Les ancêtres des Géorgiens sont mentionnés dans la Bible ; la légendaire Colchide, où naviguaient les Argonautes, était située sur le territoire de la Géorgie. Il nous semble que nous en savons beaucoup sur les Géorgiens, mais leur histoire et leur culture recèlent de nombreux mystères.
1. Les Géorgiens appellent leur pays Sakartvelo. Ce toponyme se traduit par « tout le Kartli » et remonte au nom de la région du même nom. Le toponyme « Géorgie » remonte au nom « Gurjistan » (pays des loups), trouvé dans des sources arabo-persanes.
Le nom européen de la Géorgie « Géorgie » est également comparé au nom arabo-persan associé au culte géorgien de Saint-Georges. Une sculpture dorée du saint s'élève sur la place centrale de Tbilissi.
2. Le nombre de Géorgiens dans le monde dépasse les 4 millions.
3. Les Géorgiens ont été l'un des premiers peuples à adopter le christianisme. Selon l'une des versions les plus courantes, cela s'est produit en 319. Il est significatif que, malgré la tendance mondiale, le nombre de croyants en Géorgie augmente. Aujourd'hui, 80 % des Géorgiens se considèrent comme orthodoxes.
4. Le géorgien est une langue écrite ancienne. Les monuments écrits les plus anciens de l'Antiquité langue géorgienne remontent au Ve siècle. Il s'agit notamment d'une inscription en mosaïque de la première moitié du Ve siècle près de Jérusalem, ainsi qu'une inscription à Bolnisi Sion (60 km au sud de Tbilissi) de la fin du Ve siècle.
5. Les Géorgiens ont un alphabet unique. Dans Kartvelistics, il y a différentes hypothèses sur le prototype de la lettre géorgienne. Selon différentes théories, il s'appuie sur l'écriture araméenne, grecque ou copte.
6. Le nom propre des Géorgiens est Kartvelebi.
7. Le premier État mentionné par les historiens sur le territoire de la Géorgie est le royaume de Colchide. Sa première mention remonte au milieu du 1er millénaire avant notre ère. e. Auteurs grecs Pindare et Eschyle. C'est vers Colchide que les Argonautes naviguèrent pour la Toison d'Or.
8. Il n'y a pas d'accent dans la langue géorgienne, seul le ton monte sur une certaine syllabe. En géorgien également, il n'y a pas lettres majuscules, et le sexe est déterminé par le contexte.
9. Joseph Staline est à juste titre considéré comme le Géorgien le plus célèbre du monde.
10. Dans la langue géorgienne, le système décimal est utilisé pour nommer les nombres. Pour prononcer un nombre compris entre 20 et 100, il faut le diviser en vingt et prononcer leur nombre et leur reste. Par exemple : 33 vaut vingt-treize et 78 vaut trois vingt-dix-huit.
11. Les mots qui nous sont familiers depuis notre enfance en Géorgie n'ont pas le sens auquel nous sommes habitués. « Mama » en géorgien signifie papa, « deda » signifie mère, « bebia » signifie grand-mère, « babua » ou « papa » signifie grand-père.
12. Il n'y a pas de son « f » dans la langue géorgienne et, dans les mots empruntés, ce son est remplacé par un son « p » avec une forte aspiration. Le nom de la Fédération de Russie en géorgien ressemblera à : « Rusetis paderatsia ».
13. Selon l'économiste Kennan Eric Scott du Washington Institute, au cours de Union soviétique Les Géorgiens fournissaient 95 % du thé et 97 % du tabac aux rayons soviétiques. La part du lion des agrumes (95 %) est également allée aux régions de l'URSS en provenance de Géorgie.
14. Sur le territoire de la Géorgie en 1991, les restes d'hominidés dmanisiens, initialement appelés Homo georgicus, ont été découverts. Ils ont près de 2 millions d’années (1 million 770 000). Ils reçurent les noms de Zezva et Mzia.
