Quelle langue parlaient les premiers princes de Kiev ? Saint Georges le Victorieux et l'ère de la création du monde dans le Temple des Étoiles

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D'où vient le nom « russe » ?

Avant de spéculer sur l'origine du nom « Russe » lui-même, et d'où venaient ces mêmes Russes en Europe, il faut rappeler un détail : le territoire où les tribus slaves se sont longtemps installées, malgré le fait que chaque tribu avait son propre nom, porté et nom commun- Terre russe. Les chroniques et légendes du début du Moyen Âge de tous les peuples slaves sans exception parlent de la terre des Russes. Non seulement cela, mais les anciens Scandinaves se considéraient comme des Russes jusqu’au 9ème siècle ! Les « Russes nordiques » et les « Russes Dan » sont enregistrés dans les chroniques arabes et byzantines. Il existe des informations incontestables selon lesquelles les premiers Allemands - les habitants de la Bavière et de la Saxe modernes - considéraient également leur terre comme russe et se faisaient appeler « Russes » jusqu'au 13ème siècle après JC. Ceci est démontré par les travaux de chercheurs allemands aussi célèbres que Hermann Wirth, Otto Rahn, René Guénon et d’autres. Il existe des informations selon lesquelles les anciens Celtes, avant d’être conquis par les légions de César, s’appelaient également Russes. Et leurs voisins du nord de l'Italie ont apporté deux de leurs noms aux temps historiques : les Tyrrhéniens et le plus ancien - les Étrusques (la racine « Rus » est évidente).

La science historique explique le nom propre des peuples, en particulier les nomades, mais le nom du chef ; peuples sédentaires - par localité ; parfois, le nom propre d'un groupe ethnique est né de certaines traditions culturelles auxquelles ce groupe ethnique adhérait. Par exemple, les anciens Hittites et Hutts, venus sur le territoire de l'Asie Mineure en provenance des régions les plus rudes du nord, construisaient leurs habitations à l'ancienne : là où il y avait du bois, ils étaient coupés, et là où il n'y en avait pas assez. , ils étaient entièrement en adobe. Dans le premier comme dans le deuxième cas, il s'agit d'éviter la technologie des briques crues adoptée par ses voisins les plus proches, les habitants de la Syrie et d'Akkad. Pour cela, ils ont reçu le surnom de « Khatniks » ou de « Hutts », « Hittites ». Les noms propres des tribus sont apparus pour d'autres raisons. Un facteur important était la croyance en un dieu dont le nom, en fin de compte, devenait le nom du peuple tout entier ; ou un isolement prolongé, lorsque les gens ont commencé à croire qu'eux seuls existaient sur terre. Prenons, par exemple, le nom propre des Esquimaux américains : lorsqu'il est traduit en langues européennes cela ressemble à de « vraies personnes ». Les Tchouktches du nord-est s'appellent à peu près de la même manière.
Et maintenant revenons au mot désormais incompréhensible, presque mystique, « Russ ». Pourquoi les tribus slaves d'Europe de l'Est et de l'Ouest, malgré leurs noms propres (Polyans, Drevlyans, Radimichi, Krivichi, Vyatichi ou Croates, Serbes, Obodrits, etc.), croyaient-elles qu'elles vivaient toutes sur le sol russe et que toutes eux, en fin de compte, les Russes ? Russes est un nom basique et sacré associé à la mémoire d'un ancêtre ou aux forces du Cosmos lui-même. Que signifie le nom propre « russe » et quelle signification a-t-il, de nombreux chercheurs et scientifiques ont tenté de le comprendre. Décrivant la beauté et l'étendue de la terre russe, l'auteur du « Conte des années passées », le chroniqueur Nestor, refuse de donner une explication intelligible au nom de « Terre russe » et au mot « Russes ». Selon toute vraisemblance, le sens de ce mot s’est perdu bien avant son époque. L’auteur inconnu du « Conte de la campagne d’Igor » ne connaissait pas non plus la signification du mot « russe ». De plus, la terre russe à son époque s'est considérablement rétrécie : avec amertume et douleur, il raconte dans « Le Laïc... » que la terre russe est derrière, et devant la steppe sauvage - la terre polovtsienne. Et par la suite, jusqu'au règne d'Ivan IV, les steppes du Don, du Kouban et de la Volga étaient appelées les Champs Sauvages en Russie. Et, probablement, seuls quelques-uns - pour la plupart les descendants des prêtres védiques russes, à qui le savoir était transmis de génération en génération - savaient que les étendues de forêts et de champs s'étendant jusqu'à la rivière Yaika-Oural et plus à l'est étaient autrefois aussi la terre russe, où vivaient depuis des temps immémoriaux des tribus de la Russie orientale - des monastères de nomades, des pêcheurs et des laboureurs du lac Russ.

Les normands, adeptes du concept historique occidental, ont tenté, même à l'époque de Lomonosov, de prouver que le nom propre « Russ » vient d'une racine scandinave, car les tribus des anciens Vikings s'appelaient également « Russes ». M. Lomonossov lui-même était fondamentalement en désaccord avec cette théorie, qui croyait à juste titre que le nom d'un pays densément peuplé et riche en villes, que les Vikings eux-mêmes appelaient « Gardarika », c'est-à-dire le pays des villes, ne pouvait pas provenir du semi-rural. population sauvage de Scandinavie. À l'époque viking, Gardarika se composait de centaines de villes, alors que dans toute la péninsule scandinave, il n'y avait alors que sept colonies, qui ne ressemblaient pas toutes à des villes. Il s'avère qu'autrefois vivait un pays de villes sans nom, sans nom, vivait un peuple qui l'habitait depuis des temps immémoriaux, et soudain les Vikings sont venus et ont donné le nom au peuple - les Russes, et à partir de ce moment, le pays commença à s'appeler Russie. Sauvage? Certainement!
Conscients de l'incohérence de la conclusion des normands, de nombreuses générations non seulement de Russes, mais aussi de chercheurs européens avancés, ont tenté de trouver la racine du nom propre « Russe ». Cependant, résoudre ce problème s’est avéré très difficile. Plus les scientifiques creusaient profondément, plus le problème devenait mystérieux.

Les Russes sont-ils un peuple baissier ?
Selon la plupart des scientifiques, il existe sans aucun doute une réponse à cette question, non seulement en Russie, mais aussi en Occident. Le problème est que les sources écrites qui auraient pu faire la lumière sur cette question ont été irrémédiablement perdues au cours de la période de christianisation générale de l’Europe. Un certain nombre de scientifiques, principalement de Biélorussie, pensent que le mot « Russ » faisait autrefois référence à un ours particulièrement vénéré en Russie. Bear - celui qui connaît le miel - est le deuxième nom allégorique de la bête sacrée, resté dans l'usage quotidien, et l'ancien « Russ » a été oublié. Il n’y a plus que le « peuple des ours » : les Russes. Le nom de la rivière Russa viendrait de l'ancien mot sacré « ours ». Selon certains scientifiques, de nombreux ours vivaient sur ses rives à cette époque. Cette réponse est bien sûr simple et même logique, étant donné que le mot « Russ » désignait autrefois l’animal que nous connaissons sous le nom d’ours. Mais malheureusement, nous ne rencontrons ici qu’une hypothèse. Nous n’avons aucune preuve directe que « russe » et « ours » sont les noms du même animal. Il y a autre chose : à la fois en russe et en Langues allemandes l'ours est appelé par le mot « Ber ». En allemand, ce nom est toujours vivant, mais en russe, il est conservé dans le mot « den », c'est-à-dire « l'antre de Ber ». Par conséquent, le mot « Russ » ne peut pas désigner un ours. L'ours était appelé « berom » en russe, allemand et iranien, et cela ne nécessite aucune preuve particulière. Cela signifie que la théorie selon laquelle « le Russe est un ours » et « le peuple russe est un peuple baissier » est utopique.

Les Russes sont-ils de la tribu des léopards ?
Il existe une autre théorie sur l'origine du mot « Russ ». Elle a été proposée par le célèbre chercheur russe Vladimir Shcherbakov. Il pense que le mot « Russ » vient du mot « race », c'est-à-dire léopard. Selon lui, les Russes sont les descendants du peuple hypothétique des « fils du léopard », qui vivaient aux 7-8 millénaires avant JC. e. sur le territoire de l'Asie Mineure et de l'Asie Mineure modernes. Ce peuple, selon V. Shcherbakov, a autrefois créé un puissant État Hatto-Luwian qui rivalisait avec la Babylonie et l'Égypte. Plus tard, les Hatto-Luwiens créèrent l'État d'Artsawa sur le territoire de l'Asie Mineure, où le culte de la race léopard s'exprimait le plus clairement. Selon Shcherbakov, une partie des Hutts à la fin du 1er millénaire avant JC. a déménagé de l'Asie Mineure vers l'Europe et a créé un puissant État gétien sur le territoire de la Thrace, qui a ensuite été détruit par Trajan. Mais au cours de plusieurs siècles de guerre avec Rome, une partie des Goths s'installa au nord et peupla les Carpates ; une autre grande association tribale des Goths s'est déplacée vers l'Est et a peuplé la steppe forestière de la plaine d'Europe de l'Est. Ici, dans leur nouvelle patrie, le mot rass-léopard a commencé à être utilisé pour décrire le lynx, et les gens eux-mêmes se seraient appelés Russes.

V. Shcherbakov considère les Hutts, Hutt-Luwiens, Hittites, Goths et donc les Russes comme les descendants des Atlantes orientaux. Selon non seulement Shcherbakov, mais aussi un certain nombre d'autres scientifiques, la guerre des Atlantes avec les soi-disant Proto-Athéniens en Méditerranée était une guerre de métropole avec l'union de ses propres colonies. Si l’on en croit Platon, les colonies ont gagné cette guerre, et si Shcherbakov, c’est l’Atlantide orientale qui a gagné. Selon le chercheur, après cette victoire, les Atlantes de l'Est se sont installés sur des espaces immenses Europe, Asie et Afrique du Nord. Selon lui, cela s'est produit vers 8 à 7 000 avant JC. Plus tard, les Sémites sont arrivés sur ces terres depuis la péninsule arabique et ont poussé les premiers colons vers le nord. Ainsi, les descendants d'un peuple autrefois puissant se sont retrouvés en Asie Mineure et, d'Asie Mineure, ils ont déménagé en Thrace.
La théorie avancée par V. Shcherbakov est bien réelle et ne contredit ni les fouilles archéologiques ni les recherches anthropologiques. En effet, sur le territoire de l'Asie occidentale et mineure en 8 mille avant JC. e. L’ancienne culture distinctive des agriculteurs et des éleveurs de bétail a prospéré. Et les frontières de cette culture sont assez étendues. Les anciens agriculteurs vivaient dans des villes fortifiées (Çatalhöyük), maîtrisaient tous les principaux métiers, élevaient des animaux domestiques à l'exception des chevaux et, selon toute vraisemblance, vénéraient soit le léopard, soit certaines espèces de chats aujourd'hui disparues. Nous pouvons être d'accord avec Shcherbakov sur le fait que ces personnes appelaient leur totem « race ». Mais V. Shcherbakov a tort en ce sens que ce mot a donné le nom au peuple des « Russes » et, en outre, au vaste territoire de l'Eurasie, habité depuis l'Antiquité, bien que par des tribus et même des peuples apparentés, mais toujours différents.

Ce chercheur, développant sa théorie sur l’origine du peuple russe, a ignoré la culture des anciens Aryens. S'il comparait le sanskrit (la langue des Proto-Indiens - Aryens) et Ancienne langue russe, alors j'arriverais sans aucun doute à la conclusion qu'il s'agit essentiellement de variétés de la même langue, et dans cette langue le mot « Rusa » signifie le concept « léger, clair, rayonnant ». Le mot russe « russ » est plus archaïque et trouve ses racines, comme le pensent de nombreux scientifiques, dans le vocabulaire pré-aryen. Jusqu'à présent, une certaine couleur de cheveux en Rus' est appelée châtain clair, elle n'est ni foncée ni noire. Par conséquent, la « race » Shcherbakovsky pourrait être appelée ainsi en fonction de la couleur de son pelage. En fait, chez presque tous les chats sauvages d’Europe et d’Asie, y compris le léopard et le lynx, cette couleur prédomine. En sanskrit - la même qualité : léger, rayonnant. Mais il y a ici une certaine divergence : le fait est que chez Rus, le mot « lumière » signifiait aussi la qualité de l'âme. « Lumière » signifiait émettre une lumière spirituelle spéciale, porteuse d’une signification divine plus élevée. Ce n'est pas pour rien que les anciens Russes appelaient leurs princes Votre Grâce. De là, une autre signification du mot sanskrit « Rusa » devient claire : rayonnante...
Il semblerait que la réponse à la question ait été trouvée. Le mot « Rusa » signifie qualités internes humains et externes, et les porteurs de ces qualités ont commencé à être appelés Russes, et la terre sur laquelle ils se sont installés - la terre des Russes ou la terre russe, la Russie ou la Russie.

