À quel ancien État appartenaient les patriciens ? Les patriciens constituent l'élite de la société romaine antique

Dans la Rome antique, les patriciens étaient le nom donné à l'aristocratie patrimoniale. Initialement, les patriciens s'appelaient apparemment peuples autochtones Rome, qui faisait partie de l'organisation clanique et s'opposait aux plébéiens. Selon la tradition, les patriciens formèrent d'abord 100, puis 300 familles patrilinéaires et formèrent le peuple romain (populus). L'aristocratie patricienne s'est formée après la séparation du clan des familles nobles patriarcales, dont les membres ont commencé à revendiquer la plus grande partie du butin militaire, qui était constitué de terres et d'esclaves, ainsi que le monopole d'entrer au Sénat et de devenir militaire. commandants. Déjà à l’époque tsariste, ils étaient confrontés à des clients dépendants, des plébéiens et des esclaves.

Au début du VIe siècle avant JC. pendant la période de formation société de classe et les états, les patriciens se transforment en classe dirigeante- classe de la République romaine, possédant tous les droits civils et droits politiques, dont le principal était le remplacement de la magistrature supérieure.

Le problème de l'origine des patriciens est l'un des plus controversés, qui s'explique principalement par le caractère contradictoire des sources. Ainsi, le scientifique V.I. Kuzishchin considérait les patriciens comme la population indigène, constituant une organisation gentilice artificiellement formée. Soutenant l'idée d'une communauté patricienne, le scientifique O.L. Kryukov a d'abord développé la question des différences sociales et religieuses entre patriciens et plébéiens. Avec l’avènement de l’esclavage patriarcal et de la propriété partielle des terres au sein des groupes claniques, la stratification entre les clans et au sein des clans s’est accélérée. Parmi eux, des familles plus nobles et plus riches ont commencé à se démarquer. Les principes d'autorité fondés sur l'ancienneté, la sagesse et l'expérience inhérents à la primitivité ont été remplacés par le principe de noblesse et de naissance.

Seuls les membres de ces familles, au fil du temps, ont commencé à être appelés patriciens, s'opposant à leurs humbles parents, la majeure partie du peuple (populus). Des proches inconnus et pauvres se sont retrouvés dépendants d’eux et ont cherché leur aide et leur protection. Ils devinrent les clients des patriciens, et ils devinrent leurs labrones, c'est-à-dire mécènes. Les liens de patronage - la clientèle - étaient considérés comme sacrés et leur violation était passible de mort.

Peinture vie sociale La situation était encore compliquée par le fait que la ville en pleine croissance était reconstituée par la population conquise, ainsi que par de nouveaux arrivants volontaires, parfois des clans entiers. Au début, la population nouvellement arrivée était incluse dans l’organisation clanique de trois tribus. Mais ensuite l'accès à celui-ci fut interrompu et les nouveaux colons se trouvèrent dans une situation de privation de droits, puisqu'ils furent privés de la participation aux comices de la curie et au Sénat. Leur nombre a rapidement augmenté et reconstitué, c'est pourquoi ils ont commencé à être appelés plèbe (de plère - remplir).

Sur la question de l'origine des plébéiens, il y a diverses théories. Essayez d'abord explication scientifique l'origine de la plèbe appartient à Niebuhr, qui soutenait que la plèbe romaine était formée des habitants des villages les plus proches de Rome, conquis par les premiers rois et amenés à Rome. Ils étaient libres, mais n'avaient aucun droit et ne pouvaient pas épouser des patriciens. Depuis l'époque d'Ancus Marcius, les plébéiens constituaient une importante population libre, qui ne disposait pas de sa propre organisation jusqu'aux réformes de Servius Tullius.

