La ville la plus ancienne de notre pays. La plus ancienne ville russe

MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE

UNIVERSITÉ D'ÉTAT D'IRKOUTSK

FACULTÉ D'HISTOIRE

DÉPARTEMENT D'ARCHÉOLOGIE, ETHNOLOGIE ET ​​HISTOIRE DU MONDE ANTIQUE

Essai d'ethnologie

Culture traditionnelle des Tchouktches

Irkoutsk, 2007

Introduction

Patrie ancestrale et réinstallation des Tchouktches

Principales activités

Ordre social

La vie des Tchouktches

Croyances et rituels

Conclusion

Chukchi, (nom propre, « vraies personnes »). Nombre de Fédération de Russie 15,1 mille personnes, peuples autochtones Tchoukotka Aut. districts (11,9 mille personnes). Ils vivent également dans le nord de la région autonome de Koryak. district (1,5 mille personnes) et dans la région de la Basse Kolyma en Yakoutie (1,3 mille personnes), ils parlent la langue tchouktche.

Les premières mentions des Tchouktches, dans les documents russes - des années 40 du XVIIe siècle, les divisent en « rennes » et « pieds ». Les éleveurs de rennes parcouraient la toundra et la côte océan Arctique entre Alazeya et Kolyma, au cap Shelagsky et plus à l'est jusqu'au détroit de Béring. Les colonies des Tchouktches « à pied », chasseurs marins sédentaires, étaient situées avec les Esquimaux entre le cap Dejnev et la baie de la Croix et plus au sud dans le cours inférieur d'Anadyr et de la rivière Kanchalan. Le nombre de Tchouktches à la fin du XVIIe siècle. il y avait environ 8 à 9 000 personnes.

Les contacts avec les Russes restèrent initialement principalement dans la basse Kolyma. Les tentatives visant à imposer un tribut aux Tchouktches de la Basse Kolyma et les campagnes militaires contre eux au milieu du XVIIe siècle n'ont pas donné de résultats. En raison des conflits militaires et de l'épidémie de variole, le nombre de Tchouktches de la Basse Kolyma a fortement diminué et le reste a migré vers l'est. Après l'annexion du Kamtchatka à la Russie, la population du fort d'Anadyr, fondé en 1649, commença à croître, ce qui

Depuis la fin du XVIIIe siècle, les contacts commerciaux entre les Tchouktches et les Russes se sont intensifiés. Selon la « Charte sur l'administration des étrangers » de 1822, les Tchouktches n'assumaient aucun devoir ; ils contribuaient volontairement au yasak, recevant des cadeaux en échange. Les relations pacifiques établies avec les Russes, les Koryaks et les Yukagirs, ainsi que le développement de l'élevage de rennes, ont contribué à la poursuite de l'expansion du territoire des Tchouktches vers l'ouest. Dans les années 1830, ils avaient pénétré dans la rivière. Bolshaya Baranikha, dans les années 1850 - dans la basse Kolyma, au milieu des années 1860 - dans la zone située entre les rivières Kolyma et Indigirka ; au sud - le territoire des Koryaks, entre Penzhina et la baie de Korfu, où les Koryaks furent partiellement assimilés. A l'est, l'assimilation des Tchouktches - Esquimaux - s'intensifie. Dans les années 1850 Les baleiniers américains sont entrés dans le commerce avec les Tchouktches côtières. L'expansion du territoire habité par les Tchouktches s'est accompagnée de l'identification définitive de groupes territoriaux : Kolyma, Anyui, ou Malo-Anyu, Chaun, Omolon, Amguem, ou Amguem-Vonkarem, Kolyuchino-Mechigmen, Onmylen (Tchouktches intérieures), Tumansk , ou Vilyunei, Olyutor, Mer de Béring ( Mer Chukchi) et autres. En 1897, le nombre de Tchouktches était de 11 751 personnes. Depuis la fin du XIXe siècle, en raison de l'extermination des animaux marins, le nombre de Tchouktches côtiers a fortement diminué, en 1926, il représentait 30 % de tous les Tchouktches. Les descendants modernes des Tchouktches côtiers vivent dans les villages de Sirenki, Novo Chaplino, Providence, Nunligran, Enmelen, Yanrakynnot, Inchoun, Lorino, Lavrentiya, Neshkan, Uelen, Enurmino sur la côte est de Chukotka.

