Hygiène scolaire. Sujet et tâches de l'hygiène scolaire

Placement d'accent : HYGIÈNE DE L'ÉCOLE

HYGIENE DES SCOLAIRES. La santé d'un enfant dépend en grande partie du respect régulier et strict des règles d'hygiène. A l'école, les compétences en matière d'hygiène sont développées par les enseignants et le médecin scolaire. Au début cours appropriés travail éducatif effectué non seulement sur des mesures spéciales des cours de santé, mais aussi dans des cours sur des matières d'enseignement général [par exemple, dans le programme russe. la langue (1re année) inclut le thème « Prendre soin de la santé » dans le programme d'histoire naturelle de 4e année, le thème « Le corps humain et en prendre soin », etc.]. Le but de ces cours est d'initier les étudiants aux informations de base en matière de santé et, à partir de celles-ci, de développer des compétences de base en matière d'hygiène. compétences.

Les collégiens et lycéens acquièrent des éléments d’hygiène. connaissances en cours de sciences (chapitre obr. lors de la participation à un cours d'anatomie et de physiologie humaines). Éducation à l'hygiène Les compétences commencent par une explication du sens de telle ou telle hygiène. exigences. D'une grande importance pour développer les compétences de G. sh. a un exemple personnel d'enseignants, d'éducateurs, de lycéens, apparence et leur comportement doit être un exemple de propreté, de propreté et d'ordre.

Un grand rôle dans l’instauration de l’hygiène. les compétences sont exercées par les activités sanitaires amateurs de l'élève - le travail actif des collégiens en tant qu'aides-soignants (les aides-soignants pour enfants vérifient la propreté des mains, du cou, des oreilles, du mouchoir, du col de l'élève, surveillent le lavage des mains avant le petit-déjeuner, etc. et prennent des notes dans les agendas aides-soignants), et les plus âgés - agents sanitaires. Favorise la production d’hygiène. compétences propreté dans les salles de classe et autres zones de l’école, cour d’école, etc.

Hygiénique Les connaissances transmises aux étudiants doivent s’appuyer sur des données modernes. médecine. Éducation à l'hygiène Les compétences ne peuvent être couronnées de succès qu’avec une collaboration étroite entre l’école et la famille. Un travail systématique et cohérent d’éducation sanitaire devrait être mené auprès des parents. Docteur, méd. La sœur, avec les enseignants, organise un « coin pour les parents », dans lequel elles accrochent des affiches, des tableaux de textes et des rappels expliquant comment prendre soin de la santé d'un écolier dans la famille. Le moyen le plus efficace d'organiser correctement les soins familiaux pour l'éducation à l'hygiène. les compétences sont les visites des enseignants à l’école à la maison. Lors de ces visites, l'enseignant se familiarise avec l'hygiène. conditions dans la famille, avec la routine quotidienne des études, avec l'organisation et l'éclairage de son lieu de travail, etc.

Pour que les enfants respectent les exigences d'hygiène, ils doivent en comprendre le sens et la signification. Les parents et les membres adultes de la famille doivent expliquer aux enfants la nécessité de suivre l'une ou l'autre règle d'hygiène. Il est très important de montrer à l'enfant comment effectuer correctement et correctement une procédure particulière (par exemple, comment bien se peigner, se brosser les dents, se laver les mains, effectuer des lingettes humides suivies d'un frottement du corps avec une serviette, etc.). Il faut montrer et corriger l'enfant jusqu'à ce qu'il maîtrise bien toutes les techniques. Pour que le respect des règles d'hygiène devienne une habitude, vous devez apprendre aux enfants chaque jour à une certaine heure dans l'ordre établi à exécuter tous les éléments du régime, ainsi que toutes les procédures de soin de leur corps, de leurs vêtements. et locaux ; contrôler strictement la mise en œuvre des règles d'hygiène, en encourageant la précision ou, à l'inverse, en punissant raisonnablement la négligence et la paresse.

Achat de produits d'hygiène pour les enfants. les compétences sont facilitées par le désir d'imiter les adultes. Par conséquent, les parents et les frères et sœurs aînés, par leur apparence, leurs habitudes et leur comportement, devraient servir d’exemple de propreté, d’ordre et de propreté aux enfants. Tout en exigeant que les enfants suivent une routine quotidienne, il est nécessaire de s'assurer qu'une certaine routine établie est soutenue par tous les autres membres de la famille.

Droite régime organisé de la journée est une répartition rationnelle du temps d'étude. activités, travail, repos, sommeil, manger, soins personnels, exercices du matin etc. La routine quotidienne de l’élève est définie en fonction de son âge, de son état de santé et de ses activités scolaires. Le professeur principal et le médecin scolaire conseillent les parents sur l'organisation de la vie quotidienne. Lors de l'organisation de votre routine quotidienne, une attention particulière doit être portée alimentation rationnelle enfant. L'un des principaux critères d'hygiène Les exigences pour organiser la routine quotidienne sont l'alternance d'activité et de repos complet, c'est-à-dire le sommeil. Hygiénique L'utilité du sommeil est déterminée par : la durée, la fréquence et la profondeur. La durée du sommeil est liée à l'âge et à la forme physique. la condition des enfants. Les enfants doivent se lever et se coucher à une certaine heure (voir Sommeil). Une attention particulière doit être portée à la pureté de l'air dans la pièce où dort l'enfant. Il faut apprendre aux enfants à dormir avec les fenêtres ouvertes. L'enfant doit disposer d'un lit séparé, confortable et propre.

Le durcissement du corps de l'enfant est d'une grande importance et doit être effectué selon un certain système tout au long de l'année. Lors de l'augmentation des conditions d'hygiène. compétences, vous devez également faire attention à une posture correcte. Très souvent, les écoliers se tiennent voûtés, le ventre légèrement saillant ; lors de la préparation des cours, ils s'assoient penchés, soulevant celui de droite et l'abaissant épaule gauche. Une mauvaise posture provoque une fatigue plus rapide et peut contribuer à des déficiences physiques. développement : courbure accrue, courbure de la colonne vertébrale, etc. Une posture correcte permet de créer les meilleures conditions pour la respiration et la circulation sanguine (voir Posture).

Les écoliers doivent faire des exercices matinaux tous les jours, ce qui aide à développer une posture correcte et donne à l'enfant de l'énergie pour toute la journée (voir Exercice).

En complément des exercices matinaux à domicile (en accord avec votre médecin), vous pouvez, si nécessaire, réaliser des exercices correctifs. Il faut également faire attention à l’apparition de pieds plats, qui peuvent provoquer une fatigue rapide des enfants lorsqu’ils marchent ou restent debout pendant de longues périodes.

G. sh. comprend les soins oculaires, c'est-à-dire l'hygiène visuelle, dont la détérioration peut être une des raisons de la baisse des performances des élèves.

L'un des principaux éléments de l'hygiène personnelle est le soin quotidien de la peau du visage et des mains. Il est nécessaire d'apprendre rapidement à l'enfant à se laver les mains avant de manger et après toute contamination, en allant aux toilettes, après avoir joué avec des animaux domestiques, etc. Les mains doivent être lavées avec du savon. Il est préférable que les écoliers utilisent du savon pour bébé ou à la glycérine. Vous devez vous essuyer pour que la peau ne devienne pas rugueuse et que des fissures n'apparaissent pas (appelées « boutons »). Chaque enfant doit avoir sa propre serviette séparée. Vous devez vous laver le visage matin et soir avec de l'eau à température ambiante normale. Une attention particulière doit être portée au soin des ongles. Ils doivent être lavés quotidiennement avec une brosse et du savon et coupés court. Les ongles sont coupés de manière arquée, en suivant la hauteur des doigts. Les ongles des pieds doivent être coupés droits, car couper les coins favorise les ongles incarnés.

