Tartu est une ville classique d'Europe du Nord avec ses propres traditions architecturales et histoire intéressante, important Centre culturel Estonie. Depuis le XVIIe siècle, il existe l'une des plus anciennes universités de la région, qui au XXe siècle était considérée comme l'un des meilleurs établissements d'enseignement supérieur de l'URSS et continue aujourd'hui de soutenir haute qualité L'éducation européenne.
L'architecture urbaine est représentée par le style gothique, classique et moderniste. Les ruines monumentales de la cathédrale autrefois grandiose des Saints Pierre et Paul, l'hôtel de ville, l'église médiévale Saint-Jean, un vaste complexe de bâtiments universitaires - ce n'est qu'une liste incomplète des attractions que tout visiteur de Tartu devrait voir.
Les meilleurs hôtels et auberges à des prix abordables.
à partir de 500 roubles/jour
Que voir et où aller à Tartu ?
Les endroits les plus intéressants et les plus beaux pour les promenades. Photos et brève description.
La place de la mairie est le centre de la partie historique de Tartu. Cet endroit est populaire dans également des touristes et des résidents locaux. Aspect architectural Le quartier a changé plusieurs fois. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle fut construite avec des demeures classiques. L'hôtel de ville de Tartu a été construit en 1786. Les autorités municipales ne sont pas les seules à se réunir dans le bâtiment. Le rez-de-chaussée abritait une prison et un refuge pour les pauvres. Aujourd'hui à leur place se trouve centre d'information pour les touristes.
La cathédrale du Dôme de Tartu a été construite sur les ruines d'une forteresse païenne au XIIIe siècle. Au XVIe siècle, elle fut détruite pendant la guerre de Livonie. Les plans de reconstruction n’étaient pas destinés à se réaliser, car une série de guerres sans fin privait le pays de trop de ressources. Au XIXe siècle, la bibliothèque de l'université de Dorpat a été construite sur les ruines et la tour survivante de la cathédrale a été transformée en château d'eau.
Le plus grand centre scientifique et éducatif des pays baltes, en activité depuis 1997. Depuis 2011, son siège social est situé à Tartu. Le complexe comprend un planétarium, un théâtre scientifique et des pavillons d'exposition. Le centre accueille des expositions et des conférences et coopère activement avec des établissements d'enseignement de premier plan. Le bâtiment AHHAA a été érigé dans le style architecture moderne en utilisant technologies innovantes construction.
L'université a été fondée en XVIIe siècle Monarque suédois Gustav II Adolf. Après que les terres de l'Estonie (Estonie) soient passées sous la domination Empire russe au 18ème siècle, établissement d'enseignement cessé d'exister. En 1802, l'Université de Dorpat fut ouverte sur cette base, qui devint le prototype de l'Université moderne de Tartut. DANS temps différent De nombreux scientifiques célèbres ont été formés ici.
L'observatoire a été construit sur le territoire du parc Toomemägi en 1808, à l'emplacement de l'ancien château épiscopal. L'architecte J.V. Krause a travaillé sur le projet. La conception était basée sur l’apparence des observatoires situés à Uppsala et Göttingen. Le bâtiment a été reconstruit en 1825. Beaucoup de choses importantes ont été faites ici découvertes scientifiques. De 1818 à 1839, le scientifique Friedrich Struve travailla à l'observatoire. Aujourd'hui, le bâtiment est ouvert non seulement à la recherche scientifique, mais aussi aux excursions.
L'Anatomikum de Tartu est un lieu où travaillaient des médecins et des scientifiques dans les domaines de la médecine et de la pharmacologie. Le bâtiment a été érigé en début XIX siècle selon le projet de J.V. Krause. C'est un manoir de style classique laconique, décoré de colonnes et de balcons. De 1901 à 1918, N. N. Burdenko, célèbre chirurgien russe (plus tard soviétique) et fondateur de la neurochirurgie soviétique, a travaillé à l'école d'anatomie.
La scène de théâtre a été fondée en 1865 à l'initiative du poète et leader estonien mouvement national J.V. Jansen. Vanemuine est célèbre pour le fait que des pièces de théâtre en estonien y ont été jouées pour la première fois. Le bâtiment historique a brûlé en 1944. Jusqu'en 1967, date à laquelle un nouveau bâtiment appelé « grande maison » fut construit, la troupe était installée dans l'ancien théâtre allemand. Aujourd'hui cette dernière est une branche de Vanemuine et est appelée la « petite maison ».
Le bâtiment a été construit en fin XVIII siècle pour la famille Barclay de Tolly. En raison d'erreurs de calcul commises lors de la conception, la maison a commencé à pencher vers la surface au fil du temps, mais grâce à la reconstruction, cette « chute » a été stoppée. Depuis 1940, une branche du Tartutsky musée d'art. La maison accueille des expositions temporaires et des conférences pédagogiques. Voici également boutique de livres avec la littérature sur l'art.
Le nouveau bâtiment du musée a été inauguré en 2016. La cérémonie s'est déroulée en présence de délégations de la Pologne voisine, de la Lettonie et de la Lituanie, ainsi que du ministre de la Culture de l'Estonie. Le bâtiment est situé dans le quartier de Raadi. Il est réalisé dans les traditions de l’architecture moderne en utilisant des formes et des matériaux modernes. En plus des espaces d'exposition, il y a une salle de cinéma, un théâtre et une salle de conférence spacieuse.
L'exposition a été fondée en 1994 à l'initiative des autorités de la ville. Le musée est situé dans le bâtiment de l'ancienne école professionnelle du comté de Dorpat. Grâce à une restauration minutieuse en 2002-2003, la salle a retrouvé son aspect historique. La collection comprend plusieurs milliers d'expositions. Les jouets de style estonien et les objets artisanaux des tribus finno-ougriennes sont principalement présentés ici. Des expositions d'autres pays sont également exposées.
Dans presque tous les anciens pays membres de l'ATS, ainsi que dans les républiques de l'URSS, il existe des musées consacrés à période soviétique. En règle générale, cette période est présentée sous un jour négatif et est même appelée « Occupation soviétique" Tartu propose également une exposition similaire. Dans le Musée des Cellules du KGB, les visiteurs verront des documents, des photographies, des affiches, des lettres et d'autres preuves des activités du « régime », et pourront également en apprendre davantage sur l'histoire du mouvement de libération nationale des Frères de la Forêt.
On pense que les traditions brassicoles estoniennes sont originaires de Tartu. La manufacture locale A Le Coq a été fondée en 1803. C'est aujourd'hui l'un des plus grands fabricants boisson mousseuse dans le pays. Depuis 2003, l'entreprise exploite un musée. Il s'agit d'une exposition assez impressionnante, répartie sur six étages. La collection se compose d'équipements anciens, de vaisselle et de récompenses que l'usine a remportées lors de concours prestigieux. Après la visite, les visiteurs dégustent de la bière.