En 1930, l'Okrug national de Chukotka a été créé (depuis 1977 - Okrug autonome). Pour développement ethnique Les Tchouktches du XXe siècle, en particulier pendant la période de consolidation des fermes collectives et de formation des fermes d'État à partir de la 2e moitié des années 50, se caractérisent par la consolidation et le dépassement de l'isolement. groupes séparés

Les Tchouktches étaient divisés en éleveurs de rennes nomades de la toundra (nom Chauchu - "homme aux rennes") et en chasseurs côtiers - sédentaires d'animaux marins (nom Ankalyn - "homme de la côte"), vivant avec les Esquimaux. Ces groupes étaient liés par la parenté et les échanges naturels. Les autonoms basés sur le lieu de résidence ou de migration sont courants : uvelelyt - « Uéléniens », « chaalyt » - « Tchouktches errant le long de la rivière Chaun ». Ces autonoms sont préservés, même parmi les habitants des colonies modernes agrandies. Noms plus petits groupesà l'intérieur des colonies : tapkaralyt - « vivre à la broche », gynonralyt - « vivre au centre », etc. Parmi les Tchouktches occidentaux, le nom propre Chugchit (probablement de Chauchu) est courant.

Initialement, la maison ancestrale des Tchouktches était considérée comme la côte de la mer d'Okhotsk, d'où ils se sont déplacés vers le nord, assimilant une partie des Yukaghirs et des Esquimaux. Selon, recherche moderne, les ancêtres des Tchouktches et des Koryaks apparentés vivaient dans les régions intérieures de la Tchoukotka.

Occupant la zone habitée par les Esquimaux, les Tchouktches les ont partiellement assimilés et ont emprunté de nombreux traits de leur culture (lampes grasses, dais, dessin et forme des tambourins, rituels et fêtes de pêche, danses pantomime, etc.). L'interaction à long terme avec les Esquimaux a également affecté la langue et la vision du monde des Tchouktches indigènes. À la suite des contacts entre les cultures de chasse terrestre et maritime, les Tchouktches ont connu une division économique du travail. Des éléments Yukaghir ont également participé à l'ethnogenèse des Tchouktches. Les contacts avec les Yukaghirs sont devenus relativement stables au tournant des XIIIe et XIVe siècles, lorsque les Yukaghirs, sous l'influence des Evens, se sont déplacés vers l'est jusqu'au bassin de la rivière Anadyr. L'élevage du renne s'est développé dans la toundra Tchouktche, apparemment sous l'influence des Koryaks, peu avant l'apparition des Russes.

L'occupation principale de la toundra Tchouktche était l'élevage nomade de rennes, qui avait un caractère de viande et de peau prononcé. Des rennes de traîneau étaient également utilisés. Les troupeaux étaient relativement différents, grandes tailles, les cerfs étaient mal dressés et paissaient sans l'aide de chiens. En hiver, les troupeaux étaient gardés dans des endroits abrités du vent, migrant plusieurs fois au cours de l'hiver ; en été, les hommes accompagnaient le troupeau dans la toundra, les femmes, les vieillards et les enfants vivaient dans des campements au bord des rivières ou des rivières. mer. Les rennes n'étaient pas traites ; parfois les bergers suçaient le lait. L'urine était utilisée pour attirer les cerfs. Les cerfs étaient castrés en mordant les canaux spermatiques.

L'occupation principale des Tchouktches côtières est la chasse aux animaux marins : en hiver et au printemps - phoques et phoques, en été et en automne - morses et baleines. Ils chassaient les phoques seuls, rampant jusqu'à eux, se camouflant et imitant les mouvements de l'animal. Le morse était chassé en groupes de plusieurs canots. Armes de chasse traditionnelles - harpon avec flotteur, lance, filet de ceinture, à partir du 2ème étage. 19ème siècle Les armes à feu se généralisent et les méthodes de chasse se simplifient. Parfois, ils tiraient sur des phoques grande vitesse avec luge

La pêche, à l'exception des bassins d'Anadyr, de Kolyma et de Sauna, était peu développée. Les hommes pratiquaient la pêche. Les poissons étaient capturés avec un filet, une canne à pêche et des filets. En été - depuis un kayak, en hiver - dans un trou de glace. Le saumon était stocké pour une utilisation future.

