L'Egypte est l'un des États anciens monde, et son art est l'un des plus dépôts anticipés dans l'histoire culturelle des pays Orient ancien. Les premiers États de la vallée du Nil sont apparus il y a six mille ans, à la fin du IVe et au début du IIIe millénaire avant JC. e.; ils étaient unis dans un despotisme centralisé. À ce moment-là, appartiens plus grandes œuvreségyptien ancien beaux arts, l'architecture, l'écriture et autres. Pyramides égyptiennes, temples avec reliefs et peintures, portraits sculpturaux, mythologie développée - tout cela témoignait du grand talent artistique de l'un des peuples anciens paix. Cela se reflète dans l'art de l'Egypte nature majestueuse. Le souffle des vents du désert, la couleur cendrée des plaines sablonneuses, l'abondance de diverses sortes de pierres dans les profondeurs des montagnes, les bosquets de papyrus du delta du Nil, les fleurs de lotus sacré, etc. dure beauté de l’Égyptien
art. Au fil des siècles, il s'est développé des moyens parfaits des images et des moyens d'expression à l'aide desquels l'image complexe et majestueuse de l'homme a été recréée, reflétant la richesse des idées mythologiques.
L'histoire culturelle de l'Égypte est divisée en cinq grandes périodes :
- 1. Période prédynastique (4 mille avant JC) ;
- 2. Ancien royaume(XXX-XXIII siècles avant JC) ;
- 3. Empire du Milieu (XXI-XVIII siècles avant JC) ;
- 4. Nouvel Empire (XVI-XI siècles avant JC)
- 5. Époque ultérieure (XIe siècle - 332 avant JC)
- 332 - le pays est conquis par Alexandre le Grand et rejoint le système du monde hellénistique.
Période prédynastique (4e millénaire avant JC)
Traces culture ancienne en Egypte appartiennent à la période néolithique. Au cours du 4ème millénaire avant JC. e. les communautés claniques se désintègrent. Des régions distinctes se forment - des nomes, en guerre les uns contre les autres. Par la suite, ils s’unissent pour former les royaumes du Nord et du Sud. D'après le plus ancien croyances religieuses, chaque nome avait son propre patron - un crocodile, un ibis, un serpent, etc., qui reflétait des idées totémiques. Des tablettes d'ardoise pour frotter les peintures et des récipients lisses peints à l'argile associés aux rites funéraires ont été trouvés dans les sépultures.
Monuments d'art du IVe millénaire avant JC. e. parler de événements historiques, sur les croyances des gens. Les changements ont été provoqués par la conquête du Nord par le Sud de l’Égypte et l’unification du pays sous le règne du pharaon. Les règles de représentation des personnes et des animaux en sculpture et en peinture sont établies. Les images d'animaux personnifient les pouvoirs du souverain déifié (un puissant lion dévorant un ennemi ; un taureau encornant un vaincu, etc.) ; l'importance du pharaon était soulignée par la taille de son image, qui était beaucoup plus grande que celle des autres personnes (par exemple, la dalle d'ardoise en relief du pharaon Narmer (vers 3000 avant JC). Les techniques permettant de disposer les figures sur un plan étaient en cours d'élaboration. développé (larges épaules tournées vers l'avant, jambes et tête aux traits pointus - de profil). La composition du relief est construite en rayures horizontales, c'est pourquoi le contenu est perçu comme une histoire à la stricte cohérence.
Ces caractéristiques se développent ensuite dans le système du canon égyptien antique avec sa ferme fixation de relations proportionnelles, de techniques iconographiques, de combinaisons rythmiques et son intérêt pour la reproduction holistique de la figure.
Ancien Royaume (XXX - XXIII siècles après JC)
Depuis le 3ème millénaire avant JC. e. (après l'unification de l'Egypte), il y a un épanouissement de l'art Egypte ancienne, qui reflétait le culte du pouvoir illimité du pharaon, qui combinait ses pouvoirs avec le rang de grand prêtre.
Il existait un système mythologique complexe qui reflétait la hiérarchie terrestre. Le dieu suprême était Râ, le dieu solaire, et les pharaons se déclaraient fils du soleil. Le pharaon décédé a été identifié avec Osiris. Osiris est le dieu de la terre ; sa vénération était basée sur des idées sur les forces de la nature qui meurent et ressuscitent chaque année. Osiris, croyaient les Égyptiens, enseignait aux gens tous les arts et métiers. Son frère, le dieu Set, était l'incarnation du mal ; il a tué Osiris. Il fut ressuscité par sa femme, la déesse Isis. Mais Osiris ne revint pas sur terre ; il devint le roi du pays des morts.
Selon les croyances des Égyptiens, l’homme était constitué de trois éléments : le corps, la partie « ka » et la partie « ba ». "Ka" était le double de l'homme et son ange gardien. En même temps, il était le guide des défunts dans l’autre monde. L'âme de l'homme était "ba" - un oiseau à tête humaine.
Il y avait un culte funéraire développé. Le corps du défunt a été embaumé et pourvu de nourriture et d’objets du quotidien. Des statues des défunts furent créées, elles semblaient remplacer le corps pour que l'âme puisse revenir retrouver son double. Par conséquent, la sculpture s’est tournée vers le portrait précis. L'architecture de cette période était également associée au culte funéraire.
La chronologie historique, comme on le sait, est divisée en deux périodes. Au début, il fut un temps que les contemporains appellent la scène BC. Il se termine au début de la première année. C'est à cette époque que commença notre ère, qui auparavant aujourd'hui et dure. Et même si aujourd’hui on ne dit pas « AD » pour nommer l’année, cela est néanmoins sous-entendu.