Les pieds doivent être lavés quotidiennement avant de se coucher, à la fois pour durcir le corps, pour maintenir la propreté et lutter contre la transpiration. Les causes de la transpiration peuvent être un lavage peu fréquent des pieds, une surchauffe, le port chaussures en caoutchouc etc. Les pieds moites peuvent être éliminés de manière hygiénique. soin et, tout d'abord, les laver quotidiennement, d'abord à l'eau tiède puis à l'eau froide. Si la transpiration des pieds ne disparaît pas, alors elle est évidemment associée au c.-l. maladie, dans ce cas vous devriez consulter un médecin.

Les enfants doivent se laver une fois par semaine à l'eau chaude (température 35° - 40°). Il est préférable de laver les petits enfants à la peau plus fine et plus délicate avec une éponge ; les enfants d'âge scolaire peuvent utiliser un gant de toilette. Attention particulière nécessite des soins capillaires. Il est recommandé de laver les cheveux secs après 10 jours et les cheveux gras après 5-6 jours (car ils se salissent). L'eau dure peut être adoucie (ajoutez 1 à 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans la bassine). Si la peau de la tête est squameuse et que les cheveux sont secs, après le lavage et le séchage, il est conseillé de lubrifier la tête avec de l'huile de ricin, d'amande ou de bardane. Chaque enfant doit disposer de son propre peigne (et, si nécessaire, de son propre peigne fin). Les cheveux courts doivent être peignés de la racine à la pointe des cheveux, et les cheveux longs doivent être peignés en plusieurs étapes, en commençant par la fin. Lorsqu’elle apprend aux filles à prendre soin de leurs cheveux elles-mêmes, la mère doit systématiquement examiner la tête de sa fille et, de temps en temps, après le lavage, la peigner avec un peigne fin. Lorsque vous tressez vos cheveux, vous ne devez pas les tirer trop fort, car cela favorise la chute des cheveux. Les filles ne devraient pas porter le foulard tout le temps, car cela entraînerait des problèmes de croissance des cheveux.

Éduquer les enfants à des compétences systématiques. Prendre soin de ses dents et de sa cavité buccale est l'une des règles d'hygiène personnelle nécessaires. Les dents doivent être brossées quotidiennement, toujours avant de se coucher, et de préférence deux fois par jour, matin et soir ; De plus, il est recommandé de se rincer la bouche eau chaude après avoir mangé (voir Dents).

La famille et l'école devraient inculquer à l'enfant des compétences en matière d'hygiène. comportement. L'élève doit savoir qu'en toussant ou en éternuant, il doit se couvrir la bouche avec sa main et se détourner de son voisin. Les enfants devraient prendre l’habitude de laver les légumes et les fruits avec de l’eau, car les germes restent longtemps sur les fruits, les légumes et les baies non lavés. Une exigence en matière d'hygiène personnelle est également la propreté des objets entourant l'enfant - jouets, livres, vêtements, ainsi que la propreté de la pièce.

Il faut apprendre aux écoliers à manipuler correctement les livres. Un livre sale et échevelé contribue à la propagation de l’infection. Il est nécessaire de surveiller particulièrement attentivement la propreté des livres, pour ne pas donner livres sains, qui ont été utilisés par des enfants malades, ne laissez pas les enfants baver sur les pages du livre et les plier, ne laissez pas les livres ouverts, car le papier jaunit, l'impression s'estompe, cela altère la clarté et la lisibilité du texte et affecte négativement la vision du lecteur. Le livre doit être enveloppé dans du papier propre et l'emballage doit être changé au fur et à mesure qu'il se salit ; les livres doivent être stockés dans des étagères fermées si possible.

Les ustensiles d'écriture doivent être conservés dans une trousse à crayons et les plumes doivent être essuyées avec une brosse à plumes après utilisation. Taillez les crayons à l'aide d'un outil spécial. boîte à l’aide d’une machine ou d’un couteau de poche. Il est nécessaire d'expliquer à l'enfant les méfaits de l'habitude de mettre un crayon ou une gomme dans sa bouche.

Hygiénique des exigences s'appliquent aux vêtements et chaussures pour enfants (voir Vêtements et chaussures).

G. sh. comprend l’hygiène domestique. La pièce où vit l'enfant doit toujours être propre. Pendant la saison chaude, les fenêtres doivent rester ouvertes à tout moment et par temps froid, au moins quatre fois aérer la pièce (c'est encore mieux d'apprendre aux enfants à dormir avec la fenêtre ouverte). La température ambiante la plus favorable est de 18°C. La chambre doit être nettoyée le matin et lorsqu'elle est sale. Pendant le nettoyage temps chaud Il est nécessaire d'ouvrir les fenêtres et, par temps froid, les bouches d'aération. Les sols doivent être balayés en enveloppant la brosse dans un chiffon humide. Les sols doivent être lavés au moins une fois par semaine et essuyés afin de ne pas augmenter l'humidité de l'air. Il est préférable de frotter le parquet avec du mastic. Les murs et les portes doivent être nettoyés au moins une fois par mois. La poussière est essuyée sur les meubles après avoir balayé la pièce. Il est également important de maintenir la propreté dans toutes les pièces techniques de l'appartement.

Lit. : Salnikova G.P., Schoolchild Hygiene, 2e éd., M., 1959 ; Milman I.I., Éducation et formation hygiéniques en école primaireécole de huit ans, 3e éd., M., 1961 ; Antropova M.V., Hygiène scolaire, 2e éd., M., 1962. M.V. Antropova, G.P. Salnikova. Moscou.

Sources :

1. Encyclopédie pédagogique. Tome 1. Ch. éd. - A.I. Kairov et F.N. Petrov. M., " Encyclopédie soviétique", 1964. 832 colonnes illustrées, 7 pages d'illustrations.

Hygiène scolaire*- représente le service d'hygiène publique, qui a pour mission de protéger la santé des élèves contre les influences néfastes de l'école ; il enseigne comment aménager les locaux scolaires, comment les adapter fournitures scolaires(bancs de classe, tableaux noirs, etc.), comment répartir les activités, etc. En plus au sens large Hygiène scolaire* l’hygiène englobe les soins développement harmonieux corps et esprit des enfants à l'école. Pour réaliser ces aspirations, entre autres conditions, il est nécessaire que l’hygiène domestique des élèves aille de pair avec l’hygiène scolaire. Le médecin viennois Frank est considéré comme le fondateur de l'hygiène scolaire moderne*. Après son ouvrage (Joh.-Pet. Frank, "System einer vollst ä ndigen medizinischen Policey", Mannheim, II vol., 1780), paru en 1780, une assez longue période de stagnation commença dans ce domaine ; en 1836, le livre « Pour la défense de la santé des étudiants » fut publié. Les principaux travaux sur les questions d'hygiène scolaire* remontent aux 40-50 dernières années, lorsque paraissent les études de Parov et Meyer sur le mécanisme des sièges, Farner sur la réforme mobilier scolaire, Kohn sur la myopie scolaire et sur l'air, Schubert sur l'écriture ; plus tard, à partir des années 70 du XIXe siècle, ils commencent à développer les questions d'hygiène mentale et morale des étudiants, de méthodes pédagogiques et de surmenage (Kay, Kraepelin, etc.). En Russie, le premier à s'être lancé dans l'hygiène scolaire* dans les années 70 du XIXe siècle fut un ancien professeur de Moscou ; en plus propre recherche, il a également supervisé de nombreux travaux d'autres personnes, principalement des médecins zemstvo (Zhbankov, Nagorsky, Zak, Starkov, etc.).

