Quand Monomakh régnait. Soyez toujours d'humeur

Le règne de Vladimir Monomakh tombe dans les années 1112-1125. Il prit le règne de Kiev, étant un homme de 60 ans, instruit et sage. C'est peut-être pour cette raison que les années de son règne sont considérées comme les meilleures pour l'ancien État russe.

L'un des Rurikovich

Petit-fils, fils bien-aimé du Grand Prince de Kyiv Vsevolod et Princesse byzantine Anna (fille de l'empereur de Constantinople Constantin Monomakh) est née en 1053. Après avoir grandi, il a été le soutien de son père dans tout. Naturellement, Vsevolod a légué Trône de Kievà lui. Mais Vladimir, qui détestait les conflits civils, abandonna le Grand Règne en faveur de son cousin Sviatopolk II Izyaslavich, puisque le père de Monomakh, Vsevolod, monta sur le trône de Kiev après l'expulsion de son frère Izyaslav. Les habitants de Kiev n'aimaient pas vraiment Sviatopolk et son entourage, principalement à cause de leur amitié avec les Polovtsiens et du fait que sous lui l'usure atteignait des proportions sans précédent.

Sage et populaire

Immédiatement après la mort du prince de Kiev, Monomakh reçut une invitation au Grand Règne, mais il ne se précipita pas vers la capitale parce qu'il ne voulait pas violer la succession du trône, car il croyait que Sviatopolk devait être gouverné par l'un ou l'autre. Oleg Seversky, ou David de Tchernigov, ou Yaroslav de Mourom - tous descendants de Sviatoslav. Les habitants de Kiev, souffrant de l'oppression insupportable des prêteurs juifs, profitèrent de sa lenteur et un soulèvement éclata dans la ville, accompagné de pogroms. De nouveau, ils envoyèrent un messager à Monomakh. Cette fois, il n'a pas hésité. Vladimir (son nom de l'église- Vasily) et avant l'occupation du trône de Kiev, il avait la gloire d'un pacificateur, d'un conquérant des Polovtsiens (il conclut le 19 traités de paix) et l'unificateur des terres russes (ses fils siégèrent grandes villes- Novgorod, Smolensk et Rostov, et le frère Rostislav régnait à Pereyaslavl).

Un début brillant

Le règne de Vladimir Monomakh dans n'importe quelle ville - Smolensk 1073-1078, Tchernigov 1078-1094, Pereyaslavl 1094-1113 - fut sage et réussi. Les Kieviens rebelles n'exigeaient que le règne de Vladimir, à l'arrivée duquel le soulèvement s'est calmé. Mais Monomakh a compris ses raisons pour éviter des troubles à l’avenir et a réduit considérablement les taux des prêteurs (pas plus de 20 % par an), ce qui a facilité la vie des classes inférieures. La « Charte sur Rez » a été adoptée après de difficiles consultations avec les représentants des élites. Après avoir compris que l'usure finit par nuire non seulement aux Russes, mais aussi à eux-mêmes, il fut décidé d'expulser tous les prêteurs juifs du pays. Il était stipulé que les « financiers » pouvaient emporter avec eux tous leurs biens acquis, mais ne devaient plus jamais retourner en Russie. Naturellement, de nombreux Juifs se sont convertis à l’Orthodoxie.

Le deuxième prototype de Vladimir Krasn Solnyshka

Les années du règne de Monomakh furent la dernière montée Russie kiévienne. Commandant chanceux bon politicien, un homme instruit et un écrivain talentueux, qui a laissé derrière lui œuvres littéraires, il a donné des années à Rus vie paisible- les Pechenegs ont été expulsés, les Polovtsiens avaient peur de piller les terres russes, car dans les campagnes contre eux, le prince comptait sur milice, et non sur les mercenaires. Il était très populaire parmi le peuple, ses traits complétaient l'image Vladimir épique Red Solnyshka (le premier prototype était son grand-père Vladimir, le baptiste de Rus'). Les exploits d'Ilya Muromets ont eu lieu sous le règne de Vladimir Monomakh

Grande victoire en politique étrangère

La politique étrangère de celui-ci a atteint son apogée sous le fils du défunt Empereur byzantin Alexeï Ier Jean II, qui a prévenu la campagne d'une grande armée russe contre Constantinople. Voulant la paix avec la Russie kiévienne, les Grecs ont volontairement fait d'énormes concessions - Monomakh a reçu le titre de roi, égal en importance au basileus de Byzance. Il a reçu des vêtements royaux, un sceptre, un orbe et une couronne, ainsi que le célèbre et légendaire « chapeau de Monomakh ». L'union a été scellée mariage dynastique- Le fils de Jean, héritier Alexei, a épousé la petite-fille du prince de Kiev. Ainsi, le règne de Vladimir Monomakh fut marqué par l'établissement d'une forte alliance familiale avec Byzance.

Homme politique flexible

Certes, la campagne avertie contre Constantinople prévoyait la saisie des terres du Danube le long de la route, mais Monomakh pouvait toujours sacrifier quelque chose pour le bien de la paix. Par conséquent, ces terres sont restées avec Byzance. Après la bataille avec le prince de Minsk Gleb et sa captivité, ces terres sont devenues amies avec Kiev - son pouvoir suprême y a été reconnu.

Parmi les avantages incontestables figure le fait que sous le règne de Vladimir Monomakh, les trois quarts de toutes les terres russes étaient concentrées entre ses mains. Des accords de paix ont été conclus avec tous les voisins, certains par traité et d'autres par guerre. Ainsi, la rébellion a été réprimée en Volyn, où régnait le fils de Sviatopolk, qui était le gendre de Vladimir, Yaroslav. Il a transformé sa cour en un repaire hostile à Kyiv. Les prêteurs juifs et toutes sortes d'ennemis éternels de la Russie ont fui ici. Une grande armée de Tchèques, de Hongrois et de Polonais se dirigea vers Kiev. L'armée de Mstislav Vladimirovitch s'approchait de lui. Yaroslav lui-même avait déjà été tué par des soldats russes lors du siège de Volyn. Il était illogique de porter assistance aux défunts ; l'armée ennemie s'est retirée.

