1471 - la bataille sur la rivière Sheloni, dans laquelle les Novgorodiens pro-Moscou ont gagné, et ils se sont battus avec les pro-Lituaniens. Novgorod fut finalement annexée en 1478 après la campagne d'Ivan III
1485 - Tver est annexée, Ivan III commence à être appelé le Souverain Grand-Duc de toute la Russie.
Les frontières de la Russie furent élargies à la fin du XVe et au début du XVIe siècle : les terres de Perm et de Viatka furent annexées.
Moscou - la troisième Rome - théorie politique 16ème siècle en Russie, ce qui a confirmé l'importance historique mondiale de la capitale de l'État russe, Moscou, en tant que centre politique et ecclésial. Théorie "M. - T. R.”, présenté sous une forme religieuse caractéristique de la pensée médiévale, affirmait qu'il était le successeur historique des empires romain et byzantin, tombés, selon les créateurs de cette théorie, en raison de la fuite de “ vraie foi», est la Rus' moscovite - la « troisième Rome » (« Deux Romes sont tombées et la troisième subsiste, mais la quatrième n'existera pas »). Ayant commencé à prendre forme au milieu du XVe siècle, la théorie de « M. - T.R. » a été formulé au début du XVIe siècle. dans les lettres du moine de Pskov Philothée au grand-duc de Moscou Vasily III Ivanovitch.
Théorie "M. - T.R. » a été préparé par le développement antérieur de la pensée politique en Russie, la croissance identité nationale pendant les années de la réunification des terres russes, la libération définitive de Joug tatare-mongol et l'affirmation de l'indépendance de l'État russe. Elle a joué un rôle important dans la conception idéologie officielle russe État centralisé et dans la lutte contre les tentatives du Vatican d’étendre son influence sur les terres russes ; aux XVIe-XVIIe siècles. dans les pays slaves de la péninsule balkanique, la théorie de « M. - T.R. » a servi de base à l'idée Unité slave et avait grande valeur dans la lutte des Slaves du sud contre l'oppression turque. Parallèlement, la théorie de « M. - T.R. » contenait également des caractéristiques réactionnaires – « l’élection de Dieu » et l’exclusivité nationale.
Schème. État centralisé russe (fin XVe - début XVIe siècles)
Douma des boyards- un organe consultatif permanent construit sur le principe régionalisme pour discuter d’importantes questions de politique intérieure et étrangère.
Château - organisme national, en charge terres du Grand-Duc et utilisation des terres de la population.
Coffres - organisme national:
- archives d'État,
- dépôt du sceau de l'État,
- financier,
- département de politique étrangère.
Vice-rois - représentants du Grand-Duc dans les comtés.
Fonctions:
Mise en œuvre pouvoir administratif,
Collection impôts(basé sur le principe du « feeding »),
Accomplissement navires
Volostéli - représentants du Grand-Duc à Stans et Volosts.
Fonctions:
Mise en œuvre pouvoir administratif,
Collection impôts(basé sur le principe du « feeding »),
Accomplissement navires sur les crimes graves et les questions de propriété.
Les gouverneurs et les volostels recevaient des revenus de l'alimentation et, en Russie, il existait une procédure spéciale de nomination à un poste conforme à la noblesse et à la position de leurs ancêtres (localisme).
Au XVIe siècle, la Russie annexa les khanats de Kazan et d'Astrakhan, les terres bachkires, Sibérie occidentale, régions de Donskoï et de Yaitsk Troupes cosaques. Au 17ème siècle Toute la Sibérie fut annexée et la réunification avec l'Ukraine eut lieu.
Des tentatives sont faites pour atteindre la Baltique ( Guerre de Livonie) et la mer Noire. Le commerce avec l'Ouest et l'Est se développe, la Russie multinationale du XVIIe siècle. compte 226 villes.
XVIIe siècle pour la Russie - l'ère de la lutte contre l'intervention de la Lituanie, de la Pologne, de la Suède et guerres paysannes(Bolotnikov, Razine).