Des études massives auprès des écoliers, réalisées ici et à l'étranger, ont indéniablement révélé que l'école, principalement en raison de ses conditions insalubres, d'une part, provoque le développement de certaines affections douloureuses chez ses élèves, d'autre part, elle soutient troubles du corps dont ils ne peuvent cependant pas être considérés comme les seuls responsables. Le premier groupe comprend : la courbure latérale de la colonne vertébrale, le surmenage - maladies scolaires principalement ; au second : troubles digestifs, habituels, habituels, maladies des os, des dents, de l'oreille, etc. ; Certains considèrent également le gonflement de la glande thyroïde (goitre) comme une maladie scolaire. Enfin, l’école est un intermédiaire dans la transmission et la propagation épidémique de nombreuses maladies contagieuses. enfance(scarlatine, diphtérie, rougeole, coqueluche, oreillons, gale, teigne, etc.). Les statistiques montrent que l'incidence de l'hygiène scolaire* est très élevée. En suédois écoles supérieures 55 % ont été trouvés malades, et dans les écoles communautaires - 34 à 38 % de tous les enfants, dans les écoles danoises pour garçons 29 %, pour filles 41 %. Dans les écoles de la ville de Moscou, en 1889, sur 11 188 enfants examinés, 5 081 (45,4 %) patients ont été découverts ; selon les rapports des écoles de Saint-Pétersbourg pour 1890, 51 % des garçons étaient malades, 72,8 % des filles ; Dans la province, sur 6 000 élèves des écoles publiques, 40,9 % ont été déclarés malades. Cependant, toutes les maladies dites scolaires ne peuvent pas être attribuées à l’école. Ainsi, des études menées au Danemark auprès de 48 000 étudiants ont montré qu'un quart des enfants malades apportaient déjà leur maladie avec eux maison des parents.

Épouser. Erisman, « Cours d'hygiène » (vol. II, 1887) ; Yu. I. Zavolzhskaya, « Hygiène scolaire* hygiène » (Saint-Pétersbourg, 1898) ; N. P. Gundobin, « Hygiène scolaire » (Saint-Pétersbourg, 1902) ; A. V. Natanson, « Hygiène oculaire à l'école » (« Real Medical Sciences », vol. XX, Saint-Pétersbourg, 1897) ; Uffelmann, « School Hygiene » (ibid., cité ici) ; Baginsky, « Handbuch der Schulhygiene » (2e éd., 1883) ; H. Cohn, "Lehrbuch der Hygiene des Auges" (1892) ; Burgerstein et Netolitzky, "Handbuch der Schulhygie n e" (2e éd., 1902).

Physiologie de l'âge - une science qui étudie les fonctions vitales du corps humain à différents moments périodes d'âge. Elle étudie les fonctions des organes, des systèmes organiques, du corps dans son ensemble au fur et à mesure de sa croissance et de son développement, ainsi que les caractéristiques de ces fonctions à chaque âge.

Sujet le cours de physiologie du développement est l'étude caractéristiques physiologiques les enfants et les adolescents dans le processus de leur développement individuel, ainsi que les caractéristiques de la réaction des fonctions physiologiques à impact pédagogique. Les fonctions des organes et de leurs systèmes dépendent de leur structure, c'est pourquoi la physiologie liée à l'âge fait appel aux connaissances d'autres sciences : anatomie, physiologie humaine, cytologie, histologie, etc.

Des connaissances en physiologie liée à l’âge sont nécessaires enseignants (surtout professeurs de classe) pour déterminer méthodes efficaces formation, pour développer des méthodes de développement de la motricité et de conduite des enfants travail de santéà l'école. La physiologie du développement est importante pour comprendre les caractéristiques de la psychologie d’un enfant à différentes étapes développement du corps. Il aide à établir les étapes de développement des processus d'attention, de perception de l'information et de formation des besoins cognitifs.

Hygiène scolaire- la science sur les modèles d'influence des facteurs pédagogiques sur la santé individuelle et collective des enfants et des adolescents. Sur la base des connaissances en matière d'hygiène scolaire, des recommandations sont élaborées sur la nutrition, la routine quotidienne et le repos des élèves, ainsi que l'organisation du processus éducatif. Les principes de base de l'hygiène scolaire sont utilisés dans la production de mobilier scolaire et dans la planification des établissements d'enseignement (caractéristiques de l'éclairage, de l'approvisionnement en eau, du chauffage, de l'assainissement, etc.).

2.Groupes de santé pour enfants. Premier groupe - des enfants en bonne santé avec un développement normal et niveau normal fonctions - enfants qui ne souffrent pas de maladies chroniques; ceux qui n’étaient pas malades ou rarement malades pendant la période d’observation ; avoir un développement physique et neuropsychique normal et adapté à son âge (enfants en bonne santé, sans déviations). Deuxième groupe - des enfants en bonne santé, mais présentant des anomalies fonctionnelles et quelques anomalies morphologiques, ainsi qu'une résistance réduite aux maladies aiguës et chroniques ; souvent (4 fois par an ou plus) ou pendant une longue période (plus de 25 jours pour une maladie) malade (en bonne santé, avec des anomalies morphologiques et une résistance réduite) Ce groupe comprend les enfants atteints de les violations suivantes problèmes de santé : rachitisme, degré 1, carence ou excès de poids, prédisposition allergique, défauts de posture, etc. Troisième groupe réunit les enfants atteints de maladies chroniques ou de pathologies congénitales en état de compensation, c'est-à-dire avec des exacerbations rares et légères d'une maladie chronique sans violation prononcéeétat général, bien-être et comportement, ainsi qu'en cas de déviations fonctionnelles dans un seul système ou organe . Quatrième groupe comprend les enfants atteints de maladies chroniques, de malformations congénitales en état de sous-compensation, qui sont déterminées par des déviations fonctionnelles non seulement de l'organe ou du système malade, mais également d'autres organes et systèmes, avec des exacerbations fréquentes de la maladie sous-jacente, avec des perturbations de l'ensemble état et bien-être après une exacerbation, avec une période de récupération prolongée après des maladies aiguës. Cinquième groupe – Il s’agit d’enfants atteints de maladies chroniques sévères, de malformations congénitales sévères en état de décompensation, c’est-à-dire classés comme handicap.

3.Étapes de la puberté.

Puberté ce n'est pas un processus fluide, cela implique certaines étapes, dont chacune est caractérisée par le fonctionnement spécifique des glandes sécrétion interne et, par conséquent, l'organisme tout entier dans son ensemble. Les stades sont déterminés par une combinaison de caractéristiques sexuelles primaires et secondaires. Il y a 5 étapes de la puberté chez les garçons et les filles.

Stade 1 - prépuberté(la période précédant immédiatement la puberté). Caractérisé par l'absence de caractères sexuels secondaires.

Étape 2 – début de la puberté. Les garçons connaissent une légère augmentation de la taille des testicules. Poils pubiens minimes. Bœuf les guêpes sont rares et droites. Chez les filles, gonflement des glandes mammaires. Légère pousse de poils le long des lèvres. A ce stade, l'hypophyse est fortement activée, ses fonctions gonadotropes et somatotropes augmentent. La sécrétion accrue d'hormone somatotrope à ce stade est plus prononcée chez les filles, ce qui détermine l'augmentation de leurs processus de croissance. La libération d'hormones sexuelles augmente, les fonctions des glandes surrénales sont activées.

Étape 3- chez les garçons, nouvel élargissement des testicules, début d'élargissement du pénis, principalement en longueur. Les poils pubiens deviennent plus foncés, plus grossiers et commencent à se propager jusqu'à la symphyse pubienne. Chez les filles, les glandes mammaires se développent davantage et la pousse des poils se propage vers le pubis. Il y a une nouvelle augmentation de la teneur en hormones gonadotropes dans le sang. La fonction des glandes sexuelles est activée. Chez les garçons, la sécrétion accrue de somatotropine détermine une croissance accélérée.