La théorie de Niebuhr a été contestée par Ine, qui considérait les plébéiens comme d'anciens clients appartenant à la population indigène et, après la conquête, étaient en servage sous les patriciens, puis ont reçu la libération. Mommsen adhère également à la théorie d’Ine dans son ouvrage « Histoire de Rome ». Selon lui, la plèbe était constituée de clients et d'étrangers qui s'installaient à Rome. Initialement, les clients recevaient une protection uniquement par l'intermédiaire de leurs mécènes, mais à mesure que l'État se renforçait et se développait, le client était directement protégé par le roi ; La frontière entre citoyens et non-citoyens s’est progressivement estompée. La plèbe s'est opposée aux citoyens à part entière jusqu'à la réforme de Servius Tullius, qui a achevé le processus de deux couches de la population. K. Kumanetsky, qui considérait le culte des ancêtres caractéristique principale ville antique, croyait qu'à cette époque où la communauté était composée de familles ou de noms de famille, dont la base était le culte domestique des ancêtres, en raison de diverses raisons une nouvelle couche sociale est apparue, privée de culte et de foyer. Ceci est étranger aux principaux groupes de population, que l'on retrouve non seulement à Rome, mais aussi dans d'autres villes anciennes et formèrent la plèbe, qui fut finalement incluse dans la communauté romaine. La théorie de K.N. Elnitsky, selon lequel la division de la population romaine en patriciens et plébéiens était le résultat de la différenciation économique de la population, observée dans toutes les villes anciennes.

La question de l'origine des plébéiens a été soulevée à plusieurs reprises dans la littérature historique spéciale parue en fin XIX et au début du 20e siècle. Il a été suggéré que les patriciens et les plébéiens appartenaient à des groupes ethniques. Certains historiens voyaient dans les patriciens les conquérants sabins, tandis que chez les plébéiens - l'original Population latine. D'autres pensaient que les familles patriciennes étaient les descendants des conquérants étrusques, tandis que les plébéiens étaient des habitants latins conquis qui ont progressivement obtenu leur libération. Chez V.I. Kuzishchina le point de vue suivant sur ce problème: « En évaluant diverses théories sur l'origine de la plèbe, il faut d'abord dire que la conquête a sans aucun doute joué un grand rôle dans la formation de la plèbe. romain système économique n’était pas encore suffisamment développé pour que la formation de la plèbe puisse être le résultat d’une stratification économique. » Ine et Mommsen estiment qu'il ne reste aucune trace dans la tradition selon laquelle les plébéiens sont les descendants des clients serfs.

Ainsi, les avis des scientifiques sur la question de l'origine institutions sociales comme les plébéiens et les patriciens ; très diversifié. Mais grâce aux sources qui nous sont parvenues et à la variété des hypothèses du monde moderne science historique, crée plus ou moins une vision holistique de processus sociaux dans la société romaine au VIII - IIIe siècles Colombie-Britannique

Ainsi, en prenant comme fiables les données de T. Tite-Live, on peut constater une augmentation de la population pour la période allant de Romulus à Servius Tullius, ou plutôt jusqu'à l'établissement définitif de l'ordre centuriant par plusieurs dizaines de milliers de personnes, mais ces calculs sont approximatifs. En règle générale, les nouveaux colons sont arrivés à Rome soit en tant que clans entiers, soit en tant que partie d'eux, mais dans tous les cas, ils ont reconstitué le nombre de clans romains, rejoignant les tribus et la curie existantes. Selon T. Tite-Live, « déjà sous Tulla Hostilius, le nombre de citoyens doublait aux dépens des Albanais. Ancus Marcius, après la capture de Gelen et Ficana, réinstalla plusieurs milliers de Latins à Rome en tant que citoyens. » Bien que ces colons soient généralement considérés par les chercheurs non pas comme des citoyens à part entière, mais comme des plébéiens, ils ont néanmoins augmenté la population réelle de Rome, mais même si nous supposons que sur les « plusieurs milliers », seule une partie était incluse dans la citoyenneté, alors cela a également influencé les indicateurs quantitatifs du peuple romain.

Ainsi, dans les conditions de développement des relations esclavagistes à Rome, aux côtés de population locale, qui appartenaient autrefois à des organisations claniques et qui, déjà à l'époque tsariste, conservaient encore des formes claniques de vie communautaire, la population de nouveaux arrivants a commencé à apparaître et à augmenter rapidement. C'était personnellement gratuit, mais parce que... ne venait pas des anciennes communautés claniques romaines, ne pouvait pas utiliser les terres communes et n'avait pas le droit de participer à la résolution des affaires communes. En conséquence, déjà au cours de cette période, une image complexe se crée à Rome stratification sociale. Parallèlement à l'émergence de deux groupes principaux dans la société - les esclaves et les propriétaires d'esclaves, parmi les libres, déjà à l'époque royale, le peuple romain (populus), c'est-à-dire descendants d'anciennes organisations claniques et plébéiens - résidents des zones conquises par Rome, et nouveaux colons, et il faut tenir compte du fait que chacun des deux derniers groupes - le peuple romain et les plébéiens - n'était pas homogène dans sa composition sociale. Dans la lutte acharnée de ces groupes, l'effondrement se produit système tribalà Rome. Déjà à la fin période tsariste Cette lutte aboutit à la pose des bases du futur État romain. En témoignent les activités du sixième roi romain Servius Tullius, qui mena des réformes rappelant celles de Solon et de Clisthène.

