Projet secret du Troisième Reich : la mort d'une autre dimension. Projet Bell : l'arme la plus secrète des nazis

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(b) Selon Bennett et Percy, les programmes spatiaux américains et soviétiques représentent en réalité respectivement les aspects publics et secrets d'un même programme, mené conjointement par les deux superpuissances sous couvert guerre froide. Cela implique naturellement l'existence d'une organisation impliquée dans la coordination des activités des départements spatiaux des États-Unis et de l'URSS.

(c) Cette coordination a été planifiée pendant la Seconde Guerre mondiale, et ce plan prévoyait qu'après la fin de la guerre, les scientifiques nazis seraient associés d'une manière ou d'une autre à une organisation secrète de coordination ou en deviendraient membres.

7. Fusionner les versions

Si nous combinons maintenant dispositions générales ces différentes versions des deux hypothèses programmes spatiaux, une image plutôt intéressante se dégage.

(a) Selon deux versions - celle de Lyne et celle de van Helsing - deux programmes spatiaux sont apparus avant la guerre et tous deux ont été exécutés en collaboration avec des organisations indépendantes menant des recherches ésotériques.

(b) Selon deux versions - Hoagland et van Helsing (!) - le programme secret est imprégné de motivations occultes.

(c) Selon deux versions - de Jim Keith et William Torbitt - il existe un lien entre le programme spatial secret et un vaste réseau nazi soigneusement clandestin d'agents et de scientifiques qui, après la guerre, ont profondément pénétré le secteur militaro-industriel, aérospatial. et les communautés du renseignement des États-Unis à travers une opération de type "cheval de Troie"

(d) Toutes les versions parlent ouvertement ou suggèrent l'existence de développements technologiques non officiels et les nouveaux sous-jacents. physique théorique, très différent de celui destiné à un usage public.

(e) Une version – Laina – déclare ouvertement « histoire secrète physique, ce qui conforte ses déclarations interprétant certains aspects du travail de Tesla au cours de la dernière étape de sa vie.

(f) Une version, celle de Hoagland, déclare ouvertement qu'il existe un nouveau type de « physique hyperdimensionnelle » associé à la découverte d'artefacts sur Mars.

(g) Une version – Bennett et Percy – affirme ouvertement qu’il y a eu une coopération secrète entre les États-Unis et l’URSS dès les premiers stades de l’exploration spatiale, bien que l’organisation qui a coordonné cette coopération n’ait pas été nommée.

(h) Une version - encore une fois Bennett et Percy - basée sur une étude des problèmes associés à la détermination de l'emplacement du point neutre entre la Terre et la Lune, suggère l'existence d'un élément de physique secrète et de mécanique planétaire, ce qui implique le possibilité d'utiliser une technologie de support alternative et secrète force motrice dans le module lunaire.

Après avoir étudié ces versions, cela devient évident : quelle que soit l'attitude à l'égard des données qu'elles contiennent, elles indiquent clairement qu'il y avait et il y a quelque chose de plus dans les programmes spatiaux américains et russes que ce qui était et est officiellement rapporté.

De plus, il semble clair qu'au moins un aspect secret de ces programmes est basé sur la physique planétaire, qui est soigneusement cachée au public, et lorsque certaines données secrètes deviennent publiques, les responsables de l'espace les obscurcissent à tel point que toute personne mathématique ou physique le calcul devient très problématique.

Cela indique également qu'à un certain niveau d'exploration spatiale, il pourrait être possible d'utiliser technologie secrète. L'émission télévisée du module lunaire décollant de la surface de la Lune, que l'auteur de ce livre considère comme authentique et non falsifiée, suggère l'une des deux choses suivantes. La première est l’explication classique : une fusée décollant sous faible gravité avec un jet de flamme à peine visible à cause du vide. Deuxièmement : la possibilité de l'existence d'une technologie exotique pour fournir une force motrice. Un jet de flamme relativement petit et une vitesse de montée presque uniforme peuvent indiquer l'existence de moyens de décollage. surface lunaire, très différents de ceux que nous connaissons.

8. Organisations pouvant assurer la coordination et conditions requises pour celles-ci

Tout ce qui précède soulève une autre question importante : Quelle(s) organisation(s) pourrait-elle coordonner un projet d’une telle envergure ? et mener une campagne tout aussi à grande échelle impliquant la dissimulation de sciences et de technologies alternatives ? Si l'on exclut une conspiration secrète très haut niveau entre les USA et l'URSS, du moins dans la version de Bennett et Percy, cela prive d'autres versions de l'hypothèse - Hoagland, Line et autres, selon lesquelles la NASA a caché faits importants géographie planétaire.

Donc, si l’on considère ces versions comme étant interdépendantes, comme différents points de vue pour le même double programme spatial, quel type d’organisation coordonnerait le tout ?

Afin de répondre à cette question, il faut supposer qu'une telle organisation répond à certaines exigences :

2. Disponibilité de bases à l'Ouest et à l'Est.

3. Pénétration aux différents niveaux de décision dans les programmes spatiaux des États-Unis et de l'URSS (et d'autres pays dans lesquels ils peuvent apparaître).

4. Soutien idéologique et financier aux développements dans le domaine des technologies informelles.

5. Bonne connaissance de l'occulte, magie cérémonielle et l'astrologie et démontrer leur volonté de chronométrer les vols spatiaux aux dates appropriées.

6. Engagement idéologique en faveur de l'exploration spatiale et de son utilisation à des fins militaires.

7. Volonté, si nécessaire, de recourir à des mesures actives pour atteindre ses objectifs.

Seules quatre organisations satisfont à la plupart de ces exigences, et une seule d’entre elles satisfait à toutes :

1. Communauté bancaire et financière internationale; ce groupe ne satisfait pas seulement aux exigences du paragraphe 5, puisque ses représentants n'ont guère bonne connaissance pratiques occultes 229
Ce groupe entretenait cependant des liens avec les nazis, connus pour leur engagement en faveur de l'occulte, comme nous le verrons dans un chapitre ultérieur.

2. Confréries occultes internationales, par exemple les maçons ; ce groupe ne répond pas aux exigences des points 2 et 3, car il n'existe pratiquement aucune donnée sur l'étendue de leurs activités derrière le rideau de fer pendant la guerre froide.

3. Vatican; cette organisation ne répond pas aux exigences des paragraphes 6 et 7.

4. « L’Internationale nazie » c'est la seule organisation qui répond à toutes les exigences ci-dessus, même s'il convient de noter que les Russes avaient rapatrié la plupart des scientifiques allemands en 1954 et que le KGB est connu pour avoir relativement réussi à infiltrer et à détruire les réseaux de Gehlen en Europe de l'Est. 230
Bien sûr, à propos de la Confédération allemande service d'information(Bundesnachrichtendienst) on en sait très peu. Contrairement au Mossad israélien, au KGB soviétique, au MI6 britannique, à la Sûreté française ou encore aux renseignements chinois, presque rien n'a été écrit sur les succès et les échecs de ce service de renseignement, à l'exception des mémoires du général Gehlen.

Cependant, il est possible que la participation massive des nazis à la mise en œuvre du programme spatial soviétique leur ait donné la possibilité de recruter des agents sur le territoire de l'Union soviétique.

À la lumière de ce qui précède, il est fort possible que l’une des tâches principales de « l’Internationale nazie » d’après-guerre ait été la coordination secrète dans la partie publique des programmes spatiaux de l’URSS et des États-Unis. Cette hypothèse se confirmera s'il est établi que les nazis ont poursuivi les recherches qu'ils avaient commencées pendant la guerre pendant un certain temps après la fin de la guerre et que ces recherches ont été menées conjointement avec le programme spatial américain ou soviétique, ou avec les deux.

Mais s’il existe deux programmes spatiaux, et s’il existe une physique secrète et des technologies secrètes remontant à la Seconde Guerre mondiale, quelles sont-elles ? Cela valait-il la peine de tuer des gens – même le président – juste pour garder leur secret ?

DEUXIÈME PARTIE
"CLOCHE":
BASE ET PHYSIQUE OCCULTE

"Je suis sûr", a déclaré Stanford, "que les gouvernements du Canada et des États-Unis, avec le soutien des Britanniques, ont travaillé ensemble depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale au développement de soucoupes volantes supersoniques, qu'ils ont déjà réalisées. leur disposition un nombre limité de ces avions, cachés quelque part dans les forêts vierges du Canada ou sur les terrains d'essai de White Sands, et que ces plaques sont basées sur des conceptions développées en Allemagne nazie, - mais ils ne sont pas pertinents pour la plupart des observations d'OVNIS. Je suis également sûr que le gouvernement est conscient des origines des ovnis et a peur des capacités dont ils pourraient disposer, tant militaires que militaires. politiquement. Fabriquer ses propres assiettes est une course contre la montre, et garder le travail secret est un moyen d'éviter la panique du public.