D'autres événements se produisent enregistrement légal successions (responsabilités et privilèges). Classe dirigeante Elle est clairement divisée en aristocratie féodale (boyards) et classe de service (nobles). La base économique du premier groupe était la propriété foncière patrimoniale, le second - la propriété foncière locale. Le domaine était une propriété héréditaire, le domaine était donné pour une durée et sous condition de service.
Au milieu du XVIe siècle. La première tentative est faite pour égaliser légalement le patrimoine avec la succession : une procédure unifiée pour le service public (militaire) est établie. A partir de certaines tailles atterrir(quel que soit leur type - patrimoine ou succession) leurs propriétaires étaient tenus d'exposer même numéro des gens équipés et armés. Le principe du service s'étendait aux deux classes féodales (boyards et noblesse). Dans le même temps, les droits des propriétaires fonciers sont élargis : l'autorisation est accordée d'échanger un domaine contre une votchina, de transférer un domaine en dot, d'hériter de domaines, à partir du XVIIe siècle. les domaines peuvent être transformés en domaines par arrêté royal.
Population urbaine au XVIIe siècle. reçoit le nom stable de « peuple posad ». Une certaine hiérarchie se dessine : les hôtes et la centaine vivante (marchands faisant le commerce à l'étranger), la centaine drapière, les centaines noires (commerçants moyens, petits et détaillants) et les implantations (quartiers artisanaux et ateliers). Les représentants des invités, du salon et des centaines de tissus bénéficiaient de privilèges importants et étaient exonérés d'un certain nombre d'impôts et de droits.
La dépendance non économique s'est manifestée dans sa forme la plus pure dans l'institution de la servitude. Cette dernière a considérablement changé depuis l'époque de la Vérité russe : les sources de la servitude sont limitées (la servitude basée sur le ménage urbain est abolie, il est interdit de servir les « enfants des boyards ») et les cas d'esclaves libérés sont multipliés. devenant plus fréquents. La loi différenciait l'entrée en servitude (auto-vente, détention de clés) de l'entrée en servitude.
Le développement de la servitude sous contrat (contrairement à la servitude sous contrat complète ne pouvait être transmise par testament, ses enfants ne devenaient pas serfs) a conduit à l'égalisation du statut des serfs avec les serfs.
Une place particulière dans le système des organismes gouvernementaux était occupée par Zemski Sobors, réalisé à partir du milieu du XVIe siècle. à milieu du 17ème siècle V. Leur convocation fut annoncée par une charte royale. Le Conseil comprenait : la Douma des Boyards, la « Cathédrale consacrée » (hiérarchie ecclésiale) et des membres élus de la noblesse et des citoyens.
Zemsky Sobors a décidé des principales questions de politique étrangère et politique intérieure, législation, finances, construction de l’État.
Les questions étaient discutées par domaine (« par chambre »), mais étaient adoptées par l'ensemble de la composition du Conseil.
Au milieu du XVIe siècle, les zemstvo et les huttes labiales devinrent les organes représentatifs du domaine local. La création de ces organismes a limité et remplacé le système alimentaire : des huttes autonomes élues ont assumé des fonctions financières, fiscales (zemstvo) et policières et judiciaires (labial). La compétence de ces organismes était inscrite dans les chartes provinciales et les chartes de zemstvo signées par le tsar, leur personnel était composé de « ; les meilleures personnes", Sotskys, quinquagénaires, anciens, embrasseurs et commis.
Les activités des zemstvo et des cabanes provinciales étaient contrôlées par divers ordres sectoriels, dont le nombre a augmenté (avec de nouveaux sectoriels - Rozboiny, Streletsky - de nouveaux territoriaux sont apparus - Nijni Novgorod, Kazan, ordres sibériens). Il y a eu une réorganisation assez fréquente du système de commande, une désagrégation alternée ou une fusion des commandes. Dans le travail de ces organes, un véritable style bureaucratique s'est développé : une stricte subordination (verticalement) et une stricte orientation vers les instructions et règlements (horizontalement).
