Mont Elbrouz, que signifie son nom ? Elbrouz (nom masculin)

À partir d'une altitude de 4 000 mètres, la pente de l'Elbrouz atteint à certains endroits 35 à 40 degrés. Il existe des zones escarpées pouvant atteindre 750 mètres de hauteur.

Au-dessous des glaciers, le long de la montagne, se trouvent des prairies alpines, sous lesquelles poussent des forêts de conifères. Le versant nord est plus rocheux.

L'Elbrouz s'est formé il y a plus d'un million d'années, avant sa création. volcan actif, et il y a encore un débat pour savoir s'il est éteint ou s'il dort simplement. La version d'un volcan endormi est confortée par le fait que des masses chaudes sont stockées dans ses profondeurs et chauffent les sources thermales à +60 °C. Dans les profondeurs de l'Elbrouz, naissent et sont saturées les célèbres eaux minérales des stations balnéaires du Caucase du Nord - Kislovodsk, Pyatigorsk, Essentuki, Zheleznovodsk. La montagne est constituée d’une alternance de couches de cendres, de lave et de tuf. La dernière éruption du géant remonte à 50 après JC. e.

Le climat de la région d'Elbrouz est doux, l'humidité est faible, ce qui rend les gelées facilement tolérées. Mais le climat du volcan lui-même est rigoureux, semblable à celui de l'Arctique. La température hivernale moyenne va de 10 degrés en dessous de zéro au pied de la montagne, à –25 °C au niveau de 2 000 à 3 000 mètres et à –40 °C au sommet. Les précipitations sur l'Elbrouz sont fréquentes et abondantes, principalement de la neige.

En été, l'air se réchauffe jusqu'à +10 °C - jusqu'à une altitude de 2 500 mètres, et à une altitude de 4 200 mètres, même en juillet, il ne fait pas plus chaud que -14 °C.

Le temps est très instable : une journée claire et sans vent peut instantanément se transformer en tempêtes de neige accompagnées de vents forts.

L'histoire de la conquête de l'Elbrouz

L'idée de grimper montagne légendaire L'Elbrouz hantait de nombreux casse-cou ; ni les neiges éternelles ni les vents froids ne les effrayaient. L'alpinisme en Russie a commencé avec l'ascension de l'Elbrouz. La première tentative de conquête de la montagne fut faite en 1829 par une expédition de l'Académie des sciences de Russie, mais de tout le groupe, seul le guide atteignit le sommet oriental. Après 45 ans, les Britanniques, accompagnés d'un guide local, ont réussi à gravir le sommet ouest.

La première carte du volcan a été dressée par le topographe russe Pastukhov, qui a conquis l'Elbrouz sans guides.

On connaît le chasseur balkarien Akhie Sattaev, qui a gravi 9 fois les sommets de l'Elbrouz et qui a fait sa dernière ascension à l'âge de 121 ans.

À l'époque soviétique, la conquête de l'Elbrouz est devenue très prestigieuse et l'alpinisme sur ses pentes s'est généralisé.

De nos jours, le mont Elbrouz est la Mecque des grimpeurs, des skieurs et des freeriders.

ski alpin

L'Elbrouz est considérée comme la montagne la plus skiable au monde. Vous pouvez pratiquer les sports d'hiver dans la région de l'Elbrouz de novembre à mai et certains sentiers sont disponibles toute l'année. Il y a 35 kilomètres de pistes de ski et 12 kilomètres de téléphériques à travers les montagnes. Les skieurs expérimentés comme les débutants peuvent skier sur les pistes, pour lesquelles il existe des itinéraires faciles spécialement désignés et une formation aux techniques de ski est organisée. Les endroits préférés de la plupart des skieurs sont les pentes du mont Cheget, qui ne sont pas inférieures aux pistes des stations de ski d'Autriche, de Suisse et de France.

Dans le domaine skiable public, il y a trois lignes de téléskis pendulaires, de télésièges et de chemins de remorquage.

Ceux qui le souhaitent peuvent utiliser les services d'un taxi de haute montagne - des chenillettes, qui vous conduiront au «Refuge des Onze» ou aux rochers Pastukhov (4800 mètres), qui offrent une vue imprenable sur les sommets de la chaîne du Caucase.

La station Stary Krugozor invite les amateurs de longues descentes au plus long parcours L'Elbrouz mesure 2 kilomètres de long et présente un dénivelé de 650 mètres.

Sur le versant sud de la montagne se trouve la station balnéaire d'Elbrus Azau, dont les itinéraires sont différents grande liberté mouvements - il y a un minimum de grilles, il n'y a pas de séparateurs. La station propose : la location de matériel d'escalade, de luges et de motoneiges, une école de ski, des ascensions en chenillettes et des vols en hélicoptère.

Les snowboarders et skieurs expérimentés peuvent rouler du versant est de l'Elbrouz jusqu'au versant nord de la montagne.

Les maîtres du freeride sont transportés en hélicoptère sur des pistes vierges, d'où ils courent à grande vitesse sur la neige vierge.

Au pied de l'Elbrouz, vous trouverez des cafés, des salles de billard et des saunas. Vous pouvez également prendre une collation à chaque station sur les pentes de la montagne. Dans le village de Terskol il y a un terrain de paintball.

La saison de ski sur les pentes des cinq mille dure de la mi-novembre à avril. Il arrive que ce soit durable couverture de neige persiste sur certains itinéraires jusqu'à la mi-mai.

Vidéo : Descente du sommet de l'Europe / Expédition au mont Elbrouz

Alpinisme

Chaque année, des milliers de grimpeurs et de touristes envahissent les pentes de l'Elbrouz. Grâce à l'amélioration du matériel d'alpinisme, toute personne ayant une forme physique acceptable peut visiter le sommet de la montagne.

