Que signifie un produit authentique ? Le concept d’« authentique

L'authenticité : qu'est-ce que cela signifie ? Mot étranger de plus en plus courante dans nos vies. L’une des raisons est que les produits contrefaits sont souvent vendus sur le marché. Et pour les « calculer », il faut déterminer l'authenticité du produit. Ce concept est également utilisé dans le droit, l'art, la philosophie et les technologies de l'information. Les nombreuses significations du mot « authenticité » sont abordées dans ce document.

Interprétation du dictionnaire

La signification de « authenticité » dans le dictionnaire est expliquée comme suit. Ce terme est qualifié de livresque et désignant la propriété d'un objet conformément à l'adjectif « authentique » - authenticité (l'authenticité des films présentés par les journalistes a été confirmée par le parquet).

L'adjectif « authentique » est également livresque et est interprété comme « correspondant à l'authentique, valide, réel, original, non copié » (la danse envoûtante était accompagnée d'une authentique mélodie mexicaine, interprétée par des musiciens en costumes folkloriques colorés).

Synonymes et origine

Les synonymes de « authenticité » sont fiabilité, authenticité. Les synonymes de l'adjectif correspondant sont réels, réels, authentiques et les antonymes sont faux, contrefaits.

Le mot « authenticité » vient de l'adjectif « authentique », qui vient du russe du français - authentique. Et là, il est apparu du grec ancien αὐθεντικός, signifiant « chef, authentique », qui vient de αὐθέντης - « dirigeant autocratique, fait à la main ». L'authenticité anglaise vient de l'adjectif grec - « correspondance à la source originale, authenticité ».

Variété de significations

Sur la base de l'interprétation du dictionnaire, nous pouvons conclure que l'authenticité est, en termes simples : une propriété des objets ou des phénomènes qui caractérise leur authenticité, leur réalité, leur fiabilité. On peut parler de l'authenticité d'un produit, d'un document, de sentiments, de points de vue, d'intentions. Examinons de plus près certaines des significations de ce mot.

La notion d’authenticité est également présente :

En psychologie, où il est considéré comme congruence et exprime la cohérence de soi, l'intégrité de l'individu.
En jurisprudence, où cela signifie la coïncidence des textes multilingues des traités internationaux dans leur logique et leur contenu.
Dans l'art, où elle est interprétée comme l'authenticité de l'échantillon, l'authenticité du transfert et s'oppose à la notion de « plagiat ».
En technologie, où il fait référence à l'authenticité des produits fabriqués, c'est-à-dire à la confirmation qu'ils ne sont pas contrefaits.
En philosophie, où il est formulé comme la capacité d’une personne à refuser des rôles sociaux et exprimer des pensées et des émotions qui sont propres à cet individu.
Dans les informations qui permettent d'éviter des défauts tels que le manque d'exhaustivité et d'exactitude lorsqu'elles sont modifiées de manière non autorisée.

Dans la jurisprudence

Pour mieux comprendre ce qu’est l’authenticité, considérons l’un de ses aspects juridiques.

Les avocats utilisent souvent le terme « texte authentique ». Cela signifie du texte document officiel, dans un sens correspondant au texte présenté dans toute autre langue. Il a la même force juridique que les textes rédigés en langues étrangères, dans le sens et la logique doivent se correspondre pleinement.

Dans le domaine du droit international, le terme « texte authentique » est utilisé lorsque le texte de l'accord a été élaboré, convenu et approuvé dans l'une des langues, mais pour faciliter son utilisation, son contenu est présenté en deux langues ou plus. .

Dans ce cas, conformément aux règles généralement admises, le texte du contrat fait également foi et a la même force dans chaque langue. Autrement dit, il est également authentique. Son authenticité est établie en deux ou plusieurs langues.

Il y a une mise en garde. Le texte de l'accord lui-même peut comprendre une clause précisant dans quelle(s) langue(s) il bénéficiera de l'accord. force juridique en cas de désaccord dans l'interprétation de ce document.

Dans l'art

Dans ce domaine, l'authenticité est un concept qui parle de la fiabilité de la transmission, de l'authenticité de l'échantillon présenté. DANS dans certains cas il sert à déterminer l’originalité de l’œuvre. Son contraire est dans ce contexte c'est du plagiat.

En littérature, authentique fait référence aux textes de l’auteur qui n’ont pas été affectés par des modifications ou des modifications éditoriales. Ce concept est souvent appliqué aux journaux intimes, à la correspondance personnelle et aux manuscrits d'auteurs spécifiques. En peinture, c'est le style, la présentation particulière et la technique de l'auteur. La musique fait référence à une manière particulière de jouer et à l'utilisation de certains instruments.

Authentification

Pour conclure l'examen de la question de savoir ce qu'est l'authenticité, il serait conseillé de se familiariser avec un concept tel que l'authentification. Ce mot fait référence à la procédure par laquelle l'authentification est vérifiée. Cela se produit lorsque, par exemple :

l'authenticité de l'utilisateur est vérifiée en comparant le mot de passe du login désigné qu'il a saisi avec celui stocké dans la base de données de login ;
authenticité confirmée e-mail en vérifiant la signature numérique qu'il contient à l'aide clé publique expéditeur;
La somme de contrôle du fichier est vérifiée pour s'assurer qu'elle correspond au montant déclaré par l'auteur du fichier.

En russe, le terme « authentification » est généralement utilisé dans le domaine informatique. Les contrôles effectués peuvent être soit mutuels, soit unilatéraux. Elles sont généralement réalisées à l’aide de méthodes cryptographiques. Il ne faut pas confondre :

l'authentification, qui est essentiellement une procédure permettant d'accorder certains droits à un sujet ;
l'identification, qui est le processus de reconnaissance d'un sujet par l'identifiant correspondant.

Sim-Sim, ouvre-toi !

L'un des tâches complexes, auxquels les gens sont confrontés depuis l'Antiquité, la tâche était d'assurer la fiabilité des messages reçus. Pour ce faire, ils ont inventé des mots de passe vocaux et des sceaux complexes. Lorsque certaines méthodes d'authentification ont émergé utilisant des méthodes différentes appareils mécaniques, cela a rendu les choses beaucoup plus faciles.