Musée histoire naturelle, situé près de Tartu. Il a ouvert en 2012. Le lieu n'a pas été choisi par hasard, puisque c'est aux alentours du village d'Eksi que subsistent des traces de âge de glace. L'exposition du musée raconte l'histoire de l'évolution de la flore et de la faune de notre planète. Ici, le visiteur pourra voir des répliques d'animaux disparus depuis longtemps, jouer à des jeux éducatifs et regarder des films intéressants.
Une grandiose exposition d'avions est située à quelques kilomètres de la ville. Il comprend près de 400 modèles d’avions et d’hélicoptères, dont la plupart ont été produits dans l’Union européenne. Il existe également quelques modèles soviétiques. Le complexe accueille régulièrement le spectacle « Estonian Flying Days », où vous pourrez observer des sauts de parachutistes, des vols en parapente et des manœuvres de drones.
Un complexe artisanal composé d'ateliers, de bâtiments résidentiels et du bâtiment administratif de la corporation. Cette association a été mentionnée pour la première fois au XVe siècle. L'objectif des membres de l'organisation est de préserver et de développer l'artisanat traditionnel estonien. Les artisans locaux fabriquent de la poterie, cousent des costumes, des jouets et fabriquent également des produits en cuir, en verre, en porcelaine et d'autres matériaux. Des événements thématiques sont souvent organisés dans la cour.
Le temple en pierre a été construit au XIVe siècle. Selon certaines sources, l'église et la paroisse en bois existaient dès les XIIe et XIIIe siècles. Pendant Guerre du Nord le bâtiment a été gravement endommagé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'église a brûlé à la suite des bombardements. Le temple a été restauré de 1989 à 2005. Le bâtiment historique se distinguait par sa riche décoration qui, malheureusement, n'a pas survécu jusqu'à nos jours.
Le temple a été construit au début du XXe siècle dans le style pseudo-gothique (néo-gothique). Il s'agit d'un majestueux bâtiment en brique rouge doté d'une haute flèche. La vaste salle peut accueillir 3 mille personnes. L'intérieur est orné d'un orgue du XIXe siècle. L'attraction est située à l'écart des principales routes touristiques, mais grâce à grande tour c'est assez facile à voir depuis le centre-ville.
Orthodoxe cathédrale Tartu, qui a été construite sur le site d'un ancien monastère dominicain. La première église a été construite ici en 1754 selon les plans de P. Speckle, mais 20 ans plus tard elle a brûlé. Le temple a survécu jusqu'à ce jour milieu du 19ème siècle, conçu selon la tradition byzantine classique. La cathédrale de l'Assomption était le centre de l'orthodoxie à Tartu. Il a été visité par de nombreux paroissiens célèbres, dont les poètes V.A. Joukovski et I.V. Lotarev, connu sous le nom d'Igor Severyanin.
La sculpture a été créée par le maître Yulo Eun en 1977. De telles créations (nudité) n'étant pas les bienvenues à cette époque, la statue n'a orné la ville qu'en 2004. La composition représente le sculpteur lui-même tenant la main d'un enfant d'un an et demi. Les deux personnages ont la même taille, ce qui symbolise l'égalité des droits des adultes et des enfants. La statue est située sur le trottoir le long de la rue Kuyni.
Un monument urbain original en forme de cochon joyeux. Il est installé à côté du marché de la ville et constitue en fait une illustration claire de la façon de découper une carcasse de porc. Toutes les parties du corps du porc sont numérotées et étiquetées. En raison de cette signification, la sculpture produit une impression ambiguë. D’un côté, c’est un animal insouciant, de l’autre, ce n’est que de la nourriture.
Le pont est situé sur la colline Toomemägi, sur le territoire du parc du même nom. Des lieux populaires passent par ce lieu itinéraires touristiques. La structure a été érigée en fin XIX siècle selon le projet de J.V. Krause. Cet architecte est l'auteur de nombreux monuments historiques Tartu. La décoration principale du pont est considérée comme un bas-relief de l'Université de Tartu, sur lequel est écrit en latin « Le repos redonne la force ».
Au début du XIXème siècle, sur place pont moderne il y avait une structure en bois. En 1913, il fut remplacé par une structure en béton réalisée selon les plans de A. Eichhorn. Le pont a été construit en l'honneur du 300e anniversaire de la dynastie des Romanov. Il est dédié à l'empereur Alexandre Ier. L'origine du nom « Pont du Diable » est inconnue avec certitude. Peut-être a-t-il été présenté en contraste avec le pont angélique "Inglisild".
Le jardin botanique a été fondé il y a plus de 200 ans à des fins de recherche. Aujourd'hui, c'est devenu l'un des lieux de vacances préférés des citadins. Au total, plusieurs milliers de plantes poussent dans le jardin. Quelques espèces exotiques ne peuvent exister que dans le climat artificiel des serres. Les palmiers locaux sont les plus anciens de toute l’Europe du Nord et sont donc traités avec le plus grand soin.
La structure a été érigée au XVIe siècle au bord du lac du même nom. Initialement, elle était construite dans le style gothique, mais à la suite de nombreuses reconstructions, elle a acquis des caractéristiques baroques. La dernière rénovation majeure a eu lieu en 2005-2011. Plusieurs salles du rez-de-chaussée sont occupées par un musée dédié au compositeur E. Toobin. Le reste du territoire est réservé à des salles de conférence, un restaurant et un hôtel.
Tartu(Tartu estonien) (en 1030-1224 et en 1893-1918 Iouriev; en 1224-1893 Dorpat Allemand Dorpat, Dorpat) - une ville sur la rivière Emajõgi (Omovzha ; allemand. Embach- Embach), la deuxième ville la plus peuplée d'Estonie après Tallinn, le centre du comté.
Tartu est connue comme colonie estonienne depuis le 5ème siècle après JC. e. sous le nom de « Tarbatu » (tarvas estonien - « tur, taureau primitif »). Au XIe siècle, l'escouade de Iaroslav le Sage annexa une partie de ses terres à l'État russe, et Iaroslav le Sage donna à la colonie le nom de « Yuryev ». Après l'effondrement de l'ancien État russe, la ville tomba successivement sous le contrôle de la République de Novgorod, de l'Ordre de Livonie, du Commonwealth polono-lituanien, de l'Empire suédois, de l'Empire russe, de l'URSS et de l'Estonie, ce qui explique la variété des options. pour les noms de la ville.
