Dès le début de son existence, Israël a été impliqué dans une longue histoire. Le refus des Juifs d'accepter le plan international approuvé par l'ONU visant à diviser la Palestine en États arabes et juifs a aggravé la situation. Dans la première étape, du 30 novembre 1947 au 14 mai 1948, des Juifs et des Arabes forces paramilitaires combattu pour le contrôle des territoires palestiniens. Après l’expiration du mandat des Nations Unies pour gouverner la Palestine le 15 mai 1948, Israël a déclaré son indépendance, marquant le début d’une guerre à grande échelle. Dans ce document, les forces armées et les colonies israéliennes se sont heurtées aux troupes d'Égypte, de Syrie, du Liban, d'Arabie saoudite, d'Irak et du Yémen, dont l'objectif était l'élimination d'Israël en tant qu'État.
Au combat, Israël avait besoin d'une aviation puissante comme l'air, mais il fallait la rassembler petit à petit, en achetant à la hâte des avions militaires à l'Europe. Le 31 mai 1948, la création de Heil Ha'Avir, l'armée de l'air israélienne, fut officiellement annoncée, qui fut presque immédiatement utilisée au combat. En moins de six mois, Heil Ha'Avir devint une force importante. force de combat, donc le rapport numérique des avions était de 1:4 en faveur d'Israël.
La première guerre israélo-arabe (selon la version israélienne - la « guerre d'indépendance ») s'est terminée le 18 juillet 1949 par la victoire des Israéliens. Ces derniers ont réussi à défendre l'indépendance de leur État et à étendre son territoire. Cependant, ce n’était que le début de nombreuses années d’affrontements sanglants.
CRISE DE SUEZ (NOVEMBRE 1956)
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Opération Mousquetaire - schéma de la zone de combat. |
En 1952, le roi Farouk, qui dirigeait l’Égypte, fut renversé par un coup d’État militaire et le colonel Gamal Abdel Nasser accéda au pouvoir. Déterminé à mettre fin à la présence militaire britannique dans son pays, il atteint cet objectif en 1956. La même année, il nationalise la Compagnie anglo-française du canal de Suez, prenant le contrôle de la voie navigable la plus importante et menaçant ainsi les relations commerciales entre la France et la Grande-Bretagne avec leurs colonies du Moyen-Orient. Extrême Orient. En conséquence, ces pays sont arrivés à la conclusion qu’une solution militaire au problème était nécessaire. A cet effet, l'opération Mousquetaire était prévue.
Dans cette affaire, Israël s’est vu attribuer le rôle d’« instigateur ». Ses troupes devaient s’emparer du col de Mitla, dans l’ouest de la péninsule du Sinaï, apparemment en représailles aux attaques de guérilla palestinienne contre Israël menées depuis la bande de Gaza. Le 24 octobre 1956, la Grande-Bretagne, la France et Israël ont signé l'accord de Sèvres, selon lequel un raid israélien était prévu le 29 octobre, après quoi l'Égypte était censée présenter un « ultimatum » anglo-français pour retirer ses troupes du canal de Suez. zone. Dans cette opération, Israël a poursuivi son propre intérêt : établir le contrôle de la péninsule du Sinaï, en chassant les troupes égyptiennes de là.
Au début des hostilités, l’armée de l’air égyptienne disposait d’environ 70 unités d’équipement militaire de première ligne. Les unités les plus prêtes au combat étaient équipées d'avions soviétiques : deux escadrons de chasseurs MiG-15 et un escadron de bombardiers Il-28. À Fayid, était basé un escadron d'avions Vampire et Meteor, qui devaient être retirés du service, mais pour l'instant, ils étaient toujours en service de combat et pouvaient utiliser les aérodromes avancés de la péninsule du Sinaï. Ces forces étaient assurées par trois escadrons de transport (60 avions sur les bases d'Almaza et de Deversour). Six autres unités (avec 84 avions à pistons et à réaction de différents types) étaient soit en phase de réarmement, soit en liquidation et n'étaient donc pas considérées comme prêtes au combat. Ayant pris connaissance de la concentration des troupes anglo-françaises à Malte et à Chypre, le commandement égyptien, afin de contrer cette menace, a redéployé un certain nombre d'unités de la péninsule du Sinaï vers le delta du Nil, ce qui a réduit le nombre de forces égyptiennes. dans le Sinaï a été réduit de moitié. La plupart des avions étaient également dirigés vers le nord plutôt que l’est, vers Israël.
Pour attaquer l’Égypte, les Britanniques et les Français ont rassemblé une impressionnante armada aérienne tactique, composée de chasseurs-bombardiers, de bombardiers moyens, ainsi que de chasseurs de couverture et d’avions de reconnaissance. Ils étaient basés à Malte et à Chypre, ainsi que sur cinq porte-avions et un navire de débarquement aéroporté. Les forces terrestres alliées comprenaient des parachutistes et des marines équipés de chars.
La France disposait de quatre escadres de chasseurs-bombardiers (100 appareils), de trois escadres aériennes d'avions de transport et de deux porte-avions, Arromanches et Lafayette, avec à leur bord des chasseurs F4U-7 Corsair. Le 23 octobre, trois escadrons de combattants français sont arrivés en Israël - leurs « Monsieurs », ainsi que les chasseurs F-84, étaient censés défendre Tel-Aviv. Les F-84 ont ensuite soutenu l'armée israélienne dans la péninsule du Sinaï. Les avions de transport Noratlas ont été utilisés pour livrer des fournitures aux parachutistes israéliens dans le col de Mitla et dans le centre du Sinaï. Tous les véhicules destinés aux opérations sur le territoire égyptien portaient des marques d'identification israéliennes. Ainsi, Israël a pu concentrer la majeure partie de ses forces aériennes dans la direction du Sinaï. Ceux-ci comprenaient 69 chasseurs à réaction et 45 chasseurs à pistons, ainsi que des bombardiers B-17 et des avions de transport. Les chasseurs Mister ont formé un système de défense aérienne, et les Meteors, Hurricanes, P-51 et Mosquito ont pris d'assaut des cibles au sol. Les B-17 effectuaient des missions de bombardement la nuit.
Les Britanniques possédaient l’aviation la plus moderne. Leur Force aérienne royale(« Royal Air Force », RAF) a affecté quatre escadrons de bombardiers lourds Valient et six escadrons de bombardiers moyens Canberra, basés sur l'île de Malte, à l'opération Musketeer. La principale puissance aérienne de la RAF était concentrée à Chypre : 10 escadrons de bombardiers Canberra, quatre escadrons de chasseurs Hunter et Meteor effectuant des missions de défense aérienne, quatre escadrons d'avions Venom pour l'attaque au sol et six escadrons de transport de Hasting et "Valetta". La flotte aérienne britannique disposait de trois porte-avions en mer Méditerranée : Albion, Bulwark et Eagle. Ils transportaient 11 escadrons de Wyverns, Sea Venoms et Sea Hawks. Guerre de Suez a commencé en fin d’après-midi du 29 octobre 1956, lorsque les troupes israéliennes ont envahi la péninsule du Sinaï en deux endroits. Quelque 1 600 parachutistes ont ensuite été largués par des C-47 à l’extrémité est du col de Mitla, tandis que des chasseurs israéliens Mister patrouillaient au-dessus de la péninsule centrale du Sinaï, en attendant une réponse de l’armée de l’air égyptienne. Vers 20h00, les troupes égyptiennes ont commencé à traverser le canal de Suez en direction du col de Mitla. Une heure plus tard, six avions de transport français larguent des armes lourdes sur les parachutistes israéliens.
Le 30 octobre à l'aube, quatre bombardiers britanniques Canberra tentent de reconnaître le système de défense aérienne égyptien dans la zone du canal. Tous ont été interceptés par des chasseurs MiG-15 et un bombardier a été endommagé. Tôt le matin du même jour, le destroyer égyptien Ibrahim al-Awwal a tenté de bombarder le port de Haïfa, mais a été attaqué par des chasseurs-bombardiers israéliens Hurricane, a subi de graves dommages et a été contraint de se rendre aux destroyers israéliens. Presque au même moment, un vol de quatre Vampires égyptiens effectuait une reconnaissance des positions israéliennes dans les régions de Mitla et El-Thamed et à l'est de celles-ci. Derrière eux, deux heures plus tard, apparaissent des MiG-15 qui détruisent six voitures et un avion Piper « Cub » qui n'ont pas eu le temps de décoller. Une quantité encore plus grande d'équipement a été détruite lors des raids ultérieurs des vampires égyptiens, accompagnés de MiG. En conséquence, le commandement israélien a décidé d'organiser des patrouilles constantes dans la zone du canal avec ses combattants Mister. La première bataille aérienne a commencé en fin de journée, lorsque six MiG ont éloigné six Mister qui patrouillaient au-dessus du canal, et à ce moment-là, deux Météor égyptiens ont lancé un bombardement efficace sur les positions des parachutistes israéliens à l'est de Mitla. Bientôt, des renforts arrivèrent des deux côtés et une véritable bataille aérienne commença, à la suite de laquelle deux MiG furent abattus et un Mister gravement endommagé.
L'armée de l'air égyptienne a été prise par surprise par l'invasion israélienne. Néanmoins, le 30 octobre, leurs avions parviennent à effectuer une cinquantaine de sorties de combat. L'armée de l'air israélienne a effectué plus de 100 sorties, dont le plus grand effet a été obtenu contre Troupes égyptiennes, est entré dans la partie ouest du col de Mitla. Les Égyptiens perdirent presque tous leurs véhicules, mais parvinrent néanmoins à prendre des positions défensives avantageuses sur les hauteurs dominant les gorges de Heitan.
Le 31 octobre à 6 heures du matin, les Britanniques et les Français ont présenté un ultimatum exigeant que les deux camps, l'Égypte et Israël, retirent leurs troupes de la zone du canal de Suez, que les unités israéliennes n'avaient pas encore atteinte. Comme prévu, les Égyptiens rejetèrent cet ultimatum. A l'aube, quatre Vampires égyptiens, profitant de l'absence temporaire des patrouilles aériennes israéliennes, tentent de frapper les positions israéliennes dans la région de Mitla. Alors qu'ils commençaient à s'approcher de la cible, six combattants Mister sont arrivés. Les « Vampires » réussirent quand même à bombarder, mais deux d'entre eux furent ensuite abattus par des combattants. Ce raid a de nouveau entraîné de lourdes pertes parmi les troupes israéliennes.
A l'est, des avions israéliens ont attaqué un convoi de véhicules blindés égyptiens se dirigeant vers le sud en direction de Bir Jifgafa, mais ont été interceptés par des Météores égyptiens, dont l'un a été abattu. L'aviation israélienne a continué à mitrailler cette colonne mais n'a pas pu l'arrêter. Au même moment, l'armée de l'air égyptienne a mené des actions similaires contre les forces israéliennes avançant vers Bir Hama.
Le 31 octobre, l'armée israélienne a subi son seul revers sérieux de toute la campagne, subissant de lourdes pertes après une série d'attaques infructueuses contre Abu Ajaila. L'armée de l'air israélienne était désormais sous un tel fardeau que les avions français basés en Israël furent contraints de lui venir en aide et d'attaquer une autre colonne égyptienne avançant sur Abu Ajeila depuis la zone du canal.
En prévision d'une attaque après l'expiration de l'ultimatum anglo-français, le système de défense aérienne égyptien dans le delta du Nil et dans la zone du canal de Suez a été mis en état d'alerte au petit matin du 31 octobre. À cette époque, les pilotes soviétiques et tchèques avaient déjà transporté en Syrie 20 bombardiers Il-28 et 20 chasseurs MiG-15 destinés à l'armée de l'air syrienne. Ils étaient escortés par vingt MiG égyptiens non armés. Pendant ce temps, les Il-28 actifs et de réserve de l'armée de l'air égyptienne ont volé vers le sud jusqu'à Louxor, où le commandement égyptien pensait qu'ils seraient en sécurité.
Jusqu'au tout dernier moment, les Égyptiens ont cru que les Britanniques et les Français bluffaient. Ainsi, lorsque la première vague de bombardiers alliés est apparue au-dessus d'Almaza peu après la tombée de la nuit, il n'y a pas eu de panne d'électricité dans la ville et la population et le personnel militaire n'ont pas pris conscience. refuge dans des abris anti-aériens. Le matériel militaire n'a pas été dispersé. Les avions de la RAF, chargés de détruire les avions égyptiens, ont mené une série de bombardements. Trois vagues de bombardiers Canberra et Valient, décollant de Chypre et de Malte, ont mené des raids sur Almaza, Abu Suer, Kabrit et l'aéroport international du Caire. Le bombardement a été effectué à une hauteur de 12 km. Dans ce cas, seuls 14 avions ont été détruits ou endommagés. L'armée de l'air égyptienne a tenté à deux reprises d'intercepter l'ennemi, mais une seule fois le chasseur de nuit Meteor NF.Mk 13 a réussi à se placer à portée de tir du bombardier Valient.
Tôt le matin du 1er novembre, deux Canberras en vol de reconnaissance ont été attaqués par des MiG, qui ont endommagé un avion. De retour de reconnaissance, les pilotes ont signalé la faible efficacité des raids nocturnes et le commandement allié a donc adopté de nouvelles tactiques. Des avions anglo-français au sol et embarqués ont attaqué tous les aérodromes égyptiens à l'ouest de la péninsule du Sinaï. Les Égyptiens ont dispersé d'urgence leurs MiG dans tout le delta, mais il s'est avéré que le décollage était très dangereux, puisque chaque piste était sous surveillance ennemie presque constante. Les 2 et 3 novembre, l'Académie de l'Air de Bilbéis et les ateliers de réparation d'avions de Helwan ont été bombardés. Le 6 novembre, des avions alliés ont attaqué les communications ferroviaires, les casernes et les installations de défense aérienne.
Le 2 novembre, les Corsaires français, décollant du porte-avions Arromanches, se dirigent vers Alexandrie, mais le navire lui-même est, à son tour, attaqué par les destroyers égyptiens El Nasr et Tarek. Lorsque les Corsaires revinrent et attaquèrent les destroyers, ils posèrent un écran de fumée et partirent. Les raids se sont poursuivis les 4 et 5 novembre. Des avions embarqués sur un porte-avions britannique ont attaqué des aérodromes près d'Alexandrie, tentant de détourner l'attention des Égyptiens de Port-Saïd et de Port-Fouad, où des atterrissages en parachute étaient prévus. Dans la région de Louxor, le 3 novembre, un Canberra a été endommagé par un MiG et, en général, la défense aérienne égyptienne a commencé à fonctionner plus efficacement. Le 5 novembre, les Égyptiens abattent trois avions alliés : un Wyvern au-dessus de Port-Saïd, un Sea Hawk et un Mister au-dessus du Caire.
Avec l’offensive aérienne anglo-française immobilisant la puissance aérienne égyptienne, les Israéliens ont pu lancer d’importantes forces blindées sans craindre de frappes aériennes. En conséquence, les Égyptiens ont été contraints de quitter la péninsule du Sinaï et de traverser le canal de Suez dans la direction opposée le 2 novembre.
L’intensité des combats sur le terrain a diminué, seules des escarmouches isolées ayant eu lieu. Dans les airs, les choses étaient différentes. Forces aériennes israéliennes et égyptiennes, ou plutôt cela. ce qui restait d'eux se livra à un combat furieux. Les Vampires ont volé d'El Arish à Bir Jifgafa et Bir Rod Salim. Tard dans la matinée du 1er novembre, ils ont attaqué des positions de parachutistes israéliens près de Mitla, perdant un véhicule face à un intercepteur israélien. Malgré les raids diurnes des avions anglo-français, trois Meteor égyptiens NF.Mk 13 accompagnés d'une escorte de MiG sont apparus à midi au-dessus de la péninsule du Sinaï. Lors d'une bataille avec deux combattants israéliens Mister, un MiG a été abattu.
Depuis le 2 novembre, de violents combats ont eu lieu dans la région de Charm el-Cheikh. Une force d'assaut parachutée équipée d'armes lourdes a été larguée sur El Tor, sur la côte ouest de la péninsule, tandis que d'autres unités israéliennes avançaient le long de la côte est. Pendant ce temps, l'armée de l'air israélienne bombardait la frégate britannique Crane, qui bloquait Sharm, la prenant pour un navire égyptien. Le 3 novembre, des Mustang et des B-17 détruisent deux canons lourds de la batterie égyptienne gardant le détroit de Tiran à Ras Nasran. Les canons restants ont explosé dans la nuit du 3 au 4 novembre par les artilleurs égyptiens eux-mêmes, qui sont ensuite partis pour Charm el-Cheikh. L'attaque de nuit échoue, mais un assaut répété, appuyé par des Mustangs qui larguent du napalm, brise le périmètre de la défense égyptienne. Après l'approche des parachutistes israéliens d'El Tore, la garnison égyptienne de Charm el-Cheikh capitule le 5 novembre à 9h30.