Un exemple en est la serrure et la clé ordinaires, inventées il y a longtemps. Un autre exemple, remontant à des époques antérieures et tiré du conte oriental d’Ali Baba et des quarante voleurs, est l’histoire du trésor caché dans une grotte.

Pour déplacer la pierre qui bloquait l’entrée de la grotte, il fallait prononcer le mot de passe : « Sim-Sim, ouvre ! » À notre époque de développement rapide des technologies de réseau, l’authentification automatique est largement utilisée.

Qu’est-ce que l’authenticité ? La signification du mot « authenticité » dans les dictionnaires et encyclopédies populaires, des exemples d'utilisation du terme dans la vie quotidienne.

Signification de « Authenticité » dans les dictionnaires

Authenticité – Dictionnaire des affaires

Authenticité – Dictionnaire sociologique

Authenticité – Dictionnaire philosophique

Le concept de philosophie existentialiste associé aux problèmes d'autodétermination et d'autoconstitution d'une personne, la nature de la conditionnalité des choix qu'elle fait et la possibilité d'être l'auteur de sa propre vie, d'avoir son propre être, qui a reçu l'étude la plus détaillée dans les travaux de M. Heidegger et J. P. Sartre. Étant donné l'éloignement ultérieur de Heidegger de la philosophie de l'existentialisme et le débat sur la mesure dans laquelle il peut être considéré comme un existentialiste, il est important de garder à l'esprit que c'est la description par Heidegger de la tendance de l'homme à préférer l'anonymat de l'existence à son authenticité, son description de l'anxiété face à la mort et du sentiment d'« abandon » à l'existence et permettent à de nombreux historiens de la philosophie de qualifier Heidegger d'existentialiste. Chez Heidegger, la distinction entre A. et l'inauthenticité est associée à sa considération de la vie quotidienne et de l'existence. existence quotidienne de l'homme. La plupart des gens passent une partie importante de leur temps dans le monde du travail et dans la société, sans s'en rendre compte dans leur comportement quotidien. des opportunités uniques de votre existence individuelle. Le conformisme et la concentration sur les autres règnent dans les comportements quotidiens. De vue Heidegger, la préoccupation de l'homme quant à sa place dans hiérarchie sociale et l'intérêt pour votre statut social conditionner sa subordination à autrui. Car pour s’établir dans la société en tant que titulaire d’un certain statut, une personne doit faire ce qu’elle (en tant qu’homme) approuve et exige. Au cours de ce processus, la personne est exposée à des influences subtiles et souvent imperceptibles. normes sociales et les conventions et néglige sa capacité à agir et à penser de manière indépendante. Cette subordination et cette dépendance aux normes sociales se manifestent dans la vie quotidienne principalement par la mise en moyenne du comportement social au niveau de l'homogénéité et de l'identité. Une personne est ainsi libérée du besoin d'existence individuelle et de la responsabilité de son existence individuelle et s'adapte à la société, récompensée pour sa conformité. Pendant ce temps, écrit Heidegger, « existant dans les modes nommés, le soi de sa propre présence et le soi de la présence des autres ne se sont pas encore retrouvés et, par conséquent, l'ont perdu. Les gens existent d'une manière de non-soi et de non-propriété. » (Être et Temps, p. 128). La caractérisation par Heidegger d'inauthentique du comportement des gens qui prévaut dans leur existence quotidienne avait, selon lui, « une signification purement ontologique » et est très loin de la critique moralisatrice de la présence quotidienne et des « aspirations culturelles et philosophiques » (Être et temps, p.167). Bien que Heidegger soit convaincu que cette qualification appartenait au domaine de la « pure ontologie », le contexte du raisonnement de Heidegger sur le comportement inauthentique le rapproche de ceux communs à la philosophie européenne de la fin du XIXe et de la première moitié du XXe siècle. . évaluations négatives formes sociales comportement quotidien. Cela soulève la question centrale de l’interprétation des pensées de Heidegger sur l’authenticité et l’inauthenticité : celles-ci représentent-elles des catégories purement descriptives ou évaluatives. Bien qu'un certain nombre d'interprètes de Heidegger soient enclins à la neutralité évaluative et à l'indifférence de ces raisonnements du penseur, d'autres (notamment D. Kellner) expriment des doutes sur le fait que la distinction introduite par Heidegger soit totalement dépourvue d'aspects évaluatifs. Premièrement, ces concepts ont des connotations évaluatives tant dans leur usage quotidien que dans les textes philosophiques de Kierkegaard, Nietzsche, Simmel, Scheler, auxquels remonte la dichotomie envisagée par Heidegger. Deuxièmement, la description par Heidegger dans Être et Temps de la « chute » du « je » dans des manières d'être inauthentiques contient certaines connotations négatives, en particulier sa description de l'existence inauthentique comme une absorption dans la routine quotidienne, une « dispersion » dans de telles manières inauthentiques d'être. étant comme des « conversations avec une interprétation publique contenue en elles », une recherche constante de divertissement et la vanité extérieure et fausse des tentatives de faire et de changer quelque chose sans rien changer en réalité, en d'autres termes, dans les phénomènes de « séduction, tranquillité, aliénation ». et l'enchevêtrement de soi »(Being and Time, pp. 167 - 180). Ainsi, le bavardage et les propos vides de sens sont caractérisés comme une perversion de l’acte de communication, conduisant à une fausse compréhension. La « curiosité active » et l'« ambiguïté » sont décrites comme des formes aliénées de « présence quotidienne dans lesquelles elle se déracine constamment ». L’ensemble du processus de chute dans une existence inauthentique est généralement décrit comme un « effondrement » du « manque de fondement et de l’insignifiance de la vie quotidienne inauthentique » (Being and Time, p. 178). Troisièmement, se tournant vers le concept de A., il souligne que son interprétation repose sur l'idéal de l'existence humaine, « l'idéal actuel de présence » (p. 310), qui, selon D. Kellner, permet de parler de un dualisme axiologique entre manières d’être authentiques et inauthentiques. En même temps, bien entendu, le raisonnement de Heidegger a aussi une signification cognitive et descriptive. Cependant, les autres personnes avec lesquelles un individu est en contact au quotidien ne constituent pas seulement une menace pour son existence individuelle. Il est également possible de vivre authentiquement dans l'être-avec-les autres, si une personne parvient à les regarder précisément comme les autres, c'est-à-dire à les percevoir comme ayant leur propre être au même titre qu'il a son être