Avec tout cela, Napoléon avait suffisamment d'informations, et il y avait maintenant une raison sérieuse pour décisions relatives au personnel. Il quitte probablement Villeneuve comme commandant en chef de la flotte méditerranéenne parce qu'il ne lui assigne pas un rôle décisif. De tous les amiraux, Napoléon respectait le plus Gantôme, la brillante Missionesse professionnelle occupait la deuxième place et Villeneuve n'était que la troisième. Dans le plan maintenant conçu par l'Empereur, les escadres des trois amiraux devaient se rencontrer aux Antilles et le Gange en prendrait le commandement général.
Et tandis que Villeneuve était coincé à Toulon, Missiessi languissait d'impatience et ne comprenait pas ce qui se passait. Il répara les navires et commença à exécuter d'autres ordres de l'empereur - capturer Colonies britanniques sur les îles des Antilles et détruire celles qui ne peuvent être capturées. Il captura plus de trente navires marchands anglais.
Le 1er février, un brick lui est envoyé pour lui signaler l’échec de Villeneuve. Quatre semaines plus tard, un autre brick fut envoyé : l'amiral Missiesi reçut l'ordre de rester là où il se trouvait. Le dernier message ne parvint pas à Mississi et, sans attendre Villeneuve, il quitta les Antilles. Le 20 mai, l'amiral rentre chez lui. Bien qu'il ait tout fait correctement, Napoléon était très mécontent : ses plans ne se réalisaient pas.
Villeneuve est passif, mais reste à son poste, et Missiessi exécute tous les ordres de Napoléon et de Decreux, mais tombe en disgrâce. Une lettre de plainte arrive du gouverneur de la Guadeloupe, qui déclare que Mississi a quitté l'île sans protection contre les Britanniques. L'amiral de 49 ans est déçu de l'attitude de Napoléon à son égard et tombe gravement malade.
Le 18 mars, le commandant en chef de la flottille nationale, l'amiral Bruy, décède. Il n'était ni le premier ni le dernier employé de haut rang de Napoléon dont la santé était détruite par un stress mental et physique colossal.
Un duel entre deux éminents commandants navals, William Cornwallis et Honoré Gantôme, se poursuit dans les eaux de Brest. Pendant deux ans, l'Anglais garda sous clé la flotte française. Napoléon a posé de grands espoirs sur Ganteaume - il était censé assurer un débarquement en Irlande, ce qui supposait un soulèvement ultérieur population locale contre les Britanniques, puis une attaque contre les Britanniques aux Antilles et enfin une couverture grand atterrissage en Angleterre.
L'Empereur ordonna à Gantôme de prendre le large le 26 mars et de réaliser la première partie du programme (débarquement en Irlande). Ne voyant pas d'autre moyen de briser le blocus que d'engager la bataille avec les Britanniques, Gantôme se tourna vers l'empereur pour obtenir la permission. L'amiral possédait vingt et un navires, les Britanniques - quinze navires. Cependant, Napoléon ne permet pas un engagement immédiat et la flotte de Ganteaume reste au port.
Pendant ce temps, l’orgueil et l’ambition blessée de Villeneuve l’obligent néanmoins à oser une nouvelle percée. Le 30 mars, à la faveur de l'obscurité, il entra dans la mer Méditerranée, évitant heureusement de rencontrer Nelson.
Ainsi, une partie importante de la flotte impériale pourrait opérer dans l'immensité de l'océan mondial. Napoléon était ravi et attendait des nouvelles. Il espère que Ganteaume suivra l'exemple de Mississi et de Villeneuve. Villeneuve, Ganteaume et Missiessy doivent se retrouver en Martinique et embarquer les soldats qui se trouvaient en Inde occidentale (l'empereur n'est pas encore au courant du retour de Missiessy). Les Britanniques vont certainement se précipiter à la poursuite des escadres françaises et affaiblir ainsi leur défense dans le détroit. Les escadres françaises retourneront dans les eaux européennes, se renforceront avec d'autres navires et attaqueront les Britanniques. défaite décisive et assurer le débarquement sur les îles britanniques.
Depuis sa dernière mission, Nelson a passé du temps dans la piscine mer Méditerranée deux années entières. Il passait presque tout son temps sur le pont du vaisseau amiral Victory. Ses bases navales étaient Malte et Gibraltar. La tactique de Nelson était d'éviter de s'approcher trop loin du port ennemi. à courte distance et créer l'illusion d'une navigation sans entrave pour l'ennemi. Si les Français succombent à la provocation et sortent au large, ils seront détruits.
« Nous avons offert à l’ennemi toutes les chances de prendre la mer – et les espoirs et les attentes de notre pays sont liés à la manière dont nous tentons nos chances », a écrit Nelson.
Il garda une frégate aux points d'observation les plus importants, tandis que la flotte entière se trouvait à une certaine distance de ces points. Les navires étaient dispersés des îles Baléares à la Sardaigne et à la Corse, chacun patrouillant dans un secteur spécifique de la mer. L'une des frégates rapides était située à proximité du vaisseau amiral et était censée rassembler rapidement toute la flotte si nécessaire. Nelson s'est délibérément rendu dans les eaux de Barcelone, attirant Villeneuve, puis s'est dirigé vers l'est jusqu'à Rhodes, continuant à garder la direction égyptienne.
Villeneuve rencontra un navire marchand et apprit de sa capitale les mouvements de Nelson. Il se dirige ensuite vers les îles Baléares, afin de se réfugier dans leurs baies si nécessaire. Ayant évité le danger, il dirigea ses navires vers le sud, puis vers l'ouest.
