© Tous droits réservés Département de Géologie Générale et Cartographie Géologique. Rapport de la conférence « Horizons lointains de la science »

Conférence panrusse jeunes scientifiques « Horizons lointains de la science » et le VIIIe Congrès panrusse des conseils des jeunes scientifiques et spécialistes.

Du 7 au 8 décembre, la Conférence panrusse des jeunes scientifiques « Horizons lointains de la science » et le VIIIe Congrès panrusse des conseils des jeunes scientifiques et spécialistes se sont tenus au MFC de Gorny. Notre université était représentée comme délégués par des employés du Département de géologie générale et de cartographie géologique, les professeurs agrégés Mezhelovsky A.D. et Mezhelovskaya S.V.

Le 7 décembre, la séance matinale de la conférence a débuté par un discours de bienvenue du chef adjoint de l'administration présidentielle. Fédération de Russie sur la politique scientifique et éducative par Denis Sekirinsky. Le directeur de la Fondation russe pour la science, Alexandre Khlunov, a parlé du travail de la Fondation russe pour la science. Recteur de Moscou institut aéronautique Mikhaïl Pogossian a fait une présentation : « Espace de manœuvre : modèle du Conseil sur la priorité de la stratégie de développement scientifique et technologique de la Fédération de Russie ». Les participants à la conférence ont posé leurs questions aux intervenants, se sont intéressés aux particularités de la soumission et de l'évaluation des candidatures dans le cadre du programme de la Fondation russe pour la science, aux principales orientations de la recherche et du développement scientifique et technologique, ainsi qu'aux questions de financement de la recherche scientifique.

Dans l'après-midi, les résultats du concours « Horizons lointains de la science » ont été résumés dans sept nominations correspondant aux 7 directions de la Révolution scientifique et technologique, approuvées par le Président de la Fédération de Russie. Après que ça ait commencé VIII panrusse Réunion SMUS" Meilleures pratiques organiser des communautés de réseau pour résoudre de grands défis. De jeunes scientifiques ont partagé leur expérience d'organisation de Conseils et ont discuté problèmes existants et les réalisations du SMUS.

Vladimir Litvinenko s'est montré très sceptique quant aux perspectives de développement des sources d'énergie renouvelables dans un avenir proche. Il a noté qu'aujourd'hui, aucune technologie n'a été développée pour permettre de stocker l'énergie obtenue grâce aux éoliennes et panneaux solaires. De plus, les sources d’énergie renouvelables échouent souvent. Cela menace de réduire la puissance du réseau, voire de couper complètement l'alimentation électrique des consommateurs. Seules les centrales électriques fonctionnant avec des ressources traditionnelles peuvent faire office de secours. Par exemple, l'hiver dernier en raison de conditions défavorables conditions météorologiques C'est la situation en Allemagne. Les Allemands ont même dû importer de l’électricité des pays voisins.

Après la séance plénière, le Congrès panrusse du SMUS a poursuivi ses travaux. Ordre du jour : « Sur le rôle du SMUS dans l’organisation des travaux de mise en œuvre du STTR. » Président du Conseil de Coordination de la Jeunesse dans les domaines Scientifique et sphères éducatives au Conseil du Président de la Fédération de Russie pour la science et l'éducation, Nikita Marchenkov a souligné questions clés liés à l'optimisation de la structure du SMUS, comme l'a noté la vice-présidente du Conseil de coordination Anna Shcherbina : nous avons eu l'idée de créer un portail d'informations SMUS-SMU-SNO Russie. Par ailleurs, la dernière enquête auprès des représentants soviétiques a montré la pertinence de ce projet. Ensuite, l’un des membres du conseil a parlé de la nouvelle plateforme nationale de services d’identification et de communication destinée aux jeunes scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs technologiques, ScienceID. Cette plateforme sera quelque peu similaire aux plateformes étrangères Google Scholar et ResearchGate ; elle permettra de réunir de jeunes scientifiques de différents domaines connaissances dans un seul espace, cela simplifiera à l'avenir le système de soumission des candidatures à la Fondation russe pour la recherche fondamentale, à la Fondation russe pour la science et à d'autres, ce qui permettra aux scientifiques de gagner beaucoup de temps et de les empêcher de remplir des formulaires sans fin. même type.