Au 17ème siècle Une réorganisation du gouvernement local est en cours : les zemstvo, les huttes provinciales et les greffiers municipaux commencent à se soumettre à des gouverneurs nommés par le centre, qui assument des fonctions administratives, policières et militaires. Les gouverneurs s'appuyaient sur un appareil spécialement créé (la cabane officielle) composé de greffiers, d'huissiers et de commis.
Église des XVe-XVIIe siècles. était l'un des plus grands propriétaires fonciers. DANS début XVIe V. Une tentative a été faite pour limiter la croissance de la propriété foncière ecclésiale et monastique ; au milieu du siècle, la question de la sécularisation des terres ecclésiales a été soulevée. Résultats pratiques n'étaient pas significatives : seules des confiscations partielles des terres monastiques ont été opérées dans certaines régions...
En même temps rôle politique L'Église s'est développée : en 1589, le patriarcat a été établi en Russie et l'Église russe a obtenu une indépendance complète. La position particulière de l'Église se reflétait dans les articles du Code conciliaire : pour la première fois dans la codification laïque, la responsabilité des crimes ecclésiastiques était prévue (ils occupaient la première place dans le code).
De nouveaux sont créés formes complexes législation - codes panrusses (codes de code, Code de la cathédrale), décret (statutaire), qui systématise les normes qui n'étaient pas incluses dans le texte principal du livre Sudebnikov.
Droit des obligations XV-XVI siècles. s’est développée dans le sens d’un remplacement progressif de la responsabilité personnelle contractuelle par la responsabilité immobilière. Ainsi, lors de la conclusion d'un contrat de prêt, la loi interdisait aux débiteurs de faire partie du ménage des créanciers.
Dans le champ droit des successions aux XVe-XVIe siècles. Il existe une tendance à l'élargissement progressif du cercle des héritiers et des pouvoirs du testateur.
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En savoir plus sur le sujet 12. Structure sociale et gouvernementale de la Rus' aux XVIe-XVIIe siècles :
- Forme de gouvernement et structure étatique de la Rus antique
1) Forme politique conseil
2) Structure et compétence des organes et autorités du gouvernement central et local
Système étatique de la Principauté de Moscou.
Pouvoir suprême dans l'État russe de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. réalisée par le Grand-Duc. Cependant, il ne l'a pas réalisé individuellement, mais avec la Boyar Duma, le plus haut organe consultatif du prince. Le gouvernement local est également en train d'être restructuré ; le système d'alimentation qui existait lors de la formation de l'État centralisé russe devient progressivement obsolète.
Top de la population urbaine dirigé lutte continue avec l'aristocratie féodale (pour les terres, pour les travailleurs, contre ses outrages et ses vols) et activement soutenu la politique de centralisation. Elle a constitué ses propres sociétés (des centaines) et a insisté sur l'exonération des lourds impôts (taxes) et sur l'élimination des métiers féodaux privilégiés et des métiers dans les villes.
Pliant situation politique les trois forces sociales : féodal(laïque et spirituel) aristocratie, la noblesse au service et l'élite de la colonie - constituait la base du système de gouvernement représentatif des successions.
Jusqu'au milieu du XVe siècle. V Russie du Nord-Est le mécanisme étatique existait sous la forme prochain système. Un boyard était responsable de la cuisine princière (par exemple, le chachnik), un autre - de la garde-robe (chambre), le troisième - du divertissement (fauconnier), etc.
Lors de la conquête par Moscou du Nord-Est et Russie du Nord-Ouest, il était important pour les princes de Moscou de surmonter le séparatisme des princes voisins. Et s'ils inclinaient loyalement la tête, alors Ivan III et Vassili III leur a généreusement laissé leurs héritages. Seul ce qui suit a changé.
Premièrement, la situation juridique formelle des princes apanages. Les territoires nouvellement annexés étaient gouvernés sur la base d'accords entre le prince de Moscou et l'ancien prince apanage.
