Le Dahomey dans l'Afrique moderne. Dahomey

Mais il s’agit encore d’informations purement historiques. Souvenons-nous plus en détail de cette armée...

Ne cherchez pas le Dahomey carte moderne– elle a disparu. Or ces terres situées au bord du golfe de Guinée appartiennent à la République du Bénin. Il y a deux siècles, à son apogée, le Dahomey était un État militarisé doté d’une armée entraînée, dont toute la structure était orientée vers les guerres de conquête. Les Européens l'appelaient soit Sparte Noire, soit Côte des Esclaves.

Chaque printemps, les guerriers du Dahomey partaient voler leurs voisins et capturer des esclaves, dont ils vendaient certains et gardaient d'autres pour eux. Mais les malheureux prisonniers auraient pu être destinés à davantage. destin terrible que l'expédition aux Antilles. Le Dahomey pratiquait le sacrifice humain, un rituel connu plus tard sous le nom de vaudou.

Le royaume s'enrichit grâce à la traite négrière. La part du lion de « l'ébène » était fournie aux marchands d'esclaves européens par les rois du Dahomey. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, ils vendaient chaque année, selon certaines estimations, jusqu'à 20 000 esclaves. Avec les bénéfices, ils ont acheté de l'alcool, du tabac, des tissus et surtout - armes à feu, avec lequel il était possible de capturer encore plus d'esclaves. En général, c'était dur État africain profité de la traite négrière.

Mais le Dahomey reste un pays à part.

La date de fondation du Dahomey – 1625 – est assez controversée. Certains historiens estiment que l'émergence de l'État du Dahomey devrait être attribuée à la période comprise entre 1650 et 1680, sous le règne du prince Ouagbadji. C'est sous lui que le nom Dan-home - Dahomey - fut utilisé. D'où vient-il ? Selon une version, le nom du pays est traduit par « Ventre de Dah (Dan) » ou ventre du serpent. Selon un autre, l'un des chefs militaires lors du siège de la ville de Cannes aurait juré de sacrifier son roi nommé Dach, ce qu'il a fait, en plongeant la première pierre de la ville d'Abomey dans son ventre déchiré. Pour être honnête, la version serpent semble plus convaincante, compte tenu du culte des pythons sacrés à Ouidah. Mais il existe une autre option : « dan » est énergie vitale dans la mythologie Fon et Ewe. Très probablement, c’est exactement ce que l’on voulait dire. Il est vrai que le géographe Léon l'Africain (1491-1540) mentionne un état du Daum dans ces régions, mais rien ne prouve qu'il parlait du Dahomey.

Au XVIIe siècle, la principale ville de la région était Allada. En 1724, les Dahoméens le détruisirent et tuèrent tous les habitants, ce qui ne les empêcha pas de déclarer par la suite ce lieu sacré. Désormais, Abomey devient la ville principale. En 1725, les Dahoméens menèrent avec succès une campagne vers la côte et subjuguèrent le royaume d'Ayudou avec sa capitale Savi (en portugais "Xavier") et son port principal de Fida (Ouidou). Le nom Ayuda est portugais. Les Dahoméens appelaient cette ville Gleue. Ouida est devenue un symbole de chagrin : de là, des dizaines de milliers de personnes étaient envoyées chaque année en Amérique dans les cales des navires. Après l'indépendance du Bénin, un monument a été érigé sur la côte sablonneuse, tout au bout de la « route des esclaves » - la « Porte du non-retour ». Ouidah devint la capitale sans couronne de la Côte des Esclaves, et le Dahomey son État le plus prospère, éclipsant le royaume Ashanti à l'ouest et Egba à l'est, en terre Yoruba.

Les esclaves étant l'essentiel des exportations du Dahomey, l'abolition progressive de l'esclavage a provoqué son affaiblissement dès début XIX siècle. Les régions d'Anlo et de Crépy se séparent du Dahomey, non sans la participation des Français et des Allemands, dont les comptoirs commerciaux commencent à se transformer en quelque chose de plus. Porto-Novo est devenue un protectorat français, bien qu'elle soit formellement gouvernée par l'un des « princes » du Dahomey. Au nord, la région du Mahis, avec sa capitale à Savalu, a obtenu son indépendance totale du Dahomey. Les Britanniques brouillent les cartes depuis Lagos, au Nigeria...

Comment était le Dahomey à la veille de sa chute ??

La religion du peuple Fon était basée sur le culte des ancêtres. Ce culte était essentiellement religion d'état. Dans la cour du palais royal, un rituel était périodiquement accompli, dont le but était de reconstituer les "serviteurs" des rois décédés du Dahomey - des gens étaient tués pour qu'ils servent leurs ancêtres très vénérés dans l'au-delà en tant que serviteurs, et avec les « serviteurs », quelqu'un d'une famille noble fut envoyé dans l'autre monde pour servir « d'ambassadeur officiel du roi décédé ». En plus de ces rituels quotidiens, des massacres massifs de victimes étaient pratiqués les jours des funérailles des rois, qui étaient enterrés sur place, dans l'enceinte du palais. Les victimes devaient porter dans leurs mains des paquets de cauris et des calebasses avec de la purée de tafia en guise de « paiement pour déménager » vers un autre monde, meilleur. Les « gens ordinaires » étaient censés être enterrés sous le lit sur lequel ils mouraient. Dans ce cas, il a été jugé de bon ton d'égorger un enfant et de placer cette victime avec le défunt. Cependant, les corps de Dahoméens très simples et inutiles étaient simplement jetés dans la steppe ou dans la forêt pour être dévorés par les animaux sauvages.

Un autre culte fut envoyé sur la côte, celui du Serpent, personnifié comme le « python sacré ». Le temple du « python sacré » existe toujours à Ouidah, juste en face de l'église catholique. Il n'a pas exigé de sacrifices humains. Chaque jour et partout, les Dahoméens faisaient des sacrifices moins dramatiques ; le fétichisme fleurit encore dans les villes et villages du Bénin, et il est difficile de se promener dans leurs rues sans tomber par hasard sur un « arbre sacré » ou un monticule d'argile aux yeux en cauris - fétiche ancestral de la famille vivant dans les environs. maison.

Par la suite, une multitude d'esprits, de dieux et de divinités du Dahomey ont pris forme dans le culte du vaudou (ou Vodun), le plus populaire et le plus connu dans la transformation américaine, qui a eu lieu sur les terres d'Haïti et du Brésil. Vaudou et Bénin sont devenus presque synonymes. En effet, des « festivals » vaudous ont lieu toutes les deux semaines à Ouidah : les prêtres se rassemblent, abattent des poulets, entrent en transe, ressuscitent les morts (parfois). Le culte du vaudou est également pratiqué au Togo et au Ghana, mais le Bénin est à juste titre considéré comme sa « patrie ancestrale ».

Le chef du pouvoir législatif, exécutif et généralement de tout le pouvoir au Dahomey était le « roi ». En dessous se trouvaient le « mingan » (premier ministre), deux « meo » (vice-premiers ministres), ainsi que leurs adjoints. À Uidah, le roi était représenté par des « vicaires » parmi ses esclaves les plus dévoués – « yevoghan » et « agora ». Comme les Césars romains, le roi du Dahomey était considéré comme une divinité vivante, le « Lion d’Abomey », le « Frère du Léopard », etc. Personne ne pouvait voir comment le roi prenait de la nourriture, et il écoutait les rapports de ses sujets comme un pasteur dans un confessionnal - derrière un rideau séparé, inaccessible aux yeux des simples mortels. C’est incroyable comme personne n’a été tenté de prendre la relève et de remplacer le roi ! De plus, on croyait que son « double astral », le roi des esprits, régnait aux côtés du roi, qui donnait les ordres principaux.

Le roi Behanzin avec ses épouses en exil.

Malgré le fait que le Dahomey avait une reine, en plus de cette épouse officielle, le roi pouvait garder autant d'épouses qu'il le souhaitait dans son harem. Dans le même temps, seuls les fils de la reine « officielle » devenaient princes du sang, et les fils d'épouses mineures recevaient les rôles de pages ou de nobles mineurs, qui devaient en même temps cacher soigneusement qui était leur père. Il y avait aussi une sorte de « division du travail » dans le harem. L'une des épouses entretenait le feu dans les foyers, l'autre était la gardienne et la « porteuse » du crachoir royal. Mais la plupart du temps, les épouses du roi s’occupaient de la cuisine, il ne faut donc pas penser qu’elles passaient toute la journée dans le bonheur.

Mais les femmes du Dahomey n’étaient pas seulement utilisées comme lave-vaisselle, crachoirs et concubines. Comme le bataillon de femmes qui gardait le Palais d'Hiver en cette soirée malheureuse, le palais des rois du Dahomey était gardé par plusieurs centaines de vierges amazoniennes élégamment vêtues, prêtes à baisser la tête pour leur souverain. Ces vestales dahoméennes ne faisaient cependant pas le vœu de rester virginales à vie et coupaient la tête des hommes. Ils pourraient quitter le service et fonder une famille. Je pense qu'elles étaient même des épouses enviables, même s'il est peu probable qu'un grenadier bien usé en jupe puisse devenir une bonne et gentille épouse ; la moindre dispute avec elle pouvait se terminer clairement en sa faveur.

Au XIXème siècle, la garde personnelle du roi, outre « bataillon de femmes", se composait d'environ deux mille tireurs armés de fusils à silex. En cas de guerre, l’armée pourrait rapidement être multipliée par six ou sept. Pour maîtriser les petits unions tribales et les micro-États, c’était suffisant, mais pas suffisant pour affronter les puissances européennes.