Il s'est détaché de Nelson et a franchi en toute sécurité le détroit de Gibraltar. Cela provoqua la joie et le choc de Napoléon parmi les Britanniques. Les actions à la Bourse de Londres ont considérablement chuté.
L'histoire de 1798 se répète : Nelson laisse à nouveau les Français s'échapper et en est accusé. "Les Français peuvent s'évader quand ils veulent", a déclaré une dame du monde.
Nelson s'est éloigné direction est, et il lui fallait maintenant revenir lentement, en se déplaçant contre le vent. Il se lance dans une quête prometteuse. Comme il y a sept ans, il n'avait aucune idée des projets de la flotte française. Et de nouveau, comme alors, il atteignit la Sicile. Il se dirige ensuite vers Gibraltar.
Au moment où Nelson atteignit Gibraltar, Villeneuve avait disparu à l'horizon ouest. Avant cela, il passa par Carthagène, où il envoya un signal au seul navire français et à quinze navires de guerre espagnols. Sept navires le suivirent - six espagnols et un français. Les navires espagnols étaient dirigés par l'amiral Gravina. Les flottes des deux pays s'associeront en Martinique.
Villeneuve hésitait à accepter les Espagnols dans son escadre car il savait qu'une maladie pseudo-grippale faisait rage à Carthagène. Il ne voulait pas que les Espagnols infectent son peuple, marins et soldats.
Nelson donne l'ordre de poursuivre la poursuite vers l'ouest. Il ne se sentait pas bien, comme il l'a admis dans une lettre à un vieil ami, et souffrait du mal de mer.
Cet ami était l’amiral George Campbell, qui servait dans la marine portugaise. Campbell évalua la situation avec la poursuite de Villeneuve et convainquit Nelson que les Français auraient dû naviguer vers l'ouest (Nelson en avait douté tous les jours précédents).
Nelson était le commandant en chef de la flotte anglaise de la Méditerranée et, formellement, il n'avait rien à voir dans l'ouest de l'Inde. Cependant, le devoir l’appelait dans un autre hémisphère de la planète. Il a déclaré :
"J'avais mille craintes pour la Jamaïque. C'est un coup que Buonaparte serait heureux de nous porter. Je navigue vers Indes occidentales sans aucun ordre, mais je pense que le Ministère n'exprimera pas son mécontentement... Je suis un homme... de la bonne vieille école et j'ai l'habitude d'apprécier l'importance de nos possessions en Inde occidentale.
Entre-temps, des changements eurent lieu à l'Amirauté. Dundas, Lord Melville, fut accusé de corruption par la Chambre des communes et contraint de démissionner le 30 avril. Pitt a perdu l'un de ses confidents.
Napoléon ordonna que le cas de Melville soit rendu public. Sur ses instructions, une brochure spéciale fut imprimée sur les raisons de la démission du Premier Lord de l'Amirauté britannique et sur la corruption de la nomenklatura anglaise en général, qui fut largement diffusée.
Le nouveau chef du département était l'amiral Sir Charles Middleton Lord Barham, 78 ans. Auparavant, il occupait le poste de contrôleur forces navales La Grande-Bretagne a fait beaucoup pour améliorer l'efficacité de la flotte. Malgré son âge avancé, Middleton conserva son énergie et prit une part active aux événements de l'ouest de l'Inde, y envoyant plusieurs navires de guerre.
Ces navires étaient censés aider Nelson, qui regroupait également ses forces : il laissa vingt des vingt-trois navires rapides en Méditerranée, et il partit lui-même en expédition à travers l'Atlantique, disposant de dix navires de ligne et de trois frégates. Villeneuve l'a eu deux fois plus de navires. Ce ratio a légèrement changé lorsque Collingwood a pu envoyer deux navires de guerre supplémentaires pour aider Nelson.
Lord Barham apprit que Villeneuve était arrivé à la Martinique le 16 mai. L'amiral expérimenté avait peur à venir flotte française près de l'Angleterre et ordonna à William Cornwallis d'envoyer dix navires de guerre pour renforcer la petite flottille de Collingwood qui gardait le détroit. Il prévoyait d'unir les forces restantes - douze navires de Cornwallis situés près de Brest, cinq navires bloquant Rochefort et plusieurs autres navires situés dans des ports anglais - en cas d'attaque de Villeneuve.
La flotte de Nelson a parcouru les 3 200 milles séparant Gibraltar et la Barbade en trois semaines. Vitesse moyenne ses navires atteignaient 135 milles par jour – une vitesse record ! Dans le même temps, le navire le plus lent, le Superb, n'était guère adapté à la traversée de l'océan.
Le 4 juin, Nelson était à la Barbade, où il a chargé 2 000 soldats sur des navires. Il prend connaissance des mouvements de la flotte française auprès du capitaine du navire marchand et de l'amiral Alexander Cochrane, commandant de l'escadron. Apparemment Villeneuve était aux Antilles. Nelson jubilait, croyant que l'ennemi était quelque part à proximité. En nageant, il ne s'attendait pas à rattraper facilement Villeneuve et était prêt à tourner immédiatement dans la direction opposée. Il croyait désormais au succès imminent et donnait l’ordre de « se préparer au combat ».
Horatio Nelson, qui a remporté de nombreuses batailles navales et accédé au rang de commandant en chef de la flotte anglaise, a souffert du mal de mer toute sa vie.