La croissance de la puissance de la Russie

Ni l'un ni l'autre Bulgares de la Volga, dont la flottille a été vaincue par les soldats russes, ni les habitants des États baltes et de la Finlande, qui rendaient régulièrement hommage, n'ont attaqué les terres russes sous le règne de Vladimir Monomakh. Tout cela a permis de s'engager dans l'amélioration de l'État. Des églises ont été construites, le commerce s'est développé, des pièces de monnaie ont commencé à être frappées, des livres ont été traduits de la langue byzantine, des écoles ont commencé à s'ouvrir, dans lesquelles les enfants étaient envoyés pour être scolarisés. meilleures familles. Être personne instruite et écrivain doué, Vladimir a laissé à ses descendants ses œuvres - "Enseignement" et "Marche". De plus, Nestor, moine de la Laure de Kiev-Petchersk, a créé le « Conte des années passées » (1117). Le règne de Vladimir Monomakh à Kyiv transforma la ville en un grand centre commercial et centre culturel. Il est parti pour lui-même bon souvenir depuis des siècles et un exemple de gestion gouvernementale qui rend le pays prospère. On parle bien de lui non seulement dans le « Conte des années passées » écrit sous son règne, mais aussi dans la Chronique d'Ipatiev et dans le « Conte de la destruction de la terre russe ». Et après sa mort, certains de ses descendants furent couronnés rois avec le « bonnet de Monomakh ».

Le règne de Vladimir Monomakh commença le 20 avril et se termina le 19 mai 1125, jour de sa mort. Sous Vladimir Monomakh, les mariages dynastiques se sont généralisés. Il a marié tous ses nombreux enfants avec presque toutes les personnes couronnées d'Europe. Des mariages étaient également conclus avec les enfants des khans.

Résultats du conseil

Vladimir Monomakh a laissé derrière lui une puissance forte sur laquelle comptaient ses voisins, dont les résultats du règne peuvent être résumés comme suit. La principale réussite fut la fin des raids polovtsiens qui ravageèrent le pays. L'autorité de la Russie s'est accrue de manière indescriptible après la victoire sur eux. Sa croissance ultérieure a été facilitée par un équilibre politique extérieure et les mariages dynastiques.

Monomakh a renforcé la centralisation du pouvoir et a ainsi réussi à maintenir un contrôle complet sur toutes les villes et routes commerciales Rus'. À la suite de la cessation de la guerre civile et de l'offensive vie paisible Tous les secteurs de l'économie, de la littérature et de l'art, ont commencé à se développer et la puissance du pays a considérablement augmenté, tant militaire qu'économique.

Vladimir Monomakh, dont les principales caractéristiques du règne seront évoquées dans cet article, vécut de 1053 à 1125. Au cours de sa vie, il fut prince de Smolensk, Tchernigov, Pereyaslavl et Kiev. Au baptême, il s'appelait Vasily, mais tout le monde le connaît sous le nom de Vladimir. Son père Vsevolod était le fils de Yaroslav le Sage, sa mère était la fille de Constantin IX Monomakh, l'empereur byzantin.

Brève biographie

Le futur prince a passé son enfance à côté de son père à Pereyaslav-Yuzhny. À l'âge de 13 ans, à la demande de son père, il commence à comprendre les affaires militaires. Au même âge, il fut envoyé régner sur les terres de Rostov-Suzdal. Là, il a appris les bases en pratique administration publique.

Cela fut utile à Vladimir Monomakh (règne de Smolensk 1073-1078) à l'avenir. En tant que prince, il devait constamment se battre avec les Polovtsiens. Pour sécuriser ses terres, il aide ses voisins. Ensemble, il était plus facile de combattre les tribus agressives.

En 1078, Kyiv fut occupée par Vsevolod Yaroslavovich. Son fils a alors 25 ans et commence à régner à Tchernigov. Ici aussi, il dut repousser les raids dévastateurs des Polovtsiens. Pendant plus de dix ans, il fut main droite père. On lui confia la direction des escouades grand-ducales qui détruisirent les Polovtsiens et pacifièrent les princes rebelles.

En 1093, Vsevolod Yaroslavovitch meurt. Le trône de Kyiv est reçu par Sviatopolk Izyaslavovich, le cousin de Vladimir. Un an plus tard, Monomakh quitte Tchernigov pour Oleg Sviatoslavovich et se rend lui-même dans la Principauté de Pereyaslavl. Le fils aîné et le frère cadet furent tués dans de nombreuses batailles. C'est l'époque de la manifestation des prouesses militaires du prince.

Arrivée au pouvoir à Kyiv

En 1113, Sviatopolk mourut. Les Sviatoslavich prétendaient au trône, mais ils n'étaient pas aimés à Kiev parce qu'ils entretenaient des relations avec les Polovtsiens. Lors de la réunion, il a été décidé de demander à Vladimir de déménager de Pereyaslav à Kiev et de prendre la place qui appartenait autrefois à son père et à son grand-père.

Même avant les années officielles de son règne, Vladimir Monomakh était à la tête des princes de la Russie. Mais il n'était pas pressé d'accepter l'offre. Alors qu'il hésitait, des émeutes éclatèrent à Kyiv. La foule a commencé à détruire les cours des riches. Seul un dirigeant fort pourrait mettre un terme à ces outrages.

Le prince a quitté Pereyaslav pour s'asseoir sur le trône à Kyiv. Les émeutes se sont calmées, ça a commencé gouvernement sage Monomakh, qui avait alors déjà 60 ans.

Élimination des conflits princiers

Selon le chroniqueur, le règne de Vladimir Monomakh le caractérise comme un homme qui a réconcilié tous les belligérants. Il faisait preuve d’hospitalité, donnait l’exemple de piété et était un vaillant guerrier.

Malgré le fait que la plupart des princes l'ont pris pour l'aîné, Monomakh n'a pas pu éviter deux guerres intestines. Le premier s'est produit sur les terres polovtsiennes avec Gleb Vseslavich. Le second est en Volyn avec Yaroslav. Vladimir est devenu le vainqueur des deux guerres, mais les autres princes n'ont pas osé s'opposer au dirigeant de Kiev.

Guerres avec les voisins

Sous le règne de Vladimir Monomakh, les terres de la Rus' étaient en sécurité absolue et le souverain envoya hardiment ses fils en campagne dans les terres voisines.

Mstislav, qui était le fils aîné et prince de Novgorod le Grand, fit un voyage sur le territoire du Chud de Livonie. En 1116, il réussit à s'emparer de la ville d'Odenpe.

Yuri (Dolgoruky) régnait sur les terres de Rostov. En 1120, sur des navires longeant la Volga, il se rendit sur le territoire des Kama Bolgars et en arriva avec un bon butin.

Yaropolk marcha avec son armée au-delà du Don. Là, en 1116, il écrasa les Polovtsiens et d'autres tribus. Au cours de la campagne, le troisième fils de Monomakh captura la princesse Alan, dont il fit son épouse. Le pogrom des Polovtsiens a permis aux Pechenegs et aux Torques opprimés de déclencher leurs soulèvements, mais ils ont été réprimés. Les Pechenegs durent fuir vers les terres de la Rus'.

