Conseil des Anciens de Sparte. "Sparte - la polis historique de la Grèce antique

GÉRUSIE

À Sparte, le conseil des anciens, ou gérousia, avec la faible importance de l'assemblée populaire, était en fait l'organe gouvernemental le plus élevé. Au moment de la création de Gerusia, ses présidents étaient des rois, plus tard des éphores. Gerusia était en charge de tout le courant affaires d'état; elle possédait également le plus haut pouvoir judiciaire. Seuls les géronts, par exemple, pouvaient juger les rois. Et la méthode d'élection, l'absence de rapports et l'appartenance à vie à la gérusie étaient les plus conformes à l'essence oligarchique de l'État spartiate. Gerusia à Sparte était composée de 30 personnes : 28 gérontes de plus de 60 ans, élus à vie parmi les meilleurs citoyens appartenant aux familles les plus nobles et 2 rois, plus tard éphores.

(PLUTARQUE. LYCURGUE, 26)

... Lycurgue nomma les premiers anciens parmi ceux qui participèrent à son plan. Puis il décida, en échange des morts, de choisir chaque fois parmi les citoyens ayant atteint l'âge de soixante ans, celui qui serait reconnu comme le plus vaillant... Cette décision fut prise comme suit. Lorsque le peuple se rassemblait, les électeurs spéciaux s'enfermaient dans la maison voisine, afin que personne ne les voie, et eux-mêmes ne voyaient pas ce qui se passait à l'extérieur, mais n'entendaient que les voix des personnes rassemblées. Dans ce cas comme dans tous les autres, le peuple a tranché en criant. Les candidats n'ont pas été présentés d'un seul coup, mais un à un, selon le tirage au sort, et ils ont parcouru l'assemblée en silence. Les personnes incarcérées portaient des pancartes sur lesquelles ils notaient la force du cri, ne sachant pas à qui ils criaient, mais concluant seulement que le premier, le deuxième, le troisième ou généralement le candidat suivant était sorti. Celui à qui ils criaient plus et plus fort que les autres était déclaré élu. Avec une couronne sur la tête, il se promenait dans les temples des dieux. Une foule immense de jeunes le suivit, louant et glorifiant le nouvel aîné et les femmes, chantant sa bravoure et proclamant son sort heureux. Chacun de ses proches lui a demandé de manger un morceau, affirmant que l'État l'honorait de cette friandise. Sa tournée terminée, il se rendit au repas commun ; l'ordre établi n'a été violé d'aucune façon, à l'exception du fait que l'aîné a reçu la deuxième part, mais ne l'a pas mangée, mais l'a mise de côté. Ses proches se tenaient à la porte, après le dîner il appela celle qu'il respectait plus que les autres, et, lui remettant cette part, dit qu'il donnait la récompense qu'il avait lui-même reçue, après quoi les autres femmes, glorifiant cela l'élue, l'a raccompagnée chez elle.

OFFICIELS

D'autres fonctionnaires de Sparte qui effectuaient des missions d'État ou étaient en charge d'une branche distincte du gouvernement étaient élus par l'apella ou nommés par les éphores. Ces derniers contrôlaient leurs activités. Tous les fonctionnaires étaient divisés en civils et militaires. Les civils, selon les responsabilités qui leur étaient assignées, étaient répartis en :

ceux en charge des affaires de l'oracle ; ils appartenaient à la suite la plus proche du roi et dînaient avec lui aux frais de l'État 16 ; les chargés de l'hébergement des étrangers et des ambassadeurs ; surveillé l'éducation et le comportement des garçons; D'autres personnes étaient subordonnées à ces fonctionnaires et supervisaient le développement physique des jeunes ; surveillants du comportement des femmes; contrôleurs d'ordre sur les marchés de marchandises importées; qui dirigeait les périeks.

Navarques - contrôlaient la flotte, étaient élus pour 1 an sans droit de réélection. Au cours de l'année de service, les navarkhs jouissaient d'un pouvoir énorme, comparable aux 17 du roi ; Conseillers, assistants les plus proches et parfois même navals ; Adjudants des Navarques ; 6 commandants des forces terrestres : ils faisaient partie de la suite immédiate du roi et Temps paisible j'ai regardé les poules mouillées; 3 personnes étaient placées sur les gardes du corps royaux, elles étaient élues par éphores parmi les meilleurs hommes de 30 ans ; 300 hommes de moins de 30 ans constituaient la garde du corps proprement dite ; 5 guerriers parmi les « cavaliers » ont été sélectionnés comme agents pour effectuer des missions à l'étranger ; des détachements armés pour mener à bien la cryptie.

PROCÉDURES JUDICIAIRES

Les procédures judiciaires à Sparte semblent avoir été assez simples et fondées sur la common law, même si nous en savons peu de choses. Le pouvoir judiciaire était entre les mains des rois, des gérousia et des éphores. L'appel n'a résolu que les différends concernant la succession au trône. La compétence judiciaire des rois comprenait prochaines questions: héritage, mariage des héritiers, présidence du tribunal pendant la guerre. La juridiction de la gérusie comprenait les affaires pénales, ainsi que les éphores et le roi président, le procès d'un autre roi accusé de quoi que ce soit. Affaires pénales dans lesquelles les accusés seraient confrontés la peine de mort Pour éviter les erreurs, ils ont été examinés pendant plusieurs jours. La juridiction des éphores comprenait également les affaires civiles, notamment immobilières. Les sanctions étaient les suivantes : amendes pécuniaires, atimia 18 et peine de mort. Atimia est tombée principalement sur des lâches qui ont fui le champ de bataille et se sont rendus et ont été soumis à une punition très sévère. La peine de mort consistait en l'étranglement, exécuté la nuit dans une salle spéciale de la prison, ou en le jet dans un abîme situé à proximité de la ville. L'emprisonnement n'était pas inclus comme punition.

FINANCE

Le trésor public, contrôlé par les éphores, était petit. Les sources de revenus étaient les impôts sur les perieks et les contributions d'urgence parfois imposées ; en temps de guerre, ils étaient complétés par des trophées capturés, ainsi que par des subventions d'États étrangers (notamment la Perse). L'histoire de Lycurgue interdisant l'usage de l'argent est sans aucun doute fictive, car dans l'Antiquité, la Grèce était généralement pauvre et la première pièce d'argent a été frappée par le roi argien Phidon. Mais jusqu'au |Ve siècle. À Sparte, on utilisait de la monnaie de fer, appelée « gâteau sacrificiel ». Cette monnaie était peu convertible (1 à 1200 par rapport à l'argent), c'est pourquoi elle ne pouvait pas être utilisée dans grandes quantités, ce qui a conduit au développement du troc. Mais dans les villes de Periek engagées dans le commerce, l'or et l'argent étrangers étaient utilisés, bien que les lois spartiates interdisaient la propriété de l'or et de l'argent aux particuliers 19, avec la chute discipline ancienne, une richesse très importante était concentrée entre les mains de particuliers.

LÉGISLATION DE LYCURGUE

Les principales sources sur la législation de Lycurgue et sur le régime politique spartiate en général sont deux traités spéciaux, l'un - le «Politique lacédémonienne» de Xénophon et l'autre - les «Vies comparées» de Plutarque. À |X- première moitié de V|| V. AVANT JC. comprend une série de réformes, à la fois agraires et sociopolitiques. La personnalité légendaire de Lycurgue est associée à un certain nombre d'innovations à connotation anti-aristocratique et visant à renforcer la domination de la communauté spartiate sur la masse de la population asservie. Ces mesures, combinées aux réformes en domaine militaire, qui constituaient l'essence de la nouvelle structure de Sparte, étaient pour ainsi dire envoyés d'en haut par la volonté de l'oracle de Delphes. Concernant la paternité de Lycurgue des lois de Sparte, il existe plusieurs points de vue qui nous permettent de retracer comment l'apparition d'une personne spécifique dans l'ordre social a été précédée par le mythe transformé de l'ancienne divinité laconienne Lycurgue. L'existence d'un culte auparavant spécial de Lycurgue, né avant l'émergence de toute institution législative, a été constatée en même temps, il a été reconnu que les coutumes spartiates étaient profondément liées à l'organisation sociale primitive et se développaient à partir des profondeurs de l'humanité ; communauté, indépendamment de toute législation. Les partisans d'une autre théorie affirmaient que les anciennes lois doriennes, progressivement oubliées et non plus observées, avaient été restaurées par les adeptes de l'ancienne voie parmi les Spartiates eux-mêmes. D'une manière ou d'une autre, mais l'hypothétique Lycurgue en tant que faisant autorité héros légendaire soit la divinité répondait pleinement dans ses qualités à la mission qui lui était confiée de réformateur de la société spartiate. Bien qu'il n'y ait pas de réponse claire à la question de savoir pourquoi Lycurgue a été choisi comme peuple du législateur parmi tous les dieux et héros possibles, mais après la deuxième guerre messénienne et la crise qui a surgi à la suite de la guerre société civile Sparte a finalement été consolidée sur la base du système de violence cruelle autrefois existant et déjà presque oublié. controle social. Cela a permis aux Spartiates de faire face rapidement aux tendances destructrices au sein de leur propre société et de résister aux opposants extérieurs. Dans l'histoire de l'État de Sparte, dans sa version maximaliste, la démocratie polis et le collectivisme avec l'institution autoritaire de l'éphorie ont été présentés. Peu à peu, le collège des éphores se transforma en une strate fermée de pouvoir, se plaçant au-dessus de tous les citoyens de Sparte. Ainsi, Lycurgue créa les institutions politiques de base de l'État spartiate.