À cette époque, les opérations terrestres actives des troupes anglo-françaises commençaient. À l'aube du 5 novembre, des avions embarqués ont attaqué les positions défensives égyptiennes et, à 8 h 20, des parachutistes britanniques avaient déjà atterri sur l'aérodrome de Gamil, à la périphérie de Port-Saïd. Quinze minutes plus tard, les parachutistes français se retrouvaient également sur le sol égyptien au sud de Port-Saïd. L'atterrissage en hélicoptère prévu précédemment dans le but de capturer les ponts sur le canal a été annulé, mais des renforts ont été envoyés aux parachutistes qui avaient déjà réussi à prendre pied. À l'aube du lendemain, après un barrage d'artillerie navale, une force navale de débarquement, sous le couvert de chasseurs-bombardiers, s'empare de la zone portuaire. Deux avions, un Sea Hawk et un Venom, ont été abattus par des tirs depuis le sol. Pourtant, l'aviation a assuré la couverture des parachutistes qui ont effectué une course rapide le long des rives du canal de Suez et ont atteint El Cap.
Selon les Britanniques et les Français, pendant toute l'opération, ils ont détruit ou endommagé 260 avions ennemis au combat, dont 207 avions à réaction. Le commandement de l'armée de l'air égyptienne a réfuté cette affirmation, faisant état de la perte de seulement huit chasseurs MiG-15, sept bombardiers Il-28, neuf Harvard, six S-46, quatre S-47, trois Dakota civils et un Avro Lancaster, détruits sur terre. . 62 avions ont été endommagés. Les Il-28 ont été détruits à Louxor, où ils semblaient en sécurité. Mais les F-84F français, équipés de chars supplémentaires, décollèrent des bases du sud d’Israël et détruisirent cette illusion. Près d'Abu Suer, une douzaine d'avions MiG-15 et MiG-15UTI de l'escadron d'entraînement syrien ont également été détruits.
Au-dessus de la péninsule du Sinaï, l'armée de l'air égyptienne a perdu quatre MiG, quatre Vampires, un Meteor et un avion de reconnaissance Falcon. L'armée de l'air israélienne a reconnu la perte d'un chasseur Mister, de deux Hurricanes, de dix Mustang et de deux Piper Cubs. Cinq autres avions ont été abattus et se sont écrasés au sol avant d'atteindre leurs bases. Les Français n'ont perdu qu'un seul avion F-84, qui a décollé de l'aérodrome de Lydda. Les Britanniques perdirent quatre avions : un Canberra, qui s'écrasa à l'atterrissage, deux Sea Hawk et un Wyvern. A cette liste, il faut ajouter un autre Canberra PR.Mk 7, abattu au-dessus de la frontière syro-libanaise.
Politiquement, l’opération Suez s’est avérée une aventure infructueuse, puisque les deux superpuissances mondiales sont intervenues : l’URSS et les États-Unis. Ces derniers, menaçant d’une intervention militaire directe, séparaient les belligérants et obligeaient les « vainqueurs » à restituer ce qu’ils avaient capturé. Pour la Grande-Bretagne et la France, ce fut une grave défaite politique. Israël a également dû nettoyer le territoire de la péninsule du Sinaï de ses troupes, mais avant cela, ils en ont retiré une grande quantité d'armes capturées et ont tout détruit dans une certaine mesure. structures précieusesÉgyptiens
GUERRE DES SIX JOURS (JUIN 1967)
L’antagonisme au Moyen-Orient s’était déjà transformé en guerre à grande échelle à deux reprises : à la fin des années 40 et en 1956. Les tensions ont recommencé à monter début avril 1967, lorsque des affrontements militaires ont eu lieu sur le plateau du Golan, qui appartient à la Syrie. La décision de l'ONU de retirer ses forces de maintien de la paix de la frontière égypto-israélienne le 17 mai 1967 n'a fait qu'alimenter le feu. Elle a incité l'Égypte à fermer le golfe d'Aqaba aux navires israéliens.
Fin mai, l'accord de défense égypto-jordanien-syrien a été signé, qui a conduit à la création de l'armée de l'air de la République arabe unie. Ces forces aériennes étaient équipées de types modernes d'avions de combat soviétiques : chasseurs de première ligne MiG-19 et MiG-21, chasseurs-bombardiers Su-7 et bombardiers Il-28 et Tu-16. Les principaux problèmes rencontrés par l'armée de l'air arabe à cette époque étaient la faible fiabilité opérationnelle des avions et une pénurie chronique d'équipages formés. Seuls 126 pilotes sur 500 pouvaient piloter le MiG-21 ou le MiG-19. Il n'y avait pas de réserve de pilotes.
Le maréchal de l'armée de l'air égyptienne Sidqi et son état-major craignaient déjà début juin une attaque préventive d'Israël et ont mis les unités aériennes en état d'alerte maximale. Cependant, le président Nasser était convaincu qu’Israël n’oserait pas se battre. Il a annulé l'ordre de Sidqi et l'armée de l'air arabe est revenue à son état antérieur. C'était une grosse erreur.
Aux premières lueurs du jour le 5 juin, 40 chasseurs israéliens Mirage IIICJ et Super Mister ont décollé vers l'ouest. Ils ont été suivis par deux autres vagues d'avions, totalisant 120 avions. Comme d'habitude, les pilotes israéliens volaient à basse altitude et les radars égyptiens les ont perdus. Comme ils avaient pratiqué cette tactique à plusieurs reprises lors de leurs entraînements, cela n'a pas éveillé les soupçons des Egyptiens, et les chasseurs intercepteurs égyptiens de la défense aérienne de l'équipe du matin ont été relevés de leurs patrouilles habituelles. Cette fois, cependant, les combattants israéliens se sont tournés vers le sud pour traverser la côte égyptienne sans être détectés.
À 8 h 45, heure du Caire, alors que les patrouilles matinales de l'armée de l'air de la RAU avaient atterri et que la plupart des officiers supérieurs étaient encore en route pour le travail, les aérodromes d'El Arish, Bir Gifgafa, Le Caire Ouest, Jebel Libni, Bir Tamada, Abu Suer, Kabrite , Beni Soueif, Inkhasa et Faytde ont fait l'objet de raids aériens. Dix vols de quatre avions ont chacun effectué une approche de bombardement, puis plusieurs approches à basse altitude, tirant des canons et des mitrailleuses, ainsi que des NURS, sur les aires de stationnement des avions égyptiens. La première vague a été suivie à dix minutes d’intervalle par la deuxième et la troisième. Ayant épuisé leurs munitions, les pilotes israéliens sont rentrés dans leurs bases dans un délai extrêmement court. L'attaque par huit vagues d'avions a duré 80 minutes. Après une accalmie de dix minutes, les raids aériens ont repris et se sont poursuivis pendant 80 minutes. Il ne restait plus que 12 combattants pour garder les frontières aériennes d'Israël pendant cette opération. Soixante "Maîtres" d'entraînement, reconvertis pour attaquer des cibles au sol, n'y ont pas participé, car ils étaient censés soutenir les actions des forces israéliennes. forces terrestres.
Au cours de cette attaque aérienne de trois heures, plus de 300 avions égyptiens ont été détruits ou endommagés, la plupart au sol. Les principales cibles des pilotes israéliens étaient les bombardiers à longue portée Tu-16, qui représentaient un grand danger potentiel pour Israël, car ils pouvaient transporter des missiles air-sol capables d'atteindre les villes israéliennes. Les deux escadrons de Tu-16 ont été détruits. Les pertes israéliennes lors de ces raids aériens s'élèvent à 19 avions.
Dans les airs, l'armée de l'air de l'UAR a perdu quatre avions d'entraînement non armés près d'Imbaba - les premières pertes de la guerre - et un MiG-21 lors de son décollage de l'aérodrome d'Abu Suair. Un autre MiG-21 a été détruit lorsqu'il a tenté d'atterrir sur une piste cratérisée après avoir chassé quatre Super Misters israéliens. Les trois MiG-21 survivants ont décollé de la base d'Inkhasa pendant une pause entre les raids israéliens. Cela s'est produit à 8h56. Il n'y avait aucun contrôle depuis le sol, mais au-dessus de la base du Caire Ouest, ils ont réussi à abattre un Hurricane qui, en tombant, s'est écrasé sur un Tu-16 posé au sol. Peut-être que le pilote israélien l'a fait exprès. Un autre MiG-21, décollant de l'aérodrome d'Abu Sueir, a abattu à 10h01 un Mister, qui est tombé à la limite extérieure de l'aérodrome. Les deux derniers MiG-21 capables de voler ont été détruits lorsqu'ils ont roulé sur la piste quelques minutes plus tard, et c'est le même Mirage III qui l'a fait.
Les MiG-19 et 21, basés à Kherghad, ont volé vers le nord pour aider leurs camarades, mais alors qu'ils tentaient d'atterrir à Abu Suair à 10h30, ils ont été attaqués par seize Mirage. Quatre MiG furent immédiatement abattus, mais lors de la bataille aérienne qui s'ensuivit, aucune des deux parties ne parvint à abattre un seul avion. Néanmoins, tous les MiG sont morts. Soit ils se sont écrasés en essayant d'atterrir avec leur train d'atterrissage rentré près des pistes cratérisées, soit ils se sont simplement écrasés au sol lorsqu'ils ont manqué de carburant. Ce n'est qu'à El-Arish que l'aérodrome est resté intact, car ici les pilotes israéliens comptaient principalement sur des tirs de canons et des bombes guidées, de conception similaire à celle des Bullpups américains, utilisées uniquement contre les avions stationnés. Il ne restait plus qu'un seul avion égyptien dans les airs, l'Il-14, à bord duquel se trouvaient le maréchal de l'air Sidqi et d'autres officiers supérieurs des forces armées égyptiennes. Ils survolaient la zone de combat depuis le début de l'attaque israélienne et n'ont pas pu prendre aucune mesure immédiate pour sauver la situation, car les Israéliens ne leur donnaient pas la possibilité d'atterrir. Ainsi, la capacité de l’Égypte à lancer une contre-attaque a été éliminée.
Quelques heures plus tard, en réponse à l'attaque israélienne contre l'Égypte, les autres voisins arabes d'Israël se sont également impliqués dans la bataille. Dans la matinée, l'artillerie jordanienne à longue portée a endommagé au moins une piste de la base aérienne de Ramat David. Cependant, au moment où 16 chasseurs de la Royal Jordanian Air Force ont frappé Netanya et Kfar Sirkin, les Israéliens avaient déjà avancé sur Jérusalem.
À 14 h 30, heure de Tel Aviv, l'armée de l'air israélienne a déplacé le centre de ses opérations de l'armée de l'air de l'UAR vers l'armée de l'air jordanienne et a mené des raids sur les bases aériennes de Mafraq et d'Amman ainsi que sur la station radar stratégiquement importante d'Ajloun. Sur les 18 chasseurs jordaniens au sol, 17 ont été détruits. Les Israéliens n'ont perdu qu'un seul avion. Le Hunter restant a ensuite été endommagé, tuant les deux pilotes. Le roi Hussein a ordonné que les pilotes Hunter survivants soient mis à la disposition du commandement de l'armée de l'air irakienne. En ce premier jour de guerre, l’aviation israélienne a également frappé des unités irakiennes et palestiniennes se déplaçant vers l’ouest depuis Mafraq, des positions défensives autour de Jérusalem, le quartier général de l’armée jordanienne à Jéricho, un convoi à l’est du Mont des Oliviers et le palais royal d’Amman.
La liste des cibles aériennes israéliennes du 5 juin comprenait également des cibles de l’armée de l’air syrienne. À 11 h 45 (heure de Tel Aviv), 12 MiG-21 syriens ont bombardé une raffinerie de pétrole à Haïfa et attaqué l'aérodrome de Mahanaïm lors d'un vol à basse altitude. En moins d’une heure, l’armée de l’air israélienne a réagi avec force en bombardant les bases aériennes syriennes de Damas, Merj Rial, Dumeir et Seikal. L'aérodrome T-4, plus éloigné, a été attaqué en milieu de journée, peu après que trois avions israéliens ont également attaqué la base aérienne irakienne H-3. Même si l’armée de l’air syrienne n’a pas subi de dégâts aussi catastrophiques que l’armée égyptienne ou jordanienne, elle a tout de même perdu les deux tiers de ses véhicules de première ligne.
Au cours de la journée, l'armée de l'air israélienne a de nouveau attaqué l'Égypte et attaqué l'aéroport international du Caire et les aérodromes de Mansoura, Helwan, El Minya, Bilbeis, Kherghad, Louxor et Ras Banas, ainsi que les positions de 23 stations radar.
Le deuxième jour de la guerre, le 6 juin, l'armée de l'air israélienne a concentré ses principaux efforts sur le soutien aux actions de ses troupes. forces terrestres sur la péninsule du Sinaï et sur la rive ouest du Jourdain. Une frappe sur les positions d'artillerie ennemies à l'ouest de Rafah a permis aux Israéliens de percer la défense égyptienne. Cette nuit-là, un hélicoptère de commandos israéliens s'est posé derrière les troupes jordaniennes, à l'est de Jérusalem. Un autre atterrissage d'hélicoptère a précédé la chute d'Abu Ageila, la zone fortifiée égyptienne la plus importante près de la frontière du Sinaï. Le 6 juin, des sorties de combat ont été menées dans les régions de Gaza et de Bir Lahfan pour soutenir l'infanterie, mais tôt le matin, toutes les unités égyptiennes avaient déjà commencé à se retirer du Sinaï.
Constatant cela, les Israéliens décidèrent d'envoyer un détachement mobile pour capturer les cols de Mitla et de Jiddi. Ce détachement a percé les défenses égyptiennes en ruine et a accompli sa tâche. Une partie importante de l’armée égyptienne s’est retrouvée coincée à l’est des montagnes, où elle a été impitoyablement détruite depuis les airs par l’aviation israélienne. Juste avant le col de Mitla, la zone entière était jonchée d’épaves mutilées de milliers de camions, fourgonnettes et jeeps égyptiens.
Le commandement de l'armée de l'air de l'UAR, à son tour, a décidé de constituer à la hâte au moins un groupe aérien de frappe afin de frapper depuis les airs les unités israéliennes chevauchant les cols, de les abattre à partir de là et de sauver un groupe de milliers de ses soldats de encerclement. Dans la nuit du 5 au 6 juin, le commandement égyptien a réussi à rassembler une formation hétéroclite de 50 avions, pour la plupart ceux qui ont subi des dommages mineurs et ont été immédiatement réparés. Les Égyptiens ont subi les plus gros dégâts au sein de l'équipage de conduite : 70 pilotes ont été tués et 200 ont été blessés. Le premier signe qu’ils existaient encore est venu de l’armée de l’air de l’UAR à 5 h 36 le 6 juin, lorsque deux MiG-21 ont tenté d’attaquer un convoi israélien à Bir Lahfan. Les deux avions ont été abattus. Le même sort est arrivé à deux chasseurs-bombardiers Su-7 qui, à 6 heures du matin, ont défié les combattants israéliens dans la région d'El-Arish et ont été détruits. Ensuite, les Su-7 et MiG-21 égyptiens ont tenté à deux reprises d'abattre des hélicoptères israéliens. Toutes ces attaques n’étaient que des piqûres d’épingle comparées aux coups que l’armée de l’air israélienne a infligés à l’armée égyptienne.
Dans la nuit du 5 au 6 juin, l'Irak et la Jordanie ont uni leurs forces pour renforcer les défenses de l'aérodrome H-3. Le 6 juin à l'aube, un Tu-16 irakien a largué des bombes sur le complexe industriel israélien de Netanya, mais a ensuite été abattu par des tirs d'artillerie antiaérienne.
Peu de temps après, l’armée de l’air israélienne a mené une autre frappe sur la base aérienne N-3 et s’est heurtée à une féroce résistance aérienne de la part des combattants irakiens et jordaniens. Les Arabes ont affirmé avoir abattu neuf avions ennemis, mais l'armée de l'air israélienne a reconnu la perte de seulement deux avions. Pendant ce temps, les Israéliens ont abattu un ou deux avions de reconnaissance libanais Hunter au-dessus de la Galilée. Les 6 et 7 juin, l'armée de l'air israélienne a attaqué coups écrasants sur les positions jordaniennes sur la rive ouest du Jourdain.
