Environ 200 personnes vivent sur le territoire russe. L'histoire de certains d'entre eux remonte à des millénaires lointains avant JC. Nous avons découvert quels peuples autochtones de Russie sont les plus anciens et de qui ils sont originaires.

Slaves

Il existe de nombreuses hypothèses sur l'origine des Slaves - certaines les attribuent à Tribus scythes depuis Asie centrale, certains sur des airs mystérieux, d'autres sur aux peuples allemands. Ainsi différents points de vue sur l’âge d’un groupe ethnique, auquel il est d’usage d’ajouter quelques millénaires supplémentaires « par souci de respectabilité ».

La première personne à essayer de déterminer l'âge Peuple slave, il y avait un moine Nestor, prenant comme base la tradition biblique, il commença l'histoire des Slaves avec Pandémonium babylonien, qui divisait l'humanité en 72 nations : « De ces 70 et 2 langues est devenue la langue slovène… »

Du point de vue de l'archéologie, la première culture que l'on peut qualifier de proto-slave était la culture dite des sépultures podklosh, qui tire son nom de la coutume de recouvrir les cendres incinérées d'un grand récipient, en polonais « klesh ». c'est-à-dire « à l'envers ». Il est né entre la Vistule et le Dniepr au 5ème siècle avant JC. Dans une certaine mesure, on peut supposer que ses représentants étaient des proto-slaves.

Bachkirs

Oural du Sud et les steppes adjacentes - les territoires où s'est formé le groupe ethnique bachkir - sont un centre important d'interaction culturelle depuis l'Antiquité. La diversité archéologique de la région déroute les chercheurs et pose la question de l'origine des populations de longue liste"les mystères de l'histoire".

Il existe aujourd'hui trois versions principales de l'origine du peuple bachkir. Le plus "archaïque" - Indo-iranien dit que l'élément principal dans la formation du groupe ethnique était les tribus indo-iraniennes Sako-Sarmates, Dakho-Massaget du début de l'âge du fer (III-IV siècles avant JC), lieu de dont le règlement était le sud de l'Oural. Selon une autre version finno-ougrienne, les Bachkirs sont des « frères et sœurs » des Hongrois actuels, puisqu'ils descendent ensemble des Magyars et de la tribu Eney (en Hongrie - Eno). Ceci est corroboré par la légende hongroise, enregistrée au XIIIe siècle, sur le voyage des Magyars de l’Est jusqu’en Pannonie (Hongrie moderne), qu’ils ont effectué pour prendre possession de l’héritage d’Attila.

Basé sur sources médiévales, dans lequel les auteurs arabes et d'Asie centrale assimilent les Bachkirs et les Turcs, un certain nombre d'historiens pensent que ces peuples sont liés.

Selon l'historien G. Kuzeev, les anciennes tribus bachkir (Burzyan, Usergan, Bailar, Surash et autres) ont émergé sur la base des communautés turques du début du Moyen Âge au 7ème siècle après JC et se sont ensuite mélangées avec des tribus finno-ougriennes et des groupes tribaux sarmates. origine. Au XIIIe siècle, le Bachkortostan historique a été envahi par des tribus nomades kipchakisées, qui ont façonné l'apparence des Bachkirs modernes.

Les versions sur l'origine du peuple bachkir ne se limitent pas à cela. Passionné de philologie et d'archéologie, personnalité publique Salavat Gallyamov, a avancé une hypothèse selon laquelle les ancêtres des Bachkirs étaient autrefois originaires de Mésopotamie ancienne et à travers le Turkménistan, il atteint le sud de l'Oural. Cependant, dans la communauté scientifique, cette version est considérée comme un « conte de fées ».

Marieou Cheremisy

L'histoire du peuple finno-ougrien des Mari commence au début du premier millénaire avant JC, avec la formation de la culture archéologique dite Ananyin dans la région de Volga-Kama (VIII-II siècles avant JC).

