Le principal port et capitale de la Somalie. Encyclopédie scolaire

Mogadiscio est la capitale et la plus grande ville République de Somalie - située dans la Corne de l'Afrique (péninsule somalienne), comme on appelle cette partie de l'Afrique qui s'avance comme un coin pointu dans l'océan Indien.
La principale attraction naturelle de Mogadiscio et de ses environs est le fleuve qui coule d'Éthiopie. Son canal est extrêmement inhabituel : le fleuve coule à proximité de la ville, à 30 km de l'océan Indien. Juste à côté de la capitale somalienne, il tourne brusquement vers le sud-ouest, puis longe la côte et se jette non loin de la ville portuaire de Kismayo. Cela est dû au terrain difficile. Le fleuve s'assèche généralement en février et mars ; le reste du temps, la population de Mogadiscio utilise intensivement son eau pour irriguer les plantations suburbaines de canne à sucre, de coton et de banane.

Histoire de la ville

Dans les temps anciens, les tribus Bushmen vivaient ici. Aujourd'hui, il ne reste presque plus de Bushmen ici : la majorité a été exterminée dans des guerres intertribales, beaucoup ont été expulsés, les autres ont été assimilés à de nombreuses tribus et clans. Les conflits internes entre les habitants de la Somalie remontent à l’Antiquité, lorsque les bases du système multiethnique et clanique actuel ont été posées. Les clans somaliens luttent depuis des siècles pour leur survie.
Mogadiscio a été fondée au Xe siècle, lorsque la première colonie permanente de commerçants arabes est apparue ici. Les Arabes ont pris pied ici en fondant le sultanat de Mogadiscio, dirigé par la dynastie somalienne-arabe Muzaffar. Peu importe qui dirigeait Mogadiscio à l’époque, la population restait très diversifiée. Donc, au XIIe siècle. L'historien syrien Yakut El-Hamawi rapporte que ce village, qui s'est considérablement développé et s'est enrichi grâce au commerce maritime, était habité principalement par des Berbères, ancêtres des Somaliens d'aujourd'hui. En 1331, lorsque le célèbre voyageur marocain Ibn Battuta arriva ici, la ville était au sommet de sa prospérité. Selon Ibn Battuta, c'était déjà une « ville incroyablement étendue » qui s'est enrichie grâce au commerce du coton et des textiles de haute qualité fournis à l'Égypte.
Quand au XVe siècle L'expansion du Portugal en Afrique a commencé, les Portugais ont tenté de prendre possession de la ville, mais, contrairement à d'autres villes africaines, ils n'ont pas pu prendre Mogadiscio tout de suite : le pouvoir et les soldats du sultan se sont révélés étonnamment forts et en En 1499, il a résisté aux bombardements d'artillerie de l'escadre portugaise sous le commandement de Vasco da Gama. Le sultanat de Mogadiscio tomba plus tard, non pas à cause d’une invasion extérieure, mais à cause de conflits civils au sein des clans au pouvoir. Restant formellement un sultanat indépendant, au XVIIe siècle. Mogadiscio est tombée sous la domination omanaise au 19ème siècle. -Zanzibar.
En 1892, les Zanzibariens « louèrent » Mogadiscio aux Italiens. En 1905, l'Italie rachète entièrement la ville et la proclame capitale de la colonie de la Somalie italienne. Avec l'arrivée des Italiens dans la ville, la construction commença entreprises industrielles, agrandissement du port et création de zones agricoles périurbaines. De nouvelles maisons ont été construites, la première est apparue chemin de fer et les routes asphaltées.
La ville de Mogadiscio n’est devenue la capitale de la République somalienne indépendante qu’en 1960.
La capitale de la Somalie, Mogadiscio, est située sur la côte de l'océan Indien, au sud du pays. Une grande partie des terres somaliennes sont impropres à l'agriculture, mais les sols autour de Mogadiscio restent fertiles, nourrissant les habitants et les zones voisines. Mogadiscio est le point le plus septentrional de Afrique de l'Est, où se trouvent une baie naturelle pratique et un port moderne en eau profonde.
La belle ville blanche comme neige dernières décennies englouti dans les flammes de la guerre civile.
En 1969, Siad Barre (1919-1995) accède au pouvoir dans le pays, dont les réformes impopulaires et le culte de la personnalité (tout Mogadiscio était orné de portraits géants du président Barre) ont conduit à une guerre civile qui a commencé en 1991. Le pays s'est effondré, contrôlé par des groupes tribaux et criminels. Mogadiscio tombe aux mains des rebelles. Une partie importante de la ville a été détruite et des dizaines de milliers de réfugiés ont quitté Mogadiscio. Les forces de maintien de la paix de l'ONU et unités spéciales L'armée américaine, mais a subi une défaite écrasante, n'a rien obtenu et a été forcée de quitter Mogadiscio. Dans les années 1990-2000. Mogadiscio s'est avéré être la seule capitale dans un monde où l'ONU ne pouvait pas fournir d'aide humanitaire en raison de absence totale garanties pour la sécurité des salariés des missions internationales.
Actuellement, le gouvernement fédéral de transition de Somalie, en collaboration avec les soldats de la paix de l'AMISOM, opérant sous le mandat de l'Union africaine avec l'approbation de l'ONU, s'efforce constamment d'expulser les groupes militants islamistes de la ville et de ses environs. En fait, le TFG ne contrôle que Mogadiscio et certains de ses environs. Le reste de la Somalie est divisé entre factions belligérantes de nature ethnique ou religieuse. Le danger d'attaques terroristes est très élevé et Mogadiscio elle-même commence à ressembler à une zone fortifiée avec des postes de contrôle des soldats de la paix et des routes surveillées.
Malgré toutes les horreurs de la guerre, Mogadiscio a conservé son apparence d'ancienne ville de pierre blanche s'étendant le long de l'océan Indien. Bien que des opérations militaires aient lieu périodiquement dans les rues de la ville, la capitale de la République somalienne reste le principal centre industriel du pays, où sont concentrées la moitié de toutes les entreprises en activité. Continue à fonctionner et à générer des revenus importants en eaux profondes port de mer Mogadiscio, fortement endommagée lors de la guerre civile du début des années 1990. Il est relié par la route aux pays enclavés et, via le port, ces pays (principalement l'Éthiopie) peuvent exporter et importer des marchandises.
Les principales branches de l'industrie en renaissance sont l'alimentation (production de boissons gazeuses) et le textile (égrenage du coton). Mogadiscio était autrefois le centre financier et commercial de toute l'Afrique de l'Est, mais désormais tout le commerce est concentré sur le marché de Bakaara - le plus grand du pays, où l'on peut acheter non seulement de la nourriture, mais aussi des armes, y compris des lance-grenades.
Les habitants reviennent progressivement dans la ville, des constructions à grande échelle sont en cours, pour lesquelles des fonds sont alloués par la vaste diaspora somalienne à travers le monde et par la Turquie, l'allié historique et traditionnel de la Somalie.
Mogadiscio est restée une ville multiethnique : Arabes, Perses, descendants de Bushmen et de Bantous, dont les ancêtres ont été amenés à Mogadiscio par des marchands d'esclaves arabes, et descendants d'enfants issus de mariages mixtes d'Italiens et de Somaliens vivent ici.

informations générales

Statut officiel: capitale de la Somalie, centre administratif de la région de Benadir. Le centre culturel, financier et industriel du pays.