Étape 4- chez les garçons, le pénis augmente en largeur, la voix change, l'acné juvénile apparaît, les poils du visage, des aisselles et du pubis commencent. Chez les filles, les glandes mammaires se développent intensément et la pousse des cheveux est de type adulte, mais moins répandue. A ce stade, les œstrogènes androgènes sont intensément libérés. Chez les garçons, des niveaux élevés de somatotropine subsistent, ce qui détermine un taux de croissance important. Chez les filles, la teneur en somatotropine diminue et le taux de croissance diminue.

Étape 5- les garçons développent finalement des organes génitaux et des caractéristiques sexuelles secondaires. Chez la fille, les glandes mammaires et les poils génitaux correspondent à ceux d'une femme adulte. A ce stade, les règles des filles se stabilisent. L'apparition des règles indique le début de la puberté : les ovaires produisent déjà des ovules matures prêts à être fécondés. L'accélération est Accélération de la croissance et de la puberté chez les adolescents. Retard – Il s’agit d’une formation plus tardive de l’organe et de son développement plus lent.

Hygiène scolaire* - représente le service d'hygiène publique, qui a pour mission de protéger la santé des élèves des influences néfastes de l'école ; elle apprend à aménager les locaux scolaires, à adapter les fournitures scolaires (bancs de classe, tableaux noirs, etc.), à répartir les cours, etc. Dans un sens plus large, l'hygiène englobe les préoccupations liées au développement harmonieux du corps et de l'esprit des enfants à l'école. Pour réaliser ces aspirations, entre autres conditions, il est nécessaire que l’hygiène domestique des étudiants aille de pair avec l’hygiène. Le médecin viennois Frank est considéré comme le fondateur de l'hygiène suisse moderne. Après son ouvrage (Joh.-Pet. Frank, "System einer vollst ä ndigen medizinischen Policey", Mannheim, II vol., 1780), paru en 1780, une assez longue période de stagnation commença dans ce domaine ; en 1836, le livre de Lorinser « Pour la défense de la santé des étudiants » fut publié. Les principaux travaux sur les questions d'hygiène remontent aux 40-50 dernières années, lorsque parurent les études de Parov et Meyer sur le mécanisme de la position assise, Farner sur la réforme du mobilier scolaire, Kohn sur la myopie scolaire, Pettenkofer sur l'air, Schubert sur en écrivant; plus tard, à partir des années 70 du XIXe siècle, ils commencent à développer les questions d'hygiène mentale et morale des étudiants, de méthodes pédagogiques et de surmenage (Kay, Griesbach, Kraepelin, etc.). En Russie, le premier à s'être lancé dans l'hygiène dans les années 70 du XIXe siècle fut l'ancien professeur moscovite Erisman ; En plus de ses propres recherches, il a également supervisé de nombreux travaux d'autres personnes, principalement des médecins zemstvo (Zhbankov, Nagorsky, Amsterdam, Zak, Starkov, etc.).

Des études massives auprès des écoliers, réalisées ici et à l'étranger, ont indéniablement révélé que l'école, principalement en raison de ses conditions insalubres, d'une part, provoque le développement de certaines affections douloureuses chez ses élèves, d'autre part, elle soutient troubles du corps dont ils ne peuvent cependant pas être considérés comme les seuls responsables.

Le premier groupe comprend : la myopie, la courbure latérale de la colonne vertébrale, le surmenage - maladies scolaires principalement ; au second : troubles digestifs, anémies, maux de tête habituels, saignements de nez habituels, maladies des os, des dents, des oreilles, etc. ; Certains considèrent également le gonflement de la glande thyroïde (goitre) comme une maladie scolaire. Enfin, l'école est un intermédiaire dans la transmission et la propagation épidémique de nombreuses maladies infectieuses de l'enfance (scarlatine, diphtérie, rougeole, coqueluche, oreillons, gale, teigne, etc.). Les statistiques montrent que l'incidence de Sh. Dans les écoles supérieures suédoises, 55 % ont été trouvés malades, et dans les écoles communautaires - 34 à 38 % de tous les enfants, dans les écoles danoises pour garçons 29 %, pour filles 41 %. Dans les écoles de la ville de Moscou, en 1889, sur 11 188 enfants examinés, 5 081 (45,4 %) patients ont été découverts ; selon les rapports des écoles de Saint-Pétersbourg pour 1890, 51 % des garçons étaient malades, 72,8 % des filles ; dans la province de Voronej, sur 6 000 élèves des écoles publiques, 40,9 % ont été trouvés malades. Cependant, toutes les maladies dites scolaires ne peuvent pas être attribuées à l’école. Ainsi, des études menées en Norvège et au Danemark auprès de 48 000 étudiants ont montré qu'un quart des enfants malades avaient déjà emporté avec eux leur maladie du domicile de leurs parents. Épouser. Erisman, « Cours d'hygiène » (vol. II, 1887) ; Yu. I. Zavolzhskaya, « Sh. Hygiène » (Saint-Pétersbourg, 1898) ; N. P. Gundobin, « Hygiène scolaire » (Saint-Pétersbourg, 1902) ; A. V. Nathanson, « Hygiène oculaire à l'école » (« Véritable encyclopédie des sciences médicales », vol. XX, Saint-Pétersbourg, 1897) ; Uffelmann, « School Hygiene » (ibid., la littérature russe y est également présentée) ; Baginsky, « Handbuch der Schulhygiene » (2e éd., 1883) ; H. Cohn, "Lehrbuch der Hygiene des Auges" (1892) ; Burgerstein et Netolitzky, "Handbuch der Schulhygie n e" (2e éd., 1902).

Hygiène scolaire
Dictionnaire encyclopédique F.A. Brockhaus et I.A. Éfron

- représente le service d'hygiène publique, qui a pour mission de protéger la santé des élèves contre les influences néfastes de l'école ; elle apprend à aménager les locaux scolaires, à adapter les fournitures scolaires (bancs de classe, tableaux noirs, etc.), à répartir les cours, etc. Dans un sens plus large, l'hygiène englobe les préoccupations liées au développement harmonieux du corps et de l'esprit des enfants à l'école. Pour réaliser ces aspirations, entre autres conditions, il est nécessaire que l’hygiène domestique des étudiants aille de pair avec l’hygiène. Le médecin viennois Frank est considéré comme le fondateur de l'hygiène suisse moderne. Après son ouvrage (Joh.-Pet. Frank, "System einer vollst ä ndigen medizinischen Policey", Mannheim, II vol., 1780), paru en 1780, une assez longue période de stagnation commença dans ce domaine ; en 1836, le livre de Lorinser « Pour la défense de la santé des étudiants » fut publié. Les principaux travaux sur les questions d'hygiène remontent aux 40-50 dernières années, lorsque parurent les études de Parov et Meyer sur le mécanisme de la position assise, Farner sur la réforme du mobilier scolaire, Kohn sur la myopie scolaire, Pettenkofer sur l'air, Schubert sur en écrivant; plus tard, à partir des années 70 du XIXe siècle, ils commencent à développer les questions d'hygiène mentale et morale des étudiants, de méthodes pédagogiques et de surmenage (Kay, Griesbach, Kraepelin, etc.). En Russie, le premier à s'être lancé dans l'hygiène dans les années 70 du XIXe siècle fut l'ancien professeur moscovite Erisman ; en plus de ses propres recherches, il a également supervisé de nombreux travaux d'autres personnes, principalement des médecins zemstvo (Zhbankov, Nagorsky, Amsterdam, Zak, Starkov, etc.).