humain (Dasein). . Dans le même temps, notre perception des autres conduit trop souvent à les traiter comme des êtres anonymes. Dans ce cas, nous ne les percevons plus comme Dasein, mais seulement comme différents et éloignés de nous. Notre attitude compatissante à leur égard est remplacée par une perception d’eux comme des concurrents ou comme ceux dont nous dépendons. Que nous éprouvions notre supériorité par rapport à eux ou notre retard par rapport à eux, il est important que dans ce cas, lorsque d'autres personnes se transforment en un « ils » sans visage dans notre perception, ce sont eux, et non nous-mêmes, qui fixent les normes en que nous Nous évaluons nous-mêmes. Lorsque les autres se transforment en « ils », l'acte de communication est perturbé, c'est-à-dire que le dialogue se transforme en bavardages vides, dont les participants ne remettent jamais en question de quoi ils parlent réellement, ils n'échangent que quelques clichés verbaux généralement acceptés, tout dans ce Le cas n’est compris que superficiellement et approximativement, libérant ainsi l’individu des efforts d’une véritable compréhension. Dans ce cas, la vie d’une personne semble s’amincir, puisque ses expériences sont entièrement centrées sur « ses » attentes, qui sont proches des attentes. opinion publique. Dans ce cas, une personne ne perçoit pas le monde en tant que tel, dans toute sa diversité et son mystère, sa beauté et son horreur. Dans cette façon d’être, une personne cherche refuge auprès d’« eux » précisément parce qu’ils lui promettent la possibilité d’échapper à un monde avec son horreur et sa beauté inhérentes. Ensuite, la question de savoir comment et quoi être est remplacée dans son esprit par un ensemble de questions sur ce qu'il faut faire, auxquelles il est très facile de trouver une réponse, il suffit de se tourner vers « eux ». Ce que nous devons faire est déterminé par les normes de classe, ethnie, auquel nous appartenons, le métier que nous maîtrisons, notre niveau de revenus. Heidegger décrit ce mode de vie comme la « chute » du Dasein. Puisqu'ils sont sûrs d'eux et omniscients, une personne n'a pas besoin d'une compréhension authentique de ce qui se passe et d'elle-même, elle est en fait remplie de l'illusion qu'elle comprend tout, puisqu'elle a acquis une vision très extérieure et superficielle. de ce qui se passe, alors qu'en réalité il ne sait pas et ne comprend rien. En fait, la « chute » est précisément la disposition de l’esprit qui, selon Heidegger, a été glorifiée par la pensée européenne pendant quatre siècles comme une attitude « scientifique » envers la réalité. L'enracinement des moments évaluatifs dans sa doctrine de l'ontologie est associé à la conviction du penseur dans la possibilité de transformer des manières d'être inauthentiques, en particulier dans la position selon laquelle pour être authentique, une personne doit changer de vie : « Le propre de soi l'existence ne repose pas sur ce qui a été séparé du fait que les gens ont le statut exclusif de sujet, mais il y a une modification existentielle des gens en tant qu'existentiel essentiel » (Être et Temps, p. 130). Une percée vers une existence authentique est possible, selon Selon Heidegger, sur la base du processus de libération et d'individuation, au cours duquel une personne éprouve une anxiété provenant de l'incapacité de réaliser ses propres possibilités authentiques, du fait de mener une existence dénuée de sens, § 40, elle fait l'expérience de l'inévitabilité de sa propre mort, ce qui la pousse prendre conscience de sa propre unicité et du fait qu'il n'a que très peu durée limitée(§ 46 - 53) et sent la voix de la conscience lui parler de sa culpabilité dans une vie inauthentique, en fuite loin de soi, ce qui pousse une personne à devenir authentique, à assumer avec détermination la responsabilité de ses actes =-svoboda-vybora -6366.html"> élections (§ 54 - 60) A. il y a une vie dans l'anxiété et avec l'anxiété, c'est une vie avec une pleine compréhension de notre incertitude, de notre liberté. C'est une acceptation, et non une tentative de éviter d'être comme le Dasein, comme présence au monde, ou comprendre que nous allons mourir nous libère de la chute, nous éveille car c'est cette connaissance, et seulement cela, qui nous permet de comprendre pleinement notre être, de l'appréhender comme. un tout et dans sa totalité. Pour être authentique, une personne doit préférer s'engager dans des possibilités authentiques, doit accepter sa liberté, sa singularité, sa finitude, ses échecs et avec détermination s'engager dans un projet authentique à travers lequel elle a la possibilité de créer son authentique. La clé de ce projet est, selon Heidegger, la détermination. Pour être authentique, pour exister authentiquement, une personne doit, avec la détermination, choisir en faveur de sa propre libération des conventions sociales et des manières d'être inauthentiques. pour ses propres processus et son autodétermination. Une personne inauthentique ne se définit pas, car soit elle suit aveuglément les conventions sociales, soit elle évite des décisions conscientes, vivre distraitement et de manière conformiste, ou simplement s'agiter sans bénéfice. Heidegger appelle cette déviation de l’autodétermination l’indécision. Une personne incapable de détermination est pour ainsi dire assiégée par les manières généralement acceptées d'interpréter le monde et mène une vie prescrite et approuvée par la société. En même temps, la personne authentique rejette résolument l'autorité et la domination de la société et des autres et préfère la liberté et la responsabilité de la constitution de sa propre situation. « Une situation est toujours quelque chose d'ouvert en détermination, en qualité duquel un être existant est présent » (p. 299), c'est-à-dire qu'en réalisant seulement un certain projet ou en choisissant un ensemble de possibilités authentiques, une personne crée son propre situation. « Situation » signifie donc décisive choix individuel les propres capacités, attachements, style de vie d’une personne, c’est-à-dire une manière spécifique d’être au monde, caractéristique uniquement d’une personne donnée. Le moi authentique crée sa propre situation basée sur des projets et des décisions. Le soi authentique est un projet réalisé par la personne elle-même. Heidegger soutient que la création du soi authentique d'une personne est un processus et un résultat possible uniquement sur la base du projet d'être soi, alors que la plupart des gens ne se créent pas eux-mêmes parce qu'ils sont « créés » par leur environnement social. L’affirmation selon laquelle A. fait partie d’un projet de transformation de soi est associée à points de vue communs Heidegger au « projet », dans le concept duquel, pour Heidegger, l’essentiel était de réfléchir aux possibilités, de choisir des projets et d’évaluer les alternatives, de considérer ce qui