Il n’y a pas de mauvais élèves, seulement de mauvais professeurs. Mythes dans le domaine de l'éducation

Si tu pouvais lister pires qualités, quels professeurs ont, quels seraient-ils ?

1. Impassibilité

L’un des sept péchés capitaux d’un enseignant est de ne pas montrer ses sentiments. ET nous parlons de Il ne s’agit pas principalement de sentiments envers les étudiants. Ce dont nous parlons, c’est que les enseignants ne peuvent montrer aucun sentiment ou émotion lors de leurs interactions avec la classe. Les étudiants et les étudiants aiment les professeurs qui rendent l'apprentissage vivant et intéressant. Ils apprécient également les enseignants qui se montrent, montrent leur visage, leurs émotions et leurs passions. Et les élèves n'aimeront certainement pas un enseignant dépourvu de toute émotion, ni celui qui a peur d'exprimer propre opinion et des sentiments envers les enfants à qui il enseigne ou, pire encore, envers sa matière.

2. Incompétence

C’est un autre péché de l’enseignement, et il concerne les enseignants qui gaspillent leur expérience et leurs connaissances.

L’enseignant peut, par exemple, ne pas répondre entièrement à la question de l’enfant, ne pas comprendre que l’élève ne connaît pas la réponse ou essayer de répondre à la place. Il ne dira peut-être même pas à l'élève qu'il vaut mieux chercher la réponse par lui-même, puis en parler en classe. Ce type d'enseignant a des lacunes dans ses connaissances, de sorte que les étudiants ont le sentiment qu'il n'est pas une autorité dans cette classe. Pour éviter de montrer son incompétence, un enseignant peut essayer d'éviter coins pointus tout en expliquant du nouveau matériel et en utilisant une terminologie complexe. C’est probablement le pire péché de tous.

3. L'égoïsme

Un autre péché de l’enseignement est que l’enseignant se soucie avant tout de lui-même et non de ses élèves. Un tel enseignant se met en premier, pas l’enfant. Il est vrai que ce péché est assez rare. Un exemple d’enseignant égoïste est un enseignant qui est souvent en retard en classe. Il peut également ne pas prêter attention à la classe dans laquelle il agit en tant que professeur. Cela signifie que ses enfants seront toujours les derniers à faire la queue lors des représentations scolaires, lors de l'organisation des voyages, et seront également les derniers à connaître toutes les nouvelles de l'école.

Un tel enseignant accorde plus d'attention aux problèmes personnels qu'au travail avec les enfants.

4. Paresse

Une lourde charge de travail est un problème pour chaque enseignant, et la vérification des cahiers semble interminable. Cependant, si un enseignant ne vérifie jamais le cahier d’un élève avant la fin de l’année, c’est un péché d’enseignement. Il ne le fait probablement pas parce que les élèves, les parents ou les enseignants ne lui demanderont pas ce qui ne va pas. Si l'enseignant choisit cette méthode pour réduire son charge de travail, il continuera à le faire à l'avenir. Peut-être même annuler le devoir des étudiants, ce qui fait aussi partie de ce péché.

5. Colère

Un autre péché de l’enseignement est l’intempérance. Un tel enseignant aura mauvaise relation avec les étudiants. Le plus souvent, on le verra en colère en classe. Très probablement, un tel enseignant aura une réputation correspondante et ses cris pourront être entendus même lorsque derrière des portes closes. Un tel enseignant se mettra en colère et pourrait même être incapable de contrôler ses sentiments en classe si les élèves donnent une mauvaise réponse ou font preuve d'un manque de respect. Un tel enseignant agit souvent de manière irrationnelle et les étudiants le considèrent comme imprévisible. DANS situations extrêmes le professeur montrera toujours des signes de colère.

6. Envie

Il s'agit d'un trait de caractère assez rare chez les enseignants, mais s'il est présent dans l'enseignement, il se traduit par une insatisfaction à l'égard de ceux qui réussissent les tâches. Mais cela est vraiment rare chez les enseignants. L'envie est plus courante chez les employés de bureau.