Ainsi, Titus Tite-Live, dans son « Histoire romaine depuis la fondation de la ville », parle de Servius Tullius comme du fondateur de la division de classe de l'État, qui déterminait les différences de droits et de statuts. Il a établi une qualification, des institutions en diplôme le plus élevé bénéfique pour l'État, destiné à atteindre une telle grandeur : sur cette base, les responsabilités militaires et civiles étaient réparties entre tous, comme auparavant, et selon le statut de propriété ; puis des classes et des siècles furent établis et, sur la base des qualifications, un certain nombre de répartitions furent faites, adaptées au temps de paix et au temps de guerre.

Ainsi, selon la réforme de Servius Tullius, la population libre de Rome était divisée en classes selon les qualifications foncières et, selon cette division, jouissait des droits politiques. Dans le même temps, une division territoriale est introduite. «C'est pareil à Rome», écrit F. Engels dans son ouvrage «L'origine de la famille, propriété privée et l’État », avant même l’abolition de ce qu’on appelle « pouvoir royal"L'ancien a été détruit ordre social, reposant sur des liens de sang personnels, et à sa place un nouveau fut créé, en effet système gouvernemental, basé sur division territoriale et les différences de propriété. Bien que ces réformes de Solon et de Clisthène aient été provoquées par les mêmes raisons, dont l'effet est connu en Attique, elles présentaient également des différences significatives. L'une des raisons de ces différences était que la noblesse familiale romaine - les patriciens, qui avaient atterrir, était plus forte qu'en Attique, où, parallèlement à l'agriculture, se développèrent l'artisanat et le commerce, desservant base matérielle pour le Parti Démocrate. Les patriciens purent ainsi s'emparer de positions dominantes dans le jeune État romain. En témoigne le fait qu'après la réforme, les plébéiens sont restés politiquement impuissants, c'est-à-dire ne pouvait pas participer au travail des organes de l'État romain et fut économiquement opprimé.

Selon leur composition, la plèbe était divisée en urbaine et rurale. Ces derniers étaient beaucoup plus homogènes ; ils ne différaient principalement que par la taille de la parcelle appartenant à l'un ou l'autre paysan, même si, comme le note E.M. Shtaerman, sans aucun doute, parmi lui, il y avait des gens plus riches qui agissaient comme prêteurs, asservissant les pauvres, et les pauvres, qui gagnaient de l'argent en tant qu'ouvriers agricoles, tombaient en servitude, allaient en ville et à l'armée.

La plèbe urbaine était beaucoup plus complexe, comprenant de riches marchands et propriétaires d'entreprises artisanales, ainsi que de petits artisans et commerçants, des ouvriers salariés, des personnes sans profession spécifique qui vivaient aux dépens de l'État et des mécènes. Malgré la diversité de cette classe, les droits qu'elle avait étendus à tous. Ainsi, les plébéiens, par exemple, n'avaient pas le droit d'utiliser les terres publiques, car La réforme de Servius Tullius, même dans l'assemblée populaire, représentait la position prédominante de la noblesse romaine.

Ainsi, à l’époque romaine, le processus rapide de décomposition du système clanique, le développement de l’esclavage en Méditerranée et la conquête de Rome par les Étrusques ont créé ici une différenciation sociale complexe et unique.

Patricien ou (lat. patricius, de pater - père).

1. Dans la Rome antique - personne appartenant aux familles romaines d'origine qui constituaient classe dirigeante et détenir des terres publiques entre leurs mains.
2. Au Moyen Âge Villes allemandes- une personne appartenant à de riches familles bourgeoises qui jouaient un rôle de premier plan dans le gouvernement de la ville.