Des études massives auprès des écoliers, réalisées ici et à l'étranger, ont indéniablement révélé que l'école, principalement en raison de ses conditions insalubres, d'une part, provoque le développement de certaines affections douloureuses chez ses élèves, d'autre part, elle soutient troubles du corps dont ils ne peuvent cependant pas être considérés comme les seuls responsables. Le premier groupe comprend : la myopie, la courbure latérale de la colonne vertébrale, le surmenage - maladies scolaires principalement ; au second : troubles digestifs, anémies, maux de tête habituels, saignements de nez habituels, maladies des os, des dents, des oreilles, etc. ; Certains considèrent également le gonflement de la glande thyroïde (goitre) comme une maladie scolaire. Enfin, l'école est un intermédiaire dans la transmission et la propagation épidémique de nombreuses maladies infectieuses de l'enfance (scarlatine, diphtérie, rougeole, coqueluche, oreillons, gale, teigne, etc.). Les statistiques montrent que l'incidence de Sh. Dans les écoles supérieures suédoises, 55 % ont été trouvés malades, et dans les écoles communautaires - 34 à 38 % de tous les enfants, dans les écoles danoises pour garçons 29 %, pour filles 41 %. Dans les écoles de la ville de Moscou, en 1889, sur 11 188 enfants examinés, 5 081 (45,4 %) patients ont été découverts ; selon les rapports des écoles de Saint-Pétersbourg pour 1890, 51 % des garçons étaient malades, 72,8 % des filles ; dans la province de Voronej, sur 6 000 élèves des écoles publiques, 40,9 % ont été trouvés malades. Cependant, toutes les maladies dites scolaires ne peuvent pas être attribuées à l’école. Ainsi, des études réalisées auprès de 48 000 étudiants en Norvège et au Danemark ont ​​montré qu'un quart des enfants malades emportaient avec eux leur maladie du domicile de leurs parents.

Maladies scolaires. Développement myopie chez les écoliers, Lorinser l'avait déjà noté en 1836. Les recherches d'Erisman, Kenigstein et d'autres ont prouvé que chez les nouveau-nés, l'état physiologique de l'œil est l'hypermétropie (hypermétropie) ; il en va de même dans de nombreuses observations concernant les sauvages adultes (Nubiens, Lapons, Kalmouks, Patagoniens). Ainsi, la myopie semble être indissociable de l'alphabétisation et résulte de l'étude de petits objets sur à courte portée. Ceci est confirmé par des études statistiques sur les yeux des étudiants, couvrant désormais plus de 200 000 cas. Commencées par Jäger à Vienne (1861) et Rüthe à Leipzig (1865), elles furent d'abord réalisées systématiquement sur un large échantillon (10 000 étudiants) par l'ophtalmologiste de Breslau Cohn. Le travail majeur dans ce domaine est la recherche d'Erisman à Saint-Pétersbourg (4 368 étudiants). Les statistiques de ceux-ci, ainsi que celles de nombreux autres auteurs, conduisent à les conclusions suivantes: 1) Plus les yeux des étudiants sont exigeants, c'est-à-dire plus le programme de formation est étendu et plus le cours dure longtemps, plus le nombre de personnes myopes est élevé. Ainsi, par exemple, Cohn a déterminé le pourcentage de personnes myopes : dans les écoles rurales - 1,4, dans les écoles primaires urbaines - 6,7, dans les écoles secondaires - 19,7, dans les gymnases - 26,2, parmi les étudiants universitaires - 57 % ; Le Reich (Tiflis) trouvé parmi les étudiants des villes écoles primaires 10% sont myopes, en gymnases pour femmes- 25 %, chez les hommes - 37 % ; Lavrentiev (Moscou) a étudié 1900 élèves et a trouvé dans les écoles primaires - 28,5%, dans les écoles secondaires établissements d'enseignement- 38,2%, dans l'enseignement supérieur - 40,8% ; le médecin du zemstvo Khrouchtchev a déterminé le pourcentage de personnes myopes à zemstvo écoles publiques 5.6. 2) Le nombre de personnes myopes augmente dans chaque école donnée, de classe en classe. Dans l'un des gymnases de Breslau, Cohn a déterminé les pourcentages suivants, depuis la classe junior jusqu'à la classe senior : 14 %, 16 %, 22 %, 31 %, 38 %, 42 %, 42 %, 43 % ; Erisman a trouvé 13,6 % en classe I, 15,8 % en classe II, 30,7 % en classe IV, 41,3 % en classe VI et 42,0 % en classe VII ; Reich en classe préparatoire - 12,8 %, en 8e - 71 % ; Lavrentiev parmi les étudiants de première année - 38,2%, chez les étudiants de cinquième année - 47,2%. 3) Plus le niveau de l'établissement d'enseignement est élevé et plus les étudiants sont âgés, plus le degré moyen de myopie est élevé. Kohn a trouvé les degrés suivants : dans les écoles rurales - 1,7 dioptries, dans les écoles primaires urbaines - 1,8, dans les écoles réelles - 1,9, dans les gymnases - 2,0, parmi les élèves - 2,7 ; Conrad a déterminé les degrés moyens de myopie dans les gymnases de 7e année de Königsberg à 0,8, 1,0, 0,9, 1,0, 1,5, 1,7, 2,2 dioptries.

Une autre maladie Sh. courbure latérale de la colonne vertébrale, école scoliose expliqué par le fait que lorsqu'un enfant reste assis longtemps, notamment sur des bancs inconfortables, ses muscles faibles se fatiguent, la partie supérieure du corps tombe en avant, l'épaule droite se soulève, la main gauche baissée repose avec le coude sur la cuisse ou, en tenant le bord de la table avec la main, repose sur le haut de l'abdomen plié . Dans ce cas, la colonne vertébrale au niveau de l'omoplate est courbée de telle sorte que sa convexité soit tournée vers la droite et sa concavité vers la gauche (Fig. 1) ; de plus, les vertèbres tournent autour de leur axe vertical vers le côté droit. Cette courbure est plus prononcée lorsque la distance verticale entre le siège et le plateau de la table est très grande, et ainsi l'enfant est obligé de lever son bras droit au niveau de l'articulation de l'épaule pendant qu'il écrit. La courbure de la colonne vertébrale, en plus de défigurer la silhouette, a un effet néfaste sur état général la santé, parce que cage thoracique se rétrécit, la capacité vitale des poumons diminue, la respiration s’accélère et devient plus superficielle, la circulation sanguine est perturbée et la nutrition du corps en souffre. Il est important que l'enseignant et le médecin scolaire soient attentifs aux débuts de cette maladie, car ce n'est que dans la période initiale qu'elle peut être corrigée. Le fait que la scoliose soit un produit de l'école est prouvé par sa rareté dans des conditions préexistantes. âge scolaire et la fréquence du développement chez les écoliers. Chez 225 des 300 scoliotiques observés par Eulenburg, la maladie s'est développée entre la 7e et la 15e année de vie, et 261 étaient des femmes et seulement 39 étaient des hommes. Lesgaft a trouvé 15 à 16 % d'enfants présentant des courbures de la colonne vertébrale dans les établissements d'enseignement secondaire pour hommes et 30 à 35 % dans les établissements d'enseignement pour femmes. Parmi les 5 804 élèves des écoles publiques examinés par les médecins de Voronej en 1897, 18,3 % étaient scoliotiques : garçons 17,5 %, filles 23,3 %. La scoliose scolaire, comme la myopie, évolue parallèlement aux années de scolarité, comme le montrent les statistiques de Combe concernant les écoliers lausannois : à 8 ans, le pourcentage de scoliose chez les filles est de 9,7%, chez les garçons de 7,8% ; à 10 ans - 21,8 % pour les filles, 18,3 % pour les garçons ; à 13 ans - 37,7 % pour les filles, 26,3 % pour les garçons. La plupart des observateurs notent la prédominance de la scoliose droite sur la scoliose gauche (Fig. 2) ; par exemple, le scientifique suédois Kay a dénombré 691 courbures du côté droit sur 751. L’incidence plus élevée de scoliose chez les filles s’explique par la faiblesse de leurs muscles. Dans les écoles mal meublées et mal éclairées, Combe a constaté 28,2 % de scoliose contre 18 % dans les écoles relativement bien équipées.