Avant l'apparition armes à feu Ils chassaient les cerfs sauvages et les mouflons, qui furent ensuite presque entièrement exterminés. Sous l’influence du commerce avec les Russes, le commerce des fourrures se développe. À ce jour, la chasse aux oiseaux a été préservée à l'aide de « bolas » - des armes de lancer constituées de plusieurs cordes avec des poids qui emmêlaient un oiseau en vol. Auparavant, lors de la chasse aux oiseaux, ils utilisaient également des fléchettes avec une planche de lancement et des pièges à nœud coulant ; les eiders étaient battus dans l'eau avec des bâtons. Les femmes et les enfants ramassaient également des plantes comestibles. Pour déterrer les racines, ils utilisaient un outil avec une pointe en corne, et plus tard en fer.

L'artisanat traditionnel comprend l'habillage de la fourrure, le tissage de sacs à partir de fibres d'épilobe et de seigle sauvage pour les femmes et le traitement des os pour les hommes. Des sculptures et gravures artistiques sur des os et des défenses de morse, des applications de fourrure et de peau de phoque et des broderies avec des poils de cerf sont développées. L'ornement Chukchi se caractérise par un petit motif géométrique. Au 19e siècle, côte est des associations artisanales ont vu le jour pour produire des objets sculptés en ivoire de morse destinés à la vente. Au 20ème siècle Gravure thématique sur os et défense de morse développée (œuvres de Vukvol, Vukvutagin, Gemauge, Halmo, Ichel, Ettugi, etc.). Le centre de l'art de la sculpture sur os était un atelier situé dans le village d'Uelen (fondé en 1931).

En 2ème mi-temps. 19ème siècle de nombreux Tchouktches ont commencé à être embauchés sur des goélettes baleinières et des mines d'or.

Ordre social

Pour ordre social Les Tchouktches, au début des contacts avec les Russes, se caractérisent par le développement d'une communauté patriarcale en communauté voisine, le développement de la propriété et la différenciation. Des cerfs, des chiens, des habitations et des canoës étaient présents propriété privée, pâturages et zones de pêche - dans la communauté. La principale unité sociale de la toundra Ch. était un camp de 3 à 4 familles apparentées ; Parmi les pauvres, les camps pouvaient réunir des familles non apparentées ; dans les camps de grands éleveurs de rennes, leurs ouvriers vivaient avec leurs familles. Des groupes de 15 à 20 camps étaient reliés par une assistance mutuelle. Primorye Ch. a réuni plusieurs familles en une communauté de canoë, dirigée par le propriétaire du canoë. Parmi les rennes Ch., il existait des groupes de parenté patrilinéaire (varat), liés par des coutumes communes (vendange du sang, transfert du feu rituel, signes courants sur le visage lors des sacrifices, etc.). Jusqu'au XVIIIe siècle L'esclavage patriarcal était connu. Dans le passé, la famille était une grande famille patriarcale, jusqu'à la fin. 19ème siècle - petit patrilocal. Traditionnellement cérémonie de mariage, la mariée, accompagnée de proches, est venue chez le marié sur ses rennes. Au Yaranga, un cerf a été abattu et avec son sang, la mariée, le marié et leurs proches ont été marqués des marques familiales du marié sur leurs visages. L'enfant recevait généralement un nom 2 à 3 semaines après la naissance. Il y avait des éléments de mariage de groupe (« mariage variable »), de travail pour la mariée et parmi les riches - de polygamie. De nombreux problèmes chez le renne Ch. sont survenus en raison d'une disproportion dans la structure sexuelle (il y avait moins de femmes que d'hommes).