7. Fierté

Avoir trop d’orgueil est un autre péché d’un enseignant. Les bons professeurs s'adaptent aux besoins de leurs élèves. Ils ajustent leurs plans en fonction des élèves, même si les enseignants les plus performants peuvent le faire pendant les cours. Par exemple, un cours peut ne pas se dérouler comme prévu parce que les élèves sont incapables de comprendre un concept difficile. Un enseignant fier continuera et pourra même reprocher aux élèves de ne pas l’écouter ou d’avoir une mauvaise attitude à l’égard du sujet. Un tel enseignant peut simplement continuer à expliquer sans tenir compte du manque de compréhension du public à l'égard du matériel. Dans tous les cas, un tel enseignant fera ce qui lui convient et ignorera les besoins de l'enfant.

Reporté Reporté

« Il n’y a pas de mauvais élèves, seulement de mauvais professeurs ! » - Cette affirmation peut avoir des exceptions, mais elle souligne l'importance du rôle de l'enseignant. Mais comment un enseignant peut-il trouver une approche, même pour l’élève le plus difficile ?

Un jour, le voleur Resh-Lakish a vu le sage Rabbi Yochanan se baigner dans le Jourdain, dit le Talmud. Faisant preuve d’un grand effort, le voleur a sauté dans la rivière. « Vos forces doivent être consacrées à la Torah ! » - s'exclama le sage. La rencontre avec Rabbi Yochanan changea le sort du voleur, qui consacra toutes ses énergies à l'étude de la Torah et devint l'un des sages du Talmud...

« Devenir semblable au Créateur » - un livre inspiré des leçons du rabbin Avigdor Miller

Pourquoi, en racontant la création du monde, la Torah répète-t-elle : « Et le Très-Haut vit que c'était Bien" ? - a demandé le rabbin Avigdor Miller (1908 - 2001), qui, né à Baltimore, a étudié à la légendaire yeshiva lituanienne Slobodka et est devenu en 1944 le directeur spirituel de la yeshiva Chaim Berlin à Brooklyn. - Que le Tout-Puissant « a vu que le monde bien"- ce n'est pas une histoire, mais un acte de création !"

Le monde est devenu bon lorsque le Tout-Puissant a vu qu’il était bon. Il y a là une leçon pour nous tous. Si une personne créée à l’image et à la ressemblance du Tout-Puissant voit le bien, alors elle fait le bien.

Mais pour voir le bien des gens, il faut les regarder avec amour et, comme une mère aimante, découvrir les vertus cachées en eux.

« Et le Très-Haut vit qu'il bien"(Breshit, 1:3). "Lumière bien" est une allusion à Moïse, car on dit qu'après sa naissance, sa mère " vit qu'il bien"(Shemot 2:1), déclare le Midrash. Ce n'est pas un hasard si Moïse avait une qualité particulière : il voyait les gens sous leur meilleur jour.

« Un bon œil sera béni » (Proverbes 22 : 9), louait Moïse roi sage Salomon. En ordonnant à Moïse de confier la direction du peuple à son disciple Yehoshua ben Noun, le Tout-Puissant dit : « Posez-lui la main. » Cependant, Moïse imposa les deux mains à Yehoshua. Les sages voient là un exemple du « bon œil » de Moïse (« Ilkut Shimoni »).

L'imposition des mains est un geste de confiance envers une personne. Le Tout-Puissant a demandé à Moïse d’imposer une main sur son disciple, mais Moïse lui a imposé les deux mains, lui montrant ainsi encore plus de confiance ! La foi de cet enseignant a inspiré Yehoshua à vaincre ses ennemis et à amener les Juifs en Terre d'Israël.

Chaque personne a des avantages et des inconvénients. Cependant, celui qui regarde un autre " bon oeil", se concentre sur les avantages et ignore les inconvénients. Il croit que l'essence d'une personne réside dans ses mérites et que ses défauts ne sont qu'extérieurs et superficiels.