15. En Géorgie, il est de coutume de manger des brochettes et du khinkali avec les mains.
16. Bien qu'en Géorgie, il soit traditionnel haut niveau homophobie, le niveau de contact tactile entre les hommes géorgiens est très élevé. En marchant, ils peuvent se tenir la main, s'asseoir dans les cafés - se toucher.
17.B communication quotidienne Les Géorgiens utilisent des mots qu'ils considèrent, pour une raison quelconque, comme russes, même si pour nous, ils ne seront pas toujours clairs. Les Géorgiens appellent des pantoufles chusts, du papier peint - des treillis, des haricots - lobio, un T-shirt est souvent appelé tout ce qui est porté au-dessus de la taille et les bottes sont des baskets.
18. Les Géorgiens sont à juste titre fiers de leur vin. Il a commencé à être produit ici il y a 7 000 ans et il existe aujourd'hui 500 variétés de raisins cultivés en Géorgie. Chaque année, le pays accueille la fête des vendanges de Rtveli.
19. Les Géorgiens sont connus pour leur hospitalité. L’invité dans la maison est plus important que le propriétaire. Par conséquent, dans les maisons géorgiennes, il n'est pas habituel d'enlever ses chaussures.
20. Les Géorgiens sont connus pour leur amour des longs toasts, mais tout le monde ne sait pas qu'il n'est pas d'usage de porter des toasts pendant que les Géorgiens boivent de la bière.
Illustration : Niko Pirosmani
Abkhazie situé dans la partie nord-ouest de la Géorgie et est à juste titre connu comme un paradis Côte de la mer Noire. À cause de caractéristiques politiques région (l'Abkhazie, à la suite de manifestations séparatistes, s'est autoproclamée république indépendante sous un protectorat de facto Fédération de Russie) beaucoup de Russes viennent ici presque comme s'ils étaient là Station russe. Et ils peuvent être compris - tout pour des vacances idéales est ici : une nature incroyablement belle, des habitants hospitaliers, une variété gastronomique de plats locaux et le chaud soleil du sud. Ville Ochamchira(Version abkhaze - Ochamchira) - l'une des perles de l'Abkhazie ensoleillée, où vous pourrez profiter de vacances à la plage et rejoindre le patrimoine culturel pays.
Parmi les documents historiques géorgiens, il y a une lettre des Svans au roi d'Imereti, datée de 1432, d'où il s'avère que les Svans étaient hostiles aux princes Rachin Japaridze. Les Svans tuèrent l'un des Japaridze, après quoi les princes de Racha et Lechkhumi leur bloquèrent le chemin vers Racha. Les Svans n'étaient pas autorisés à faire du commerce ou à travailler dans la vallée. Les représentants de la maison Japaridze ont tué sans pitié ceux qui arrivaient dans les basses terres des Svans. Les Svans écrivirent au tsar qu'ils n'avaient pas goûté de sel depuis sept ans et demandèrent au tsar de servir de médiateur pour la réconciliation avec le peuple Rachin.
Nous, les Svans, sommes venus dans la vallée,
donnez-nous des terres et des terres arables !
Ce poème raconte l'époque où les Svans descendaient dans les vallées pour le travail saisonnier. Les habitants travailleurs de Svaneti ont toujours été considérés comme des travailleurs embauchés recherchés dans Géorgie occidentale. DANS fin XIX siècle, l’un de ces groupes d’ouvriers agricoles a prédit involontairement une grande découverte archéologique. Plusieurs Svans du village imérétien de Vani cultivaient les terres appartenant à la famille Akhvlediani. Un jour, le propriétaire du terrain ne trouva aucun ouvrier sur place. Les Svans ont disparu sans même exiger le paiement des travaux. Le temps a passé et des ruines ont été trouvées à Vani sur la terre d'Akhvlediani ville antique et de nombreux trésors d'or. Personne ne sait exactement ce que les ouvriers agricoles de Svan ont alors découvert.