Les Russes sont le peuple venu du ciel !
Mais il s’avère que tout n’est pas si simple. Le fait est que les mots des langues anciennes, parmi lesquelles le sanskrit, et plus encore l'ancien « prakrit » russe, ont toujours eu un double sens : externe et interne. Le sens extérieur du mot « Russa » : léger, rayonnant - cela ne fait aucun doute, c'est ce que c'est. Sa signification interne n'est pas claire. Ce chiffre sacré ésotérique qui, selon toute vraisemblance, déterminait le nom du peuple. Et pour le démêler, il est nécessaire d'approfondir non pas la couche indo-européenne de la culture, mais une couche plus ancienne, l'Hyperboréenne.

Très peu de choses nous sont parvenues sur l'époque du légendaire continent nordique - Arktogaea, et encore seulement dans les mythes. Mais comme vous le savez, les mythes ont été créés par les hommes pour préserver et transmettre des connaissances particulièrement précieuses aux générations futures. Essayons d'en déchiffrer quelques-uns et de les relier aux idées modernes sur la Terre, l'Espace et les connaissances des anciens. Prenez, par exemple, les mythes de la Grèce antique : le Dieu du ciel y est appelé Uranus. Il est intéressant de noter que le ciel d'Uranus peut être retracé dans les noms de certaines villes de Sumer, par exemple la ville d'Ur - la ville céleste, ou la ville de Nippur - la ville sous le ciel. La racine « ur » sonne au nom de l'ancienne capitale de l'Assyrie - Ashur, et au nom du pays Urartu, même les montagnes de l'Oural contiennent la même racine, etc. Et partout la racine « ur » est associée au ciel , Espace... Souvenons-nous maintenant du Rigveda. Ce texte ancien parle du mont Meru, au sommet duquel se dressait le palais d'Indra lui-même. Comme vous le savez, le Mont Meru était sous Étoile du Nord ou, en russe, le céleste Kolo. Essayons de déchiffrer le nom du Mont Meru, d'autant plus que dans ce mot on voit les lettres déjà familières « p » et « u », mais dans une combinaison différente. Qu'est-ce que cela signifierait ? Le ciel est Ur, la montagne est Meru. La combinaison de lettres « moi » signifie le mot « lieu ».
Si l'on considère que la langue russe et la langue des anciens Aryens sont essentiellement deux branches d'une même proto-langue, et que le mot lieu est sans aucun doute archaïque, alors tout devient clair. Alors pourquoi pas « ur », mais « ru » ? Quel est le but ici ? Si vous lisez « ru » de droite à gauche, vous obtenez le « ur » familier - ciel. Les commentaires sont cryptés ici. C'est-à-dire une montagne se dressant à l'endroit d'où ils sont venus du ciel. Si nous nous tournons vers l'ancienne mythologie russe, nous rencontrerons la même chose : à la naissance de l'Univers, le Grand Svarog créa l'étoile Sedava, et sous elle le mont Alatyr, et sur cette montagne Alatyr tomba ensuite la pierre d'Alatyr avec les inscriptions de Svarog à ses proches - le peuple russe. Il y a ici un lien entre la Terre et le Ciel, et ce qui s'exprime clairement n'est pas un départ de la Terre vers les étoiles, mais au contraire une venue du ciel vers la Terre. Et l'étrange étoile Sedava - évidemment une des étoiles qui a joué le rôle de étoile moderne Kolo-Polyarnaya, et en contrebas se trouve le mont Alatyrskaya sur l'île de Buyan, et la pierre de Svarog vole du ciel vers cette montagne. Par conséquent, le mot « ru » signifie venir du ciel.

Les Russes sont un peuple lumineux.
Mais si nous abandonnons la recherche dans le domaine de la mythologie et nous tournons vers la science, nous rencontrerons ici la même chose. Par exemple, l'éminent scientifique allemand Hermann Wirth, fondateur de la théorie hyperboréenne, décrivant dans son ouvrage la religion des habitants d'Arctogea, appelle le fils de Dieu par le nom d'Ur. « Ur », selon Wirth, est notre ciel étoilé terrestre. Souvenons-nous du grec Uranus. Par conséquent, le mot « Russ » a le sens retour: Ciel-Terre. Alors comment déchiffrer la lettre « s » dans ce mot ? Mais le mot « lumière » commence par cela dans tout Langues slaves: Svetovid, Svetich, Yarosvet, etc. Bien entendu, ce mot n'est pas moins ancien que le sanscrit « rusa », et peut-être même plus ancien. Ensuite, le mot « Russ » est traduit en russe moderne par ceux qui sont venus du ciel à travers la lumière, ou « à travers la lumière ».

D'ailleurs, cela ne contredit pas idées modernes sur le lien entre l'énergie et la matière en physique. Théoriquement, cette option est possible : la transition de la matière en énergie et inversement. Mais pas seulement en théorie. Comme le prouvent les scientifiques, c'est ainsi que les ovnis se déplacent dans l'espace. Tout cela semble fantastique à première vue, mais seulement à première vue. Le fait est qu’il existe encore des peuples bien vivants sur Terre qui prouvent obstinément que leurs ancêtres sont venus sur Terre depuis l’espace. Par exemple, les Dogon africains prétendent que leur demeure ancestrale est le système à double étoile Sirius. Un fait intéressant est qu'il y a des centaines d'années, les Dogon connaissaient la structure de Sirius, le nombre de ses satellites et nommaient avec précision la planète à partir de laquelle leurs lointains ancêtres se sont envolés vers la Terre. L'astrophysique moderne ne peut pas expliquer une telle connaissance. Mais les Dogon ne sont pas les seuls à se souvenir de leur arrivée des étoiles. Le mystérieux peuple Ainu s’en souvient également. Hokkaidō. Cependant, leur demeure ancestrale n'est pas Sirius, mais une autre étoile, qu'ils refusent toujours de nommer. D'autres peuples de la Terre se souviennent également de leur origine depuis les étoiles, mais cette connaissance sacrée est inaccessible aux scientifiques modernes : en règle générale, elle n'appartient qu'aux initiés.
Si nous nous tournons vers l’Égypte ancienne, nous voyons ici la même image. Par exemple, l’emplacement des grandes pyramides de Gizeh est une copie exacte de la constellation d’Orion. De plus, le puits sud, posé dans la pyramide de Khéops, visait (en 2475 avant JC, apparemment au moment de la construction des pyramides) l'étoile Al-Nitak, étoile moyenne La ceinture d'Orion. Cela a été prouvé par un certain nombre de chercheurs : Hancock, Bauval, Trimbel, Gantenbring et d’autres. Il est intéressant de noter que la mine provenant du tombeau de la reine a été ciblée en 2475 av. e. à Sirius.

Cela soulève une question légitime : le peuple russe a-t-il conservé le souvenir des êtres venus de l’espace, en plus de son propre nom ? Il s'avère qu'il l'a sauvé. Tout d'abord, ce sont des mythes sur la star Stozhary. Les légendes ultérieures la confondent avec l'étoile Sedava, mais le nom lui-même dit que ces étoiles sont différentes, puisqu'elles portent sens différent. Sedava est une ancienne étoile protopolaire, Kolo préhistorique. Selon Bauval, Badawi et d'autres, l'étoile est très probablement Alpha dans la constellation du Lion. Stozhary est une star complètement différente. Son nom même indique qu'il s'agit d'un luminaire grand et puissant, plusieurs fois (cent) fois plus grand que notre soleil. Ainsi, il existe des mythes qui disent directement que Stozhary était l'une des principales étoiles créées par la Grande Famille et que de Stozhary la sagesse des dieux est venue sur Terre. En particulier, le dieu Veles s'est envolé vers la Terre depuis cette étoile dans un tourbillon de feu. Vélès, comme le sait la mythologie, est l'un des plus anciens ancêtres du peuple russe...
Par conséquent, le mot « russ » porte les informations suivantes :
a) des informations sur l'arrivée depuis l'Espace d'une certaine étoile Stozhara avec le transfert de connaissances et d'enseignements sacrés vers la Terre (lettres de Svarog, arrivée de Veles) ;
b) le mot « Russ » signifie lumière, porteur de connaissances, rayonnant de spiritualité, homme-dieu.

1. Les Russes sont plus âgés que les Juifs. Dix preuves.

Dans la science historique et dans l'opinion publique mondiale, il existe une forte opinion selon laquelle les Slaves et les Russes ne sont apparus sur la scène historique qu'au début de la seconde moitié du deuxième millénaire de notre ère. Et à cet égard, les Russes slaves ressemblent à de simples garçons devant les Égyptiens, les Iraniens, les Chinois et les Juifs. En attendant, il y a des raisons de remettre en question cette idée habituelle. Je m'engage à prouver que nous, les Russes, sommes plus âgés que mes Juifs bien-aimés.

D'abord. Si l’on en croit l’Ancien Testament (Genèse 10), les peuples les plus anciens de la terre sont les descendants des petits-enfants de Noé après le Déluge. Fils de Japhet, petits-enfants de Noé : Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec (Mosk) et Tiras. Fils de Cham : Cush, Mizraïm, Puth et Canaan. Fils de Sem : Elam, Asur, Arphoxad, Lud, Aram, Rifat, Togarma. Ezéchiel et Jérémie ajoutent Gog et Rosha (Rosée) à Magog, Mosk et Tubal. Juifs anciens qui ont écrit Ancien Testament, a indiqué : « De là étaient habitées les îles des peuples et leurs terres, chacun selon sa propre langue, selon ses propres noms, parmi ses propres nations. »

Ashkenaz, le fils d'Homère, neveu de Moscus (10.3), pourrait caractériser l'attitude des Juifs envers les Moscovites si les Juifs ashkénazes eux-mêmes reconnaissaient leurs origines ashkénazes. Mais les Juifs font remonter leur ascendance au patriarche Abraham, descendant d’Arphaxad. La parenté est la suivante : Shem – Arphaxad – Salah – Eber – Peleg – Raghav – Serukh – Nahor – Terah – Abraham. Ainsi, l'ancêtre des Moscovites Mosoh est le petit-fils de Noé, et le patriarche juif Abraham est l'arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils de Noé. Il s'agit, il faut le penser, de la relation d'âge entre Abraham et Rosh, et entre les Juifs et les Rus. Notez qu'il s'agit du domaine juif de l'Ancien Testament, créé par les Juifs eux-mêmes.

Deuxième. Si l'on en croit le chronographe de la Chronique de Nikanor (le chronographe est « Une histoire générale selon les chroniques byzantines, avec l'ajout de la nôtre, très brève », - Karamzin), les arrière-petits-fils de Japhet Scythe et Zardan, qui ont pris l'Egypte , sont également beaucoup plus âgés qu'Abraham, puisqu'ils étaient les arrière-arrière-petits-fils de Noé, alors qu'Abraham est sept fois l'arrière-petit-fils de Noé.

Troisième. Le même chronographe indique que « les enfants descendants de l'arrière-grand-père Skif d'un père célibataire, leurs noms sont Sloven, Rus, Bolgar, Koman, Ister. Plus tard, les kagans mangeurs de cru ont fui ces mêmes tribus. Sloven et Rus ont donc quatre « grands » après Noé, tandis qu’Abraham en a sept « grands ». Dans l'arène historique, les Slovènes et les Rus sont apparus en 3099 après le déluge, et Abraham est apparu en 3324, il a donc 225 ans de moins que les Russes slaves.

Quatrième. D'après le chronographe en question, si l'on en croit l'Histoire générale selon les chroniques byzantines, la ville russe slave de Slovensk a été construite en 2355 avant JC, et Jérusalem en 1099 avant JC. Slovensk a 1256 ans de plus que Jérusalem.