Les premiers calendriers
Le processus de l’évolution humaine a créé le besoin d’organiser les dates et les heures. Au vieux fermier il fallait savoir le plus précisément possible à quelle heure il était préférable pour lui de semer les graines, et l'éleveur nomade - quand se déplacer vers d'autres territoires pour avoir le temps de nourrir son bétail.
C’est ainsi qu’apparaissent les tout premiers calendriers. Et ils étaient basés sur des observations de corps célestes et la nature. U différentes nations Il y avait aussi des calendriers horaires différents les uns des autres. Par exemple, les Romains comptaient leur chronologie depuis la fondation de Rome - à partir de 753 avant JC, tandis que les Égyptiens - depuis le premier moment du règne de chacune des dynasties pharaoniques. De nombreuses religions ont également créé leurs propres calendriers. Par exemple, dans l’Islam, une nouvelle ère commence avec l’année de la naissance du prophète Mahomet.
Calendriers julien et grégorien
En 45 avant JC, Gaius Julius Caesar fonde son calendrier. L'année y commençait le premier janvier et durait douze mois. Ce calendrier s'appelait le calendrier julien.
Celui que nous utilisons aujourd’hui a été introduit en 1582 par le pape Grégoire XII. Il a réussi à éliminer certaines inexactitudes importantes qui s'étaient accumulées depuis le début, elles s'élevaient à dix jours. La différence entre Julien et augmente d'environ un jour chaque siècle, et aujourd'hui elle est déjà de treize jours.
Dans l'histoire, la chronologie joue toujours un grand rôle. Après tout, il est important d'imaginer à quelle période s'est produit un événement important dans la vie de l'humanité, qu'il s'agisse de la création des premiers outils ou du début. On dit que l'histoire sans dates est comme les mathématiques sans chiffres.
Forme religieuse de la chronologie
Puisque le début de notre ère est calculé à partir de l'année considérée comme la date de naissance de Jésus, dans la version religieuse l'entrée correspondante est souvent utilisée : depuis la Nativité du Christ et avant elle. Il n’existe toujours pas de données historiques totalement précises sur le moment où la vie est apparue sur notre planète. Et ce n'est que sur la base d'artefacts religieux et historiques que les scientifiques peuvent tirer des conclusions sur le moment où tel ou tel événement s'est produit. Dans ce cas, les années avant JC sont indiquées dans l'ordre chronologique inverse.
Année zéro
La mention de la division entre le temps avant et après la naissance du Christ est associée à un calcul en notation astronomique effectué selon les nombres entiers sur l'axe des coordonnées. L’année zéro n’est pas couramment utilisée dans les notations religieuses ou laïques. Mais c'est très courant dans la notation astronomique et dans la norme ISO 8601, une norme internationale émise par une organisation telle que l'Organisation internationale de normalisation. Il décrit le format des dates et des heures et fournit des lignes directrices pour leur utilisation dans un contexte international.
Compte à rebours
Le concept de « BC » s'est répandu en chronologie après son utilisation par le Vénérable Bede, un moine bénédictin. Il en parle dans un de ses traités. Et à partir de 731, le calcul du temps se divise en deux périodes : avant notre ère et après elle. Peu à peu, presque tous les pays du Europe occidentale a commencé à passer à ce calendrier. Le plus récent d’entre eux est le Portugal. Cela s'est produit le 22 août 1422. Jusqu'au 1er janvier 1700, la Russie utilisait le calcul chronologique de l'ère de Constantinople. L’ère chrétienne « depuis la création du monde » a été prise comme point de départ. Par en gros, de nombreuses époques reposaient sur la relation entre les « jours de la création du monde » et toute la durée de son existence. Et Constantinople a été créée sous Constance, et sa chronologie a été réalisée à partir du premier septembre 5509 avant JC. Cependant, comme cet empereur n’était pas un « chrétien cohérent », son nom, ainsi que le compte à rebours qu’il a compilé, sont mentionnés à contrecœur.
Époques préhistoriques et historiques
L'histoire est préhistorique et époque historique. Le premier d’entre eux commence avec l’apparition de la première personne et se termine avec l’apparition de l’écriture. L'ère préhistorique est divisée en plusieurs périodes. La base de leur classification repose sur les découvertes archéologiques. Ces matériaux, à partir desquels les hommes d'avant notre ère fabriquaient des outils, l'époque à laquelle ils les utilisaient, ont servi de base à la recréation non seulement du cadre temporel, mais aussi des noms des étapes de l'ère préhistorique.
L’époque historique comprend les périodes de l’Antiquité et du Moyen Âge, ainsi que les temps nouveaux et modernes. DANS différents pays ils avançaient dans des moments différents, les scientifiques ne sont donc pas en mesure de déterminer leur calendrier exact.
Il est bien connu qu'au tout début, la nouvelle ère n'a pas été calculée sur la base d'un décompte continu des années, par exemple de la première année à, disons, l'année actuelle. Sa chronologie a commencé bien plus tard, avec la date de la Nativité du Christ. On pense qu'il a été calculé pour la première fois par un moine romain nommé Denys le Petit au VIe siècle, soit plus de cinq cents ans après l'événement daté. Pour obtenir le résultat, Denys a d'abord compté la date de la résurrection du Christ, sur la base de la tradition de l'Église selon laquelle le Fils de Dieu a été crucifié au cours de la trente et unième année de sa vie.
