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1. L'histoire comme science : étapes de formation, sujet, méthodes de recherche, fonctions de la connaissance historique.

L'histoire est une science humaine qui traite de l'étude de l'homme dans le passé ; en plus au sens étroit- une science qui étudie toutes sortes de sources sur le passé afin d'établir la séquence des événements, le processus historique, l'objectivité des faits décrits et de tirer des conclusions sur les causes des événements.

Devenir science historique a parcouru un chemin long et difficile. Il y a trois étapes dans son développement :

1) antiquité - début du XVIIe siècle. l’histoire était définie comme une histoire artistique fondée sur des preuves fiables.

2) XVII - XVIII siècles. il est reconnu que l'histoire ne doit pas refléter tous les faits de la vie passée de l'humanité, mais seulement les principaux qui révèlent son sens général, mais en même temps, ce n'était pas une science indépendante.

3) du début du 19ème siècle. L'histoire a commencé à être comprise comme une science des lois vie historique Société humaine

La définition du sujet de l'histoire est subjective, liée à l'idéologie de l'État et à la vision du monde de l'historien. Certains historiens pensent que l'histoire en tant que science étudie les modèles de développement de la société, d'autres sont convaincus que le sujet de l'étude de l'histoire est l'homme (personnalité).

Les méthodes de recherche historique les plus courantes :

1) méthode historico-génétique, divulgation cohérente des propriétés, des fonctions et des changements de la réalité étudiée au cours de son mouvement historique

2) méthode historique-comparative, basée sur des comparaisons

3) la méthode historico-typologique, les processus socio-historiques, d'une part, sont différents, d'autre part, ils sont étroitement liés, une tâche importante est d'identifier l'unifié.

4) méthode historico-systémique, base d'application cette méthode dans l'histoire, il y a une unité dans le développement socio-historique de l'individu, du particulier et du général.

Fonctions de la connaissance historique :

1) Scientifique et pédagogique

3) éducatif

2. Ethnogenèse des tribus slaves orientales. Formation du vieux russe indépendance. Théories historiographiques de base de la formation de l'État.

Les Slaves de l'Est se sont installés dans la plaine d'Europe de l'Est aux VIe et VIIe siècles.

Presque jusqu'à la toute fin du IXe siècle, le système tribal resta en vigueur parmi les Slaves orientaux. Les clans des Slaves orientaux se sont unis en tribus et les tribus en formations plus larges - les unions tribales. Les communautés claniques des Slaves orientaux se caractérisaient par l'absence de propriété privée ; toute propriété était collective.

Au tournant des VIIIe-IXe siècles. Les Slaves de l'Est ont les conditions préalables à la formation d'un État :

1.économique : la transition vers les grandes cultures à partir du binage, le développement de l'artisanat et du commerce, la croissance des villes.

2) social : l'émergence d'inégalités de propriété prononcées dans la société. Couches : sages, princes, peuple, serviteurs (population dépendante).

3) politique : la formation de la démocratie militaire. La formation de grandes unions tribales basées non pas sur des liens tribaux, mais sur des liens territoriaux. La tribu est dirigée par un chef militaire choisi parmi les représentants des familles nobles. Le prince s'appuie sur son escouade, la tribu est soumise à un tribut régulier en faveur du prince (polyudye). Des confédérations et des unions tribales apparaissent également. Confédération du Nord - centre Novgorod, sud - Kiev.

L'émergence de l'État russe ancien est associée à l'unification des centres politiques de Novgorod et de Kiev par le prince Oleg en 882. L'État russe ancien dans sa structure est une première monarchie féodale : relations féodales existait avec des vestiges de relations tribales, et non des relations esclavagistes. Le Grand-Duc de Kiev s'appuie sur son escouade (l'aîné - les boyards (propriété de terres), le plus jeune "Gridy" - les posadniks (terres pendant un certain temps))

Dans la science historique, il existe deux versions principales sur l'origine de l'ancien État russe :

1) Théorie normande ;

2) théorie anti-normande.

Théorie normande. L'État russe a été créé par les Normands (Varègues). En 862, les Slaves invitèrent Prince varègue Rurik et sa suite, il devint le fondateur de la première dynastie princière russe. Auteurs : G. Bayer, G. Miller et A. Schletser.

Théorie anti-normande. Séjour des Varègues aux IXe-Xe siècles. sur le territoire de la Principauté de Kiev ne prouve pas que la date de formation de l'État puisse être considérée comme 862. La création d'un État est un processus naturel, le résultat du développement historique.

3. Le baptême de la Russie et sa signification socioculturelle.

La date de l'introduction du christianisme comme religion d'État en Russie est estimée à 988.

Le choix s'est porté sur l'Orthodoxie parce que :

1) l'influence de Byzance était grande en Russie ; L'Europe était orthodoxe.

2) Le christianisme correspondait à la mentalité des Slaves et était plus proche que le judaïsme ou l'islam.

3) Dans l'Église catholique, le pape se tenait au-dessus du prince, les offices se font uniquement en latin, dans l'orthodoxie - les offices dans n'importe quelle langue, l'église sert le prince.

L'Église russe a fourni grande influenceà toutes les sphères de la vie des Slaves

1) Le baptême a uni les Slaves de l'Est en un seul Ancienne société russe, créant la base spirituelle de l’État russe.

2) les relations politiques ont commencé à être éclairées par l'Église : les relations de domination et de subordination ont commencé à être considérées comme correctes et pieuses, tandis que l'Église a reçu le droit de se réconcilier, d'être garant et juge dans la sphère politique ;

3) Les églises chrétiennes sont devenues des centres de vie non seulement religieuse, mais aussi laïque, des rassemblements communautaires y étaient organisés, des trésors et documents divers;

4) L'écriture et la rédaction de chroniques se sont répandues, les premiers livres manuscrits sont apparus, principalement à contenu religieux. Les frères monastiques Cyrille et Méthode ont compilé l'alphabet slave. Grâce à Byzance et à la Bulgarie, la Russie a pris connaissance des réalisations culture ancienne. L'adoption du christianisme a conduit à l'émergence de l'architecture en pierre, à l'émergence de la peinture d'icônes et de la fresque. Des chroniques étaient conservées dans les monastères.

5) L'Église chrétienne, en quête de stabilité, a condamné les protestations sociales et la violence des classes inférieures de la société. En même temps, elle développe le respect de l’autorité et cultive la tolérance envers le prochain.

4.Contexte et essence fragmentation politique sur Russie kiévienne. Terres russes dans la XIIe-première moitié du XIIIe

Fragmentation féodale - période du XIIe au XVe siècle.

Raisons (prérequis) :

1. Dominance de l’agriculture de subsistance (désunion tribale)

2. Développement de la propriété foncière des boyards.

3. L'ordre d'occupation du trône en Russie kiévienne par ancienneté (cercle).

4. Diminution de l'importance économique de Kiev, exode de population dû aux raids polovtsiens et aux conflits civils entre princes.

5.Affaiblissement du pouvoir central des princes de Kiev.

6. Croissance et renforcement des villes.

7. La lutte contre les nomades a affaibli la principauté de Kiev.

8.renforcer le pouvoir des princes locaux. La population des terres individuelles voulait être sous la main de son propre prince.

Les terres les plus fortes étaient Tchernigov, Vladimir-Suzdal, Galice-Volyn.

Principauté de Vladimir-Souzdal :

Monarchie féodale avec fort pouvoir du prince. Les boyards obéissent au prince.

La terre était riche sur le plan agricole. La Russie du Nord-Est n'a pas connu d'invasions étrangères ; il n'y avait pas de conflits princiers ici. Tout cela assurait l'afflux de population, le développement de l'industrie et de l'artisanat. Le prince comptait sur des guerriers et des gens ordinaires. La particularité de la principauté de Vladimir-Souzdal était une monarchie despotique : le prince avait le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire. Sous le prince, il y avait un conseil qui comprenait des boyards, un évêque, des gouverneurs, des administrateurs de la ville, mais cet organe n'avait qu'un caractère consultatif. Dans certaines villes, un conseil a été convoqué, mais il n'a résolu que des problèmes mineurs. Campagne Les volostels nommés par le prince régnaient.

République des Boyards à Novgorod.
Novgorod était à l'origine de deux routes commerciales : le long du Dniepr et le long de la Volga. La prospérité économique de Novgorod a créé les conditions préalables à son isolement politique. En 1136, les habitants renversèrent de force le prince et décidèrent eux-mêmes de la question de l'appel des princes. Veche - la plus haute autorité (réunion des propriétaires des domaines municipaux)

Conseil des Seigneurs (300 ceintures d'or) dirigé par l'évêque

Pouvoir exécutif Prince des Mille (posadnik) (chef de l'administration de la ville) (chef militaire)

Rassemblements Konchansky veche

Le veche adoptait des lois, contrôlait les actions du prince, exerçait des fonctions judiciaires et en nommait mille, un évêque et un maire.

Tysyatsky est le chef de la milice. Il maintenait l'ordre dans la ville et collectait les impôts.

L'évêque gérait le trésor et contrôlait la politique étrangère.

Le prince n'avait pas le droit de s'installer à Novgorod ni d'acheter des terres.

Principauté de Galice-Volyn : Monarchie féodale à fortes tendances oligarchiques. L'agriculture, le commerce et l'artisanat y ont prospéré. Les boyards locaux disposaient d'abondantes sources de revenus. Nulle part les boyards n'étaient aussi forts. Les domaines des princes ne sont pas significatifs. Cette situation était influencée par les liens avec la Pologne et la Hongrie, où les conditions étaient également dictées au roi.

La culture de la Russie kiévienne a hérité de la culture des tribus slaves orientales qui formaient le noyau de l'État. Elle a été indéniablement influencée peuples nomades Les steppes et surtout Byzance, d'où le christianisme est venu en Russie. Ainsi, la culture de la Russie s'est développée dès le début comme synthétique, c'est-à-dire influencée par divers mouvements culturels, styles et traditions.

Le christianisme a eu un profond impact sur la culture russe. Cependant, pendant de nombreuses années, la double foi est restée en Russie : le christianisme et le paganisme. Le développement de la culture russe a reflété cette dualité dans la vie spirituelle de la société et dans la vie populaire.

La Rus' occupait une position frontière et intermédiaire entre les civilisations agricoles d'Europe et les cultures nomades, pastorales et essentiellement barbares d'Asie. Il n'y avait pas d'esclavage en Russie.

Les cultures aux caractéristiques ethniques diverses étaient unies, unies par la culture de la Russie et leur donnaient des caractéristiques fondamentales.

Le monument le plus célèbre de la culture païenne est l'idole de Zbruch. L'idole est un grand pilier de pierre recouvert de bas-reliefs. Il représente l'univers préchrétien, divisé en ciel, terre et enfer.

Les chroniques sont les plus grands monuments de toute la culture de la Russie. La chronique la plus importante est considérée comme « Le Conte des années passées », compilé en 1113 par le moine Nestor. Cependant, «Le Conte des années passées» n'est pas la toute première chronique.

L’œuvre littéraire la plus remarquable de la Russie kiévienne est « Le conte de la campagne d’Igor ». Il raconte la campagne infructueuse des princes menés par le prince de Novgorod-Seversk Igor Sviatoslavich contre les Polovtsiens en 1185.

Le premier édifice en pierre fut l'église des Dîmes, érigée à Kiev à la fin du Xe siècle par des artisans grecs. Le summum de l'architecture du sud de la Russie du XIe siècle. est la cathédrale Sainte-Sophie de Kyiv.

Avec l'adoption du christianisme de Byzance, de nouveaux types de peinture monumentale sont arrivés en Russie - mosaïques et fresques, ainsi que peinture de chevalet (peinture d'icônes).

La diffusion de l'écriture et l'apparition des livres ont conduit à l'émergence

un autre type de peinture - les miniatures de livres. Les plus anciennes miniatures russes

sont disponibles dans «l'Évangile d'Ostromir» (1056-1057), où les images sont placées

trois évangélistes.

6. La lutte de la Russie contre la menace de l'Est et de l'Ouest au XIIIe siècle. Conséquences de l'invasion mongole-tatare pour le développement historique et culturel de la Russie.

Le XIIIe siècle de l'histoire de la Russie est une période de résistance armée aux assauts de l'est (Mongols-Tatars) et du nord-ouest (Allemands, Suédois, Danois).

En 1223, les Mongols envahissent la steppe polovtsienne. Le Khan polovtsien s'est tourné vers les princes russes pour obtenir de l'aide. Le 31 mai 1223, une bataille eut lieu sur les rives de la rivière Kalka. Mais il n’y eut aucun accord entre les princes russes. Les Mongols ont vaincu les troupes russes et les Coumans.

La première campagne de Batu n'a pas conduit à l'assujettissement final de la Rus', bien que presque toute la partie nord-est de la Rus' ait été capturée en 1236-1238. Au cours de la deuxième campagne contre la Rus', les villes du sud de la Rus' furent capturées.

Simultanément à l'invasion mongole, la Rus' fut attaquée par les conquérants occidentaux.

Les seigneurs féodaux suédois revendiquaient les terres de Veliky Novgorod, par lesquelles passait la route commerciale. Ayant reçu la nouvelle de l'invasion mongole du nord-est de la Russie, les Suédois profitèrent du moment. Toujours à la fin du XIIe siècle, le pape déclara une croisade contre les « païens ». Les seigneurs féodaux allemands, qui rêvaient de conquérir de nouvelles terres, répondirent à l’appel du pape.

En 1238, Alexandre Nevski conclut un traité d'alliance avec les Tatars. (le joug commence)

En 1240, des navires suédois entrèrent dans l'embouchure de la Neva. 15 juillet 1240 armée russe a soudainement attaqué le camp suédois et a gagné.

La défaite des Suédois n’arrêta pas les conquérants danois et allemands. Alexandre décida d'attirer les chevaliers sur la glace du lac Peipsi. La glace rendait difficile le déplacement de la cavalerie lourde chevaleresque. Le 5 avril 1242, une bataille eut lieu sur la glace du lac Peipus. De nombreux chevaliers furent tués et capturés, certains d'entre eux tombèrent sous la glace sous le poids de leur armure.

L’invasion mongole-tatare a causé de graves dommages aux valeurs matérielles et culturelles. Immédiatement après l'établissement du règne de la Horde en Russie, la construction de bâtiments en pierre cessa temporairement. L'art d'un certain nombre de métiers artistiques a été perdu. Cependant, grâce à la Horde d'Or, la Russie a adopté un certain nombre de réalisations culturelles des pays de l'Est, réalisations architecturales et culturelle générale. Les conséquences immédiates de l'invasion mongole-tatare incluent la rupture de la politique étrangère et des liens commerciaux entre la Russie et les pays voisins à la suite d'une conquête étrangère.

Économique : à mesure que l’économie, l’artisanat et le commerce se rétablissaient, de plus en plus de personnes semblaient intéressées à éliminer la fragmentation du pays. Et des conflits sans fin ont miné l’économie des villes et des villages.

Social : B nord-est de la Russie la propriété foncière patrimoniale se développe rapidement. Mais entre les princes, il y avait des interdictions d'acheter des terres sur le territoire d'une autre principauté. Par conséquent, les boyards étaient également intéressés par un État unifié. De plus, les grands boyards étaient intéressés par un pouvoir princier fort afin de réprimer plus facilement les protestations paysannes. Les petits boyards considéraient le prince comme un protecteur des grands seigneurs féodaux. Les citadins : les nombreuses frontières avec leurs avant-postes et leurs droits commerciaux, l'existence de diverses monnaies, les mesures de poids et de longueur compliquent les relations commerciales et économiques entre les principautés. L'Église orthodoxe prônait l'unification des terres. Malgré la fragmentation du pays, il était uni et soutenait les princes qui cherchaient à l'unification.