Israël a également signalé huit combats aériens qui ont eu lieu en front de l'Est du 6 au 7 juin, principalement au-dessus de la base aérienne N-3. Là, à la fin de la guerre, un pilote jordanien, le capitaine Ihsan Shardom, avait enregistré un Mirage, deux Mister et un Süd-Cueste Vautour.
Pendant le reste de la guerre, l'armée de l'air de l'UAR a continué à lancer des frappes à petite échelle, mais à chaque fois de plus en plus efficaces, contre les troupes israéliennes dans la péninsule du Sinaï, même si cela ne pouvait plus affecter l'issue de la guerre. Le 7 juin à l'aube, quatre MiG-19 ont détruit un convoi israélien sur la route longeant la côte méditerranéenne. Certes, peu de temps après, trois MiG ont été abattus par une patrouille aérienne israélienne. Les trois raids ultérieurs de l'armée de l'air de l'UAR et les tirs d'artillerie des navires égyptiens ont ralenti l'avancée israélienne dans le secteur. À El-Arish, les combattants israéliens ont abattu un Il-18 et un MiG. Plusieurs vols de MiG-17 envoyés pour attaquer le col de Mitla et le sud du Sinaï ont subi de lourdes pertes, mais ont également connu des succès. Par exemple, un MiG-17 a abattu un « Super Mister » à l’est d’Ismaïlia.
Le 8 juin, des informations parurent selon lesquelles des volontaires algériens combattaient aux côtés des pilotes égyptiens. En outre, des pilotes des unités de l'armée de l'air de la RAU stationnées au Yémen sont arrivés en Égypte. Dans le même temps, les succès au combat de l’armée de l’air israélienne ont commencé à décliner. Le 8 juin, ils n'ont abattu que neuf avions UAR. Tard dans la soirée du même jour, les Israéliens ont attaqué le navire de reconnaissance américain Liberty depuis la mer et les airs et lui ont causé de graves dommages. On ne sait toujours pas comment cela pourrait se produire. Les opérations militaires dans la péninsule du Sinaï ont pratiquement cessé et l'Égypte a accepté la proposition de cessez-le-feu de l'ONU à 4 h 35 le 9 juin.
L’armée de l’air israélienne commençait désormais à préparer la prochaine campagne, cette fois contre la Syrie. Mais comme l'aviation israélienne avait déjà mené plusieurs attaques graves contre la zone fortifiée syrienne sur le plateau du Golan, la Syrie, qui s'est retrouvée seule après la défaite de l'Égypte et de la Jordanie, a annoncé dans la soirée du 8 juin son accord pour accepter l'ONU. proposition de cessez-le-feu.
Israël n'a cependant pas donné ce consentement et, le 9 juin à 11h30, l'armée israélienne a lancé une offensive à grande échelle sur le plateau du Golan.
Les Israéliens ont d’abord rencontré une résistance farouche, mais ensuite, après de vigoureuses protestations auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, le gouvernement syrien a retiré ses troupes pour défendre la capitale. Dans les airs, les deux camps n'ont pas montré beaucoup d'activité, même si les forces aériennes syriennes et arabes ont abattu un Mister et, peut-être, un Vautour près de Damas. Certains avions israéliens ont été abattus par des tirs d'artillerie antiaérienne. L'armée de l'air israélienne a déclaré avoir abattu 12 avions syriens lors de combats aériens au cours de la guerre des Six jours. L'aviation israélienne s'est principalement concentrée sur le soutien des troupes terrestres qui se sont battues pour la capture du plateau du Golan et de la ville de Quneitra. Ils ont réussi à achever leur tâche avant le cessez-le-feu prévu par le Conseil de sécurité de l'ONU le 10 juin à 6h30.
La soi-disant guerre des Six Jours a pris fin et Israël a remporté une victoire qui a eu une résonance assourdissante dans le monde entier.
L'armée de l'air israélienne a détruit 286 avions de l'UAR (dont 60 en combat aérien), 22 avions de l'armée de l'air jordanienne, 54 Avion syrien, de 15 à 20 avions irakiens et un libanais. L'armée de l'air israélienne a perdu au moins 45 avions, voire plus. 12 d'entre eux ont été abattus lors de combats aériens. 20 pilotes ont été tués et 13 ont été capturés.
Cependant, une paix durable ne régnait pas dans cette région. Il n’y a pas eu de réconciliation entre Juifs et Arabes, même pour une courte période. Les deux parties ont simplement commencé à renforcer leurs forces avant de déclencher le prochain cycle de confrontation, inévitable.
GUERRE D'ATTRACTION (1969-1970)
Le cessez-le-feu conclu à la fin de la guerre des Six jours n’a apporté qu’un bref répit dans les combats entre Israël et ses voisins. Les bombardements périodiques d'artillerie, les violations de l'espace aérien (qui se terminaient souvent par l'abattage de l'intrus) et les raids des groupes commandos qui avaient précédé la guerre ont continué à avoir lieu après celle-ci. Par exemple, le 1er juillet 1967, les troupes égyptiennes ont tendu une embuscade à une patrouille israélienne sur la rive est du canal de Suez. Pendant dix jours, des duels d'artillerie eurent lieu de l'autre côté du canal, ce qui provoqua bientôt des affrontements aériens. Israël a affirmé que son armée de l'air avait abattu 4 MiG-17 et 3 MiG-21 égyptiens en juillet, ainsi que 4 MiG-19 syriens en octobre.
L'embargo français sur la fourniture de 50 chasseurs Mirage 5J, imposé avant même le début de la guerre des Six Jours, a contraint Israël à rechercher d'autres fournisseurs d'avions pour compenser les pertes au combat et se moderniser. partie matérielle. Les États-Unis ont commandé 50 chasseurs F-4E et 6 avions de reconnaissance RF-4E, ainsi que 25 avions d'attaque A-4E, auparavant en service dans l'US Navy Air Force, en plus de 48 avions d'attaque A-4H (et deux TA -4H) commandé avant même la guerre. En 1968, l'armée de l'air israélienne a également reçu 20 hélicoptères multirôles Bell UH-1.
En septembre 1968, les échanges d’artillerie à travers le canal reprirent et en octobre les commandos israéliens menèrent plusieurs raids en profondeur sur le territoire égyptien.
En mars 1969, Nasser annonce le début d’une guerre d’usure. À la même époque, Israël achevait la construction de la ligne fortifiée de Bar Lev, sur la rive orientale du canal de Suez. Israël a également répondu au barrage de l'artillerie égyptienne par des bombardements d'artillerie et de puissants raids aériens. Fin mai, 21 avions égyptiens avaient été abattus. Les pertes israéliennes s'élèvent à trois véhicules. En novembre, le nombre d’avions égyptiens détruits était passé à 51. Parmi eux, 34 avions avaient été abattus en combat aérien. En janvier 1970, l'armée de l'air israélienne a attaqué coups puissants sur des cibles « militaires » dans la région du Caire, après quoi le gouvernement égyptien s'est tourné vers l'Union soviétique pour lui demander de l'aide. Cette demande fut bientôt accordée. L'URSS a bien sûr envoyé cinq escadrons de MiG-21 en Égypte, ainsi que des pilotes volontaires qui se sont révélés mieux préparés aux combats avec les as israéliens. À la fin du mois, les Israéliens avaient largué 8 000 tonnes de bombes sur l’Égypte. Depuis avril, les chasseurs-bombardiers égyptiens ont commencé à mener des raids aériens de courte durée sur les positions fortifiées israéliennes dans le Sinaï. Dans les airs, Israël a rencontré une sérieuse résistance. Rien qu'au cours du mois de juillet, les MiG soviétiques ont abattu cinq Phantom israéliens. Finalement, le 8 août 1970, une trêve est déclarée.
GUERRE DU JOUR CONCERNANT (OCTOBRE 1973)
En 1967, les destructions sans précédent qu’Israël a infligées à ses voisins arabes historiquement hostiles ont créé une dangereuse complaisance parmi les Juifs. Israël est un pays de 2,5 millions d’habitants entouré de cent millions d’ennemis potentiels. Les dirigeants égyptiens et syriens se sont engagés à restaurer la gloire arabe en planifiant une campagne qui surprendrait Israël. Afin de se venger d'Israël, les Arabes ont réussi à créer une puissante coalition militaire dont les principaux participants étaient l'Égypte, la Syrie, l'Irak et la Jordanie. Cette coalition était également soutenue par d'autres pays arabes, dont l'Algérie et la Libye. Même le Pakistan, qui n’est pas un pays arabe, s’est prononcé en faveur de cette proposition.
À la suite d’une guerre d’usure brutale, la base matérielle de l’armée de l’air israélienne a été largement épuisée. Lorsque le compte à rebours avant le prochain conflit a commencé, Israël ne disposait que de 370 avions de première ligne, contre 730 pour l’Égypte et la Syrie. La Jordanie était encore trop faible pour prendre part à la prochaine guerre, mais elle pourrait immobiliser les forces israéliennes par un simple acte de mobilisation et n'enverrait alors qu'un contingent symbolique de ses troupes. En octobre 1973, tout était prêt pour une guerre qui allait avoir un profond impact sur la théorie et la tactique du combat aérien.
Les victoires précédentes ont renforcé l’opinion en Israël selon laquelle les Arabes étaient désorganisés par nature et incapables d’une action militaire efficace, malgré leur arsenal varié d’équipements militaires soviétiques. Cependant, le dirigeant égyptien Anouar Sadate a adopté un plan selon lequel les Arabes pourraient gagner la guerre sans gagner sur le champ de bataille. Sa base était une attaque surprise sur deux fronts simultanément : les troupes syriennes au nord et les troupes égyptiennes au sud. Alors que les Syriens devaient libérer le plateau du Golan et avancer sur le territoire israélien, l’Égypte prévoyait de lancer une offensive progressive par le canal de Suez.
Les troupes arabes, avancées sous prétexte d'exercices, passèrent à l'offensive à 14 heures le 6 octobre 1973. Ce jour-là, la fête religieuse de Yom Kippour (Jour du Jugement) était célébrée en Israël, et la vigilance dans le pays était naturellement affaibli. Vague après vague, des avions égyptiens ont balayé le canal de Suez pour lancer de puissantes attaques contre les aérodromes israéliens, les lanceurs de missiles anti-aériens, les radars et de nombreuses autres installations militaires dans la péninsule du Sinaï. En plus de 222 chasseurs-bombardiers, l'Égypte a utilisé 25 missiles air-sol KSR-2 tirés par des bombardiers Tu-16 et des missiles tactiques sol-sol.
Au nord, l’aviation syrienne a soutenu la poussée de ses forces terrestres à travers le plateau du Golan. Les MiG-17 et Su-7 ont attaqué des cibles au sol à des altitudes extrêmement basses. Malgré sa portée relativement courte et le manque d'avionique moderne, le Su-7 était un excellent chasseur-bombardier rapide capable d'atteindre des cibles avec une grande précision. Les Su-7 algériens étaient stationnés en Égypte et participaient à la guerre contre un ennemi commun, étant sous le contrôle opérationnel du commandement égyptien. Les MiG-17 se sont révélés efficaces pour mitrailler les attaques contre les colonnes ennemies. Au début de la guerre, l'Égypte disposait de 110 MiG-17 répartis en 6 escadrons et l'armée de l'air syrienne comptait 100 avions de ce type en service.
Ils étaient couverts d'en haut par des MiG-21. Les avions MiG-21 constituaient l'épine dorsale des avions de combat égyptiens et syriens. La propagande israélienne a tenté de minimiser la menace que représente le MiG-21 pour l'armée de l'air israélienne, même s'il est désormais clair que ce type de chasseur soviétique a été une mauvaise surprise pour les Israéliens. Les forces aériennes égyptiennes et syriennes disposaient d'environ 300 avions MiG-21, équipés de 18 escadrons.
Les hélicoptères Mi-8 ont débarqué des unités d'assaut chargées de capturer des cibles importantes dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan. Les premiers avions israéliens ont décollé en 30 minutes, mais il a fallu deux heures pour que toutes les parties de l'armée de l'air israélienne soient pleinement prêtes au combat. Des avions d'attaque A-4 Skyhawk ont été utilisés dans le rôle d'attaque, accompagnés d'avions F-4 Phantom plus modernes. Sur les 40 hélicoptères transportant des troupes, les Israéliens n’ont réussi à en intercepter que 5.
En général, les F-4 ont effectué l'essentiel du travail de combat aérien au cours de cette guerre. Ainsi, sur 28 chasseurs égyptiens MiG-17 et MiG-21 qui ont participé au premier raid sur la base aérienne d'Ophir le 6 octobre 1973, deux Phantoms israéliens en service de combat ont pu abattre sept avions. D'autres F-4 étaient occupés à intercepter des hélicoptères égyptiens Mi-8 qui tentaient de faire débarquer des forces spéciales à des points clés de la péninsule du Sinaï. Sur les 40 hélicoptères, 5 ont été abattus.
Les "Mirages" IIICJ, ainsi que les "Nashers", fabriqués en Israël, analogues de l'avion d'attaque français "Mirage" 5 (il y en avait cependant quelques-uns), ont été utilisés contre des cibles au sol. Il faut cependant dire que les Mirages et le F-4 ont apporté des avantages considérables, en accomplissant également des tâches de défense aérienne. Même les « Super Monsieurs » B2 obsolètes ont été jetés dans la bataille. Ils étaient environ une douzaine. Le soutien hélicoptère a été fourni par des véhicules Super Frelon et UH-I Iroquois.
Si allumé front sud Alors qu'en faveur d'Israël, il y avait un facteur tel que le désert du Sinaï, qui servait de zone tampon, alors qu'au nord, un tel facteur était absent. Ainsi, les actions militaires contre l’Égypte sont pour l’instant passées au second plan. Les troupes israéliennes opérant sur le front sud avaient pour mission de contenir les Egyptiens et d'épuiser leurs forces dans des batailles défensives. La priorité a été donnée au front nord, où les troupes syriennes ne se trouvaient qu'à quelques kilomètres des villes et villages israéliens. L'armée israélienne a quand même réussi à tenir le coup et à gagner du temps pour mobiliser des réserves. De violents combats, au cours desquels il y a eu une bataille de chars acharnée avec de lourdes pertes des deux côtés, ont duré trois jours. En fin de compte, les troupes syriennes étaient épuisées, incapables de profiter de l’avantage qu’elles avaient acquis au prix fort dans les premières heures de la guerre. En conséquence, les Syriens ont été contraints de commencer à battre en retraite. Au même moment (9 octobre), l'armée de l'air israélienne répondait aux tirs de roquettes sur le territoire israélien en bombardant le quartier général de l'armée syrienne à Damas et une raffinerie de pétrole à Homs.
Le 7 octobre, l’Irak envoie un escadron de Hunters pour aider l’armée de l’air syrienne et, quelque temps plus tard, une unité MiG-21. La contribution de la Jordanie à la guerre aérienne s'est limitée au lancement de missiles sur des avions israéliens qui se trouvaient à portée des systèmes de défense aérienne jordaniens. Les unités syriennes étant en train de battre en retraite, le système de défense aérienne est devenu vital pour la Syrie. important, parce que les avions israéliens effectuant l'opération de bombardement stratégique ont volé presque jusqu'à la frontière syro-turque. Le 12 octobre, le système de défense aérienne syrien était dans un état déplorable. De nombreux MiG-21 ont été soit détruits, soit définitivement désactivés à la suite de graves dommages. Et le rôle d'intercepteur devait être attribué au MiG-17 obsolète.
Pendant ce temps, sur le front égyptien, les choses n’allaient pas bien pour les Israéliens. Deux jours après le début de l'offensive, les troupes égyptiennes s'emparent de la rive orientale du canal de Suez et la tiennent fermement, malgré 23 contre-attaques israéliennes. Certes, l'armée de l'air israélienne a réussi à empêcher la poursuite des opérations des commandos égyptiens en abattant 10 hélicoptères égyptiens Mi-8 le 10 octobre, mais le bouclier des systèmes de défense aérienne égyptiens s'est avéré extrêmement efficace, ainsi que l'anti- missiles guidés par char avec lesquels les Égyptiens défendirent la tête de pont qu'ils avaient capturée. Le 7 octobre, l'aviation israélienne a tenté d'agir directement contre le système de défense aérienne, mais cela a entraîné de lourdes pertes.