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Ce terme a d'autres significations, voir Nouveaux Horizons (significations). Œuvres de Joseph Zaritsky et Itzhak Danziger. 9...Wikipédia

- de nouveaux espoirs (étrangers) mer. Elle (le petit chien) a couru après lui, en restant près de sa jambe droite et en arrêtant même de trembler, comme si elle avait trouvé une issue à sa situation critique et que de nouveaux horizons pour l'avenir s'étaient ouverts devant elle. R.R. Gnedich... ... Grand dictionnaire explicatif et phraséologique de Michelson

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- « Glee » (eng. Glee) est une série télévisée avec des éléments musicaux, dramatiques et comiques, diffusée par Fox aux États-Unis d'Amérique et au Canada. L'intrigue est centrée sur la chorale scolaire New Directions, créée en... ... Wikipedia

Joseph Zaritsky Hébreu Wikipédia

Livres

• Nouveaux horizons de l'arbitrage international. Numéro 1, . Le livre « Nouveaux horizons de l'arbitrage international », que vous tenez entre vos mains, est un recueil d'articles rédigés par des intervenants lors de la conférence « Journée de l'arbitrage russe » (Moscou, 20 juin 2013).…
• Nouveaux horizons de l'arbitrage international. Recueil d'articles. Numéro 2, . Le livre « Nouveaux horizons de l'arbitrage international : numéro 2 », que vous tenez entre vos mains, est un recueil d'articles rédigés par les intervenants de la conférence « Journée de l'arbitrage russe » (Moscou, 29 mai…

Horizons lointains

Il existe une autre tentation, encore plus dangereuse : la tendance à être curieux.

Aurèle Augustin , évêque canonisé

On sait peu de choses de manière fiable sur les mathématiciens de l'Antiquité, car la plupart de leurs manuscrits sont perdus ou il est très difficile d'établir leur paternité. Séparer la réalité de la fiction n’est pas facile, d’autant plus que les gens ont tendance à glorifier personnages historiques, il ne sera donc pas facile de maintenir l’objectivité de la présentation. Quoi qu’il en soit, l’histoire connaît des mathématiciens dont les contributions à la science et dont la renommée, comme celle de l’épouse de César, sont au-dessus de tout soupçon.

Hypatie d'Alexandrie (environ 370 - environ 415)

Les visiteurs des Musées du Vatican, avides de voir leurs trésors, sont stupéfaits par une immense fresque de 5 x 7,7 m intitulée « L'École d'Athènes » de Raphael Santi, plus connu sous le nom de Raphael. L'École d'Athènes est l'un de ses principaux chefs-d'œuvre, et la taille et la beauté de cette œuvre vous couperont le souffle. Parmi les héros de la fresque dédiée aux plus grands représentants de la pensée grecque antique, on peut reconnaître Platon, Euclide, Archimède, Aristote, Socrate... Parmi ces titans, se détache la seule figure féminine aux cheveux blonds, debout à demi tournée, comme pour s'excuser de son audace d'être au même niveau que les meilleurs, de se tenir aux côtés des géants. Cette femme est Hypatie d'Alexandrie. Elle se tient au milieu d’un rassemblement majestueux et impressionnant de philosophes, de mathématiciens et d’astronomes et regarde directement le spectateur.

Rares sont les honneurs accordés à cette femme qui correspondent à la véritable ampleur de sa personnalité. Les astronomes ont particulièrement remarqué Hypatie : un cratère sur la Lune, un sillon situé à 180 kilomètres et un astéroïde portent son nom.

Et pourtant, le tableau de Raphaël reste le summum de la reconnaissance - pour le toucher, vous n'avez pas besoin d'une carte du ciel étoilé, car chacun de nous peut librement y entrer. monde immense- le monde de l'art.

"École d'Athènes" Raphaël. Une image agrandie est affichée à proximité. Hypatie d'Alexandrie comme la représentait cet artiste de la Renaissance.

Suivant le chemin de la vie Hypatie, nous pouvons mieux comprendre comment les scientifiques obtiennent l'immortalité sur les pages des encyclopédies et sur grand écran - soyons réalistes, les films confèrent bien mieux la renommée et l'immortalité que les livres.