Certains historiens les identifient aux Fyssagetae semi-légendaires - un peuple ancien qui, selon Hérodote, vivait près des terres scythes. Parmi ceux-ci, les Mari ont émergé par la suite, s'installant depuis la rive droite de la Volga entre les embouchures de la Sura et du Tsivil.

Pendant les périodes début du Moyen Âge ils étaient en étroite coopération avec les tribus gothiques, khazares et la Bulgarie de la Volga. Les Mari furent annexés à la Russie en 1552, après la conquête du Khanat de Kazan.

Sami

Les ancêtres du peuple sami du nord, la culture Komsa, sont venus dans le nord à l'époque néolithique, lorsque ces terres ont été libérées du glacier. L'ethnie Sami, dont le nom se traduit par « terre », fait remonter ses racines aux porteurs de l'ancienne culture de la Volga et du Dauphinien. à la population caucasienne. Les seconds, connus en monde scientifique comme culture de céramiques réticulées, habitée dans II-I mille. BC un vaste territoire allant de la région de la Moyenne Volga au nord de la Fennoscandie, y compris la Carélie.

Selon l'historien I. Manyukhin, s'étant mêlés aux tribus de la Volga, ils formèrent une ancienne communauté historique sami de trois cultures liées : le défunt Kargopol à Belozerye, Kargopolye et la Carélie du sud-est, les Luukonsaari en Finlande orientale et en Carélie occidentale, les Kjelmo et « Arctique », dans le nord de la Carélie, en Finlande, en Suède, en Norvège et dans la péninsule de Kola.

Parallèlement, la langue sami a émergé et l'apparence physique des Lapons a pris forme ( Désignation russe Sami), qui caractérise aujourd'hui ces peuples - petite taille, large Yeux bleus et cheveux blonds.

Probablement le premier mention écrite sur les Sami remonte à 325 avant JC et se trouve parmi historien de la Grèce antique Pythéas, qui mentionna un certain peuple « Fenni » (finoi). Par la suite, Tacite a écrit à leur sujet au 1er siècle après JC, parlant du peuple sauvage des Fenians vivant dans la région. Lac Ladoga. Aujourd'hui, les Samis vivent en Russie sur le territoire Région de Mourmansk avec le statut d'autochtone.

Peuples Daghestan

Sur le territoire du Daghestan, où se trouvent des vestiges d'établissements humains remontant au VIe millénaire avant JC, de nombreux peuples peuvent se vanter de leurs origines anciennes. Cela s'applique particulièrement aux peuples de type caucasien - les Dargins et les Laks. Selon l'historien V. Alekseev, le groupe caucasien s'est formé sur le même territoire qu'il occupe aujourd'hui sur la base du plus ancien population locale Fin de l'âge de pierre.

Vainakh

Les peuples Vainakh, qui comprennent les Tchétchènes (« Nokhchi ») et les Ingouches (« Galgai »), ainsi que de nombreux peuples du Daghestan, appartiennent à l'ancien type anthropologique caucasien, comme l'a déclaré l'anthropologue soviétique Prof. Debets, « le plus caucasien de tous les Caucasiens ». Leurs racines doivent être recherchées dans le Kuro-Araksian culture archéologique, qui vivait sur le territoire Caucase du Nord au début du IV IIIe millénaire J.-C., ainsi que dans la culture Maikop, qui habitait les contreforts du Caucase du Nord à la même période.

Mentions des Vainakhs dans sources écrites trouvé pour la première fois chez Strabon, qui dans sa « Géographie » mentionne certains « Gargarei » vivant dans les petits contreforts et plaines du Caucase central.

Au Moyen Âge sur la formation des peuples Vainakh forte influence possédait l'État d'Alania dans les contreforts du Caucase du Nord, tombé au XIIIe siècle sous les sabots de la cavalerie mongole.

Yukaghirs

Le petit peuple sibérien des Yukaghirs (« peuple des Mezlots » ou « peuple lointain ») peut être appelé le plus ancien du territoire de la Russie. Selon l'historien A. Okladnikov, ce groupe ethnique est apparu à l'âge de pierre, environ au 7ème millénaire avant JC, à l'est de l'Ienisseï.