Sur les rives de la mer Noire se dresse la puissante forteresse de Gonio, appelée Apsarunt dans les chroniques romaines et grecques. Au Ier siècle après JC, une garnison de cinq cohortes de légionnaires romains se tenait ici ; des thermes romains et un hippodrome opéraient sur le territoire de la forteresse.
La forteresse de Gonio « se souvient » des Byzantins et des Génois, et depuis 1547 des Turcs. Avec le port mingrélien d'Anaklia, la forteresse de Gonio est devenue un lieu d'où les personnes capturées dans toute la Géorgie occidentale étaient vendues comme esclaves. De là, les captifs se rendaient aux marchés aux esclaves d'Istanbul.
Samegrelo dans différentes périodes appelé différemment. Cette région fait partie de l'ancienne Colchide. Les Mingréliens (résidents de Megrelia) aiment souligner leur noble origine colchienne. Dans le royaume de Colchide, situé à les temps anciens Sur le territoire de la Géorgie occidentale, la première pièce de monnaie géorgienne a été frappée - le tetri de Colchide. Cet État était le berceau de l’État géorgien. Les anciens Grecs connaissaient le royaume de Colchide, situé à la périphérie du monde civilisé, où les mythiques Argonautes partaient à la recherche de la Toison d'Or. Le chef des Argonautes ne se contenta pas de voler la toison d'or et enleva la belle fille du roi de Colchide, Aieta, la sorcière Médée. Le mythe de la Toison d'Or est devenu emblématique non seulement pour la Colchide, mais aussi pour toute la Géorgie ; les Grecs, puis les Romains, connaissaient ce mythe, et plus tard il est devenu connu dans l'Europe médiévale.
Les Géorgiens – qui sont-ils ? Ou – « La Géorgie vue par les historiens ».
Histoires d'Oles Buzina : « La Géorgie est la patrie des Udabnopithecus. »
La dernière guerre dans le Caucase a suscité un intérêt pour le passé géorgien. D'où vient la Géorgie ? Ainsi, pour paraphraser Nestor le Chroniqueur, je voudrais demander
L'histoire de la Géorgie n'est pas enseignée dans nos écoles. Quel dommage! C’est une histoire instructive pour tout nationaliste d’un peuple qui n’a finalement été « inventé » qu’en Temps soviétique. Commençons par le fait que les Géorgiens eux-mêmes ne s'appellent pas Géorgiens, bien qu'ils aiment se demander lequel d'entre eux est un vrai Géorgien. Cela ne rentre pas dans la logique humaine ordinaire. Et pourtant, c'est un fait.
Le nom « géorgien » vient de mot persan"gourj". C’est ainsi que les Perses appelaient les compatriotes de Saakachvili au Moyen Âge. D'eux la parole est passée à langues européennes. Représentants d'un peuple fier et enclin à l'autoglorification nation caucasienne, qui compte aujourd'hui environ 3 millions de personnes, aime affirmer que nom international Les Géorgiens seraient descendus de St. Saint Georges le Victorieux. On dit que tous les Géorgiens sont aussi courageux que lui. Mais la science (tant philologique que militaire) n’a pas encore confirmé cette explication.
Le nom propre des Géorgiens est « Kartvelebi » (en pluriel) et - "Kartveli" (au singulier), et leurs pays - Sakartvelo. Autrement dit, un Géorgien est un Kartvel. Et deux ou plus sont Kartvelebi. Ce nom a pris racine au nom de la province centrale de Géorgie - Kartli. Tbilissi, la capitale du pays, s'y trouve également.
Comment se fait-il que les Géorgiens n’aient toujours pas décidé lequel d’entre eux est authentique ? Mais le fait est que le relief caucasien très accidenté contribue parfaitement à la préservation de divers séparatismes. Il est pratique de se défendre derrière chaque bosse. Et à cause de cela, attaquez votre voisin. Tout au long de l'histoire de la Géorgie, ce n'est que dans la première moitié du XIIe siècle et dans la seconde moitié du XIVe siècle qu'elle a été relativement unifiée. À toute autre époque, il y avait environ une douzaine d’États indépendants sur son territoire actuel.