HYGIÈNE SCOLAIRE. 1, 2 et 3. Courbure de la colonne vertébrale chez les enfants d'âge scolaire. 4. Table de formation du système Kunze. 5. Table de formation du système Erisman. 6. Table de formation du système Ackbrouth. 7. Table de formation du système Rettig.

Surmenage les élèves, que nous avons appelé plus haut la maladie scolaire, ne répondent toujours pas aux définition précise et continue donc de servir de point de discorde entre différents enseignants et médecins scolaires. L'ensemble des symptômes désignés par ce nom collectif, se traduit par l'apparition chez les écoliers d'une pâleur du tégument général, d'une perte de nutrition, d'une perte de poids, d'une léthargie musculaire, d'un mauvais sommeil, de maux de tête, de nervosité, de saignements de nez, de palpitations, de troubles digestifs ; dans le même temps, il se produit une diminution des performances mentales, un affaiblissement de l'attention, une distraction et parfois un état dépressif. En 1897, Virenius, lors d'un congrès international des médecins à Moscou, avança dans son rapport quatre raisons principales du surmenage des étudiants : la structure insalubre de l'école, la mauvaise santé et la situation financière des étudiants, le régime moral oppressif de notre école et l'écart entre les activités mentales et les forces et capacités des élèves. L'essence du surmenage réside dans l'accumulation de produits métaboliques toxiques dans le sang, qui conduisent à l'auto-empoisonnement (auto-intoxication) du corps. Le professeur Mosso a prouvé que le sang d'un animal fatigué par le travail a des propriétés toxiques connues et que, lorsqu'il est injecté à un autre animal qui n'a pas travaillé, il provoque tous les signes de fatigue, et l'accumulation d'acide carbonique et lactique est observée dans les muscles fatigués. . À partir de ses observations sur des étudiants fatigués, Zack conclut que lorsqu'il y a une activité excessive système nerveux un processus similaire à celui décrit ci-dessus se produit, qui s'accompagne également d'une formation accrue des acides mentionnés. En même temps, il y a un afflux de sang vers le cerveau, comme le confirment les observations de Mosso sur un sujet qui avait un trou dans le crâne. La dilatation des vaisseaux sanguins dans le cerveau s'accompagne d'une contraction correspondante à la périphérie du corps, c'est pourquoi nous remarquons souvent des extrémités froides chez les personnes surmenées par le travail mental. Le pouls devient faible, la respiration ralentit. Cette circonstance, due à une position assise prolongée au travail, notamment avec la tête baissée, complique l'écoulement du sang du cerveau vers le cœur. Ainsi, une augmentation du flux sanguin vers le cerveau à travers les artères et un flux affaibli dans les veines conduisent à l'accumulation de produits métaboliques, d'abord dans les cellules actives du cerveau, puis dans le sang de tout le corps. Ces substances dites extractives provoquent d'abord une stimulation du système nerveux central, puis, avec une accumulation ultérieure, provoquent son inhibition et d'autres effets locaux et symptômes généraux surmenage. Cependant, jusqu'à présent, nous ne disposons pas d'un appareil de mesure de la fatigue excessive, en particulier dans ses premiers stades, même si une tentative d'établir des critères dans ce sens a déjà été faite. Mosso a établi qu'une activité mentale intense répond également à la fatigue musculaire, de sorte que cette dernière, par exemple, soulève un certain poids à une hauteur inférieure ; pour mesurer ces relations, il utilise un ergographe, où un poids lancé sur un bloc s'élève uniformément lorsque le majeur est plié - le résultat est noté sur un instrument d'écriture. Griesbach utilise un esthésiomètre basé sur la détermination de la sensibilité cutanée à l'aide d'une boussole Weber ; on mesure la distance entre les deux branches de la boussole, à laquelle les deux branches sont ressenties séparément par la peau - cette distance augmente au même endroit avec l'augmentation de la fatigue. Les recherches réalisées avec ces appareils ont montré, entre autres, que les langues anciennes et les mathématiques sont plus fatigantes que les autres matières. Une autre façon d'étudier le degré de fatigue consiste à déterminer la quantité et la qualité du travail mental que les enfants peuvent effectuer dans temps donné. Ce genre de études expérimentales ont été réalisés par le professeur Sikorsky en 1876 à l'aide de dictées, et il s'est avéré qu'au début des cours du matin, la dictée donnait 33 % d'erreurs en moins qu'après midi. Burgerstein a utilisé 4 séries de problèmes simples d'addition et de multiplication pour des élèves de 14 à 13 ans dans le même but. En 1896, Ebbinghaus proposa de déterminer l'effet de la fatigue en assignant aux étudiants un chapitre de lecture qu'ils comprenaient et dans lequel manquaient des syllabes ou des mots entiers et en les obligeant à combler ces lacunes. Le Dr Telyatnik a mené des recherches sur des élèves d'un an des écoles municipales de Saint-Pétersbourg et a déterminé leur capacité de travail mental à l'aide de méthodes combinées ; par exemple, il obligeait les élèves à compter le nombre de lettres sur cinq lignes d'une page donnée d'un livre ou à répéter des mots et des chiffres lus ou écrits au tableau par le professeur, etc. Ces expériences psychophysiologiques, réalisées selon une méthode vaste programme, ont maintenant donné des résultats très importants résultats pratiques dans le sens d'une répartition des activités scolaires sur une base strictement scientifique, afin d'éviter le surmenage. Ainsi, la nécessité d'une pause entre les cours, ainsi que d'une grande pause, a été établie expérimentalement ; La meilleure durée de cours est déterminée pour l'âge moyen à 45 minutes. A Berlin, pour les classes inférieures des écoles primaires, 6 cours d'une demi-heure avec des pauses de 5 minutes sont proposés. À en juger par les expériences de Telyatnik, la capacité de résoudre problèmes arithmétiques après une grosse pause, ça s'améliore, il vaut donc mieux programmer les cours de mathématiques après 12 heures ; les mêmes matières qui nécessitent de la mémoire, comme l'histoire, la géographie, la dictée, sont plus judicieusement réparties entre heures du matin. Les étudiants sont particulièrement fatigués des travaux écrits sous forme de problèmes, de traductions, d'essais ; en Autriche, ils ne sont autorisés qu'une fois par jour.