Pour ceux qui souhaitent grimper, des itinéraires sont organisés dans différentes directions. L'ascension de l'Elbrouz par la route classique venant du sud ne nécessite pas de formation particulière en alpinisme. Les personnes de forme physique moyenne peuvent participer à cette randonnée. Les touristes peuvent utiliser le téléphérique qui transporte les conquérants de l'Elbrouz jusqu'au refuge « Bochki », situé à 3 750 mètres d'altitude. Les hôtes du Caucase peuvent utiliser les restaurants, bars et hôtels du refuge, où ils peuvent se détendre et se rafraîchir avant de se précipiter vers le sommet.

L'itinéraire nord, suivant le tracé de la première ascension, présente la même difficulté. Mais contrairement à l'itinéraire sud, vous ne rencontrerez ni refuges ni téléphérique le long de la route, ce qui ajouterait une extrême émotion à la randonnée. L'ascension vers le nord prendra plus de temps, mais en récompense, vous recevrez des vues uniques sur la nature caucasienne, épargnée par la civilisation.

L'ascension vers l'est longe la coulée de lave d'Akcheryakol et n'est accessible qu'aux personnes physiquement fortes. Cet itinéraire est considéré comme le plus beau.

Les itinéraires sont conçus de manière à ce que les grimpeurs aient suffisamment de temps pour s'acclimater.

La période la plus favorable pour l'escalade s'étend de mai à octobre.

Le coût d'un circuit de dix jours varie de 38 000 à 85 000 roubles. Le prix dépend de la complexité du parcours et de la gamme de services fournis, dont les obligatoires sont : le transfert depuis l'aéroport d'arrivée et retour, l'hébergement en refuge ou à la base, les repas, les services d'un moniteur. De plus, les services de porteurs et de cuisiniers, la location de matériel et l'assurance médicale peuvent être payés.

Tous les participants à une ascension réussie reçoivent un certificat « Conquérant de l'Elbrouz ».

En plus de l'escalade et du ski, les clients de la région d'Elbrouz se voient proposer du parapente, de l'escalade sur rocher et sur glace, du VTT, de l'héliski, du trekking et du kitesurf. En été, il est possible de faire du VTT sur les pentes douces.

Attractions

Impression indélébile Les touristes apprécieront une randonnée dans les gorges de Chegem avec ses magnifiques forêts de pins, ses canyons accidentés et ses étonnantes cascades tombant des falaises.

Les pittoresques gorges de Baksan prennent leur source dans les glaciers de l'Elbrouz. Si vous avez le temps, n'hésitez pas à vous promener dans ses vallées verdoyantes, encadrées par de puissants sommets enneigés. La gorge a ses propres attractions - le monument « Mourning Highlander » et un observatoire géophysique qui étudie le Soleil. Dans la clairière de Narzanov, vous verrez un sol rouillé - c'est devenu ainsi en raison de l'abondance de fer dans l'eau des sources locales. Sur les pentes des montagnes, vous pouvez trouver des grottes avec des traces d'anciens peuples qui y vivaient.

La région de Djily-Su, située sur le versant nord de l'Elbrouz, est connue pour ses sources minérales curatives. Eaux chaudes coulent directement de la roche et sont récupérées dans un bain artificiel, renouvelé toutes les 10 minutes. La natation est organisée selon un horaire. Les narzans locaux ont un effet bénéfique sur le cœur, système nerveux, certains guérissent maladies de la peau et les allergies. Au total, il y a 14 sources dans le tractus, chacune ayant sa propre spécialisation : « rénale », « œil », « foie » et autres. Il y a de superbes cascades à Jili-Su - le célèbre Sultan géant de quarante mètres et Karakaya-Su, de 25 mètres de haut. La Vallée des Châteaux, la Vallée des Champignons de Pierre et l'aérodrome allemand situés dans la région sont populaires parmi les touristes.

Sur le mont Cheget, à 2719 mètres d'altitude, se trouve une plate-forme d'observation où, assis sur des chaises longues louées, vous pourrez admirer le nature majestueuse Caucase du Nord. Ceux qui souhaitent se rafraîchir sont accueillis par le café "Ai".

À la station Mir, dans le musée de montagne le plus haut du monde - le Musée de la Défense de l'Elbrouz, des expositions raconteront les événements dramatiques du Grand Guerre patriotique. Il y a aussi un monument aux guerriers-défenseurs du Caucase du Nord.

À 50 kilomètres de Naltchik, dans la vallée de la rivière Cherek-Bolkarsky, se trouvent les lacs bleus karstiques, alimentés par des sources souterraines. Cela vaut la peine de venir ici pour admirer leur beauté. Mais même les nageurs professionnels ne risquent pas de nager dans le lac Tserik-Kel - le courant circulaire du réservoir crée un tourbillon dont il est impossible de sortir.

Hébergement

Les hôtels de la région d'Elbrouz peuvent être divisés en trois catégories : ceux construits en Temps soviétique; petits hôtels semi-luxe pour 20-25 personnes ; hôtels haut de gamme - pension moderne "Elbrus", hôtels "Ozon" et "Seven Peaks".

Le centre de loisirs d'Elbrouz attend les invités à forêt de pins au bord d'une rivière de montagne près du village de Tegenekli. L'hôtel "Balkaria" est situé sur les pentes de l'Elbrouz, à 2 300 mètres d'altitude. Un peu plus haut, dans le village de Terskol, se trouvent les hôtels « Vershina », « Seven Peaks », « Antau ».

Pour ceux qui font l'ascension, des abris ont été construits pour rencontrer les grimpeurs sur les glaciers. A 3 750 mètres d'altitude, vous pourrez passer la nuit et reprendre des forces dans les roulottes isolées du refuge Bochki. Le refuge Liprus, plus confortable, accueille les hôtes à 3911 mètres d'altitude. L'hôtel de montagne le plus haut de Russie, le « Refuge des Onze », est situé à 4 130 mètres d'altitude.