Horatio Nelson est né en 1758 à Burnham Thorpe. Son père était un ecclésiastique et était fier d'être apparenté à de nombreuses familles aristocratiques d'Angleterre, même si la relation était trop lointaine. Lorsqu'Edmund Nelson est devenu veuf à 46 ans, les frères aînés de sa défunte épouse ont pris soin de ses huit enfants. Horatio se rendit chez son oncle, Maurice Suckling, capitaine de la Royal Navy qui avait déjà conquis gloire militaire dans la guerre avec les Français dans les Caraïbes.
Personne ne fondait beaucoup d’espoir sur le petit Horatio, frêle et en mauvaise santé. Cependant, à l'âge de 12 ans, Nelson occupait déjà le poste d'aspirant sur le navire de son oncle et à 21 ans, il devint capitaine d'une frégate. Sur son navire, Nelson interdit le traitement cruel des marins, courant à cette époque dans la flotte anglaise. Ainsi, il s’est fait connaître comme un homme noble, généreux et généreux. Son autorité parmi les marins était inébranlable.
Le 11 mars 1787 eut lieu le mariage d'Horatio Nelson et de Fanny Nisbet. Le mariage a échoué. Fanny était une femme étroite d'esprit et peu pratique, et Nelson appréciait avant tout la beauté intérieure. De plus, le litige autour de l’affaire Navigation Acts l’avait complètement épuisé. Il s’agissait de contrebande, sur laquelle de nombreux responsables ont mis la main. Nelson s'est comporté en patriote, suscitant ainsi la vengeance des parties intéressées. Il a été retiré de la mer, ses mérites et ses talents ont été oubliés. Il avait désespérément besoin d'amour et de compréhension, mais propre famille il ne l'a pas trouvé. Puis Lady Hamilton, l'épouse de l'ambassadeur britannique à Naples, est apparue dans sa vie. Ce roman de longue date a servi de base à de nombreux ouvrages du vivant de Nelson.
Nelson est revenu dans la marine lorsque Napoléon a déclenché une guerre avec l'Angleterre. Cela s'est produit en 1793. Il dirigeait l'équipage du navire Agamemnon. Au cours des trois années suivantes, il s’impose comme un capitaine courageux, calme et judicieux. Dans l'une des batailles, il a perdu un œil et bientôt son bras.
Son héroïsme fut récompensé : il reçut titre noble et le grade de vice-amiral. Cependant, la guerre a continué. Le 21 octobre 1805, lors de la bataille navale au large du cap Trafalgar, Nelson fut mortellement blessé par un coup de mousquet.
Les mérites d'Horatio Nelson ne peuvent guère être surestimés. Il contrecarre l'expédition égyptienne de Napoléon. Après la victoire du cap Trafalgar, Napoléon abandonne à jamais l'idée de conquérir les Britanniques sur leur sol.
Cependant, malgré les mérites militaires évidents de cet homme, l'esprit de ses contemporains est bien plus excité par son histoire d'amour avec Lady Hamilton. Du vivant de Nelson, le thème de leur roman était principalement écrit œuvres satiriques, désormais, ce roman sert d'inspiration à de nombreux auteurs, de référence amour romantique. Ce n’est probablement pas à nous de juger ce qu’il y avait de plus dans leur relation : l’amitié, l’amour ou la passion. Cependant, on dit que Lady Hamilton, jusqu'à sa mort, portait sur sa poitrine un médaillon avec un fragment de boulet de canon qui a assommé l'œil de Nelson lors d'une des batailles navales. De plus, Nelson est devenu un exemple de patriotisme et de comportement gentleman idéal pour de nombreuses générations d'Anglais.
Le commandant de la flotte britannique, Horatio Nelson, est l'un des militaires anglais les plus célèbres et les plus renommés. Au cours de sa carrière, il a mené plusieurs campagnes et batailles sanglantes, protégeant l'honneur et les intérêts du royaume.
Enfance et jeunesse
Le futur amiral Horatio Nelson est né en 1758 dans la famille d'un prêtre. Son père a eu 11 enfants, mais cela ne l'a pas empêché de les élever tous dans une atmosphère d'amour et d'attention. Edmund Nelson a essayé d'habituer Horatio à travail physique et des exercices. Son fils était en mauvaise santé, mais avait en même temps un caractère énergique.
Horatio, 12 ans, décide de suivre les traces de son oncle et de devenir marin. En 1771, il se retrouve pour la première fois dans l’océan. Son navire "Triumph" s'est rendu aux Antilles (îles des Caraïbes), où le garçon de cabine a acquis sa première expérience professionnelle.
Guerre d'indépendance américaine
En 1777, le jeune Horatio Nelson relie enfin sa vie à la marine, réussissant les examens pour le grade de lieutenant. Il était toujours attiré par mers occidentales, où la Grande-Bretagne possédait de nombreuses colonies. Cependant, c’est à cette époque que le royaume est confronté à un grave problème. Les colonies américaines ont déclaré la guerre à la mère patrie, souhaitant obtenir leur indépendance. En 1776, ils formèrent les États-Unis d’Amérique.
Les colons étaient soutenus par l'Espagne, qui possédait de vastes possessions sur le continent. En réponse à cela, la Grande-Bretagne envoya une flotte sur les côtes Golfe du Mexique. Horatio Nelson était sur l'un de ces navires. Il participa au débarquement à l'embouchure de la rivière San Juan. L'opération n'a pas abouti. Les Britanniques n’ont pas réussi à prendre pied sur le territoire pays moderne Nicaragua. De plus, Nelson a été envoyé en Jamaïque pendant la campagne. Cela lui a peut-être sauvé la vie, comme la plupart les Britanniques restés sur le continent furent tués.