La psychophysiologie, cette science relativement jeune, travaille désormais activement dans le domaine de la pédagogie. En 1893, la première société scientifique de psychophysiologie est fondée à Chicago ; depuis 1897, une revue spéciale de psychologie pédagogique est publiée en Allemagne ; En Russie, depuis 1901, nous avons la Société de psychophysiologie de Saint-Pétersbourg. Au fil du temps, cette science nous donnera l'occasion d'établir plus précisément la notion de surmenage et de déterminer les gradations de cette maladie Sh. Mais d’ici là, certains des symptômes énumérés ci-dessus ne peuvent pas toujours et entièrement être attribués au surmenage, car d’autres facteurs défavorables de la vie peuvent également jouer un rôle dans leur apparition. Les maux de tête et les saignements de nez habituels sont très fréquents chez les enfants d’âge scolaire. Becker à Darmstadt a examiné 3674 élèves et a constaté que 974 d'entre eux souffraient de maux de tête fréquents et 405 de saignements de nez répétés ; les deux phénomènes deviennent plus fréquents au lycée ; Selon Kotelman, dans la troisième année d'un gymnase de Hambourg, 19 % souffraient de maux de tête et 13 % de saignements de nez, et en dernière année - 63 % et 26 % ; Le professeur Bystrov détermine la fréquence des maux de tête chez les écoliers à 11 %. La cause de ces deux souffrances doit être recherchée dans un apport sanguin excessif (hyperémie) du cerveau, de ses membranes et de la muqueuse nasale ; cette hyperémie peut dépendre d'un travail mental intense, mais aussi de l'action de la chaleur radiante des poêles, de la stagnation du sang due à la compression des veines du cou lors d'une position assise prolongée avec la tête penchée vers l'avant, la muqueuse nasale peut être irritée par l'inhalation de poussières , etc. Les troubles digestifs, exprimés par un manque d'appétit, une pression ou des douleurs dans la région épigastrique, une constipation, sont fréquents chez les écoliers et s'expliquent par une circulation sanguine difficile dans les organes abdominaux dues à une position assise prolongée dans une position inconfortable ; De plus, leur développement peut être facilité par le fait que les enfants, par peur d'être en retard à l'école, avalent à la hâte des aliments sans les mâcher suffisamment, et lors des grandes récréations, manger sec est courant dans la plupart des écoles, et tout aussi hâtivement. Le résultat de troubles digestifs chroniques, de longs séjours dans une salle de classe étouffante, d'un manque d'exercice en plein air est le développement de l'anémie et de la nervosité chez les écoliers. Le pourcentage d'enfants anémiques dans les écoles est estimé par divers auteurs entre 25 et 30 %. La nervosité, la neurasthénie, se manifestant par une irritabilité accrue, une humeur parfois dépressive, des douleurs intermittentes dans diverses parties du corps (par exemple dans la tête), surviennent dans classes juniors beaucoup moins souvent que chez les plus âgées, ce qui oblige à l'amener à causalité avec l'école. Il ne fait cependant aucun doute que l'hérédité et les erreurs dans l'enseignement à domicile jouent ici un rôle, comme la consommation précoce d'alcool, le tabagisme précoce, la stimulation de l'imagination par des lectures inappropriées, des spectacles en soirée et, enfin, souvent la masturbation. Les examens ont un effet particulièrement néfaste sur le système nerveux. Ignatiev a fait une série d'observations sur des élèves de 10 ans et plus qui vivaient dans un internat pendant la période des examens ; sur 242 étudiants, 191 (70%) ont perdu du poids lors des examens, perte moyenne le poids par élève était de 3 1/2 livres ; dans les classes spéciales, où la durée des examens était de 53 jours (contre 22 jours dans les classes inférieures), sur 24 élèves, 22 ont perdu du poids, soit en moyenne plus de 4 kilos. Les mêmes données ont été obtenues par Binet à Paris, Ivlev en Bulgarie et d'autres. Parmi les maladies nerveuses, l'hystérie et la danse de Witt sont souvent observées chez les écoliers, principalement chez les enfants faibles et anémiques à hérédité neuropathique. Les maladies mentales ne sont pas souvent constatées à l'âge scolaire, principalement au début de la puberté chez ceux qui sont héréditairement prédisposés ; La fatigue mentale est souvent à l'origine de la manifestation de la maladie.

Le bâtiment doit être construit dans le respect de toutes les règles d'hygiène de la construction (voir l'article correspondant d'Erisman dans ce dictionnaire). Les maisons Sh. sont encore construites principalement selon le système de couloirs, dans lequel les salles de classe individuelles sont adjacentes à un couloir central ou latéral ; V dernièrement on a tenté, par exemple à Ludwigshafen, de diviser les classes selon le système des pavillons. Les escaliers et les couloirs doivent être suffisamment légers et, pour des raisons de sécurité incendie, avoir une largeur de 1,6 à 2,0 mètres ; la montée des escaliers ne doit pas dépasser 0,15 mètre, la largeur des marches d'avant en arrière de 0,25 à 0,3 m. Les garde-corps doivent être équipés de billes métalliques afin que les élèves ne puissent pas y glisser ; Dans notre climat froid, les marches ne doivent pas être ouvertes, mais doivent être placées à l'intérieur du bâtiment ou au moins sous un toit, sinon, lorsqu'elles sont recouvertes de neige, elles deviennent glissantes et les enfants sont facilement susceptibles de tomber. Selon Burgerstein, la façade du bâtiment est mieux tournée vers le sud-est sous nos latitudes, car alors la plupart de Chaque année, trois côtés du bâtiment sont éclairés par le soleil. Le professeur Erisman estime que l'emplacement des salles de classe au nord ou au nord-ouest est plus favorable pour les yeux des étudiants, car il élimine les fluctuations rapides et importantes de la lumière. Les conditions locales jouent un rôle important dans la résolution de ce problème ; avec quelques jours ensoleillés pendant la saison scolaire position nord Fournit trop peu d’éclairage en classe. Cohn a déclaré dans l'école réelle de Breslav que les élèves ne pouvaient pas lire les types de tests à une distance de 4 pieds dans une salle de classe orientée vers le nord et qu'il remplissait facilement cette exigence, avec d'autres conditions égales, si les fenêtres étaient orientées vers le sud. L'école doit être située à l'écart des usines, des hôpitaux, des places de marché et des lieux généralement bruyants. Une position sur un endroit surélevé ou sur une place est très avantageuse. La distance la plus courte par rapport aux bâtiments les plus proches doit être égale à deux fois la hauteur de ces derniers, afin d'éviter d'assombrir les salles de classe. Les portes des salles de classe ne doivent pas ouvrir directement sur la rue ou sur la cour. Avant l'entrée du bâtiment, ainsi que dans les couloirs devant chaque salle de classe, des tapis ou des nattes métalliques sont placés pour essuyer les pieds, car la saleté des rues transportée par les chaussures contient une abondance de microbes pathogènes et, une fois séchée, est pulvérisée et mélangée. avec l'air de la classe ; dans les écoles type le plus récent(par exemple, Tenishevskoye à Saint-Pétersbourg) un deuxième changement de chaussures est introduit chez ces types, laissés à l'école. Les cintres ne doivent pas être situés dans la salle de classe, afin que la poussière et l'humidité de la robe retirée ne provoquent pas de dommages causés par l'air ; Le chemin vers les vestiaires ne doit pas non plus passer par les salles de classe. Chaque école doit bien entendu être approvisionnée en eau potable de bonne qualité, qui doit être testée de temps en temps, notamment en période d'épidémie ; Lors des épidémies de choléra et de typhoïde, il faut veiller à fournir suffisamment d'eau bouillie. Les latrines doivent être situées dans une annexe séparée, reliée à l'école par un passage couvert ; Dans les écoles rurales, un système de puisard est utilisé presque exclusivement : des placards en terre, en frêne et en tourbe leur conviennent également. Il est nécessaire de s’assurer que l’air évacué des latrines ne s’écoule pas dans les couloirs et les salles de classe. L'installation d'une aire de jeux ouverte à l'école, qui en hiver peut être transformée en patinoire, est d'une grande importance hygiénique ; Pour chaque étudiant, il est conseillé de disposer d'un espace de 3 à 4 mètres carrés. mètres; dans les petites écoles de village, la cour de récréation devrait occuper environ 200 mètres carrés. m. Lorsque les conditions locales le permettent, il est utile de disposer d'un jardin ou d'un potager à l'école pour travailler en plein air. Pour répondre à tant d’exigences en matière d’hygiène, les écoles doivent être hébergées dans leurs propres bâtiments plutôt que dans des bâtiments loués. La construction de grands bâtiments scolaires présente l'avantage de pouvoir être équipés à moindre coût que plusieurs petites écoles séparées, mieux équipées en matériel pédagogique, mieux agencées en termes de ventilation, de chauffage, etc., mais elles présentent l'inconvénient qu'en raison de l'accumulation d'un grand nombre d'étudiants, contribue à la propagation de maladies infectieuses ; S’il est nécessaire de fermer une école en raison d’une épidémie scolaire, là encore, un grand nombre d’élèves sont privés d’éducation. Ainsi, dans les petites villes et villages, la préférence peut être donnée aux écoles séparées de petite taille, où une plus grande individualisation des élèves et une plus grande proximité entre élèves et enseignants sont possibles ; mais à la périphérie des grandes villes, où se concentre la population familiale pauvre, il faut se contenter du type de grands bâtiments scolaires. La distance jusqu'à l'école ne doit pas être trop grande pour les élèves, sinon la fatigue physique due à la marche, comme l'ont montré des études psychophysiologiques, affaiblit les performances mentales ; De plus, dans les climats froids, des engelures aux extrémités sont possibles en hiver.