Afin d'empêcher leur pénétration fatale au Dahomey, une tactique originale a été choisie : aucune route n'a été tracée dans le pays et aucun canal n'a été construit, alors que toutes les conditions préalables étaient réunies. Oui, les Européens étaient amis avec le Dahomey. Ils avaient d’abord besoin d’esclaves, puis d’huile de palme, et si les premières expéditions militaires des Dahoméens étaient principalement équipées pour les esclaves « d’exportation », elles étaient désormais destinées aux esclaves des plantations de palmiers à huile. Il est intéressant de noter que la côte du Dahomey était nominalement sous protectorat portugais jusqu’en 1886. En 1877, les Britanniques poussèrent plusieurs comtés du Dahomey à faire sécession et à rejoindre « volontairement » Lagos. Mais les Français sont devenus les véritables maîtres du pays. Les Français sont apparus au Dahomey au 17ème siècle et on sait qu'en 1670, le souverain d'Allada a envoyé un ambassadeur auprès de Louis XIV. Cependant, au siècle suivant, les relations avec la France déclinèrent et ce n'est qu'en 1844 que la maison de commerce française Régis & Fabre fut ouverte à Ouidah avec la permission du roi Gezo, grand-père du dernier roi du Dahomey Behanzin. En 1863, le neveu de Gezo, le prince Dassi, devient roi de Porto-Novo sous le nom de Toffa. Il fut le premier à conclure un accord de protectorat avec les Français. En 1868 et 1878, le roi de Glé-Glé conclut des traités avec la France au nom du Dahomey. Les Français s'installent à Cotonou, Godom et Abomey-Calave, malgré les vaines protestations du Portugal.

Il n’y avait pas que les Portugais qui en voulaient aux Français. Les Allemands, installés au Togo en 1884 avec l'aide diplomatique du remarquable voyageur allemand et expert de l'Afrique Gustav Nachtigall, rêvaient d'évincer les Français du Dahomey. Lorsqu'en 1889 Gle-Gle décida d'imposer des taxes supplémentaires aux commerçants étrangers de Cotonou et de Ouidé, la France fut indignée, mais Gle-Gle trouva des alliés inattendus auprès des Allemands et des Britanniques. Afin de redresser la situation, Paris a envoyé son envoyé à Abomey, le lieutenant Jean Bayol, gouverneur de Guinée (avec sa capitale à Conakry). Arrivé à Cotonou, le lieutenant envoya son état-major auprès du roi Glé-Glé. Apparemment, Gle-Gle avait l'intention de considérer non pas le bâton, mais l'épée comme une humble offrande. L'accueil que Bayol reçut à Abomey ne fut pas très aimable. Le lieutenant a été maintenu en détention pendant 36 jours, contraint de signer un accord sur l'abolition du protectorat français sur Cotonou (en substance, le retour de Cotonou au Dahomey), et finalement, apparemment pour provoquer davantage le malheureux diplomate. souffrance morale, il fut contraint d'assister en tant qu'« invité d'honneur » à la cérémonie du sacrifice humain. Le prince Condo se moqua particulièrement de l'ambassadeur de France. Lorsque le lieutenant Bayol sortit enfin d'Abomey, il apprit que deux jours après son départ, Glee-Gle était décédé. Le prince Kondo devint roi sous le nom de Behanzin...

Bayol a raconté ses tourments à ses dirigeants et, en 1890, deux compagnies de tirailleurs sénégalais et une demi-compagnie de tirailleurs gabonais sous le commandement de Therillon se sont rendues au Dahomey. Au total, le « corps expéditionnaire » français était composé de 320 personnes. Le 20 février 1890, ils prennent Cotonou et la déclarent territoire français. 23 février, jour Armée soviétique et de la Marine, l'armée du Dahomey subit une nouvelle défaite face aux Français. Cependant, dès le 1er mars, l'attaque des Amazones-tueurs d'hommes du Dahomey rejetait les Français à Coton. Les commerçants français de Ouidah furent certains tués, d'autres enchaînés et envoyés à l'intérieur du pays. Terillon perdit quarante hommes tués et blessés, et l'armée de Béhanzin comptait au moins deux mille tirailleurs. Même si leurs armes étaient pour la plupart en silex, mais la balle est stupide, vous savez, Suvorov nous l'a appris. Cependant, Bekhanzin s'est comporté étrangement. Il annonce qu'il n'a pas l'intention de reprendre Cotonou, mais qu'il souhaite s'emparer de Porto Novo et régler ses comptes avec son frère Toffa. La canonnière française Emeraude est venue en aide à Toffa le 28 mars. Elle a remonté la rivière Weme et a abattu plusieurs villages du Dahomey. En avril déjà, l'escadre française au large du Dahomey comptait six navires et un contingent terrestre de 895 personnes. La bataille décisive a lieu près du village d'Atiupa le 18 avril. 1 500 Dahoméens et 8 Français sont tués. L'armée dahoméenne se disperse, rassemblant des forces pour le combat ultérieur, mais la saison des pluies et des fièvres commence. Pas avant la guerre. Le nouveau commandant du corps français, le colonel Klipfel, propose d'envoyer à nouveau une escadre remonter la Vema et de capturer Abomey en une seule campagne. Il a toutefois été décidé de reporter la mise en œuvre de ce plan.

Les négociations commencent. Le roi Béhanzin tente d'apaiser les Français. Il libère les prisonniers d'Abomey et, comme Alexandre Iaroslavitch Nevski, envoie avec eux une « lettre sonore » : « Nous n'avons aucune rancune contre vous, tyran français. Libérez de captivité nos nobles du Dahomey, restituez nos villes de Cotona et de Porto-Novo, livrez-nous l'adversaire Toffa pour que nous le jugions. Des négociateurs sont envoyés à Behanzin, mais celui-ci est déjà occupé par la guerre contre les Yorubas et fait clairement comprendre qu'il n'a pas encore de temps pour eux. Seul le troisième envoyé, le curé Père Dorger, réussit, et le 3 octobre 1890, un traité est signé à Ouidah, selon lequel Behanzin s'engage à respecter les droits des Français sur Porto-Novo et Cotonou. De plus, la France a obligé Behanzin à arrêter les sacrifices humains.

Amazones du Dahomey

Guerre du Dahomey dura du 4 juillet 1892 au 15 janvier 1894 et comprenait lutte entre la France et l'Etat du Dahomey peuple africain Arrière-plan. Les troupes françaises du colonel Alfred Dodds entrent sur le territoire du roi de Béhanzin. Cette guerre signifiait la fin du royaume du Dahomey, annexé à l’empire colonial français.

DANS fin XIX siècle, les principales puissances européennes, principalement la France et la Grande-Bretagne, se lancent dans une sérieuse course à la colonisation. La France a établi sa sphère d’influence en Afrique, notamment dans le Bénin moderne. Il s'agissait du royaume du Dahomey, l'un des principaux États d'Afrique de l'Ouest. En 1851, un traité d'amitié est signé entre les deux pays, permettant aux Français de venir faire du commerce et d'amener des missionnaires dans le royaume.

Cependant, en 1861, le petit royaume côtier de Porto Novo, dépendant du Dahomey, est attaqué par des navires britanniques. Il demanda et obtint la protection française en 1863, ce que le Dahomey refusa. De plus, il y avait un autre question controversée entre le royaume et les Français sur le port de Cotonou, dont la France voulait prendre le contrôle en réponse au traité de 1868, tandis que le Dahomey y exerçait le droit coutumier.

En 1882, le roi de Porto-Novo Tofa (accession au trône en 1874) rétablit le protectorat français. Néanmoins, les Fons poursuivent leurs raids sur Porto-Novo. Les relations entre la France et le Dahomey se détériorent en mars 1889, lorsque le régiment amazonien du Dahomey attaque un village sous protectorat français sur la rivière Weme.

L'année 1890 est marquée par la réaction française et la guerre entre la France et Porto-Novo d'une part, et le Dahomey d'autre part. Après les batailles de Cotonou, le Dahomey dut reconnaître le protectorat français sur Porto-Novo et céder le port de Cotonou à la France en échange d'un versement annuel de 20 mille francs (Traité du Ouid). Cependant, aucune des deux parties ne croyait à la fiabilité de cette paix et toutes deux se préparaient à une nouvelle guerre. Suite aux attaques de Fons dans la vallée de la rivière Weme, un habitant de Porto-Novo, Victor Ballo, a été envoyé pour enquêter. Son navire fut pris dans une embuscade et contraint de faire demi-tour. Le roi Béhanzin a refusé de s'excuser et la France a déclaré la guerre au Dahomey.

La France a envoyé Alfred-Amédé Dods, colonel de la marine sénégalaise, et 2 164 légionnaires, fantassins, ingénieurs et artilleurs. Ces soldats étaient équipés du nouveau fusil à baïonnette Lebel, qui s'est révélé être une arme plus efficace en combat rapproché. Le Royaume de Porto-Novo, quant à lui, a fourni 2 600 transporteurs. Les Fons du Dahomey possédaient 4 000 à 6 000 fusils Winchester et Mannlicher, achetés auprès de vendeurs allemands. Bekhanzin les a également forcés à acheter des mitrailleuses et des pistolets Krupp. Il n’était toutefois pas sûr que ces armes lourdes seraient utilisées.

Les Amazones chassent un éléphant

Les légendes du Dahomey parlent de gbeto, de courageux chasseurs d'éléphants, que le roi commença à emmener au palais comme gardes du corps. Mais c’était peut-être une mesure nécessaire. À cause des guerres constantes population masculine Le royaume fut considérablement réduit et des femmes durent être recrutées dans l'armée.