(PLUTARQUE. LYCURGUE, 5-6)

5. Les Lacédémoniens aspiraient à Lycurgue et l'invitaient à plusieurs reprises à revenir... Les rois eux-mêmes attendaient avec impatience son retour, espérant qu'en sa présence la foule les traiterait avec plus de respect. Les Spartiates étaient dans cet état d'esprit lorsque Lycurgue revint et commença immédiatement à tout changer et à tout transformer. structure gouvernementale... Lycurgue a décidé d'impliquer les meilleurs citoyens dans l'exécution de son plan et a d'abord mené des négociations secrètes avec des amis... Parmi les nombreuses innovations de Lycurgue, la première et la plus importante fut le Conseil des Anciens (gerusia). En liaison avec... le pouvoir royal, ayant avec lui des droits de vote égaux pour décider des questions les plus importantes, ce Conseil devint le gage de prospérité et de prudence. L'État, qui se précipitait d'un côté à l'autre, penchait soit vers la tyrannie, lorsque les rois gagnaient, soit vers la démocratie complète, lorsque la foule prenait le dessus, ayant placé au milieu, comme le lest dans la cale d'un navire, le pouvoir du les anciens, trouvèrent l'équilibre, la stabilité et l'ordre : vingt-huit des anciens (géronts) soutenaient désormais constamment les rois, résistant à la démocratie, mais aidant en même temps le peuple à préserver la patrie de la tyrannie. À mon avis, Lycurgue a nommé vingt-huit anciens, probablement pour qu'avec les deux rois, il y en ait exactement trente. 6. Lycurgue attachait tellement d'importance au pouvoir du Concile qu'il rapporta de Delphes une prophétie spéciale à ce sujet, appelée « retra ». On y lit : « Érigez un temple de Zeus Syllanius et d'Athena Syllanius. Divisez-vous en phyles et obes. Établissez une gérousia de 30 membres avec des archagets au total, convoquez de temps en temps un apel entre Babika et Knakion, et là proposez et dissolvez. mais que la domination et le pouvoir appartiennent au peuple. L’ordre de « diviser » fait référence au peuple, et phyles et obs sont les noms des parties et des groupes en lesquels il doit être divisé. Par archagets, nous entendons les rois. Aucun des citoyens ordinaires n'était autorisé à présenter son opinion, et le peuple, convergeant, approuvait ou rejetait seulement ce que proposaient les géronts et les rois. Mais plus tard la foule diverses sortes avec des exceptions et des ajouts, les décisions approuvées ont commencé à être déformées et défigurées, puis les rois Polydorus et Théopompe ont fait la note suivante au retra : « Si le peuple décide mal, les Gérontes et les Archagets doivent être dissous », c'est-à-dire la décision ne doit pas être considéré comme accepté, mais doit quitter et dissoudre le peuple sur la base du fait qu'il déforme et déforme ce qui est le meilleur et le plus utile. Ils convainquirent même l’État tout entier que tel était l’ordre de Dieu… La deuxième et la plus audacieuse des transformations de Lycurgue fut la redistribution des terres. ... Lycurgue... persuada les Spartiates d'unir toutes les terres, puis de les diviser à nouveau et de maintenir désormais l'égalité de propriété... Il divisa la Laconie entre les périeki en 30 000 parcelles, les terres spartiates en 9 000, selon le nombre de Familles spartiates. Chaque lot était tel qu'il rapportait 70 medimni, 20 orge par homme et 12 par femme... ...L'un des bénéfices et avantages que Lycurgue apportait aux citoyens était une abondance de loisirs. Il leur était strictement interdit de se livrer à l'artisanat... Les hilotes travaillaient sur leurs terres en payant l'impôt fixé...

DÉGÉNÉRATION ET DÉCLIN DE SPARTE

Peu à peu, après avoir étendu ses possessions par la force des armes et établi sa domination sur le Péloponnèse, Sparte au milieu du Ve siècle. devint le chef des États doriens, fondés à des fins de défense extérieure. L'importance de son hégémonie était très grande pendant les guerres gréco-perses, lorsque Sparte était considérée comme la protectrice naturelle et la représentante des intérêts de toute la Grèce, et elle avait l'honneur de diriger non seulement les forces terrestres, mais aussi forces navales. Mais bientôt l'arrogance et l'oppression de Sparte suscitèrent le mécontentement des alliés, et l'hégémonie maritime passa à Athènes. Sparte, permettant apparemment facilement cette transition, commença néanmoins à traiter avec une envie constante l'augmentation de la puissance athénienne. 50 ans après la campagne de Xerxès, une rupture nette se produisit entre Athènes et Sparte et une guerre brutale de 27 ans pour la domination de la Grèce commença (guerre du Péloponnèse, 431-404). Elle se termina par le triomphe complet de Sparte et la défaite d'Athènes ; cependant, ce triomphe fut de courte durée et à partir de ce moment-là, Sparte commença à décliner sensiblement. La vie des Spartiates, privés par d'anciennes institutions de tout mouvement interne, visant unilatéralement au développement des seules vertus militaires, trouvait naturellement son but dans des aspirations agressives, qui mettaient trop à rude épreuve les forces de l'État et en même temps avaient un effet néfaste sur les citoyens, en les faisant découvrir la vie luxueuse et libre des autres Grecs. À la suite des victoires de Lysandre, Sparte fut pénétrée un grand nombre de l'or et l'argent, qui suscitaient d'autant plus de convoitises que jusqu'alors les métaux précieux n'y circulaient pas. La soif de richesse s’est emparée de tout le monde ; même la peine de mort, que l'État menaçait pour les propriétaires de métaux précieux, n'était pas terrible pour les personnes intéressées ; même Les meilleurs gens Les Spartiates ne purent résister à la tentation et n'hésitèrent pas à s'enrichir ; les rois et les géronts eux-mêmes devinrent corruptibles. Désormais, l’ancienne prédiction de l’oracle, selon laquelle l’égoïsme de Sparte la conduirait à la mort, ne semblait plus incroyable. Très mauvaise influence les Spartiates effectuaient des voyages à l'étranger, ce qui leur faisait découvrir la liberté et les plaisirs de la vie à l'étranger et leur ouvrait nouvelle source pour satisfaire des intérêts égoïstes. L'État, par nécessité, devait nommer (outre les chevaliers) des commandants et des navarchs spéciaux pour les campagnes lointaines et envoyer des citoyens comme harmoniseurs dans des villes étrangères subordonnées, où même les gens altruistes auraient besoin d'une volonté particulière pour résister aux tentations, et les Spartiates de cette époque regardaient directement à ces postes comme moyen d’enrichissement. Dans le mode de vie même des Spartiates, du fait de l'augmentation du bien-être matériel, un changement devait se produire : de nouveaux besoins apparaissaient, le désir de confort, et les prescriptions strictes de l'ancienne discipline devenaient difficiles pour les personnes qui avaient se familiariser avec la liberté de vie dans d'autres pays. Dans la vie interne de Sparte elle-même, en raison de l'inégalité de la population, de nombreux éléments ont eu un effet néfaste sur la force du système étatique. Les Spartiates considéraient toujours les hilotes comme des ennemis vaincus, étrangers au corps étatique, et n'hésitaient pas dans leurs moyens à les maintenir constamment dans une position opprimée. Mais un certain nombre de guerres et de malheurs graves, qui ont eu un effet néfaste sur l'esprit des citoyens et ont contribué à une diminution de leur nombre, ont mis l'État dans un besoin difficile de craindre les hilotes comme des ennemis et de les impliquer dans la participation aux campagnes. La peur suscitée par les hilotes conduisit à une persécution ouverte à leur encontre par le biais de la cryptie 21, qui devint de plus en plus cruelle au fil du temps. D'autre part, le besoin de « chair à canon » à des fins militaires obligeait souvent les Spartiates à recourir à la libération des hilotes et créait une nouvelle classe de personnes (néodamods), sur qui, avec les périeks, Sparte imposait principalement tout les fardeaux de la guerre, réservant ses citoyens pour de petites campagnes ou pour des postes dans les quartiers généraux des rois et des généraux. Ces raisons expliquent la haine meurtrière des classes subordonnées du peuple envers la tribu dominante, qui apparaît clairement dans la conspiration de Kinadon au début du Ve siècle. 22 L'aristocratie spartiate elle-même, en raison de l'isolement de sa vie et de l'absence de tout élément rafraîchissant, dégénéra peu à peu en une petite et timide oligarchie. Depuis les guerres médiques, elle a été soumise à un processus d'extinction constant et régulier, que l'on peut retracer par plusieurs chiffres assez précis. Dans l'Antiquité, Sparte comptait 10 000 citoyens 23 ; Lycurgue, selon la légende, aurait divisé le territoire spartiate en 9 000 parcelles pour les citoyens. Pendant la campagne de Xerxès contre la Hellas, il y avait plus de 8 000 citoyens adultes à Sparte 24 ; 5 000 Spartiates prirent part à la bataille de Platées, mais tous n'étaient pas capables de porter les armes 25. Lors de la bataille de Mantinée en 418, 3 584 Spartiates étaient dans les rangs, soit les ⅞ du total de la milice 26, il y avait donc jusqu'à 4 300 personnes qui pouvaient alors porter les armes. Au temps d'Aristote, dans la 2e moitié du Ve siècle, on pouvait déjà compter à peine 1 000 citoyens, et cent ans plus tard, sous Agis, il n'y en avait plus que 700 27. Les raisons d'une diminution aussi rapide du nombre de citoyens étaient, d'une part, des guerres continues, au cours desquelles un nombre important de citoyens étaient parfois exterminés à la fois, divers malheurs, et d'autre part, les conditions mêmes de vie et en particulier la propriété foncière à Sparte. En raison de l'inséparabilité et de l'indisponibilité établies par l'ancienne loi terrains dans chaque clan, toutes les terres passaient généralement aux fils aînés des familles, qui restaient ainsi seuls financièrement en sécurité, tandis que les plus jeunes restaient sans terre et ne pouvaient donc pas remplir les devoirs légaux de citoyens et étaient relégués dans la catégorie des sans-terre. pleins droits. Parallèlement à la réduction du nombre de citoyens à part entière, le nombre de propriétaires fonciers a également diminué ; les terres ont été concentrées entre les mains de quelques propriétaires, et ainsi une oligarchie fermée a progressivement émergé. La perte de la Messénie, libérée par Epaminondas de Sparte en 370, porta un coup irréparable aux Spartiates qui possédaient des régions de ce pays. Influence très néfaste dans économiquement Il existait également une loi de l'éphore Epitadeus (dans la 1ère moitié du Ve siècle), qui accordait à chaque Spartiate le droit de faire don de sa maison et de ses terres à quiconque de son vivant et d'en disposer librement par testament 28 . Pour ces raisons, l'inégalité dans la répartition des propriétés foncières entre les citoyens est devenue si grande au fil du temps que la moitié ||| V. toutes les terres accumulées entre les mains de 100 clans, tandis que tous les autres citoyens (au nombre d'environ 600) constituaient une pauvre masse sans terre située dans dépendance totale de la riche oligarchie, concentrant tout le pouvoir entre ses mains. Ces circonstances nous expliquent pourquoi Sparte ne pouvait plus se remettre du coup porté à sa puissance par Epaminondas de Thèbes. La force ancienne du système étatique a été minée, les institutions lycuriennes sont devenues seulement des formes vides avec lesquelles la classe dirigeante dissimulait ses aspirations égoïstes. Tout le pouvoir était concentré entre les mains des éphores et des familles les plus riches, tandis que les rois, n'ayant aucun pouvoir dans l'État, préféraient servir les intérêts étrangers à la tête de mercenaires pour de l'argent ou se complaire dans le luxe auprès des cours étrangères. Sous le nom de fidélité, les riches spartiates organisaient désormais des fêtes luxueuses, au cours desquelles ils rivalisaient d'élégance avec les satrapes orientaux et surprenaient les étrangers par l'éclat et la splendeur des meubles et la sophistication des plats. Et à côté d'eux, dans la ville, se niche la foule, privée de ses moyens de subsistance et de son accès aux positions, la défendant paresseusement et à contrecœur contre les ennemis extérieurs et attendant le moment opportun pour un coup d'État et un soulèvement 29 .