Les anthropologues estiment que ce peuple, génétiquement isolé de ses voisins les plus proches, les Toungouses, représente la couche la plus ancienne de la population autochtone de la Sibérie polaire. Leur caractère archaïque est également mis en évidence par la coutume longtemps préservée du mariage matrilocal, selon lequel, après le mariage, le mari vit sur le territoire de sa femme.

Jusqu'au 19ème siècle, de nombreuses tribus Yukaghir (Alai, Anaul, Kogime, Lavrentsy et autres) occupaient un vaste territoire allant de la rivière Léna à l'embouchure de la rivière Anadyr. Au XIXe siècle, leur nombre a commencé à diminuer considérablement en raison des épidémies et des troubles civils. Certaines tribus ont été assimilées par les Yakoutes, les Evens et les Russes. Selon le recensement de 2002, le nombre de Yukaghirs est tombé à 1 509 personnes.

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Union slave orientale de tribus vivant dans le bassin des cours supérieurs et moyens de l'Oka et le long de la rivière Moscou. La colonisation des Viatichi s'est produite à partir du territoire de la rive gauche du Dniepr ou du cours supérieur du Dniestr. Le substrat des Viatichi était la population balte locale. Les Viatichi ont conservé leurs croyances païennes plus longtemps que les autres tribus slaves et ont résisté à l'influence des princes de Kiev. Désobéissance et belligérance - carte de visite Tribu Viatichi.

Union tribale Slaves de l'Est 6-11 siècles. Ils vivaient dans les territoires d'aujourd'hui Vitebsk, Mogilev, Pskov, Briansk et Régions de Smolensk, ainsi que l'est de la Lettonie. Ils ont été formés sur la base de la population slave et balte locale entrante - la culture Tushemlinskaya. L'ethnogenèse des Krivichi impliquait les restes des tribus locales finno-ougriennes et baltes - Estoniens, Livs, Latgaliens - qui se mêlèrent à la nombreuse nouvelle population slave. Krivichi est divisé en deux grands groupes: Pskov et Polotsk-Smolensk. Dans la culture des Krivichi de Polotsk-Smolensk, à côté des éléments de décoration slaves, il existe des éléments de type baltique.

Ilmenskie slovène- union tribale des Slaves orientaux sur le territoire Terre de Novgorod, principalement dans les terres proches du lac Ilmen, adjacentes au Krivichi. Selon le Conte des années passées, les Slovènes Ilmen, ainsi que les Krivichi, Chud et Meri, ont participé à l'appel des Varègues, apparentés aux Slovènes - immigrants de la Poméranie baltique. Un certain nombre d'historiens considèrent la région du Dniepr comme la patrie ancestrale des Slovènes, d'autres retracent les ancêtres des Slovènes Ilmen de la Poméranie baltique, car les légendes, les croyances et les coutumes, le type d'habitation des Novgorodiens et des Slaves polabiens sont très similaire.

Duléby- union tribale des Slaves orientaux. Ils habitaient les territoires du bassin de la rivière Boug et des affluents droits du Pripyat. Au 10ème siècle L'association des Dulebs s'est désintégrée et leurs terres sont devenues une partie de la Russie kiévienne.

Volyniens - Union slave orientale tribus vivant sur le territoire des deux rives du Bug occidental et à la source du fleuve. Pripiat. Dans les chroniques russes, les Volyniens ont été mentionnés pour la première fois en 907. Au Xe siècle, la principauté Vladimir-Volyn se forme sur les terres des Volyniens.

Drevlyans- Union tribale slave orientale, occupée aux VIe-Xe siècles. le territoire de la Polésie, la rive droite du Dniepr, à l'ouest des clairières, le long des rivières Teterev, Uzh, Ubort, Stviga. La zone de résidence des Drevlyans correspond à la zone de la culture Luka-Raykovets. Le nom Drevlyans leur a été donné parce qu'ils vivaient dans les forêts.