La vie des Tchouktches

L'habitation principale des Tchouktches est une tente-yaranga cylindrique-conique pliable faite de peaux de renne pour la toundra et de morse pour celles côtières. La voûte reposait sur trois poteaux au centre. À l'intérieur, le yaranga était cloisonné par des auvents en forme de grands sacs de fourrure aveugles tendus sur des poteaux, éclairés et chauffés par une lampe à graisse en pierre, en argile ou en bois, sur laquelle était également préparée la nourriture. Assis sur des peaux, des racines d'arbres ou bois de cerf. Les chiens étaient également gardés dans les yarangas. Le yaranga des Tchouktches côtiers se distinguait des habitations des éleveurs de rennes par l'absence de trou de fumée. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les Tchouktches côtiers conservaient une semi-pirogue, empruntée aux Esquimaux (valkaran - «maison des mâchoires de baleine») - sur une charpente en os de baleine, recouverte de gazon et de terre. En été, on y accédait par un trou dans le toit, en hiver, par un long couloir. Les camps nomades Tchouktches se composaient de 2 à 10 yarangas, s'étendant d'est en ouest, le premier de l'ouest était le yaranga du chef de la communauté. Les colonies des Tchouktches côtières comptaient jusqu'à 20 yarangas ou plus, dispersées au hasard.

Les Tchouktches de la toundra se déplaçaient sur des traîneaux à rennes, tandis que les Tchouktches côtiers montaient sur des chiens. Au milieu du XIXe siècle, sous l'influence des Russes, les équipes de traîneaux et de trains de Sibérie orientale se sont répandues parmi les Tchouktches côtières, avant lesquelles les chiens étaient attelés avec un éventail. Ils utilisaient également des skis de raquette de marche, et à Kolyma, ils utilisaient des skis de glisse empruntés aux Evenks. Ils se déplaçaient sur l'eau dans des kayaks - des bateaux pouvant accueillir de une à 20 à 30 personnes, faits de peaux de morse, dotés d'avirons et d'une voile inclinée.

Les vêtements traditionnels sont fabriqués à partir de peaux de cerfs et de phoques. Les hommes portaient une chemise tunique double jusqu'aux genoux, ceinturée d'une ceinture à laquelle étaient accrochés un couteau, une pochette à tabac, etc., un pantalon double étroit, des chaussures courtes avec des bas de fourrure. Parmi les Tchouktches côtiers, les vêtements fabriqués à partir d'intestins de morse étaient courants. Les coiffes étaient rarement portées, principalement sur la route. Vêtements pour femmes - salopette en fourrure (kerker), double en hiver, simple en été, chaussures en fourrure jusqu'aux genoux. Ils portaient des bracelets et des colliers, et les tatouages ​​​​faciaux étaient courants : des cercles sur les bords de la bouche pour les hommes et deux bandes le long du nez et du front pour les femmes. Les hommes se coupaient les cheveux en cercle, rasaient la couronne, les femmes les tressaient en deux tresses.

La nourriture principale des Tchouktches « rennes » est la venaison, tandis que celle des Tchouktches côtiers est la viande d'animaux marins. La viande était consommée crue, bouillie et séchée.

Lors de l'abattage massif des cerfs, le contenu des estomacs des cerfs (rilkeil) était stocké pour une utilisation future, bouilli avec l'ajout de sang et de graisse. Les Tchouktches côtiers préparaient la viande de gros animaux - baleine, morse, béluga - pour une utilisation future, la faisant fermenter dans des fosses (kopal-gyn), la cousant dans des peaux. Ils mangeaient le poisson cru et à Anadyr et Kolyma, ils fabriquaient du yukola à partir de saumon.

Des feuilles de saule nain, de l'oseille et des racines étaient préparées pour une utilisation future - congelées, fermentées, mélangées à de la graisse, du sang et du rilkeil. Les Koloboks étaient fabriqués à partir de racines broyées avec de la viande et de la graisse de morse. Ils préparaient du porridge à partir de farine importée et des gâteaux frits dans de la graisse de phoque. Des algues et des crustacés étaient également consommés.