Relations avec les Coumans

Les Polovtsiens étaient l'un des ennemis les plus sérieux des Slaves dans la lutte pour le territoire. Sous le règne de Vladimir Monomakh, de nombreux affrontements avec eux ont eu lieu à Pereyaslav. La principauté était au bord champ sauvage. A cette époque, ces terres étaient aussi appelées la steppe polovtsienne.

On sait qu'à partir de 1103, le prince commença à mener des campagnes contre les Polovtsiens. Il a pu remporter des victoires importantes dans les batailles suivantes :

1103 – sur Suteni ;
1107 ;
1111 - à Salnitsa.

En 1116, le prince entreprit une seconde campagne, qui ne fut pas moins réussie. Après cela, les Polovtsiens ont été contraints de quitter le territoire de la frontière russe.

Randonnée vers le Danube

Monomakh a été contraint d'envoyer ses troupes à travers le Danube pour se battre pour les droits de son petit-fils Vasily. Son père Léon fut tué sur ordre de l'empereur byzantin. L'armée était dirigée par Ivan Vojtisic. Mais les Grecs réussirent à capturer Doristol. Ensuite, le prince envoya son fils Viatcheslav et le gouverneur Thomas, descendant de Ratibor. Mais ils n'ont pas réussi à capturer Doristol. À la fin de son règne, ses relations avec Byzance redevinrent amicales. En témoigne le fait que les villes furent remises à l'empereur grec. Ceci est également mentionné dans les chroniques. Son petit-fils Vasily s'est installé à Kiev ; il est mort dans l'une des batailles entre les princes.

"Enseigner aux enfants"

Le règne du prince Vladimir Monomakh se distingue par des décisions sages et équilibrées. Dans son travail, il convainc ses enfants de vivre en paix, de ne pas succomber à la paresse, de ne pas compter sur le commandant pendant les batailles, d'aimer leurs femmes, mais de ne pas leur donner de pouvoir sur eux-mêmes, de ne pas oublier les connaissances qu'ils ont reçues. , et d'apprendre de nouvelles choses. Il se souvient de son père qui, assis à la maison, connaissait cinq langues. Pour cela, il était vénéré dans d'autres pays.

L’« Enseignement » constitue une excellente preuve de l’intelligence du prince, de sa piété, de son alphabétisation et de son érudition. Cette création est toujours d'actualité aujourd'hui. Il est inclus dans programme scolaire comme exemple de moralité.

Politique intérieure

Durant son règne, Vladimir Monomakh passait plus de temps en dehors de la maison. Il a lui-même écrit qu'il avait mené 83 campagnes importantes, mais qu'il ne pouvait pas compter les campagnes sans importance. Néanmoins, il n'a pas oublié les affaires intérieures de l'État.

Les principales activités du prince :

L'un des organisateurs du congrès de Lyubech, qui eut lieu en 1097. Les princes se sont rassemblés pour unir leurs forces dans la lutte contre les Polovtsiens. Ils proclamèrent le principe selon lequel chacun d’eux « est propriétaire de sa patrie ».
Compilé un ajout à Russkaya Pravda. Elle est connue sous le nom de « Charte de Vladimir Monomakh ». Le prince a limité le pouvoir des prêteurs, facilitant ainsi la situation personnes dépendantes. Par exemple, un serf ne pouvait plus être transformé en esclave pour dettes. Il a interdit de tuer des criminels en guise de punition. La mort a été remplacée par une amende.
Il a commandé la création de la deuxième édition de The Tale of Bygone Years. La tâche a été accomplie par le moine Nestor.
Résoudre le problème avec les Juifs à Kyiv. Le prince arrêta les pogroms de ce peuple. Lors du congrès de Vydobycha, il a été décidé que les biens des Juifs resteraient avec eux, mais qu'ils devaient partir. Terres de Kyiv sous escorte.
Il a contracté des mariages dynastiques entre les Rurikovich.

Il a conclu des alliances de parenté avec divers États. Lui-même était le fils Princesse byzantine. A été marié trois fois. L'une des épouses était Gyda (fille du roi Harold d'Angleterre). Il épousa son fils Mstislav avec la princesse suédoise Christina et fit de sa fille Euphemia l'épouse du roi hongrois Koloman, mais elle fut bientôt rendue à son père. La fille Maria a épousé le prince byzantin Léon.

Résultats du conseil

Monomakh a gouverné Kyiv de 1113 à 1125. Pour une personne âgée, c'est assez long. Malgré le fait qu'à cette époque la Rus' commençait déjà à se diviser en principautés séparées, sous le règne de Vladimir Monomakh, il réussit à maintenir l'unité des terres. Les raids polovtsiens s'arrêtèrent pendant un moment et querelles princières. Durant cette période, la Russie était considérée comme faisant partie à part entière de la communauté européenne.

Prince de Moscou, Smolensk et Rostov, Tchernigov, Pereyaslav et Grand-Duc Kiev, grand penseur, écrivain et véritable ascète russe, c'est ainsi que les descendants se souviennent de cet homme. Mais ce n’est pas tout, car au cours de sa vie et de son règne, il a réussi non seulement à gagner l’amour du peuple, mais aussi la gloire d’un vainqueur, d’un collectionneur de terres russes et d’un artisan de la paix. C'est qui est Vladimir Vsevolodovich Monomakh, dont nous examinerons la brève biographie. Il a rédigé un « Enseignement » spécial dans lequel il a rassemblé toutes ses erreurs, ainsi que ses réalisations, qui ne l'empêcheraient pas de faire son ouvrage de référence de nombreux dirigeants modernes.

Vladimir Monomakh: une courte biographie du pieux prince

La biographie de Vladimir Monomakh est mouvementée. Lui-même était un homme très instruit pour son époque et recommandait à chacun d’étudier et de lire davantage. Comme modèle, il a toujours cité son père, qui, de manière totalement indépendante et sans aide extérieure, a appris cinq langues. Le prince considérait l’histoire, la littérature ainsi que le développement de la spiritualité comme des sciences importantes et nécessaires. En même temps, lui-même n'était pas privé talent littéraire, comme le montrent les documents qui nous sont parvenus.

A savoir

C'est le prince Vladimir Monomakh qui fut le premier à énoncer clairement la formule selon laquelle la paresse est la mère de tous les vices. Il est difficile d'être en désaccord avec cette affirmation, d'autant plus que moi-même grand dirigeant J'ai toujours respecté cette règle.