peut être fait, de réfléchir à la meilleure façon d’exécuter ses décisions. Tout cela doit constituer la fonction première de la compréhension humaine. Par conséquent, le lien entre A. et l'autonomie est clair, ce qui présuppose la capacité de choisir entre des possibilités alternatives et la capacité de choisir. Seule une personnalité authentique possède les caractéristiques essentielles de l’individualité (individualité, identité propre, unité, physicalité). Le « Je » authentique est la création d'un individu déterminé qui a fait un choix en faveur de A. et d'opportunités authentiques. Être « je », c'est atteindre la détermination, l'autonomie, l'individualité, la responsabilité, la loyauté et l'attachement et rester engagé dans ses projets authentiques, rester fidèle à soi-même jusqu'au bout. Heidegger a laissé ouverte la question de savoir quelles sont en réalité les capacités authentiques de l’individu. La plupart des interprètes de son œuvre sont convaincus que A. est exclusivement un être-mort. Il ne s’agit pas ici du fait que tous les hommes sont mortels, mais du sens que la mort a pour la vie. Pour vie individuelle la mort est la clôture définitive et irrévocable. Comme le dit Heidegger, la possibilité ultime de mon être est le non-être. C’est la clôture de tous les projets humains. Même si ni le fait ni le moment de son apparition ne sont certains, la mort représente une fatalité constituée d'un rapport problématique avec tous les projets humains. Même si ce fond de néant vacille toujours aux confins de notre conscience, selon Heidegger, nous résistons à ce qu’il révèle en nous. Plongés dans nos soucis quotidiens, nous réalisons un projet après l'autre, nous nous ennuyons si nous nous attardons trop sur quoi que ce soit, même sur la recherche de quelque chose de nouveau et d'excitant, nous sommes trop occupés pour nous préoccuper du sens global de ce que nous sommes. faire. Nous partons du principe que le temps continue et que chaque objet trouvera sa base et sa justification dans un autre projet. Tout cela équivaut, selon Heidegger, au désir de trouver refuge dans das Man, le tout-et-personne impersonnel et anonyme, dans lequel chaque individu est interchangeable avec l’autre. Au contraire, la rencontre avec la mort révèle le « mien » radical de l’existence humaine. La mort est ce qui exprime ou isole les individus. Tout comme personne ne peut mourir pour moi, personne ne peut vivre ma vie pour toi. La mort m'arrache à l'anonymat de Das Man. Nous pouvons dire que la possibilité la plus authentique d'une personne est son être vers la mort. Mais seulement cette personne peut savoir répondre authentiquement à ce fait de sa finitude radicale, puisque cette finitude est la propriété de son être, et de personne d'autre. La mort est la seule possibilité propre à l'homme, puisque c'est seulement dans la mort qu'il est irremplaçable ; personne ne peut mourir pour lui. En reconnaissant son sort dans la mort, une personne est libérée des illusions d'une existence anonyme qui lui cachait son « je ». D’où le caractère pernicieux de la tendance généralisée des gens à éluder cette circonstance alarmante dans les soucis du monde quotidien familier. Pour Heidegger, le concept de A. était un moyen d'accéder au concept d'être. La détermination d’une personne à confirmer que sa véritable existence est l’être-avant la mort révèle le sens de ce qui constitue son être pour elle-même et pour celui qui cherche à le connaître. Par conséquent, le terme « authenticité » est utilisé dans un sens à la fois ontologique et épistémologique. En même temps, Heidegger souligne une autre possibilité : un choix authentique basé sur l’héritage d’une personne. À la fin de Être et Temps, où Heidegger traite du concept d'historicité, il aborde des sujets tels que le passé historique, la relation entre l'individu et sa génération. En reliant ces thèmes au problème de l'individu pris dans le problème de l'existence authentique, Heidegger montre que existence humaine, le Dasein, peut hériter et perpétuer la tradition, s'efforcer de surpasser les héros du passé, leur être fidèle, être honnête envers eux, même agir sur la force du « destin » indiquée par sa position historique, et faire tout cela avec l'authenticité cela est assuré par la conscience de chacun, comme si tout cela avait été choisi par lui et choisi librement. En d’autres termes, il y a une différence entre un conformiste aveugle et irréfléchi et un porteur de tradition fier et conscient. Répétition authentique d’une possibilité d’existence passée, le choix de son héros repose sur une détermination mûrie. "Choisissez votre héros" de patrimoine culturel comme modèle pouvant guider l’exécution de ses projets, est proche du choix de vocation. De ce fait, la loyauté, la fidélité d'une personne au choix de son projet et, éventuellement, de son « héros » (par exemple, le choix de faire de la philosophie comme projet présuppose des héros comme Aristote ou Nietzsche, et le choix du christianisme comme un projet présuppose la possibilité de Jésus-Christ comme héros) contraste avec l'incapacité de détermination de l'homme ordinaire, qui se précipite d'opportunité en opportunité, ne s'arrêtant devant rien, ne se consacrant finalement à rien de significatif, et noie cette incapacité dans le vide. parler. Ainsi, Heidegger propose une manière de transformer une existence aliénée et dispersée en une existence qui est un chemin de répétition de possibilités authentiques, présupposant la lutte d’une personne pour ce à quoi elle s’est engagée, la fidélité à un choix parfait malgré une éventuelle pression sociale. J. P. Sartre pensait que, pour Heidegger comme pour lui, A. représente notion morale. La promesse faite par Sartre dans « L’être et le néant » de créer une « éthique de libération par l’authenticité » s’incarnait principalement dans sa preuve de l’inévitabilité de l’existence humaine inauthentique (voir « Mauvaise foi ».) définition complète lui A. est contenu dans l'ouvrage « Réflexions sur la question juive », dit aussi « L'antisémite et le juif » (1946) : A., selon Sartre, consiste à posséder une conscience vraie et claire de la situation, en acceptant la responsabilité et le risque que cela implique, en l'acceptant avec fierté ou humiliation, parfois avec horreur et haine. Ce qui distingue la position de Sartre des vues de Heidegger, c’est le fait que pour lui A. n’est pas tant une catégorie de l’être qu’une catégorie de l’action et du devenir. Puisque le penseur était convaincu que le « je » ne peut être que social, alors pour le « je » ainsi compris, la possibilité d'acquérir A. était exclue. Ce n’est qu’en révélant le fait que l’homme n’a en principe pas de « nature », et seulement en se libérant du carcan du soi social, que la libération est possible pour devenir ce que nous choisissons. Mais sur quelle base peut-on préférer l’un à l’autre