Le gouvernement canadien possède des soucoupes volantes. Le gouvernement américain possède des soucoupes volantes. Mais quelqu’un, quelque part, possède des soucoupes volantes tellement plus avancées que nous ne pouvons pas rivaliser avec elles. Ces soucoupes ne viennent pas de l’espace. Ils ne sont en aucun cas le fruit de l’imagination. Ils sont bien réels, ils sont proches de nous et leur origine reste un mystère.

VIRGINIE. Harbinson. Origine.

Les succès français ennuyeux dans la zone américaine ont été compensés par des rapports des services de renseignement selon lesquels les Allemands en France travaillaient indépendamment de leurs contrôleurs français et étaient en contact avec d'autres scientifiques en Allemagne.

Tom Bower. La conspiration du trombone : la chasse aux scientifiques nazis

CHAPITRE QUATRE
"DAS LATERNENTRAGERPROJEKT":
« CLOCHE » ET IGOR VITKOVSKI

...comment se fait-il que les scientifiques des années 40 aient compris exactement dans quelle direction ils se dirigeaient ? Ils ont mis en œuvre les idées de la physique du 21e siècle... Quels arguments ont-ils avancés pour leur permettre d'obtenir des ressources financières pour leurs travaux ?.. Le caractère inhabituel de tout cela est illustré par le fait que les descriptions de la fourniture d'une force motrice avec le l'aide du mercure est apparue dans les temps anciens - dans des livres sur l'alchimie et de vieux manuscrits hindous... Il se peut que l'explication de tous les problèmes techniques liés aux travaux effectués pendant la guerre révèle un secret bien plus étonnant. ..

Igor Vitkovski. La vérité sur les armes miracles

A. Igor Vitkovsky à propos de « La Cloche »

« La Cloche » s'est fait connaître grâce aux recherches inlassables du journaliste militaire polonais Igor Witkowski et au best-seller de l'auteur britannique Nick Cook « La chasse à point zéro"("La chasse au point zéro"). Avant la publication de l’ouvrage de Vitkovsky « La vérité sur les armes miracles », le livre de Nick Cook était le seul ouvrage sur Anglais, contenant des informations sur la « Cloche » collectées par Vitkovsky au fil des années de recherche 231
Il convient de noter que le livre de Geoffrey Brooks, Hitler's Terror Weapons, contient également des informations sur la cloche. Tout en ajoutant peu d'informations permettant d'interpréter sa physique, il suggère certaines réflexions concernant sa localisation et les activités du général SS Kammler après la guerre.

Néanmoins, après la publication des résultats des recherches de Witkovsky en anglais, il devient clair pourquoi la « Cloche » était soumise au plus haut degré de secret sous le Troisième Reich. Vous commencez à comprendre pourquoi certaines personnes ont recours au meurtre pour garder leurs secrets.

Afin d'évaluer vrai sens sur ce sujet, il est nécessaire de comprendre de quoi il s'agissait, comment cela fonctionnait, quel type de physique se cachait derrière cela et ce que les Allemands espéraient réaliser avec cela. Nous commencerons par une revue des résultats des recherches de Vitkovsky et de sa reconstruction du principe de fonctionnement de la « Cloche » dans ce chapitre et, sur la base de ses données et de celles d'autres chercheurs, nous proposerons notre reconstruction et nos réflexions à ce sujet. signification possible et base théorique.

1. Le sens de l'histoire de "La Cloche"

Avant de prendre connaissance des résultats des recherches de Vitkovsky contenus dans son livre « La vérité sur les armes miracles », dans le chapitre consacré à la « Cloche », il faut dire quelques mots sur la signification de cette dernière.

Comme les ufologues le savent bien, la « légende nazie » sur l'origine des ovnis s'est répandue après la guerre, depuis la publication du livre du major Rudolf Lusar sur les armes secrètes allemandes, où ce sujet a été abordé pour la première fois et un schéma d'un prétendument allemand " Une soucoupe de type ventouse a été fournie. Comme beaucoup l'ont souligné, le livre s'appuie sur plusieurs sources qui, lorsqu'on remonte à leurs origines, ne mènent à rien, sauf à travers des connexions et des associations très douteuses.

Avec les recherches de Vitkovsky, la situation est complètement différente. Son histoire diffère considérablement des histoires entourant la « légende nazie » et ses personnages tels que Habermohl, Miethe, Schriever, Epp, Schauberger et d'autres. L'histoire de la cloche, comme nous le verrons, contient une description claire de sa conception, de son fonctionnement et des résultats de cette action, ainsi que des instructions claires au personnel inclus dans la conception et des preuves à l'appui sous forme d'équipement et de caractéristiques physiques résiduelles. .

Bref, l’histoire de la « Cloche » est très probablement à la base de la « légende nazie » des ovnis.

2. Une question évidente et une réponse pas si évidente.

Vitkovsky a commencé ses recherches en août 1997, lorsqu'on lui a demandé question évidente C'est la question que se posent tous les auteurs qui ont tenté de percer le secret de l'arme secrète allemande de guerre : quelle était cette « arme miraculeuse » ou « Wunderwaffe » ? Pour Witkowski, tout a commencé lorsqu’un officier des renseignements polonais ayant accès aux documents gouvernementaux relatifs aux armes secrètes nazies lui a parlé pour la première fois de la cloche.

Au cours de la conversation, il m'a demandé si je connaissais le dispositif développé par les Allemands sous nom de code"Bell", et en a dessiné le schéma. Sur une base ronde se trouvait ce qui ressemblait à un pot en forme de cloche, avec un couvercle semi-circulaire et un crochet ou un autre moyen d'accrochage sur le dessus. On pense que le dispositif a été fabriqué à partir d'un matériau céramique similaire au matériau utilisé pour fabriquer des isolants. haute tension. À l'intérieur se trouvaient deux cylindres ou tambours métalliques 232
Igor Witkowski, La vérité sur la Wundenvaffe, p. 231.

Rien dans la description de cet objet n'a suscité un quelconque intérêt chez Vitkovsky, mais son interlocuteur l'a fortement impressionné par ses connaissances. "Ce n'était en aucun cas un amateur vivant dans un monde de rêve." 233
Igor Witkowski, La vérité sur la Wunderwaffe, p. 231.

Cette description, ainsi que la sincérité et la compétence de l'interlocuteur, donnaient encore plus d'importance à la question qu'il posait à Witkovsky :

(Il) m'a posé une question directe et en même temps banale : puis-je déclarer en toute responsabilité que la « Wunder-waffe » - « l'arme miracle » - est le « V-1 » et le « V-2 », comme cela souvent affirmé ? Ai-je trouvé des informations dans un document allemand ou dans toute autre source originale sur ce qu'est la « Wunderwaffe » ? Il a déclaré qu'il ne s'agissait clairement pas d'un V-1 ou d'un V-2, puisque, d'une part, d'un point de vue militaire, cette arme n'était pas très efficace (et ne pouvait donc pas être un « miracle »), et d'autre part. , Le terme « Wunderwaffe » a commencé à être utilisé sérieusement après la victoire. Cela m'a intrigué. Plus tard, j'ai parcouru plusieurs livres de ma bibliothèque et j'ai découvert qu'il existait effectivement une arme inhabituelle, pratiquement inconnue à ce jour. 235
Ibid. c'est moi qui mets en italique.

En d’autres termes, Witkowski a été confronté à un élément de la légende alliée, selon laquelle le terme « Wunderwaffe » fait référence aux projets de fusées V-1, V-2 et autres de l’Allemagne nazie – et rien de plus.

Mais les documents historiques indiquent le contraire, note Vitkovsky ; ce terme était utilisé par les nazis pour désigner quelque chose qui n'était pas une fusée d'une sorte ou d'une autre, même si c'était le produit de l'imagination des employés du ministère de la propagande du Dr Goebbels. Mais le caractère unique de « La Cloche » et les révélations de l’officier de renseignement ont continué à occuper Vitkovsky :

Mon informateur susmentionné a fortement souligné que nous parlons de unique projet secret, le plus secret projet de recherche, qui n'a jamais été réalisé sous le Troisième Reich ! Il était donc évident que, malgré les difficultés, il était logique de vérifier la véracité de cette déclaration. 236
Igor Witkowski, La vérité sur la Wunderwaffe, p. 233, italique de Witkowski.