Hypatie est née dans une famille très noble : son père, Théon(environ 335 - environ 405), était le directeur du Musée d'Alexandrie, ce temple des muses s'appelait museion et la grande bibliothèque du Serapeum, l'héritier pauvre de la Bibliothèque d'Alexandrie, la perle du monde hellénistique, lui était subordonnée. Bibliothèque d'Alexandrie a été détruit plusieurs siècles plus tôt, ce qui a entraîné la perte des manuscrits les plus précieux et le progrès de l'humanité a sans aucun doute ralenti pendant longtemps.

En 391, le patriarche Théophile ordonna que le Sérapéum soit brûlé. Theon était également un mathématicien éminent et a travaillé avec sa fille pour développer et améliorer l'astronomie (cependant, Theon n'était pas le fondateur de cette science). C'est par la main d'Hypatie que les commentaires de Théon travail important Ptolémée(environ 100 - environ 170), "Almageste". Ce traité faisant autorité s'appelait à l'origine « Magiste » du grec « magistos » – « le plus grand ». Le père croyait que sa fille lui était nettement supérieure en mathématiques.

Hypatie se sentait comme un canard à l'eau parmi les hommes, ce qui confirmait son caractère exceptionnel. On ne sait pas exactement à quoi elle ressemblait, mais des amis proches ont remarqué son apparence attrayante. Hypatie était également une excellente oratrice et enseignait. Après la destruction du Serapeum, elle donna des cours uniquement chez elle. Sa renommée a attiré des étudiants de nombreuses villes à Alexandrie. Il est très probable qu'à une certaine époque, elle ait été considérée comme la première mathématicienne du monde.

Si nous parlons de vues philosophiques Hypatie, elle a alors adhéré à sa propre direction du néoplatonisme, ce qui n'est cependant pas si important pour nous. Ce qui est bien plus important, c'est qu'Hypatie était une païenne à prédominance chrétienté, et même si elle a peu montré ses convictions, elles ont finalement été la cause de sa mort horrible.

Mort tragique Hypatie

En bref, les événements de ces années-là se sont déroulés comme suit : apparemment, le préfet romain Oreste, qui s'est converti au christianisme pour éviter les frictions avec population locale, et le patriarche Cyrille nouvellement nommé se disputa. Hypatie et Oreste étaient coreligionnaires et sont restés bons amis(Hypatie avait autrefois été l'enseignante du préfet), donc les chrétiens ne l'aimaient pas. Cependant, cela ne les empêchait pas de respecter Hypatie en tant qu'astronome et mathématicien - les astronomes de l'époque étaient considérés comme des astrologues qui consacraient leur vie à l'élaboration d'horoscopes. À cette époque, le pendule de l’histoire bascula vers revers, et les chrétiens, auparavant persécutés et minoritaires, sont devenus majoritaires et sont devenus eux-mêmes persécuteurs.

Cyrille décide d'expulser les Juifs d'Alexandrie, mais Oreste s'y oppose : il ne veut pas être privé d'impôts d'un quart de la population au gré du patriarche ! À cette époque, l'intolérance religieuse et combat acharnéétaient pour le pouvoir affaires comme d'habitude, alors Kirill a décidé d'éliminer son adversaire. Il planifia une tentative d'assassinat contre Oreste, mais il survécut. Alors Kirill a choisi nouvelle victime. Le choix semblait évident : femme célèbre, qui était clairement anormale parce qu'elle osait philosopher, une sorcière qui étudiait les horoscopes et avait l'habitude de raisonner, une païenne et, enfin, une amie d'Oreste, qui l'a probablement influencé mauvaise influence. Et Cyrille décida de diriger la colère des chrétiens vers Hypatie.

ASTROLABÉ

DANS Grec ancien le mot « astro » signifie « étoile », « lèvres » est traduit par « chercher », ainsi « astrolabe » signifie « chercher une étoile ». A première vue, cet appareil reproduit très mouvement complexe corps célestes. Le principe de fonctionnement de l'astrolabe est basé sur la projection stéréographique sphère céleste, à la différence que ce n'est pas le pôle qui a été choisi comme centre de la projection (une telle projection est conforme et est utilisée partout aujourd'hui), mais le point où se trouve l'observateur.

Bien entendu, l’astrolabe décrit la position et le mouvement des étoiles uniquement dans l’hémisphère dans lequel se trouve l’observateur. Les trajectoires des étoiles, observées en trois dimensions, sont projetées sur le plan bidimensionnel de l'astrolabe. Si nous avons besoin modèle 3D, vous devez utiliser la sphère armillaire et les appareils similaires, qui sont de véritables copies de la sphère céleste.