CONCLUSION

Ainsi, après avoir considéré de manière relativement approfondie organisation interne de l'État spartiate tout au long du parcours historique de son existence, on se pose involontairement la question : comment expliquer les particularités du système social et étatique de Sparte ? À mon avis, les principaux points suivants peuvent être soulignés :

Vivant entourés d'une masse d'hilotes numériquement supérieures et intensément hostiles, les Spartiates furent contraints de transformer leur ville en camp permanent. Le pouvoir dans le camp était censé appartenir à quelques-uns ; le même danger était responsable du désir persistant de la communauté spartiate d'empêcher l'émergence d'inégalités de propriété (et donc de désaccords) ; le caractère agricole de la communauté et le caractère primitif de sa structure interne ont empêché, jusqu'à un certain temps, l'émergence de cette force sociale qui pourrait se charger de la réorganisation de la société et de l'État sur une base démocratique et accélérer l'élimination des restes. système communal primitif(comme c'était le cas à Athènes).

SOURCES

Xénophon "Politique lacédémonienne". Xénophon « histoire grecque». Plutarque «Vies comparées». Plutarque "Anciennes coutumes de Sparte". Aristote "Politique". Hérodote "Histoire". Strabon . "Géographie".

LITTÉRATURE

Lurie S.Ya. "Histoire de la Grèce".

Pechatnova L.G. « Formation de l'État spartiate ».

Latyshev V.V. « Essai sur les antiquités grecques. Antiquités d'État et militaires.

Bervé G. "Tyrans de Grèce".

Pnevitch K.V. "Histoire de la Grèce antique".

Vassilievski V.G. "La réforme politique et mouvement social dans la Grèce antique lors de son déclin.

www . centant . pu . ru

2 Spartiates (grec)

3 Lacédémoniens (grec)

4 La Sissitia est une institution socio-politique dans le système de l'État spartiate, dont le contenu consistait en la mise en place de repas publics, organisés grâce aux contributions mensuelles établies des Spartiates. Chaque séance regroupait environ 15 personnes et c'était unité militaire, dont les membres mangeaient ensemble et passaient la plupart temps. La participation à la session était obligatoire.5 Vasilevsky V.G. "Réforme politique et mouvement social dans l'ancienne Sparte pendant son déclin."

6 Plutarque « Comparatif de la vie ». Lycurgue, 6.

7 Xénophon « Lac étage » XV, 3.

8 Ibid., XV, 6.

9 Plutarque, Vies comparées, Agis, 19.

10 Xénophon « Lac étage » XV, 7.

11 Plutarque « Vies comparées » Cléomène, 10.

12 Hérodote « Histoire » tome V| |, 3.

13 Aristote « Politique » V, 9, 1.

14 Plutarque « Vies comparées » Cléomène, 9.

15 Aristote « Politique » ||, 6, 14.

16 Hérodote « Histoire » V|, 57.

17 Aristote « Politique » ||, 6, 22.

18 Atimia - (grec « déshonneur ») une procédure de privation des droits civils et politiques.

19 Plutarque « Vies comparées » Lysandre, 17 ans.

20 Médimn - mesure solides friables, environ 52,5 litres.

21 Cryptii- expéditions punitives contre les hilotes, menées périodiquement par l'État.

22 Voir Xénophon, Histoire grecque | | | ,3 ,4 mots

23 Voir Aristote, Politique | |, 6, 12.

24 Voir Hérodote Histoire V | |, 234

25 Voir ibid. | X, 12

26 Voir Thucydide « Histoire » tome V, 64

27 Voir Plutarque, Vies comparées, Agis, 5.

28 Voir Plutarque, Vies comparées, Agis, 5.

29 Voir ibid.

Au sud-est de la plus grande péninsule grecque - le Péloponnèse - se trouvait autrefois la puissante Sparte. Cet État était situé dans la région de Laconie, dans la pittoresque vallée de la rivière Eurotas. Son nom officiel, le plus souvent mentionné dans les traités internationaux, est Lacédémone. C'est de cet état que sont nés des concepts tels que « Spartan » et « Spartan ». Tout le monde a également entendu parler coutume cruelle, qui prévaut dans cette ancienne polis : tuer les nouveau-nés faibles afin de maintenir le patrimoine génétique de leur nation.

Histoire d'origine

Officiellement, Sparte, appelée Lacédémone (de ce mot vient également le nom du nome - Laconie), est née au XIe siècle avant JC. Après un certain temps, toute la zone sur laquelle se trouvait cette cité-État fut capturée par les tribus doriennes. Ceux-ci, s'étant assimilés aux Achéens locaux, devinrent des Spartakiates au sens connu aujourd'hui, et les anciens habitants furent transformés en esclaves appelés hilotes.

Le plus dorique de tous les États que connut la Grèce antique, Sparte, était situé sur la rive occidentale de l'Eurotas, à l'emplacement de la ville moderne du même nom. Son nom peut être traduit par « dispersé ». Il se composait de domaines et de domaines dispersés dans toute la Laconie. Et le centre était une colline basse, qui devint plus tard connue sous le nom d'acropole. À l’origine, Sparte n’avait pas de murs et resta fidèle à ce principe jusqu’au IIe siècle avant JC.

Système étatique de Sparte

Elle reposait sur le principe de l’unité de tous les citoyens à part entière de la polis. À cette fin, l'État et la loi de Sparte réglementaient strictement la vie et la vie de ses sujets, limitant leur stratification de propriété. Les bases d'un tel système social ont été posées par le traité du légendaire Lycurgue. Selon lui, les devoirs des Spartiates n'étaient que le sport ou l'art de la guerre, et l'artisanat, l'agriculture et le commerce étaient l'œuvre des hilotes et des périœcs.

En conséquence, le système établi par Lycurgue a transformé la démocratie militaire spartiate en une république oligarchique esclavagiste, qui conservait encore certains signes d'un système tribal. Ici, les terres n'étaient pas autorisées, qui étaient divisées en parcelles égales, considérées comme la propriété de la communauté et non sujettes à la vente. Les esclaves hilotes, suggèrent également les historiens, appartenaient à l'État plutôt qu'à de riches citoyens.

Sparte est l'un des rares États dirigés simultanément par deux rois, appelés archagets. Leur pouvoir était hérité. Les pouvoirs dont disposait chaque roi de Sparte se limitaient non seulement au pouvoir militaire, mais aussi à l'organisation des sacrifices, ainsi qu'à la participation au conseil des anciens.

Cette dernière s'appelait gerusia et se composait de deux archagets et de vingt-huit géronts. Les anciens étaient élus à vie par l'assemblée populaire uniquement parmi la noblesse spartiate ayant atteint l'âge de soixante ans. Gerusia à Sparte remplissait les fonctions d'un certain organisme gouvernemental. Elle a préparé les questions qui devaient être discutées lors des assemblées publiques et a également dirigé police étrangère. En outre, le Conseil des anciens a examiné les affaires pénales ainsi que les crimes d'État, y compris ceux dirigés contre les archagets.

Tribunal

Les procédures judiciaires et le droit de l'ancienne Sparte étaient régis par le collège des éphores. Cet orgue est apparu pour la première fois au VIIIe siècle avant JC. Il était composé des cinq citoyens les plus dignes de l'État, élus par l'assemblée populaire pour un an seulement. Au début, les pouvoirs des éphores se limitaient uniquement à la procédure judiciaire des litiges immobiliers. Mais déjà au VIe siècle avant JC, leur pouvoir et leurs pouvoirs augmentaient. Peu à peu, ils commencent à déplacer la gérusie. Les éphores reçurent le droit de convoquer une assemblée nationale et une gérousia, de réglementer la politique étrangère et de mener à bien la gouvernance interne de Sparte et ses procédures judiciaires. Cet organe était si important dans la structure sociale de l'État que ses pouvoirs incluaient le contrôle des fonctionnaires, y compris l'archaget.