Dans l'Ancien Testament, il n'y a aucune information sur les Scythes et les Zardans, sur les Slovènes et les Russ et sur la construction de la ville de Slovensk. Ou parce que les anciens Juifs qui ont écrit l'Ancien Testament se souciaient exclusivement de prouver leur antiquité et ont rejeté tout ce qui contredisait cela. Ou parce que nos chroniqueurs médiévaux, en réécrivant les chroniques byzantines, ont fait des insertions en faveur de notre plus grande antiquité. Ces versions pourraient être considérées comme structurellement équivalentes s'il n'y avait aucune autre preuve de notre plus grande antiquité par rapport non seulement au peuple juif, mais aussi à d'autres peuples anciens généralement reconnus.

Cinquième. L'historien romain Pompée Trogus, contemporain de l'empereur Auguste, qui a écrit l'Histoire du monde dans 44 livres, concernant le conflit de longue date entre les Scythes et les Égyptiens sur la question de savoir quels peuples sont les plus anciens, a fourni des preuves complètes de la plus grande antiquité des Scythes sur la Égyptiens. Les Juifs ont toujours été considérés comme plus jeunes que les Égyptiens et les Grecs appelaient les Slaves Scythes.

Sixième. Selon la tradition avestique, l'ancêtre iranien Feridun avait trois fils, Tur, Salm et Arius. En mourant, Feridun divisa son royaume en trois parties : il donna les terres touraniennes à l'aîné Tur, la Sarmatie à celui du milieu et l'Iran au jeune Arius. Arius, étant le frère cadet de Tur, lui rendit hommage comme prévu. Les Iraniens ont rapidement trahi la foi de leurs mères et pères, ont adopté le zoroastrisme, ont cessé de rendre hommage aux Turaniens, ce qui a marqué le début de la guerre entre l'Iran et Turan. Les Turaniens étaient des Scythes et les Iraniens les appelaient Russes. Apparemment, ce n'est pas du tout un hasard si le nom de l'ancêtre Feridun est parfaitement étymologisé à partir de la langue russe. Le fait est que la lettre « f » est tardive dans les études indo-européennes. Si le nom Feridun est prononcé comme autrefois, avec un « p », alors le résultat ne sera rien de plus que l'ancien, excusez-moi, Perdun, peut-être aussi Perun. Par conséquent, les Scythes touraniens sont plus âgés que les Iraniens et, ce n’est pas surprenant, plus âgés que les Juifs.

Septième. Dans sa campagne de l'Est en 334-324. Colombie-Britannique Alexandre le Grand est passé à côté des Juifs à deux reprises, mais n'a jamais regardé Jérusalem, ce qui a été noté par tous les auteurs de l'époque, à l'exception de l'historien juif Josèphe. À cet égard, l'expert en histoire de la géographie ancienne J.O. Thomson a souligné que l’affirmation selon laquelle Alexandre a visité Jérusalem et s’est incliné devant les rabbins est une invention des Juifs eux-mêmes.

Dans le même temps, au cours de cette campagne, Alexandre eut quatre escarmouches avec les Russes, pas même des escarmouches, mais de puissantes batailles. Il suffit de dire que Nizami Ganjavi, dans son célèbre poème « Iskender-nama », consacre la plus grande attention à la guerre d’Alexandre contre les Russes. grande attention. Et ce n’est pas un hasard, car à la suite de la guerre contre les Russes, Alexandre a perdu plus des trois quarts de son invincible armée de 135 000 hommes. Eh bien, tout comme Napoléon Bonaparte deux mille ans plus tard.

Certains Rus vivaient à l'embouchure de la rivière russe Tana, les Grecs les appelaient Scythes et la rivière Tanais était considérée comme la frontière entre l'Europe et l'Asie. Et les Normands l'appelaient Tanakislem, le « descendaient » des montagnes Riphean (de l'Oural), « coulaient » dans la mer Caspienne et, naturellement, y traçaient la frontière entre l'Europe et l'Asie. Les Iraniens appelaient la rivière Yaxartes et ses habitants Usstrushans, c'est-à-dire les habitants de l'embouchure du fleuve russe. Yaxart, d'ailleurs, signifie Yaik avec des fromages. Alexandre a détruit 70 000 Scythes sur le fleuve Russe, mais n'a jamais pu gagner, ce dont il s'est plaint plus tard.

D'autres Rus étaient appelés spores. Leur roi Porus (Sporus) était d'une stature gigantesque et il serait plus juste d'appeler son peuple non pas des spores, mais des dormeurs. Dans un duel, lui, franchement un vieil homme, a fait tomber Alexandre de cheval, et si les gardes du corps d'Alexandre avaient été des gens honnêtes et n'ont pas repris leur roi, la guerre aurait pu s'arrêter là. Plutarque a écrit que la bataille de Porus a tellement refroidi les Macédoniens qu'ils ont refusé de poursuivre la campagne.

Il y avait aussi des Hedros (Getros, c'est-à-dire des Cosaques roses) et des Moscovites. Alexandre a pris Moscou (Massaga), ou plutôt, la reine Cléopida elle-même a rendu la ville et s'est donnée à Alexandre et lui a donné un fils (ce qu'on ne peut pas faire pour sauver le peuple). Cette histoire rappelle beaucoup comment, deux millénaires plus tard, Mikhaïl Illarionovitch Koutouzov capitula Moscou, préservant ainsi l'armée. Quoi qu’il en soit, les conséquences furent étonnamment similaires. : « L'armée, amenée dans ces vastes déserts, où la neige est extrême la majeure partie de l'année, où l'obscurité éternelle recouvre le ciel et où le jour est si semblable à la nuit qu'on peut à peine distinguer les objets proches, a enduré tous les désastres : la faim, le froid. , une fatigue excessive et un désespoir s'emparèrent de tout le monde. Beaucoup sont morts dans la neige infranchissable et pendant les terribles gelées, beaucoup ont eu des frissons aux pieds. Et ils perdirent la vue : d’autres, abattus par la fatigue, tombèrent sur la glace, et, restés immobiles, devinrent engourdis par le froid, et après cela ils ne purent plus se relever.

« Il était impossible de rester sur place ou d'avancer sans que les gens subissent des dommages : dans le camp, ils étaient accablés par la faim, en chemin, ils étaient toujours plus de maladie. Cependant, il ne restait pas beaucoup de cadavres sur la route, juste des gens à peine vivants et mourants. Même les plus facilement malades ne pouvaient pas suivre tout le monde, car le mouvement du détachement s'accélérait ; il semblait aux gens que plus tôt ils avanceraient, plus ils se rapprocheraient de leur salut. Par conséquent, ceux qui étaient à la traîne ont demandé de l’aide à des amis et à des étrangers. Mais il n'y avait pas de bêtes de somme pour les transporter, et les soldats eux-mêmes pouvaient à peine traîner leurs armes, et les horreurs des désastres à venir étaient devant leurs yeux. C’est pourquoi ils n’ont même pas regardé en arrière les appels fréquents de leur peuple : la compassion a été noyée par un sentiment de peur. Les abandonnés prirent à témoin les dieux et les sanctuaires qui leur étaient communs et demandèrent de l’aide au roi, mais en vain : les oreilles de tous restèrent sourdes. Alors, endurcis par le désespoir, ils invoquèrent aux autres un sort semblable au leur. Nous leur avons souhaité les mêmes camarades et amis cruels. Il ne s’agit pas de Napoléon, mais d’Alexandre. Il s'avère qu'à l'époque d'Alexandre le Grand, les Rus étaient le plus grand peuple doté de grande histoire, et les Juifs étaient un peuple discret, et toute leur histoire a été inventée par les Juifs eux-mêmes.

Huitième. Le célèbre « classificateur de l'inconnu », le sumérologue, historien et ufologue Zecharia Sitchin, dans son livre « La Douzième Planète », donne les noms de sept rois sumériens antédiluviens, fils des dieux. Dans ce sept vraiment magnifique, cinq ont une racine « rus » bien visible dans leur nom : ce sont Alorus, Alaprus, Amyllarus, Megalurus et Sisyphrus. Sitchin a glané cette information auprès d’Abydenus, étudiant d’Aristote, et d’Alexandre Polyhistor, qui ont cité Bérose, qui, dans son « Histoire de Babylonie », a donné une liste de dix rois antédiluviens qui ont gouverné la terre avant le Grand Déluge.

Selon Bérose, 70 % des rois antédiluviens n'étaient pas des Juifs, ni des Sumériens, mais des Rus. Ce fait, sans doute fondamental pour toute l’histoire de l’humanité civilisée, est pourtant soigneusement étouffé.

Mais qui est ce Bérose ? Les Grecs l'appelaient Beros, son vrai nom, selon le SES, était Belrush, c'est-à-dire biélorusse. Il était prêtre du temple du dieu Marduk. Son œuvre historique, écrite en grec, n'a pas survécu, mais des informations fragmentaires nous sont parvenues dans les écrits d'historiens anciens et byzantins.

Le Biélorusse avait six ans de moins qu'Alexandre le Grand. Lorsque l'armée d'Alexandre entra à Babylone, il avait environ 19 ans, ce qui était alors un adulte. En tant que véritable scientifique, il rejoignit probablement la cohorte des érudits grecs qui accompagnèrent l’armée d’Alexandre, apprirent parfaitement la langue grecque et, de retour avec Alexandre à Babylone, décrivèrent la campagne dans son ouvrage historique qui fit date.

Malheureusement, cette œuvre n'a pas survécu. Il a disparu. Tout comme les mémoires des anciens combattants ont disparu Campagne de l'Est Ptolémée, Néarque, Onésicrite, Aristobule, Charet, comment ont disparu 44 volumes de « l’Histoire mondiale » de Pompée Trogus, comment a disparu le chapitre le plus important de la « Bibliothèque historique » de Diodore de Sicile. Mais le livre en deux volumes de l'auteur juif Josèphe, qui affirmait, contrairement à tout le monde, qu'Alexandre se rendait à Jérusalem pour s'incliner devant les rabbins juifs, a été parfaitement conservé.

Neuvième. De nombreux historiens, mythologues, linguistes et autres chercheurs développement historique de l'humanité est associée à l'image de l'Arbre du Monde poussant sur le sol de la demeure ancestrale. L'idée d'une maison ancestrale est la plus systématiquement défendue par les linguistes et les mythologues. À partir d'une maison ancestrale commune, des proto-branches se sont répandues à travers la terre, créant des centres secondaires de civilisation dans de nouveaux lieux : égyptiens, sumériens, indo-aryens, iraniens et autres. La formation de tige de l'arbre ethnolinguistique est celle des Russes slaves. Les Sumériens sont partis et leurs rois étaient les Rus ; Les Indo-aryens et les Indiens sont partis, les Vendiens sont restés et la langue indo-aryenne sanskrit ressemble le plus à la langue russe ; Les Iraniens sont partis, leurs frères aînés, les Turaniens, sont restés. Les Russes slaves sont donc porteurs des traditions, des coutumes, des valeurs qui donnent du sens, de la culture, de la langue, des gènes et de la foi ancienne de leurs mères et pères. Le tronc, bien sûr, évolue avec le temps : la crosse est très différente de la pointe. Cependant, le tronc de l'arbre est éducation unifiée, très différent des branches. Il est impossible de fabriquer une bûche, une poutre ou une planche à partir d'une branche d'arbre, tout comme il est impossible de fabriquer une formation ethnolinguistique issue d'un peuple séparé. Même si les Juifs constituent un peuple ancien, ils ne sont en aucun cas aptes à jouer le rôle de « tronc ».

Dixième. La localisation du foyer ancestral est de la plus haute importance pour confirmer la position originelle des Russes slaves dans l’ethnogenèse mondiale. Les linguistes ont de nombreux points de vue concernant la localisation de la maison ancestrale. Parmi eux, se démarque le concept boréal, qui correspond bien au type racial des Caucasiens du Nord. Mais la patrie ancestrale du Nord est défendue de la manière la plus cohérente et la plus convaincante par les mythologues. Dans les mythes anciens des Grecs, des Indo-Aryens, des Iraniens, des Sumériens, des Allemands, des Finlandais et des Slaves, les réalités de l'Arctique sont si proches qu'il ne fait aucun doute que la maison ancestrale était unie et située dans la région eurasienne. Arctique.

