Le roi Arthur est un personnage tout à fait extraordinaire. Pour tout Anglais, son existence défie tout pensée critique. Douter de l'existence du roi Arthur revient à douter, par exemple, de l'existence du prince Vladimir le Soleil Rouge ou de tout autre prince mentionné dans les chroniques...

Mentions du roi Arthur

Lorsque nous commençons à déterminer si Arthur a réellement existé, si ce personnage est un mythe, nous devons réaliser que son existence a deux sources principales. La première source est une mention indirecte dans un manuscrit du VIe siècle, péruvien Chroniqueur latin Gildas.

Il raconte l'histoire d'un certain chef celte qui remporta à cette époque une victoire significative sur les Saxons lors de la bataille du mont Badon. Un tel chef celtique existait certainement, car au Ve siècle, lorsque les Romains quittèrent finalement la Grande-Bretagne, un flot de Saxons afflua pour prendre leur place. Les Celtes résistèrent du mieux qu'ils purent, et l'un des chefs de la résistance celtique de l'époque était peut-être devenu le prototype d'Arthur.

Le roi Arthur

En général, ce chiffre a une assez longue chronique derrière lui. On peut citer la Chronique de Guillaume de Malmesbury de 1125, les textes de Nennius, de Bède le Vénérable, etc.

Mais bien plus tard, lorsqu'il fallut construire la légitimité culturelle de la dynastie Plantagenêt, Geoffroy de Monmouth dans son « Histoire des rois britanniques » construisit déjà tout un légendaire. Dans sa chronique, Geoffroy de Monmouth ne se contente plus d'un chef anonyme, mais fait au contraire Arthur roi.

La deuxième source de l'image du roi Arthur sont les mythes celtiques. Tout d’abord, il faut rappeler « Le Voyage de Bran, fils de Fébal » et « Le Mabinogion ». Dans les deux cas, on peut discerner de nombreux parallèles avec les intrigues arthuriennes. Il existe également un poème gallois, Gododdin, qui mentionne le général Arthur. Bien que nous ne puissions pas exclure la possibilité d’une insertion ultérieure du nom dans le texte.

Origine du nom du roi

Il existe quatre versions de l'origine et de la désignation de ce nom. La version la plus radicale fait remonter le nom « Arthur » à la langue proto-indo-européenne « ara » – « fermier ». Bien entendu, cela ne signifie pas seulement une occupation. Après tout, le héros de l'épopée russe Ilya Muromets était aussi un laboureur.

On pense également au poème de William Langland « La vision de Pierre le laboureur » (XIVe siècle). La deuxième version parle du celtique "artos" - "ours". Nous entrons ici dans un champ de totem paneuropéen absolument incroyable. Les Slaves et les Anglo-Saxons reconnaissaient l'ours comme leur patron.

Deux faits peuvent servir de preuve. Le mot ours lui-même (déformé « sorcière », « connaissant le miel ») est une allégorie, un kenning pour une créature dont vrai nom a été interdit. Par rapport aux Britanniques, il suffit de retenir le nom poème épique"Beowulf", qui peut être traduit par "loup des abeilles", c'est-à-dire qu'il s'agit toujours du même ours.

Statue du roi Arthur

Il s'avère que le nom Arthur, étymologiquement associé à « ours », s'inscrit logiquement dans l'archétype d'un totem puissant gardant l'Angleterre.

Le troisième aspect du nom, si l'on prend l'irlandais apparenté, est « art » – « pierre ». Cette fois, nous nous souvenons de Pierre comme de la pierre angulaire.

Il existe également une quatrième option. Si vous approfondissez l'étude de ce nom, vous pouvez en extraire deux racines : la partie du nom qui est en accord avec le celtique « très » et la deuxième partie « noir ». « Très noir » est un kenning pour un corbeau, et un corbeau est un oiseau inhabituel et sacré.

On ne se souviendra pas des corbeaux qui accompagnent Odin. Nous nous souviendrons encore du voyage de Bran. Le nom Bran signifie aussi « corbeau ». Le voyage de Bran implique le voyage du héros vers un autre monde. De la même manière, Arthur naviguera vers l'île d'Avalon. De plus, Bran est enterré sous une colline qui rappelle Tower Hill à Londres. Et la Tour est gardée par des corbeaux. Il existe une croyance selon laquelle la Grande-Bretagne existera aussi longtemps que ces corbeaux existeront.

La Tour est gardée par des corbeaux

Ainsi, nous comprenons clairement à quel point Arthur est mythologique et à quel point le lien avec les niveaux et les couches culturelles les plus différents de l'Angleterre est profond. Et les Britanniques, les Irlandais et les Normands après Guillaume le Conquérant se tournent vers la même image. Ainsi, ce personnage est ancré dans la culture anglaise en tant que sorte de roi sacré et gardien du pays.

Le livre principal sur Arthur

Il est intéressant de noter que plus tard, si vous regardez la littérature, l'intérêt pour Arthur monte et descend. On peut rappeler, d’une part, Tennyson, et d’autre part, l’œuvre de Mark Twain « A Yankee in King Arthur’s Court ».

A cette époque, le roi Arthur était devenu un personnage de la culture populaire, et Mark Twain, qui connaissait très bien le livre le plus ambitieux résumant tout ce qui a été écrit sur le roi Arthur, a décidé de le parodier. Je veux dire le livre de Sir Thomas Malory "La Mort d'Arthur", publié en 1485 par le premier imprimeur William Caxton et qui est un recueil de toutes les histoires qui ont jamais existé.

Thomas Malory s'appuie non seulement sur les chroniques de Geoffroy de Monmouth, mais aussi sur des romans chevaleresques, dont Chrétien de Troyes, Robert de Boron, etc.

Le roi Arthur

Par la suite, la tradition européenne de représentation d'Arthur repose principalement sur Thomas Malory, car il a réussi à fondre dans le chaudron de sa perception de soi et de sa conscience de soi toutes les intrigues qui existaient : de la naissance d'Arthur à sa mort, et dans le futur tout dépendait de lui.

Il est intéressant de noter que si l'on considère les Préraphaélites, qui se tournaient vers les sujets des légendes arthuriennes, ils s'intéressaient plutôt à la touche de mélancolie triste associée à la mort, au roi, avec le départ duquel se termine le royaume. Bien que tout le pathétique du livre de Thomas Malory soit un peu différent - sur le fait que le roi part, mais que le royaume reste.

Le roi Arthur et la culture populaire

Au XXe siècle, avec tout le regain d'intérêt pour le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde, nous sommes confrontés à un phénomène très curieux. La culture de masse a bizarrement transformé cette image. Ce n'est pas le roi lui-même qui se démarque, mais ses chevaliers, dont les aventures fournissent un matériau bien plus intéressant.

En conséquence, par exemple, le complot de Lancelot et de l'épouse d'Arthur, Guenièvre, a relégué le roi lui-même au second plan, car dans le contexte de l'adultère implicite, Arthur semblait être un mari trompé. Cependant, dans ce cas, il ne pouvait pas être un héros et il s'avère que les écrivains ont été guidés par les Chevaliers de la Table Ronde et ont contourné Arthur lui-même.

Lancelot

Les Inklings ont abordé cette question de manière complètement différente - J.R.R. Tolkien, K.S. Lewis et C. Williams. Pour eux, Arthur n’était pas et ne pouvait pas être presque un personnage comique. Au contraire, conformément au complot de Thomas Malory, il devient « le roi qui reviendra ». Ce thème est bien sûr présenté de manière particulièrement vivante dans Le Seigneur des Anneaux.

Dans la dernière partie de la trilogie, qui s'appelle en réalité « Le retour du roi », le royal Aragorn apparaît avec une épée reforgée. Et ici, la ressemblance avec le roi Arthur est tout simplement frappante.

Mort d'un roi

La mort du roi est décrite en détail dans le livre de Thomas Malory. Et c'est une histoire vraiment déchirante, puisque la cause de la mort d'Arthur est Mordred - selon une version, le beau-fils du roi, et selon une autre, son fils illégitime et en même temps le fruit d'un inceste avec sa demi-sœur Morgause.

Ainsi, à la veille de la bataille avec Mordred, un chevalier mort apparaît dans un rêve au roi Arthur, l'avertissant que cette bataille ne devrait pas avoir lieu. Arthur suit ce conseil, mais alors que lui et Mordred s'apprêtent à signer une trêve, un serpent se glisse entre les troupes, l'un des soldats sort une arme pour le tuer, et tout le monde décide qu'une bataille a commencé.

Mort du roi Arthur

C'est au cours de cette bataille qu'Arthur fut mortellement blessé. La fée Morgana vient chercher Arthur mourant pour l'emmener sur l'île d'Avalon, dans un autre monde. L'épée d'Arthur a été rendue à la Dame du Lac. C'est-à-dire que l'épée vient d'un autre monde et y va.

Le lendemain matin, Sir Bedivere, seul témoin de cette scène finale d'Arthur dans cette vie, apprend qu'un certain noble chevalier a été enterré à proximité dans la chapelle de l'ermite.

En conclusion de "L'histoire lamentable de la mort d'Arthur", Malory dit qu'il n'a aucune preuve quant à savoir si Arthur est mort ou a été emmené dans un autre monde. « Mais beaucoup disent que sur sa tombe il est écrit : « Ici repose Arthur, roi autrefois et roi à venir. »

Maria Steinmann

En bref sur l'article : Il est difficile de contester le fait que « Arthuriana » est l’une des pierres angulaires du fondement de la fantasy. Il est d'autant plus intéressant de se familiariser plus en détail avec les racines de la légende, pour ensuite voir ce qui en est né.