Raisons politiques: l'invasion mongole a montré que de nombreuses principautés n'avaient pas la capacité de résister à l'ennemi.

Étapes de formation de l’État centralisé russe :

Étape 1 : 1301-1389 - lutte entre les principautés les plus fortes.

Raisons de la montée de Moscou : Dans la lutte pour la primauté, les capacités des principautés de Moscou et de Tver étaient à peu près égales : toutes deux étaient situées au carrefour des routes commerciales, les territoires des deux principautés étaient relativement protégés des attaques de l'ouest et de l'est. par des forêts denses et des terres d'autres principautés. Mais les princes de Moscou se sont révélés être des politiciens plus adroits. Ils réussirent à établir des relations avec les khans de la Horde. Depuis 1293, pendant près de cent ans, Moscou n'a pas su Invasion des Hordes, cela a attiré à Moscou des gens d'autres principautés. Grande importance avait le soutien des princes moscovites de l'Église orthodoxe russe. Ivan Kalita a persuadé le métropolite Pierre de quitter Vladimir pour Moscou.

Tout cela a permis à Rus d'accumuler des forces pour la prochaine bataille avec la horde.

Le 8 septembre 1380, une bataille acharnée se déroula sur le champ de Koulikovo, au cours de laquelle Dmitri Donskoï réussit à gagner. Après cette victoire, l'autorité des princes de Moscou était incontestable. Et bien que la victoire sur le champ de Koulikovo n'ait pas conduit à une délivrance complète du règne de la Horde, la Horde a ensuite reconnu Moscou comme le centre politique de la Russie et le droit de la dynastie de Moscou à un grand règne, transmis par héritage.

Étape 2 1398-1462 « Guerre féodale », qui a commencé entre les descendants de Dmitri Donskoï pour le trône grand-ducal. Après que Dmitri Donskoï, son fils Vasily Ier ait commencé à régner, il a légué le trône à son fils Vasily II, mais selon la tradition de « l'ancienneté », il a commencé à revendiquer le trône jeune frère Vasily I Youri Dmitrievitch. À la mort de Yuri, les enfants de Yuri ont commencé à se battre avec Vasily II pour le trône : Vasily Kosoy et Dmitry Shemyaka. Le principe du père en fils l'emporte.

Étape 3. 1462-1533 étape d'achèvement de l'unification des terres autour de Moscou et de la formation de l'État russe. (Ivan III)

En 1479, Ivan III refuse de lui rendre hommage. Le 8 octobre 1480, les troupes de la Horde s'approchèrent de la rivière Ugra et commencèrent à attendre les troupes du prince allié lituanien. Mais Ivan III a conclu une alliance avec le Khan de Crimée et a attaqué les terres du sud de la Lituanie. Dans de telles conditions Prince lituanien n'a pas osé s'opposer à Moscou. Pendant plus d'un mois, les troupes de Moscou et de la Horde se sont tenues sur la rivière Ugra. Après la première tentative infructueuse de traversée du fleuve, la Horde n'osait plus engager la bataille. Le froid précoce s'installa et l'herbe était recouverte de neige que les chevaux de la Horde n'eurent pas le temps de manger. Et le 11 novembre 1480, les Tatars font demi-tour. Le règne de la Horde a pris fin.

La politique d'Ivan III fut poursuivie par son fils Vasily III. En 1510, il unifia toutes les terres russes, elles furent réunies dans les frontières d'un seul État.

La formation de l’État centralisé russe avait ses propres caractéristiques importantes. Les conséquences catastrophiques de l'invasion mongole ont retardé le développement économique de la Russie et marqué le début de son retard par rapport aux pays avancés d'Europe occidentale qui ont échappé à l'invasion mongole. joug mongol. La centralisation politique en Russie a précédé de manière significative le début du processus visant à surmonter la désunion économique du pays et a été accélérée par la lutte pour indépendance nationale, pour organiser la résistance aux agressions extérieures.

8. Réalisations et caractéristiques de la culture russe XIII-XV.

L'invasion mongole-tatare a eu l'effet le plus désastreux sur culture russe ancienne. De nombreuses villes, centres culturels du pays, ont été réduites en ruines, des monuments architecturaux et artistiques ont été irrémédiablement perdus. Entre-temps, la condition de la renaissance nationale elle-même était effectivement la renaissance et le développement culturels. La préservation et la valorisation du patrimoine culturel sont un facteur de survie spirituelle. Les armées tatares tombaient toujours sur la Russie par vagues fréquentes, et des scribes inconnus recherchaient et copiaient déjà les quelques manuscrits survivants. Le travail de préservation du patrimoine est étroitement lié à la création d’œuvres nouvelles. L'écriture de chroniques a été relancée. En littérature, un nouveau thème est devenu plus fort que jamais : le thème du patriotisme, un appel à lutter contre Joug de la Horde, espère la libération de la Russie.

La culture russe a conservé caractère national. Les terres qui n'ont pas été détruites, comme Novgorod et Pskov, ont joué un rôle majeur dans le transfert des traditions et de l'expérience culturelle et historique. L’intervention violente d’une culture étrangère n’a pas détruit l’identité nationale ni l’indépendance de la culture russe.
La fin des XIV-XV siècles. a été caractérisée par le début d’un long processus de fusion des écoles locales de littérature, d’architecture et d’art en une seule école nationale panrusse.

Règle de 1533-1547 (tutelle) de 1547-1584 (règle actuelle).

Politique intérieure. Objectif : création d’un État unique et centralisé.

Étape 1 de la politique intérieure : réformes du conseil élu 1547-1560. Les réformes se sont déroulées de manière pacifique et progressive.

1) Réforme de l'administration publique.

Introduction de l'orgue royal (Ivan le Terrible - le premier Tsar)

L'introduction du Zemstvo Sobor - une réunion de représentants des boyards, du clergé et des militaires pour discuter de propositions et de réformes. La spécificité du Zemsky Sobor était qu'il ne limitait pas, mais soutenait le tsar. La cathédrale dépendait entièrement du roi.

Système politique : monarchie représentative des successions. Monarchie puisque le roi est à la tête, monarchie représentative de classe - tous les organes ne limitaient pas son pouvoir.

La Douma des Boyards est l'organe législatif suprême sous le tsar. Nouveaux organes directeurs centraux - ordres. Chaque ordre était en charge de certaines questions.

2) Réforme du gouvernement local. Elle a aboli le système d'alimentation. Les postes de gouverneurs de province ont été établis dans les districts. Ils étaient élus parmi eux par les propriétaires fonciers du district. Dans les villes, les greffiers municipaux étaient élus. Les corps élus avaient de grands droits : ils rendaient la justice, maintenaient l'ordre, veillaient au respect de la loi et collectaient les impôts.

3) Réforme judiciaire. un nouveau code de loi a été adopté. Il a augmenté le nombre de personnes âgées lorsque les paysans passaient d'un propriétaire foncier à un autre le jour de la Saint-Georges, a durci les sanctions contre les personnes fringantes, a introduit des sanctions pour les pots-de-vin et a limité les droits des gouverneurs.

4) Réforme de l'Église. Adoption de la cathédrale aux cent coupoles. Conformément aux tâches de centralisation, la cathédrale a uniformisé les rituels de l'église, a reconnu tous les saints locaux comme étant entièrement russes et a élaboré des règles de conduite pour le clergé. La position de l’Église en tant que soutien idéologique de l’autocratie s’est renforcée. Dans le même temps, des restrictions ont été introduites sur l’accumulation de richesses par l’Église.

5) réforme militaire. Le localisme était limité - les personnes faisant preuve de talent militaire étaient nommées à des postes militaires supérieurs, quelle que soit la noblesse de la famille. Des régiments Streltsy commencèrent à être créés. Toute personne libre pourrait devenir Sagittaire. En 1556, le « Code de service » fut adopté, qui déterminait les normes exactes du service obligatoire dans armée royale pour tous les propriétaires fonciers. Pour 100 quartiers de la Terre, il y a un guerrier à cheval armé.

6)Réforme fiscale - rationalisé la fiscalité et introduit sa différenciation selon la classe.

Étape 2 1560-1584

Ivan le Terrible a établi un ordre spécial dans le pays : oprichnina du mot oprich (sauf). Cet arrêté prévoyait la division de l'ensemble du territoire de l'État en deux parties : l'oprichnina, prise sous contrôle royal spécial, et la zemshchina, dont les boyards étaient censés être responsables. Les propriétaires fonciers ont dû quitter leurs domaines, on leur a donné des terres en endroits éloignés. Les biens de la noblesse expulsée furent transférés aux gardes. La zemshchina payait des impôts et entretenait l'oprichnina. L'oprichnina a dévasté les terres et affaibli l'économie. Une armée d'oprichnina a été créée, appelée à « ronger » les traîtres tsaristes et à « balayer » la trahison de l'État. En 1572, l'oprichnina fut abolie.

Police étrangère

Les principaux objectifs de la politique étrangère russe au XVIe siècle. étaient:
UN). au sud-est et à l'est - la lutte contre les khanats de Kazan et d'Astrakhan et le début du développement de la Sibérie ;
b). à l'ouest, la lutte pour l'accès à la mer Baltique ;
V). au sud - protéger le pays des attaques du Khan de Crimée.

UN). Directions sud-est et est. Les khanats de Kazan et d'Astrakhan, formés à la suite de l'effondrement de la Horde d'Or, menaçaient constamment les terres russes. Ils contrôlaient la route commerciale de la Volga. En conséquence : Kazan, Astrakhan, Tchouvachie, Bachkirie et toute la route commerciale de la Volga furent annexées à la Russie.

b). Direction ouest. En essayant d'atteindre la côte baltique, Ivan IV combattit l'épuisante guerre de Livonie pendant 25 ans. La guerre se prolonge et plusieurs puissances européennes y sont entraînées. Échec Guerre de Livonie en fin de compte, c'était une conséquence du retard économique de la Russie, qui n'a pas pu résister avec succès à la longue lutte avec adversaires forts. La ruine du pays pendant les années oprichnina n’a fait qu’empirer les choses.

V). Direction sud. Les khans de Crimée ont attaqué les régions du sud de la Russie. Le gouvernement d'Ivan IV ne considérait pas une confrontation directe avec la Crimée comme possible et se limita donc à des mesures défensives. Dans les années 50, la construction de la ligne Zasechnaya a commencé - une ligne défensive de forteresses et de barrières naturelles.

Les causes des troubles étaient la suppression de la dynastie Rurik et l'intervention des États voisins (Lituanie et Pologne) dans les affaires du royaume moscovite.

Dans le développement des troubles de Moscou, trois périodes se distinguent clairement.

1) dynastique - la lutte pour le trône de Moscou entre divers prétendants devant le tsar Vasily Shuisky.

2) social - la lutte intestine des classes sociales et l'intervention de gouvernements étrangers dans cette lutte.

3) National - l'époque de la lutte du peuple moscovite contre la domination étrangère jusqu'à la création d'un gouvernement national dirigé par M.F. Romanov.

Après la mort Ivan le Terrible(1584) deux de ses fils sont restés : Fiodor et un mineur

Tsarévitch Dmitri. Fiodor, qui est monté sur le trône, n'a pas pu régner, alors des familles de boyards secondaires ont commencé à monter sur le trône - Yuriev, Godounov. Boris Godounov fut couronné en 1598. Trois ans, à partir de 1601 Par 1603 , étaient stériles. Une terrible famine éclata et la peste Le début des Troubles fait référence à la nouvelle qui prince Dmitri vivant, ce qui signifiait que le conseil d'administration Boris Godounov illégal. Le nom de l'imposteur était Grigori Otrepiev, c'était un moine en fuite. Au plus fort de la guerre en 1605 Boris Godounov décédé le 20 juin 1605. Faux Dmitry entra à Moscou. Bientôt, les sujets moscovites commencèrent à être mécontents du tsar, qui n'observait pas les anciennes coutumes rituelles russes ; les Polonais qui l'accompagnaient offensèrent et insultèrent les Moscovites. Dans la nuit du 17 mai 1606, les boyards et un groupe de conspirateurs font irruption dans le Kremlin et tuent le tsar. Le chef de la conspiration des boyards, le prince Vasily Shuisky, est devenu le nouveau tsar.

Lors de son avènement, Shuisky a promis de n'exécuter personne, de ne punir personne par la confiscation de biens et de ne pas écouter de fausses dénonciations, mais ce serment s'est avéré faux. Des soulèvements éclatèrent partout contre le tsar boyard. Le deuxième Faux Dmitry est apparu dans Starodub. Sous les bannières de l'imposteur se rassemblaient non seulement des représentants des classes inférieures opprimées, mais aussi une partie des militaires, des Cosaques, de grands détachements d'aventuriers polonais et lituaniens qui cherchaient à s'enrichir. Après avoir rassemblé une armée, Faux Dmitry s'approcha de Moscou et campa dans le village de Touchino, près de Moscou. Shuisky s'est tourné vers les Suédois pour obtenir de l'aide. Cependant, l'intervention des Suédois dans les affaires russes a conduit à une querelle avec la Pologne, qui a décidé d'utiliser la tourmente à son avantage. 1610 Shuisky fut renversé du trône. Après le renversement de Shuisky, un interrègne a commencé à Moscou. Le gouvernement était dirigé par la Douma des boyards - « le prince F.I. Mstislavsky et ses camarades » (« sept boyards »). Pour se débarrasser de Faux Dmitry, les boyards décidèrent d'élire le prince polonais Vladislav au trône de Moscou. Le 27 août, Moscou a prêté allégeance au prince Vladislav, sous réserve de la préservation de la foi orthodoxe. Cependant, Vladislav n'a pas accepté l'orthodoxie et n'est pas allé en Russie ; le règne des Polonais à Moscou a suscité un mécontentement croissant.

A cette époque, le patriarche Hermogène devient le chef de l'opposition nationale. Hermogène a commencé à s'adresser au peuple russe en appelant directement au soulèvement pour défendre l'Église et la patrie. Au printemps 1611, Moscou fut approchée milice zemstvo et le début de son siège. La milice zemstvo arrivée près de Moscou était composée 1) de nobles et d'enfants boyards, dirigés par Lyapunov, 2) de cosaques, dirigés par Troubetskoy et Zarutsky. La première milice Zemstvo s'est soldée par un échec, car de nombreux désaccords ont eu lieu entre les dirigeants des milices.
La deuxième milice zemstvo a commencé à se rassembler Nijni Novgorod dirigé par Minine et Pojarski. Épuisés par la faim, les Polonais assis au Kremlin se rendirent et les deux milices entrèrent solennellement à Moscou. Le gouvernement provisoire de Troubetskoï et Pojarski a convoqué le Zemsky Sobor. Le Zemsky Sobor, qui se réunit en janvier et février 1613, était le plus complet des Zemsky Sobors de Moscou : toutes les classes de la population étaient représentées (à l'exception des serfs et des paysans propriétaires). Le 21 février 1613, le Zemsky Sobor élit et proclame solennellement le tsar Mikhaïl Fedorovitch Romanov.

Conséquences de la tourmente.
Économique – dévastation et désolation d’un vaste territoire, notamment à l’ouest et au sud-ouest, mort de près d’un tiers de la population du pays.
Changements politiques dans le système de gouvernance du pays. L'affaiblissement des boyards, la montée de la noblesse, qui reçut des domaines et la possibilité de leur attribuer par voie législative des paysans.
Culturel : le désir de justifier l'inviolabilité de la foi orthodoxe et l'inadmissibilité des écarts par rapport aux valeurs de la religion et de l'idéologie nationales. Cela a renforcé les sentiments anti-occidentaux, aggravant l’isolement culturel et, en fin de compte, civilisationnel de la Russie pendant de nombreux siècles.

