Comment Koenigsberg est devenu russe. "Historiquement, ce sont des terres primordialement slaves"

Il y avait une forteresse prussienne Tuvangste (Tvangste, Tvangeste). L'histoire n'a pas laissé d'informations fiables sur la fondation de Tvangste ni sur les descriptions de la forteresse elle-même. Selon la légende, la forteresse de Tvangste aurait été fondée par le prince Zamo au milieu du VIe siècle. Il existe des informations sur une tentative d'établissement d'une colonie près de l'embouchure du Pregel, entreprise à la fin du Xe siècle par Khovkin, le fils du roi danois Harald Ier aux lèvres bleues. Les chroniques allemandes de 1242 contiennent des informations sur les négociations entre les députés de la ville de Lübeck et le Grand Maître. Ordre Teutonique Gerhard von Mahlberg sur la fondation du libre ville commerçante sur la montagne au bord du Pregel.

Au milieu du XIIIe siècle, le toponyme Twangste s'étendait à l'établissement fortifié prussien, à la montagne sur laquelle il se trouvait et à la forêt environnante.

La forteresse de Tvangste fut prise et incendiée au début de 1255 lors de la campagne de l'armée unie des chevaliers de l'Ordre et du roi de Bohême Přemysl Otakar II. Il existe une légende selon laquelle le roi Otakar II aurait conseillé au Grand Maître de l'Ordre Teutonique, Poppo von Osterne, de construire une forteresse de l'ordre sur le site de Tvangste. La fondation de la forteresse de Koenigsberg eut lieu début septembre 1255. Le premier commandant de Königsberg fut Burkhard von Hornhausen.

Il existe plusieurs versions de l'origine du nom Königsberg. La version la plus courante associe le nom de la forteresse de Königsberg, Royal Mountain, au roi Otakar II. Selon elle, la forteresse et ville du futur portent le nom du roi de Bohême. D'autres versions de l'origine du toponyme l'associent aux Vikings ou aux Prussiens. Peut-être que « Königsberg » est une forme de « Konungoberg », où « konung », « kunnigs » sont « prince », « chef », « chef du clan », et le mot « berg » peut signifier à la fois « montagne » et « raide, banque élevée" Dans les chroniques et les cartes russes jusqu'à la fin du XVIIe siècle, le toponyme Korolevets était utilisé à la place du nom Koenigsberg.

Les deux premiers blockhaus en bois furent construits en 1255 sur la montagne sur la rive droite du Pregel. Koenigsberg a été mentionné pour la première fois dans un document daté du 29 juin 1256. En 1257, débute la construction de fortifications en pierre à l'ouest des blockhaus. En 1260, 1263 et 1273, le château fut assiégé par les Prussiens rebelles, mais ne fut pas pris. Depuis 1309, le château de Königsberg est la résidence du maréchal de l'ordre teutonique.

Le 28 février 1286, le seigneur de Prusse Konrad von Thirberg accorda à la colonie née près des murs du château le statut de ville conformément à la loi Kulm. Très probablement, la colonie porte à l'origine le nom du château - Koenigsberg. Cependant, plus tard, avec l'émergence des colonies voisines, elle reçut le nom d'Altstadt, traduit de langue allemande signification " vieille ville" La colonie qui s'est formée à l'est du château s'appelait Neustadt ( Nouvelle ville). Neustadt fut plus tard rebaptisée Löbenicht et le 27 mai 1300, Löbenicht reçut les droits de ville du commandant de Königsberg, Berthold von Brühaven. Sur une île située au sud d'Altstadt, une colonie s'est formée, initialement appelée Vogtswerder. En 1327, la colonie de l'île reçut le droit de cité. Dans la charte accordant les droits de ville, elle est appelée Knipav, ce qui correspond très probablement au toponyme prussien original. Depuis 1333, la ville s'appelait Pregelmünde, mais peu à peu le nom original sous la forme germanisée – Kneiphof – a été établi.

Les villes d'Altstadt, Löbenicht et Kneiphof avaient leurs propres armoiries, conseils municipaux, bourgmestres et étaient membres du syndicat hanséatique dès le 14e siècle.

En 1325, sous la direction de l'évêque Johannes Claret, la construction de la cathédrale commença sur l'île de Kneiphof. Dans un document daté du 13 septembre 1333 grand maître L'Ordre Teutonique Luther von Brunswick a accepté de poursuivre la construction de la cathédrale, cette date est considérée comme la date officielle du début de la construction. La construction de la cathédrale fut achevée en 1380. Durant l'hiver 1390-1391, un détachement anglais sous le commandement du comte de Derby, futur roi d'Angleterre Henri IV Lancastre, séjourne à Königsberg.

Après la perte de Marienburg (Malbork, Pologne) lors de la guerre de Treize Ans en 1457, le Grand Maître Ludwig von Erlichshausen transféra la capitale de l'Ordre Teutonique à Königsberg. En 1523, Hans Weinreich, avec l'aide du Grand Maître Albrecht, ouvrit la première imprimerie à Königsberg à Löbenicht, dans laquelle le premier livre fut imprimé en 1524. Le 8 avril 1525, le Grand Maître de l'Ordre Teutonique Albrecht de Brandebourg-Ansbach conclut la Paix de Cracovie avec le roi de Pologne Sigismond Ier, à la suite de laquelle l'Ordre Teutonique fut sécularisé et le Duché de Prusse fut formé. Königsberg devient la capitale de la Prusse. En 1544, une université fut ouverte à Königsberg, qui reçut plus tard le nom d'Albertina en l'honneur du duc Albrecht. Depuis 1660, l'édition a commencé à Königsberg. journal de la ville. En mai 1697, dans le cadre de la Grande Ambassade, le tsar russe Pierre Ier visita Koenigsberg sous le nom du noble Peter Mikhailov, après avoir vécu dans la ville pendant environ un mois. Plus tard, Pierre Ier visita la ville en novembre 1711, juin 1712, février et avril 1716.

Le 27 janvier 1744, Sophia Augusta Frederica von Anhalt-Zerbst-Dornburg, la future impératrice russe Catherine II, passe par Königsberg de Stettin à Saint-Pétersbourg. Le 11 janvier 1758, pendant la guerre de Sept Ans, les troupes russes entrèrent à Königsberg, après quoi, le 24 janvier, dans la cathédrale, les représentants de toutes les classes de la ville prêtèrent serment d'allégeance. Impératrice russe Elizaveta Petrovna. Jusqu'en 1762, la ville faisait partie de Empire russe. En 1782, la population de la ville était de 31 368 habitants. En 1793, la première institution d'obstétrique et de gynécologie ouvre ses portes dans la ville. Le 8 août 1803, un tremblement de terre se produit à Königsberg.

Après les batailles de Preussisch-Eylau en janvier et de Friedland en juin, Königsberg est occupée par l'armée française le 15 juin 1807. Du 10 au 13 juillet 1807 et du 12 au 16 juin 1812, Napoléon Bonaparte séjourne dans la ville. Dans la nuit du 4 au 5 janvier 1813 armée française quitta Koenigsberg et vers midi le 5 janvier, les troupes du corps russe sous le commandement de Piotr Christianovich Wittgenstein entrèrent dans la ville.

En 1813, un observatoire astronomique fut ouvert à Königsberg, dirigé par mathématicien exceptionnel et l'astronome Friedrich Wilhelm Bessel. En 1830, le premier système d'approvisionnement en eau (local) est apparu dans la ville. En 1834, dans le laboratoire de Königsberg, Moritz Hermann Jacobi fit la démonstration du premier moteur électrique au monde. Le 28 juillet 1851, l'astronome de l'Observatoire de Königsberg, August Ludwig Busch, a pris la première photographie photographique d'une éclipse solaire de l'histoire. Le 18 octobre 1861, Guillaume Ier, futur Kaiser d'Allemagne, est couronné à Königsberg. Entre 1872 et 1874, le premier réseau d'approvisionnement en eau de la ville a été construit et en 1880, les travaux de pose du système d'égouts de la ville ont commencé. En mai 1881, la première route hippomobile a été ouverte à Königsberg ; en 1888, la population de la ville était de 140,9 mille personnes ; en décembre 1890, 161,7 mille personnes ; Pour protéger la ville, un anneau défensif de 15 forts fut construit le long de son périmètre au milieu des années 1880. En mai 1895, les premiers tramways sillonnent les rues de Königsberg. En 1896, le zoo de Königsberg est ouvert, sous la direction de Hermann Klaas (1841-1914).