dans un monde par essence absurde ? Pourquoi alors ne pas faire et penser la première chose qui vous vient à l’esprit, tant que ces pensées et ces actions ne découlent pas du rôle social d’une personne ? Par exemple, le héros de La Nausée de Sartre décide de ne pas enfoncer un couteau dans l'œil d'un autre mangeur uniquement parce que dans ce cas, décide-t-il, il ne ferait que jouer un rôle social différent. Il n'aurait toujours pas atteint A. de cette manière, ou, l'ayant atteint un instant, il l'aurait perdue instantanément. Célébrer le caractère unique de l'anti-héros existentialiste, agissant dans l'espoir d'atteindre A. et se croyant libre de toute attente conventionnelle de ce qu'on appelle " nature humaine», est également contenu dans les romans d'A. Camus « L'Étranger » et « La Peste ». Dans ce contexte, A. contient des connotations d'« originalité », d'« unicité », notamment l'unicité de l'action, du sentiment et de la vision. justement, dans le reflet constant des sensations intérieures, l'individu est guidé par un modèle unique de sensualité. Ce qu'il voit autour de lui devient sans importance en comparaison de son désir d'avoir une vision unique, de voir les choses d'une manière unique, pour lui seul. à sa manière. Il en résulte la subordination de toutes les actions de l'individu à l'affirmation de l'unicité de sa perception, tandis que l'ordre des perceptions devient purement arbitraire. Cet individu unique est submergé par l'horreur du choix : il commence à se considérer comme l'inventeur de ses propres principes, un inventeur sans but, sans direction ni forme. Mais comme ce choix ne repose sur rien, les tentatives mêmes de l’individu de s’immerger dans le choix représentent nécessairement un acte de mauvaise foi. Le contexte positif de l'éthique de A. proclamé par Sartre permet de reconstituer l'un des travaux ultérieurs Les Cahiers d'éthique de Sartre (1983). Il se compose de concepts tels que bonne foi , générosité, « hypocrisie positive ». Être authentique implique d’accepter notre projet humain à la fois comme un don et comme un projet consciemment appris. Arguant que « l’homme est ce qu’il se fait », Sartre admet que se faire homme est le résultat d’un processus naturel et spontané. Ceci contrairement à Heidegger, selon lequel un projet est toujours un plan qui exclut la spontanéité. A., selon Sartre, présuppose une certaine dualité : d'une part la révélation d'un mystère (son aléatoire radical), de l'autre la créativité (une réaction réflexive à cet aléatoire). De vue T. Flynn, « Carnets... » rendent l'enseignement de Sartre sur A. plus volumineux, permettant d'éclairer l'idée commune de lui comme chanteur d'une inévitable inauthenticité, puisque cet ouvrage dessine le contexte historique et socio-économique, à laquelle se rapportent les appréciations les plus pessimistes de Sartre. Être authentique, c'est accepter son projet humain à la fois comme un don et comme une appréhension réflexive. A. consiste en la dualité de la révélation et de la création. En même temps, A. a une dimension sociale, puisqu'une personne se consacre à changer la situation des autres pour qu'eux aussi puissent agir de manière authentique. A. présuppose l'expérience de tension née de l'acceptation de la vérité du sort humain, qui consiste dans le fait que ce dernier est un flux de changement fini et se déroulant dans le temps et que sa fluidité présuppose la responsabilité fondamentale de chacun des peuples. pour ces îlots de constante qu'ils créent au milieu de ce changement total. Ce qui est commun aux vues de Heidegger et de Sartre est le fait que deux alternatives s'offrent à l'individu : soit il se crée lui-même, soit il agit conformément aux prescriptions anonymes de la société. Une personne n'est responsable de sa vie que si elle en est l'auteur, ou, plus précisément : elle est responsable, qu'elle la comprenne ou non. La question est de savoir s’il accepte sa responsabilité ou s’il s’y soustrait. Pour Heidegger et Sartre, l'idéal de A. en tant qu'auteur par rapport à sa propre vie est courant, mais Sartre, avec un pathos tragique, considère cet idéal comme inaccessible. Bien que le terme « authenticité » soit souvent utilisé comme équivalent à « authenticité », « fidèle à soi-même », « réalisation de soi », dans l'existentialisme, ces termes ne sont pas applicables au motif que la thèse clé de ce mouvement « L'existence précède l'essence ». suppose qu’il n’existe pas de soi, d’essence ou de type donné qui pourrait être réalisé au cours d’un choix créatif. Un équivalent plus précis de A. serait l’expression « loyauté envers son sort », en tenant compte de la dernier mot des connotations de hasard, se déroulant dans le temps et la distance intérieure. Signalons deux lignes de critique de l’idée de A. La première, radicale, est développée par J. Derrida. En rejetant l’idée même de présence, y compris l’être comme présence, Derrida s’oppose à la croyance moderniste selon laquelle le « je » est décrit en termes de centre ou d’essence de la personnalité. Ce point de vue suppose que lorsque nous parlons des propres pensées, des intentions honnêtes ou des choix authentiques d'une personne, nous supposons également un principe d'unité qui maintient la vie comme sa vie, et non comme la vie de quelqu'un d'autre. Le principe de « Un sur plusieurs » reflète, selon Derrida, la version psychologique de l'idée classique de l'unité du logos, qui, pour ainsi dire, rassemble des particules de l'âme humaine sous la direction description générale. Le principe de A. Considéré par Derrida comme suit : A. est entièrement soumis au rapport entre le son et le sens, ce qui est dit et ce qui est sous-entendu, puisque la vérité est privilégiée (et injustement) liée au monde du son, au monde parlant. monde. L'expression de Derrida « entendre porler » fait référence au lien intime entre intention et sens : elle signifie à la fois s'entendre parler et saisir le sens de ce qui est dit. acte simple. Puisque c’est précisément ce qui caractérise le discours authentique, nous pouvons appeler ce point le « principe d’authenticité ». La déconstruction est une critique des deux principes (un à bien des égards et A.) : c'est une critique du logocentrisme en tant qu'idée d'un esprit centré ordonnant notre univers ; une critique du phonocentrisme, enraciné dans la conviction que la vérité est inhérente à la parole entendue par les autres dans le dialogue. En d’autres termes, c’est une critique de la raison politique éclairée qui croit en principes universels liberté, égalité, solidarité (à leur place sont mis en avant des fragments ou des fractales de l'esprit). D'autre part, il s'agit d'une critique de l'idée des Lumières de l'individu autonome (l'idée hégélienne d'une raison historique unique et l'idée d'un sujet authentique, remontant à Kierkegaard), à la place de laquelle est mettent en avant un individu