Les Grecs appelaient cette terre Hyperborée, les Indo-Aryens le pays de Meru, les Iraniens les monts Khukarya, les Arabes les monts Kukkaya, les Russes slaves Lukomorye, les Allemands Scandia. Selon la description générale, la maison ancestrale était une bande de terre relativement étroite entre le rivage de l'océan enneigé (baie de Kodan) et les montagnes s'étendant d'ouest en est. Un archipel de quatre îles était situé près du rivage. La durée de la nuit polaire était ici de cent jours, ce qui correspond à une latitude de 76 degrés.

Dans ces montagnes, on devine les monts Byrranga, l'archipel correspond à la Terre du Nord, et la péninsule de Gydan et la baie du même nom correspondent exactement à la baie de Kodan. Ainsi, Taimyr était la demeure ancestrale de l'humanité. La toponymie de Taimyr contient d'innombrables hydronymes indo-iraniens : des rivières avec le formant « tari ». Et le peuple Taimyr des Naganasans, reconnu comme paléo-asiatique, possède le genre le plus nombreux, appelé « Vanyades », l'essence des Veneds. Il regorge également d'anciens toponymes russes, retravaillés dans les langues des Nenets, des Toungouse et des Yukagirs. En général, la toponymie de Taimyr est un immense champ non labouré pour les toponymistes.

L'historienne Maria Strunina, dans son article « La marche du patriarche Abraham à Taimyr », exprime le point de vue selon lequel la maison ancestrale juive était située à Taimyr et que Yahvé a légué à Abraham toute la terre de Taimyr. Pour étayer sa conclusion, elle tire avec assurance un certain nombre d’hydronymes locaux de l’hébreu.

On sait que sur la carte « Tartarie » de l'atlas Ortelius de 1570, Taimyr est appelée la péninsule scythe et est habitée, avec d'autres peuples, par des Juifs des tribus d'Israël Danorum et Nephtalitarum Chorda. Il existe une opinion selon laquelle ces deux tribus ont été chassées vers Taimyr par les Assyriens, mais elle ne réfute pas l'idée de la maison ancestrale de Taimyr, mais la complète seulement.

Les Juifs eux-mêmes tirent leur nom tribal du mot « ebre » – un étranger de l'autre côté, ou « hapiru » – un paria, un vagabond vagabond. Il s'avère que les Juifs n'ont pas quitté leur maison ancestrale d'eux-mêmes, mais ont été expulsés et déplacés vers leur nouvelle terre promise non pas par des routes bien fréquentées, comme tout le monde, mais à travers des marécages, des inconvénients et des déserts. Il se pourrait bien qu'ils aient été expulsés pour trahison, c'est-à-dire trahison.

Tout au long de l’histoire, l’antiquité des Russes a été sans cesse contestée. Soit les Égyptiens, soit les Grecs, soit les Allemands. L'antiquité des Scythes est contestée, notre relation étroite avec les Scythes est contestée et l'authenticité des chronographes des chroniques russes est contestée. Et il devient clair que les principaux opposants à notre antiquité tout au long de l’histoire étaient les Juifs. Je dois admettre qu'ils ont eu beaucoup de succès dans ce domaine. Mais nous sommes encore anciens.

Et nos propres historiens contribuent à défigurer notre histoire.

2. Sur la falsification de l'histoire russe

Il y a des raisons de croire que la falsification de notre histoire a commencé il y a très très longtemps. Mais commençons par Karamzine. C'est ainsi que N.M. a commencé son « Histoire de l'État russe ». Karamzine : « Cette grande partie de l’Europe et de l’Asie, appelée aujourd’hui Russie, dans ses climats tempérés, était primitivement habitée, mais par des peuples sauvages, plongés dans les profondeurs de l’ignorance, qui ne marquaient leur existence d’aucun de leurs propres monuments historiques. Ce n’est que dans les récits des Grecs et des Romains que les nouvelles de notre ancienne patrie ont survécu. . Mais ce sont là les toutes premières lignes de son ouvrage en quatre volumes, qui constituent, pour ainsi dire, le vecteur de toute son œuvre historique. Et cela a été écrit en 1804, bien avant que Hegel ne qualifie les Slaves de peuple non historique.

D’où vient un tel mépris pour son propre peuple ? Est-ce uniquement parce qu’il croyait aux érudits allemands, qui ont fondé la science historique russe dans un style extrêmement russophobe au siècle précédent ? Est-ce uniquement parce que Nikolaï Mikhaïlovitch a été « mal instruit » par ses amis franc-maçons ? Peut-être les deux, mais l’essentiel, je crois, est que Karamzine s’est appuyé sur la tradition orthodoxe en la matière.

A la fin du XIe siècle, le chroniqueur Nestor, dans le feu des polémiques avec les païens, déclara que les tribus slaves : Drevlyans, Nordistes, Viatichi, Radimichi et autres, qui n'avaient pas encore accepté le christianisme à cette époque, « ils vivaient dans la forêt, comme tous les autres animaux », vivaient comme des bestiaux, s'entretuaient, mangeaient de tout ce qui était impur, kidnappaient des filles près de l'eau, se déshonoraient devant leurs pères, etc. etc. De là, semble-t-il, est née la tradition orthodoxe, qui consiste en une affirmation incontestable : la culture, l'écriture et l'unification de la Rus' ne sont devenues possibles qu'avec l'adoption de l'Orthodoxie.

Karamzine a accepté ce concept sans se plaindre et il a été développé de manière créative, malgré l'époque athée de la cour, par l'académicien scientifique soviétique D.S. Likhacheva et son école. Likhachev, qui a reçu le titre de Héros du travail socialiste « pour sa contribution exceptionnelle à la culture russe », a écrit : « La culture elle-même n'a pas de date de début. Mais si nous parlons de la date conventionnelle du début de l’histoire russe, alors, à mon avis, je considérerais l’année 988 comme la plus raisonnable. Est-il nécessaire de retarder les dates d’anniversaire dans le temps ? Avons-nous besoin d’une date de deux mille ans ou d’un millier et demi d’années ? Compte tenu de nos réalisations mondiales dans le domaine de tous les types d’art, il est peu probable qu’une telle date élève la culture russe. L'essentiel de ce que les Slaves du monde ont fait pour la culture mondiale n'a été fait qu'au cours du dernier millénaire. Le reste n’est que des valeurs supposées.

L’étudiant préféré de l’académicien, Gélian Mikhaïlovitch Prokhorov, est allé beaucoup plus loin et a déclaré : « Le peuple russe a été créé par la culture orthodoxe. Avant le baptême, il n’y avait pas de peuple russe, il y avait des tribus. Après le baptême, nous voyons que les noms tribaux disparaissent, la terre russe, c'est-à-dire le peuple russe, apparaît.» Il a postulé et est allé recevoir le Prix d'État. Et pour une raison quelconque, ils l'ont donné.

Pendant ce temps, la négation de l'histoire préchrétienne, la négation de l'existence du peuple russe lui-même avant l'adoption de l'orthodoxie, est la principale falsification de notre histoire, à la limite d'un crime contre la patrie. Le prix de cette falsification représente plusieurs millions de vies de compatriotes.

En raison de notre manque apparent d’histoire profonde, Hitler considérait la Russie comme un colosse aux pieds d’argile. Il décida qu’il ne serait pas difficile de renverser l’URSS et, en 1941, il attaqua notre pays. Ce n’est qu’après avoir reçu un puissant « coup de pied au cul » qu’il a probablement ressenti pleinement la puissance de nos « jambes historiques ».

Ainsi, la pratique, étant un critère de vérité, a réellement montré la présence de profondes racines historiques, y compris préchrétiennes, dans le peuple russe. Théoriquement, sans histoire profonde, il est impossible d'expliquer ni l'apparition même des Slaves sur la scène historique au 6ème siècle, ni la plus haute culture qui s'était formée à cette époque. Yegor Klassen a également attiré l'attention sur le fait que les Slaves sont de loin supérieurs en nombre à tous les autres peuples européens et que, grâce à leur seul nombre, on peut parler avec certitude de la grande antiquité des Slaves, car les peuples ne sortent pas du commun. tabatière. A part ça conditions égales, plus le nombre de personnes est élevé, plus elles vivent longtemps sur terre.

L'affirmation passionnée de Nestor selon laquelle les Slaves vivaient de manière bestiale en tribus dispersées et arriérées ne correspond pas à la vérité. Les Normands, qui n'avaient pas de villes à cette époque, appelaient Rus' Gardariki, c'est-à-dire un pays de villes. Et les villes sont généralement reconnues comme des centres culturels.

On dit que Saint André le Premier Appelé, après avoir visité la Russie, a été très émerveillé par la culture russe des bains, qui est la clé de la santé. Au XIe siècle, Anna Yaroslavna, mariée au roi de France, supplia son père de l'emmener à Kiev au dôme doré, car les nobles français malodorants, convertis depuis longtemps au christianisme, ne connaissaient pas les bains et dormaient sur des peaux sans draps. , tout comme les animaux.

En 907, le prince russe Oleg combattit avec succès sous les murs de Constantinople. Après que les Byzantins aient fermé le port avec des chaînes, Oleg a mis ses 2000 bateaux sur roues et "en charrette" sous des voiles écarlates s'est dirigé vers la ville. Les Byzantins avaient raison d’avoir peur et d’embrasser la croix en signe de soumission et de fidélité. Il y eut près d'un siècle avant le baptême dans le Dniepr et le Volkhov. Dans quelle forêt le peuple russe pourrait-il acquérir une culture militaire aussi élevée ? Non, cette culture s’est formée sur des milliers d’années.

Qu'indiquent les fouilles archéologiques à Veliky Novgorod ? Rues pavées, eau courante, système de drainage, chaussures en cuir avec des appliqués à motifs, pièces d'échecs partout. Quelque chose est différent de la vie bestiale « dans la forêt, comme tous les autres animaux ». Nestor a encore tort. Cette culture suprême de la vie urbaine a également été façonnée par des siècles et des millénaires de vie en ville.

Contenu du célèbre Novgorod lettres en écorce de bouleau parle sans ambiguïté de l'alphabétisation universelle des Slovènes de Novgorod au XIe - XIIe siècles. Les documents économiques, les commandes commerciales, les notes d'amour, les blagues des écoliers indiquent clairement que l'usage de l'écriture n'était pas l'apanage des seuls princes et boyards, mais une réalité quotidienne du monde entier. masses. Soit dit en passant, l’alphabétisation universelle est impensable sans la plus haute culture du livre. Où sont passés les livres en écorce de bouleau, qui auraient dû être en nombre incalculable ? N'ont-ils pas brûlé dans les incendies ? Et qui a allumé ces feux ?

Mais le principal problème de l’écriture est le suivant. Les Novgorodiens n'ont pas pu, après avoir nagé à Volkhov, devenir alphabétisés. Le lendemain. L'alphabétisation universelle a également été préparée par toute l'histoire antérieure. Et l'écriture chez les Slaves existait bien avant Cyrille, car il a lui-même admis qu'avant de créer l'alphabet slave, il avait reçu l'Évangile en Korsun, écrit en lettres russes.

Si l'on en croit le chronographe de la Chronique Nikanorovskaya, la ville de Slovensk, sur le site de laquelle se trouve Novgorod, a été fondée par les arrière-petits-fils des Scythes et Zardan, Sloven et Rus, en 2355 av. Et pourquoi ne devrions-nous pas faire confiance à nos chroniques ? Pourquoi ne croyons-nous pas Pompée Trogus, qui a écrit dans l’Histoire mondiale que le roi scythe Tanaï avait mené une campagne contre l’Égypte ? Car « sortir de la forêt et aller en Egypte » est impensable. Mais si le roi Tanai possédait un royaume qui s'étendait de l'Altaï et de Tanayev Droga, près de Tomsk jusqu'à la Thrace, alors il deviendra évident que nos ancêtres possédaient le statut d'État bien avant la naissance du Christ. Il y a si longtemps que Pompée Trog appelait notre peuple le plus ancien de la planète. Égyptiens anciens.

Pourquoi la pratique, comme critère de vérité, n'a-t-elle pas forcé les historiens et philologues marxistes-léninistes à croire à l'antiquité du peuple russe, en présence des plus profonds racines historiques? Parce que la doctrine orthodoxe a été remplacée par la doctrine marxiste-léniniste. Et qu’a dit Friedrich Engels (Yankel), fidèle allié de Marx et membre de sa tribu ? « Les peuples slaves d’Europe sont de misérables nations mourantes, vouées à la destruction. À la base, ce processus est profondément progressif. Les Slaves primitifs, qui n’ont rien apporté à la culture mondiale, seront absorbés par la race germanique civilisée avancée. Toute tentative visant à faire revivre les Slaves émanant de la Russie asiatique est « non scientifique » et « anti-historique ».(F. Engels. « Révolution et contre-révolution », 1852).