Époque antique

Dans la Rome antique, les patriciens comprenaient initialement l'ensemble de la population indigène qui faisait partie de la communauté clanique qui constituait le peuple romain ( Populus Romanus Quiritium) et opposé aux plébéiens ; après la séparation des familles nobles patriarcales du clan, seule l'aristocratie foncière patricienne, dont les ancêtres constituaient autrefois le sénat royal, commença à être classée parmi les patriciens. L'appartenance à l'aristocratie familiale pouvait s'obtenir par droit de naissance, ainsi que par adoption ou récompense. Ce droit a été perdu en cas de décès ou en raison de restrictions des droits.

Après l'inclusion des plébéiens dans le peuple romain et leur égalité de droits avec les patriciens (au début du IIIe siècle avant JC), le sommet du patriciat et la plèbe fusionnèrent pour former la noblesse.

Allemagne médiévale

Voir aussi

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Littérature

• Obnorsky N.P.// Dictionnaire encyclopédique de Brockhaus et Efron
• Gottlieb A.G.// Dictionnaire encyclopédique de Brockhaus et Efron : en 86 volumes (82 volumes et 4 supplémentaires). - Saint-Pétersbourg. , 1890-1907.
• Nikouline T.S. Problèmes du patriciat des villes hanséatiques dans l'historiographie allemande. / Dans l'ouvrage : Questions d'historiographie des relations internes et politique extérieure pays étrangers. Collection interuniversitaire articles scientifiques. - Samara, 1991. - P. 3-29.

Extrait caractérisant Patricia

Koutouzov, par l'intermédiaire de son espion, reçut le 1er novembre des nouvelles qui mettaient l'armée qu'il commandait dans une situation presque désespérée. L'éclaireur a rapporté que les Français en grand nombre, après avoir traversé le pont de Vienne, se sont dirigés vers la voie de communication de Koutouzov avec les troupes venant de Russie. Si Koutouzov avait décidé de rester à Krems, alors l'armée de Napoléon, composée de cent mille cinq cents hommes, l'aurait coupé de toutes communications, aurait encerclé son armée épuisée de quarante mille hommes et il se serait retrouvé dans la position de Mack près d'Ulm. Si Koutouzov avait décidé de quitter la route qui menait aux communications avec les troupes russes, il aurait alors dû entrer sans route dans les terres inconnues de la Bohême.
montagnes, se défendant contre des forces ennemies supérieures et abandonnant tout espoir de communication avec Buxhoeveden. Si Koutouzov avait décidé de se retirer sur la route de Krems à Olmutz pour rejoindre les troupes russes, il risquait alors d'être averti sur cette route par les Français qui avaient traversé le pont de Vienne et d'être ainsi contraint d'accepter la bataille en marche. , avec tous les fardeaux et convois, et ayant affaire à un ennemi trois fois plus grand et l'entourant des deux côtés.
Koutouzov a choisi cette dernière issue.
Les Français, comme l'a rapporté l'espion, après avoir traversé le pont de Vienne, marchaient dans une marche intensifiée vers Znaim, qui se trouvait sur la route de retraite de Koutouzov, à plus de cent milles devant lui. Atteindre Znaim avant que les Français aient l'intention de recevoir grand espoir pour sauver l'armée ; permettre aux Français de se prévenir à Znaim reviendrait probablement à exposer l'armée entière à une disgrâce semblable à celle d'Ulm, ou à une destruction générale. Mais il était impossible d’avertir les Français avec toute leur armée. La route française de Vienne à Znaim était plus courte et meilleure que la route russe de Krems à Znaim.
Dans la nuit où il reçut la nouvelle, Koutouzov envoya l'avant-garde de Bagration, forte de quatre mille hommes, vers la droite, au-delà des montagnes, depuis la route Kremlin-Znaim jusqu'à la route Vienne-Znaim. Bagration devait traverser cette transition sans répit, s'arrêter face à Vienne et revenir à Znaim, et s'il parvenait à avertir les Français, il devait les retarder le plus longtemps possible. Kutuzov lui-même, malgré toutes ses difficultés, partit pour Znaim.
Après avoir marché quarante-cinq milles avec des soldats affamés et pieds nus, sans route, à travers les montagnes, par une nuit d'orage, après avoir perdu un tiers des retardataires, Bagration se rendit à Gollabrun sur la route de Vienne Znaim plusieurs heures avant que les Français ne s'approchent de Gollabrun. de Vienne. Kutuzov a dû marcher encore une journée entière avec ses convois pour atteindre Znaim et, par conséquent, pour sauver l'armée, Bagration, avec quatre mille soldats affamés et épuisés, a dû retenir pendant une journée toute l'armée ennemie qui l'avait rencontré à Gollabrun. , ce qui était évident, impossible. Mais destin étrange rendu possible l'impossible. Le succès de cette tromperie, qui a remis le pont de Vienne entre les mains des Français sans combat, a incité Murat à tenter de tromper Koutouzov de la même manière. Murat, ayant rencontré le faible détachement de Bagration sur la route de Tsnaim, pensa qu'il s'agissait de toute l'armée de Koutouzov. Afin d'écraser sans aucun doute cette armée, il attendit les troupes en retard sur la route de Vienne et proposa à cet effet une trêve de trois jours, à la condition que les deux troupes ne changent pas de position et ne bougent pas. Murat a insisté sur le fait que des négociations de paix étaient déjà en cours et que, par conséquent, pour éviter une effusion de sang inutile, il proposait une trêve. Le général autrichien Comte Nostitz, stationné aux avant-postes, crut aux paroles de l'envoyé Murat et se retira, révélant le détachement de Bagration. Un autre envoyé s'est rendu dans la chaîne russe pour annoncer la même nouvelle concernant les négociations de paix et proposer une trêve de trois jours aux troupes russes. Bagration a répondu qu'il ne pouvait ni accepter ni accepter une trêve, et avec un rapport sur la proposition qui lui avait été faite, il a envoyé son adjudant à Koutouzov.

