Autour de l'ancienne Sparte grecque, il existe encore aujourd'hui de nombreux conflits et mythes nés de la culture populaire. Les Spartiates étaient-ils vraiment des guerriers inégalés et n'aimaient-ils pas le travail mental, se débarrassaient-ils vraiment de leurs propres enfants et les coutumes des Spartiates étaient-elles vraiment si dures qu'il leur était interdit de manger posséder une maison? Essayons de le comprendre.
Lorsqu'on entame une conversation sur Sparte, il convient de noter que le nom de cet ancien État grec était « Lacédémon » et que ses habitants s'appelaient eux-mêmes « Lacédémoniens ». L'humanité doit l'apparition du nom « Sparte » non pas aux Hellènes, mais aux Romains.
Sparte, comme de nombreux États anciens, avait une structure complexe, mais un système logique structure sociale. En fait, la société était divisée en citoyens à part entière, citoyens partiels et personnes à charge. À leur tour, chacune des catégories était divisée en classes. Bien que les hilotes soient considérés comme des esclaves, ils n’étaient pas des esclaves au sens familier aux hommes modernes. Pourtant, l’esclavage « ancien » et « classique » mérite considération distincte. Il convient également de mentionner la classe spéciale des « hypoméions », qui comprenait les enfants handicapés physiques et mentaux des citoyens de Sparte. Ils n’étaient pas considérés comme des citoyens à part entière, mais ils étaient néanmoins supérieurs à un certain nombre d’autres catégories sociales. L’existence d’une telle classe à Sparte réduit considérablement la viabilité de la théorie du meurtre d’enfants déficients à Sparte.
Ce mythe a pris racine grâce à la description de la société spartiate créée par Plutarque. Ainsi, dans l'un de ses ouvrages, il décrit que des enfants faibles, sur décision des aînés, étaient jetés dans une gorge des montagnes du Taygète. Aujourd'hui, les scientifiques ce problème ne sont pas parvenus à un consensus, cependant, la plupart d'entre eux sont enclins à la version selon laquelle un tel tradition inhabituelle n'avait pas sa place à Sparte. Il ne faut pas négliger le fait que les chroniques grecques se rendent coupables d’exagération et d’embellissement des faits. La preuve en a été découverte par les historiens après avoir comparé les mêmes faits et leurs descriptions dans les chroniques grecques et romaines.
Bien sûr, à Sparte, tout au long de son histoire décrite, il existait un système très strict d'éducation des enfants, en particulier des garçons. Le système éducatif s’appelait agoge, ce qui signifie « retrait » du grec. Dans la société spartiate, les enfants des citoyens étaient considérés comme un bien public. Parce que l'agoge en elle-même était suffisante système crueléducation, il est possible que le taux de mortalité soit effectivement élevé. Il est donc peu probable qu’on tue des enfants faibles immédiatement après leur naissance.
Un autre mythe populaire est l'invincibilité armée spartiate. Bien sûr, l’armée spartiate était suffisamment forte pour influencer ses voisins, mais elle a connu, comme nous le savons, des défaites. En outre, l'armée spartiate a largement perdu sur de nombreuses questions face aux armées d'autres puissances, y compris les armées des voisins grecs. Les guerriers se distinguaient par un excellent entraînement et des compétences personnelles en combat. Ils ont eu un merveilleux entraînement physique. De plus, le concept même de discipline dans l'armée a été adopté par les peuples voisins des Spartiates. Même les Romains admiraient la force de l’armée spartiate, même si elle finit par perdre face à eux. Dans le même temps, les Spartiates ne connaissaient pas l'ingénierie, ce qui ne leur permettait pas d'assiéger efficacement les villes ennemies.
Selon les historiens, dans la société spartiate, la discipline, le courage et la bravoure sur le champ de bataille étaient très appréciés, l'honnêteté et le dévouement, la modestie et la modération étaient vénérés (cependant, on peut douter de cette dernière, connaissant leurs fêtes et orgies). Et bien que les dirigeants spartiates se soient parfois montrés rusés et perfides en matière politique, ce peuple était l'un des plus grands représentants du groupe hellénique.
Sparte avait la démocratie. En tout cas, tout est le plus questions importantes ont été décidés par une assemblée générale des citoyens, au cours de laquelle ils se sont simplement criés dessus. Bien sûr, non seulement les citoyens vivaient à Sparte, et le pouvoir, bien que celui du peuple, n'appartenait pas à l'ensemble du démos.
Ménage les Spartiates n'étaient pas très différents de l'économie de la plupart des autres Cités-États grecques. Les mêmes produits étaient cultivés dans les champs de Lacédémone. Les Spartiates étaient engagés dans l'élevage de bovins, élevant principalement des moutons. Pour la plupart, le travail sur la terre était le lot des hilotes - esclaves et citoyens partiels.
A Sparte, le travail mental n'était en effet pas tenu en haute estime, mais cela ne veut pas dire que Sparte n'a pas donné à l'histoire un seul poète ou écrivain. Parmi les plus célèbres d'entre eux figurent Alcman et Terpander. Cependant, même eux se distinguaient par une bonne forme physique. Et le prêtre-devin spartiate Tisamen d'Élée était encore plus célèbre pour être un athlète inégalé. Le stéréotype sur l'ignorance culturelle des Spartiates est probablement né du fait qu'Alcman et Terpander n'étaient pas originaires de cette ville.
Les liens sociaux et les fondations ont joué un rôle très rôle important dans la vie quotidienne des Spartiates. Il existe même une théorie parmi les historiens selon laquelle il était interdit aux Spartiates de manger à la maison, quels que soient leur statut et leur position dans la société. Au lieu de cela, les Spartiates étaient censés manger uniquement pendant lieux publics, cantines uniques de cette époque.
L’image des Spartiates, comme celle des Wikigs, que beaucoup représentent, n’a certainement pas échappé à la romantisation. Néanmoins, il y a beaucoup de choses chez les Lacédémoniens qu'il ne serait pas inutile d'apprendre et de connaître. à l'homme moderne, et ce qui était inclus dans notre vie quotidienne. En particulier, le mot « laconique » a des racines grecques et désigne une personne retenue, modérée et non verbeuse. C'est par ce mot que les Spartiates étaient identifiés dans le Péloponnèse et au-delà.
Sparte est un ancien État de Grèce, aujourd'hui connu dans le monde entier. Des concepts tels que « Spartan » et « Spartan » viennent de Sparte. Tout le monde connaît également la coutume des Spartiates de tuer les enfants faibles pour maintenir le patrimoine génétique de la nation.