En temps de paix
Bientôt, la guerre d’indépendance américaine fut terminée. Cependant, le navire d'Horatio Nelson est resté aux Antilles. La Grande-Bretagne avait encore des colonies dans cette région. Pendant plusieurs années, l'officier s'occupa de réglementer le commerce avec les Américains. A cette époque, il a été créé nouveau marché, dont les règles ont été dictées par les États-Unis.
À la fin des années 80, Nelson retourne dans son pays natal. Mais vie paisible il n'a pas réussi. Une révolution éclate en France, renversant la monarchie. Le roi fut exécuté et les partisans de la république étaient au pouvoir. La plupart des monarchies européennes ont été horrifiées par ces événements. Au cours des années suivantes, ils créent à tour de rôle des coalitions anti-françaises.
Blessures et grade de contre-amiral
Horatio Nelson a également vécu toutes ces campagnes militaires. La biographie de l'officier est un chemin de bataille plein de souffrance. En 1794, en Corse, il se blesse à l'œil. Quelques années plus tard, Nelson perdit main droite. Cela s'est produit lors de la bataille des îles Canaries, où les Britanniques se sont battus avec les Espagnols, qui soutenaient les Français.
Lors de la bataille au large du cap Saint-Vincent au Portugal, Nelson, de sa propre initiative, a retiré son propre navire de l'escadre générale et a entrepris une manœuvre risquée qui a aidé les Britanniques à remporter une victoire écrasante. Le courageux officier a dirigé la capture de deux navires espagnols, qui ont été arraisonnés. Après cette bataille en 1797, Nelson devint contre-amiral. Il n'avait pas encore 40 ans.
Héros de la Marine
En 1798, Nelson reçut un escadron entier sous ses ordres. Ce n'est pas pour rien que les autorités lui ont confié la flotte - cet officier se distinguait par son courage, son esprit vif et sa capacité à accepter décision volontaire au moment le plus difficile. Néanmoins, il n’était pas dénué de quelques superstitions marines. Sur le mât du vaisseau amiral d'Horatio Nelson était accroché un fer à cheval, symbole de chance. Les marins de tous pays se sont toujours distingués par leur amour des présages. Qu'est-ce que ça coûte de lancer un navire !
Pendant ce temps, en France, le commandant courageux et couronné de succès Napoléon Bonaparte gagnait en popularité. Il ne voulait pas dépendre du gouvernement républicain. En 1798, le général organisa Campagne égyptienne. Son objectif était de couper les liens de la Grande-Bretagne avec les colonies indiennes. Formellement, l'Égypte faisait partie Empire ottoman, mais la principale confrontation dans la région éclate entre les troupes françaises et britanniques.
Lorsque l'escadre britannique entra dans la mer Méditerranée et se dirigea vers un pays exotique, le vaisseau amiral d'Horatio Nelson arborait encore un fer à cheval sur le mât. Il espérait qu’il ne laisserait pas tomber son pays à un moment aussi crucial pour le peuple tout entier.
Bataille d'Aboukir
La bataille décisive de la campagne d'Égypte fut la bataille d'Aboukir, qui dura du 1er au 3 août 1798. Depuis trois mois, la flotte britannique poursuivait en toute hâte les navires français transportant un corps expéditionnaire sous le commandement de Bonaparte. Napoléon a réussi à débarquer en Égypte, après quoi il s'est rendu à l'intérieur des terres. La flotte a jeté l'ancre au bord de la baie d'Abukir, non loin de la célèbre Alexandrie. Le commandant François De Bruyes disposait de 13 et 4 frégates. C'était une force formidable. L'amiral Horatio Nelson a navigué vers l'Égypte avec un léger décalage numérique - 14 et un sloop.
La principale raison de l'échec des Français était qu'ils avaient permis aux Britanniques de manœuvrer et d'encercler la flottille des deux côtés - depuis la mer et depuis la terre. De plus, De Bruyes était trop complaisant. Il croyait que les Britanniques n'oseraient pas attaquer sa grande flotte et n'avaient même pas préparé de canons avec lesquels il pourrait repousser la première attaque. Dans le feu de la bataille qui s’ensuit, le commandant meurt. Le mât d'Horatio Nelson et l'ensemble de son navire étaient également constamment sous le feu des tirs. Mais cette fois, l'amiral a eu de la chance. Non seulement il a survécu, mais il a également gagné la bataille. La flotte française a été détruite. Napoléon se retrouve isolé sur un territoire qui lui est étranger, ce qui prédéterminé l'échec de son aventureuse campagne.
A la veille de la dernière bataille
La campagne égyptienne a une fois de plus uni les monarchies européennes. Ils ont créé nouvelle coalition contre la république. Pendant ce temps, Napoléon, de retour dans son pays natal, se retrouve au centre d'un coup d'État. Il devint d'abord premier consul et en 1804, empereur.
Tous début XIX des siècles se sont écoulés sous le signe Guerres napoléoniennes. La France a continué à être soutenue par l'Espagne. Bonaparte envisageait d'organiser atterrissage en vol au Royaume-Uni. Mais il a été gêné par la flotte, qui gardait de manière fiable la Manche. L'amiral charge donc l'amiral Villeneuve de mener une manœuvre trompeuse en se dirigeant vers l'endroit où se trouvent les colonies anglaises.
Cependant, le plan n’a pas fonctionné. Les Britanniques, ne voulant pas laisser leur île natale sans protection, restèrent dans le détroit. Napoléon abandonne son plan initial et décide d'attaquer le royaume de Naples en Italie. Pendant ce temps, la flotte française rentre en Espagne, où elle est bloquée par Nelson à Cadix.
