Structure sociale la société du IXe siècle s'exprime faiblement. Le processus de formation des groupes sociaux s'est étendu sur la période du IXe au XIIe siècle.
La société est divisée selon les groupes de population suivants :
Libre (noblesse féodale - princes ; boyards ; clergé : hauts hiérarques, monachisme paroissial ; citadins : marchands, artisans ; membres libres de la communauté)
Dépendance féodale (smerds, achats).
La Pravda russe contient un certain nombre de normes définissant statut juridique certains groupes de population. Il est difficile de le distinguer de son texte statut juridique la couche dirigeante et le reste de la population. Il n'y a que deux critères légaux : des règles sur une responsabilité pénale accrue (2e) pour le meurtre d'un représentant d'une couche privilégiée et des règles sur une procédure spéciale d'héritage de biens immobiliers (terrains) pour les représentants de cette couche. Ces privilèges légaux s'étendaient aux princes, aux boyards, aux maris princiers, aux tiuns et aux ognishchans princiers (tous n'étaient pas des seigneurs féodaux).
La structure de la classe dirigeante féodale de l'ancien État russe :
1. Princes - anciens princes unions de tribus ou de tribus individuelles (bientôt ce titre n'appartient qu'aux Rurikovich). Le revenu des princes est polyudye. C'est à cette époque que naît le domaine grand-ducal. R.P. mentionne le peuple du prince qui vit avec le prince :
a) pompiers (gestionnaires)
c) les palefreniers
d) puants
d) les esclaves
Tous appartenaient à la cour du prince
2. Les boyards sont les descendants des grands princes. Leurs ancêtres sont les anciens de la tribu. La richesse est associée à la terre. Ils dirigeaient les villes, les volosts et faisaient partie de l'escouade princière (hommes princiers). Jusqu'au XIe siècle, ils vécurent à la cour. Aux XIe-XIIe siècles, l'escouade s'installe sur le terrain (le prince accorde des terres). L'équipe était divisée en seniors et juniors. L'amende pour le meurtre d'un mari princier est de 80 hryvnia. En XI, les pompiers reçoivent également des terres et un grade.
La propriété foncière des boyards résulte de la saisie de terres et de concessions du prince.
3. Clergé - en 988
a) supérieur (noir, monachisme) - vivait dans des monastères.
b) l'esprit paroissial
À partir du XIe siècle, les monastères se transforment en grandes maisons. atterrir. Introduction lors des dépôts.
4. Population urbaine (citadine) : - 40 hryvnia pour avoir tué des montagnes. citoyens. Les marchands étaient divisés en invités (étrangers ou hors de la ville) et en locaux. Il y avait aussi des artisans et des journaliers.
5. Les Smerdas communautaires sont juridiquement et économiquement indépendants, remplissent leurs devoirs et paient des impôts uniquement en faveur de l'État. Ils possédaient certains biens et pouvaient les léguer à leurs enfants (la terre - uniquement à leurs fils). En l'absence d'héritiers, ses biens passèrent à la communauté. La loi protégeait la personne et les biens du smerda. Pour les actes et crimes commis, ainsi que pour les obligations et les contrats, il assumait la responsabilité personnelle et matérielle. A été un participant à part entière à procès. Il y avait en outre des smerds non libres.
Noms des communautés :
1. Économique – tous les membres de la communauté détenaient la terre avec le droit de propriété et d’utilisation.
2. Organisation administrative et juridique.
3. Organisation policière et judiciaire.
Si un meurtre était commis sur le territoire communautaire, la communauté elle-même enquêtait. Le coupable et sa famille se sont déchaînés et ont pillé (conf. propriété). Les exclus se tournèrent vers les princes et, par leur décision, furent transférés dans des monastères.
6. Achats - en bref éd. R.P. non mentionné, dans P.P. - une personne qui travaille dans la maison d'un seigneur féodal pour une « kupa », c'est-à-dire prêt. Cette dette devait être réglée, et il n’existait ni équivalents ni normes établis. L'étendue des travaux est déterminée par le prêteur. Pour la première fois, la relation entre le marché et le créancier a été réglementée dans la Charte de Vladimir Monomakh après le soulèvement du marché en 1113. La loi protégeait la personne et les biens du marché. L'acheteur était responsable de la sécurité des outils et accompagnait monsieur lors des campagnes. L'achat n'est pas soumis à sanction s'il est destiné à des travaux en ville. L'acheteur pouvait porter plainte contre son maître devant le tribunal et, dans de rares cas, agir comme témoin. Si l'acheteur s'enfuyait ou commettait un vol, il se transformait en esclave.
Dans R.P. L’approvisionnement « de rôle » (arable, rural), qui travaillait sur la terre de quelqu’un d’autre, ne différait pas dans son statut juridique de l’approvisionnement « sans rôle ». Ils ont reçu un paiement anticipé pour leur travail.
7. Les serfs (« robes ») sont les sujets de droit les plus impuissants. La source de l'esclavage est la naissance d'un esclave, la vente de soi en servitude, le mariage avec un esclave sans conclure d'accord avec le maître, le fait de devenir femme de ménage sans accord avec le maître, la commission d'un crime (« flux et vol »), la fuite. l'achat auprès du maître, faillite malveillante. La source de servitude la plus courante est la captivité (elle n'est pas mentionnée dans le R.P.).