C’est comme ça et pas autrement. Toute déclaration sur l’antiquité des Slaves-Russes est « non scientifique » et « anti-historique ». Aujourd'hui, nos scientifiques, à juste titre « scientifiques », défendent l'inexistence du peuple russe avant l'adoption de l'Orthodoxie. Seul un centime vaut ce « caractère scientifique », juste une russophobie nue et une falsification de notre véritable histoire.

3. Localisation de l'ancienne demeure de l'humanité

Il faut souligner qu'en science historique comme en philosophie, il existe une question principale formulée ainsi : les peuples modernes sont-ils nés sur les terres où ils vivent aujourd'hui (autochtonie), ou sur leur patrie ancestrale, le lieu du développement a-t-il été dans des pays complètement différents (allochtonie) ? Traditionnellement, les historiens occidentaux résolvent cette question en faveur de l'autochtonie, malgré le fait qu'il y ait eu des époques de Grande Migration des Peuples, malgré le fait que les Indo-Aryens et les Iraniens sont arrivés à leurs lieux de résidence actuels depuis quelque part dans l'Arctique : nous . Les Européens, bien sûr, sont des autochtones, et toutes sortes d’extraterrestres barbares sont des allochtones. Ainsi, le concept de réinstallation repose sur la question : tous les peuples se sont-ils déplacés et de quel type de migration s'agissait-il - chaotique ou dirigée ?

L’idée d’une seule demeure ancestrale de l’humanité rend le concept de migration plus cohérent et significatif. Cette idée est insistée par certains linguistes qui voient une relation profonde entre les langues non seulement de la famille des langues indo-européennes, mais aussi des familles ouralienne, altaïenne, kartvélienne, sémitique-hamitique et dravidienne.

Les ethnographes et les spécialistes de la culture fournissent de nombreuses preuves de l'existence d'une seule maison ancestrale. Les anciens Indo-aryens l'appelaient Meru, les Grecs Hyperborée, les Slaves Lukomorye et Terre-Terre. Parallèlement, G.M. Bongard-Levin et E.A. Grantovsky a découvert une similitude extrême entre les mythes grecs sur l'Hyperborée et les récits védiques sur la maison ancestrale de l'Arctique. Les Vedas indo-aryens ont été analysés en détail par le célèbre érudit sanskrit Bal Gangadhar Tilak et sont arrivés à la conclusion que la patrie des Aryens était l'Arctique. Il a intitulé son livre, qui a connu plusieurs éditions au tournant des XIXe et XXe siècles, « La patrie arctique dans les Vedas ». Au tout début du XXIe siècle, il a été traduit en russe et publié en Russie.

Sur la base de cette hypothèse, le type anthropologique des locuteurs de la première langue indo-européenne aurait dû être boréal, c'est-à-dire le plus proche du scandinave : cheveux blonds, yeux bleus, peau blanche, etc. C’était ce point de vue que partageaient les scientifiques allemands et ce n’était pas de leur faute si les nazis utilisaient cet enseignement.

Outre les aspects linguistiques et caractéristiques raciales Les Aryens, en tant que peuple originaire de la patrie ancestrale de l'Arctique, se caractérisaient par d'autres caractéristiques, par exemple la fonction culturelle, la structure économique, le rôle des femmes dans la gestion de la société, la religion et la position dans la Première Guerre civile. Si l’on en choisit un seul parmi la somme des signes, il est facile de se tromper.

De nombreuses opinions ont également été exprimées sur la question de la localisation : cela inclut la région du nord de la mer Noire et Asie Mineure et l'Arctique eurasien. Cette dernière localisation coïncide étonnamment avec les anciens mythes grecs hyperboréens et les hymnes védiques du Rig Veda, remarqués par Grantovsky et Bongard-Levin.

Selon mon concept, la maison ancestrale indo-européenne s'est formée de manière tout à fait naturelle sur la péninsule de Taimyr. Ce processus a été déterminé par le climat et développé comme suit. Dans les conditions de la période glaciaire qui a régné sur Terre pendant les trois derniers millions d'années, les animaux ont été successivement expulsés de l'Europe vers la Sibérie. Cela est dû à l'importante couverture neigeuse en Europe et au manque de neige en Sibérie. Courants chauds, notamment le Gulf Stream, ont provoqué une gigantesque évaporation au large des côtes européennes, des chutes de neige ont recouvert l'Europe, tandis que des cyclones atlantiques arrivaient déjà secs en Sibérie. Un « paradis de la chasse » a été créé en Sibérie (A.N. Okladnikov) : un nombre colossal de mammouths, de rhinocéros laineux, de rennes et de chevaux sauvages se nourrissaient facilement dans la plaine peu enneigée, et il était facile pour les gens de les traquer. Par conséquent, les Néandertaliens ont d'abord migré d'Europe vers la Sibérie, puis (il y a 40 à 10 000 ans) vers les Cro-Magnons. L'Europe était dépeuplée et les étendues sibériennes accueillaient tout le monde.

À la fin de la période glaciaire en Europe, le glacier scandinave de trois kilomètres d'épaisseur a fondu pendant longtemps, et en Sibérie, où, en raison du manque de fortes chutes de neige, il n'y a pas eu de glaciation de couverture puissante, la glace a fondu beaucoup plus rapidement. et les zones climatiques ont commencé à se déplacer rapidement vers le nord. Les mammouths qui aiment le froid se sont également déplacés vers le nord et les gens les ont suivis. (Maintenant, la Sibérie est déjà dépeuplée et l'académicien Okladnikov a qualifié ce phénomène de crise culturelle mésolithique). Les deux ont commencé à s’accumuler sur les rives des mers arctiques. Et comme la côte de l'océan Arctique est construite en forme de coin (la mer Blanche et le cap Dejnev sont situés à la latitude cercle polaire arctique, et le cap Chelyuskin sur la péninsule de Taimyr est à 12 degrés au nord), et les animaux et les humains se sont concentrés au nord de Taimyr derrière les montagnes de Byrranga.

Les opposants pensent que la Sibérie a été peuplée beaucoup plus tard. Parce qu'il fait froid, parce que c'est loin... Mais en fait, il y a déjà 10 000 ans, le territoire de Taimyr était densément peuplé. En 1993, lors de recherches archéologiques sur le terrain dans le cadre d'un projet russo-allemand, une ancienne taverne humaine a été découverte sur la rive nord du lac Taimyr, où un grand nombre d'os fragmentés d'une variété d'animaux, dont un mammouth, ont été jetés. à la poubelle. L'âge absolu des ossements de cette fête est de 1020+-60 et 9680+-130 ans.

Deux mots sur l'importance de la première concentration de la population sibérienne au nord de la péninsule de Taïmyr. Si les premiers peuples vivaient dispersés dans les vastes étendues de la Sibérie, selon les lois de la fierté sous la forme de troupeaux humains primitifs, protégeant leur territoire et se nourrissant simplement d'étrangers, alors, concentrés, ils étaient obligés d'établir des relations humaines de bon voisinage les uns avec les autres. . En termes simples, l’homme est devenu homme et le résultat de la concentration primaire a été la sociogenèse. . De plus, un grand nombre d'animaux concentrés ont conduit les gens de cette époque, d'une part, à un mode de vie sédentaire et, d'autre part, à des formes d'agriculture productives - élevage et agriculture. Au lieu de chasser les animaux à travers la pampa, ne serait-il pas plus facile de passer une corde autour du cou du cerf ou du cheval le plus proche et de le manger demain ? Les mains et les cerveaux furent libérés pour l’artisanat, l’art et la science, le service des dieux, l’administration, etc. Cela a créé les conditions nécessaires à la formation de la civilisation. Et cela s’est formé. Ce fut une explosion civilisationnelle. État, urbanisme, métallurgie - tout est survenu rapidement et violemment, et le reste de l'humanité, y compris en Égypte, à Sumer, sur l'Indus et sur le fleuve Jaune, a continué à rester à l'âge de pierre. Ce sont les nouveaux arrivants de la maison ancestrale Taimyr qui ont créé des centres secondaires de civilisation aux endroits indiqués, ce qui peut être confirmé par la composition des bronzes.

Qu’est-ce qui a poussé les ancêtres à quitter la Maison Ancestrale ? Au début, cela était simplement dû à la surpopulation. Après tout, le territoire de la Maison Ancestrale (le versant nord de Byrrang, la côte de Kara, les îles de Severnaya Zemlya) est très petit et rapidement rempli. Bientôt, les gens se sont installés dans tout Taimyr. Les premières migrations sur de longues distances vers le sud furent pacifiques et les colons ne construisirent pas de fortifications sur leurs nouveaux lieux de résidence. En même temps, ils ne priaient pas les dieux, mais les déesses, et leurs ministres du culte étaient des femmes.

Plus tard, la principale raison de l'exode était une forte vague de froid. Voici comment on dit de lui dans l'Avesta : «La patrie des Aryens était autrefois un pays beau et lumineux, mais un démon maléfique y envoyait du froid et de la neige, qui commençaient à le frapper chaque année pendant dix mois. Le soleil n'a commencé à se lever qu'une seule fois et l'année elle-même s'est transformée en une nuit et un jour. Sur le conseil des dieux, les gens sont partis pour toujours. De plus, l'Avesta décrit de manière très révélatrice les détails de l'exode des Avestans dirigés par Yima : « Et trois cents hivers arrivèrent au royaume de Yima et il devint rempli de gens et de bétail. Puis Yima est apparu à la lumière à midi sur le chemin du Soleil et a agrandi son pays, où les gens ont vécu pendant six cents ans, puis a de nouveau étendu le pays vers le Soleil et a vécu dans le pays pendant neuf cents ans.

Il convient de noter que les déménagements ne se font jamais « jusqu’à la dernière personne ». Une minorité de la population est partie ; en règle générale, il s'agissait de jeunes actifs capables de se reproduire et de conquérir de nouvelles terres. La plupart des gens (les parents !) sont restés. Ce n’est pas un hasard si les Iraniens réinstallés appelaient les Turans restés dans leur maison ancestrale leurs frères aînés. Ce n'est pas un hasard si les Allemands appellent la nouvelle patrie « Deutschland » – terre fille.

Ainsi, les colons sont venus de la patrie ancestrale et ont créé des centres de civilisation en Égypte, à Sumer, à Harappa et sur le fleuve Jaune. Plus tard, les Hittites, les Iraniens, les Cimmériens, les Scythes, les Celtes et les Allemands sont venus d'ici. Ce sont ce qu'on appelle les branches de l'arbre ethnogénétique et linguistique de la Patrie Ancestrale. Quel était le tronc de cette formation, de cette communauté ? Lequel les gens modernes est-il porteur de la langue, de la religion, des traditions, des rituels et des valeurs porteuses de sens de l'Ancienne Patrie ? Nous disposons de peu de données pour juger cette question avec confiance. Mais on peut raisonner. Regardez, les Indo-Aryens et les Indiens sont partis, les Vendiens sont restés, les Iraniens sont partis, les Turaniens sont restés. Certes, tous deux ont rapidement déménagé en Europe et dans le sud Sibérie occidentale. Les Wends (Vends) en Europe sont à juste titre considérés comme les ancêtres des Slaves. Les Perses considèrent les Turants comme leurs frères aînés et en font avec confiance des Russes. Ainsi, nous avons le droit de croire que les successeurs de la formation ethnolinguistique souche de la patrie ancestrale indo-européenne sont les Slaves, et plus précisément les Russes, puisque 80 % des Slaves sont des Russes. Cela signifie que nous avons le droit et même l'obligation de rechercher des traces anciennes des Slaves à Taimyr.

4. Toponymie

Lors des migrations, disent les historiens, personne ne part jamais. Habituellement, des groupes de personnes jeunes et énergiques, capables de se reproduire activement, mais qui représentent toujours une minorité de la population, sont envoyés vers de nouvelles terres. La plupart restent. Ce qui reste est une formation ethnique souche. Nous avons déjà découvert plus haut que les successeurs du « tronc » sont les Russes. Et par conséquent, la toponymie de la patrie ancestrale devrait être remplie de noms russes ou de toponymes russes recyclés. Mais c’est précisément le tableau que nous voyons à Taimyr.

