négociations de paix qui se déroulent au même moment montrent que Saladin est le maître de la situation. Bien que Richard remporte deux magnifiques victoires à Jaffa en juillet 1192, le traité de paix fut conclu le 2 septembre et fut un triomphe pour Saladin. Tout ce qui restait du royaume de Jérusalem était littoral et une route gratuite vers Jérusalem, le long de laquelle les pèlerins chrétiens pourraient facilement atteindre les Lieux Saints. Askelon a été détruit. Il ne fait aucun doute que la cause de la mort du royaume était l'unité. Orient islamique. Richard retourna en Europe et Saladin à Damas, où il mourut après une courte maladie le 4 mars 1193. Il fut enterré à Damas et fut pleuré dans tout l'Orient.
Caractéristiques de Saladin.
Saladin avait un caractère brillant.
Étant un musulman typique, dur envers les infidèles qui ont conquis la Syrie, il a cependant fait preuve de miséricorde envers les chrétiens avec lesquels il avait directement affaire. Saladin est devenu célèbre parmi les chrétiens et les musulmans comme un véritable chevalier. Saladin était très assidu dans la prière et le jeûne. Il était fier de sa famille, déclarant que « les Ayyoubides furent les premiers à qui le Tout-Puissant accorda la victoire ». Sa générosité s'est manifestée dans les concessions faites à Richard et dans son traitement envers les captifs. Saladin était exceptionnellement gentil, honnête comme le cristal, aimait les enfants, ne perdait jamais courage et était vraiment noble envers les femmes et tous les faibles. De plus, il a fait preuve d’une véritable dévotion musulmane envers un objectif sacré. La source de son succès réside dans sa personnalité. Il a réussi à unir les pays islamiques pour combattre les conquérants croisés, bien qu'il n'ait pas laissé de code de lois pour son pays. Après sa mort, l’empire fut partagé entre ses proches. Bien qu'il soit un stratège compétent, Saladin n'était pas à la hauteur de Richard en termes de tactique et possédait en outre une armée d'esclaves. « Mon armée n’est capable de rien, a-t-il reconnu, si je ne la dirige pas et si je ne la surveille pas à chaque instant. » Dans l'histoire de l'Orient, Saladin reste le conquérant qui a stoppé l'invasion de l'Occident et a retourné les forces de l'Islam contre l'Occident, le héros qui a uni du jour au lendemain ces forces débridées et, enfin, le saint qui a incarné dans sa personnalité le plus haut idéaux et vertus de l’Islam.Les références.
1. Smirnov S.A. Le sultan Yusuf et ses croisés. - Moscou : AST, 2000.
2. L'histoire du monde guerres/resp. éd. R. Ernest et Trevor N. Dupuis. - Livre premier - Moscou : Polygone, 1997.
3. Histoire du monde. Croisés et Mongols. - Tome 8 - Minsk, 2000.