Position et caractéristiques générales
Tartu est située à 185 km au sud-est de la capitale estonienne Tallinn. Tartu est située sur les deux rives de l'Emajõga, à 37 km de sa confluence avec le système de lacs Peipus-Pskov ; la ville s'étend le long de la rivière sur 9 km.
Histoire
Tartu est l'un des cités anciennes Pays Baltes. L'installation permanente des anciens Estoniens sur ce site remonte au Ve siècle, la fortification aux VIe-VIIIe siècles. L'ancienne colonie s'appelait Tarbatu ( tarvas- HNE. "bison"). D'où le nom estonien ultérieur Tartu, ainsi que Dörpt, Dorpat ou Dorpat.
Moyen-âge
En 1030, la colonie de Tarbatu fut capturée par un détachement du prince de Kiev Yaroslav le Sage. D'après le Conte des années passées : « La même année, Yaroslav se rendit à Chud, les vainquit et fonda la ville de Yuryev. ». Yaroslav a nommé la colonie Yuryev d'après son prénom. Étant donné que Tartu a été mentionnée pour la première fois dans des sources écrites dans le cadre de ces événements, l'année 1030 est parfois considérée comme l'année de la fondation de la ville de Tartu. En 1061, la ville fut incendiée par un détachement armé des tribus locales (« Ssolami »). En 1133, elle fut capturée par le prince de Novgorod Vsevolod Mstislavich. Brûlé par les Latgaliens en 1211 [source non précisée 566 jours] ; bientôt restauré.
En 1215, Yuryev fut capturé par les chevaliers de l'épée allemands, mais en 1223, il fut libéré. soulèvement général Population estonienne. Pour la défense ultérieure de la ville, un détachement de 200 personnes dirigé par le prince Viachko (Vyacheslav Borisovich) a été envoyé de Novgorod à Yuryev. En 1224 après long siège Yuryev a été pris par les troupes des Swordsmen. Pour leur résistance acharnée, les Allemands ont exécuté tous les défenseurs capturés de la ville, Chuds et Slaves ; le prince lui-même est mort ou a été exécuté, comme en témoigne la première chronique de Novgorod :
Le même été, les Allemands tuèrent le prince Viatchka à Gyurgev et prirent la ville.
Novgorod première chronique des éditions plus anciennes et plus jeunes. Année 6732 (1224)
Après avoir renommé la ville en allemand - Dorpat - Mgr Herman, j'en ai fait le centre de sa possession - l'évêché de Dorpat.
En 1248, Dorpat fut mentionnée pour la première fois comme ville hanséatique. A fait partie de la Ligue hanséatique de la fin du XIIIe au milieu du XVIe siècle. Les marchands et artisans allemands affluaient ici ; la ville joua un rôle important dans le commerce de la Ligue hanséatique avec Novgorod et Pskov. La population principale de Dorpat était composée d'Allemands.
En 1328, la Chronique de Moscou a noté un grand incendie à Dorpat : « Ce même été, la ville entière de German Yuriev a brûlé, et les sanctuaires et les plaques de pierre sont tombés, et le feu dans les plaques des Allemands était de 2000, 500 et 30, et Rus 4 personnes.
La ville est souvent mentionnée sous le nom de Yuryev dans les Chroniques de Novgorod et dans les registres de la guerre de Livonie de 1558-1583. Au début de la guerre de Livonie, la garnison de Dorpat capitula après un siège et la ville fut prise par les troupes russes. Selon la paix Yam-Zapolsky de 1582, Dorpat est allé au Commonwealth polono-lituanien. En 1600, Dorpat fut capturée aux Polonais par les Suédois, et en 1603 les Polonais la reprirent. Pendant la guerre russo-suédoise de l'été 1656, la ville fut prise par les Russes, mais après un siège infructueux de deux mois de Riga, ils furent contraints d'abandonner la ville et la Livonie.
17ème siècle
En 1600-1603, 1625-1656 et 1661-1704, Dorpat appartenait à la Suède, en 1603-1625 - au Commonwealth polono-lituanien, en 1656-1661 - à la Russie.
En 1632, l'Académie Gustavienne (aujourd'hui Université de Tartu) fut ouverte, la deuxième du Royaume de Suède (après Uppsala).
XVIIIe - début XXe siècles
À l'été 1704, pendant la guerre du Nord, Dorpat (Dorpat) fut prise par les troupes russes du tsar Pierre Ier.
Pendant plusieurs années après la prise de la ville, ses habitants de nationalité suédoise furent en grande partie réinstallés dans les régions intérieures de la Russie, mais les Allemands et les Estoniens restèrent dans la ville.
Depuis 1783 - chef-lieu de la province de Livonie et centre administratif Quartier Dorpat.
En 1802, l'Université Dorpat (Tartu) a été rouverte. Aujourd'hui, Tartu est le berceau de la culture nationale estonienne. Les débuts de la littérature et des périodiques estoniens ont été posés ici, le premier festival de la chanson a eu lieu ici (1869), il a été organisé par une figure éminente de l'éveil national estonien, le journaliste et poète Johan Voldemar Jannsen, et le théâtre professionnel est né (1870). .
En 1893, lors du « démarquage » de la région Baltique, réalisé sous le règne de l'Empereur Alexandra III, la ville a été restituée titre original- Yuriev, qui dura jusqu'en 1919.
XXe siècle
Le premier mois après Révolution de février, le 30 mars 1917, le gouvernement provisoire de Russie a approuvé la position "À propos de l'arrangement temporaire gestion administrative Et gouvernement local Province estonienne". Conformément à cela, les frontières de la province de Livonie ont été révisées ; Le district de Yuryevsky, qui en faisait partie, ainsi que quatre autres districts du nord de la Livonie à population estonienne, ont été transférés à la province estonienne.
Lors de la révolution de février 1917, à Yuryev, le 4 (17) mars, fut créé le Conseil des députés ouvriers, dont en septembre la majorité appartenait aux bolcheviks. Le pouvoir soviétique dans la ville a été établi pacifiquement le 25 octobre (7 novembre 1917). Le 24 février 1918, Yuryev est occupé par les troupes allemandes. Le 22 décembre 1918, l'Armée rouge libéra Yuryev des Allemands et y rétablit le pouvoir soviétique, qui dura dans la ville jusqu'au 14 janvier 1919.
Le 14 janvier 1919, les troupes estoniennes chassèrent l'Armée rouge de Yuryev ; en République d'Estonie, la ville a été rebaptisée Tartu. Le 2 février 1920, un contrat fut signé ici contenant concessions territoriales Traité de paix en Estonie entre le gouvernement estonien et le gouvernement communiste Russie soviétique, dans lequel les parties ont également reconnu la souveraineté de chacun.