Les prix de l'hébergement dans les hôtels de la région d'Elbrouz varient de 1 000 à 8 000 roubles par chambre double et par jour, selon la saison et la classe de l'hôtel. En règle générale, le prix comprend deux repas par jour et le transfert vers les pistes de ski.

Offres de logements bon marché secteur privé villages de la région d'Elbrus - Tegenekli, Elbrus et Terskol.

Pour les touristes qui souhaitent gravir les sommets de l'Elbrouz, de grandes entreprises disposant de leurs propres abris sur les pistes et des guides individuels sont disponibles. Soyez prudent lorsque vous choisissez votre organisateur d'ascension. Votre sécurité dépendra du professionnalisme de votre accompagnateur.

Assurez-vous de vous renseigner à l'avance de quels vêtements vous aurez besoin et des articles que vous devrez emporter avec vous.

Les participants aux ascensions de toute difficulté doivent être préparés au fait que des conditions défavorables vous attendent sur le chemin vers le sommet de l'Elbrouz. facteurs naturels: froid, vent, air raréfié, augmentation rayonnement solaire, dégagement de gaz sulfureux et manque de visibilité dans mauvais temps. Vous devrez porter un sac à dos lourd et faire de longues randonnées à pied. Vous passerez la nuit dans des tentes et cuisinerez votre propre nourriture sur des brûleurs à gaz. Évaluez sobrement votre état de santé pour éviter les accidents.

Il est nécessaire de suivre scrupuleusement toutes les instructions du guide. Toutes les questions controversées sont abordées soit avant la montée, soit après la descente.

Les organisateurs de l'ascension ont le droit d'arrêter ou de raccourcir le parcours pour les participants individuels à l'ascension ou pour l'ensemble du groupe en cas de :

• Violations des règles de sécurité et de comportement en montagne ;
• Consommation excessive de boissons alcoolisées ;
• Non-respect des normes d'ordre public ;
• Attitude irrespectueuse envers la nature et les riverains.

Les touristes âgés de 16 à 18 ans doivent fournir l'autorisation écrite de leurs parents pour grimper. Les enfants de plus de 14 ans sont autorisés à emprunter des itinéraires simples en compagnie de leurs parents.

Si vous partez seul en montagne, vous devez vous inscrire auprès de l'agence locale du ministère des Situations d'urgence et disposer de sources de communication avec vous - un talkie-walkie ou un téléphone portable. Il est préférable d'utiliser les services des opérateurs Beeline et Megafon ; MTS n'assure pas toujours une communication stable.

Tous les grimpeurs doivent être munis de pièces d’identité et d’un certificat médical.

Comment y arriver

En train ou en avion vers les villes de Kislovodsk, Minéralnye Vody, Nalchik ou Cherkessk, d'où un taxi ou un bus vous emmènera à l'endroit souhaité dans la région d'Elbrouz. Si tu es arrivé avec groupe organisé, un transfert vous sera proposé.

Les deux sommets couronnant le volcan en forme de cône sont séparés par une selle dont la hauteur est de 5 300 m. Les sommets de l'Elbrouz sont deux volcans indépendants formés sur une ancienne base volcanique. La hauteur du jeune cône, situé à l'est, est de 5621 m. Ce volcan a conservé la forme classique du cône avec un cratère clairement défini. La hauteur du point culminant de l'Elbrouz - le sommet ouest - atteint 5642 m. Ce volcan a une histoire assez ancienne, qui se reflète dans l'état de sa partie supérieure - il est partiellement détruit par une faille verticale.

L'Elbrouz est un cône volcanique en forme de selle, dernière fois qui était actif en 50 après JC. e. Son activité a été maximale vers 225 000, puis entre 110 et 70 000 ans et il y a moins de 30 000 ans. La montagne, formée il y a environ un million d’années, est constituée d’une alternance de couches de lave, de cendres et de tuf.
Les pentes de l'Elbrouz sont pour la plupart douces, mais à partir d'une hauteur de 4 000 mètres, l'angle d'inclinaison moyen atteint 35 degrés. Les versants nord et ouest sont parsemés de zones rocheuses abruptes pouvant atteindre 700 mètres de hauteur. Ceux de l'est et du sud sont plus doux et uniformes.

Fleurs sur le versant sud de l'Elbrouz :

A plus de 3 500 mètres d'altitude, le volcan est recouvert de placers de pierre, de rochers et de glaciers. Le nombre de ces derniers est d'environ 70 pièces, et leur superficie totale est de 134,5 km². Les glaciers les plus célèbres de l'Elbrouz : Terskop, Grand et Petit Azau. Les ruisseaux qui en jaillissent, se connectant, créent les trois principaux fleuves de la région - Baksanu, Kuban et Malka. La surface sans glacier est recouverte de moraines. Une immense calotte de glace et de neige toute l'année préserve la forme picturale du volcan du Kazakhstan. C'est à cause de cette calotte neigeuse que l'Elbrouz est appelé le Petit Antarctique.

D'abord références écrites des informations sur le volcan à deux sommets peuvent être trouvées dans le « Livre des Victoires », écrit par l'historien et poète persan Sharaf ad-Din Yazdi. Il raconte l'histoire du conquérant d'Asie centrale Tamerlan, qui, au cours de ses campagnes militaires, grimpa au sommet de l'Elbrouz pour prier.