Depuis l'Antiquité, en plus des « Kartvelebi », il y avait ici d'autres tribus - les Kakhétiens avec leur capitale à Kutaisi, les Imérétiens, les Mingréliens, les Guriens, les Khevsurs, les Pshav, les Svans : Cette liste peut être continuée indéfiniment ! De plus, si les dialectes des Kakhétiens et des Imérétiens sont similaires au géorgien officiel, alors le Svan et le Mingrélien sont absolument langues individuelles. Le discours du svan ressemble beaucoup moins à Tbilissi que le dialecte de nos Hutsuls - la langue des mineurs de Donetsk.
Les langues svan et mingrélienne remontent à près de 3 000 ans. Mais en soviétique et les temps modernes en Géorgie, ils ont été systématiquement réprimés au nom de l’unité nationale. C'est pourquoi ils n'existent même pas forme écrite- oralement uniquement. Mais les Mingréliens se distinguent facilement de tous les autres Géorgiens par leur nom de famille se terminant par « -ia » ou « -ia ». Zhvania, Beria, Gamsakhourdia sont des Mingréliens. De temps en temps, le clan mingrélien prend le pouvoir à Tbilissi, comme pour se venger de son humiliation nationale. Après tout, le plus ancien des histoire célèbre les États sur le territoire de la Géorgie - Colchide - sont nés précisément sur les terres des Mingréliens. j'ai nagé ici héros grec ancien Jason pour la Toison d'Or. De là, il ramena chez elle la sorcière Médée. Plus tard, cette partie de l’histoire mingrélienne a été appropriée par la propagande officielle géorgienne.
Pas un seul événement de la politique géorgienne ne peut être compris sans prendre en compte ces relations « tribales » complexes. Le renversement du premier président de la Géorgie indépendante, Zviad Gamsakhourdia, au début des années 90, n’était pas seulement une guerre civile, mais aussi une lutte contre la domination des Mingréliens au sein de l’élite dirigeante.
DAVID LE CONSTRUCTEUR - ROI D'ABKHAZIE. À début XII des siècles, des guerres sans fin de tous contre tous se sont poursuivies sur le territoire de la future Géorgie. Le roi David le Bâtisseur y mit un terme pour un certain temps. Maintenant, il est considéré comme géorgien héros national. Il est difficile de dire qui il était en réalité. David venait de la dynastie Bagration. Cette famille prétendait être l'héritière directe du célèbre roi israélien Salomon selon la Bible. Les habitants du Caucase adorent les contes de fées. Un roi juif professant le judaïsme pourrait-il devenir l’ancêtre de la famille régnante chrétienne ? Mais les Bagrations ont jeté de la poudre aux yeux des peuples caucasiens environnants ! Le premier représentant connu d'entre eux était un certain Smbat Bagratuni, qui travaillait pour le roi arménien comme palefrenier à fin du III siècle. Alors décidez quelles étaient leurs racines : juives, arméniennes ou géorgiennes ?
Au temps de David le Bâtisseur Bagrationa, grâce à liens familiaux, hérité de l'Abkhazie. Durant cette période, le territoire de Kartli, ainsi que la ville de Tbilissi, étaient généralement aux mains des Turcs seldjoukides. La majorité de la population de la ville était musulmane. Et ils étaient dirigés par l'émir turc. Mais David a eu beaucoup de chance. C'est au cours de ces années que les princes russes, dirigés par Vladimir Monomakh, battirent les Polovtsiens. Leur horde s'enfuit vers le Caucase. David engagea 40 000 de ces nomades battus à son service et avec leur aide en 1122. a pris Tbilissi aux Turcs et y a déplacé sa capitale.
Mais il ne s'y est jamais senti comme un maître complet et a même interdit aux Géorgiens amateurs de porc d'amener des porcs dans la partie musulmane de la ville, pour ne pas offenser. sentiments religieux vrais croyants. Le titre complet de David le Bâtisseur à la fin de sa vie était celui de roi d'Abkhazie et de Kartli.