Tout ce que possédait un esclave était la propriété du maître. Toutes les conséquences découlant des contrats et obligations que l'esclave avait conclus à la connaissance du maître incombaient également au maître. La personnalité d'un esclave n'était pas protégée par la loi (pour son meurtre, il était passible d'une amende ; esclave = propriété). L'esclave qui avait commis le crime devait être remis à la victime. Le maître supportait la pénalité pour l'esclave. Au tribunal, un esclave ne pouvait pas être demandeur, défendeur ou témoin. En se référant au témoignage d’un esclave devant le tribunal, une personne libre devait faire une réserve en disant qu’elle faisait référence aux « paroles d’un esclave ».
Il n'y avait pas d'égalité au sein des serfs (serfs privilégiés et non privilégiés).
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Date de création de la page : 2016-02-16
Ainsi, les premiers États russes, puis celui de Kiev, sont nés du développement socio-économique interne des Slaves orientaux, et non sous l'influence de circonstances extérieures !
Les conditions préalables à la formation de l’ancien État russe étaient :
1. Communauté ethnique, une seule langue.
2. La nécessité d'unir nos forces pour combattre les nomades et Byzance.
3. Établir un contrôle sur tout le chemin, des « Varègues aux Grecs ».
4. La similitude des croyances païennes, et plus tard d'une seule religion chrétienne.
Et un de plus question importante nécessite une réponse : pourquoi la décomposition système communal primitif chez les Slaves de l'Est a conduit à la création d'un État féodal plutôt qu'esclavagiste ?
Cette question n'a pas encore été suffisamment étudiée. Apparemment, dans le climat rigoureux, le recours généralisé au travail des esclaves n'était pas conseillé (la saison agricole était courte et l'entretien des esclaves pendant les périodes automne-hiver était coûteux).
Il est intéressant de noter qu'en Russie, les esclaves recevaient souvent des terres et des terres agricoles, ce qui les transformait essentiellement en serfs.
L'esclavage n'est pas devenu la forme dominante d'exploitation en Russie ; les Slaves de l'Est, dans leur développement, ont contourné la formation esclavagiste.
Au IXe siècle, la propriété féodale de la terre fut établie parmi les Slaves de l'Est et des classes furent formées - les propriétaires fonciers féodaux et les paysans féodaux dépendants.
La classe dirigeante des seigneurs féodaux comprenait ; Princes de Kiev, princes locaux (tribales), noblesse communale, guerriers, sommets des militaires. La classe féodale s'est formée progressivement. Au fur et à mesure que la classe des seigneurs féodaux prend forme, on leur donne un nom boyards. Les boyards se forment de 2 manières. Premièrement, la noblesse tribale, qui s'est démarquée dans le processus de décomposition, est devenue des boyards système tribal. La deuxième catégorie était constituée des boyards princiers, c'est-à-dire formés de escouade princière. On les appelait hommes princiers, boyards-ognishchans. Plus tard, à mesure que le pouvoir se renforçait Princes de Kyiv ces 2 groupes de boyards (zemstvo et princiers) fusionnent, les différences entre eux disparaissent.
Ce qu’ils avaient en commun, c’était qu’ils étaient tous de grands propriétaires fonciers. Soit ils recevaient du prince des terres pour leur service, soit ils s'emparaient des terres communales. La terre était leur propriété ancestrale, telle propriétés foncières ont été appelés fiefs.
Après l'adoption du christianisme au Xe siècle, une partie importante du territoire fut concentrée entre les mains de l'église, des monastères et du clergé. Le clergé devient un groupe social privilégié ; il doit également être classé comme classe dirigeante. L'adoption du christianisme est devenue facteur important renforcer l'État national étape initiale son développement.
La religion chrétienne, qui a remplacé le paganisme, a apporté avec elle la doctrine de l'origine divine pouvoir suprême, attitude humble envers elle. Il est concentré entre les mains des métropolitains et des évêques grand nombre villages et villes, ils avaient leurs propres serviteurs et même une armée. L'église a reçu le droit de collecter dîme pour votre contenu. Le territoire du pays était divisé en diocèses dirigés par des évêques nommés par le métropolitain. Le métropolite était nommé par le patriarche de Constantinople.
Tous les groupes de seigneurs féodaux de l'ancien État russe étaient en relation suzeraineté-vassalité.était le suzerain suprême Grand-Duc, ses vassaux étaient des princes locaux. À leur tour, les princes locaux étaient les seigneurs de leurs boyards et de leurs militaires.
Les relations vassales entre seigneurs féodaux sont nées avant même l'apparition de l'État chez les Slaves ; elles sont enracinées dans l'organisation tribale ;
Les guerriers du prince étaient aussi ses vassaux. Il les a dotés de terres (soit à vie, soit plus tard ils ont commencé à être dotés de terres pour la durée de leur service). Durant la période considérée, les guerriers pouvaient passer d'un prince à l'autre, ce qui n'était pas considéré comme une trahison.
De nombreux grands boyards avaient également leurs propres escouades. Ces guerriers étaient obligés au boyard service militaire, on peut les appeler vassaux de la deuxième étape.
Avec la croissance régime foncier féodal et le pouvoir croissant des seigneurs féodaux accroît leur droits politiques. Les seigneurs féodaux recevaient de leurs suzerains ce qu'on appelle immunités, qui les affranchissait du paiement du tribut en faveur du prince, leur donnait le droit d'avoir leur propre escouade et leur donnait le droit de juger dans leur propre cour la population sous leur contrôle. Le pouvoir politique devenait de plus en plus dans une plus grande mesure un attribut de la grande propriété féodale.