Les peuples du Caucase et du Moyen-Orient ont pris leur décision sur l'Elbrouz grand nombre chansons et légendes. L'une des légendes raconte que la montagne n'avait qu'une seule bosse. À son sommet vivait l'oiseau magique Simurgh, qui apportait bonheur et prospérité aux montagnards qui habitaient les vallées des gorges des montagnes. Cette idylle dura plusieurs siècles, jusqu'à ce que le désir de l'oiseau de s'emparer du trône céleste l'amène à posséder deux les gens avides. Leur lutte acharnée a été stoppée puissances supérieures: des éclairs aveuglants traversèrent le ciel, un terrible tonnerre éclata et l'Elbrouz se fendit en deux, crachant des flots de feu qui incinèrent tout sur son passage. Après un combat aussi terrible, l'oiseau magique Simurgh s'est caché profondément sous terre, bouleversé par l'ingratitude et la cupidité des gens.
Selon des recherches menées par des scientifiques, l'Elbrouz ne s'est pas suffisamment rappelé pendant longtemps, mais malgré cela, le niveau d'activité actuel ne donne pas aux experts une raison de le classer comme un volcan éteint ; il a désormais le statut de « dormant ». Le volcan est en effet assez actif extérieurement et activités internes. Dans ses profondeurs se trouvent encore des masses chaudes qui chauffent les « Narzans chauds » locaux - des sources saturées de sels minéraux et dioxyde de carbone, dont la température atteint +52°С et +60ºС. Dans les profondeurs du volcan commence la vie de nombreuses sources célèbres des stations thermales de Kislovodsk, de Piatigorsk et de toute la région des eaux minérales du Caucase.
Le climat de l'Elbrouz est caractérisé par sa rigueur, ce qui le rend similaire à celui des régions arctiques. Température moyenne au tout même mois chaud l’année ne dépasse pas -1,4°C. Il y a beaucoup de précipitations ici, mais elles ne sont principalement représentées que sous forme de neige.
Autour du géant à deux têtes se trouvent les plus beaux sommets du Caucase : Nakra-Tau, Ushba, Donguz-Orun.
La première fois qu'une personne a réussi à atteindre le sommet est (inférieur) du volcan, c'était le 22 juillet 1829. Cela a été fait par le chef de l'expédition scientifique russe, de nationalité kabarde, Kilar Khashirov. Le plus haut sommet de l'Elbrouz (ouest) a été conquis par une équipe d'alpinistes dirigée par Florence Grove en 1874. Le premier à atteindre les deux sommets fut le chasseur et berger balkarien Ahiya Sottaev. Au cours de sa longue vie, il conquit l'Elbrouz neuf fois : il fit la première ascension à l'âge de plus de quarante ans et la dernière en 1909, alors qu'il avait 121 ans.

Au sommet de l'Elbrouz :

Vue du sommet de l'Elbrouz :

L'étude de l'Elbrouz par des scientifiques russes a commencé activement au XIXe siècle. L'académicien V.K. Vishnevsky en 1913 fut le premier à déterminer la hauteur et l'emplacement du volcan. En plus du statut d'attraction naturelle unique, le célèbre Pic du Caucase est également une base scientifique importante. Même avant la guerre, les premières expériences en Union Soviétique avec rayons cosmiques, et aujourd'hui se trouve là le plus haut laboratoire géophysique.
La région d'Elbrouz est un centre majeur du tourisme et du ski. La majorité des convives sont des amateurs de sports d'hiver, notamment de sports extrêmes, très appréciés dans ces montagnes. En plus des snowboards, luges et freeride habituels, un nouveau divertissement a été organisé pour les amateurs de sensations fortes, à savoir une ascension jusqu'au sommet de l'Elbrouz en hélicoptère et une descente ultérieure de la montagne à skis. Pour les skieurs plus conservateurs, il existe des téléphériques d'une capacité moyenne de 2 400 personnes par heure.

L'Elbrouz est le plus haut sommet de Russie et d'Europe, l'un des sommets les plus populaires parmi les grimpeurs du monde entier. Pendant la Grande Guerre patriotique, des batailles désespérées ont eu lieu pour l'Elbrouz et Hitler voulait donner son nom à la montagne.

Nom

Tout le monde n'appelle pas Elbrus Elbrus. Dans la langue Karachay-Balkar, on l'appelle « Mingi-tau », ce qui peut être traduit par « montagne éternelle ». Le nom kabarde de la montagne est Oshkhamakho (montagne du bonheur), le nom Adyghe est Kuskhemakhu (montagne qui apporte le bonheur). Elbrouz a au moins dix noms. Son nom, qui nous est familier, vient soit de l'iranien Aitibares (haute montagne), soit du Zend Elburs, qui signifie « brillant, pétillant », soit du mot géorgien Yalbuz, qui remonte au turc « yal ». - tempête, "buz" - glace. Le voyageur ottoman du XVIIe siècle Evliya Celebi a mentionné le nom Elbars dans ses notes, qui se traduit par « montagne du peuple léopard ».

Volcan

L'Elbrouz est un stratovolcan. Pendant recherche géologique Il a été constaté que la dernière éruption de l'Elbrouz remonte aux années 50 après JC. Sur l'Elbrouz, les géologues ont également découvert des cendres provenant de deux éruptions survenues il y a 45 et 40 000 ans. La première est l'éruption de l'Elbrouz lui-même, la seconde est l'éruption du Kazbek. On pense que c'est la deuxième manifestation de l'activité volcanique qui a provoqué l'exode des Néandertaliens des grottes de montagne.

Glacier

L'Elbrouz est recouvert de 23 glaciers dont la superficie est de plus de 130 kilomètres carrés. L'Elbrouz approvisionne en eau presque tout le Caucase du Nord. Ses glaciers donnent vie à trois grandes rivières- Kouban, Malku et Baksan.

Escalade

La hauteur de l'Elbrouz a été déterminée pour la première fois en 1813 par l'académicien russe Vikenty Vishnevsky. La première ascension du sommet oriental (5 621 mètres) de l'Elbrouz a eu lieu en 1829. Cela a été accompli par un groupe dirigé par le général Georgy Emmanuel ; le guide Kilar Khashirov a été le premier à grimper au sommet. Le sommet ouest le plus élevé (5 642 mètres) a été conquis en 1874 par une expédition anglaise dirigée par Florence Grove. Et encore une fois, le premier à atteindre le sommet fut le guide - le Balkar Akhii Sottaev.