COMMENT LES BAGRATIONS DEVENU MUSULMANS ET DROGUES. Les Géorgiens considèrent l'époque de David le Bâtisseur comme grande, même si elle les concerne, comme on dit, de côté. Jugez par vous-même : le roi est abkhaze, son armée est polovtsienne. Et en conséquence, tout cela - Histoire géorgienne. À propos, David n'a régné à Tbilissi que pendant trois ans, après quoi il est décédé.
L'époque de la reine Tamar (1184 - 1213) est considérée comme encore plus marquante. Si vous visitez la Géorgie, les habitants vous montreront une dizaine de tombes situées à différents endroits et qui auraient appartenu à cette région. grande femme. Juste une sorte de « déplacement des corps » ! En fait, la « grandeur » de la Géorgie était éphémère – juste de l’impudence. Tout comme presque une personne sur deux dans le Caucase était appelée prince, le propriétaire de quelques dizaines de villages pouvait y devenir roi. Nous avons Iaroslav Des règles sages immense pays de Novgorod à Kiev et a été modestement signé comme prince - juste un « duc » dans la terminologie de l'Europe occidentale. Et Tamar est une reine ! Bien que son royaume soit difficilement distinguable sur la carte.
Au XIIIe siècle, tout ce qui restait du royaume de Tamar fut capturé par les Mongols. Ensuite, ces ruines ont été conquises par Tamerlan, qui a incendié Tbilissi à deux reprises. Et ce n'est que dans l'intervalle de ces invasions asiatiques - sous George V le Brillant (1314 - 1346) - que le royaume de Kartli fut brièvement ressuscité. Mais les séparatistes locaux nous l’ont fait savoir, estimant qu’ils étaient d’abord des Kakhétiens ou des Imérétiens, et peut-être ensuite seulement des Géorgiens. En 1469, l’État de Kartli s’est effondré, comme l’a écrit un historien géorgien du XVIIe siècle. Vakhushti Bagrationi, « pour trois royaumes et cinq principautés » - Kartli, Kakheti, Imereti, Samtskhe, Odishi, Guria, Svaneti et Abkhazie.
Vakhushti Bagrationi venait de famille royale. Il connaissait bien les habitudes de ses proches. D'après son récit, au XVIIe siècle. Les rois de Kartli n’avaient pas l’air très décents. La plupart d'entre eux n'ont gouverné que par la grâce des Perses ou des Turcs et se sont convertis à l'Islam en secret auprès de leurs sujets. Tout a commencé avec le roi Rostom, protégé de la Perse, qui régna en 1634. Selon Vakhushti, il « était musulman » et « avait amené de Perse des Géorgiens captifs qui étaient musulmans et, par leur faute, le luxe, l'adultère, les mensonges, les plaisirs corporels, le bain persan, le panache obscène, les harpistes et chanteurs musulmans se sont répandus parmi les Géorgiens. . Et qui n’est pas accro à ces actes, ils n’ont pas été respectés. »
Les autres dirigeants étaient à la hauteur de Rostom. Pendant la bataille contre les Turcs près de Gori, le roi Svimon fumait du haschisch, s'enivrait de vin et envoyait ses soldats chercher des légumes verts dans le jardin en disant : « N'as-tu pas honte, car je veux des légumes verts, je vois de mes yeux et je ne peux pas. goût." La bataille, déclenchée par un commandant toxicomane dans une atmosphère de débauche morale et quotidienne, a naturellement été complètement perdue.
Un autre héros de cette époque - le roi Iese, qui commença à régner en 1714 en tant que protégé du Shah perse, « s'amusait et jouissait de manière obscène avec des jeunes et des chansons inappropriées, au lieu d'agir majestueusement, il prit l'épouse de Kaykhosro Amirajib, la mère de sa mère. oncle, la nièce de sa grand-mère, et il l'a pris pour épouse. Et lorsque les évêques géorgiens ont commencé à reprocher au roi des obscénités, Iese a répondu : « Cela me convient en tant que musulman ».