Classe de paysans féodaux dépendants prenait forme de diverses manières. Le processus de féodalisation conduit au fait qu'il y a progressivement de moins en moins de paysans communaux libres. Violences directes la coercition non économique est le principal moyen pour les paysans libres et les membres de la communauté de tomber dans la dépendance féodale. En distribuant des terres pour le service, en faisant don des terres ainsi que des paysans qui les habitaient aux églises et aux monastères, les princes ont ainsi transformé de force les membres autrefois libres de la communauté en paysans dépendants.
La paysannerie de l’ancien État russe constituait la majeure partie de la population. Ils s'appelaient - pue. Certains chercheurs appellent tous les paysans des smerds, d'autres pensent que les smerds ne sont que la partie de la paysannerie qui a déjà été asservie par les seigneurs féodaux. Apparemment, à l’époque de la « Vérité russe », puants divisé en libre et dépendant. Les smerds libres payaient des impôts et accomplissaient des tâches uniquement en faveur de l'État. Les smerds dépendants sont ces smerds qui sont devenus dépendants des seigneurs féodaux. Cette dépendance pouvait être plus ou moins grande, mais elle s'exprimait par le fait qu'ils étaient obligés de payer des impôts, c'est-à-dire d'accomplir des devoirs féodaux. Dans les articles de la « Pravda russe », la position inégale des smerds, leur dépendance à l'égard des princes, transparaissent constamment.
Les paysans de Smerdy vivaient dans des communautés vervy. La communauté de corde était de bon voisinage, territoriale, elle n'était plus de nature consanguine.
Une autre catégorie de population dépendante était approvisionnement. Achats- ce sont les puants qui sont entrés dedans lourd situation économique, ont perdu leur indépendance économique. Après avoir pris une kupa au seigneur féodal (il pouvait s'agir de terres, de bétail, de céréales, etc.), l'achat était obligé de travailler pour le seigneur jusqu'au retour de la « kupa », c'est-à-dire du prêt. DANS dans ce cas nous avons affaire à une coercition économique, c'est-à-dire c'est la deuxième façon de tomber dans la dépendance féodale (la première voie est la force, la coercition non économique).
Dans la Russie kiévienne, il existait d'autres catégories de population féodale - les parias.
Parias- ce sont des gens qui ont perdu leur statut antérieur, c'est-à-dire qu'ils sont partis, partis diverses raisons communauté ou une autre communauté.
Les parias comprenaient des smerdas complètement en faillite qui ont quitté la communauté, des commerçants en faillite, des enfants du clergé qui n'ont pas appris à lire et à écrire, etc.
Serfs(serviteurs, esclaves) - la partie la plus impuissante de l'ancien État russe. L'identité d'un esclave n'était pas protégée par la loi.
Pour son meurtre, une amende a été infligée, ainsi que pour la destruction de biens. La responsabilité pénale d'un esclave incombait toujours à son maître. L'esclave n'avait aucune propriété, il était lui-même la propriété du maître. Les sources de la servitude étaient : la captivité, le mariage avec un esclave, la naissance d'un esclave, la faillite. Les personnes qui commettaient des crimes graves étaient transformées en esclaves ; un acheteur fugitif pouvait devenir un esclave. Soit dit en passant, un acheteur, contrairement à un esclave, jouissait de certains droits et de la protection de la loi.
Bien qu'il y ait eu de nombreux esclaves en Russie kiévienne, l'esclavage n'est pas devenu la base production sociale. Cela ne reste qu'une des voies. Les relations de production féodales étaient de première importance.
Population urbaine dans l'ancien État russe, il y avait des paysans plus libres. Il y avait alors jusqu'à 300 villes en Russie. Elles étaient des centres d'artisanat et de commerce, des places fortes militaires. Tous population urbaine payé des impôts. Vieilles villes russes je n'avais pas leur organismes autonomes(contrairement à l'Occident). Les villes étaient sous juridiction princière. Les habitants de la ville libre bénéficiaient de la protection juridique de la Pravda russe ; ils étaient couverts par tous ses articles sur la protection de l'honneur, de la dignité et de la vie. Rôle spécial Les marchands jouaient un rôle dans la vie des villes, se regroupant en corporations (guildes) appelées centaines. Habituellement, la « centaine de marchands » opérait sous une sorte d'église.
En résumé résultat sur la question de la structure sociale de la Russie kiévienne, on note ce qui suit : toutes les sociétés féodales (également en vieux russe) étaient strictement stratifié,
c'est-à-dire divisés en classes dont les droits et les responsabilités étaient clairement définis par la loi comme inégaux les uns par rapport aux autres et à l'État. Chaque classe avait son propre statut juridique. Considérer la société féodale comme divisée uniquement entre exploiteurs et exploités serait une simplification.
Pour société féodale division caractéristique de la population en classes, c'est-à-dire en groupes sociaux qui ont des droits et des obligations définis par la loi. En Russie kiévienne, le processus de formation des domaines venait de commencer. L'ensemble de la population de la Russie kiévienne peut être conditionnellement divisée en trois catégories : les personnes libres, semi-dépendantes et dépendantes.
Les personnes les plus libres étaient prince et lui équipe . Parmi eux, le prince choisissait le gouverneur et d'autres fonctionnaires. Au début, le statut juridique de l'équipe différait de celui de l'élite du zemstvo - bien né, noble, d'origine locale. Mais au XIe siècle, ces deux groupes fusionnèrent en un seul : boyards . Les boyards constituaient une partie privilégiée de la société. Ils étaient exonérés du paiement des impôts.