Mais sommes-nous un vœu pieux ? Non, ce n'est pas de la fantaisie, mais de la compréhension âme humaine. Chaque matin, le juif dit : « L’âme que tu m’as donnée, ô Dieu, est pure ! » La conscience de ce que le Tout-Puissant a insufflé à une personne âme pure, une étincelle de sainteté, nous incite à regarder les gens qui nous entourent d'une manière nouvelle. Et la chose la plus importante et la plus difficile - sur nous-mêmes!

« Au moins une fois par jour, lorsque vous regardez une autre personne, dites-vous : « Je vois l'image et la ressemblance du Créateur », a conseillé le rabbin Miller. L’âme humaine est dotée d’un potentiel infini de bien, car l’homme est « l’image et la ressemblance du Créateur »…

En ordonnant à Moïse de compter les Juifs, le Tout-Puissant dit : « Déterminez leur nombre (littéralement - relève la tête)" (Bemidbar, 4 : 22). Le sens de cette instruction est que Moïse, voyant chaque Juif d’un « bon œil », leva la tête, lui inspirant confiance en lui.

Du 5 au 21 mai, le Championnat du monde de hockey se tiendra en France (Paris) et en Allemagne (Cologne). L'équipe nationale biélorusse jouera dans le groupe B, qui disputera ses matchs à Paris. Par la volonté du sort, dès le départ notre équipe rencontrera les favoris : la Finlande (5 mai), la République tchèque (6 mai) et le Canada (8 mai). Notre groupe comprend également la Norvège, la Slovénie, la France et la Suisse.

Dans le cadre de la préparation, l'équipe de Dave Lewis a disputé six matches amicaux : elle a échangé victoires et défaites contre la Lettonie (3:0, 0:1) et l'Allemagne (3:1, 1:2), et a perdu deux fois contre la Suède (1:1). 4, 1:5) . Avant même le début du championnat, l'équipe disputera deux matches contre les hôtes du tournoi, les Français.

Après la Coupe du Monde de l'année dernière, il y aura une demande particulière pour l'équipe nationale. Ensuite, ils ont conservé de justesse leur inscription dans la division la plus forte, réussissant au passage à s'incliner face à la Hongrie.

Dans un premier temps, le staff technique a donné à chacun de nous la tâche de tout faire pour amener les joueurs à dans la meilleure forme possible, - parle entraîneur-chef Dave Lewis. - Il n'y a pas de mauvais élèves, seulement de mauvais professeurs. Toute l’équipe est confrontée à la même tâche dont j’ai parlé il y a deux ou trois ans. Nous avons l'intention de nous battre pour les médailles. Si tu ne mets pas grands objectifs, alors vous n’y parviendrez jamais. Mais si vous pensez que vous pouvez faire plus, alors un jour cela arrivera. Mais c'est un long chemin.

L'une des principales nouvelles de la période préparatoire a été la séparation de l'attaquant Andrei Stepanov. L'entraîneur a motivé cela par le fait que le joueur ne s'entraîne pas suffisamment en défense. Bien que les statistiques n'en parlent pas, les joueurs de hockey et les supporters se plaignent unanimement : Stepanov est l'un des principaux leaders de l'équipe, qui crée l'ambiance. Après tout, il a été le meilleur buteur de la dernière Coupe du Monde (2+4 en 7 matches), il meilleure performance chez les Biélorusses au Dynamo (16+15 en 56 matches). Mais Lewis n’est pas convaincu. Et il affirme même que même sans Stepanov, il possède désormais l'équipe la plus forte.

À mon avis, j'ai maintenant meilleure composition, avec qui je suis allé aux Championnats du Monde. Et je l’ai déjà dit à l’équipe. Pourquoi? Je regarde les joueurs défensifs et je vois d’énormes progrès. Shinkevich, Korobov, Henkel, Lisovets - ils se développent tous. En particulier Lisovets. Nous avons de grands et forts défenseurs - Denisov, Graborenko, Evenko, Shinkevich. Je pense que notre ensemble de défenseurs est un énorme plus pour nous avant le championnat », a déclaré Lewis.