Date de fondation : Xe siècle.

Division administrative: 16 districts (Abdiaziz, Bodhere, Daynil, Dzarkenli, Hamar-Djajab, Hamar-Uayne, Heliwa, Khodan, Houl-Uadag, Kaaran, Shangaani, Shibis, Vaabari, Ouadjir, Huarta, Yaakshiid).
Langues : somali, arabe, italien.

Composition ethnique: Tribus somaliennes (Hawiye, Isaac, Darod, Digil, Rahanwein, Dir), descendants d'Européens, Arabes, Perses.

Religion : Islam.

Devise: Shilling somalien.

Le plus grand fleuve : Webi Shabelle.

Aéroport majeur: aéroport international Aden Adde Mogadiscio.

Nombres

Population : 1 353 000 personnes
Densité de population: 2124 personnes/km 2 .
Altitude moyenne: 9 m.

Climat et météo

Température moyenne de janvier: +26,6°C.

Température moyenne en juillet: +26°С.
Précipitations annuelles moyennes: 429 mm.

Saisons : humide (avril-août), secondaire humide (septembre-décembre) et sèche (janvier-mars).
Humidité relative: 80%.

Économie

Port de mer.
Industrie : alimentaire et textile (y compris l'égrenage du coton).

Artisanat traditionnel: produits en ébène et éponge de mer, foulards et paniers.

Pêche.
Secteur des services: commerce, transports, télécommunications.

Attractions

Faits curieux

■ En 2001, Mogadiscio comptait environ un million de mitrailleuses et de carabines pour une population d'environ 1,5 million d'habitants.
■ La ville a plusieurs noms : en anglais elle s'écrit Mogadiscio, en italien - Mogadiscio, le nom local de la ville est Mukdisho, dans les temps anciens elle s'appelait Hamar, les commerçants arabes l'appelaient Makdasu.
■ Un possible prédécesseur de Mogadiscio était ancien port Sarapion mentionné dans le livre auteur inconnu"Périple de la mer Érythrée".
■ La fausse monnaie n'est pas rare sur le marché de Bakaara à Mogadiscio, mais en février 2001, il y a eu un afflux si soudain de monnaie contrefaite qu'il a fermé pendant un certain temps, interrompant presque les échanges sur tous les marchés de la côte est de l'Afrique.

La Somalie est considérée comme l'un des pays les plus pauvres du monde. Environ la moitié de la population est nomade et n'a pas de résidence permanente.

La Somalie n'a pratiquement pas d'économie qui fonctionne et nous pouvons dire que à l'heure actuelle ce pays est complètement dysfonctionnel. Il n’y a ni unité ni inégalité au sein du pays lui-même. L’État ne peut pas faire face, même dans les cas les plus graves. problèmes urgents, comme les soins de santé, la nutrition, l'éducation et l'arrêt de la capture des pirates somaliens dans les eaux du pays, en particulier dans le golfe d'Aden.

Situation géographique, limites et dimensions. La Somalie est située dans la partie orientale du continent africain.

Le parti est situé sur le territoire de la péninsule somalienne, fortement bâtie entre le golfe d’Aden et l’océan Indien. Le pays borde Djibouti au nord-ouest, l'Éthiopie à l'ouest, le Kenya et le sud-ouest.

Elle couvre une superficie de 637 657 km2. Il fait entre 1° latitude sud et 11° latitude nord et entre 41 et 51° de longitude Est.

Relief. La Somalie a un terrain plat et vallonné qui descend par endroits vers des plateaux. La partie supérieure nord du pays est montagneuse. Voici le point culminant de la Somalie - Surudian Dog Peak, culminant à 2416 m d'altitude.

Le littoral du pays n'est pas coupé. Les pots sont plats. Au nord, elles sont souvent escarpées, tandis qu'au sud, elles ont généralement des plages de sable.

Climat. La Somalie relève presque entièrement de la région subéquatoriale zone climatique. Seule la partie la plus septentrionale du pays bénéficie d'un climat tropical. Ce pays connaît un climat sec et chaud toute l'année, et parfois la chaleur devient trop forte.

À Mogadiscio, la capitale somalienne, située sur la côte de l'océan Indien, les températures diurnes varient de 29 à 33°C tout au long de l'année, mais la réalité peut être bien plus sévère. Les températures atteignent souvent 40-45°C

Et cela garantit que les ombres sont très difficiles à trouver. Comme d’autres endroits du monde dotés d’un climat, la Somalie est également sèche et pluvieuse, mais la saison des pluies est beaucoup plus sèche que d’habitude.

Il fonctionne d'avril à août. La plupart mois fort- en juin avec des précipitations jusqu'à 70 mm. Avec des locaux rayonnement solaire Et températures élevées Cette quantité de précipitations n'est pas suffisante.

Nature. La partie prédominante de la Somalie est constituée d'escaliers et de savanes sèches.

Dans ces conditions extrêmes et difficiles, seuls quelques animaux et plantes survivent. En général, la végétation du pays est très modeste. Cela est particulièrement vrai dans les régions du nord du pays, où le climat tropical est très sec et chaud. Dans ces régions de Somalie, la végétation est concentrée sous forme d'oasis. Dans les rivières du sud de la Somalie, on ne trouve qu'un peu de vert, qui est également petit. Ce pays est très mauvais en matière d'eau.

Économie. L'économie somalienne est considérée comme la plus sous-développée au monde.

Une grande partie de la population vit dans une pauvreté extrême. Par exemple, il n’existe pratiquement aucun secteur industriel ou de services en développement dans le pays. L'agriculture joue rôle important, mais il y a aussi des problèmes. Les hiboux, les chèvres et les bovins sont demandés et exportés à l'étranger. Dans certaines régions du pays, les cultures produites comprennent les bananes et le maïs. Cependant, l’agriculture ne peut pas répondre de manière satisfaisante aux besoins population locale, qui disparaît en grande partie systématiquement.

Les seules manifestations de cette industrie sont les petites entreprises engagées dans la transformation du cuir. Les Somaliens qui vivent en ville et travaillent de longues heures dépensent généralement au maximum 40 à 50 dollars par mois. Pour les personnes qui vivent en dehors de la ville et ne travaillent même pas, il est impossible de parler d'un quelconque revenu.

Il est difficile pour la Somalie de parler du chômage ou de sa mesure étant donné qu'environ 50 % des Somaliens ne disposent pas d'enregistrement de résidence. On peut se demander si la pauvreté est à l'origine de l'instabilité politique dans un pays ou si c'est dans les transports que l'instabilité politique est à l'origine de la pauvreté.

Le fait que l'extrême pauvreté dans cette partie de l'Afrique soit probablement raison principale prospérité de la piraterie ! Au fil des siècles, alors que ce phénomène est censé avoir disparu depuis longtemps, une pauvreté indicible a conduit la Somalie à enfreindre la loi de manière extrêmement inhumaine et à toucher des navires dans le golfe d'Aden.

Après avoir capturé le navire somalien, ils veulent une rançon pour cela. La communauté internationale est choquée par ces actions et lutte pour prévenir ces crimes, qui devraient rester à l’ère de la découverte.

Population et établissements. En raison de la proportion excessive de population nomade, il est difficile de déterminer combien de personnes il y a.
Somalie, mais estimée à environ 11 millions de personnes.