Six Phantoms ont été abattus, deux pilotes ont été tués et neuf ont été capturés. Un autre F-4E a été abattu, mais a pu revenir et, en proie aux flammes, a atterri sur la base aérienne de Ramat David. Les raids sur les aérodromes égyptiens n'ont pas abouti à grosses pertes pour les Arabes. Le 8 octobre, les Phantoms ont mené des raids sur des aérodromes syriens et des pontons égyptiens traversant le canal, et ont également patrouillé l'espace aérien. Quatre MiG-17 ont été abattus alors qu'ils tentaient d'attaquer Om Khasiba. Un F-4E figurait dans la liste des pertes. Apparemment, il a été abattu par un MiG-21 syrien.
Pour comprendre la gravité de la situation pour les Israéliens, il est préférable de regarder les chiffres des victimes israéliennes.
Au cours des quatre premiers jours, l'armée de l'air israélienne a perdu 81 avions, soit les deux tiers des pertes. nombre total pertes que l'aviation israélienne a dû subir pendant les 19 jours du conflit. Cela était principalement dû à l’excès de confiance des Israéliens qui, sur la base de l’expérience de la guerre de 1967, traitaient les systèmes de défense aérienne égyptiens S-75 avec mépris. Mais les Israéliens ont payé pour leur frivolité : cette fois, les Arabes disposaient de systèmes de défense aérienne beaucoup plus avancés. Sur toute la longueur du canal, sur sa rive ouest, se trouvent de nouveaux systèmes de défense aérienne : S-125, Kub, Strela-1 et les systèmes anti-aériens portables Strela-2.
Le système de défense aérienne 2K12 « Cube » était une quantité inconnue pour l’Occident, et personne ne savait comment gérer son système combiné de radar et de guidage électro-optique ou son radar de recherche de cibles. Les batteries de défense antimissile ont été placées selon le schéma soviétique classique d’un système de défense aérienne à plusieurs niveaux. En essayant d’éviter d’être touchés par un type connu de système de défense antimissile, les chasseurs israéliens tombèrent inévitablement à portée d’autres systèmes de défense aérienne. Dans le même temps, le système de missiles de défense aérienne Kub s’est avéré être un cadeau inattendu pour les Israéliens, car il ne pouvait souvent pas distinguer son propre avion de celui de quelqu’un d’autre et touchait la mauvaise cible. Selon certaines informations, 40 avions égyptiens et 4 avions irakiens auraient été abattus par erreur par des missiles de ce type. Même avant la fin de la guerre, 6 lanceurs 9K12 « Cube » sont tombés entre les mains des Israéliens, qui ont été envoyés par avion aux États-Unis, où des spécialistes les ont soigneusement étudiés et ont développé les contre-mesures nécessaires.
Le 8 octobre, alors que les deux camps continuaient de se bombarder mutuellement leurs aérodromes, un escadron de chasseurs-bombardiers algériens Su-7 est arrivé pour aider les Égyptiens. Contrairement à la guerre de 1967, où l’armée de l’air arabe a été détruite au sol, aucun véhicule égyptien n’a été perdu de la même manière, et les tentatives israéliennes pour y parvenir leur ont coûté très cher. La Syrie est moins chanceuse à cet égard. Par exemple, le 8 octobre, lors de raids israéliens sur trois aérodromes syriens, elle a perdu une douzaine d'avions. Depuis le 14 octobre, l'escadron libyen Mirage Sh/5 a également participé à des combats aériens qui, selon certaines sources, ont effectué environ 400 sorties. Ces Mirage étaient pilotés par des pilotes mercenaires, pour la plupart pakistanais.
Malgré la sérieuse opposition des défenses aériennes arabes, les Israéliens ont continué à tenter une attaque. Le 9 octobre, 16 "Fantômes" se sont rendus à Damas, chargés de frapper le quartier général de l'armée syrienne, mais en raison de mauvais conditions météorologiques seuls huit avions ont atteint la cible. Plusieurs impacts ont été enregistrés au prix de la perte d'un véhicule. Son pilote fut tué et son navigateur capturé. Un autre Phantom est à peine rentré chez lui. Lors des raids aériens israéliens sur des centrales électriques et des aérodromes égyptiens, un autre Phantom a été abattu.
Le lendemain, les Phantoms ont attaqué diverses bases aériennes égyptiennes et syriennes et n'ont subi aucune perte, mais lors d'opérations similaires le 11 octobre, deux F-4 ont été abattus par des MiG-21 égyptiens au-dessus de l'aérodrome de Banbah. La journée du 12 octobre s'est déroulée sans pertes, mais le lendemain, un F-4 a été gravement endommagé par des tirs d'artillerie antiaérienne lors d'un raid sur l'aérodrome d'El Mazza, près de Damas. La campagne contre les aérodromes syriens s'est terminée le 14 octobre, mais les raids sur des cibles en Égypte se sont poursuivis. Lors du bombardement de Mansur, selon des informations non confirmées, deux MiG-21 auraient été abattus. À leur tour, les MiG ont offert une résistance décente, à la suite de laquelle deux F-4E sont tombés en panne de carburant sur le chemin du retour et ont été contraints d'atterrir sur des aérodromes non préparés à Balway et Rephidim.
Le 15 octobre, 12 Phantoms ont attaqué l'aérodrome de Tanta et abattu un MiG-21, mais ils ont eux-mêmes subi des pertes : un F-4 a été détruit, le navigateur du véhicule a été tué et le pilote a été capturé. Un autre Phantom a été gravement endommagé, mais il est revenu d'une manière ou d'une autre. Le 16 octobre, des systèmes de missiles anti-aériens ont été attaqués dans la région de Port-Saïd. Les 17 et 18 octobre, ces raids se sont répétés. Lors de ces attaques, trois Phantoms israéliens ont été abattus et un quatrième a été lourdement endommagé. Le 18 octobre, quatre MiG-17 syriens ont été interceptés et, selon la partie israélienne, détruits. Au moins l’un d’entre eux a été abattu par le nouveau missile israélien Rafael Shafrir. Le 20 octobre, les systèmes de défense antimissile égyptiens ont détruit les deux Phantom suivants.
Pour les deux camps, le moment était venu où il fallait reconstituer leurs unités, assez meurtries au combat, avec de nouveaux équipements provenant des arsenaux des superpuissances. Déjà à partir du 9 octobre en plein essor deux ponts aériens ont été lancés avec des expéditeurs de fret militaire différents, mais avec la même adresse géographique (USA/URSS - Moyen-Orient). Certains avions de transport américains ont atterri directement sur des aérodromes situés dans la péninsule du Sinaï. La VTA soviétique a effectué 934 vols vers la seule Syrie, y livrant 15 000 tonnes de matériel militaire. Les avions de transport militaire américains C-141 Starlifter et C-5 Galaxy ont effectué 566 missions jusqu'au 15 novembre, transportant 22 395 tonnes de fret vers Israël, dont des hélicoptères CH-53D démontés. En outre, les Boeing 707 et 747 israéliens ont livré 5 500 tonnes supplémentaires d'équipement. De nombreuses marchandises sont arrivées par voie maritime.
L'Égypte et la Syrie ont rapidement remplacé leurs pertes en avions. Du 14 au 20 octobre, leur force aérienne a reçu 100 chasseurs soviétiques. Israël, prétendant être un orphelin de Kazan, a lancé un appel à l'aide désespéré, déclarant que le 13 octobre, il lui restait prétendument des fournitures militaires pour seulement 4 jours de guerre, ce qui a conduit à une accélération du rythme des approvisionnements américains. Les Phantoms et les Skyhawks ont été retirés d'urgence des escadrons de l'US Air Force et de la Navy et envoyés au Moyen-Orient. Les 28 premiers véhicules étaient prêts au combat le 17 octobre, et 50 autres le 22 octobre. Les insignes américains ont été repeints. Ces avions provenaient des 4e et 401e TIAC et ont effectué 200 missions de combat pendant la guerre du Moyen-Orient. Au cours des batailles, quatre escadrons Phantom (69, 107, 119 et 201st) ont détruit 115 avions ennemis et ont également attaqué des cibles au sol ennemies.
Cependant, la victoire d'Israël n'a pas été apportée par des livraisons supplémentaires de chasseurs, mais par des avions de transport de l'US Air Force, qui ont livré de nouveaux appareils électroniques et armes : des dispositifs de contre-mesures électroniques pour combattre les systèmes de défense aérienne S-75 et S-125, des bombes intelligentes de les types Whaley et HOBOS, les missiles antiradar AGM -45 Shrike, les missiles téléguidés AGM-65 Maverick, les bombes à fragmentation Rockey et les missiles guidés antichar Toy pour les forces terrestres. Les stocks de missiles anti-aériens Hawk et de missiles air-air AIM-9 et AIM-7 ont également été reconstitués.
Ayant reçu de nouvelles armes, Israël était désormais prêt à profiter de l’erreur tactique commise par le commandement égyptien le 14 octobre. Les troupes égyptiennes ont violé plan original et est sorti de sous le bouclier large et fiable du système de défense aérienne. Les opérations de combat acquièrent désormais un caractère maniable dans une situation qui évolue rapidement, ce qui est très bénéfique pour Israël. Le résultat s'est avéré assez prévisible. Dans la nuit du 15 au 16 octobre, avec le soutien d'hélicoptères, des unités de la marine israélienne attaquent la côte égyptienne, bien à l'ouest de la ligne de front. Au même moment, des unités israéliennes, profitant de la brèche dans la ligne de défense égyptienne, la pénétrèrent jusqu'à la rive opposée du canal de Suez.
En même temps lutte dans le ciel est devenu si actif que le front nord s'est retrouvé presque sans couverture aérienne, ce qui a fourni aux Syriens une rare opportunité d'utiliser des avions MiG-17 et Su-7 pour attaquer des bases israéliennes et une raffinerie de pétrole. Le commandement égyptien a même envoyé des avions d'entraînement à réaction Aero L-29 au combat comme avions d'attaque, ce qui n'a cependant pas obtenu beaucoup de succès.
À la suite des actions réussies des unités israéliennes, la situation des Égyptiens est devenue presque critique, puis, dans une vaine tentative de perturber le passage israélien du canal de Suez, le commandement égyptien a utilisé des hélicoptères Mi-8 comme bombardiers sur 19 octobre. Ils ont largué du napalm depuis basse altitude compartiments à bagages. Lorsque les troupes israéliennes ont écrasé les défenses ennemies avec une attaque de flanc et ont traversé les systèmes de missiles de défense aérienne le long du canal, capturant 12 des 40 systèmes anti-aériens, le puissant parapluie défensif des Arabes s'est effondré, laissant l'aviation égyptienne à la merci des attaques. ennemi.
Avec les troupes israéliennes fermement retranchées dans une tête de pont sur la rive ouest du canal de Suez, il est devenu clair que c’était l’Égypte, et non Israël, qui perdrait le territoire. Le moment est venu pour les Arabes d'utiliser leur dernière arme: Le 20 octobre, l'Arabie saoudite a cessé de fournir du pétrole à l'Occident. Au même moment, l’Égypte demandait un cessez-le-feu. Grâce à la médiation et à la pression des superpuissances, il a été décidé que la trêve entrerait en vigueur le 22 octobre à 18 h 52. Cependant, Israël avait sa propre opinion sur cette question et poursuivit son offensive vers le sud, en direction de Suez, en essayant d'encercler la 3e armée égyptienne. Ce n'est que le 24 octobre que les États-Unis l'obligèrent à arrêter ses troupes.
Dans le nord, il y eut également une lutte pour prendre des positions plus avantageuses avant le début de la trêve. Soutenus par des avions de combat, les troupes syriennes et les hélicoptères israéliens ont envoyé des renforts vers les postes situés au sommet des montagnes. DANS dernières heures guerre, Israël a réussi à s'emparer d'un important poste d'observation sur le mont Hermon. Les hélicoptères et les troupes parachutistes ont joué le rôle principal dans cette opération.
À ce jour, chaque camp réfute les données ennemies sur le nombre de pertes aériennes. Ce qui est sûr, c'est qu'ils étaient époustouflants. L'Égypte et la Syrie ont perdu chacune 220 véhicules. À cela s’ajoutent 21 chasseurs et MiG-21 irakiens et 30 combattants algériens et libyens.
Israël a perdu 120 avions. Près de la moitié des pertes concernaient des avions d'attaque A-4 Skyhawk, soit 53 unités. Ces véhicules ont dû supporter le poids de la lutte contre les puissants systèmes de défense aérienne des pays arabes et les forces terrestres ennemies.
37 fantômes ont été perdus. Six autres de ces véhicules ont été si gravement endommagés qu’ils ont dû être radiés. Ainsi, en termes de nombre de pertes, les Phantoms étaient juste derrière l'avion d'attaque A-4 Skyhawk. Cela s'expliquait par les spécificités des missions de combat assignées aux Phantoms, au cours desquelles ils devaient surmonter de violents tirs d'artillerie antiaérienne et pénétrer dans les zones de défense antimissile de la défense aérienne. Dans le même temps, les pilotes israéliens qui ont combattu sur le F-4E ont remporté 115 victoires dans des batailles aériennes.
Les Arabes ont également abattu 11 « Mirages » ou « Nashers » – des copies sans licence du Mirage de fabrication israélienne.
Environ 40 avions israéliens ont été abattus par des missiles anti-aériens, 31 par des tirs d'artillerie anti-aérienne, la plupart de ces pertes étant survenues dans les premiers jours de la guerre.
Les pertes totales arabes dues aux systèmes de défense aérienne et aux systèmes de défense aérienne ne s'élevaient respectivement qu'à 17 et 19 véhicules. Environ 400 combats aériens ont eu lieu dans les airs. Israël admet la perte de seulement 21 avions et affirme que ses pilotes ont abattu 335 avions arabes, les deux tiers de ce nombre avec des tirs de canon, et le reste avec des missiles AJM-9 Sidewinder ou leurs équivalents de la production israélienne IAI Shafrir, tirés à courte portée. Les propres missiles israéliens ont détruit deux avions, tandis que les Arabes en ont détruit 58.
Les hélicoptères constituent un poste de perte distinct. Les Égyptiens ont perdu 42 giravions, les Syriens - 13 et les Israéliens - 6.
Yom Kippour a marqué le début d'une nouvelle ère de guerre aérienne, et le système de défense aérienne sophistiqué et multicouche de l'Égypte a presque vaincu la puissance aérienne israélienne.
Cette guerre et ses résultats ont fait l'objet d'une analyse approfondie par des spécialistes de différents pays, qui ont tiré les conclusions appropriées. Une attention particulière a été accordée aux systèmes de défense aérienne soviétiques. Le rôle des contre-mesures radar dans l’augmentation des chances de réussite d’une mission de combat est devenu plus évident. Les missiles à guidage laser ou téléguidés, qui ont été testés avec succès au Vietnam, ont reçu une acceptation beaucoup plus large en raison de l'efficacité évidente dont ils ont fait preuve lors des frappes de précision de l'armée de l'air israélienne au cours de la deuxième phase de la guerre. , utilisés par Israël pour collecter des informations, sont devenus partie intégrante de toute armée moderne.
LONGS LONGS RAIDS AÉRIENS D'ISRAËL (1976-1985)
Au cours de quatre guerres majeures au Moyen-Orient, Israël a montré qu’il disposait d’une force aérienne assez efficace. Cependant, en 1976, il s’est avéré qu’il avait également les moyens de transporter ses troupes sur de longues distances.
Le 27 juin 1976, un avion d'Air France décolle d'Athènes à destination de Paris. À bord de l'Airbus A300 se trouvaient l'équipage et 258 passagers, dont quatre touristes transférés de l'avion arrivé à Athènes en provenance de Bahreïn. 8 minutes après le décollage, des « touristes », menaçant avec des pistolets et des grenades, s'emparent de l'avion de ligne. Ils ont d’abord forcé les pilotes à se diriger vers Benghazi, puis l’avion s’est envolé vers l’Ouganda, où le président Idi Amin a donné refuge aux terroristes.
Les ravisseurs, membres des organisations Baader-Meinhof et de l'OLP, ont exigé la libération de 53 prisonniers détenus dans les prisons de plusieurs pays. Les terroristes ont libéré plusieurs passagers, mais tous les Juifs, qui constituaient la majorité, sont restés en otages. L'équipage français de l'avion décide de partager le sort de ces derniers et reste avec eux.
Israël, qui a longtemps été une cible pour les terroristes, a immédiatement lancé une opération de sauvetage. Cependant, après avoir atterri à Entebbe, les terroristes se sont retrouvés hors de portée de la plupart des avions israéliens. Néanmoins, les préparatifs de l’opération battaient leur plein. On lui a donné le nom de code Operation Thunderbolt (traduit de l’anglais par « coup de foudre »).