Roi pour toutes les saisons

Arthur et les chevaliers de la Table ronde : de la légende au fantastique

"...le prototype de TOUTES les œuvres du genre fantastique est la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde !"

Andrzej Sapkowski

On n’est peut-être pas d’accord avec cette affirmation catégorique de Sapkowski, mais il est difficile de contester le fait que « Arthuriana » est l’une des pierres angulaires du fondement de la fantasy. Il est d'autant plus intéressant de se familiariser plus en détail avec les racines de la légende, afin que plus tard voyez ce qui en est sorti.

L'histoire du roi Arthur est l'histoire d'une époque de vertu, de noblesse et de courage, où, au milieu d'un Moyen Âge sombre et troublé, existait un royaume merveilleux qui prospérait sous règle sage le souverain idéal et ses nobles chevaliers.

Légende

Ainsi, un jour, le haut roi d'Angleterre, Uther Pendragon, enflammé de passion pour Igraine, l'épouse du duc de Gorlois de Cornouailles, se trompa dans sa chambre au château de Tintagel. Après 9 mois, un garçon est né, nommé Arthur, qui a été confié au sorcier Merlin pour qu'il prenne soin de lui. héritier possible.

Le sage magicien confia l'éducation du garçon, à qui il prophétisa un grand avenir, au glorieux chevalier Hector. Il a élevé Arthur comme son propre fils. Le roi n'a jamais eu d'autres enfants. De son mariage avec le défunt Gorlois, Igraine eut trois filles dont la plus jeune apprit l'art de la magie et, sous le nom de Fée Morgane, joua un rôle fatal dans le sort de son demi-frère.

Après la mort d'Uther, Merlin révéla à Arthur, seize ans, le secret de sa naissance. Et après que le jeune homme ait réussi à retirer l’épée qui dépassait de l’enclume, ce que seul le « véritable roi né de Grande-Bretagne » pouvait faire, il a pris le trône de son père. Ensuite, Arthur reçut l'épée magique Excalibur en cadeau de la Dame du Lac, épousa la belle Dame Guenièvre et vécut heureux pour toujours au château de Camelot.

À sa cour, Arthur rassembla tous les chevaliers courageux et dévoués du royaume - Lancelot, Gauvain, Galahad, Percival et bien d'autres. Il les a assis autour d’une immense table ronde, de sorte que personne ne soit considéré en premier ni en dernier. Merlin a enseigné aux chevaliers à ne pas faire le mal, à éviter la trahison, les mensonges et le déshonneur, à accorder la miséricorde aux inférieurs et à protéger les dames. Ensuite, les paladins de la Table Ronde partent voyager et accomplir des exploits, battant des dragons, des géants et des sorciers, sauvant des princesses. Mais le but principal de leur pèlerinage était la recherche du Saint Graal, la coupe dans laquelle Jésus buvait lors de la Dernière Cène et dans laquelle son sang était ensuite versé. Depuis de nombreuses années les chevaliers erraient à travers la Grande-Bretagne à la recherche de la relique, mais en vain. En fin de compte, le jeune Sir Galahad, fils de Lancelot, a trouvé le Graal, après quoi son âme est montée au ciel (selon une autre version, le Graal est allé à Sir Percival).

Et le plus grand de ses chevaliers, Sir Lancelot du Lac (« Lakeman »), commença la chaîne d'événements désastreux pour Arthur. Il tomba amoureux de Lady Guenièvre et fut incapable de réprimer sa passion criminelle pour la femme de son suzerain.

Le neveu d'Arthur, Mordred (selon une autre version - son bâtard, fils illégitime), fils de la fée Morgana, a dénoncé les amants et a forcé Arthur à condamner sa femme à l'exécution. Lancelot sauva la reine et s'enfuit avec elle en France. Avant de se lancer à leur poursuite avec son armée, Arthur laissa Mordred comme régent. Le neveu, profitant de l'absence de son oncle, réalise un coup d'État. Arthur rentra chez lui et rencontra Mordred à la bataille de Camlann, où il transperça le traître avec une lance, mais lui, mourant, réussit à blesser mortellement le roi.

L'épée Excalibur a été jetée à l'eau, où elle a été ramassée par la main de la jeune fille du lac, et les fidèles compagnons d'Arthur ont mis le mourant dans un bateau qui l'a transporté à travers la mer jusqu'à l'île magique d'Avalon. Pour consoler les chevaliers, le roi promit de revenir lorsque la Grande-Bretagne serait en grand danger. C'est le mythe canonique...

Arthur à travers les yeux des historiens

Il n'existe aucune véritable preuve documentaire de l'existence d'Arthur. Aucun décret d'État ni aucune référence à vie dans des chroniques ou des lettres privées n'ont survécu... Cependant, à propos de nombreux événements de ces siècles « sombres », seules des rumeurs éparses nous sont parvenues, enregistrées à partir de ouï-dire plusieurs siècles plus tard.

Faits concrets

Au 1er siècle Colombie-Britannique La Grande-Bretagne était habitée par la tribu celtique des Britanniques. Au 3ème siècle. ANNONCE la conquête de l'île par les Romains s'achève et une province impériale à population mixte britto-romaine apparaît, qui devient à la fin des IIIe-IVe siècles. Chrétien. En 407, en raison de la menace des Goths contre Rome, les légions romaines quittèrent la Grande-Bretagne, l'abandonnant essentiellement à son sort. Un bref renouveau celtique et l’oubli des coutumes romaines commencèrent.

Mais au milieu du Ve siècle. Des tribus païennes germaniques attaquèrent l'île depuis la mer : Jutes, Angles et Saxons, qui s'emparèrent d'une partie des terres de la côte. Au début du VIe siècle. Les Britanniques et les descendants des Romains se sont unis et ont commencé à combattre les conquérants. Au milieu du siècle, ils réussirent à infliger un certain nombre de défaites aux envahisseurs, mais dans les années 60 et 70. l'invasion se poursuivit et, vers 600, la conquête de la partie principale de l'île était terminée. Ce sont exactement faits historiques établis. Ce qui suit est le fondement fragile des hypothèses.

Le seuil du mythe

La première mention indirecte pouvant être attribuée à Arthur apparaît dans la chronique historique « Sur la ruine et la conquête de la Grande-Bretagne » du moine gallois Gildas (vers 550). Ainsi, il a écrit à propos d'un certain roi qui a invité les Saxons dans le pays afin de repousser les Pictes. Mais lorsque les alliés saxons, au lieu de faire la guerre aux Pictes, commencèrent à massacrer les Britanniques eux-mêmes, ils élisèrent comme dirigeant, avec le titre d'« empereur », un descendant des Romains, Ambroise Aurélien, qui vainquit les barbares au mont Badon (c. 516). Le texte de la chronique est très flou : on ne sait pas qui a mené cette bataille ; mais un certain Ours est mentionné (lat. Ursus), en gallois - "atru" (presque Arthur !).

Un autre moine gallois, Nennius, dans son Histoire des Bretons ( heure exacte orthographe non établie - de 796 à 826) mentionne également un certain grand guerrier nommé Arthur.

L’histoire des Britanniques est très confuse et pleine d’histoires pures et simples. Voici par exemple comment, selon Nennius, les Allemands sont apparus en Grande-Bretagne. Le roi Vortigern des Britanniques, ivre d'une boisson de sorcellerie, tombe amoureux de la fille du chef saxon Hengist, Ronvena, et permet aux païens de conquérir son pays. De plus, Ambroise est tissé dans le récit, qui s'avère être soit un noble Romain, chef des Britanniques et héritier de Vortigern, soit une sorte de clairvoyant, devin, né sans père (Merlin ?). Plus tard, sans aucun lien avec Ambroise, le chef Arthur est mentionné, qui a vaincu les Saxons dans douze batailles, la décisive ayant eu lieu au mont Badon.

Selon les fouilles archéologiques, de nombreuses batailles ont effectivement eu lieu aux endroits indiqués par Nennius, mais elles n'auraient pas pu avoir lieu du vivant d'une seule personne. Et peut-on faire confiance à une source créée deux cents ans après les événements décrits ?

Vers 956, un Gallois inconnu composa chronologie historique"Annales de Cumbrie" (Cumbrie - nom ancien Pays de Galles), où il écrit : « 516 - La bataille de Badon, au cours de laquelle Arthur porta la croix de notre Seigneur Jésus-Christ sur ses épaules pendant trois jours et trois nuits, et les Britanniques furent victorieux... 537 - La bataille de Camlann , au cours de laquelle Arthur et Medrout se sont entretués, et une peste s'est abattue sur la Grande-Bretagne et l'Irlande. " C'est la dernière mention d'Arthur dans une période relativement récente. historique travail

Les scientifiques modernes notent le fait bien réel suivant, confirmé par les recherches archéologiques : dans la seconde moitié du Ve siècle. L'expansion saxonne en Grande-Bretagne ralentit, s'arrêtant pratiquement. D'où l'on conclut que les Britanniques ont été dirigés pendant près de 50 ans par un certain grand chef et guerrier, qui a réussi à vaincre les envahisseurs. Ce souverain pourrait être Ambroise Aurélien, dont le chef aurait pu être le Gallois Arthur, qui infligea un certain nombre de défaites importantes aux Saxons, notamment au mont Badon. Les conflits qui éclatent alors dans le camp des vainqueurs entraînent la mort d'Arthur.