Des filles physiquement fortes de tout le pays étaient envoyées au palais en hommage au roi. Les meilleurs d'entre eux ont été sélectionnés pour la garde. Reste le souvenir de Jean Bayol, français officier de marine. En décembre 1889, il vit la recrue adolescente Naniska, « qui n’avait pas encore tué », réussir le test : « Elle s’approcha de la jeune prisonnière, qui était assise attachée, balança son long couteau et la tête du jeune roula à ses pieds. Puis, sous le rugissement de la foule, elle a brandi le terrible trophée à la vue de tous et a léché le sang de la victime qui coulait de l’arme.

Le régiment amazonien avait un statut semi-sacré directement lié au culte vaudou. Les guerriers effectuaient des sacrifices de sang. Chacune portait une amulette autour du cou qui la protégeait des ennemis et des mauvais esprits, et les dames officiers portaient des casques à cornes. Les Amazones étaient armées de lances, de couteaux pour le combat rapproché et de longues lames sur tiges, avec lesquelles elles coupaient la tête et les organes génitaux de leurs ennemis. Plus tard, les fusils furent ajoutés aux armes conventionnelles et, à la fin du XIXe siècle, le roi Behanzin acheta des canons à l'Allemagne et forma un détachement de femmes artilleurs.

Les filles ne combattaient pas seulement sur le champ de bataille et gardaient le palais. Ils faisaient d’excellents espions. Sous l'apparence de marchands pauvres, de femmes accessibles et de mendiants, ils pénétrèrent facilement en territoire ennemi et exploitèrent des mines. informations nécessaires. De plus, des espions ont participé à la répression et exécuté des condamnations. Le détachement punitif était composé exclusivement de femmes.

Les Amazones constituaient un pilier du pouvoir absolu des rois du Dahomey. Les monarques n'avaient pas peur des coups d'État et des émeutes ; ils savaient que les guerriers leur étaient fidèles jusqu'à leur mort.
Ayant passé baptême du feu, l'Amazone devint une épouse royale de troisième rang. Certes, le titre d'épouse du monarque n'était qu'une formalité - le souverain ne partageait pas de lit avec eux. Mais en même temps, pas un seul homme n’avait le droit de regarder la guerrière, l’épouse du roi. Le voyageur Sir Richard Francis Burton, qui visita le Dahomey en 1860, écrivit : « Alors que les Amazones quittaient le palais, des esclaves et des eunuques marchaient devant elles en frappant un gong. Le son du gong appelait tous les hommes rencontrés à s'éloigner d'une certaine distance et à regarder dans l'autre direction. La désobéissance était passible de la peine de mort. »

Les femmes devenues guerrières ont transformé toute leur énergie d’amour et de maternité non dépensée en un courage féroce sur le champ de bataille et en une volonté de mourir pour le roi. Une discipline de fer et une hiérarchie stricte régnaient chez les Amazones.

Cependant, les parents ont volontairement choisi un tel sort pour leurs filles. La vie d’une femme du Dahomey était sans espoir, faite d’humiliation et de dur labeur, et les filles guerrières bénéficiaient d’avantages dont les autres n’avaient pas accès.

Chaque Amazone était servie par des esclaves personnels, y compris des eunuques captifs. Les guerriers étaient nourris et habillés en uniforme aux frais de l'État. Ils étaient autorisés à boire de l'alcool et du tabac. Pendant leur temps libre, ils s'adonnaient à l'amélioration des arts martiaux et des danses rituelles.

Les femmes guerrières étaient satisfaites de leur position dans la société. L’un d’eux, lors d’un défilé auquel étaient présents des Européens, a déclaré : « Tout comme un forgeron forge une barre de fer et que le feu change son image, de même nous avons changé notre nature.

Nous ne sommes plus des femmes, nous sommes des hommes. Les Amazones semblaient en réalité se considérer comme des hommes, sinon physiquement, du moins en termes de statut social.

En septembre 1892, le trois millième corps français, composé d'unités d'artillerie, de marines, de cavalerie et avec la participation de la Légion étrangère, part à l'assaut de la capitale du royaume. à 50 kilomètres de capitale Abomey, les Français se heurtent à une résistance farouche. La confusion s'est installée dans les rangs de l'armée coloniale, car les troupes bien armées et soldats entraînés... les femmes attaquèrent avec frénésie.

Le général de division Alfred Amédée Dodds écrit dans ses mémoires que les soldats français furent d'abord découragés : comment se battre avec les dames ? Mais lorsque les têtes coupées de leurs camarades tombèrent à terre, il devint évident que les filles aux longs couteaux n'étaient en aucun cas des mademoiselles de la banlieue parisienne, mais des guerrières habiles et courageuses.

En combat rapproché, ils n'avaient pas d'égal. Après avoir traversé le feu au prix de sacrifices inimaginables, les Amazones noires ont habilement manié leurs couteaux, laissant des montagnes de cadavres partout. Ils ne semblaient avoir aucune crainte. Même laissée seule, la guerrière s’est battue jusqu’à tomber sans vie.
Les Français furent émerveillés par le courage et la fureur des Amazones. Cependant, malgré une puissante résistance, l’armée du Dahomey n’a pas pu résister aux Européens, qui disposaient d’armes plus avancées.

Général de division Alfred Amédée Dodds.

À la mi-août, ils commencèrent une lente avancée vers la ville d'Abomey, la capitale du Dahomey. Le 19 septembre, la colonne française s'est déplacée vers Dogba, sur les rives de la rivière Weme, située à 80 kilomètres à l'intérieur des terres du Dahomey. A cinq heures du matin, les Fons lancent l'attaque. Après trois heures de combat, les légionnaires parviennent à rétablir la situation, malgré les tentatives massives de l'ennemi pour les réprimer. L'armée du Dahomey bat en retraite avec 132 victimes. Les Français ont perdu cinq tirailleurs et deux officiers tués (dont le commandant Faure). Après la mort de Faure, le bataillon fut dirigé par le capitaine Battreo, et un pont et un fort furent construits à Dogba, appelé « Commandant Faure ».

Les Français poursuivent leur avance vers le nord, remontant une trentaine de kilomètres le fleuve avant de se tourner vers Abomey et d'être attaqués le 4 octobre par une armée sous le commandement du roi Béhanzin. Après plusieurs heures de combats au corps à corps et à la baïonnette, qui révélèrent la futilité des machettes dahoméennes face aux fusils français, les Fons furent contraints de battre en retraite, perdant environ 200 guerriers. Les Français capturèrent trois Allemands, un Belge et un Anglais qui combattirent dans les rangs de l'armée du Dahomey le soir où les prisonniers furent fusillés ; Les pertes françaises lors de la bataille d'Abomey s'élèvent à 42 personnes.

Après la victoire, les Français reprennent leur mouvement vers la capitale du Dahomey. Les Fons, à leur tour, changent de tactique et intensifient la guérilla pour ralentir l'avancée de la colonne Dodds. Les Français ont mis près d'un mois pour s'approcher de la capitale Abomey. Avant le 15 octobre, la Légion avait perdu plusieurs lieutenants, ainsi que le capitaine Baltro, blessé. L’ennemi persistant n’a pas cédé et le convoi a été soumis à des attaques constantes.

Le colonel Dodds entre dans un Abomey vaincu.

La bataille décisive de la guerre eut lieu le 6 octobre 1892 dans le village d'Adegon. Les Fons attaquèrent à nouveau, mais la bataille fit 503 morts parmi les soldats Fons et la défaite du célèbre Corps amazonien du Dahomey. Les pertes du corps amazonien furent si importantes que pendant une semaine supplémentaire, ils ne participèrent pas aux affrontements, mais à partir du 15 octobre, ils participèrent à toutes les escarmouches. Cette bataille marque un tournant dans la mentalité des Dahoméens : ils acceptent que la guerre ne peut être gagnée. Les Français n'ont perdu que six hommes tués et 32 ​​blessés à la bataille d'Adegon.

Le 15 octobre, les Français bivouacent à une trentaine de kilomètres de la capitale pour réorganiser leurs forces et attendre des renforts. Les Fons ont réussi à les bloquer dans le village d'Akpa. Des attaques quotidiennes des soldats de Behanzin et des Amazones suivirent. Des renforts pour les Français arrivent le 20 octobre sous la forme d'un bataillon sous le commandement de l'officier Odeoud. Le 26 octobre, les Français franchissent la ligne de défense de Fons et reprennent leur mouvement.

Des soldats français surveillent un incendie à Abomey, la capitale du Dahomey

Face aux pertes, les Fons furent contraints de libérer leurs prisonniers, ainsi que des esclaves, et de les incorporer dans leur armée. Du 2 au 4 novembre, les troupes françaises et celles de Fons s'affrontent dans plusieurs combats. Behanzin et environ 1 500 hommes tentèrent une attaque directe contre le camp français le 3 novembre, mais furent repoussés après quatre heures de combat. Le lendemain, les Français, profitant de leur supériorité numérique, s'emparent du palais royal après une journée complète de bataille.

Le 5 novembre, le roi Béhanzin envoie une mission de maintien de la paix auprès des Français. La mission échoua et les colonnes françaises entrées à Cana le 6 novembre commencèrent leur marche sur Abomey le 16 novembre. La ville fut abandonnée et incendiée par les Fons. Malgré son courage, Bekhanzin laisse la capitale en flammes. Le 18 novembre, le colonel Dodds quitte une garnison armée dans la capitale et organise des reconnaissances. Les colonnes restantes sont envoyées à Porto-Novo pour récupérer et attendre des renforts de la métropole.