29 décembre 2017 , 23h02

Patricia

La question de la nature et de l’origine des domaines romains est très complexe. Commençons par les patriciens. Le mot « patricien » vient de pater (père) et peut être véhiculé en russe par le concept « paternel ». Qu'est-ce que cela signifie? Très probablement, les patriciens appelaient à l'origine ceux qui avaient des pères légitimes et qui, à leur tour, pouvaient avoir des fils légitimes. En d'autres termes, les patriciens vivaient sur la base du droit paternel (patriarcat), dans lequel l'héritage du nom et des biens passe par la lignée masculine et juridique. liens familiaux Il n'y a que des liens paternels. En effet, la famille patricienne était une famille de type patriarcal prononcé. Le père de famille (pater familias) avait un pouvoir absolu sur tous les membres de la maison : il avait le droit de les exécuter, de les vendre comme esclaves, etc. Les juristes romains appelaient cela le droit de vie et de mort (ius vitae necisque). Les clans patriciens (gentes, la tradition en compte 300) avaient un nom de famille commun. Cela apparaît dans le système des noms romains, dont les patriciens en avaient généralement trois : un nom personnel (praenomen, en fait, « prénom »), un nom de famille (nomen) et nom de famille(cognomen), par exemple Lucius Cornelius Sulla, Gaius Julius Caesar, etc.

Les patriciens ont maintenu leur tradition ancestrale droit des successions, qui exigeait que les biens du défunt restent dans sa famille. Cela indique l'ancienne communauté de propriété de tous les membres du clan. Cette communauté est restée la plus longtemps par rapport à la terre. La tradition veut que les familles patriciennes de la période tsariste ne possédaient que 2 yugera (0,5 hectare) de terres en propriété privée. Apparemment nous parlons de uniquement sur un terrain personnel (jardin, potager). Quant aux terres arables, ainsi qu'aux terres (prairies, pâturages, etc.), elles étaient la propriété de l'ensemble de la communauté patricienne. Les familles individuelles n'avaient sur elles que le droit de possession (ius possessions), et non de propriété privée.

D'autres signes du système des clans patriciens incluent des traces d'un culte clanique commun et des cimetières claniques communs. La tradition laisse entendre que les familles patriciennes pratiquaient différentes méthodes d'enterrement. Ainsi, Cicéron dit que même en sa mémoire, la famille cornélienne avait pour coutume de ne pas brûler ses morts, mais de les enterrer entièrement. Les clans patriciens étaient exogames, c'est-à-dire que les membres d'un même clan n'étaient pas autorisés à se marier.