Le topographe militaire russe Andrei Vasilyevich Pastukhov a gravi le sommet ouest en 1890 et, six ans plus tard, celui de l'est. Ainsi, il est devenu la première personne à conquérir les deux sommets. De plus, il a compilé cartes détaillées les deux sommets.

Aujourd'hui, l'Elbrouz est l'un des sommets les plus populaires parmi les grimpeurs. Selon la classification d'alpinisme, la montagne est classée 2A neige-glace, le passage des deux sommets est 2B. Il existe d'autres itinéraires plus difficiles, par exemple celui de l'Elbrouz (W) le long Côte nord-ouest 3A.

"Le pic d'Hitler"

Le 21 août 1942, un groupe des meilleurs grimpeurs de la 1ère Division de montagne, dirigé par le capitaine Heinz Groth, conquiert les deux sommets de l'Elbrouz. Le but de l'ascension était de planter les drapeaux du Troisième Reich. La propagande de Goebbels n'a pas manqué l'occasion et a présenté cet événement comme une conquête quasi inconditionnelle du Caucase. La presse allemande écrivait alors : « Le drapeau allemand flotte au point culminant de l’Europe, au sommet de l’Elbrouz, et il apparaîtra bientôt sur Kazbek. » Étant donné que le Caucase appartient à l'Allemagne, les autorités allemandes avaient l'intention de donner au sommet occidental de l'Elbrouz le nom du Führer. Tous les participants à l'ascension ont été récompensés Croix de fer, ainsi que des jetons spéciaux représentant les contours de l’Elbrouz et l’inscription « Le pic d’Hitler ». Mais la joie de l'escalade n'a pas duré longtemps, déjà au cours de l'hiver 1942-1943, les nazis ont été assommés des pentes de l'Elbrouz, les 13 et 17 février 1943, des drapeaux soviétiques ont été plantés sur les deux sommets.

"Refuge des Onze"

En 1909, le président de la Caucasian Mountain Society, Rudolf Leitzinger, s'est arrêté avec un groupe de dix écoliers à une aire de repos à 4 130 mètres d'altitude. Sur ce site, en 1932, fut construit un hôtel-point de transit pour les grimpeurs, qui devint l'hôtel de montagne le plus haut d'Europe. En 1938, un nouveau bâtiment de trois étages a été construit sur le site de l'hôtel en bois, qui a duré 60 ans.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 28 septembre 1942, une bataille eut lieu près du « Refuge des Onze » entre les troupes du NKVD et une unité allemande de fusiliers de montagne. En souvenir, des passionnés ont aménagé un musée au troisième étage de l'hôtel.

Le 16 août 1998, le Refuge des Onze a brûlé en raison d'une gestion imprudente de l'incendie. Aujourd'hui, un nouvel hôtel est en construction sur ce site, quoique très lentement, et les touristes peuvent séjourner dans un bâtiment construit en 2001 sur le site d'une station diesel, ainsi que dans le refuge Liprus, situé à 3912 mètres d'altitude, ou au refuge d'acclimatation "Tonneaux" à 3750 mètres d'altitude. Un téléphérique y mène.

Elbrouz. Le monde entier connaît le sommet sous ce nom. Bien que la montagne ait près de quatre douzaines de noms. L'étymologie du mot « Elbrus » remonterait à l'Antiquité et au mot iranien « Elburs », qui signifie « Haute montagne » en persan. Selon la légende, c'est ainsi qu'ils l'appelaient Tribus d'Ases de langue iranienne qui vivaient il y a de très nombreux siècles dans les environs de l'Elbrouz. C'est peut-être de là que vient l'appel de deux montagnes : l'Elbrouz du Caucase et l'Elbours iranien ?

Curieusement, dans les langues locales - en balkar, en kabarde et autres - le mot « Elbrouz » n'a ni consonances ni sens. D'ailleurs, dans ces langues, un volcan éteint dans un cadre précieux sommets blancs comme neige Il y a noms propres, comme Mingi Tau (« Montagne Glaciaire »), Ot-tau (« Montagne de Feu »), Shat-tau (« Montagne Joyeuse »), Oshkhamakho (« Montagne du Bonheur »)… Au total, répétons-le, le nombre est quarantaine.

Les Balkars et les Karachais appellent également Elbrus Teyri-tau. Dans les temps très anciens, leurs ancêtres adoraient à un dieu Tairy. Et il devait toujours savoir exactement ce que faisaient ses gens. Tairi réfléchit, réfléchit à l'endroit où il pourrait s'installer pour s'asseoir haut et regarder au loin, et choisit les sommets enneigés de l'Elbrouz. Sans plus tarder, les gens ont nommé la montagne Teyri Tau, c'est-à-dire Mont Tairy.

Dans des temps immémoriaux vivaient deux héros Kazbek et Elbrus, père et fils. Ils sont tous deux tombés amoureux d'une douce beauté nommée Mashuk. Et aucun d’eux n’a voulu céder. La fille n'a pas non plus osé faire un choix - les héros étaient si bons. Père et fils se sont affrontés, se sont affrontés, et puis... Tout s'est terminé par un duel à mort.

Ils se sont battus pendant longtemps, mais Elbrouz a vaincu son père. En voyant le corps sans vie de celui qui lui a donné la vie, le parricide est devenu gris. Le héros se détourna de la belle Machouk ; il ne voulait pas de son amour, obtenu à un tel prix. Et il s’est poignardé avec un poignard sur lequel le sang de son père n’avait pas encore refroidi.

La belle Mashuk pleura amèrement sur les chevaliers tués : « Il n'y a jamais eu de tels héros sur terre. Comment puis-je vivre dans ce monde sans te voir ? Dieu a écouté ces lamentations, a écouté et a transformé l'Elbrouz et le Kazbek en hautes montagnes, plus hautes et plus belles qu'il n'y a d'autre montagne dans le Caucase. Le beau Mashuk est également devenu une montagne, mais plus petite.