La christianisation n'a pratiquement pas affecté les Tchouktches. Au début du XXe siècle, environ 1,5 mille Tchouktches étaient considérés comme orthodoxes. La croyance aux esprits était très répandue. Les maladies et les catastrophes étaient attribuées à l'action d'esprits maléfiques (kelet) chassant âmes humaines et les corps et les dévorant. Parmi les animaux, l'ours polaire, la baleine et le morse étaient particulièrement vénérés. Chaque famille possédait un ensemble d'objets sacrés : un tas d'amulettes, un tambourin, un appareil pour faire du feu en forme de planche à peu près anthropomorphe avec des évidements dans lesquels tournait un arc perforateur ; le feu obtenu de cette manière était considéré comme sacré et ne pouvait être transmis qu'entre parents de la lignée masculine. Les morts étaient brûlés sur le bûcher ou laissés dans la toundra, avant d'être habillés de vêtements funéraires, généralement faits de peaux blanches. Les personnes âgées, ainsi qu'en cas de maladie grave, de chagrin, de ressentiment, etc. la mort volontaire des mains d'un proche était souvent préférée ; on pensait que cela garantissait un meilleur sort posthume. Le chamanisme s'est développé. Les chamans imitaient les voix des animaux, accompagnaient leurs actions en jouant du tambourin, en chantant ou en récitant et en dansant. Les chamanes masculins, assimilés aux femmes, étaient particulièrement vénérés, et vice versa. Les chamanes n'avaient pas de costume spécial.

Fêtes traditionnellesétaient associés aux fermes et aux cycles : chez les « rennes » Tchouktches - avec l'abattage des rennes en automne et en hiver, le vêlage, la migration du troupeau vers le camp d'été et le retour de là. Les vacances des Tchouktches côtières sont proches de celles des Esquimaux. Au printemps, a lieu une fête du kayak à l'occasion de la première sortie en mer. En été, un festival de buts marque la fin de la chasse au phoque. En automne - un sacrifice à la mer, fin de l'automne- la fête de Keretkun, le propriétaire des animaux marins, représenté sous la forme d'une figurine en bois, brûlée à la fin de la fête. Les vacances étaient accompagnées de danses avec un tambourin, de pantomime et de sacrifices. Chez les « rennes » Tchouktches, des cerfs, de la viande, des figurines en graisse, neige, bois, etc. étaient sacrifiés ; chez les Tchouktches côtiers, des chiens étaient sacrifiés ;

Le folklore tchouktche comprend des mythes cosmogoniques, mythologiques et légendes historiques, contes sur les esprits, les animaux, les aventures des chamanes, les contes, etc. La mythologie a caractéristiques communes avec les mythes des Koryaks, des Itelmens, des Esquimaux et des Indiens d'Amérique du Nord : l'histoire du Corbeau - le filou et le démiurge, etc.

Traditionnel instruments de musique- La guimbarde (khomus), le tambourin (yarar), etc. - étaient faits de bois, d'os, de fanons de baleine. En plus des danses rituelles, des danses pantomime divertissantes improvisées étaient également courantes. La danse typique est le pichainen (littéralement « chanter avec la gorge »), accompagné de chant de gorge et les cris des danseurs.

Les différences culturelles entre la toundra et les Tchouktches côtières disparaissent progressivement. À l'heure actuelle, dans les districts de Chmitovsky, Beringovsky, Chaunsky et Anadyrsky, ils ont pratiquement disparu. Cela a été facilité par l'émergence et le développement de l'écriture, à partir de 1931 sur la base du latin et à partir de 1936 - sur la base du graphisme russe. Le premier livre en langue tchouktche est l'abécédaire de V.G. Bogoraz et I.S. Vdovin "Lettre rouge" (1932), la première œuvre littéraire est "Les Contes du Chauchu" de Tynetegyn (Fedor Tinetev, 1940). Les prosateurs célèbres V. Yatyrgin, Yu Rytkheu, les poètes V. Keul-kut, A. Kymytval, V. Tyneskin et d'autres.

La première école tchouktche fut créée à Ouelen en 1923. Personnel enseignant préparé par : École pédagogique Anadyr des peuples du Nord, Khabarovsk institut pédagogique, et d'autres établissements d'enseignement. La langue tchouktche est enseignée dans les écoles, des émissions de radio et de télévision y sont diffusées et de la littérature est publiée à Magadan. A Anadyr et dans de nombreux villages, il y a musées d'histoire locale. Les danses traditionnelles Tchouktches sont préservées et exécutées par des groupes professionnels.

Dans l'est de la Tchoukotka, où les traditions de chasse sont préservées, l'acculturation des Tchouktches côtières est plus lente. Les contacts avec les Russes et d'autres peuples se développent et le nombre de mariages mixtes augmente. Les enfants issus de mariages mixtes choisissent généralement la nationalité tchoukotka

Depuis les années 1990 L'Association des peuples de Tchoukotka s'occupe des problèmes de renaissance de la culture traditionnelle des Tchouktches.