Origine et jeunesse du Monomakh

Le quatrième fils de Yaroslav le Sage, ainsi que son épouse Ingigerda de Suède, Vsevolod Yaroslavich, le plus aimé et le plus soigneusement entretenu par ses parents, ont su transmettre un peu d'amour à leurs enfants, en particulier à leur premier-né, Vladimir Vsevolodovich. . Sa mère était la fille de l'empereur byzantin Constantin IX Monomakh, dont le nom personnel n'a pas survécu à ce jour. Vraisemblablement, son nom pourrait être Maria, Anastasia, Anna ou même Theodora. Elle a été nommée Anastasia par les synodiques du monastère Vydubitsky, mais elle aurait pu prendre le nom de Maria comme moine avant sa mort.

Le petit Vladimir est né, prenant le nom de famille de sa mère, le 26 mai 1053 à Pereyaslav. Là, il a passé presque toute son enfance et sa jeunesse entouré de nounous et de mères, ainsi que sous la surveillance de sa propre mère. Son père l'emmenait souvent faire des randonnées et des voyages à travers le pays. Lorsqu'il a atteint l'âge adulte, ce qui Rus antiqueà l’âge de quatorze ans, il commence à diriger de manière indépendante l’équipe de son père. AVEC premières années il a fait preuve de compétences militaires, à la fois stratégiques et tactiques. Une expérience aussi précoce ne pouvait influencer portrait historique Vladimir Monomakh dans le futur.

En 1073, Vladimir entreprit pour la première fois une grande campagne militaire avec son frère Oleg Sviatoslavich. Ils sont allés aider les Polonais dans la lutte contre les Tchèques.
La même année, deux autres attaques militaires ont été menées contre Vseslav de Polotsk, menées avec son père et cousin Sviatopolk Izyaslavich. Dans le même temps, la cavalerie mercenaire des Polovtsiens fut utilisée pour la première fois dans la guerre civile.
En 1073, Vsevolod devint prince de Kiev et donna Tchernigov pour diriger son fils. Deux ans plus tard, Vladimir remporte une brillante victoire en défendant sa principauté contre les nomades torcans.
Au début des années 1080, Monomakh et son équipe réprimèrent le soulèvement de Viatichi.

DANS ce dernier cas deux voyages ont été effectués à heure d'hiver entre 1078 et 1085. En 1093, il maintint son influence à Rostov et l'étendit également considérablement à Smolensk et aux terres environnantes.

En 1102 Prince de Novgorodétait le fils de Vladimir Mstislav. Par tradition ancienne le fils du prince de Kiev, qui était à l'époque son cousin Svyatopolk Izyaslavich, devrait y régner. Cependant, Monomakh n'a pas permis que son fils soit retiré et remplacé par son neveu, violant ainsi l'ancienne tradition.

Qualités personnelles du dernier ancien dirigeant russe

De nombreux historiens sont enclins à croire que les activités de Vladimir Monomakh témoignent parfaitement de son qualités personnelles et caractéristiques. Les chroniques disent que dès leur plus jeune âge, le père et la mère « ont reçu du plaisir » de cet enfant. Il a grandi intelligent, gentil, avec un sens aigu de la justice, et il le resta jusqu'à un âge très avancé. Le grand historien russe Vasily Tatishchev écrit qu'il était « fier de la justice et respectait les lois », et que même si les coupables étaient toujours punis, il était davantage en faveur du pardon et de la miséricorde. Concernant son apparence, il a écrit que Monomakh avait le visage rouge, avait de grands yeux exorbités, des cheveux roux et bouclés, était de petite taille, mais avait une carrure forte et trapue.

Il convient de noter sa passion pour la science, dont Vladimir Monomakh a fait preuve à l'extrême tout au long de sa vie. A. S. Orlov a souligné qu'il était un écrivain, un poète et sans aucun doute une personne instruite. Vladimir Vsevolodovich devait à la foi orthodoxe traitement spécial, dont il respectait et honorait extrêmement les canons. Ce sont les lois de l'Orthodoxie qu'il considérait comme la base sur laquelle il fallait s'appuyer dans n'importe quelle situation et dans n'importe quel état de choses.

Le juste règne de Vladimir Monomakh et la gloire bien méritée

En 1093, à la mort de Vsevolod Yaroslavich, Vladimir eut la possibilité de monter sur le trône de Kiev, mais ne le fit pas pour des raisons de justice. Et il ne voulait pas du tout d'une guerre avec son cousin Sviatopolk, car il prétendait également régner. En mai de la même année armée russe subit une terrible défaite lors de la bataille de la rivière Stugna près de Trepol, infligée par les Polovtsiens. Très probablement, c'est Vladimir qui a été le premier à avoir l'idée d'unir les terres russes sous une seule administration.

En 1101, après de longs bouleversements et changements, et des guerres, la paix fut conclue entre les Polovtsiens et Vladimir Monomakh, Davyd Svyatoslavich et Oleg, qui fut immédiatement renforcée par l'échange de prisonniers. Moins de deux ans se sont écoulés depuis que Monomakh et Sviatopolk ont violé cet accord.

Le début du règne du souverain juste

Au printemps 1113, immédiatement après Pâques, le grand-duc de Kiev et cousin de Vladimir mourut subitement. Selon une version, il aurait été empoisonné, mais la plupart des historiens sont enclins à penser qu'il est tombé malade et est mort d'une maladie gastrique inconnue (ulcère ?). Il est mort à Vyshgorod, mais il a été enterré, comme il se doit à Kiev, dans l'église Saint-Michel. Immédiatement après sa mort, un soulèvement éclata dans la ville, probablement à cause de l'introduction de la taxe sur le sel, grâce à laquelle de nombreux commerçants « perdirent leur commerce ». Ils décidèrent à tout prix de ne pas permettre aux fils du prince détesté de monter sur le trône. Ils attaquèrent donc la propriété de Putyata, proche du défunt dirigeant, puis pillèrent les Sotsky et le quartier juif.

Pour éviter les troubles et la lutte constante pour le pouvoir, Boyards de Kiev, sans y réfléchir à deux fois, ils décidèrent d'appeler au royaume un homme célèbre pour sa souplesse, sa justice, son honnêteté, sa gentillesse et ses victoires militaires sur les Polovtsiens, Vladimir Vsevolodovich Monomakh, dont nous allons maintenant brièvement décrire les années de règne. Il est clair qu'il a accepté, mais pour alléger la pression sur le « peuple noir », c'est-à-dire sur des gens ordinaires, il a été contraint de faire quelques concessions. C'est ainsi qu'a été rédigée la « Charte sur la Res » ou la « Charte de Vladimir Monomakh ». Ce document limitait les profits faramineux des prêteurs sur gages, qui à cette époque étaient devenus insolents à l’extrême et « prenaient trois peaux au peuple ».