anonyme, soumis aux jeux de structure, de pouvoir ou de récit. La deuxième ligne de critiques est liée à l’accent mis dans l’existentialisme sur la paternité de l’homme par rapport à sa propre vie. Ce point est contesté dans le développement ultérieur de la pensée philosophique, par exemple par des chercheurs tels que H. Arendt, A. Chappe et A. MacIntyre. Leur pathos général est que, puisque l'existence commune des gens consiste dans l'entrelacement de leurs histoires de vie, qui, pour ainsi dire, se « frottent » constamment les unes contre les autres (expression de X. Arendt), cela ne permet guère de parler de la « fait » de la vie d'une personne par elle-même, de sa paternité radicale par rapport à sa propre vie. Ou, comme le dit A. MacIntyre : « Nous ne sommes rien de plus (et parfois moins) que les co-auteurs de nos récits ». De telles remarques sont dirigées contre l'idéal existentialiste de A., bien qu'elles s'adressent davantage à la version de Sartre qu'à celle de Heidegger. Les critiques de l’idée d’A. sont convaincus qu’elle représente l’une des illusions de l’individualisme et du centrage sur le « je » de la période moderne. La vision moderniste de la compréhension de soi (« bonne foi ») est associée à l’identification de trois aspects du soi : (1) historique et conditions modernes formation et établissement de l'identité personnelle; (2) le « je » réel et réel de l'individu ; (3) son idéal du moi. Ces critiques considèrent, comme une illusion produite par la pensée moderniste, premièrement, la croyance selon laquelle le premier, le deuxième et le troisième représentent des moments séparés du « je », et, deuxièmement, l'hypothèse selon laquelle le chemin vers A. consiste à ne pas permettre au véritable , le soi réel devant être obscurci par le faux soi aliéné, c'est-à-dire (1) et (3). Ce type de considération du soi véritable suppose que c'est la nature humaine de se voir directement, en dehors et indépendamment des limitations imposées par tout schéma conceptuel. Ainsi, le problème de la possibilité d'un être authentique est lié à la critique générale de la tendance inhérente au projet de la modernité à considérer le « je » d'une personne comme discursivement non médiatisé et à la confiance qu'une personne peut trouver son « je » actuel sans réfléchir sur lui-même. les conditions de sa formation et de son établissement. Pendant ce temps, son rôle social, son histoire, ses idéaux « ne sont pas des caractéristiques qui appartiennent accidentellement à une personne pour en être dépouillé afin de découvrir le « vrai soi » » (A. MacIntyre). L'information nécessaire pour savoir qui est quelqu'un n'est pas quelque chose à laquelle l'individu seul peut avoir accès ou voir en toute clarté, car les conditions qui entrent dans sa formation, sa constitution et son établissement sont trop complexes, sont historiquement enracinées et à plusieurs niveaux. se révéler à toute conscience individuelle. Surmonter cette ambiguïté est un projet collectif, au moins non individualiste, car parvenir à une profonde compréhension de soi et compréhension sociale nécessite un stock public de concepts et participation du public dans le développement de ces concepts. Certainement, monde social se compose de rôles sociaux préétablis et d’options prédéterminées pour le développement d’une personne, pour ainsi dire, d’histoires qu’elle n’a pas écrites. L'existence humaine doit être comprise comme un problème d'acceptation et de jeu de rôles définis par leur répertoire déjà existant, de se retrouver déjà pris dans le piège. développer des histoires, y compris votre propre histoire. Et il n’y a rien ici qu’une personne devrait justifier ou percevoir comme une aliénation de son vrai moi. Vivant dans une société en évolution chaotique, l'individu est confronté à une multiplicité de rôles sociaux, aussi standardisés que les objets de production de masse, et s'il nie ces rôles, il se nie dans une certaine mesure. Il n’y a pas de « je » en dehors de ces rôles et en dehors des histoires de vie. On peut dire que la paternité d'un individu sur sa propre vie est limitée par le simple fait que sa vie et son histoire sont nées dans les oreilles et dans le corps de ses parents avant sa naissance et ont inclus comme éléments décisifs les circonstances de sa vie. petite enfance, bien avant qu’il ne commence à se reconnaître comme un individu distinct et indépendant. En grandissant, sa vie comprenait de nombreux rôles qu'il a joué et continue de jouer, diverses histoires dans lesquelles il a été impliqué. En subissant l'influence des autres sur sa propre vie, la personne et son histoire de vie ont elles-mêmes influencé les histoires des autres. A. MacIntyre appelle ce processus « co-auteur ». Mais supposer qu’un individu puisse un jour déterminer complètement le cours de son existence ou, au contraire, en regretter tragiquement l’impossibilité, c’est cultiver l’illusion de la possibilité d’être Dieu. En même temps, une critique de ce type contient une indication correcte que l'appel à A. ou à l'auto-auteur, qu'une personne croie ou non à sa mise en œuvre, est une manifestation de la conviction que l'individu n'a personne vers qui se tourner sauf lui-même, et non sur qui s'appuyer davantage. Cependant, bien que ces considérations, exprimées dans les tentatives de considérer le problème de A. dans le contexte des tendances négatives de la société industrielle moderne, soient convaincantes à bien des égards, elles ne résolvent pas tous les problèmes soulevés dans la philosophie de l'existentialisme. Le problème de A. n'est ainsi que relativisé, la hauteur de sa discussion fixée par Heidegger est considérablement réduite. Bien sûr, il est vrai que le sentiment de désorientation de l'individu face à la diversité et au chaos de la réalité quotidienne peut être limité en partie par l'acceptation du rôle qui lui est assigné. Faire simplement ce que les autres ou la société dans son ensemble attendent d'une personne qu'elle fasse en tant que père, travailleur, citoyen, etc. peut en effet être sa réponse à des questions existentielles, peut être sa façon de comprendre sa situation. Cependant, selon Heidegger et les existentialistes, il n'est pas nécessaire d'accepter un tel rôle, et peu importe la clarté et la simplicité avec lesquelles il peut apparaître à une personne, peu importe qu'il soit absolument convaincu que son acceptation et son accomplissement constituent son objectif. propre choix indépendant. L’un des paradoxes existentialistes est bien connu selon lequel ne pas choisir, c’est aussi faire un choix. Entrer dans notre rôle et s'y habituer progressivement, c'est aussi choisir effectivement parmi les alternatives possibles, même si nous n'en avons pas conscience. Le moment de « inutilité » de tout de ce mouvement actions ou tout chemin de vie, selon l'enseignement existentialiste, est désigné dans notre être