Aujourd'hui, Sparte est une petite ville de Grèce, au centre de la région de Laconie, située dans la région du Péloponnèse. Et avant, l’État spartiate était l’un des principaux prétendants à la suprématie dans le monde grec antique. Certains jalons de l’histoire de Sparte sont glorifiés dans les œuvres d’Homère, notamment l’exceptionnelle « Iliade ». De plus, nous connaissons tous les films « 300 Spartans » et « Troy », dont l'intrigue touche également à certains événements historiques avec la participation de Sparte.
Officiellement, Sparte s'appelait Lacédémone, d'où le nom de Laconia. L'émergence de Sparte remonte au XIe siècle avant JC. Après un certain temps, la zone dans laquelle se trouvait la cité-État fut conquise par les tribus doriennes qui, s'étant assimilées aux Achéens locaux, devinrent des Spartakiates au sens que nous connaissons. Les anciens habitants de la ville furent transformés en esclaves hilotes.
L'un des chiffres clés la formation de Sparte comme État fort est Lycurgue, qui dirigea la ville au 9ème siècle avant JC. Avant l'avènement de Lycurgue, Sparte, la Grèce n'était pas très différente des autres cités-états grecques antiques ; l'art, le commerce et l'artisanat s'y développaient également. À PROPOS haute culture l'État spartiate parle et la poésie de ses poètes. Cependant, avec l'arrivée au pouvoir de Lycurgue, la situation changea radicalement ; la priorité en matière de développement fut donnée au développement ; art militaire. À partir de ce moment, Lacédémone se transforma en un puissant État militaire.
À partir du VIIIe siècle avant JC, Sparte commença à mener des guerres de conquête dans le Péloponnèse, conquérant ses voisins un à un. Ainsi, la gloire des guerres dites messéniennes, la 1ère et la 2ème, a atteint nos jours, à la suite de laquelle Sparte a gagné. Les citoyens de Messénie furent transformés en esclaves hilotes. Argos et Arcadie furent conquises de la même manière.
Après une série d'opérations militaires visant à s'emparer d'ouvrages et de nouveaux territoires, Lacédémone entreprit d'établir relations diplomatiques avec les voisins. En concluant des traités, Lacédémone est devenue le chef de l'union des États du Péloponnèse - une entité puissante Grèce antique.
La création de l'Union des États du Péloponnèse par Sparte a servi de prototype à une future alliance avec Athènes pour repousser la menace. Invasion perse. Lors de la guerre avec la Perse au Ve siècle avant JC, le célèbre Bataille des Thermopyles, qui a servi de source à l'intrigue du célèbre cinéma américain"300 Spartiates". Et bien que l'intrigue du film soit loin de la réalité historique, grâce à elle, des millions de personnes à travers le monde ont entendu parler de cette bataille.
Malgré leur victoire commune dans la guerre contre les Perses, l'alliance d'Athènes et de Sparte ne dura pas longtemps. En 431 avant JC, éclata la guerre dite du Péloponnèse, dans laquelle, plusieurs décennies plus tard, l'État spartiate gagna.
Cependant, tout le monde dans la Grèce antique n'était pas satisfait de la suprématie de Lacédémone et 50 ans après le déclenchement de la guerre du Péloponnèse. nouvelle guerre. Cette fois, Thèbes et ses alliés sont devenus les rivaux des Spartiates, qui ont réussi à infliger une grave défaite à Sparte, après quoi le pouvoir de l'État spartiate a été perdu. Il convient de noter qu'entre ces deux sanglants et guerres brutales Pour dominer la péninsule, les Spartiates ne sont pas restés les bras croisés ; presque tout ce temps, ils ont mené des guerres contre diverses cités-États de la Grèce antique, ce qui a finalement paralysé les forces de Lacédémone.
Après la défaite de Thèbes, Lacédémone mena plusieurs autres guerres. Parmi elles figurent la guerre avec la Macédoine au 4ème siècle avant JC, qui a entraîné la défaite des Spartiates, et la guerre avec les envahisseurs Galates au début du 3ème siècle avant JC. Les Spartiates se sont également battus pour la domination dans le Péloponnèse avec la Ligue Achéenne nouvellement créée, et un peu plus tard, déjà au début du IIe siècle avant JC, ils ont participé à la guerre laconienne. Toutes ces batailles et guerres ont clairement montré le fort déclin de l'ancienne puissance. État spartiate. Finalement, Sparte, en Grèce, fut incluse de force Rome antique, ainsi que d’autres États grecs anciens. Ainsi se termina une période indépendante dans l’histoire d’un État fier et guerrier. Sparte, un ancien État de la Grèce, a cessé d'exister pour devenir l'une des provinces de la Rome antique.
La structure de l’ancien État spartiate était très différente de celle des autres cités-poliss grecques antiques. Ainsi, les dirigeants de Lacédémone étaient deux rois de deux dynasties : les Agides et les Eurypontides. Ils dirigeaient l'État avec un conseil d'anciens, appelé gerusia, qui comprenait 28 personnes. La composition de Gerusia était à vie. De plus, il est important décisions du gouvernement ont été adoptés lors d’une réunion nationale appelée appel. Seuls les citoyens libres ayant atteint l'âge de 30 ans et disposant de fonds suffisants ont participé à la réunion. Survenu un peu plus tard agence gouvernementale des éphores, qui comprenaient 5 fonctionnaires de 5 régions spartiates, qui ensemble avaient plus de pouvoir que les rois.
La population de l'État spartiate était inégale en termes de classe : Spartiates, perieki - résidents libres des villes voisines qui n'avaient pas le droit de vote, et ilotes - esclaves d'État. Les Spartiates devaient s'engager exclusivement dans la guerre, ils n'étaient pas autorisés à participer au commerce, à l'artisanat et à l'agriculture, tout cela était laissé à l'époque. Les domaines spartiates étaient exploités par des hilotes loués à l'État. À l'apogée de l'État spartiate, il y avait 5 fois moins de Spartiates que de périœciens et 10 fois moins d'hilotes.
Telle était l'ancienne Sparte, dont subsistent aujourd'hui les ruines de ses bâtiments, la gloire éternelle de l'État guerrier et les petites villes du même nom au sud du Péloponnèse.
de Plutarque :
ANCIENNES COUTUMES DES SPARTIENS
1. L'aîné, désignant la porte, prévient tous ceux qui entrent dans la sissitia :
"Pas un mot ne les dépasse."
3. A leur sistitia, les Spartiates boivent peu et se dispersent sans torches. Eux
Il n'est généralement pas permis d'utiliser des torches ni à cette occasion ni lors de la marche sur d'autres routes. Ceci est établi pour qu’ils apprennent à être audacieux et intrépides.
marcher sur les routes la nuit.