La date de sa Résurrection, selon le moine romain, est le vingt-cinq mars 5539 selon la chronologie « depuis Adam », et l'année de la Nativité du Christ est donc devenue 5508 selon l'époque byzantine. Il faut dire que les calculs de Denys ont suscité le doute en Occident jusqu’au XVe siècle. À Byzance même, ils n’ont jamais été reconnus comme canoniques.
Du VIIe au troisième millénaire avant JC, la planète a connu l'ère néolithique - la période de transition de la forme d'économie appropriée, à savoir la chasse et la cueillette, à la forme d'économie productive - l'agriculture et l'élevage. Le tissage, le meulage des outils en pierre et la poterie apparaissent à cette époque.
Fin du IVe - début du premier millénaire avant JC : l'âge du bronze règne sur la planète. Les armes en métal et en bronze se généralisent et des éleveurs nomades apparaissent. remplacé par le fer. A cette époque, les première et deuxième dynasties régnaient en Égypte, unissant le pays en un seul.
En 2850-2450 avant JC. e. L’essor économique de la civilisation sumérienne commença. De 2800 à 1100, la mer Égée, ou culture, s'élève Grèce antique. Presque au même moment, est apparu dans la vallée de l'Indus Civilisation de l'Indus, la plus grande floraison du royaume de Troie a été observée.
Vers 1190 avant JC e. Le puissant État hittite s’effondre. Près de quatre décennies plus tard, le roi élamite s’empara de la Babylonie et son pouvoir commença à atteindre son apogée.
En 1126-1105 avant JC. e. Le règne du dirigeant babylonien Nabuchodonosor commença. En 331, le premier État du Caucase est formé. En 327 avant JC. e. La compagnie indienne d'Alexandre le Grand a eu lieu. Durant cette période, de nombreux événements ont eu lieu, notamment le soulèvement des esclaves en Sicile, la guerre des Alliés, les guerres mithridatiques, la campagne contre les Parthes et le règne de l'empereur Auguste.
Et finalement, entre la huitième et la quatrième année avant Jésus-Christ, le Christ est né.
Nouvelle chronologie
Différents peuples ont toujours eu des conceptions différentes de la chronologie. Chaque État a décidé ce problème de manière indépendante, tout en étant guidé par des motivations à la fois religieuses et politiques. Ce n’est qu’au XIXe siècle que tous les États chrétiens ont établi un point de référence unique, encore utilisé aujourd’hui sous le nom de « notre époque ». L'ancien calendrier maya, l'ère byzantine, la chronologie hébraïque, la chronologie chinoise - ils avaient tous leur propre date pour la création du monde.
Par exemple, le calendrier japonais a commencé en 660 avant JC et a été mis à jour après chaque mort de l'empereur. L’ère bouddhiste entrera bientôt en 2484 et le calendrier hindi entrera en 2080. Les Aztèques mettaient à jour leur calendrier tous les 1454 ans, après la mort et la renaissance du Soleil. Par conséquent, si leur civilisation n’avait pas péri, nous ne serions aujourd’hui pour eux que en 546 après JC…
Carte du monde antique
Avant notre ère, les voyageurs s’intéressaient aussi au monde et dessinaient leurs itinéraires. Ils les transféraient sur de l'écorce d'arbre, du sable ou du papyrus. La première carte du monde est apparue plusieurs millénaires avant la nouvelle ère. Ce sont les peintures rupestres qui sont devenues l'une des premières images. Pendant que les gens exploraient la Terre, ils se sont particulièrement intéressés aux cartes anciennes des époques révolues. Certains d’entre eux représentent notre planète comme une immense île baignée par l’océan, tandis que sur d’autres on peut déjà voir les contours des continents.
Carte babylonienne
La toute première carte créée avant notre ère était une petite tablette d'argile, trouvé en Mésopotamie. Elle date de la fin du VIIIe – début du VIIe siècle avant notre chronologie et est la seule qui nous soit parvenue des Babyloniens. La terre est entourée de mers appelées « eau salée ». Derrière l'eau se trouvent des triangles, indiquant évidemment des montagnes de terres lointaines.
Cette carte montre l'État d'Urartu (Arménie moderne), l'Assyrie (Irak), l'Elam (Iran) et Babylone elle-même, au milieu desquels coule l'Euphrate.
Ératosthène : carte
Même les anciens Grecs imaginaient la Terre comme une sphère et argumentaient cela avec beaucoup d’élégance. Pythagore, par exemple, disait que tout est harmonieux dans la nature et que la plupart forme parfaite il s'y trouve une boule sous la forme de laquelle notre planète existe. La première carte établie en tenant compte de cette image de la Terre appartient à Eratosthène. Il vécut au IIIe siècle avant JC à Cyrène. On pense que c’est ce scientifique qui a dirigé et inventé le terme « géographie ». C'est lui qui, pour la première fois, avant même notre ère, dessina le monde en parallèles et en méridiens et les appela « lignes côte à côte » ou « lignes de midi ». Le monde d’Ératosthène était une île baignée par l’océan Nord d’en haut et l’océan Atlantique d’en bas. Elle était divisée en Europe, Ariana et Arabie, Inde et Scythie. Au sud se trouvait Taprobane - l'actuel Ceylan.
Dans le même temps, il semblait à Eratosthène qu'il existait des « antipodes » vivant dans l'autre hémisphère, impossibles à atteindre. Après tout, les gens de l'époque, y compris les anciens Grecs, pensaient qu'il faisait si chaud près de l'équateur que la mer y bouillait et que tous les êtres vivants brûlaient. Et au contraire, il fait très froid aux pôles, et pas une seule personne n'y survit.
