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John Ronald Reuel Tolkien (3 janvier 1892 - 2 septembre 1973) - écrivain, linguiste, philologue anglais, surtout connu comme l'auteur du Hobbit, ou aller et retour, la trilogie du Seigneur des Anneaux et leur préhistoire, le roman Le Silmarillion. Tolkien était professeur de langue anglo-saxonne à Oxford (1925-1945), langue anglaise et littérature (1945-1959). Catholique de religion, lui et son ami proche C.S. Lewis étaient membres de la société littéraire Inklings. Le 28 mars 1972, Tolkien reçoit le grade de Commandeur de l'Ordre. Empire britannique de la reine Elizabeth II. A propos de l'auteur...
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"Le Seigneur des Anneaux" (anglais) Le Seigneur des Anneaux) - roman écrivain anglais J. R. R. Tolkien, le plus œuvre célèbre genre fantastique, suite du livre "Le Hobbit". Le Seigneur des Anneaux a été écrit ainsi livre unique, mais en raison de sa longueur lors de sa première publication, il était divisé en trois parties : La Communauté de l'Anneau, Les Deux Tours et Le Retour du Roi. Il est encore publié sous forme de trilogie à ce jour, bien que souvent dans un seul livre papier.
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Couvertures de livres : Le Seigneur des Anneaux (version européenne), Le Silmarillion, Le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux (version russe).
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Histoire de la création Initialement, Tolkien n'avait pas l'intention d'écrire une suite au Hobbit (le roman Le Seigneur des Anneaux est en fait une telle continuation). Cependant, le 15 novembre 1937, alors qu'il déjeunait avec Stanley Unwin, propriétaire de la maison d'édition qui a publié Le Hobbit, Tolkien reçut une invitation à soumettre d'autres œuvres pour examen. Le critique de l'éditeur a rejeté le "Silmarillion" soumis, bien qu'il en ait parlé positivement. Encouragé par cela, Tolkien commença à écrire une suite au Hobbit et le 16 décembre 1937, dans une lettre à l'éditeur, il annonça le premier chapitre du nouveau livre. L'objectif de Tolkien était de créer une épopée anglaise. Tolkien était un philologue d'Oxford, connaissant bien les mythes médiévaux d'Europe du Nord tels que la saga Völsunga, Beowulf et d'autres mythes du vieux norrois, du vieil anglais et médiévaux. textes anglais. Le Seigneur des Anneaux s'est inspiré d'autres sources littéraires, par exemple, les légendes du cycle arthurien et l'épopée carélo-finlandaise « Kalevala ».
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La création de l'épopée anglaise était souvent discutée lors des réunions de Tolkien avec les Inklings (un groupe de discussion littéraire de l'Université d'Oxford dont les réunions hebdomadaires discutaient des mythes islandais et de ses propres écrits inédits). Tolkien était d'accord avec l'un des membres de ce groupe, Clive Lewis, sur le fait qu'en l'absence d'une épopée anglaise, il était nécessaire d'en créer une nous-mêmes. Parallèlement à ces discussions, en décembre 1937, Tolkien commença un « nouveau Hobbit ». Après plusieurs tentatives infructueuses, l'histoire a commencé à prendre de l'ampleur, passant d'une simple continuation du Hobbit à une continuation du Silmarillion inédit. L'idée du premier chapitre est née immédiatement forme finie, bien que les raisons de la disparition de Bilbo, l'idée de l'importance de l'Anneau Unique et le titre du roman ne soient devenus clairs qu'au printemps 1938. Au début, Tolkien voulait écrire une autre histoire dans laquelle Bilbon, après avoir dépensé tous ses trésors, se lançait dans de nouvelles aventures, mais, se souvenant de l'anneau et de son pouvoir, il décida d'en parler à la place. Au début, le personnage principal était Bilbo, mais l'auteur a ensuite décidé que l'histoire était trop sérieuse pour un personnage aussi comique et joyeux. Tolkien envisagea d'envoyer son fils Bilbon en voyage, mais des questions se posèrent : où était sa femme ? Comment Bilbo a-t-il laissé son fils entreprendre un voyage aussi dangereux ? En conséquence, Tolkien a décidé de perpétuer la tradition des légendes grecques anciennes, dans lesquelles un artefact doté de pouvoirs magiques est reçu par le neveu du protagoniste. C'est ainsi qu'est né le hobbit Frodon Baggins.
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Étant perfectionniste, Tolkien écrivait lentement. Son œuvre littéraireétait souvent interrompu par des devoirs académiques, en particulier, Tolkien devait examiner les étudiants (même la première phrase du « Hobbit » - en anglais « Dans un trou dans le sol vivait un Hobbit » - était écrite sur une page blanche papier d'examen un des étudiants). Pendant la majeure partie de 1943, Tolkien ne travailla pas sur le texte, mais continua son travail en avril 1944. Tolkien envoya des chapitres du roman à son fils Christopher, qui servit en Afrique dans l'armée de l'air britannique, et à Clive Lewis. L'histoire fut achevée en 1948, mais le montage des premières parties du Seigneur des Anneaux se poursuivit jusqu'en 1949.