On sait qu'à leur arrivée en Sibérie, les Cosaques ont été confrontés au fait que les noms des rivières, des montagnes, des marécages, etc. cela semblait en quelque sorte très russe dans la bouche des résidents locaux. Dans l’Altaï occidental et dans le nord de la Sibérie, seuls des noms de lieux russes ont été trouvés à certains endroits. Ainsi, sur les rivières Kheta, Kotuya et Khatanga, le dessin de Semyon Remezov « Pomorie Turukhanskoe » (fin XVIIe siècle) ne montre que des noms russes : Boyarsko, Romanovo, Medtsovo, Medvedevo, Sladkovo, Daursko, Esseiko, Zhdanovo, Krestovo, etc. Bien sûr, on pourrait penser que ces noms ont été donnés par les pionniers cosaques russes au XVIIe siècle. Mais quel problème ! Certains noms nettement russes sont présents sur les cartes d'Europe occidentale du XVIe siècle (cartes de Mercator, Hondius, Herberstein, Sanson, etc.) : Lukomorye, Grustina, Serponov, Terom, etc. Ces cartes ont été achetées à Moscou à des fonctionnaires avides de pots-de-vin et compilées par des Russes, pionniers ou aborigènes. Il est important que ces noms soient ceux de Doermakov et que les Russes vivaient en Sibérie jusqu'au début du XVIIe siècle. Et par conséquent, certains des toponymes impeccablement russes en Sibérie sont pré-ermak.

Il existe de nombreux toponymes russes à Taimyr. Rivière Kazak-Yakha, r. Talovaïa, r. Rybnaïa, lac Glubokoe, Medvezhka, Sunduk, r. Carcajou. Mais il est très difficile d'isoler quels objets ont reçu leur nom au XVIIe siècle et après, et lesquels ont été conservés depuis l'Antiquité. Il est logique de supposer que les toponymes les plus anciens de dans une plus grande mesure transformé par les Nenets, les Evenks, les Nganasans, les Dolgans, les Yukaghirs et d'autres populations locales. Il existe de tels toponymes ici. Par exemple, l'affluent droit de la rivière Taz s'appelle Lutseyakha (entre parenthèses - rivière russe). C'est bien qu'il y ait une traduction sur la carte, sinon il n'y a aucun moyen de reconnaître le fleuve russe dans ce Lutseyakha. Deux autres hydronymes russes impeccables sont Nyucha-Hetta dans le bassin de Nadym - Russian Hetta et Nyuchchadkholyak - l'affluent droit de la rivière Popigai. Nyucha, c'est ainsi que les Yakoutes appellent encore les Russes. Sur le passeport de ma femme, qui l'a reçu en Yakoutie, dans la colonne nationalité il est écrit « Nuucha »

C'est aussi le cap Oruzhilo au nord du lac Pyasino, la rivière Dzhangy (Money) dans les montagnes Kharaelakh, le lac. Gudke, Mont Gudchikha. Le remaniement incontestable de ces toponymes indique qu'ils sont très anciens. Ces noms ont été donnés objets géographiques immédiatement après le départ des Indo-Aryens et des Iraniens, et peut-être même pendant qu'ils se trouvaient dans ces lieux. Mais nous sommes au moins au deuxième millénaire avant JC.

Et maintenant, nous nous demandons : comment nos ancêtres, vivant à Taimyr, pourraient-ils ne pas remarquer ici le minerai le plus riche ? Bien sûr, ils ne le pouvaient pas. Ils l'ont trouvé et l'ont développé activement. Sur la base de données archéologiques et de la composition chimique des bronzes, le géologue en chef de l'expédition d'exploration géologique de Norilsk de l'AP Norilskgeologiya, Yuri Krakovetsky, et l'éminent spécialiste Viktor Vakhrushev affirment que le cuivre était déjà extrait dans la région de Norilsk au 9ème siècle avant JC. Ce ne serait pas trop dommage de rejoindre les géologues de Norilsk, et nous les rejoindrons. Ajoutons seulement que les bronzes de Taimyr ont été fondus avec un additif non pas d'étain, mais d'arsenic, qui était extrait dans la région de la rivière Tareya. Il faut penser que c'était le bronze à l'arsenic de Taimyr à haute teneur en argent et en or, ainsi que le cuivre de Norilsk avec un mélange de nickel, de platine et de palladium, que les marins inégalés de leur patrie ancestrale échangeaient en Méditerranée. Leur flotte arrivait en Méditerranée avec une régularité de trois ans. Les Phéniciens et les Grecs appelaient leur maison ancestrale Tartessos, et le plus grand poète de l'Antiquité, Homère, reliait directement Tartessus au Tartare et à la Tartaria. Je pense que ce n'est pas une coïncidence si au milieu de la Sibérie occidentale se trouve la rivière Tartas, un affluent de l'Om. Après tout, c’est ici que passait le flux migratoire terrestre, reliant la patrie ancestrale à la région de la mer Noire, à l’Asie Mineure et à la Mésopotamie.

Commerçant le cuivre et le bronze, Taimyr (Tartess) de l'époque est devenu fabuleusement riche, et l'hydronyme Dzhangy peut faire allusion à cet aspect particulier de la terre locale. La richesse locale ne pouvait qu'attirer les conquérants. Alors les gens sont venus ici avec une épée : Sémiramis, Cyrus, Alexandre le Grand. Mais tous furent battus, Sémiramis n'emmena que 20 personnes, Cyrus en sauva sept et l'invincible Macédonien gela les trois quarts de son armée dans les neiges de Poutorana.

5. L’idée russe à la lumière du « tronc » et des « branches »

Puisque nous sommes la formation ethnique souche de la patrie ancestrale sibérienne, notre identité russe s'exprime à travers la différence entre le tronc et les branches. De même qu'à partir de branches, même épaisses, il est impossible de fabriquer une bûche, un bois, un bloc, une planche, de tailler des planches, etc., dans les branches ethnogénétiques on ne peut pas voir les porteurs d'une proto-langue, de traditions anciennes, de sens originel- donner des valeurs, ou une culture en développement continu. Tout cela est la prérogative de l'éducation souche.

Nous, Russes, différons des peuples non slaves d'Eurasie précisément en ce que nous sommes les porteurs de la spiritualité la plus ancienne, basée sur le service de la Vérité (rota), les porteurs de la vision du monde védique la plus ancienne, nous possédons la plus ancienne et dans la plus belle langue, nous développons la culture la plus ancienne et la plus humaine de la planète.

Notre relation avec les peuples qui se sont séparés et ont déménagé vers de nouvelles terres s'apparentait à la relation entre enfants et parents. En règle générale, les parents aiment tous les enfants de la même manière. Prendre soin des « enfants » qui partaient a conduit à « l’universalité » du peuple russe, soulignée par Dostoïevski, à un nationalisme intact. L'attitude des peuples disparus à notre égard était souvent comparée à l'attitude des enfants envers leurs « ancêtres arriérés », et certains « enfants », je parle principalement des Allemands, étaient coincés à l'adolescence.

C'est notre position radicale et notre attitude parentale envers les autres peuples qui ont provoqué la croissance « inexplicable » de l'Empire russe et l'adhésion volontaire de petits et grands groupes ethniques à nous. Rappelez-vous à quel point la Sibérie a été prise instantanément et presque sans effusion de sang. Comparez cela avec la manière dont les Anglo-Saxons « éclairés et civilisés » ont « développé » l’Amérique du Nord et avec le nombre de millions d’Indiens qu’ils ont détruits au cours du processus.

Notre position fondamentale nous explique aussi la facilité avec laquelle la langue russe était perçue par les peuples annexés. La langue russe est capable de transmettre toutes les nuances de pensée, car ces pensées existent. En d’autres termes, la langue est un représentant de la vision du monde, de la vision du monde et de la vision du monde la plus profonde. À cet égard, toutes les tentatives de certains politiciens déconnectés d’abandonner la langue russe sont vouées à l’échec : le développement de la science et de l’art ralentira.

De la position de la tige, nous pouvons expliquer toutes les caractéristiques du russe caractère national: Le mystère de l'âme russe, qui surprend tant les Occidentaux, réside dans sa haute spiritualité. L’Occident sans âme ne peut pas comprendre et accepter notre imbécile Ivanouchka, qui n’est un imbécile que parce qu’il n’est pas cupide. La non-acquisition est l'un des plus traits caractéristiques Caractère russe. Être riche au milieu de la pauvreté ambiante était considéré comme honteux en Russie.

À côté de la non-acquisition se trouve la contemplation. Il a toujours été important pour un Russe de comprendre quelque chose de plus important dans la vie, et pour cela, il était nécessaire de contempler attentivement la vie et d'y réfléchir, et pas seulement de travailler dur. À propos, les Russes ne savent pas travailler plus dur que les fourmis. Les conditions climatiques difficiles nous l’ont appris. Quand l’hiver arrive, il faut travailler jusqu’à la limite.

Deux mots sur l’intrépidité russe, qui a fait du soldat russe le meilleur du monde. Cette intrépidité était une conséquence de l’ancienne vision du monde védique. Selon les idées des ancêtres, l'âme d'une personne après la mort du corps n'est pas allée au paradis ou en enfer, mais s'est incarnée dans un nouveau corps pour vivre une nouvelle vie sur Terre. Les mages enseignaient aux jeunes guerriers à ne pas avoir peur de la mort au combat, car ils promettaient aux jeunes hommes une nouvelle incarnation rapide dans leur famille, dans leur peuple. Pour ce faire, les mages attiraient des jeunes femmes et utilisaient des relations sexuelles rituelles immédiatement après la bataille, jusqu'à ce que les âmes des guerriers morts « s'envolent » au loin. Les prédicateurs chrétiens ont brisé de nombreuses flèches empoisonnées concernant ce rituel qu'ils ne comprennent pas.

Quel est le rôle du christianisme dans la formation du caractère national russe ? Je pense que son rôle a été exagéré par ses prédécesseurs, c'est un euphémisme. Mais voici l’incohérence du caractère russe, sur laquelle N.A. a inlassablement souligné. Berdiaev et animé d’une double foi, le christianisme est sans aucun doute impliqué. D’un côté il y a l’obéissance et l’humilité, de l’autre il y a une tendance à l’émeute et à l’anarchie. D’un côté il y a un fort attachement à l’Orthodoxie, de l’autre il y a une abondance de sectes mystiques. Il n'est pas difficile de voir que certains traits du caractère russe, tels que l'intrépidité, le déchaînement, l'amour de la liberté et, avant tout, le désir de liberté intérieure d'esprit, le communautarisme et le penchant pour la sorcellerie, portent des traces de l'influence du paganisme. ou plutôt l'ancienne religion védique, tandis que l'humilité, la patience, l'obéissance presque servile, dues à l'influence du christianisme.

Il est curieux que grâce aux recherches de Ksenia Kasyanova, nous puissions évaluer quantitativement à quel point notre caractère est plus païen que celui des Américains ou des Européens occidentaux. Il s'avère que nous différons surtout des Américains par nos sentiments débridés, les hommes à 13 % de l'échelle et les femmes à 20 %.

Mais notre principale différence avec l’Occident, « le tronc des branches », réside dans les valeurs qui donnent du sens. En Occident, il y a eu un déplacement monstrueux de ces valeurs du domaine du spirituel vers le domaine du matériel. Toutes leurs valeurs sont réduites au « veau d’or » ; tout est évalué à sa valeur nominale. Voici un exemple. En décembre 1993, le journaliste Yuri Geiko a décrit dans Komsomolskaya Pravda une « histoire d'amour » typiquement américaine sur la façon dont un Italien a persuadé sa maîtresse de dix-sept ans, Emmy Fisher, de tirer sur son agaçante femme. Fischer a raté son coup et n'a blessé que son adversaire. Elle a survécu, mais Emmy a été emprisonnée. Et puis commence l’inimaginable. Les journaux et la télévision deviennent littéralement fous de ce Fisher : articles quotidiens, interviews, photographies pendant des mois. Trois grandes chaînes de télévision sortent trois films, et... les Américains regardent ! Les résultats d'une enquête menée auprès de trois cents étudiants de l'Université de Columbia ont montré que parmi les dix personnes les plus populaires d'Amérique, Emmy Fisher partageait les troisième et quatrième places avec George W. Bush lui-même. Le couple, devenu millionnaire, s'est réconcilié et vit, dit-on, en parfaite harmonie. Fischer, désormais millionnaire, attend tranquillement sa libération.