Le XVIIe siècle pour la Russie a commencé avec la crise de la dynastie dirigeante des Rurik, les troubles, les imposteurs et l'intervention d'États étrangers. La tourmente fut stabilisée par le Zemsky Sobor de 1613, au cours duquel Mikhaïl Romanov fut élu.

Au XVIIe siècle, la division des classes se renforce : le Code du Conseil de 1649 instaure le début du servage. Le Code a aboli les « étés de cours », c'est-à-dire les années où les paysans étaient autorisés à se déplacer d'un propriétaire foncier à un autre, officialisant ainsi légalement le processus d'esclavage paysan. Des amendes ont été instituées pour l'acceptation de paysans en fuite ; le propriétaire foncier recevait le droit de disposer sans restriction de la personne et des biens du paysan et de juger les serfs. Le Code réglementait en détail les sanctions pour différents types de délits. La punition était déterminée par l'appartenance de classe de l'accusé. Le rôle du Zemsky Sobor et, en général, des organes représentatifs de classe a diminué. L'essentiel est la tendance à la monarchie absolue.
Mouvements populaires Le XVIIe siècle est entré dans l’histoire de la Russie comme l’époque de la rébellion.
1648 – Émeute du sel. Le soulèvement de Moscou de 1648 était une réaction des couches inférieures et moyennes de la population à la politique du gouvernement du boyard Boris Morozov. En 1646, un droit supplémentaire fut imposé sur les biens activement utilisés dans la vie quotidienne. Le sel était également taxé, ce qui provoquait une hausse de son prix et un mécontentement au sein de la population. La révolte est réprimée, mais le tsar fait des concessions aux rebelles : le recouvrement des arriérés est annulé.
1662 – Émeute du cuivre. Le soulèvement des classes populaires urbaines qui a eu lieu à Moscou contre la question des kopecks de cuivre. Au XVIIe siècle, l'État de Moscou ne possédait pas de mines d'or et d'argent et les métaux précieux étaient importés de l'étranger. Au Money Yard, les pièces russes étaient frappées à partir de pièces étrangères. Guerre prolongée avec le Commonwealth polono-lituanien à cause de l'Ukraine a nécessité d'énormes dépenses. Pour trouver de l'argent pour continuer la guerre A. L. Ordin-Nashchokin a proposé d'émettre de la monnaie en cuivre au prix de l'argent. Les impôts étaient perçus en argent et les salaires étaient distribués en cuivre. Bientôt, la libération excessive de monnaie de cuivre non garantie a conduit à la dépréciation de la monnaie de cuivre. Malgré l'arrêté royal, le prix de tous les biens a fortement augmenté. La révolte fut réprimée. Cependant, en 1663, la frappe des pièces d'argent reprit à Moscou.

1668-1676 – Insurrection de Solovetski. Révolte des moines Monastère Solovetski contre les réformes ecclésiastiques du patriarche Nikon (être baptisé à trois doigts). En raison du refus du monastère d’accepter les innovations, le gouvernement a pris des mesures strictes et a ordonné la confiscation de tous les domaines et propriétés du monastère. Les régiments royaux arrivèrent à Solovki et occupèrent le monastère, exterminant les moines rebelles.

1682 – Émeute des Streltsy. La révolte des archers de Moscou, dont le mécontentement couvait depuis longtemps sous le règne de Fiodor Alekseevich (trésor vide, abus de position de commandant, etc.), à la suite de laquelle le pouvoir fut transféré à la princesse Sophie (son sœur)

Après le Temps des Troubles, la Russie a dû abandonner pendant longtemps sa politique étrangère active. Cependant, à mesure que l'économie se rétablissait et que la situation dans le pays se stabilisait, le gouvernement tsariste commença à résoudre les problèmes urgents de politique étrangère.
Politique étrangère de la Russie dans la seconde moitié du XVIIe siècle. a été déterminé par trois tâches principales :

1. la lutte pour la poursuite de la réunification de l'Ukraine et de la Biélorussie avec la Russie ;

2. défense des frontières sud du pays contre l’agression turco-tatare ;

3.accéder à la mer Baltique.

Guerre russo-polonaise (Smolensk) 1632-1634. La Russie a décidé de déclencher une guerre avec la Pologne pour Smolensk en 1632, lorsque la lutte pour le trône a éclaté en Pologne. En conséquence, il n’a pas été possible de prendre Smolensk. Une trêve fut conclue : toutes les villes capturées au début des hostilités furent restituées aux Polonais, et Smolensk resta avec eux. Vladislav a finalement abandonné ses prétentions au trône de Moscou. Guerre de Smolensk s'est terminé sans succès.

Guerre russo-polonaise 1654-1667 La Russie a eu l’opportunité de restituer les terres perdues lorsque les peuples ukrainien et biélorusse se sont soulevés pour lutter contre la domination étrangère. Un mouvement puissant commença en 1648. Il était dirigé par Bohdan Khmelnytsky. Lors des premières batailles de 1648, les troupes de Khmelnitski battirent les Polonais. Dans le même temps, cette année-là et les années suivantes, Khmelnitski négocie avec Moscou, demandant d'accepter la Petite Russie « sous la haute main » du tsar russe.

En 1653, le Zemsky Sobor décida d'accepter la Petite Russie comme citoyenneté et déclara la guerre à la Pologne. Grand succès fut la prise de Smolensk en 1654. Au cours des années suivantes, les troupes russes occupèrent presque toute la Biélorussie et la Lituanie, une partie de l'Ukraine. La guerre avec la Pologne, au cours de laquelle les belligérants connurent des succès variables, fut longue et se termina par la signature de la trêve d'Andrusovo en 1667. Selon ses termes, la Russie a récupéré les terres de Smolensk et de Seversk, tandis que l'Ukraine de la rive gauche lui a été attribuée et Kiev, la rive droite. Zaporozhye fut placé sous l'autorité des deux États. La Pologne et la Russie se sont engagées à repousser ensemble les attaques des Criméens et des Turcs.

Guerre russo-turque. Campagnes Chigirinsky. En 1676, une guerre ouverte éclate entre la Russie et la Turquie. Les Turcs cherchaient à s'emparer de Kiev et de Chigirin, le centre politique de l'Ukraine, et à y installer leur protégé Youri Khmelnitsky. En août 1677 ils commencèrent le siège de Chigirin, qui se termina par la victoire russe. En été 1678 le sultan envoya une nouvelle armée à Chigirin. Après de violents combats, la garnison quitte la ville. Mais la bataille des principales forces russes et ukrainiennes avec les Turcs a contraint l'ennemi à battre en retraite. En 1681 La Russie a conclu le traité de Bakhchisaraï avec la Crimée. Selon les termes du traité, une trêve était établie pour 20 ans ; La Turquie et la Crimée ont reconnu la transition de l'Ukraine de la rive gauche et de Kiev vers la Russie.

“Paix éternelle »entre la Russie et la Pologne. Les échecs de la guerre avec la Turquie ont contraint le Commonwealth polono-lituanien à conclure la paix. DANS 1686 Les ambassadeurs polonais ont signé une « paix éternelle » avec la Russie à Moscou. La rive gauche et Kiev lui furent attribuées, elle rompit ses relations avec la Turquie et la Crimée et conclut une alliance dirigée contre elles.

Pierre Ier accède au pouvoir en 1689. Dans ses réformes, il ne s'est pas appuyé sur un développement bourgeois fondé sur la libre entreprise et le travail salarié, mais sur le pouvoir illimité du monarque et l'asservissement ultérieur de la paysannerie.

Réformes économiques.

La place prépondérante dans les transformations de Peter était occupée par réformes industrielles, qui était dicté par les intérêts de l'armée ( Guerre du Nord)

Pierre cherchait à attirer des capitaux privés vers l'industrie, à utiliser l'initiative des nobles et des marchands, des citadins et des paysans prospères qui devenaient riches. Les entrepreneurs bénéficiaient de prêts et d'avantages de l'État, ainsi que d'exonérations d'impôts et de taxes de l'État. Pierre Ier a publié un décret selon lequel les paysans de l'État qui vivaient dans les zones où de nouvelles usines étaient en construction leur étaient affectés comme main-d'œuvre, en paiement des impôts de l'État et de divers droits. Les paysans affectés quittaient leurs fermes plusieurs mois par an et travaillaient dans les usines. Par un autre décret, Pierre Ier autorisa les propriétaires d'entreprises à acheter des paysans pour leurs usines. Lors de la formation de l'industrie, la violence et la coercition sont devenues le frein le plus puissant à son développement.

Artisanat et commerce

Pour augmenter le volume et améliorer la qualité de la production artisanale, Pierre Ier a créé le magistrat en chef, qui facilitait l'acquisition de prêts et de matières premières par les artisans et aidait à la commercialisation des produits finis. Au début des années 1720, le tsar publia un décret organisant les artisans en guildes. Cela visait à transformer les artisans en une classe, avec une hiérarchie stricte de rangs et de titres (maître, compagnon, apprenti) et à établir un contrôle sur la qualité et la quantité des produits fabriqués. La création de sociétés marchandes a été encouragée, les commerçants ont bénéficié d'avantages et de privilèges, tels que le droit de monopole de vendre un produit particulier. Le gouvernement encourage le développement du commerce équitable. Pierre Ier a mené une politique de mercantilisme, assurant un équilibre positif commerce extérieur, l'excédent des exportations sur les importations. Dans le même temps, Pierre Ier mène une politique protectionniste ; l'industrie est protégée par des droits de douane.

Agriculture

Peter a essayé d'augmenter la productivité agricole grâce à l'introduction d'innovations. Sur son ordre, plusieurs milliers de faux lituaniennes ont été amenées en Russie pour remplacer les faucilles. Des bovins de haute qualité ont été importés de pays étrangers et une aide a été fournie pour leur élevage dans des fermes d'État, qui ont ensuite été transférées entre des mains privées. Mais c'étaient des mesures privées ; le village russe restait arriéré.

Réforme de l'armée et de la marine.

Sous Pierre, le système de recrutement de l'armée changea et la conscription fut introduite. Les soldats devaient servir à vie. L'armée russe devient régulière.

L'entraînement est la caractéristique la plus importante de l'armée de Peter. Peter I a introduit un système de formation sur le terrain.

Des régiments de grenadiers ont été introduits - des régiments de lance-grenades.

La cavalerie noble fut liquidée et des unités de cavalerie régulières furent formées - leur noyau était constitué de régiments de dragons.

Peter a introduit la cavalerie légère et les grandes formations de cavalerie dans la pratique militaire.

En Europe, il existait une formation linéaire de troupes et le tir se faisait en plutons, c'est-à-dire que chaque rang se relayait. Dans l'armée russe, les rangs tiraient en tombant ; après le tir, les premiers rangs tombaient au sol, ceux de l'arrière continuaient de tirer, puis se relevaient un à un, obtenant ainsi une continuité de tir.

En 1716, la « Charte militaire » fut publiée, dans laquelle une grande attention était accordée aux qualités morales et volontaires du soldat russe.

La Charte navale a également été créée, une innovation a été introduite dans la tactique du combat naval, attaquant les cuirassés ennemis avec des galeries lumineuses, suivie d'un abordage.

Réformes structure gouvernementale

La réforme de l'administration publique s'est poursuivie pour l'essentiel tout au long du règne de Pierre Ier.

Au lieu de Douma des boyards Une quasi-chancellerie fut créée, dont Pierre appela les ministres et les contrôla strictement. Il a exigé que les membres de la quasi-chancellerie écrivent leurs discours et les signent.

L'organe directeur suprême en l'absence du monarque était le Sénat directeur, créé en 1711. Le Sénat était contrôlé par le procureur général et son procureur général adjoint. Le procureur général pourrait suspendre et faire appel des décisions du Sénat.

Des postes d'agents fiscaux ont été créés ; leur tâche était de contrôler l'administration et d'identifier les cas de violation des lois, de corruption et de détournement de fonds. Les impôts relevaient directement du tsar et existaient à partir d'une part des biens confisqués.

À partir de 1711, à la place des ordres, des collèges furent progressivement introduits. Le président et le vice-président en assurent la gestion collégiale.

En 1721, l'organe suprême chargé de gérer les affaires de l'Église a été créé - le Saint-Synode. Après la mort du Patriarche, Pierre a laissé ce poste inoccupé ; le Synode est désormais devenu le Collège Spirituel. L’Église fut finalement subordonnée à l’État.

Peter a accordé une grande attention à l'organisation de l'enquête politique. La Chancellerie Secrète, avec la participation du Tsar, a collecté des informations et mené une enquête sur affaires politiques.

En 1708-1710, le pays fut divisé en 8, puis 11 provinces dirigées par gouverneurs généraux et les gouverneurs, qui disposaient d'énormes pouvoirs administratifs, policiers, judiciaires et financiers. Plus tard, les provinces ont été divisées en provinces, elles-mêmes divisées en districts.

Toutes les villes du pays étaient dirigées par un magistrat en chef, et dans chaque ville apparaissait un magistrat auquel la population de la ville était subordonnée. Les magistrats étaient choisis parmi les citoyens aisés. C'était le seul organe élu en Russie.

Des profiteurs sont également apparus, dont la tâche était de reconstituer le trésor grâce à l'introduction d'affermages et de nouveaux impôts.

En 1722, la Table des Grades fut adoptée. Désormais, le monde bureaucratique russe était divisé en 14 catégories, la même division étant présente dans l'armée et la marine. Chacun avait son propre salaire et sa position dans la société. Ainsi dans le système service civil les mérites et les mérites personnels sont passés au premier plan.

Dans l'intérêt de la noblesse, Pierre Ier publia en 1714 un décret « Sur l'héritage unique », éliminant la différence entre votchina et succession. Désormais, les propriétaires fonciers, comme les propriétaires patrimoniaux, pouvaient, sous réserve de service, transférer leurs biens par héritage, les vendre, les acheter ou les hypothéquer.

Culture et vie

En 1700, des mannequins avec des échantillons de vêtements neufs furent placés aux portes du Kremlin. De nouveaux vêtements et chaussures, ainsi que des perruques, ont commencé à être introduits dans la vie des nobles et des citadins.

En décembre 1699, le tsar publia un décret modifiant le calendrier en Russie. (l'année commençait le 1er septembre, maintenant le 1er janvier). Mais pour l’Église, Pierre a permis de conserver l’ancien calcul.

Il y a eu des changements dans le décompte des heures, auparavant la journée était divisée du matin au soir, maintenant de midi à minuit.

La politesse est apparue - des règles de bonnes manières. Peter a encouragé la capacité de danser, d'escrimer et de parler des langues étrangères.

A été présenté alphabet civil, au lieu du slavon d'Église obsolète, qui simplifiait considérablement l'édition de livres.

Les premières bibliothèques publiques ouvrent leurs portes à Moscou et à Saint-Pétersbourg.

En 1702, paraît le premier journal de masse en Russie, Vedomosti.

15.L'ère des coups de palais

Après la mort de Pierre Ier, l'ère des coups d'État de palais a commencé. Cela était dû à l'adoption par Pierre Ier en 1722 "Charte sur la succession au trône", qui attribuait à l'autocrate le droit de nommer tout successeur à sa discrétion.
Le premier coup d'État de palais a eu lieu avec le soutien de la garde en faveur de l'impératrice Ekaterina Alekseevna (épouse de Pierre Ier). Le Commandant Suprême a été créé pour soutenir l'Impératrice. Conseil privé, dirigé par Menchikov. Tout le pouvoir réel était concentré entre les mains des dirigeants. Aucun décret ne pouvait être pris sans l'approbation du conseil. Formellement, les réformes de Peter se sont poursuivies, mais ses camarades ont de plus en plus révisé sa politique.