On estime qu’au moins 5 à 5,5 millions de personnes vivent en tant que nomades. Environ un tiers de la population vivant à Mogadiscio mène une vie paisible. Outre la capitale, qui abrite plus de 2 millions d'habitants, les autres grandes villes sont Hargeisa (800 000 habitants), Berbera (200 000 habitants) et d'autres.

Nous pensons que la majeure partie de la Somalie est musulmane sunnite, mais beaucoup ont leur propre propres croyances. D'autres personnes vivent dans petites villes provinces.

— Mogadiscio compte plus de 2 millions d'habitants.

Elle est située au bord de l’océan Indien, dans le sud du pays. L'infrastructure est peu développée et endommagée. De nombreux bâtiments ont été partiellement détruits à cause de la guerre civile. Les gens de cette zone de conflit savent s’amuser. Ici, les indigènes s'amusent généralement au bord de la mer.

On voit souvent des foules d’enfants jouer dans le sable ou dans l’eau. La ville est située sur un terrain plat et aucune forme de relief ne pourrait briser sa silhouette.

La végétation est très modeste. Ce n'est qu'à certains endroits que vous pouvez voir le palmier ou l'acacia dattier.

— Hargeisa Deuxième plus grand et le plus ville importante en Somalie. Avec une population d'environ 800 000 habitants. Il est situé dans la partie nord-ouest du pays, près de la frontière avec l’Éthiopie. Hargeisa est le centre de la zone Somali qui cherche à établir un État indépendant. Ce état inexistant appelé Somaliland, mais la communauté internationale ne le reconnaît pas.

— Berbera Grand centre du nord de la Somalie.

Elle est située sur la côte du golfe d'Aden. Cette ville abrite environ 200 000 habitants. La ville a des infrastructures médiocres et une végétation pauvre. Comme à Mogadiscio, on y trouve également de nombreux bâtiments partiellement détruits. Berbère possède un port déserté par de nombreux navires, dont il est très difficile de déterminer s'ils bougent ou non, car leur état est généralement très mauvais.

Informations Complémentaires: La principale monnaie de la Somalie est le shilling somalien ; La religion officielle est l'Islam, la Somalie est une ancienne colonie italienne et britannique.

Somalie- un État du nord-est de l'Afrique. Il borde Djibouti au nord-ouest, le Kenya au sud-ouest et l'Éthiopie à l'ouest.

Au nord, il est baigné par le golfe d'Aden, au sud et à l'est par l'océan Indien.

Le nom vient de l'ethnonyme du peuple - Somalie.

Capital

Mogadiscio.

Carré

Population

7 500 mille personnes

Division administrative

L'État est divisé en 16 régions.

Forme de gouvernement

République.

Chef de l'État

Président.

Corps législatif suprême

Assemblée nationale monocamérale.

Organe exécutif suprême

Gouvernement.

Grandes villes

Hargeisa, Marc.

Langue d'État

Somali, arabe.

Religion

99% de musulmans sunnites.

Composition ethnique

98% sont des Somaliens, 2% sont des Arabes, des Indiens, des Italiens, des Pakistanais.

Devise

Shilling somalien = 100 cents.

Climat

Le climat varie selon les régions, allant d'aride ou semi-aride à tropical.

La température moyenne annuelle atteint + 28 °C, mais dans certains zones montagneuses peut descendre jusqu'à 0 °C et monter sur la côte jusqu'à + 47 °C. Les précipitations varient de 100 mm par an au nord à 600 mm au sud et à l'ouest.

Flore

La flore de la Somalie est assez pauvre - elle est principalement composée d'herbes, de buissons épineux, d'acacias ; dans les zones montagneuses, il existe également des plantes à partir desquelles sont obtenus la myrrhe et l'encens.

15 faits intéressants sur la Somalie

Dans le sud du pays poussent l'eucalyptus, l'acajou et l'euphorbe.

Faune

La faune de la Somalie est représentée par le crocodile, l'éléphant, la girafe, le léopard, le singe, le lion, le zèbre, un grand nombre serpents venimeux.

Rivières et lacs

Les plus grands fleuves sont le Jubba et le Webi-Shabele. Attractions. A Mogadiscio - Musée du Palais Garesa, construit au 19ème siècle. Sultan de Zanzibar, mosquée du XIIIe siècle ; peintures rupestres (X-VI siècles avant JC), vestiges d'anciennes colonies.

Dans le passé, le pays était célèbre pour ses réserves naturelles et ses réserves.

Actuellement, tous les parcs naturels du pays sont abandonnés d'une manière ou d'une autre et les excursions organisées dans ces parcs sont pratiquement impossibles ou comportent de grands risques. De magnifiques récifs coralliens s'étendent de Mogadiscio jusqu'à la frontière kenyane au sud. Ces récifs sont considérés comme l'un des plus longs au monde, et en termes de richesse monde sous-marin ils pourraient rivaliser avec les meilleures étendues des Caraïbes ou de la mer Rouge.

Annuaire

République démocratique somalienne.

Le nom vient du peuple ethnonyme - Somalie.

Capitale de la Somalie. Mogadiscio.

Région Somalie.

Population de la Somalie. 7 500 mille personnes.

Localisation de la Somalie. La Somalie est un pays du nord-est de l'Afrique. Au nord-ouest, il est frontalier avec Djibouti, au sud-ouest avec le Kenya et à l'ouest avec l'Éthiopie. Au nord, il est baigné par le golfe d'Aden, au sud et à l'est le long de l'océan Indien.

Division administrative de la Somalie. Le pays est divisé en 16 régions.

Forme de gouvernement de la Somalie.République.

Chef d'État de la Somalie.

Président.

Organe législatif suprême de Somalie. Assemblée nationale d'un État.

Organe exécutif suprême de la Somalie.

Gouvernement.

Grandes villes de Somalie. Hargeis, Marc.

Langue nationale de la Somalie.

Somalie, arabe.

Religion de la Somalie. 99% des musulmans sont sunnites.

Composition ethnique de la Somalie. 98% - Somalie, 2% - Arabes, Indiens, Italiens, Pakistanais.

Monnaie de la Somalie.

Somalie Shilling = 100 cents.

Climat de la Somalie. Selon les régions, le climat varie de pollué ou semi-aride à tropical. La température moyenne annuelle atteint +28°C, dans certaines zones montagneuses elle peut descendre jusqu'à 0°C et augmenter jusqu'à +47°C sur la côte. Les précipitations passent de 100 mm par an au nord à 600 mm au sud et à l'ouest.

Flore Somalie.

La flore de Somalie est assez faible, notamment en herbes, buissons épineux, acacias, et dans les zones montagneuses, on trouve également des plantes qui produisent du calme et de l'encens. L'eucalyptus, l'acajou et les champignons poussent dans le sud du pays.

Faune de Somalie. DANS faune La Somalie est représentée par un crocodile, un éléphant, une girafe, un léopard, un singe, un lion, un zèbre et de nombreux serpents venimeux.

Rivières et lacs de Somalie.

Somalie : l'état et sa description

Le plus grandes rivières— Yubba, Webi-Shabela. Attractions. A Mogadiscio, il y a un musée dans le Palais Gar, construit au 19ème siècle. Sultan de Zanzibar, mosquée du XIIIe siècle ; peintures rupestres (X-VI siècles avant notre ère), vestiges d'anciennes colonies.

Informations utiles pour les touristes

Dans le passé, l’État était connu pour ses réserves naturelles et ses sanctuaires. Actuellement, tous les parcs naturels du pays sont abandonnés d'une manière ou d'une autre ; les visites organisées sont pratiquement impossibles ou comportent un risque élevé.