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Communauté de l'Anneau Le Hobbit Bilbo Baggins, personnage principal"Le Hobbit", prend sa retraite et laisse à son neveu Frodon une bague magique qui rend invisible quiconque la porte. Du magicien Gandalf, Frodon apprend qu'il n'a pas reçu un simple anneau, mais l'Anneau Unique lui-même, la création du seigneur des ténèbres Sauron du pays du Mordor, créé pour subjuguer tous les autres anneaux magiques. L'Anneau a sa propre volonté et est capable de prolonger la vie de son propriétaire, tout en l'asservissant, en déformant ses pensées et en lui donnant envie de posséder l'Anneau. Avec l'aide de l'Anneau, Sauron, vaincu il y a de nombreuses années, peut renaître et recommencer à menacer les peuples pacifiques de la Terre du Milieu. Avec ses amis hobbits Sam, Merry et Pippin, Frodon se rend dans la demeure des elfes - Fondcombe - pour se débarrasser d'un cadeau dangereux. Grâce à l'aide du sorcier de la forêt Tom Bombadil, les héros arrivent aux Foothills, où les attend leur guide - le ranger Aragorn, plus connu sous le surnom de Wanderer. Les hobbits sont poursuivis par les cavaliers noirs des Nazgul, les serviteurs fantomatiques de Sauron qui sentent l'Anneau à distance, et leur chef blesse grièvement Frodon. AVEC avec beaucoup de difficulté et avec l'aide de l'elfe Glorfindel, qu'ils ont rencontré en chemin, les héros parviennent à atteindre Rivendell, où le seigneur des elfes Elrond guérit le hobbit.
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Les représentants se réunissent à Fondcombe différentes nations et des royaumes pour discuter de ce qu'il faut faire avec l'Anneau. Gandalf parle de la trahison de son confrère de l'Ordre Istari, le magicien blanc Saruman, qui désirait l'Anneau pour lui-même et a conclu une alliance secrète avec le Mordor. Aragorn s'avère être un descendant des rois d'Arnor et de Gondor, dont la dynastie, selon la prophétie, devrait revenir sur le trône. Boromir, le fils de l'actuel dirigeant du Gondor, Denethor, propose d'utiliser le pouvoir de l'Anneau contre l'ennemi. Gandalf le convainc que l'Anneau ne peut que faire le mal et asservir l'esprit de son porteur. Le Conseil décide de détruire l'Anneau en le jetant dans l'embouchure de la Montagne de Feu d'Orodruin dans le Mordor, où il a été forgé. Frodon se porte volontaire pour mener à bien cette mission. Gandalf, Aragorn, Boromir, le nain Gimli et l'elfe Legolas, ainsi que trois autres hobbits, entreprennent d'accompagner Frodon. C’est ainsi que se forme la Communauté de l’Anneau. Après tentative infructueuse pour franchir le col des Monts Brumeux, les héros décident de passer par les donjons de la Moria, ancien royaume nains Les donjons sont capturés par des orcs maléfiques, ainsi que par l'ancien démon de Morgoth, réveillé il y a des siècles par les nains - le Balrog. Après avoir engagé une bataille avec le Balrog sur le pont, Gandalf et son ennemi tombent dans l'abîme, laissant l'escouade sans chef. La Confrérie trouve refuge en Lothlorien, le royaume forestier des elfes. Frodon offre l'Anneau à la reine elfique Galadriel, mais elle parvient à surmonter la tentation de l'enchantement de l'Anneau. Le groupe descend la rivière Anduin. Boromir tente de convaincre Frodon et ses compagnons d'aller au Gondor et d'essayer d'utiliser l'Anneau contre l'Ennemi. L'anneau le rend momentanément fou et il attaque Frodon. A ce moment, ils sont attaqués par les orcs de l'Isengard, dans le combat contre lequel Boromir meurt. Les orcs capturent Merry et Pippin. Pendant ce temps, Frodon décide de continuer son voyage seul pour ne plus mettre ses amis en danger, mais Sam parvient à le suivre. La Confrérie s'effondre, mais son objectif demeure.
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Deux forteresses Les membres restants de la Confrérie sont attaqués par des orcs, Boromir meurt héroïquement au combat et Merry et Pippin sont capturés par des ennemis. Le détachement d'orcs qui ont kidnappé les hobbits est mixte - certains orcs sont venus du nord (apparemment de la Moria) dans le but de se venger de la Confrérie, certains servent Sauron et certains servent Saroumane. Ils se disputent pour décider vers lequel des seigneurs emmener les captifs. Dans une escarmouche avec les cavaliers de Rohan, le détachement orc est détruit, et Merry et Pippin parviennent à s'échapper. Dans la forêt, ils rencontrent l'Ent Treebeard, gardien de la forêt de Fangorn. Les hobbits parviennent à le persuader, ainsi que les autres Ents, d'agir contre Saroumane, qui détruit la forêt autour de sa forteresse d'Isengard et prépare une attaque contre Rohan. Aragorn, Gimli et Legolas suivent les traces des orcs. Ayant reçu une aide inattendue du maréchal Eomer, ils atteignent la périphérie de Fangorn et y rencontrent inopinément Gandalf. Il dit qu'il a vaincu le Balrog et qu'au seuil de la mort, il a reçu de nouveaux pouvoirs et une mission d'en haut : remplacer Saroumane pour sauver la Terre du Milieu. Il s'appelle désormais Gandalf le Blanc. Les héros se rendent chez le roi du Rohan, Théoden. Le roi tomba dans l'apathie sous l'influence de son conseiller Grima, l'espion de Saroumane. Gandalf parvient à convaincre Théoden d'expulser le traître, de rassembler des troupes et de livrer bataille à Saroumane. Les armées du Rohan et de l'Isengard convergent vers grande bataille au Gouffre de Helm, où les partisans de Saroumane sont initialement proches de la victoire, mais les renforts apportés par Gandalf décident de l'issue de la bataille en faveur des Rohirrim. Pendant ce temps, les Ents, dirigés par Merry et Pippin, inondent l'Isengard, détruisant toute sa garnison. Gandalf prive Saroumane vaincu de ses pouvoirs de sorcellerie.