Assemblée populaire

Sparte est un exemple d'État aristocratique. Afin de supprimer la population forcée, dont les représentants étaient appelés hilotes, le développement a été artificiellement restreint. propriété privée afin que l'égalité soit maintenue entre les Spartiates eux-mêmes.

L'Apella, ou assemblée populaire, à Sparte était caractérisée par la passivité. Seuls les citoyens masculins à part entière ayant atteint l'âge de trente ans avaient le droit de participer à cet organisme. Au début, l'assemblée populaire était convoquée par l'archaget, mais par la suite sa direction passa également au collège des éphores. Apella n'a pas pu discuter des questions avancées, elle a seulement rejeté ou accepté la solution qu'elle proposait. Les membres de l'assemblée populaire votaient d'une manière très primitive : en criant ou en divisant les participants selon à différentes parties, après quoi la majorité a été déterminée à l'œil nu.

Population

Les habitants de l'État lacédémonien ont toujours été inégaux en termes de classe. Cette situation a été créée l'ordre social Sparte, qui prévoyait trois classes : l'élite, les perieki - les résidents libres des villes voisines qui n'avaient pas le droit de vote, ainsi que les esclaves de l'État - les ilotes.

Les Spartiates, qui bénéficiaient de conditions privilégiées, étaient exclusivement engagés dans la guerre. Ils étaient loin du commerce, de l'artisanat et Agriculture, tout cela était, en tant que droit, accordé aux périeks. Dans le même temps, les domaines des élites Spartiates étaient cultivés par des hilotes, que ces derniers louaient à l'État. À l'apogée de l'État, il y avait cinq fois moins de nobles que de périeks et dix fois moins d'hilotes.

Toutes les périodes de l'existence de celui-ci, l'un des États les plus anciens, peuvent être divisées en préhistorique, antique, classique, romaine et chacune d'elles a laissé sa marque non seulement dans la formation état ancien Sparte. La Grèce a beaucoup emprunté à cette histoire au cours de sa formation.

Ère préhistorique

Les Lélèges vivaient initialement sur les terres laconiennes, mais après la prise du Péloponnèse par les Doriens, cette région, toujours considérée comme la plus stérile et généralement insignifiante, par tromperie, revint à deux fils mineurs du roi légendaire Aristodème. - Eurysthène et Proclus.

Bientôt, Sparte devint la ville principale de Lacédémone, dont le système ne se distingua pas longtemps parmi les autres États doriques. Elle menait des guerres extérieures constantes avec les villes argiennes ou arcadiennes voisines. L'essor le plus significatif s'est produit sous le règne de Lycurgue, l'ancien législateur spartiate, à qui les historiens antiques attribuent unanimement la structure politique qui a ensuite dominé Sparte pendant plusieurs siècles.

Époque antique

Après la victoire dans les guerres de 743 à 723 et de 685 à 668. J.-C., Sparte a finalement pu vaincre et capturer la Messénie. En conséquence, ses anciens habitants furent privés de leurs terres et transformés en hilotes. Six ans plus tard, Sparte, au prix d'efforts incroyables, vainquit les Arcadiens, et ce en 660 avant JC. e. a forcé Tegea à reconnaître son hégémonie. Selon l'accord conservé sur la colonne placée près d'Althéa, elle l'obligea à conclure une alliance militaire. C'est à partir de cette époque que Sparte, aux yeux du peuple, commença à être considérée comme le premier État de la Grèce.

L'histoire de Sparte à ce stade est que ses habitants ont commencé à tenter de renverser les tyrans apparus depuis le septième millénaire avant JC. e. dans presque tous les États grecs. Ce sont les Spartiates qui ont contribué à expulser les Cypsélides de Corinthe, les Pisistrats d'Athènes, ils ont contribué à la libération de Sikyon et de la Phocide, ainsi que de plusieurs îles de la mer Égée, acquérant ainsi différents états des supporters reconnaissants.

Histoire de Sparte à l'époque classique

Après avoir conclu une alliance avec Tegea et Elis, les Spartiates commencèrent à attirer à leurs côtés le reste des villes de Laconie et des régions voisines. En conséquence, la Ligue du Péloponnèse fut formée, dans laquelle Sparte assuma l'hégémonie. Ce furent pour elle des moments merveilleux : elle assura la direction des guerres, fut le centre des réunions et de toutes les réunions de l'Union, sans empiéter sur l'indépendance. États individuels qui ont conservé leur autonomie.

Sparte n'a jamais tenté d'étendre sa propre puissance au Péloponnèse, mais la menace du danger a incité tous les autres États, à l'exception d'Argos, à se placer sous sa protection pendant les guerres gréco-perses. Ayant éliminé le danger immédiat, les Spartiates, se rendant compte qu'ils étaient incapables de faire la guerre aux Perses loin de leurs propres frontières, ne s'opposèrent pas lorsqu'Athènes prit davantage la direction de la guerre, se limitant uniquement à la péninsule.

À partir de ce moment, des signes de rivalité entre ces deux États commencent à apparaître, qui aboutiront ensuite au Premier, qui se terminera par la Paix de Trente Ans. Les combats ont non seulement brisé le pouvoir d'Athènes et établi l'hégémonie de Sparte, mais ont également conduit à une violation progressive de ses fondements - la législation de Lycurgue.

En conséquence, en 397 avant notre chronologie, eut lieu le soulèvement de Kinadon, qui ne fut cependant pas couronné de succès. Cependant, après certains revers, notamment la défaite à la bataille de Cnide en 394 av. euh, Sparte a perdu Asie Mineure, mais elle devint juge et médiatrice dans les affaires grecques, motivant ainsi sa politique par la liberté de tous les États, et put assurer la primauté dans une alliance avec la Perse. Et seule Thèbes ne s'est pas soumise aux conditions posées, privant ainsi Sparte des bénéfices d'une paix aussi honteuse pour elle.

Époque hellénistique et romaine

À partir de ces années-là, l’État commença à décliner assez rapidement. Appauvrie et accablée par les dettes de ses citoyens, Sparte, dont le système était basé sur la législation de Lycurgue, s'est transformée en une forme de gouvernement vide. Une alliance fut conclue avec les Phocéens. Et bien que les Spartiates leur aient envoyé de l'aide, ils n'ont pas apporté de réel soutien. En l'absence du roi Agis, avec l'aide de l'argent reçu de Darius, on tenta de se débarrasser du joug macédonien. Mais lui, ayant échoué dans les batailles de Megapolis, fut tué. L'esprit qui faisait la renommée de Sparte et qui était devenu un nom familier a progressivement commencé à disparaître.

Naissance d'un empire

Sparte est un État qui, pendant trois siècles, a fait l'envie de toute la Grèce antique. Entre le VIIIe et le Ve siècle avant JC, c'était un ensemble de centaines de villes, souvent en guerre les unes contre les autres. Un des chiffres clés pour l'établissement de Sparte en tant que puissance et État fort devint Lycurgue. Avant son apparition, elle n’était pas très différente du reste des cités-États grecques antiques. Mais avec l'arrivée de Lycurgue, la situation changea et la priorité du développement fut donnée à l'art de la guerre. À partir de ce moment, Lacédémone commença à se transformer. Et c’est durant cette période qu’elle s’épanouit.

Depuis le VIIIe siècle avant JC. e. Sparte commença à mener des guerres de conquête, conquérant l'un après l'autre ses voisins du Péloponnèse. Après une série d’opérations militaires réussies, Sparte a établi des relations diplomatiques avec ses adversaires les plus puissants. Après avoir conclu plusieurs traités, Lacédémone se tenait à la tête de l'union des États du Péloponnèse, considérée comme l'une des formations puissantes de la Grèce antique. La création de cette alliance par Sparte était censée servir à repousser l'invasion perse.

L'état de Sparte reste un mystère pour les historiens. Les Grecs non seulement admiraient leurs citoyens, mais les craignaient. Un type de boucliers de bronze et de manteaux écarlates portés par les guerriers de Sparte mettait leurs adversaires en fuite, les forçant à capituler.

Non seulement les ennemis, mais aussi les Grecs eux-mêmes n'aimaient pas vraiment qu'une armée, même petite, se trouve à côté d'eux. Tout s'expliquait très simplement : les guerriers de Sparte avaient la réputation d'être invincibles. La vue de leurs phalanges plongeait même les plus aguerris dans un état de panique. Et bien que dans les batailles de cette époque seulement une petite quantité de combattants, cependant, ils n’ont jamais duré longtemps.

Le début du déclin de l'empire

Mais au début du Ve siècle avant JC. e. une invasion massive venue de l'Est marqua le début du déclin de la puissance de Sparte. Énorme L'empire Perse, qui a toujours rêvé d'étendre ses territoires, envoya une grande armée en Grèce. Deux cent mille personnes se tenaient aux frontières de la Hellas. Mais les Grecs, menés par les Spartiates, relevèrent le défi.

Tsar Léonidas

Fils d'Anaxandride, ce roi appartenait à la dynastie des Agiades. Après la mort de ses frères aînés, Dorieus et Clémen Ier, c'est Léonidas qui reprend le règne. Sparte, 480 ans avant notre chronologie, était en guerre avec la Perse. Et le nom Leonid est associé à exploit immortel Spartiates, lorsqu'une bataille a eu lieu dans les gorges des Thermopyles, qui est restée dans l'histoire pendant des siècles.