Béhanzin et les restes de l'armée royale s'enfuirent vers le nord. Les Français placèrent le frère de Bekhanzin sur le trône royal. Behanzin lui-même, après des tentatives infructueuses pour recréer l'armée et organiser la résistance, se rend aux Français le 15 janvier 1894 et est exilé en Martinique.

La mémoire prend vie au carnaval

Au Bénin moderne, on se souvient des Amazones. Pendant les vacances, les femmes se déguisent en guerrières et exécutent une danse rituelle imitant une bataille. Mais ce n’est qu’un carnaval, les Amazones appartiennent au passé. En novembre 1979, dans le village béninois de Kinta, une femme nommée Navi est décédée à l'âge de plus de cent ans. Les ethnographes ont réussi à enregistrer ses souvenirs de la façon dont elle était une guerrière, s'est battue contre les Français, comment elle a survécu à l'époque coloniale et a attendu la liberté du Dahomey, l'état actuel du Bénin. Navi était probablement la dernière Amazone noire

Et bien sûr L'article original est sur le site InfoGlaz.rf Lien vers l'article à partir duquel cette copie a été réalisée -

Dahomey(Dahome, Dahomey) est un État noir du nord-ouest de l'Afrique, sur la côte des Esclaves. Elle est limitrophe à l'ouest avec le Togo, au nord avec la région de Mähe, à l'est avec l'état de Yoruba et la colonie anglaise de Lagos ; au sud, il jouxte le golfe du Bénin, au bord duquel la région de Porto-Novo et les ports de Cotonou, Vidah et Big Popo, selon le traité, sont en possession des Français. Espace de plus de 10 400 pi². km ; habitants jusqu'à 600 000 (en 1891), dont 360 000 vivent dans les zones sous domination française. Le long de la côte sablonneuse, séparée de la mer par d'étroites flèches, s'étendent des estuaires qui ne communiquent avec la mer qu'en cas de crues. Directement au-dessus d'eux s'élèvent les marais de Lama (Ko), larges de 10 à 12 km, un plateau bas couvert de forêts denses. Au N à proximité de la montagne principale. Abome commence par un pays vallonné et vallonné, dont le sol rouge et ferrugineux est couvert en partie de végétation tropicale, en partie de vastes savanes avec des bosquets de palmiers et de coton. N N à 8° N. w. D. adjacent à pays montagneux Mage, où prend naissance la seule rivière importante D. Weme ou Okpara, navigable uniquement sur de courtes distances, ayant une largeur de 700 m et se jetant dans la mer près de Porto Novo. Le climat est très malsain sur la côte, mais devient plus supportable à l'intérieur des terres. La saison des pluies dure de mi-avril à fin août ; le plus meilleurs mois Septembre et octobre. La faune et la flore sont typiques de l'Afrique tropicale. Le produit principal est l’huile de palme ; En outre, le maïs, le sorgho, le manioc, les patates douces et arachides, et dans le jardin couvert entre Abome et Kanna, on trouve toutes sortes de légumes. Les animaux domestiques comprennent les moutons, les porcs et diverses races de poulets. Il n'y a presque pas de jeu du tout. La population semble appartenir à la racine Éwé(Éwé); au moins sa langue ( arrière-plan, par lequel les gens eux-mêmes sont appelés) est considéré comme l'un des adverbes Éwé. Les premiers habitants (eyo) furent presque entièrement exterminés. Les habitants sont intelligents, capables d'apprendre et se distinguent par une politesse cérémonielle, se transformant en servilité servile envers le roi et toutes sortes d'autorités. La religion, malgré la croyance en un être suprême et inaccessible incarné dans le soleil, est un fétichisme. Les Dahoméens se tournent vers les prières non seulement envers les serpents, les léopards et les singes, mais même vers les armes européennes. Convaincus de l'immortalité de l'âme, les Dahoméens, en même temps, ne considèrent pas tuer leurs voisins comme un crime. Leurs célèbres sacrifices humains relèvent davantage du fanatisme religieux que de la cruauté sanguinaire. Les épouses sont achetées et considérées comme la propriété complète de leur mari. Chaque homme et chaque jeune subit le service militaire ; jusqu'à 800 femmes ayant refusé le mariage forment un détachement d'Amazones gardant le roi ; Avec courage et intrépidité, ils s’efforcent de surpasser les hommes. DANS temps de paix les Dahoméens sont des agriculteurs assidus et des jardiniers habiles ; leur industrie se limite au textile, à la poterie et à la fabrication du sabre. Le roi est considéré comme une divinité et jouit d’un pouvoir absolu sur la vie et les biens de son peuple. Outre de nombreuses femmes et esclaves, il a une épouse bien-aimée, dont les fils jouissent du droit de succession au trône. Les enfants des autres épouses occupent des postes lucratifs. Il y a des ministres de la maison royale, des finances, de la justice et de l'armée. Les fonctionnaires qui gouvernent le pays (cabesseres) sont nommés par le roi ; plus on s'éloigne de la résidence, plus leur despotisme est illimité. L'armée compte 4 500 personnes. troupes régulières, 10 000 irréguliers et corps amazoniens : elle est armée de 8 000 fusils à répétition, 4 000 fusils anciens et de plusieurs canons, sabres, faux et arcs. La ville principale est Abome (voir), ou Abgome, à 120 km de la côte ; une excellente autoroute la relie à Cannes, à 10 km, résidence d'été d'environ 10 000 habitants. Allada (anciennement Ardrah), au sud du marais de Lama, en pays sain, est l'ancienne capitale ; même maintenant, avant de monter sur le trône à Aboma, le roi doit s'asseoir solennellement sur trône antiqueà Allada; c'est désormais un point commercial important. Whydah ou Glehuö, portugais. Ajuda, avec son fort, est un port français et un centre de commerce maritime. La valeur d'échange des marchandises importées et exportées par tous les ports est d'environ 15 millions de francs. Les Dahoméens étaient autrefois un peuple insignifiant, dont la principale ville était Dahif. Le sergent-major Takudun en prit possession au début du XVIIe siècle. Abome a fondé l'État du Danemark, qui s'est développé grâce à la conquête. En 1772, D. entre pour la première fois en relations avec les Européens et conclut des accords sur l'exportation d'esclaves. Les sacrifices humains déplaisaient aux Européens ; ils furent annulés, mais furent bientôt rétablis, malgré les objections du consul anglais. Le Portugal a déclaré son protectorat sur le pays en 1885, mais l'a déjà officiellement abandonné en 1887. La France était fermement ancrée sur le rivage. En 1878, le roi de Glé-Glé lui confie la domination sur Cotonou ; en 1883, elle conclut un accord avec le souverain de Porto-Novo, en 1885 elle occupa Big Popo et en 1890 força le roi Beganzin à reconnaître son pouvoir sur Porto-Novo et à accepter d'occuper Vidach. Béganzin, qui considérait avec un mécontentement croissant le développement rapide de la prospérité des zones côtières, déclara la guerre à la France au printemps 1892. Pendant la saison des pluies, les Français étaient censés mener une guerre défensive, mais en août ils passèrent sous le commandement du général. Dodds passe à l'offensive et, malgré la résistance obstinée des Dahoméens, mène une campagne victorieuse qui se termine par la prise d'Abome.

Histoire

Le Dahomey a été fondé au XVIIe siècle et a duré jusqu'au XIXe siècle, date à laquelle il a été conquis par les soldats français du Sénégal et annexé à l'Afrique occidentale française.

Les origines du Dahomey remontent à la tribu Aja du royaume côtier d'Allada, qui a émigré vers le nord et s'est installée parmi le peuple Fon qui y vivait. À partir de 1650, les nouveaux arrivants commencèrent à dominer le peuple Fon et le peuple voisin Wegbaja et proclamèrent roi l'un de leurs représentants. La capitale Abomey est devenue le centre État centralisé avec un culte du roi profondément enraciné et sacré. Parallèlement, des sacrifices humains étaient consentis aux ancêtres de la famille royale. Tout dans le pays appartenait directement au roi, qui prélevait un impôt sur tous les produits agricoles.

Cependant, c'est l'économie du Dahomey qui a le plus bénéficié de la traite négrière le long de la côte. En vendant des esclaves aux Européens pour les Amériques, les rois du Dahomey achetaient des fusils et autres armes à feu avec lesquels ils poursuivaient une politique d'expansion. Sous le règne du roi Agaja de 1732 à 1732, le Dahomey réussit à conquérir Allada, d'où était issue son élite dirigeante, obtenant ainsi un accès direct à la côte. Cependant État voisin Oyo, qui fut le principal concurrent dans la traite négrière, ne fut jamais conquise, et parvint elle-même à imposer au Dahomey l'obligation de lui payer un tribut. Malgré cela, le Dahomey a conservé son indépendance et a continué à étendre ses propriétés grâce à la traite des esclaves et plus tard au commerce des plantations de palmiers à huile. Le roi a continué à avoir le monopole sur tout le pays et sur tout le commerce.

Le Dahomey fut finalement conquis en 1894 troupes françaises, majoritairement d'origine africaine.

Culture

Voir aussi

Donnez votre avis sur l'article "Dahomey"

Littérature

• Robert Cornevin : Histoire du Dahomey. Editions Berger Levrault, Paris 1962
• Auguste Le Hérisse : L'Ancien Royaume du Dahomey. H. Charles-Lavauzelle, Paris 1911
• Melville J. Herskovits : Le Dahomey, un ancien royaume d'Afrique de l'Ouest. JJ Augustin, New York 1938

Links

Extrait caractérisant le Dahomey

Boris n'a pas réussi à épouser une riche épouse à Saint-Pétersbourg et il est venu à Moscou dans le même but. À Moscou, Boris était indécis entre les deux épouses les plus riches - Julie et la princesse Marya. Bien que la princesse Marya, malgré sa laideur, lui paraisse plus attirante que Julie, pour une raison quelconque, il se sentait mal à l'aise de courtiser Bolkonskaya. Lors de sa dernière rencontre avec elle, le jour de la fête du vieux prince, à toutes ses tentatives pour lui parler de ses sentiments, elle lui répondit de manière inappropriée et ne l'écouta visiblement pas.