À cette époque, même Georges Saakadze, le soi-disant Grand Mouravi (souverain), une figure géorgienne célèbre, sur laquelle des ouvrages en plusieurs volumes et illisibles ont été publiés à l'époque soviétique, est devenu mahométan. Vers 1626 Vakhushti écrit à propos de lui et de son compagnon d'armes : « Kaikhosro et Mouravi sont allés à Istanbul chez le sultan, lui ont demandé une armée pour capturer Kartli, et là Mouravi est devenu musulman. »
En raison d'une telle politique, le pays, divisé en huit parties, ne pouvait pas se protéger non seulement de la Turquie ou de la Perse, mais même de la tribu Lezghin, qui attaquait régulièrement presque les trois royaumes géorgiens et les cinq principautés en même temps.
"GÉORGIENS TIMIC" DANS LE PUITS DE L'EMPIRE. Après en 1795 les Perses ont brûlé Tbilissi, le dernier roi Kartli et Kakhétie Georges XII a légué son royaume Empire russe. 12 septembre 1801 l'annexion a été officiellement officialisée par le manifeste de l'empereur Alexandre Ier. Cela ne signifiait en aucun cas que l'ensemble de la Géorgie devenait une partie de la Russie. George XII n’a tout simplement jamais possédé « toute la Géorgie ». En 1804 Les troupes russes annexèrent le royaume d'Iméréthie et la principauté de Mingrélie à l'empire. En 1809 c'était le tour de l'Abkhazie. Pour la première fois depuis de nombreux siècles, toutes ces terres faisaient partie d’un seul État. Au lieu d’un ensemble de « royaumes », la Russie a formé deux provinces : Tiflis et Kutaisi. Il y eut immédiatement plus d'ordre. Les rois, outre celui qui était à Saint-Pétersbourg, furent transférés. Même avec les « généalogies » de Salomon. Les abreks ont fui vers les montagnes.
La future Géorgie unie a mûri dans le sein de l’Empire russe, jusqu’en 1917. a apporté la paix dans ce pays. Son sang dans les guerres contre les Turcs et les Perses était désormais versé principalement par les Russes et les Ukrainiens qui servaient dans armée impériale. Et sur les qualités de combat les résidents locaux le poète Lermontov, qui a combattu dans le Caucase, a répondu dans l'un de ses poèmes en ces termes : « Les timides Géorgiens ont fui ».
Jusqu'au tout Révolution d'Octobre les ethnographes n'ont pas écrit sur les Géorgiens, mais sur les « peuples géorgiens », comprenant grande différence entre les Svans, les Kartvels, les Mingréliens et d'autres tribus. Tout comme ils l'écrivent maintenant Peuples slaves, Par exemple. Mais en 1918 Les nationalistes géorgiens qui ont pris le pouvoir à Tbilissi ont créé un mythe sur une nation et a immédiatement commencé à opprimer les minorités nationales. Puis pour la première fois au XXe siècle. Des massacres éclatent en Ossétie et en Abkhazie. Tbilissi considérait ces terres comme siennes. Mais la population locale pensait différemment. De plus, ils n'avaient même pas de liens lointains avec les Géorgiens. Le vôtre opinion dissidente Les Mingréliens étaient également conscients de ce qui se passait : au printemps 1918, un soulèvement éclata également là-bas.
En février 1921 La Géorgie a été capturée par les vainqueurs guerre civile Armée rouge. Mais la politique de soutien aux Géorgiens, au mépris du reste des peuples du pays, s'est poursuivie. L'URSS ne reconnaissait pas les nationalités telles que les Svans ou les Mingréliens. Et au Kremlin, ce point de vue avait un toit fiable, tirant sur une pipe - Joseph Staline lui-même. Officiellement, il était considéré comme géorgien, même si, en plus du géorgien, il avait également des racines ossètes. Ce n'est que grâce à lui que la Géorgie est devenue une partie de la Géorgie en 1936. République fédérée, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont devenues des autonomies.