Drégovitchi- union tribale des Slaves orientaux. Les limites exactes de l'habitat des Dregovichi n'ont pas encore été établies. Selon un certain nombre de chercheurs, aux VIe-IXe siècles, les Dregovichi occupaient un territoire dans la partie médiane du bassin de la rivière Pripyat, aux XIe-XIIe siècles, la frontière sud de leur colonie s'étendait au sud de Pripyat, la frontière nord-ouest - dans le bassin versant. des rivières Drut et Berezina, l'ouest - dans le cours supérieur du fleuve Neman . Lors de leur installation en Biélorussie, les Dregovichi se sont déplacés du sud vers le nord jusqu'au fleuve Neman, ce qui indique leur origine méridionale.

Habitants de Polotsk- Tribu slave, partie union tribale Krivichi, qui vivait sur les rives de la rivière Dvina et de son affluent Polota, d'où ils tirent leur nom.
Le centre du territoire de Polotsk était la ville de Polotsk.

Clairière- une union tribale de Slaves de l'Est qui vivaient sur le Dniepr, dans la région de Kiev moderne. L'origine même des clairières reste floue, puisque le territoire de leur peuplement était à la jonction de plusieurs cultures archéologiques.

Radimichi- une union slave orientale de tribus qui vivaient dans la partie orientale de la région du Haut Dniepr, le long de la rivière Sozh et de ses affluents aux VIIIe-IXe siècles. Des routes fluviales pratiques traversaient les terres des Radimichi, les reliant à Kiev. Les Radimichi et les Vyatichi avaient un rite funéraire similaire - les cendres étaient enterrées dans une maison en rondins - et des bijoux de temple féminins similaires (anneaux temporels) - à sept rayons (chez les Vyatichi - à sept pâtes). Les archéologues et les linguistes suggèrent que lors de la création culture matérielle Les tribus Radimichi faisaient également partie des tribus baltes vivant dans le cours supérieur du Dniepr.

Les habitants du Nord- une union slave orientale de tribus qui vivaient aux IXe et Xe siècles le long des rivières Desna, Seim et Sula. L'origine du nom des nordistes est d'origine scythe-sarmate et remonte au mot iranien « noir », qui est confirmé par le nom de la ville des nordistes - Tchernigov. La principale occupation des habitants du Nord était l'agriculture.

Tivertsy- une tribu slave orientale qui s'est installée au IXe siècle dans la zone située entre les fleuves Dniestr et Prut, ainsi que le Danube, y compris le long de la côte Budjak de la mer Noire sur le territoire de la Moldavie et de l'Ukraine modernes.

Oulich- Union tribale slave orientale qui existait aux IXe et Xe siècles. Les Ulichi vivaient dans le cours inférieur du Dniepr, du Bug et sur les rives de la mer Noire. Le centre de l'union tribale était la ville de Peresechen. Oulich pendant longtemps résisté aux tentatives des princes de Kiev de les soumettre à leur pouvoir.

La Crimée est l'un des coins les plus étonnants de la Terre. En raison de son situation géographique il était à la jonction de l'habitat différentes nations, faisaient obstacle à leurs mouvements historiques. Les intérêts de nombreux pays et de civilisations entières se sont affrontés sur un si petit territoire. La péninsule de Crimée est devenue plus d'une fois une arène guerres sanglantes et batailles, faisait partie de plusieurs États et empires.

Varié conditions naturelles a attiré des peuples de diverses cultures et traditions en Crimée. Pour les nomades, il y avait de vastes pâturages, pour les agriculteurs -. terres fertiles, pour les chasseurs - des forêts avec beaucoup de gibier, pour les marins - des baies et des baies pratiques, beaucoup de poissons. Par conséquent, de nombreux peuples se sont installés ici, devenant une partie du conglomérat ethnique de Crimée et participant à tous événements historiques sur la péninsule. Dans le quartier vivaient des gens dont les traditions, les coutumes, les religions et les modes de vie étaient différents. Cela a donné lieu à des malentendus, voire à des affrontements sanglants. Les conflits civils ont pris fin lorsqu’il a été compris qu’il n’était possible de vivre et de prospérer correctement que dans la paix, l’harmonie et le respect mutuel.