Histoire

Les origines du Dahomey remontent à la tribu Aja du royaume côtier d'Allada, qui a émigré vers le nord et s'est installée parmi le peuple Fon qui y vivait. À partir de 1650, les nouveaux arrivants commencèrent à dominer le peuple Fon et le peuple voisin Wegbaja et proclamèrent roi l'un de leurs représentants. La capitale Abomey est devenue le centre d’un État centralisé avec un culte sacré et profondément enraciné du roi. Parallèlement, des sacrifices humains étaient consentis aux ancêtres de la famille royale. Tout dans le pays appartenait directement au roi, qui prélevait un impôt sur tous les produits agricoles.

Cependant, c'est l'économie du Dahomey qui a le plus bénéficié de la traite négrière le long de la côte. En vendant des esclaves aux Européens pour les Amériques, les rois du Dahomey achetaient des fusils et autres armes à feu avec lesquels ils poursuivaient une politique d'expansion. Sous le règne du roi Agaja de 1732 à 1732, le Dahomey réussit à conquérir Allada, d'où était issue son élite dirigeante, obtenant ainsi un accès direct à la côte. Cependant, l'État voisin d'Oyo, principal concurrent dans la traite négrière, ne fut jamais conquis et parvint lui-même à imposer au Dahomey l'obligation de lui rendre hommage. Malgré cela, le Dahomey a conservé son indépendance et a continué à étendre ses propriétés grâce à la traite des esclaves et plus tard au commerce des plantations de palmiers à huile. Le roi a continué à avoir le monopole sur tout le pays et sur tout le commerce.

Le Dahomey fut finalement conquis en 1894 par les troupes françaises, principalement d'origine africaine.

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Littérature

• Robert Cornevin : Histoire du Dahomey. Editions Berger Levrault, Paris 1962
• Auguste Le Hérisse : L'Ancien Royaume du Dahomey. H. Charles-Lavauzelle, Paris 1911
• Melville J. Herskovits : Le Dahomey, un ancien royaume d'Afrique de l'Ouest. JJ Augustin, New York 1938

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Extrait caractérisant le Dahomey

Dahomey

(Dahomey), République du Dahomey (République du Dahomey), un État d'Afrique de l'Ouest. Au sud, il est baigné par le golfe de Guinée. Elle est limitrophe au nord avec le Niger, au nord-ouest. avec la Haute Volta, à l'ouest avec le Togo et à l'est avec le Nigeria. Superficie 112,6 mille km2. Population 2,6 millions de personnes. (1969). La capitale est Porto Novo. Sur le plan administratif, elle est divisée (1970) en 6 départements, eux-mêmes divisés en sous-préfectures et districts.

Système étatique. D. est une république. Après l'abolition de la constitution de 1968 en décembre 1969, le Conseil présidentiel, créé en avril 1970, a adopté en mai une charte qui définit les fondements du système politique du pays et fait office de loi fondamentale jusqu'à l'adoption d'une nouvelle constitution. Selon la charte, organe suprême Le pouvoir de l'État est le Conseil présidentiel (composé de 3 membres), qui exerce à la fois les pouvoirs législatif et exécutif ; il nomme et révoque les ministres, les hauts fonctionnaires, les membres de la Cour suprême, les ambassadeurs, conclut et ratifie les traités et accords internationaux. Le Conseil présidentiel est dirigé par un président, qui est le chef de l'État et du gouvernement. Chaque membre du Conseil présidentiel occupe le poste de président pendant deux ans dans l'ordre de priorité établi par la charte. Le président du Conseil présidentiel est également commandant en chef suprême forces armées, président du Conseil suprême de la défense.

Le gouvernement de D. ≈ le Conseil des Ministres ≈ est nommé par le Conseil Présidentiel, les ministres rendent compte directement au président du conseil. En 1971, est créée l'Assemblée nationale consultative, composée de trois sections : économique, sociale et politique générale.

Les départements et les districts sont dirigés par des fonctionnaires nommés par le gouvernement : préfets et sous-préfets. Il n’existe pas d’organes élus d’autonomie gouvernementale. La Charte prévoit la création d'organismes consultatifs au niveau départemental des communes urbaines et rurales.

Le système judiciaire comprend : la Cour suprême – la plus haute juridiction, la cour d'appel et les tribunaux de première instance.

Nature. La majeure partie du territoire du Daghestan est occupée par un plateau (hauteur jusqu'à 500 m), composé de roches cristallines précambriennes, recouvert au nord. certaines parties sont des grès du Miocène et du Pliocène. L'altitude la plus élevée est de 635 m (dans la chaîne de montagnes de l'Atakora au nord-ouest). Au sud se trouve une plaine côtière composée de dépôts marins de l'Éocène. Le littoral est légèrement échancré. L'océan a créé ici un rempart côtier qui a progressivement fermé toutes les baies de l'ancienne côte et séparé les lagons. Ainsi, il y avait deux côtes - une crête côtière descendant abruptement vers l'océan, et derrière elle une côte continentale, découpée par des baies.

Le climat des basses terres est équatorial, avec deux saisons des pluies. les températures varient peu tout au long de l’année. Les précipitations annuelles sont de 800 à 1300 mm (dans la partie orientale). Au nord Certaines régions ont un climat de mousson équatoriale. La température moyenne en janvier est d'environ 24 ╟С, en juillet d'environ 30 ╟С. Les précipitations par an sont de 1 000 mm à 1 500≈2 000 mm.

Le fleuve principal est le Weme (se jette dans le golfe de Guinée), navigable sur 200 km. La couverture du sol est dominée par des sols latéritiques rouges ; dans la partie sud, des sols latéritiques rouge-jaune (principalement ferrallitiques). La végétation est principalement constituée de savane à herbes hautes ; sur la côte se trouvent des forêts tropicales humides à feuilles persistantes (environ 1/5 du territoire). Il existe de nombreuses antilopes et prédateurs dans la savane (léopard, hyène, etc.).

Population. Les parties sud et centre du pays sont habitées par des peuples qui parlent des langues du groupe guinéen : Dahoméens (leur noyau était les tribus Fon), Yoruba, Aja, Tofini, etc. ; nombre total de plus de 1,5 million de personnes. (1967, évaluation). Au nord vivent des peuples qui parlent les langues du groupe Gur : Somba, Berba, Bilapila (330 mille personnes), Barba (200 mille personnes), et d'autres dans les zones semi-désertiques non occupées par les peuples agricoles, le bétail Fulbe. les éleveurs vivent (130 mille personnes). Des Européens (principalement des Français), des Syriens, des Libanais et des Haoussa vivent également dans les villes. La langue officielle est le français. 75% de la population conserve des objets anciens croyances traditionnelles, plus de 13 % sont chrétiens et environ 12 % sont musulmans. Le calendrier officiel est grégorien (voir Calendrier).

La croissance naturelle de la population pour la période 1963-1969 était de 2,9 % par an. Population économiquement active de plus d'un million de personnes. (1969), dont 55% employés dans l'agriculture et la pêche, 9% dans l'industrie, 36% dans le commerce et les services. Personnes main d'oeuvre embauchée environ 35 000 personnes, dont 19 000 personnes dans le secteur public. La population urbaine en 1969 était de 16 %. Les zones côtières sont les plus densément peuplées (plus de 100 habitants pour 1 km2), celles du nord sont les moins peuplées (1 habitant pour plusieurs kilomètres). Les villes les plus importantes (en milliers d'habitants) : Cotonou (120 en 1969), Porto Novo (85 en 1968), Abomey.

Esquisse historique. Des traces de vie humaine aux époques paléolithique et néolithique ont été trouvées sur le territoire de D. Les ruines d'habitations, meules de pierre, marteaux, pointes de flèches en silex, etc. trouvées ici témoignent d'un niveau de développement relativement élevé. culture matérielle parmi les anciens habitants du Danemark, les fouilles indiquent également que la fusion du fer était connue sur le territoire du Danemark dans les temps anciens.

Au XVe siècle Les Portugais ont pénétré la côte du Danemark moderne. les marchands d'esclaves; derrière eux depuis le 17ème siècle. suivi du néerlandais, du français. et anglais marchands d'esclaves et marchands. La côte danoise et les régions voisines sont devenues la plus grande zone de traite des esclaves d'Afrique (d'où le nom de la côte - Côte des Esclaves). Au 17ème siècle fait référence aux premières informations sur l'état de D., qui datent de la 1ère moitié du 19ème siècle. a soumis Ajache (Porto-Novo), Ardra (Allada) et d'autres associations d'État plus petites à son pouvoir, et a étendu ses possessions de la mer jusqu'aux frontières de l'Ashanti et des États Yoruba. Dans le système social danois, les vestiges des relations patriarcales étaient étroitement liés à des éléments de féodalité et d'esclavage. Le pays était divisé en 6 provinces, dirigées par des représentants de la noblesse locale, nommés par le dirigeant de l'État, qui jouissaient d'un pouvoir illimité.