Le tombeau d'Arthur

L'abbaye de Glastonbury dans le Somerset est un site historique unique. Autrefois, les druides y accomplissaient des rituels, ils furent remplacés par les Romains, mais la plupart trace significative Les chrétiens sont partis.

Les ruines d'églises qui ont survécu jusqu'à ce jour appartiennent à XIIIe siècle, ils sont restés du temple détruit sur ordre du roi Henri VIII lors de sa lutte contre le catholicisme.

Des rumeurs courent depuis longtemps selon lesquelles c'est à Glastonbury que le roi Arthur aurait été enterré, et lorsqu'un terrible incendie détruisit l'abbaye en 1184, lors de la reconstruction, les moines commencèrent simultanément à rechercher la tombe. roi légendaire. En 1190, leurs efforts furent couronnés de succès ! En tapotant les dalles de pierre du sol, à trois mètres de profondeur, les Bénédictins découvrirent une ancienne maçonnerie avec une chambre creuse, où se trouvait une bûche de chêne en forme de cercueil, imprégnée de résines conservant le bois, dont ils extrayaient deux squelettes humains.

Les archives de l'abbaye conservent un rapport détaillé sur l'examen des corps des défunts. Le squelette de l'homme frappait par sa hauteur gigantesque - 2,25 m. Son crâne était endommagé (une trace de blessure ?). Des mèches de cheveux blonds sont parfaitement conservées sur la tête de la femme.

Une grande croix de plomb portant l'inscription latine s'est développée au-dessus de la nouvelle tombe des époux royaux : « Ici, sur l'île d'Avalon, repose l'illustre roi Arthur ». Cette croix a été soit découverte par les moines sur la tombe originale, soit installée lors du deuxième enterrement (les sources diffèrent ici). En 1278, les restes d'« Arthur » furent transférés dans un sarcophage en marbre noir devant le maître-autel de l'église du monastère. Ils y restèrent jusqu'à la destruction du monastère en 1539.

En 1934, les restes d'une tombe ont été découverts à l'emplacement du maître-autel, et on y trouve aujourd'hui une plaque commémorative. Les ossements survivants ont été envoyés pour examen médical, ce qui a permis de dater les restes des Ve-VIe siècles. Des fouilles menées en 1962 ont permis de découvrir le lieu de sépulture d'origine et de confirmer qu'une dépression y existait autrefois. Quant à la croix en plomb, elle a disparu il y a plus de deux cents ans.

Les restes retrouvés sont-ils vraiment ceux d'Arthur et de Guenièvre ? Hmm, avec le même succès, il pourrait s'agir des corps de n'importe quel roi ou chef de l'époque, même du chef des Saxons...

Arthur est-il russe ?

De temps en temps, d'autres versions apparaissent sur la vie du guerrier légendaire. Ainsi, un certain Howard Reid, dans le livre « Le roi Arthur le dragon », a avancé la version selon laquelle Arthur était... un représentant des tribus nomades sarmates des steppes russes, que les Romains ont amenées en Grande-Bretagne. Selon Reid, derrière les murs de l'abbaye de Glastonbury, les moines ont organisé une farce ordinaire appelée « découverte des saintes reliques » afin simplement de gagner plus d'argent. L'écrivain a également démystifié vieille légende, selon lequel le roi Arthur sortira de la tombe lorsque l'Angleterre sera attaquée par des ennemis. Les origines de cette légende et d'autres sur Arthur et ses chevaliers, selon Reid, résident dans les légendes des Sarmates.

Que puis-je dire ici ? Si vous le souhaitez, Arthur peut même être enregistré comme éthiopien... Il semble que M. Reid ne soit pas trop différent des moines, dont il expose avec tant de zèle les machinations.

Il est peu probable que nous le sachions un jour la vérité, notre destin est fait de suppositions et d'hypothèses. Et rien de surprenant. Après tout, l’histoire se déroule sous nos yeux – combien sommes-nous réellement ? nous savons? Et voici Arthur... 15 siècles nous regardent d'un air moqueur, et tout ce que nous pouvons faire, c'est hausser les épaules, impuissants...

La naissance d'un roman

Arthur a continué à vivre dans la littérature - les écrivains ont pris le relais des chroniqueurs et des historiens. Retour à la seconde moitié du VIe siècle. Le barde gallois Aneirin a composé le poème "Godddin", dont l'un des héros est Arthur, un brave guerrier, un dirigeant sage et le chef d'un fringant détachement de cavalerie. Si ce texte n’est pas une insertion ultérieure (et que le poème nous est parvenu dans un manuscrit du XIIIe siècle), alors nous avons devant nous la plus ancienne mention d’Arthur dans une œuvre d’art.

Dans les années 1120, le moine Guillaume de Malmesbury écrivit les Actes rois anglais", où il réécrit les vieilles légendes sur le guerrier Arthur.

Et enfin point clé "Histoire arthurienne" ! Vers 1139, frère Geoffrey (plus tard évêque Geoffrey de Monmouth) acheva sa monumentale Histoire des rois de Bretagne en douze volumes, dont deux consacrés à Arthur. Dans ceux-ci, pour la première fois, il est nommé roi, apparaît le sorcier Merlin, l'épée Caliburn, le mariage d'Arthur avec Guenièvre et sa séduction par le neveu royal Medraut, la dernière bataille avec le traître près de Cambula (Camlann) et l'enterrement d'Arthur. corps sur Avalon. Et lorsqu’en 1155 le truvère anglo-normand Wace traduisit le livre de Geoffroy du latin savant vers le français (le poétique « Romain de Brutus »), il devint la lecture préférée de l’aristocratie. Ensuite, l'anglo-saxon Layamon s'est mis au travail, traduisant l'œuvre de Wace dans l'anglais courant, et l'histoire des actes du Grand Roi s'est envolée vers le peuple !

La transformation définitive d'Arthur en modèle de chevalerie s'est produite grâce au trouveur français Chrétien de Troyes, qui a travaillé entre 1160 et 1180. Il a écrit cinq poèmes romantiques, introduisant le thème de l'amour chevaleresque et du culte d'une belle dame chez les Arthuriens, et inventant également le nom « Camelot ».

Dans les ouvrages populaires sur les Chevaliers de la Table Ronde de Robert de Boron, Hartmann von Aue, Wolfram von Eschenbach, Gottfried von Strassburg, Thomas Chester, Bernardo Tissot, Jacques de Longnon, Arthur et sa cour ne sont présents qu'à titre de décoration. L'intrigue des romans est généralement la suivante : des chevaliers viennent voir Arthur et parlent de leurs exploits, ou une certaine pétitionnaire, le plus souvent une jeune fille, arrive à Camelot, exigeant d'accomplir une quête - tuer un dragon, tuer un sorcier, etc. Les chevaliers se dispersent en quête d'aventure ou pour tenter de trouver le Graal, puis leurs actes sont racontés. Arthur dans ces romans est un vieux roi sage qui ne participe pas aux aventures, mais est en quelque sorte un garant de la paix et de l'ordre. Et son royaume n'est plus la légendaire Grande-Bretagne, mais une Logria idéale fictive, dont tous les vrais chevaliers devraient imiter les héros.

Il y avait aussi une direction édifiante et « chrétienne » dans les légendes arthuriennes, particulièrement clairement exprimée dans le collectif « Cycle de la Vulgate », écrit par les moines cisterciens (1215 - 1236).

Enfin, à la fin du XVe siècle. une œuvre parut qui devint canonique.

Mort et renaissance d'Arthur

En 1485, l'imprimerie de Westminster de Caxton publie le livre « Le Morte d'Arthur » du chevalier anglais Sir Thomas Malory : une adaptation d'un certain nombre de romans du cycle arthurien et d'ouvrages connexes.

Traduisant de nombreux documents en anglais, Malory a combiné, raccourci et modifié le texte, en faisant ses propres insertions ; en conséquence, une œuvre d'art assez cohérente a émergé, dans laquelle sont présentés tous les personnages et événements clés de la mythologie arthurienne.

Le livre est divisé en de nombreux épisodes, les aventures s'enchaînent, souvent sans grande motivation. De courageux chevaliers, vêtus d’armures, se battent ; de belles jeunes filles trouvent refuge dans l'obscurité des forêts denses ; le voyant Merlin révèle les liens secrets entre les héros et annonce des malheurs qui ne peuvent être évités...

Dans le même temps, Malory révèle souvent une tendance à la moralisation, à la prudence et au sens pratique. Le monde de la cour poésie médiévale qui lui est étranger : Malory condamne l'amour pour l'amour, considérant l'amour comme un idéal légal du mariage. Dès lors, son image de Lancelot diffère sensiblement de l'interprétation qu'il en avait dans la poésie française (ayant toutes les données pour obtenir le Graal, lui, imprégné d'amour pécheur pour la reine, ne pouvait voir que de loin la coupe de la grâce).

* * *

"Le Morte d'Arthur" servit de source à de nombreuses autres œuvres, devenant ainsi la version idéale du mythe arthurien pour toutes les générations suivantes. De là, Spencer, Milton, Wordsworth, Coleridge, Tennyson, Swinburne, Blake, Twain, l’Arioste, Pétrarque, Dante, Brantôme, Cervantes, Goethe, Schiller, on ne peut pas tous les compter, ont puisé leur inspiration. Finalement, les auteurs de fantasy moderne se sont mis au travail...