Nous ne parlerons pas en détail de la structure et du principe de fonctionnement de l'astrolabe - cela prendrait plusieurs heures, et pour un lecteur qui n'a pas de connaissances suffisantes en astronomie, notre histoire sera absolument inutile. Le nom du concepteur de l'astrolabe n'est pas connu avec certitude, mais on pense que fondements théoriques Ptolémée a jeté les bases de la création de cet appareil. L'astrolabe est progressivement devenu plus compliqué, jusqu'à ce que finalement une version assez améliorée de celui-ci tombe entre les mains de Theon. Synésius, élève d'Hypatie, indique dans une de ses lettres qu'elle a aidé son père à fabriquer un astrolabe et à comprendre le principe de son fonctionnement.

Un anneau était attaché à l'astrolabe, par lequel l'appareil était suspendu verticalement pour les mesures. Pour simplifier, l'astrolabe est un disque à bord gradué. D'un côté du disque se trouve une règle, ou alidade, avec laquelle les angles sont mesurés au-dessus de l'horizon. Sur l'autre face avant, sont fixés deux disques avec des échelles et des marques spéciales : c'est le tympan (marqué pour différentes latitudes différemment) et une « araignée » rotative. Une règle est aussi souvent fixée de ce côté de l'astrolabe. Sur la base des résultats de mesure et des marquages ​​effectués précédemment, il est possible (bien que pas facile) de déterminer heure solaire, l'heure à laquelle les étoiles se lèvent au-dessus de l'horizon, la position des corps célestes, et effectue également d'autres calculs (par exemple, mesurer des distances).

Les chrétiens, incités par Cyrille, tirèrent Hypatie du char, la battirent, la dévêtirent et l'écartèlent sous les arcades du temple, séparant la chair des os. Les restes d'Hypatie furent ensuite brûlés.

La foule attaque le char Hypatie.

Hypatie est considérée comme l'auteur des paroles suivantes : « Conservez le droit de penser ; Il vaut mieux risquer de se tromper que de commettre le péché de ne pas penser du tout » ou « C’est terrible d’enseigner des préjugés comme s’ils étaient des vérités ». Peut-être que ces mots ne sont attribués qu'à Hypatie, comme indiqué dans Encyclopédie britannique, à un moment donné, ils ont beaucoup irrité saint Cyrille. Nous disons "saint" parce qu'à la fin de ceci histoire sanglanteà propos de l'intolérance religieuse, il convient de noter : le patriarche Cyrille a été canonisé en 444 et a également reçu titre honorifique professeurs d'église. Par la suite, les ministres de l’Église et les historiens du christianisme ont déclaré que la responsabilité de ce qui s’était passé incombait à la sorcière Hypatie, alors que les actions de Cyrille étaient tout à fait justes. Contrairement à Hypatie, l’Église a même inventé Sainte Cataline d’Alexandrie pour confondre les croyants. Cette sainte aurait enduré les mêmes tourments qu'Hypatie, mais pas de la part de chrétiens, bien sûr, mais d'hérétiques étrangers au christianisme - ils ont d'abord torturé Catalina puis l'ont écartelée.

L'histoire de sainte Catalina est si grotesque que l'Église elle-même a ensuite nié son existence et, bien sûr, sa prétendue sainteté.

Enfin, donnons encore une touche à la biographie d’Hypatie : on estime aujourd’hui qu’au moment de sa mort, elle avait environ 60 ans.

Hypatie est devenue une icône du féminisme et de la tolérance, une des espèces de papillons ours porte son nom, des pamphlets, des épigrammes, des romans, des bandes dessinées, des polices, des peintures, des congrès, des pièces de théâtre, des photographies de Julia Margaret Cameron (en 1887), des commentaires de Marcel Proust, des articles, des livres biographiques et surtout des films. Le dernier des films sur Hypatie, sorti en 2009, est « Agora » d'Alejandro Amenabar. Même si le scénario n'était pas dépourvu de certaines libertés artistiques, le film a même été projeté au Vatican et n'a pas suscité de critiques de la part des hauts dignitaires de l'Église. Dans le film, Hypatie meurt de son plein gré, une mort relativement indolore aux mains d'un esclave, pour ensuite être lapidée et écartelée. Les cinéastes ont pris beaucoup de libertés avec les faits, nous ne saurons donc jamais non seulement comment Hypatie est réellement morte, mais aussi si sa fascination pour les sections coniques et le système d'Aristarque l'a réellement conduite à l'idée que les planètes se déplacent sur des orbites elliptiques, et dans le même sens. Le centre du monde n'est pas la Terre, mais le Soleil. Au moins c'est de ça qu'il s'agit nous parlons de dans le film Amenábara.