Dans les années 1920-1940, Tartu était avant tout un centre universitaire et une vie culturelle Estonie.
En 1940, les troupes soviétiques furent introduites en Estonie et la RSSE fut créée, annexée à l'URSS le 6 août de la même année. Depuis 1940 Tartu Université d'État est devenue une université soviétique avec un enseignement en estonien et en russe.
Dans la nuit du 8 au 9 juillet 1941, dans la prison de la ville de Tartu, le NKVD a abattu 192 personnes détenues depuis le début des hostilités.
Le 26 juillet 1941, la ville est occupée par les troupes allemandes. Le nouveau recteur de l'Université de Tartu, le professeur Edgar Kant, ordonna le licenciement de tous ceux qui furent embauchés après le 21 juin 1940, l'expulsion de toute littérature communiste des bibliothèques et la suppression de la terminologie soviétique des titres.
Le 25 août 1944, lors de l'opération Tartu des troupes du 3e Front Baltique La ville était occupée par l'Armée rouge troupes soviétiques. Pendant la guerre, Tartu a beaucoup souffert des bombardements - le pont de pierre a été détruit ( Kivisild), le bâtiment du théâtre Vanemuine, le musée folklorique estonien, l'église Saint-Jean et Sainte-Marie.
Il y a des villes et des terres qui sont une telle « friandise » pour les envahisseurs qu'ils se déplacent constamment d'un pays à l'autre, et si l'histoire est considérée dans ce contexte, nous verrons parallèlement un changement constant dans le nom de la ville.
Initialement, le nom de ce lieu a été donné par les Estoniens et cela ressemblait à « Tarbatu ». Les gens s'y sont installés depuis le 5ème siècle après JC, mais la première saisie de cet endroit a eu lieu au 11ème siècle. Les terres estoniennes ont été annexées à l'État russe par Yaroslav le Sage, baptisé par Yuri, et Tarbata a donc été rebaptisée Yuryev. Il est à noter que ce nom est revenu à la ville plus tard. La ville a été reconquise résidents locaux, mais bientôt la campagne de Vsevolod Mstislavich, Prince de Novgorod, fut couronné de succès et Yuryev retourna chez les Russes.
Dorpat, ou Dorpat
Le siècle suivant fut pour la ville une période de lutte persistante avec l'Ordre allemand de l'Épée. Ici, les Russes ont agi aux côtés de la population locale, essayant de reprendre la ville aux chevaliers. Les Allemands ont nommé la ville à leur manière : Dorpat. Mais leur domination a également pris fin ici : la ville est entrée en possession de la République des Deux Nations en 1582, bien qu'avant cela elle ait été prise par les troupes russes. Un peu de temps passa et en 1600, ces terres furent capturées par les Suédois. Trois ans plus tard, les Polonais reprennent la ville.
Un demi-siècle plus tard, les Russes conquirent à nouveau Dorpat, mais ne parvinrent pas à consolider leur victoire. La guerre du Nord y mit fin lorsqu'en 1704 la ville fut reprise. C'est alors que commença la déportation des Suédois d'ici. Mais ils ont été réinstallés en Russie. Les Allemands et les Estoniens sont restés dans la ville, car ils ne représentaient pas les peuples opposés à la Russie dans cette guerre.
Yuriev encore
Et bien que la ville ait connu un développement sérieux, faisant partie de la province de Livonie, elle est devenue la capitale culturelle et son principal centre scientifique, les tempêtes n’étaient pas destinées à s’apaiser. Depuis 1883, la ville s'appelle à nouveau Yuryev. Étonnamment, le pouvoir soviétique s’est même établi ici pacifiquement en 1917 ! Mais les Estoniens ont décidé de se séparer de ce pouvoir les armes à la main. Cependant, cela a été précédé par la capture de Yuryev par les Allemands en 1918. Cependant, les occupants ont été vaincus, mais en 1919, les bolcheviks ont également été chassés d'ici. C'est à partir de ce moment que la ville reçut le nom de Tartu comme abréviation de Tarbatu.
Tartu, qui dans l'Antiquité s'appelait Dorpat ou Yuryev, occupe la deuxième place du classement des plus grandes villes estoniennes. Cette ville a de nombreux surnoms – musée, hanséatique et autres. Ce n’est pas pour rien que la ville de Tartu a la réputation de capitale intellectuelle estonienne. Dans la première moitié du XVIIe siècle, fut créée l'Université de Tartu, l'une des plus anciennes d'Europe du Nord.
Le centre d'information touristique de Tartu est situé sur la place. Plats Raekoja. Vous pouvez y appeler par téléphone au +372 744 21 11 ou envoyer un message par fax au +372 744 21 11.
On croit que l'on peut rencontrer le « fantôme de Tartu » dans la capitale intellectuelle de l'Estonie. Le plus souvent, cela se produit dans la région de Supilinn, située sur Toome Hill.
Tartu est non seulement la plus grande ville d’Estonie, sans compter Tallinn, mais elle est aussi surnommée la capitale étudiante estonienne. Elle n'a pas moins le droit d'être appelée le centre culturel du pays, car c'est dans cette ville même que de nombreux traditions nationales. Tartu, située sur la rivière Emajõgi, a été fondée il y a environ mille ans.
Immédiatement après la fondation de cette ville alors loin d'être une ville, mais seulement une colonie, elle s'appelait Tarbatu. Selon les chroniques, les Estoniens se sont installés sur ce lieu au 5ème siècle après JC. À savoir, la ville n'est apparue ici qu'au début du XIe siècle et, depuis ce moment jusqu'à nos jours, elle a été renommée à plusieurs reprises.
Cette ville portait initialement le nom de Yuriev, que lui avait donné le grand prince russe Yaroslav le Sage. Au début du deuxième millénaire, l'escouade de ce prince s'empara partiellement du territoire de l'Estonie, l'intégrant à la Rus'. Après l'effondrement de la Russie kiévienne, Yuryev passa de main en main aux Novgorodiens, aux Livoniens, aux Polonais et aux Suédois.
À milieu du XVIIe siècle siècle, une université fut créée dans la ville, sur ordre du souverain du royaume de Suède, Gustav II Adolf. Cet établissement est aujourd'hui le plus grand de toute la république. Initialement, elle portait le nom d'« Académie Gustave ». L'université était considérée comme l'une des plus importantes parmi les Suédois. Seule Uppsala était une institution similaire plus importante dans le pays. Les années suivantes, l'Académie Gustavienne ferma ses portes en raison de divers événements associés à la ville. Au début du XIXème siècle, elle rouvre ses portes, déjà appelées Université de Dorpat. Plus tard, elle fut rebaptisée Tartu. Cet établissement même joue toujours un rôle extrêmement important dans la vie de Tartu.