Le roi anglais Uther Pendragon tombe amoureux d'Igraine, l'épouse du duc de Cornouailles. Afin de conquérir le cœur d'Igraine, il se tourne vers le sorcier et devin Merlin. Merlin, à son tour, accepte d'aider Pendragon, mais à une seule condition : le futur enfant de Pendragon et Igraine lui sera donné. Par une coïncidence magique, le duc de Conwall meurt au combat. Et Igraine devient la femme de Pendragon. Au bout d'un moment, Igraine donne naissance à un garçon. Suite à l'accord entre lui et Merlin, Pendragon donne le garçon à Merlin. L'enfant reçoit le nom d'Arthur et est élevé par le baron Hector.

Les années passent et le roi Pendragon meurt. Tous les barons anglais sont convoqués par l'archevêque de Canberbury à la ville de Londres afin d'élire un nouveau roi. Alors que les barons en visite se rassemblent pour prier, un miracle se produit. La cour du temple est éclairée par la lumière et une enclume magique apparaît au milieu de la cour, posée sur grosse pierre, sous l'enclume se trouve une épée, et sur la pierre elle-même apparaît une inscription qui dit que seule la personne qui retirera cette épée magique de sous l'enclume deviendra roi. Tous les barons et chevaliers essayèrent, mais seul Arthur fut capable de retirer cette épée de sous l'enclume. Les barons ne sont pas contents qu'un homme de si basse naissance soit devenu le nouveau roi d'Angleterre et décident de lui faire la guerre. Les barons ne croient pas aux paroles de Merlin selon lesquelles Arthur est le fils légitime de Pendragon et le nouveau roi d'Angleterre. Dans la guerre entre les barons et Arthur, Arthur gagne.
Arthur tombe amoureux de l'épouse de Lot des Orcades, qu'il rencontre dans la ville de Carlion. Arthur reste avec elle toute la nuit et pendant cette nuit-là, elle conçoit un enfant d'Arthur. Arthur ne sait pas qu'elle est sa sœur par l'intermédiaire de sa mère Igraine. Le magicien et sorcier Merlin révèle ce secret à Arthur et dit que l'enfant conçu par la sœur d'Arthur tuera à l'avenir Arthur et tous ses chevaliers. La Dame du Lac donne à Arthur l'épée Excalibur et dit que ce fourreau d'épée protégera Arthur des blessures graves lors des batailles et des batailles.
Merlin a dit que Mordred était né le 1er mai. Arthur dit donc à ses chevaliers de lui amener les bébés de toutes les familles nobles nées ce jour-là. Dès que tous les bébés ont été récupérés, ils sont mis à bord du navire sur ordre d'Arthur. En naviguant, le navire coule. Tous les bébés meurent, mais Mordred, par une heureuse coïncidence, survit. La Dame du Lac meurt aux mains du chevalier Balin le Féroce. Et Balin tue la Dame avec une épée enchantée, parce que la Dame a tué sa mère. Après quoi Balin lui-même et son frère Balan meurent également parce qu'ils possèdent cette épée enchantée.
Arthur reçoit la Table Ronde en cadeau du roi Lodegrance parce qu'il prend sa fille pour épouse. La particularité de la table est que cent cinquante chevaliers peuvent s'asseoir à la fois. Mais Arthur n'a qu'une centaine de chevaliers, alors il ordonne au magicien et sorcier Merlin de trouver exactement cinquante chevaliers. Merlin, à son tour, ne trouve que quarante-huit vaillants chevaliers, et deux sièges à la Table Ronde restent inoccupés. Arthur dit à ses vaillants chevaliers de se battre courageusement et uniquement au nom de la vérité.
Le magicien et sorcier Merlin tombe amoureux de l'une des jeunes filles, la Dame du Lac. Mais elle n'aime pas le fait qu'il la dérange constamment, alors elle le conduit intelligemment dans une grotte magique et ferme l'entrée avec une lourde pierre. Merlin ne peut pas sortir de là et meurt dans cette grotte. Le roi Arthur manque de mourir dans une bagarre avec l'amant de sa fée sœur Morgana. Avant le combat, elle remplace l'épée magique d'Arthur, Excalibur, par épée ordinaire. Mais Arthur survit à la bataille et réalise de nombreux exploits dans le futur.
Les ambassadeurs de la ville de Rome de l'empereur Lucius viennent voir Arthur pour exiger un hommage à l'empereur. Arthur refuse de rendre hommage et décide de déclarer la guerre à l'empereur. En Normandie, où Arthur débarque, il tue un géant mangeur d'hommes. Après quoi, bataille après bataille, Arthur bat les Romains. L'empereur Lucius meurt dans l'une des batailles. Arthur est couronné nouvel empereur d'Italie et d'Allemagne. Tous les sénateurs et cardinaux participent au couronnement. Et le processus de couronnement est effectué par le Pape lui-même. La fée Morgana jette un sort à Lancelot endormi sous un arbre et l'emmène au château. Elle veut que Lancelot choisisse l'une des quatre reines comme amante. Cependant, Lancelot reste fidèle à la reine Gwinera et rejette donc les quatre reines. Plus tard, Lancelot est sauvé de captivité par la fille du roi Bagdemagus.
Un certain jeune homme apparaît dans la cour d'Arthur, qui ne donne pas son nom et demande à Arthur le droit de rester avec lui pendant un an. Arthur lui permet de rester et le surnomme Beaumains. Beaumains passe toute l'année avec les domestiques d'Arthur dans la même pièce. Vivre là-bas et partager toute la nourriture avec eux. Au bout d'un an, Beaumains demande au roi Arthur de le laisser partir, car sa dame est attaquée par le Chevalier Rouge. Beaumains révèle son vrai nom : Gareth des Orcades. Le roi Arthur fait de Gareth un chevalier de la Table ronde avec les autres. Lady Lyonesse épouse Gareth, qui bat le Chevalier Rouge au combat.
La belle-mère de Tristram veut l'empoisonner afin qu'après sa mort, ses propres enfants soient propriétaires de toutes les terres. Mais le plan insidieux est révélé et la belle-mère est condamnée à être brûlée. Mais Tristram ne veut pas qu'elle soit brûlée. Il essaie de supplier son père, le roi, d'avoir pitié d'elle. Le roi accepte de pardonner à sa belle-mère, mais envoie Tristram en France. Après plusieurs années en France, Tristram retourne dans son pays natal. Son oncle Mark of Cornwall l'invite à vivre à sa cour. Tristram accepte et participe à la guerre de Mark of Cornwall contre ses méchants et ennemis. Après un certain temps, Tristram devient chevalier et se bat en duel avec le chevalier Marholt, le battant et sauvant ainsi Cornwall de lui rendre hommage. Tristram part pour l'Irlande. C'est seulement là qu'il pourra guérir complètement toutes ses blessures reçues lors du duel.
Tristam panse ses blessures grâce à la fille du roi irlandais Anguisance, Isolde la Belle. La reine apprend le meurtre de Marholt et Tristam doit donc quitter d'urgence l'Irlande. Il y a un adieu entre Tristam et Isolde, au cours duquel Tristam promet de n'aimer qu'Isolde, et Isolde promet à Tristam de n'épouser personne d'autre que lui pendant sept ans. Le temps passe et Tristam vient à Isolde dans le but de la marier au roi Marc. Mais les plans tournent mal puisque la boisson préparée par la reine d'Irlande pour le roi Marc est accidentellement bue par Tristam et Isolde. Relations amoureuses restent entre eux même quand Isolde épouse Mark. À son tour, Mark est très bouleversé par cet état de choses. Dès lors, un projet visant à tuer Tristam mûrit dans la tête du roi. Mais les plans insidieux ne sont pas destinés à se réaliser ; Tristam, sur les conseils d'Isolde, s'enfuit secrètement en Bretagne, où au bout d'un moment il rencontre Isolde aux Bras Blancs et se fiance avec elle, oubliant complètement Isolde la Belle. Mais Tristam ne retrouve pas la tranquillité d'esprit même après le mariage. Il se souvient constamment d'Isolde la Belle et est triste pour elle.
Tristam découvre son mariage vieil amant Isolde la Belle, qui le rappelle et lui écrit souvent des lettres. Tristam va vers elle et, en chemin, il sauve le roi Arthur d'une mort certaine aux mains de la sorcière Annaura. Mais une mauvaise nouvelle attendait Tristam ; une lettre de Kahidin, amoureux d'Isolde la Belle, tomba entre ses mains. Tristam devient fou et part vivre chez les bergers. Après un certain temps, Tristam trouve refuge dans la cour de Mark. Isolde la reconnaît amant de longue date, et grâce à cela, Tristam retrouve son esprit. Mark reconnaît l'étranger comme étant Tristam et décide de l'expulser du pays pour 10 ans.
Un duel a lieu entre Tristam et Lancelot. Après avoir appris les noms de chacun, ils retournent tous deux vers le roi Arthur avec des sentiments joyeux. Le roi Arthur empêche Mark de tuer Tristam et les réconcilie. Cependant, Tristam, comme autrefois, aime toujours Isolde la Belle et n'hésite pas à exprimer ses sentiments. Pourtant, Tristam ne parvient pas à se protéger complètement des actions de Mark et le roi Mark emprisonne Tristam en prison. Mais Persivad libère Tristam de la captivité et Tristam, avec Isolde la Belle, parvient à échapper à Mark dans le château de Lancelot.
Le souverain du pays surnaturel, le roi Peles, rencontre Lancelot au cours de son voyage. Peles raconte à Lancelot son histoire selon laquelle il est un parent de sang de Joseph d'Arimathie. À son tour, Joseph d'Arimathie est un disciple du saint Jésus-Christ. Peles montre également à Lancelot le Saint Graal et dit qu'à l'avenir, il sera perdu, et dit également que l'Ordre de la Table Ronde se désintégrera. Mais le futur fils de Lancelot est destiné grand destin, il devra sauver le Pays Surnaturel et obtenir le Saint Graal. Le roi Peles sait que Lancelot ne trompera jamais sa bien-aimée Guenièvre avec sa fille, et au nom de l'accomplissement de la prophétie, Peles demande à la sorcière Bruzena d'ajouter une potion magique au vin de Lancelot. Sous l'influence d'un grand sortilège, Lancelot passe la nuit avec la fille de Peles et elle conçoit un enfant de lui. Même lorsque Lancelot découvre le sort utilisé, il pardonne à Elaine.