Deuxièmement, les principautés annexées à Moscou ont été rebaptisées comtés et celles-ci, à leur tour, ont été divisées en volosts et camps. Des gouverneurs furent envoyés de Moscou dans les districts, et des volostels dans les volosts et les camps.
Douma des boyards. Au sommet de cet appareil se trouvait la « Douma » (ou, comme les historiens commencèrent plus tard à l'appeler, la « Douma des boyards »). De la fin du XVe siècle. il se transforme en corps permanent sous le prince. Il comprend des représentants des plus anciens princes et familles de boyards: princes de Tchernigov-Seversky (Glinsky), Rostov-Suzdal (Shuisky), descendants du souverain lituanien Gedemin (Belsky) et des boyards de Moscou (Morozov, Vorontsov, Zakharyev-Yuryev), etc., mais pas en tant que princes et boyards - ils se voient attribuer certains rangs. Les princes reçoivent le rang de « boyards », les boyards - « okolnichy ».
Sous le règne de Vasily III, en plus de ces deux grades, apparurent des « nobles de la Douma » et des « commis de la Douma » (secrétaires).
La Douma examine très rarement des questions de sa propre initiative. En règle générale, il s'agissait de problèmes dont la nécessité d'une solution était indiquée par le souverain. Les décisions de la Douma n'ont reçu force de loi qu'après leur approbation.
Les boyards étrangers conservent toujours le droit de partir, mais le leur - Moscou - dans les années 70. XVe siècle il est déjà en train de se perdre.
Tout cela signifie qu’un rapport de citoyenneté se noue.
Ordres. Appareil bureaucratique aux XIIIe-XIVe siècles. consistait de deux parties - « serviteurs libres », qui étaient les boyards et les dépendants, gens de la cour - nobles. Au fil du temps, une certaine différenciation s'est opérée au sein de cette catégorie dépendante de salariés : couche supérieure a reçu le statut de « secrétaires » et les niveaux inférieurs de « commis ». Depuis l'époque de Dmitri Donskoï (1359-1389), les noms de trois commis ont été conservés, le statut de ce poste était donc insignifiant, et depuis l'époque de Vasily II (1425-1462) - 20 commis et commis.
Sous le règne d'Ivan Contrôle III La principauté passe progressivement des mains des « serviteurs libres » aux mains de l'appareil bureaucratique. Le bureau du Grand-Duc apparaît.
Le rôle clé dans le système grand-ducal était joué par le « Palais » et le « Trésor ».. Le premier était en charge des terres du Grand-Duc, le second était en charge des finances, politique extérieure, et servait également de lieu de stockage pour les archives et l'imprimerie. Lorsque de nouvelles terres furent annexées à Moscou, des structures y furent créées par analogie avec celles de Moscou : palais de Novgorod, Tverskoy, Nijni Novgorod, Dmitrovsky, etc.
Dans les années 60 XVe siècle les commandes de l'industrie ont commencé à apparaître: Local, responsable répartition des terres les nobles, Razryadny, qui leur fournissaient des salaires et en tenaient des registres, Razboyny, Posolsky et Petition, Yamskoy, etc. Au début du XVIe siècle. il y en avait déjà une dizaine. Les ordres étaient dirigés par de « bons » boyards (« le chemin » est la direction de l'activité). Ils avaient sous leur commandement un important personnel de commis et de commis.
Autorités locales gestion. Un État de Moscou est apparu sous les règnes d'Ivan III et de Vasily III. Mais le pouvoir du prince de Moscou était encore faible à cette époque, de sorte que ni Ivan III ni Vasily III ne s'immisçaient réellement dans les affaires intérieures des principautés annexées.
Pendant ce temps, complexe situation internationale dans une économie sous-développée, cela nécessitait la concentration des efforts de l’ensemble de l’État. Dans ces conditions dans les années 30-50. XVIe siècle les vestiges de la féodalité ont été éliminés. Et à la place du premier principautés apanages un système d'organismes de gouvernement local a émergé - « cabanes labiales » et « cabanes de zemstvo ».