Qui habitait le territoire de la région d'Orenbourg dans l'Antiquité et au Moyen Âge ?

Histoire recherche géographique et développement du territoire de la région

Quand sont apparues les premières informations sur le territoire de la région ?

Les informations les plus anciennes sur le territoire de notre région sont fournies par historien grec et le voyageur Hérodote. Dans "l'Histoire", écrite par Hérodote au milieu du Ve siècle. Avant JC, la mer Caspienne est décrite, derrière laquelle se trouve une « plaine dans un espace immense », au-delà de laquelle « la terre est rocheuse et inégale », et derrière elle « se dressent de hautes montagnes infranchissables ». Dans la description d'Hérodote, on devine plaines sans fin Plaine caspienne, général Syrt « rocheux et inégal » et montagnes de l'Oural « hautes et infranchissables ».

La première carte avec l'image de la rivière. L'Oural et les montagnes du sud de l'Oural au IIe siècle. ANNONCE compilé par le géographe alexandrin Claudius Ptolémée. Sur la carte de l'Asie, il montra le fleuve. Daix (Oural), au sommet duquel se trouvaient les montagnes Rimmikai (Oural).

Mais ni Hérodote ni Ptolémée n'étaient sur le territoire de notre région. D'abord voyageur célèbre qui a visité notre région était l'écrivain arabe Ibn Fadlan. En 921-922 lui, dans le cadre d'une ambassade se dirigeant vers la Volga Bulgarie (le territoire de l'actuel Tatarstan), a traversé régions occidentales région actuelle d'Orenbourg.

Aux X-XII siècles. Les Arabes étaient déjà bien conscients du r. Ruza (Oural) et r. Magra (Sakmara). Les marchands et missionnaires occidentaux ont également traversé à plusieurs reprises les steppes du sud de l'Oural. Parmi eux se trouve l'ambassadeur du Pape, Palazio Carpini (1246), ambassadeur roi de France Willem Rubruck (1253), frères italiens Nicolo et Mateo Polo (1265) - père et oncle le célèbre Marco Polo.

DANS fin XVIe V. le fameux « Grand Dessin » est apparu - un énorme carte routière L'État de Moscou et les terres adjacentes des régions de la Volga et du Trans-Oural. Malheureusement, la carte elle-même n'a pas survécu. Seule la description de la carte a survécu à ce jour - "Le Livre du Grand Dessin" (1627). Il est dit : « La rivière Yaik coulait au niveau de la montagne Oraltovaya (Oural du Sud) contre le cours supérieur de la rivière Tobol. La rivière Yaik se jetait dans la mer de Khvalynsk, et les canaux de la rivière Yaik jusqu'à la mer étaient de 1050 verstes... La rivière Yuryuk Samar (Sakmara)... tombait dans le Yaik contre les montagnes d'Aralt avec côté droit... est tombé dans Yaik, sur la rive gauche de Yaik, la rivière Ilez, en contrebas du mont Tustebi, à notre avis, c'est le mont Solyanaya, où ils cassent du sel... "

Qui habitait le territoire de la région d'Orenbourg dans l'Antiquité et au Moyen Âge ?

Dans l'Antiquité et le Moyen Âge, les étendues du sud de l'Oural et du Trans-Oural servaient d'habitats, de nomades et d'arène de déplacement pour diverses tribus et peuples (Annexe 1). Abondance de pâturages et de terres fertiles, rivières et lacs riches en poissons, gisements de cuivre et minerais de fer contribuent depuis longtemps au développement de notre région. Au IIe siècle Colombie-Britannique e. Dans les steppes de l'Oural et du Kazakhstan, s'est développée une structure économique combinant l'élevage nomade, l'agriculture et la métallurgie primitives, ainsi que le commerce avec les voisins.