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Pendant ce temps, Frodon et Sam avancent dans le Mordor. Leur guide involontaire devient Gollum, une créature glissante qui était l'ancien propriétaire de l'Anneau et est devenue folle sous son influence. Il appelle l’Anneau « mon précieux » et rêve de le posséder à nouveau. Frodon, ayant ressenti le pouvoir maléfique de l'Anneau, prend pitié de Gollum et le protège des attaques de Sam. Gollum commence à souffrir d'une double personnalité : une partie de lui croit au bon Frodon, l'autre veut tuer les hobbits et prendre possession de l'Anneau. Après que Frodon ait involontairement trahi Gollum à un détachement de rangers gondoriens, le second gagne : le guide conduit les hobbits dans un piège - la grotte de l'araignée géante Shelob, la dernière idée originale d'Ungoliant. Frodon est victime du poison de Shelob, mais Sam parvient à vaincre la créature. Décidant que son ami est mort, Sam continue son chemin avec l'Anneau seul, mais soudain des orcs des gardes du Mordor apparaissent sur le lieu de la bataille avec Shelob et prennent possession du corps de Frodon. D'une conversation entendue entre orcs, Sam apprend que Frodon est réellement vivant.
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Le Retour du Roi Article principal : Le Retour du Roi Gandalf se rend au Gondor - pour avertir les habitants de Minas Tirith de l'avancée imminente des troupes du Mordor. Il trouve le faible Denethor, le gouverneur du Gondor, en deuil de Boromir. Après son le plus jeune fils, Faramir, fut grièvement blessé, Denethor, fou, décida de s'immoler avec le corps de son fils. Gandalf, qui a à peine eu le temps d'avertir Pippin, n'a réussi à sortir que Faramir du feu. Gandalf prend en charge la défense de la ville ; Au même moment, les renforts tant attendus du Rohan s'approchent des murs de Minas Tirith. Les troupes de Théoden viennent à la rescousse, le roi lui-même meurt au combat, mais sa nièce Eowyn et Merry tuent le chef des Nazgul. Aragorn, après avoir levé le blocus pirate du sud du Gondor et amené sa milice sur les navires pirates capturés, achève la défaite des orcs. Sam libère Frodon, profitant d'une autre querelle d'orcs. Depuis dernier peu de force Les hobbits atteignent le volcan Orodruin. Épuisé, Frodon tombe finalement sous le pouvoir de l'Anneau et déclare qu'il ne le détruira pas, mais veut en être lui-même le Seigneur. Sam est impuissant à arrêter son ami. Gollum attaque Frodon, lui mord le doigt et prend possession de l'Anneau, mais tombe par inadvertance dans le cratère du volcan avec le « charme », le détruisant ainsi involontairement. Sauron, qui dirigeait les orcs et le Mordor, est cette fois désincarné pour toujours, ses places fortes sont détruites, ses troupes fuient effrayées. Des aigles géants sauvent Frodon et Sam des pentes en éruption d'Orodruin.
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Aragorn est proclamé roi du Gondor, Faramir, guéri par lui, lui transfère le pouvoir et épouse Eowyn. Les quatre Hobbits sont célébrés comme des héros. De retour chez eux, ils découvrent que leur pays a été capturé par des bandits dirigés par Saroumane. Les héros incitent le peuple hobbit à se révolter et chassent les envahisseurs ; Saroumane meurt aux mains de son propre acolyte Grima. Frodon revient à vie paisible et décrit ses aventures dans le Livre Écarlate. Au fil des années, les vieilles blessures et la mélancolie s'emparent de plus en plus souvent de lui. Gandalf décide d'emmener Frodon et Bilbo, les porteurs de l'anneau, à Valinor, le pays d'outre-mer des Elfes. Les elfes quittent la Terre du Milieu, et les miracles et la magie les accompagnent. L'ère des hommes mortels commence.
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Sources d'inspiration Points de vue de l'auteur Dans Le Seigneur des Anneaux, John Tolkien a incarné son point de vue sur la littérature, qu'il a exprimé dans son essai « Sur les contes de fées ». Ainsi, dans son essai, Tolkien défend la nécessité de fins heureuses inattendues dans les contes de fées et la fantasy, il les considère comme faisant partie de « l’évasion » que cette littérature propose. Tolkien recourt délibérément au deus ex machina (une intervention divine qui sauve les héros de la mort) lorsque les aigles sauvent Frodon et Sam, et lorsque Gandalf miraculeusement ressuscite. (Il a comparé de tels miracles dans les contes de fées avec des miracles évangéliques qui ne peuvent être expliqués). Tolkien donne au lecteur des sentiments de « consolation », « d'évasion » et une légère tristesse, qu'il considère éléments clés « conte de fées" Tolkien fut profondément impressionné par le Premier guerre mondiale, ainsi que l'industrialisation de l'Angleterre qui, selon lui, a détruit l'Angleterre qu'il connaissait et aimait. Le Seigneur des Anneaux se caractérise donc par le passéisme (désir du passé).