Modèle système solaire Aristarque de Samos(il. 310 avant JC - environ 230 avant JC) était héliocentrique, en d'autres termes, Aristarque supposait que le Soleil était au centre de la sphère céleste et que la Terre tournait autour de lui. Il n'était pas facile de décrire les trajectoires des corps célestes dans ce modèle - des structures plutôt étranges ont été utilisées pour cela, notamment des épicycles. Hypatieétait partisane du système Aristarque, et il est très probable que sa critique du système Ptolémée(dans l'Almageste, il a décrit système géocentrique monde) plusieurs siècles plus tard influencé Nicolas Copernic.

SECTIONS CONIQUES

Dans l'Antiquité, ce nom combinait trois courbes bien connues : l'ellipse, l'hyperbole et la parabole - toutes sont formées en coupant un cône de révolution par un plan. Si le plan de coupe est parallèle à la génératrice du cône, la section sera une parabole, sinon ce sera une hyperbole ou une ellipse. Le cas limite d'une ellipse est un cercle, qui est une ellipse sans excentricité et se forme lorsqu'un cône est coupé par un plan perpendiculaire à l'axe du cône.

Bien qu'il ait été le premier à décrire les sections coniques Ménechme(vers 380 avant JC - vers 320 avant JC), leur auteur est considéré comme étant Apollonius de Perge, qui a donné un nom aux sections et les a examinées en détail dans ses huit livres, qu'Hypatie a fourni avec des commentaires partiels. L'importance des sections coniques réside dans le fait que, comme l'ont montré Kepler et Newton, elles représentent les trajectoires du mouvement des corps célestes.

Les œuvres d'Hypatie, mentionnées dans presque toutes les sources, sont des commentaires de textes antérieurs. Les commentaires doivent ici être compris comme de courtes notes indissociables du texte source, semblables à celles que Fermat laissait en marge des livres qu'il lisait. En particulier, Hypatie a commenté l'Almageste de Ptolémée : « Sections coniques» Apollonius de Perge(vers 262 avant JC - vers 190 avant JC), "Arithmétique" de Diophante d'Alexandrie (entre 200 et 214 - entre 284 et 298) et le "Canon astronomique", qui était censé être un recueil de tableaux des mouvements des corps célestes. Avec son père, Hypatie a amélioré l'astrolabe et préparé des commentaires sur l'Almageste de Ptolémée et les Éléments d'Euclide. À propos, la source primaire arabe, traduite en latin au XIIe siècle et sur la base de laquelle a été préparée texte moderne Cette œuvre monumentale, par une étonnante coïncidence, est un texte d'Euclide commenté par Théon et Hypatie.

Hypatia a conçu indépendamment un densimètre, un appareil permettant de mesurer la densité et le poids des liquides.

Notez qu’il n’existe pas une seule œuvre connue appartenant clairement à Hypatie. Ses commentaires sont soit perdus, soit indissociables de textes sources. Cependant, les contemporains considéraient cette femme comme la plus grande mathématicienne.

Équations diophantiennes

Comme nous l'avons déjà dit, Hypatie a consacré beaucoup d'efforts à rédiger des commentaires sur les traités de Diophante. Dans ses 13 livres (seulement six d'entre eux nous sont parvenus), Diophante considère des équations très similaires à celles que l'on appelle à juste titre aujourd'hui équations diophantiennes. Ce équations algébriques avec des coefficients entiers et des solutions entières ; parler dans un langage sec mathématiques modernes, ce sont des équations définies sur des anneaux

Bien sûr, on peut parler longtemps de ces équations, mais, comme on dit, une bon exemple mieux que mille explications, tournons-nous donc vers l’histoire célèbre et assez divertissante racontée pour la première fois par l’écrivain Ben Ames Williams, auteur des livres à succès « God Be Her Judge » ( Laissez-la au paradis) et "Tous les frères étaient courageux" ( Tous les frères étaient vaillants). Cette histoire d'un singe, de marins et de noix de coco se déroule ainsi.