Carte de Ptolémée
Pendant plusieurs siècles, une autre carte du monde a été considérée comme la principale. Il a été compilé par l'ancien scientifique grec Claudius Ptolémée. Créé vers cent cinquante avant JC, il faisait partie du Manuel de géographie en huit volumes.
Pour Ptolémée, l'Asie occupait l'espace depuis pôle Nord jusqu'à l'équateur, déplaçant Océan Pacifique, tandis que l'Afrique s'écoulait doucement vers la terra incognita, occupant toute la pôle Sud. Au nord de la Scythie se trouvait la mythique Hyperborée, mais rien n'était dit sur l'Amérique ou l'Australie. C'est grâce à cette carte que Colomb commença à atteindre l'Inde, en naviguant vers l'ouest. Et même après la découverte de l’Amérique, ils continuèrent à utiliser la carte de Ptolémée pendant un certain temps.
Partie. 4. Rus' au VIe - Ier millénaire avant JC.
"Le mot Rus' a plus de 250 000 ans."
Publication de I. Yadykin « OH Rus', LAVEZ TES PAUPIÈRES ! »,
journal « Red Star », 30 mai 2007
Comme indiqué précédemment, en 5508 avant JC Les Rus sont retournés dans la région d'Azov et dans la région du nord de la mer Noire.
Riz. 18. Le territoire des Rus en 5508 avant JC.
Dans 500 à 1500 ans(au 5ème millénaire avant JC), une autre scission s'est produite chez les porteurs de l'haplogroupe R1a1a1, qui habitaient les steppes de la mer Noire. Une puissante vague de porteurs de l'haplogroupe R1a1a1b de la région du Dniestr-Don se déplace vers le nord et vers la Volga. Les descendants des Rus s'installent activement dans la plaine russe - Aryens et Scythes(selon entreprise américaine L'ADN de l'arbre généalogique des Aryens et des Scythes appartient également à l'haplogroupe R1a1a1, sa branche sud-est (eurasienne)). En 4700 ans (au 8ème siècle avant JC), les Scythes migrent de la plaine russe vers le sud-est, déplaçant les Cimmériens.
Riz. 19. Migration des Aryens et des Scythes (haplogroupe R1a1).
En 1500 - 3500(en IV - IIIe millénaire BC) homme pour la première fois rencontre le cuivre. Cette connaissance s'est produite grâce à des pépites, qui étaient prises pour des pierres et essayaient d'être traitées de la manière habituelle en les frappant avec d'autres pierres. Les pièces ne se sont pas détachées des pépites, mais ont été déformées et ont pu prendre la forme souhaitée (forgeage à froid). Ils ne savaient pas encore comment fusionner le cuivre avec d’autres métaux pour obtenir du bronze. Dans certaines cultures, pour augmenter la ductilité, les pépites étaient chauffées après le forgeage, ce qui entraînait le recuit des défauts formés à la suite d'une déformation à froid. La faible répartition du cuivre est tout d'abord associée au nombre insuffisant de pépites, et non à la douceur du métal - dans les régions où il y avait beaucoup de cuivre, il a rapidement commencé à déplacer la pierre. Malgré sa douceur, le cuivre présentait un avantage important : les outils en cuivre pouvaient être réparés, mais ceux en pierre devaient être refaits. À partir du IVe millénaire avant J.-C., les outils en cuivre et en bronze commencent à remplacer ceux en pierre. Sur le territoire des centres de traitement du minerai de cuivre apparaissent entre le Dniepr et le Don, et des centres d'extraction du minerai de cuivre apparaissent dans le Donbass. Une période de consolidation s'annonce, organisme public tribus, développement du patriarcat, formation de grandes associations publiques.
Vers 1500(IV millénaire avant JC) Rus cheval domestique. « Des études récentes des dents des restes d'un cheval (étalon de Dereivka, Ukraine, vers 4000 avant JC) ont montré que le mors était utilisé à des fins modernes. Les parallèles ethnologiques ont montré que le développement de l’équitation aurait dû s’accompagner d’une augmentation du statut démographique et d’une mobilité accrue. [ Source : D. Anthony, D.Ya. Telegin, D. Brown, « L'origine de l'équitation » // « Dans le monde de la science », 1992. N° 2 pp. 36 - 42].
En même temps on l'invente transport sur roues. [Source : Safronov V.A., « Terres ancestrales indo-européennes ». Gorki, 1989].
Aussi en 1500(V. IVe millénaire BC) en Russie Des Cimmériens apparaissent.
Riz. 20. Migration des Cimmériens (haplogroupe R1a1).
Dans le « Livre de Vélès » (tablette 6e), il est écrit sur la parenté des Rus avec les Cimmériens. Ils sont nommés sous le prénom Kimry : « Étaient Kimry, Aussi nos pères, mais ils ébranlèrent les Romains et dispersèrent les Grecs comme des cochons effrayés.
Les Grecs rencontrèrent les habitants de la steppe Région du nord de la mer Noire ils les appellent - Cimmériens. [Traité historique "Histoire" historien de la Grèce antique Hérodote d'Halicarnasse].
Cimmériens appartenait à la communauté de Rus - porteurs de R1a1. [ Source : Akhmatnurov S.S. "Huns, écriture runique, haplotype R1a1"].