De Mogadiscio à la frontière kenyane sections sud de beaux récifs coralliens. Ces crêtes sont considérées comme parmi les plus longues au monde et, avec une vie sous-marine abondante, elles peuvent rivaliser avec les meilleures régions. Mer des Caraïbes ou la mer Rouge.

Carte de la Somalie

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Somalie Wikipédia
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Les monuments des civilisations anciennes sont disséminés dans tout le pays, depuis l'Égypte ancienne et la période phénicienne jusqu'aux temples coptes et aux colonies de l'ancienne Pount, mentionnées sur les tablettes phéniciennes.

La Somalie en tant qu'État était connue à l'époque Egypte ancienne– à cette époque, cette région s’appelait « Pount ».

Somalie, République démocratique somalienne, État d'Afrique de l'Est.

Créé le 1er juillet 1960 à la suite de l'unification du territoire sous tutelle de l'ONU, qui était sous le contrôle de l'Italie, et du protectorat britannique du Somaliland. De 1960 à 1969, elle s’appelait la République Somali.

La capitale est Mogadiscio. Population – 8 304 000 personnes (2004). Densité de population – 11 personnes par 1 m². km. Population urbaine – 26 %, rurale – 74 %. Superficie – 637,7 mille mètres carrés. km. Le point culminant est le mont Shimbiris (2407 m).

Langues officielles : somali et arabe. La religion principale est l'Islam. Division administrative : 18 régions. Monnaie : shilling somalien = 100 cents.

Drapeau de la Somalie

La Somalie est souvent appelée la Corne de l'Afrique. Le pays a accès à l'océan Indien et au golfe d'Aden. Il est bordé au nord-ouest par Djibouti, à l'ouest par l'Éthiopie et au sud-ouest par le Kenya.

En 1998, la population du pays était estimée à 6 842 000 personnes. La zone d'implantation du groupe ethnique somalien ne coïncide pas avec les frontières de l'État. En 1977, un peu plus de 75 % vivaient en Somalie nombre total Somaliens, dans la région de l'Ogaden en Éthiopie - env.

20%, dans la partie nord-est du Kenya - env. 4% et à Djibouti - moins de 1%. À la suite de la guerre de 1977-1978 et de nombreuses conflits frontaliers dans les années 1980, près d’un million de Somaliens ont été contraints de quitter l’Éthiopie pour la Somalie. En raison d'un différend non résolu avec l'Éthiopie concernant la propriété de la région de l'Ogaden, la superficie de la Somalie est comprise entre 565 000 et 668 000 mètres carrés. km. Capitale : Mogadiscio (env.

1 million d'habitants).

Nature. La majeure partie du territoire somalien est occupée par le vaste plateau de l'Ogaden, avec des altitudes moyennes d'env. 900 m d'altitude Il s'élève progressivement vers le nord, formant le plateau aride du Houd. Le long de côte nord pays de la ville d'Hargeisa au cap Guardafui (Ras Aseir), s'étend le bord surélevé du plateau, qui se brise brusquement avec des corniches rocheuses jusqu'à la plaine côtière.

Le point culminant du pays est le mont Shimbiris (2407 m), situé dans le massif du Surud Ad au sein de la région de Sanag. Les provinces du sud de la Somalie sont des plaines plates et arides, où se trouvent des terres plus fertiles le long du fleuve.

Jubba, la seule rivière qui ne s'assèche pas dans cette partie du pays, ainsi que le fleuve. Webi-Shabelle. Dans le cours inférieur de la rivière. Webi-Shabelle coule sur 240 km le long de la côte de l'océan Indien et se perd dans les sables et les marécages à l'est de l'estuaire du fleuve. Djouba.

Le climat de la Somalie est de mousson subéquatoriale, au nord il est tropical désertique et semi-désertique. L'année est divisée en saisons sèches et humides ; la sécheresse se poursuit de janvier à avril, avec des pluies en mai-juin, puis la mousson principale, soufflant du sud-ouest, apporte des pluies relativement abondantes de fin juin à septembre, avec à nouveau de légères pluies d'octobre à décembre.

La pluviométrie annuelle moyenne est de 50 mm sur la côte, de 380 mm à Hargeisa et de 1 270 mm dans les zones montagneuses d'Erigabo et de Borama. Les températures mensuelles moyennes varient de 34 à 42 0 C sur la côte nord à 24 0 C dans les montagnes, où des gelées surviennent en janvier-février.

Les plaines côtières sont composées majoritairement de calcaire, les plateaux et plateaux internes sont composés de roches cristallines (avec une prédominance de granites), en montagnes du nord ils sont recouverts de grès et de calcaires.

La couverture végétale du plateau est constituée d'herbes hautes et grossières, atteignant souvent une hauteur de 75 à 130 cm.

Dans certains endroits, il y a des bosquets d'arbustes et d'arbres ressemblant à des arbres, notamment du mimosa, de l'acacia et de l'aloès, ainsi que des buissons éthérés qui produisent de la myrrhe, de l'encens et des baumes (la Somalie est parfois appelée le « pays de l'encens »). Dans les montagnes du nord, de petits bosquets de cèdres, de genévriers et de figuiers ont été préservés.

La faune de la Somalie comprend de grands animaux sauvages comme le lion, la girafe, le rhinocéros, le léopard (traduit par le nom de la rivière Webi-Shabelle - « rivière des léopards »), le zèbre, l'hyène et le kulan.

Parmi les petits animaux trouvés différents types antilopes, phacochères, singes et babouins. Omniprésent oiseaux de proie- des aigles, des milans et des faucons. Les cigognes sont typiques. Le gibier des hautes terres est représenté par les pintades, les perdrix, les tétras-lyres et les outardes. Les plaines arides sont infestées de serpents, de scorpions et de mille-pattes. Dans les eaux côtières grandes quantités il y a des crocodiles.

Population et société. Les Somaliens sont des personnes grandes et élancées, fières de leur origine et de leur langue.

Ils sont unis par une seule religion - l'Islam et une langue commune - le somali, qui appartient à la famille des langues couchitiques et a des liens avec les langues éthiopiennes Oromo et Afar. Les Somaliens soutiennent et développent activement un système d'institutions politiques traditionnelles. Ils se caractérisent par une attitude attentive à l'égard de la tradition poétique avec règles complexes allitération, avec un sens des proportions précisément calculé.

Les principales différences sociales et politiques s'observent dans la sphère des relations entre clans rivaux - les Isa, habitant régions du nord, Darod - nord-est et sud-ouest et Hawiyya - sur la côte est.

De plus, chaque clan compte différents membres appartenant aux castes « hautes » ou « basses ». Ainsi, les membres d’un clan appartenant à une caste « basse », par exemple midgaan et tumal, ont moins de droits que ceux appartenant à une caste « haute ».

Il existe également des différences entre les nomades et les agriculteurs, illustrées par le groupe tribal Rahanwein.

Les quelques groupes d'origine non somalienne vivent principalement dans les villes. Cela inclut la communauté arabe, qui, avec les Égyptiens, compte 35 000 personnes.

personnes, et plusieurs milliers d’Indiens, de Pakistanais et d’Européens.

Les principales villes sont Mogadiscio, Hargeisa (anciennement centre administratif du Somaliland britannique), Berbera, Marka, Bosaso, Bulobarde et Baidoa.