Aujourd'hui, le Mashuk en pierre se dresse, regardant et regardant par temps clair, jour après jour, de siècle en siècle, les gigantesques sommets de l'Elbrouz et de Kazbek. Et elle n'en a jamais assez, n'arrive pas à décider lequel d'entre eux elle préfère - déjà avec un cœur de pierre. C'est un monument à un triangle amoureux.

Les Balkars et les Karachais racontent une autre légende. C’est comme si lors du déluge, l’arche de Noé touchait le sommet de l’Elbrouz qui sortait de l’eau. L'impact a été si violent que le sommet de la montagne s'est divisé en deux. Noé, fatigué de flotter au gré des vagues, demanda refuge à la montagne. Ne pardonnant pas son attitude irrespectueuse, la montagne a refusé. Puis Noé maudit le sommet : « Et même s'il y a le printemps à vos pieds et que les fleurs s'épanouissent, que le milieu soit toujours l'automne et que les sommets soient l'hiver éternel. » Et depuis lors, le sommet de l'Elbrouz, fourchu par l'arche, a été recouvert glace éternelle et de la neige.

Qui et qu'est-ce que l'Elbrouz aux cheveux gris a vu au cours de sa vie ! Les destructeurs de Rome, les Huns dirigés par Attila, les guerriers d'Alexandre le Grand, les cavaliers de Gengis Khan, tous tournèrent leur regard lubrique vers l'Elbrouz imprenable, recouvert de neige éternelle. Et seul le conquérant d'Asie centrale, le boiteux Timur, qui a traversé le Caucase à feu et à sang, a osé mesurer sa force contre la montagne. Historien persan du XIVe siècle. Le shérif-ad-Dni Iezdi dans le «Livre des Victoires» écrit qu'en 1395, lors d'une campagne militaire, le commandant, resté dans l'histoire sous le nom de Tamerlan, monta au sommet de l'Elbrouz pour offrir une prière au Tout-Puissant.

Pourquoi a-t-il dû conquérir la montagne avec une jambe qui ne pliait pas ? Peut-être pensait-il qu'une prière élevée à une telle hauteur serait mieux entendue par le Tout-Puissant ? Ou bien, dans cette conquête, impossible dès le début, Tamerlan a-t-il cherché la confirmation divine de ses prétentions à posséder le monde ? L'histoire ne dit pas lequel des deux sommets le commandant a remporté, mais nous a rapporté la phrase qui aurait été prononcée plus tard : « Le pouvoir d’un rêve réside dans sa grandeur, sur laquelle même le temps n’a aucun pouvoir ! À propos, les lignes du « Livre des Victoires » sont la première mention de l'Elbrouz dans des sources écrites.

Parmi les nombreux noms de l'Elbrouz se trouve Kushlu Tau (« Montagne de l'Aigle »). Les foies longs, et ils sont nombreux dans ces régions, affirment qu'il y a 150 ans, des aigles géants volaient encore dans la région de l'Elbrouz, projetant les ombres de leurs énormes ailes sur les rochers. Les sections locales on les appelait des aigles de troupeau. On dit que l'envergure de ces oiseaux miracles atteignait trois mètres ou plus. Des aigles gigantesques ont facilement soulevé dans les airs non seulement un bélier, mais un poulain entier. La cible idéale pour un homme armé ! Les oiseaux héroïques ont donc disparu.

Les mêmes centenaires disaient qu'en fin XIX V. Zhumaruk Achabaev, un habitant du village de haute montagne de Verkhniy Baksan, est tombé sur un cimetière de ces aigles géants dans les montagnes. Après avoir ramassé davantage de plumes, l'adolescent, à l'aide de fines cordes de cuir, s'est fabriqué aéronef- quelque chose comme un deltaplane à plumes moderne. Et encore une fois, selon des témoins oculaires, il a volé dessus.

Des aigles vivants aux aigles sur les uniformes. Mais d’abord, au Tibet. On dit que dans les années 30 d'avant-guerre, il y avait plus d'Allemands que de lamas. Ce dernier murmura confidentiellement aux nazis que c'était en vain qu'ils venaient dans ces régions. Ils devraient chercher l'entrée, ou plutôt l'une des entrées, de Shambhala, qui intéresse tant Hitler, beaucoup plus proche de l'Allemagne - au pied de l'Elbrouz.

Et déjà à la veille de la guerre, les Allemands affluaient dans la région de l'Elbrouz sous couvert de touristes. Les résidents locaux ont affirmé que les touristes se comportaient de manière très étrange et comme s'ils cherchaient constamment quelque chose. Durant l'année de guerre 1942, les nazis ont amené leurs scientifiques ici. Et aussi des lamas, au nombre d'une soixantaine seulement. Et - cherchons le long des pentes l'entrée du légendaire Shambhala.

Ce débarquement mystique fut précédé de combats acharnés. Soldats soviétiques Ils se sont battus pour chaque centimètre de la montagne, mais les unités sélectionnées de la division de fusiliers de montagne Edelweiss ont prévalu et des étendards ennemis sont apparus au-dessus des sommets enneigés de l'Elbrouz. Ils ont survolé l'Elbrouz pendant six mois. Et puis, comme chacun le sait grâce aux manuels scolaires, à l’hiver 1943. troupes fascistes ont été assommés des pentes de l'Elbrouz : les 13 et 17 février, des alpinistes soviétiques ont jeté les panneaux détestés des calottes grises de l'ancienne montagne.

Et pour les moines bouddhistes aussi, tout s’est terminé tristement. Hitler espérait, avec leur aide, prendre le pouvoir sur les peuples et les États. Les lamas ont marché et marché le long des pentes de l'Elbrouz et ont dit honnêtement que Shambhala ne voulait pas s'ouvrir au mal. Et, selon la légende, ils racontèrent ce qu'ils avaient vu chars soviétiques dans les rues de Berlin. Et la date, disent-ils, a été nommée : mai 1945. Hitler n'a pas aimé cette prophétie, et les lamas ont été fusillés là-bas, sur les pentes de l'Elbrouz.