En quoi différons-nous de l’Occident en termes de valeurs porteuses de sens ? Parce qu’on se rend encore compte que leur « tour a été détruite », mais ils ne le comprennent plus, ils ne comprennent pas du tout ce qui est bien et ce qui est mal. Sentant vaguement une catastrophe imminente, le monde regarde notre pays avec espoir. Serons-nous à la hauteur de ces espoirs ? Les « enfants déliés » nous écouteront-ils ? Cependant, avant de prendre la ceinture, nous devons prouver au monde entier notre « position fondamentale ». Et pour cela, notre science historique doit prendre des mesures tout à fait extraordinaires. Je vais vous le dire surtout pour les imbéciles, pour qu'ils aient quelque chose à quoi s'accrocher : tout d'abord, il faut abattre tous les docteurs et candidats au doctorat en sciences historiques et créer à l'improviste une nouvelle science historique, puis recycler l'école enseignants.

Les arguments les plus importants de la théorie normande sont les suivants :

Des arguments supplémentaires sont des preuves archéologiques documentant la présence des Scandinaves dans le nord du territoire slave oriental, notamment des découvertes des IXe-XIe siècles lors des fouilles de la colonie de Rurik, des sépultures à Staraïa Ladoga (du milieu du VIIIe siècle) et à Gnezdovo. Dans les colonies fondées avant le Xe siècle, les artefacts scandinaves datent spécifiquement de la période de la « vocation des Varègues », tandis que dans les couches culturelles les plus anciennes, les artefacts sont presque exclusivement d'origine slave.

En historiographie, l'hypothèse normande a été formulée pour la première fois au XVIIIe siècle par les scientifiques allemands de l'Académie russe des sciences G. Z. Bayer, G. F. Miller et A. L. Schlözer. Cette théorie a également été adoptée par N.M. Karamzine et, après lui, par presque tous les grands historiens russes du XIXe siècle.

Les différends autour de la version normande prenaient parfois un caractère idéologique dans le contexte de la question de savoir si les Slaves auraient pu créer eux-mêmes un État, sans les Varègues normands. DANS L'époque de Staline Le normandisme a été rejeté en URSS niveau de l'État, mais dans les années 1960, l’historiographie soviétique revient à l’hypothèse normande modérée tout en explorant simultanément des versions alternatives des origines de la Russie. Les historiens étrangers considèrent pour la plupart la version normande comme la principale.

Théorie slave

La théorie slave a été formulée par V.N. Tatishchev et M.V. Lomonosov comme une critique de la théorie normande. Cela vient de l’interprétation d’un autre fragment du Conte des années passées :

Je me demande, vous êtes-vous déjà demandé ce que signifie le mot « russe » ? Quelle signification a-t-il dans les langues slaves, sinon qu'il s'agit du nom d'un des peuples slaves ? Beaucoup auront sûrement immédiatement une réponse rapide et apparemment évidente : les représentants de notre peuple ont commencé à être appelés « Russes » en raison de la couleur de leurs cheveux (cheveux « bruns »). Cependant, les réponses qui se trouvent en surface ne sont pas toujours correctes...

Les scientifiques modernes ont établi que dans les temps anciens, dans les langues slaves, les mots « Rus » et « Russian » n'avaient aucun sens. Et il s'ensuit que ces mots eux-mêmes ne sont pas slaves. De plus, si l'on poursuit le raisonnement, il s'avère que le ou les peuples qui portaient ces noms dans l'Antiquité n'étaient pas non plus des Slaves. En tout cas, avant de rencontrer les Slaves, et pendant quelque temps après leur rencontre, les Rus eux-mêmes n'étaient pas des Slaves.

De plus, certains scientifiques ont remarqué que dans les documents anciens, le nom même des personnes portant le nom « Rus » était différent - Rugs, Rogs, Rutens, Ruyi, Ruyans, Rans, Rens, Rus, Rus, Dews, Rosomons, Roxalans. Certes, d'autres scientifiques sont catégoriquement en désaccord avec cette opinion, arguant que des noms complètement différents sont présentés dans des sources anciennes sous des noms différents et de consonance similaire. différents peuples.

Mais la recherche de la signification des mots « Rus » et « Russian » s'est poursuivie. Et il s'est avéré que ce sens dans différentes langues- divers! Dans un cas, ce mot est traduit par « rouge », « rouge » (de Langues celtiques). Dans un autre cas - comme « lumière », « blanc » (des langues iraniennes). Dans le troisième cas, le nom « Rus » est dérivé du suédois « rhods » (rameurs à rames)…

Ainsi, depuis de nombreuses années, des discussions sont en cours dans la science historique sur l'origine ethnique des Rus. Qui étaient-ils ? À quelle ethnie appartenaient-ils ?

En général, le mot « russe » a été mentionné pour la première fois dans un récit sur les événements du IVe siècle après JC. Certes, cette mention est donnée dans une source écrite mille ans plus tard, au XIVe siècle. C'est l'écrivain byzantin de la première moitié du XIVe siècle, Nikephoros Grigora, qui parle de russe un prince qui occupa un poste à la cour sous l'empereur Constantin dans le premier tiers du IVe siècle. A la fin du même IVe siècle, certains « Russes"Les guerriers" se sont battus avec l'empereur byzantin Théodose et ont également attaqué la "ville de Selun".

Depuis le VIe siècle, le nom "Russes" se retrouve déjà constamment dans diverses sources - en arabe, d'Europe occidentale, byzantine. De plus, ces Russes opèrent dans toute l’Europe : du Caucase aux montagnes des Pyrénées, de la côte de la mer Baltique à la côte de la mer Méditerranée. Voici quelques exemples moins connus :

773-774 Le poème français sur Ogier le Danois (XIIe-XIIIe siècles) mentionne russe Le comte Erno, qui dirigeait russe un détachement qui défendit Pavie - la capitale des Lombards - de l'armée de Charlemagne. En Italie du Nord Russes occupait la région de Garde près de Vérone.

D'ACCORD. 778 « La Chanson de Roland » (documents des XIIe-XIVe siècles) appelle Roussov parmi les opposants à l'armée franque.

Fin du VIIIe - début du IXe siècle. Dans le poème "Sesi" russe le géant Fierabras se tient aux côtés de Githeklen-Widukind de Saxe contre Charlemagne. "Fierabras de Russie" - un géant "avec une belle crinière de cheveux châtain clair et bouclés, une barbe rousse et un visage balafré".

D'ACCORD. 821 Le géographe bavarois appelle Roussovà côté des Khazars, ainsi que certains Rosov quelque part entre les fleuves Elbe et Sala : Atorosy, Vilyrosy, Khozirosy, Zabrosy.

844 Al-Yaqubi rapporte une attaque Roussovà Séville en Espagne.

La liste de ces références peut se poursuivre assez longtemps. De plus, dans ce cas, des références sont données, pour ainsi dire « non traditionnelles », sans rapport avec le futur État russe, né à la fin du IXe siècle sur les terres des Slaves orientaux.

En général, les scientifiques ont découvert que sur l'ancienne carte Europe I-IX des siècles, c'est-à-dire lorsque l'ancien État russe n'existait pas encore, le nom « Rus » était très courant. Aujourd'hui, on sait qu'il y avait quatre Rus différentes dans les États baltes. En Europe de l'Est, le nom « Rus » se retrouve sur les rives du Dniepr, sur le Don, dans les Carpates, à l'embouchure du Danube, sur la côte des mers d'Azov et de la Caspienne, en Crimée. En Europe occidentale - sur le territoire de l'Autriche moderne, ainsi qu'en Thuringe et en Saxe. De plus, certains « Rus » (« Ruzzika ») faisaient partie du royaume vandale d'Afrique du Nord.

De quel genre de Russes s’agissait-il ? Étaient-ils liés ? Ont-ils quelque chose à voir avec la création future de l’État russe sur le territoire des Slaves orientaux ? Et s’ils l’ont fait, quels Russes exactement ? Tout cela sont de grands mystères...

Les sources qui nous parlent de la naissance de l'État russe, y compris les célèbres chroniques russes, nous proposent également de résoudre des énigmes. Le fait est que déjà dans les sources nationales les plus anciennes, différentes versions de l'origine de la « Rus » sont présentées, se contredisant les unes les autres. Le Conte des années passées présente deux versions de l'origine de la Rus. La version la plus ancienne identifiait les « Rus » avec la tribu Polyan et les faisait venir, avec d'autres Slaves, du cours supérieur du Danube, de Norik. Selon une autre version, apparue à la fin du XIe siècle, les Rus seraient une tribu varègue, « appelée » à régner à Novgorod, qui aurait ensuite transféré le nom « Rus » au pays de Kiev sous le prophète Oleg. (Il est intéressant de noter que les habitants de Kiev, y compris les princes de Kiev, ne connaissaient pas le nom « Rurik » jusqu'à la fin du XIe siècle et considéraient le prince Igor comme le fondateur de la dynastie). Une autre et troisième version est présentée dans « Le Conte de la campagne d'Igor », dont l'auteur associe l'origine de la Rus à la région nord de la mer Noire et au bassin du Don. (D'ailleurs, l'auteur de « Le Conte de la campagne d'Igor » ne connaît pas non plus la légende sur la vocation du prince Rurik et ne le mentionne même pas, et nous sommes déjà à la fin du XIIe siècle !)

Mais la majorité des sources écrites nationales et étrangères s'accordent sur une chose : les Slaves et la Russie jusqu'au Xe siècle. étaient complètement différents peuples. Les Slaves sont des agriculteurs pacifiques qui choisissent eux-mêmes le chef de leur union tribale. Les Rus sont d'excellents commerçants et guerriers qui possédaient une communauté consanguine avec une hiérarchie stricte, la subordination du « plus jeune » à « l'aîné ». Selon le témoignage des contemporains, les Rus constituaient l'élite sociale de la Russie kiévienne et dominaient les Slaves. Les géographes arabes ont écrit à ce sujet aux IXe et Xe siècles, l'empereur byzantin Constantin Porphyrogénète (Xe siècle), « Le Conte des années passées » et bien d'autres.

Au début du XVIIe siècle, une nouvelle version est apparue, dont le créateur était le Suédois P. Petrey, qui a pour la première fois appelé les Rus - Suédois. Au 18ème siècle, cette version a été développée historiens allemands, qui étaient au service de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg. Le premier d'entre eux fut Gottlieb Siegfried Bayer, invité en Russie en 1725. Il croyait que les Rus et les Varègues formaient une seule tribu normande (c'est-à-dire germano-scandinave) qui avait amené Peuples slaves indépendance. Il est vrai que Bayer, ayant décidé d'aborder la question des débuts de la Russie, ne connaissait pas la langue russe et n'avait pas l'intention de l'apprendre. Adeptes de Bayer au XVIIIe siècle. il y avait aussi des Allemands - G. Miller et L. Schletser. C'est ainsi qu'est née la théorie normande de l'origine de la Rus, qui existe encore aujourd'hui.

Les scientifiques normands furent immédiatement vivement critiqués par M.V. Lomonossov, convaincu que les Rus venus chez les Slaves de l'Est étaient déjà eux-mêmes slaves à cette époque et parlaient la langue slave.

Et depuis lors, dans la littérature historique nationale et étrangère, il y a eu une discussion constante et continue : qui sont les Rus ? Depuis près de trois siècles, plusieurs opinions, plusieurs points de vue sur cette question se sont établis dans le monde scientifique. Cependant, il faut garder à l'esprit qu'aucune des théories présentées ci-dessous sur l'origine ethnique des Rus ne peut être considérée comme prouvée de manière concluante. La science historique continue de chercher...

Le premier point de vue : les Rus sont des Slaves.« À l’intérieur » de ce point de vue, il y a aussi deux opinions différentes. Certains historiens considèrent les Rus comme des Slaves baltes et affirment que le mot « Rus » est proche des noms « Rügen », « Ruyan », « Rugs » (la princesse Olga au Xe siècle était appelée « Reine des Tapis » par les Occidentaux). sources européennes). De plus, de nombreux géographes arabes décrivent une certaine « île de la Rus », d’une durée de trois jours de voyage, ce qui coïncide avec la taille de l’île. Rügen.