En 1727, Catherine I mourut, nommant Peter Alekseevich, 11 ans (petit-fils de Pierre I), régent du Conseil privé suprême, comme son successeur. Menchikov devint pratiquement le seul régent. Peu de temps après l'accession de Pierre II au trône, Menchikov rédigea un manifeste dans lequel les arriérés de longue date étaient pardonnés aux serfs et la liberté était accordée à ceux qui étaient exilés aux travaux forcés pour non-paiement des impôts. Le code des sanctions a été assoupli. Parallèlement à l'annulation des anciens arriérés, le gouvernement Menchikov a déployé des efforts visant à renforcer le contrôle sur la perception des impôts. En 1727, le décret portant suppression du Chief Magistrat, la suppression du Chief Magistrat entraîne la disparition de l'organisme où un sujet pouvait porter plainte contre le gouverneur ou les autorités locales. En 1730, Pierre II meurt de la variole. Le résultat du règne de Pierre II fut le renforcement de l'influence du Conseil privé suprême.

Les dirigeants ont choisi la duchesse de Courlande Anna Ioanovna (fille d'Ivan V, frère de Pierre Ier). Les dirigeants suprêmes ont élaboré les conditions des invitations à trône russe Anna Ioannovna. Ils ont exigé que le dirigeant ne se marie pas et ne nomme pas de successeur. Le dirigeant devait consulter le Conseil suprême. Le pouvoir était limité. L'Impératrice n'avait pas le droit de déclarer la guerre, de faire la paix ou d'introduire de nouveaux impôts. Anna Ioannovna a signé les conditions. Plus tard, Anna Ioannovna a fait une crise dans la salle devant tout le monde. Le Conseil privé suprême a été détruit, remplacé par un Cabinet de 3 personnes. La Chancellerie secrète (organisme d'enquête politique) a été recréée. La durée de vie des nobles a été réduite à 25 ans et la loi sur l'héritage unique a été abolie. Le travail des serfs est renforcé. Les Allemands occupaient tous les postes clés du gouvernement. Anna Ioannovna (décédée en 1740) nomma Ivan Antonovitch (le fils de sa nièce) comme son héritier. Le favori Biron devint régent de l'enfant. Bironovisme - terreur politique, manque de respect des coutumes russes, pillage effréné du trésor, toute-puissance de la Chancellerie secrète, cruauté dans l'armée, domination des étrangers. Cependant, il fut bientôt renversé et Anna Leopoldovna (nièce d'Anna Ioannovna) arriva au pouvoir. En 1741, un nouveau coup d'État de palais eut lieu, qui porta au pouvoir la plus jeune fille de Pierre Ier, Elizabeth. La société s'est à nouveau tournée vers l'ère de Pierre. Elisabeth annulé peine de mort en Russie. Réduction de la capitation. Cependant, le servage restait inébranlable. Mais la reine limita le droit d'acheter des paysans dans des manufactures et le nombre de paysans enregistrés fut réduit. Le Sénat redevint le Sénat directeur (le principal après l'Impératrice). Elizabeth a restauré certains des collèges de Peter et le magistrat en chef. La terreur contre la noblesse et la noblesse russes a cessé. Les propriétaires fonciers ont reçu le droit d'exiler les serfs offensants en Sibérie en échange de la fourniture de recrues. L'un des problèmes d'Elizabeth était le choix d'un héritier ; elle décida de le préparer à l'avance. Le choix s'est porté sur le petit-fils de Pierre Ier, Kala Peter (Peter Fedorovich). À l'âge de 17 ans, Elizaveta Petrovna l'a épousé avec Sophia Frederick Augusta (Ekaterina Alekseevna après le baptême). En 1761, après la mort d'Elizabeth Petrovna, Piotr Fedorovich devint empereur ( Pierre III). Un décret fut préparé pour détruire la Chancellerie secrète. Par un autre décret, Pierre III priva les industriels du droit d'acheter des serfs dans les usines. Une interdiction a été introduite contre l'oppression des vieux croyants. Le principe de la tolérance religieuse est proclamé en Russie. Pierre III a poursuivi la ligne de Pierre Ier consistant à subordonner l'Église à l'État. En 1762, le Manifeste sur la liberté de la noblesse fut adopté, selon lequel la noblesse était exemptée des 25 ans de service obligatoires. 28 juin 1762 Ekaterina Alekseevna (épouse de Pierre III) a perpétré un coup d'État et est arrivée au pouvoir.

Catherine II considérait que ses tâches principales consistaient à renforcer l’autocratie, à réorganiser l’appareil d’État afin de le renforcer et à renforcer la position internationale de la Russie. Catherine II s'est déclarée successeur de Pierre Ier.
En 1764, afin de réprimer le désir de sécession en Ukraine, Catherine II abolit l'hetmanat (autonomie).
Pour reconstituer le trésor public, Catherine II procéda en 1764 à la sécularisation (propriété ecclésiale en laïque) des terres ecclésiastiques.
Catherine II a commencé à mener une politique absolutisme éclairé. L'absolutisme éclairé, d'une part, menait une politique dans l'intérêt de la noblesse, d'autre part, contribuait de toutes les manières possibles la poursuite du développement relations capitalistes. Elle croyait que les injustices dans l’État pouvaient être éradiquées grâce à de bonnes lois.
En 1767, il fut convoqué Création d'une commission pour adopter une nouvelle législation. La commission a rédigé « l’Ordre de l’Impératrice Catherine ». Il parlait de la nécessité d’un pouvoir autocratique fort en Russie et de la structure de classe de la société russe.
L'attitude de Catherine II envers le servage. Catherine II partageait le point de vue des penseurs d'Europe occidentale sur le servage comme un phénomène inhumain. Mais au moment où elle monta sur le trône, elle réalisa qu’il y avait une énorme différence entre les discussions abstraites sur la liberté et la réalité russe.
Catherine II sépare le pouvoir judiciaire du pouvoir exécutif. Toutes les classes, à l'exception des serfs, devaient participer au gouvernement local. Chaque classe reçut son propre tribunal.
En 1785, l'Impératrice publia "Charte de Plainte à la Noblesse", qui était un code, un ensemble de privilèges nobles formalisés par la loi. La liberté de la noblesse du paiement des impôts et du service obligatoire a été confirmée. Catherine II a interdit de soumettre les nobles aux châtiments corporels.
En 1785, il fut publié "Certificat de plainte auprès des villes". L'ensemble de la population urbaine était divisée en 6 catégories : noblesse et clergé ; marchands, artisans de guilde; les étrangers qui vivaient en permanence dans les villes ; d'éminents citoyens et capitalistes ; les citadins (ceux qui vivaient de l'artisanat).

Politique étrangère de Catherine II. Pour poursuivre son développement, la Russie avait besoin des côtes de la mer Noire et de la mer d'Azov.
Guerre russo-turque 1768 - 1774 En 1768, la Turquie, soutenue par la France, lance des opérations militaires contre la Russie en Ukraine et dans le Caucase. La Russie avait l'avantage dans la guerre et en 1774, un traité de paix fut signé à Kuchuk-Kainardzhi : la Turquie reconnut l'indépendance de la Crimée ; La Russie a reçu le droit de naviguer sans entrave dans la mer Noire, d'avoir sa propre flotte dans la mer Noire ; La Géorgie a été libérée du plus lourd tribut des jeunes hommes et femmes envoyés en Turquie ; les droits des peuples orthodoxes dans l'Empire ottoman se sont élargis.
En 1783, les troupes russes entrent en Crimée sans aucun avertissement. Le sultan turc ne pouvait rien faire. La Crimée est devenue une partie de la Russie
Dans les années 90 XVIIIe siècle La position de la Russie en Transcaucasie et dans le Caucase a commencé à se renforcer. La Géorgie connaissait à cette époque une période de fragmentation féodale et n’était pas un État unifié. 24 juillet 1783 dans la forteresse de Georgievsk ( Caucase du Nord) un accord de patronage a été conclu entre le roi géorgien de Géorgie orientale et la Russie. Le traité de Georgievsk a été signé, selon lequel Géorgie orientale est passée sous la protection de la Russie tout en conservant son autonomie.
En 1787, Catherine II décide de visiter Novorossiya. En Turquie, le voyage de Catherine II a été considéré comme le désir de la Russie d'élargir davantage ses frontières au sud au détriment des territoires turcs. En 1787 Sultan turc a déclaré la guerre à la Russie.
Guerre russo-turque 1787 - 1791 Après la prise de la forteresse d'Izmail en 1790, et en 1791 la défaite de la flotte turque. En 1791, un traité de paix fut conclu à Iasi. Selon le Traité de Jassy :
L'Empire ottoman a reconnu la Crimée comme possession de la Russie ; La Russie comprenait les territoires situés entre les fleuves Boug et Dniestr, ainsi que Taman et Kouban ; La Turquie a reconnu le traité de Georgievsk.
En 1772, 1793, 1795 L'Autriche, la Prusse et la Russie formèrent trois divisions du Commonwealth polono-lituanien.
En 1772 eut lieu la première partition du Commonwealth polono-lituanien. La partie orientale de la Biélorussie, le long de la Dvina occidentale et du Haut Dniepr, a été transférée à la Russie. En 1793 eut lieu la deuxième partition du Commonwealth polono-lituanien. La Biélorussie centrale avec Minsk est allée en Russie, Rive droite Ukraine. En 1795 eut lieu le troisième partage du Commonwealth polono-lituanien. La Lituanie est allée en Russie, Biélorussie occidentale, Volyn, Courlande. Les Polonais ont perdu leur État.

Après la mort de Catherine II, son fils Paul Ier monta sur le trône en 1796. L'orientation principale de la politique intérieure de Paul Ier était le renforcement, l'élévation du principe de l'autocratie et la centralisation du gouvernement du pays.
En 1797, il publia le décret le plus important sur la succession au trône de son règne, « l'Institution de la famille impériale ». Ce décret abolit la loi de Pierre Ier sur la succession au trône et institua un droit d'héritage « naturel ». Désormais, seul un descendant du souverain dans la lignée masculine pouvait accéder au trône. Une femme ne pouvait être régente (dirigeante temporaire) que pour un jeune héritier. Les femmes n'obtenaient le trône que s'il n'y avait plus de représentants masculins de la dynastie.
Paul Ier a mené des réformes du service militaire, ce qui a augmenté l'autorité et le prestige du service militaire et public ; L'éducation et les qualités commerciales ont commencé à jouer un rôle majeur dans la détermination des postes ; les organes judiciaires et l'appareil gouvernemental local sont devenus plus forts.
Paul Ier a limité la toute-puissance des nobles ; il a introduit des redevances monétaires constantes pour les nobles. Ont été présenté Punition physique nobles pour meurtre, vol, ivresse, débauche et violations officielles.
Menant des politiques en relation avec différentes couches de la société, Paul Ier était convaincu qu'il devait non seulement gouverner ses sujets, mais aussi réguler leur vie, leur économie et leur vie quotidienne. Pavel Ier a copié les coutumes prussiennes (Maria Feodorovna (épouse) était la nièce du roi de Prusse).
Politique étrangère de Paul I. Après être monté sur le trône, Paul a également tenté d'abandonner immédiatement les principes et les traditions du département de politique étrangère de sa mère. Il a décidé de défendre uniquement les intérêts de la Russie. Des négociations multilatérales ont commencé entre la Russie, l'Autriche, la Prusse, l'Angleterre et la France. En 1797, un accord fut signé à Campo Formio, selon lequel la Russie reconnaissait ses obligations alliées signées sous le règne de Catherine II - en 1791 et 1792. - les contrats. Cependant, pendant un certain temps, Paul Ier essaya de maintenir sa neutralité dans les affaires internationales. En 1798, la Russie entre dans une coalition anti-française avec la Grande-Bretagne, l’Autriche et la Turquie. Sur l'insistance des alliés, A.V. Suvorov, en disgrâce, fut nommé commandant en chef des troupes russes comme le meilleur commandant d'Europe. Sous la direction de Souvorov, le nord de l’Italie fut libéré de la domination française. En septembre 1799, l'armée russe effectua la célèbre traversée des Alpes par Souvorov. Cependant, dès octobre de la même année, la Russie a rompu l’alliance avec l’Autriche en raison du non-respect par les Autrichiens de leurs obligations alliées, et les troupes russes ont été rappelées d’Europe.
Les dernières années du règne de Paul ont une nette orientation anti-anglaise. Peu de temps avant son assassinat, il commença, avec Napoléon, à préparer une campagne militaire contre l'Inde. Dans le même temps, il envoie l'armée du Don en Asie centrale, dont la tâche est de conquérir Khiva et Boukhara. La campagne fut annulée à la hâte immédiatement après la mort de Paul par décret de l'empereur Alexandre Ier.

Sous le règne de Pierre Ier, la culture russe s'est rapidement européanisée, a acquis un caractère laïc plutôt que religieux et a été incluse dans le processus d'interaction avec les cultures d'autres pays. Peter croyait au pouvoir transformateur de l’État, brisant les vieilles coutumes et introduisant par la force de nouvelles mœurs. Raser la barbe, interdire les vêtements traditionnels, obliger la noblesse à assister obligatoirement aux assemblées, initier les femmes à un mode de vie laïc, envoyer des milliers de jeunes nobles étudier à l'étranger - tout cela a radicalement changé la vie. Les transformations de Pierre ont prédéterminé la nature et les orientations du développement de la culture russe au XVIIIe siècle.

Au XVIIIe siècle Un système d'éducation laïque s'est développé en Russie. Des écoles de médecine, d'exploitation minière, de construction navale, d'ingénieurs ainsi que des écoles numériques pour l'enseignement primaire ont été ouvertes. Une particularité du système éducatif au XVIIIe siècle. - son caractère de classe. Des établissements d'enseignement fermés ont été créés pour les nobles, le clergé, les marchands et les soldats. Seules les écoles dispensant une formation professionnelle dans les domaines de la médecine, des mines et de l'artisanat n'étaient pas organisées en classes. Des écoles d'enseignement général ont été créées : des écoles de quatre niveaux dans les villes de province et des écoles de deux niveaux dans les centres de district. Au XVIIIe siècle De nombreux manuels ont été créés. Leur diffusion fut facilitée par les succès de l'édition : création de nouvelles imprimeries, ouverture de la première bibliothèque d'État à Saint-Pétersbourg et création de périodiques (le journal Vedomosti, à partir de 1702). Les réalisations de la science russe sont importantes. Dans la littérature du XVIIIe siècle. Le classicisme a triomphé, se concentrant sur des exemples artistiques anciens et des vertus civiques. À la fin du siècle, il a été remplacé par le sentimentalisme, tourné vers les expériences et les sentiments de l'individu. La construction de la nouvelle capitale, Saint-Pétersbourg, constitue une étape importante dans le développement de l’architecture russe. L'architecture baroque est arrivée en Russie - un style brillant, brillant et magnifique. Passion pour l'art ancien seconde la moitié du XVIII V. trouvé son expression dans un classicisme strict et sobre. Un genre favori des peintres russes du XVIIIe siècle. - portrait. Parallèlement, la peinture historique et paysagère se développe. En 1757 L'Académie des Arts est fondée. Un an plus tôt, le premier théâtre professionnel avait ouvert ses portes à Saint-Pétersbourg.