Ainsi, outre les bombes atomiques, à hydrogène et à air-carburant, les matériaux invisibles radar, les missiles guidés, les canons sonores, les canons électromagnétiques sur rail, les lasers, les avions sur énergie atomique et d'autres armes exotiques, il s'agissait d'un projet si important, en raison de son ampleur et de ses perspectives, qu'il méritait une attention particulière, diplôme le plus élevé secret, et ce projet était le Bell.

Witkovsky a commencé son enquête et a découvert ce qui pourrait être le plus découverte importante liés à la Seconde Guerre mondiale.

3. Personnel et nouveau personnage de SS sur scène :

"Forschungen, Entwicklungen, Patenten"

Lorsque Vitkovsky a dressé au moins une liste partielle des scientifiques et des militaires ayant participé au projet secret, une image très bizarre est apparue. Afin d'apprécier pleinement la bizarrerie de cette image, il est nécessaire de se familiariser séparément avec chacun des individus identifiés par Witkovsky.

UN. SS Obergruppenführer Emil Mazuv

Les recherches conduisirent rapidement Witkovsky aux SS et à l'un des départements chargés de vérifier les brevets du Troisième Reich et de classer ceux qui semblaient prometteurs en termes de développements ultérieurs :

Le projet a été coordonné par une unité spéciale qui a collaboré avec la Direction de l'armement SS, subordonnée à la Waffen SS. Cette division était appelée « Forschungen, Entwicklungen, Patenten », en abrégé FEP (« Research, Development, Patents »). Le chef de cette unité était un certain amiral Rein, et la coordination du projet était assurée par un personnage plutôt mystérieux, à savoir le SS Obergruppenführer Emil Mazuv. Pourquoi mystérieux ? Bien qu’il ait occupé l’un des postes les plus élevés de la SS, on ne sait pratiquement rien de lui. J'ai obtenu le dossier de Mazuv aux États-Unis en 1999, mais après l'avoir étudié, il est devenu à mes yeux une figure encore plus mystérieuse. Son dossier montrait qu'il appartenait à l'élite SS. Le 20 avril 1942, il reçut le grade de SS Obergruppenführer - le grade le plus élevé de cette organisation à l'époque (en 1944, encore plus fut introduit rang élevé Oberstgruppenführer, que quatre personnes ont reçu). Il a reçu un sabre honorifique du Reichsführer SS et une bague d'honneur SS avec une tête de mort en guise de récompense. Himmler a décerné cette bague pour mérites particuliers devant l'organisation. Leurs propriétaires constituaient la caste la plus élevée des SS et étaient admis aux plus grands secrets. Chaque bague était dotée d'une dédicace personnelle de Himmler... Mazuw l'a reçue en 1936. Il fut ainsi l’une des personnes les plus influentes derrière le trône du Troisième Reich et reste encore aujourd’hui quasiment inconnu. 237
Igor Witkowski, La vérité sur la Wunderwaffe, b. 2 36-2 37.

À la lumière de mes travaux antérieurs et des recherches d'autres personnes sur le « groupe de réflexion » du SS-Obergruppenführer Hans Kammler, il est intéressant de noter que le projet Bell a été réalisé sous les auspices de la mystérieuse unité FEP relevant de l'amiral, ce qui implique un connexion entre la Kriegemarine (marine allemande) et les technologies et la physique exotiques, représentées par la « Cloche ». Nous examinerons plus loin la signification de ce fait.

SS Obergruppenführer Emil Mazuv.

Photo tirée du livre d'Igor Vitkovsky « La vérité sur les armes miracles »

Le deuxième aspect très inhabituel des résultats de la recherche de Witkowski est que le projet Bell lui-même n'a pas été coordonné directement par Kammler, mais par l'énigmatique Emil Mazuw, même si, comme le soulignent Nick Cook et Witkowski, le lien de Kammler avec le projet était direct, puisqu'il , faisait apparemment partie de « l'équipe d'évacuation » secrète de Bormann qui aurait retiré la cloche, les documents scientifiques et, peut-être, Kammler lui-même d'Europe à la fin de la guerre. 238

Witkovsky, en réponse à une question dans ma lettre personnelle, a expliqué comme suit l'étrange relation entre la FEP et le « quartier général de Kammler », ainsi que d'autres départements :

Autant que je sache, Mazuw n'était pas associée à l'Ahnenerbe (« Patrimoine des Ancêtres », Société SS). La situation était telle qu'outre le département de Kammler - qui, il faut le souligner, n'était pas directement responsable de la recherche et du développement en tant que tel, mais était responsable des projets d'armement en général - il y avait institutions spécialisées sur la recherche et le développement (la meilleure preuve de leur important Cela est dû au fait qu'il est pratiquement impossible de trouver des informations à leur sujet). Il s'agissait du "groupe de recherche et de développement" de la direction de l'armement de la Waffen SS, dirigé par le Brigadeführer SS Heinrich Gärtner, et de la division FEP/Waffen SS, dirigée par Mazuw... théoriquement responsable de la protection des inventions pendant la période normale. les lois sur les brevets ont été suspendues 239
Correspondance personnelle entre l'auteur et Igor Vitkovsky, 23 juillet 2005.

Veuillez noter que ce qui précède contredit l'histoire du « quartier général de Kammler » racontée pour la première fois par le journaliste britannique Tom Agoston, racontée dans mon livre « Le Soleil noir du Troisième Reich ». Agoston, sur la base des aveux de l'ex spécialiste allemand selon les armements du Dr Wilhelm Voss, suggère que Kammler lui-même et son équipe, le « groupe de réflexion » au sein de département d'ingénierie dans les usines Skoda de Pilsen, en Tchécoslovaquie, a dirigé les activités de recherche et de développement. Mais cette contradiction n’est peut-être qu’apparente. Mazuw et Kammler étant tous deux impliqués dans des projets noirs secrets, les contacts entre eux étaient inévitables. Et nous savons avec certitude qu'à la fin de la guerre, Kammler a dirigé l'équipe spéciale d'évacuation de Bormann, qui a apparemment réussi à retirer la cloche de Basse-Silésie à bord d'un Junkers 390.

Mais qu’en est-il de la déclaration de Vitkovsky selon laquelle il ne sait rien des liens directs de Mazuv avec le « bureau occulte » du SS Ahnenerbe ? Comme pour Kammler, c’est une question qui mérite réflexion. Cependant, étant donné que Himmler considérait les plus hauts responsables de son organisation comme des « chevaliers noirs », table ronde» et que les douze de ses « chevaliers noirs » choisis qui avaient accès au « centre occulte SS » du château de Wewelsburg devaient avoir au moins le rang de Gruppenführer (général), il semble impossible que Mazuw n'était pas au courant de l'occultisme. activités des SS.

Le fait que l'Obergruppenführer, dont on ne sait presque rien, ait non seulement participé au projet Bell, mais qu'il ait également réalisé conseils généraux travailler à sa mise en œuvre, soulève la question : a-t-il, comme Kammler, disparu dans les profondeurs des projets secrets d'après-guerre de l'un des pays alliés ou - ce qui est tout aussi probable - a-t-il simplement disparu pour poursuivre la mise en œuvre de son projet de manière indépendante de quelqu'un ? La présence d'un amiral au sein de l'organisation des brevets de la FEP soulève une autre question : qu'est-ce qui pourrait relier ce projet et la marine allemande ? Cette connexion ne dit-elle pas quelque chose sur la nature de The Bell ?

b. Prof. Dr Walter Gerlach

Contrairement à Emil Mazuwa, le professeur Walter Gerlach était et reste assez personne célèbre pour diverses raisons. Comme le note Nick Cook dans The Hunt for Zero Point, Gerlach a reçu Prix Nobel pour ses travaux sur la polarisation de spin. Physicien de premier ordre, il s'est spécialisé dans la physique gravitationnelle et a reçu le prix Nobel pour son expérience pionnière. 240
L'expérience Stern-Gerlach qui, avec l'expérience d'Einstein sur l'effet photoélectrique, qui a également valu à son auteur un prix Nobel, et la célèbre expérience Michelson-Morley, est l'une des trois expériences les plus importantes dans le développement de la physique moderne .

Mais, comme tout chercheur impliqué dans l'histoire de l'Allemagne bombe atomique, à la fin de la guerre, Gerlach était la figure de proue de la recherche atomique dans l'Allemagne nazie et l'un de ceux amenés par les Britanniques à Farm Hall en Angleterre, où les conversations des scientifiques étaient secrètement enregistrées.