Bonjour, chers lecteurs du site blog. Le mot « authentique » est devenu une déclaration de mode.

Elle résonne sur les écrans de télévision, apparaît dans les discours d'avocats, de critiques d'art, de psychologues et se retrouve sur les réseaux sociaux.

Ce mot est utilisé dans différents contextes, il n'est donc pas toujours clair vrai sens. Pour éviter d’avoir des ennuis, vous devriez « creuser plus profondément » et tout savoir sur ce terme mystérieux.

Authenticité - le sens du mot au sens général

Le concept, qui porte une légère touche de mystère et de mystère, est venu de langue grecque. Traduit en russe αὐθεντικός signifie « authentique", "réel". propose des « touches au portrait » supplémentaires qui rendent ce mot plus facile à comprendre :

vrai;
authentique;
équivalent;
valide;
fiable.

Authentique est une caractéristique signifiant que l'objet en question est réel, authentique et non contrefait.

Concepts sens opposé- faux, pas réel, contrefait, pas original, mais une copie. Bref, un autre mot à la mode traduit de l'anglais par « faux ».

Compte tenu de la prévalence généralisée des contrefaçons bon marché (les concours pour le titre de copie la plus authentique d'entreprises de marque sont déjà devenus monnaie courante), l'achat d'un article réel et authentique est un grand succès.

Par conséquent, dans l’interprétation moderne, « authentique » signifie également « de haute qualité ».

Parfois, vous pouvez entendre la prononciation « authentique » ou « authentique ». Ces désignations sont équivalentes. Mais le concept « autiste » à consonance similaire est tiré d'un « autre opéra » ; il est associé aux troubles du développement ;

Mais ne vous précipitez pas pour tirer des conclusions, cette authenticité est très simple. En fait, ce terme est utilisé dans des dizaines de domaines allant de la psychologie au droit, et à chaque fois sa signification sera interprétée différemment.

Par exemple, l’authenticité du comportement d’une personne dépend de la différence entre son comportement « en public » et lorsque personne ne la regarde. Ce mot désigne également l'authenticité des produits. L'authentification sur les sites signifie vérifier l'authenticité de votre identité. Et ainsi de suite.

Mais ne vous inquiétez pas, nous trouverons tout cela en un rien de temps.

Qu'est-ce qui peut être authentique

C'est ce qu'on dit de tout véritable produit original. Par exemple, une amulette africaine, de l'émail de Rostov, le parfum Chanel n°5, du sarrasin russe, un tapis ouzbek ou des baskets Nike peuvent être authentiques.

Les amateurs de voyages connaissent l’expression « cuisine authentique" Il s'agit de plats nationaux qui incarnent préférences culinaires résidents du pays (paella espagnole, falafel israélien, tortilla mexicaine).

Le mot authenticité est souvent utilisé Quand nous parlons deà propos des documents. Ce terme est courant dans droit international en ce qui concerne les contrats en deux langues ou plus.

Le texte peut initialement être composé dans l'une d'elles, mais toutes les autres versions sont considérées comme authentiques, ayant force égale, en d’autres termes, authentique.

Des lèvres des musiciens, vous pouvez entendre la phrase « performance authentique" C'est ce qu'on dit lorsque des œuvres anciennes sont reproduites d'une manière particulière sur des instruments de l'époque correspondante afin de nous apporter la musique sous la forme dans laquelle Bach ou Beethoven l'a créée.

Le pionnier dans cette direction fut le Britannique Arnold Dolmech, qui reconstruisit l'ancienne instruments de musique et a créé une œuvre sur les principes de l'interprétation de la musique ancienne.

Dans la littérature, le terme L'authenticité s'applique aux textes originaux qui n'ont pas été édités. Le plus souvent, nous parlons de correspondance personnelle, de journaux intimes et de manuscrits.

Il existe des cas où l'authenticité n'est pas la même chose que l'authenticité - par exemple, V art contemporain . Ici, une telle qualité peut être attribuée à une copie qui transmet pleinement le style et l'idée de l'auteur - tout est comme dans la source originale.

L'authentification est un test d'authenticité

En tant que caractéristique personnelle, l'authenticité est capacité à être soi-même différentes situations, guidés par leurs idées sur la vie et assumant la responsabilité de ce choix. C'est l'antonyme de .