Mais après une longue pause, Vladimir Denisov, également connu pour ses qualités de leader, participera aux Championnats du monde.

Sous Lewis, je n'ai pas encore joué aux Championnats du monde. Il est encore difficile de faire des comparaisons. A en juger par les matches amicaux, une Coupe du monde difficile nous attend. Je n’ose pas faire d’autres prévisions. De toute façon, si on y va, il faut se mettre à l'écoute résultat positif. Oui, nous jouons contre des adversaires difficiles, mais nous devons nous mettre à l’écoute et jouer avec tout le monde », a noté Denisov. - Il convient de reconnaître que nous n'avons pas beaucoup de joueurs forts individuellement, capables de décider à eux seuls de l'issue d'un match. Mais avant tout, nous devons être forts en équipe. Tous les joueurs qui entrent sur le terrain accompliront leur tâche. Si tout le monde réussit, nous aurons un résultat positif. Sinon, ce sera difficile.

- Paris est une belle ville...

Nous n'y allons pas Champs Elysées marcher. Le calendrier est très serré. Il y aura peut-être une minute gratuite pour boire du café dans un petit café, mais pas plus.

Après le championnat de l'année dernière, Kostitsyn a obtenu le poste. A priori, ils devraient être les leaders de l'équipe, mais ensuite quelque chose s'est mal passé...

Ce qui se passe, c’est que les joueurs jouent de mauvais matchs », explique Lewis. - Nous avons parlé avec Andrey et Sergey il y a quelques jours. J'ai expliqué ce que j'attendais, ce que l'équipe attendait, ce que tout le monde attendait d'eux. Ils ont une vaste expérience aux Championnats du monde, dans la LNH, dans la KHL - je le leur ai encore rappelé. Je pense qu'ils peuvent nous aider. Et pas seulement en attaque, mais aussi en défense. J'ai demandé à mes frères d'aider les jeunes. Ils ont hoché la tête et m'ont entendu. Ils semblent comprendre ce qu’on attend d’eux.

C'est ce que disent les frères eux-mêmes.

Ils sont juste venus au bureau, ont eu une conversation à cœur ouvert avec Lewis, disant qu'ils comptaient sur nous, que nous devions montrer un autre type de hockey, trouver notre propre jeu », explique Andrei Kostitsyn.

- Êtes-vous prêt à assumer le fardeau du leadership ?

Pourquoi pas?

- Vous faites partie des vétérans de l'équipe nationale, vous avez vu beaucoup de choses. Dave Lewis dit que maintenant l'un des alignements les plus forts...

Chaque année, on nous le dit. Certains viennent, certains partent. C'est difficile pour moi de le dire. Le noyau semble être le même, mais il y a aussi de nouveaux visages. Chacun a le sien de fortes qualités, côtés. Tout le monde doit montrer le meilleur de lui-même.

- Est-ce pratique de jouer avec Evgeniy Kovyrshin ?

C’est pratique pour moi, et probablement pour mon frère aussi. Sergei et moi remplaçions constamment quelqu'un lors de l'attaque. Mon frère et moi avons une compréhension mutuelle, un sens du jeu. Je pense que Zhenya nous aidera.

Le championnat de l’année dernière n’a pas été un succès pour tout le monde, mais pour personne individuellement, explique Sergueï Kostitsyn. - Nous devons tirer des conclusions, assister à chaque match et essayer de gagner. C'est ce que nous faisons.

- Le fardeau du leader ne vous pèse-t-il pas ?

De quoi ont-ils peur ? Il est suspendu depuis longtemps.

Il existe différentes opinions. Nikolai Stasenko dit qu'il est impossible d'entrer dans le top huit chaque année. L'entraîneur se concentre sur les médailles. Qu'en penses-tu?

Peut-être que Stasenko a raison sur quelque chose. Mais il n’est pas nécessaire d’y penser. Il faut sortir à chaque match en pensant à gagner. C’est exactement l’approche que je vise.