Gerlach était également expert dans deux domaines peu étudiés et, comme nous le verrons, étroitement liés à la Cloche : la transformation des éléments et la « fluorescence des ions mercure dans un champ magnétique puissant » ou, en d'autres termes, le comportement de plasma de mercure. Apparemment Gerlach a travaillé sur ces sujets "pendant longtemps, puisqu'en janvier 1925, il a écrit à Arnold Sommerfeld au sujet du dos... du mercure ionisé. Sur de telles questions, Gerlach était « impeccablement informé » 241
Igor Witkowski, La vérité sur la Wunderwaffe, p. 254, italiques ajoutés.

Plus étonnant encore est le fait que Gerlach, l'un des premiers physiciens gravitationnels d'avant-guerre, n'est jamais revenu sur ce sujet après la guerre. Dans son livre The Hunt for Zero Point, Nick Cook note que Gerlach a agi comme si « quelque chose lui avait terriblement effrayé ». 242
Nick Cook, La chasse au point zéro, p. 182-190. Voir aussi mon livre "Soleil noir du Troisième Reich".

S'il avait vraiment peur et restait silencieux après la guerre à propos de la polarisation de spin et de la gravité, il pourrait y avoir deux raisons à cela.

Premièrement, en tant que principal scientifique impliqué dans le projet Bell et également nazi engagé, Gerlach était probablement au courant des résultats curieux et étranges du projet Bell, et a peut-être été témoin de ces résultats. Comme nous le verrons, ils sont capables d’effrayer toute personne sensée. Ainsi, l’une des explications suggérées par Nick Cook est que Gerlach a été témoin de quelque chose au cours du projet qu’il dirigeait qui a provoqué son silence d’après-guerre.

Mais il existe une autre explication, à mon avis plus plausible, au silence de Gerlach. En fait, cela fournit une base factuelle à l'hypothèse de Cook selon laquelle Gerlach avait peur et n'a donc pas développé ces sujets après la guerre. Comme le note Cook lui-même, sur la base des recherches de Witkowski, les SS ont abattu une soixantaine de scientifiques et leurs assistants travaillant sur le projet afin qu'ils ne tombent pas entre les mains des Alliés ou des Russes. 243
Igor Witkowski, La vérité sur la Wunderwaffe, p. 242-243.

Comme nous le verrons, seuls quelques-uns ont échappé à ce sort, parmi lesquels Kurt Debus (discuté ci-dessous) et Walter Gerlach.

Cela nous permet de supposer que, premièrement, les SS ont tué les scientifiques impliqués dans le projet, à l'exception de Debus et Gerlach (et probablement quelques autres), afin de préserver indépendance projet et d’empêcher les alliés d’acquérir ses secrets. La logique de cette conclusion est attestée par le fait que si les SS avaient conclu un marché avec les Alliés ou les Russes, leur proposant un projet en échange de leur sauvetage, leur tentative aurait été vouée à l'échec s'ils avaient refusé de livrer sur les alliés ou les scientifiques russes et les ingénieurs qui ont réalisé le projet. Ces scientifiques et ingénieurs figureraient, pour ainsi dire, sur les listes de « trophées » alliés ou russes. Par leurs actions, les SS ont clairement démontré qu'ils n'avaient aucune intention de transférer le projet à qui que ce soit. 244
À ma grande joie, Witkovsky est parvenu aux mêmes conclusions que moi sur les objectifs opérationnels de la Troisième Armée du général Patton à la fin de la guerre : « La dernière photographie connue de l'avion Yu-390, prise à Prague en cours de préparation au vol, date de mi-avril 1945. D'autres traces sont perdues - à la fois de l'avion et de Kammler. Malgré ses recherches minutieuses après la guerre, Kammler semblait disparaître. Il existe une opinion selon laquelle une seule des superpuissances pourrait cacher de manière aussi fiable un général SS de haut rang. D’après certaines sources, on sait que les Américains (l’armée de Patton) ont pénétré si profondément en Tchécoslovaquie, en partie parce qu’ils cherchaient à accéder aux employés et aux documents du département de Kammler. Les matériaux qu'ils ont capturés sont toujours gardés top secrets. Il s’agit d’informations très intrigantes qui suggèrent une empreinte américaine. » (La vérité sur l'affe Wundeni, p. 289, italiques ajoutés).

Alors pourquoi Gerlach et Debus ont-ils échappé à la mort ? Les raisons en sont leur renommée et la valeur du projet. 245
Vitkovsky note que Debus a joué rôle vital dans la mise en œuvre du projet, étant l'auteur de la « séparation des champs magnétiques » (La vérité sur la Wunderwaffe, p. 238). Ceci est très significatif compte tenu de son travail d'après-guerre dans centre spatial Kennedy et les allégations de deux programmes spatiaux, dont l'un utilise des technologies exotiques et secrètes.

Si les SS avaient tué Gerlach et Debus et enterré leurs corps charnier en Silésie, cela susciterait inévitablement l'intérêt des Alliés et des Russes... et des questions après la guerre. Et ces questions, à leur tour, ramèneraient inévitablement à The Bell. De plus, ces scientifiques ne se contentaient pas d’effectuer un travail de routine et de mener des expériences pendant le projet. Gerlach, par exemple, était un théoricien capable de reconstituer ce que les nazis avaient découvert avec la cloche. De telles personnes seraient nécessaires après la guerre si les travaux sur le projet se poursuivaient. Comme nous le verrons un peu plus tard, c'est Gerlach ou quelqu'un de son entourage, parmi ses collègues, qui aurait pu être l'initiateur du projet Bell.

Professeur Walter Gerlach à Farm Hall

Quant à Kurt Debus, il n'a jamais parlé directement à ses nouveaux maîtres après-guerre de technologies exotiques, comme nous le verrons un peu plus loin. Quoi qu'il en soit, je crois que le meurtre par les SS des scientifiques du projet Bell est l'explication la plus logique pour laquelle, selon Nick Cook, Gerlach n'a jamais abordé les sujets de la polarisation de spin et de la gravité après la guerre, se comportant comme si "quoi - effrayé lui terriblement.

V. Le mystérieux docteur Elizabeth Adler

Ainsi, nous avons trouvé dans la liste des participants au projet Bell les noms de deux scientifiques de renom et d'un très mystérieux SS Obergruppenführer. Mais apparaît un autre spécialiste, dont l’identité est également entourée d’une aura de mystère :

Quand il s'agit du problème "simulation de l'amortissement des vibrations au centre d'objets sphériques", un nouveau nom apparaît. Il s'agit du Dr Elisabeth Adler, mathématicienne de l'Université de Königsberg (ce nom n'est mentionné qu'une seule fois) 247
Igor Witkowski, La vérité sur la Wunderwaffe, p. 235, italiques ajoutés.

Qui est le Dr Elizabeth Adler ? Quelle était sa spécialisation en mathématiques ? Il semble que personne ne connaisse les réponses à ces questions. Mes tentatives pour découvrir au moins quelque chose à l’Université de Kaliningrad se sont heurtées à un mur de silence.

Même si elle n’est mentionnée qu’une seule fois à propos du projet Bell, cela indique déjà quelque chose. Étant donné que Gerlach était le mathématicien et le physicien théoricien le plus compétent, la mention d'Adler devrait indiquer que la mise en œuvre du projet nécessitait une profonde connaissances mathématiques dans certains domaines. Cela signifie que The Bell n’était pas un projet ordinaire. Si les SS ont consulté un mathématicien qui ne faisait pas partie du projet, cela laisse penser que les talents mathématiques d'Elisabeth Adler étaient uniques. Quiconque découvre dans quelle branche des mathématiques elle était impliquée aura un indice important pour déterminer la nature de la physique que les Allemands ont utilisée pour créer la cloche.

M. Otto Ambros d'Auschwitz

Pour couronner le tout, Witkowski mentionne, dans le même contexte que le Dr Elizabeth Adler, un autre nom aussi bon que notoire :

Dans les descriptions de l'effet de la « Cloche » sur les organismes vivants, le concept d'« ambrosisme » est apparu. Il porte probablement le nom d'un des scientifiques, qui n'était probablement pas membre groupe de recherche, mais était associé au projet dans son ensemble. Ce scientifique est le Dr Otto Ambros, président du comité dit « S », responsable des préparatifs pour la guerre chimique au ministère de l'Armement de Speer.