Sur le trône : les années du règne de Monomakh et ses réalisations marquantes

Le règne de Vladimir Monomakh est devenu une véritable période de renforcement de la Russie kiévienne, malheureusement la dernière. Non sans l'aide de ses fils, le prince fut capable de contrôler environ les trois quarts de l'ensemble du territoire, ce qui était tout simplement inouï à cette époque, même pour une Europe plus éclairée.

En 1117, Vladimir décide de rappeler son fils Mstislav de Novgorod pour l'envoyer à Belgorod. Cela a suscité l'enthousiasme de Yaroslav, le fils de Sviatopolk, qui craignait pour ses droits de succession.
En 1118, Monomakh convoqua la noblesse de Novgorod qui, à son arrivée, lui prêta immédiatement serment en tant qu'unique grand-duc.
En 1119, il marcha sur Minsk et reçut une autre principauté comme son propre règne indivis.
À la fin du XIe et au début du XIIe siècle, apparut soudainement en Russie homme étrange, se faisant appeler le fils de Romain IV Léon Diogène ou lui-même. Cette personne dans l’histoire s’appelle le Faux Diogène II. Monomakh a reconnu le demandeur et l'a même marié à sa fille. En 1116, il rassembla une armée et partit en campagne contre Byzance pour aider l'héritier « légitime » à monter sur le trône.

Avec le soutien de Vladimir Vsevolodovich et des mercenaires polovtsiens, le Faux Diogène réussit à s'emparer de plusieurs villes du Danube, mais fut bientôt rattrapé par le châtiment. Dans la ville de Dorostol (aujourd'hui le port de Silistra en Bulgarie), des tueurs à gages l'ont finalement rattrapé empereur au pouvoir Byzance d'Alexei Ier. Mais cela n'a pas pu arrêter Monomakh lui-même. Ce n'est qu'en 1123 qu'il fut possible de conclure un mariage dynastique entre la petite-fille de Vladimir et le fils de l'empereur byzantin Jean II, qui, ironiquement, s'appelait également Alexei.

Enseignements d'un prince orthodoxe : écrivain et penseur Monomakh

Jusqu'à présent, quatre œuvres à part entière du prince Vladimir Vsevolodovich Monomakh ont survécu, dont nous étudions les années de la vie et du règne. Le premier est constitué d'écrits autobiographiques intitulés « Chemins et pièges », le second est « La Charte de Vladimir Vsevolodovitch », dont nous avons déjà parlé, une lettre à son frère Oleg Sviatoslavich, et aussi le plus célèbre « Les Enseignements de Vladimir Monomakh ». »

Cette dernière mérite d’être examinée de plus près. Il contient un ensemble de règles et d’enseignements sur la manière exacte dont un monarque raisonnable et juste devrait agir. L'ouvrage mentionne les psaumes 36 et 55, ainsi que de nombreux villes russes. Vladimir considère la crainte de Dieu comme le début de la bonté, c'est-à-dire d'une véritable justice fondamentale. Il appelle à la patience, à la retenue, à l’entraide et à la philanthropie. Il condamne également la paresse, la fornication et le mensonge, qu'il considère comme des vices indignes d'un « homme d'État », et notamment d'un prince.

Illustre symbole de l'autocratie : le célèbre chapeau Monomakh

Le portrait historique de Vladimir Monomakh est clairement positif. Il convient de parler d'une autre de ses créations, le célèbre symbole de l'autocratie russe - la casquette Monomakh. Extérieurement, il s'agit d'une coiffe avec une bordure en fourrure de zibeline, de forme conique, surmontée d'une croix dorée avec incrustation. Il est richement décoré de divers pierres précieuses et des perles. En Russie, un tel objet symbolisait le soleil et le ciel, la croix signifiait le lien du grand souverain avec le Tout-Puissant.

La paternité du chapeau suscite encore aujourd'hui des controverses parmi les chercheurs. Selon la légende, après les campagnes contre Byzance et le mariage qui a suivi, il a été présenté par les ambassadeurs de Constantinople comme symbole du règne, en signe de respect et d'amitié. Il est d'usage d'en couronner les rois depuis près de deux cents ans ; grâce à son aide, neuf dirigeants russes ont reçu le droit de régner. En 1721, Pierre Ier remplaça la cérémonie de mariage par un couronnement et en 1762, Catherine II ordonna la fabrication d'une couronne spéciale aux mêmes fins. Le bonnet Monomakh est devenu un symbole, et l'expression selon laquelle il est lourd a un sens figuré qui l'identifie au pouvoir du souverain.

Vie personnelle et mort de Vladimir : dans la mémoire des gens depuis des siècles

Monomakh a toujours considéré comme sa résidence les chambres de Pereyaslav, où il est né, et de Tchernigov, mais il est resté longtemps à Rostov, Smolensk, puis à Kiev, qui est devenue sa maison dans son derniers jours. Il préférait maison de campagne, où c'était calme et tranquille, mais les affaires de l'État le retenaient davantage dans la ville.

Épouses et enfants

Il est intéressant de noter que Vladimir était une personne plutôt aimante et qu'il s'est marié plusieurs fois. Il est peu probable que les scientifiques d’aujourd’hui soient en mesure de savoir exactement combien d’enfants il a eu et de laquelle de ses épouses. La première épouse du prince Monomakh - Princesse anglaise Gita de Wessex, deuxième Euthymie, était peut-être grecque. De plus, il y en avait une troisième, dont le nom a été perdu dans l'histoire, mais elle était la fille du Khan polovtsien.

Mstislav (1076), plus tard grand-duc de Kyiv à partir de 1125.
Izyaslav (1077) futur prince de Koursk.
Sviatoslav, dont la date de naissance est inconnue, devint prince de Smolensk et Pereyaslavl.
Yaropolk (1082), prince de Kyiv à partir de 1132.
Viatcheslav, la date de naissance est vague, le prince de Turov et le grand-duc de Kiev des années différentes.
Maria (Maritsa), était mariée au Faux Diogène II.
Euphémie, épouse du monarque hongrois Kalman I.
Agathe.
Youri Dolgorouki, prince de Souzdal, grand-duc de Kiev en 1149-1150 et à partir de 1155.
Prince romain (1099) de Volyn, de Pereyaslavl et aussi de Kiev.
Andreï (1102).

Il convient de noter que les enfants issus du premier mariage ont été nommés Origine slave, mais à partir de la seconde ils portent déjà noms grecs. De plus, ces informations sont clairement incomplètes. Par exemple, Vasily Tatishchev écrit sur Gleb, le fils de Monomakh, mais d'autres scientifiques doutent de son existence ou de son lien avec Vladimir.