Samedi 3 juin, trois avions de transport C-130 Hercules ont décollé de la base aérienne d'Afir, située à l'extrême sud de la péninsule du Sinaï, occupée par Israël. Un Boeing 707 a volé avec eux, assurant le contrôle et les communications pendant l'opération. Cette formation d'avions israéliens a survolé l'Éthiopie et le Kenya. Après avoir dépassé Nairobi, où avait déjà atterri le deuxième Boeing 707 (ambulance), ce vol s'est approché de l'aéroport ougandais d'Entebbe. Les agents des renseignements israéliens qui étaient entrés à l'avance dans l'aéroport avaient déjà signalé que l'avion détourné était stationné dans l'ancien terminal où étaient détenus les otages.
La clé du succès de l’opération de sauvetage israélienne à Entebbe, selon les plans du commandement israélien, était l’élément de surprise. Afin de se rendre facilement à l'endroit où étaient retenus les otages, les parachutistes israéliens ont revêtu l'uniforme des combattants de l'OLP.
Trois Boeing C-130 ont atterri peu après minuit. Le premier avion a roulé ouvertement jusqu'au terminal, et une Mercedes noire, la même, jusqu'à la plaque d'immatriculation, que celle du président Amin, en est sortie par la rampe d'écoutille inclinée. Il était suivi de Land Rover accompagnés de personnes en uniforme de l'OLP et armées de fusils d'assaut AK-47. Les gardes ougandais ont salué l'homme à la Mercedes noire, qu'ils ont pris pour leur président, et sont immédiatement tombés, fauchés par des rafales de tirs d'AK-47. Des commandos israéliens déguisés ont tiré. Une deuxième vague de forces spéciales israéliennes s’est précipitée depuis un autre avion. Les soldats ont fait irruption dans le terminal en criant : « Descendez ! Nous sommes Israéliens ! Une fusillade s'ensuit avec les terroristes, juste au-dessus de la tête des otages.
La deuxième unité a capturé la tour de contrôle et détruit les équipements de transmission radio, mais le commandant des forces spéciales, le colonel Yehonatan Netanyahu, a été tué par une balle de tireur isolé. Pour éliminer complètement toute possibilité de poursuite aérienne, les parachutistes israéliens ont détruit onze chasseurs MiG - presque tous équipement militaire Force aérienne ougandaise.
En quelques minutes, les terroristes furent maîtrisés et les otages furent rapidement placés dans le quatrième C-130 vide, qui venait d'atterrir. Malheureusement, trois otages sont morts dans la fusillade.
Les C-130 ont décollé, laissant au sol les cadavres des pirates de l'air, ainsi que 20 soldats ougandais tués et plus de 100 blessés. Après avoir atterri au Kenya, les avions israéliens ont fait le plein, tandis que les blessés ont été transférés vers un avion ambulance en attente, puis ont continué leur vol. Une rencontre triomphale les attendait à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv.
Grâce au succès de l'opération, la vie de plus de 100 otages ainsi que des membres de l'équipage de la compagnie aérienne Air France a été sauvée. Cela a été réalisé au prix de la vie de trois otages et du commandant des forces spéciales, le lieutenant-colonel Netanyahu, dont le frère cadet était destiné plus tard à devenir Premier ministre d'Israël.
Cinq ans plus tard, Israël a mené un autre raid à longue distance, mais de nature différente.
L'Irak est soupçonné depuis longtemps de poursuivre secrètement son propre programme d'armement nucléaire, dans lequel le centre nucléaire d'Osirak a joué un rôle majeur. Cette usine a été construite avec l'aide de spécialistes français et italiens dans le désert, à 19 km au sud-est de Bagdad.
Les renseignements israéliens ont indiqué que la centrale électrique serait opérationnelle d’ici septembre 1981 et que la production d’uranium enrichi et de plutonium de qualité militaire commencerait peu de temps après.
Cela a suscité une grande inquiétude chez tous les voisins de l'Irak. Mais le plus grand danger menaçait Israël et c'est pourquoi il a été décidé dans ce pays de frapper un réacteur nucléaire depuis les airs. Cela n’a pas été facile à réaliser puisque Bagdad est située à plus de 1 100 km d’Israël. Cependant, peu de temps auparavant, Israël avait acquis des chasseurs F-15 et F-16 de fabrication américaine, qui étaient à la hauteur de la tâche.
Après une préparation minutieuse, qui comprenait la construction d'une maquette grandeur nature du réacteur pour mener des attaques simulées, le commandement a donné le feu vert à l'opération.
Le dimanche 6 juin 1981, six F-15 Eagle, censés assurer la couverture des chasseurs, et huit F-16 Fighting Falcon, transportant chacun deux bombes de 1 000 kg, décollèrent de la base aérienne d'Etzion.
Volant à basse altitude au-dessus des régions désertiques de Jordanie et d’Arabie Saoudite, les Falcons ont atteint leur cible 80 minutes plus tard. Après avoir grimpé fortement, les pilotes du F-16 ont vu le dôme du réacteur se détacher clairement sur le fond désertique et ont immédiatement commencé à s'approcher de la cible. Il y a des raisons de croire que les 16 bombes ont touché l’installation, même si l’une d’entre elles n’a pas explosé. Le système de défense aérienne irakien a été mis en alerte, mais il était trop tard. Lorsque les canons anti-aériens irakiens ont ouvert le feu, les avions israéliens rentraient déjà chez eux.
Ce raid aérien a provoqué beaucoup de colère dans le monde arabe, mais il a en même temps démontré que les Israéliens ont à la fois la capacité et le désir de lancer des frappes puissantes contre des cibles lointaines si cela sert leurs intérêts. Cela est redevenu évident en 1985.
Le 2 septembre 1985, trois Israéliens ont été sauvagement assassinés à bord d'un yacht à Larnaca, à Chypre. L'enquête a établi que les criminels appartenaient à l'Unité 17, une organisation terroriste associée à l'OLP. Israël a décidé de réagir en frappant le quartier général de l'OLP en Tunisie.
La distance de vol était importante - près de 2 000 km aller-retour. Ce raid devait être le plus long de l’histoire israélienne. Pour cette opération, des chasseurs-bombardiers F-15 Eagle ont été affectés, qui devaient être ravitaillés en vol à partir d'un avion de ravitaillement Boeing 707.
La cible du vol était le complexe de bâtiments de l'OLP à Hamam al-Shatta, où se trouvaient les bureaux de Yasser Arafat et de ses plus proches conseillers, ainsi que les départements des opérations et de la propagande et le centre de communication. L'unité 17 était également située dans ce complexe de bâtiments.
Le raid a eu lieu le 1er octobre. Le ravitaillement en vol s’est déroulé sans problème et conformément au planning. Le seul souci était la météo : le golfe de Tunis était entièrement recouvert d'épais nuages. Cependant, à mesure que les avions s'approchaient de la côte, la météo s'est améliorée et les pilotes de F-15 ont pu reconnaître leurs cibles au sol. Le raid était inattendu et très destructeur. Toutes les cibles ont été soit détruites, soit gravement endommagées. Des bombes ont directement touché le quartier général d'Arafat et la caserne de l'unité 17. Israël a une fois de plus montré que s’il le souhaite, il peut agir, quelles que soient les conséquences politiques et l’opinion publique mondiale.
OPÉRATION PAIX POUR LA GALILÉE - BATAILLE POUR LA VALLÉE DE LA BEKAA (PREMIÈRE GUERRE DU LIBANE, JUIN 1982)
Après le rapprochement de l’Égypte avec l’Occident, qui a suivi la signature de l’accord historique de Camp David, la Syrie est automatiquement devenue le principal ennemi arabe d’Israël. Le pays arabe défend depuis des années la cause des Palestiniens, qui continuent de se battre pour créer leur propre État officiellement reconnu. Le rejet du traité de paix entre Israël et l'Égypte s'est exprimé dans les attaques des combattants de l'OLP dans la zone frontalière israélienne, menées à partir de bases situées dans le sud du Liban. En réponse, des avions de frappe israéliens ont lancé des attaques de missiles et de bombes sur ces bases.
Dans le but évident de mettre fin à la guerre civile libanaise, la Syrie a envoyé des troupes dans ce pays voisin le 31 mai 1976. Elles ne devaient pas être considérées comme une occupation et c'est pourquoi la couverture aérienne et les unités de missiles anti-aériens sont restées en Syrie. Les systèmes de défense aérienne syriens étaient situés dans la zone frontalière, d'où ils pouvaient contrer toute tentative d'aviation israélienne de frapper Damas. En mars et avril 1978, une partie du sud du Liban, jusqu’au fleuve Litani, est occupée par les troupes israéliennes. L'armée de l'air israélienne a périodiquement mené des frappes sur des cibles sur le territoire libanais, ce qui a suscité l'opposition de l'aviation syrienne.
Parallèlement à la frontière, de Rayaq aux hauteurs du Golan occupées par Israël, la vallée de la Bekaa s'étend vers le sud. Israël a déployé des efforts considérables pour recueillir des informations sur les positions syriennes dans la région et a perdu plusieurs avions de reconnaissance sans pilote Firebee RPV à cause des tirs antiaériens syriens.
Lors de combats aériens avec des avions israéliens, l'armée de l'air syrienne a perdu au moins 12 de ses MiG de 1979 à juin 1982, dont deux MiG-25 abattus alors qu'ils tentaient d'attaquer un avion de reconnaissance RF-4E Phantom.
Fin des années 70 – début des années 80. L'armée de l'air israélienne possède un sérieux atout : des avions plus modernes que ses adversaires, en particulier le F-16 Fighting Falcon et le F-15A Eagle, extrêmement maniables. Israël fut parmi les premiers acheteurs de ce type d’avions, les adoptant presque en même temps que les États-Unis.
Les chasseurs-bombardiers israéliens F-16 ont commencé à effectuer des missions de combat dès leur arrivée en Israël en 1980. Dès le début, les F-16 ont été utilisés comme chasseurs-bombardiers pour escorter les F-4E Phantom chargés de bombes et détruire les cibles au sol ennemies et aéronef.
Le F-15A est devenu le principal chasseur de défense aérienne israélien. Bien que cet avion ait une bonne vitesse et une bonne maniabilité, son principal avantage réside dans son excellent équipement électronique, qui comprend également un radar Doppler à impulsions APG-63. Les F-15A israéliens peuvent emporter la même portée de missiles que leurs homologues américains : AIM-9 Sidewinder et AIM-7 Sparrow, ainsi que des missiles israéliens Shafrir ou Python à chercheur infrarouge.
Pour éliminer la menace de l'OLP, Israël a planifié une invasion du Liban avec ses formations blindées. Cette opération était prévue pour le milieu de l’année 1982. Afin de réduire les protestations internationales indésirables, cette attaque aurait dû être présentée comme une vengeance pour les crimes « atroces » de l’OLP. La cause de guerre souhaitée se présenta bientôt. Il s’agit de la tentative d’assassinat contre l’ambassadeur israélien à Londres le 3 juin. L'attentat contre l'ambassadeur d'Israël à Londres a servi de prétexte pour justifier l'invasion israélienne du Liban voisin en 1982. Le commandement israélien poursuivait l'objectif de priver l'OLP de ses bases au Liban, à partir desquelles les saboteurs de l'OLP menaient des raids sur territoire israélien et à partir duquel des attaques d'artillerie et de mortier ont été tirées sur les colonies israéliennes. Le Liban est déjà secoué par des spasmes guerre civile entre les forces chrétiennes, soutenues par Israël, et une alliance de diverses organisations musulmanes et de l'OLP, soutenue par la Syrie.
Le lendemain à 15h15, sept vagues d'avions A-4, F-4, F-16 de l'armée de l'air israélienne se sont précipitées sur Beyrouth, la capitale du Liban. Ils ont attaqué les camps de réfugiés palestiniens. Le lendemain matin, Beyrouth, la route côtière et les bases de l'OLP ont été touchées. Au même moment, un Skyhawk a été abattu par le missile Strela, ce qui constitue la première perte de l'armée de l'air israélienne.
Les projets d’Israël ne sont devenus évidents au monde que le 6 juin. Ses forces terrestres, appuyées par des hélicoptères, entamèrent une avancée rapide vers le nord le long de la côte, ce qui aurait dû conduire les troupes presque jusqu'aux portes de Beyrouth. Israël a déclaré que le but de cette invasion à grande échelle était de créer une zone démilitarisée le long de ses frontières nord. Les unités de l'OLP qui tentaient de résister ont été repoussées, forçant la Syrie, en tant qu'alliée, à fournir une assistance au Liban. Le 7 juin, l'armée de l'air syrienne a tenté d'intercepter des avions F-16 au-dessus de Beyrouth et de Damour, mais a fini par perdre deux MiG. Pour protéger ses flancs, Israël a déployé d’importantes forces à bord d’hélicoptères de transport lourd CH-53 dans les montagnes du Chouf, au sud-est de Beyrouth. Cette opération, menée le lendemain, menaçait par le flanc les positions syriennes dans la vallée de la Bekaa. De plus, les troupes israéliennes pouvaient désormais couper les communications entre Beyrouth et Damas, et la Syrie a donc répondu en attaquant avec ses hélicoptères d'appui-feu Gazelle. Des avions d'attaque syriens ont pénétré profondément dans l'espace aérien libanais et ont frappé des chars israéliens près du port de Sidon.
En conséquence, il est devenu clair pour le commandement israélien que les Syriens pourraient interférer avec les opérations menées contre l'OLP dans la plaine côtière. Il était devenu urgent de prendre des contre-mesures. En outre, l’armée de l’air israélienne était limitée dans ses actions par le système de défense aérienne syrien dans la vallée de la Bekaa. La situation était encore compliquée par le fait que, selon les renseignements, des systèmes de défense aérienne supplémentaires étaient arrivés sur place. Il y avait urgence à agir. À l’heure actuelle, il y avait 19 positions SAM dans la vallée de la Bekaa.
Le 9 juin, après une reconnaissance préliminaire de l'emplacement de leurs positions à l'aide de drones, les Israéliens ont mené une fausse attaque par un groupe d'avions spécialement désigné. Cela a provoqué l’activation du radar des systèmes de défense aérienne syriens, ce que souhaitaient les Israéliens. Immédiatement, des avions d’attaque israéliens armés de missiles anti-radar et de bombes à fragmentation se sont précipités dans l’attaque par vagues.
90 véhicules ont participé à ces raids. Tout d'abord, peu après 14 heures, une unité de 26 F-4 a tiré des missiles air-sol AGM-65 Maverick et des missiles air-sol standards AGM-45 et AGM-78 contre le SAM et les radars de contrôle. De plus, les forces terrestres israéliennes ont lancé leurs missiles tactiques sol-sol Zeev contre les mêmes cibles. En conséquence, 10 positions SAM ont été mises hors service en 10 minutes. La défense aérienne syrienne, presque complètement paralysée, a alors reçu un nouveau coup dur. 40 avions F-4, A-4 et Kfir ont eux-mêmes attaqué les sites de lancement de missiles anti-aériens, en utilisant des missiles Maverick équipés de missiles téléguidés, de bombes à fragmentation et de bombes à guidage laser. Cette deuxième phase de perquisitions s'est terminée à 14h35. Après une courte pause, la troisième phase de l’opération a commencé. Une autre vague d’avions israéliens a attaqué d’autres cibles syriennes le long du front, ainsi que les sites SAM survivants.
Le groupe de couverture comprenait des F-16 et des F-15 Eagles, qui ont engagé des combattants syriens. La bataille s'est rapidement divisée en dizaines de duels aériens distincts. Les unités MiG-21 ont été gravement endommagées. L'armée de l'air israélienne, selon ses données, a abattu 22 chasseurs ennemis et causé de lourds dégâts à sept avions, sans perdre un seul avion. La Syrie a reconnu la perte de 16 avions mais a affirmé que 26 avions israéliens avaient été abattus, dont la plupart étaient probablement des avions espions sans pilote.
Cependant, le résultat le plus important de la bataille du 9 juin a été qu'au cours de quatre raids, l'aviation israélienne a neutralisé au moins 17 lanceurs de missiles, laissant les troupes syriennes pratiquement sans systèmes de défense aérienne au sol.