Le garçon né d'Elaine s'appelle Galahad. Elaine et Bruzena partent en vacances avec le roi Arthur dans son château. A leurs côtés, de nombreux seigneurs anglais et leurs dames se réunissent pour la célébration. Guenièvre sait qu'Elaine vient à Lancelot et est jalouse de son amant. Elaine veut que Lancelot passe la nuit avec elle, et demande donc à Bruzena de jeter un sort sur Lancelot. Lancelot, sous l'influence d'un sort, passe la nuit avec Elaine. Guenièvre, ayant appris cela, expulse Elaina et Bruzena de la cour. Lancelot est déclaré traître, devient fou et se retire dans les forêts sauvages. Quelques années plus tard, Lancelot est reconnu par le chevalier Bliant. Bliant emmène Lancelot dans son château. Lancelot sauve Bliant de ses ennemis, brisant les chaînes dans lesquelles Blinat avait placé Lancelot.
Le temps passe, mais Lancelot est aussi fou que lui et ne se souvient toujours pas de lui-même. Désespéré, il quitte le château de Bliant et pendant longtemps erre à travers le monde. Cependant, il arrive qu'il se retrouve au château de Karbenik, où vit sa bien-aimée Elaine. Elaina reconnaît son bien-aimé à son visage. Elle prend le corps inconscient de Lancelot et le donne à son père, le roi Peles. Peles, à son tour, porte Lancelot dans ses bras jusqu'à la tour où est conservée la Coupe du Saint Graal. Avec son aide, le chevalier Lancelot est guéri. L'âme du chevalier se réjouit et il demande au roi Peles, le père de sa bien-aimée Elaine, de leur permettre de rester sur cette terre. Le roi Peles leur permet de rester et leur donne l'île. Sur cette île, ils vivent paisiblement et heureux avec d'autres messieurs et leurs dames. Mais un beau jour, Lancelot décide d'organiser un tournoi auquel il convie tous les chevaliers de la Table Ronde. Les Chevaliers de la Table Ronde reconnaissent mon ami Lancelot face à l'homme qui les a invités. Ils lui demandent désespérément de retourner à Camelot et au palais du roi Arthur. Lancelot accepte et retourne vers Arthur. Après un certain temps, Lancelot fait chevalier Galahad. Cependant, Lancelot lui-même ne sait pas que ce jeune homme est son fils. Tout devient clair lorsque Galahad arrive à Camelot. À sa place à la Table Ronde, une inscription apparaît indiquant qu'il est Sir Galahod, le Prince bien-né. Mais l'endroit en lui-même était mauvais. Car ce fut un désastre et apporta à son chevalier bien des malheurs et la mort.
Un grand miracle apparaît sous les yeux des chevaliers de la Table Ronde. Sous leurs yeux, une grosse pierre magique flotte le long de la rivière, avec une épée magique plantée au milieu. Au bas de la pierre se trouve une inscription selon laquelle seul le chevalier choisi, seul celui qui est le meilleur de tous les chevaliers du monde, peut retirer l'épée. Et ici, les paroles autrefois prononcées du magicien et sorcier Merlin commencent à se réaliser. Galahad retire facilement l'épée magique de la pierre. Cette épée appartenait autrefois à Balin le Féroce. Toutes les dames de la cour se rendent compte que le fils de Lancelot, Galahad, par son sang, est issu d'une grande famille. Après tout, son père vient du Seigneur Jésus-Christ. Un miracle se produit à la veille même de la Pentecôte. Le Saint Graal apparaît dans la salle où se déroule la célébration principale. Et les tables se chargent de vins et de plats. Les Chevaliers de la Table Ronde et Gauvain prêtent serment de toujours ne faire que du bien et d'accomplir toutes leurs actions uniquement au nom du bien. Mais Arthur est sombre. Dans son cœur, il comprend que lui et ses chevaliers de la Table Ronde ne pourront jamais se réunir à cette table. Après la fête, Galahad reçoit un bouclier sacré sur lequel Joseph d'Arimathie a dessiné une croix rouge avec son propre sang. Et le chevalier Galahad, fils de Lancelot, accomplit de nombreux exploits au nom du Saint Graal, armé d'un bouclier et d'une épée sacrés.
Lancelot commence à remarquer des visions apparaissant devant ses yeux. Dans le premier cas, une ancienne chapelle se dresse devant lui. Mais une voix derrière lui lui dit de quitter cet endroit, car il est pécheur et ne mérite pas d'être ici. Lancelot comprend bien qu'il est pécheur. La tristesse remplit son âme. Il décide d'aller chez l'ermite pour se confesser. L'ermite dit que Lancelot, pour être complètement guéri, devrait mettre fin à toute relation avec Guenièvre. Percival part également à la quête du Saint Graal. Et sur le chemin de ses pérégrinations, il rencontre sa propre tante. Sa tante lui explique le sens de la Table Ronde et de l'Ordre des Chevaliers. La table ronde signifie la terre ronde et le monde. Et les Chevaliers ont le grand privilège de figurer à la table du monde. La tante dit également que le fils de Lancelot, Galahad, surpassera son père à plusieurs reprises en termes de renommée et de foi. Percival se donne pour mission de retrouver Galahad. Au cours de ses pérégrinations à travers le monde, Percival combat désespérément toutes les tentations qui se présentent à lui. En signe de lutte, il se coupe la cuisse. Lancelot est également à la recherche du Saint Graal. Ayant rencontré un reclus sur son chemin, elle lui dit que Galahad est son fils, et dit aussi que Lancelot doit se corriger mentalement. Après tout, il est pécheur devant Dieu.
Le voyage à la recherche du Graal s'éternise. Gauvain et le chevalier Bore décident de confesser leurs péchés à l'ermite. Il interprète à son tour le rêve de Gauvain. Selon l'interprétation, tous les chevaliers de la Table Ronde sont des pécheurs. Et jusqu'à ce qu'ils se repentent devant le Seigneur Dieu de leurs péchés, ils ne pourront pas entrer dans la salle sacrée et ne pourront pas trouver le Saint Graal. Tenant compte des paroles de l'ermite, Percival, Bors et Galahad se lancent dans un voyage pour accomplir des exploits au nom du Saint Graal. Lancelot ne peut pas non plus obtenir le Saint Graal. Il se retrouve dans un magnifique château et tente d'entrer dans la salle sacrée, mais il échoue. Le feu magique le brûle, il tombe au sol, inconscient, et passe plus de 25 jours ainsi. Après quoi, Lancelot apprend du roi Peles, qui l'a rencontré, que sa bien-aimée Elaine, qui lui a donné un fils, Galahad, est décédée. Lancelot, dans un triste état, part pour Camelot. Presque tous les chevaliers de la Table Ronde étaient déjà morts au cours de leur voyage.
Dans le château du roi Peles, trois chevaliers Galahad, Percival et Bore reçoivent le Saint Graal et le trône. Après que Galahad soit devenu roi d'une ville entière, il rêve de Joseph d'Arimathie. Joseph donne la communion à Galahad avant sa mort. Au moment où Galahad meurt, le ciel s'écarte et une main apparaît, qui emporte avec elle le Saint Graal. À partir de ce moment, le Saint Graal fut perdu à jamais pour tous. Le chevalier Percival prononce ses vœux monastiques et, après avoir vécu deux ans avec les ermites, meurt. Un duel a lieu entre Lancelot et Gauvain au nom de la reine Guenièvre. Lancelot remporte ce combat, mais reçoit des blessures très dangereuses et se rend bientôt chez l'ermite pour qu'il puisse le guérir de ses blessures.
La reine Guenièvre est capturée par le chevalier Melegante. Mais le courageux Lancelot la sauve de la captivité. Il se bat avec Melegant et Melegant meurt au combat. Le roi Arthur apprend les histoires d'amour de Guenièvre avec Lancelot par les lèvres d'Agravaine et de Mordred et ordonne donc leur capture. Gauvain refuse d'emmener Guenièvre au bûcher sans suivre les ordres du roi Arthur. A cette époque, Lancelot sauve Guenièvre d'une mort certaine sur le bûcher, tuant Agravaine et ses chevaliers. Après quoi, Lancelot part avec elle dans son château, appelé « La Joyeuse Garde ». Le roi Arthur est très mécontent de la situation actuelle et ordonne à ses chevaliers d'assiéger le château de Lancelot. Cependant, suivant les instructions du pape, le roi Arthur fait la paix avec lui. La reine Guenièvre revient auprès du roi Arthur et Lancelot lui-même part pour la lointaine France. Mais Gauvain ne peut pas pardonner à Lancelot la mort de ses frères et chevaliers. Alors Gauvain dit au roi Arthur de rassembler une armée et de tuer Lancelot. Le roi Arthur suit les paroles de Gauvain et se rend en France avec son armée.
Mordred profite de l'absence du roi Arthur. A cette époque, il diffuse de fausses informations et affirme que le roi Arthur est mort. À l'arrivée d'Arthur à Douvres, une bagarre éclate, au cours de laquelle Gauvain meurt des suites de ses blessures. Après sa mort, l'esprit de Gowain vient vers le roi Arthur et lui dit qu'il y aura bientôt une bataille entre lui et son fils Mordred. Tout se passe comme l'esprit l'a dit. Arthur est grièvement blessé et son fils Mordred est tué. Arthur sent sa mort approcher et décide de se débarrasser de son épée magique en la jetant à l'eau. Après cela, le roi Arthur s'embarque sur le navire avec les trois reines et d'autres dames qui se trouvaient également à bord du navire. Cette nuit-là, Arthur meurt et est enterré dans la chapelle sous une pierre tombale. La nouvelle de la mort d'Arthur est transmise à Guenièvre et Lancelot. Lui et elle prononcent leurs vœux monastiques. Après la mort de Lancelot, l'évêque fait un rêve dans lequel il le voit avec les anges. L'Angleterre a un nouveau roi nommé Constantin. Il dirige l'Angleterre avec dignité et honneur.