Je dois admettre qu'au début, j'ai considérablement minimisé l'importance de l'intrigue d'Ambros, pensant qu'elle ne rentrait pas dans le tableau d'ensemble. Quelques années plus tard, il est devenu évident que grosse erreur- même s'il ne faisait aucun doute que le projet Bell n'avait rien à voir avec les armes chimiques ou tout autre chimique 248
Igor Witkowski, La vérité sur la Wunderwaffe, p. 235.

Il s'agit du même Otto Ambros, dont le réalisateur de I. G. Farben" Karl Krauch nommé pour diriger la construction et l'exploitation d'une usine géante de production caoutchouc synthétique mines d'Auschwitz qui, selon les déclarations très convaincantes de Carter Plymton Heidrick, n'était pas une usine de production de caoutchouc synthétique, mais une immense installation de production d'uranium enrichi 249
Carter Plymton Hydrick, Masse critique, p. 72-80. Voir aussi mon livre Soleil Noir du Troisième Reich pour les arguments d'Heidrick.

Ainsi, bien que Witkowski semble ignorer à quel point les Allemands en étaient au développement de la bombe atomique, sa mention d’Ambros dans ce contexte prend encore plus de signification pour cette raison même.

Sélectionner un chapitre

Igor Vitkovski. La vérité sur les armes miracles

A. Igor Vitkovsky à propos de « La Cloche »

La Cloche s'est fait connaître grâce aux recherches inlassables du journaliste militaire polonais Igor Witkowski et au livre à succès de l'auteur britannique Nick Cook, « La chasse au point zéro ». Avant la publication de l'ouvrage de Vitkovsky « La vérité sur les armes miracles », le livre de Nick Cook était le seul ouvrage en anglais contenant des informations sur la « Cloche » recueillies par Vitkovsky au fil des années de recherche. Néanmoins, après la publication des résultats des recherches de Witkovsky en anglais, il devient clair pourquoi la « Cloche » était soumise au plus haut degré de secret sous le Troisième Reich. Vous commencez à comprendre pourquoi certaines personnes ont recours au meurtre pour garder leurs secrets.

Afin d’apprécier la véritable signification de ce sujet, il est nécessaire de comprendre de quoi il s’agit, comment il fonctionne, quel type de physique se cache derrière et ce que les Allemands espéraient réaliser grâce à lui. Nous commencerons par une revue des résultats des recherches de Witkovsky et de sa reconstruction du principe de fonctionnement de la cloche dans ce chapitre et, sur la base de ses données et de celles d'autres chercheurs, nous proposerons notre reconstruction et nos réflexions sur sa signification possible. et base théorique.

1. Le sens de l'histoire de "La Cloche"

Bref, l’histoire de la « Cloche » est très probablement à la base de la « légende nazie » des ovnis.

2. Une question évidente et une réponse pas si évidente.

Witkovsky a commencé ses recherches en août 1997, lorsqu'on lui a posé la question évidente que lui posaient tous les auteurs ayant tenté de percer les secrets des armes secrètes allemandes pendant la guerre : quelle était cette « arme miracle », ou « Wunderwaffe » ? Pour Witkowski, tout a commencé lorsqu’un officier des renseignements polonais ayant accès aux documents gouvernementaux relatifs aux armes secrètes nazies lui a parlé pour la première fois de la cloche.

Au cours de la conversation, il m'a demandé si je connaissais un appareil développé par les Allemands, nommé « Bell », et en a dessiné un schéma. Sur une base ronde se trouvait ce qui ressemblait à un pot en forme de cloche, avec un couvercle semi-circulaire et un crochet ou un autre moyen d'accrochage sur le dessus. On pense que le dispositif a été fabriqué à partir d’un matériau céramique similaire au matériau utilisé pour fabriquer des isolateurs haute tension. À l’intérieur se trouvaient deux cylindres ou tambours métalliques.

Mais ce qui intéressait vraiment Witkowski, c'était la description de « l'action tout simplement surnaturelle » de la cloche telle qu'elle était utilisée, qui évoquait dans son esprit la scène finale des Aventuriers de l'arche perdue de Steven Spielberg, une action « absolument choquante ». Cette description, ainsi que la sincérité et la compétence de l'interlocuteur, donnaient encore plus d'importance à la question qu'il posait à Witkovsky :

(Il) m'a posé une question directe et en même temps banale : puis-je déclarer en toute responsabilité que la « Wunder-waffe » - « l'arme miracle » - est le « V-1 » et le « V-2 », comme cela souvent affirmé ? Ai-je trouvé des informations dans un document allemand ou dans toute autre source originale sur ce qu'est la « Wunderwaffe » ? Il a déclaré qu'il ne s'agissait clairement pas d'un V-1 ou d'un V-2, puisque, d'une part, d'un point de vue militaire, cette arme n'était pas très efficace (et ne pouvait donc pas être un « miracle »), et d'autre part. , Le terme « Wunderwaffe » a commencé à être utilisé sérieusement après la victoire. Cela m'a intrigué. Plus tard, j'ai parcouru plusieurs livres de ma bibliothèque et j'ai découvert qu'il existait effectivement une arme inhabituelle, pratiquement inconnue à ce jour.

En d’autres termes, Witkowski a été confronté à un élément de la « légende alliée », selon laquelle le terme « Wunderwaffe » fait référence aux projets de fusées V-1, V-2 et autres de l’Allemagne nazie – et rien de plus.

Mon informateur susmentionné a fortement souligné que nous parlons de un projet secret unique, le projet de recherche le plus secret jamais réalisé sous le Troisième Reich ! Il était donc évident que, malgré les difficultés, il était logique de vérifier la véracité de cette déclaration.

Ainsi, en plus des bombes atomiques, à hydrogène et à air-carburant, des matériaux invisibles aux radars, des missiles guidés, un canon sonique, un canon électromagnétique sur rail, un laser, des avions à propulsion atomique et d'autres armes exotiques, il y avait un projet si important parce que de son ampleur et de ses perspectives, il méritait un degré de secret particulier et le plus élevé, et ce projet était « La Cloche ».

Witkowski a commencé son enquête et a découvert ce qui pourrait être la découverte la plus importante liée à la Seconde Guerre mondiale.

3. Personnel et nouveau personnage SS sur scène :

"Forschungen, Entwicklungen, Patenten"

UN. SS Obergruppenführer Emil Mazuv

Le projet a été coordonné par une unité spéciale qui a collaboré avec la Direction de l'armement SS, subordonnée à la Waffen SS. Cette division était appelée « Forschungen, Entwicklungen, Patenten », en abrégé FEP (« Research, Development, Patents »). Le chef de cette unité était un certain amiral Rein, et la coordination du projet était assurée par un personnage plutôt mystérieux, à savoir le SS Obergruppenführer Emil Mazuv. Pourquoi mystérieux ? Bien qu’il ait occupé l’un des postes les plus élevés de la SS, on ne sait pratiquement rien de lui. J'ai obtenu le dossier de Mazuv aux États-Unis en 1999, mais après l'avoir étudié, il est devenu à mes yeux une figure encore plus mystérieuse. Son dossier montrait qu'il appartenait à l'élite SS. Le 20 avril 1942, il reçut le grade de SS-Obergruppenführer - le grade le plus élevé de cette organisation à l'époque (en 1944, le grade encore plus élevé de SS-Obergruppenführer fut introduit, qui fut reçu par quatre personnes). Il a reçu un sabre honorifique du Reichsführer SS et une bague d'honneur SS avec une tête de mort en guise de récompense. Himmler a décerné cette bague pour services spéciaux rendus à l'organisation. Leurs propriétaires constituaient la caste la plus élevée des SS et étaient admis aux plus grands secrets. Chaque bague était dotée d'une dédicace personnelle de Himmler... Mazuw l'a reçue en 1936. Il fut ainsi l’une des personnes les plus influentes derrière le trône du Troisième Reich et reste encore aujourd’hui quasiment inconnu.

Le secret de « l’arme miracle » était partagé entre l’URSS et les États-Unis. Les secrets des nazis ont permis d'inventer... le laser, la télévision et le téléphone portable ! Quelles technologies capturées utilisons-nous sans le savoir ? Le « SS Think Tank » de Pilsen a élaboré un plan pour un « bateau souterrain », construit dans les mines avions à réaction et a développé un « canon solaire ». Et l'objet principal de la recherche aurait pu complètement changer la fin de la Seconde Guerre mondiale...