La tâche des « cabanes labiales » était de lutter contre les « vols » et les « fringants ».. Leur compétence était déterminée par la loi "lettres labiales"(dont le premier date de 1539). Celui-ci est local structure gouvernementale se composait de deux aînés choisis parmi les « enfants boyards » locaux, ainsi que de riches paysans, de citadins et de policiers nommés. Le travail de bureau dans la « cabane à lèvres » était effectué par des sacristains. Sur le plan administratif, ces structures étaient subordonnées à Ordre du voleur.
Système judiciaire. Unis dans tout le pays judiciaire n'existait pas. Le tribunal n'était pas séparé de l'administration, par conséquent, les fonctions judiciaires étaient exercées dans le cadre de leur compétence organismes gouvernementaux, domaine, église et privé (patrimonial).
Ceux de l'État étaient divisés en centraux (sous la forme de la cour du Grand-Duc, de la Douma des Boyards, des départements et des ordres du palais) et locaux (sous la forme de la cour du gouverneur et du volost).
Armée. Jusqu'à la fin du XVe siècle. Les forces armées du pays se composaient de l'armée du Grand-Duc, de régiments de princes apanages et de boyards. Si nécessaire, une milice populaire était constituée. Au tournant des XVe-XVIe siècles, dans des conditions de danger militaire constant, ces formations ne suffisent plus et une noble milice locale est créée. Les guerres recevaient des domaines pour le travail militaire. Leur service durait du printemps jusqu'aux premières neiges (il n'y avait pas d'opérations militaires en hiver).
L'attaque de l'État contre les privilèges de l'Église. L'église était l'un des éléments structure politique pays. Par conséquent, à mesure que le pouvoir des princes de Moscou se renforçait, l'ancienne indépendance de l'Église commença à les irriter.
Ordre social Principauté de Moscou.
Sous Ivan III relation du Grand-Duc à la classe des boyards change de manière significative. Cela s'est traduit par un changement dans le traitement des boyards ; cela devient arrogant.
Mais Ivan III avait encore des légendes selon lesquelles les boyards étaient des conseillers et que le prince devait les consulter avant de se lancer dans toute affaire ; sous le successeur d'Ivan, Vasily III, l'autocratie du Grand-Duc se manifesta de manière plus puissante. Le Grand-Duc décidait des choses sans consulter les boyards, dont Bersen s'est plaint; Il n’aimait pas non plus être contredit. Le pouvoir du Grand-Duc devient également autocratique à l'égard du clergé : il a le droit de participer au choix et à la déposition du métropolitain. D’abord, il a dirigé. le prince ne fait que recommander ses candidats, comme l'a fait par exemple Ivan II à propos d'Alexeï et Dmitri Donskoï à propos de Mitaï. Dmitry, par sa volonté, invite Cyprien dans la métropole de Moscou ou le renverse. Vasily Vasilyevich the Dark dit déjà directement que le choix du métropolitain a toujours appartenu à ses ancêtres ; mais ni sous son règne, ni sous le règne d'Ivan III, les métropolites ne sont nommés simplement par la volonté du grand-duc.
Cet ordre n'a été établi que sous Vasily III. Avec le développement du pouvoir princier, la position de la classe supérieure, les boyards, dans l'État de Moscou, a également changé. D'une escouade errante, elle se transforme peu à peu en une classe sédentaire de grands propriétaires terriens et, en récompense de ses services, reçoit du prince des concessions de terres. Dans le même temps, le droit du boyard de partir pour d'autres princes commence à être limité : le boyard qui part a perdu ses biens.