18. La Russie dans la première moitié du XIXe siècle : tentatives de réforme et politiques protectrices

Le 12 mars 1801, Alexandre Ier monta sur le trône. Tout le monde plaçait ses espoirs pour le meilleur dans le nom du nouveau tsar : les « classes inférieures » - pour l'affaiblissement de l'oppression des propriétaires terriens, la noblesse : pour préserver et renforcer le servage autocratique. en Russie.

Raisons des réformes :

1. Mécontentement croissant parmi les « classes inférieures ». En 1801, 32 des 42 provinces de l’empire étaient en proie à des troubles paysans.

2.Pression des milieux nobles qui souffraient du despotisme de Paul Ier et exigeaient que les privilèges accordés par Catherine II leur soient restitués.

3. Les besoins du développement économique ont contraint le gouvernement d'Alexandre Ier à se réformer. La domination du servage a entravé le progrès technologique.

La politique intérieure peut être divisée en 2 étapes.

Étape 1 de 1801-1812-14 - retour aux idées de l'absolutisme éclairé.

Dans son premier manifeste du 12 mars 1801, le nouveau tsar promet de gouverner « selon les lois et le cœur de notre grand-mère Catherine la Grande ». Il fit littéralement pleuvoir des décrets miséricordieux sur les nobles. A été aboli Expédition secrète. La Charte de Catherine à la noblesse est officiellement confirmée. Le gouvernement a gagné leur confiance et a lancé la première série de réformes libérales.

Alexandre Ier forma en juillet 1801, sous sa présidence, un comité secret spécial chargé de préparer un plan général de réformes de l'État.

Le 8 septembre 1802, à la place des collèges précédents, des ministères sont créés afin de renforcer l'unité de commandement et de supplanter la collégialité dans la gestion des affaires publiques. Le Sénat reçut le droit de contrôler les ministres et d'opposer au roi ceux de ses décrets qui contrediraient lois existantes. Pour rationaliser la législation de l'empire, une commission de rédaction des lois fut créée pour assister le comité secret.

Le 12 décembre 1801, un décret fut publié autorisant les marchands, les bourgeois et les paysans de l'État à acheter des terres comme les leurs. Le 20 février 1803, suivit un décret « sur les cultivateurs libres », qui permettait aux propriétaires fonciers, à leur demande, de libérer les paysans possédant des terres contre rançon. Dans les pays baltes, les paysans ont été libérés du servage.

Pour 1802-1804. Le gouvernement d'Alexandre Ier a reconstruit l'ensemble du système d'établissements d'enseignement, en les divisant en quatre niveaux (écoles paroissiales, écoles de district, gymnases, universités). La charte universitaire de 1804 offrit pour la première fois à chacun Universités russes autonomie. L'éducation était formellement sans classe.

En 1804, une nouvelle charte de censure fut adoptée - la plus clémente de toute l'histoire de la Russie. L'interdiction d'importer de la littérature de l'étranger a été levée.

Le résultat : un essor culturel sans précédent.

2e période 1812-14 à 1825. parcours réactionnaire

Alexandre Ier a confié presque toutes les questions liées à la gouvernance de la Russie entre les mains des AA. Arakcheeva. Les années 1815-1825 sont restées dans l’histoire de la Russie comme l’époque de l’Arakcheevisme.

1. L'émergence de la police secrète, l'établissement d'un contrôle sur toutes les sphères de la société.

2. Colonies militaires. Les dépenses militaires absorbaient plus de la moitié des revenus de l’État. Les colonies militaires étaient conçues comme une nouvelle forme de recrutement et d’entretien de l’armée, dans laquelle elle subviendrait à ses propres besoins. Les paysans de l'État dans des districts entiers ont été transférés au poste de « villageois militaires », c'est-à-dire que, tout en restant paysans, ils sont également devenus soldats et ont dû combiner le service militaire avec l'agriculture.

3. Censure croissante

4.Privation d'autonomie par rapport aux universités.

Le projet de Speransky.
La population entière du pays était divisée en trois classes : la noblesse, les « classes moyennes » (marchands, petits-bourgeois, paysans de l'État) et les « travailleurs » (paysans propriétaires, artisans, domestiques). Des droits politiques devaient être accordés aux deux premiers domaines, et les membres du « peuple travailleur » avaient (à long terme) la possibilité de s'installer dans « l'État intermédiaire » et de devenir politiquement éligibles lorsqu'ils acquéraient des propriétés. Les principes de l'inviolabilité de la personnalité et des biens devaient être étendus à tous les sujets.
Speransky a été le premier à fonder le gouvernement russe sur l'idée de séparation des pouvoirs en législatif, exécutif et judiciaire. L'organe suprême du pouvoir judiciaire devait être le Sénat, l'exécutif - les ministères et le législatif - la Douma d'État. Pour coordonner les activités de tous les départements, un organe consultatif, le Conseil d'État, est créé. Pour occuper les principaux postes gouvernementaux, il fallait une formation supérieure.
Parmi les projets de Speransky, un seul s’est réalisé : le Conseil d’État a été créé comme la plus haute institution législative

Nicolas Ier (1825-1855). Les premières actions après le couronnement furent libérales (personnages culturels revenus d'exil, améliorant la situation des serfs). L'objectif principal de la politique : la lutte contre la révolution, pour laquelle il renforce l'appareil d'État, resserre le contrôle sur toutes les sphères de la société :
Création de la police secrète - gendarmerie, enquêtes politiques, investigations, lutte contre les Vieux-croyants et le sectarisme, contrôle de la littérature et du théâtre, des périodiques
La censure est renforcée ; il est impossible de critiquer le régime tsariste.
Politique réactionnaire dans le domaine de l'éducation : l'éducation était basée sur la classe, les matières progressistes étaient exclues du programme.
Nicolas Ier considérait la question du servage comme la plus importante. Au début de son règne, il était constamment préoccupé par l'idée de libérer les paysans ; servage il y a du mal. Mais il est ensuite arrivé à la conclusion que l’abolition du servage serait un mal encore plus grand pour la Russie. Le servage sous Nicolas a changé de caractère : d'institution de l'esclavage, il est devenu une institution qui protégeait dans une certaine mesure les droits des paysans. Pour la première fois, l'État a commencé à veiller systématiquement à ce que les droits des paysans ne soient pas violés par les propriétaires fonciers et à punir les propriétaires fonciers pour ces violations.
Nicolas Ier a créé une doctrine idéologique justifiant l'inviolabilité de autocratie - théorie nationalité officielle. Il était basé sur des opinions conservatrices sur l’éducation, la science et la littérature. Plus tard, cette idéologie fut brièvement appelée « Orthodoxie, Autocratie, Nationalité ». Selon cette théorie, le peuple russe est profondément religieux et dévoué au trône, et la foi orthodoxe et l’autocratie constituent les conditions indispensables à l’existence de la Russie. La nationalité était comprise comme la nécessité d’adhérer à ses propres traditions et de rejeter l’influence étrangère.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle. Trois directions du mouvement social ont finalement pris forme : les conservateurs, les libéraux et les radicaux.

Ils comprenaient : les nobles, le clergé, les citadins, les marchands et une partie importante des paysans.

Les idéologues des conservateurs étaient K.P. Pobédonostsev, D.A. Tolstoï, M.N. Katkov.

Elle s’appuyait sur la thèse de l’inviolabilité des fondements fondamentaux de l’autocratie, exprimée dans la théorie de la « nationalité officielle ». Les fondements comprenaient l'autocratie, l'orthodoxie et la nationalité. La nationalité signifiait l'unité du roi avec le peuple. En cela, les conservateurs ont vu le caractère unique du parcours historique de la Russie.

Dans la sphère politique intérieure, les conservateurs se sont battus pour l’inviolabilité de l’autocratie et contre les réformes libérales des années 60 et 70. DANS sphère économique- pour l'inviolabilité de la propriété privée, de la propriété foncière et de la communauté.

Dans le domaine social, ils appelaient à l'unité des peuples slaves.

Les conservateurs avaient une attitude négative envers toute masse Action sociale.

Ils comprenaient : la bourgeoisie et l’intelligentsia.

Les idéologues des libéraux étaient : K.D. Kavelin, B.N. Chicherine, V.A. Goltsev et coll.

Dans la sphère politique intérieure, les libéraux ont insisté sur l'introduction de principes constitutionnels, la poursuite des réformes et l'élimination du servage. Leur idéal politique était une monarchie constitutionnelle. Dans le domaine socio-économique, ils ont salué le développement du capitalisme et de la liberté d’entreprise. Ils réclamaient la suppression des privilèges de classe. Les libéraux défendaient une voie de développement évolutive, considérant les réformes comme la principale méthode de modernisation de la Russie.

Les représentants du mouvement radical recherchaient des méthodes violentes pour transformer la Russie et une réorganisation radicale de la société (la voie révolutionnaire).

La base du mouvement révolutionnaire était l’idée du « socialisme paysan (communautaire) ». Le développement de cette idée appartient à A.I. Herzen. La base théorique de l'idée était la croyance dans le destin historique particulier de la Russie, la possibilité de renverser l'autocratie par révolution paysanne et la transition vers le socialisme avec l’aide de la communauté rurale, en contournant le capitalisme. Les porteurs de cette théorie en Russie étaient les populistes. Le populisme a connu trois étapes dans son développement :

La première direction révolutionnaire - années 60-80 -, le désir d'inciter la paysannerie à une révolution sociale contre les fondements du système existant.

La deuxième direction libérale - années 80-90 - est la lutte pour améliorer la situation des paysans par des moyens pacifiques.
Afin de mettre en œuvre les tâches assignées, des organisations secrètes ont été créées, parmi lesquelles le premier grand « Terre et Liberté » révolutionnaire-démocratique. Ses participants ont lancé une « marche parmi le peuple » pour inciter la paysannerie à la révolte. L’échec de ces tactiques et le renforcement du régime policier ont contraint les populistes à se tourner vers des activités étroitement conspiratrices et terroristes. L'organisation "Volonté du Peuple" est née. Deux directions ont émergé : révolutionnaire et libérale.

Les idées principales des populistes révolutionnaires : le capitalisme en Russie est imposé « d'en haut », l'avenir du pays réside dans le socialisme communautaire, les transformations doivent être réalisées par la méthode révolutionnaire par les forces des paysans.

Trois courants ont émergé dans le populisme révolutionnaire :

Insoumise (prise du pouvoir par une révolte des paysans), Propagande (propagande visant à préparer la paysannerie), Conspiratoire (un groupe de conspirateurs, ayant pris le pouvoir, entraînera rapidement le peuple dans le socialisme.)

Dans les années 90 - affaiblissement de la popularité du populisme et début de la diffusion du marxisme.

De nombreux participants se sont tournés vers le marxisme et bientôt des cercles marxistes ont commencé à se former, qui ont vu leur tâche dans l'étude du marxisme et sa promotion auprès des travailleurs et des étudiants.

20. Grandes réformes d'Alexandre II et politique d'Alexandre III
En 1856-1859. Les propositions sur le contenu de la réforme à venir ont été discutées au sein des comités provinciaux locaux et de la grande commission à Saint-Pétersbourg. Approuvé par le Conseil d'État " Dispositions pour l'abolition du servage» reposaient sur la table de l'empereur et ont été signés par lui le 19 février 1861. 1) Le servage a été aboli, les paysans ont obtenu la liberté personnelle et les droits civils, ils pouvaient se marier indépendamment, parler au tribunal, entrer dans des établissements d'enseignement, mais les droits étaient limités par la nécessité d'obtenir le consentement des communautés. 2) Les paysans ont reçu le droit à l'autonomie gouvernementale. La communauté rurale avait sa propre assemblée et un chef de village élu, et le volost avait une assemblée, un contremaître et un tribunal élus. Cependant, ces corps étaient sous le contrôle d'intermédiaires pacifistes issus de la noblesse. 3) Les paysans ont été libérés des terres, mais contre rançon et sous certaines conditions. La taille de la parcelle paysanne ne pouvait dépasser la norme établie. Si, avant la réforme, un paysan disposait d'un lot plus grand que ce à quoi il avait droit, l'excédent de terre était « retranché » au profit du propriétaire (« coupes ») (le lot était réduit de 20 % en dehors du territoire noir). Région de la Terre, et de 40 % dans la région de la Terre Noire). 4) Pour le terrain, il fallait payer un certain montant au propriétaire. La valeur de rachat du terrain a été calculée comme suit. La base était le montant de la rente que le paysan serf payait au propriétaire foncier. La rançon devait être égale à un montant qui, s'il était déposé à la banque, rapporterait, sous forme d'intérêts, la valeur de la rente précédente (« capitalisation à 6 % par an »). Avant l'opération de rachat, les paysans devaient accomplir toutes les obligations antérieures en faveur du propriétaire foncier (« État temporairement obligé »). Les paysans n’avaient pas beaucoup d’argent. L'État est devenu un intermédiaire : il a versé 75 à 80 % du montant du rachat au propriétaire foncier. Le reste était apporté par le paysan. Le paysan devait compenser les dépenses de l'État en déposant le montant du prêt avec intérêts au Trésor pendant 49 ans.
Réforme Zemstvo 1864 organismes gouvernementaux locaux établis - zemstvos. Les Zemstvos étaient créés en districts et en provinces, avaient des assemblées administratives (assemblées de zemstvo) et organes exécutifs(Conseils de Zemstvo), ils étaient formés sur la base d'élections, qui accordaient des droits préférentiels aux nobles. Les Zemstvos s'occupaient des questions d'économie et d'amélioration locales. Ils obéirent aux gouverneurs. L'importance de la réforme du zemstvo : pour la première fois dans l'histoire de la Russie, un système d'autonomie locale est apparu, autour duquel pourraient se former des éléments d'une société civile indépendante des autorités.
Réforme judiciaire 1864 Les anciens tribunaux de classe ont été liquidés, des tribunaux de magistrature générale de volost ont été créés, communs à toutes les classes. Ils fonctionnaient sur la base des principes de publicité et de transparence, de parties contradictoires (participation d'un avocat et d'un procureur à une audience du tribunal), d'indépendance des juges (un juge nommé par l'empereur ne pouvait être démis de ses fonctions sans un verdict du tribunal). ). Finalement, un jury fut constitué, chargé de rendre un verdict sur la culpabilité ou l'innocence de l'accusé.
Réforme militaire 1874. Le pays est divisé en districts militaires (15), le corps des officiers est amélioré et modernisé qualitativement, un système d'éducation militaire est créé et le rééquipement technique de l'armée est réalisé. En 1874, Alexandre II approuva la loi sur le passage au service militaire universel. Tous les hommes âgés de 20 ans, sans distinction de classe, étaient soumis à la conscription dans l'armée (6 ans) et la marine (7 ans) + 9 ans de réserve.