Ils n'assumaient aucun devoir, ils payaient volontairement le yasak et recevaient des cadeaux en échange. Les relations pacifiques établies avec les Russes, les Koryaks et les Yukaghirs, le développement de l'élevage de rennes ont contribué à la poursuite de l'expansion du territoire des Tchouktches vers 3. : dans les années 1830. ils entrèrent dans la rivière. Bolshaya Barani-kha, dans les années 1850 - dans la basse Kolyma, au milieu. Années 1860 - dans la zone située entre les rivières Kolyma et Indigirka ; au sud - sur le territoire des Koryaks entre...

Évidemment même attitude chez tous les peuples de Sibérie, à la femme, son rôle spécifique et sa localisation dans l'espace de vie de la maison. C’est à cela que sert la projection. sphère sociale sur le plan de la maison à culture traditionnelle. Les Khanty et les Mansi étaient très sensibles au monde qui les entourait. Ils ne se considéraient pas plus intelligents que les animaux ; la seule différence entre l'homme et la bête était leur inégalité. capacités physiques Aller...

Comité d'assistance aux peuples de la périphérie nord (Comité central du Nord)11. En 1925, les Comités régionaux de l'Oural et du district de Tobolsk du Nord ont été créés. Le Comité du Nord collectait des informations sur la vie et les besoins des peuples du nord, leur histoire, leur culture et leur mode de vie, surveillant les événements organisés pour eux. peuples, élaborant des projets de lois En octobre 1926, le Comité exécutif central panrusse et le SNK...

IV : 616) ; patauger - marcher en trébuchant, en se dandinant d'un côté à l'autre (Gerd VI); tomber - tomber (Gerd VI). Le nom du personnage d’Edouard Ouspensky, Cheburashka, vient du verbe cheburakhtatsya. La sémantique du préfixe che/chu- avec le sens d'expressivité pourrait, à son tour, influencer le processus de formation des invectives en chu-. Liste finie d'invectives différents types Mec, ça ressemblera à ça...

Tout le monde a entendu l'expression « fille naïve des Tchouktches » et des blagues sur les Tchouktches. À notre avis, il s'agit d'une personne loin des réalisations de la civilisation. Un symbole de naïveté qui confine à la débilité, commençant toute phrase par « cependant » et préférant la vodka à leurs femmes. Nous percevons les Tchouktches comme distants. les gens du nord, qui s'intéresse exclusivement à la viande de cerf et de morse. Qui sont vraiment les Tchouktches ?

Ils savent se défendre

Valdis Kristovskis, homme politique letton et leader du parti de l'Unité, a défendu négligemment, dans une interview accordée au journal letton Delfi, l'expression « Les Lettons ne sont pas des Tchouktches ». En réponse à cette insulte, le journal Diena a publié une réponse d'Ooi Milger, un représentant du peuple Louravetlan (autrement connu sous le nom de « Tchouktches »). Il a écrit : « À votre avis, il s'avère que les Tchouktches ne sont pas des gens. Cela m'a beaucoup offensé. Les Louravetlans sont un peuple de guerriers. De nombreux livres ont été écrits à ce sujet. J'ai la carabine de mon père. Les Lettons constituent également un petit peuple qui a dû se battre pour survivre. D’où vient une telle arrogance ? Voici pour vous les Tchouktches « naïfs » et stupides.

Tchouktches et tout le « reste »

Le petit peuple Tchouktche est installé immense territoire– de la mer de Béring à la rivière Indigirka, de l’océan Arctique à la rivière Anadyr. Ce territoire peut être comparé au Kazakhstan, et un peu plus de 15 000 personnes y vivent ! (Données du recensement de la population russe de 2010)

Le nom Tchouktche est le nom du peuple « Louratvelans » adapté au peuple russe. Chukchi signifie « riche en cerfs » (chauchu) – c'est ainsi que les éleveurs de rennes du Nord se sont présentés aux pionniers russes au XVIIe siècle. « Loutwerans » se traduit par « vrais gens », puisque dans la mythologie du Grand Nord, les Tchouktches sont la « race supérieure » choisie par les dieux. La mythologie tchouktche explique que les dieux ont créé les Évenks, les Yakoutes, les Koryaks et les Esquimaux exclusivement comme esclaves russes, afin qu'ils aident les Tchouktches à commercer avec les Russes.