Introduction

Biographie du roi Arthur

Règne du roi Arthur

Légendes

1 Saint Graal

2 Chevaliers de la Table Ronde

3 Épée aiguisée dans la pierre

Conclusion

Références

Annexe au résumé n°1

Annexe au résumé n°2

Roi Arthur Chevalier du Graal

Introduction

Les légendes sur Arthur sont connues depuis plus de mille ans. De nombreuses chroniques, poèmes, romans ont été publiés, même à notre époque, il existe de nombreux livres sur la façon dont, combattant aux côtés de leurs amis - les chevaliers de la table ronde et sa suite, de nombreuses guerres ont été gagnées. Est-ce vraiment le cas ? Et qu’est-ce que le Saint Graal ? L'épée Excalibur a-t-elle existé ? Le roi Arthur était-il vraiment un si grand guerrier et souverain ? Qu’est-ce qui a changé avec l’arrivée du roi sur le trône ? Quelle contribution a-t-il apporté à l’histoire britannique ? Pourquoi lui confère-t-on une telle renommée éternelle ? Et pourquoi est-il toujours célèbre ?

Le nom du roi Arthur a été immortalisé par le haut ministre gallois Geoffroy de Monmouth, qui a écrit à son sujet en 1135, 500 ans après la mort du roi. Devenu roi, Arthur rassembla de nombreux vaillants chevaliers pour combattre les ennemis de la Grande-Bretagne. Il essaya de toutes ses forces d'établir la paix et la justice dans son pays. Il a gouverné longtemps et les gens étaient contents de lui. Mais malheureusement, son règne se termine par un malheureux incident : Guenièvre, l'épouse du roi, commence à avoir... histoire d'amour avec Sir Lancelot, qui était un ami proche du roi Arthur, ce qui a conduit à la chute du règne du roi et à l'effondrement de la Table ronde. Est-ce vrai ? Ou existe-t-il une autre version de la fin du règne ?

1. Biographie du roi Arthur

Arthur existait aux Ve et VIe siècles. Il était le fils du roi Uther, qui dirigeait l'un des royaumes, et de la fille Igraine. A cette époque, c'était le deuxième mariage de la mère d'Arthur, et lors de son premier mariage elle donna naissance à 3 filles du duc de Gorlois (voir annexe n°1). L'histoire indique qu'Arthur avait un nom différent, mais comme il a remporté de nombreuses batailles, on lui a donné ce « surnom » : Arthur. Le nom Arthur signifie « ours », et c'est ce qui est dit du chef de la bataille de Badon (cette bataille fut l'une des principales de l'histoire de son règne). Le roi Arthur aurait très bien pu être Vortigern - le grand roi ou Riothamus - le chef de l'armée, l'armée de l'époque. Mais au départ, en réalité, il devint un chef militaire des Britanniques, un général romain. L'histoire déclare : « Les Britanniques étaient la population de Grande-Bretagne qui était autrefois appelée les tribus celtiques. » Après de nombreuses guerres gagnées, il est couronné dirigeant (chef militaire) du royaume écossais de Dal Riada. Au VIe siècle, les rois britanniques accédèrent au trône du sud de l’Écosse. Mais Arthur resta commandant militaire en Grande-Bretagne.

Il a été élevé par le sorcier Merlin. C'est une vraie personne. Après la mort du patron de Merlin, il devint fou et se cacha longtemps dans la forêt, après quoi il fut emmené au royaume d'Uther, où il fut barde, druide (médecin) au château du père d'Arthur, puis Uther a confié son fils aux soins de Merlin, plus tard, le druide a envoyé le garçon étudier les compétences militaires dans la maison de Sir Ector. C'est là que le futur roi apprit la science de la chevalerie. Plus tard, devenu roi, Arthur convoqua ses amis les plus proches et de vaillants chevaliers pour combattre ses ennemis.

Malheureusement, à la fin de la vie d'Arthur, de nombreux événements tristes se sont produits : sa femme, la reine Guenièvre, a trompé son mari avec son meilleur ami- Monsieur Lancelot. À cette époque, il n'était pas acceptable que les femmes trompent leur mari aussi ouvertement et elle fut condamnée à être brûlée, mais au dernier moment, Sir Lancelot la sauva, mais elle ne put supporter la souffrance mentale et les remords et se retira dans un établissement écossais. monastère. Et le roi Arthur est mort parce que blessure mortelle. Son fils illégitime et sa demi-sœur, Morgause, le prince Mordred entreprirent de s'emparer du château de son père et permirent le massacre le plus terrible et le plus sanglant de tout ce qu'Arthur avait jamais visité. Et au même moment, le fils et le père furent mortellement blessés, bien que le fils mourut immédiatement, et le roi fut emmené sur l'île d'Avalon et là, de nombreux druides essayèrent de le guérir, mais ils ne purent pas, les blessures étaient profondes.

1Le petit Arthur devient roi

Après une formation à l'art de la guerre dans le royaume de Sir Ector, Arthur est nommé au poste de commandant militaire dans le royaume de son père. Plus tard, après ses batailles mineures, il fut formé dans la cavalerie romaine et envoyé en Écosse, où il fut nommé roi provisoire pour ses services militaires. Puis son père tombe malade et les princes anglo-saxons appellent tribus germaniques Devinrent leurs alliés et déclarèrent la guerre au roi Pendragon, mais celui-ci, appelant son fils et son armée à l'aide, vainquit l'armée. Confirmé : "Les princes Okta et Azaw ne se sont pas arrêtés là et ont décidé d'empoisonner le roi."

2. Le règne du roi Arthur

Le règne du roi Arthur commença par le renforcement de la position militaire de son pays. Pour ce faire, il convoqua tous les chevaliers (au nombre de moins de 366) : les plus courageux, les plus nobles, des gens fidèles qui ont accepté de servir leur roi « fidèlement et véritablement ». Il y avait une charte des chevaliers qui disait : « il est plus facile de mourir que de perdre réputation". 12 des chevaliers étaient des amis proches d'Arthur, mais au combat, ils étaient tous égaux pour lui. Et c'est l'une des raisons du respect de son peuple. Il a conquis les habitants de son pays en luttant pour l'indépendance du Les Britanniques. La prospérité de son pays suscitait également des inquiétudes. Le dirigeant se souvenait d'un dirigeant sage et honnête.

1 Batailles et campagnes célèbres du roi

Le roi a remporté de nombreuses batailles, défendant ses terres contre les envahisseurs étrangers. Et l’un d’eux était : le siège des Saxons dans la forêt calédonienne. Le siège dura 3 jours, le roi construisit cercle vicieuxà partir de morceaux de bois autour du camp de l'envahisseur, ce qui a contraint les Saxons à rentrer en Allemagne sans rien. La prochaine bataille célèbre fut la bataille contre Gilomori. La bataille a eu lieu en Irlande, en conséquence, Gilomori a admis sa défaite et Arthur a commencé à percevoir son tribut.

Komarinets rapporte : « L'Anneau des Géants est l'un des monuments rituels les plus anciens et les plus mystérieux Irlande du Nord"

Et certains États, reconnaissant la puissante puissance militaire du roi Arthur, ont également accepté de lui rendre hommage.

Vient ensuite la bataille de Pridina. Arthur a décidé d'intervenir dans les affaires norvégiennes concernant la succession au trône, car après la mort du roi Assichlim, le pouvoir a été pris par quelqu'un de complètement différent de celui qui avait été initialement légué au trône. A la fin de l'intervention, la vérité triompha et le gendre d'Arthur, Lleu, monta sur le trône. Mais avec dernière bataille et 12 années paisibles se sont écoulées avant l'intervention. Les batailles finales furent : des guerres avec les Anglo-Saxons dans différentes parties de la Grande-Bretagne (par exemple, contre la Gaule sur la Seine, etc.). Naturellement, entre les événements répertoriés, il y en eut bien d'autres. différentes batailles, mais c'étaient les principaux.