Après avoir fait naufrage, cinq marins affamés se retrouvent sur une île tropicale déserte. Il semblait n'y avoir aucune nourriture sur l'île à l'exception des noix de coco, et les marins les récupéraient jusqu'à la nuit tombée. La nuit était si sombre que les marins décidèrent de s'installer pour la nuit et de partager les noix de coco le lendemain. Ils souhaitaient en plaisantant Bonne nuit singe - apparemment le seul habitant anthropoïde de l'île - et s'est allongé sur le sable. Bientôt, les marins se mirent à ronfler ensemble.

Cependant, la nuit, l'un des marins s'est réveillé de faim. Il est allé vers une montagne de noix de coco, l'a divisée en cinq parties (disons qu'il y avait une noix de coco dans chaque partie) et a mangé sa part. Une noix de coco s'est avérée être de trop et le marin l'a donnée au singe. Après cela, le marin se coucha. Bientôt, le deuxième marin se réveilla et fit exactement la même chose que le premier. Il partagea les noix de coco restantes sans s'apercevoir qu'il y en avait moins, et mangea sa part (disons b noix de coco). Une fois de plus, une noix de coco s'est avérée être de trop et le marin l'a donnée au singe. Tous les marins ont fait cela, et chacun avait une noix de coco qui allait au singe. Combien y avait-il de noix de coco au début ?

Si on note ce nombre par N, alors le problème se résume à un système d'équations diophantiennes (et ce n'est pas du tout évident) décrivant des manipulations avec des noix de coco, qui, comme des poupées gigognes, étaient divisées en parties de plus en plus petites :

N = 5un +1

N / A - 1 = 5b + 1

N-a-b- 2 = 5Avec + 1

N - a - b - c - 3 = 5d + 1

N - a - b - c - d- 4 = 5e +1.

Ici a, b, c, d Et e- le nombre de noix de coco consommées par chaque marin. Après avoir successivement fait des changements de variables, on obtient l'équation

1024· N= 15 625· e+ 11 529.

Il dispose d’une infinité de solutions faciles à trouver méthodes algébriques(nous ne donnerons pas solution détaillée afin que le lecteur puisse également démontrer compétences en mathématiques). La solution est :

Pour trouver des solutions, il suffit de substituer ? divers entiers. Bien sûr le plus petit nombre les noix de coco qui peuvent être consommées doivent être positives. Ayant accepté ? = 1, on obtient une solution qui sera la plus petite : N= 15621. Des calculs simples montrent que les marins ont mangé respectivement 3124, 2499, 1999, 1599 et 1279 noix de coco. Oui, ils avaient un excellent appétit !

Elena Lucrezia Cornaro Piscopia (1646–1684)

L'un des opéras de Donizetti raconte les aventures - ou plutôt les mésaventures - de la noble vénitienne Caterina Cornaro, qui régna sur Chypre et l'Arménie en 1500. Cet opéra serait passé quasiment inaperçu si en 1972 rôle principal Montserrat Caballe n'y figurait pas et son partenaire n'était pas José Carreras. Le nom de famille Cornaro a toujours été célèbre à Venise : il était porté par les membres des familles les plus nobles qui devenaient cardinaux, papes et même artistes.

Nous nous intéressons à Elena Lucrezia Cornaro Piscopia, qui, malgré son nom de famille brillant, n'était pas une reine et ne se distinguait que par son intelligence ; on peut bien la qualifier de reine des mathématiques de son époque. Lucretia Piscopia (sous ce nom elle est mentionnée dans la plupart des encyclopédies) est devenue la première femme de Monde occidental, qui a obtenu son doctorat. Si l’on considère à quoi ressemblait la vie à cette époque et quel rôle les femmes jouaient dans la société, il devient clair qu’il s’agit d’une très, très grande réussite.

Portrait Lucrèce Piscopia pinceaux d'un artiste anonyme, conservés à la Bibliothèque Ambrosienne de Milan.

Lucrezia est née à Venise, au Palais Loredan, dans une famille noble : son père Giovanni Batista Cornaro-Piscopia était procureur de Saint-Marc ; sa mère, Zanetta Boni, était issue d'une famille modeste. Grâce à son origine noble et à sa richesse, Lucrezia a reçu une excellente éducation complète.