Histoire ethnique des Tchouktches. Brièvement

Les ancêtres des Tchouktches se sont installés à Tchoukotka au tournant du IVe-IIIe millénaire avant JC. Dans un tel environnement naturel et géographique, les coutumes, les traditions, la mythologie, la langue et les caractéristiques raciales se sont formées. Les Tchouktches ont augmenté la thermorégulation, haut niveau hémoglobine dans le sang, métabolisme rapide, donc la formation de cette race arctique a eu lieu dans les conditions du Grand Nord, sinon elle n'aurait pas survécu.

Mythologie des Tchouktches. Création du monde

Dans la mythologie tchouktche, le corbeau apparaît - le créateur, le principal bienfaiteur. Créateur de la terre, du soleil, des rivières, des mers, des montagnes, des cerfs. C'est le corbeau qui a appris aux gens à vivre dans des conditions difficiles conditions naturelles. Puisque, selon les Tchouktches, les animaux de l'Arctique ont participé à la création de l'espace et des étoiles, les noms des constellations et des étoiles individuelles sont associés aux cerfs et aux corbeaux. L'étoile Capella est un taureau renne avec un traîneau humain. Deux étoiles près de la constellation de l'Aquila - "Une femelle cerf avec un faon". Voie lactée- une rivière aux eaux sableuses, avec des îles - des pâturages pour les cerfs.

Les noms des mois du calendrier tchouktche reflètent la vie d'un cerf sauvage, son rythmes biologiques et les caractéristiques de la migration.

Élever des enfants chez les Tchouktches

Dans l'éducation des enfants tchouktches, on peut tracer un parallèle avec les coutumes indiennes. À l'âge de 6 ans, les Tchouktches commencent la dure éducation des garçons guerriers. A partir de cet âge, les garçons dorment debout, à l'exception de ceux qui dorment avec l'appui d'un yaranga. Dans le même temps, les Tchouktches adultes étaient élevés même dans leur sommeil - ils se faufilaient avec une pointe de métal chaud ou un bâton fumant, afin que le garçon développe une réaction ultra-rapide à tous les sons.

Les jeunes Tchouktches couraient derrière les attelages de rennes avec des pierres aux pieds. Dès l'âge de 6 ans, ils tenaient constamment un arc et des flèches à la main. Grâce à cet entraînement oculaire, la vision des Tchouktches est depuis de nombreuses années est resté vif. D'ailleurs, c'est pourquoi les Tchouktches étaient d'excellents tireurs d'élite pendant la Grande Guerre. Guerre patriotique. Les jeux favoris sont le « football » avec un ballon en poils de renne et la lutte. Nous nous sommes battus dans des endroits spéciaux - parfois sur de la peau de morse (très glissante), parfois sur de la glace.

Rite de passage vie d'adulte– un test pour le viable. L’« examen » reposait sur la dextérité et l’attention. Par exemple, un père envoie son fils en mission. Mais la tâche n’était pas l’essentiel. Le père a suivi son fils pendant qu'il marchait pour accomplir sa tâche et a attendu que son fils perde sa vigilance, puis il a lâché une flèche. La tâche du jeune homme est de se concentrer, de réagir et d’esquiver instantanément. Par conséquent, réussir l’examen signifie survivre. Mais les flèches n'étaient pas enduites de poison, il y avait donc une chance de survivre après avoir été blessé.

La guerre comme mode de vie

Les Tchouktches ont une attitude simple envers la mort : ils n'en ont pas peur. Si un Tchouktche demande à un autre de le tuer, alors la demande est exécutée facilement, sans aucun doute. Les Tchouktches croient que chacun d'eux a 5 à 6 âmes et qu'il existe tout un « univers d'ancêtres ». Mais pour y arriver, vous devez soit mourir dignement au combat, soit mourir aux mains d'un parent ou d'un ami. Votre propre mort ou la mort de vieillesse est un luxe. Les Tchouktches sont donc d’excellents guerriers. Ils n’ont pas peur de la mort, ils sont féroces, ils ont un odorat sensible, des réactions ultra-rapides et un œil perçant. Si dans notre culture une médaille est décernée pour les mérites militaires, alors les Tchouktches sont au revers paume droite J'ai un tatouage de points. Plus il y a de points, plus le guerrier est expérimenté et intrépide.