La mort du dernier souverain de la Russie antique et la perpétuation de la mémoire

Les résultats du règne de Vladimir Monomakh sont difficiles à sous-estimer. Il a vraiment essayé d'unir le pays, d'augmenter sa puissance de combat et sa stabilité économique. Le peuple aimait un dirigeant juste et honnête, toujours guidé par la parole de Dieu. Au cours de la soixante-douzième année de sa vie, le 19 mai 1125, le grand-duc de Kiev, prince de Smolensk et Tchernigov, Rostov et Pereyaslavl, mourut dans son domaine familial à ville natale, où il est né et a passé son enfance à Pereyaslav-Yuzhny. Sa mort fut calme ; il accepta le schéma et le rang monastique avant de partir. C'est pratiquement cas uniques, dont il n'y en a eu que quelques-uns dans l'histoire, lorsque le souverain est mort de mort naturelle. Enterré grand homme, ascète et pacificateur dans la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev, juste à côté de son père.

La mémoire et la gratitude ne lâchent jamais ceux qui ont fait de grandes choses pour leur peuple. C'est pourquoi Vladimir Vsevolodovich Monomakh est resté dans le cœur des gens et aujourd'hui tout le monde sait pour qui cet ancien prince russe est célèbre, même si près de mille ans se sont écoulés depuis sa mort. À Veliky Novgorod, un monument lui a été érigé, appelé « Le millénaire de la Russie », et dans la ville de Priluki, en Ukraine, il y a un monument à Vladimir. En l'honneur de cela personne merveilleuse nommé énorme atomique sous-marin Marine russe.

Il est intéressant de noter qu'en 2002, une pièce commémorative a été émise en Ukraine en l'honneur de Vladimir Monomakh et qu'en 2033, un timbre a également été émis, très apprécié par les philatélistes de tous les pays. Alexandre Griboïedov a un jour consacré l'idée d'une de ses tragédies marquantes à ce personnage haut en couleur, mais elle n'a pas encore atteint nos jours. Seul un fragment a survécu, que l'on peut retrouver sous le titre "Dialogue des maris polovtsiens". Littérature contemporaine ne laisse pas non plus le sujet de Vladimir seul ; Boris Vasiliev et Evgeniy Sanin, Vasily Sedugin et Antonin Ladinsky ont écrit à son sujet. Le grand artiste russe Viktor Vasnetsov possède un tableau intitulé « Le repos du grand-duc Vladimir Monomakh après une chasse », ainsi que de belles lithographies de l'artiste du XIXe siècle Boris Chorikov.

Nom: Vladimir Monomakh

Âge: 71 ans

Activité: Grand-Duc de Kyiv, homme d'État, chef militaire, écrivain, penseur

État civil :était marié

Vladimir Monomakh: biographie

Les années du règne de Vladimir Vsevolodovich Monomakh sont considérées comme les plus heureuses et les plus prospères pour la Russie kiévienne. Un homme d'État sage qui fut gouverneur des principautés de Smolensk, Tchernigov et Pereyaslav et devint grand-duc de Kiev, commandant talentueux et penseur, il a écrit son nom en lettres d'or dans l'histoire de l'État russe. « Les Enseignements de Vladimir Monomakh » est une instruction à la fois laïque et philosophique destinée aux fils et aux générations futures ; elle suscite encore l'admiration pour la sagesse de ce grand homme.

Vladimir Monomakh est né en 1053. Son père, le prince Vsevolod de Pereyaslavl, était un fils dont le pedigree a été mentionné pour la première fois dans le Conte des années passées. Un an après la naissance de son petit-fils, son arrière-grand-père décède. La mère de Vladimir était une proche parente (peut-être une fille) de l'empereur byzantin Constantin IX Monomakh. D’où le surnom du prince, qui se traduit par « combattant », qui caractérise bien sa personnalité.

Enfants et adolescence chemin de vie Le futur dirigeant de Kiev était détenu à la cour de son père à Pereyaslav-Yuzhny. Le père du garçon l'a incité à participer à la chasse aux animaux sauvages lorsqu'il était enfant. Comme Monomakh l'a écrit plus tard dans une leçon à ses fils, il était dans les pattes d'un ours et dans les cornes d'un tour.

Mais il ne s’agissait là que d’un « échauffement ». Après tout, à l'âge de 13 ans, le garçon est entré sur le champ de bataille, où son père l'a emmené pour comprendre les affaires militaires. Au même âge, il commença à régner de manière indépendante en Terres de Rostov-Souzdal, acquérant une première expérience dans l'administration publique.

Cette expérience s'est avérée utile lorsque Vladimir Monomakh a été nommé à la tête de Smolensk. C'est la période de 1073 à 1078. Prince de Smolensk a participé à des batailles, aidant ses voisins dans la lutte contre les ennemis extérieurs - les Polovtsiens. Les campagnes militaires étaient fréquentes. En 1076, Monomakh et Oleg Sviatoslavich soutiennent les Polonais en participant à une campagne contre les Tchèques. Plus tard, avec son père et Sviatopolk Izyaslavich, il affronta à deux reprises Vseslav de Polotsk.

Conseil

En 1078, Vsevolod Yaroslavich prit le règne de Kyiv. Son fils Vladimir Monomakh, 25 ans, a eu Tchernigov. Pour protéger le domaine, le jeune noble fut contraint de repousser à plusieurs reprises les raids dévastateurs des Polovtsiens et des Mongols-Tatars. Pendant une décennie et demie, le fils a été le bras droit de son père. Il l'a aidé à décider questions politiques et devint plus d'une fois le chef des escouades grand-ducales, qui menèrent des campagnes pour pacifier les princes rebelles ou détruire les hordes polovtsiennes.

En 1093, à la mort de son père, Vladimir Monomakh put devenir son successeur, le prince de Kiev. Mais selon les règles de succession en vigueur, le trône de Kiev devait être occupé par l'aîné des Rurikovich. A cette époque, il s'agissait de son cousin Sviatopolk Izyaslavich. Monomakh ne voulait pas de guerre civile ni de guerre fratricide et a donné le trône à son frère. Il est lui-même allé diriger Tchernigov.

Ces 2 décennies, de 1093 à 1113, Vladimir Monomakh connut à la fois la joie des victoires et l'amertume des défaites. Au combat, il perdit son fils aîné et jeune frère. En 1094, il donna Terres de Tchernigov Oleg Svyatoslavovich, laissant derrière lui la principauté plus « modeste » de Pereyaslavl.