...Le 6 mai 1945, le commandant en chef de l'armée américaine en Europe, Dwight Eisenhower, ordonna à ses troupes de ne pas avancer vers Pilsen (Tchécoslovaquie) - « conformément aux accords avec l'Union soviétique ». Ignorant cet ordre, le 16 division de chars Le général Patton effectue soudain une marche forcée et s’empare du « no man’s » Pilsen, située dans la zone d’occupation soviétique. Les renseignements américains commencent à étudier les archives centre de recherche SS Hans Kammler, qui a participé au développement de la « wunderwaffe » - une « arme miracle » à l'usine Skoda. Ce n'est que le 12 mai, après les protestations de l'URSS, que l'Armée rouge entra dans Pilsen. Alors, que recherchaient les Américains dans les journaux de Kammler ?

Lancez "Serpent de Midgard"

Les officiers du renseignement américain ont commis une énorme erreur », a déclaré Igor Witkovsky, historien polonais et auteur du livre « La vérité sur la Wunderwaffe », dans une interview à l'AiF. - Ils en étaient sûrs : les Allemands créaient armes nucléaires. Ce sont ces documents qu’ils ont tenté de « dénicher » à Pilsen. Mais le développement de la bombe atomique fut stoppé en novembre 1942 : l’Allemagne ne disposait pas de suffisamment d’uranium. Dans la précipitation, aucune attention n'a été accordée aux autres dossiers. Lorsque Pilsen tomba aux mains de l'Armée rouge, les dessins du SS-Obergruppenführer Kammler à bord de la Skoda furent scellés et apportés à Union soviétique. Ces documents sont désormais conservés dans les archives du ministère russe de la Défense à Podolsk sous la rubrique « Secret ». Je les ai officiellement contactés pour leur demander d'accéder, mais je n'ai reçu aucune réponse. Ainsi, grâce à la stupidité des Américains, les services de renseignement de l’URSS ont eu accès aux recherches de Kammler.

Hans Kammler lui-même a disparu – il est possible qu'il ait fui vers l'Amérique du Sud. Selon Vitkovsky, l'Obergruppenführer négociait depuis longtemps avec les Américains. C'est grâce à cela que les Allemands n'ont pas eu le temps d'utiliser des substances toxiques (comme le Soman et le E-600) sur le front occidental - leur approvisionnement a été développé par les laboratoires du groupe de réflexion SS, mais Kammler a retardé la livraison des poisons. aux arsenaux. Le fait des négociations est également confirmé par le ministre de l'Armement du Reich Albert Speer, indiquant dans ses mémoires : en avril 1945, Kammler le rencontra à Berlin, lui disant qu'il avait l'intention de transférer aux États-Unis tous ses développements et un groupe de scientifiques de le « think tank SS » en échange de l'opportunité de voyager en Argentine. Ce n'est que vers l'automne 1945, après une série d'interrogatoires de spécialistes allemands des fusées, que les Américains se rendirent compte des secrets qu'ils avaient manqués à Pilsen. "Après cela, les services de renseignement américains ont commencé à traquer l'élite scientifique du Troisième Reich", assure Vitkovsky. "Ils recherchaient tous ceux qui avaient quelque chose à voir avec le bureau Kammler."

Alors, que faisait le groupe de réflexion SS à l’usine Skoda ? En Autriche, en Allemagne et en République tchèque, les Alliés ont découvert plus de 600 silos capables de lancer des missiles intercontinentaux A-10 sur des cibles à Moscou et à Londres. Kammler était chargé de la production des premiers chasseurs à réaction au monde (Messerschmitt 262) dans des usines souterraines près de Mauthausen. À Königsberg, ils ont essayé de construire des lasers anti-aériens et bateaux souterrains"Midgard Serpent" - des dispositifs "musaraignes" en forme de train avec des wagons. Chacun de ces bateaux était censé transporter mille bombes de 250 kilogrammes, avec son aide, il était proposé de détruire les villes de Grande-Bretagne.

"Plus doux qu'une bombe atomique"

Il est difficile de croire qu’une seule personne puisse contrôler le « Reich clandestin » ? - dit l'historien tchèque Karel Matecki. - Mais Hitler appréciait Hans Kammler pour sa capacité de travail unique. Le bureau de Pilsen étudiait toutes les inventions, y compris les plus fantastiques. Le 9 juillet 1945, à Paris, le lieutenant-colonel John Keck de l'armée américaine présente aux journalistes le schéma d'un « canon solaire » (Sonnengewehr) - également supervisé par Kammler. A l'aide des dessins de l'ingénieur Hermann Oberth, ils envisageaient de construire dans l'espace un miroir réflecteur d'un diamètre de 200 m pour concentrer l'énergie du soleil. Si un « canon solaire » était construit, il dépasserait la puissance d’une bombe atomique, brûlant des villes entières en une seconde. Heureusement, le Führer jugeait ce projet trop coûteux.

Cependant, le canon solaire, les avions à réaction et le Serpent Midgard n'étaient pas objectif principal Kammler. Igor Witkovsky, se basant sur les protocoles d'interrogatoire en Pologne du SS Sturmbannführer Rudolf Schuster et du SS Gruppenführer Jakob Sporrenberg, affirme : le centre de Pilsen a fait une percée... dans la technologie spatiale. C’est pourquoi Hitler, un mois avant la chute de Berlin, n’a jamais cessé d’espérer : une « arme miracle » sauverait l’Allemagne. « Les réalisations allemandes de l’époque fusée et la construction d'avions était en avance de 10 à 15 ans sur les développements des États-Unis et de l'URSS, dit Vitkovsky. - Sans la connaissance de Kammler, on ne sait pas quand les Américains auraient pu réaliser leur premier vol spatial. Et nous pouvons le dire avec certitude : les Etats-Unis ont ouvert leurs portes vers l’espace exclusivement grâce aux secrets du Troisième Reich.»

Hitler voulait-il attaquer Moscou depuis l’espace ?

Le projet principal de l'Obergruppenführer Kammler (le même pour lequel au printemps 1945 il fut comblé de titres, de récompenses et de larges pouvoirs) s'appelait Le Glocke, qui signifie « Cloche ». Cette arme allait changer le cours de l’histoire à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des tests de la « Cloche » et des « objets associés » ont eu lieu à proximité ville polonaise Wroclaw - alors elle appartenait à l'Allemagne et s'appelait Breslau. Le niveau de secret était tel que les (!) 60 scientifiques qui ont travaillé sur Die Glocke ont été abattus et enterrés dans charnier. Le « père de la cloche » lui-même (avec son entourage, dont le directeur de Skoda Wilhelm Voss) s'est adressé aux renseignements américains. La documentation et les dessins de « l'arme miracle » (à Pilsen et Wroclaw) étaient à la disposition de l'URSS. Il ne reste plus qu’à répondre à la question : qu’est-ce que Die Glocke ?

Selon le directeur de Skoda, V. Voss, fin avril 1945, les nazis envisageaient de lancer des frappes depuis l'espace sur Moscou, Londres et New York.

Les travaux sur Die Glocke (traduit de l'allemand par « La Cloche ») ont commencé en 1940. Ils ont été gérés depuis le « groupe de réflexion SS » de l'usine Skoda de Pilsen par le designer Hans Kammler. Au début, « l'arme miracle » fut testée dans les environs de Breslau, mais en décembre 1944, un groupe de scientifiques fut transporté dans un laboratoire souterrain ( superficie totale 10 km !) à l'intérieur de la Mine Venceslas. Les documents décrivent Die Glocke comme une énorme cloche en métal solide, d'environ 3 m de large et environ 4,5 m de haut. Cet appareil contenait deux cylindres de plomb tournant dans des directions opposées et remplis d'une substance inconnue nommée Xerum 525. Lorsqu'il était allumé, Die Glocke s'illuminait. la mine avec une lumière violet pâle. Pour moi personnellement, « The Bell » n'est qu'un mélange infernal d'expériences basées sur physique nucléaire, plasma, gravité et champs magnétiques.

"Bell" a tout tué autour

Le journaliste polonais Igor Witkovsky (auteur du livre acclamé « La vérité sur la Wunderwaffe ») se réfère à des documents provenant des archives de plusieurs pays pour prouver sa version. Il s'agit des protocoles d'interrogatoire en Pologne du SS Gruppenführer Jakob Sporrenberg, du témoignage du directeur de Skoda capturé Wilhelm Voss aux Américains, et du dossier du ministère argentin de la Défense déclassifié en 1993, indiquant qu'en mai 1945 « ils ont débarqué à Buenos Aires ». avions allemands, qui a livré une partie du projet Bell. Sporrenberg a raconté aux enquêteurs polonais comment il avait personnellement observé les conséquences des expériences de Die Glocke. Selon le Gruppenführer, le rayonnement de la cloche a coupé l'électricité dans un rayon allant jusqu'à 2 km, les animaux expérimentaux sont morts (des cristaux sont apparus dans le corps des rats et des lapins et le sang a coagulé). Les plantes ont perdu de la chlorophylle, sont devenues blanches et se sont décomposées au bout de 8 à 10 heures. Mais l'énergie de la cloche n'était pas censée servir d'analogue à la bombe atomique : au contraire, les scientifiques SS ont tenté de réduire la létalité des rayons et, à la fin de la guerre, ils ont réussi à les rendre inoffensifs. Pourquoi alors une telle arme était-elle nécessaire ?