4. Les Spartiates étudiaient l'alphabétisation uniquement pour les besoins de la vie. Tous les autres types d'enseignement ont été expulsés du pays ; non seulement les sciences elles-mêmes, mais aussi les gens
traiter avec eux. L'éducation visait à garantir que les jeunes hommes soient capables de
soumettre et endurer courageusement la souffrance, et mourir au combat ou
remporter la victoire.
5. Les Spartiates ne portaient pas de tuniques et utilisaient un seul himation pendant une année entière. Ils ne se lavèrent pas, s'abstenant pour la plupart des bains et de l'onction de leur corps.
6. Les jeunes dormaient ensemble dans la boue sur des lits qu'ils préparaient eux-mêmes avec des roseaux poussant près d'Eurotus, les cassant avec leurs mains sans aucun outil. En hiver, ils ont ajouté aux roseaux une autre plante, appelée lycophon, car on pense qu'elle peut se réchauffer.
7. Les Spartiates étaient autorisés à tomber amoureux de garçons à l'âme honnête, mais entrer en relation avec eux était considéré comme une honte, car une telle passion serait corporelle et non spirituelle. Un homme accusé d'une liaison honteuse avec un garçon a été privé de ses droits civils à vie.
8. Il y avait une coutume selon laquelle les personnes âgées interrogeaient les plus jeunes,
où et pourquoi ils vont, et réprimandé ceux qui ne voulaient pas répondre ou trouvaient des excuses. Quiconque, pendant sa présence, ne gronderait pas le contrevenant à cette loi, était passible de la même punition que le contrevenant lui-même. S'il était indigné du châtiment, il était soumis à un reproche encore plus grand.
9. Si quelqu'un était coupable et reconnu coupable, il devait faire le tour
autel qui était dans la ville, et en même temps chanter un chant composé pour lui faire des reproches, puis
c'est s'exposer aux reproches.
10. Les jeunes Spartiates devaient honorer et obéir non seulement à leurs propres pères, mais aussi prendre soin de toutes les personnes âgées ; lorsque vous vous rencontrez, cédez-leur le passage, levez-vous pour faire de la place et ne faites pas non plus de bruit en leur présence.
Ainsi, chacun à Sparte disposait non seulement de ses enfants, de ses esclaves et de ses biens, comme c'était le cas dans d'autres États, mais avait également le droit de
propriété des voisins. Cela a été fait pour que les gens agissent ensemble et
traitait les affaires des autres comme si elles étaient les leurs.
11. Si quelqu'un punissait un garçon et qu'il en parlait à son père,
Les Spartiates se faisaient confiance et croyaient qu'aucun de ceux qui étaient fidèles aux lois paternelles
ne commandera rien de mal aux enfants.
12. Dans la mesure du possible, les jeunes hommes volent de la nourriture, apprenant ainsi à attaquer les gardes endormis et paresseux. Ceux qui sont capturés sont punis de faim et de flagellation. Leur déjeuner est si maigre que, pour échapper à la pauvreté, ils sont obligés d'être audacieux et de ne reculer devant rien.
13. C'est ce qui explique le manque de nourriture : elle était maigre pour que les jeunes hommes puissent s'habituer à une faim constante et pouvoir la supporter. Les Spartiates croyaient que les jeunes hommes ayant reçu une telle éducation seraient mieux préparés à la guerre, puisqu'ils seraient capables de pendant longtemps vivre presque sans nourriture, se passer de tout assaisonnement et
mangez tout ce qui vous tombe sous la main. Les Spartiates croyaient qu’une nourriture maigre rendait les jeunes hommes en meilleure santé ; ils ne seraient pas sujets à l’obésité, mais deviendraient grands et même beaux. Ils pensaient qu'un physique mince garantissait la flexibilité de tous.
membres, et la lourdeur et la plénitude empêchent cela.
14. Les Spartiates prenaient la musique et le chant très au sérieux. Selon eux, ces arts étaient destinés à encourager l'esprit et l'esprit de l'homme, à l'aider dans son
actes. Le langage des chants spartiates était simple et expressif. Ils ne contenaient pas
rien que des éloges pour les gens qui ont vécu noblement leur vie, sont morts pour Sparte et ont été vénérés comme bienheureux, ainsi que la condamnation de ceux qui ont fui le champ de bataille, oh
dont on disait qu'ils passaient du chagrin et vie misérable. Dans les chansons
loué les vertus caractéristiques de chaque époque.
17. Les Spartiates n'ont permis à personne de modifier les règles de quelque manière que ce soit
musiciens anciens. Même Terpandra, l'un des meilleurs et des plus anciens kifareds
de son temps, qui louait les exploits des héros, même ses éphores étaient punies, et sa cithare était percée de clous car, dans un effort pour obtenir une variété de sons, il tendait dessus une corde supplémentaire.
Les Spartiates n'aimaient que les mélodies simples. Lorsque Timothée participait à la fête carnéenne, l'un des éphores, prenant une épée dans ses mains, lui demanda de quel côté il valait mieux couper les cordes de son instrument qui étaient ajoutées au-delà des sept requises.
18. Lycurgue mit fin aux superstitions qui entouraient les funérailles, autorisant l'inhumation dans les limites de la ville et à proximité des sanctuaires, et décida de ne rien compter,
propriété, mais il a seulement permis qu'elle soit enveloppée dans des feuilles de prunier et une couverture violette et enterrée de cette façon, tout le monde étant pareil. Il interdit les inscriptions sur les monuments funéraires, à l'exception de ceux érigés par les personnes tuées à la guerre, et
aussi pleurer et sangloter lors des funérailles.
19. Les Spartiates n'étaient pas autorisés à quitter leur patrie afin de ne pas pouvoir
se familiariser avec les coutumes étrangères et le mode de vie des personnes qui n'ont pas reçu Spartan
éducation.
20. Lycurgue a introduit la xénolasie - l'expulsion des étrangers du pays, de sorte qu'à leur arrivée
pays, ils n'ont rien appris de mal aux citoyens locaux.
21. Lequel des citoyens n'a pas traversé toutes les étapes de l'éducation des garçons, n'a pas eu
droits civiques.
22. Certains ont fait valoir que si l'un des étrangers maintenait son mode de vie,
établi par Lycurgue, alors il pourrait être inclus dans celui qui lui a été assigné dès le
Moira commença.
23. Le commerce était interdit. Si le besoin s'en faisait sentir, vous pouviez utiliser les domestiques de vos voisins comme s'ils étaient les vôtres, ainsi que les chiens et les chevaux, à moins que les propriétaires n'en aient besoin. Sur le terrain aussi, si quelqu'un manquait de quelque chose, il ouvrait, si nécessaire, l'entrepôt de quelqu'un d'autre, prenait ce dont il avait besoin, puis, après avoir remis les scellés, partait.