3. Légendes

Histoires sur Arthur par écrit a commencé à apparaître en 1135, lorsqu'un ministre de l'Église a décidé d'écrire l'Histoire des rois de Grande-Bretagne. C'est la première fois depuis 500 ans depuis sa mort qu'une image du roi est mentionnée. Puis des légendes inconnues ont commencé à prendre forme sur les aventures du roi Arthur - le grand souverain avec ses courageux et vaillants chevaliers. Les légendes se répandent comme des nouvelles dans toute l'Europe. Documents historiques, des histoires et des poèmes ont commencé à être rassemblés dans des recueils. Les histoires sur les chevaliers à cheval de la Table Ronde, vêtus d'une armure étincelante, ont choqué tout le monde et l'histoire a commencé à être enveloppée de nouveaux détails. Au fil du temps, tout le monde ne s'est intéressé qu'à l'imaginaire : la bataille des chevaliers menée par Arthur contre les dragons et les monstres à trois têtes. Mais au Moyen Âge, l’image du roi devint davantage une image militaire. Des légendes ont recommencé à se former sur sa sagesse, son courage et son honnêteté. À l’ère du romantisme, bien sûr, ils ont inventé des histoires romantiques qui n’étaient pas du tout étayées par l’histoire. Maintenant, de nouveaux artefacts font surface, découvertes archéologiques, le plus célèbre est « le Tombeau d'Arthur ». Dans lequel ont été trouvés un homme et une femme, l'homme portait une armure avec un blason avec un ours et la signature « Arthur » gravée dessus. La tombe a été restaurée et un socle en marbre a été réalisé. Plus tard, il s'est avéré que ce n'était pas du tout le tombeau du roi Arthur, mais celui de quelqu'un d'autre. Mais ils ont quitté la tombe. (voir annexe n° 2 (2)).

Il existe un autre « monument » pour prouver la naissance du petit Arthur : le château de Tintagel. (voir annexe n° 2 (3))

1 Saint Graal

Le Saint Graal est une grande assiette dorée incrustée de pierres précieuses et de perles. Le Graal pourrait être non seulement une assiette, mais n’importe quoi, c’est comme un talisman qui donne à manger et à boire. Chacun des auteurs qui ont écrit sur le Graal a décrit cet objet différemment, certains l'ont représenté sous la forme d'une pierre tombée du ciel en cadeau, d'autres comme un tissu ou un plat fertile, certains ont soutenu que le Graal est une coupe, de qu'il faut boire pour que les terres soient toujours fertiles pour toujours et à jamais et que la famille n'ait besoin de rien. Et les pierres sur tous ces objets merveilleux signifiaient une riche récolte.

Ainsi, comme le souverain était très soucieux de la fertilité de ses terres, le Saint Graal dans la vie d’Arthur avait davantage le caractère d’un talisman que d’une coupe magique, et l’origine de la coupe n’est représentée dans aucun des récits. faits historiques, chroniques. Même fouilles archéologiques la possession du Saint Graal par le roi n'était pas montrée dans le royaume.

2 Chevaliers de la Table Ronde

Quelques privilégiés parmi tous les chevaliers se réunissaient toujours à table pour discuter des affaires gouvernementales ou des plans militaires (voir annexe n° 2 (4)). Cette table était considérée non seulement comme une table de négociation, mais toutes sortes d'objets y étaient également placés en cas de victoire ou de célébration.

Cette table était la dernière des 3 tables du Saint Graal. Les deux premières tables servaient pour la Dernière Cène de Jésus (selon la légende), sur la seconde se trouvait le Graal lui-même et la seule table qui a survécu est celle à laquelle ils étaient assis. chevaliers dirigé par le roi Arthur. Le cercle, dont la forme était la table, était une image symbolique de l'unification et de l'unité de tous les chevaliers en un tout. Par conséquent, il servait plus d’image symbolique et de lieu de négociation que de quelque chose de sacré.

Le tableau a été conservé et se trouve en Grande salle Château de Winchester. Environ 1 600 chevaliers pouvaient s'asseoir à une telle table, tellement elle était spacieuse. L'histoire raconte que le roi Arthur possédait de nombreuses salles équipées de telles tables. Par exemple, il y avait des tables pour les voyageurs, pour les chevaliers de garde et les chevaliers de rang inférieur aux chevaliers dédiés aux chevaliers de la Table Ronde. Les chevaliers les plus célèbres sont : Lancelot, Ector, Bors, Mordred, Gauvain, Galahad, Perceval et bien d'autres. Dans la société chevaleresque, il existait même un code de lois, un code de conduite pour un chevalier, qui stipulait : ne jamais voler, ne jamais attaquer celui qui n'est pas protégé, éviter la trahison et accorder sa miséricorde à ceux qui le demandent. Défendez le peuple et ne laissez pas vos terres être offensées. DANS vacances C'était une tradition pour les chevaliers de se rassembler à Camelot pour célébrer. Les jours fériés désignent ceux au cours desquels les guerres, les batailles et les jours héroïques des chevaliers ont été gagnés. Traditionnellement, il y avait des tournois chevaleresques auxquels les gens ordinaires aimaient venir.

Ainsi, la table se réunit non seulement pour discuter des campagnes à venir, mais rassemble également des frères d'armes spirituellement proches.

3 Épée aiguisée dans la pierre

Une première version de l'épée dit que Merlin a proposé d'élire un nouveau roi après la mort d'Uther. Et le jour de Noël, celui qui retire l’épée de la pierre est le vrai roi. Et la légende raconte qu'Arthur et le fils de Sir Ector (dans le château duquel le petit Arthur a appris les compétences militaires) Kay se sont affrontés, ont tiré l'épée d'Arthur et l'ont proclamé souverain de la Grande-Bretagne. Il existe une version selon laquelle une épée était enfoncée dans l'enclume, si profondément qu'elle transperçait la pierre. C’est de là que peut provenir la technique de fabrication d’armes. Les historiens ont également trouvé une troisième version de l’épée. Il a été suggéré que l'histoire de l'épée n'était qu'une erreur et que les anciens chroniqueurs confondaient le mot saxum, qui signifie « pierre », avec Saxon, la tribu saxonne. Après avoir prétendument tué un Saxon, Arthur a pris son arme et elle s'est transformée en pierre.

Les historiens, bien sûr, sont enclins à la version sur la fabrication de lames et d'épées. Mais une telle épée existait réellement. Aujourd'hui, ils ont réalisé une copie exacte de l'épée pour amuser les touristes (voir annexe 6).

Conclusion

Ainsi, le grand roi Arthur a existé et ce n’est pas une fiction des écrivains et chroniqueurs du passé. C'était un commandant incroyable qui a gagné plus de 12 guerres. Il menait sa politique de gouvernement de l'État à la hauteur du roi, aimait et respectait son peuple et valorisait ses terres, en particulier ce qu'ils lui apportaient. Ce n'est pas pour rien qu'il a rassemblé des chevaliers respectés à sa table ronde et qu'il a combattu côte à côte avec eux afin de protéger son État - cela lui a donné un avantage dans de nombreuses guerres, car ils n'étaient pas seulement des personnes partageant les mêmes idées, mais également aimés. leur maison, leur pays natal.

Bien sûr, comme dans beaucoup d’histoires de cette époque, la fiction est toujours présente et je pense que ce n’est pas mal. Les gens recherchaient une incarnation du caractère d'Arthur, ils voulaient montrer à travers l'épée sa force illimitée, qu'il ne céderait sa terre à aucun étranger. Et le Graal, à son tour, servait d’indicateur de préoccupation à l’égard de son peuple et de son État. De nombreuses histoires fictives ont donc eu lieu. Le roi Arthur était prêt à donner sa vie pour que la Grande-Bretagne soit indépendante des autres États, mais malheureusement, après la mort du roi, une partie du pays était toujours conquise par les Saxons.

Le roi Arthur faisait partie de ceux qui ont tout sacrifié pour son peuple, ses terres et sa liberté. C'était un « chef de bataille » très instruit et sensible.

Références

1.Extrait de la Chronique anglo-saxonne // Le Vénérable Bède. Histoire de l'Église du peuple anglais / Trad. V.V. Erlichman. - Saint-Pétersbourg : Aletheia, 2001. - P. 220-138.

.Cox S. Le roi Arthur et le Saint Graal de A à Z / Simon Cox, Mark Oxbrow ; voie de l'anglais I.V. Lobanova. - M. :AST : AST MOSCOU, 2008. - 286 p.

.Komarinets A.A. Encyclopédie du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. - M. : "AST", 2001. - P. 54-106.

.Malory T. Mort d'Arthur. - M. : Nauka, 1993 - 168 p.

.Fomenko A.T. Nouvelles méthodes expérimentales-statiques pour dater les événements anciens et applications à la chronologie globale du monde antique et médiéval. - M. : Comité d'État Télévision et Radiodiffusion, 1981. - 100 p.

.Shaitanov I.O. Littérature étrangère: Moyen Âge : I.O. Shaitanov, O.V. Afanassieva. - M. : Éducation, 1996. - P.258-373.

.Erlikhman V.V. Le roi Arthur. - M. : « Jeune Garde », 2009. - (série « Vie de gens remarquables »). - P. 124-250.

Annexe au résumé n°1

Les mariages sont marqués -

Enfants issus du mariage -

Annexe au résumé n°2

Anneaux de géant

Le tombeau d'Arthur

Château de Tintagel

Chevaliers de la Table Ronde

Épée Excalibur

Tutorat

Besoin d'aide pour étudier un sujet ?

Nos spécialistes vous conseilleront ou fourniront des services de tutorat sur des sujets qui vous intéressent.
Soumettez votre candidature en indiquant le sujet dès maintenant pour connaître la possibilité d'obtenir une consultation.