Les Cimmériens portaient des vestes en cuir, des pantalons, des bottes et des chapeaux pointus. Le plus souvent trouvé sur les objets cimmériens une figure en forme d'insigne en forme de losange avec des côtés concaves et un cercle au milieu. Presque toujours, une telle icône s’inscrit dans un cercle, ce qui donne une simple rosace à quatre pétales. Les insignes de ce type étaient généralement décorés sur des plaques rondes en bronze avec des trous pour croiser les sangles au niveau de la bride. L'insigne pourrait également avoir la signification d'amulettes. Il existe également des plaques rondes avec une ligne droite inscrite. croix à pointe égale.
Ayant émigré du territoire du sud de l'Oural et de la région de la Moyenne Volga, les Cimmériens se sont installés dans la région de la mer Noire, puis ont commencé à s'installer et à entreprendre des voyages plus à l'ouest. Au même moment, avec les campagnes des Cimmériens, un rite funéraire se répand en Europe centrale : incinération, avant, les morts étaient enterrés dans le sol. Les cultures archéologiques de la région nord de la mer Noire remontant au début de l'âge du fer sont souvent appelées Cimmériens ; c'est pourquoi cette époque est appelée « l'ère cimmérienne » (XI-VII siècles avant JC).
Dans la région de la mer Noire, l’ère cimmérienne a été marquée par l’épanouissement de la culture et de l’économie. L'élevage bovin et les cultures arables se sont développés dans la région d'Azov. C'était très la métallurgie du fer et du bronze s'est développée. Des traces du développement de leurs mines et de leur production métallurgique avec des scories et des résidus de fusion ont été trouvées dans le Donbass, près de la ville d'Artemovsk. Des armes de première classe ont été produites - long épées en acier , pointes de flèches, lances. Mais en plus de l'acier, ils utilisaient également pointes de bronze et haches de combat. La branche principale de l'armée était cavalerie. Ils utilisaient déjà des brides et des mors, qui permettaient de bien manœuvrer les chevaux.
En 1700 - 2200(en 3800 - 3300 avant JC) la culture Sredny Stog (ou Skelyanskaya, Novodanilovskaya) s'est développée sur le territoire de Rus', qui s'est formée sur la base des traditions des cultures du Bas Don et du Sur dans la zone située entre le Kalmius et le Bas Don rivières.
La culture de Sredny Stog comprend 4 sépultures à proximité du cimetière de Marioupol (les murs des tombes étaient renforcés par des dalles de pierre, des masses avec un pommeau en forme de rein, des pendentifs en dents de marmotte, des défenses de sanglier, des perles de cuivre, des bracelets, une ceinture de mère -de fils de perles, la tombe était recouverte de pierres sur le dessus). Avec le contact des cultures Skelyanskaya et Azov-Dniepr, la culture énéolithique suivante s'est formée - la Kvityanskaya (fin 4e - 1re moitié du 3e millénaire avant JC), qui a jeté les bases de l'émergence de tumulus (« tombes ») dans le Région du nord d'Azov (position "utérine" du défunt, orientation de la tête vers l'est, litière végétale, ocre comme élément de sépulture, présence d'un cromlech - un enrochement annulaire).
Ce temps comprend également sites archéologiques de la région d'Azov:
La culture de Nizhnemikhailovsk (3000 - 2600 avant JC : tumulus dans le district d'Ilyichevsky à Marioupol, sur le site de la centrale électrique de l'usine d'Ilyich) - était caractérisée par la création de complexes de culte uniques - stèles et autels, sépultures avec des pots polis en noir avec nourriture d'adieu;
. Culture Zhivilovsko-Volchanskaya (milieu du 3e millénaire avant JC : sépultures près de la ville de Sartana) - en plus des pots, il y avait aussi des sortes de jetons de jeu sous forme d'os de rotules, d'astragales et de métapodes de mouton ;
. Culture Yamnaya (milieu du IIIe millénaire avant JC : multiples tumulus dans la région de Volonterovka et Novoselovka, à proximité des villages de Kremenevka, Ogorodnoye, Chermalyk, etc.) - orientation du défunt vers le lever du Soleil et de la Lune, la présence de plates-formes horizontales au sommet du tumulus pour les rituels funéraires. C'est cette culture qui représente environ 80 % de tous les monticules de la région nord de la mer Noire. Dans les monticules des « Tombes de pierre » et dans la ville elle-même (le monticule à l'intersection de l'avenue Stroiteley et de la rue Uritsky dans la ville de Marioupol, communément appelé « Colline verte », sur les cartes anciennes - « Grand-père »), des traces du l'ère du cuivre et du bronze ont été trouvées.
En 1993, lors de la construction d'une conduite d'eau qui longeait la périphérie du monticule de Green Hill (Mariupol), des ossements ont été découverts, trois sépultures liées à Âge du bronze, il est possible que le tumulus contienne également des sépultures de la période scythe-sarmate. Les monticules individuels ont un volume de sol de plus de 2 000 m³ et un poids de plus de 2 400 tonnes. Les squelettes trouvés sont tout à fait grand(hommes - 173 cm, femmes - 160 cm). La découverte de l'expédition archéologique de Marioupol en 1984 a été reconnue comme unique. Près de Marioupol ont été découverts restes de chariots en bois à quatre roues avec roues en forme de disque en bois massif. Les scientifiques ont daté cette découverte XXVIIe siècle avant JC. Ainsi, les charrettes trouvées dans la région d'Azov sont aujourd'hui l'un des espèce la plus ancienne transport sur roues dans le monde(auparavant le transport de la Mésopotamie du 26ème siècle avant JC était considéré comme tel).