La position du gardien est alarmante. Kevin Lalande n'a disputé que cinq matchs dans la KHL au cours de la saison avec le Dynamo Minsk. Derrière lui se trouvent Mikhail Karnaukhov et Vitaly Trus, qui n'ont aucune expérience des championnats du monde. Certains qualifient d'"aveugle" la confiance du staff technique envers Lalande.

Je crois qu'il peut aider. Nous avons un plan de préparation auquel nous nous tenons. Voyons ce qui se passe. Lors des trois premiers matches, nous aurons la lutte la plus acharnée. Lalande jouera un match amical contre la France et Karnaukhov jouera le second. Nous consulterons toujours les entraîneurs, mais si le match contre la Finlande avait lieu aujourd'hui, alors Kevin jouerait certainement. Quoi qu’il en soit, tous nos gardiens comprennent que les décisions concernant cette ligne seront prises immédiatement avant les matches », a déclaré Lewis.

RESTEZ INFORMÉ

Les 30 avril et 1er mai, l'équipe disputera des matchs amicaux avec la France, après quoi la composition finale de l'équipe sera formée. Jusqu'à présent, cela ressemble à ceci.

Gardiens : Trus (Neman), Lalande (Dynamo), Karnaukhov (Dynamo Molodechno) ; défenseurs : Vorobey (Dynamo Molodechno), Stasenko (Severstal), Shinkevich, Lisovets, Henkel, Korobov, Graborenko (tous Dynamo), Denisov (Traktor) ; attaquants : Sergei Stas (Bayreuth), Andrei Stas, Kulakov, Drozd, Karaban, Sergei Kostitsyn, Pavlovich, Volkov, Kovyrshin (tous - Dynamo), Demkov (Shakhtar), Kogalev, Parfeevets (tous deux - Yunost) ), Andrey Kostitsyn (" Sotchi"), Lingle ("Iceberen"), Sharangovich (U-20), Stefanovich ("Neman").

Le célèbre mathématicien N. Ostrogradsky a écrit : « Un bon professeur donne naissance à de bons élèves. » Au fil du temps, ces mots se sont transformés en ledit mythe. Il est si bien ancré qu’il est mentionné dans presque toutes les écoles. conseil pédagogique dédié à la synthèse des performances des étudiants pour le trimestre ou année académique. Et le plus souvent, il est utilisé dans le sens où l'enseignant est toujours responsable des mauvaises notes des élèves. Ainsi, si nous le prenons au pied de la lettre cette déclaration concernant les étudiants et les enseignants, on peut alors reprocher à l'enseignant de ne pas être capable de préparer un artiste exceptionnel à partir d'un enfant qui, par nature, n'a pas la capacité de dessiner. Autrement dit, en raisonnant par analogie, un enseignant est assimilé à un tourneur d'usine qui s'est trompé en tournant des pièces. Mais les ébauches initiales du tour sont les mêmes. Qu’en est-il des élèves avec lesquels le professeur travaille ? Des concepts tels que le manque de respect envers l'enseignant, la complaisance, l'arrogance, l'inutile, l'inattention, la paresse ne sont-ils pas applicables à certains d'entre eux ? Et ce n’est pas pour rien qu’on dit que trouver un bon professeur n’est pas facile et que, malheureusement, trouver un bon élève est encore plus difficile. Par conséquent, en réalité, tout n’est pas si clair et simple. Personne ne le nie : chaque personne a la capacité d’apprendre. Pour certains, cela est clairement visible, mais pour d’autres, cela est profondément caché. Mais même les capacités exceptionnelles doivent être soutenues par le désir d’apprendre. Il convient ici de rappeler les lignes écrites par Igor Guberman : « Dans le monde, pas un seul esprit doté de l'agilité d'un enseignant n'a réussi à ouvrir les yeux de quelqu'un qui lui-même n'allait pas les ouvrir. Mais bon professeur essaiera et, dans la plupart des cas, pourra renouveler (renforcer) le désir d’apprendre de l’élève (même si cela peut parfois être très difficile, voire impossible) et, sur la base des capacités existantes de l’élève, tentera d’obtenir le maximum de succès dans l’apprentissage. Une mauvaise personne n’essaiera même pas de faire quoi que ce soit. C'est de ça qu'il s'agit vrai sens déclarations sur les enseignants et les étudiants. Mais qui garantit que même avec un professeur hors pair, après ces efforts incroyables, tous les élèves sans exception feront preuve de résultats les plus élevés dans l'apprentissage et être un modèle de comportement ?. Malheureusement, même un enseignant talentueux aura des élèves à la fois forts et en retard. De nos jours, pour la plupart des parents, le principal critère de qualité du travail d’un enseignant est préparation scolaire au niveau des « geeks », en en dernier recours- à un niveau qui garantit l'admission dans n'importe quelle université. Et ils l'exigent littéralement de l'école. « L'absence de notes élevées à l'examen signifie un mauvais professeur », tel est leur verdict sévère. Et ces parents ne pensent pas à ce que possède leur enfant (en l'absence de ses capacités naturelles à comprendre un matière académique sur haut niveau) sans ce professeur les scores seraient proches de zéro. Par conséquent, ne blâmez pas les enseignants pour leurs mauvais résultats. étudiants individuels, parce que les enseignants ont pour la plupart réussi – les résultats scolaires ne sont plus faibles. Soit dit en passant, élever un étudiant pauvre - en bonne santé, décent et en quête d'au moins une petite victoire - est également un travail énorme. Pensons-y.