La population libre comprenait également clergé, ce qui était groupe séparé population et était divisée en noir et blanc. A joué un rôle de premier plan dans l'État clergé noir - monastique. Les meilleurs scientifiques (Nestor, Hilarion, Nikon), médecins (Agapit), artistes (Alympius), qui tenaient des chroniques, copiaient des livres et organisaient diverses écoles, vivaient et travaillaient dans les monastères. À clergé blanc appartenaient au clergé : prêtres, diacres, clercs, palamari.
Groupe intermédiaire les villes ont donné des gens libres. Les habitants des villes étaient légalement libres, voire égaux en droits avec les boyards, mais en réalité ils dépendaient de l'élite féodale.
Le groupe le plus bas de la population libre était constitué de paysans - puants . Ils possédaient des terres et du bétail. Les Smerds constituaient l'écrasante majorité de la population de la Russie kiévienne, payaient les impôts établis et effectuaient leur service militaire avec des armes personnelles et des chevaux. Smerd pourrait hériter de ses biens à ses fils.
Personnes semi-dépendantes (semi-libres). Dans la Russie kiévienne, il y avait un groupe assez important de personnes semi-libres - approvisionnement C'était le nom donné aux smerds qui, pour diverses raisons, perdaient temporairement leur indépendance économique, mais qui, sous certaines conditions, avaient la possibilité de la retrouver. Un tel smerd a emprunté une « kupa », qui pouvait inclure de l'argent, des céréales, du bétail, et jusqu'à ce qu'il restitue cette « kupa », il restait un achat. L'acheteur pourrait avoir sa propre ferme, cour, propriété, ou il pourrait vivre sur la terre de celui qui lui a donné la « kupa » et travailler sur cette terre.
Les personnes dépendantes (involontaires) ont été appelées esclaves .
À les parias comprenait des personnes qui, en vertu diverses raisons j'ai abandonné ça groupe social, à laquelle ils appartenaient auparavant, mais n'en ont pas rejoint un autre. Tous ces gens étaient sous la protection de l'Église. La majeure partie des exclus de la Russie kiévienne provenait de serfs qui avaient obtenu la liberté.
6. Vérité russe : origines, listes, éditions, pages, histoire générale, connaissances sur l'évolution du droit russe.
Occurrences: RP existe depuis longtemps (aux XIe-XIe siècles), mais certains de ses articles remontent à l'antiquité païenne. Son texte a été découvert pour la première fois par V.N. Tatishchev en 1738. Le RP est le premier ensemble de lois de la Russie, qui incorporait la common law, le droit des sources byzantines et l'activité législative des princes russes des XIe-XIIe siècles. Le RP nous est parvenu dans plus d'une centaine de listes des XIVe-XVIe siècles, très différentes les unes des autres par leur composition, leur volume et leur structure. Il n’existe pas de consensus dans la littérature sur l’origine de ce monument législatif ni, en fait, sur l’interprétation de son contenu. Les scientifiques en discutent depuis plus de 250 ans, depuis l'époque où en 1738 V.N. Tatishchev a découvert et préparé pour publication la première liste de la Pravda russe.
Sources de codification –
droit coutumier et cour princière. pratique. Les règles de common law comprennent- des dispositions sur la vendetta (article 1) et la responsabilité mutuelle (article 19 KP). Le législateur traite ces coutumes différemment : il cherche à limiter la vendetta (en rétrécissant le cercle des vengeurs) ou à la supprimer complètement en la remplaçant par une amende (vira). La responsabilité collective, au contraire, est préservée par lui comme mesure politique, liant tous les membres de la communauté responsables de leur membre ayant commis un crime (« vira sauvage » était imposée à l’ensemble de la communauté).
Les normes élaborées par le princier pratique judiciaire , sont nombreux dans la Pravda russe et sont parfois associés aux noms des princes qui les ont reçus (Iaroslav, fils de Yaroslav, Vladimir Monomakh).
Une certaine influence sur la vérité russe Droit canonique byzantin fourni.
Éditorial: Les nombreuses versions traditionnellement conservées de la Pravda russe sont divisées en deux éditions principales, qui diffèrent à bien des égards, et sont appelées "Bref"(6 listes) et "Spacieux"(plus de 100 listes). Se démarque comme une édition distincte "Abrégé"(2 listes), qui est une version abrégée de « l’édition longue ».
1) « La brève vérité » se compose des textes juridiques suivants :
- « La Vérité de Yaroslav », de 1016 ou 1036 (art. 1-18) ;
- « La vérité des Yaroslavich » (Izyaslav, Svyatoslav, Vsevolod), de 1072 (v. 18-41) ;
Pokon virny - détermination de l'ordre d'alimentation des virniks (serviteurs du prince, collectionneurs de vira), années 1020 ou 1030. (v. 42) ;
Leçon pour les pontiers (réglemente les salaires des pontiers (constructeurs de chaussées ou, selon certaines versions, constructeurs de ponts), 1020 ou 1030 (article 43).
++"La brève vérité" comprenait 43 articles. Sa première partie, la plus ancienne, parlait également de la préservation de la coutume de la vendetta, de l'absence d'une différenciation suffisamment claire du montant des amendes judiciaires en fonction de statut social victime. La deuxième partie (article 18 - article 43) reflétait le processus de développement ultérieur relations féodales: la vendetta est abolie, la vie et les biens des seigneurs féodaux sont protégés par des peines accrues.