Les cultures les plus caractéristiques du territoire de la Russie à cette époque étaient les cultures Trypillienne et Yamnaya.
Riz. 21. Territoire de répartition des cultures Trypillienne et Yamna.
Culture trypillienne.
Culture trypillienne- Chalcolithique culture archéologique, commun aux VIe - III millénaires avant JC dans l'interfluve Danube-Dniepr, son plus grand épanouissement s'est produit au cours de la période entre 5500 et 2750 avant JC. C'est l'une des premières cultures agricoles d'Europe de l'Est. Les Trypilliens cultivaient plusieurs variétés de blé, d'orge et de mil. De plus, ils se livraient à l'élevage de bétail. Leurs fermes possédaient des vaches, des porcs, des chèvres et des moutons. Ils connaissaient également le travail du cuivre et savaient filer et tisser. La plupart un signe clair cultures - céramiques peintes, et le motif le plus « populaire » était celui en spirale.
Les Trypilliens vivaient dans des colonies, dont certaines peuvent être appelées proto-villes - leur taille atteignait parfois 450 hectares. En règle générale, la disposition des habitations était correcte, avec des habitations disposées en rangées parallèles, en groupes ou en cercles concentriques. Les maisons des Trypilliens étaient en pisé, certaines à deux étages. Cependant, en raison de la diminution rapide de la fertilité des terres cultivées, le peuple trypillien a été contraint de déménager tous les 50 à 70 ans. Les outils et les armes étaient fabriqués à partir d’os d’animaux, de silex, de pierre et de cuivre.
Les tribus étaient dirigées par des chefs, et il y avait aussi des dirigeants suprêmes des unions tribales. La religion était les cultes agraires, la vénération de la Grande Déesse, l'animal sacré était le chien.
Avec l'arrivée des Rus (porteurs de l'haplogroupe R1a1a1) certains Trypilliens ont rejoint leur pool génétique.
V.N. Tatishchev écrit également sur la migration des familles du prince Sloven de la côte de la mer Noire vers le nord dans « L'histoire de la Russie » :
« Prince Esclave, partant en Thrace et en Illyrie près de la mer le long du Danube fils de Bastarn, est allé à minuit, il a créé une grande grêle, en votre propre nom Slavensk appelé (...)".[
Âge de Noé : 5,2 à 4,2 mille ans avant JC. e.
L'histoire de Saint Noé est l'une des plus populaires histoires bibliques. Aujourd'hui encore, des passionnés, croyant fermement en sa véracité absolue, calculent le nombre de colons et recherchent des traces sur les pentes de l'Ararat. l'arche légendaire. Sans pour autant minimiser l’importance de ce type d’analyse, nous proposons d’appréhender le mythe de Noé d’une manière un peu plus large. Les informations contenues dans le Livre de la Genèse permettent de déterminer la direction de migration de la famille de Noé et de ses heure approximative. Ce sont deux moments rationnels du mythe dont nous pouvons parler avec certitude. Tout le reste doit être qualifié de fiction.
Commençons par le fait que l'ajustement de la chronologie biblique a obligé les créateurs du Livre de la Genèse à relier le sort de Noé à la catastrophe universelle du XIe millénaire avant JC. e. Les événements qui ont eu lieu à l'époque d'Enos ont été artificiellement transférés plus près de notre époque. Migration au 5ème millénaire avant JC e. une partie des Indo-Européens (« la compagnie de Noé ») du territoire de la plaine russe était en effet maritime. Ils ont traversé à la nage ce que nous avions précédemment défini comme l’océan Eurasie (ou ce qu’il en restait à cette époque). C'était une zone d'eau couvrant les rivières Noire, Azov et mer Caspienne. La Bible interprète cette migration comme forcée, initiée par l’approche du déluge œcuménique. Mais c’est arrivé bien avant. Il semble que la véritable raison de la migration soit l’une de celles qui ont inspiré les premiers expéditions autour du monde et est animé par « L'Homme Curieux » : les Indo-Européens ont découvert les coins les plus reculés de la planète.
Noé a mis les voiles à l’âge de six cents ans. Par conséquent, la migration maritime des populations de la plaine russe vers l'Asie occidentale devrait être datée de 4,6 mille ans avant JC. e. Cela correspond à peu près à la période d’émergence des premiers établissements agricoles en Mésopotamie. La Bible rapporte ce fait de manière brève mais puissante : « Noé commença à cultiver la terre et planta une vigne » (Genèse 9 :20). Des gens qui maîtrisaient l'agriculture et maîtrisaient la culture du jardinage sont venus en Mésopotamie. De plus, l'histoire ivre de la famille de Noé indique l'existence de la viticulture à cette époque. En général, les migrants du Nord savaient non seulement travailler, mais aussi se reposer librement.
Les données archéologiques indiquent que les Sumériens étaient ethniquement et linguistiquement étrangers aux tribus sémitiques qui se sont installées dans le nord de la Mésopotamie un peu plus tard. Traditionnellement, ils (bien qu'avec haut degré incertitude) sont attribuées à la race méditerranéenne. Et il y a une explication à cela. Comme déjà mentionné, les premiers Indo-Européens déjà au tournant des 11e et 10e millénaires avant JC. e. pénétré dans la Méditerranée et Asie Mineure. Au cours des millénaires suivants, ils vécurent parmi les tribus locales, entraient en contact et, comme d'habitude, se mêlaient à elles lorsqu'ils étaient implantés dans un environnement étranger. Une nouvelle vague de migration indo-européenne remonte au milieu du Ve millénaire avant JC. e. Dans la Bible, elle est représentée comme sauvant la famille de Noé d'un désastre imminent. L’expédition maritime, quelle que soit la taille de « l’arche », ne pouvait pas être assez grande. Noé a ouvert une voie que ses compatriotes suivront plus tard. En conséquence, les tribus d’Asie Mineure-Méditerranée, indo-européennes et sémitiques se sont finalement rassemblées en Mésopotamie.