En 1881, le fils d'Alexandre II monte sur le trône Alexandre III, qui a donné des priorités politiques à la préservation de l'autocratie, au renforcement du système de classes, des traditions et des fondements de la société russe et à l'hostilité aux réformes libérales.
Seule la pression publique pouvait influencer la politique d'Alexandre III. Cependant, l'assassinat du tsar réformateur a éloigné la société de la Narodnaya Volya et l'intensification de la répression policière a finalement modifié l'équilibre de la situation sociale en faveur. forces conservatrices. Dans ces conditions, un tournant vers des contre-réformes dans la politique du gouvernement tsariste est devenu possible. Alexandre III a remplacé les personnalités libérales du gouvernement par des partisans de la ligne dure. Le concept de contre-réformes a été développé par son principal idéologue K.N. Pobedonostsev. Il a affirmé que les réformes libérales des années 60 avaient entraîné des bouleversements dans la société. Pour renforcer le système autocratique, le système d'autonomie gouvernementale du zemstvo a été soumis à des changements. Les pouvoirs judiciaires et administratifs étaient regroupés entre les mains des chefs de zemstvo. Ils avaient un pouvoir illimité sur les paysans.
Le « Règlement sur les institutions du Zemstvo », publié en 1890, renforça le rôle de la noblesse dans les institutions du zemstvo et le contrôle de l’administration sur celles-ci. La représentation des propriétaires fonciers dans les zemstvos a considérablement augmenté grâce à l'introduction d'un diplôme de propriété élevé.
Voyant la principale menace pour le système existant face à l'intelligentsia, l'empereur, afin de renforcer les positions de la noblesse qui lui est fidèle, publia en 1881 le « Règlement sur les mesures visant à préserver la sécurité de l'État et la paix publique », qui accordait de nombreux droits répressifs à l'administration locale.
En 1892, un nouveau « règlement municipal » fut publié, qui portait atteinte à l'indépendance des organes gouvernementaux de la ville. Le gouvernement les a inclus dans système commun organismes gouvernementaux, le mettant ainsi sous contrôle.
L'autocrate considérait le renforcement de la communauté paysanne comme une orientation importante de sa politique. Alexandre III, par une loi de 1893, interdit la vente et l'hypothèque des terres paysannes.

21.Culture russe du XIXe siècle.

Le XIXe siècle fut véritablement l’âge d’or de la culture en Russie. Un certain nombre de facteurs ont contribué à un progrès culturel sans précédent pour la Russie :
1. La croissance des forces productives, et avec leur croissance, la mobilité de la population s'est accrue : tout cela a entraîné des changements majeurs dans la vie spirituelle du peuple : le besoin de connaissances, de personnes instruites pour le service public, l'éducation, l'industrie, le commerce augmenté; La demande de livres, de magazines, de journaux, d'émissions culturelles et de divertissements s'est accrue.
2. La croissance rapide de la conscience nationale des peuples de Russie, qui a relancé le développement de la culture nationale, a conféré une intégrité, une maturité idéologique et un contenu particuliers aux valeurs culturelles.

3. le mouvement de libération contre le servage et l'autocratie, qui, à mesure qu'il se développait, eut un impact plus fort sur la vie spirituelle du pays.
4. connexions avec les pays occidentaux, contacts mutuels et échange de réalisations culturelles.

A la même époque, en Russie au XIXe siècle. Les facteurs qui ont entravé le développement de la culture nationale subsistaient : le servage, qui limitait les possibilités d'éducation, et l'absolutisme tsariste, qui rendait délibérément difficile l'accès du peuple au savoir.
Les progrès de l'éducation en Russie au XIXe siècle. étaient englobants. Le taux global d’alphabétisation de la population a plus que triplé au cours de la seconde moitié du siècle. En permettant le développement des Lumières, le tsarisme les a contrôlés de telle sorte qu'elles soient le lot des seules classes dirigeantes et ont maintenu les gens ordinaires dans l'obscurité et l'humilité religieuse. Développé sciences naturelles, cela a été causé par les besoins économiques du pays, la révolution industrielle, l'expansion du commerce et le développement de nouvelles terres. Le principal domaine de la vie spirituelle en Russie au XIXe siècle. il y avait de la littérature. Dans des conditions d’oppression autocratique, cela revêtait une signification particulière. Les idées de libération ont stimulé l’essor de la littérature russe. La culture des peuples de Russie, quant à elle, a également eu un impact positif sur la culture russe.

Au début du 20e siècle. La Russie est confrontée à de nombreux problèmes non résolus, principalement dans le domaine socio-économique. Ces problèmes ont été en grande partie générés par le caractère timide et incohérent de la réforme paysanne de 1861. D'une part, l'abolition du servage a ouvert la voie à la formation de nouveaux rapports bourgeois, d'autre part, la réforme a largement préservé et a mis en veilleuse les anciennes relations de servage. Les plus importants d'entre eux étaient la propriété foncière et les domaines fonciers, la pratique du travail (relique directe de la corvée), la pénurie de terres paysannes, la communauté avec ses redistributions, qui étaient un frein à la modernisation. ferme paysanne. En général, le secteur agricole accusait un retard frappant par rapport au secteur industriel, et ce retard prenait de plus en plus la forme d'une contradiction aiguë entre les besoins de la modernisation bourgeoise du pays et l'influence restrictive des vestiges féodaux.

La structure des classes sociales d'un pays reflète la nature et le niveau de son développement économique. Parallèlement aux classes émergentes de la société bourgeoise (bourgeoisie, prolétariat), des divisions de classes y subsistent : noblesse, clergé, marchands, paysans, philistins, cosaques. Au début du 20e siècle. Les positions dirigeantes de l'économie du pays étaient occupées par la bourgeoisie. Cependant, jusqu’au milieu des années 90, elle ne jouait aucun rôle indépendant dans la vie sociopolitique du pays.

Le gouvernement a adopté une position ambivalente par rapport au développement capitaliste du pays. Les partisans les plus fidèles de la modernisation industrielle en Russie étaient regroupés autour de S.Yu. Witte, qui estimait que pour la Russie, en retard par rapport à l'Occident, il fallait développer ses forces productives, et donc son industrie de transformation et ses transports. Witte était un champion de l'industrialisation du pays. Les projets grandioses nécessitaient des fonds, fournis par l'augmentation des impôts indirects. A son initiative, un monopole vitivinicole a été instauré, fournissant les principales recettes au budget de l'État. L'étalon-or a été introduit, c'est-à-dire libre échange de roubles contre de l'or. Cette dernière a permis d'attirer des capitaux étrangers dans l'économie russe, car les investisseurs étrangers pourraient désormais exporter des roubles-or de Russie. Le tarif douanier protégeait l'industrie nationale de la concurrence étrangère. Dans le même temps, l'État a encouragé l'entrepreneuriat privé et des conditions particulièrement favorables ont été créées pour l'industrie nationale. La construction du chemin de fer transsibérien a repris. Witte y voyait non seulement un avantage militaro-stratégique, mais aussi un moyen de développer les forces productives de la Sibérie. Toutes ces mesures ont été accueillies de manière ambiguë par le gouvernement. L'opposition accusait Witte de détruire les fondements économiques et d'être trop enthousiaste à l'égard de l'industrie.

Witte a proposé d'égaliser les droits des paysans avec les autres classes, permettant ainsi la libre sortie de la communauté et la transition vers l'agriculture familiale. Il s’agissait essentiellement d’un ensemble de mesures qui anticipaient la future réforme agraire stolypine.

Le déclenchement de la révolution a montré que l’autocratie était en retard dans les réformes venues d’en haut. Witte jugeait nécessaire de faire certaines concessions. Manifeste du 17 octobre 1905, préparé par S.Yu. Witte, a proclamé le début du constitutionnalisme bourgeois, mais a suscité de vives critiques de la part des forces démocratiques et des cercles dirigeants. Le gouvernement de Witte se trouva entre deux feux et démissionna en avril 1906.

En 1906, le tsar nomma P. A. Stolypine président du Conseil des ministres. Dans son discours de programme (mars 1907), Stolypine déclarait : « Notre patrie doit devenir un État de droit ». Comprenant parfaitement la nécessité d'une modernisation économique de la Russie, contrairement à Witte, il concentra ses efforts non pas sur l'industrie et la finance, mais sur la question agraire, prouvant que les ordres communaux entravaient le développement de l'agriculture.

Les paysans ont reçu le droit de quitter la communauté et d'obtenir leur lot individuel en tant que propriété privée. L'État a fourni toute l'aide possible aux propriétaires privés. La possibilité de devenir propriétaire à part entière de la terre a attiré de nombreux paysans. Au lieu de bandes éparses, le paysan recevait des terres en un seul endroit - ce qu'on appelle la coupe. Propriété privéeétait destiné à devenir le meilleur antidote aux sentiments révolutionnaires. Une partie intégrante de la réforme agraire était la politique de réinstallation vers la Sibérie et le Kazakhstan des Russie européenne. Réforme Stolypine a également été reçu de manière ambiguë dans la société. Stolypine comprenait que même ces changements modérés se heurteraient à la résistance des conservateurs. Les projets de Stolypine n'ont même pas été rendus publics.

L'autocratie a fait un pas vers une monarchie constitutionnelle, mais ce pas lui-même a été timide - le camp gouvernemental n'a pas permis même aux libéraux modérés de prendre le pouvoir réel.

23. La politique intérieure de la Russie prend finXIXème- commencéXXdans La première révolution en Russie 1905-1907 La formation du parlementarisme et du multipartisme en Russie (1905-1917)

Nicolas II, qui monta sur le trône en 1894, tenta de suivre la voie réactionnaire de son père (Alexandre III). Cependant, la crise socio-économique et politique qui a frappé la Russie au début du XXe siècle a compliqué les problèmes auxquels était confronté le gouvernement tsariste. Ils ne pouvaient plus être résolus uniquement par des mesures réactionnaires. Le désir de Nicolas II de gouverner selon les ordres de son père s'est manifesté le plus clairement dans sa défense du système existant. Le tsar mena une lutte décisive contre les opposants à l'autocratie. À cette fin, une grande attention a été accordée à l’amélioration de la police politique (Okhranka). La provocation est devenue le principal moyen de lutte ; la police secrète a introduit ses agents secrets dans les cercles publics et les organisations clandestines. Nicolas II poursuit le cours de son père sur la question nationale. Le processus de modernisation du pays exigeait l'uniformité de la structure administrative, juridique et sociale de tous les territoires de la Russie, l'introduction langue unique et les normes éducatives. Mais cette tendance objective a souvent pris la forme d’une russification.

Ainsi, la politique intérieure de Nicolas II était une continuation directe du règne précédent et ne répondait pas aux sentiments de la majorité de la société russe, qui attendait des réformes décisives de la part du nouveau tsar.

Causes de la révolution. La confrontation entre le gouvernement et la société s'intensifiait dans le pays. La Russie a maintenu une forme de gouvernement autocratique. Les autorités ont refusé d'accorder à la population des libertés politiques et étaient catégoriquement opposées à l'idée de représentation populaire. La paysannerie souffrait d'un manque de terres et était mécontente de la réticence du gouvernement à ajouter des terres aux dépens des domaines des propriétaires fonciers. L'arbitraire brutal des propriétaires, les bas salaires et la détérioration des conditions financières ont suscité l'indignation des travailleurs. Dans les régions nationales du pays, les problèmes économiques et politiques ont été aggravés par la politique de russification du gouvernement.

Ainsi, de par sa nature, la révolution de 1905-1907 était démocrate-bourgeois.

Événements principaux.

Le 3 janvier 1905, en réponse au licenciement des ouvriers, une grève éclate à l'usine Poutilov. Elle était soutenue par toutes les grandes entreprises de Saint-Pétersbourg. Le dimanche 9 janvier, une grève a commencé sous la forme d'une marche pacifique vers le Palais d'Hiver pour présenter une pétition au roi concernant les besoins des travailleurs. Outre les revendications purement économiques, la pétition incluait des revendications politiques : liberté d'expression, de la presse, des syndicats, convocation de l'Assemblée constituante. Le tsar y voyait une tentative d’attaquer les fondements de l’autocratie. Après avoir bloqué toutes les routes menant au centre-ville, les troupes ont commencé à tirer sans pitié sur les colonnes ouvrières. Le même jour, les travailleurs ont déclenché un soulèvement spontané contre pouvoir royal. La foi dans le « bon roi » s’est complètement effondrée. Le Dimanche sanglant a provoqué une explosion générale d’indignation dans diverses couches de la population. La plupart des manifestations ont eu lieu sous des slogans non seulement économiques, mais aussi politiques.

Poursuivant son développement ascendant, le mouvement ouvrier révolutionnaire atteignit un nouveau niveau à la fin du printemps et à l’été 1905. Cela devient plus organisé et ciblé.

L'ampleur du mouvement révolutionnaire dans le pays a capturé l'armée et la marine. Les troubles dans l'armée et la marine sont devenus un trait caractéristique de la première année de la révolution.

Le 6 août 1905, Nicolas II signa un manifeste sur la création d'un organe représentatif, la Douma de Boulygin (du nom du ministre de l'Intérieur). Cet organe devait être élu sur la base d'une qualification foncière élevée ; les travailleurs étaient généralement exclus des élections. Le manifeste proclamait uniquement la création d'un corps législatif, et non d'un corps législatif. La majorité de la population a accepté la proposition des bolcheviks de boycotter les élections à la Douma de Boulyguine.

À l’automne 1905, le mouvement révolutionnaire en Russie atteint son apogée. Une grève politique panrusse a eu lieu en Russie.

Le 17 octobre, le tsar signe un manifeste qui change les fondements du système politique. La population a bénéficié de libertés inébranlables sur la base de l'inviolabilité personnelle, de la liberté de conscience, d'expression, de réunion et de syndicat. Les classes qui avaient été complètement privées de leurs droits ont été incitées à participer à la Douma. Aucune loi ne peut être adoptée sans l’approbation de la Douma. La Douma d'État est passée d'un organe législatif à un organe législatif.

Après la publication du manifeste du tsar, un système multipartite est apparu en Russie

1)Cadets(représentants de l'intelligentsia, propriétaires fonciers, bourgeoisie, fonctionnaires) ont tenté de trouver des solutions de compromis aux problèmes urgents de la réalité russe. On supposait que les terres des propriétaires terriens seraient aliénées de force contre rançon, mais seulement la partie que les propriétaires terriens, sans les cultiver eux-mêmes, louaient. L'introduction de la journée de travail de 8 heures était envisagée, mais seulement là où cela était actuellement possible, l'instauration de la liberté de la personnalité, d'expression et de réunion. La forme de gouvernement est une monarchie constitutionnelle.

2)Octobristes(chef de la grande bourgeoisie et des propriétaires fonciers) Les concessions promises dans le Manifeste du 17 octobre ont complètement satisfait les octobristes, ils ont lancé une lutte active pour mettre fin à la révolution. De leur point de vue, il a rempli sa tâche en dotant le pays d'une Douma législative sur laquelle il était demandé à la population de placer tous ses espoirs.

3) Les monarchistes se sont déclarés défenseurs du tsar autocratique contre les attaques révolutionnaires et ont proclamé des slogans communs à l'ensemble du mouvement : « La Russie pour les Russes ! Pour la foi, le Tsar et la Patrie ! Orthodoxie, autocratie et nationalité ! A bas la révolution !

Les plus grandes organisations politiques de droite étaient l'Assemblée russe, le Parti monarchiste, l'Union du peuple russe et l'Union nommée d'après Michel Archange.

La majorité des membres du parti étaient des petits commerçants, des concierges et des chauffeurs de taxi.

4) Social-démocrates. Parti travailliste social-démocrate russe (SD). Le programme du parti comprenait deux parties. La première partie (programme minimum) prévoyait la résolution des problèmes de la révolution démocratique bourgeoise : le renversement de l'autocratie et l'établissement d'une république démocratique ; universel droit de vote et libertés démocratiques ; large gouvernement local; le droit des nations à l'autodétermination et à leur égalité ; la restitution aux paysans des terres coupées de leurs attributions en 1861, la suppression des rachats et des quittances foncières et la restitution des montants de rachat précédemment payés ; Journée de travail de 8 heures, suppression des amendes et des heures supplémentaires.

La deuxième partie (programme maximum) prévoyait la victoire de la révolution prolétarienne, l'instauration de la dictature du prolétariat pour la reconstruction socialiste de la société.