L'éducation publique. La formation à tous les niveaux est gratuite. Jusqu’en 1972, sa diffusion était freinée par l’absence de langue somalienne écrite.

Les enseignants ont été contraints d'utiliser des textes pédagogiques en arabe, en anglais ou en italien, qui étaient incompréhensibles pour la plupart des étudiants. Suite à l'adoption d'un alphabet latin modifié pour la langue somalienne en 1972, de nouveaux manuels scolaires furent préparés et une campagne contre l'analphabétisme commença. Le nombre d'élèves dans les écoles primaires a considérablement augmenté. Actuellement en écoles primaires 377 000 étudient.

20 faits sur la Somalie

enfants, dans le secondaire – 44 mille. Université nationale Somalie à Mogadiscio et plusieurs collèges spécialisés, il y a env. 10,4 mille étudiants. En 1990, 76 % de la population adulte était analphabète (en 1985 – 83 %).

Système étatique.

Selon la constitution de 1961, la Somalie était une république dotée d’un système de gouvernement parlementaire. Le président était élu chef de l'État et le pouvoir exécutif appartenait au Premier ministre. Corps législatif- L'Assemblée populaire monocamérale a été élue au suffrage universel selon le principe de la représentation proportionnelle.

En octobre 1969, un coup d’État militaire a eu lieu et le président somalien a été tué. La constitution a été suspendue. La République Somalie a été rebaptisée République Démocratique Somalienne. Entre 1969 et 1976, le pouvoir dans le pays appartenait au Conseil révolutionnaire suprême (SRC), composé d'officiers de l'armée et de la police, dirigé par le général de division Mohammed Siad Barre.

En 1976, le président Siad Barre a transféré les pouvoirs de la VRS au Comité central du Parti socialiste révolutionnaire de Somalie (SRSP), qui a pris le pouvoir politique et économique le plus élevé du pays. La constitution adoptée en 1979 prévoyait la création d'un système de gouvernement à parti unique.

Depuis 1972 dans les autorités gouvernement local inclus les niveaux régional, de district et grand nombre conseils de village.

Les autorités régionales et de district étaient composées de fonctionnaires du gouvernement et de représentants de la population locale nommés par eux. Les conseils de village sont réélus chaque année au suffrage direct.

Les liens étroits avec l'URSS, qui subsistaient en 1969-1977, furent interrompus en raison du soutien de Moscou à l'Éthiopie pendant la guerre éthiopienne-somali de 1977-1978.

Depuis lors, la Somalie a considérablement renforcé ses relations avec les puissances occidentales et Pays arabes. La Somalie est membre de l'ONU, de l'Organisation de l'unité africaine et de la Ligue des États arabes.

Tout au long des années 1980, le régime de Siad Barre perd progressivement en popularité auprès de la population.

En 1988 Somalien mouvement national(SND), composé principalement de représentants du groupe tribal Isa, a organisé une attaque contre les troupes gouvernementales et, en 1990, les a chassées du nord de la Somalie. Le Congrès uni somalien (USC), créé par les Hawiyya, et le Mouvement patriotique somalien (SPM), qui représentait les intérêts du groupe tribal Darod, opérant dans le sud du pays, ont chassé de Mogadiscio les restes de l'armée de Siad Barre. au début de 1991.

Peu de temps après ces événements, l'USC a nommé Ali Mahdi Muhammad président par intérim et a invité tous les autres groupes antigouvernementaux à discuter ensemble de la formation d'un nouveau gouvernement. Le groupe politique Isa SNM a refusé de coopérer et son leader Abdurahman Ahmed Ali a été proclamé président de la république séparatiste du Somaliland, qui comprenait la majeure partie du territoire du nord de la Somalie. En août 1991, Ali Mahdi a prêté serment comme président de la Somalie pour un mandat de deux ans.

Économie.

La Somalie est économiquement arriérée et pays pauvre. Elle a maigre ressources minérales, la base de l'économie du pays est essentiellement l'élevage nomade et semi-nomade. Environ 80 % de la population active est employée dans l'agriculture, principalement dans l'élevage ; La vente de bovins vivants, de produits carnés et de peaux rapporte au pays plus de 80 % de ses recettes totales d'exportation.

La part de la production industrielle dans l'économie nationale est très insignifiante et les ressources minérales ne couvrent pas les coûts de leur développement. Deux facteurs ont eu un effet néfaste sur l'économie du pays dans la seconde moitié des années 1970 : d'abord une grave sécheresse, qui a considérablement réduit le cheptel, puis la guerre avec l'Éthiopie, qui a entraîné un afflux de réfugiés au nombre de à un million de personnes affluées d’Éthiopie vers la Somalie.

Des dégâts encore plus importants ont été causés à l'économie du pays par la lutte interclanique qui a éclaté après le renversement du régime de Siad Barre en 1991.

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Géographie de la Somalie

La République Somalie est un État d'Afrique de l'Est. La Somalie est souvent appelée la Corne de l'Afrique. Le pays a accès à l'océan Indien et au golfe d'Aden. Il est bordé au nord-ouest par Djibouti, à l'ouest par l'Éthiopie et au sud-ouest par le Kenya.

La majeure partie du territoire somalien est occupée par le vaste plateau de l'Ogaden, avec des altitudes moyennes d'env. 900 m d'altitude Il s'élève progressivement vers le nord, formant le plateau aride du Houd. Le long de la côte nord du pays s'étend le bord surélevé du plateau, qui descend abruptement avec des corniches rocheuses jusqu'à la plaine côtière. Le point culminant du pays est le mont Shimbiris (2407 m). Les provinces du sud de la Somalie sont plaines plates.

État

Structure de l'État

La Somalie est nominalement une république. Le chef de l'État et du gouvernement est le président. Le pouvoir législatif appartient à l'Assemblée populaire nationale. En réalité, en raison des conflits armés interethniques et entre partis, la Somalie est temporairement un pays sans gouvernement.

Langue

Langue officielle : somali, arabe

DANS grandes villes parle un peu anglais et italien. Le swahili est également parlé, notamment en régions du sud.

Religion

Près de 99 % de la population est musulmane sunnite.

Devise

Nom international : SOS

Le shilling somalien équivaut à 100 cents. Des billets de banque en coupures de 100, 50, 20, 10 et 5 shillings somaliens sont en circulation, ainsi que des pièces de monnaie en coupures de 1 shilling et 50, 10 et 5 cents.

Vous pouvez payer en dollars américains presque partout, dans le nord - en rials yéménites et en livres égyptiennes.

Utiliser des cartes de crédit et des chèques de voyage est presque impossible.

Tourisme en Somalie

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Tolka

En 1969, à la suite d'un coup d'État militaire, le général Mohammed Siad Barre est arrivé au pouvoir, annonçant la voie à suivre vers la construction d'un socialisme avec des spécificités islamiques. En 1970-1977, la Somalie a reçu une importante aide militaire et économique soviétique et la flotte soviétique a reçu une base à Berbera. Au milieu des années 1970, le nombre de spécialistes soviétiques travaillant dans le pays était estimé à plusieurs milliers, et pendant la famine, après la grave sécheresse de 1974, des pertes encore plus importantes n'ont été évitées que grâce aux actions de Pilotes soviétiques qui ont transporté une partie de la population nomade des zones touchées.