Dans la partie orientale de la région d'Orenbourg (district de Kvarken), des vestiges d'anciennes villes de l'âge du bronze ont été découverts, couvrant III-II mille. Colombie-Britannique e. On pense que ces villes ont été construites par les anciens Aryens, qui se sont ensuite déplacés des steppes du sud de l'Oural vers l'ouest et sont devenus la base de la formation de nombreux peuples d'Europe étrangère.

Pendant de nombreux siècles, la région Oural-Caspienne a été la porte d’entrée de grandes migrations. Des vagues de peuples, les unes après les autres, ont déferlé sur les steppes d'Orenbourg, se déplaçant les unes les autres, laissant des traces de leur séjour dans sites archéologiques Et noms géographiques. Au 1er siècle Colombie-Britannique e. La région d'Orenbourg était le lieu de résidence millénaire de tribus sarmates engagées dans l'élevage nomade. De IV à XIIIe siècle notre région, se remplaçant les uns les autres, était habitée par les Huns, les Avars, les Guzes, les Pechenegs, les Bulgares, les Coumans et les Mongols-Tatars.

Durant cette période, diverses parties du territoire de la région faisaient partie entités étatiques qui existait au Moyen Âge. Au 9ème siècle. la région du sud-ouest d'Orenbourg était la périphérie nord-est Khazar Khaganat. Au XIIe siècle. la partie nord-ouest de la région faisait partie de la Volga Bulgarie. Au cours des deux siècles suivants, tout le territoire de la région d'Orenbourg faisait partie de la Horde d'Or. Aux XVe-XVIIe siècles, après l'effondrement de l'État mongol-tatare, partie nord la région est devenue un lieu de Bachkirs nomades, les ulus étaient situés entre la Volga et l'Oural Horde Nogaï, le long de la rive gauche de l'Oural et au sud s'étendaient les terres des zhuzes kazakhs.

Tribus slaves sur le territoire de la Russie au Xe siècle.