Selon certaines de nos sources, les patriciens étaient divisés en trois tribus : Ramnov, Titiev et Lucerov. Déjà les anciens les interprétaient comme trois éléments tribaux : les Latins, les Sabins et les Étrusques. Ce point de vue a longtemps été soutenu dans la science, mais il est maintenant presque abandonné : si dans la citoyenneté romaine indigène il est possible d'établir la présence de deux formations ethniques - latine et sabine, alors l'élément étrusque dans son ensemble et le compact était apparemment absent. Par conséquent, nous sommes actuellement enclins à considérer les trois tribus romaines comme la division principale d’une seule tribu. On retrouve la même triple division chez les autres tribus italiques : les Ombriens, les Sabins. Une situation similaire se retrouve en Grèce chez les Doriens (trois phyla) et les Ioniens (quatre phyla).

Chaque tribu était divisée en dix curies, chaque curie en dix genres, chaque genre en dix familles. Ainsi, au total, il y avait 30 curiae, 300 genres et 3 mille familles. Un rapport numérique aussi correct nous fait penser que la division primaire des clans a ensuite été rendue artificielle, peut-être à des fins militaires.

Les curiae sont les plus fortement attestées dans nos sources (leur présence, notamment, se reflète dans l'ancien calendrier romain). À en juger par les quelques noms survivants des curiae, elles étaient de nature territoriale, ce qui, bien entendu, n'exclut pas la possibilité qu'il s'agisse essentiellement de divisions claniques. Chaque curie était dirigée par son propre ancien (curion) et se réunissait dans une salle spéciale. Les fonctions des réunions de curiae ne sont pas tout à fait claires. En tout cas, ce furent initialement les seules réunions autorisées du peuple romain dans lesquelles il exprimait sa volonté (nous reviendrons sur cette question plus loin).

L'origine des tribus et des curies semblait mystérieuse aux Romains eux-mêmes. Le plus souvent, la division de la communauté en tribus et curies était attribuée à la volonté du fondateur de Rome. On pense que Romulus a procédé à cette réforme après s'être uni aux Sabins : « La guerre, si douloureuse, s'est terminée subitement monde joyeux, et à cause de cela, les femmes Sabines devinrent encore plus chères à leurs maris et à leurs parents, et surtout à Romulus lui-même, et quand il commença à diviser le peuple en trente curies, il donna aux curies les noms de femmes Sabines. Sans aucun doute, ils étaient bien plus d'une trentaine, et que celles qui donnèrent leur nom aux curies furent choisies par ancienneté, ou par dignité, la leur ou celle de leur mari, ou par tirage au sort, la légende reste muette à ce sujet. Dans le même temps, trois siècles de cavaliers se formèrent : Ramni, du nom de Romulus, Titius - d'après Titus Tatius, et Luceri, dont le nom, comme leur origine, reste obscur » (Tite-Live, I, 13, trans. V.M. Smirina). Histoire similaire contenu dans Plutarque (Romulus, 20) : « Lorsque la population de la ville doubla ainsi, cent nouveaux furent ajoutés aux patriciens précédents - parmi les Sabins, et les légions devinrent chacune six mille fantassins et six cents cavaliers. . Les rois divisèrent les citoyens en trois phyla et nommèrent l'un Ramna - en l'honneur de Romulus, le deuxième - Tatia, en l'honneur de Tatius, et le troisième - Lukera, d'après un bosquet dans lequel beaucoup se réfugièrent, profitant du droit de refuge. , afin de recevoir ensuite les droits de citoyenneté (bosquet en latin "lukos") Qu'il y ait eu trois phyla, cela ressort clairement du mot même que les Romains utilisent pour désigner les phyla : ils appellent encore aujourd'hui les phyla tribus et le chef d'un phylum tribun. Chaque tribu était composée de dix curiae, nommées, comme certains le disent, d'après les noms de femmes enlevées, mais il me semble que cela est inexact : beaucoup d'entre elles portent le nom de divers domaines" (traduit par S.P. Markish).

Patriciens et plébéiens La fin du pouvoir royal a conduit au fait que Rome a commencé à être gouvernée par une oligarchie, c'est-à-dire « quelques-uns », en dans ce cas patriciens. Eux seuls pouvaient devenir sénateurs, eux seuls pouvaient être consuls, préteurs et questeurs. Les patriciens croyaient qu'eux seuls le pouvaient.