Selon une autre version, des livres auraient même été écrits sur ce sujet, Les Allemands n'étaient pas seulement attirés par l'Elbrouz par le mystérieux Shambhala. Il y avait aussi... Wotan, alias Odin. Le Troisième Reich vivait généralement sous le signe de l’occultisme. Dans la mythologie germano-scandinave, Dieu guerriers invincibles Odin-Wotan pourrait infuser les âmes des héros tués au combat dans les corps des guerriers vivants. Dans les sagas allemandes, Odin-Wotan est considéré comme le père de tous - l'ancêtre des Ases et le souverain d'Asgard.

Asgard, le pays des Ases, un pays mythique que les Allemands considéraient comme leur patrie ancestrale. Odin-Wotan a reçu le savoir originel en buvant l'eau de la source Mimir. Et le dieu des anciens Allemands et Vikings était assis sur un trône sacré, appelé « falaise » ou « montagne ». Et ce trône mythique est le sommet de l'Elbrouz. La source Mimir coule également quelque part à proximité. Selon la légende, ceux qui rejoindront cette source auront accès à l'expérience accumulée par des milliers de générations.

On dit qu'Hitler s'est tourné vers Wotan Odin pour obtenir des conseils par l'intermédiaire de médiums et a utilisé ses « conseils » lors de l'élaboration de plans de frappes stratégiques. Il semble que même le geste de salutation de l’Allemagne nazie ait été emprunté aux rituels de Wotan. Ajoutons ça à la recherche du pays mythique des Ases, patrie des anciens Scandinaves et Allemands, le légendaire Thor Heyerdahl est venu en 2002 avec une expédition dans le Caucase du Nord .

Revenons cependant à l'Elbrouz. Pour ceux qui ne savent pas : La beauté franco-italienne du Mont Blanc est plus basse que le montagnard du Caucase jusqu'à 832 m. C'est donc notre Elbrouz - le véritable toit du Vieux Monde. Le géant aux cheveux gris a 15 millions d'années, mais dès la vieillesse, l'Elbrouz "ne devient pas fou", mais... grandit en ajoutant 2 à 3 cm par an. Et ce n’est certainement pas un mythe ou une légende, mais la vraie vérité. Donc, en tout cas, disent les experts.

Description géographique

Nom

Infrastructure

Histoire de l'escalade

Elbrouz(Karach-Balk. Mingi Tau) - une montagne du Caucase, à la frontière des républiques de Kabardino-Balkarie et de Karachay-Tcherkessie. L'Elbrouz est situé au nord de la chaîne principale du Caucase et constitue le plus haut sommet de Russie. Étant donné que les frontières de la partie européenne du monde sont ambiguës, l'Elbrouz est souvent aussi appelé le plus haut sommet d'Europe.

Description géographique

L'Elbrouz est un cône volcanique à double sommet. Le sommet ouest a une hauteur de 5 642 m, celui de l'est - 5 621 m. Ils sont séparés par une selle - 5 200 m et sont distants d'environ 3 km l'un de l'autre. Dernière éruption remonte à 50 après JC. e. ± 50 ans.

Selon la classification d'alpinisme, l'Elbrouz est classé 2A neige-glace, le passage des deux sommets est 2B. Il existe d'autres itinéraires plus difficiles, par exemple Elbrus (W) le long de la limite NW 3A.

Nom

Selon une version, le nom Elbrouz viendrait de l'iranien Aitibares - "haute montagne", plus probablement - de l'iranien "pétillant, brillant" (comme Elburs en Iran). Le nom géorgien Yalbuz vient du turc yal - « tempête » et buz - « glace ». L'arménien Alberis est probablement une version phonétique du nom géorgien, mais la possibilité d'un lien avec la base pan-indo-européenne à laquelle remonte le toponyme « Alpes » n'est pas exclue.

Autres noms :

• Mingi Tau - montagne éternelle (Karachay-Balkar).
• Elburus - guide du vent (Nogai).
• Askhartaou - montagne de neige Asov (Koumyk).
• Jin Padishah - roi des esprits de la montagne (turc).
• Albar (Albors) - grand ; haute montagne (iranienne).
• Yalbuz - crinière de neige (géorgien).
• Oshkhamakho - montagne du bonheur (kabarde).
• Uryušglyumos - montagne du jour.
• Kuskamaf est une montagne qui apporte le bonheur.
• Shat, Shat-mountain - Ancien nom russe (de Karach.-Balk. discuter, discuter- rebord, creux, c'est-à-dire "montagne avec un creux")

Gorges

Les gorges d'Adylsu, Shkheldy, Adyrsu, les massifs de Donguz-Orun et d'Ushba sont très appréciés des grimpeurs et des touristes de montagne. La région d'Elbrouz est la station de ski la plus populaire de Russie.

Glacier

Superficie totale Glaciers de l'Elbrouz 134,5 km² ; les plus célèbres d'entre eux : Grand et Petit Azau, Terskol.

Infrastructure

Principalement concentré sur le versant sud, où se trouvent le pendule et le télésiège. La hauteur de levage du téléphérique est de 3 750 mètres ; ici se trouve l'abri des Tonneaux, qui comprend plus de dix roulottes résidentielles isolées de six places et une cuisine. Actuellement, c'est le principal point de départ pour ceux qui gravissent l'Elbrouz. À 4 000 m d'altitude se trouve le plus haut hôtel de montagne, le « Refuge des Onze », qui a brûlé à la fin du 20e siècle et sur la base duquel la chaufferie de temps donné Un nouveau bâtiment a été reconstruit, également activement utilisé par les grimpeurs. Plusieurs roulottes résidentielles de 12 places et une cuisine ont été installées. Le soir, un générateur diesel est organisé pour alimenter en électricité les roulottes. À une altitude de 4600-4700 m se trouvent les rochers Pastukhov. Au-dessus des rochers Pastukhov, en hiver, il y a un champ de glace. À partir d'une altitude de 5 000 mètres commence ce qu'on appelle le plateau oblique - un sentier avec une montée en douceur. L'itinéraire standard vers les sommets occidentaux et orientaux passe par la selle. Depuis la selle, les deux sommets s'élèvent à une hauteur d'environ 300 m.