5) Socialistes révolutionnaires (socialistes révolutionnaires). Les sociaux-révolutionnaires ont déclaré que leur tâche principale était de préparer le peuple à la révolution. Ils croyaient que toutes les couches de la population vivant de leur propre travail étaient intéressées par la liquidation de l'autocratie, c'est-à-dire la paysannerie, le prolétariat et l'intelligentsia, qu'ils unissaient concept général"la classe ouvrière". Ils ont défini le régime qui devrait être établi après le renversement de l’autocratie avec le terme « démocratie ». Les sociaux-révolutionnaires revendiquaient la « socialisation » de la terre, c'est-à-dire son retrait de la circulation marchande (interdiction de l'achat et de la vente de la terre) et sa transformation en propriété publique. Les socialistes-révolutionnaires ont activement utilisé la terreur individuelle comme moyen de lutte.

Le noyau du parti était l’intelligentsia.

Insurrection armée de décembre. Début décembre, le Conseil de Moscou a décidé de déclencher une grève politique générale. Environ 6 000 personnes ont participé au soulèvement de Moscou. Les événements de décembre constituent le point culminant de la révolution. En 1906, la révolution commença à décliner. Dans le même temps, le gouvernement passe à l’offensive. La sécurité est sensiblement plus active. Dans le même temps, dans le but d’apaiser la population paysanne rebelle, le gouvernement réduit les impôts. En 1906 Les paiements de rachat furent réduits de moitié et, à partir de 1907, ils furent complètement supprimés.

Résultats de la révolution. La révolution de 1905 contraint les autorités à faire quelques concessions.

La classe ouvrière a réussi à réduire la journée de travail à 9-10 heures et à augmenter les salaires.

Pour les paysans, les paiements de rachat ont été annulés et le loyer foncier a été réduit.

Le régime politique a été quelque peu assoupli. Les travailleurs ont reçu le droit de créer des organisations d'amateurs de masse. Les sujets de l'Empire russe bénéficiaient de certains droits démocratiques, quoique très limités : l'inviolabilité de la personne, la liberté de conscience, la liberté d'expression, de réunion et d'union, la publication d'organes imprimés. La question de la création d'un organe représentatif du pouvoir - la Douma d'Etat - a été résolue.

La politique étrangère de Nicolas II et la première période de son règne furent déterminées par au moins trois facteurs importants. Premièrement, une intention sincère de poursuivre le parcours de politique étrangère de mon père. Deuxièmement, pour résoudre les problèmes d'industrialisation du pays, des conditions extérieures appropriées étaient nécessaires - la paix et la tranquillité en Europe, attirant les capitaux étrangers. Enfin, troisièmement, les tensions à l’intérieur du pays exigeaient la concentration des forces militaires et policières non pas sur les « fronts » externes mais sur les « fronts » internes.

En 1898, tous les ambassadeurs de puissances étrangères en Russie reçurent le texte d'un appel de Nicolas II, qui contenait un appel à convoquer une conférence internationale pour discuter des problèmes du désarmement général. Conférence internationale fut convoqué en juin 1899 à La Haye. Des représentants de 26 pays y ont participé. Et même si tout le monde a compris qu’il était peu probable que les affrontements militaires puissent être évités, des décisions ont été prises pour en atténuer la nature. Nicolas II avait besoin de paix et de tranquillité en Europe pour faciliter la réalisation de son objectif principal : l’accès de la Russie aux mers libres de glace de l’océan Pacifique. Le principal obstacle à la domination russe en Extrême-Orient était le Japon. La Russie a pris l’initiative de créer un bloc unique d’États européens anti-japonais. En 1895, en présentant au Japon un ultimatum soutenu par la France et l’Allemagne, la Russie l’oblige à abandonner certaines de ses revendications.

En 1903, Nicolas II convoqua une réunion spéciale sur les affaires d'Extrême-Orient. La majorité des personnes présentes ont jugé nécessaire de commencer les préparatifs accélérés de la guerre avec le Japon. Le ministre des Finances S. Yu. Witte a exprimé une opinion particulière (la Russie n'est pas prête pour la guerre).

Le gouvernement japonais s’est également fermement engagé dans la guerre. L'Angleterre et les États-Unis ont fourni une aide au Japon. En 1904, sans déclarer la guerre, des destroyers japonais attaquent une escadre russe stationnée sur la rade extérieure de Port Arthur. Pendant la guerre, l'avantage était du côté du Japon.

Cependant, la guerre a épuisé les deux pays. La Russie a connu de graves troubles internes, aggravés par des échecs militaires. Le Japon, malgré ses victoires au prix trop élevé, est au bord de l’épuisement. En 1905, les négociations russo-japonaises débutent dans la petite ville balnéaire de Portsmouth (États-Unis). S. Yu. Witte a été nommé chef de la délégation russe. La Russie a reconnu la Corée comme une sphère d'intérêts japonais. Les deux parties se sont engagées à retirer leurs troupes de Mandchourie. La Russie a cédé au Japon la partie sud de l'île de Sakhaline et le bail de Port Arthur. Elle s'est engagée à accorder aux Japonais des droits de pêche le long des côtes russes du Pacifique.
Après la fin de la guerre russo-japonaise, la sphère des intérêts de la politique étrangère russe s'est à nouveau déplacée vers l'Europe. Cela était dû au renforcement de l'Allemagne. Des changements importants se sont produits dans la diplomatie, affectant principalement les relations russo-anglaises.

En 1907, un accord fut conclu sur la division des intérêts en Perse, en Afghanistan et au Tibet. Cet accord a finalement cimenté la scission de l'Europe en deux blocs militaro-politiques opposés : la Triple Entente, ou Entente (Russie, France, Angleterre), et Triple alliance(Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie).

Le début de la Première Guerre mondiale. Le 15 juin 1914, l'héritier du trône autrichien, François Ferdinand, est assassiné. L'exécuteur direct était G. Princip, de nationalité serbe. L'Autriche Le 15 juillet 1914, elle déclare la guerre à la Serbie.

Le 18 juillet, une mobilisation générale est annoncée en Russie. L'Allemagne a exigé que cela soit arrêté. La Russie n'a pas répondu à l'ultimatum allemand et le 19 juillet (1er août 1914), l'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. La guerre a immédiatement acquis un caractère paneuropéen et est rapidement devenue mondiale. Chacun des pays participant à la guerre poursuivait ses propres objectifs. La Russie a décidé d'améliorer son position stratégique: devenir la maîtresse des détroits et de Constantinople et l'unique patronne des Balkans, réunir toutes les terres polonaises. Dès les premiers jours de la guerre, deux fronts se forment en Europe : l'ouest (en Belgique et en France) et l'est (contre la Russie).

D'abord Guerre mondiale a été reçu avec compréhension par la population. Dans les premiers jours de la guerre, 96 % des personnes soumises à la conscription se présentèrent aux points de mobilisation. La composition de l’armée russe était majoritairement paysanne. Les sentiments politiques de millions de soldats au cours des premières années de la guerre correspondent parfaitement à la formule « Pour la foi, le tsar et la patrie ».

Opérations militaires en 1914 Toutes les puissances belligérantes espéraient mettre en œuvre leurs plans militaires dans un délai de 3 à 4 mois. Cependant, dès les premiers jours, la guerre s'est déroulée différemment. Tout d’abord, les calculs sur sa nature ultra-rapide se sont effondrés. La guerre s'est prolongée. L’Allemagne a été contrainte de mener simultanément des opérations militaires actives sur deux fronts.

Opérations militaires en 1915 Le commandement allemand élabora un nouveau plan militaire pour 1915. Il prévoyait une transition vers une défense stratégique sur le front occidental tout en concentrant les forces et les ressources sur le front oriental dans le but de vaincre rapidement l'armée russe et de retirer la Russie de la guerre. En conséquence, les troupes russes ont été chassées de Galice, de Pologne, de certaines parties des États baltes et de Biélorussie. Les pertes territoriales se sont accompagnées d'énormes pertes. Le moral de l’armée russe chuta fortement. Les Alliés, qui bénéficiaient d'un répit temporaire en raison de l'intensification des hostilités sur le front de l'Est, n'étaient pas pressés d'aider l'armée russe. Ils n’ont organisé aucune opération militaire majeure sur le front occidental.

Opérations militaires en 1916 L'Allemagne était satisfaite des résultats des opérations militaires de 1915. Il semblait à ses dirigeants que les troupes allemandes, même si elles n'avaient pas complètement vaincu l'armée russe, la privaient complètement de la capacité de mener des opérations offensives sérieuses. Les généraux allemands espéraient donc passer l’année 1916 sous le signe victoires majeures sur le front occidental.

En février 1916, l'armée allemande lance une offensive contre le secteur fortifié français avec la forteresse de Verdun.

Le 22 mai 1916, après une frappe d'artillerie massive, les troupes russes passèrent à l'offensive et percèrent immédiatement les positions autrichiennes en plusieurs endroits. Le front a été percé sur 340 km, la profondeur de percée a atteint 120 km. Les Autrichiens ont souffert De lourdes pertes.

La percée de Brusilov a amené l’Autriche-Hongrie au bord du désastre. Cependant, le succès du Front Sud-Ouest n'a pas donné de résultats stratégiques décisifs, puisqu'il n'a pas été soutenu opérations offensives d'autres fronts. Interne et position extérieure La Russie soviétique exigeait la signature de la paix. Le pays était dans un état de ruine économique extrême. Le peuple réclamait la paix. En 1917, un accord d'armistice fut signé à Brest-Litovsk, après quoi les négociations de paix commencèrent. En 1918, la délégation soviétique signe le traité de Brest-Litovsk. Des territoires importants ont été arrachés à la Russie (Pologne, Lituanie, partie de la Biélorussie et Lettonie). Au total, la Russie soviétique a perdu environ 1 million de km2. En vertu de l'article 5, la Russie s'est engagée à procéder à la démobilisation complète de l'armée et de la marine, y compris des unités de l'Armée rouge. Le traité de Brest-Litovsk a rétabli des tarifs douaniers extrêmement défavorables à la Russie soviétique en faveur de l'Allemagne. Le 27 août 1918, un accord financier russo-allemand fut signé à Berlin, selon lequel la Russie soviétique était obligée de verser à l'Allemagne sous diverses formes une indemnité d'un montant de 6 milliards de marks. Le Traité de Brest-Litovsk, qui représentait un ensemble de conditions politiques, économiques, financières et juridiques, représentait un lourd fardeau pour la République soviétique. Cependant république soviétique a maintenu son indépendance, est parti guerre impérialiste, bénéficiant d'un répit paisible nécessaire pour restaurer l'économie détruite, créer une Armée rouge régulière et renforcer l'État soviétique. La Révolution de novembre 1918 en Allemagne renversa le pouvoir de l'empereur Guillaume II et le gouvernement soviétique annula le traité de Brest-Litovsk le 13 novembre 1918.

Début du 20e siècle - un tournant non seulement dans la vie politique et socio-économique de la Russie, mais aussi dans l'état spirituel de la société. L'ère industrielle a dicté ses propres conditions et standards de vie, détruisant les valeurs et les idées traditionnelles des gens. L'âge d'argent comprend tout d'abord deux phénomènes spirituels principaux : 1) le renouveau religieux russe du début du XXe siècle, également connu sous le nom de « recherche de Dieu » - un mouvement philosophique religieux. Elle est née dans le contexte de changements sociaux qui se préparaient au cours de la période pré-révolutionnaire et s'est généralisée après la défaite de la Révolution de 1905-1907. Il proposait de reconstruire les formes modernes de vie civile et d’existence humaine. 2) Le modernisme russe

Le caractère ambigu de la société russe au début du XXe siècle. le plus reflété dans la culture artistique russe de l'âge d'argent. D’une part, les œuvres des écrivains ont préservé les traditions stables du réalisme critique du XIXe siècle. Dans le même temps, les voix d'une autre génération d'intelligentsia créatrice commencent à se faire entendre de plus en plus fort, protestant contre le principe fondamental de l'art réaliste - le principe de représentation directe du monde environnant. Selon ses représentants, l'art, étant une synthèse de deux principes opposés - la matière et l'esprit, est capable non seulement de « montrer », mais aussi de « transformer » le monde existant, créant une nouvelle réalité.

Les fondateurs d'une nouvelle direction de l'art étaient les poètes symbolistes.

Peinture. Le style principal était appelé « moderne ». l'art est un domaine indépendant et précieux activité humaine et cela ne devrait pas dépendre d’influences politiques et sociales.

Architecture. Dans la seconde moitié du XIXe siècle. de nouvelles opportunités s'ouvrent à l'architecture. Cela était dû au progrès technologique général. La croissance rapide des villes, de leur équipement industriel, le développement des transports, l'évolution des vie publique exigeait constamment de nouvelles formes et solutions architecturales. Non seulement dans les capitales, mais aussi dans des centaines de villes de province, des gares, des restaurants, des magasins, des marchés, des théâtres et des banques ont été construits. Dans le même temps, la construction traditionnelle de palais, de manoirs et de domaines se poursuit. Le principal problème de l’architecture était la recherche d’un nouveau style. Et tout comme en peinture, la nouvelle direction de l’architecture s’appelait « style moderne ». L'une des caractéristiques de cette tendance était la stylisation des motifs architecturaux russes - le style dit néo-russe.

Dans votre cahier d'exercices, indiquez les noms des éléments du microscope optique correspondant aux numéros sur les figures :

Introduction.

L'historiographie comme science

Les gens se sont toujours intéressés à leur passé. L'histoire est une science qui étudie le passé de la société humaine. En tant que science, elle a pris forme au XVIIIe siècle, même si les ouvrages historiques ont été créés avant le XVIIIe siècle, ils ne peuvent pas être considérés comme scientifiques. Période jusqu'au 18ème siècle est la période d'existence de la connaissance historique (par opposition à la science historique).

Le processus d'accumulation de connaissances historiques est un processus nécessaire qui conduit à la transformation de toute connaissance en connaissance scientifique. La tâche de la science historique (par opposition à la connaissance historique) n'est pas seulement de décrire des événements, de reproduire des faits historiques, mais aussi de les expliquer, de généraliser et de mettre en évidence les facteurs causals. liens d'enquête entre les événements et les modèles. La connaissance historique se transforme en science historique, tout d'abord grâce à l'émergence d'une compréhension théorique. Au lieu de la théologie du XVIIIe siècle. Le principe de causalité et de régularité interne vient en premier dans la recherche historique. Par ailleurs, la description des faits historiques dans le cadre de la connaissance historique scientifique évolue également : elle s'effectue sur la base d'une attitude critique envers les sources. Et enfin, les historiens commencent à comprendre et à formuler théoriquement les tâches de la recherche historique. Toutes ces innovations sont apparues au XVIIIe siècle, c'est donc au XVIIIe siècle que l'histoire en tant que science a pris forme.

Le terme « historiographie » vient de Mots grecs histoire(narration de quelque chose) et compter - en écrivant. Ainsi, Littéralement, l’historiographie se traduit par une histoire écrite sur le passé. Pendant longtemps, les historiens ont été appelés historiographes, utilisant le terme historiographie comme synonyme d'ouvrages historiques, de littérature historique. Par exemple, N.M. Karamzine était « l’historiographe officiel » de l’État russe. En ce sens, le terme « historiographie » est aujourd’hui dépassé et pratiquement inutilisé.

À fin du 19ème siècle V. L'historiographie est sortie de l'histoire pour devenir une discipline scientifique indépendante. Depuis lors, l'historiographie (au sens large du terme) est comprise comme une science qui étudie l'histoire de la science historique dans son ensemble ou dans un pays particulier.