2) Spacieux- Les listes de « PP » se trouvent dans les listes de lois de l'Église, dans les chroniques, dans les articles des Saintes Écritures à caractère judiciaire et législatif (« Normes justes »).
Composition du "PP": 2 parties - la cour du prince Yaroslav le Sage et la Charte de Vl. Monomakh, inclus dans la « Brève vérité » avec des modifications et des ajouts ultérieurs à la Charte adoptée sous le règne de Vladimir Monomakh, après la répression du soulèvement de Kiev en 1113. Le « PP » a été compilé au XIIe siècle. Il était utilisé par les juges ecclésiastiques lors de l'examen d'affaires ou de litiges laïques. Elle était très différente de " Brève vérité». Nombre d'articles - 121. Ce code reflétait une différenciation sociale plus poussée, les privilèges des seigneurs féodaux, la position dépendante des serfs, les achats et l'absence de droits des serfs.
"PP" a témoigné du processus développement ultérieur agriculture féodale, accordant une grande attention à la protection des droits de propriété sur la terre et autres biens. En raison du développement relations marchandise-argent et leur nécessité réglementation légale« La Vérité étendue » a déterminé la procédure à suivre pour conclure un certain nombre de contrats et transférer des biens par héritage.
3) « Vérité abrégée » appartenait à une période beaucoup plus tardive. Les historiens pensent qu'elle s'est développée au XVe siècle. dans l'État de Moscou après l'annexion du territoire "Perm le Grand" Selon Tikhomirov, c'était exactement là que cela se reflétait dans le compte monétaire.
Caractéristiques générales : PR- un monument unique Vieux russe droits.
Il s'agit du premier ensemble de lois écrites ; le RP couvre de manière assez complète un domaine très large de relations. Il représente l'arc du développement droit féodal, qui reflète les normes de la criminalité et droit civil et le processus.
Le RP est un acte officiel. Son texte lui-même contient des références aux princes qui ont adopté ou modifié la loi (Yar. le Sage, Yaroslavichs, Vl. Monomakh).
RP est un monument du droit féodal. Il défend globalement les intérêts de la classe dirigeante et proclame ouvertement le manque de droits des travailleurs non libres - serfs, domestiques.
Le RP répondait si bien aux besoins des cours princières qu'il fut inclus dans les collections juridiques jusqu'au XVe siècle. Les listes de PP ont été activement distribuées aux XVe et XVIe siècles. (ce n'est qu'en 1497 que le Code de droit d'Ivan III fut publié, remplaçant le PP comme principale source du droit).
Influence Le code peut être retracé dans des monuments juridiques ultérieurs : la Charte judiciaire de Novgorod, la Charte judiciaire de Pskov de 1467, le Code des lois de Moscou de 1497, la Charte lituanienne de Casimir IV - 1468, le Statut lituanien de 1588.
La Vérité russe s'est largement répandue dans toutes les terres de la Russie antique en tant que source principale du droit et est devenue la base des normes juridiques jusqu'en 1497, date à laquelle elle a été remplacée par le Code des lois, publié dans l'État centralisé de Moscou.
Les principales branches du droit se reflètent dans la Pravda russe.
Relations publiques, développé en Russie, nouveau formulaire la propriété est devenue une condition préalable objective à l'émergence d'un nouvel ensemble de lois - la Pravda russe. La vérité a consolidé le système existant relations de classe et les relations de propriété dans l'État.
Dans la Pravda russe, il n'existe pas de réglementation définissant les méthodes d'acquisition, le volume et la procédure de transfert des droits de propriété foncière, à l'exception d'un domaine (cour), mais il existe des réglementations punitives en cas de violation des limites de la propriété foncière.
Les sources n'indiquent pas l'existence d'une institution de propriété foncière privée. Cela n’existait pas à l’époque de la Vérité russe. La terre était la propriété collective de la communauté. Les forêts, les champs de foin et les pâturages étaient en usage courant. Tout ce qui concernait le moment et les modalités de partage des terres arables entre les membres de la communauté, l'utilisation des forêts, des champs de foin, de l'eau et des pâturages, la répartition des impôts et taxes entre les ménages, était décidé par la paix, c'est-à-dire une assemblée générale des chefs de famille sous la direction du chef - le chef élu de la communauté. Cette forme de propriété collective s'explique par conditions climatiques, surtout dans régions du nord. Il était impossible pour une seule ferme de survivre.
Droit des obligations. Les obligations civiles n'étaient autorisées qu'entre personnes libres et découlaient soit d'un contrat, soit d'un délit (délit). Les obligations contractuelles comprennent l'achat et la vente, le prêt, la location et les bagages. Pour un achat légal, il fallait acheter la chose contre argent à son propriétaire, et conclure le contrat en présence de deux témoins libres. La réglementation des prêts fait la distinction entre les prêts avec et sans intérêt. Dans la Pravda russe, zakup est une personne libre qui a reçu un prêt et s'est engagée à le rembourser par son travail. Il était interdit au monsieur de vendre l'achat sous peine de libérer ce dernier de l'emprunt et de payer une amende par le monsieur. La convention de dépôt a été conclue sans témoins, mais lorsqu'un litige survenait lors de la restitution d'un objet confié au stockage, le gardien s'est acquitté sous serment.