24. Pendant les guerres, les Spartiates portaient des vêtements rouges : premièrement, ils
ils considéraient cette couleur comme plus masculine, et deuxièmement, il leur semblait que la couleur rouge sang devait faire peur aux adversaires qui n'avaient aucune expérience du combat. De plus, si l'un des Spartiates est blessé, cela ne sera pas visible pour les ennemis, car la similitude des couleurs masquera le sang.
25. Si les Spartiates parviennent à vaincre l'ennemi par ruse, ils sacrifient un taureau au dieu Ares, et si la victoire est remportée dans une bataille ouverte, alors un coq. De cette façon, ils apprennent à leurs chefs militaires non seulement à être guerriers, mais aussi à maîtriser l’art du commandement.
26. Les Spartiates ajoutent également à leurs prières une demande de leur accorder la force de supporter l'injustice.
27. Dans leurs prières, ils demandent des récompenses dignes pour les personnes nobles et plus encore
Rien.
28. Ils adorent Aphrodite armée et, en général, représentent tous les dieux et déesses avec une lance à la main, parce qu'ils croient qu'ils ont tous une valeur militaire.
29. Les amateurs de dictons citent souvent les mots : « Si vous n'y mettez pas la main, n'invoquez pas les dieux », c'est-à-dire : vous n'avez besoin d'invoquer les dieux que si vous vous mettez au travail et travaillez. , mais
sinon ça n'en vaut pas la peine.
30. Les Spartiates montrent aux enfants des hilotes ivres pour les décourager de l'ivresse.
31. Les Spartiates avaient pour coutume de ne pas frapper à la porte, mais de parler derrière la porte.
33. Les Spartiates ne regardent ni les comédies ni les tragédies, de peur d'entendre quelque chose dit en plaisantant ou avec sérieux qui va à l'encontre de leurs lois.
34. Lorsque le poète Archiloque est venu à Sparte, il a été expulsé le même jour, car il a écrit dans un poème qu'il valait mieux jeter les armes que mourir :
Le Saiyan porte désormais fièrement mon bouclier impeccable :
Bon gré mal gré, j'ai dû me le jeter dans les buissons.
Mais j’ai moi-même évité la mort. Et laisse-le disparaître
Mon bouclier. Je ne peux pas être pire qu'un neuf.
35. A Sparte, l'accès aux sanctuaires est ouvert aussi bien aux garçons qu'aux filles.
36. Les éphores punirent Skiraphides parce que beaucoup l'avaient offensé.
37. Les Spartiates ont exécuté un homme uniquement parce que, tout en portant des haillons, il décorait
sa bande colorée.
38. Ils réprimandèrent un jeune homme simplement parce qu'il connaissait la route menant du gymnase à Pylea.
39. Les Spartiates ont expulsé du pays Céphisophon, qui affirmait qu'il était capable de parler toute la journée sur n'importe quel sujet ; ils croyaient qu'ils bon orateur la taille du discours doit être cohérente avec l'importance du sujet.
40. Des garçons de Sparte ont été fouettés sur l'autel d'Artémis Orthia pour
toute la journée, et ils mouraient souvent sous les coups. Les garçons sont fiers et joyeux
ils rivalisaient pour voir lequel d'entre eux pourrait supporter les coups plus longtemps et plus dignement ; le gagnant a été félicité et est devenu célèbre. Ce concours s'appelait « diamastigose » et avait lieu chaque année.
41. Outre d'autres institutions précieuses et heureuses fournies par Lycurgue à ses concitoyens, il était également important que le manque d'emploi ne soit pas considéré comme répréhensible parmi eux. Il était interdit aux Spartiates de se livrer à des activités artisanales, et le besoin d'activités commerciales et d'accumulation d'argent
il n'y en avait pas. Lycurgue a rendu la possession de richesses à la fois peu enviable et peu glorieuse.
Les hilotes, cultivant leurs terres pour les Spartiates, leur payaient une rente établie d'avance ; il était interdit d'exiger plus de loyer sous peine de malédiction. Cela a été fait pour que les hilotes, bénéficiant d'avantages, travaillent avec plaisir et que les Spartiates ne s'efforcent pas d'accumuler. 42. Il était interdit aux Spartiates de servir comme marins et de combattre en mer. Cependant, plus tard, ils ont participé à batailles navales
, mais, ayant acquis la domination en mer, ils l'abandonnèrent, remarquant que la moralité des citoyens évoluait pour le pire.
Cependant, la moralité a continué à se détériorer dans ce domaine et dans tout le reste. Auparavant, si
la mort. Après tout, l'oracle a prédit à Alcamène et Théopompe : « La passion d'accumuler des richesses détruira un jour Sparte. » Malgré cette prédiction, Lysandre, après avoir pris Athènes, rapporta chez lui beaucoup d'or et d'argent, et les Spartiates l'acceptèrent et l'entourèrent d'honneurs. Tandis que l'État adhérait aux lois de Lycurgue et aux serments donnés, il excella en Hellas pendant cinq cents ans, se distinguant bonne morale et profiter bonne renommée. Cependant, progressivement, à mesure que les lois de Lycurgue commençaient à être violées, l'intérêt personnel et le désir d'enrichissement pénétrèrent dans le pays, et le pouvoir de l'État diminua et, pour la même raison, les alliés commencèrent à être hostiles aux Spartiates.
Telle était la situation lorsque, après la victoire de Philippe à Chéronée, tous les Hellènes le proclamèrent commandant en chef sur terre et sur mer, et plus tard, après la destruction de Thèbes, ils reconnurent son fils Alexandre. Seuls les Lacédémoniens, bien que leur ville ne soit pas fortifiée par des murs et qu'en raison des guerres constantes, il leur restait très peu d'habitants, il était donc impossible de surmonter cette perte puissance militaire
État
Ce n'était pas difficile du tout ; seuls les Lacédémoniens, grâce au fait que de faibles étincelles de l'institution de Lycurgue brillaient encore à Sparte, n'osèrent pas accepter.
participation à l'entreprise militaire des Macédoniens, ne reconnaissent ni ceux-ci ni ceux qui ont gouverné
les années suivantes des rois macédoniens, ne participent pas au Sanhédrin et ne paient pas
forums. Ils ne se sont pas complètement écartés de l'establishment de Lycurgue jusqu'à ce qu'ils leurs propres citoyens, s'étant emparés du pouvoir tyrannique, n'ont pas complètement rejeté style de vie
ancêtres et n'a donc pas rapproché les Spartiates des autres peuples.