La population de Königsberg en 1910 était de 249,6 mille habitants. En 1919, le premier aéroport allemand, l'aéroport Devau, a été ouvert à Königsberg. Le 28 septembre 1920, le président allemand Friedrich Ebert inaugure la première foire de Prusse orientale à Königsberg, située sur le territoire du zoo, puis dans des pavillons spéciaux. En 1939, la ville comptait 373 464 habitants.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Koenigsberg a été bombardée aérienne à plusieurs reprises. Le premier raid sur la ville fut effectué par l'aviation soviétique le 1er septembre 1941. 11 bombardiers Pe-8 ont pris part au raid, dont aucun n'a été abattu. Le bombardement a produit une certaine effet psychologique, mais aucune perte ou destruction significative n’a été causée. Le 29 avril 1943, un bombardier Pe-8 de l'aviation à long rayon d'action de l'URSS largue pour la première fois une bombe de 5 tonnes sur Koenigsberg. Dans la nuit du 27 août 1944, le 5e Groupe du Royal Aviation La Grande-Bretagne, composée de 174 bombardiers Lancaster, a mené un raid sur la ville, au cours duquel la périphérie est a été bombardée et la Royal Air Force a perdu 4 avions. Le raid le plus massif et le plus terrible sur Koenigsberg a été mené par l'armée de l'air britannique dans la nuit du 30 août 1944. 189 Lancasters ont largué 480 tonnes de bombes, tuant 4,2 mille personnes, détruisant 20 % des installations industrielles et 41 % de tous les bâtiments de la ville, et le centre historique de la ville a été rasé. Lors du raid, des bombes au napalm ont été utilisées pour la première fois. Les pertes de la RAF s'élèvent à 15 bombardiers.

À la suite de l'opération offensive de l'Armée rouge en Prusse orientale, le 26 janvier 1945, Koenigsberg se retrouva assiégée. Cependant, déjà le 30 janvier, la division blindée de la Grande Allemagne et une division d'infanterie de Brandebourg (aujourd'hui le village d'Ushakovo) ainsi que la 5e division blindée et une division d'infanterie de Königsberg repoussèrent les troupes de la 11e. Armée de gardes A 5 kilomètres de Frisches Huff Bay, libérant Koenigsberg du sud-ouest. Le 19 février, des contre-attaques le long de la rive nord de la baie de Frisches Huff depuis Fischhausen (aujourd'hui la ville de Primorsk) et Koenigsberg ont percé les défenses de la 39e armée et rétabli la communication entre Koenigsberg et la péninsule de Zemland.

Du 2 au 5 avril 1945, Koenigsberg subit des frappes d'artillerie et des raids aériens massifs. Le 6 avril, les troupes du 3e front biélorusse lancent un assaut sur la ville forteresse. Le mauvais temps n'a pas permis l'utilisation complète de l'aviation ; en fin de journée, les troupes et les groupes d'assaut avaient atteint la périphérie de la ville. Le 7 avril, le temps s'améliore et Koenigsberg est soumis à des bombardements massifs. Le 8 avril, les troupes de l'Armée rouge avançant du nord et du sud divisent le groupe ennemi en deux parties. 4ème armée allemande Le général Müller a tenté d'aider la garnison de Koenigsberg avec une frappe depuis la péninsule de Zemland, mais ces tentatives ont été stoppées. aviation soviétique. Le soir, les unités en défense de la Wehrmacht se retrouvèrent prises en sandwich dans le centre-ville sous les attaques continues de l'artillerie soviétique. Le 9 avril 1945, le commandant de la ville et de la forteresse de Königsberg, le général Otto von Lyash, ordonna à la garnison de déposer les armes, ce pour quoi Hitler fut condamné par contumace à peine de mort. Les dernières poches de résistance sont éliminées le 10 avril et le Drapeau rouge est hissé sur la tour du Don. Plus de 93 mille Soldats allemands et des officiers ont été capturés, environ 42 000 personnes sont mortes pendant l'assaut. Des pertes irrévocables L'Armée rouge comptait 3,7 mille personnes directement lors de l'assaut sur Koenigsberg.

La prise de Koenigsberg a été marquée à Moscou par 24 salves d'artillerie de 324 canons, et la médaille "Pour la capture de Koenigsberg" a été créée - la seule médaille soviétique établie pour la prise d'une ville qui n'était pas la capitale de l'État. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, conformément aux décisions de la Conférence de Potsdam, la ville de Königsberg fut transférée Union soviétique.

Le 27 juin 1945, le zoo de Königsberg, dans lequel il ne restait après l'assaut d'avril que cinq animaux : un blaireau, un âne, un daim, un éléphanteau et l'hippopotame blessé Hans, reçut ses premiers visiteurs d'après-guerre.

Par décret du Présidium du Soviet suprême de l'URSS du 4 juillet 1946, Koenigsberg fut rebaptisée Kaliningrad. La ville était peuplée de colons venus d’autres régions de l’Union soviétique ; en 1948, la population allemande fut déportée en Allemagne. En raison de l'importance emplacement stratégique et une grande concentration de troupes, Kaliningrad était fermée aux visiteurs citoyens étrangers. Dans les années d'après-guerre, une attention particulière a été accordée à la restauration de la production, aux questions de préservation des monuments historiques et valeurs culturellesétaient d'une importance secondaire et étaient souvent complètement ignorés. En 1967, par décision du premier secrétaire du comité régional de Kaliningrad du PCUS N.S. Konovalov Château de Königsberg, gravement endommagé lors du raid aviation britannique en août 1944 et lors de la prise de la ville en avril 1945, elle explosa. La démolition des ruines et d'une grande partie des bâtiments survivants s'est poursuivie jusqu'au milieu des années 1970, causant des dégâts irréparables. aspect architectural villes.

Depuis 1991, Kaliningrad est ouverte à la coopération internationale.

Kaliningrad est la ville russe la plus contrastée. L'histoire de Kaliningrad-Königsberg regorge de faits intéressants, noms remarquables, événements mondiaux importants et légendes.

La région la plus occidentale de la Russie

La région de Kaliningrad est le point le plus occidental de la Fédération de Russie, complètement coupée du pays. Elle a été créée en 1945 après la Conférence de Potsdam, par décision de laquelle la partie nord du pays liquidé Prusse orientale transmis à l'Union Soviétique.

Les premiers habitants du territoire étaient des Prussiens

L'un des premiers habitants de ce territoire (début du Moyen Âge) fut les Prussiens, qui tirent leur nom de nom ancien Lagune de Courlande – Rusna. La culture prussienne était proche des Letto-Lituaniens et des anciens Slaves.

Date de fondation de Königsberg : 1er septembre

Le jour de la fondation de Königsberg est considéré comme le 1er septembre 1255, date à laquelle la forteresse de Königsberg a été construite sur le site de la colonie incendiée de Twangste. La forteresse a été fondée par le maître de l'ordre teutonique Peppo Ostern von Wertgaint et le roi de la République tchèque Přemysl I Otakar.

Nom de la ville : Montagne Royale

Jusqu'en 1946, la ville de Kaliningrad s'appelait Königsberg, ce qui signifie de l'allemand « montagne royale ». Ce nom est associé au château royal sur la colline, que les peuples environnants appelaient différemment : les Lituaniens Karaliaučius, les Polonais Krulevec, les Tchèques Kralovec.