DANS début XVIII siècle, pendant la guerre du Nord, Tartu fut capturée par les troupes russes, ce qui en fit une ville russe.
Tartu s'est également avérée importante dans l'établissement du statut d'État de l'Estonie. Par exemple, c'est dans cette ville que le traité de paix de Tartu entre l'URSS et l'Estonie a été signé, le 02/02/1920. Les deux pays ont convenu qu’aucun d’eux ne s’immiscerait dans les affaires de l’autre. Avant que la République d'Estonie ne fasse partie de Union soviétique, c'était Tartu qui était son centre culturel et intellectuel. Cette ville joue encore aujourd’hui à peu près le même rôle.
Au cours des presque mille ans d'existence de Tartu en tant que ville, deux catastrophes majeures s'y sont produites. Le premier fut un incendie survenu dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à la suite duquel presque aucun monument architectural n'est resté. Certes, après cela, la ville a été restaurée assez rapidement, sans y consacrer trop de temps. La seconde s’est produite à cause des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Puis il n'y eut plus d'églises, le Pont de Pierre fut détruit, le théâtre Vanemuine fut démoli, un grand nombre de maisons dans lesquelles vivaient les gens.
Cette ville représente actuellement le centre culturel de son pays. Les Estoniens se demandent même parfois s'ils devraient, après tout, nouvelle capitale Tartu, pas Tallinn, mais le temps passe et toutes ces paroles restent des paroles. Dans ce petit mais assez célèbre localité Il existe de nombreux musées différents, dont la ville est particulièrement riche, des monuments ainsi que des parcs. C'est agréable de se promener dans ce dernier. Cependant, la plupart des sites touristiques ont des liens avec l'université locale.
Ancien nom : Yuryev, Dorpat
De 1224 à 1893, la ville portait le nom de Dorpat. Ensuite, le nom Yuryev lui a été rendu. Mais Tartu n’a été nommée qu’en 1918, lors de la création de la République d’Estonie.
Comment se rendre à Tartu
Tout le monde peut se rendre à Tartu par transport terrestre: voiture, bus, train. Vous ne pouvez pas venir ici en avion, parce que... il n'y a pas d'aéroport ici.
Des bus circulent constamment entre Tallinn et Tartu, les billets aller simple coûtent entre 8 et 11 euros et la durée du trajet sera de 2,5 à 3,5 heures. Les bus circulent 2 à 4 fois par heure de 6h00 à minuit. Vous pouvez faire l’aller-retour de Tartu à Tallinn n’importe quel jour.
Il existe également des itinéraires quotidiens « Tartu - Haapsalu », qui coûtent entre 14 et 25 euros. Ce trajet prendra environ 4,5 heures. Pour cet itinéraire, il faut toujours connaître l'horaire à l'avance pour ne pas attendre le lendemain.
«Tartu - Kuresaare» - cet itinéraire coûtera 13 à 21 euros, le trajet durera environ 6 à 7 heures. Il n'y a que quelques bus qui circulent, il est donc également préférable de connaître l'heure de départ à l'avance.
"Tartu - Narva" - le coût d'un aller simple est de 7 à 13 euros, la durée du voyage sera d'environ 3 à 3,5 heures.
"Tartu - Riga" - départ le matin, le prix du billet est de 12 à 30 euros, le trajet dure 4 heures.
"Tartu - Saint-Pétersbourg" - un billet peut être acheté pour 16 à 37 euros, le voyage devra durer 8 heures.
"Tartu - Valga" - un billet coûte 3 à 6 euros, le trajet dure d'une heure et demie à deux heures et demie.
"Tartu - Viljandi" - un billet coûte 3 à 6 euros, le trajet dure une heure et demie à deux heures.
"Tartu - Voru" - le trajet coûte 4 à 8 euros et seulement une heure de route.
Vous pouvez utiliser le service pour voyager à Tartu depuis un autre pays en contactant Eurolines. Les billets sont vendus au bureau situé à la gare routière de Soola Tanav 2.
Vous pouvez également vous rendre à Tartu en train.
La gare de cette ville est située à 750 mètres à l'ouest de Toomemagi (Vaksali tanav 6), et vous pouvez payer le trajet directement dans le transport. Il y a quatre trains à destination de Tallinn chaque jour (billets pour 8 à 11 euros et 2,5 heures de route).
On va aussi à Elva (billets à 2-3 euros et un peu moins d'une heure sur la route), mais ensuite ça va à Valga (billets à 3-5 euros, une heure de route).
Transport
C'est agréable et agréable de se promener seul dans Tartu, et si nécessaire, vous pouvez prendre un bus, et il y a aussi des locations de vélos là-bas. Le principal arrêt de bus de la ville est situé à proximité centre commercial Kaubamaja, qui est situé sur Riia maantee.
La location de vélos (coût : à partir de 14 euros par jour) est disponible dans le bâtiment Jalgratas de l'auberge Tahtvere.
Vous pouvez louer une voiture en contactant le bureau d'information de la ville, où ils vous aideront. Et si vous souhaitez le faire vous-même, vous devez contacter les agences de location City Car et Sixt, situées respectivement Joe 9a et Ulikooli 8. Les deux sont accessibles à pied depuis Barclay, bien qu’ils ne soient pas les locations les moins chères de tout Tartu.
Vidéo : Tartu – la ville des bonnes pensées
Divertissements et attractions de la ville
Dans la partie historique de Tartu, il y a beaucoup de bons cafés, de lieux de vente de produits authentiques, ainsi qu'un nombre considérable de sites touristiques divers. Et parmi les attractions, celle réalisée dans le style du premier classicisme et l'hôtel de ville qui s'y trouve sont particulièrement importants. Elle a été construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Pendant des centaines d'années, la place de l'Hôtel de Ville a été le centre de la ville et le centre du commerce. Au Moyen Âge, l'hôtel de ville a été construit ici, alors qu'il n'était pas destiné à exister jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, un troisième bâtiment le remplace. La place se remarque immédiatement non seulement par son architecture, mais aussi parce qu'il y a beaucoup à faire et à s'amuser : toutes sortes de fêtes y sont célébrées, elle sert également de lieu de détente pour les visiteurs de la ville et est voire un lieu de rencontres romantiques entre résidents.