Le concept d’« historiographie » peut également être utilisé dans au sens étroit mots. Dans ce cas, l'historiographie s'entend comme un ensemble d'ouvrages scientifiques sur n'importe quel sujet. Par exemple, l'historiographie du mouvement décembriste, l'historiographie de la Première Révolution russe de 1905-1907, l'historiographie de la Grande Guerre patriotique, etc. Une revue historiographique sur n'importe quel sujet comprend non seulement une bibliographie et une liste d'ouvrages, mais aussi leur analyse, analyse critique de la littérature . Dans le même temps, il est nécessaire non seulement de considérer divers travaux et concepts historiques, mais aussi d'expliquer pourquoi, à différentes périodes, ce sont précisément ces théories qui ont dominé, ce sont précisément ces sujets qui ont été principalement étudiés (ou non étudiés), et précisément telle cause- Les relations entre effets et effets ont été mises en évidence. Mais néanmoins, la base de l'historiographie des problèmes individuels est l'histoire de la science historique dans son ensemble.

Le sujet de l'historiographie au sens large du terme est la science historique dans son développement. L'historiographie étudie le développement de la science historique : l'accumulation de matériel factuel, l'attitude envers la source, les changements de sujets, les concepts de la science historique. Par conséquent, les principales sources de l'historiographie en tant que science sont les travaux des historiens eux-mêmes, les ouvrages historiques et les documents des conférences scientifiques historiques.

La spécificité de la connaissance historique réside dans le fait que l’historien étudie le passé. L'objet de recherche d'un historien est avant tout la réalité objective elle-même, qui se décompose en faits historiques individuels. La connaissance historique est de nature rétrospective, c’est-à-dire qu’elle s’oriente du présent vers le passé. L'historien ne peut pas percevoir le passé de manière sensuelle. L'histoire, en tant que science, repose sur des faits qui font l'objet de recherches par des historiens professionnels. Fait historique- c'est un événement réel, un phénomène. Étant donné que l'historien n'a pas participé aux événements étudiés, ses idées sur les faits historiques se forment uniquement sur la base de sources historiques.

Source historique- c'est tout ce qui est créé au cours du processus de l'activité humaine, porte des informations sur la diversité de la vie sociale et sert de base à savoir scientifique. C'est tout ce qui a été créé dans la société qu'étudie l'historien : monuments de la culture matérielle (outils, habitations, bâtiments, articles ménagers, vêtements, etc.) et, bien sûr, monuments écrits : chroniques, sources législatives, sources réelles, bureau documents (protocoles, rapports, etc.), statistiques, périodiques, mémoires, journaux intimes, etc. Les ouvrages historiques scientifiques sont créés uniquement sur la base de sources (principalement écrites). Par conséquent, un historien doit être capable de travailler avec des sources historiques, d'en identifier des informations objectives, en utilisant des méthodes critiques.

De plus, les travaux historiques sont fortement influencés par l'époque à laquelle vit l'historien, ses opinions politiques et scientifiques. Tout cela rend la connaissance historique assez complexe.

L'historien est confronté aux tâches suivantes :

Décrire des faits historiques sur la base d'une analyse critique approfondie des sources ;

Expliquer pourquoi tel ou tel événement s'est produit, tracer les relations de cause à effet entre les événements historiques ;

Créer une périodisation du processus historique, un schéma spécifique de développement historique ;

Formuler et définir les tâches de la science historique et des méthodes de recherche.

DANS temps différent les événements ont été expliqués de différentes manières. Cela était dû en grande partie à la méthodologie qui sous-tendait la recherche historique. Méthodologues je est une théorie de la connaissance historique, un ensemble de méthodes de recherche. Le terme « méthodologie » vient du grec méthodes Et logos Littéralement, cela signifie chemin de la connaissance. La méthodologie de l'histoire dans son contenu est avant tout un système de certaines positions théoriques idéologiques utilisées par les scientifiques comme principes cognitifs.

À mesure que la société se développait, de plus en plus de nouveaux mouvements sociopolitiques philosophiques sont apparus, expliquant de différentes manières événements historiques: sentimentalisme, hégélianisme, marxisme, positivisme, néo-kantisme. Selon celle à laquelle l'historien adhère, il peut expliquer différemment les mêmes événements. Par conséquent, les ouvrages écrits par les historiens libéraux et les historiens marxistes seront différents les uns des autres, même s’ils couvrent les mêmes événements.

Ainsi, on peut noter que le développement de la science historique est influencé par les facteurs suivants :

Niveau socio-économique et développement politique société. L'époque à laquelle tel ou tel ouvrage historique a été écrit est d'une grande importance, car connaissance historique- c'est la restauration du passé dans des conditions d'exigence ère moderne. C'est la société qui détermine les concepts phares et les thèmes de recherche.

Vues philosophiques et politiques de l'historien, sa méthodologie.

Base de sources : publication des sources et degré d'accessibilité des documents d'archives, ainsi que méthodes développées de travail avec les sources.

Tous ces facteurs sont étudiés par l'historiographie. Bien entendu, lors de l'évaluation d'un concept scientifique particulier, il est important d'identifier sa signification, de déterminer quelle nouveauté tel ou tel historien a contribué au développement de la science historique du point de vue de la théorie, de la méthodologie, des méthodes de recherche, base source, conclusions.

L'éventail des tâches que l'historiographie doit résoudre en tant que discipline scientifique est assez large. Les tâches suivantes auxquelles est confrontée l'historiographie peuvent être identifiées :

Identifier les modèles et les caractéristiques du développement de la science historique, montrer son lien et sa dépendance au niveau de développement socio-économique et socio-politique de la société.

Considérer la politique gouvernementale dans le domaine de la science historique et de l'éducation ;

Étudier les activités des institutions scientifiques historiques et le système de formation des historiens ;

Étudier l'histoire du développement des méthodes et techniques de recherche, la lutte des opinions à différentes époques selon des principes théoriques et méthodologiques fondamentaux ;

Explorez le processus d'accumulation de connaissances factuelles sur la société humaine, en introduisant diffusion scientifique de nouvelles sources ;

Surveiller l'amélioration des techniques de critique et des méthodes de travail avec les sources historiques ;

Tracez les changements dans les sujets de recherche historique.

L'étude de l'historiographie revêt une grande importance dans la formation des historiens. La connaissance de l'historiographie aide au choix d'un sujet de recherche. Pour justifier le choix d'un sujet de recherche scientifique, il faut tout d'abord analyser toute la littérature disponible sur la période et la problématique sélectionnées, en notant les problèmes les moins étudiés, après quoi le sujet et les objectifs de l'étude peuvent enfin être déterminés. formulé. De plus, au cours de son travail, l'historien a toujours connu du matériel formé au cours du développement antérieur de la science historique. Il contient non seulement des faits accumulés précédemment, mais également des évaluations, des conclusions et des concepts. Et avant de formuler déjà votre vision du problème ou votre soutien concept existant, vous devez connaître toutes les appréciations et opinions exprimées dans la littérature scientifique.

Bonjour les amis! Vous êtes sur le Blog de fantasy et de science-fiction ! Aujourd'hui, nous avons une critique d'un nouveau livre de samizdat - "Soul or Life", de l'auteur Alexander Gikalo (dans SI - Plattark).

J'ai remarqué ce livre d'abord sur Lit-Er, et là j'ai lu tout ce qui était écrit à cette époque (8 chapitres) et je l'y ai ajouté.

Le premier livre est déjà terminé (à partir du 04/05/2017), et texte intégral posté sur SI et Lit-Er - 612 ko. selon le compteur SI. Le deuxième est en cours d’écriture.

Décidons d'abord du genre, puis nous examinerons plus spécifiquement l'univers du livre et de l'intrigue.

Le résumé nous informe à juste titre que nous allons lire un RealRPG (un spin-off) avec des éléments du jeu "Dark Souls". N'oubliez pas cela, cela vous sera utile plus tard.

Idéalement, cela vaudrait la peine de faire tout cela demain. Le poisson d'avril aurait été une option idéale... c'est dommage que j'y ai pensé après avoir envoyé le livre.

Je vais maintenant examiner de plus près les éditeurs et rédiger un résumé.

Parlons maintenant des projets pour le blog et l'écriture.

Bonjour, chers abonnés et lecteurs du Blog fantastique et science-fiction !

Samizdat (SI, site samlib.ru) est l'un des sites littéraires les plus populaires. De plus, s'il y a cinq ans c'était principalement un site pour les auteurs, où les écrivains communiquaient entre eux, c'est aujourd'hui devenu un site pour les lecteurs. De nombreux auteurs SI sont des personnes publiées. Et la possibilité de se familiariser avec de nouvelles œuvres auparavant, ainsi que de lire gratuitement des histoires de genre, attire les nouveaux arrivants à Samizdat. grande quantité lecteurs.

C'est Samizdat qui devient pour beaucoup une rampe de lancement : ici l'auteur rencontre ses premiers lecteurs, reçoit ses premières lettres, participe à ses premiers concours et trouve des critiques. Et reçoit également les premières offres des maisons d'édition. Ces derniers disposent de leurs propres rubriques sur la ressource et surveillent en permanence les nouveautés à la recherche de talents.

Bien sûr, promouvoir votre travail en SI est très difficile. Au moment de la rédaction de cet article, Samizdat comptait 89 529 auteurs, œuvres de diverses formes, et 1 132 688. Cependant, certaines sections appartiennent à « . âmes mortes"(pour ceux qui se sont inscrits et ont abandonné SI), une partie d'entre eux sont des sections de lecteurs qui sont « amis » avec des sections de leurs auteurs préférés afin de suivre les nouveautés. Mais il existe encore de nombreux concurrents actifs. 🙂 Et un nouveau venu doit être capable de se démarquer de la foule et de faire une déclaration.

(Les captures d'écran à droite sont cliquables).

Créer une section sur SI n'est pas difficile - le système d'inscription est assez simple, tout comme les fonctions de gestion de section.

Expérimentez, étudiez, découvrez. Avec Samizdat, vous pouvez réaliser beaucoup de choses - les maisons d'édition sont heureuses d'inviter des auteurs de renom à collaborer.

Mais dans la section samizdat, il existe de nombreuses règles et pièges. Et nous présentons à votre attention une liste des « râteaux des autres ». 🙂

Les principales erreurs des débutants Samizdat :

1. Attendre, inagir et espérer que les lecteurs trouveront eux-mêmes votre travail.

Comprenez une chose : personne ne vous y attend. C'est cruel, mais c'est un fait. Personne n'a encore besoin de vos travaux - il y a quelque chose à lire sur SI. Et l'attente inactive se heurte à une faible fréquentation, au silence des lecteurs et à votre douloureuse déception. En SI, comme dans la vie, il est important de s’exprimer constamment et d’être très actif. À moins, bien sûr, que vous ayez besoin de commentaires et de critiques. Et nous parlerons plus tard des astuces de l’auto-édition.

2. Disposition de toute la créativité à la fois et dans une liste continue.

SI a la possibilité de créer des sections avec des annotations et des illustrations. Systématisez votre créativité, créez des sections, écrivez-en des intéressantes pour eux - oui, aussi bien pour les sections que pour les œuvres. Même si vous publiez de la poésie, ajoutez une jolie ligne comme annotation. Il est également possible de créer des archives – sous-sections. La page principale doit afficher les choses les plus intéressantes, et non une liste de 145 versets dans lesquels on se perd.

Et ne publiez pas tout en même temps - choisissez le plus intéressant et le plus accrocheur et laissez trente à quarante pour cent dans votre réserve. Les lecteurs ont constamment besoin d’être « nourris » de nouveaux produits, et une réserve peut s’avérer utile lorsque vous n’avez pas le temps d’écrire, mais les lecteurs se rassemblent et exigent quelque chose de nouveau.

Quant aux illustrations - avatars pour les sections (groupes), il y a des personnes sur SI qui sont spécifiquement impliquées dans la création d'avatars. Le site le plus connu est agitki.ru. Il existe également des avatars de statistiques « live » – compteurs, cartes de visite. Des liens vers ceux-ci peuvent être trouvés dans d'autres sections en cliquant simplement sur l'icône de la même carte. De plus, il existe un site Web pour télécharger et créer vos propres avatars (radikal.ru).

3. Fond noir et bleu impossible et police gothique illisible, bien que belle.

Sur Samizdat il est possible de modifier le fond et les polices de la section selon des modèles développés par les auteurs SI, mais il serait bon de ne pas en abuser. Clair et lisible vaut toujours mieux que beau, mais peu pratique. Les gens viennent vers vous pour lire, pas pour regarder.

4. Relations publiques « noires » et pêche à la traîne impitoyable.

Ce phénomène peut être observé chez la plupart des débutants : ils viennent dans une section populaire, critiquent le premier ouvrage qu'ils rencontrent, et puis - « c'est des conneries et des absurdités, mais là j'écris... mais me voilà... mais tu le lis et tu comprendras que je vais mieux !..”

N’oubliez pas : l’envie ne rend service à personne. Et en réponse aux relations publiques « noires », vous recevrez une interdiction et beaucoup de négativité de la part des lecteurs réguliers. Et peut-être seulement un pour cent d’entre eux consulteront silencieusement votre section.

Sur le territoire de quelqu'un d'autre, soyez poli et correct, ne vous utilisez pas comme exemple et faites votre promotion uniquement là où cela est officiellement autorisé par le propriétaire de la section.

5. Fièvre des étoiles et peur/rejet des critiques.

Les lecteurs de SI sont pour la plupart amicaux. Et, soutenant les débutants, ils écrivent souvent des critiques exceptionnellement bonnes. Et le nouveau venu développe rapidement le syndrome du génie. Il commence à traiter les lecteurs avec négligence, méprise ses collègues et n'accepte pas du tout les critiques, même les plus polies et constructives. Mais une bonne critique n’est pas une tentative d’humilier votre créativité, mais une opportunité pour vous de constater vos propres erreurs, d’apprendre et de vous développer.

La peur des critiques est une autre erreur. Beaucoup sont soit « conduits » à la critique, estimant que tout va mal pour lui, soit craignant une analyse stricte au préalable. Ou bien, comme mentionné plus haut, ils le rejettent d’emblée, considérant leur travail comme un génie. Ces deux éléments ne font que nuire. Vous ne devez pas considérer l’opinion du critique comme la seule correcte et avoir peur de signaler des erreurs, et vous ne devez pas non plus rejeter l’opinion de quelqu’un d’autre. Ceci, je le répète, .

Cependant, en SI, il y en a aussi beaucoup qui sont appelés « krytiki ». Ce sont des gens qui s’imaginent être des érudits littéraires. Ils aiment déchirer l’œuvre en mille morceaux et mettre le nez de l’auteur dans les erreurs, mais ils se laissent souvent prendre par les petites choses et ne peuvent justifier leur position. "tordu", "faible" - c'est toute leur argumentation. Et ils ne peuvent plus prouver par des exemples pourquoi quelque chose est tordu et faible. Et vous devez traiter de telles opinions en conséquence : relisez et réfléchissez si tout est aussi tordu et faible que les peintures « krytik ». L'essentiel est de ne pas croire aveuglément et de ne pas s'énerver.

Et lutter contre la fièvre des étoiles, bien sûr. Et aimez vos lecteurs. 🙂 Sur SI, les lecteurs se taisent, et au début vous aurez un ou deux militants - au mieux. Ne vous attendez pas à plus. Apprécie ce que tu as. Et trouvez une occasion de discuter avec eux – ne serait-ce que de la météo. Car ils sont votre avenir. 😉

philologue, écrivain de science-fiction