Après l'indépendance, la Somalie a revendiqué des territoires sur les pays et territoires voisins du Kenya, de l'Éthiopie et de Djibouti (à l'époque les territoires Afar et Issa) et a encouragé les aspirations irrédentistes des communautés somaliennes locales. Siad Barre a attaqué de manière inattendue en 1977 le deuxième allié soviétique dans la Corne de l'Afrique - l'Éthiopie, décidant de profiter des difficultés du voisin en poursuivant une politique de création d'une Grande Somalie et dans le but de s'emparer de la région de l'Ogaden, capturée par l'Éthiopie au début du 20e siècle et habitée par des tribus somaliennes. Depuis que des gouvernements pro-soviétiques avaient été installés dans les deux pays à cette époque, l'URSS était obligée de choisir un camp dans le conflit et les dirigeants éthiopiens semblaient plus fiables. À la suite de la guerre, l'armée éthiopienne, utilisant massivement des approvisionnements Armes soviétiques et des volontaires cubains, ont vaincu l'agresseur. En 1978, il y a eu une tentative de coup d'État en Somalie par des officiers de l'armée pro-soviétique, à laquelle Abdullahi Yusuf Ahmed a participé de 2004 à 2008. chef officielÉtats.

La période qui a suivi la guerre de l'Ogaden a été marquée par une crise générale de l'économie et sphères politiques. Dans les années 1980, la guerre civile a éclaté dans le nord du pays et, à la suite de la crise actuelle, le président Mohamed Siad Barre a été renversé en 1991 et le pays a plongé dans la guerre. chaos complet. Au moins 60 000 personnes ont fui vers le seul Yémen.

Période de chaos

La Somalie en tant qu’État a pratiquement cessé d’exister, ayant perdu tous les attributs d’un État unique et se désintégrant en de nombreuses parcelles contrôlées par des seigneurs de guerre en guerre. La partie nord du pays a déclaré son indépendance sous le nom de République du Somaliland et reste relativement stable. Certaines sources tendent à estimer situation actuelle dans le pays comme l'anarchie.

En 1991-1992, en raison de l'effondrement de tous structures sociales Une grave famine a éclaté en Somalie, tuant 300 000 personnes. En décembre 1992, dans le cadre de l'opération Restore Hope, des forces de maintien de la paix de l'ONU ont été introduites dans le pays pour protéger les travailleurs des organisations distribuant de l'aide humanitaire contre les actions des chefs de guerre locaux. L'opération a réussi, mais les forces de l'ONU se sont laissées entraîner dans le conflit intra-somalien et ont commencé à être attaquées par des militants de l'un des prétendants au poste de président du pays, le chef de guerre Mohammed Aidid. Après plusieurs escarmouches entre soldats de maintien de la paix et militants et alors que le conflit s'intensifiait, le 3 octobre 1993, 18 soldats américains furent tués et deux hélicoptères abattus au combat (Voir Bataille de Mogadiscio (1993)). Aux États-Unis, ces événements ont été perçus par l’opinion publique comme le signe que l’Amérique était entraînée dans la guerre civile en Somalie, ce qui a contraint le président Clinton à se retirer. troupes américaines de Somalie. En mars 1995, des unités de l'ONU d'autres pays ont également quitté le pays. Après la mort d'Aidid en 1996, le rôle de leader est passé à son fils Hussein Farah Aidid, mais sa faction n'a plus jamais joué un rôle majeur dans la vie du pays.

Le conflit est entré dans une phase latente, affrontements militaires n'est arrivé que le raisons économiques, comme le partage des bénéfices du marché de l’armement ou le contrôle des exportations de ressources. La Somalie est devenue une base pour les pirates de l'océan Indien. Les saisies de navires et d'otages sont devenues monnaie courante. Les pirates utilisent des bateaux et des armes - des mitrailleuses et des lance-grenades.

En 2000, une tentative d'unification du pays a été faite lorsque les représentants des chefs de guerre, réunis dans la ville d'Arta à Djibouti, ont élu comme président Abdul-Kassim Salat Hassan, diplômé d'une université soviétique. Cependant, les chefs de guerre soutenus par l’Éthiopie ont refusé de lui obéir. En 2004, l’Éthiopie a fait pression pour la création d’un gouvernement intérimaire alternatif, dirigé par Abdullahi Yusuf Ahmed.

En quelques mois, l’Union des tribunaux islamiques contrôlait déjà sept des dix régions du sud de la Somalie, dont Mogadiscio. Ils ont qualifié cette période de « stabilité sans précédent » et de « grand succès dans la lutte contre la criminalité ». Supprimer les barrages routiers, éliminer les débris, ouvrir les ports aériens et maritimes et mettre l’accent sur une large système judiciaire conduit à une sécurité et une liberté accrues. Le régime actuel bénéficie d'un large soutien (95 %), ce qui constitue la première fois depuis l'effondrement de la Somalie en 1991 que les citoyens ordinaires peuvent se promener en toute sécurité dans les rues de Mogadiscio. En réponse à l’expansion de l’influence de l’ICU, l’Éthiopie a accru sa présence militaire à Baidoa et dans certaines parties de Bakul et Gedo pour soutenir le GFT vulnérable. Le SIS s'y est opposé avec véhémence et a soutenu que toutes les troupes étrangères devraient quitter le pays. D’autres négociations ont favorisé le dialogue entre le TFG et le SIS, mais elles ont échoué au cours du second semestre 2006. Ainsi, l’ICU et l’Éthiopie ont mobilisé leurs troupes. Un rapport de l'ONU publié en novembre 2006 exprimait son inquiétude quant au flux incontrôlé d'armes entrant dans le pays, impliquant des dizaines d'États violant l'embargo sur l'approvisionnement. Dans le même temps, des craintes sont apparues selon lesquelles la Somalie pourrait devenir une arène d'hostilités entre l'Éthiopie et l'Érythrée. La présence de combattants étrangers au sein du SIS suscite l’inquiétude en Occident. La politique américaine envers la Somalie a acquis un certain caractère. Les responsables américains ont fait valoir que la direction de l'ICU était sous le contrôle d'Al-Qaïda, ce qui serait une raison pour les États-Unis de soutenir les actions de l'Éthiopie.

Toutefois, malgré ces mesures, al-Shabaab a maintenu sa position dominante en Somalie. Le gouvernement de Sharif Ahmed ne contrôlait que quelques kilomètres carrés de la capitale, en grande partie grâce à une force de maintien de la paix interafricaine composée en grande partie d'Ougandais et de Burundais. Cette partie de la capitale est toujours sous le feu constant des insurgés islamistes. Les islamistes d’Al-Shabaab ont introduit la charia dans les territoires qu’ils contrôlaient. Les amputations publiques des mains de Somaliens accusés de vols sont devenues monnaie courante. Les rebelles financent leurs activités en partie grâce à la contrebande à la frontière kenyane et en partie grâce au soutien de commerçants et de petits entrepreneurs sympathiques. Les observateurs internationaux soupçonnent la possibilité de contacts entre al-Shabaab et al-Qaïda.

Le 31 octobre 2010, Mohamed Abdullahi Mohamed, qui possède la double nationalité somalienne et américaine, est devenu Premier ministre de Somalie.