Quel est le bâtiment le plus ancien encore conservé ?

Le bâtiment le plus ancien de Kaliningrad est l'église Judditen (1288). Situé dans la rue. Allée Tenistaya 39 b.

Combien de temps a-t-il fallu pour construire la cathédrale ?

L'objet historique et architectural le plus important de Kaliningrad est Cathédrale, fondée le 13 septembre 1333 et dont la construction a duré un demi-siècle.

À qui appartenait Königsberg au XVe siècle ?

En 1457, la forteresse de Königsberg devint la capitale et la résidence du chef de l'Ordre teutonique après la perte de Marienburg pendant la guerre de Treize Ans.

Königsberg est née de la fusion de quelles villes et quand ?

La ville de Königsberg a été créée le 13 juillet 1724 par la fusion des villes d'Altstadt, Löbenicht et Kneiphof sur ordre du roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier. Avant cela, elle se composait de nombreuses petites villes.

Combien de forts Königsberg possédait-il en 1900 ?

Königsberg est appelé le musée des fortifications en raison de la construction du système fortifications en 1900, composé de 12 grands et 5 petits forts.

Qui et quand a détruit Koenigsberg ?

En 1944, Königsberg fut frappée par un bombardement dévastateur lors de l'opération Retribution. Des bombardiers britanniques ont bombardé le centre-ville – blessés civils, la vieille ville et de nombreux sites culturels ont été détruits. L'assaut de quatre jours contraint le commandant de la ville, le général Otto von Lyasch, à capituler et, en 1945, Königsberg est pris d'assaut. troupes soviétiques.

Évaluations de la région de Kaliningrad par zone et population

La région de Kaliningrad a la superficie la plus modeste de Russie - 15 100 mètres carrés. km. Mais en termes de densité de population, la région est la troisième de la fédération - 63 habitants/m². km.

Combien de rues y a-t-il à Kaliningrad ?

Kaliningrad est peu peuplée - moins de 500 000 habitants. Mais en même temps, la ville est riche en rues - plus de 700 rues portent des noms russes et allemands anciens.

Quels fossiles sont remarquables dans la région de Kaliningrad ?

La région de Kaliningrad a été surnommée le « pays de l’ambre » : c’est ici que se trouve le plus grand gisement de cette pierre au monde (le village de Yantarny). Ceci est démontré par des morceaux d'ambre qui sont constamment rejetés sur le rivage.

Quel musée de Kaliningrad possède la plus grande collection au monde d'un type d'exposition ?

La ville possède un musée de l’ambre, qui possède la plus grande collection au monde de « pierre de soleil"à plus de 1,5 mille exemplaires. Parmi eux se trouvent le plus gros morceau de ce minéral de Russie (4,5 kg), ainsi que le plus grand panneau d'ambre « Rus » au monde (70 kg, 2984 fragments, 276 sur 156 cm).

Quel est le lac le plus célèbre de la région de Kaliningrad ?

Le lac le plus ancien est situé dans la région de Kaliningrad origine glaciaire- Vishtynets. On pense qu'il est plus ancien mer Baltique pendant 10 mille ans.

Oiseaux de Kaliningrad

Kaliningrad est une région qui aime les oiseaux, avec de nombreuses cigognes et cygnes, dont de rares cygnes noirs. La plus ancienne route de migration des oiseaux des régions du nord de l'Europe vers le sud passe par l'isthme de Courlande, appelé « pont aux oiseaux ».

Architecture et infrastructure allemandes

La ville et la région ont conservé de nombreux parcs allemands, des routes pavées, des communications et des maisons aux tuiles caractéristiques. Ces îles allemandes expliquent pourquoi le secteur privé n’est pas implanté en périphérie, mais dispersé dans toute la ville.

Quel était le nom de la toute première université sur le territoire de la Russie moderne ?

L'Université Albertina de Königsberg, fondée en 1542, est le premier établissement d'enseignement supérieur sur le territoire de la Russie moderne.

Le philosophe le plus célèbre de Königsberg ?

Koenigsberg est le lieu de naissance du remarquable philosophe Emmanuel Kant, qui n'a jamais quitté sa ville bien-aimée.

Parmi les personnalités culturelles allemandes les plus célèbres, laquelle a vécu à Königsberg ?

L'écrivain romantique Ernst Theodor Wilhelm Hoffmann est né et a étudié à Königsberg, qui a changé son nom « Wilhelm » en « Amadeus » en l'honneur de Mozart. Des personnalités scientifiques et culturelles allemandes célèbres ont également travaillé ici : le compositeur Wagner, les philosophes Johann Gottfried Herder et Johann Gottlieb Fichte, l'artiste-sculpteur Käthe Kollwitz et le sculpteur Hermann Brachert.

Des personnalités russes à Königsberg

De nombreux personnages ont marqué l’histoire de la ville. personnalités exceptionnelles Russie. Peter I, Catherine II, le commandant M.I. Koutouzov, poètes N.A. Nekrassov, V.V. Maïakovski, V.A. Joukovski, écrivain A.I. Herzen, l'historien N.M. Karamzin et l'artiste K.P. Brioullov.

Lieu de paix de Napoléon et Alexandre Ier

Sur le territoire de l'actuelle Sovetsk (Tilsit), l'une des villes de la région de Kaliningrad, la paix de Tilsit fut conclue entre Napoléon et Alexandre Ier.

Allié historique russe

Historiquement, la Prusse a plus souvent agi comme une alliée de la Russie que comme une ennemie. Après la guerre de Sept Ans, la Russie dirigea la ville pendant 4 ans. C'est sur ce territoire que Napoléon fut vaincu pour la première fois lors de la bataille de Preussisch-Eylau (Bagrationovsk) en 1807.

La proximité de l'Europe

De Kaliningrad à la frontière avec la Pologne 35 km, avec la Lituanie - 70 km et jusqu'à la ville russe de Pskov jusqu'à 800 km. Il n'est pas surprenant qu'il n'y ait pas d'accent russe dans le dialecte local, mais qu'il existe un mot allemand, polonais ou lituanien.

Météo à Kaliningrad

Le climat de Kaliningrad se caractérise par une humidité élevée et des pluies fréquentes (environ 185 jours par an). Dans le même temps, le climat est doux avec une température annuelle moyenne de 8 °C - plus élevée seulement dans la plupart des régions. villes du sud Russie.

heure de Kaliningrad

Heure de Kaliningrad plus 1 heure par rapport à l'heure de Moscou, donc Nouvelle année Les Kaliningraders vous retrouvent une heure plus tard.

Ville verte

La ville est entourée de verdure grâce à de nombreux parcs, il y a jardin botanique et arboretum, vergers. Au printemps, tout se transforme en paradis fleuri - les arbres fleurissent, beaucoup de perce-neige.

Diversité des cultures et des traditions

Kaliningrad est une ville dans laquelle vivent les habitants de tout le territoire ex-URSS. De 1945 à nos jours, ils travaillent programmes spéciaux pour les migrants.

À propos des voitures

À Kaliningrad, on voit rarement une voiture nationale - la majorité des habitants de la ville conduisent des voitures importées.

Passeports internationaux

La situation particulière de la ville oblige chaque Kaliningrader à demander un passeport étranger presque dès sa naissance. Sinon, ils ne pourront pas se rendre en Russie par voie terrestre, mais uniquement par avion.

Kaliningrad-Königsberg est une ville étonnante que vous souhaitez découvrir et étudier.

Comment économiser sur la location d'un logement à Kaliningrad ?

Au lieu d'hôtels, nous louons des appartements (en moyenne 1,5 à 2 fois moins cher) sur AirBnB.com, un service de location d'appartements très pratique et bien connu dans le monde entier.
De notre part, en tant que clients réguliers de ce service, un bonus de 2 100 roubles lors de l'inscription et de la réservation. Suivez le lien pour recevoir votre bonus.