Le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde
Roi Arthur - le premier roi guerrier, britannique héros national, un personnage dans lequel on peut facilement reconnaître à la fois un véritable personnage historique et un héros mythique. Pour beaucoup, il est un rayon de lumière des temps troublés Histoire britannique.
Ce n'est qu'à la mention du nom du roi Arthur que des images de combats chevaleresques, des images de charmantes dames, de sorciers mystérieux et de trahison dans les châteaux des traîtres apparaissent dans l'imagination. Mais que se cache-t-il derrière tout cela, à première vue, histoires romantiques le Moyen Âge ?
Bien entendu, le roi Arthur est un personnage littéraire. Il existe un cycle de légendes liées aux romans chevaleresques sur Arthur, par exemple dans la littérature celtique. Cependant, qu'est-ce que vrai héros? Y a-t-il des raisons de croire que les histoires sur le grand roi d'Angleterre, qui a mené ses compatriotes dans des batailles brutales contre les Saxons, sont de véritables événements historiques ?

La légende du roi Arthur (brièvement)
En bref, la légende du roi Arthur est la suivante. Arthur, le fils aîné du roi Uther Pendragon, est né en Grande-Bretagne à une époque difficile et troublée. Le sage sorcier Merlin a conseillé de cacher le nouveau-né afin que personne ne connaisse sa véritable origine. Après la mort d'Uther Pendragon, la Grande-Bretagne s'est retrouvée sans roi, puis Merlin, utilisant la magie, a créé une épée et l'a enfoncée dans la pierre. Sur l’arme était inscrit en or : « Celui qui pourra retirer l’épée de la pierre sera le successeur du roi d’Angleterre. »
Beaucoup ont tenté de le faire, mais seul Arthur a pu retirer l'épée et Merlin l'a couronné. Lorsqu'Arthur brisa son épée lors de la bataille avec le roi Pellinore, Merlin l'emmena au lac, des eaux duquel apparut une main magique avec le célèbre Excalibur. Avec cette épée (que lui offrit la Dame du Lac), Arthur était invincible au combat.
Ayant épousé Guenièvre, dont le père (dans certaines versions de la légende) lui donna table ronde, Arthur rassembla les plus grands chevaliers de cette époque et s'installa dans le château de Camelot. Les Chevaliers de la Table Ronde, comme on les appelait désormais, protégeaient le peuple britannique des dragons, des géants et des chevaliers noirs, et recherchaient également des trésors, en particulier la coupe dans laquelle le Christ but lors de la Dernière Cène, le légendaire Saint Graal. . Arthur participa à de nombreuses batailles sanglantes contre les Saxons. Sous sa direction, les Britanniques ont gagné plus grande victoire sur le mont Badon, après quoi l'avancée saxonne fut finalement stoppée.
Mais des nouvelles désagréables attendaient le roi Arthur chez lui. Le vaillant chevalier Lancelot tomba amoureux de son épouse Guenièvre. Bientôt, ils découvrirent cette affaire, Guenièvre fut condamnée à mort et Lancelot fut expulsé. Mais Lancelot revint pour sauver la reine et l'emmena dans son château en France. Arthur et ses fidèles guerriers se précipitèrent à la recherche de Lancelot. Pendant ce temps, Mordred (le fils d'Arthur de sa demi-soeur Morgana, une sorcière avec qui il a eu une liaison dans sa jeunesse, alors qu'il ne savait pas qui elle était vraiment) voulait prendre le pouvoir en Grande-Bretagne.

Roi Arthur - histoire (mentionné)
Le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde sont mentionnés dans un certain nombre de sources et leur période de temps est assez large. La première mention connue se trouve dans l'Histoire des Britanniques, écrite vers 825 par le moine gallois Nennius. Dans cette œuvre, le roi Arthur est présenté comme grand commandant: Nennius a nommé douze batailles dans lesquelles le roi a vaincu les Saxons. La plus importante d'entre elles fut la victoire sur le mont Badon. Malheureusement, les noms géographiques des lieux où se sont déroulées les batailles décrites par Nennius n'existent pas depuis longtemps, il n'a donc pas été possible à ce jour de déterminer avec précision leur emplacement.
Les Annales de Cumbria (Welsh Annals) déclarent qu'Arthur et son fils Mordred furent tués à la bataille de Camlan en 537. Le lieu de cette bataille est encore inconnu, mais il existe deux versions. Il a été suggéré que la bataille a eu lieu dans le village de Queen Camel dans le Somerset (près de South Cadbury, que certains chercheurs considèrent comme le célèbre Camelot), ou un peu plus au nord, près du fort romain de Birdoswald (à Castlesteads sur le mur d'Hadrien). .
Les chercheurs tirent principalement des informations sur Arthur de l'Histoire des rois de Grande-Bretagne, écrite par le prêtre gallois Geoffroy de Monmouth vers 1136. Ici, pour la première fois, de nobles guerriers sont mentionnés, qui seront plus tard associés au roi Arthur et à ses chevaliers, la rivalité avec Mordred est décrite, il y a l'épée Excalibur, et le sorcier, conseiller du roi, Merlin, et raconte également à propos dernier chemin Arthur à l'île d'Avalon.
Mais Sir Lancelot, le Saint Graal et la Table Ronde n'ont pas été mentionnés dans l'Histoire. Les contemporains de Geoffroy de Monmouth ont critiqué son travail (il a également publié deux livres sur les prophéties de Merlin), les considérant comme le fruit d'une imagination débordante. Il convient de noter que la plupart des scientifiques modernes partagent cette opinion.
Comment cela s'est-il passé concernant les travaux historien de la Grèce antique Hérodote, des découvertes archéologiques apparaissent progressivement, concordantes avec certaines

Mais certains chercheurs pensent que Glastonbury avait en réalité quelque chose à voir avec le roi Arthur. La zone autour de Glastonbury Tor (aujourd'hui le monticule se trouve à l'extérieur de la ville) pourrait bien être l'île d'Avalon, où Arthur fut envoyé après avoir reçu sa blessure mortelle lors de la bataille de Camlan.
À seulement douze miles de Glastonbury se trouve un ancien âge du fer Le château de Cadbury, qui a retrouvé son importance au Moyen Âge importance stratégique, et c'est à lui que Camelot est de plus en plus associé ces jours-ci. Au VIe siècle, la forteresse est transformée en une vaste citadelle dotée d'immenses bastions défensifs. Un certain nombre d'objets ont été trouvés ici, notamment des cruches à vin, importées des pays méditerranéens, indiquant que le site a été la résidence d'un noble important et influent pendant plus d'un siècle. Le château aurait-il pu être le siège du pouvoir du roi Arthur ?
Selon une autre version, Camelot s'appelle le château de Tintagel, considéré comme le lieu de naissance d'Arthur. Il est situé dans le comté de Cornwall, où de nombreux éléments sont associés au nom du roi Arthur. noms géographiques. La structure a été construite au Moyen Âge, mais les fouilles archéologiques effectuées à Tintagel montrent que le château était encore plus tôt une place forte importante et un centre commercial : de nombreuses cruches pour le vin et l'huile d'Asie Mineure ont été découvertes ici, Afrique du Nord et la côte de la mer Égée.
1998 - Un petit morceau de dalle a été trouvé, sur lequel il y avait une inscription en latin : « Artognon, le père d'un descendant de Coll, a construit ceci ». Artognon est la variante latine du nom celtique Artnu, ou Arthur. Mais est-ce bien l’Arthur décrit dans la légende ? Malheureusement, personne ne le sait. Comme dans la version du château de Cadbury, nous avons à nouveau affaire à une importante forteresse et centre commercial, qui était sans aucun doute la résidence d'un puissant souverain britannique qui vivait au 6ème siècle, lorsque commença la légende arthurienne. Ainsi, certains faits qui ont servi de base à la légende ont été découverts, mais ce sont toutes les informations qui

Mais vers 470, ses traces se perdent sur le territoire de Bourgogne. Le nom Riothamus est probablement un titre latinisé pour « le plus haut dirigeant » ou « grand roi", ce qui signifie qu'il s'agit d'un titre, pas d'un nom propre, et qu'il n'est pas associé à Arthur. Un détail frappant qui soutient la théorie de Riothamus-Arthur est le fait que ce roi de Grande-Bretagne a été trahi par un certain Arvandus, qui a écrit une lettre aux Gotts. Il fut bientôt exécuté pour trahison.
Dans une chronique médiévale, le nom Arvandus ressemble à Morvandus et ressemble à une version latinisée du nom du fils perfide d'Arthur, Mordred. Malheureusement, hormis de maigres informations sur ses activités en Gaule, on ne sait rien de Riothamus, il est donc impossible d'établir avec certitude si la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde est originaire d'ici.
À en juger par les preuves archéologiques et textuelles, la version la plus probable est que l'image d'Arthur est collective. La légende est basée sur un ou plusieurs vrais personnages- les dirigeants qui ont défendu la Grande-Bretagne contre les raids prédateurs des Saxons. La légende contient des éléments de la mythologie celtique et des intrigues de romans médiévaux, qui constituaient l'image du roi Arthur que nous connaissons aujourd'hui. Ainsi, la légende du roi Arthur est basée sur des événements historiques réels. Et la légende d'Arthur n'a duré si longtemps que parce que cette image a touché les profondeurs de la conscience des gens et a répondu à leurs besoins intérieurs non seulement d'un héros, mais aussi d'un roi qui incarnerait l'esprit des terres britanniques.