Peut-être qu'elle n'aurait pas atteint grand succès, si elle ne possédait pas vraiment capacités étonnantes. Lucrèce reçut facilement langues étrangères: Elle a commencé à les étudier à l'âge de sept ans et a rapidement obtenu le titre oraculum septilingue(« oracle en sept langues »). En plus langue maternelle, elle parlait couramment le latin, le grec, l'arabe, le français, l'hébreu et l'espagnol. La jeune fille s'intéressait aussi à la musique : elle composait compositions musicales et jouait de la harpe, du clavecin, du clavicorde et du violon, c'est-à-dire presque tous les principaux instruments de cette époque. En outre, elle possède des réalisations importantes en philosophie, littérature, rhétorique et logique, théologie et, bien sûr, mathématiques et même astronomie. Cependant, les principales passions de Lucrezia étaient la philosophie et la théologie.

La seule chose qui ne l'attirait pas était l'agitation du monde : bien que des prétendants éligibles l'approchaient, Lucrezia les rejetait les uns après les autres, car elle rêvait secrètement de devenir religieuse. En 1665, elle devient novice, mais bien plus tôt, à l'âge de 14 ans, elle fait vœu de célibat.

Le père souhaitait passionnément que sa fille obtienne un doctorat, ce qui était extrêmement honorable à l'époque, et Lucrezia décida de préparer une thèse pour obtenir son diplôme à l'Université de Padoue. « Les théologiens, disait irrévérencieusement Spinoza, sont comme des cochons : dès qu’on leur tord la queue, ils se mettent tous à grogner. »

Les célèbres théologiens italiens se comportèrent exactement comme le disait Spinoza : ils s'opposèrent tous unanimement à l'attribution à Lucrèce du titre de docteur en théologie. Un tel honneur n’était pas nécessaire pour une femme, même aussi intelligente que Lucrèce. Comme le dit le proverbe, les choses sérieuses doivent être prises au sérieux. Les théologiens ont aussi ajouté au sacré. Cependant, sous la pression de toutes parts, la communauté théologique a été contrainte de faire des concessions, mais pas complètement. Lucretia a été autorisée à réclamer doctorat en philosophie - une science moins « dangereuse » que la théologie.

Le 25 juin 1678, à Padoue, Lucrèce, 32 ans, comparaît devant le conseil scientifique. Cet examen suscite une telle attente que les étudiants viennent de Bologne, Pérouse, Rome et Naples, sans parler des nombreux amis vénitiens de Lucrezia. Les chroniqueurs indiquent que la femme a présenté une thèse en latin sur des questions difficiles liées aux œuvres d'Aristote. Les érudits examinateurs étaient sans voix : ils étaient visiblement inférieurs à Lucrèce en connaissances. Finalement, les théologiens reconnurent ses capacités et décernèrent à Lucrèce un doctorat avec des insignes : une bague, une cape en fourrure d'hermine et une couronne de laurier, qui étaient décernées aux poètes de l'Antiquité.

Elle a ensuite été élue membre de nombreux Académies européennes Sci. Lucrezia a consacré les sept dernières années de sa vie à l'enseignement des mathématiques à l'Université de Padoue et à des œuvres caritatives, dans lesquelles elle a connu beaucoup de succès.

Lucrèce mourut de tuberculose avant l'âge de 40 ans et fut enterrée dans l'habit de sa religieuse bénédictine à Padoue. Dans la même ville, une statue a été érigée en l’honneur de la mathématicienne. Quatre ans après la mort de Lucrezia, ses œuvres sont publiées à Parme. Aujourd’hui, les chercheurs peuvent les examiner et constater qu’elle n’a rien écrit de particulièrement significatif ou révolutionnaire.

Ce vitrail du Vassar College (New York, USA) représente l'examen final Lucrèce Piscopia. Elle est déjà vêtue d'une cape en fourrure d'hermine et attend qu'on lui dépose une couronne de laurier.

Les descendants ont réagi différemment à Lucrèce : les féministes la considéraient personnalité légendaire, les mathématiciens sont une figure remarquable de cette époque, et les gens plus simples ne prêtent attention qu'à son nom pas tout à fait euphonique. Entreprise Fil Schaefer nommé l'une des couleurs de la laine et de la soie artificielles d'après Lucretia Piscopia.

D'autres couleurs portent le nom de Mae West, Josephine Baker et Calamity Jane - une bonne compagnie pour une mathématicienne qui voulait devenir religieuse.