Cela s'est produit en 480 avant JC. e., lorsque les hordes du roi perse Xerxès tentèrent de s'emparer du passage étroit reliant la Grèce centrale à la Thessalie. A la tête des troupes, y compris alliées, se trouvait le tsar Léonid. Sparte occupait à cette époque une position de leader parmi les États amis. Mais Xerxès, profitant de la trahison des mécontents, contourna les gorges des Thermopyles et passa derrière les Grecs.

Ayant appris cela, Léonidas, qui combattit aux côtés de ses soldats, dissout les troupes alliées et les renvoya chez elles. Et lui-même, avec une poignée de guerriers, dont le nombre n'était que de trois cents personnes, faisait obstacle à l'armée perse forte de vingt mille hommes. Les gorges des Thermopyles étaient stratégiques pour les Grecs. En cas de défaite, ils seraient coupés de la Grèce centrale et leur sort serait scellé.

Pendant quatre jours, les Perses furent incapables de briser les forces ennemies incomparablement plus petites. Les héros de Sparte se battaient comme des lions. Mais les forces étaient inégales.

Les guerriers intrépides de Sparte sont tous morts. Leur roi Léonidas combattit jusqu'au bout avec eux, qui ne voulait pas abandonner ses camarades.

Le nom de Leonid restera à jamais gravé dans l'histoire. Des chroniqueurs, dont Hérodote, ont écrit : « De nombreux rois sont morts et ont été oubliés depuis longtemps. Mais tout le monde connaît et respecte Leonid. Son nom restera toujours dans les mémoires de Sparte, en Grèce. Et non pas parce qu'il était roi, mais parce qu'il a rempli son devoir envers sa patrie jusqu'au bout et est mort en héros. Des films ont été réalisés et des livres ont été écrits sur cet épisode de la vie des héroïques Hellènes.

Exploit des Spartiates

Le roi perse Xerxès, hanté par le rêve de capturer la Hellas, envahit la Grèce en 480 avant JC. A cette époque, les Hellènes passaient jeux olympiques. Les Spartiates se préparaient à célébrer Carnei.

Ces deux fêtes obligeaient les Grecs à observer une trêve sacrée. C'est précisément l'une des principales raisons pour lesquelles seul un petit détachement a résisté aux Perses dans les gorges des Thermopyles.

Un détachement de trois cents Spartiates dirigé par le roi Léonidas se dirigea vers l’armée de plusieurs milliers de Xerxès. Les guerriers étaient sélectionnés selon qu'ils avaient ou non des enfants. En chemin, la milice de Léonid fut rejointe par un millier de personnes chacune venant des Tégéens, des Arcadiens et des Mantinéens, ainsi que cent vingt d'Orkhomènes. Quatre cents soldats furent envoyés de Corinthe, trois cents de Phlius et de Mycènes.

Lorsque cette petite armée s'approcha du col des Thermopyles et vit le nombre de Perses, de nombreux soldats prirent peur et commencèrent à parler de retraite. Certains alliés proposèrent de se retirer dans la péninsule pour garder l'isthme. Cependant, d’autres ont été indignés par cette décision. Léonidas, ordonnant à l'armée de rester sur place, envoya des messagers dans toutes les villes pour demander de l'aide, car elles avaient trop peu de soldats pour repousser avec succès l'attaque perse.

Pendant quatre jours entiers, le roi Xerxès, espérant que les Grecs prendraient la fuite, ne déclencha pas les hostilités. Mais voyant que cela n'arrivait pas, il envoya contre eux les Cassiens et les Mèdes avec l'ordre de prendre Léonidas vivant et de le lui amener. Ils attaquèrent rapidement les Hellènes. Chaque assaut des Mèdes a pris fin d'énormes pertes, mais d'autres sont venus prendre la place des morts. C'est alors qu'il devint clair pour les Spartiates et les Perses que Xerxès comptait de nombreux habitants, mais peu de guerriers parmi eux. La bataille a duré toute la journée.

Après avoir reçu une rebuffade décisive, les Mèdes furent contraints de battre en retraite. Mais ils furent remplacés par les Perses, menés par Hydarnes. Xerxès les qualifiait d'escouade « immortelle » et espérait qu'ils acheveraient facilement les Spartiates. Mais dans le combat au corps à corps, comme les Mèdes, ils n'ont pas réussi à obtenir de grands succès.

Les Perses devaient combattre au corps à corps et avec des lances plus courtes, tandis que les Hellènes avaient des lances plus longues, ce qui leur donnait un certain avantage dans ce combat.

La nuit, les Spartiates attaquèrent à nouveau le camp perse. Ils ont réussi à tuer de nombreux ennemis, mais ils objectif principal il y eut une défaite dans la tourmente générale de Xerxès lui-même. Et ce n’est qu’à l’aube que les Perses aperçurent le petit détachement du roi Léonidas. Ils ont bombardé les Spartiates avec des lances et les ont achevés avec des flèches.

La route vers la Grèce centrale était ouverte aux Perses. Xerxès inspecta personnellement le champ de bataille. Ayant retrouvé le roi spartiate mort, il lui ordonna de lui couper la tête et de la mettre sur un pieu.

Il y a une légende selon laquelle le roi Léonidas, se rendant aux Thermopyles, comprit clairement qu'il mourrait, alors lorsque sa femme lui demanda lors de ses adieux quels seraient ses ordres, il lui ordonna de trouver un bon mari et de donner naissance à des fils. C'était la position de vie des Spartiates, prêts à mourir pour leur patrie sur le champ de bataille afin de recevoir une couronne de gloire.

Début de la guerre du Péloponnèse

Après un certain temps, ils étaient en guerre les uns contre les autres politiques de la ville grecque unis et parvinrent à repousser Xerxès. Mais malgré la victoire commune sur les Perses, l'alliance entre Sparte et Athènes n'a pas duré longtemps. En 431 avant JC. e. La guerre du Péloponnèse éclate. Et ce n’est que plusieurs décennies plus tard que l’État spartiate a pu vaincre.

Mais tout le monde dans la Grèce antique n’aimait pas la suprématie de Lacédémone. Ainsi, un demi-siècle plus tard, de nouveaux ont éclaté lutte. Cette fois, ses rivaux étaient Thèbes, qui et ses alliés réussirent à infliger une sérieuse défaite à Sparte. En conséquence, le pouvoir de l’État a été perdu.

Conclusion

C’est exactement à cela qu’était l’ancienne Sparte. Elle était l’une des principales prétendantes à la primauté et à la suprématie dans l’image grecque antique du monde. Certains jalons de l’histoire spartiate sont chantés dans les œuvres du grand Homère. Endroit spécial Parmi eux se trouve l'exceptionnelle "Iliade".

Et maintenant, tout ce qui reste de cette glorieuse polis, ce sont les ruines de certains de ses bâtiments et sa gloire éternelle. Les légendes sur l'héroïsme de ses guerriers, ainsi que sur la petite ville du même nom au sud de la péninsule du Péloponnèse, ont atteint les contemporains.

Compilé par:

professeur, docteur en sciences historiques Lichman B.V.

Thème 6 : Sparte à l'époque de la république aristocratique esclavagiste

(VIIIV. AVANT JC. - milieuIIV. AVANT JC.)

Plan:

L'émergence de l'État. Lois de Lycurgue.

Structure de l'État.

Couches de la population.

Loi de l'ancienne Sparte.

Concepts de base

L'émergence de l'État. Lois de Lycurgue.

L'État spartiate est apparu au IXe siècle. J.-C., à la suite de la conquête par les Doriens du sud de l'Hérésie-Laconique et de la Messénie, où vivaient les tribus achéennes.

L'établissement d'un système politique et d'une société dans les terres conquises, associé au nom du roi Lycurgue (8e siècle avant JC).

Dans les lois, Lycurgue a consacré la forme de proto-États de « démocratie militaire » pendant 800 ans.

1. La terre appartenait à l’État et était distribuée à parts égales (kler) aux guerriers mâles.

2. Les terres distribuées étaient cultivées par des esclaves d'État (hilotes).

4. Les Spartiates vivaient dans un système de camps militaires.

5. Les Spartiates mangeaient de la nourriture simple à la même table.

6. Les femmes étaient égales aux hommes.

7. Formation militaire obligatoire.

La victoire de Sparte sur Athènes lors de la guerre du Péloponnèse a conduit à l'émergence du luxe, au développement des relations marchandise-argent et à la mort de Sparte en tant qu'État esclave aristocratique militarisé au IIe siècle. AVANT JC.

Structure de l'État.

Le système politique de Sparte est une république aristocratique esclavagiste.

Corps suprême – Assemblée nationale(appela).

La réunion a réuni des Spartiates âgés de 30 ans.

Problèmes résolus :

Élection des fonctionnaires.

Élection du chef d'une campagne militaire.

Questions de guerre et de paix.

L'assemblée populaire (appela) avait ses propres particularités.

1. L'Assemblée du peuple (appela) n'a pas joué un rôle important dans la vie du pays.

2. Les lois n'étaient pas discutées : elles étaient soit acceptées, soit rejetées (par vote).

3. Une décision de l'assemblée qui était répréhensible pour le conseil des anciens (gerussi) a été rejetée.

Chef d'état

A leur tête se trouvaient deux rois héréditaires (archagetes).

Ils étaient:

Commandants de l'armée.

Branche exécutive

Le Collège des Éphores (5 personnes) était le corps de l'oligarchie spartiate.

Ils étaient élus chaque année par l'assemblée populaire, mais rapportaient à la nouvelle composition par l'éphore.

Fonctions du Collège des Éphores :

Ils ont convoqué une assemblée nationale et l'ont dirigée.

Contrôle des activités des rois.

Gestion de la politique étrangère et intérieure.

Tous les fonctionnaires étaient contrôlés.

Conseil des Anciens (Allemagne)

Un organe hérité d'une organisation tribale.