La fin de la guerre d'Igor avec Byzance et l'échange d'ambassades pacifiques ont contribué au fait que les premières données précises sur les tribus et les villes slaves sont apparues dans les sources byzantines. Dans les Notes de Constantin Porphyrogénète, des informations sur la Rus' ont été enregistrées à partir des paroles des Byzantins qui ont voyagé avec une ambassade à Kiev, ou des ambassadeurs russes arrivés à Constantinople en 944 pour conclure un traité de paix. L'essai de l'empereur décrit de manière très détaillée le voyage à travers les rapides du Dniepr, qui comportait de nombreux risques mortels. Scandinave (russe) et Nom slave la plupart des seuils. Selon les linguistes, Noms slaves les seuils étaient sujets à moins de distorsion dans les archives byzantines que dans les archives scandinaves. Cela indiquait que les compilateurs des Notes utilisaient des sources d'information slaves. Les connaissances de la personne qui présentait des informations sur la Russie aux fonctionnaires impériaux se limitaient principalement au district de Kiev. Sur sept Villes slaves, nommés dans les Notes, quatre étaient situés à Russie du Sud. Leurs noms (Kiova, Chernigoga, Vusegrad et Vyatichev) sont véhiculés avec plus de précision, tandis que les noms de deux villes situées en dehors de la région de Kiev sont déformés et méconnaissables (Meliniski et Teliutsy). Dernier titre Ce n’est pas du tout déchiffrable. Parmi les tribus slaves figurent les Kriviteins (Krivichi), les Lendzanins (Lendzyans) et les Derevlenins (Verviaans, Drevlyans). L'auteur des Notes a reçu plus de informations détaillées et les mentionne donc deux fois. En plus d'eux, les Nordistes (Severii), Druguvits (Dregovichi) et Ultins (Ulichi) sont nommés. Les noms des tribus des Slovènes, Polotsk, Vitichi, Volyniens, Tivertsi, qui vivaient loin de Kiev, n'apparaissent pas dans les Notes. Les rédacteurs des Notes ont montré une grande connaissance de Kiev et de sa région. Cependant, la liste byzantine des tribus slaves n'inclut pas les Polyans qui vivaient à Kiev même. Parallèlement, les auteurs des Notes parlent de certains Lendziens absents du Conte des années passées. Il existe une hypothèse sur l'identité de ces tribus. Comme établi dans la littérature, le mot « Ledzyan » reproduit le nom propre des Polonais (lendjane ; russe Lyadsky, Polonais). Le mot « clairière » a la même signification. Le nom des clairières des terres de la Grande Pologne et des clairières de la région de Kiev coïncide. L'ordre dans lequel les tribus sont répertoriées dans les Notes de Constantin Porphyrogenitus est remarquable. Les Lendzyans sont mentionnés dans un cas à côté des Krivichi et dans l'autre - à côté des Ulitsch et des Drevlyans. Si les voisins des Lendzyens étaient les Krivichi (d'une part), les Drevlyans et les Ulich (de l'autre), cela signifie qu'ils vivaient précisément dans les endroits qui, selon la chronique, étaient occupés par les Polyans et Radimichi. Cette petite tribu resta également inconnue de Constantin Porphyrogénète, tout comme la tribu Polyan. On peut suggérer que les petites tribus des Polyans et des Radimichi étaient des fragments grande tribu, qui maintint son unité au milieu du Xe siècle, mais se désintégra aux XIe-XIIe siècles. Le reflet de ce fait était les souvenirs d'ancêtres communs et origine commune tribus enregistrées par le chroniqueur. "Les Radimichi et les Viatichi", affirma Nestor, "des Polonais : il y avait deux frères dans les Lyakhs - Radim et l'autre Vyatko, et le Radim aux cheveux gris est venu à Sezha et s'appelait Radimichi, et Viatko était assis avec son famille sur Otse, de lui il était surnommé Vyatichi". Radom était l'un des villes anciennes Pologne. Les mots « Radim » et « radimichi » correspondent à ce toponyme.

Les habitants de Kiev se considéraient comme des Polyans, ce qui déterminait l'attitude des chroniqueurs envers cette tribu : « Les hommes sont sages dans le sens où ils sont appelés Polyans, d'eux il y a des Polyans à Kiev jusqu'à ce jour. Les sages Polyans avaient l'habitude d'être « doux et tranquilles » ; ils avaient une « coutume de mariage » envers leurs proches. Au contraire, les Radimichi, les Viatichi et leurs voisins « vivent dans la forêt, comme toutes les bêtes, mangeant tout ce qui est impur et blasphématoire devant leurs pères… ». Le parti pris évident du jugement a mis Nestor dans une position difficile. S'il admettait que les clairières ont ancêtres communs avec les Radimichi et les Vyatichi, alors les discussions sur la sagesse particulière et les vertus des clairières auraient perdu leur fondement. On comprend pourquoi le chroniqueur a décidé de passer sous silence la question de l'origine des clairières, alors que le problème de l'origine de cette tribu et de son premier prince Kiya était l'un des plus urgents. Les Polonais, écrit Nestor, se sont installés sur la Vistule, et « de ces Polonais, on l'appelait la clairière » ; « De la même manière, les Slovènes sont venus s'asseoir le long du Dniepr et ont traversé la clairière, et les Druziens, les Drevlyens, se sont assis dans les forêts » ; "aux clairières qui vivaient dans ces montagnes", etc. Après avoir expliqué que les Drevlyans tirent leur nom du fait qu'ils vivaient dans la forêt, le chroniqueur a laissé le lecteur complètement ignorant pourquoi les futurs Kieviens, s'étant installés "sur les montagnes", ont commencé être appelé « clairières ». Ayant nommé sur la même page les clairières polonaises et les clairières de Kiev, le savant scribe n'a pas expliqué les relations entre ces tribus. Pendant ce temps, le nom des Polonais-Polyans de la Grande Pologne était étroitement lié au nom des Lendzyan-Polyans de Kiev. Le nom Kiova (arabe : Kuyavia) est proche du toponyme Kuyavia en Pologne. Dans le contrat Prince de Kyiv Igor 944, l'un des « archontes » (rois) les plus anciens de Kiev, portait le nom de Volodislav, caractéristique des Polonais.