Le 10 juin, les deux derniers sites de lancement de défense antimissile ont été détruits et la Syrie ne peut désormais compter que sur son armée de l'air pour lutter contre les avions israéliens. De violents combats ont éclaté dans le ciel, à la suite desquels les Syriens ont rapporté 10 victoires aériennes. Israël a affirmé que ses pilotes avaient abattu 25 avions et trois hélicoptères syriens. Ce dernier a tenté d'arrêter l'avancée de la colonne israélienne dans la vallée de la Bekaa, ce à quoi le commandement israélien a répondu en introduisant dans la bataille des hélicoptères d'appui-feu AN-I Cobra et Hughes 500MD Defender.
Le lendemain, le 11 juin, des combats aériens similaires ont eu lieu lorsque les troupes syriennes ont attaqué des unités israéliennes qui, selon le commandement syrien, avaient l'intention de couper la route menant de la vallée de la Bekaa à Beyrouth. Selon des données israéliennes, cela a coûté à l'armée de l'air syrienne 18 appareils supplémentaires abattus juste avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu temporaire. La guerre aérienne était pour l’essentiel terminée, même si les avions israéliens continuaient de mener des frappes occasionnelles. Le travail des pilotes d'hélicoptères israéliens n'a pas diminué, puisqu'au cours des mois suivants, ils ont dû soutenir leurs troupes occupant la zone depuis les airs. partie sud Liban.
La supériorité de l'aviation israélienne sur l'armée de l'air syrienne était écrasante, et cela était largement dû aux éléments de soutien au sol, dont le principal était le système israélien de contrôle de combat aérien à plusieurs niveaux. L'un de ses principaux composants était l'avion E-2C Hawkeye AWACS récemment acquis. Pendant les combats, deux des quatre E-2C opérationnels effectuaient des patrouilles aériennes près de la côte. Le commandement syrien a admis plus tard que tous ses avions avaient été détectés par l'ennemi presque immédiatement après le décollage, ce qui les avait privés de toute chance d'attaque surprise. En plus de l'E-2C, Israël disposait de systèmes radar de surveillance à basse altitude Westinghouse (ce système était un radar tactique AN/TPS-63 suspendu sous un ballon). Une reconnaissance rapprochée a été effectuée par un avion de reconnaissance RF-4E Phantom. Un RF-4E a été abattu par des tirs d'artillerie antiaérienne et, en raison de la valeur exceptionnelle de son équipement avionique et électronique de reconnaissance (dont certains étaient de fabrication israélienne), le commandement israélien a envoyé une équipe de recherche spéciale derrière les lignes ennemies avec le mission de retrouver et de détruire l'épave de l'avion. Les moteurs de recherche ont découvert non seulement l’avion écrasé, mais également un groupe de onze spécialistes soviétiques qui retiraient les « boîtes noires » de l’avion. Les Israéliens les ont forcés à battre en retraite. Durant les combats dans la vallée de la Bekaa, des avions RPV sans pilote ont été largement utilisés à des fins de reconnaissance et de déception. Il s'agissait d'appareils de type Firebee et IA1 Scout, ces derniers étant équipés d'un moteur à pistons et, dotés de caméras de télévision et de caméras panoramiques, transmettaient des informations sur les résultats des raids aériens en poursuite.
Toutes les opérations visant à détruire les systèmes de missiles de défense aérienne ont été soigneusement planifiées. Les avions de la première vague ont lancé des missiles à une distance de 35 km, hors de portée du système de défense aérienne. Ces missiles étaient censés frapper les centres « nerveux » des systèmes de défense aérienne avec des frappes précises et étaient donc des armes de type Maverick avec un chercheur de télévision et des missiles antiradar AGM-45 Shrike et AGM-78 Standard. Après la désactivation des centres de contrôle de la défense aérienne, les avions israéliens ont pu attaquer les positions de lancement de missiles de défense aérienne de plus près et en utilisant des bombes à fragmentation et des bombes hautement explosives. La majeure partie de ce travail a été réalisée par les Phantoms.
Des Boeing 707, convertis à partir d'avions de ligne civils ordinaires, ont également participé aux combats. Equipés de radars latéraux et d'équipements de guerre électronique, ils interféraient avec les radars ennemis et leurs systèmes de guidage de chasseurs intercepteurs.
Lors des combats dans la vallée de la Beka, la Syrie a reconnu avoir perdu 60 avions et « moins de 30 » systèmes de défense aérienne. Israël a affirmé que son armée de l'air avait abattu 92 avions et hélicoptères syriens, dont 85 avions de combat et 5 hélicoptères Gazelle. 40 avions syriens abattus (20 MiG-21 et 20 MiG-23) représentaient 37 chasseurs F-15 Eagle. Au total, les Needles ont abattu 58 véhicules ennemis. Une autre victoire remportée par le F-4E doit être attribuée à McDonnell Douglas. Les 44 avions restants de l'armée de l'air syrienne abattus étaient constitués de 72 F-16, encore une fois répartis presque également entre les MiG-21 et les MiG-23.
La Syrie, après avoir initialement gonflé les chiffres victoires aériennes, puis s'est contenté de 19 avions et hélicoptères israéliens abattus. Israël a reconnu la perte d'un seul Skyhawk et de deux hélicoptères. Ces données sont sous-estimées. En fait, Israël a perdu 13 chasseurs et avions d’attaque, dont plusieurs F-15A. Deux hélicoptères (AN-1 Cobra et Bell 212) ont été abattus par les chasseurs de l'OLP. Le commandement israélien a affirmé que tous ses avions perdus et des hélicoptères ont été abattus par des missiles anti-aériens.
L’inévitable dispute sur le nombre d’avions abattus ne nie pas la victoire d’Israël. victoire complète dans une bataille aérienne au-dessus de la vallée de la Bekaa, à laquelle les combattants des deux côtés ont pris part. Même le nombre de pertes israéliennes cité par les Syriens ne peut en diminuer l’importance, remettant en question seulement le degré de supériorité aérienne israélienne.
Ainsi, bonne préparation et la compétence des pilotes israéliens, ainsi que l'assistance militaro-technique constante des États-Unis, confèrent à l'armée de l'air israélienne un net avantage dans la lutte contre les voisins hostiles.
Après les événements décrits, l’armée de l’air israélienne a été utilisée lors de la Seconde Guerre du Liban (2006) et de l’Opération Plomb Durci (2008). Cependant, dans ces conflits, Israël s'est heurté à l'opposition des militants des mouvements Hezbollah et Hamas, qui ne disposaient pas de systèmes de défense aérienne sérieux. Dans des conditions domination absolue dans les airs, l’aviation n’était utilisée par Israël que pour lancer des attaques de missiles et de bombes sur des cibles ennemies. Mais il semble que dans un avenir proche, l'armée de l'air israélienne rencontrera à nouveau de sérieux adversaires - l'Iran et la Syrie...
G., major de l'armée de l'air israélienne, rapatrié d'Ukraine. Il a suivi une formation de pilote militaire très difficile et est actuellement commandant adjoint d'un escadron. Lors d'une conversation avec Cursor, il a parlé de son service.
Tout d’abord, parlez-nous de vous. D’où êtes-vous rapatrié, où avez-vous étudié ?
Je suis rapatrié d'Ukraine en 1996 avec mes parents ; au moment de mon déménagement en Israël, j'avais 14,5 ans. Il a obtenu son diplôme ici, puis a obtenu un sursis du service militaire et a terminé ses études pour un premier diplôme en électronique au Technion. Après ses études, il est mobilisé. Maintenant, je suis marié, nous avons quatre enfants. Ma femme, mes enfants et moi vivons sur une base de l'armée de l'air, où se trouve un village spécial pour les officiers et leurs familles. Pendant que j'étais dans l'armée, j'ai pris un congé pour terminer mes études d'un deuxième diplôme, également en ingénierie.
Vouliez-vous servir dans l’aviation?
Non, j'étais plus attiré par l'infanterie, mais l'armée m'a proposé un cours de pilotage. Je me suis intéressé, j'ai découvert les spécialités du vol et j'ai décidé de l'essayer. De nombreux entretiens ont eu lieu au cours du processus de sélection. Le cours dure trois ans, soit la quasi-totalité du service militaire. Plusieurs centaines de personnes entrent, plusieurs dizaines de diplômés. A part moi, au début du cours il y avait plusieurs autres rapatriés, une dizaine de personnes, mais parmi ceux qui ont réussi le cours, j'étais le seul rapatrié. Mais cela n'est pas dû au « plafond de verre », puisque pendant l'entraînement militaire, la langue que parle le cadet à la maison n'a pas d'importance. Le pourcentage de rapatriés ayant terminé avec succès leurs études par rapport au nombre de ceux qui ont commencé leurs études ne diffère pas des indicateurs des Israéliens de souche.
Le parcours est très difficile, mais les principales difficultés sont plus mentales que physiques. L'activité physique des fantassins est probablement plus élevée. Et il s'avère que pendant trois ans, le cadet est contrôlé, testé et examiné quotidiennement. Cependant, vous pouvez aussi vous y habituer. La partie la plus difficile du parcours est la partie volante. D'un point de vue physique, la période la plus difficile est la première année, lorsque nous suivons le cours de jeune combattant, effectuons l'orientation et d'autres tâches similaires.
Quelle est votre spécialité de vol ?
Navigateur d'avions de combat F-15 et F-16 . Pour chaque spécialité au cours du cours, une sélection distincte est effectuée, c'est-à-dire une spécialisation distincte - pilotes d'avion, pilotes d'hélicoptère, navigateurs, etc.
Après le cours, les pilotes suivent une autre année de formation complémentaire, y compris une formation opérationnelle. Pour les navigateurs, cette formation dure six mois. Ils sont ensuite affectés à un escadron, où ils effectueront une autre année de vols d'entraînement avant d'être autorisés à effectuer des missions de combat. Pendant les deux premières années de service dans l'escadron, le pilote et le navigateur viennent quotidiennement à l'unité comme s'ils allaient travailler. Ensuite, ils sont transférés à d'autres postes, comme au quartier général ou à l'école de pilotage, et doivent voler une fois par semaine. Ils reçoivent alors des postes de commandement ou sont transférés dans la réserve. En réserve, ils viennent aussi chaque semaine effectuer des vols d'entraînement.
Après le cours j'ai rejoint l'escadron F-16i , y passe les deux premières années, puis devient instructeur sur simulateur d'école de pilotage, puis retourne dans l'escadron et devient commandant des nouveaux pilotes et navigateurs. Ensuite, j'ai pris le poste de deuxième commandant adjoint. Puis il commande un escadron à l’académie de pilotage. Maintenant, je suis le premier commandant adjoint de l'escadron F-1 5i "Patishim." J'ai sous mon commandement tous les pilotes et navigateurs, soldats et conscrits directement liés aux vols. Je resterai dans l'armée dans les années à venir, mais nous verrons.
Quelles tâches avez-vous déjà accomplies ?
Les missions de combat peuvent être nombreuses et variées : sorties pour intercepter des cibles aériennes, frappes contre des cibles au sol. Les avions sur lesquels je vole effectuent principalement des missions contre des cibles au sol. En conséquence, j'ai effectué de telles tâches. Je ne peux pas en dire plus.
L'Armée de l'Air est une force d'élite...
Je ne dirais pas ça. Nous faisons partie de l'armée israélienne. Nous avons nos propres machines qui nous permettent d’effectuer des tâches et des missions que d’autres ne peuvent pas accomplir, mais c’est tout. C'est notre travail. D’autres branches de l’armée ont des tâches différentes. Mais chacun fait son travail et apporte sa contribution.
Mais en même temps, vous vous associez à l’armée presque à vie, même si vous décidez de mettre un terme à votre carrière militaire.
Oui, il y a un vol chaque semaine. Jusqu'à 51 ans, vous pouvez voler sur des avions de combat, jusqu'à 60 ans - en tant qu'instructeur école de pilotage. À 18 ans, on pense plus aux romances estivales qu’au futur lointain, et on ne pense pas beaucoup à ce genre de choses. Mais maintenant, je l'aime même. Voler, c'est bien, et plus vous avez d'opportunités de voler, mieux c'est. De nombreux pilotes seraient heureux de continuer à voler après avoir atteint la limite d'âge.
Quelque chose a-t-il changé dans la formation des pilotes après le déploiement des systèmes de défense aérienne russes - S-300 et S-400 - en Syrie ?
Les systèmes de défense aérienne russes apparus en Syrie nous sont connus depuis longtemps et, ces dernières années, nous avons mené des entraînements en tenant compte des capacités de ces armes. Nous ne nous entraînons pas pour la dernière guerre, mais pour la suivante. De nombreux adversaires potentiels peuvent disposer de tels systèmes, et nous prenons tout cela en compte. Notre formation est construite en tenant compte de tous les types d’armes dont peut disposer l’ennemi.
Dans quelle mesure la défense aérienne se développe-t-elle aujourd’hui ?
Les systèmes de défense aérienne se développent et s’améliorent très activement, tant dans les blocs de l’Ouest que de l’Est. Il y a beaucoup de nouveaux développements, ici et dans d’autres pays. Cette direction est très populaire car elle coûte beaucoup moins cher que la production d’avions et la formation des pilotes. Il est beaucoup plus facile de former les équipages des batteries de défense aérienne.
La principale différence, à mon avis, réside dans la qualité de la formation et dans la sélection rigoureuse des pilotes et des navigateurs. L’armée de l’air israélienne a le privilège d’être la première à sélectionner les nouvelles recrues, et c’est un gros plus. Grâce à cela, notre Force aérienne reste à un niveau très élevé. De plus, nous possédons certains des meilleurs avions au monde, F-15i et F -16i, équipé de systèmes israéliens que nos adversaires ne possèdent pas. Nous avons également beaucoup d’expérience accumulée ; nous avons développé nos propres tactiques et stratégies.
L'une de nos particularités est que nous accordons toujours une grande attention à la formation des pilotes au combat rapproché, lorsqu'il est nécessaire d'abattre un avion ennemi avec un canon. La plupart des autres forces aériennes ont abandonné ce système au profit des missiles. Mais pour nous, cela reste un exercice de base et des compétences de manipulation armes modernes basé sur les compétences acquises en préparation au combat rapproché. Nous pensons qu'un pilote doit toujours réagir, réfléchir et prendre des décisions rapidement, et cela est mieux entraîné au combat rapproché. Quiconque est bon en combat rapproché sera également bon en tir à distance et en bombardement.
Et si nous comparions nos pilotes avec des pilotes d’autres pays ?
Il est difficile de faire une telle comparaison, car dans les exercices communs, nous ne sommes pas les uns contre les autres, mais ensemble. Je dirais que dans les pays occidentaux, la formation des pilotes est bonne, mais avec ses spécificités.
Par exemple, la formation américaine est légèrement différente de la nôtre. Les Américains sont habitués à opérer en masse, ils possèdent des milliers d'avions et leurs pilotes suivent simplement les ordres et agissent strictement selon les instructions. Dans notre pays, il est d'usage de faire preuve de flexibilité, car il existe de nombreux adversaires potentiels avec différents avions aux alentours, et la situation dans les airs peut changer à tout moment. Nous apprenons à prendre des décisions en fonction de ces changements. Les Américains préparent soigneusement l'opération, puis suivent strictement le plan élaboré.
Ici, j'ai vu des pilotes russes et ukrainiens uniquement lors d'incendies de forêt ; j'ai eu l'occasion de les accompagner à bord d'avions de lutte contre les incendies du ministère russe des Situations d'urgence en 2010 et 2016 et du ministère des Situations d'urgence d'Ukraine en 2016.
Les pilotes de tous les pays sont similaires, nous parlons une langue que chacun comprend.
Parfois, il semble que l'aviation se voit attribuer un rôle de plus en plus dominant et que d'autres troupes deviennent son appendice.
En fait, ce n'est pas vrai. Au fil du temps, l’intégration de toutes les branches de l’armée se rapproche de plus en plus. Les systèmes de contrôle modernes de l'aviation et des forces terrestres leur permettent de dialoguer en permanence. Dans le même temps, le quartier général a une vue d'ensemble, au sol et dans les airs, ce qui constitue la plateforme d'informations nécessaire à la prise de décision. Le combat aérien et le combat au sol sont aujourd'hui étroitement liés, il y a des officiers spéciaux de l'armée de l'air qui accompagnent les troupes terrestres et coordonnent leur interaction avec nous. Cela ne s’était pas encore produit lors de la Seconde Guerre du Liban en 2006. De nos jours, les pilotes s’entraînent beaucoup avec les troupes au sol.
De nos jours, les avions sans pilote se développent activement. Pensez-vous que c'est l'avenir ?