Ayant abandonné leur ancienne gloire et exprimant librement leurs pensées, les Spartiates
ont commencé à mener une existence d'esclave, et maintenant, comme le reste des Hellènes, ils se sont retrouvés
sous la domination romaine. Au sud-est de la plus grande péninsule grecque - le Péloponnèse - se trouvait autrefois la puissante Sparte. Cet État était situé dans la région de Laconie, dans la pittoresque vallée de la rivière Eurotas. Son nom officiel , qui a été le plus souvent mentionné dans les traités internationaux, est Lacédémone. C'est de cet état que sont nés des concepts tels que « Spartan » et « Spartan ». Tout le monde a également entendu parler coutume cruelle
, qui prévaut dans cette ancienne polis : tuer les nouveau-nés faibles afin de maintenir le patrimoine génétique de leur nation.
Officiellement, Sparte, appelée Lacédémone (de ce mot vient également le nom du nome - Laconie), est née au XIe siècle avant JC. Après un certain temps, toute la zone sur laquelle se trouvait cette cité-État fut capturée par les tribus doriennes. Ceux-ci, s'étant assimilés aux Achéens locaux, devinrent des Spartakiates au sens connu aujourd'hui, et les anciens habitants furent transformés en esclaves appelés hilotes.
Le plus dorique de tous les États que connut la Grèce antique, Sparte, était situé sur Cisjordanie Eurotas, sur le site de la ville moderne du même nom. Son nom peut être traduit par « dispersé ». Il se composait de domaines et de domaines dispersés dans toute la Laconie. Et le centre était une colline basse, qui devint plus tard connue sous le nom d'acropole. À l’origine, Sparte n’avait pas de murs et resta fidèle à ce principe jusqu’au IIe siècle avant JC.
Système étatique de Sparte
Elle reposait sur le principe de l’unité de tous les citoyens à part entière de la polis. À cette fin, l'État et la loi de Sparte réglementaient strictement la vie et la vie de ses sujets, limitant leur stratification de propriété. Les bases d'un tel système social ont été posées par le traité du légendaire Lycurgue. Selon lui, les devoirs des Spartiates n'étaient que le sport ou l'art de la guerre, et l'artisanat, l'agriculture et le commerce étaient l'œuvre des hilotes et des périœcs.
En conséquence, le système établi par Lycurgue a transformé le système spartiate démocratie militaire en une république oligarchique et esclavagiste, qui conservait encore quelques signes d'un système tribal. Ici, les terres n'étaient pas autorisées, qui étaient divisées en parcelles égales, considérées comme la propriété de la communauté et non sujettes à la vente. Les esclaves hilotes, suggèrent également les historiens, appartenaient à l'État plutôt qu'à de riches citoyens.
Sparte est l'un des rares États dirigés simultanément par deux rois, appelés archagets. Leur pouvoir était hérité. Les pouvoirs dont disposait chaque roi de Sparte se limitaient non seulement au pouvoir militaire, mais aussi à l'organisation des sacrifices, ainsi qu'à la participation au conseil des anciens.
Cette dernière s'appelait gerusia et se composait de deux archagets et de vingt-huit géronts. Les anciens étaient élus à vie par l'assemblée populaire uniquement parmi la noblesse spartiate ayant atteint l'âge de soixante ans. Gerusia à Sparte remplissait les fonctions d'un certain organisme gouvernemental. Elle a préparé les questions qui devaient être discutées lors des assemblées publiques et a également dirigé politique extérieure. En outre, le Conseil des anciens a examiné les affaires pénales ainsi que les crimes d'État, y compris ceux dirigés contre l'archaget.
Tribunal
Les procédures judiciaires et le droit de l'ancienne Sparte étaient régis par le collège des éphores. Cet orgue est apparu pour la première fois au VIIIe siècle avant JC. Il était composé des cinq citoyens les plus dignes de l'État, élus par l'assemblée populaire pour un an seulement. Au début, les pouvoirs des éphores se limitaient uniquement à la procédure judiciaire des litiges immobiliers. Mais déjà au VIe siècle avant JC, leur pouvoir et leurs pouvoirs augmentaient. Peu à peu, ils commencent à déplacer la gérusie. Les éphores ont reçu le droit de convoquer une assemblée nationale et une gérousie, de réglementer politique extérieure, mettre en œuvre gestion interne Sparte et ses procédures judiciaires. Cet organe était si important dans ordre social déclarent que ses pouvoirs incluaient le contrôle des fonctionnaires, y compris l'archaget.
Assemblée populaire
Sparte est un exemple d'État aristocratique. Afin de supprimer la population forcée, dont les représentants étaient appelés hilotes, le développement a été artificiellement restreint. propriété privée afin que l'égalité soit maintenue entre les Spartiates eux-mêmes.
L'Apella, ou assemblée populaire, à Sparte était caractérisée par la passivité. Seuls les citoyens masculins à part entière ayant atteint l'âge de trente ans avaient le droit de participer à cet organisme. Au début, l'assemblée populaire était convoquée par l'archaget, mais par la suite sa direction passa également au collège des éphores. Apella n'a pas pu discuter des questions avancées, elle a seulement rejeté ou accepté la solution qu'elle proposait. Les membres de l'assemblée populaire votaient d'une manière très primitive : en criant ou en divisant les participants selon à différentes parties, après quoi la majorité a été déterminée à l'œil nu.
Population
Les habitants de l'État lacédémonien ont toujours été inégaux en termes de classe. Cette situation a été créée ordre social Sparte, qui prévoyait trois classes : l'élite, les perieki - les résidents libres des villes voisines qui n'avaient pas le droit de vote, ainsi que les esclaves de l'État - les ilotes.
Les Spartiates, qui bénéficiaient de conditions privilégiées, étaient exclusivement engagés dans la guerre. Ils étaient loin du commerce, de l'artisanat et agriculture, tout cela était, en tant que droit, accordé aux périeks. Dans le même temps, les domaines des élites Spartiates étaient cultivés par des hilotes, que ces derniers louaient à l'État. À l'apogée de l'État, il y avait cinq fois moins de nobles que de périeks et dix fois moins d'hilotes.
Toutes les périodes de l'existence de celui-ci, l'un des États les plus anciens, peuvent être divisées en préhistorique, antique, classique, romaine et chacune d'elles a laissé sa marque non seulement dans la formation état ancien Sparte. La Grèce a beaucoup emprunté à cette histoire au cours de sa formation.
Ère préhistorique
Les Lélèges vivaient initialement sur les terres laconiennes, mais après la prise du Péloponnèse par les Doriens, cette région, toujours considérée comme la plus stérile et généralement insignifiante, par tromperie, revint à deux fils mineurs du légendaire roi Aristodème. - Eurysthène et Proclus.