Porte Royale

Kaliningrad est l'une des villes les plus mystérieuses et insolites. C'est un endroit où le vieux Königsberg et le Kaliningrad moderne cohabitent en même temps. Entourée de secrets et de légendes, cette ville attire grand nombre touristes. Ces gens vivaient ici des personnes célèbres Comment grand philosophe Emmanuel Kant et les histoires fantastiques d'Ernest Theodore Amadeus Hoffmann sont connus de nombreuses personnes dans le monde entier. Cet endroit est également remarquable par le fait que de magnifiques couronnements de rois y ont eu lieu, découvertes scientifiques, de précieuses œuvres d'art étaient conservées. Le passé historique se ressent encore à chaque pas : rues pavées, forts, églises, châteaux de l'ordre, juxtaposition de l'architecture allemande, soviétique et moderne.

Histoire de Kaliningrad

L'histoire de Kaliningrad (Königsberg) et de la région de Kaliningrad remonte à plus de 8 siècles. Sur cette terre pendant longtemps Les tribus prussiennes vivaient. Au 13ème siècle Les chevaliers de l'Ordre Teutonique sont arrivés sur le territoire du sud-est de la Baltique et ont conquis la population autochtone qui y vivait. En 1255, une forteresse fut construite sur la rive élevée de la rivière Pregel et baptisée « Königsberg », ce qui signifie « Montagne Royale ». Il existe une version selon laquelle la forteresse porte le nom du roi tchèque Přemysl (Pshemysl) II Ottokar, qui a mené la croisade en Prusse. Trois villes petites mais étroitement liées se sont progressivement formées à proximité du château : Altstadt, Kneiphof et Löbenicht. En 1724, ces villes fusionnèrent officiellement en une seule ville avec nom commun Kœnigsberg.

En 1544, le premier souverain laïc, le duc Albert, construisit l'université Albertina dans la ville, faisant de Königsberg l'un des centres scientifiques et culturels européens. On sait de manière fiable que le tsar russe Pierre Ier s'est rendu à Königsberg dans le cadre de la grande ambassade.

En 1657, le duché de Prusse s'affranchit de la dépendance fief de la Pologne et en 1701, l'électeur de Brandebourg Frédéric III fut couronné Frédéric Ier, faisant de la Prusse un royaume.

En 1756, éclata la guerre de Sept Ans, au cours de laquelle les troupes russes occupèrent le territoire du royaume, après quoi les habitants de Prusse prêtèrent serment d'allégeance à l'impératrice russe Elizabeth Petrovna. Ainsi, jusqu'à la mort de l'Impératrice, ce territoire faisait partie de l'Empire russe. En 1762, la Prusse fut de nouveau rendue à la couronne allemande. Après les divisions de la Pologne au XVIIIe siècle. La Prusse reçut une partie des territoires polonais. Depuis lors, le territoire sur lequel se trouve aujourd'hui la région de Kaliningrad a commencé à s'appeler Prusse orientale.

Vue de la Cathédrale

Avant la Seconde Guerre mondiale, Königsberg était une grande et belle ville dotée d’infrastructures développées. Les résidents et les invités de la ville étaient attirés par de nombreux magasins, cafés et foires, de belles sculptures, des fontaines, des parcs - il y avait un sentiment de ville-jardin. En 1933, A. Hitler accède au pouvoir en Allemagne. La Seconde Guerre mondiale commença. En août 1944, à la suite de deux raids aériens britanniques, la majeure partie de la ville fut transformée en ruines. En avril 1945, les troupes russes prirent d'assaut Königsberg. Après la Seconde Guerre mondiale, sur la base des décisions des conférences de Yalta et de Potsdam, à partir de 1945, un tiers de l'ex-Prusse orientale a commencé à appartenir à l'URSS, et à partir de ce moment, elle a commencé nouvelle étape dans l'histoire de la région ambre. Par un décret du Présidium du Soviet suprême de l'URSS du 7 avril 1946, la région de Koenigsberg a été créée ici, qui est devenue une partie de la RSFSR, et le 4 juillet son centre administratif a été rebaptisé Kaliningrad et la région - Kaliningrad.

Aujourd'hui, de nombreux coins merveilleux de l'ancien Koenigsberg, artefacts du passé, créent une aura unique à Kaliningrad. Koenigsberg, telle une Atlantide disparue, appelle et appelle à des recherches et à de nouvelles découvertes du déjà connu et de l'inconnu. Ce la seule ville en Russie, où l'on retrouve l'authentique architecture gothique, romano-germanique et la modernité de la grande ville.

Il y a 70 ans, le 17 octobre 1945, par décision des conférences de Yalta et de Potsdam, Koenigsberg et les terres environnantes étaient incluses dans l'URSS. En avril 1946, une région correspondante fut créée dans le cadre de la RSFSR et, trois mois plus tard, sa ville principale reçut un nouveau nom - Kaliningrad - à la mémoire de « l'ancien de toute l'Union » Mikhaïl Ivanovitch Kalinine, décédé le 3 juin.

Inclusion de Königsberg et des terres environnantes dans Composition russo-urss avait non seulement une signification militaire, stratégique et économique, et constituait le paiement de l'Allemagne pour le sang et la douleur infligés à la super-ethnie russe, mais avait également une profonde signification symbolique et importance historique. Après tout, depuis l'Antiquité, la Prusse-Porusse faisait partie du vaste monde slave-russe (superethnos de la Rus) et était habitée par les Porussiens slaves (Prussiens, Borossiens, Borussians). Plus tard, les Prussiens vivant sur les rives de la mer de Venise (Wends est l’un des noms des Russes slaves habitant l’Europe centrale) ont été enregistrés comme Baltes par des « historiens » qui ont réécrit l’histoire pour l’adapter aux besoins du monde romano-germanique. Cependant, il s’agit d’une erreur ou d’une tromperie délibérée. Les Baltes furent les derniers à émerger de la superethnie unique de la Rus. Aux XIIIe-XIVe siècles. Les tribus baltes adoraient des dieux communs aux Rus et le culte de Perun était particulièrement puissant. La culture spirituelle et matérielle des Rus (Slaves) et des Baltes était presque la même. Ce n’est qu’après que les tribus baltes furent christianisées et germanisées, supprimées par la matrice de la civilisation occidentale, qu’elles furent séparées des superethnos de la Rus.

Les Prussiens furent massacrés presque complètement, car ils résistèrent extrêmement obstinément aux « chevaliers chiens » allemands. Les vestiges furent assimilés, privés de mémoire, de culture et de langue (enfin au XVIIIe siècle). Tout comme auparavant, leurs frères Slaves, les Lyutich et les Obodrich, furent exterminés. Même pendant la bataille séculaire pour l'Europe centrale, où vivait la branche occidentale des superethnos de la Rus (par exemple, peu de gens savent que Berlin, Vienne, Brandebourg ou Dresde ont été fondées par les Slaves), de nombreux Slaves ont fui vers la Prusse et La Lituanie, ainsi qu'au pays de Novgorod. Et les Slovènes de Novgorod avaient des milliers d'années de liens avec les Rus Europe Centrale, ce que confirment l'anthropologie, l'archéologie, la mythologie et la linguistique. Il n'est pas surprenant que ce soit le prince russe occidental Rurik (Faucon) qui ait été invité à Ladoga. Il n'était pas un étranger en terre de Novgorod. Et lors de la bataille des Prussiens et d'autres Slaves baltes contre les « chevaliers chiens », Novgorod a soutenu leurs proches et fourni des armes.