La divinité principale de la mythologie sumérienne était le dieu An, qui signifie « ciel » en sumérien. Son nom est écrit avec un signe désignant la notion de « dieu » et placé comme déterminatif devant les noms des autres dieux. Dans les listes de dieux, il ouvre invariablement la liste. Son titre permanent est « père des dieux ». Mais dans leur orthographe sourde, les noms An et Noah sont identiques. Les Russes se souviennent encore de leur dieu suprême avec le mot « Il » et le relient au ciel. Le « He » russe est devenu le sumérien An, et dans la Bible le gardien du culte du dieu du ciel et le chef des immigrants de la plaine russe s'appelle Noé. En hébreu ce nom signifie « paix », « tranquillité ». Le plus définition précise pour Dieu abri éternel âmes humaines! Il est étonnant de voir à quel point des éléments des traditions russes, sumériennes et juives coexistent organiquement dans une seule image.
L'épopée sumérienne mentionne leur patrie, qu'ils considéraient comme la demeure ancestrale de toute l'humanité - l'île de Dilmun (Tilmun), une île heureuse et bienheureuse. Le soleil se lève sur Dilmun, c'est un pays vierge où il n'y avait ni serpents, ni scorpions, ni lions, chiens sauvages et les loups. Dilmun est un pays « pur », « immaculé », « lumineux », « la terre des vivants », ne connaissant ni maladie ni mort. Dilmun apparaît comme un paradis divin plutôt qu'humain, l'habitat des dieux. La racine du nom de cet Eden sumérien nous rappelle Thulé - « l'île des bienheureux » des anciens Celtes. Les scientifiques universitaires ne semblent même pas envisager l’idée d’une origine nordique pour les Sumériens. Ils associent donc Dilmun à Bahreïn, la « perle » du golfe Persique. Il n'est pas habituel de parler du fait que le nom du pays protégé est à cent pour cent indo-européen. Vous pourriez passer pour un europhile !
Nous proposons de corréler le nom Dilmun avec le concept de « dolmen », une structure constituée de mégalithes. Habituellement, il représente une « maison » faite de dalles de pierre avec une fenêtre (d'entrée) ronde (semi-circulaire) dans l'une d'elles. Les dolmens servaient de sanctuaires ; leur fonction est contestée. Selon nous, le dolmen représente féminin, c'est l'autel de la Grande Déesse : l'entrée en forme de cercle parle d'elle-même. (Au niveau symbolique, cela équivaut à une cabane sur des cuisses de poulet, qui peut tourner le dos à la forêt et la façade au héros.) Le Dieu Soleil - l'époux de la Déesse - entre dans sa maison rayon de soleil. Dilmun est le pays des dolmens. DANS Région de Krasnodar et dans le Caucase du Nord, les dolmens sont présents en abondance, et il est raisonnable de supposer que la culture des dolmens (et, plus largement, mégalithique) s'est répandue du Caucase vers le sud, et non l'inverse.
Les prêtres babyloniens divisaient l’histoire de leur pays en deux périodes : « avant le déluge » et « après le déluge ». L'un d'eux est Bérose (350 avant JC - 280 avant JC) - dans son travail historique donne une liste de 10 rois qui régnèrent « avant le déluge ». Leurs noms sont : Alaros, Alaparos, Amelon, Ammenon, Megalaros, Daonos, Eudorachus, Amenpsinos, Otiartes, Xisuthros. C’est l’équivalent babylonien de la liste des dix plus anciens patriarches bibliques. Il a été compilé plus tard que le biblique et il est donc peu probable que la signification des noms babyloniens ait sens profond, caractérisant le contenu de leur époque (et les temps de leur règne sont d'une durée prohibitive). Mais les noms des quatre dirigeants se terminent par « ros » – le mot désignant un prêtre aryen. Aujourd'hui, nous pouvons corriger Bérose : cette partie des Indo-Européens qui ne se disaient pas Aryens quitta la plaine russe ; ces derniers apparurent à Sumer un peu plus tard ; Mais la liste de Bérose constitue une indication claire de origine nordique rois antédiluviens !
La Bible dit qu’au temps de Noé « toute la terre avait une seule langue et un seul langage » (Genèse 11 : 1). Et même les descendants de Noé, qui a bâti Babylone, continuaient à parler langue commune. « Et l'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et le Seigneur dit : « Voici, il y a un seul peuple, et ils ont tous une seule langue » (Genèse 11 : 5-6). Comment était cette langue ? Notre réponse est indo-européenne. Les descendants de Noé se sont finalement mêlés aux populations locales, mais cela s'est produit sur des milliers d'années. Tous les fils ont navigué sur l'arche, ce qui signifie qu'ils étaient 100 % européens. Tous les passe-temps actuels pour les langues nostratiques et boréales ne sont qu'un hommage à la tradition libérale. Les Indo-Européens, quittant la plaine russe, apportèrent leur langue à d'autres peuples. Dans leurs dialogues naissent ces formes mixtes que les philologues qualifient de boréales et nostratiques.