Au milieu du conflit entre le président du pays Sharif Sheikh Ahmed et le président du Parlement Sharif Hassan Sheikh Aden, le 28 juillet 2011, Abdiweli Mohammed Ali, diplômé en économie de Harvard, a été nommé nouveau Premier ministre de la Somalie. Il a décidé de former un nouveau gouvernement composé de Somaliens instruits en Occident, les appelant à retourner dans leur pays pour reconstruire le pays après des décennies de guerre civile et de conflits. Ainsi, un professeur d'anglais de Londres, Mohammed Ibrahim, a été nommé au poste de chef adjoint du gouvernement et ministre des Affaires étrangères de Somalie.

Ainsi dans différentes périodes Pendant la guerre civile sur le territoire de la Somalie, les entités et groupes étatiques suivants existaient ou existent :

• République de Somalie(la majeure partie de Mogadiscio, grâce au contingent militaire ougandais et burundais stationné là-bas, sous les auspices de l'Union africaine) - en 2000-2012, des territoires contrôlés par le gouvernement fédéral de transition, qui s'est ensuite formellement soumis à plusieurs auto- des États semi-autonomes proclamés et des petits groupes qui ne voulaient pas obéir à Al-Shabaab et au Somaliland.
• L'Alliance des seigneurs de guerre (diverses zones de Mogadiscio) a pour l'essentiel fusionné avec le gouvernement fédéral de transition.
• États centraux de Somalie (au centre) - une entité étatique interclanique qui existait au stade initial de la guerre, qui est ensuite passée sous le contrôle des islamistes modérés, des radicaux et des séparatistes de Galmudug.
• Galmudug (centre) est une région autonome, qui a initialement déclaré son indépendance, mais a ensuite reconnu le gouvernement fédéral de transition, se considérant comme autonome, et a participé à la guerre aux côtés du gouvernement fédéral.
• Himan-i-Heb (au centre) - une entité étatique semi-autonome qui s'est séparée de Galmudug, a adhéré à la neutralité et a ensuite décidé de faire partie de la Somalie fédérale.
• Ahlus Sunnah wal Jamaah (ASWJ (« Majorité ») ; zones centrales adjacentes à la frontière avec l'Éthiopie) est un groupe d'islamistes modérés qui ont ensuite soutenu le gouvernement fédéral de transition et ont participé à la guerre à ses côtés, contrôlant une petite zone en première ligne. , a obtenu le statut d'autonomie.
• La « Rahanyen Resistance Army » (« Front de résistance Rahanyen », sud-ouest) est un groupe dont le territoire est ensuite passé sous le contrôle temporaire d'islamistes radicaux ; le mouvement est désormais reconnu par le gouvernement fédéral, formant l'État autonome du sud-ouest de la Somalie.
• Jubaland (sud-ouest) - a d'abord déclaré son indépendance, mais est ensuite passé sous le contrôle des islamistes radicaux ICU. Le « Mouvement Raskamboni », paramilitaire islamique, influent dans la région, a commencé à coopérer avec des islamistes modérés, luttant contre Al-Shabaab, contre lesquels il a d'abord perdu, mais en 2011, avec le soutien du Kenya et du gouvernement fédéral de Somalie, partie du le territoire du sud de la région a été libéré et, avec le soutien de l'Éthiopie - une partie du territoire frontalier avec l'Éthiopie, dans la partie sud de la région, à l'initiative du Kenya, l'État autonome d'Azanie a été proclamé, adhérant à la neutralité dans la guerre civile, qui était censée remplacer le Jubaland, mais la création de l'Azanie n'a pas été soutenue par le « Mouvement Raskamboni » et d'autres islamistes modérés, ainsi que par l'Éthiopie. En conséquence, l'Azanie n'a pas réussi à consolider son indépendance et à prendre contrôle d'une partie importante du territoire qu'elle revendiquait. En 2013, l'Azanie est devenue partie intégrante du Jubaland, officiellement reconnu comme autonome après la signature d'accords avec le gouvernement fédéral somalien.
• Puntland (nord-est) - région autonome ( Région autonome Le Puntland, selon la constitution du Puntland de 2001 - l'État somalien du Puntland), a ensuite reconnu le gouvernement fédéral de transition central et, jusqu'en mars-avril 2010 environ, il a été son principal soutien et son noyau pour l'unification du nouvel État somalien, cependant, après le conflit. sur les concessions accordées par le gouvernement fédéral pour champs de pétrole au Puntland a déclaré sa neutralité, ce qui a apparemment provoqué l'effondrement de l'offensive gouvernementale contre Al-Shabaab en février-mars 2010, mais a finalement accepté de devenir une partie autonome de la future Somalie fédérale unie.
• République du Somaliland(nord-ouest) - s'est proclamé État indépendant Le 18 mai 1991, n'est officiellement reconnu par aucun État au monde, bien qu'il entretienne des liens politiques informels avec un certain nombre de pays, ait des problèmes de séparatisme sur son territoire, ainsi qu'un conflit territorial avec le Puntland voisin et le Khatumo séparé, habité par le clan Darod.
• Maahir (nord) est un État autonome qui a déclaré son indépendance du Somaliland le 1er juillet 2007, mais qui a ensuite reconnu le gouvernement fédéral de transition et se considérant comme autonome, a en fait été liquidé et est passé sous le contrôle du Somaliland et du Puntland, et depuis le 11 janvier , 2009, il a été entièrement contrôlé par le Puntland, mais ce dernier n'a pas exclu la possibilité de fournir Maahir statut spécialà l'intérieur du Puntland après l'unification de la Somalie ;
• Khatumo (nord) - faisait à l'origine partie du Somaliland autoproclamé, mais se considérait comme faisant partie du Puntland ethniquement similaire. En 2008, déclarant son indépendance du Somaliland et du Puntland sous le nom de Northland, le séparatisme a été provoqué. position passive Le Puntland sur la question de la restitution des territoires conquis par le Somaliland en 2007, a été reconnu par le gouvernement fédéral de transition en 2009 et a commencé à se considérer comme autonome, mais a été rapidement liquidé, tout comme Maahir, s'étant retrouvé sous le contrôle du Somaliland et du Puntland, en 2010-2011, il a rétabli son statut autonome sous le nom de Sul Sanaag Ain (SSC), qui s'est déclaré État autonome sous le nom d'État somalien de Khatumo en janvier 2012 et a été reconnu comme tel par le président de la Somalie.
• Awdaland (nord-ouest) - région autonome autoproclamée en août 2010, se considère indépendante du Somaliland et une partie de la Somalie fédérale, habitée par le clan Gadabuursi, n'est pas explicitement impliquée dans la guerre ; en 2011, l'État de Sayla a également été proclamé ; dans le nord-ouest de la région et à Lugua, Awdal est désormais effectivement contrôlée par le Somaliland ;
• L'Union des tribunaux islamiques (SIS) est un groupe islamiste qui, à un moment donné, a occupé jusqu'à la moitié du pays et tout Mogadiscio, mais après l'intervention de l'Éthiopie, il s'est en fait divisé en islamistes radicaux (sud) et modérés (centre de la Somalie). , qui se sont battus entre eux pendant un certain temps, les radicaux (« Al-Shabaab ») ont ensuite pris le contrôle de la quasi-totalité du territoire occupé par l'ICU.
• Émirat islamique de Somalie (« Jamaat Al-Shabaab », « Al-Shabaab »)- un mouvement islamiste radical qui s'est détaché de l'ICU, qui a des liens avec al-Qaïda et travaille en étroite collaboration avec les islamistes radicaux du Yémen voisin, existe depuis 2008 sous le nom d'« Émirat islamique de Somalie », contrôlant à un moment donné des territoires importants dans le au sud-ouest et au centre de la Somalie.
• Le Hezb al-Islam est un groupe armé islamiste radical pratiquement dissous qui était l'un des principaux en Somalie ; ses combattants ont rejoint le groupe Al-Shabaab.
• En outre, un certain nombre de territoires ne disposent toujours pas de pouvoir centralisé et sont gouvernés par les chefs de tribus locales, ainsi que par des clans de pirates.