Oui, bien sûr, tout va dans ce sens. Israël est l'un des leaders mondiaux dans le domaine des véhicules aériens sans pilote. Je pense que dans 30 ans, la plupart des missions seront effectuées par des avions sans pilote. Ce n'est pas encore le cas ; le niveau de technologie ne permet pas de remplacer une personne qui regarde la bataille d'en haut de ses propres yeux ; il n'est pas encore tout à fait possible de remplacer une personne dans toutes les tâches ; Mais ce n’est, je le répète, qu’une question de temps.
N'es-tu pas triste ?
Il y aura suffisamment de missions de combat pour toute ma vie.
Avion de combat F-16 se préparant à décoller. 1991 Photo de Ts. Israélien. Bureau de presse d'État. Israël.
Le ministre de la Défense, M. Arens, avec une équipe de techniciens chargés de l'entretien des avions de combat F-16. 1991 Photo de Ts. Israélien. Bureau de presse d'État. Israël.
Vol de démonstration d'avions de l'armée de l'air israélienne lors d'un défilé militaire dédié au 50e anniversaire de l'État d'Israël. 1998 Photo de M. Milner. Bureau de presse d'État. Israël.
Drone israélien Aerostar.
Dispositions générales
L'un des aspects les plus importants de la doctrine stratégique israélienne, conçue pour résoudre le problème d'un petit pays entouré d'un ennemi numériquement supérieur, est l'utilisation concentrée et coordonnée de la puissance aérienne contre les forces terrestres et les lignes arrière ennemies (qui, entre autres, réduit les pertes).
Les raids réussis depuis le territoire israélien vers l'Ouganda (opération Entebbe pour libérer les passagers d'un avion d'Air France pris en otage le 4 juillet 1976) et l'Irak (bombardement d'un réacteur nucléaire le 7 juin 1981) ont démontré une fois de plus l'importance d'Israël en tant que une base d'opérations, permettant à l'armée de l'air stationnée ici de contrôler efficacement de vastes zones du Moyen-Orient et de l'Afrique de l'Est.
Personnel et armes de l'armée de l'air israélienne
Les informations sur la défense en Israël ne sont pas soumises à publication ; Ainsi, les données ci-dessous sont basées principalement sur des estimations provenant de sources étrangères faisant autorité, ainsi que de chercheurs israéliens.
Il existe quatre types d'aviation : tactique, de défense aérienne, de reconnaissance et de transport.
Environ 36 000 personnes ont servi dans l'armée de l'air en 2002. Lors de la mobilisation, le personnel de l'armée de l'air israélienne atteint environ 91 000 personnes. L'Armée de l'Air compte un nombre relativement important de militaires de carrière.
L'armée de l'air israélienne dispose, selon diverses sources, jusqu'à 800 avions de combat, dont 628 en service et 172 (57 modèles Skyhawk et 115 modèles Kfir) en stockage opérationnel (c'est-à-dire maintenus en état de préparation au combat ; destinés à la vente à l'étranger). ou pour une utilisation dans situation d'urgence) - plus que dans l'armée de n'importe lequel des pays frontaliers d'Israël (l'Égypte en a 505, la Syrie en a 451, la Jordanie en a 97, le Liban n'a pas d'avions de combat). Le nombre de véhicules de combat de l'armée de l'air israélienne, y compris des hélicoptères équipés de missiles, est détaillé dans le tableau.
Tableau 1. Nombre d'avions de combat de l'armée de l'air israélienne divers modèles, 2002
| Titre original | nom israélien | Quantité |
|---|---|---|
| Modèles F-15 A à D Eagle | "Baz" ("Faucon") | 72 |
| F-15 modèle I Strike Eagle | "Ra'am" (Tonnerre) | 25 |
| Modèles F-16 A-B "Fighting Falcon" | "Filets" ("Faucon") | 110 |
| Modèles F-16 C-D "Fighting Falcon" | "Barak" ("La Foudre") | 138 |
| F-16 modèle I "Fighting Falcon" | "Sa'ar" ("Tempête") | 120 avions ont été commandés et devraient arriver d'ici 2008. |
| F-4E "Phantom II" et F-4E-2000 ("Phantom 2000") | "Kurnas" ("Marteau") | 140 |
| A-4H/N, TA-4H et TA-4J Skyhawk | "Ait" ("Cerf-volant") | 175, dont 118 en service et 57 en stockage opérationnel |
| "Kfir" C-2/TC-2/C-7/TC-7/CR | « Kfir » (« Lionceau ») | 140, dont 25 en service et 115 en stockage opérationnel |
Au début du XXIe siècle, Israël a acheté aux États-Unis 50 chasseurs F-35, constitués de 2 escadrons.
En plus des avions de combat, l'armée de l'air israélienne dispose de 57 (selon d'autres sources - 79) avions de transport Boeing-707, C-130H Hercules, Arava et Dorenier modèle Do-28B-1 ; 6 avions de ravitaillement en carburant ; 138 avions d'entraînement ; 22 avions de communications ; ainsi que des avions de reconnaissance et de patrouille électroniques. L'armée de l'air du pays dispose également de 135 hélicoptères de combat AH-64A Apache, AH-1G/E/F/S Cobra et 500MD Defender, ainsi que d'hélicoptères de transport de diverses modifications.
Les forces armées israéliennes disposent d’avions capables de transporter des armes nucléaires (notamment des avions F-16, F-4E Phantom et A-4N Skyhawk de fabrication américaine).
Troupes de défense aérienne
En Israël, tous les systèmes de défense aérienne spécialisés, à l'exception des systèmes navals, sont concentrés dans les forces de défense aérienne (Hail nun-mem ; « nun-mem » est l'abréviation de « matosim négatif" - littéralement "contre les avions") qui font partie de l'Armée de l'Air.
La défense aérienne est une branche de combat de l’armée et les recrues doivent avoir un profil médical élevé. La formation du personnel de combat a lieu à l'École de défense aérienne (BISNAM-833, anciennement située à Herzliya, transférée plus tard à Mashavei Sade), du personnel technique - à l'École technique de l'armée de l'air à Haïfa.
La maintenance des systèmes de défense aérienne est assurée par le Centre de maintenance des systèmes et des armes de l'armée de l'air (Matnam, Merkaz takhzukat neshek u-ma'arakhot), ainsi que par des entreprises civiles. Les essais de missiles et la plupart des exercices de tir de systèmes de défense aérienne sont effectués à l'unité d'essais de missiles (YANAT, Yehidat Nisuey Hatilim) à Palmachim. D'autres tirs ont lieu sur le terrain d'entraînement de Shedma (au sud d'Israël, dans la région de Mitzpe Ramon).
Les tâches de la défense aérienne comprennent :
- Assurer la défense aérienne du pays. Cette tâche est accomplie par les systèmes de missiles anti-aériens Patriot et les systèmes avancés HAWK en coopération avec le système de commandement et de contrôle et les avions de combat.
- Assurer la défense antimissile du pays. L’avertissement concernant le lancement de missiles balistiques vers Israël provient d’un réseau de satellites américains d’alerte précoce. L'interception est effectuée par des missiles anti-missiles spécialisés Hets-2 et, en cas d'échec, par des missiles Patriot.
- Défense d'installations militaires et civiles individuelles (par exemple, bases de l'armée de l'air, centre nucléaire de Dimona).
- Défense aérienne des forces terrestres. Cette tâche est assurée par des systèmes de défense aérienne mobiles ; leurs divisions sont armées des systèmes de missiles anti-aériens Stinger et Chaparral, ainsi que des systèmes de missiles et d'artillerie Makhbet.
- Sécurité et défense terrestre des bases de l'Armée de l'Air.
Les premiers systèmes de défense aérienne (canons anti-aériens L-70 de 40 mm) ont été fournis à Israël par le gouvernement allemand en 1962 ; la même année, les premiers systèmes de missiles anti-aériens HAWK sont arrivés en Israël en provenance des États-Unis. Ce sont l’Allemagne et les États-Unis qui ont soutenu le développement de la défense aérienne israélienne au cours des années suivantes. En 2002, Israël disposait de 22 batteries de systèmes de missiles anti-aériens lourds, ainsi que d'environ 70 systèmes de missiles anti-aériens légers portables.
Histoire de l'armée de l'air israélienne
Commencer
George Berling, l'un des premiers pilotes israéliens.
Sydney Shulemson, organisateur du recrutement de volontaires étrangers dans l'armée de l'air israélienne.
Les 14 et 15 mai 1948, simultanément à la proclamation de l’État d’Israël et à la promulgation de sa déclaration d’indépendance, des avions égyptiens bombardèrent Tel Aviv.
En mars 1948, la Force aérienne de défense juive se composait de 30 avions légers, utilisés pour la reconnaissance, le transport de marchandises et le ravitaillement des zones isolées. Les premiers chasseurs de type Messerschmidt ont été achetés en 1948 en Tchécoslovaquie. Le commandement israélien en a engagé 4 au combat le 29 mai 1948, tout en défendant les frontières sud de l'avancée de l'armée égyptienne.
Une base de l'armée de l'air israélienne a été établie dans la ville tchèque de Žitec. Là, ils ont accepté les avions achetés en Tchécoslovaquie et les ont équipés de réservoirs supplémentaires pour les transporter vers Israël.
L'entrepreneur américain Al Schwimmer a obtenu 4 bombardiers B-17 pour Israël. Ils furent utilisés pour riposter contre les Egyptiens après le bombardement de Jérusalem dans la nuit du 12 juillet 1948. Il recruta également de nombreux pilotes américains pour servir dans la TSAAL. Par la suite, il fonde la société Israel Aviation Industry.
Le 7 janvier 1949, jour de l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, l’aviation israélienne abattit cinq chasseurs britanniques. Il s’est avéré plus tard qu’ils avaient été confondus avec des avions de guerre égyptiens, qui tiraient quotidiennement sur les positions israéliennes.
Le premier avion à réaction de l'armée de l'air israélienne, le Meteor, a été acheté à la Grande-Bretagne.
Guerre des Six Jours et guerre d'usure
En 1961-63 chef État-major général Le Tsahal était Tzvi Tzur. Son principal objectif était de rééquiper l'arsenal d'armes des Forces de défense israéliennes, en particulier de l'armée de l'air et marine afin qu'ils aient un avantage qualitatif sur les troupes d'adversaires potentiels.
En 1965-1966 Israël a bombardé et bombardé à plusieurs reprises depuis les airs le tracé du canal en cours de construction pour détourner les sources du Jourdain - les rivières Dan, Hermon (Banias) et Snir (Hasbani) - vers le réservoir du fleuve Yarmouk en Jordanie. Cela a contraint les Syriens à arrêter la construction.
Le 7 avril 1967, des avions israéliens ont abattu six avions militaires ennemis dans l’espace aérien syrien. Le 15 août 1966, des bateaux de la police israélienne ont été attaqués sur le Kinneret ; en réponse, les combattants israéliens ont abattu deux avions syriens au-dessus du lac.
En raison de l’embargo français, les États-Unis sont devenus le seul fournisseur d’armes d’Israël. En décembre 1968, le président américain L. Johnson accepta de fournir à Israël 50 avions de type Phantom.
Guerre du Kippour
Les Syriens possédaient plus de 300 avions de fabrication soviétique. L'avantage aérien des Syriens reposait cependant sur le système de défense aérienne - canons anti-aériens et missiles des types Sam-2, Sam-3 et Sam-6. Il y avait 120 lanceurs de missiles opérationnels sur 20 bases de missiles syriennes. Ce système, qui couvrait les divisions attaquantes, a causé des dégâts importants aux avions israéliens, qui ne s'attendaient pas à rencontrer une défense aussi massive.
L'armée de l'air israélienne disposait de 500 avions, dont 100 Phantoms et 160 Skyhawks. Cependant, l’aviation israélienne a été contrainte d’opérer sur deux fronts : égyptien et syrien. Sur le front sud, elle a dû repousser les attaques des avions égyptiens et percer le système de défense aérienne égyptien, bien plus puissant que celui syrien.
Les opérations aériennes israéliennes sont devenues de plus en plus efficaces à mesure que les Syriens avançaient et s’éloignaient de leur couverture aérienne.
Dans les premiers jours de la guerre, les avions de l’armée de l’air israélienne ont bombardé les ponts et les radeaux construits par les Égyptiens. Mais ils ont également subi des pertes importantes dues aux missiles anti-aériens. Ainsi, l'aviation israélienne n'a pas pu arrêter la traversée du canal. Ils n'ont pu que ralentir un peu la traversée, mais cela a eu un coût de lourdes pertes dans les avions.
Après que les troupes égyptiennes ont traversé le canal de Suez, les avions israéliens ont continué à attaquer l'ennemi, mais il était clair que cette fois défense aérienne Les Egyptiens ne lui permettront pas de jouer un rôle décisif, comme ils l’ont fait en 1967.
Le 14 octobre, l'armée égyptienne a pour la première fois sorti de son système de défense, qui s'appuie sur des systèmes de missiles antiaériens et antichars. L’aviation israélienne a commencé à opérer à l’avant-garde avec sa haute efficacité habituelle, n’étant plus menacée par les missiles de type Sam.
Guerre du Liban
En juillet 1981, les terroristes ont déplacé leurs tirs de la bande frontalière contrôlée par des milices chrétiennes vers les colonies du nord d’Israël. Israël a répondu par un bombardement massif des bases terroristes au Sud-Liban et de leur quartier général à Beyrouth.
L'OLP a continué à s'armer lourdement et à mener des activités terroristes en Israël et à l'étranger ; Les opérations militaires contre les forces de Hadad ne se sont pas arrêtées. En réponse, Israël a bombardé à deux reprises des bases terroristes.
Au lendemain de la tentative d'assassinat de l'ambassadeur israélien à Londres, Sh. Argov (3 juin 1982), des avions israéliens ont bombardé des bases terroristes au Liban.
Le 9 juin, la Syrie a considérablement augmenté le nombre de ses lanceurs de missiles anti-aériens au Liban. En réponse à cette décision, le même jour, l'armée de l'air israélienne a détruit 19 batteries de missiles syriennes et, dans la foulée, bataille aérienne a abattu 23 avions syriens (MiG-21 et MiG-23), sans en perdre un seul. Le lendemain à combat aérien 25 autres avions syriens ont été abattus et deux batteries de missiles ont été détruites.
Au cours de la guerre, deux avions militaires israéliens et deux hélicoptères ont été abattus par des tirs au sol. terreur
en avril 2004, il a été nommé chef adjoint et le 1er juin 2005, chef d'état-major général des Forces de défense israéliennes. Dan Halutz a été le premier membre de l’armée de l’air à occuper le poste de chef d’état-major dans l’histoire de l’État d’Israël. Sa vision du monde professionnel a été largement façonnée par ses propres expériences. service militaire- il a soutenu que c'est l'armée de l'air qui joue un rôle décisif dans guerres modernes, alors que la fonction des forces terrestres est plutôt auxiliaire.
Sur la base de cette doctrine, Halutz a formulé son système de priorités tant dans la répartition des allocations budgétaires que directement dans l'élaboration des plans de conduite des opérations de combat et de leur mise en œuvre. Conformément à cette doctrine, Halutz a dirigé les opérations de combat de l'armée israélienne pendant la Seconde Guerre du Liban en juillet-août 2006, et son avis a été décisif, puisque le chef du gouvernement Ehud Olmert et le ministre de la Défense Amir Peretz, étant purement civils, l'ont fait. ne possèdent pas les connaissances et l'expérience correspondantes.
Halutz a décidé de ne pas mener d'opération terrestre à grande échelle et n'a pas annoncé un appel massif de réservistes. Selon lui, Israël pourrait gagner la guerre avec l'aide de l'aviation, qui aurait dû recourir à des frappes aériennes massives pour forcer le gouvernement libanais à assumer la responsabilité d'assurer le calme à la frontière israélo-libanaise. Le général Benny Gantz s’y est opposé.
Cette conception s'est avérée erronée : malgré les actions de l'armée de l'air israélienne, les forces du Hezbollah ont continué à bombarder le territoire israélien avec la connivence du gouvernement libanais, tandis qu'Israël a fait l'objet d'intenses critiques internationales pour son usage disproportionné de la force et la destruction des territoires libanais. infrastructures civiles. La décision d’attaquer par les forces terrestres a été prise presque un mois seulement après le début de la guerre, alors que d’intenses négociations étaient déjà en cours sur les conditions pour y mettre fin.
Industrie aéronautique
Dans les années 1980, un projet a été développé en Israël pour produire une nouvelle génération de combattants Lavi. Il a été fermé fin 1987 faute de financement.