Depuis 2007, des travaux sont en cours pour construire un abri de secours (« Station EG 5300 ») sur la selle de la montagne (altitude 5300 m). L'abri sera un hémisphère à dôme géodésique d'un diamètre de 6,7 m, installé sur une fondation en gabions. En 2008, une reconnaissance de la zone a été effectuée, un camp de base a été préparé et la conception de l'abri a commencé. En 2009, les structures du dôme ont été réalisées et travaux de construction: les membres de l'expédition ont érigé des gabions et transporté les éléments du dôme jusqu'au chantier (y compris à l'aide d'un hélicoptère). L'achèvement des travaux est prévu pour 2010.

AVEC côté nord l'infrastructure est peu développée et est représentée par plusieurs cabanes sur l'une des moraines (à environ 3800 m d'altitude), qui sont utilisées par les touristes et les employés du ministère des Situations d'urgence. En règle générale point donné utilisé pour les ascensions vers le sommet oriental, dont le chemin passe par les rochers de Lenz (de 4600 à 5200 m), qui constituent un bon point de référence pour tous les grimpeurs.

Histoire de l'escalade

En 1813, l'académicien russe V.K. Vishnevsky détermina pour la première fois la hauteur de l'Elbrouz (5 421 m).

La première ascension réussie de l'un des sommets de l'Elbrouz a été réalisée en 1829 lors d'une expédition dirigée par le général G. A. Emmanuel, chef de la ligne fortifiée du Caucase. L'expédition avait caractère scientifique(L’expédition sur l’Elbrouz de l’Académie des sciences de Russie a été organisée depuis Piatigorsk, ce qui est enregistré dans la grotte de Diane ; voir aussi Alpinisme à Russie pré-révolutionnaire), ses participants étaient : l'académicien Adolf Kupfer - géophysicien, géologue, fondateur du principal observatoire physique de Saint-Pétersbourg, physicien Emilius Lenz, le zoologiste Eduard Minetrier, fondateur de la Société russe d'entomologie, le botaniste Karl Meyer, devenu plus tard académicien et directeur jardin botanique Académie russe sciences, l'artiste-architecte Joseph (Giuseppe–Marco) Bernardazzi, le scientifique hongrois Janos Besse. Le service auxiliaire de l'expédition d'Emmanuel était composé de 650 soldats et 350 cosaques de ligne, ainsi que de guides locaux.

Kupfer, Lenz, Meyer, Minetrier, Bernardazzi, 20 cosaques et guides participèrent directement à l'ascension. Cependant, le manque d'expérience et mauvaise qualité le matériel d'escalade a été forcé la plupart de les participants font demi-tour. Seuls quatre ont continué l'ascension : Emilius Lenz, le cosaque Lysenkov et deux personnes du groupe de guides - Hilar Khachirov et Akhiya Sottaev. A environ 5 300 m d'altitude, faute de force, Lenz et ses deux accompagnateurs furent contraints de s'arrêter. Le premier à gravir le sommet oriental vers 11 heures du matin le 10 juillet 1829 fut le guide Karachai (selon d'autres sources, kabarde) Hilar Khachirov. Cet événement a été marqué par une salve de fusil dans le camp, où le général Emmanuel a observé l'ascension à travers un puissant télescope.

A l'emplacement du camp, une inscription commémorative a été gravée sur l'une des pierres ( ci-dessous et sur la fig.), dont la localisation s'est perdue au fil du temps. Il a été découvert par des alpinistes soviétiques dès le 20e siècle (par hasard, 103 ans plus tard, il était caché sous des couches de lichens vieilles de plusieurs siècles).

La première ascension réussie vers le plus haut sommet ouest a été réalisée en 1874 par un groupe d'alpinistes anglais dirigé par F. Grove et le guide balkar A. Sottaev, qui ont participé à la première ascension.

Le premier à avoir gravi les deux sommets de l'Elbrouz est considéré comme le topographe militaire russe A.V. Pastukhov. En 1890, accompagné de quatre cosaques du régiment Khopersky, il gravit son sommet ouest et six ans plus tard, en 1896, il conquit celui de l'est. Pastukhov fut également le premier à cartographier les sommets de l'Elbrouz.

En août 1974, trois véhicules UAZ-469 entièrement standard (sans treuils ni chaînes de traction) ont atteint un glacier du mont Elbrouz à une altitude de 4 000 mètres lors d'un essai.

Aujourd'hui, l'Elbrouz est très populaire pour l'escalade, tant dans l'alpinisme que dans le tourisme de montagne.

Elbrouz pendant la Grande Guerre patriotique

En raison de son signification symbolique Comment point culminant En Europe, l'Elbrouz est devenu le théâtre d'un affrontement acharné pendant la Grande Guerre patriotique, auquel ont également participé des unités de la division allemande de fusiliers de montagne « Edelweiss ». Lors de la bataille du Caucase le 21 août 1942, après l'occupation des bases de montagne de Krugozor et du Refuge des Onze par les Allemands Tireurs alpins réussi à installer des bannières allemandes sur le sommet ouest de l'Elbrouz. Au milieu de l'hiver 1942-1943, la Wehrmacht fut éliminée des pentes de l'Elbrouz et les 13 et 17 février 1943, des alpinistes soviétiques gravirent respectivement les sommets ouest et est de l'Elbrouz, où les drapeaux soviétiques étaient hissés.