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Le Seigneur des Anneaux a été considérablement influencé par l’ancienne épopée arthurienne britannique. L'image de Gandalf en tant que sage sorcier et mentor correspond presque exactement au rôle de Merlin dans les épopées de Geoffroy de Monmouth et de Thomas Malory. Aragorn - l'héritier du trône royal, confirmant son droit avec une épée magique reçue des elfes, guérissant par imposition des mains - est très proche du roi Arthur. Certains voient aussi en lui l'image de Jésus-Christ, héritier d'une dynastie épuisée, à qui la place est prise par des intérimaires et dont l'apparition a été prédite dans la prophétie. Entre autres parallèles, on note Galadriel - une référence à la Dame du Lac, et la fin avec le départ du personnage principal pour Valinor - un analogue d'Avalon. Tolkien lui-même, comparé à Sir Thomas Malory, a répondu : « Trop d'honneur pour moi. » Le roman présente également de nombreux parallèles avec la mythologie germano-scandinave. En particulier, l'apparence du bon magicien Gandalf (barbe grise, chapeau à larges bords et cape) est similaire à l'apparence du dieu scandinave Odin dans son incarnation en tant que héros culturel et donateur de Dieu. L'hypostase négative d'Odin - le « semeur de discorde » - est représentée dans le roman par l'image du méchant magicien Saroumane. Et l'un des surnoms d'Odin sous sa forme négative - Grima ("Caché") - est porté par le serviteur secret de Saroumane.
« Le Seigneur des Anneaux » est un roman épique de l'écrivain J. R. R. Tolkien, l'œuvre la plus célèbre du genre fantastique. Le Seigneur des Anneaux a été écrit en 1954 sous la forme d'un seul livre, mais en raison de sa longueur, lors de sa première publication, il était divisé en trois parties : La Communauté de l'Anneau, Les Deux Tours et Le Retour du Roi, sous forme de trilogie. . "Le Seigneur des Anneaux" est l'un des livres les plus célèbres et les plus populaires du XXe siècle. Il a été traduit en 38 langues. Ce livre a eu une énorme influence sur la littérature fantastique, les planches et jeux informatiques, le cinéma et en général culture mondiale. Grand succès L'adaptation cinématographique du livre, créée par le réalisateur Peter Jackson, a également été utilisée
Trois anneaux - aux elfes sages - pour leur fier bien, Sept anneaux - aux gnomes des cavernes - pour leur travail en montagne, Neuf - aux Peuples de la Terre du Milieu - pour le service noir et l'intrépidité dans des batailles meurtrières. Et une chose - l'Omnipotent - au Seigneur du Mordor, Pour les séparer tous, les priver de leur volonté Et les unir pour toujours dans leur vallée terrestre Sous la domination du Seigneur tout-puissant du Mordor. J.R.R. Tolkien (traduit par V. Muravyov)
111 ans. Bilbo était connu comme un homme incroyablement riche et un fou désespéré. Bilbo et son neveu Frodon sont nés le même jour, le 22 septembre. Depuis, ils ont fêté joyeusement et cordialement onze jours communs naissance; mais pour la douzième fois, apparemment, quelque chose d'inédit et d'inouï se préparait. Bilbo avait cent onze ans - trois unités - à sa manière un nombre rond et honorable, et Frodon avait trente-trois ans - deux trois, un cas également particulier : au cours de la trente-quatrième année de sa vie, le hobbit était considéré comme un adulte.
Sur un dragon volant. ... Toutes les lumières se sont éteintes ; une colonne de fumée s'élevait dans le ciel. Il tourbillonnait dans une montagne lointaine, son sommet s’enflammait et flamboyait d’une flamme vert écarlate. Un dragon rouge et or sortit des flammes, terriblement réel, mais plus petit : ses yeux brûlaient vivement, sa bouche crachait du feu ; avec un rugissement furieux, il décrivit trois cercles sifflants, descendant vers la foule. Le dragon a survolé les têtes des hobbits, a fait un saut périlleux dans les airs et a explosé au-dessus de la rivière avec un rugissement assourdissant.
Nazgul ; 9. Sauron apprit que l'Anneau Unique était en possession d'un certain Baggins et envoya le Nazgul à la recherche de l'Anneau. Poursuivant les hobbits en traversant Bruinen, les Nazgul ont perdu leurs chevaux et ont été forcés de retourner au Mordor sous la forme d'esprits désincarnés, après quoi ils ont commencé à voler sur des monstres ailés. Les corps des Nazgul étaient protégés par une armure. Au-dessus d'eux, les Nazgul portaient de longs manteaux noirs avec une capuche enfoncée profondément sur le « visage » (au lieu d'un visage, il y avait un vide). Pendant la journée, les Nazgul sont pratiquement aveugles, ils n'attrapent que les ombres, ils sont donc habitués à se fier davantage à leur odorat pendant la journée, ainsi qu'à la vue de leurs chevaux et autres créatures qui les servent. Les Nazgûl ont une bonne audition, ils sentent bien le sang vivant à distance. La nuit est l’endroit le plus dangereux qu’ils puissent voir. Avec la destruction de l'Anneau Unique, le Nazgul est mort.
Grand-Pas C'est Aragorn qui rencontre pour la première fois Frodon et ses amis et les aide à se rendre à Fondcombe, dispersant les Nazgul en cours de route. Après la chute de Gandalf dans les abysses de la Moria, c'est lui qui dirige la Confrérie. Il s'agit d'Aragorn, le seul mortel à franchir le Chemin des Morts. En arrivant à la bataille sur les champs du Péléonorien, il renversa le cours de la bataille et contribua à vaincre les troupes de Sauron. Bientôt, il devient le chef des troupes occidentales. Une fois l'anneau fondu, Aragorn devient le dirigeant du Gondor et épouse Arwen, fille d'Elrond.