En Russie, le souvenir d'une origine commune avec les Porussiens (Borussiens) s'est longtemps conservé. Les grands faisaient remonter leurs origines aux Rus (Prussiens) de Ponemanya. Princes Vladimir. Ivan le Terrible, un encyclopédiste de son époque, a écrit à ce sujet, ayant accès à des chroniques et des annales qui n'ont pas survécu jusqu'à nos jours (ou ont été détruites et cachées). De nombreuses familles nobles de la Russie font remonter leurs ancêtres à la Prusse. Ainsi, selon la tradition familiale, les ancêtres des Romanov sont partis en Russie « de Prusse ». Les Prussiens vivaient le long de la rivière Rossa (Rusa), comme on appelait le Neman dans son cours inférieur (aujourd'hui le nom de l'un des bras de la rivière est conservé - Rus, Rusn, Rusne). Au XIIIe siècle, les terres prussiennes furent conquises par l'Ordre Teutonique. Les Prussiens furent en partie détruits, en partie chassés vers les régions voisines et en partie réduits au statut d'esclaves. La population fut christianisée et assimilée. Les derniers locuteurs de la langue prussienne ont disparu en début XVIII siècle.

Königsberg a été fondée en 1255 sur une colline de la haute rive droite, dans le cours inférieur de la rivière Pregel, à l'emplacement d'une fortification prussienne. Otakar et le Grand Maître de l'Ordre Teutonique, Poppo von Osterna, fondèrent la forteresse de l'Ordre de Königsberg. Les troupes du roi tchèque sont venues en aide à ceux qui ont été vaincus par population locale chevaliers, qui, à leur tour, furent invités en Prusse par le roi de Pologne pour combattre les païens. La Prusse est devenue pendant longtemps un tremplin stratégique pour l’Occident dans la lutte contre la civilisation russe. D'abord contre la Rus'-Russie, y compris la Rus' lituanienne ( État russe, dont la langue officielle était le russe), l'Ordre Teutonique combattit, puis la Prusse et l'Empire allemand. En 1812, la Prusse orientale devint le centre d'un puissant groupe de troupes françaises pour une campagne en Russie, peu avant le début de laquelle Napoléon arriva à Königsberg, où il tint les premières revues de troupes. Les troupes françaises comprenaient également des unités prussiennes. Au cours des Première et Seconde Guerres mondiales, la Prusse orientale fut à nouveau un tremplin pour une agression contre la Russie et devint plus d'une fois le théâtre de batailles brutales.

Ainsi, Rome, qui était alors la principale poste de commandement La civilisation occidentale agissait selon le principe du « diviser pour régner », dressant les peuples de la civilisation slave les uns contre les autres, les affaiblissant et les « absorbant » partie par partie. Certains Russes slaves, comme les Lyutich et les Prussiens, ont été complètement détruits et assimilés, d'autres, comme les clairières occidentales - Polonais, Tchèques, se sont soumis à la « matrice » occidentale, devenant ainsi une partie de civilisation européenne. Nous avons observé des processus similaires au siècle dernier dans la Petite Russie (Petite Russie-Ukraine), particulièrement accélérés au cours des deux ou trois dernières décennies. L'Occident transforme rapidement la branche sud des Russes (Petits Russes) en « Ukrainiens » - des mutants ethnographiques, des orcs qui ont perdu la mémoire de leur origine, perdent rapidement leur langue et leur culture natales. Au lieu de cela, le programme de mort est chargé, les « orques-ukrainiens » détestent tout ce qui est russe, les Russes et deviennent le fer de lance de l’Occident pour une nouvelle attaque contre les terres de la civilisation russe (les superethnos de la Rus). Les maîtres de l'Occident leur ont donné un seul objectif : mourir au combat avec leurs frères, affaiblissant ainsi la civilisation russe par leur mort.

La seule issue à cette catastrophe civilisationnelle et historique est le retour de la Petite Rus à une seule civilisation russe et la dénazification des « Ukrainiens », la restauration de leur russité. Il est clair que cela prendra plus d’une décennie, mais comme le montrent l’histoire et l’expérience de nos ennemis, tous les processus sont gérables. Kharkov, Poltava, Kiev, Tchernigov, Lvov et Odessa doivent rester des villes russes, malgré toutes les machinations de nos adversaires géopolitiques.

La première fois que Koenigsberg est presque redevenu slave, c'était pendant la guerre de Sept Ans, lorsque la Russie et la Prusse étaient adversaires. En 1758, les troupes russes entrent dans Königsberg. Les habitants de la ville ont prêté allégeance à l'impératrice russe Elizabeth Petrovna. Jusqu'en 1762, la ville appartenait à la Russie. La Prusse orientale avait le statut de gouvernement général russe. Cependant, après la mort de l'impératrice Elisabeth, Pierre III accède au pouvoir. Une fois au pouvoir, l'empereur Pierre III, qui ne cachait pas son admiration pour le roi de Prusse Frédéric II, arrêta immédiatement les opérations militaires contre la Prusse et conclut le traité de paix de Saint-Pétersbourg avec le roi de Prusse dans des conditions extrêmement défavorables pour la Russie. Piotr Fedorovich a rendu à la Prusse la Prusse orientale conquise (qui à cette époque avait déjà quatre ans partie intégrante Empire russe) et abandonna toutes les acquisitions pendant la guerre de Sept Ans, qui fut pratiquement gagnée par la Russie. Tous les sacrifices, tout l'héroïsme des soldats russes, tous les succès ont été anéantis d'un seul coup.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Prusse orientale était le tremplin stratégique du Troisième Reich pour l'agression contre la Pologne et l'Union soviétique. La Prusse orientale avait un développement infrastructure militaire et l'industrie. Les bases étaient situées ici Force aérienne allemande et la Marine, qui a permis de contrôler la majeure partie de la mer Baltique. La Prusse était l’une des régions les plus importantes du complexe militaro-industriel allemand.

L'Union soviétique a souffert pendant la guerre d'énormes pertes, humaine et matérielle. Il n’est pas surprenant que Moscou ait insisté sur une compensation. La guerre avec l'Allemagne était loin d'être terminée, mais Staline se tourna vers l'avenir et exprima les revendications de l'Union soviétique sur la Prusse orientale. Le 16 décembre 1941, lors des négociations à Moscou avec A. Eden, Staline proposa de joindre au projet d'accord sur actions communes protocole secret(n'ont pas été signés), qui proposait de séparer la Prusse orientale et une partie de celle-ci avec Koenigsberg d'être transférées à l'URSS pour une période de vingt ans en garantie de compensation pour les pertes subies par l'URSS lors de la guerre avec l'Allemagne.

A la Conférence de Téhéran, dans son discours du 1er décembre 1943, Staline va plus loin. Staline a souligné : « Les Russes ne disposent pas de ports libres de glace sur la mer Baltique. Les Russes ont donc besoin des ports libres de glace de Königsberg et de Memel ainsi que de la partie correspondante de la Prusse orientale. De plus, historiquement, ce sont des terres essentiellement slaves. A en juger par ces mots, dirigeant soviétique non seulement réalisé importance stratégique Koenigsberg, mais connaissait également l'histoire de la région (la version slave, décrite par Lomonossov et d'autres historiens russes). En effet, la Prusse orientale était une « terre slave originelle ». Lors du petit-déjeuner des chefs de gouvernement du 30 novembre, Churchill a déclaré que « la Russie doit avoir accès aux ports libres de glace

" et "... les Britanniques n'ont aucune objection à cela." Dans une lettre à Churchill datée du 4 février 1944, Staline aborde à nouveau le problème de Königsberg : « Quant à votre déclaration aux Polonais selon laquelle la Pologne pourrait étendre considérablement ses frontières à l'ouest et au nord, alors, comme vous le savez, nous sommes d'accord avec cela. avec un amendement. Je vous ai parlé, ainsi qu'au président, de cet amendement à Téhéran. Nous affirmons que la partie nord-est de la Prusse orientale, y compris Königsberg, en tant que port libre de glace, reviendra à l'Union soviétique. C'est la seule pièce territoire allemand