Vitkovsky lui-même en est sûr à 100 % : Die Glocke a constitué une percée dans le domaine de la technologie spatiale. La version la plus plausible est que Bell aurait produit du carburant pour des centaines de milliers de... « soucoupes volantes ». Plus précisément, des avions en forme de disque avec un équipage d'une ou deux personnes. Les "plaques" étaient capables de s'élever verticalement dans les airs en une seconde, d'attaquer l'ennemi à la vitesse de l'éclair et de toucher des cibles avec un laser depuis l'espace - cela les rendrait invulnérables à la défense aérienne alliée. Si l'on en croit le directeur de Skoda V. Voss, fin avril 1945, les nazis prévoyaient d'utiliser ces appareils pour mener à bien l'opération "Lance de Satan" - pour frapper Moscou, Londres et New York. Environ 1 000 (!) « OVNIS » finis ont ensuite été capturés par les Américains - dans des usines souterraines en République tchèque et en Autriche. Le chercheur Joseph Farrell a déclaré : « l’objet volant non identifié » tombé dans la forêt près de la ville de Kecksburg en Pennsylvanie en 1965 était une expérience du ministère de la Défense, qui a créé une « soucoupe » basée sur les conceptions de Hans Kammler. Est-ce vrai ? Peut être. Après tout, il y a à peine un mois, les Archives nationales des États-Unis ont déclassifié des documents de 1956, qui confirment que le développement de la « soucoupe volante » a été réalisé (ses dessins ont été publiés sur le site Internet) dans le cadre du « Projet 1794 ». historien norvégien Gudrun Stensen pense qu'au moins quatre des disques volants de Kammler ont été "capturés" armée soviétiqueà l'usine de Breslau, mais Staline n'a pas prêté attention aux « plaques » - il ne s'intéressait qu'à la bombe nucléaire. Il existe également des points de vue assez exotiques concernant le but de Die Glocke.

"Cette version est folle"

Die Glocke n'était pas vaisseau spatial, déclare l’écrivain américain Henry Stevens, auteur du livre « Les armes d’Hitler – toujours secrètes ! » - Il a travaillé sur le mercure rouge - une substance spéciale, et cela a donné un effet fantastique. Des témoins oculaires des expériences menées dans le donjon Venceslas ont témoigné renseignement américain, en disant : miroir concave dans la partie supérieure de la « Cloche » lors des tests permettait de voir les événements passés de la vie des scientifiques présents dans la mine. On ne peut pas exclure qu'il s'agisse d'une tentative... de voyage dans le temps pour changer l'avenir en faveur des nazis. Je sais à quel point cette version est folle, mais à la fin de la guerre, lorsque les troupes soviétiques approchèrent de Berlin, Hitler était prêt à croire à tout.

Les services de renseignement polonais refusent de confirmer ou d’infirmer les recherches de Witkovsky : les protocoles d’interrogatoire du SS Gruppenführer Sporrenberg n’ont pas encore été déclassifiés. Pendant ce temps, Vitkovsky insiste : Hans Kammler a pris la « Cloche » pour Amérique du Sud. Un autre chercheur, le spécialiste britannique des fusées Nick Cook, a déclaré dans son livre : Die Glocke a été transféré aux États-Unis, et c'est pourquoi les Américains ont fait une percée si puissante dans la physique et la science des fusées. Ainsi, nous ne connaîtrons pas de sitôt la vérité sur « l’arme miracle » du Troisième Reich. Si, bien sûr, nous le découvrons...

Qu’ont-ils pris aux nazis ?

TV. Les premières télés (de la modification que j'ai reçue plus tard développement ultérieur) ont été présentés en 1938 lors d'une exposition à Berlin.
Laser. Le développement a commencé dans le Reich en 1934 : une semaine (!) avant la fin de la guerre, un dispositif à « faisceau laser » a été créé, capable d'aveugler les pilotes de l'armée de l'air ennemie.
Hélicoptère. En 1942, des tests secrets du premier hélicoptère miniature au monde, le Hummingbird, ont eu lieu en Allemagne. Cependant, il n’a pas été largement produit.
Téléphone mobile. Le bureau de Hans Kammler à Pilsen, parmi des dizaines d'autres projets, développait depuis février 1945 un « appareil de communication portable miniature ». Comme le dit l’historienne Gudrun Stensen : « Il est probable que sans les dessins du Kammler Center, il n’y aurait pas eu d’iPhone. Et il faudrait au moins 100 ans pour créer un téléphone mobile classique.

Gueorgui Zotov. Sur la photo : reconstruction - à quoi aurait pu ressembler l'appareil Die Glocke. Photo de Gueorgui Zotov

On attribue au Troisième Reich la création d’un certain nombre de technologies avancées, même pour notre époque. Parmi eux se trouve un projet visant à développer une arme secrète nommée Die Glocke – « La Cloche ». Que sait-on de lui ?

Le mystère de Hans Kammler

Le public a appris pour la première fois l’existence de ce mystérieux projet grâce au livre « La vérité sur les armes miracles » du journaliste polonais Igor Witkovsky, publié en 2000.

Witkowski a écrit que la source d'information sur le projet était la transcription de l'interrogatoire du SS Obergruppenführer Jakob Sporrenberg, qu'un certain officier des renseignements polonais lui avait fait lire en août 1997. Le journaliste aurait été autorisé à tirer les extraits nécessaires des protocoles, mais n'aurait pas été autorisé à copier les documents.

Par la suite, les informations présentées par Vitkovsky dans le livre ont été confirmées et complétées par le journaliste militaire et écrivain anglais Nicholas Julian Cook dans le livre « The Hunt for Point Zero », publié pour la première fois en 2001 au Royaume-Uni.

Witkovsky affirme que cette histoire est étroitement liée au nom de l'Obergruppenführer et du général SS Hans Kammler, l'une des figures les plus mystérieuses du Troisième Reich. Avec directeur général société Skoda, le colonel honoraire SS Standartenführer Wilhelm Voss aurait travaillé sur un projet secret.

Selon la version officielle, Hans Kammler s'est suicidé le 9 mai 1945 dans la forêt entre Prague et Pilsen. D'une manière ou d'une autre, son lieu de sépulture n'a jamais été retrouvé. On suppose qu'à la fin de la guerre, l'Obergruppenführer s'est rangé du côté des Américains, qui l'ont transporté en Argentine en échange du transfert de ses développements secrets.

Selon Witkovsky, le principal projet de Kammler concernait les armes spatiales. Il s'appelait Die Glocke, ce qui signifie « La Cloche ».

Horreur en laboratoire

Les travaux sur le projet ont commencé au milieu de 1944 dans une installation SS fermée près de Lublin, nommée « Giant ». Après l'entrée des troupes soviétiques en Pologne, le laboratoire a été transféré dans un château près du village de Fuersteinstein (Kszac), près de Waldenburg, puis dans la mine souterraine de Wenceslash, près de Ludwigsdorf, située sur les contreforts nord des Sudètes, près de la frontière avec la République tchèque. .

L'appareil ressemblait en réalité à une énorme cloche métallique, constituée de deux cylindres de plomb, en état de marche, tournant sous un capuchon en céramique dans des directions opposées et rempli d'un liquide inconnu appelé « Xerum-525 ». Cette substance ressemblait au mercure, mais avait une couleur violette.

Au cours des expériences, qui n'ont duré pas plus d'une minute, l'électricité a été coupée dans toute la zone. Divers instruments, ainsi que des animaux et des plantes expérimentaux, ont été placés dans la zone d'effet de l'objet, qui brillait d'une légère couleur bleu pâle. Dans un rayon allant jusqu'à 200 mètres, tous les équipements électroniques sont tombés en panne et presque tous les êtres vivants sont morts, tandis que tous les fluides biologiques se sont désintégrés en fractions. Par exemple, le sang a coagulé et les plantes ont acquis blanc, parce que la chlorophylle y a disparu.