« Poney cabré » Si vous regardez bien, la taverne promettait le confort de l'extérieur. Il se trouvait juste à côté de l'autoroute, ses deux ailes reposaient sur le flanc de la colline, de sorte que les fenêtres du deuxième étage étaient au niveau du sol à l'arrière. Un large portail donnait sur la cour ; l'entrée de la maison était à gauche, au-dessus de six larges marches. La porte était décorée d'une fière pancarte : Le Poney Fringant, contient Laurus Narcissus... Frodon remarqua que Grands-Pas le regardait droit dans les yeux, comme s'il avait deviné qu'ils parlaient de lui. Puis il hocha la tête et fit un signe de la main, invitant Frodon à venir vers lui. - Je m'appelle Grand-Pas.
Préparez de la soupe Cher ami Frodon ! J'ai eu de mauvaises nouvelles. Je suis pressé, je n'ai pas le temps du tout ; et tu sors de Torba : au plus tard fin juillet, pour que ton esprit ne soit pas dans le Hobbit !... J'espère que tu rencontreras mon ami sur la route : un grand homme brun, son nom est Grand-Pas... Son vrai nom est Aragorn. D’ailleurs : ne l’enfilez sous aucun prétexte ! L'or ancien brille rarement, Une lame ancienne est féroce. Le roi - le ranger - partira au combat : Mature ne veut pas dire vieux. Les troubles seront envahis par la réalité, La lame s'enflammera à nouveau, Et le roi sera appelé roi - En l'honneur d'un autre roi. ... J'espère que Laurus n'hésitera pas à envoyer la lettre. C'est un homme, comme un homme, mais sa mémoire est une passoire qui fuit. S’il oublie, j’en ferai de la soupe. Bonne chance! G.
Aigle Possédant un grand pouvoir et beaucoup de connaissances, Saroumane voyait tout ce qui concernait les anneaux elfiques et les inventions de Sauron. Même alors, il a commencé à construire plans diaboliques, dans l'espoir de prendre possession de l'Anneau Unique et, avec son aide, de toute la Terre du Milieu. Saroumane allait utiliser l'étole d'Orthanc pour atteindre ses objectifs, le serviteur Grima l'année où la date de la mort de Saroumane et la libération de Hobbitany est considérée comme la fin de la Guerre de l'Anneau.
Elfe Vseslavur... Le cavalier leva les yeux et retint son cheval. -Ai na vedui Dunadan! Mae gwerinnien! - s'est-il exclamé. - Ici Vseslavur ; il est du château d'Edrond, » dit Grands-Pas. - Bonjour, invité tant attendu ! – le guerrier elfe se tourna vers Frodon. Vseslavur - puissant, grand et majestueux, avec des cheveux scintillants d'or ardent - semblait jeune, mais calmement sage, et ses yeux brillaient d'un courage décisif.
Avec le Balrog, le Balrog s'approchait rapidement des Gardiens. Les trolls et les orcs suivirent le Balrog. Boromir sonna fort dans le cor, et le cri du Gondor, amplifié par l'écho, arrêta la horde qui avançait ; même Barlog s'arrêta un instant. -Courir! Vivant! - ordonna Gandalf. - Je dois le retrouver sur le pont. Gandalf leva le bâton magique et l'abaissa obliquement, comme s'il traversait le pont devant le Balrog. La tige s'est cassée et le pont sous le Balrog est tombé dans l'abîme. Le Balrog agita son fouet, qui encercla le Magicien. Entraîné dans l'abîme par le poids du Balrog. - Courez et faites-le ! - Gandalf a pleuré et a disparu dans la bouche du Maure.
Trois mèches de cheveux Durant la rébellion de Feanor, elle rejoignit ceux qui décidèrent d'aller en Terre du Milieu. Elle avait hâte de voir les étendues infinies et d'y régner. Pendant la Guerre de l'Anneau, Galadriel dut subir une épreuve difficile, car le hobbit Frodon, le Gardien, lui offrit l'Anneau Unique. La Dame a pu résister à la tentation et, par conséquent, après la fin de la guerre, elle a obtenu le pardon et la permission de retourner à Valinor. En 3021, Galadriel, le dernier des Noldor rebelles, quitta la Terre du Milieu.
Le roi des chevaux chevauche Svetozar ! Montez votre noble cheval comme jamais auparavant ! Vous avez grandi dans ces régions, vous connaissez chaque pierre ici. Sautez à toute vitesse ! Tout espoir est pour vous ! Svetozar secoua la tête et hennissait bruyamment, comme s'il entendait l'appel d'une trompette de bataille. Et il a bondi en avant. Des étincelles jaillirent de ses sabots. La nuit se sépara des deux côtés.
Ents dirigés par Treebeard ; ils ont été amenés par Merry et Pippin, les Old Ints – les bergers des arbres. Les Ents ressemblent aux elfes à certains égards : ils sont moins préoccupés par eux-mêmes que par les gens, ils approfondissent mieux l'essence des choses. Les Ents diffèrent les uns des autres comme les arbres : certains sont comme des arbres de la même espèce, mais d'âges différents; d'autres ressemblent à une espèce d'arbre à une autre - le bouleau à partir du hêtre, par exemple, ou le chêne à partir du pin. Il y a de vieux ints, envahis par la barbe et noueux, comme des arbres épais et forts, il y a des ints grands et forts, avec des branches propres et une peau lisse, comme des arbres forestiers matures, mais il n'y a ni jeunes ni adolescents. Toutes les fourmis ont des yeux similaires, pas aussi vieux et profonds que ceux de Fangorn, mais avec la même expression réfléchie et les mêmes lumières vertes. Lorsque le monde était jeune et que les forêts étaient vastes et sauvages, les Ints et les épouses des Antes vivaient ensemble. Mais leurs cœurs aspiraient à des choses différentes : les Ints aimaient davantage les arbres, les forêts sauvages et les pentes des hautes collines, ils buvaient dans les ruisseaux de montagne et ne mangeaient que les fruits que les arbres laissaient tomber sur le chemin, et ils connaissaient les elfes et parlaient. avec les arbres.