, ce que nous revendiquons. Sans satisfaire cette revendication minimale de l'Union soviétique, la concession de l'Union soviétique, exprimée dans la reconnaissance de la ligne Curzon, perd tout sens, comme je vous l'ai déjà dit à Téhéran.» La position de Moscou sur la question de la Prusse orientale à la veille de la Conférence de Crimée est exposée dans un bref résumé de la note de la Commission des questions et le dispositif d'après-guerre « Sur le traitement de l'Allemagne » du 12 janvier 1945 : « 1. Changer les frontières de l'Allemagne. On suppose que la Prusse orientale ira en partie à l’URSS, en partie à la Pologne et la Haute-Silésie à la Pologne... »

La Grande-Bretagne et les États-Unis tentent depuis longtemps de promouvoir l'idée d'une décentralisation de l'Allemagne, en la divisant en plusieurs entités étatiques, y compris la Prusse. Lors de la Conférence de Moscou des ministres des Affaires étrangères de l'URSS, des États-Unis et de la Grande-Bretagne (19-30 octobre 1943), le ministre britannique des Affaires étrangères A. Eden a exposé le plan du gouvernement britannique pour l'avenir de l'Allemagne. « Nous souhaitons, dit-il, la division de l’Allemagne en États séparés, en particulier la séparation de la Prusse du reste de l’Allemagne. » À la Conférence de Téhéran Président américain Roosevelt a proposé de discuter de la question du démembrement de l'Allemagne. Il a déclaré que pour « stimuler » le débat sur cette question, il aimerait présenter le plan qu'il a personnellement élaboré il y a deux mois pour le démembrement de l'Allemagne en cinq États. Ainsi, selon lui, « la Prusse devrait être aussi affaiblie que possible et réduite en taille. La Prusse devrait constituer la première partie indépendante de l’Allemagne… » Churchill a présenté son projet de démembrer l'Allemagne. Il propose tout d’abord « d’isoler » la Prusse du reste de l’Allemagne. "Je maintiendrais la Prusse dans des conditions difficiles", a déclaré le chef du gouvernement britannique.

Cependant, Moscou s'est opposé au démembrement de l'Allemagne et a finalement obtenu la concession d'une partie de la Prusse orientale. L'Angleterre et les États-Unis se sont mis d'accord en principe pour satisfaire aux propositions de Moscou. Dans un message à J.V. Staline reçu à Moscou le 27 février 1944, Churchill indiquait que le gouvernement britannique considérait le transfert de Koenigsberg et des territoires environnants à l'URSS comme « une juste revendication de la part de la Russie... Les terres de cette partie La Prusse orientale est tachée de sang russe, généreusement versé pour cause commune... Par conséquent, les Russes ont une revendication historique et bien fondée à ce sujet territoire allemand».

En février 1945 eut lieu la Conférence de Crimée, au cours de laquelle les dirigeants des trois puissances alliées résolvèrent pratiquement les questions liées aux futures frontières de la Pologne et au sort de la Prusse orientale. Au cours des négociations, le Premier ministre britannique W. Churchill et le président américain F. Roosevelt ont déclaré qu'ils étaient en principe favorables au démembrement de l'Allemagne. Le Premier ministre britannique, en particulier, a de nouveau développé son projet visant à séparer la Prusse de l'Allemagne et à « créer un autre grand pays ». Etat allemand au sud, dont la capitale pourrait être Vienne."

A l'occasion de la discussion de la « question polonaise » à la conférence, il fut décidé en substance que « l'ensemble de la Prusse orientale ne devait pas être transféré à la Pologne. La partie nord de cette province avec les ports de Memel et Koenigsberg devrait revenir à l'URSS. Les délégations de l'URSS et des États-Unis ont convenu d'accorder une compensation à la Pologne « aux frais de l'Allemagne », à savoir : des parties de la Prusse orientale et de la Haute-Silésie « jusqu'à la ligne de l'Oder ».

Pendant ce temps, l’Armée rouge avait pratiquement résolu la question de la libération de la Prusse orientale des nazis. À la suite d'offensives réussies au cours de l'été 1944, les troupes soviétiques libérèrent la Biélorussie, une partie des États baltes et la Pologne et s'approchèrent de la frontière allemande dans la région de la Prusse orientale. En octobre 1944, l'opération Memel est réalisée. Les troupes soviétiques ont non seulement libéré une partie du territoire lituanien, mais sont également entrées en Prusse orientale, entourant la ville de Memel (Klaipeda). Memel est capturée le 28 janvier 1945. La région de Memel a été annexée à la RSS de Lituanie (un cadeau de Staline à la Lituanie). En octobre 1944, l'opération offensive Gumbinnen-Goldap est menée. Le premier assaut contre la Prusse orientale n’a pas abouti à la victoire. L'ennemi avait ici une défense trop solide. Cependant, le 3ème Front biélorusse avancé de 50 à 100 kilomètres et pris le contrôle d'un millier de colonies, préparant ainsi un tremplin pour une poussée décisive sur Königsberg.

Le deuxième assaut contre la Prusse orientale commença en janvier 1945. Au cours de l'opération stratégique de la Prusse orientale (elle fut divisée en plusieurs opérations de première ligne), les troupes soviétiques percèrent les défenses allemandes, atteignirent la mer Baltique et éliminèrent les principales forces ennemies, occupant ainsi Prusse orientale et libération partie nord Pologne. 6 - 9 avril 1945 pendant Opération Kœnigsberg Nos troupes ont pris d'assaut la ville fortifiée de Königsberg, battant le groupe de la Wehrmacht de Königsberg. La 25e opération s'est achevée par la destruction du groupe ennemi du Zemland.

Lors de la conférence de Berlin (Potsdam) des dirigeants des trois puissances alliées du 17 juillet au 2 août 1945, qui eut lieu après la fin des hostilités en Europe, la question de la Prusse orientale fut finalement résolue. Le 23 juillet, lors de la septième réunion des chefs de gouvernement, la question du transfert de la région de Königsberg en Prusse orientale à l'Union soviétique a été examinée. Staline a déclaré que « le président Roosevelt et M. Churchill ont donné leur accord sur cette question à la conférence de Téhéran, et cette question a été convenue entre nous. Nous souhaitons que cet accord soit confirmé lors de cette conférence. Lors d'un échange de vues, les délégations américaine et britannique ont confirmé leur accord, donné à Téhéran, au transfert de la ville de Königsberg et de ses environs à l'URSS.

Le procès-verbal de la Conférence de Potsdam déclarait : « La Conférence a examiné les propositions du gouvernement soviétique selon lesquelles désormais décision finale enjeux territoriaux dans un règlement pacifique, la partie adjacente à la mer Baltique frontière ouest L'URSS est passée d'un point situé sur la rive orientale de la baie de Dantzig, à l'est - au nord de Braunsberg-Goldan, jusqu'à la jonction des frontières de la Lituanie, République polonaise et la Prusse orientale. La Conférence a accepté en principe la proposition de l'Union soviétique de lui transférer la ville de Königsberg et ses environs, comme décrit ci-dessus. Cependant, la limite exacte est soumise à des recherches d’experts. Dans les mêmes documents, dans la section « Pologne », l'expansion du territoire polonais aux dépens de l'Allemagne était confirmée.

Ainsi, la Conférence de Potsdam a reconnu la nécessité d'exclure la Prusse orientale de l'Allemagne et de transférer son territoire à la Pologne et à l'URSS. Les « études d’experts » n’ont pas suivi en raison de l’évolution de la situation internationale, mais cela ne change rien au fond du problème. Il n'y a pas de délai (« 50 ans », etc., comme le prétendent certains historiens antisoviétiques) pour lequel Königsberg et ses environs auraient été transférés à l'URSS, puissances alliées pas installé. La décision était définitive et indéfinie. Koenigsberg et ses environs sont devenus russes pour toujours.