(V.M. Zdanovich « Éducation : mythes et réalité »)

Il faudra probablement beaucoup de temps pour guérir...

IL N’Y A PAS DE MAUVAIS ÉLÈVES, IL Y A DE MAUVAIS PROFESSEURS.

Pour une raison quelconque, cette sagesse ne vous vient pas à l'esprit lorsque vous ouvrez le journal de votre progéniture - un document témoignant de la bonne humeur ou du manque de gaieté de l'élève. De bonnes notes ne sont pas la seule exigence ; les enfants doivent être diligents, obéissants et calmes. Chaque enseignant rêve de tels écoliers idéaux. À l’époque des écoles mixtes, les filles marchaient convenablement dans les couloirs pendant les récréations ; dans les gymnases pour garçons, les gardiens arrêtaient les cris « météores ». Aujourd’hui, Dieu merci, les choses sont plus démocratiques. Kirill Ilyin, un élève de deuxième année de l'école n°40, a plus qu'assez d'énergie. Ce n'est que pendant la récréation que les petits « moteurs » comme lui peuvent soulager leur âme. "Et merveilleux!" - dira un autre professeur. "Scandaleux!" - un autre s'y opposera. Qui a raison ? Pédagogie moderne avec les pédiatres - avec les deux mains pour les soins physiques et soulagement psychologique enfant. De plus, les médecins pensent que si un enfant ne gambade pas ou ne court pas, cela signifie qu'il est malade. Différents points de vue sur l’hyperactivité infantile ont donné lieu à situation de conflità l'école mentionnée.

Kirill et deux garçons se précipitaient dans la salle à manger. Le professeur de la classe a apparemment tout épuisé méthodes pédagogiques impact, et peut-être ne l’ayant pas épuisé, a documenté l’impact mauvaise conduite enfants. Les deux coquins se soumirent au sort et Kirill tenta d'empêcher une autre entrée rouge dans le journal. Les manipulations manuelles de l'élève et de l'enseignant se terminaient toujours par un trait rouge, mais pas dans le journal, mais sur le visage de Kirill - une marque des ongles de Lyudmila Vasilievna (l'auteur, à la demande de l'enseignant, a changé de nom).

L'élève a tenté de cacher l'incident à ses parents, affirmant qu'il avait été accidentellement griffé par les garçons. Il ne savait pas que Lyudmila Vasilievna avait immédiatement appelé la mère de Kirill, Natalia Ilyina. "L'institutrice était très indignée par le comportement de notre fils, elle a dit qu'elle avait besoin d'écrire une remarque, mais il a pleuré et n'a pas donné le journal", raconte Natalya Alexandrovna, "qu'il l'a "faite chanter" avec des larmes, s'est précipité vers combattez-la. Pour un tel comportement, Kirill pourrait être expulsé de l'école. À la fin de la conversation, l'enseignante a ajouté qu'elle l'avait accidentellement griffé. Je lui ai dit que je parlerais certainement à l'enfant.