Palantir Les rois amenèrent les navires, Trois fois ils étaient trois. Et sur les navires, qu'ont-ils apporté de leur terre lointaine ? Sept étoiles brillantes, sept pierres voyantes et un semis blanc comme neige. - Que sont sept étoiles et sept pierres ? "Les palantirs des rois de l'Antiquité", répondit Gandalf. - De quel genre d'étoles s'agit-il ? « Palantir » signifie « clairvoyant ». Pierre d'Orthanc.
Avec Sauron, ses amis l'appelaient Pippin ; au Gondor pendant la Guerre de l'Anneau, on l'appelait « Eril-i-Periannath », ce qui signifiait « prince des halfelins ». Peregrine accompagnait Frodon lorsqu'il se rendit à Fondcombe en 3018. Là, au Conseil d'Elrond, lui et Meriadoc Brandybuck, sur l'insistance du magicien Gandalf le Gris, furent inclus parmi les Gardiens. Tous ensemble, les Gardiens atteignirent Part-Galen, où Pippin et Mary furent capturés par les orcs ; Plus tard, les Hobbits réussirent à s'échapper et à se réfugier dans l'ombre de Fangorn. Là, ils rencontrèrent un int nommé Treebeard et, grâce à leurs histoires, convainquirent les fourmis d'attaquer l'Isengard. À Isengard, Peregrin ramassa une étole tombée d'Orthanc et, étant naturellement très curieux, l'examina - et fut soumis à un interrogatoire mental par Sauron.
Eowyn, nièce du roi Theoden Eowyn est l'une des principales héroïnes du roman « Le Seigneur des Anneaux », une nordiste. Elle était la belle nièce aux cheveux dorés du roi Théoden. Pendant la Guerre de l'Anneau, Éowyn tomba amoureuse d'Aragorn. Tombée dans le désespoir de sa mort supposée et déprimée de ne pas pouvoir se battre pour son peuple, Éowyn se déguisa en guerrière nommée Dernhelm et se rendit à la bataille des champs de Pellenor. Là, elle acquit une gloire, honorable pour tout guerrier, en se tenant aux côtés du roi vaincu Théoden et en affrontant le roi Nazgul. Protégé par une prophétie selon laquelle il ne pourrait pas être vaincu par la main d'un mari mortel, Eowyn révéla qu'elle était une jeune guerrière et frappa la bête ailée sur laquelle il était assis avec une épée. Et puis, avec l'aide du hobbit Merriadoc Brandizike, elle frappa le Nazgul lui-même...
Thumb Frodon est obligé de quitter son pays natal pour les protéger du danger venant de l'est. C'est ici que se manifestent les forces inconnues et incompréhensibles cachées au plus profond de l'âme des hobbits. Il semble que les hobbits ne s'intègrent pas tout à fait dans un monde plein de batailles et d'exploits. Cependant, paradoxalement, le sort de toute la Terre du Milieu dépendra du petit hobbit. Frodon est un héros issu de son propre espace quotidien. Un monde s'ouvre devant lui, plein de colère, de haine, de dangers inconnus, mais en même temps, un monde rempli de gentillesse, de compassion, de pitié... Il trouve des amis là où il pouvait le moins compter sur eux. Debout au bord de l'abîme, Frodon s'est déclaré Seigneur de l'Anneau, mais Gollum l'a soudainement attaqué. Dans le combat, Gollum a mordu le doigt de son adversaire avec l'Anneau, mais presque immédiatement, sautant de joie, est tombé dans l'abîme. L'anneau tomba dans la lave d'Orodruin et fut détruit. Gollum est également mort. Le roi des Nazgul, le Haut Nazgul, comme tous les rois, est fier et cruel. Rien n'est sacré pour lui. Le seul à qui il obéit est Sauron lui-même. Sait rester calme même dans les combats les plus difficiles. Caractéristique principale Son personnage est rusé. Un tueur de sang-froid, un guerrier cruel et avide de combat. Terrible dans la colère. L'horreur elle-même dans la chair. La seule chose plus terrible que lui est le Seigneur des Ténèbres lui-même. Déteste les ennemis. Les sentiments de pitié lui sont étrangers. Il est le véritable roi Nazgul. Très grand, fortement bâti, son visage est recouvert d'un casque de fer en forme de couronne. Il porte toujours une armure noire et porte une lame Morgul, une épée à deux mains et une énorme masse. Par-dessus l'armure, il porte une cape noire qui cache complètement son corps recouvert d'armure. Posture majestueuse et gracieuse. Fantôme (Non visible, mais tangible)... Un froid sépulcral émane de lui. Des caillots d'obscurité tourbillonnent parfois dans l'ourlet de la cape et derrière elle. Gondor, mais n'a jamais nié que Boromir était un guerrier plus habile. Ils ont grandi en amis, malgré la différence de caractères, ils ne rivalisaient pas. Faramir n'était pas seulement un guerrier, mais aussi un connaisseur de chansons et de légendes. Le peuple et les guerriers du Gondor l'aimaient comme un commandant habile qui ne reculait pas devant les Nazgul. « Il n’avait aucune difficulté à lire dans le cœur des gens, mais ce qu’il voyait en eux l’inclinait à la pitié plutôt qu’au mépris. Il était poli dans ses manières, aimait les légendes et la musique ; c'est pourquoi, à cette époque, beaucoup croyaient qu'il était inférieur à son frère en termes de masculinité. Mais ce n’était pas le cas. Faramir n'a tout simplement pas cherché la gloire au combat alors que la bataille n'avait aucun sens. » Burn Faramir se rend compte que son père ne le félicitera pas pour cette décision, mais il agit toujours selon sa conscience. Il met en garde les hobbits de l'horreur ancienne du Pass de Cirith Ungol et de ses craintes concernant Gollum. De plus, les hobbits reçoivent de sa part l'autorisation de rester sur les terres du Gondor pendant un an.