Bientôt, Sparte devint la ville principale de Lacédémone, dont le système ne se distingua pas longtemps parmi les autres États doriques. Elle est restée constante guerres extérieures avec les villes voisines d'Argive ou d'Arcadie. L'essor le plus significatif s'est produit sous le règne de Lycurgue, l'ancien législateur spartiate, à qui les historiens antiques attribuent unanimement système politique, qui domina ensuite Sparte pendant plusieurs siècles.
Époque antique
Après la victoire dans les guerres de 743 à 723 et de 685 à 668. J.-C., Sparte a finalement pu vaincre et capturer la Messénie. En conséquence, ses anciens habitants furent privés de leurs terres et transformés en hilotes. Six ans plus tard, Sparte, au prix d'efforts incroyables, vainquit les Arcadiens, et ce en 660 avant JC. e. a forcé Tegea à reconnaître son hégémonie. Selon l'accord conservé sur la colonne placée près d'Althéa, elle l'obligea à conclure une alliance militaire. C'est à partir de cette époque que Sparte, aux yeux du peuple, commença à être considérée comme le premier État de la Grèce.
L'histoire de Sparte à ce stade est que ses habitants ont commencé à tenter de renverser les tyrans apparus depuis le septième millénaire avant JC. e. dans presque tout États grecs. Ce sont les Spartiates qui ont contribué à expulser les Cypsélides de Corinthe, les Pisistrats d'Athènes, ils ont contribué à la libération de Sikyon et de la Phocide, ainsi que de plusieurs îles de la mer Égée, acquérant ainsi différents états des supporters reconnaissants.
Histoire de Sparte à l'époque classique
Après avoir conclu une alliance avec Tegea et Elis, les Spartiates commencèrent à attirer à leurs côtés le reste des villes de Laconie et des régions voisines. En conséquence, la Ligue du Péloponnèse fut formée, dans laquelle Sparte assuma l'hégémonie. C'étaient pour elle de bons moments: elle a assuré la direction des guerres, était le centre des réunions et de toutes les réunions de l'Union, sans empiéter sur l'indépendance États individuels qui ont conservé leur autonomie.
Sparte n'a jamais tenté d'étendre sa propre puissance au Péloponnèse, mais la menace du danger a incité tous les autres États, à l'exception d'Argos, à se placer sous sa protection pendant les guerres gréco-perses. Ayant éliminé le danger immédiat, les Spartiates, se rendant compte qu'ils étaient incapables de faire la guerre aux Perses loin de leurs propres frontières, ne s'opposèrent pas lorsqu'Athènes prit davantage la direction de la guerre, se limitant uniquement à la péninsule.
À partir de cette époque, des signes de rivalité entre ces deux États commencent à apparaître, qui aboutiront ensuite au Premier, qui se terminera par la Paix de Trente Ans. Les combats ont non seulement brisé le pouvoir d'Athènes et établi l'hégémonie de Sparte, mais ont également conduit à une violation progressive de ses fondements - la législation de Lycurgue.
En conséquence, en 397 avant notre chronologie, eut lieu le soulèvement de Kinadon, qui ne fut cependant pas couronné de succès. Cependant, après certains revers, notamment la défaite à la bataille de Cnide en 394 av. euh, Sparte a perdu Asie Mineure, mais elle devint juge et médiatrice dans les affaires grecques, motivant ainsi sa politique par la liberté de tous les États, et put assurer la primauté dans une alliance avec la Perse. Et seule Thèbes ne s'est pas soumise aux conditions posées, privant ainsi Sparte des bénéfices d'une paix aussi honteuse pour elle.
Époque hellénistique et romaine
À partir de ces années-là, l’État commença à décliner assez rapidement. Appauvrie et accablée par les dettes de ses citoyens, Sparte, dont le système était basé sur la législation de Lycurgue, s'est transformée en une forme de gouvernement vide. Une alliance fut conclue avec les Phocéens. Et bien que les Spartiates leur aient envoyé de l'aide, ils n'ont pas apporté de réel soutien. En l'absence du roi Agis, avec l'aide de l'argent reçu de Darius, on tenta de se débarrasser du joug macédonien. Mais lui, ayant échoué dans les batailles de Megapolis, fut tué. L'esprit qui faisait la renommée de Sparte et qui était devenu un nom familier a progressivement commencé à disparaître.
Naissance d'un empire
Sparte est un État qui, pendant trois siècles, a fait l'envie de toute la Grèce antique. Entre le VIIIe et le Ve siècle avant JC, c'était un ensemble de centaines de villes, souvent en guerre les unes contre les autres. Lycurgue fut l'un des personnages clés de l'établissement de Sparte en tant qu'État puissant et fort. Avant son apparition, elle n’était pas très différente du reste des cités-États grecques antiques. Mais avec l'arrivée de Lycurgue, la situation changea et la priorité du développement fut donnée à l'art de la guerre. À partir de ce moment, Lacédémone commença à se transformer. Et c’est durant cette période qu’elle s’épanouit.
Depuis le VIIIe siècle avant JC. e. Sparte commença à mener des guerres de conquête, conquérant l'un après l'autre ses voisins du Péloponnèse. Après une série d’opérations militaires réussies, Sparte a établi des relations diplomatiques avec ses adversaires les plus puissants. Après avoir conclu plusieurs traités, Lacédémone se tenait à la tête de l'union des États du Péloponnèse, considérée comme l'une des formations puissantes de la Grèce antique. La création de cette alliance par Sparte était censée servir à repousser l'invasion perse.
L'état de Sparte reste un mystère pour les historiens. Les Grecs non seulement admiraient leurs citoyens, mais les craignaient. Un type de boucliers de bronze et de manteaux écarlates portés par les guerriers de Sparte mettait leurs adversaires en fuite, les forçant à capituler.
Non seulement les ennemis, mais aussi les Grecs eux-mêmes n'aimaient pas vraiment qu'une armée, même petite, se trouve à côté d'eux. Tout s'expliquait très simplement : les guerriers de Sparte avaient la réputation d'être invincibles. La vue de leurs phalanges plongeait même les plus aguerris dans un état de panique. Et bien que dans les batailles de cette époque seulement petite quantité combattants, cependant, ils n’ont jamais duré longtemps.
Le début du déclin de l'empire
Mais au début du Ve siècle avant JC. e. une invasion massive venue de l'Est marqua le début du déclin de la puissance de Sparte. Énorme Empire perse, qui a toujours rêvé d'étendre ses territoires, envoya une grande armée en Grèce. Deux cent mille personnes se tenaient aux frontières de la Hellas. Mais les Grecs, menés par les Spartiates, relevèrent le défi.