Les obligations sont nées du résultat crimes commis, ainsi que les infractions civiles (imprudentes et accidentelles).
Héritage, appelée en russe Pravda le dos et le reste, était ouverte au moment du décès du père de famille et transmise aux héritiers soit par testament, soit par la loi. Le père avait le droit de partager sa succession entre ses enfants et d'en attribuer une partie à sa femme, à sa discrétion. La mère pouvait transmettre ses biens à n'importe lequel de ses fils qu'elle reconnaissait comme le plus digne.
La succession légale s'ouvre lorsque le testateur n'a pas laissé de testament.
L'ordre juridique général de l'héritage a été déterminé dans la Pravda russe les règles suivantes. Après le père, qui n'a pas laissé de testament et n'a pas partagé sa maison de son vivant, les enfants légitimes du défunt ont hérité, et une partie de l'héritage est allée à l'église « en mémoire de l'âme du défunt » et une partie à au bénéfice de l'épouse survivante, si le mari ne lui a pas cédé de son vivant une part de ses biens. Les enfants nés d'une robe n'héritaient pas de leur père, mais recevaient la liberté avec leur mère. Les filles des Smerds n'héritent pas, contrairement aux filles des seigneurs féodaux.
Le mariage a été précédé de fiançailles, qui recevait la consécration religieuse selon un rite spécial. Les fiançailles étaient considérées comme indissolubles. Le mariage était conclu par une cérémonie religieuse célébrée dans une église (mariage). Le mariage pourrait être dissous (mettre fin). La loi russe de l’époque païenne autorisait la polygamie.
Tout le monde devait payer la dîme de l'église.
En termes de fonctionnalités statut juridique de la population et ses couches individuelles, il existe de nombreux désaccords sur la place et le rôle des différents groupes sociaux dans la société et le système de relations entre eux, mais il existe également des positions assez claires. Ainsi, il existe une distinction évidente selon le degré de liberté : l'ensemble de la population était divisée en libres (boyards, représentants du clergé et marchands, agriculteurs communaux, artisans, etc.), dépendants (esclaves) et semi-dépendants (achats , les gens ordinaires) les gens.
Il n'y a aucun doute sur la stratification croissante de la société et la séparation de la couche dirigeante, regroupée principalement dans le cadre du pouvoir princier. escouades. Il existe des divergences quant à l'évolution de sa composition. Si certains soulignent les origines ethniquement non slaves (généralement scandinaves) de la couche druzhina, qui n'est que progressivement reconstituée par les représentants de l'élite tribale slave (I.D. Belyaev), alors d'autres voient le processus de formation de la noblesse comme le résultat de la décomposition interne des groupes slaves, avec une part insignifiante d'un élément étranger (C V. Yushkov).
L'analyse de la composition de cette couche déjà pleinement constituée de l'élite est dans une certaine mesure entravée par l'intégralité insuffisante des processus de désintégration et par la certaine complexité de la distinction entre la couche dirigeante et le reste de la population. Tout d'abord, ceci boyards Et hommes princiers- des justiciers. Le statut privilégié de ce groupe consistait dans le droit de participer aux rencontres avec les princes et de recevoir divers postes gouvernementaux, en règle générale, avec le transfert « pour nourrir » de certains territoires ou d'une partie du tribut reçu par le prince, présence aux fêtes princières, fourniture d'armes, etc. En termes juridiques, cela s'est traduit par une responsabilité pénale accrue (généralement double) pour le meurtre de représentants de ce groupe (article 1 de la Grande Vérité) et par une procédure spéciale pour l'héritage des terres (article 91 de la Grande Vérité).
De la fin du Xe siècle. Un autre groupe privilégié commence à se former - clergé. La politique de soutien de l'État à l'Église et le renforcement progressif de sa position en Russie ont créé la base de la concentration entre ses mains de richesses très importantes et de la possibilité de participer à activité politique. Cela était particulièrement clair dans Terre de Novgorod, où l'archevêque (« seigneur ») gérait effectivement le trésor de la ville et agissait souvent comme une sorte d'arbitre.
Bénéficiait également de privilèges importants marchands. Initialement, il s'agissait de gens du cercle druzhina, engagés à la fois dans la guerre et dans le commerce, dès le milieu du XIe siècle. La classe marchande s'est progressivement reconstituée avec des personnes issues d'autres couches - artisans, membres de la communauté libre et même serfs, pour finalement se transformer en un groupe professionnel et social indépendant. Même si son unité était très conditionnelle. D'une part, la partie la plus privilégiée se distinguait clairement : les invités, les marchands qui faisaient du commerce avec pays étrangers En revanche, il existe une masse importante de petits commerçants opérant sur le marché local.
Si par rapport à l'élite société russe ancienne Si des idées plus ou moins claires se sont développées, la situation des couches défavorisées de la population est complètement différente. Des désaccords existent sur littéralement toutes les positions : sources de formation, degré de liberté et de dépendance, système de relations internes et relations extérieures, place et rôle dans la structure sociale, relations avec l'État, niveau de vie - toutes ces questions sont traitées de manière très ambiguë dans la littérature historique.