L'épopée « Le Seigneur des Anneaux » a été écrite dans les années 40 de notre siècle. Comme mentionné ci-dessus, son intrigue, ses personnages et son contenu ont été affectés par la Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que par de nombreux événements de la vie de l'auteur. Ce livre est à juste titre considéré comme l'œuvre principale de Tolkien. Elle en était le point culminant talent littéraire et il est donc nécessaire d'y réfléchir. Cependant, de mon point de vue, cet ouvrage ne peut en aucun cas être considéré comme suffisant pour comprendre la philosophie de l’écrivain.
L'un des idées centrales l'épopée est l'idée du pardon. Humaniste dans l’âme, Tolkien rejette toute idée de vengeance ou même de punition juste mais cruelle. "Quel dommage que Bilbon n'ait pas poignardé ce salaud alors qu'il y avait une telle opportunité !" - dit l'un des personnages du livre. Tolkien met sa réponse même à une colère tout à fait justifiée dans la bouche de Gandalf, la voix originale de l'auteur de l'œuvre : « Êtes-vous en train de dire de la pitié ? Mais c'était la pitié qui lui tenait la main. Pitié et miséricorde : vous ne pouvez pas tuer sauf en cas d'absolue nécessité. Et pour ça<…>était pour lui une récompense considérable. Ce n'est pas pour rien qu'il n'est pas devenu un serviteur du mal, ce n'est pas pour rien qu'il a été sauvé ; et tout cela parce que j'ai commencé avec pitié ! "Vous ne pouvez pas tuer à moins que cela ne soit absolument nécessaire", dit Tolkien, sinon il sera plus facile pour le mal de pénétrer dans l'âme d'une personne. Tuer, même dans le but le plus juste, signifie agir entre les mains du mal du monde.
Dans l'épopée, le mal a une personnification spécifique : le Seigneur Noir Sauron. Chaque fois, à la suite de la peur, de la colère et de l’avidité, les héros s’affaiblissent, provoquant sur eux et sur ceux qui les entourent des désastres sans précédent. Sauron les tente à chaque étape et propose un moyen facile de sortir de la situation. À ceux qu’il ne peut pas inciter à se livrer complètement au mal, Sauron propose de commettre de petites méchancetés, menant apparemment au bien. Cependant, pour Tolkien, il n’y a pas de compromis. Le mal commis en entraînera d’autres encore plus grands. Le bien ne peut pas être construit sur le mal.
L'arme de tentation de Sauron est le puissant Anneau de Toute-Puissance, qui confère une force indestructible. Cependant, l'anneau ne donne du pouvoir qu'à ceux qui sont capables de vaincre sa mauvaise volonté, qui sont forts d'esprit. Néanmoins, « c’est particulièrement dangereux pour les puissants » : quiconque met la main dessus force obscure et quiconque l'utilisera, même pour de bon, deviendra inévitablement le Seigneur Noir lui-même. Selon Tolkien, ce n'est qu'en renonçant au pouvoir que l'on peut se protéger de la souillure, car... « L’autocratie ne tolère pas la résistance, la dignité et l’indépendance ; elle s’efforce insatiable d’être omniprésente. » Héros positifs Résistez à l’épreuve, car « le mal engendre continuellement le mal » et « un bon dirigeant ne vaut pas mieux » qu’un méchant, « même si les esclaves sont satisfaits de lui ».
L'anneau, comme Sauron, est une allégorie du mal. Le Seigneur Noir et lui jouent presque le même rôle que le diable dans la Bible. Les forces maléfiques trouvent le chemin le plus court vers le cœur des héros. L'anneau «suggère un mensonge», aidant à prendre le contrôle de lui-même, et voilà que le héros est plongé dans l'abîme d'événements terribles qui changent radicalement sa vie. L'anneau propose de rendre le héros invisible, de le cacher des ennemis, mais, après avoir écouté les conseils de l'anneau, le héros est immédiatement remarqué et presque mortellement blessé par les serviteurs du Seigneur. L'anneau est une puissante tentation, sème la discorde et le malheur autour d'elle, et le seul moyenévitez-le influence néfaste- n'autorisez même pas l'idée de profiter du pouvoir maléfique.
En tant que vrai chrétien, Tolkien nie toute rétribution pour des actes injustes. Dès que le héros, dans un accès de rage, se lance à la poursuite d'un ennemi déjà vaincu, son compagnon manque presque de perdre la vie. Frodon, l'un des personnages principaux du livre, dit : « … avez-vous vraiment épargné Gollum après toutes ses sales actions ?<…>Il méritait de mourir. Mais Gandalf (et avec lui l'auteur) répond : « Il le mérite, cela ne fait aucun doute. Et lui, et bien d’autres, leur nom est légion. Comptez simplement ceux qui devraient vivre, mais ils sont morts. Pouvez-vous les ressusciter - afin que chacun obtienne ce qu'il mérite ? Mais non, ne vous précipitez pas pour condamner qui que ce soit à mort. Car même les plus sages ne sont pas capables de tout prévoir. Il y a peu, très peu d’espoir pour une correction de Gollum, mais qui peut garantir qu’il n’y en a pas du tout ? Ainsi, Tolkien soutient qu'un simple mortel ne peut pas décider si quelqu'un vit ou non. C'est le destin puissances supérieures. La vie n’est donnée à chacun qu’une seule fois, et chacun n’a qu’une seule chance de la vivre correctement. Personne n’a le droit de retirer cette chance à quelqu’un, même s’il a lui-même ôté la vie à quelqu’un plus d’une fois. L'intrigue du Seigneur des Anneaux confirme cette idée de Tolkien. A la fin de l'œuvre, c'est Gollum, quoique involontairement, qui prédétermine la victoire du bien.