Les Polovtsiens ont continué à tourmenter la Russie kiévienne. Des raids réguliers ont saigné les terres. Vladimir Monomakh est devenu l'inspirateur idéologique de l'unification des princes face à un ennemi commun. Certains chercheurs pensent que le prince en fut l'initiateur grèves préventives contre l'ennemi, organisant des incursions dans Steppe polovtsienne. La campagne fut un succès en 1111, après quoi objectif principal a été réalisé - Rus' s'est débarrassé des raids des nomades sur longue durée. Et neuf ans plus tard, les troupes Pecheneg ont finalement quitté les terres russes. Les chercheurs considèrent que le principal mérite de Vladimir Monomakh est la défense de la Russie contre les Polovtsiens.

Depuis que les fils de Vladimir Monomakh, en plus de combattre les nomades, organisaient régulièrement des campagnes militaires contre la Livonie et la Bulgarie, on a commencé à parler en Europe du pouvoir du prince de Kiev. Vladimir a suscité une grande inquiétude parmi l'empereur byzantin. Selon la légende, en signe de disposition pacifique, le souverain de l'empire envoya de riches cadeaux à Vladimir Monomakh : un orbe, un sceptre, un chapeau et d'anciens barmas. Par la suite, ces objets sont devenus un symbole du pouvoir souverain en Russie et la coiffe a été appelée le « bonnet Monomakh ». Ces cadeaux se trouvent désormais dans l'armurerie du Kremlin. Ils sont également présentés dans toutes les reproductions et photographies représentant Vladimir Monomakh.

Vladimir Monomakh a également contribué à arrêter guerres fratricides sur le sol russe. Pour créer une armée forte, il fallait la consolidation de tous les princes, ce qui n'était pas observé à cette époque. L'un des principaux événements du règne de Monomakh fut Congrès Lyubech princes. En 1097, un rassemblement des dirigeants de six principautés russes fut organisé. Lors de la réunion, les questions concernant la division des territoires et l'unification des armées ont été résolues. Cet accord est devenu une réalisation importante dans les activités politiques internes du dirigeant et a eu un effet bénéfique sur le renforcement de l’État. Mais l'unification des forces a été empêchée par la trahison de Davyd Igorevich, qui a conduit à de nouveaux conflits. En 1010, Vladimir Monomakh a convoqué un deuxième congrès au cours duquel les dirigeants ont réussi à parvenir à une solution pacifique.

Grand règne

Après la mort de Sviatopolk en 1113, Vladimir Monomakh prit les rênes de la Russie kiévienne et devint grand-duc. Ce fut une période difficile pour Kiev, car c'est à cette époque qu'un soulèvement populaire contre les prêteurs sur gages commença. Le nouveau dirigeant s’est rangé du côté du peuple et a pris des mesures pour limiter la perception des intérêts.

Monomakh s'est avéré être un réformateur efficace dans le domaine de la législation. Il a complété le code de lois « Vérité russe », rédigé par son grand-père Yaroslav le Sage. La vengeance pour meurtre était interdite et remplacée par une amende. Il a également interdit de transformer un esclave en esclave pour des dettes impayées. Et il a rendu la situation même des gens ordinaires plus facile. C'est comme ça que c'était politique intérieure Vladimir Monomakh.

La position du grand prince de Kiev s'est tellement renforcée que personne n'a osé contester son ancienneté. Monomakh contrôlait les trois quarts du territoire de l'État. Sous le prince, une forteresse fut reconstruite à Souzdal et des fortifications à Vladimir-sur-Klyazma. L'église Spasskaya et la cathédrale de l'Assomption y figuraient également, qui figuraient sur la liste des monuments architecturaux. Des temples ont également été érigés à Smolensk, Rostov et dans d'autres villes où régnait le prince.

La politique étrangère de Vladimir Monomakh s'est également avérée fructueuse. Les raids des Bulgares de la Volga, des Polovtsiens et des Mongols-Tatars ne dérangeaient plus l'État. Et les tribus des Berendey et des Torks furent à jamais chassées de la Russie. Dans « Le Conte de la destruction de la terre russe », cette période est qualifiée de la plus heureuse et la plus sereine. Les contemporains de Vladimir Monomakh en Europe étaient Philippe Ier et Louis VI - rois de France, Henri Ier Beauclerc d'Angleterre et empereur de Byzance Jean II Comnène.

La concentration du pouvoir dans une seule main et la cessation des guerres intestines ont renforcé l'État. La période a commencé développement culturel. Prince sage a réussi à laisser sa marque dans la littérature. Malheureusement, seules 4 de ses œuvres ont survécu à ce jour : une lettre à Oleg Sviatoslavich, une chronique de nature autobiographique sur les campagnes militaires, « La Charte de Vladimir Vsevolodovitch » (ou « La Charte de Vladimir Monomakh »), ainsi que le célèbre livre « L'Instruction de Vladimir Monomakh », également connu sous les noms « L'Instruction de Vladimir Vsevolodovich » , « Le Testament de Vladimir Monomakh aux enfants » ou « L'Instruction pour les enfants » .

Ces œuvres littéraires constituent un trésor précieux d'expériences quotidiennes, transmises à la descendance princière et à toutes les générations suivantes, et aussi - bon conseil sur la gestion gouvernementale. De nombreuses déclarations de Vladimir Monomakh sont devenues des aphorismes et des citations.

Vie personnelle

La vie de Monomakh indique que le noble avait trois femmes et de nombreux enfants. Aujourd'hui, il est impossible d'établir de manière fiable laquelle des épouses a donné naissance à quels enfants.

On sait de manière fiable que vie personnelle Vladimir Monomakh a été mouvementé. Les chercheurs appellent Gita de Wessex la première épouse du prince. C'est une princesse anglaise et fille du roi anglo-saxon Harold II. Elle a donné à son mari six (selon une autre version, sept) fils : Mstislav, Yaropolk, Vyacheslav, Izyaslav, Roman et Svyatoslav.

Deux autres fils de Monomakh - et Andrey. Mais les chercheurs ne sont pas d’accord sur la question de savoir si Gita était la mère de Yuri, connu sous le nom de Yuri Dolgoruky. Vladimir a également eu plusieurs filles. Les noms de trois nous sont parvenus : Maria (Maritsa), Euphemia et Agathia.

Tous les chercheurs considèrent la sagesse, le désir d'auto-éducation ainsi que l'intuition politique comme les qualités personnelles de Vladimir Monomakh. Ayant reçu de son père les terres de Rostov et de Souzdal à l'âge de 13 ans, le prince n'a pas renoncé à en prendre soin et à la fin de sa vie, il en a fait une région florissante avec une culture développée.

La mort

Décédé célèbre dirigeant 19 mai 1125. Il a été enterré avec les honneurs à Kyiv. La tombe du souverain se trouve à Sainte-Sophie. Le résultat du règne de Vladimir Monomakh fut État fort avec une économie et une culture développées. Le rôle de Vladimir Monomakh dans l'histoire de la Russie est attesté par sa popularité au cours des siècles suivants.