Les pouvoirs de la gérousie étaient très étendus.

Avec le renforcement du pouvoir des éphores (aristocratie esclavagiste), l'importance de la gérousia (aristocratie tribale) diminua.

Couches de la population.

Le système social de Sparte se caractérise par la préservation à long terme des vestiges de la démocratie militaire.

Spartiates

Citoyens à part entière (doriens conquérants) de l'État.

Ils ont utilisé l’organisation militaire pour consolider leur domination sur les peuples conquis. Ils considéraient comme honteux tout travail autre que le travail militaire.

Hilotes

Les habitants réduits en esclavage de Messénie se sont transformés en esclaves d'État. La particularité est que les hilotes étaient esclaves par conquête. Ils possédaient leur propriété et étaient obligés de nourrir les Spartiates, en leur donnant 50 % de la récolte. Les hilotes n'étaient pas des marchandises comme les esclaves et étaient soumis au service militaire.

Perieki

Résidents personnellement libres des environs. Ils n'avaient aucun droit politique (ils n'appartenaient pas à la communauté spartiate). Ils effectuaient leur service militaire dans des unités auxiliaires et payaient des impôts.

Loi de l'ancienne Sparte.

Sources de droit:

Loi coutumière.

Expérience législative d'autres pays.

Quatre retras (dictons législatifs de Lycurgue).

L'une des règles de Lycurgue interdisait la promulgation de lois écrites. C’est pourquoi la loi spartiate n’était pas consignée par écrit.

Les règles de Lycurgue réglementaient brutalement toutes les sphères de la vie sociale.

L'objectif principal:

Atteindre la paix et l'harmonie.

Éradiquer la richesse et la pauvreté.

La lutte contre les hilotes.

Relations de propriété

L'échange naturel dominait et il n'y avait pas de relations marchandise-argent. Il était indiqué comment construire des maisons, quels vêtements porter et quelle nourriture manger. Cela a été fait afin de prévenir les inégalités de richesse.

Relations familiales et matrimoniales

Le mariage était autorisé par la communauté. Les hommes faisaient partie des unités militaires et ne rentraient chez eux que pour passer la nuit.

Les enfants n'appartenaient pas à leurs parents. Dès l'âge de 7 ans, les garçons sont élevés dans des unités militaires.

Questions et tâches

1. Quel but Lycurgue poursuivait-il avec ses lois ?

2. Pourquoi Athènes au VIe siècle. AVANT JC. étaient appelés une république démocratique esclavagiste et Sparte une république aristocratique esclavagiste ?

3. Raisons de la mort de l'ancienne Sparte ?

Littérature

1. Histoire de l'État et du droit des pays étrangers : Manuel pour étudiants universitaires / R.T. Moukhaev. – 2e éd., révisée. et supplémentaire – M. : UNITÉ-DANA, 2008. – 28-167 p.

2. Grafsky V.G. Histoire générale du droit et de l'État : Manuel pour les universités. – M. : Maison d'édition NORMA, 2008. – 53-217 p.

3. Histoire de l'État et du droit des pays étrangers : manuel. / K.I. Batyr, I.A. Isaïev, G.S. Knopov [et autres] ; édité par K.I. Batyr. – 5e éd., révisée. Et supplémentaire – M. : Perspectives, 2008. – 12-119 p.

4. Lecteur sur l'histoire de l'État et du droit des pays étrangers. Dans 2 T./Ans. éd. N.A. Kracheninnikova. M., 2007.

Ressources Internet

1. Histoire de l'État et du droit des pays étrangers - électronique : manuel. partie 1 / N.A. Krasheninnikova, O. Zhidkov ( http:// www. Yandex. ru).

2. Histoire de l'État et du droit des pays étrangers : manuel. partie 2 / N.A. Krasheninnikova, O. Zhidkov ( http:// www. Yandex. ru).

3. Histoire de l'État et du droit des pays étrangers : manuel. / Gavrilin A.K., Esikov S.A., 2004 ( http:// www. Yandex. ru).

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Les institutions étatiques de Sparte étaient :

Apella - une réunion des citoyens de la polis ;

Gerusia - conseil des anciens ;

Ephorate - un conseil d'administration de 5 élus ;

Deux archagets - rois.

À Sparte de la période classique (VII-V siècles avant JC), un système unique de gouvernance étatique s'est développé.

Archytas de Tarente, dans son essai « Sur le droit et la justice », estime que l'organisation étatique spartiate combine harmonieusement les éléments de trois régimes politiques : la monarchie, l'oligarchie et la démocratie.

L'élément monarchique est le pouvoir royal. Elle n'a pas joué un rôle de premier plan au sein du gouvernement. Les deux rois, l'archaget, en tant que dirigeants des temps de la démocratie militaire, étaient les « commandants en chef suprêmes » de l'armée et exerçaient des fonctions sacerdotales : « … en campagne, le roi n'a d'autres devoirs que celui de devoirs d'un prêtre et d'un chef militaire... ».

Les rois étaient vénérés comme des héros. DANS vie publique ils jouissaient de privilèges et d'honneurs.

Les Spartiates accordaient à leurs rois les honneurs et les droits spéciaux suivants : les deux postes sacerdotaux - Zeus de Lacédémone et Zeus Uranius (dieu du ciel) et même le droit de faire la guerre à n'importe quel pays. Pas un seul Spartiate n'ose s'y opposer, sinon il s'expose à la damnation. Une centaine de guerriers sélectionnés leur servent de gardes du corps pendant la campagne. Les rois peuvent emmener avec eux autant d'animaux sacrificiels qu'ils le souhaitent : de chaque victime, ils reçoivent la peau et le dos de la viande. Tels étaient les avantages particuliers des rois pendant la guerre.

En temps de paix, les rois avaient droit à des avantages particuliers. Lors des sacrifices, le roi était assis en première place au festin sacrificiel ; Par rapport aux autres participants, ils reçoivent des friandises en premier et en double quantité. Lors des offrandes de libations, les rois recevaient la première coupe et la peau de l'animal sacrificiel. Les 1er et 7ème jours du début du mois, la communauté livre un animal de choix, puis un medimn laconien de farine d'orge et un quart de vin laconien. Dans toutes les compétitions, les rois occupent des places d’honneur particulières. Ils sont chargés de nommer n'importe lequel des citoyens comme proxens et de choisir 2 pythies (ambassadeurs à Delphes, qui dînent avec les rois aux frais communs). Si les rois ne venaient pas à la fête, alors 2 heniki de farine d'orge et un pot de vin étaient envoyés chez eux pour chacun. Et à leur arrivée, on leur sert toute la nourriture en 2 quantités. Un simple citoyen leur accorde également le même honneur en les invitant à dîner.

Les honneurs posthumes des rois sont les suivants. Les cavaliers rapportèrent la mort du roi dans toutes les régions de la Laconie, et les femmes se promenèrent dans la ville et battirent des chaudrons. Dès que ces bruits se font entendre, dans chaque maison, deux personnes libres, un homme et une femme, doivent prendre le deuil. Ceux qui n'obéissaient pas à cet ordre étaient sévèrement punis... Chaque fois que le roi des Lacédémoniens mourait, outre les Spartiates, un certain nombre de périeci devaient également être présents à l'enterrement. Plusieurs milliers de périœcs, hilotes et Spartiates, accompagnés de leurs femmes, se frappaient furieusement au front, poussaient de grands cris et se lamentaient en même temps que le défunt roi était le meilleur des rois. Si la mort tombait sur le roi sur le champ de bataille, alors dans sa maison, une image du défunt était placée sur un lit recouvert de moquette et retirée. Après l'enterrement du roi, la cour et le marché sont fermés pendant 10 jours, et il n'y a pas non plus de réunions pour élire les fonctionnaires, mais ces jours-là, tous les Lacédémoniens sont en deuil.

Après la mort du roi, son héritier, en montant sur le trône, pardonne aux Spartiates toutes les dettes ou promesses envers le roi.

Xénophon dans la Politique lacédémone décrit à peu près les mêmes relations entre les rois et la communauté des citoyens, ajoutant quelques détails sur les relations qui se développèrent entre les rois et les éphores. « Quand le roi apparaît, tout le monde se lève sauf les éphores, qui restent assis sur leurs chaises. Les éphores et le roi échangent des serments mensuellement : les éphores jurent au nom de la polis, le roi jure en son propre nom de gouverner conformément aux lois établies dans l'État, et la polis s'engage à maintenir le pouvoir royal inviolable aussi longtemps que le le roi est fidèle à son serment. Tels sont les honneurs rendus au roi à Sparte... Ils ne diffèrent que peu des honneurs accordés aux particuliers. En effet, Lycurgue ne voulait pas inculquer aux rois le désir de tyrannie, ni susciter l'envie de ses concitoyens pour leur pouvoir. Quant aux honneurs accordés au roi après sa mort, cela ressort clairement des lois de Lycurgue. Que les rois Lacédémoniens étaient honorés non comme de simples gens, mais comme des héros.

Seuls les rois étaient chargés de prendre des décisions sur certaines questions. Un seul roi a eu le droit de prendre des décisions sur les questions suivantes : sur le choix d'un mari pour sa fille-héritière et sur les routes communautaires (protection de la sécurité)... si quelqu'un veut adopter un enfant, il doit le faire dans le présence des rois. Les rois siégeaient également dans un conseil de 28 géronts... chacun disposait de 2 voix.

Les rois présidaient la gérousia. Le pouvoir le plus élevé dans les conférences devrait appartenir aux rois divins, et après eux - aux anciens - aux géronts.