La mort
Napoléon ordonna à Villeneuve de sortir de l'encerclement et de se rendre en Méditerranée pour l'aider en Italie. L'amiral a tenté d'exécuter l'ordre, mais a échoué. Sa flotte fut détruite par les Britanniques, dirigés par Horatio Nelson. La biographie de ce courageux officier est pleine d'épisodes avec ses blessures. Mais cette fois, dès le premier jour de la bataille décisive de Trafalgar, il fut abattu par un tireur d'élite à une distance de 15 mètres.
Cela s'est produit le 21 octobre 1805. La mort de l'amiral n'a fait qu'irriter les Britanniques. Dans leur rage, ils détruisirent 22 navires sans en perdre un seul. Tous les contemporains pleuraient le héros national disparu. Horatio Nelson personnifiait tous les idéaux du parfait officier.
En son honneur dernière victoire L'une des places du centre de Londres a été rebaptisée Trafalgar Square. Son centre ensemble architectural y est installé en 1843 en mémoire du talentueux amiral.
L’humanité n’a pas réussi à vaincre le « mal des transports » ou la kinétose depuis plus de trois mille ans. Même s'il essaie très fort.
Comme le prétendent unanimement les historiens, le tout premier moyen de transport utilisé Homo sapiens, il y avait des embarcations. Ce sont des radeaux primitifs, des pirogues et des bateaux recouverts de peau qui ont assuré les premières migrations sérieuses de nos lointains arrière-grands-ancêtres, dont le berceau est l'Afrique. Et à l’heure même où les premiers casse-cou prenaient la mer, le « mal de mer » ou simplement le mal des transports entra dans l’histoire de la médecine. Une maladie étrange, accompagnée de nausées, de vomissements et de changements douloureux dans la sphère émotionnelle, a littéralement décimé du jour au lendemain des personnes en parfaite santé.
Et, étonnamment, pas tout le monde. Et tout aussi vite il a disparu, dès que les malheureux se sont retrouvés sur un rivage solide - heureusement, les premiers pas dans l'aménagement des espaces aquatiques planète natale n'a pas duré plus longtemps que la journée.
Ce phénomène inexplicable a donné naissance à de nombreux mythes anciens sur les esprits des rivières et de la mer, capables de transformer n'importe qui en un morceau de chair souffrant à son gré. Ou au contraire, pour épargner les plus faibles et les plus pitoyables. La similitude de parcelles similaires dans les survivants folklore L’Afrique, l’Asie et l’Amérique étonnent encore les chercheurs. Ainsi, les légendes des peuples anciens ne sont pas seulement les premières mentions fiables de la kinétose, mais aussi des tentatives pour l'expliquer. Dernière tâche, cependant, n’a pas été pleinement atteint à ce jour. Il est unanimement reconnu que le rôle clé dans le développement du mal des transports est joué par l'action des forces d'inertie lors de mouvements multidirectionnels à long terme, périodiquement répétés. mouvements mécaniques corps humain dans l'espace.
Mais nous nous sommes mis d'accord sur le nom du problème à l'étude. Étant donné que le mal des transports survient le plus souvent différentes situations(lors de déplacements sur l'eau, dans une voiture, un train, un avion, un ascenseur, ainsi que lors du ski, de diverses attractions et même en marchant sur des bosses), des noms « mal des voitures », « mal des chemins de fer », mal de l'air, mal des ascenseurs, maladie du swing, etc. il a été décidé de partir. Lors de la détermination de cette pathologie dans littérature scientifique On utilise principalement le terme « mal des transports » (kinétose), proposé par I. Irwin en 1881. Et aussi nom historique"mal de mer". Le concept global de « mal des transports » (également connu sous le nom de syndrome vestibulovégétatif) est également utilisé.
Kinétose d'Hippocrate aux pilotes
Avec le développement de la civilisation, la taille, la forme et le confort des navires ont changé, mais le « mal de mer » est resté un fidèle compagnon pour beaucoup de ceux qui ont embarqué. De plus, cela était observé si régulièrement qu'il n'était même pas considéré comme une pathologie, mais comme une sorte de variante de la norme. Le vœu tacite de silence concernant la normalité de la kinétose a été rompu par le légendaire Hippocrate. Des descriptions des manifestations cliniques et des symptômes de ce trouble ναυτία (prononcé naftia) se trouvent dans ses écrits datant de la période 460-475. Colombie-Britannique
Le relais de la recherche sur une maladie étrange a été pris en Rome antique. Là-bas, la maladie était appelée « nausée », ce qui se traduit par « ce qui dégoûte, dégoûte ». Nous trouvons des rapports à ce sujet auprès de l'ancien encyclopédiste romain Aulus Cornelius Celsus (vers 25 avant JC - vers 50 après JC). Par ailleurs : la pratique de la galère romaine ajoutée à l’étude du mal des transports nouvelle expérience. Il s'est avéré qu'un travail épuisant sur l'aviron élimine temporairement les symptômes d'un trouble douloureux. Comme dans un rêve. Ainsi, les malheureux rameurs, qui s'endormirent immédiatement de fatigue après avoir été libérés du travail, souffraient sensiblement moins du mal des transports que les passagers oisifs.
Près de deux mille ans plus tard (en 1939 - 1945), cette observation est restée dans les mémoires à propos du phénomène de mal des transports chez les pilotes militaires professionnels qui, pour une raison ou une autre, se sont retrouvés à bord de « l'oiseau de fer » en tant que passagers plutôt que pilotes. . Le seul salut était le sommeil, dans lequel tombaient habituellement les malades et les blessés. Ces cas sont entrés dans la littérature médicale comme exemples classiques de ce qu'on appelle. foyer dominant d’excitation du cerveau. Ils ont également confirmé la justesse de la sagesse du vieux marin : « ne restez pas les bras croisés, vous aurez le mal de mer ».