Place de la Mairie et Hôtel de Ville de Tartu Dans le classement de popularité parmi les habitants et les touristes de Tartu, la place de l'Hôtel de Ville est juste derrière une autre attraction : la colline Toomemägi avec les ruines de Pierre et Paul. L’impressionnante cathédrale est, pourrait-on dire, le couronnement du lieu où la ville a été fondée. Il est largement admis que cette église était autrefois la plus grande du territoire balte, mais elle n'est pas restée indemne pendant la Réforme et Guerre de Livonie, mais a subi de graves dommages. Au fil du temps, l'autel fut transformé en bibliothèque universitaire, puis il y eut Musée historique. Et le parc lui-même est populaire de nos jours comme lieu de pique-nique, ainsi que de promenades familiales et individuelles, si le temps le permet.
Vous pouvez entrer dans les tours de la Cathédrale du Dôme du mercredi au dimanche, de mai à septembre inclus. Horaires de travail - 11h00-17h00. Les billets se vendent 3 à 4 euros. L'installation est située à : Lossi tn 25, Tartu, Tartu maakond 51003. Depuis sa paire de plates-formes d'observation, vous pourrez admirer un magnifique panorama sur la ville et tout ce qui l'entoure.
L'église Saint-Jean (Jaana) est également de Tartu monument architectural du Moyen Âge qui nous sont parvenus. Et c'est lui, de l'avis de la majorité qui le connaît, qui est le plus important de tout le patrimoine culturel et historique estonien, loin d'être pauvre. Ici, un rôle assez important a été joué par la beauté de la décoration de l'église : ses côtés, tant extérieurs qu'intérieurs, ont été décorés gros montant bijoux en terre cuite. Au début, bien sûr, il y avait plus d'un millier de ces pièces, mais maintenant il en reste beaucoup moins.
L’Université de Tartu est exactement ce autour duquel Tartu a été construite plus tôt. Son bâtiment a été construit dans la première moitié du XVIIe siècle, car dans cette ville, qui s'appelait alors Dorpat, commença à fonctionner son premier gymnase, qui se transforma très vite en université. Ici, vous pouvez également prêter attention à toutes sortes de musées pédagogiques, au bâtiment de l'Old Anatomicum, à l'observatoire.
Divertissement près de Tartu
Si au cours de votre voyage vous avez réussi à visiter toutes les attractions locales, alors vous pouvez facilement vous rendre en banlieue, où vous trouverez :
- Églises des Vieux-croyants au bord du lac Peipsi,
- Château d'Alatskivi,
- observatoire situé sur la colline de Tõravere,
- Musée de l'aviation de la République d'Estonie,
- Musée agricole d'Estonie.
Parc aquatique Aura Keskus
Se retrouver à Tartu avec ses enfants mais rater le parc aquatique Aura Keskus est une bêtise monstrueuse, il n'y a pas d'autre moyen de le dire. Il n'y a pas seulement une piscine de bonne taille de 50 mètres, mais aussi une « pataugeoire » où les petits enfants peuvent s'ébattre, et il y a bien plus encore qui leur plairont vraiment. Il y a aussi un café dans le parc aquatique où vous pourrez manger des plats chauds et des glaces.
Musées de Tartu
La ville compte deux douzaines de musées différents. Le plus mérite attention ces cinq :
Musée de Tartu du citoyen du XIXe siècle occupe construit en bois pour milieu du XVIIIe siècle immeuble résidentiel du siècle. Il montre ce qui se passait et comment il se passait dans la maison bourgeoise moyenne de ce même siècle. Jours ouvrables : du mercredi au samedi. Temps de travail: 11h00-17h00 Les billets sont vendus entre 1 et 2 euros.
Musée d'art de l'université de Tartu est le plus ancien de tous les musées du pays : il a été ouvert au tout début du XIXe siècle. Son exposition comprend : des intérieurs du XIXe siècle, des céramiques ancien monde, moulages en plâtre. Dans les locaux du musée spécialement équipés, il est même permis de peindre des vases et de sculpter quelque chose en plâtre. Jours ouvrables : du lundi au samedi. Horaires de travail : 10h00-18h00. Les billets se vendent 2-3 euros.
Mais néanmoins, le bâtiment le plus banal de la place est la Maison Crooked, construite en 1807 sur le site des murs de la forteresse démolis : on pense qu'un de ses murs reposait sur les fondations de la forteresse, et l'autre sur des murs en bois. pieux, et à la fin cette asymétrie a fait que la maison était tombée sur le côté. Elle est également connue sous le nom de « Maison de Barclay » - grand commandant a réellement vécu dans ces régions, et dans l'un des domaines, que je vous montrerai la semaine prochaine, son mausolée a été conservé ; mais c'est dans cette maison que sa veuve habitait depuis 1819. L'un des contes d'étudiants les plus anciens raconte comment, lors de l'illumination à l'occasion de l'anniversaire de l'université, la maîtresse de maison allumait avarement des bougies à la fenêtre, se plaignant de leur coût élevé, et les étudiants brisaient ses fenêtres avec des pièces de monnaie.
Près de la maison voisine se trouve une sculpture si étrange « Mère et fille », dont je vous raconterai l'origine plus tard :
A droite de la place (si vous faites face à l'Hôtel de Ville) se trouve la rue piétonne Rüütli (Chevalier) avec de nombreux cafés franchement pas bon marché et un trottoir rouge à l'emplacement des bâtiments "avant l'incendie" (cela sera clairement visible dans photos 31-32) :
Derrière l'hôtel de ville se trouve la place Pirogov, où nous avons commencé la première partie, plus loin dans la rue Yulikooli (Université), la maison von Bock et l'université elle-même - tout cela est couvert dans la deuxième partie. Derrière l'université, Ülikooli se transforme en rue Jaani, qui nous est également en partie déjà familière - à gauche se trouve la cantine universitaire (aujourd'hui une partie de sa façade est occupée par un restaurant), à droite se trouve un monument à l'homme politique du début du XXe siècle Jaan Tõnisson, et juste au-delà du bord se trouve la rédaction de Postimees. Devant se trouvent la « maison Tampere » en bois (la représentation culturelle de la ville sœur de la Finlande fraternelle) et le bâtiment fortement reconstruit de l'Académie Gustavienne avec un côté non plâtré - tout cela était dans la dernière partie. La rue Yaani elle-même a mieux survécu à la guerre et a conservé l'apparence du vieux Dorpat :
Le nom lui a été donné, comme vous pouvez le deviner, par l'église de Jaan du 14ème siècle, qui fait face au Rüütli parallèle comme autel. Comme Églises orthodoxes, il y avait deux grandes églises bourgeoises à Dorpat - Yaanovskaya (Jean-Baptiste) et Mariinskaya, ainsi qu'une petite chapelle estonienne. Après avoir conquis la Livonie, les Suédois se sont emparés de l'église Saint-Jean, mais l'église Mariinskaya, restée allemande, n'a pas survécu à la guerre du Nord et constitue aujourd'hui à sa place le bâtiment principal de l'université. Mais Yanovskaya, construite avec une qualité étonnante même selon les normes allemandes, bien qu'elle ait brûlé pendant la guerre et soit restée en ruines jusqu'en 1989, a néanmoins été restaurée comme neuve, et sa tour de 63 mètres est couronnée d'un coq de Livland, comme dans :
En général, pour moi, l'église Yanovskaya a été une découverte - dans les guides, ils en parlent peu et d'une manière ou d'une autre sèchement : « médiévale », « décoration de figurines terroristes »... en fait, c'est l'une des églises les plus élégantes que je ont jamais vu:
Et comme déjà mentionné, sa principale « caractéristique » réside dans les nombreuses sculptures terroristes du XIVe siècle, dont les historiens locaux s'interrogent encore sur l'origine - des décorations sculpturales similaires peuvent être trouvées dans Europe de l'Ouest, dans des pays comme la Belgique, et très probablement un marchand ou un chevalier a apporté cette idée ici, mais leur particularité est qu'en Europe occidentale, de telles sculptures sont généralement en pierre, mais ici ils préféraient l'argile rouge - et ce malgré le fait que Revel était à proximité avec ses maçons célèbres dans toute la Hanse. Voici un petit groupe assis à l'extérieur, au-dessus de l'entrée - et ce sont des répliques, contrairement aux originaux dans le hall :
Au départ, il y en avait environ 1000 et ils recouvraient littéralement les murs de l’église. Après toutes les guerres, il est surprenant qu’il en reste au moins quelques dizaines.