Les femmes tchouktches correspondent aux hommes tchouktches durs. Ils portent avec eux un couteau pour pouvoir poignarder leurs enfants, leurs parents, puis eux-mêmes en cas de danger grave.

"Chamanisme à la maison"

Les Tchouktches ont ce qu’on appelle le « chamanisme domestique ». Ce sont des échos religion ancienne Louravetlanov, car maintenant presque tous les Tchouktches vont à l'église et appartiennent au peuple russe Église orthodoxe. Mais ils pratiquent toujours le chamanisme.

Lors de l'abattage du bétail en automne, toute la famille Chukotka, y compris les enfants, bat du tambourin. Ce rituel protège les cerfs des maladies et de la mort prématurée. Mais cela ressemble plus à un jeu, comme par exemple Sabantui - la fête de la fin des labours chez les peuples turcs.

L'écrivain Vladimir Bogoraz, ethnographe et chercheur sur les peuples de l'Extrême-Nord, écrit que dans de véritables rituels chamaniques, les gens sont guéris de terribles maladies et les blessures mortelles sont guéries. Les vrais chamanes peuvent réduire une pierre en miettes dans leurs mains et « recoudre » une plaie lacérée à mains nues. La tâche principale des chamanes est de guérir les malades. Pour ce faire, ils tombent en transe afin de « voyager entre les mondes ». À Tchoukotka, les gens deviennent chamanes si un Tchouktche est sauvé dans un moment de danger par un morse, un cerf ou un loup - « transférant ainsi » la magie ancienne au sorcier.

Une caractéristique remarquable du chamane tchouktche est qu'il peut « me donner un genre » à volonté. Les hommes, à la demande des esprits, deviennent des femmes, voire se marient. Bogoraz a suggéré qu'il s'agissait d'échos du matriarcat.

Tchouktches et humour

Les Tchouktches ont inventé le dicton « le rire rend un homme fort ». Cette phrase est considérée credo de la vie tous les Tchouktches. Ils n'ont pas peur de la mort, ils tuent facilement, sans en ressentir le fardeau. Pour d’autres, il est incompréhensible qu’on puisse d’abord pleurer sur la mort un être cher et puis rire ? Mais le découragement et la mélancolie pour les Tchouktches sont le signe qu'une personne a été « capturée » par le mauvais esprit de Kele, et cela a été condamné. Par conséquent, les Tchouktches plaisantent constamment, se moquent les uns des autres, rient. Dès l'enfance, les Tchouktches apprennent à être joyeux. On pense que si un enfant pleure longtemps, ses parents l'ont mal élevé. Les filles à marier sont également choisies selon leurs goûts. Si une fille est joyeuse et a le sens de l'humour, elle a plus de chances se marier que celle qui est toujours triste, car on croit qu'une fille triste est malade, et c'est pourquoi elle est insatisfaite, car elle pense aux maladies.

Tchouktches et blagues

Non seulement les Tchouktches rient, mais ils aiment aussi se moquer des Tchouktches. Le sujet des Tchouktches dans les blagues russes est l'un des plus vastes. Les gens font des blagues sur les Tchouktches depuis l'époque de l'URSS. Alexandra Arkhipova, professeure agrégée au Centre de typologie et de sémiotique de l'Université d'État des sciences humaines de Russie, associe le début de l'apparition des blagues au film des années 60 « Le chef de Tchoukotka ». Là, pour la première fois, le « cependant » familier des Tchouktches retentit. L’image des Tchouktches dans les plaisanteries est celle de quelqu’un qui ne connaît pas bien le russe, sauvage, personne crédule, réfléchit-il constamment. Il existe également une opinion selon laquelle nous lisons la mesure de notre supériorité nationale chez les Tchouktches. Par exemple, les Tchouktches sont stupides et naïfs, mais nous ne sommes pas comme ça. Aujourd'hui, le sujet principal des blagues s'est déplacé vers l'ancien gouverneur de Tchoukotka, Roman Abramovich.