Tous les employés qui s'occupaient de l'installation portaient des vêtements de protection spéciaux et ne s'approchaient pas de la cloche à moins de 150 à 200 mètres. Après chaque expérience, toute la pièce a été soigneusement lavée solution saline. Seuls les prisonniers des camps de concentration étaient impliqués dans l'assainissement. Mais néanmoins, cinq des sept employés qui ont participé au projet et faisaient partie de la première équipe sont décédés après un certain temps.

Une invention des journalistes ?

Fin avril 1945, écrit Vitkovsky, une équipe spéciale d'évacuation SS arriva dans l'établissement, qui emporta l'appareil et une partie de la documentation vers une destination inconnue, et les 62 scientifiques présents dans le bâtiment furent abattus à la hâte et les cadavres jetés dans mines souterraines.

Selon Vitkovsky, le principe de fonctionnement de la « Cloche » était associé à ce qu'on appelle champs de torsion et même des tentatives de pénétrer dans d'autres dimensions. Les nazis n’étaient peut-être qu’à quelques mois de créer cette terrible technologie.

Witkovsky et son collègue Cook estiment que les restes d'une grande charpente en béton armé que l'on peut voir près de la mine de Wenceslash, qui ressemble beaucoup au célèbre Stonehenge britannique, ne sont rien d'autre que composant appareil secret.

Hélas, toutes les recherches sur « La Cloche » à ce jour sont basées uniquement sur des informations tirées des livres populaires d'Igor Vitkovsky et de Nicholas Cook. Il n'existe aucune preuve officielle de l'existence d'un tel projet. L’histoire de la création de Die Glocke n’est donc qu’une légende.

Selon le directeur de Skoda, V. Voss, fin avril 1945, les nazis envisageaient de lancer des frappes depuis l'espace sur Moscou, Londres et New York.

Les travaux sur Die Glocke (traduit de l'allemand par « La Cloche ») ont commencé en 1940. Ils ont été gérés depuis le « groupe de réflexion SS » de l'usine Skoda de Pilsen par le designer Hans Kammler. Au début, «l'arme miracle» fut testée dans les environs de Breslau, mais en décembre 1944, un groupe de scientifiques fut transporté dans un laboratoire souterrain (d'une superficie totale de 10 km² !) à l'intérieur de la mine Venceslas. Les documents décrivent Die Glocke comme une énorme cloche en métal solide, d'environ 3 m de large et environ 4,5 m de haut. Cet appareil contenait deux cylindres de plomb tournant dans des directions opposées et remplis d'une substance inconnue nommée Xerum 525. Lorsqu'elle était allumée, la Die. Glocke a illuminé la mine d'une lumière violet pâle. Pour moi personnellement, « The Bell » est simplement un mélange infernal d’expériences basées sur la physique nucléaire, le plasma, la gravité et les champs magnétiques.

"Bell" a tout tué autour

journaliste polonais Igor Vitkovski(l'auteur du livre sensationnel «La vérité sur la Wunderwaffe»), à l'appui de sa version, se réfère à des documents provenant des archives de plusieurs pays. Il s'agit des protocoles d'interrogatoire en Pologne du SS Gruppenführer Jakob Sporrenberg, du témoignage du directeur de Skoda capturé Wilhelm Voss aux Américains, et du dossier du ministère argentin de la Défense déclassifié en 1993, indiquant qu'en mai 1945 « des avions allemands ont atterri à Buenos Aires ». , livrant certaines parties du projet Bell. Sporrenberg a raconté aux enquêteurs polonais comment il avait personnellement observé les conséquences des expériences de Die Glocke. Selon le Gruppen-Führer, le rayonnement de la cloche a coupé l'électricité dans un rayon allant jusqu'à 2 km, les animaux expérimentaux sont morts (des cristaux sont apparus dans le corps des rats et des lapins et le sang a coagulé). Les plantes ont perdu de la chlorophylle, sont devenues blanches et se sont décomposées au bout de 8 à 10 heures. Mais l'énergie de la cloche n'était pas censée servir d'analogue à la bombe atomique : au contraire, les scientifiques SS ont tenté de réduire la létalité des rayons et, à la fin de la guerre, ils ont réussi à les rendre inoffensifs. Pourquoi alors une telle arme était-elle nécessaire ?

Vitkovsky lui-même en est sûr à 100 % : Die Glocke a constitué une percée dans le domaine de la technologie spatiale. La version la plus plausible est que Bell aurait produit du carburant pour des centaines de milliers de... « soucoupes volantes ». Plus précisément, des avions en forme de disque avec un équipage d'une ou deux personnes. Les "plaques" étaient capables de s'élever verticalement dans les airs en une seconde, d'attaquer l'ennemi à la vitesse de l'éclair et de toucher des cibles avec un laser depuis l'espace - cela les rendrait invulnérables à la défense aérienne alliée. Si l'on en croit le directeur de Skoda V. Voss, fin avril 1945, les nazis prévoyaient d'utiliser ces appareils pour mener à bien l'opération "Lance de Satan" - pour frapper Moscou, Londres et New York. Environ 1 000 (!) « OVNIS » finis ont ensuite été capturés par les Américains - dans des usines souterraines en République tchèque et en Autriche. Le chercheur Joseph Farrell a déclaré : « l’objet volant non identifié » tombé dans la forêt près de la ville de Kecksburg en Pennsylvanie en 1965 était une expérience du ministère de la Défense, qui a créé une « soucoupe » basée sur les conceptions de Hans Kammler. Est-ce vrai ? Peut être. Après tout, il y a à peine un mois, les Archives nationales des États-Unis ont déclassifié des documents de 1956, qui confirment que le développement de la « soucoupe volante » a été réalisé (ses dessins ont été publiés sur le site Internet) dans le cadre du « Projet 1794 ». L'historienne norvégienne Gudrun Stensen estime qu'au moins quatre disques volants Kammler ont été « capturés » par l'armée soviétique dans une usine de Breslau, mais Staline n'a pas prêté attention aux « plaques » - il ne s'intéressait qu'à la bombe nucléaire. Il existe également des points de vue assez exotiques concernant le but de Die Glocke.

"Cette version est folle"

Die Glocke n'était pas un vaisseau spatial, affirme l'écrivain américain Henry Stevens, auteur du livre "Les armes d'Hitler - toujours secrètes !" - Il a travaillé sur le mercure rouge - une substance spéciale, et cela a donné un effet fantastique. Des témoins oculaires des expériences dans le donjon Venceslas ont témoigné auprès des services de renseignement américains, déclarant : le miroir concave au sommet de la « cloche » lors des tests permettait de voir les événements passés de la vie des scientifiques présents dans la mine. On ne peut pas exclure qu'il s'agisse d'une tentative... de voyage dans le temps pour changer l'avenir en faveur des nazis. Je sais à quel point cette version est folle, mais à la fin de la guerre, lorsque les troupes soviétiques approchèrent de Berlin, Hitler était prêt à croire à tout.

Les services de renseignement polonais refusent de confirmer ou d’infirmer les recherches de Witkovsky : les protocoles d’interrogatoire du SS Gruppenführer Sporrenberg n’ont pas encore été déclassifiés. Pendant ce temps, Vitkovsky insiste : Hans Kammler a emmené la « Cloche » en Amérique du Sud. Un autre chercheur, le spécialiste britannique des fusées Nick Cook, a déclaré dans son livre : Die Glocke a été transféré aux États-Unis, et c'est pourquoi les Américains ont fait une percée si puissante dans la physique et la science des fusées. Ainsi, nous ne connaîtrons pas de sitôt la vérité sur « l’arme miracle » du Troisième Reich. Si, bien sûr, nous le découvrons...

Qu’ont-ils pris aux nazis ?

TV

Les premiers téléviseurs (de la modification développée plus tard) ont été présentés en 1938 lors d'une exposition à Berlin.

Laser

Le développement a commencé dans le Reich en 1934 : une semaine (!) avant la fin de la guerre, un dispositif à « faisceau laser » a été créé, capable d'aveugler les pilotes de l'armée de l'air ennemie.

Hélicoptère

En 1942, des tests secrets du premier hélicoptère miniature au monde, le Hummingbird, ont eu lieu en Allemagne. Cependant, il n’a pas été largement produit.

Téléphone mobile

Le bureau de Hans Kammler à Pilsen, parmi des dizaines d'autres projets, développait depuis février 1945 un « appareil de communication portable miniature ». Comme le dit l’historienne Gudrun Stensen : « Il est probable que sans les dessins du Kammler Center, il n’y aurait pas eu d’iPhone. Et il faudrait au moins 100 ans pour créer un téléphone mobile classique.