La salle paroissiale est haute et vide, comme c'est souvent le cas en Estonie, et la plupart des sculptures survivantes se trouvent à l'intérieur, comme au-dessus de l'entrée :
En général, c'est quelque chose de purement local, Dorpat, sud-estonien, Peipsi :
Et bien sûr, est-il possible de ne pas escalader une tour dans les pays baltes ? Dans la chorale - quelque chose comme salle de concert(il n'y a pas d'orgue dans l'église !) :
J'ai bien sûr grimpé dans la tour pour admirer la ville, mais une surprise m'attendait au sommet... En général, c'est une caractéristique des États baltes - cela semble être la bonne Europe, mais quelque part une complètement post- L’absurdité soviétique surgit soudain. Et dans cette tour, toutes les fenêtres sont recouvertes d'un maillage fin et fin, à travers lequel il est peut-être possible de prendre des photos avec « l'œil » d'un smartphone, mais même avec mon appareil photo, vous ne pouvez pas faire passer l'objectif. Voici, par exemple, une vue de Zarechye - l'arc du Pont de la Liberté (2009) et l'église miniature Saint-Georges (1868-70) :
Heureusement, des gens avaient percé des trous dans la plupart des grilles, donc même si j'étais très limité dans le choix des angles, il était toujours possible de prendre des photos sans grille. Allons donc dans le sens inverse des aiguilles d'une montre - chaque vue suivante est à gauche de la précédente. Par exemple, à l'extrémité de la vieille ville, la rue Jaani se termine par la rue Lai (large) sur le site des douves de la forteresse. À gauche se trouve le bord de la « maison de Pierre Ier », en fait une grange médiévale, qui était au XVIIe siècle un dortoir universitaire ; à côté d'elles se trouvent deux maisons du XVIIIe siècle, la plus proche sur le site de la maison du recteur suédois Shelenius est désormais répertoriée comme la « maison d'Uppsala » - un représentant d'une autre ville sœur, le « grand frère » avec le première université de Suède (1477). A la place de ce dans quoi ils ont giflé Vieille ville Je ne connais pas la seule khruschoba, mais au-delà de la rue Lai se trouve Supilinn - une banlieue verte en bois, traduite par Soup City à cause des noms de rues « légumes » - pendant cinq nuits à Tartu, j'ai passé la nuit à Gorokhovaya (Herne) :
Au pied de l'angle de la rue Lutsu se dresse une impressionnante maison baroque ; à droite, derrière la verdure (et ce n'est pas toute cette pente qui est la colline du Dôme), se détache le grand atelier de la brasserie Le Coq :
De l'autre côté de Lutsu se trouve le bâtiment de l'Académie Gustavienne. J'ai raconté son histoire détaillée dans la dernière partie, mais j'ai oublié de mentionner qu'aux XVIIIe et XIXe siècles ancienne universitéétait une prison, ou plutôt un enclos des releveurs, et déjà à l'époque post-soviétique, elle a été soudainement reconstruite en un immeuble résidentiel prestigieux. De là, vous pouvez voir sa cour. Au fond se dresse la flèche de l'église de l'Immaculée Conception (années 1860), au début des rues colorées de Kastani et Veski avec leurs maisons de professeurs et de fraternités étudiantes - « corporations » :
Un coup d'œil le long de la rue Jaani - vous pouvez voir la maison de Tampere avec ses deux mezzanines, la cantine universitaire, le bâtiment principal de l'université elle-même, la longue maison de von Bock derrière elle, la tour de l'hôtel de ville et la pente saillante de Domberg proprement dit, mais ni l'un ni l'autre. la cathédrale du Dôme, ni l'observatoire, ni d'autres bâtiments ne sont visibles derrière les arbres :
Et puis tu peux voir Nouvelle ville avec trois verticales - le centre d'affaires "Emajõe" (52 m, 1998), le gratte-ciel résidentiel "Tigutorn" (90 m, 23 étages, 2008, traduit par "Tour d'Escargot") et la cheminée de la chaufferie locale. Théoriquement, quelque part à Tartu, il y a un dortoir de 14 étages de l'Université des sciences de la vie (anciennement académie agricole), mais je ne m'en souviens pas du tout. Dans le même Centre d'affaires- une gare routière, et un peu plus près, derrière la place de la Mairie stalinienne - un marché marron foncé (1936-38) :
Enfin, avant de descendre - Les cheminées de Tartu :
En général, le quartier entre Jaani, Lutsu et le versant de Dome Hill est le plus coloré et le plus complet de Tartu. La guerre n'y a pratiquement pas touché, et bien que tous ces bâtiments datent de la fin du XVIIIe siècle, l'atmosphère de la bonne périphérie de l'Empire suédois est bien vivante. La "Maison d'Uppsala", d'ailleurs, fut le premier bâtiment construit à Dorpat après la guerre du Nord et appartenait à un ancien relieur de l'Académie de Gustavo Carolina :
Au coin de Jaani et Lai se trouve la grange-dortoir déjà mentionnée - « la maison de Pierre ». En tout cas, le plus ancien bâtiment civil de la ville :
Les quartiers en dessous de Jaani sont fondamentalement différents - et il ne s'agit même pas de traces de guerre, c'est juste que leurs bâtiments sont cent ans plus jeunes, et c'est déjà une ville forte de la mer Baltique : en 1897, avec une population de 42 000 habitants Dorpat était légèrement inférieur à la province de Revel (qui, cependant, est ensuite précipitée avec une force terrible), dépassait à nouveau la province de Mitava (Jelgava) et partageait très bien la province de Livonie avec Riga, étant le centre de sa moitié estonienne. Cependant, il faut dire que ce n'est pas là la plus belle partie - le Dorpat du 19ème siècle s'est développé plus en largeur qu'en profondeur :
Il y avait pas mal de bâtiments comme celui de droite, construit selon des projets panrusses, à Tartu, mais tous sauf celui-ci ont été détruits par la guerre :
C'est juste le timing, le timing n'est pas bon ! J'ai vu Tartu comme une toile de fond statique pour les comédies et drames étudiants qui se déroulaient ici. la plupart de l'année. Ici d'ailleurs, les pavés rouges mentionnés marquent les contours des anciens bâtiments :
Dans le coin le plus éloigné de la vieille ville, là où Lai atteint la rive de l'Emajõgi, même les restes d'un mur de forteresse ont été conservés :
Université à proximité jardin botanique, et le gymnase en briques rouges du gymnase local a été reconstruit à la fin du 19e siècle à partir d'une petite église estonienne de l'époque suédoise (!) - à cette époque, la communauté possédait un autre bâtiment.