L'importance principale des boyards, en tant qu'assistants du prince dans le gouvernement et des membres de sa Douma, diminue sensiblement à chaque règne, et Vasily III peut déjà se passer de leurs conseils. L'institution avec laquelle le prince conféra était Douma des boyards. Gestion affaires courantes le prince instruisait et ordonnait aux individus. De là, les ordres furent ensuite formés (peut-être d'Ivan III) ; Au début, les différentes branches de gestion étaient appelées chemins. C'est ainsi qu'apparurent le courtisan, ou majordome, l'écuyer, le fauconnier, le chasseur, et un peu plus tard le stolnik, le chashnichi et l'okolnichi. À partir d'Ivan III, l'organisation de la cour princière se complique et le nombre de postes à la cour augmente ; en même temps, le service reçoit un ordre strictement hiérarchique. A la tête de cette hiérarchie se trouvent les membres de la Douma du souverain : boyards, okolnichy, nobles de la Douma et greffiers de la Douma. Viennent ensuite toute une série de fonctions judiciaires désignées pour gérer la maison du Grand-Duc ou pour son services personnels: majordome, gardien des clés, trésorier, armurier, gardien de tente, palefrenier, gardien de pépinière, chasseur, fauconnier, imprimeur, gardien, intendant, gardien de coupe, gardien de lit, sacs de couchage, notaires, cloches, locataires.
Boyards qui occupaient diverses industries gestion, sont appelés valables; la classe la plus élevée de boyards était celle des boyards introduits, qui occupaient, par la volonté du prince, et postes de direction. Le nombre de boyards dans la principauté de Moscou a augmenté grâce aux immigrants de diverses principautés apanées et de Lituanie. Des affrontements inévitables eurent lieu entre les anciens boyards et les nouveaux arrivants. Ces affrontements ont marqué le début de conflits tribaux – le localisme. Pour leur service, les boyards recevaient trois types de rémunération : alimentation, domaines et domaines. La classe inférieure de la classe du service militaire, qui, à l'époque apanage-veche, était appelée jeunesse, enfants et gridi, commence à Moscou à être appelée nobles et enfants boyards. Rang junior gens de service il y avait des « serviteurs libres » ou des « gens de maison ». Ils occupaient des postes mineurs comme douaniers, huissiers, ferme-portes, etc.
Il y avait aussi rang entier semi-libre « serviteurs sous la cour»: apiculteurs, jardiniers, palefreniers, trappeurs, pêcheurs, autres industriels et artisans. Parmi ces semi-libres et serfs, furent nommés divers fonctionnaires de l'économie privée princière : tiuns, ambassadeurs, gouvernantes, trésoriers, commis et commis. En plus des boyards et des militaires, il y avait aussi à Moscou une classe commerciale et industrielle.. Catégorie la plus élevée c'étaient des invités, puis de petits marchands - marchands.
La classe marchande était divisée en centaines de vivants et de drapiers. La catégorie la plus basse de citadins - les petits commerçants et artisans - est connue sous le nom de les noirs, qui imposaient des impôts en faveur du prince et de ses gouverneurs. Le peuple noir comprenait également la paysannerie.
Les terres sur lesquelles ils étaient assis étaient noir, propriétaire et monastique. Les paysans assis sur les terres noires étaient directement subordonnés aux princes et à leurs tiuns ; les catégories restantes versaient une quittance à leurs propriétaires et assumaient certains devoirs en faveur de l'État.
A côté de la paysannerie libre, il existe également une servitude sous contrat semi-libre.. Alors que les principautés apanages fusionnent avec Moscou, un nouveau division administrative - comté, c'est-à-dire un district attribué à une ville, d'où il fut jugé et où un tribut fut perçu auprès de lui ; certaines parties du comté s'appellent maintenant volosts. Cette répartition était extrêmement inégale. Il y avait des gouverneurs dans la ville, et des volostels dans les volosts ; ces derniers n'étaient pas toujours subordonnés aux gouverneurs, et parfois, surtout dans les grands volosts, ils communiquaient directement avec le prince.