La figure la plus mystérieuse de la Russie antique est peut-être pue. Certains voient les smerds comme majoritaires population rurale des agriculteurs communautaires libres, dont les devoirs envers le prince (l'État) se limitaient uniquement au paiement des impôts et à l'accomplissement de devoirs en faveur de l'État (S. A. Pokrovsky), d'autres, au contraire, les considèrent comme des personnes dépendantes et opprimées (L. V. Cherepnin ) . I. Ya Froyanov les considérait généralement comme un groupe relativement restreint d'anciens captifs, esclaves d'État, emprisonnés sur le terrain. A côté de ces smerds « internes », il identifie également un groupe de smerds « externes » : les tribus conquises qui payaient tribut.
Les raisons de ces divergences sont en grande partie liées à la dualité évidente du statut du smerd. En cas de décès d'un smerd sans enfant, son héritage (« cul », « statok ») passait au prince. D'une part, le smerd avait des obligations contractuelles et avait le droit de participer au procès, d'autre part, il y avait des signes d'incompétence juridique : l'amende pour son meurtre était égale à l'amende pour le meurtre d'un esclave ( 5 hryvnia). Apparemment, la difficulté d'identifier le statut du smerd est due au fait que, tout en conservant pendant assez longtemps un nom unique pour ce groupe social, sa position changeait constamment. Peut-être était-il au départ un agriculteur communal, puis un affluent de l'État.
La catégorie est un peu mieux définie dans la Pravda russe approvisionnement,à laquelle une section entière est consacrée dans l'édition longue - la Charte des Achats. Zakup est une personne qui a contracté un emprunt (terre, bétail, céréales, argent, etc.) et est obligée de le rembourser. Les intérêts du prêt augmentant, la durée des travaux pourrait constamment augmenter. L'absence de normes fermes de règlement a provoqué des conflits constants, qui ont nécessité le règlement des relations entre débiteurs et créanciers, à la suite desquels des montants maximaux de dette ont été fixés.
La personne et les biens de l'acheteur étaient protégés par la loi ; il était interdit au maître de le punir sans motif et de lui confisquer ses biens. Parallèlement, en cas d'infraction commise par le proxénétisme lui-même, la responsabilité était solidaire : la victime recevait une amende de son maître, mais le proxénétisme pouvait être transformé en un serf complet - un esclave (« donné par la tête »). De même, pour avoir quitté le maître sans payer, l'acheteur devenait esclave. Un acheteur ne peut agir comme témoin lors d'un procès que dans les cas suivants : cas particuliers: dans les cas mineurs (« dans les petits litiges ») ou en l’absence d’autres témoins (« selon les besoins »).
Une autre figure pas tout à fait claire de la Pravda russe est Ryadovichi. Majorité historiens modernes estime que les ryadovichi de la Russie kiévienne étaient des personnes qui dépendaient du maître selon le « rang » (accord) et qui étaient proches dans leur position de l'approvisionnement. Ainsi, l'amende pour l'avoir tué était égale à l'amende pour le meurtre d'un smerd. Au contraire, L.V. Cherepnin pensait qu'en Russie, il n'existait pas de catégorie particulière de gens ordinaires, avançant l'hypothèse que ce terme dans la Pravda russe était utilisé pour désigner les smerds et les serfs ordinaires.
Apparemment, les achats et les ryadovichi ne différaient pas tant par leur position que par la manière dont ils ont acquis leur statut et peuvent être classés comme semi-esclaves - une sorte d'esclaves temporaires. Contrairement aux esclaves à part entière, ils conservaient le droit de retrouver leur liberté si leurs obligations étaient remplies.
Mais, peut-être, dans toute la structure sociale de la Russie du début du Moyen Âge, il n'y a pas de catégorie de population plus contradictoire que serfs- des personnes dont les droits de propriété n'étaient pas limités par les maîtres. Le droit laïc ne s'immisçait pas du tout dans les relations entre le maître et l'esclave ; il tenait seulement les maîtres responsables des dommages causés à leurs esclaves par des tiers. La vie des domestiques était protégée par la loi non pas en tant que valeur indépendante, mais uniquement en tant que propriété appartenant à un propriétaire. Les esclaves n’étaient pas personnellement responsables : « le prince ne les exécutera pas en les vendant ». Le serf n'avait pas de propriété propre et pouvait être vendu ou donné à n'importe qui à tout moment. Le maître était responsable de toutes les conséquences découlant des contrats et obligations conclus avec le consentement du maître par l'esclave. La loi ne protégeait pratiquement pas la vie d'un esclave. Certes, pour son meurtre par des tiers, une amende de 5 hryvnia a été infligée, mais il ne s'agit pas tant d'une punition que d'une compensation pour la perte de propriété (une autre forme de compensation pourrait être le transfert d'un autre esclave au maître). DANS certains cas Un esclave peut généralement être tué sans en assumer aucune responsabilité. L'esclave lui-même qui a commis le crime aurait dû être remis à la victime (plus première période il aurait pu simplement être tué sur les lieux du crime). Les sanctions liées aux actes de l'esclave étaient également adressées au maître. Le serf ne pouvait comparaître devant le tribunal comme aucune des parties. Le témoignage d'un esclave en tant que témoin était insignifiant : en l'absence d'autres preuves, une personne libre pouvait se référer à son témoignage, mais avec la clause obligatoire sur les « paroles d'un esclave ». En d’autres termes, un serf, d’un point de vue formel, est l’esclave d’un Russe. société médiévale.
Cependant, une caractéristique de la position d'un esclave était souvent l'écart entre son statut juridique et la pratique (comme d'ailleurs dans le droit russe en général). En réalité, même si par la bonne volonté de leurs maîtres, les esclaves pouvaient posséder non seulement des biens meubles, mais même des chantiers, avoir leurs propres fermes, transférer des biens par héritage, etc.