Les cours du Vieux Dorpat ne sont pas très colorées, ou plutôt elles pâlissent en comparaison avec les cours du Tartu en bois :
La ville en général n'est pas non plus riche en détails et ils sont moins mémorables que les œuvres d'art étudiantes présentées dans la dernière partie :
Portes et portails - celui de gauche appartient à la mairie, celui de droite appartient à la maison de Tampere, et celui du milieu, je ne me souviens même plus de quoi :
Le bureau de crédit déjà mentionné sur la place de la mairie est particulièrement riche en détails :
Bien que cette maison ait un passé sombre, ses murs ont connu la « Terreur rouge », lorsqu'au cours de l'hiver 1918-19, Yuryev (comme on l'appelait Dorpat depuis 1893) fut occupé par les Rouges, ils installèrent une prison dans ce bâtiment, et en se retirant, ils ont tué (ils n'ont même pas tiré, mais ont terminé avec des armes blanches) dans le sous-sol d'une vingtaine de personnes, dont plusieurs prêtres et l'évêque de Revel Platon (Kulbush) :
Derrière la banque de crédit se trouve la deuxième plus ancienne station-service préservée d'Estonie :
A proximité se trouve la première, marquée sur Wikimapia comme une maison de poupées (ils vendaient des poupées faites maison par des artisans estoniens) au pied de la collection de l'Assomption (1775-83, apparition dans les années 1840), dont le recteur se trouve entre et la cathédrale Alexandre Nevski. à Tallinn se trouvait Alexeï Ridiger, le premier patriarche post-soviétique. Aujourd'hui, la cathédrale appartient à l'Église orthodoxe apostolique estonienne, qui fait partie du Patriarcat de Constantinople, et n'est pas très visible dans le paysage de Tartu. Cependant, sa composition particulière est un prototype clair pour de nombreuses églises orthodoxes de l'île de Saaremaa en général (bien qu'elle ait également été construite par les Russes), c'est un exemple de l'architecture orthodoxe estonienne elle-même :
A proximité se trouve le ministère de l'Éducation, très bien situé non pas dans la capitale, mais dans une ville universitaire, et il a été transféré ici à l'aube de la Seconde République, lorsqu'il était question de déplacer la capitale ici de Tallinn « trop russifiée ». . A l'origine c'était une banque (1935-36), le toit a été refait par décision du président Päts :
Avant lui se trouve Peeter Põld, premier ministre de l'Éducation et fondateur de l'Université de Tartu sous sa forme actuelle - l'Université estonienne Université nationale, qu'il devint en 1919 après l'évacuation des professeurs de Dorpat vers Voronej. Sous le coeur - brillant la nuit lampe de poche:
Tartu est généralement riche en monuments, dont certains j'ai déjà montré dans de précédents posts dans le cadre de l'université. Le groupe le plus coloré est situé au sud de la place de la mairie (et tout le reste montré dans cet article était au nord). Le monument à Barclay de Tolly (1849) se distingue par son âge très respectable - après tout, jusqu'à la fin du XIXe siècle, les monuments de l'Empire russe n'étaient ouverts que dans des cas très exceptionnels, notamment en dehors des deux capitales :
Dans le parc voisin se trouve une œuvre plutôt merveilleuse intitulée « Père et Fils » (1987, installée seulement en 2004). En fait, « Mère et fille » est la réponse à cette question, et les deux sont des autoportraits avec des êtres chers - seulement ici, le sculpteur est plus âgé, et il y a le plus jeune.
Et au début de la rue Valikraave menant au-delà de Domberg, il y a un monument aux écrivains Wilde et Vilde - en russe, ça n'a pas l'air si beau, Oscar Wilde et Edward Vilde - ils ne se sont jamais rencontrés, quelqu'un a juste aimé la consonance de leurs noms . Le monument a été réalisé en deux exemplaires, l'un à Tartu, l'autre à Dublin.
Et la rue Yulikooli est ici piétonne, et vous pouvez clairement voir comment la vieille partie de la ville est remplacée non seulement par une nouvelle, mais par la plus récente. Avant la guerre, sur le site de ces nouveaux bâtiments se trouvaient des maisons russes « exemplaires » comme celle de la photo n°31, mais comme déjà mentionné, ce sont celles-ci que la guerre a presque complètement anéanties :
La partie suivante concerne la Nouvelle Ville.
.
. Toonemägi (Domberg, Dom Hill).
. Université.
Tartu. Vieille ville.
Tartu. Nouvelle ville.
Dépenses. Banlieue.
Mustvee et Kallaste. Le vieux croyant Chud'ye.
Setomaa. Villages, chapelles, bateau Chud.
Setomaa. Les gens de Seto.
Voru.
Võrumaa. Coin éloigné Estonie.
Vesi du sud de l'Estonie.
Viljandi.
Région de Mulgimaa.
Lavassaare. "Coucou" estonien.
Parnu. Vieille ville.
Parnu. Morskaïa Sloboda.
Parnu. Rivière et quartier.