Le mal de mer dans le système de Descartes
Après la chute de Rome, étudier le problème du mal des transports pendant longtemps a été interrompu - l'Église n'encourageait pas la science et les médecins qui continuaient à servir les patients étaient occupés à traiter des maladies vraiment dangereuses. En fait, le phénomène du mal des transports n’a reçu un nouveau regain d’intérêt qu’au XVIIe siècle. Et ici, le «mal de mer» n'a pas été immédiatement chanceux, car en l'examinant, un certain nombre de chercheurs ont «perdu» la principale cause de la souffrance - la répétition multidirectionnelle accélérations angulaires lors du déplacement.
Par exemple, le célèbre René Descartes (1596 - 1650), physiologiste, mathématicien, mécanicien, physicien et philosophe français, était sûr que le problème de la kinétose est purement psychologique et s'explique par les conditions inhabituelles dans lesquelles se trouve une personne en nageant. . Et son adversaire Semans a soutenu que les symptômes douloureux sont causés par certains miasmes formés dans eau de mer en raison de la faute de micro-organismes morts. Le plus drôle de tous étaient les recommandations d'un certain Eisenman, qui, pour prévenir le mal des transports, recommandait de mettre sur le visage un masque de fer avec des pointes qui attirent l'électricité. Cependant, comme la plupart des victimes des « mauvais esprits de la mer » s'adaptent à la mer dans un délai relativement court (de plusieurs heures à plusieurs jours), l'insuffisance même de ce remède miracle n'est pas immédiatement devenue évidente.
À la lumière de ce qui précède, il est particulièrement surprenant que même ceux qui ont été en mer bien plus que sur terre soient parfois incapables de s’adapter pleinement à la mer. Ainsi, l'un des « loups de mer » les plus célèbres, les plus réussis et les plus vénérés de la planète, le commandant de la flotte britannique, l'amiral Horatio Nelson (1758 - 1805), n'a pu se débarrasser du « mal de mer » qu'à la fin de ses jours. . Ayant pris la mer pour la première fois à l'âge de 14 ans et devenu capitaine à part entière à l'âge de 20 ans, il n'a été soulagé de symptômes douloureux qu'en se tenant à la barre. Son autre collègue célèbre, l'amiral Ouchakov, souffrait également du mal des transports.
Théories du développement du mal de mer
Seulement dans les années 80 années XIX siècle dans l'histoire de la recherche sur la kinétose, une période véritablement scientifique a commencé, qui auteurs modernes dit localiste. Le « mal des transports » a commencé à être considéré comme un déséquilibre quelconque structure anatomique ou système physiologique qui a une influence décisive sur tout le corps.
Ainsi, par exemple, selon la théorie de Ya Trusevich, avancée en 1888, la cause du «mal de mer» était un spasme global des vaisseaux sanguins - une angioneurose constrictrice générale. Et cela, à son tour, était causé par le nerf vague (vagus), irrité par le frottement des organes abdominaux, résultant de leur mouvement lors du pompage. Selon V. Heinrich, exprimé en 1894, le leader « maillon faible« Dans ces conditions, le cerveau est apparu. Plus précisément, la pléthore qui s'y développe, ce qui entraîne une modification de « la sensibilité générale avec une irritation ultérieure des plexus nerveux vagues et abdominaux, avec pour conséquence [dont] des nausées et des vomissements ».
Un autre groupe d'auteurs considérait le mal des transports comme une sorte de commotion cérébrale dont l'un des symptômes est des nausées et des vomissements. Il existait également une théorie du vertige visuel, selon laquelle la cause du mal des transports était un déséquilibre entre les objets visibles et l'idée que le corps se fait du mouvement correspondant.
Au XXe siècle, le principal responsable des problèmes de santé causés par le mal des transports était reconnu comme l’organe de l’équilibre, l’appareil vestibulaire, situé dans le labyrinthe de l’oreille interne. Les chercheurs ont remarqué que l’irritation mécanique de son principal « transmetteur » (les canaux semi-circulaires et l’appareil otolithique) provoquait chez les sujets des symptômes proches du « mal de mer ». Sur la base de cette découverte, un test appelé test de double rotation ou réaction des otolithes a été proposé en 1929. Il est encore utilisé lors de la sélection professionnelle initiale des futurs pilotes et cosmonautes - pour éliminer les candidats qui, en raison de la charge vestibulaire, subissent une désorientation importante dans l'espace.
Kinétose - une vision moderne
Aujourd'hui, le mal des transports est considéré non pas comme un problème local de l'appareil vestibulaire, mais comme trouble systémique, provoquant une détérioration persistante du bien-être. Après tout, certains changements dans l'hémodynamique et les réactions des organes tractus gastro-intestinal et la cavité abdominale dans son ensemble, et la profonde dépression émotionnelle des « malades » ne peuvent être ignorées si l'on considère l'image globale de la kinétose. De plus, la gravité du « mal de mer » est attestée par le fait que c'est cette maladie qui est considérée comme le meilleur modèle de travail pour étudier les mécanismes adaptatifs du stress à long terme.