Mais l'essentiel trait distinctif La servilité russe ancienne n'était pas tant son statut juridique que l'utilisation pratique de cette disposition. Le travail des esclaves n'était pas tant utilisé dans le processus de production que dans la vie quotidienne, donc plus définition précise serf - serviteur. Bien que, sans aucun doute, parmi les serfs, nous rencontrions des gens des terres agricoles et de la cour, la plupart étaient des serviteurs du prince ou du boyard, qui faisaient partie de ses serviteurs personnels et de son escouade. C'est parmi eux que s'est formée l'administration princière (par exemple, les tiuns, les gardiens des clés, les pompiers) et même des représentants éminents de l'élite ont émergé.
La loi réglementait strictement les sources de la servitude interne : vente de soi en esclavage (d'une personne, d'une famille), naissance de parents dont l'un est esclave, mariage avec un voleur, tutelle (garde des clés) - entrée dans le service en tant que gérant d'un ménage pour un maître sans lien (accord de maintien du statut homme libre). La source de la servitude pourrait aussi être la commission d'un crime, la fuite d'un achat auprès d'un maître, ou la perte ou la perte du bien d'autrui par un commerçant. Dans le même temps, plusieurs chercheurs estiment que source principale la servilité était externe - guerre, captivité, bien qu'elle soit absente de la vérité russe (la raison en est que la vérité russe ne régule que les processus internes).
Un groupe relativement restreint, mais très important dans la structure des relations sociales, était artisans. DANS socialement ils étaient très hétérogènes : d'une part, des artisans communautaires libres vivant au village, d'autre part, des artisans libres de la ville et, troisièmement, des artisans esclaves.
Les premiers étaient axés sur la satisfaction des besoins économiques, les seconds sur les besoins domestiques et, éventuellement, militaires. Un certain nombre d'historiens pensent que déjà dans la période pré-mongole, des associations artisanales sont apparues, similaires aux organisations de guildes des villes d'Europe occidentale (M. N. Tikhomirov), mais il n'y a pas d'informations directes à ce sujet dans les sources, et les informations indirectes sont très rares. et contradictoire.
Ainsi, la structure sociale de la Rus antique représente un entrelacement complexe de relations entre les différents niveaux– professionnels, sociaux, connexes, etc., souvent amorphes, flous, contradictoires, caractéristiques de l'ère de transition.
- Ainsi, pour le meurtre des personnes les plus nobles, une double peine a été instituée - 80 hryvnia, pour la plupart des personnes libres - 40. Il y avait des catégories de personnes pour le meurtre desquelles une amende était payée d'un montant encore plus faible - 12,5 hryvnia.
- Contrairement aux membres ordinaires de la communauté, en cas de décès, en l'absence de fils, l'héritage passait au prince, les filles des boyards avaient droit à l'héritage. Mais ce droit appartenait à tout le monde des gens libres, sauf pour les puants.
- Elle s'exprime notamment par l'octroi de l'immunité judiciaire (le droit des monastères de mener eux-mêmes des enquêtes et d'administrer la justice pour certains crimes commis sur son territoire) avec la perception correspondante des frais de justice, l'exonération des moines de tous types d'impôts nationaux. , etc.
- Selon A.E. Presnyakov, "la question des anciens smerds russes est apparemment vouée à rester extrêmement controversée - pendant longtemps, peut-être pour toujours". (Presnyakov A.E. Le droit princier dans la Rus antique : conférences sur l'histoire de la Russie. Russie kiévienne. M., 1993. P. 241).
- « La Pravda russe par smerd... désigne un simple libre sans privilèges... roturier... Smerd... en tant que citoyen ordinaire, il est partout présenté par la Pravda russe comme une personne libre, illimitée dans sa capacité juridique, il forme l'essentiel de la population libre de la Rus antique" (Pokrovski S.A. Ordre social Ancien État russe// Actes du procès juridique de toute l'Union institut de correspondance. T. XIV. M., 1970. S. 61, 64).
- Le terme « smerd » (au sens de paysan exploité en terre domaniale) au début du XIe siècle. a commencé à être utilisé avec le terme « homme », peuple (au sens de membres libres de la communauté paysanne)" ( Tcherepnine L.V. De l'histoire de la formation de la classe de paysannerie féodale-dépendante en Russie // Notes historiques. T. 56. M., 1956. P. 248).
- Le mot « serf » est désigné par la Vérité russe uniquement comme un homme ; une femme non libre est appelée « robe ». Le nom collectif des deux est « serviteur » (enfant).
- L'atténuation de la situation des esclaves fut sérieusement influencée par l'Église, dont les représentants s'immisçaient dans les relations personnelles des maîtres avec les esclaves. L'Église n'a pas seulement peint Idéal chrétien propriétaire d'esclaves, mais a également établi des sanctions ecclésiastiques pour le meurtre de ses propres esclaves et pour leur traitement cruel, a protesté contre la vente d'esclaves entre les mains des sales, contre le commerce des esclaves en général ("pré-salé des âmes" ), et elle a elle-même contribué à la libération des esclaves, notamment sous forme d'émancipation « par l'âme » . Les esclaves libérés cessèrent toute relation avec les anciens maîtres et, sous le nom de parias, ainsi que d'autres qui avaient perdu leurs moyens de subsistance, passèrent sous la protection de l'Église.