D'autres historiens reconnaissent les Rus comme des habitants de la région du Dniepr moyen. Ils remarquent que dans la région du Dniepr on trouve le mot « Ros » (rivière Ros), et la plupart des sources arabes placent clairement la Rus au sud de l'Europe de l'Est. Et le nom «Terre russe» dans la chronique désignait à l'origine le territoire des clairières et des habitants du nord (Kiev, Tchernigov, Pereyaslavl), sur les terres desquels il n'y a aucun signe de l'influence des Slaves baltes. Certes, ces scientifiques admettent que le mot « Rus » n’est pas slave, mais iranien. Mais ils pensent que les Slaves du Dniepr ont emprunté ce nom aux tribus scythes-sarmates bien avant la formation de l'ancien État russe.

Deuxième point de vue : les Russes sont des Normands-Scandinaves. Les scientifiques normands citent plusieurs arguments pour étayer leur opinion. Premièrement, l'empereur de Byzance Constantin Porphyrogénète, dans son essai « Sur l'administration de l'Empire », a donné les noms des rapides du bas Dniepr en slave et en russe. Selon les normands, les noms russes des rapides sont des noms scandinaves. Deuxièmement, dans les traités conclus par le prince Oleg le prophète et Igor le Vieux avec Byzance, sont mentionnés les noms des Rus, qui ne sont clairement pas non plus slaves. Les normands décidèrent qu'eux aussi étaient d'origine allemande, et les noms Oleg et Igor étaient les scandinaves « Helgu » et « Ingvar ». Troisièmement, depuis l'Antiquité, les Finlandais et les Estoniens appelaient la Suède « Ruotsi », et en Suède, à côté de la Finlande, se trouvait la province de Roslagen.

Les recherches menées par d’autres scientifiques ont montré que ces trois arguments peuvent être réfutés. Tout d'abord, les noms des rapides du Dniepr sont expliqués avec plus de précision non pas à partir des langues scandinaves, mais à partir des langues iraniennes, en particulier de la langue alan (ossète). Les noms des Rus dans les traités avec Byzance sont d'origine alanienne, celtique, vénitienne et estonienne, mais pas germanique. En particulier, le nom Oleg a un parallèle avec le nom iranien « Haleg ». Les normands ont abandonné le troisième argument au 19ème siècle, notant que le nom « Roslagen » n'était apparu qu'au 13ème siècle, et que les Finlandais appelaient également la Livonie par le nom de « Ruotsi » (finlandais « Pays des rochers »).

Troisième point de vue : les Rus sont un peuple sarmate-alain, descendant des Roxolans. Le mot « rus » (« rukhs ») dans les langues iraniennes signifie « lumière », « blanc », « royal ». Selon une version, sur le territoire de la région du Moyen Dniepr et du Don aux VIIIe et début du IXe siècles. existait État fort Rusov-Alan Kaganate russe. Il comprenait également les tribus slaves des régions du Dniepr et du Don - les Polyans, les Nordistes et les Radimichi. Le Kaganate russe est connu des sources écrites occidentales et orientales du IXe siècle. Au même IXe siècle, le Kaganate russe fut vaincu par les nomades hongrois, et de nombreux Rus-Alans finirent par être l'un des initiateurs de la création de l'ancien État russe. Ce n'est pas pour rien que de nombreuses traces de la culture alan ont été conservées dans la Russie kiévienne, et certains historiens considèrent que les princes Oleg le Prophète et Igor le Vieux viennent du Kaganate russe.

Quatrième point de vue : les Russes sont les Rugs qui vivaient en Europe enje– Vsiècles On ne sait pas d'où viennent ces tapis. On sait seulement que les Rugiens étaient proches des Celtes ou des Illyriens du nord. Au 1er siècle ANNONCE Les Rugi vivaient le long de la côte sud de la mer Baltique, sur le territoire de l'actuelle Allemagne du Nord et sur l'île de Rügen (les Rugi ont été mentionnés par l'historien romain Tacite, qui vécut au 1er siècle après JC). Au début du IIIe siècle. ANNONCE Des tribus germaniques ont envahi l'Europe depuis la Scandinavie : les Goths. L'invasion gothique a dispersé les Tapis dans toute l'Europe. Certains d’entre eux sont restés sur l’île de Rügen et sur la côte de la mer Baltique la plus proche de l’île. L’autre partie s’est déplacée vers l’est, vers les États baltes. Et un autre groupe important de Rugiens se dirigea vers le sud, vers l'Empire romain. Là, ils reçurent l'autorisation de s'installer près des frontières de l'État romain - le long du Danube, dans la province romaine de Noricum (sur le territoire de l'Autriche actuelle). Au 5ème siècle Après JC, ces Rugi ont fondé leur État ici - Rugiland. À propos, Rugiland est appelé « Russie », « Rutenia » dans les sources écrites. « Reuss » et « Reussland » ont longtemps existé en tant que comtés spéciaux en Thuringe. « Ruthénium » était aussi appelé Père. Rügen.

Le Rugiland, en tant qu'État indépendant, a existé pendant plusieurs décennies. Mais dans la seconde moitié du VIe siècle. il fut attaqué par les conquérants. Certains Rugis quittèrent le Rugiland et se dirigèrent vers l'Est. Près du Danube, ils rencontrèrent les Slaves, devinrent progressivement célèbres et commencèrent à être appelés « Rus ». Puis, avec les Slaves, les Rus se sont déplacés vers les rives du Dniepr. Fouilles archéologiques confirment deux vagues de cette migration : fin du VIe - début du VIIe siècle. et dans le deuxième quart du Xe siècle. (Tribu Dniepr - Polyane-Rus).

Des tapis qui sont restés pour vivre rives sud Mer Baltique et sur l'île. Rügen, aux VIIe-VIIIe siècles. mélangé avec les Slaves et les Varin-Varègues. Bientôt, les tapis baltes commencèrent à être appelés Rus, Ruyans ou Rutens. Et l'île de Rügen a commencé à s'appeler Ruyen, Ruden ou Russie. Au début du IXe siècle. Les Rus de langue slave, chassés de leurs terres natales par les Francs, ont commencé à se déplacer vers l'est le long de la côte de la mer Baltique. Dans la seconde moitié du IXe siècle. Ils atteignirent les terres des Slovènes Ilmen, qui appelèrent les nouveaux colons Varègues-Rus.

Cinquième point de vue. En essayant de prendre en compte tous ces faits, indiquant l'existence de "Rus" complètement différents, historien moderne A.G. Kuzmin a proposé une autre version de l'origine de la Rus. À son avis, le mot « Rus » est très ancien et existait parmi divers peuples indo-européens, désignant généralement la tribu dominante, le clan. Ceci explique sa signification dans différentes langues - "rouge", "lumière". Chez les peuples anciens, les deux couleurs étaient des signes de la tribu dominante, la famille « royale ».

Au début du Moyen Âge, trois peuples non apparentés ont survécu, portant le nom de « Rus ». Les premiers sont les Rugi, originaires des Illyriens du nord. Les seconds sont les Ruthènes, peut-être une tribu celtique. Les troisièmes sont les « Rus-Turcs », les Sarmates-Aliens du Kaganate russe dans les steppes de la région du Don. À propos, les auteurs arabes médiévaux les connaissent comme « les trois types de Rus ». Tous ces Rus furent en contact à différentes époques avec des tribus slaves, furent voisins des Slaves, et devinrent plus tard slaves.

Sur les terres des Slaves orientaux, des Russes de différentes origines ethniques sont venus de différentes manières et de différents endroits - des États baltes, de la région du Danube, des rives du Don et du Dniepr. Sur le territoire slave oriental, divers Rus se sont unis pour former le « clan russe », qui est devenu le clan dirigeant de l'État russe qu'ils ont créé. C'est pourquoi aux IX-XII siècles. dans la Russie antique, il y avait au moins quatre légendes généalogiques, c'est-à-dire quatre versions de l'origine de la « famille russe ». Ils nomment différents « ancêtres » des Rus : dans le Conte des années passées - Kiy (originaire de la région du Danube), Rurik (originaire des États baltes occidentaux), Igor (originaire des États baltes orientaux ou des États baltes occidentaux). Région du Don), et dans le Conte du régiment Igor" - Troyan (peut-être originaire de la région de la mer Noire). Et derrière chacune de ces légendes se cachaient certaines traditions, forces politiques et sociales et certains intérêts, y compris les prétentions de certains Rus au pouvoir dans l'ancien État russe.

C'est ainsi que de nombreux mystères surgissent d'une question apparemment très simple : que signifie le mot « russe » ? C'est ainsi que de nombreuses pages mystérieuses de l'histoire nous sont révélées lorsque nous commençons à chercher la réponse à cette question. Mais combien de pages d’histoire nous restent encore fermées, attendant toujours leur découvreur ! Eh bien, par exemple, dans la Baltique orientale, il y avait deux « Russies » qui nous étaient incompréhensibles : « Tchernaya » ou « Noire » (dans le cours supérieur du Néman) et « Blanche » (le long de la Dvina occidentale). Un mystère encore plus grand est celui de la Rus' de la mer Noire, qui est parfois associée aux Indo-Aryens. Plus tard, le mystérieux « Purgas Rus' » est mentionné dans les chroniques russes...

Une seule chose est claire : différents peuples ont participé à la création de l'ancien État russe, mais le principal est resté : les Slaves. Cependant, vous le savez, l'origine des Slaves est aussi un grand et même un très grand mystère historique. Habituellement, ils pensent...

La question de savoir quelles autres langues parlaient les princes de Kiev est liée à la question de l'origine réelle de ces personnes. Oleg (« Prophétique ») est devenu prince de Kiev en 882 après avoir tué Dir et Askold, qui régnaient alors sur la ville. C’est Oleg qui a déclaré Kiev capitale (« la mère des villes russes »), fondant ainsi dans une certaine mesure l’État de la Russie kiévienne.

Les origines exactes d'Oleg sont inconnues. Il existe une version selon laquelle il pourrait provenir des Varègues, qui étaient les descendants russifiés des tribus scandinaves (Vikings). Il existe même une hypothèse selon laquelle Oleg serait le héros des sagas norvégiennes-islandaises, connu sous le nom d'Odd Orvar. Ainsi, le premier prince de Kiev aurait très bien pu maîtriser non seulement les dialectes slaves du sud, mais aussi certains dialectes scandinaves.

La seule femme sur le trône de Kiev, Olga, était une femme très instruite pour son époque. Ceci est indiqué par le fait qu'elle fut la première à accepter le christianisme en Russie. Les Russes de son époque étaient païens. Il n'y avait tout simplement pas de livres paroissiaux dans l'État, et certainement pas dans la langue littéraire slave (tout cela apparaîtra bien plus tard).

Pour devenir chrétienne, Olga devait soit lire l'Évangile, soit au moins avoir la possibilité de communiquer avec des prêtres byzantins orthodoxes. Olga se rend à Byzance en 957 et rend visite à l'empereur Constantin Porphyrogénète. Du VIIe siècle jusqu'à la fin de l'existence de cet État, sa langue officielle était le grec.

Après 2 ans, elle renonça au paganisme et se fit baptiser. Pour prendre une décision aussi sérieuse, le dirigeant de Kiev devait bien se familiariser avec l'enseignement chrétien lui-même, lire des livres saints et communiquer avec des prêtres qui l'instruiraient sur cette voie. De telles actions présupposent la connaissance du grec ou du latin, dans lesquels la grande majorité des textes sont écrits. livres saints de cette époque. Olga pourrait très bien parler au moins une de ces langues.

Les princes qui ont régné après elle (Sviatoslav, Yaropolk) n'ont pas accordé autant d'attention aux questions de foi et d'éducation, car ils étaient païens et guerriers. Ils étaient davantage préoccupés par les campagnes militaires, les conquêtes et le renforcement des frontières de l'État. Tout a radicalement changé sous la principauté de Vladimir Sviatoslavich au Xe siècle. Il a non seulement baptisé Rus païenne, mais a également contribué au développement de la littérature Ancienne langue slave. Ce dernier était nécessaire pour traduire les livres paroissiaux en slave. La population de la Russie ne comprenait ni le grec ni le latin.

D'après le Conte des années passées, on sait que Vladimir était marié à la princesse byzantine Anna. Elle était grecque de la ville de Korsun (Chersonèse) et parlait grec. Il est probable que son mari comprenait également cette langue et pouvait y lire les Saintes Écritures. Comme la plupart de ses descendants, le prince connaissait probablement les langues de certaines tribus russes voisines (ou du moins les comprenait). Cela était nécessaire pour la conclusion de traités commerciaux et d'autres alliances diplomatiques.