Situation politique actuelle

Le gouvernement fédéral qui existe en Somalie est reconnu par la communauté internationale comme le gouvernement somalien légitime, mais jusqu'à récemment, il ne contrôlait que 60 % de la ville de Mogadiscio et non la totalité du territoire du pays. Le sud et le sud-ouest de la Somalie sont le théâtre d'affrontements entre les mouvements islamistes moudjahidines Harakat al-Shabaab et Hizb-ul-Islaami avec les administrations autonomes du Jubaland et du sud-ouest de la Somalie, alliées au gouvernement fédéral de Somalie. Le nord de la Somalie est contrôlé état non reconnu La République du Somaliland, qui a déclaré unilatéralement son indépendance en 1991. Ces dernières années, la question de la reconnaissance de l'indépendance du Somaliland a fait l'objet de discussions et un certain nombre d'États à travers le monde ont établi relations diplomatiques avec la république (parmi eux la Grande-Bretagne, la Belgique, le Ghana, l'Afrique du Sud, la Suède, Djibouti) ; Il existe également une ambassade éthiopienne dans la capitale du Somaliland, Hargeisa. Le 17 janvier 2007, l'Union européenne a envoyé une délégation au Somaliland pour discuter des opportunités développement ultérieur relations. Suite à cela, le 29 janvier 2007, l'Union africaine a envoyé un représentant au Somaliland pour résoudre les problèmes futurs. reconnaissance internationaleÉtats. Cependant, à part cela, aucune mesure spécifique n’est prise pour résoudre ce problème. En outre, des mouvements séparatistes sont apparus sur le territoire du Somaliland proprement dit : d'abord, le Northland (aujourd'hui Khatumo) et le Maahir (qui a ensuite rejoint le Puntland), et en 2010-2012, l'Awdaland, à l'ouest de l'État autoproclamé, a également tenté de faire sécession. Pendant ce temps, dans le centre de la Somalie, plusieurs petits groupes armés en guerre (dont des clans de pirates somaliens) continuent d'opérer, avec une indépendance prononcée par rapport aux autorités fédérales.

En août 2012, l'Assemblée constitutionnelle de Mogadiscio a adopté une Constitution provisoire (Anglais) russe, définissant la Somalie comme une fédération. Le gouvernement fédéral a été formé - le premier gouvernement permanent reconnu internationalement depuis le déclenchement de la guerre civile dans le pays.

Division administrative

Conformément à la Constitution fédérale de la Somalie, les anciens territoires séparatistes ont reçu le droit de devenir des États autonomes - des États - au sein de la République fédérale de Somalie. En 2016, 6 États sont officiellement devenus tels :

• Awdaland (ou Adal ; proclamé en 2010, mais effectivement contrôlé par le Somaliland),
• Jubaland (créé en 2013, en remplacement d'Azania qui existait en 2011-13),
• Puntland (y compris l'ancien Maahir),
• Khatumo (formé en 2012 à partir de l'ancien Northland, la majeure partie du territoire revendiqué est contrôlée par le Somaliland),
• la Somalie centrale (actuellement formée en 2015 par l'unification de Galmudug, Himan et Heb, ainsi que la zone contrôlée par le groupe islamiste modéré Ahlu-Sunna-wal-Jamaa, le processus de création est en cours),
• Sud-ouest de la Somalie (créé en 2014 dans les régions de Bai, Bakohl et Lower Shabelle).

Les territoires autour de Mogadiscio et la ville elle-même n'ont pas encore formé leur propre État ; peut-être feront-ils partie du nouvel État des régions centrales de la Somalie, ou en formeront-ils un État distinct - « l'État d'Hiran », la création de qui est en discussion (il a été brièvement évoqué en 2012).

En plus du Somaliland autoproclamé, ainsi que des États autonomes indiqués (États), l'ensemble du territoire du pays est divisé en 18 régions administratives(régions administratives ou provinces, gobolka):

Note: Les régions marquées d'un (*) sont considérées par la République autoproclamée du Somaliland comme son territoire.

Système judiciaire

Population

Population : 9 330 872 personnes (estimation 2010). Environ 85 % de la population – diverses tribus portant le nom commun « Somali » – appartiennent à la race éthiopienne (Afrique de l'Est).

Les langues appartiennent au groupe des langues couchitiques de la macrofamille afroasiatique. La langue écrite de la Somalie a été créée en 1973 sur la base de l'alphabet latin. Selon l'UNESCO, en 1980, le taux d'alphabétisation était de 6,1 %.

Problèmes d'intégrité et vie politique Les pays sont largement définis par la nature multiethnique de leur population. Il existe six tribus principales : Dir, Darod, Isaac, Haviye, Dikil et Rahanwain, les quatre premières tribus sont des éleveurs nomades, les deux autres sont des agriculteurs sédentaires. Les tribus nomades se considèrent comme les descendants de l'ancêtre des Somaliens, la Somalie. Les tribus Darod et Isaac se disputent farouchement la primauté. Au début de la guerre civile, 26 % de la population du pays étaient Hawiye, 23 % Isaac, 21 % Darod, 21 % ensemble Digil et Rahanwein, 7 % Dir. Chaque tribu est à son tour divisée en clans, souvent hostiles les uns aux autres.

Les plus grandes villes

En 1884, les Britanniques occupèrent le territoire de la Somalie au nord de la péninsule et le sud du pays passa sous domination italienne en 1905. Par la suite, ces colonies se sont unies et ont formé un seul État souverain.

La Somalie aujourd'hui

La Somalie est un État multitribal (plusieurs centaines groupes ethniques et tribus), est toujours plongé dans le chaos de la guerre civile. Toutes les tribus et clans locaux sont en guerre les uns contre les autres depuis longtemps et très souvent. La monnaie locale est désormais si faible que l’argent doit être pesé plutôt que compté.

Le conflit armé qui dure depuis des décennies en Somalie dernièrement suscite une préoccupation croissante au sein de la communauté mondiale, principalement en raison de l'aggravation du problème de la piraterie, de la propagation de l'extrémisme islamique et du terrorisme dans la Corne de l'Afrique.

Tourisme

Bâtiments d'architecture afro-arabe du XIIIe siècle avec murs à motifs. Palais du Sultan de Zanzibar Gares, construit au 19ème siècle. Temples phéniciens, coptes et colonies de l'ancienne Pount. Près des villes côtières d'Hargeisa et de Borama se trouvent les ruines d'anciennes colonies commerciales du sultanat d'Adel datant du XIIe siècle. Dans l’Antiquité, seule la côte devenait dépendante de l’Égypte, de la Phénicie, d’Oman et du Portugal. La population des régions intérieures reste indépendante. Par conséquent, les monuments culturels les plus anciens sont situés sur la côte.

Et pourtant, malgré les nombreux endroits confortables et sûrs pour des vacances reposantes, la Somalie est aujourd'hui super endroit pour visiter les touristes extrêmes - les amateurs d'exotisme.