Aujourd'hui, les produits de l'industrie israélienne comprennent des avions (légers - pour les communications opérationnelles et les patrouilles maritimes, les transports, les avions sans pilote, les chasseurs et les chasseurs-bombardiers). Les avions convertis par des entreprises israéliennes ces dernières années sont en service en Croatie, en Roumanie, en Turquie, en Zambie, au Cambodge, en Birmanie, au Sri Lanka et dans d'autres pays. Israël contrôle 90 % du marché mondial des avions sans pilote, les États-Unis étant le principal acheteur ; De nombreux autres pays acquièrent également cet équipement.
Musée de l'armée de l'air israélienne (base militaire de Hatzerim)
Musée de l'armée de l'air israélienne (
Un des types forces armées Israël, créé en 1948. Il existe quatre types d'aviation : tactique, de défense aérienne, de reconnaissance et de transport.
L'effectif de l'armée de l'air israélienne est de 35 000 personnes, dont environ 20 000 conscrits (principalement dans les unités de défense aérienne). Le nombre de réservistes est de 24,5 mille personnes.
- Avions de combat (F-15 Eagle (et aussi F-15I, une modification spéciale pour Israël), F-16 Fighting Falcon (et aussi F-16I, une modification spéciale pour Israël). Le premier lot d'avions F-16 est entré en service en 1980.
- Hélicoptères de combat (AH-1 Cobra, AH-64 Apache)
- Avion de transport (C-130 Hercules)
- Hélicoptères de transport (CH-53 Sea Stallion, UH-60 Black Hawk)
- Véhicules aériens sans pilote multirôles (Hermes 450, IAI Heron)
- L'unité Shaldag (martin-pêcheur) est une unité des forces spéciales de l'armée de l'air israélienne.
- L'unité 669 est une unité de sauvetage et d'évacuation.
Le réseau d'aérodromes israélien compte environ 57 aérodromes, 54 d'entre eux sont dotés de pistes en gazon artificiel (dont deux avec des pistes de plus de 3 000 m de long, six de 2 500 à 3 000 m, huit de 1 500 à 2 500 m, sept de 900 à 1 500 m et 31 - jusqu'à 900 m) et trois non pavés.
Le commandant de l'armée de l'air israélienne depuis le 15 février 2008 est le général de division Ido Nekhoshtan, qui a remplacé Eliezer Shkedi.
Points de base
- Base aérienne de Tel Nof
- Base aérienne de Hatzerim
- Base aérienne "Ovda"
- Base aérienne de Ramón
- Base aérienne de Beit Zachariah
- Base aérienne de Sde Dov
- Base aérienne de Hazor
- Base aérienne de Ramat David
- Base aérienne de Palmachim
- Base aérienne de Nevatim
- Base aérienne de Lod
Équipement et armes
L'avion de combat le plus populaire de l'armée de l'air israélienne est le F-16 modifications C et D - il y en a 124.
Le nombre total d'avions F-16 en service dans l'aviation israélienne est de 240 à 244, dont 12 avions F-16I, dont les livraisons seront achevées en 2009.
Il est prévu que d'ici 2014, les chasseurs multirôles F-35 de cinquième génération entreront en service.
En 2009, 25 avions de ce type ont été commandés et, dans un deuxième temps, il est prévu d'en acheter 50 autres.
D'éminents experts de l'aviation ont dressé une liste des cinq forces aériennes les plus puissantes du monde, publiée par National Interest. Il s’agit des États-Unis, de la Chine, de la Russie, d’Israël et de la Grande-Bretagne.
Selon les analystes, l'aviation de ces pays dominera jusqu'en 2030, comme aujourd'hui, dans divers scénarios de conflit - depuis des actions isolées contre des terroristes (dont le nombre augmentera) jusqu'à une guerre à grande échelle dans un espace géographique particulier.
Ces pays disposent d'un grand nombre d'équipements de qualité élevée ou relativement élevée, méthodes modernes réponse rapide, reconnaissance aérienne et contrôle mondial.
Le roi de l'air, qui a déjà pris son trône, est le chasseur furtif F-35 Lightning II, fabriqué à l'aide de la technologie Stealth. Il s'agit d'un ensemble de méthodes permettant de réduire la visibilité des véhicules de combat dans les domaines radar, infrarouge et autres domaines du spectre de détection grâce à des moyens spécialement développés. formes géométriques et l'utilisation de matériaux et de revêtements radio-absorbants.
Le consortium de fabrication du F-35, dirigé par Lockheed Martin, comprend des leaders mondiaux en matière de technologie, d'avionique et de moteurs d'avion. Il s'agit des sociétés américaines Northrop Grumman Corporation, Pratt & Whitney, Rolls-Royce, Allison et de British British Aerospace (BAE Systems).
Le F-35 garantit l'indépendance des opérations tactiques par rapport aux moyens terrestres ennemis - aucun radar au monde ne voit ces chasseurs. Le niveau d'automatisation de l'avion est tel que le pilote ne surveille pratiquement pas les instruments et les caractéristiques de vol de l'avion, mais se concentre sur l'accomplissement de la tâche. Ainsi, la fiabilité du vol augmente fortement et sa dépendance vis-à-vis du facteur humain est considérablement réduite.
La société israélienne Elbit Systems a également participé au développement du F-35 ; Lockheed Martin a ouvert un centre technologique en Israël pour interagir avec lui. Des chercheurs et ingénieurs israéliens ont créé l'aile originale du F-35, des matériaux composites, des composants avioniques et un casque de pilote de haute technologie, dont beaucoup sont classés. L'adoption de la version israélienne du casque est d'autant plus réjouissante qu'Elbit a remporté ce championnat face à l'un des leaders mondiaux, la société britannique BAE Systems.
C'est à cet égard, selon les analystes, que le coût des combattants pour Israël est tombé à 90 millions de dollars, alors que pour les autres pays, il coûte en moyenne 30 % de plus.
Fin juin 2011, l'armée de l'air israélienne a envoyé ses spécialistes aux États-Unis, où ils ont dirigé une équipe développant la version israélienne du chasseur, le F-35I. En collaboration avec des ingénieurs du Pentagone et de Lockheed Martin, ils ont intégré les technologies israéliennes dans le nouvel avion.
En accord avec les Israéliens, les Américains pendant longtemps caché les « éléments israéliens » du F-35 - jusqu'à ce que l'Arabie saoudite et les Émirats, achetant ces chasseurs pour des dizaines de milliards de dollars, exigent qu'ils soient équipés non pas d'avionique « native », mais d'avionique israélienne, adaptée aux opérations de combat en le Moyen-Orient.
Force aérienne américaine disposent d'une gamme complète des indicateurs de puissance aérienne les plus élevés : ce sont des avions de tous types sans exception, et leur propre base élémentaire, qui leur permet de produire tout le nécessaire pour les guerres aériennes, la reconnaissance mondiale et la conduite de guerres réseaucentriques avec la participation de l'Armée de l'Air.
Les États-Unis se distinguent des autres par le fait qu'ils produisent leurs propres avions, pratiquement sans l'aide de sociétés étrangères. Les seules exceptions sont 2 pays - la Grande-Bretagne et Israël, qui fournissent leurs développements aux chasseurs américains - avionique, armes, casques, accessoires.
Tous les autres pays sont nettement inférieurs aux États-Unis à tous égards, notamment en termes de haute technologie et de qualité des équipements.
Les États-Unis ont été critiqués pour le coût élevé des avions de combat. Mais les critiques sont fallacieuses : ce n'est pas le coût qui détermine l'achat d'une arme - elle est choisie selon le critère « efficacité/prix », selon lequel les F-22 Raptor et F-35 Lightning II sont nettement en avance sur leurs des concurrents, qui ne sont pas non plus bon marché, mais beaucoup moins efficaces. Cependant, ils n’existent pas encore dans la nature.
L’utilisation de combattants modernes, en raison de leur efficacité, permet d’économiser de l’argent sur les guerres, car elle réduit la durée d’un conflit militaire.
D’ici 2030, l’US Air Force disposera de 187 chasseurs multirôles F-22 de génération V et de 178 chasseurs tout temps F-15C de génération IV++ dotés de systèmes radar et de capteurs infrarouges.
Mais la force principale de l’US Air Force sera constituée de 1 800 chasseurs-bombardiers F-35 de cinquième génération – des chasseurs « invisibles » que les radars ennemis ne peuvent pas voir.
Le service comprendra également des avions ravitailleurs Boeing KC-46 Pegasus et 100 bombardiers furtifs B-21.
Il est également important que les États-Unis (avec Israël) soient nettement en avance sur leurs concurrents dans le domaine de la création de véhicules aériens sans pilote.
Eh bien, et bien sûr, les experts tiennent compte du fait que les États-Unis disposent déjà (à en juger par de nombreux événements) d'un prototype de chasseur de génération VI et même VII - à la fois piloté et sans pilote.
Force aérienne chinoise, selon les experts, progressent - le nombre d'avions flotte aérienne diminue, mais la qualité augmente.
Cependant, d'ici 2030, l'armée de l'air chinoise sera principalement composée d'avions de combat de génération IV et IV+, ce qui la placera nettement en retard par rapport aux États-Unis. Nous parlons des avions des séries Su-30 et J portant les numéros 10, 11 et 15.
Les plans de la Chine incluent la création d'un chasseur de cinquième génération, annoncé sous le nom de J-20 et J-31. Cependant, le niveau de développement technologique de la Chine ne permet pas encore la création d’un chasseur moderne.
La Chine possède également le Y-20, un avion de transport militaire lourd très médiocre en termes de technologie moderne, ainsi qu'un groupe d'avions de ravitaillement.
La Chine étend et diversifie sa flotte d'avions de soutien - en développant ses propres avions d'alerte précoce et de reconnaissance, des avions-citernes et des véhicules aériens sans pilote, dont le plus intéressant est l'Aigle Divin. Mais tous sont toujours privés de l’essentiel : une perspective technologique pour une utilisation au combat.
Force aérienne russe Les pays qui, après la Seconde Guerre mondiale, ont longtemps été les plus puissants du monde, puis ont perdu la primauté au profit des Américains et des Européens, connaissent aujourd’hui une « renaissance ». Elle est définie comme quantitative : l’armée reçoit régulièrement de nouveaux combattants. Mais en termes de qualité, il convient de noter qu'ils ont été développés à la fin des années 90, même s'ils sont en cours de modernisation.
Les experts de la publication National Interest estiment que si les événements se déroulent selon l'option optimale pour la Russie, l'armée de l'air du pays d'ici 2030 pourrait devenir la deuxième derrière les États-Unis en termes de puissance de feu.
Les experts estiment que les meilleures conditions pour l'économie russe sont l'augmentation des prix du pétrole, la sortie de la récession, la levée des sanctions et l'augmentation des exportations de marchandises.
Mais même dans le pire des cas, les experts sont convaincus que l’armée de l’air russe figurera parmi les dix premières.
Deux développements majeurs ont été annoncés en Russie : le chasseur T-50 de cinquième génération et un bombardier stratégique porteur de missiles de nouvelle génération.
Possédant la meilleure aérodynamique parmi les chasseurs au monde, le T-50 ne répond jusqu'à présent qu'aux exigences de la quatrième génération - cela est dû au retard technologique et à la base élémentaire. L'aérodynamisme est important pour un avion, mais aujourd'hui il n'y a plus de combats aériens entre chasseurs, où les caractéristiques aérodynamiques jouaient un rôle essentiel. Aujourd'hui, le rôle décisif, comme mentionné ci-dessus, est joué par l'efficacité de l'utilisation des avions de combat, et cela dépend de son « intelligence », déterminée par le niveau de développement technologique.
Il n’est pas nécessaire de parler d’un porte-missile russe de nouvelle génération, furtif et capable de transporter des ogives nucléaires, il n’existe pas encore. Cependant, il ne fait aucun doute qu’il sera créé. Il devra remplacer le bombardier porte-missiles stratégique supersonique Tu-160 Blackjack et le bombardier porte-missiles Tu-22M (BACKFIRE - selon la classification OTAN).
Mais un détail caractéristique est que le mot «bombardier» dans l'aviation des pays avancés du monde n'est aujourd'hui utilisé qu'en combinaison avec les mots «bombes intelligentes», et leur production nécessite également de la technologie. La séquence où le Tu-160 en Syrie ouvre le compartiment et lâche une pluie de bombes volant sous son propre poids sur les terroristes du Front al-Nosra est historique, vous ne les verrez plus à l'avenir - les bombes au sens ancien du terme deviennent un chose du passé en tant qu'armes inexactes.
Concernant l'armée de l'air russe, les experts notent l'impact négatif sur son développement d'un budget de défense modeste, aggravé par les sanctions, la bureaucratie et la corruption.
Force aérienne israélienne les experts le placent à la 4ème place, estimant qu'il s'agit de l'avion le plus prêt au combat du Moyen-Orient, qui sera dans quelques années le plus puissant de la région. Opinion d’expert : d’ici 2030, Israël progressera dans le « classement » de l’armée de l’air.
Mais si Israël est aujourd'hui à la traîne des États-Unis tant en nombre qu'en qualité d'avions, alors il n'est à la traîne par rapport à la Chine et à la Russie qu'en quantité, dépassant leur flotte d'avions en termes de technologie - avionique et armes. Cependant, il convient de noter que la Russie produit ses propres avions et qu'Israël vole principalement sur la technologie américaine, qui, comme déjà mentionné, contient de nombreux brevets et développements israéliens.
Aujourd'hui, l'armée de l'air israélienne comprend 58 chasseurs F-15A et F-15C, 25 chasseurs F-15I et 312 chasseurs multirôles F-16.
Pour atteindre le futur leadership technologique de l’armée de l’air prédit par les experts, Israël devra réarmer son armée de l’air, car d’ici là la plupart des chasseurs auront plus de 40 ans. Et ce processus a déjà commencé : les F-15 sont remplacés par les F-35.
En octobre 2010, Israël a signé un accord pour l'achat de 50 avions de combat F-35 pour un prix moyen de 90 millions de dollars et a reçu l'autorisation d'en installer un certain nombre. systèmes supplémentaires de nos propres développements dans le domaine de l'avionique et de l'armement. Ceux que les Arabes ont ensuite demandé à installer dans leurs avions.
Une nouvelle étape qualitative dans l'aviation de chasse israélienne a commencé le 12 décembre 2016 : ce jour-là, les 2 premiers chasseurs ont atterri sur la base aérienne militaire de Nevatim. A cette époque, un groupe de pilotes et de techniciens israéliens avait été formé à la base du Pentagone aux États-Unis.
Dans la nuit du 13 janvier 2017, plusieurs puissantes explosions se sont produites sur l'aérodrome militaire de Mezze, une importante base aérienne stratégique pour les forces gouvernementales syriennes, à 5 km du palais présidentiel de Damas. À la suite de l'attaque du missile, un violent incendie s'est déclaré, qui n'a pas pu être éteint pendant longtemps, et des officiers supérieurs de l'armée syrienne et du Hezbollah ont été tués. Et cela n’est pas arrivé par hasard.
Ces dernières années, Israël a surveillé de près la fourniture de missiles iraniens au Hezbollah. Le Liban interdit de le faire à travers son territoire, et donc les chiites utilisent l'aéroport de Mezze à ces fins - et l'action des nouveaux F-35 israéliens, et c'était exactement ce qu'ils étaient, selon les experts militaires, tournés surface-surface des missiles, ainsi que des missiles antiaériens et antinavires du Hezbollah dans un tas de fer.
Il convient de noter que les actions des missiles « invisibles » n’ont pas été détectées par les radars de défense antimissile syriens.
RAF- La Royal Air Force, à la 5ème place du classement, conservera sa place d'ici 2030.
D’ici là, 160 puissants chasseurs multirôles Eurofighter Typhoon équipés de missiles guidés voleront sous pavillon britannique. bombes aériennes avec guidage laser de la série Paveway fabriquée par la société américaine Rockwell Automation.
Les avions de combat Panavia Tornado actuels de la RAF seront remplacés par 138 F-35B d'ici 2030.
ère 2030 véhicules aériens sans pilote (UAV) équipés intelligence artificielle, les armes « intelligentes », y compris celles à laser. Ils représentent l’avenir des forces aériennes mondiales.
Aujourd'hui, le classement de cette classe est largement dominé par les États-Unis et Israël par rapport à leurs poursuivants. Le leader de l’exportation de drones militaires est Israël. Les principaux importateurs sont les pays européens, l'Inde, les pays arabes, l'Australie, le Japon et la Russie.
Le rival des drones, qu'ils sont destinés à supplanter, est le F-35, dont l'exploitation au cours des prochaines années devrait perfectionner l'intelligence des meilleurs drones en 2030.