Les chercheurs ont exprimé leur surprise que la petite tribu des Polyans ait joué un rôle aussi important dans l'histoire de la Russie. En fait, une petite tribu pouvait difficilement survivre, et encore moins subjuguer les tribus beaucoup plus puissantes qui l'entouraient et l'occupaient. des territoires immenses. Selon Nestor, les clairières ont été "offensées" voisins les plus proches- les Drevlyans, pas du tout une grande tribu. Les notes de Constantin Porphyrogenitus expliquent la question. Jusqu'au milieu du Xe siècle. les Polyans, Radimichi et, probablement, les Vyatichi conservèrent leur appartenance à une seule tribu de Lendzyans, qui n'était pas inférieure en nombre et en puissance à l'union des Krivichi ou des Slovènes Ilmen. La conquête normande accéléra l'effondrement de cette tribu. Les Lendziens qui vivaient dans la région du Dniepr se soumirent aux Rus, tandis que les Viatichi restèrent longtemps sous le règne des Khazars. Les anciens liens tribaux ont été détruits Terres slaves, qui furent d'abord maîtrisés par les Normands. Ces terres furent également les premières à subir la christianisation.

Konstantin Porphyrogenitus a décrit en détail la polyudie de la Rus. Dans cette description, il n'y a pas de clairières ni de radimichi. Les Rus ne sont pas allés à Polyudye chez les Lendziens (Polyans, Radimichi) car les terres des Lendziens dans la région du Dniepr sont devenues leur habitat, tandis que les Vyatichi restaient toujours des affluents des Khazars.

Nestor était un moine instruit, un écrivain talentueux et consciencieux. Sa description de la vie et des coutumes des anciens Slaves n'était en aucun cas une fiction. Le chroniqueur n'a suivi que les impressions de la vie contemporaine. À début XII V. les clairières de Kiev ont non seulement reçu le baptême, mais ont également été imprégnées de l'esprit chrétien, tandis que leurs anciens compatriotes Radimichi et Vyatichi sont toujours restés païens. Au milieu du Xe siècle. Les Lendziens sur tout le territoire, depuis Kiev jusqu'aux terres des Radimichi au-delà du Dniepr et des Viatichi sur l'Oka, sont restés païens. Ce n’est qu’après l’adoption du christianisme que les différences entre la capitale et la périphérie sont apparues.

La légende sur l'origine polonaise des clairières était connue de Nestor. Mais il était dominé par le mal de l'époque - des frictions entre la capitale chrétienne et la périphérie païenne, des disputes pour savoir quel volost - Kiev ou Novgorod - était ancien », qui a commencé à Kiev devant la principauté"etc. Répondant à toutes ces questions, les chroniques de Kiev exposent la légende de Kiev. Histoire de la chronique environ trois frères, les fondateurs de Kiev, étaient apparemment basés histoire folklorique. Trois frères Kiy, Shchek et Khoriv ont navigué et se sont assis sur trois montagnes (Mont Kiev, Shchekovitsa et Khorivitsa), tandis que leur sœur Lybid était assise sous une montagne sur la rivière Lybid. La légende des frères, fondateurs d'une ville ou d'un État, se trouve dans sources folkloriques de nombreux pays. Les chroniqueurs de Kiev n'ont pas manqué de rendre compte de l'origine de Rurik, Radim, Viatko, etc. et ont gardé le silence sur l'origine de l'ancêtre de tous les habitants de Kiev - le premier prince de Kiev. Cela réduit considérablement la valeur historique de la légende de Kiya.