En tant que parent, mon cœur tremblerait à la vue des larmes des enfants : que Dieu soit avec lui, avec cette remarque. Un enseignant de principe réagit différemment aux pleurs d'un enfant : « Je n'ai pas d'autres mesures d'influence », explique Lyudmila Vasilievna. "Et s'il avait glissé et s'était cassé la tête, j'aurais été en prison depuis longtemps." Nos parents nous disent aussi : écrivez. Ce retour. Ils couraient tous les trois. J'ai noté une remarque pour deux d'entre eux, mais pourquoi pas pour Kirill ? Ce n’est pas juste.

Le directeur de l’école, Lyubov Ivanovna Moskvina, estime qu’une note dans le journal est l’aveu de l’enseignant de son échec pédagogique.

Le soir, lorsqu'ils aperçurent leur fils, les parents furent horrifiés. Une « petite » égratignure s’est enfoncée profondément dans la joue droite et la paupière affectée est devenue enflammée. Pour preuve, Natalya Alexandrovna m'a remis une photo de Kirill.

Le garçon a été emmené d'urgence aux urgences pour enfants d'Aibolit. Les parents n'ont pas été indignés par la blessure accidentelle, mais par le comportement non pédagogique de l'enseignant qui a suivi : « Pourquoi n'a-t-elle pas, une adulte, une enseignante, une mère elle-même, emmené Kirill au poste de secours. , ne pas informer la direction de l'école et renvoyer chez lui un enfant de huit ans avec un œil enflé sans être accompagné ? Et si quelque chose lui arrivait en chemin ? Ces mots ont été prononcés par Natalia Ilyina dans le bureau du directeur de l'école.

Lyudmila Vasilievna évalue la situation différemment : « L'enfant n'avait pas un seul sang. Ma mère m’a rassuré au téléphone, donc je n’ai pas emmené l’enfant chez le médecin ou chez l’administrateur. Une égratignure « soignée » effrayerait encore plus les parents. Mais le lendemain, il s’est avéré que l’enfant avait été « soustrait » aux coups. Ils voulaient même m'attribuer une agression. Un accident s'est produit. Je ne pense même pas à lever la main vers un enfant.

La directrice de l'école a été choquée par le comportement de l'enseignante, s'est excusée auprès des parents et a tout fait pour régler la situation : elle est allée réconcilier l'élève et l'enseignante. Comme dans l'enfance - petit doigt pour petit doigt : "Maquillez-vous, maquillez-vous, ne vous battez plus."

La famille a décidé que le conflit était terminé : dans une déclaration adressée au directeur, il était écrit qu'il n'y avait aucune réclamation contre au professeur de la classe Non. La même déclaration a été déposée au bureau de la police : Ilyina ne s'est pas plainte auprès des forces de l'ordre. Selon la loi, les documents relatifs aux blessures sont automatiquement transférés d'Aibolit au département de district de la Direction des affaires intérieures.

Les parents n'ont eu aucune plainte, mais la direction de l'école a décidé d'examiner la situation. "Nous nommons une commission pour tout incident", explique le directeur Lyubov Moskvina. - Il comprend professeur social, psychologue, travailleur médical, directeur adjoint de école primaire, président du comité syndical. Dans ce cas particulier, la commission a décidé que l'enseignant s'était mal comporté et a suggéré à Lyudmila Vasilyevna de démissionner. à volonté" Une recommandation d'abandonner l'école n'est en aucun cas une punition pour une blessure infligée accidentellement. Vous pouvez le gratter en remettant le journal avec un A. C’est l’attitude incorrecte, ou plutôt insensible, envers l’enfant qui a motivé la décision de la commission.