Parfois, à côté de la division en volosts, il y a aussi division en camps. Il n'y a pas de veche dans la Principauté de Moscou; les monuments et les volostels tiennent entre leurs mains toute l'administration et la cour. Dans les communautés urbaines et rurales, nous rencontrons conseillers élus et anciens, dont l'importance est avant tout financière et administrative. Ils rassemblent des rassemblements laïques, qui procèdent à la répartition des impôts et taxes (mesures et réductions). Les impôts et taxes les plus importants étaient : hommage et igname- les redevances au trésor princier en argent et en nature provenant des ménages, des terres et des industries ; nourriture - entretien des fonctionnaires princiers ; affaires de la ville- le devoir de construire des forteresses ; pontage- le devoir de construire des ponts. Les impôts et taxes étaient répartis selon les besoins ; trois obzhi étaient égaux à une charrue.
Sous Ivan III, les volosts de Novgorod étaient facturés une demi-hryvnia par charrue. Les impôts sur d'autres éléments imposables étaient également égaux à la charrue : la charrue était égale, par exemple, à une cuve en cuir, à un magasin de commerce, etc. Les droits en nature étaient parfois convertis en argent. Les extorsions contre les habitants d'avant Ivan III se sont multipliées avec les hommages en faveur des Tatars. Un avantage important des princes de Moscou était que la Horde leur donnait le droit de percevoir leurs revenus.
Les princes retenaient souvent ces revenus et demandaient parfois plus qu'ils n'auraient dû. Grâce à cela, ils avaient toujours de l'argent supplémentaire avec lequel ils achetaient des terres à d'autres princes. Les droits de douane et commerciaux constituaient également une source importante de revenus : myt - droits sur les avant-postes et les transports ; côtier - de ceux coincés au rivage ; des os - provenant de commerçants, pas de marchandises ; taux de participation - des biens et des personnes arrivés aux enchères ; salon - pour placer des marchandises dans le salon ; tamga - droit sur la vente de marchandises ; couronnes osmniques, mesurées, lourdes, tachetées, cornées et fumées - des jeunes mariés. Josaphat Barbaro dit qu'Ivan III a pris au Trésor le droit de brasser du miel et de la bière et de consommer du houblon.
Le plus grand seigneur féodal était le Grand-Duc. Il possédait des terres de palais, qui appartenaient directement à lui et à sa famille, et des terres semées au noir (impôts noirs), qui appartenaient au prince en tant que chef de l'État.
Les paysans des terres du palais payaient des cotisations (corvée) et étaient gouvernés par des serviteurs du palais, et les paysans des terres tondues noires assumaient des devoirs en faveur du pouvoir grand-ducal et étaient gouvernés par ses gouverneurs.
Princes apanagesÀ mesure que l'État se centralisait et que les principautés étaient subordonnées au grand-duc de Moscou, elles devinrent de grands propriétaires patrimoniaux, puis sujets du grand-duc, obligés de le servir. Les boyards - grands propriétaires terriens - furent également vassaux, puis sujets du Grand-Duc. Les boyards dirigeaient la cour du souverain, qui était une société militaro-administrative issue d'une escouade de l'époque de l'ancien État russe. Au milieu du XVe siècle. Cet organe était divisé en le Palais, organisation économique et administrative qui subvenait aux besoins du Grand-Duc et de sa famille, et la Cour, qui devint le noyau organisationnel des forces armées de la Principauté de Moscou.
Au cours de la période sous revue, la destruction des relations vassales et leur remplacement par le service au Grand-Duc ont eu lieu à mesure que les terres étaient unifiées et que le pouvoir du Grand-Duc se renforçait. statut juridique boyards : le droit de partir pour un autre suzerain a été aboli, les domaines ont commencé à acquérir le caractère de propriété foncière conditionnelle et ont été réduits immunité féodale et privilèges.
Les boyards étaient membres de la Boyar Duma, occupaient les postes les plus importants dans le système des organes gouvernementaux des forces armées, etc. Cependant, avec le rôle croissant des nobles, l'influence des boyards diminua progressivement. L'égalisation des fiefs et des domaines rapproche ces groupes sociaux.