La nature joue un rôle énorme dans Le Seigneur des Anneaux. Bien qu’elle ne soit pas la nature au sens panthéiste, elle représente néanmoins une partie intégrante du monde. Pour Tolkien, il s'agit d'un début éternel et spirituel ; ce n'est pas pour rien qu'il introduit dans ses œuvres des créatures spéciales - moitié personnes, moitié arbres, protégeant les forêts des humains. Tolkien, en tant qu'homme du XXe siècle, ne peut s'empêcher de se rendre compte qu'au fil du temps, la nature est détruite, principalement à cause de l'influence humaine. Il n’existe pas d’harmonie ancienne entre l’homme et la nature. Il ne reste que de tristes souvenirs des temps passés. Au fur et à mesure que l'épopée progresse, la nature ancienne est souvent comparée à la nature moderne, et il s'avère que la nature moderne a perdu sa puissance et son mystère. Il est à noter que forces du mal Dans une œuvre, la nature est toujours d’abord déformée et défigurée. Ici vous pouvez voir la philosophie d’un homme du XXe siècle désillusionné par la civilisation industrielle. Le héros, dans l'âme duquel le mal a pénétré, transforme la « vallée autrefois couverte de prairies » en un paysage laid : « des pannes de mines noires, des toits plats d'ateliers d'armes et de la fumée brune au-dessus des forges des forges ».
Une autre idée importante du travail est l'idée rôle décisif personnalités de l'histoire. « Les petits cailloux provoquent de grands effondrements », dit Tolkien par la bouche de ses personnages. Chaque action d'un héros peut changer radicalement le cours de l'intrigue. Et peu importe pour l'auteur que le héros soit fort ou faible, intelligent ou stupide, l'essentiel est qu'il reste honnête et loyal, et alors il en recevra certainement le mérite. Élire chemin épineux bien - faire bon choix. La récompense viendra certainement. Cela peut arriver dans cette vie, comme dans Le Seigneur des Anneaux, ou peut-être après la mort, comme cela arrive avec les héros du Silmarillion.
Tolkien consacre beaucoup d'espace à l'idée de développement linéaire de l'histoire. Mais cette évolution n’est linéaire que si on la considère dans le contexte de l’ensemble des œuvres de l’auteur. En effet, les beaux elfes premiers-nés doivent être remplacés par des humains en temps voulu, puis le monde doit prendre fin, lorsque les enfants justes du Créateur se rendront dans ses palais célestes, et que les injustes seront rejetés dans ténèbres éternelles. Mais dans Le Seigneur des Anneaux lui-même, une spirale historique apparaît clairement, même si elle s’estompe. Les héros célestes elfes sont remplacés par leurs disciples, les mêmes héros humains. L’époque des héros appartient au passé et les elfes reviennent, mais plus comme avant. Et ainsi de suite. L’ensemble de l’œuvre est imprégné de tristes références à un passé glorieux et sans retour. À la fin du livre, le monde perd enfin sa magie. Les elfes quittent complètement la Terre du Milieu - arène principale actions de tous les livres de Tolkien. Mais le monde reste entre les mains fiables des citoyens. Ils ne sont ni si grands ni si beaux, mais, en fin de compte, ce sont eux qui organiseront le mieux la vie de la Terre du Milieu, car, comme le dit l'Elfe, « les réalisations humaines sont plus durables que les nôtres ». Et cela s’explique par le fait que les gens ont un besoin éternel et irrésistible d’action et de transformation. Ce que le père ne parvient pas à faire, le fils le réussira et la génération suivante ne se rendra pas compte de la déception de la précédente. Une personne est toujours accompagnée de la destruction de ce qui a été construit plus tôt, mais un semis inattendu mûrit toujours. Selon Tolkien, c'est un grand don humain, mais c'est aussi son malheur, car... "Les rêves des gens sont impossibles à réaliser."
Le don de l'auteur pour l'écriture aide le lecteur à s'imprégner des idées de bonté, de pardon et de fidélité au devoir. Chacun peut se reconnaître capable de faire avancer le progrès, mais Tolkien n'oublie pas que le progrès n'est pas une fin en soi et qu'il ne vaut pas la peine de faire des sacrifices pour cela. Cela ne vaut surtout pas la peine de sacrifier la nature. La fin ne justifie jamais les moyens. Après avoir lu « Le Seigneur des Anneaux », vous commencez à comprendre plus profondément la nature de l'homme, son âme. Cette œuvre forme une certaine vision du monde concernant le bien, le mal et la place de chacun dans leur lutte éternelle. Ainsi, « Le Seigneur des Anneaux » est une œuvre profonde et complexe, intéressante à la fois d'un point de vue philosophique et littéraire, et simplement en tant que livre divertissant. Chacun trouvera quelque chose pour lui-même dans les pages de cet ouvrage.