Classe en taille et en forme, il doit satisfaire aux conditions pour que les élèves assis sur les bancs du fond, avec une vision normale, puissent clairement distinguer ce qui est écrit au tableau, pour que toutes les tables soient suffisamment éclairées, pour que la voix de l'enseignant soit clairement entendue par tout le monde et pour que le professeur puisse faire respecter l'ordre dans toute la classe. Pour ce faire, la longueur de la classe ne doit pas dépasser 10 mètres, largeur 7,2 m, hauteur 4,5 m ; la forme la plus pratique pour un petit nombre d'élèves est carrée ou octogonale (système Ferrand). Les murs de la salle de classe doivent être lisses pour éviter l’accumulation de poussière ; Il est préférable de les peindre avec de la peinture à l'huile jusqu'à une hauteur de 2 m, le reste du mur avec de la colle ; dans les mêmes types, les coins entre les murs adjacents, ainsi qu'entre les murs et le plafond, doivent être arrondis. La couleur de la peinture utilisée pour les murs ne doit être ni trop foncée ni trop claire ; Cohn recommande une couleur gris clair à cet effet. Le plafond est peint en blanc pur pour fournir une lumière réfléchie et diffuse. Le sol doit être bien fait en bois dur (chêne) afin de ne pas absorber la poussière et l'humidité ; certains recommandent de le tremper dans de l'huile de lin deux fois par an - avant de commencer séances de formation et au milieu du temps scolaire ; l'huile pénètre dans les pores du bois et n'accepte presque pas la poussière. La disposition des fenêtres joue un rôle important, car elle est liée à la question de éclairage cours. Les fenêtres sont situées du côté gauche des étudiants, car lorsque la lumière tombe sur la droite, l'écrivain assombrit le papier avec sa main. Burgerstein recommande un éclairage bidirectionnel (droite et gauche) car il offre une répartition plus uniforme de la lumière et permet une ventilation plus rapide ; pendant les travaux écrits, qui n'occupent qu'une partie du temps de cours, les fenêtres du côté droit peuvent être fermées par des volets ; cependant, une telle disposition des fenêtres n’est possible que dans les petits bâtiments scolaires, de la largeur d’une salle de classe. La lumière frontale est nocive pour les yeux, car elle éblouit, de plus, elle n'éclaire pas beaucoup les bureaux arrière ; le rétroéclairage projette trop d'ombre. L'éclairage zénithal, qui nécessite l'installation d'une verrière, permet un éclairage très avantageux et uniforme, mais son installation présente des difficultés techniques importantes et n'est possible que dans les maisons à un étage ou au dernier étage d'un immeuble à plusieurs étages ; Il serait souhaitable de disposer d'un plafonnier, au moins dans les cours de dessin, de dessin et d'artisanat féminin. Il faut garder à l’esprit qu’avec l’éclairage zénithal, les fenêtres ne peuvent pas être suffisamment utilisées pour la ventilation. Concernant la taille des fenêtres, Cohn impose que le rapport entre la surface de la fenêtre (sans les cadres et les châssis) et la surface du sol soit de 1:5. Le tableau du professeur Gundobin sur les rapports entre la surface lumineuse et la surface au sol dans les gymnases de divers districts éducatifs montre à quel point nos établissements d'enseignement pèchent en termes d'éclairage :

Nécessité air pur en classe est compréhensible pour quiconque a éprouvé le sentiment de malaise physique et de léthargie mentale, d'être dans une pièce avec de l'air vicié et vicié, et puis cet effet revitalisant lorsqu'on passe de là à air frais. Le corps d'un enfant en pleine croissance, dans lequel le métabolisme se produit plus rapidement que celui d'un adulte, a encore plus besoin d'air pur. Erisman impose que le volume d'air dans la salle de classe de chaque élève du secondaire soit d'au moins 8 mètres cubes. m, et dans les premiers - au moins 5 mètres cubes. m. Selon les recherches du même auteur, sur 19 gymnases de Saint-Pétersbourg, seuls 4 avaient une teneur en air satisfaisante. Sur les 75 établissements d'enseignement d'Odessa, Kranzfeld n'a trouvé un contenu d'air suffisant que dans 35 %. Dans les écoles zemstvo, la situation est encore pire ; ici, sur 621 salles de classe, seulement 14 % avaient un contenu d'air normal, 56 % contenaient environ la moitié du volume normal et 30 % moins de la moitié de la norme. La promiscuité des étudiants dans des locaux aussi rapprochés rend très vite l'air irrespirable. La détérioration de l'air est causée par les produits d'inhalation et d'évaporation cutanée. L'air inhalé contient 0,04 % de dioxyde de carbone, expiré 4,3 % en volume ; de plus, par la respiration et l'évaporation, une personne émet 2 à 4 livres d'eau par jour avec un mélange de 0,5 bobine matière organique. Les méfaits de l'air vicié sont précisément causés par la teneur en ces produits organiques ; mais comme ces dernières sont difficiles à déterminer, le niveau de dégradation de l'air se mesure par la teneur en dioxyde de carbone, qui augmente proportionnellement à la teneur de ces substances. La teneur normale en dioxyde de carbone dans l'air ne doit pas dépasser 0,07 à 0,1 % en volume ; pour les écoles, 0,2% est autorisé. Des recherches menées par le professeur Bubnov en 1885 dans l'une des écoles de la ville de Moscou ont montré ce qui suit : le matin à 8 heures, le dioxyde de carbone dans la classe était de 1,46 %, après le premier cours - 3,84 %, après une longue pause (fenêtre ouverte) - 1,69%, dans la cinquième leçon - 4,12% ; Dans le même temps, la température de l'air augmente (de 16° R. à 19-20° R.) et l'humidité relative (de 38% à 52%). Selon les observations du professeur Verigo, dans certains établissements d'enseignement d'Odessa, après la 3ème leçon, il y avait 4 1/2 fois plus d'acide carbonique que dans les refuges. Il n'est pas surprenant qu'en respirant un tel air chaque jour pendant de nombreuses heures, les étudiants deviennent léthargiques, nerveux, anémiques et souffrent de maux de tête. Des données ci-dessus, il résulte qu'il est nécessaire de limiter le nombre d'élèves dans la classe, d'une part, et une ventilation vigoureuse, d'autre part. Dans certains pays, le nombre d'élèves par classe est fixé par la loi ; comme par exemple au Danemark norme la plus élevée pour les écoles primaires urbaines, il y a 35 élèves, à Stockholm - 36, dans certains établissements d'enseignement secondaire du type le plus récent (par exemple, Tenishevskoye à Saint-Pétersbourg), il est accepté comme norme, en partie pour des raisons pédagogiques, 20-25 personnes par classe. Naturel ventilation les fissures à travers les murs, les fenêtres et les portes ne suffisent pas pour les écoles ; fenêtres ouvrant d'un côté avec une légère différence de température entre l'extérieur et air intérieur donne un effet faible; mais ouvrir les fenêtres ou les fenêtres et les portes avec différents côtés(le soi-disant tirage) aère parfaitement la pièce. Gilert observé avec ce type de ventilation durant 1/4

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