Seuls avec eux-mêmes, lorsqu’il n’y a personne pour impressionner et conquérir, les gens ont tendance à se comporter de manière authentique. En présence des autres, le comportement peut changer considérablement. L'authenticité est caractéristique des jeunes enfants - jusqu'à ce que les adultes leur apprennent à se comporter différemment.

Plus la différence entre le comportement d’une personne seule et « en public » est faible, plus elle est authentique.

Signes d'une personne authentique:

perception réaliste de vous-même et des autres ;
expression ouverte de ses émotions et de ses opinions, même celles qui diffèrent de la majorité.
absence de déclarations et d'actions qui contredisent les directives de vie ;
autonomie, absence d'inconfort lorsqu'on est seul ();
indifférence aux commérages et aux rumeurs infondées, manque de ressentiment face aux critiques des autres et tendance à condamner les actions des autres.

D'un point de vue psychologique, les mots proches du mot « authentique » sont les concepts "sincère", "ouvert", "honnête". Ces qualités se manifestent non seulement par rapport aux autres, mais aussi par rapport à soi-même.

Bref résumé

Dans un monde qui regorge de copies (contrefaçons de vêtements, chaussures et smartphones de marque, relations avec des masques sur les visages, faux comptes), l'authenticité a acquis une valeur particulière. Et peu importe que, souvent, il n’y ait aucun avantage extérieur derrière cela : le plaisir, la richesse ou la renommée.

Bonne chance à vous ! A bientôt sur les pages du site blog

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Le concept d'originalité et de naturel, à sa manière, est particulièrement aigu à l'heure actuelle. Grâce aux médias et à Internet, les gens peuvent communiquer entre eux tout en différents pays. Sans aucun doute, ce développement technologique a apporté beaucoup de diversité, de nouveaux intérêts et des horizons élargis dans nos vies. Et vous ne pouvez pas contester cela. Mais à côté de tous les plaisirs, il y avait aussi des inconvénients. L'un d'eux est très étroitement lié au sujet de notre article.

Un exemple de psychologie

Les réseaux sociaux « donnent naissance » à des idoles universelles qui deviennent des précurseurs en matière de mode, de relations et de comportements. Il semble qu'il n'y ait rien de mal à suivre l'exemple de personne digne. Mais d’abord, dans l’immensité des réseaux sociaux, les modèles dignes de confiance se comptent sur les doigts. Et deuxièmement, chacun doit apprendre quelque chose des autres, tout en restant lui-même. Après tout, chacun de nous est un ensemble unique d’habitudes, de pensées et de désirs. Chacun est un livre non lu avec un contenu intérieur profond. Mais le concept d'authenticité, c'est-à-dire d'authenticité, est beaucoup plus large et ne couvre pas seulement la sphère de la psychologie...

L'authenticité, c'est... ?

Tout le monde a entendu ce mot et s’est posé la question de savoir ce qu’est l’authenticité. Le sens du mot est très simple, mais tout le monde ne le comprend pas. Cela se produit parce que les gens possèdent informations inutiles, qui ne peut pas fonctionner correctement. Tous les concepts sont confus et il s'avère qu'il ne s'agit que d'un tas de mots. Il est donc presque impossible de se rappeler ce qu'est l'authenticité. Il s'agit d'un processus très désagréable, grâce auquel la connaissance se transforme en un ensemble de conclusions intuitives.

Littéralement parlant, l’authenticité est l’authenticité, quelque chose de réel. L'authenticité est l'un des concepts centraux de la Gestalt-thérapie. En psychologie, ce terme désigne la capacité d'un adulte à vivre propre vie, ne portez pas de masques et correspondez à votre « je » intérieur. L'acceptation d'une personne d'elle-même concept central psychologie. Mais ce n’est qu’un exemple qui peut être utilisé pour expliquer clairement ce qu’est l’authenticité. On pense que l'une des deux manifestations de l'authenticité est la congruence - la conformité comportement externe contenu interne. Sa deuxième manifestation est la transparence. Il n’est pas nécessaire d’expliquer le sens du mot. Qu’est-ce que l’authenticité en jurisprudence ?

Comment établir l’authenticité ?

Considérons ce concept d'un point de vue juridique. Établir l'authenticité consiste à prouver le caractère unique de certains documents qui ne sont pas sujets à correction. En d’autres termes, nous pouvons parler de l’authenticité de n’importe quel papier. Établir l'authenticité d'un contrat signifie que son texte et ses termes sont définitifs et n'ont pas besoin d'être modifiés. Ce processus se produit en raison du paraphe du contrat. Le paraphe des papiers consiste à apposer des signatures ou des initiales de personnes autorisées.

A noter : si le contrat ou le document a été mal rédigé, des modifications peuvent y être apportées. Toutefois, ils sont ensuite soumis à une nouvelle authentification.

En plus du paraphe, il existe d’autres moyens d’établir l’authenticité. Ceux-ci incluent :

inclusion de la partie texte de l'accord dans l'acte final ;
inclusion de la partie texte du document dans la résolution.

L'authenticité dans les contrats modernes

Il est à noter que la méthode du paraphe ne convient pas si l'accord est conclu non pas par deux parties, mais par plusieurs. Par conséquent, de nouvelles méthodes permettant d’établir l’authenticité sont de plus en plus utilisées et développées. Dans de tels cas, il est confirmé par les signatures des personnes compétentes.

Notez également que lors d'événements importants, les textes des traités conclus sont souvent inclus dans les actes finaux. Mais surtout, l'inclusion de ces textes dans le document final ne signifie pas que les participants à la conférence sont d'accord avec tout ou partie des points de l'accord. L'acte rédigé à la fin enregistre simplement, mais ne confirme pas. Pour que l'authenticité soit établie, une signature spéciale est requise.

Pour résumer, je voudrais dire que la notion d’authenticité est très large. Il est utilisé dans de nombreuses sciences et industries. Et pour cause. Dans n'importe quel domaine la plus grande importance a quelque chose de réel, d'authentique. L’artificialité n’a pas été reconnue comme une vertu depuis longtemps, car il ne s’agit que d’une copie magistrale. Peu importe où vous rencontrez le concept d’authenticité, l’essentiel est d’en comprendre le véritable sens.