Les nobles représentaient la classe des services. Ils possédaient le terrain en vertu de la loi locale, c'est-à-dire sous condition, pour le service et pour la durée du service. Les propriétaires de terres locales ne pouvaient pas les aliéner et les transférer par héritage, n'étaient pas membres de la Boyar Duma, ne pouvaient pas accéder à des rangs plus élevés dans l'administration du palais et être gouverneurs. Peu à peu, la noblesse devient une classe de plus en plus nombreuse associée au pouvoir grand-ducal et en devient son soutien politique important. La noblesse souhaitait renforcer le pouvoir d'un seul souverain, tout comme le Grand-Duc souhaitait soutenir un groupe social aussi vaste.
Monastères et églises aux XVe-XVIIe siècles.
Ils étaient l'un des plus grands propriétaires fonciers - ils possédaient 1/3 des terres de l'État russe. Le clergé devient influent force politique et relie sa politique avec le Grand-Duc à l'idéologie de l'État autocratique. Les seigneurs féodaux de l'Église jouissaient de certains privilèges : ils ne payaient pas d'impôts souverains, n'étaient soumis qu'au tribunal de l'Église, leur vie et leurs biens étaient protégés par des sanctions renforcées, etc. Au début du XVIe siècle. les immunités étaient limitées : les terres des monastères et des églises n'étaient plus exonérées du paiement des impôts, les cas des crimes les plus graves étaient soustraits à la compétence du tribunal ecclésiastique, etc. Une tentative a été faite pour limiter la croissance de la propriété foncière ecclésiale-monastique , et la question de la sécularisation des terres ecclésiastiques a été soulevée.
La population urbaine s'appelait les citadins. Croissance urbaine, développement production artisanale et le commerce a entraîné une augmentation de la population urbaine. La hiérarchie suivante de la population citadine a émergé :
- une centaine d'invités et un salon - de grands commerçants ;
– cent tissus, cent noirs – commerçants moyens et petits ;
– colonies – quartiers artisanaux et ateliers. Une partie des chantiers commerciaux et artisanaux de la ville, qui appartenaient à des seigneurs féodaux spirituels et laïcs (« colonies blanches »), étaient exonérés des impôts de l'État. Le gouvernement grand-ducal s'efforça de limiter l'influence des boyards et des monastères dans les villes et de renforcer le pouvoir de l'administration souveraine. Mais le problème des relations entre les habitants de la colonie et les seigneurs féodaux dans leur ensemble ne fut résolu qu'en 1649.
Les paysans étaient divisés en groupes principaux suivants : impôts noirs (culture noire), palais et propriétés privées. Les paysans taxés au noir assumaient des devoirs en faveur du pouvoir du Grand-Duc et étaient gouvernés par les gouverneurs du Grand-Duc. Le nombre de ces paysans diminuait constamment, le prince les remettant souvent aux seigneurs féodaux. Les paysans privés vivaient sur les terres de seigneurs féodaux individuels et leur payaient un loyer, un loyer en nature ou en espèces, ou travaillaient en corvée. Les paysans des terres du palais payaient des cotisations (travail de corvée) et étaient gérés par des serviteurs du palais. En général, aux XIVe et XVIe siècles. il y a une augmentation de l'exploitation des paysans et une augmentation du montant des rentes et des corvées. Le Code de loi de 1497 a établi la règle du « Jour de la Saint-Georges » - la période de transfert des paysans à un autre propriétaire. Les différences dans la situation des paysans, des serfs et des esclaves devenaient de plus en plus réduites.
En savoir plus sur le thème STRUCTURE SOCIALE DE L'ÉTAT RUSSE (XIV-XVI SIÈCLES) :
- Système socio-politique et droit pendant la période de formation et de renforcement de l'État russe centralisé (XIV-XVII siècles
- CHAPITRE 3. Formation de l'État centralisé russe et développement du droit (XIVe - milieu du XVIe siècle). Livres de droit de 1497 et 1550 Raisons de la centralisation de l'État