Les rois de Sparte étaient de grands propriétaires terriens. En plus des parcelles de terrain qui leur étaient attribuées sur les terres des Periek, ils possédaient des parcelles fertiles provenant des terres de l'État. En outre, ils avaient droit aux offrandes « du peuple » décrites ci-dessus : animaux sacrificiels, vin, farine d'orge, c'est-à-dire l'entretien de la maison royale reposait en grande partie sur les approvisionnements naturels de la communauté spartiate. En tant que chefs militaires, ils avaient droit à une partie du butin de guerre, tandis que le reste du butin devenait la propriété de la communauté entière.

Le règne simultané de deux rois, issus de la gens des Agiades et des Eurypontides, peut s'expliquer par le fait que la connaissance de la société achéenne, plus élevée qu'avant la conquête haut niveau développement de la culture, entra dans la communauté des conquérants.

Le pouvoir royal se transmet par héritage, de père en fils. Mais le règne simultané de deux rois était obligatoire.

Ainsi, les rois jouissaient de privilèges économiques et étaient vénérés comme des héros, mais la fonction principale des rois était les pouvoirs militaires. Pendant les campagnes, les rois jouissaient d'un pouvoir illimité, ayant le droit de vie et de mort pour tout guerrier. Pendant la campagne, aucun des fonctionnaires n'avait le droit d'interférer avec les ordres des rois ou de leur désobéir. Toutes les décisions étaient prises conjointement par les rois et n'étaient contraignantes que dans ce cas.

Hérodote décrit la tentative du roi Cléomène d'arrêter les habitants d'Égine, accusés par les Athéniens de collaborer avec les Perses. Certains Éginètes lui résistèrent "... disant que Cléomène... agissait sans la permission des autorités spartiates... sinon il serait arrivé avec un autre roi".

Après la fin de la guerre, le pouvoir des rois se limite aux fonctions sacerdotales et à quelques autres devoirs.

La faiblesse du pouvoir royal, son contrôle par l'éphorat et le co-gouvernement des rois prouvent que l'institution du pouvoir royal à Sparte a hérité de nombreux traits archaïques remontant à l'époque de la démocratie militaire.

Afin d'éviter l'établissement de la tyrannie des rois à Sparte, l'une des tâches de l'éphorat et des géronts était de maintenir une hostilité constante entre les rois, tandis que le plus décisions importantes n'étaient valables qu'avec l'approbation des deux rois.

Ainsi, les rois conservaient le pouvoir d'un chef militaire, mais les droits politiques étaient considérablement réduits. Cette circonstance a permis d'adapter l'institution du pouvoir royal aux besoins d'un grand État esclavagiste, fondé sur l'exploitation de la population conquise, et donc ayant besoin d'une armée cohérente, d'une part, et d'autre part. , intéressé à maintenir l’égalité entre les citoyens, ce qui est impossible dans une monarchie complète.

À cet égard, la gérousia et l'éphorate reçurent une partie des droits politiques dont les rois étaient privés.

Gérusie- conseil des anciens. La tradition attribue la création de ce corps dirigeant au réformateur Lycurgue. Apparemment, Lycurgus a nommé les premiers anciens parmi ceux qui ont participé à son plan. Puis il ordonna, à la place des morts, de choisir chaque fois parmi les citoyens ayant atteint l'âge de 60 ans, celui qui serait reconnu comme le plus vaillant.

Le rôle principal dans la conception de la gérousie peut difficilement être attribué au seul Lycurgue. Un corps dirigeant similaire existait parmi les tribus doriennes depuis l'époque de la démocratie militaire ; le Lycurgus retra ne légitimait qu'un certain nombre de gérontes, laissant le principe de leur élection peu modifié.

En plus des deux rois présidents, la gerusia comprenait 28 anciens, qui soutenaient constamment les rois qui résistaient à la démocratie, mais aidaient en même temps le peuple à protéger la patrie de la tyrannie.

Les géronts étaient élus à vie lors d'une assemblée populaire. De plus, le décompte des voix a été effectué de manière très conditionnelle - les Spartiates prennent une décision en votant au cri et non avec des cailloux.

Bien que la force du cri, et donc la victoire du candidat, aient été évaluées par des élus spéciaux qui se trouvaient dans une salle fermée au moment du vote, les résultats du vote se sont révélés inexacts et subjectifs.

Initialement, la gérousia était la cour suprême de la communauté et la gardienne du droit oral, en même temps elle était aussi Conseil SUPREMEÉtats. Ses décisions concernaient tant l'extérieur que politique intérieure Sparte. Plus tard tribunal d'état dans les affaires pénales et les crimes d'État.

Ainsi, partageant les pouvoirs avec l'éphorat, l'ancien corps tribal - le conseil des anciens - s'est adapté aux nouvelles conditions de l'État esclavagiste.

Apelle- une assemblée nationale de citoyens spartiates à part entière. Initialement, les fonctions de l'appela étaient larges. Elle avait le droit d'adopter et de rejeter des lois, de trancher les questions de guerre et de paix, ainsi que de décider des questions les plus importantes au sein de la communauté elle-même. Mais après avoir limité la puissance de l'appella par le deuxième rétro, le plus fonction importante L'appel concernait la sélection des fonctionnaires. Les anciens pouvoirs étendus de l'appel étaient très limités. Les membres de l'appella n'avaient pas le droit, de leur propre initiative, de proposer des questions à l'examen de l'assemblée nationale, mais devaient seulement exprimer leur attitude à l'égard des questions qui leur étaient proposées par la gerusia et l'archaget. Beaucoup l'exprimaient généralement en criant ou, dans les cas controversés, en se séparant, et la majorité était déterminée à l'œil nu par les géronts. Cette méthode de vote indique grande antiquité l'existence de l'appel; cela remonte probablement aux réunions tribales des Doriens.

Étant donné que dans l'appel il n'y avait pas de discussion sur les questions des citoyens, il était seulement nécessaire d'exprimer leur opinion par le vote, et une méthode de vote aussi archaïque permettait des abus, la gerusia, bien sûr, pouvait exécuter toutes les décisions. Si la majorité des Spartiates se prononçaient contre la résolution proposée par la gérousie, alors la gérousie avait le droit, lors de la seconde retraite, de dissoudre l'assemblée. Ainsi, après avoir limité le rôle de l'Assemblée nationale au deuxième rétro, l'appella cessa de jouer un rôle actif dans la vie de l'État spartiate et se transforma uniquement en organe consultatif sous la gérusie.

Cette position de l'appella lui a permis d'exister pendant longtemps dans un État esclavagiste, même si c'était essentiellement un archaïsme. Le garder ainsi orgue ancien, a créé l’apparence de la démocratie et a permis d’unir les Spartiates.

Éphorer- un conseil officiel des éphores, composé de 5 personnes, réélues chaque année parmi l'ensemble de la communauté spartiate.

Initialement, l'éphorie a été créée pour limiter le pouvoir des rois et leur influence sur les affaires de l'État. Lycurgue a donné à l'administration publique un caractère mixte, mais ses successeurs, voyant que l'oligarchie était encore trop forte, y ont jeté le pouvoir des éphores - les gardiens - comme une bride - environ 130 ans après Lycurgue, sous le roi Peopompus. Ceci est également démontré par le serment mutuel des rois et des éphores cité précédemment.

Selon la légende, une fois tous les 8 ans, les éphores passaient la nuit à l'extérieur de la maison, à regarder le ciel. Si, cette nuit-là, ils ne voyaient pas une étoile tomber dans une certaine direction, cela signifiait que l'un des rois était susceptible d'être destitué pour ne pas avoir respecté le serment qui lui avait été prêté.

La Seconde Guerre Messénienne, accompagnée de l'asservissement de toute la population libre des vallées, conduisit au renforcement de l'éphorie.

Une fonction importante des éphores était la surveillance policière de la protection de la constitution établie, et c'est pourquoi le tribunal civil a été transféré de la gérusie aux éphores. Les éphores ont le pouvoir de prendre des décisions sur des épreuves importantes.

Pendant la guerre, deux membres du collège des éphores participèrent à des campagnes pour surveiller en permanence les activités des rois. Pendant la guerre, ils n'avaient pas le droit d'interférer avec les ordres des rois, mais après la guerre, ils pouvaient juger les rois. Ainsi, à son retour d'Argos, le roi Cléomène fut traduit en justice par les éphores.

L'éphorat contrôlait toutes les magistratures de l'État

Le système éducatif spartiate était désormais soumis au contrôle des éphores. Les éphores avaient le droit d'expulser les étrangers de Sparte. Le droit de contrôler la répartition du butin militaire, l'établissement des impôts et le recrutement militaire passèrent également entre leurs mains.

Les fonctions des éphores dans le contrôle des hilotes et des périeci étaient particulièrement importantes. Ce sont eux qui fixaient l'heure de début des cryptes. Au cours des périeks, ils ont obtenu le droit d'être jugés au pénal.

Ayant le droit de punir immédiatement tout citoyen qui violait les coutumes de Sparte, les éphores elles-mêmes n'étaient pas soumises à un procès et restaient incontrôlées. Il semblait que l'éphorie avait été créée dans l'intérêt du peuple, mais en réalité elle servait à renforcer l'influence ; de la noblesse.

Ainsi, le Collège des Éphores devint progressivement l'organisme d'État le plus influent.

En conséquence, après avoir décrit tous les organes directeurs de l'ancienne Sparte, qui, comme mentionné au début du chapitre, représentaient des institutions oligarchiques, monarchiques et démocratiques régimes politiques, on peut conclure que le pouvoir réel était concentré entre les mains des éphores.

Ainsi, les rois et la gérusie - deux institutions de pouvoir aristocratiques - participèrent au gouvernement de l'État. Mais en s'équilibrant, les trois institutions de pouvoir ont créé un type spécial de gouvernement inhérent à Sparte - une république oligarchique.