Le 16 août 1945, un accord sur la frontière soviéto-polonaise est signé entre l'URSS et la Pologne. Conformément à ce document, la Commission mixte soviéto-polonaise de démarcation fut créée et les travaux de démarcation commencèrent en mai 1946. En avril 1947, la frontière nationale était délimitée. Le 30 avril 1947, les documents de démarcation correspondants furent signés à Varsovie. Le 7 avril 1946, le Présidium du Soviet suprême de l'URSS a publié un décret sur la formation de la région de Koenigsberg sur le territoire de la ville de Koenigsberg et de la région adjacente et son inclusion dans la RSFSR. Le 4 juillet, elle fut rebaptisée Kaliningradskaya.

Ainsi, l'URSS a éliminé une puissante tête de pont ennemie dans la direction nord-ouest. À son tour, Königsberg-Kaliningrad est devenue une tête de pont militaro-stratégique russe dans la Baltique. Nous avons renforcé les capacités navales et aériennes de nos forces armées dans ce sens. Comme Churchill l'a noté à juste titre, ancien ennemi Civilisation russe, mais ennemi intelligent, c'était un acte juste : « La terre de cette partie de la Prusse orientale est tachée de sang russe, généreusement versé pour une cause commune... Par conséquent, les Russes ont une revendication historique et fondée. sur ce territoire allemand. Les super-ethnies russes ont restitué une partie des terres slaves perdues il y a plusieurs siècles.

Koenigsberg, aujourd'hui la célèbre ville de Kaliningrad, est une enclave baignée par la froide et bruyante mer Baltique.

L'histoire de la ville est majestueuse et multiforme, remontant à plus de 700 ans - sept siècles de croissance rapide, de conquêtes rapides et changements fréquents chefs de gouvernement.

La plupart ville occidentale La Russie est entourée de légendes anciennes et entourée de sites historiques intéressants.

Les bases

Histoire

Elle a été fondée le 1er septembre 1255. Le début ville moderne devenu un château érigé sur l'emplacement de la fortification prussienne de Twangste dans le cours inférieur de la rivière Pregel. Les fondateurs sont considérés comme le Grand Maître de l'Ordre Teutonique Poppo von Osterna et le Roi de la République tchèque Přemysl Otakar II.

Tvangste fut assiégée par les chevaliers, mais après l'aide du roi de la République tchèque, la colonie tomba. La première structure était en bois et en 1257 commença la construction de murs en briques.

Le château s'appelait Königsberg, il fut assiégé à trois reprises par les tribus prussiennes (en 1260, 1263 et 1273), mais survécut. Au cours des années suivantes, des colons allemands commencèrent à arriver pour développer les terres prussiennes. Les indigènes furent assimilés et au XVIe siècle, il ne restait plus que 20 % de la population totale.

Le 28 février 1286, la colonie du même nom située près des murs du château reçut le droit de cité. D'autres colonies se développaient rapidement aux alentours. En 1300, une autre ville commença à s'appeler Löbenicht, où la première imprimerie fut ouverte en 1523 et le premier livre fut imprimé en 1524.

D'un point de vue administratif, les deux villes étaient indépendantes, mais en fait elles formaient un tout. Les villes réunies furent nommées Königsberg, et la première et la plus ancienne partie fut rebaptisée Altstadt (« vieille ville »).

La troisième colonie à recevoir le statut officiel était Kneiphof et faisait également partie de Königsberg.

En 1466, à la suite de la guerre de Treize Ans, la capitale de l'ordre teutonique fut déplacée de Marienburg à Königsberg.

En 1525, l'État théocratique devint connu sous le nom de duché de Prusse et le Grand Maître Albrecht se proclama duc. Depuis le XVIe siècle, la ville est devenue un centre culturel, des personnalités importantes y ont vécu et les premiers livres ont été publiés en langue lituanienne.

En 1660, commence la publication de son propre journal, ses exemplaires étaient régulièrement envoyés en Russie pour compiler des revues destinées à la Boyar Duma et au tsar Alexeï Mikhaïlovitch.

Territorialement unifiée, mais constituée de quartiers administrativement indépendants, la ville exista jusqu'en 1724, puis eut lieu l'unification officielle des trois villes, de leurs faubourgs environnants, des villages et du château. Le nom reste le même : Koenigsberg.

À la suite de la guerre de Sept Ans, la ville appartint à la Russie de 1758 à 1762, jusqu'à ce que l'impératrice Elisabeth la restitue en signe de réconciliation. Au XIXe siècle, Königsberg s'est rapidement développé et modernisé, avec la construction d'innombrables ravelins, bastions et remparts défensifs (de nombreux bâtiments existent encore).

En 1857, un chemin de fer fait son apparition à Königsberg, et en 1862 une liaison ferroviaire avec la Russie fut construite. En mai 1881 parut nouveau look transport - tramway à chevaux (cheval - chemin de fer urbain), et exactement 14 ans plus tard (en 1895) - les premiers tramways. En 1901, commence l’électrification des transports publics.

En 1919, le premier aéroport d'Allemagne et l'un des premiers au monde, Devau, est construit et mis en service. Des vols réguliers Königsberg - Riga - Moscou furent organisés en 1922. Au XXe siècle, la ville s'est considérablement développée :

• les gares ;
• bâtiments résidentiels;
• bâtiments commerciaux.

Les plus grandes contributions à l'architecture de la ville ont été apportées par Hans Hopp et Friedrich Heitmann. Une grande place était consacrée aux monuments et aux sculptures ; ils ont été créés à la fois par des diplômés et des professeurs de l'Académie des Arts de Königsberg. Parallèlement, des recherches et des reconstructions sont menées dans l'ancien château.

En août 1944, lors des bombardements britanniques, la ville fut lourdement endommagée et tout le vieux centre de Königsberg fut détruit.

La même année, elle fut prise d'assaut par les soldats soviétiques.

Assaut et capture en 1945

Le siège de la ville commença en décembre 1944 et des troupes d'assaut furent envoyées le 5 avril 1945. Le 10 avril, au-dessus de la tour Der Dona ( musée moderne orange), un drapeau a été hissé pour signifier la fin de la domination allemande. Au cours des combats acharnés, les deux camps ont subi des pertes de 50 000 personnes..

Nous vous invitons à regarder une vidéo sur l'assaut de Koenigsberg.

Qui a reçu une médaille pour l'avoir remportée ?

Le 9 juin 1945, le Présidium des forces armées de l'URSS ordonna la création d'une médaille pour la prise de la ville forteresse de Koenigsberg.

Ce La médaille a été décernée aux militaires de l'armée, de la marine et des troupes du NKVD. qui ont pris part personnellement à la bataille pour la ville, ainsi que les organisateurs et chefs des opérations militaires entre le 23 janvier et le 10 avril 1945.

Cette médaille est la seule établie en URSS pour la prise d'une forteresse ; toutes les autres l'étaient pour la libération et la prise de capitales.

La légende du Kaliningrad souterrain

L'essence de la légende est que situé à proximité de la ville ville souterraine– double, construit pendant la domination allemande. Il possède des centrales électriques, de nombreux produits alimentaires et articles ménagers, il y a des usines de chars et d'avions.

En outre, la ville souterraine abrite de nombreux objets de valeur, notamment la salle d'ambre. Il existe deux versions de la fin de la légende :

1. Lors de l'assaut de la ville par les soldats soviétiques, les Allemands s'effondrent et inondent partiellement plusieurs passages.
2. Après la guerre, une expédition fut envoyée au donjon, mais elle ne parvint pas à explorer pleinement tous les passages. Il fut décidé de murer les tunnels inexplorés.

Certains résidents affirment que tous les systèmes sont en bon état ville basse ils fonctionnent correctement et parfois quelqu'un les allume pour vérifier, puis un grondement se fait entendre depuis les sous-sols et une lueur apparaît.

Selon certaines versions, les gens vivent encore sous terre.

La légende est née dans les années 1950 ; son apparition a été provoquée par de nombreuses œuvres artistiques et documentaires de cette époque.

Où se trouve-t-il sur la carte ?