En février 1890, les colonialistes français ont lancé une guerre contre le Danemark. Les peuples du Danemark ont ​​montré une résistance farouche aux envahisseurs. Ce n'est qu'en novembre 1892 que les Français réussirent à s'emparer de la capitale du Danemark, Abomey. Le souverain D. Bekhanzin avec les restes de son armée se retira vers le nord, où il poursuivit la lutte contre les envahisseurs (en janvier 1894, il fut remis aux Français par la noblesse locale). Le Danemark est devenu une colonie dirigée par un gouverneur français et, en 1904, il a été inclus dans l'Afrique occidentale française. La France a établi un régime d'oppression coloniale brutale au Danemark. D. est devenu un pays de monoculture du palmier à huile. D. a été livré aux sociétés commerciales coloniales, qui ont soumis la population au pillage en achetant les matières premières produites ici à des prix extrêmement bas. prix bas et la vente de biens industriels à la population indigène à des prix nettement supérieurs à leur valeur. Pour plaire aux entreprises coloniales, les autorités imposèrent aux Africains un impôt monétaire élevé et introduisirent un système de travail forcé, dont une forme particulièrement courante consistait à embaucher des Africains pour travailler à la construction de chemins de fer et d'autoroutes, dans les mines et dans l'exploitation forestière.

Les peuples du Danemark n'ont pas accepté l'esclavage étranger. En 1915, plusieurs régions du Danemark furent balayées par un soulèvement armé, brutalement réprimé par les colonialistes. Après la Première Guerre mondiale (1914-1918), le mouvement Young Homey est apparu, dirigé par des représentants de l'intelligentsia locale progressiste (l'enseignant Gan-Karun et d'autres). En 1923, des manifestations anti-impérialistes massives ont eu lieu.

La Seconde Guerre mondiale (1939-1945) a provoqué des changements importants dans l’économie et l’équilibre des forces sociales dans le pays. La rupture des liens économiques avec la France pendant les années de guerre a contribué à un certain développement des entreprises manufacturières (savons, usines de confection, etc.). Le nombre d'ouvriers augmente et une grève éclate. L'activité politique de la bourgeoisie nationale et de l'intelligentsia s'est accrue. Le mouvement de libération dans le pays a acquis un caractère organisé. Il était dirigé par les premiers partis politiques et syndicats africains créés dans le pays. Sous la pression de la croissance mouvement de libération, soutenus par la lutte panafricaine pour la liberté et l'indépendance, les cercles dirigeants français ont été contraints en 1957 de former le premier Conseil de gouvernement au Danemark avec la participation d'Africains ; en 1958 (après l'approbation de la nouvelle constitution française par la majorité des participants au référendum organisé au Danemark) ≈ accepter la proclamation d'une république autonome (composée de Communauté française); 11 juillet 1960 - signer un accord sur l'octroi de l'indépendance à D. Le 1er août 1960, le Danemark est proclamé république indépendante et quitte la Communauté française. Le 20 septembre, D. a été admis à l'ONU.

En décembre 1960, des élections présidentielles et parlementaires ont eu lieu au Danemark. Le premier chef du gouvernement du Dahomey indépendant, Y. Maga, a été élu président, qui, selon la constitution, a conservé le poste de chef du gouvernement. Le Parti de l'unité du Dahomey, fondé par Maga en novembre 1960, remporte les élections à l'Assemblée nationale. Le 24 avril 1961, le gouvernement Maga signe des accords de coopération et un traité militaire avec la France, attribuant à l'ancienne métropole des positions importantes dans l'économie et la vie politique du pays.

Le gouvernement Maga a été confronté grandes difficultés, associée au retard économique, aux tensions tribales et aux caractéristiques religieuses, qui ont conduit à une aggravation des relations entre trois régions du pays : le nord (peuples Barba et Somba), la région d'Abomey (Fon) et la région de Porto Novo (Yoruba). En 1961, le gouvernement Maga instaure un système de parti unique. Une loi a été adoptée, limitant les activités des syndicats et la liberté de la presse et permettant à la police, sans enquête judiciaire, de soumettre à la répression « les individus dont les actions sont dangereuses pour l'ordre ». Cependant, le gouvernement n’a pas réussi à atténuer la gravité des contradictions politiques et ethniques.

En octobre 1963, les masses ouvrières, sous la direction des syndicats, s'opposent au gouvernement (les étudiants et autres milieux intellectuels prennent une part active à ces protestations). Une grève générale organisée par les syndicats du 26 au 28 octobre a conduit à la démission du gouvernement. Le pouvoir passe temporairement aux mains du chef d'état-major de l'armée du Dahomey, le colonel K. Soglo. Début janvier 1964, il fut adopté nouvelle constitution, qui prévoyait la répartition des pouvoirs entre le président, chef de l'État, et le vice-président, chef du gouvernement. Le droit de grève des travailleurs a été rétabli et il a été interdit de faire appel à des troupes étrangères pour résoudre le problème. conflits internes. Le 19 janvier ont eu lieu les élections présidentielles et parlementaires. S. M. Apiti a été élu président et J. Achomadegbe, vice-président, candidats du Parti démocratique du Dahomey créé en décembre 1963, qui s'est exprimé sous les mots d'ordre du renforcement de l'unité du pays et de l'unité africaine, de l'amélioration de l'économie et de l'élévation du niveau de vie. des peuples, de la coopération internationale et du renforcement de la paix. Le Parti de l'unité du Dahomey a été dissous par le nouveau gouvernement. Bientôt, les cercles dirigeants du Dahomey, tentant d'affaiblir le mouvement d'opposition, entament l'élimination progressive des libertés démocratiques conquises fin 1963. Les désaccords entre Apiti et Achomadegbe s'intensifient. Dans une telle situation, l'armée, avec le soutien des syndicats et de la jeunesse étudiante, a déplacé Apiti et Ahomadegbe en novembre 1965. Après le coup d'Etat situation politique le pays reste extrêmement instable, ce qui se manifeste notamment par de multiples changements de gouvernement. De décembre 1965 à décembre 1967, le gouvernement du général Soglo était au pouvoir, après le limogeage duquel le gouvernement était dirigé par le lieutenant-colonel Allais, proclamé chef de l'État.

En mars 1968, une nouvelle constitution fut adoptée, prévoyant le rétablissement du régime présidentiel au Danemark. Toutes les associations politiques ont été dissoutes. En juin 1968, les cercles militaires ont nommé président le Dr E. Zinsa qui, à la suite d'un référendum organisé le 28 juillet 1968, a obtenu la majorité des voix. Le gouvernement de Zinsu a poursuivi la ligne politique de ses prédécesseurs, visant à supprimer toutes les forces d'opposition. En mai 1969, à la suite de la découverte d'un complot contre le gouvernement et d'une tentative de grève générale, un certain nombre de dirigeants syndicaux furent arrêtés et des journaux opposés au gouvernement furent fermés. Le 10 décembre 1969, le président Zinsou est démis de ses fonctions par un groupe de militaires dirigé par le chef d'état-major général, le lieutenant-colonel Kuandete, qui intègre le Directoire militaire formé le 18 décembre à partir de trois personnes(présidée par le lieutenant-colonel P. E. de Souza), qui concentrait tout le pouvoir entre ses mains. La Constitution de 1968 a été abrogée. En mai 1970, le Directoire transfère le pouvoir à l'administration civile - le Conseil présidentiel composé de Y. Maga., J. Achomadegbe, S. M. Apiti. Y. Maga est devenu président du Conseil présidentiel, chef de l'État et chef du gouvernement.

En politique étrangère, tous les gouvernements danois étaient orientés vers les États occidentaux, principalement la France. D. a établi des relations étroites avec les États-Unis, l’Allemagne, Israël et le régime fantoche de Taiwan. Depuis 1961 D. est membre de l'Union Afro-Malgache (depuis 1965 ≈ Organisation Générale Afro-Malgache ; depuis 1970 ≈ Organisation Générale Afro-Malgache-Mauricienne). Avec la Haute-Volta, la Côte d'Ivoire, le Niger et le Togo, le Danemark fait partie de l'association régionale, le Conseil de la Concorde (fondée en 1959). En 1962, D. crée relations diplomatiques avec l'URSS et d'autres pays voisins. pays socialistes. En 1963, un accord de coopération scientifique et culturelle entre l'Union soviétique et le Dahomey et un accord commercial entre l'Union soviétique et le Dahomey ont été conclus.

N.V. Pykhtunov.

Partis politiques, les syndicats et autres organismes publics. Les partis politiques ont été dissous.

Syndicats : Association générale des travailleurs de D., fondée en 1961, faisant partie de la FSM ; Association générale des syndicats de D., fondée en 1964 ; La Confédération des travailleurs fidèles du Dahomey, fondée en 1952, fait partie de la Confédération internationale du travail ; La Confédération nationale des syndicats libres, fondée en 1964, fait partie de la Confédération internationale des syndicats libres. Il existe 19 syndicats autonomes dans le pays.

Mouvement national de la jeunesse du Dahomey, fondé en novembre 1967.

Esquisse économico-géographique. D. est un pays agricole économiquement arriéré, occupant l'une des dernières places parmi les pays africains indépendants en termes de revenu national (environ 61 dollars par habitant en 1969). états Après la déclaration d'indépendance (1960) de D., des mesures ont été prises pour relancer l'économie du pays. L'industrie la plus importante, la production d'huile de palme, est passée aux mains de l'État, mais les ventes produits finis produit par une entreprise privée française. Dans l'agriculture, des coopératives de production ont été organisées, spécialisées dans la culture du palmier à huile, de l'arachide et du bois de teck, et des fermes pilotes, appelées fermes pilotes, ont été créées. zones agricoles. Créé en 1962 administration publique pour l'achat de produits agricoles produits (avant cela, tous les achats étaient effectués par des entreprises étrangères et des commerçants intermédiaires), qui vise à concurrencer librement les entreprises exportatrices étrangères. Cependant, presque tous les secteurs les plus importants de l’économie sont aux mains des étrangers, principalement des Français. entreprises - "Company Française de l'Afrique Oxidantal", "Société Commerciale de l'Ouest African" et d'autres. Les cercles dirigeants français fournissent une assistance financière et technique au Danemark, en la conditionnant à des obligations politiques et économiques.