La nature militaire de la société spartiate a contribué à la préservation des vestiges de relations pré-classiques entre les Spartiates. Une telle relique était la socialisation significative de la vie des Spartiates, associée à leur élimination complète de l'activité économique et à leur transformation tout aussi complète en une classe dirigeante militaire.

Sparte antiqueétait le principal rival économique et militaire d'Athènes. La cité-État et son territoire environnant étaient situés sur la péninsule du Péloponnèse, au sud-ouest d’Athènes. Sur le plan administratif, Sparte (également appelée Lacédémone) était la capitale de la province de Laconie.

L'adjectif « spartiate » dans monde moderne venait de guerriers énergiques avec un cœur de fer et une endurance d’acier. Les habitants de Sparte n'étaient pas célèbres pour leurs arts, leurs sciences ou leur architecture, mais pour leurs braves guerriers, pour qui les concepts d'honneur, de courage et de force étaient placés au-dessus de tout. Athènes à cette époque, avec ses belles statues et ses temples, était un bastion de poésie, de philosophie et de politique et dominait ainsi la vie intellectuelle de la Grèce. Cependant, une telle domination devait prendre fin un jour.

Élever des enfants à Sparte

L'un des principes qui guidaient les habitants de Sparte était que la vie de chaque personne, de sa naissance à sa mort, appartient entièrement à l'État. Les anciens de la ville avaient le droit de décider du sort des nouveau-nés - la ville était laissée en bonne santé et forte, et les enfants faibles ou malades étaient jetés dans l'abîme le plus proche. C'est ainsi que les Spartiates tentaient d'assurer la supériorité physique sur leurs ennemis. Les enfants soumis à la « sélection naturelle » étaient élevés dans des conditions de discipline sévère. À l'âge de 7 ans, les garçons étaient retirés à leurs parents et élevés séparément, en petits groupes. Les jeunes hommes les plus forts et les plus courageux devinrent finalement capitaines. Les garçons dormaient dans des salles communes à la dure et lits inconfortables de roseaux. Les jeunes Spartiates mangeaient de la nourriture simple : de la soupe à base de sang de porc, de viande et de vinaigre, de lentilles et d'autres fourrages grossiers.

Un jour, un riche invité venu de Sybaris à Sparte a décidé d'essayer la «soupe noire», après quoi il a dit qu'il comprenait maintenant pourquoi les guerriers spartiates abandonnaient leur vie si facilement. Les garçons restaient souvent affamés pendant plusieurs jours, ce qui les incitait à commettre de petits larcins sur le marché. Cela n'a pas été fait dans le but de faire du jeune homme un voleur habile, mais uniquement pour développer son ingéniosité et sa dextérité. S'il était surpris en train de voler, il était sévèrement puni. Il existe des légendes sur un jeune Spartiate qui a volé un jeune renard au marché et, à l'heure du déjeuner, il l'a caché sous ses vêtements. Pour éviter que le garçon ne soit surpris en train de voler, il a enduré la douleur du renard qui lui rongeait le ventre et est mort sans faire un seul bruit. Au fil du temps, la discipline est devenue plus stricte. Tous les hommes adultes âgés de 20 à 60 ans devaient servir dans armée spartiate. Ils furent autorisés à se marier, mais même après cela, les Spartiates continuèrent à dormir dans des casernes et à manger dans des salles à manger communes. Les guerriers n’étaient autorisés à posséder aucune propriété, notamment l’or et l’argent. Leur argent ressemblait à des barres de fer des tailles différentes. La retenue s'étendait non seulement à la vie quotidienne, à la nourriture et aux vêtements, mais aussi au discours des Spartiates. Dans la conversation, ils étaient très laconiques, se limitant à des réponses extrêmement concises et précises. Dans la Grèce antique, ce mode de communication était appelé « laconicisme » en raison de la région dans laquelle se trouvait Sparte.

La vie des Spartiates

En général, comme dans toute autre culture, les questions de la vie quotidienne et de l’alimentation mettent en lumière de petites choses intéressantes dans la vie des gens. Les Spartiates, contrairement aux habitants des autres villes grecques, n'attachaient pas beaucoup d'importance à la nourriture. Selon eux, la nourriture ne doit pas être utilisée pour rassasier, mais seulement pour saturer un guerrier avant le combat. Les Spartiates dînaient à une table commune et tout le monde remettait de la nourriture pour le déjeuner dans la même quantité - c'est ainsi que l'égalité de tous les citoyens était maintenue. Les voisins de table se surveillaient mutuellement et si quelqu'un n'aimait pas la nourriture, il était ridiculisé et comparé aux habitants gâtés d'Athènes. Mais quand vient le temps du combat, les Spartiates changent radicalement : ils revêtent leurs plus beaux vêtements et marchent vers la mort avec des chants et de la musique. Dès leur naissance, on leur a appris à percevoir chaque jour comme le dernier, à ne pas avoir peur et à ne pas reculer. La mort au combat était désirée et assimilée à la fin idéale de la vie d’un véritable homme. Il y avait 3 classes d'habitants en Laconie. Le premier, le plus vénéré, comprenait habitants de Sparte qui avait entrainement militaire et participer à la vie politique de la ville. Seconde classe - périki, ou les résidents des petites villes et villages environnants. Ils étaient libres, même s’ils n’avaient aucun droit politique. Engagés dans le commerce et l'artisanat, les perieki étaient une sorte de « personnel de service » pour l'armée spartiate. Classe inférieure - hilotes, étaient des serfs et ne différaient pas beaucoup des esclaves. Leurs mariages n'étant pas contrôlés par l'État, les hilotes constituaient la catégorie d'habitants la plus nombreuse et n'étaient retenus de la révolte que par la poigne de fer de leurs maîtres.

Vie politique de Sparte

L’une des particularités de Sparte était que l’État était dirigé simultanément par deux rois. Ils régnaient ensemble, servant comme grands prêtres et chefs militaires. Chacun des rois contrôlait les activités de l'autre, ce qui garantissait l'ouverture et l'équité des décisions gouvernementales. Subordonné aux rois était un « cabinet des ministres », composé de cinq éthers ou observateurs, qui exerçaient la garde générale des lois et des coutumes. Le pouvoir législatif consistait en un conseil d’anciens dirigé par deux rois. Les personnes les plus respectées ont été élues au conseil peuple de Sparte qui ont franchi la barre des 60 ans. Armée de Sparte, malgré son effectif relativement modeste, était bien entraîné et discipliné. Chaque guerrier était déterminé à gagner ou à mourir – revenir avec une défaite était inacceptable et constituait une honte indélébile pour le reste de sa vie. Les épouses et les mères, envoyant leurs maris et leurs fils à la guerre, leur présentèrent solennellement un bouclier avec les mots : « Revenez avec un bouclier ou dessus ». Au fil du temps, les militants Spartiates ont capturé la majeure partie du Péloponnèse, élargissant considérablement les limites de leurs possessions. Un affrontement avec Athènes était inévitable. La rivalité atteint son paroxysme lors de la guerre du Péloponnèse et conduit à la chute d'Athènes. Mais la tyrannie des Spartiates suscita la haine des habitants et soulèvements de masse, ce qui a conduit à la libéralisation progressive du pouvoir. Le nombre de guerriers spécialement entraînés a diminué, ce qui a permis aux habitants de Thèbes, après environ 30 ans d'oppression spartiate, de renverser le règne des envahisseurs.

Histoire de Sparte intéressant non seulement du point de vue des réalisations militaires, mais aussi des facteurs de structure politique et de vie. Le courage, le dévouement et le désir de victoire des guerriers spartiates étaient des qualités qui permettaient non seulement de freiner les attaques constantes des ennemis, mais également d'élargir les limites de l'influence. Les guerriers de ce petit État ont facilement vaincu des armées de plusieurs milliers de personnes et constituaient une menace évidente pour leurs ennemis. Sparte et ses habitants, élevés selon les principes de la retenue et du règne de la force, étaient aux antipodes de l'Athènes instruite et choyée, ce qui a finalement conduit à un affrontement entre ces deux civilisations.

Marathon. Des mythes à la réalité.

Comme pour toute histoire ancienne, les faits entourant la légende de Marathon ne sont pas faciles à comprendre. Hérodote mentionne une bataille au cours de laquelle les Grecs et leurs courageux alliés platéens ont vaincu les forces perses supérieures. Parmi l'armée grecque se trouvait le coureur Philippides (ou Pheidippides), qui courut d'Athènes à Sparte pour porter les Spartiates à l'aide. On estime qu'il a parcouru environ 245 kilomètres en 48 heures. Le Spartathlon moderne a enregistré un temps de course record de 20 heures et 25 minutes sur la même distance, réalisé par le coureur grec Iannis Kouros en 1984.

Louer une voiture en Grèce

Quiconque voyage au pays des oliviers fait des projets ambitieux. Il est très pratique de voyager en Grèce en voiture. C'est particulièrement vrai pour son continent, mais il est également possible de parcourir les grandes îles en voiture si vous planifiez votre voyage en fonction des horaires des ferries.

Lac Vulyagmeni

Au milieu d'un magnifique paysage typiquement grec, à 21 kilomètres d'Athènes se trouve le lac Vouliagmeni. Elle n'est séparée de la mer que de 100 mètres. Étonnamment, les scientifiques ne trouvent aucune mention de ce lac dans les temps anciens. Peut-être que les anciens chroniqueurs l’ont simplement ignoré, ou peut-être qu’il n’existait pas encore à cette époque. On retrouve les premières mentions du lac dans les chronographes de l’Empire Ottoman.

La famille au sens des Grecs

Ioannis Kapodistrias.

Parmi les nombreux Hellènes glorieux et remarquables, la figure de Ioannis Kapodistrias se dresse à part. Cet homme n’est pas seulement une personne célèbre, c’est l’homme politique et diplomate le plus intelligent qui, par ses œuvres, a jeté les bases de l’État grec.