La ville est située au bord de la mer Baltique. Au sud, elle est frontalière avec la Pologne, et à l'est et au nord, avec la Lituanie. Elle n'a pas de frontières terrestres avec la Russie.

Que signifie ce nom en allemand ?

• Le centre de la ville était le château qui, à sa fondation, s'appelait « Montagne Royale » (traduit de l'allemand Königsberg), en l'honneur du roi tchèque Přemysl Otakar II, qui fut l'un des fondateurs.
• Selon une autre version, le mot « Königsberg » serait d'origine gothique : kuniggs est le chef du clan et berg est le rivage.

A quel pays appartient-il ?

En 1945, la Conférence de Potsdam a eu lieu et, par décision, la province allemande et sa capitale ont été annexées à l'Union soviétique. Après le décès du président conseil suprême M. I. Kalinina Le 4 juillet 1946, la ville reçut un nouveau nom : Kaliningrad, et sa région est devenue Kaliningrad.

Blason

Les armoiries modernes ont été approuvées le 17 juillet 1996 et finalisées le 28 avril 1999. Les auteurs du projet sont Ernest Grigo et Sergei Kolevatov. Les anciennes armoiries de Königsberg ont été prises comme base.

Sur fond bleu se trouve un navire argenté avec une voile et un fanion argenté à deux pointes avec la croix de Saint-André. Le mât descend avec trois feuilles vertes. Sous le navire se trouvent 12 besants dorés disposés en forme de vague.

Au centre du mât il y a un bouclier croisé d'argent et d'écarlate, dans la partie supérieure il y a une couronne, dans la partie inférieure il y a une croix grecque à extrémités égales (les deux figures de couleurs variables). Autour du bouclier se trouve un ruban de la médaille pour la prise de Koenigsberg.

Château Royal

Histoire

Fondée en 1255 sur un ancien territoire prussien. Initialement, la structure était de nature défensive et a été construite en bois ; elle a ensuite été renforcée par des murs en pierre. DANS première période L'apparence du château était dominée par le style gothique, mais au fil du temps, la destination du bâtiment lui-même a changé et son aspect architectural a changé.

Avec l'arrivée au pouvoir du duc Albrecht en 1525 le château devint un palais laïc. Des couronnements et des réceptions avaient lieu dans ses salles. Au XVIIIe siècle, au sous-sol de l'aile nord se trouvait un restaurant à vins « Blütgericht », traduit par « Jugement sanglant ». Auparavant, les locaux du restaurant étaient une prison et il y avait un procès à ce sujet.

Au début du XXe siècle, le château servait de musée ; de rares collections se trouvaient dans ses murs :

1. livres;
2. peintures;
3. armes.

Le château a été capturé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il organisait des réunions et stockait des objets de valeur provenant des pays pillés. L'un de ces butins était la célèbre Chambre d'Ambre, transportée par les Allemands depuis Pouchkine. Son emplacement actuel est inconnu.

Le château a été lourdement endommagé pendant la guerre, mais son « effondrement » final s'est produit en 1968 : sur ordre des autorités soviétiques, le bâtiment a explosé et les pierres restantes ont été utilisées pour de nouveaux bâtiments. Plusieurs tentatives ont été faites pour entreprendre la restauration du château. Les fouilles sur son territoire reprennent périodiquement, les dernières remontant à 2016.

Où peut-on trouver des ruines ?

Les ruines du château sont situées à : st. Chevtchenko 2, arrêt des transports en commun "Hôtel Kaliningrad". Point de repère – Maison des Soviétiques, construite sur le territoire d'un ancien château. La visite est payante et possible tous les jours de 10h à 18h.

Quelles autres attractions y a-t-il ?

• Village de pêcheurs. Un complexe ethnographique, artisanal et commercial sur les rives de la rivière Pregel, stylisé comme la vieille Prusse. Il a été construit en 2006.
• Île Kant(Kneiphof). Située au milieu de la rivière Pregel, il y avait au XIVe siècle une ville entière avec ses propres armoiries. En 1944, l'île comptait 28 rues, 304 maisons, transports en commun, lors du bombardement du mois d'août de la même année, la ville fut complètement détruite. Aujourd'hui, le seul bâtiment est la cathédrale, entourée de ruelles et de sculptures.
• Musée de l'Océan Mondial. Ouvert en 1990 dans le but de préserver et de vulgariser le patrimoine maritime de la Russie. Le musée présente l'histoire de la construction navale et des expositions consacrées à la flore et à la faune marines, ainsi qu'à l'étude des fonds marins.
• Cathédrale Sainte-Croix. Situé sur l'île Oktyabrsky. Jusqu'en 1945, il y avait ici un sanctuaire luthérien-évangélique, portant le nom d'église de la Croix. Actuellement, c'est une église orthodoxe. L'élément central de la décoration extérieure est une croix protestante en mosaïque sur la façade, encadrée par un ornement de lys et de roses des vents. L'intérieur de l'église est décoré conformément aux traditions orthodoxes.

Forts

À partir du XIXe siècle, au lieu d'un mur continu, un réseau de forts (fortifications en terre avec des bâtiments en pierre pouvant accueillir 300 soldats et une réserve de munitions) a été construit autour de la ville. Le territoire qui les séparait fut bombardé par l'artillerie, puis par les mitrailleuses.

L'anneau défensif autour de Koenigsberg se composait de 12 grands et 5 petits forts et était appelé « le lit de plumes de nuit ».

Ce système de défense fut testé en avril 1945, sous le feu de l'armée soviétique.

La plupart des forts ont été détruits et les rares qui restaient ont été abandonnés jusqu'à récemment. Les monuments de l'art de la fortification sont progressivement restaurés. Deux forts sont disponibles en mode excursion :

• N° 5 le roi Frédéric-Guillaume III ;
• N° 11 Dönhoff.

Ci-dessous, une vidéo sur les forts de Koenegsberg.

Photo

Sur la photo ci-dessous, vous pouvez voir les principales attractions historiques de la ville :

Quand et comment a eu lieu la déportation des Allemands ?

En 1946, Staline signe un décret sur la réinstallation volontaire à Kaliningrad 12 000 familles russes sur 27 divers domaines. De 1945 à 1948, plusieurs dizaines d'Allemands ont coexisté avec des Russes dans la ville, des écoles, des églises et des organismes publics allemands fonctionnaient.

Mais ce quartier ne peut pas être qualifié de paisible : les Allemands étaient régulièrement victimes de violences et de pillages de la part de la population soviétique. Le gouvernement a essayé par tous les moyens d'éliminer l'hostilité entre les peuples :

1. un journal a été publié ;
2. la formation s'est déroulée en allemand ;
3. Les travailleurs allemands recevaient des cartes alimentaires.

En raison de l'impossibilité d'une coexistence pacifique et de la multiplication des incidents de violence, il fut décidé en 1947 d'expulser de force la population allemande.

Entre 1947 et 1948, environ 100 000 citoyens allemands et lituaniens prussiens ont été réinstallés.

La déportation s'est déroulée de manière pacifique et ordonnée, les anciens résidents de la Prusse orientale étaient autorisés à transporter avec eux n'importe quelle quantité de marchandises, ils recevaient également des rations sèches et une assistance consciencieuse était fournie pendant le mouvement.

Des reçus ont été retirés à tous ceux qui partaient, attestant qu'ils n'avaient aucune réclamation contre le gouvernement soviétique.. Partie Spécialistes allemands a été laissé pour restauration agriculture et la production, mais ils n'ont pas non plus reçu la citoyenneté et ont finalement quitté le pays.

L'histoire de Koenigsberg en tant que ville russe de Kaliningrad ne fait que commencer. Son image culturelle a connu des changements importants au cours des 15 dernières années :

• de nouveaux musées sont apparus ;
• les forts furent restaurés ;
• La première église orthodoxe est construite.

Pendant longtemps, le patrimoine architectural des terres prussiennes est tombé en ruine, mais la société moderne a entrepris de le restaurer.