Tsar Léonidas
Fils d'Anaxandride, ce roi appartenait à la dynastie des Agiades. Après la mort de ses frères aînés, Dorieus et Clémen Ier, c'est Léonidas qui reprend le règne. Sparte, 480 ans avant notre chronologie, était en guerre avec la Perse. Et le nom Leonid est associé à exploit immortel Spartiates, lorsqu'une bataille a eu lieu dans les gorges des Thermopyles, qui est restée dans l'histoire pendant des siècles.
Cela s'est produit en 480 avant JC. e., lorsque les hordes du roi perse Xerxès tentèrent de s'emparer du passage étroit reliant la Grèce centrale à la Thessalie. À la tête des troupes, y compris alliées, se trouvait le tsar Léonid. Sparte occupait à cette époque une position de leader parmi les États amis. Mais Xerxès, profitant de la trahison des mécontents, contourna les gorges des Thermopyles et passa derrière les Grecs.
Ayant appris cela, Léonidas, qui combattit aux côtés de ses soldats, dissout les troupes alliées et les renvoya chez elles. Et lui-même, avec une poignée de guerriers, dont le nombre n'était que de trois cents personnes, faisait obstacle à l'armée perse forte de vingt mille hommes. Les gorges des Thermopyles étaient stratégiques pour les Grecs. En cas de défaite, ils seraient coupés de la Grèce centrale et leur sort serait scellé.
Pendant quatre jours, les Perses furent incapables de briser les forces ennemies incomparablement plus petites. Les héros de Sparte se battaient comme des lions. Mais les forces étaient inégales.
Les guerriers intrépides de Sparte sont tous morts. Leur roi Léonidas combattit jusqu'au bout avec eux, qui ne voulait pas abandonner ses camarades.
Le nom de Leonid restera à jamais gravé dans l'histoire. Des chroniqueurs, dont Hérodote, ont écrit : « De nombreux rois sont morts et ont été oubliés depuis longtemps. Mais tout le monde connaît et respecte Leonid. Son nom restera toujours dans les mémoires de Sparte, en Grèce. Et non pas parce qu'il était roi, mais parce qu'il a rempli jusqu'au bout son devoir envers sa patrie et est mort en héros. Des films ont été réalisés et des livres ont été écrits sur cet épisode de la vie des héroïques Hellènes.
Exploit des Spartiates
Le roi perse Xerxès, hanté par le rêve de capturer la Hellas, envahit la Grèce en 480 avant JC. A cette époque, les Hellènes passaient Jeux olympiques. Les Spartiates se préparaient à célébrer Carnei.
Ces deux fêtes obligeaient les Grecs à observer une trêve sacrée. C'est précisément l'une des principales raisons pour lesquelles seul un petit détachement a résisté aux Perses dans les gorges des Thermopyles.
Un détachement de trois cents Spartiates dirigé par le roi Léonidas se dirigea vers l’armée de plusieurs milliers de Xerxès. Les guerriers étaient sélectionnés selon qu'ils avaient ou non des enfants. En chemin, la milice de Léonid fut rejointe par un millier de personnes chacune venant des Tégéens, des Arcadiens et des Mantinéens, ainsi que cent vingt d'Orkhomènes. Quatre cents soldats furent envoyés de Corinthe, trois cents de Phlius et de Mycènes.
Lorsque cette petite armée s'approcha du col des Thermopyles et vit le nombre de Perses, de nombreux soldats prirent peur et commencèrent à parler de retraite. Certains alliés proposèrent de se retirer dans la péninsule pour garder l'isthme. Cependant, d'autres étaient indignés une telle décision. Léonidas, ordonnant à l'armée de rester sur place, envoya des messagers dans toutes les villes pour demander de l'aide, car elles avaient trop peu de soldats pour repousser avec succès l'attaque perse.
Pendant quatre jours entiers, le roi Xerxès, espérant que les Grecs prendraient la fuite, ne déclencha pas les hostilités. Mais voyant que cela n'arrivait pas, il envoya contre eux les Cassiens et les Mèdes avec l'ordre de prendre Léonidas vivant et de le lui amener. Ils attaquèrent rapidement les Hellènes. Chaque assaut des Mèdes a pris fin d'énormes pertes, mais d'autres sont venus prendre la place des morts. C'est alors qu'il devint clair pour les Spartiates et les Perses que Xerxès comptait de nombreux habitants, mais peu de guerriers parmi eux. La bataille a duré toute la journée.
Après avoir reçu une rebuffade décisive, les Mèdes furent contraints de battre en retraite. Mais ils furent remplacés par les Perses, menés par Hydarnes. Xerxès les qualifiait d'escouade « immortelle » et espérait qu'ils acheveraient facilement les Spartiates. Mais dans le combat au corps à corps, comme les Mèdes, ils n'ont pas réussi à obtenir de grands succès.
Les Perses devaient combattre au corps à corps et avec des lances plus courtes, tandis que les Hellènes avaient des lances plus longues, ce qui leur donnait un certain avantage dans ce combat.
La nuit, les Spartiates attaquèrent à nouveau le camp perse. Ils ont réussi à tuer de nombreux ennemis, mais ils objectif principal il y eut une défaite dans la tourmente générale de Xerxès lui-même. Et ce n’est qu’à l’aube que les Perses aperçurent le petit détachement du roi Léonidas. Ils ont bombardé les Spartiates avec des lances et les ont achevés avec des flèches.
La route vers la Grèce centrale était ouverte aux Perses. Xerxès inspecta personnellement le champ de bataille. Ayant retrouvé le roi spartiate mort, il lui ordonna de lui couper la tête et de la mettre sur un pieu.
Il y a une légende selon laquelle le roi Léonidas, se rendant aux Thermopyles, comprit clairement qu'il mourrait, alors lorsque sa femme lui demanda pendant ses adieux quels seraient ses ordres, il ordonna de se retrouver bon mari et donner naissance à des fils. C'était ça position de vie Des Spartiates prêts à mourir pour leur patrie sur le champ de bataille afin de recevoir une couronne de gloire.
Début de la guerre du Péloponnèse
Après un certain temps, ils étaient en guerre les uns contre les autres politiques de la ville grecque unis et parvinrent à repousser Xerxès. Mais malgré la victoire commune sur les Perses, l'alliance entre Sparte et Athènes n'a pas duré longtemps. En 431 avant JC. e. La guerre du Péloponnèse éclate. Et ce n’est que plusieurs décennies plus tard que l’État spartiate a pu vaincre.
Mais tout le monde dans la Grèce antique n’aimait pas la suprématie de Lacédémone. Par conséquent, un demi-siècle plus tard, de nouveaux ont éclaté lutte. Cette fois, ses rivaux étaient Thèbes, qui et ses alliés réussirent à infliger une sérieuse défaite à Sparte. En conséquence, le pouvoir de l’État a été perdu.