Malheureusement, sur à l'heure actuelle assez complet solutions système Il n'y a pas encore de problème de kinétose. Cependant, des progrès significatifs ont été réalisés en termes de soutien pharmaceutique aux personnes souffrant du mal des transports. Ainsi, pour prévenir le mal des transports lors d'un long voyage, des antihistaminiques et des médicaments anticholinergiques sont utilisés : la première dose a lieu une heure avant le voyage, répétée toutes les 6 à 8 heures. De plus, une stimulation biologique est utilisée pendant le processus de mouvement points actifs(appelés bracelets de mer), ainsi que l'activation à long terme des papilles gustatives. Ce n’est pas pour rien que la plupart des compagnies aériennes du monde entier proposent des sucettes aux passagers de leurs avions.
N'ont pas perdu leur pertinence et remèdes populaires du mal des transports. Ainsi, lors de courts trajets en transports en commun, une allumette ou un cure-dent tenu entre les dents de devant peut être un salut. En même temps, il doit être tenu de manière à ne pas tomber ou se froisser. Cette action simple oblige le cerveau à se concentrer sur le contrôle du travail des muscles de la mâchoire, et cette concentration d'excitation « obstrue » les signaux indésirables de l'appareil vestibulaire. Comme auparavant, sucer un morceau de citron ou de gingembre, l'ergothérapie (à l'exception des activités qui nécessitent une concentration prolongée du regard sur un objet proche), chanter et fixer le regard sur l'horizon sont également efficaces.
De plus, s'il est possible de choisir une position, il est recommandé aux personnes souffrant du mal des transports de ne pas s'asseoir, mais de se tenir debout. Ou mentir avec les yeux fermés. Eh bien, s'il y a une opportunité de s'endormir, alors il ne faut pas la négliger : la kinétose est impuissante contre une personne endormie.
05.02.2011 - 10:54
Le nom de l'amiral Nelson est connu dans le monde entier et dans son pays natal, l'Angleterre, il est devenu un symbole culte. Ses objets et ses lettres sont désormais vendus aux enchères pour d'énormes sommes d'argent. Des millions de personnes s'intéressent toujours à sa vie héroïque...
Officier fragile
Le 27 septembre 1758, un fils, Horatio, est né du curé Nelson, qui vivait dans la ville de Burnham Tor dans le Norfolk (Angleterre). Le garçon, en grandissant, ne rêvait pas du tout de suivre les traces de son père, mais espérait faire la même carrière brillante et héroïque que son oncle Maurice Suckling, capitaine, explorateur polaire, héros militaire.
Les aspirations d'Horatio ont trouvé un écho dans sa famille et, à l'âge de 12 ans, il a toujours lié sa vie à la marine - il est devenu garçon de cabine sur le navire de son oncle. C'est vrai, il s'est avéré que le garçon souffrait mal de mer, mais cela ne l'a pas arrêté - il a fermement décidé de continuer à servir dans la Royal Navy. Et en effet, Horatio Nelson a fait la même carrière navale rapide que son oncle, même s'il ne s'est jamais débarrassé du mal de mer jusqu'à la fin de sa vie...
A l'âge de 15 ans, il est allé à Expédition arctique. Déjà au cours de cette campagne, Nelson a fait preuve de courage et de courage, a participé à des voyages de ski dans des conditions difficiles du nord et a commandé de petits détachements de marins.
En 1777, il réussit brillamment l'examen pour le grade de lieutenant et part bientôt combattre aux côtés des colons anglais d'Amérique du Nord en quête d'indépendance. Et bien que la Grande-Bretagne ait perdu la guerre, Horatio Nelson était considéré comme un officier très courageux et attentionné.
Il devient vite le plus jeune capitaine de brick, puis de frégate (il n'a alors que 24 ans) ! Nous imaginons généralement les capitaines comme des loups de mer sévères, des gens croissance énorme, calmement fumer la pipe au milieu des éléments... Mais le capitaine Nelson avait un physique fragile, ne mesurait que 165 cm et était en mauvaise santé. Cependant force intérieure et son courage était tout simplement phénoménal, comme l'ont montré d'autres services.
En 1780, Nelson entreprit une randonnée difficile vers la côte du Honduras. Ici, il a failli mourir d'une maladie totalement peu héroïque - la dysenterie.
Nelson fut ensuite envoyé servir aux Antilles, où il passa cinq ans. Là, le jeune homme épousa Fanny Nisbet, une fille de famille riche. Et ici, il s'est fait de sérieux ennemis. Nelson ne pouvait pas accepter les violations mineures de la loi commises par ses supérieurs, qui vendaient discrètement des marchandises de contrebande et essayaient de tirer le plus d'avantages possible d'un « voyage d'affaires » au paradis.
En conséquence, Nelson a été contraint de démissionner. Il est retourné en Angleterre et s'est installé dans le désert. Le brillant officier s'est avéré inutile pour le pays, ce qui lui a causé un sentiment de grande contrariété et de douleur. Mais il s'est avéré que le pays ne l'avait pas oublié - dès qu'une nouvelle campagne militaire sérieuse a commencé - contre la France, on s'est immédiatement souvenu de Nelson.
Conseil!
Il a reçu le poste de capitaine navire de guerre et est allé combattre pour la gloire de la patrie. Le ressentiment, s'il persistait, n'affectait en rien son service. Il est possible qu'au contraire, ce soit elle qui l'ait forcé à faire des miracles d'héroïsme - que tout le monde voie à quel point une personne forte et courageuse était autrefois négligée. Mais la gloire était encore loin.