L'ère de Noé coïncide avec l'effondrement de la communauté indo-européenne. C’est à cette époque que les Caucasiens entament leur marche victorieuse à travers la planète. Si auparavant leurs migrations depuis le territoire de la plaine russe étaient de nature locale, elles le sont désormais dans tous les sens peut être qualifié de mondial. L'aire de répartition des Européens coïncide avec la zone des cultures de céramique peinte. Il faut ici souligner deux vecteurs de mouvement - « asiatique-africain » (dans la Bible, la migration de Noé) et « européen » - la culture archéologique trypillienne (territoire de l'Ukraine et de la Moldavie) et les cultures Vinca et Starchevo au nord de l'Ukraine. la péninsule balkanique. Les migrations étaient effectuées par les tribus Jeneva-Butov.
Le livre de la Genèse indique clairement que tous les « fils des hommes » n’ont pas suivi Noé. Les descendants de Caïn restèrent pour vivre dans les mêmes limites. C’est pourquoi les créateurs de la Bible ont inséré des généalogies parallèles dans le texte ! Les différences entre eux commencent avec Lémec. Dans la généalogie de Seth, le patriarche Lamec donnera naissance à Noé, destiné à quitter sa patrie. Le pedigree de Caïn dresse un tableau différent.
« Et Lémec prit pour lui deux femmes : le nom de l'une était Ada, et le nom de la seconde était Zillah [Sella]. Ada enfanta Jabal : il fut le père de ceux qui vivaient sous des tentes avec leurs troupeaux. Le nom du frère était Jubal : il était le père de tous ceux qui jouaient de la harpe et du chalumeau. Zillah enfanta également Tubalcaïn [Tobel], qui était le forgeron de tous les outils de cuivre et de fer » (Genèse 4 : 19-22). Le « père » de tous les agriculteurs dans la progéniture de Lamec était non seulement des éleveurs de bétail, mais aussi des forgerons et des musiciens. Cette dernière circonstance est extrêmement significative, puisque la Bible déclare que le lieu de naissance de la métallurgie Europe de l'Est. Soudainement?
Voici un extrait du livre déjà cité de M. Gimbutas : « Les premiers produits en cuivre apparaissent en Europe orientale et centrale après 5500 avant JC. e. Dans un certain nombre de colonies, des poinçons, des perles et d'autres petits objets fabriqués par chauffage et forgeage ont été trouvés.<…>Au début du 5ème millénaire avant JC. e. le développement des gisements de cuivre devient systématique ; au milieu du même millénaire, son volume augmente considérablement. À peu près à la même époque, l’or est entré en scène, la technologie de fusion a été développée et de grands outils en cuivre sont apparus.<…>Il y avait de nombreux gisements de cuivre dans les montagnes des Carpates, de Transylvanie et des Rhodopes. Le développement connu le plus ancien est situé à Rudna Glava, à 140 km au sud de Belgrade, et remonte au plus tard à 5 000 avant JC. e.<…>En 1971, E.N. Chernykh a découvert et effectué en 1972 des fouilles dans les mines d'Ai-Bunara, à 8 km de la ville de Stara Zagora (Bulgarie centrale). 11 mines y ont été trouvées longueur totale 500 m, certains d'entre eux mesuraient jusqu'à 110 m de longueur et jusqu'à 20 m de largeur. De telles mines pourraient produire plus d’une tonne de minerai de cuivre. Les développements à Ai-Bunar remontent au milieu du 5e millénaire avant JC. e. Des outils en cuivre ont été découverts dans les mines, notamment des outils pour opérations minières, comme les haches d'herminette et les pioches. L'analyse du cuivre d'Ai-Buna-ra et des ateliers, sépultures et stockages voisins a montré que toute la partie orientale de la région des Balkans, la Moldavie, en était approvisionnée. Ukraine occidentale Et Sud de la Russie, et à l’ouest – la Slovaquie et le nord-est de la Hongrie. Il est frappant de constater que notre chronologie est parfaitement étayée par les découvertes archéologiques.
Le début du travail des métaux tombe exactement à l’époque des fils de Lémec. La Bible démontre une fois de plus son profond historicisme et son extraordinaire minutie dans la présentation des événements de l’histoire mondiale.
L'Encyclopédie biblique enseigne que le nom Jabal signifie « ruisseau », « ruisseau » et le nom Jubal signifie « son tiré », « cor », « trompette ». Il n'est probablement pas nécessaire de dire que le contenu original de ces noms réside dans la couche du vocabulaire indo-européen. Le mot « uval » – « élévation » – est toujours présent dans la langue russe. Les noms des fils d'Ada le reproduisent de différentes manières. Et ce qui est extrêmement important, c’est qu’ils conservent leur origine septentrionale. De manière moderne, on les appellerait aujourd'hui Montagnes (Egors, Igors).
Le nom du fils de Zillah, Tubalcain, est un mystère complet pour les philologues. Mais cela prend un sens significatif si l'on suppose que la première lettre y a été attachée plus tard, et « Caïn » - le grec « nouveau » - est un surnom. Alors (T)Uval-kain devrait être traduit par « Uval nouveau », c'est-à-dire Uval, né de Zillah, la seconde épouse de Lamech, après Uval, né d'Ada. Tous les fils de Lémec dans notre interprétation portent mêmes noms, et tous sont liés par leur nom à la plaine russe. Et en souvenir de ces patriarches de la civilisation nordique, les Uvals du Nord s'y dressent.