Conclusion
C’est exactement à cela qu’était l’ancienne Sparte. Elle était l’une des principales prétendantes à la primauté et à la suprématie dans l’image grecque antique du monde. Quelques jalons Histoire spartiate chanté dans les œuvres du grand Homère. Un endroit spécial Parmi eux se trouve l'exceptionnelle "Iliade".
Et maintenant, tout ce qui reste de cette glorieuse polis, ce sont les ruines de certains de ses bâtiments et sa gloire éternelle. Les légendes sur l'héroïsme de ses guerriers, ainsi que sur la petite ville du même nom au sud de la péninsule du Péloponnèse, ont atteint les contemporains.
Avant l’invasion dorienne, Sparte était un modeste village de paysans et de bergers. Les Doriens les ont vaincus, malgré une résistance acharnée, les ont soumis et ont divisé toute la population en classes, à la suite de quoi les tribus locales se sont retrouvées au niveau le plus bas - elles ont formé la classe des hilotes, de véritables esclaves, privés de tout droit et cruellement opprimé. Au sommet de l'échelle sociale se trouvaient les Spartiates, une classe composée des vainqueurs – les Doriens et leurs descendants. Eux seuls bénéficiaient de tous les droits, de sorte que seuls les Spartiates étaient de véritables citoyens de Sparte, c'est-à-dire qu'eux seuls pouvaient choisir et être élus à diverses positions dans l'État. Seuls les Spartiates avaient le droit de porter les armes ; ainsi, le peuple vaincu ne pourrait jamais s’armer et menacer sa domination. La classe moyenne était constituée des Perieks ; elle était composée d'habitants des environs de Sparte, qui se soumettaient aux Doriens sans combat, recevant en retour une certaine liberté, mais ils étaient également privés du droit de participer à la formation du gouvernement. Les Perieki étaient une classe de producteurs : artisans, commerçants, agriculteurs et ouvriers civils.
Tête d'un guerrier spartiate
Chaque membre de la société spartiate était à jamais associé à l'une des trois classes, et il ne pouvait pas changer de position ; par conséquent, les mariages entre personnes appartenant à des groupes sociaux: ceux qui ont violé cette loi ont été punis d'une manière extrêmement cruelle.
Les capacités des artisans grecs se sont manifestées dans tous les domaines, y compris dans l’art de la mode alors très développé.
Cependant, toute la vie de Sparte fut cruelle et dure. C'était cruel pour les hilotes qui se trouvaient tout en bas de l'échelle sociale ; cruel pour les périecs, qui étaient soumis à des impôts importants et souvent simplement exorbitants, surtout en cas de guerre dont la conduite nécessitait beaucoup d'argent. Enfin, la vie était cruelle pour les Spartiates eux-mêmes, qui se soumettaient au régime dur, se préparant à devenir des guerriers capables d'endurer les épreuves les plus sévères. Ainsi, toute la vie de cette ville a été triste et dure, s'efforçant constamment de prouver sa supériorité sur les autres politiques, ce qu'elle n'a cependant jamais réussi ; une ville fermée au reste du monde par peur de perdre et de gaspiller son idéal de force, qui s'est finalement révélé être une faiblesse fatale.
Les enseignants étaient très respectés à Athènes : ils enseignaient aux enfants langue grecque, poésie, gymnastique.
Pour avoir une idée de la pression des cercles dirigeants de la société sur les représentants des classes inférieures, nous ne pouvons citer que quelques chiffres : pour 10 000 Spartiates, il y avait environ 100 000 périeki et 200 000 ilotes. Et pour comprendre à quel point les Spartiates étaient durs même envers leurs enfants, il suffit de rappeler qu'ils tuaient les bébés nés avec n'importe quel handicap physique, ce qui les empêcherait de devenir des guerriers forts et courageux. De plus, dès l'âge de six ans, l'enfant a été retiré à la famille afin de l'élever pour en faire un futur protecteur-guerrier. On a noté à juste titre que Sparte n’était qu’une grande caserne. Les jeunes ont été soumis à toutes sortes d'épreuves : ils ont été contraints d'endurer la faim et la soif, le froid et la chaleur, ils ont exécuté exercice physique avec des armes jusqu'à épuisement complet ; À la moindre offense, ils étaient brutalement battus à coups de bâton. Ce n'est qu'ainsi, croyaient les Spartiates, que le corps deviendrait invulnérable et que l'âme serait préparée à la dure vie quotidienne de la guerre.
De vingt à soixante ans, le citoyen spartiate était un guerrier à chaque instant de sa vie : la nourriture était commune, l'habillement était le même, les mêmes heures pour se lever, les exercices militaires et le repos étaient les mêmes pour tous. Les jeunes guerriers spartiates n'étaient exposés qu'aux bases de l'éducation : un peu de lecture, un peu d'écriture, quelques chants de guerre ; certains chanceux ont pu jouer sur le jeu le plus simple instruments de musique. Surtout, ça faisait du bien aux Spartiates ville natale, mais pas la culture, l'art ou la science, mais le seul désir est de se battre et de mourir pour la patrie.
Super Général athénien et le politicien Thémistocle (à gauche). Périclès (à droite), Âge de Périclès - âge d'or de l'histoire grecque
Les Spartans n'ont jamais raté une occasion de livrer leur performance gloire militaireà leur ville : ils subjuguèrent la Messénie, une partie de l'Argolide, et ne la cédèrent pas longtemps à l'Arcadie propre territoire; Les Spartiates étaient connus comme la force la plus puissante parmi tous les membres de l’alliance qui unissait les villes du Péloponnèse, la soi-disant Ligue du Péloponnèse.
La tradition attribue la structure politique de Sparte au Spartiate Lycurgue, qui vécut vers le 9ème siècle avant JC. Le pouvoir dans l'État était entre les mains de deux rois à la fois, qui pouvaient ainsi gouverner à tour de rôle. Les rois étaient principalement chargés des questions militaires ; pour la gestion affaires civiles un conseil spécial fut établi, devant lequel même les rois étaient responsables. Il s'agissait de ce qu'on appelait les gérousia, une assemblée de 28 membres - les géronts, dont chacun devait d'abord avoir plus de 61 ans (geros signifie vieil homme, vieillard), deuxièmement, le chef de famille. Gerusia soumit les lois à l'examen de l'assemblée populaire - l'appella, à laquelle, bien entendu, seuls les Spartiates étaient autorisés à participer. L'Assemblée populaire peut approuver ou rejeter une loi, mais pas en discuter ; seul l'apella pouvait élire chaque année cinq experts - des éphores, qui surveillaient les activités du gouvernement et étaient chargés de l'amélioration de la ville.