"Il s'avère que je suis le seul responsable de tout", déclare Lyudmila Vasilievna. - Il n'y a personne de pire que moi à l'école. Vous ne pouvez pas toucher à votre famille, l’enfant a toujours raison. Il veut rester en classe, donc logiquement je devrais partir.

Le 3 novembre, Kirill est venu dans la classe où il étudie. nouveau professeur, et trois jours plus tard, le parent activiste a invité Natalya Ilyina à une réunion, qui s'est transformée en procès de la famille Ilyin. Selon Natalia Alexandrovna, ils n'ont pas réglé une situation conflictuelle, mais sont devenus personnels. En totale conformité avec le principe : vous êtes un imbécile et votre nez est comme une pomme de terre. Natalya a été décrite comme « une personne glissante et double qui a licencié un excellent professeur ». Elle n’avait pas besoin d’aller aux urgences ; elle aurait pu soigner la blessure elle-même. Ce n'est pas Lyudmila Vasilievna qu'il faut retirer de la classe, mais le « fou » Kirill, avant de paralyser tout le monde.

Contre les militants comité de parents Ni la force des poumons ni des arguments raisonnables n’aideraient. Natalya Ilyina a quitté la classe. Il n’est pas difficile d’imaginer avec quel genre de cœur. La famille est confuse et indignée : « L’enfant est passé de victime à accusé, comment peut-il continuer à étudier ? - demande la mère. - Notre famille prospère soudainement transformé en monstres.

«Ils ont essayé d'expliquer correctement aux parents que la violence est utilisée contre l'enfant dans la famille, car il continue de devenir hystérique. Mais la mère de Kirill a été offensée », commente Lyudmila Vasilyevna à propos de la réunion.

– Si l'enseignant est sûr que l'enfant est puni pour un acte répréhensible, alors pourquoi provoquer la violence en écrivant une remarque dans le journal ? – J'ai demandé à Lyudmila Vasilievna.

– Je n’ai pas eu le temps d’écrire et j’ai décidé de ne pas le faire. J'ai eu peur moi-même.

Était-il nécessaire d'agiter les poings après le combat - après qu'une déclaration ait été rédigée « tout seul » et d'organiser une réunion des parents militants ? Lyudmila Vasilievna a ainsi expliqué la situation : « Les enfants m'attendaient et espéraient que je viendrais. La plupart des parents étaient convaincus de ne pas quitter la classe. La direction de l'école ne s'attendait pas à ce que mes parents soient de mon côté. Lors de la réunion, j'ai entendu dire que le réalisateur avait accepté de conclure un accord avec moi contrat de travail pendant deux ans et demi. Puis j'ai changé d'avis. Il faut donner une chance à quelqu’un, mais on ne m’en a pas donné. La mère de Kirill n’accepte pas d’aller en paix.

Pendant toute la procédure, nous avons complètement oublié le garçon lui-même. Ce conflit a-t-il affecté le psychisme de l’enfant ? Existe-t-il de nombreux exemples où des enfants se trouvant dans une telle situation décident de prendre une mesure extrême ? "Il ne se sent pas défavorisé, ses camarades de classe le traitent bien, il a des amis", explique la psychologue scolaire Angela Antipina. "Les enfants de cet âge oublient vite les problèmes." Kirill est sociable, sociable, actif, mais ne dépasse pas les frontières.

Lyudmila Vasilievna elle-même a mis fin à cette histoire : « C'est difficile de travailler comme enseignante, je pensais pouvoir le faire, mais maintenant j'ai l'intention de changer de métier.

Je crois que tout parent peut pardonner à l'enseignant son manque de professionnalisme « disciplinaire » : mauvaise connaissance peut être indemnisé. Il est difficile de justifier un enseignant qui, tout en plaidant pour la justice, n’est pas capable de comprendre, de plaindre et de pardonner un jeune élève.

Il ne reste plus qu'à espérer que blessures mentales de ce conflit, ils guériront aussi vite qu'une égratignure sur le visage d'un élève de deuxième année.



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