L'agriculture joue un rôle de premier plan dans l'économie (plus de 50 % du produit national brut, 1969). Enregistré régime foncier communal Cependant, sous l'influence de la croissance rapide de l'agriculture commerciale, le processus de décomposition des communautés est en cours, les meilleures parcelles sont appropriées par la noblesse tribale. Des baux fonciers à long terme ont été développés (les locataires sont des paysans immigrés). L'agriculture primitive à la houe prédomine. Les terres cultivées occupent (1963) 13,7% du territoire (dont jachères 8,4%), les prairies et pâturages 3,9%, les autres 82,4%.

Industrie domestique agriculture≈ production végétale spécialisée dans la production de cultures d'exportation cultivées principalement dans les fermes africaines. La principale culture d’exportation est le palmier à huile. Ses plantations sont répandues dans le sud du pays (de la côte jusqu'à la ligne Abomey ≈ Zagnanado). Il y a environ 30 millions d'arbres, occupant une superficie de plus de 400 000 hectares ; La collecte annuelle d'amandes de palme dépasse 50 000 tonnes entre 1962 et 1965. société nationale agricole développement, 200 plantations de palmiers ont été créées sur des terres nouvellement aménagées ; De grandes plantations de palmiers (superficie totale de 4 mille hectares) ont été créées (1972) dans la vallée du fleuve. Mono. Les cocotiers sont cultivés le long d’une étroite bande côtière, dans les plantations de capitalistes européens ; le coprah et les noix sont exportés. La culture de l'arachide est répandue (70 000 hectares, récoltés 25 000 tonnes en 1970), cultivée pour la consommation locale et pour l'exportation. 91 % de la récolte des arachides a lieu régions du sud pays. Le coton y est également cultivé, tant pour la vente sur le marché local que pour l'exportation. Les cultures vivrières les plus importantes sont : au sud - le manioc (180 000 hectares, 1 140 000 tonnes en 1969), le maïs (430 000 hectares, 260 000 tonnes), au centre et au nord - la patate douce et l'igname (72 000 tonnes). ), ha, 580 mille tonnes), mil et sorgho. Depuis la fin des années 60. Les caféiers sont cultivés dans le sud.

En 1969/70, il y avait (en milliers de têtes) : 570 bovins (pour la plupart improductifs), 570 ovins, 600 chèvres, 360 porcs ; volaille 1700 (poulets). Le système d'élevage transhumance-pâturage prédomine. Dans la partie tropicale de D. ≈ troupeaux toute l'année sur le pâturage. 30 % du cheptel bovin total est concentré en Afrique du Nord, principalement dans les exploitations africaines.

Les eaux côtières, les lagons et les rivières regorgent de poissons. Prises de poisson (1968) 22,6 mille tonnes.

Dans les forêts riches en essences tropicales précieuses (principalement l'acajou), plus de 100 000 m3 de bois consommés dans le pays sont récoltés.

L'industrie de D. est peu développée. Il représente environ 10 % du produit national brut (1969). L'industrie manufacturière est représentée principalement par des entreprises de première transformation de produits agricoles. matières premières. L'huile de palme est produite par des usines Pobe, Cotonou, etc., il est utilisé à la fois pour l'alimentation et pour la production de savon dans des usines proches de Porto Novo et de Cotonou (chacune d'une capacité de 1 mille tonnes). Les usines d'égrenage de coton sont situées à Bohikone, Savalu, Ndali, Paraku, etc. Usines textiles à Bohikone (production de toile de jute) et à Cotonou. Il existe des usines de transformation des produits à base de noix de coco et de karité. À Kandy, il y a une usine de nettoyage de kapok. Deux scieries et usines de fabrication de meubles sont implantées à Cotonou. La production de bois d'œuvre en 1967 était de 10 000 m3. Cotonou possède de petites usines produisant de l'oxygène liquide, de la bière et des boissons gazeuses. On y trouve des usines : usine d'assemblage automobile de la société Citroën (environ 1200 voitures par an), bicyclettes et motos de la société Peugeot, cimenterie. Fabrication artisanale: tissage, teinture de tissus, forge et poterie, sculpture sur bois.

L'industrie minière est très peu développée. L'or est extrait selon des méthodes artisanales dans la région de Nati-tingu. Des sociétés américaines explorent des gisements de pétrole (en pleine mer), de minerai de fer (près de Kandy) et de chromite. Il existe dans les villes 4 petites centrales thermiques (en 1968, la capacité installée était d'environ 10 000 kW, la production d'électricité était de 28,4 millions de kWh en 1970). Cotonou, Porto-Novo, Bohikone, Parakou.

Transport. La longueur des voies ferrées est d'environ 600 km, des routes ≈ 6,2 mille km, des routes bitumées ≈ 790 km (1968). Chemins de fer(jauge métrique) relient Cotonou à Paraku (438 km), Pahu à Segborue (sur le lac Acheme, 34 km), Cotonou à Pobe (107 km). En 1969, il y avait 17,1 mille voitures, dont 6,5 mille camions. Le transport de marchandises dans la partie nord du pays (au nord de Parakou) est dominé par le transport automobile.

Cotonou dispose d'un aérodrome d'importance internationale et d'un port maritime (chiffre d'affaires du fret d'environ 550 000 tonnes en 1969), par lesquels passe la totalité du chiffre d'affaires du commerce extérieur du Danemark et du Niger.

Commerce extérieur. Le chiffre d'affaires du commerce extérieur est déficitaire. S.-kh. Les produits en valeur dans les exportations représentent (1968) environ 79%, y compris les produits du palmier à huile 53%. La plupart des tissus de coton (15,6 %) et d'autres biens de consommation, ainsi que des équipements industriels, sont importés. Les principaux partenaires commerciaux extérieurs sont la France (part des exportations et importations de 54,8 % en 1965 et 36,5 % et 41,5 % en 1968, respectivement), les États-Unis (21,6 % et 3,8 % en 1968) et l'Allemagne. Unité monétaire ≈ Africaine. franc = 0,02 français franc. Dette nationale dépasse les 14 milliards Afr. francs (1969).

N.A. Smirnov.

Forces armées. Les forces armées danoises sont dirigées par le président du Conseil présidentiel. En 1970, ils comptaient environ 3 000 personnes. Ils s'appuient sur des forces terrestres (environ 1 700 personnes), composées de 3 bataillons d'infanterie et d'une unité de parachutistes. L'Armée de l'Air (environ 100 personnes) est composée de 1 escadron mixte (6 avions). Compris forces armées comprend également la gendarmerie. L'armée est recrutée sur la base de la loi générale devoir militaire(1963) et en recrutant des bénévoles. Âge de conscription ≈ 18 ans, durée du service militaire actif ≈ 12 mois.

Les services médicaux à la population sont assurés par des hôpitaux, des centres de traitement et des unités mobiles, chargés de lutter contre le paludisme et d'autres maladies infectieuses. Les soins extra-hospitaliers sont dispensés en ville par des praticiens privés.

En 1969, à D. il y avait 3 hôpitaux généraux avec 733 lits, 6 lépreux, 30 centres médicaux avec 908 lits et 46 maternités avec 1,2 mille lits. L'offre globale dans les hôpitaux était de 1,3 lit pour 1 000 habitants. Il y avait 11 cliniques externes et 154 dispensaires. En 1969, il y avait 81 médecins (1 médecin pour 32 mille habitants), 6 dentistes, 19 pharmaciens et environ 1,1 mille personnel paramédical. Dans les zones rurales, 1 médecin dessert jusqu'à 45 000 habitants. Il existe 1 école de formation d'infirmières. Les médecins sont formés à l'étranger. Les coûts des soins de santé représentaient en 1970 11,9 % du budget du pays.

T.A. Kobakhidze, I.B. Savvaitova.

Entreprise vétérinaire. La trypanosomiase bovine (809 foyers en 1969, vecteur ≈ mouche tsé-tsé), la péripneumonie bovine (144 foyers en 1959-69), la peste bovine (28 foyers en 1959-67), la maladie de Newcastle (631 foyers en 1959-69) sont largement répandues. helminthiases des animaux, réduisant fortement leur productivité. Africain installé peste porcine, rage, anthrax(foyers le long des routes à bétail), lymphangite épizootique des monoongulés, pasteurellose et quelques autres infections. Le service vétérinaire vient tout juste de s'organiser ; Il existe des stations de quarantaine dans le nord du pays et le long des routes à bétail.

Éducation. Au moment de l'indépendance de D. (1960), seulement 20 % des enfants âge scolaire a été abordé en formation initiale. Il n'y avait pas d'établissements d'enseignement supérieur. Après la déclaration d'indépendance du pays, l'enseignement public a commencé à se développer à un rythme rapide (les allocations destinées aux besoins éducatifs ont atteint plus de 19 % des dépenses en 1970). budget national). Cependant, dans zones rurales La scolarisation reste faible. L'éducation est gérée par le ministère de l'Éducation nationale. Les établissements d'enseignement appartiennent à la fois à des organismes publics et privés (missions catholiques et protestantes). Selon la loi de 1964, les écoles privées sont placées sous le contrôle de l'État et doivent fonctionner selon les programmes des écoles publiques.