Au XXIème siècle, à la mémoire du prince, furent créés documentaires de la série « Commandants de Russie » et « Histoire de l'État russe ». Ils ont dressé un portrait historique de la personnalité et présenté faits importants biographie du souverain.

Mémoire

Pièce commémorative de l'Ukraine dédiée à Vladimir Monomakh
Timbre-poste de l'Ukraine dédié à Vladimir Monomakh
Image de Vladimir Monomakh sur le monument « 1000e anniversaire de la Russie » à Veliky Novgorod
Monument à Vladimir Monomakh dans la ville de Pryluky, région de Tchernihiv
Sous-marin nucléaire du projet Borei de la Marine russe

En 1053, Vladimir, descendant des Rurikovich, est né dans la famille d'Anna (princesse grecque) et de Vsevolod I Yaroslavich. Il a reçu le surnom de Monomakh de la famille de sa mère. Selon les historiens, Anna était soit la fille, soit la nièce de l'empereur byzantin lui-même. Cet article vous donnera un bref

Enfance

Le prince passa son enfance à la cour de son père, Vsevolod. AVEC jeunesse il s'est montré courageux et débrouillard. Tout cela était dû à l'entraînement des centurions escouade princière. On peut dire que biographie militaire Vladimir Monomakh a commencé à partir du moment où le prince a eu 14 ans. C'est alors qu'il dirigeait l'équipe et effectuait périodiquement de longs voyages avec elle. Le jeune Vladimir réprima brutalement le soulèvement de Viatchi et fit plusieurs incursions réussies sur le territoire des Polovtsiens. Le prince aimait aussi la chasse. De plus, il n'a pas permis aux rangers de se protéger du danger. Pour cette raison, Vladimir Monomakh, courte biographie qui est connu de tous les écoliers, tombait constamment dans situations désagréables: été sous les pieds d'un wapiti et sur les bois d'un cerf. Et lors d'une des chasses, un sanglier a réussi à lui arracher l'épée de la hanche.

Campagnes et décès du père

La biographie ultérieure de Vladimir Monomakh comprenait plusieurs campagnes importantes. En 1076, avec les Polonais et Oleg Svyatoslavich, il affronte les Tchèques. Et puis il s'est prononcé à deux reprises avec Sviatopolk et son père contre le prince de Polotsk. Deux ans plus tard, Vsevolod devint prince de Kyiv, plaçant Tchernigov sous la direction de Vladimir. En 1080, Monomakh repoussa plusieurs raids polovtsiens sur ses terres et détruisit également les nomades Torcan.

En 1093, Vsevolod mourut et Vladimir eut l'opportunité de monter sur le trône à Kiev. Mais, ne voulant pas de guerre avec son cousin Sviatopolk, il lui céda ce droit. Monomakh lui-même est resté au pouvoir à Tchernigov et a étendu son pouvoir à Smolensk et Rostov.

Sous Sviatopolk Izyaslavich

Après la mort de Vsevolod, Vladimir et Sviatopolk furent vaincus par les Polovtsiens à Stugna. Puis ils les retrouvèrent à nouvelle batailleà Halep. Personne ne connaît l'issue de la bataille, mais après celle-ci, une trêve fut immédiatement conclue, scellée par l'alliance de Sviatopolk et de la fille de Khan Tugorkan.

Bientôt, la paix fut rompue et en 1094, les Polovtsiens reprirent Tchernigov à Vladimir, ce qui l'obligea à s'installer. Au cours des années suivantes, lui et Sviatopolk participèrent à de nombreuses campagnes contre les Polovtsiens, reprenant les villes qui lui avaient été capturées et unissant les terres russes.

Le début du règne

Après la mort de Sviatopolk, la biographie de Vladimir Monomakh a été marquée par un très événement marquant. En raison de l'épidémie à Kyiv soulèvement populaire le sommet de la société lui a demandé de monter sur le trône. Stav a réprimé le soulèvement, mais a néanmoins adouci la position des classes inférieures en approuvant plusieurs lois. C'est ainsi qu'est apparue la « Charte du Rez », qui limitait les revenus des prêteurs sur gages, fixait les règles de l'esclavage et assouplissait la situation des acheteurs et des débiteurs.

Pendant cette période, le prince participa activement au renforcement de la Russie kiévienne. Les 3/4 de ses territoires étaient sous sa direction aux dépens de ses fils. Un autre moyen de contrôle était les mariages dynastiques entre les Rurikovich. Toutes les filles et petites-filles du souverain étaient mariées à des princes différents. Comme le dit la biographie de Vladimir Monomakh de cette période, la stabilité de l'État reposait uniquement sur l'autorité du prince. Il l'a mérité dans la lutte contre les Polovtsiens.

Guerre avec Byzance

La biographie du prince Vladimir Monomakh comprend des campagnes non seulement pour protéger ses propres terres, mais aussi pour en capturer d'autres. Ainsi, en 1114, le Faux Diogène II apparaît en Russie, se déclarant descendant de l'empereur byzantin. Monomakh l'a soutenu, faisant passer sa fille Maria pour un imposteur. En 1116, après avoir rassemblé une armée importante, Vladimir entre en guerre contre Byzance sous prétexte de rendre le trône au « vrai prince ». Avec le soutien de Monomakh, le Faux Diogène s'empare de plusieurs villes du Danube. Dans l'un d'eux, il fut rattrapé par deux tueurs à gages envoyés par Alexei I (empereur byzantin). Mais la guerre ne s'est pas arrêtée là. Vladimir a continué à agir dans l'intérêt de Vasily (fils du Faux Diogène), mais toutes ses tentatives ont échoué. Bientôt Byzance conquit toutes les terres du Danube. La guerre se termine par un mariage dynastique en 1123 : la petite-fille du prince épouse l'empereur byzantin. Ceci conclut la courte biographie de Vladimir Monomakh. Reste à dire quelques mots sur sa mort.

La mort

Vladimir Monomakh, dont la brève biographie est présentée dans cet article, a régné à Kiev pendant près de 13 ans. Il mourut en mai 1125 et fut enterré dans la cathédrale Sainte-Sophie à côté de son père. Désormais, grâce aux cours d'histoire, le nom de Monomakh est connu de tous. C'est lui qui a unifié la terre russe, l'a défendue et a mis fin à tous les conflits civils. Pour atteindre ces objectifs, il a réalisé plus de quatre-vingts campagnes. Les mérites du prince sont indéniables. Ce n'est pas pour rien qu'il est considéré comme la couronne de l'autocratie et le symbole de l'unification des terres russes.