Il a écrit : « J'ai passé cent dix jours à combattre des ennemis sur mer et sur terre. Je ne connais vraiment personne qui en ait fait plus. Ma seule consolation était les éloges des commandants supérieurs. Et personne n'a reconnu mes mérites et, ce qui me déprime le plus, mon service, au cours duquel j'ai été blessé. D'autres, ceux qui servent négligemment, ont reçu les plus hautes récompenses. J'ai été traité de manière extrêmement injuste. Et alors ! Un jour, je remplirai seul toutes les pages des journaux !
Le rêve de Nelson est devenu réalité et on a vite parlé de lui - et pas seulement à l'Amirauté, mais dans tout le pays. Il combattit héroïquement, lors du siège de la forteresse de Calvi, il perdit un œil, et le 13 juillet 1795, il obtint un trophée militaire inouï : il força la reddition d'un navire français, bien plus puissant que celui de Calvi. commandé par le jeune officier britannique.
Bientôt, Nelson était déjà célèbre héros national. Le 14 février 1797, au large des côtes espagnoles, il aborda deux navires ennemis. Pour cette bataille, il reçut une croix de chevalier et le grade de contre-amiral.
Mais Nelson n’était pas le seul à avoir connu du succès et des victoires. En juillet de la même année, il fut vaincu dans sa tentative de s'emparer du port espagnol de Santa Cruz et perdit un bras. Bientôt, il réussit à effacer l'amertume de la défaite. Nelson fut nommé en 1798 commandant d'une escadre qui naviguait vers la Méditerranée pour combattre les troupes de Napoléon se dirigeant vers l'Égypte. En août, l'escadre de Nelson a vaincu avec succès la flotte française sur l'île d'Aboukir, à l'embouchure du Nil.
Dernier amour
À PROPOS histoire d'amour L'amiral Nelson a écrit de nombreux livres, filmé longs métrages- cela suscite toujours de l'intérêt. Après la bataille sur le Nil, l'amiral a amené ses navires à Naples pour des réparations. Et ici, j'ai rencontré une femme que j'ai aimé jusqu'à la fin de mes jours. Emma Hamilton, épouse Ambassadeur anglais, produit impression indélébileà Nelson. Et cette jeune, belle et instruite dame a répondu de la même manière à l'homme manchot, borgne, qui n'était plus très jeune.
Le fait que l'amiral soit revenu de la guerre en héros et ait été comblé d'honneurs a probablement joué ici un rôle. Mais, d’une manière ou d’une autre, Emma s’est jetée à corps perdu dans cette passion. Nelson idolâtrait sa bien-aimée et la comblait de lettres tendres et admiratives. Dans le même temps, le marin ne pouvait pas se séparer de sa femme – le divorce était alors perçu comme un péché mortel. Il s'est séparé de sa femme et lui a payé excellent contenu. Emma est restée avec son ancien mari et, même si le monde entier connaissait sa passion, elle n'avait pas le droit d'être près de l'homme qu'elle aimait.
À la naissance de sa fille, elle lui donna le nom de son père, changeant le nom de l'amiral en un prénom féminin : Horace. L'amiral est tombé follement amoureux de sa fille et a essayé de passer chaque minute libre avec elle. Il s'est acheté maison de campagne, à laquelle il a amené sa « femme nommée par Dieu » et son enfant. Il qualifiait les jours passés avec eux de « précieux »...
Mais ils ne pouvaient pas être ensemble, et cet amour provoquait à la fois une grande joie et douleur intense simultanément.
Mort d'un héros
L'amiral, bien que prisonnier de ses sentiments, n'oublie pas son devoir. Pendant tout ce temps, il s'est activement impliqué dans la politique et dans la grande politique - il a rétabli sur le trône le roi italien Ferdinand IV, de qui il a reçu le titre de duc de Brontë.
Il participe à des campagnes militaires et commande des escadrons dans la Manche et en Méditerranée. À l'automne 1805, l'amiral se rendit à Côte atlantique Espagne. La flotte de Nelson a bloqué ici l'escadre de Napoléon.
Lorsque les troupes ennemies ont fait une percée, Nelson a utilisé de nouvelles tactiques et a habilement mené la bataille, qui a duré près de 6 heures. Elle est restée dans l’histoire sous le nom de « Bataille de Trafalgar ».
Au cours de son parcours, la flotte ennemie a subi une défaite tout simplement écrasante - des milliers de personnes ont été tuées, 18 navires ont été détruits, 17 ont été capturés. Mais dans cette bataille victorieuse, l'amiral lui-même a été blessé... Dans son délire mortel, il ne se souvenait que de sa bien-aimée. et ma fille...
À sa mort, il a été remis à Emma Hamilton dernière lettre, écrit avant la bataille : « Ma bien-aimée Emma, mon amie de cœur la plus proche, le signal est maintenant donné que la flotte ennemie quitte le port. Que Dieu couronne mes efforts ! En tout cas, je ferai de mon mieux pour que mon nom vous reste cher à tous les deux, car je vous aime tous les deux davantage. propre vie. Et de même que maintenant mes dernières lignes, que j'écris avant la bataille, vous sont adressées, ainsi j'espère devant Dieu que je resterai en vie et terminerai ma lettre après la bataille. Que le ciel vous bénisse : c'est pour cela que votre Nelson prie.
Nelson a été solennellement enterré à Londres en tant que héros national qui a sauvé l'Angleterre de Napoléon. Depuis maintenant 200 ans, sa gloire ne s'est pas estompée. Ceci est démontré même par des faits aussi curieux que la valeur actuelle des effets personnels de l’amiral. En 2005, la montre de Nelson a été vendue aux enchères chez Sotheby's pour 400 000 £. L'amiral lui-même n'avait jamais gagné une telle somme de toute sa vie...
- 3748 vues