Système éducation publique comprend 6 années d'école primaire, incomplète lycée≈ collèges d'enseignement général (4 années d'études) et lycées ≈ lycées (7 ans). Le droit d'entrer dans une université n'est accordé qu'en étant diplômé d'un lycée, dont les diplômés, après avoir réussi un examen, reçoivent un diplôme de licence. Au cours de l'année scolaire 1968/69. Il y avait 146,2 mille élèves dans les écoles primaires et ≈ 14,3 mille élèves dans les écoles secondaires.

L'enseignement professionnel s'effectue sur la base de l'école primaire dans un lycée technique (7 ans), collège enseignement technique(4 ans) et agricole centres d'apprentissage (3 ans) formant du personnel technique pour l'agriculture. En 1968/69 - étudiant. 1 190 personnes ont bénéficié d'une formation professionnelle. Dans les zones rurales, dites les écoles coopératives (5 ans), qui dispensent un enseignement général et un enseignement agricole. Préparation.

Les enseignants du primaire sont formés école pédagogique(4 ans) et cours pédagogiques d'un an (donnent le droit d'enseigner dans les 4 premières années de l'école primaire) sur la base d'un collège d'enseignement général. Au cours de l'année scolaire 1967/68. 322 personnes ont étudié dans des établissements d'enseignement pédagogique.

Le premier établissement d'enseignement supérieur de D., l'Institut de droit de Porto Novo, a ouvert ses portes en 1962. Au cours de l'année universitaire 1967/68. 115 étudiants y ont étudié. A étudié à l'Institut du Bénin (D. ≈ Togo) au cours de l'année universitaire 1968/69. 70 étudiants dahoméens ; environ 600 étudiants de D. ont étudié à l'étranger.

Porto-Novo est situé Bibliothèque nationale(7,5 mille volumes). Le plus grand musée de D. ≈ Musée historiqueà Abomey, la capitale de l'ancien État du Dahomey.

V.P. Borisenkov.

Presse écrite et radio. Le journal gouvernemental Daho-Express est publié quotidiennement depuis 1969, à un tirage de 10 à 12 000 exemplaires. (1970) et le bulletin de l'agence de presse "Le Bulletin Quotidien de l'Agence Dahomeenne de Presse", depuis 1961, tirage à plus de 2 mille exemplaires. (1969). L'organe gouvernemental « Journal Officiel de la République du Dahomey » paraît une fois toutes les deux semaines ; le journal catholique « Croix du Dahomey » est publié mensuellement, depuis 1946. tirage 3 000 exemplaires. (1970). Il existe une agence de presse D. ≈ Dahomey Press Agency.

La radio publique de Cotonou émet en français et en langues locales.

Littérature. Les peuples africains habitant le Danemark ont ​​créé un folklore riche et varié. Le plus étudié est l'oral art populaire arrière-plans. Outre les contes de fées, les proverbes et les dictons, une grande place est occupée par les légendes reflétant l'histoire de l'État du Danemark à partir de la 2e moitié du 17e siècle. Dans le folklore des peuples du nord du Danemark, l'histoire remonte au milieu du XIXe siècle. Les langues des peuples de D. ne sont pas écrites, littérature moderne créé en français. Sa formation a commencé au XXe siècle. d'abord en journalisme (la presse de D. est née dans les années 30 ; jusqu'en 1960, jusqu'à 50 titres de divers périodiques) et la recherche historique. L'écrivain P. Hazume (né en 1890) est l'auteur d'ouvrages sur les anciens rituels animistes, ainsi que du premier roman historique, Dogi-simi (1937), sur les événements survenus au Danemark dans la première moitié du XIXe siècle. M. Kenum a écrit les livres « Au pays du Fon » (2e éd., 1938), « Trois légendes africaines » et d'autres historiens et écrivains ultérieurs K. Agbo (« Histoire de Ouida », 1959), A. Akendele et. Intervient S. Agessi (« Contribution à l'étude de l'Ancien Royaume de Porto-Novo », 1953).

Au cours des années de montée du mouvement de libération nationale, les œuvres les plus marquantes de la littérature danoise furent le livre journalistique et résolument anticolonial d'A. Tevoedjra (né en 1929) « L'Afrique indignée » (1958), le roman d'O. Beli-Kenum « Le piège éternel » (1960) et la poésie du célèbre journaliste et poète doué P. Joaquin, auteur du recueil « Le nègre raconte » (1954). Après la déclaration d'indépendance, le genre phare est la poésie : Joaquín continue de publier ; Parmi les jeunes poètes se distinguent R. Hazume (recueil de poèmes « Fleurs africaines », 1967) et R. Dogbe. Les poèmes de Dogbe (recueils « Waters of Mono », 1963 et « Shores of Mortals », 1964) se caractérisent par la citoyenneté, les motivations patriotiques et le pathos anti-guerre. Le phénomène dramaturgique le plus frappant est le drame historique de J. Pliy « Kondo-Shark » (1967), consacré à la lutte du souverain du Dahomey Behanzin contre les colonialistes français.

L. O. Nizskaya.

Art populaire D. a de grandes traditions. Divers métiers d'art se développent depuis longtemps (jusqu'au XXe siècle, il existait une spécialisation de familles individuelles dans certains types d'art). Les modèles en cire sont utilisés pour couler des images en bronze et en argent de personnes et d'animaux, aux proportions inhabituelles (figures allongées et sèches avec de longs membres très fins), ou de groupes entiers (scènes de chasse, de ménage, de cour), unis par un seul rythme de mouvement, transmis avec une grande fiabilité. Les broderies appliquées aux couleurs vives sur les bannières, les draperies, les parapluies et les coiffes, de composition conventionnelle, sont courantes. Les sculptures artistiques sur bois et ivoire, ainsi que l'ornementation de récipients en courges ≈ calebasses sont largement représentées. Des compositions sculptées complexes à plusieurs figures décorent les sceptres en bois des dirigeants, les bols cultes et les bancs. Par la nature de leur stylisation, ils diffèrent fortement des objets en bronze (proportions raccourcies, têtes massives et soigneusement modelées). Il existe des récipients en céramique avec des poignées et des couvercles figurés. Reliefs en argile polychrome représentant événements historiques, lviv (symboles pouvoir royal), décorent les entrées des temples en pisé préservés et des palais des dirigeants. Le type prédominant d'habitation populaire en D. est de plan rectangulaire ou rond, des cabanes à ossature recouvertes d'argile avec des toits à 4 pentes ou coniques.

Théâtre. L'art théâtral moderne repose sur des rites et rituels religieux (sorts de sorcellerie, chants funéraires, etc.), des danses folkloriques, des spectacles d'acrobates, ainsi que des pantomime et des danses exécutées par des danseurs dans les palais des seigneurs féodaux. Des représentations de théâtre folklorique danois ont été présentées au Théâtre des Nations de Paris (1962), au Festival mondial d'art négro-africain de Dakar (1966) et au Festival culturel panafricain en Algérie (1969).

Une étape importante dans le développement du théâtre amateur en Afrique de l'Ouest fut la production du drame « Sokamé » (1933), basé sur l'intrigue d'une légende nationale, réalisé par des Dahoméens ayant étudié à Dakar (Sénégal). En 1937, le spectacle est présenté à l'Exposition coloniale mondiale de Paris, dans les années 50 et 60. cette pièce a également été jouée en D.

La formation de la dramaturgie nationale est associée aux pièces de J. Pliy (« Kondo-Shark » sur la lutte contre les envahisseurs français de la fin du XIXe siècle et comédie satirique"Secrétaire personnel") En 1965-68, une troupe de théâtre d'Ekpe (près de Cotonou) s'est rendue dans les pays voisins avec une pièce sur un thème historique - « Dan Gomei » de M. Mele. En 1966, un ensemble d'artistes D. s'est produit en URSS avec des danses et des sketches musicaux « Mariage » et « Résurrection ».

N. I. Lvov.

Lit. : Histoire contemporaine de l'Afrique, 2e éd., M., 1968 ; Gavrilov N.I., L'Afrique de l'Ouest sous le joug de la France (1945≈1959), M., 1961 ; D "Albeca A., La France au Dahomey, P., 1895; Foa Ed., Le Dahomey, P., 1895; Dahomey. ONU et indépendance 1 août 1960- 1 août 1961, P., 1961; Dahomey, Porto-Novo, 1963 ; Cornevin R., Le Dahomey, P., 1965 ; Church R. J. G., Afrique de l'Ouest, trans. de l'anglais, M., 1959 ; Svanidze I. A., Problèmes de développement agricole en Afrique, M., 1969 ; Pays africains. Annuaire politique et économique, M., 1969 ; Connaissez-vous le Dahomey ?, P., 1962 ; "L"Aube Nouvelle", Porto-Novo, 1967 (la pièce "Kondo le Roquin" de J. Pliya a été publiée dans plusieurs numéros).

Wikipédia

Dahomey

Dahomey- Africain éducation publique, qui a existé pendant 280 ans sur la côte de l'Afrique de l'Ouest. Il était situé sur le territoire du Bénin et du Togo modernes.

Exemples d'utilisation du mot Dahomey dans la littérature.

Le lecteur sait, tout comme Robur, que le royaume Dahomey- l'un des plus puissants de la côte ouest de l'Afrique.

Il connaissait tous les coins et recoins de ce château et était sûr qu'Arneus, Gros et Carnegie se trouvaient désormais dans les trois pièces du fond de l'aile droite, et que le duc Inzi brassait très probablement de la bière dans la célèbre cave située sous la non moins célèbre salle à manger. avec les armoiries de Collaiti, qui était son cousin germain, bien que tous Dahomey insiste sur le fait que ce sont des contes de fées.