L'HOMME-SINGE EST UN COMPAGNIE DU CHEF DES PEUPLES. Le summum de la création de mythes historiques géorgiens à l’époque de Staline fut la « découverte » de l’Udabnopithecus – les restes du « seul » fossile d’homme-singe en Union soviétique. C'est ainsi que l'expert anglais du Caucase David Lang a décrit cet événement dans son livre « Géorgiens » : « À l'est de Tbilissi, dans la région de Gareji, plusieurs colonies ont été découvertes où ont été découverts les restes d'un singe, donc appelé Udabnopithecus (de mot géorgien"udabno" signifiant "sauvage"). Cette créature occupait position intermédiaire entre un chimpanzé et un gorille. Il a été ouvert en 1939. géologues N.O. Burshak-Abramovich et E.G. Gabachvili. Seuls quelques fragments épars ont survécu d'Udabnopithecus, deux dents, dont une molaire, mais ils représentent le seul grand singe, dont les vestiges sont conservés sur le territoire de l'URSS."
« Certains scientifiques soviétiques, poursuit Lang, considèrent cette découverte comme la preuve que la Transcaucasie fait partie de ces régions du monde où, en fin de compte, ère cénozoïque il y a eu une transition du singe à l'homo sapiens.
Une autre chose est étrange : dans l’ère post-stalinienne, aucun nouvel Udabnopithecus n’a été découvert. Oui, et avec le premier, c’est une affaire sombre. Ils n'ont déterré que deux dents de quelqu'un ! Et ils en ont conclu que la Géorgie est le berceau de l’humanité ! Notre culture trypillienne se repose.
C’est pour moi aussi clair que deux et demi : étant donné la flagornerie de l’époque, il fallait simplement « trouver » ces deux dents. Qu’est-ce qui aurait pu flatter davantage l’orgueil matérialiste de Staline ? Il s'est avéré que le chef de l'URSS est né en Géorgie et que le singe est devenu un homme à peu près aux mêmes endroits.
Et puis Staline est mort. Et la nécessité du conte d’Udabnopithecus a disparu en raison de son inutilité politique. Mais qui sait comment l’histoire va se dérouler ? Peut-être que sous Saakachvili, nous entendrons encore parler de nouveaux spécimens d’udabnopithecus découverts en Géorgie. De plus, il y a des ossements à ces endroits après 1991. j’en ai fait plus qu’assez.
Oles Buzina,
("Aujourd'hui", Ukraine)
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Comment ne pas se souvenir des « 12 chaises » d'Ilf et Petrov et du film du même nom - « Les gens sauvages, les enfants des montagnes, les Udabnopithecus, mangent des saucisses, assis sur un rocher imprenable, et surtout ne tombent pas."
Et immédiatement la question : comment les représentants de tant de tribus se sont-ils retrouvés dans un endroit aussi inaccessible aux ennemis (ou aux juges qui ont décidé de les cantonner pour certains crimes) ? Où pouvez-vous vous cacher de manière aussi fiable des amis - voisins et des ennemis - membres de la tribu ? Si nous poursuivons cette réflexion, nous pouvons supposer que, fuyant leurs proches en raison de circonstances vitales, ces gars ont également emmené (illégalement, remarquez) quelques dames avec eux dans les montagnes, et là, elles étaient cachées en toute sécurité, périodiquement. les utiliser et les imprégner. Ils ont progressivement volé les femmes, puis à côté, et ainsi différents clans montagnards se sont développés, mais sans s'interférer particulièrement les uns avec les autres, car se rencontrer dans les montagnes est une affaire difficile et dangereuse.
Pourquoi un tel scénario peut-il être envisagé ? Premièrement, il existe une coutume dans les montagnes (au moins en Svaneti) - si une femme quitte la maison seule et même jusqu'à un ruisseau de montagne avec de l'eau, elle doit être accompagnée par tout homme de ce village qui l'a vue seule sans homme à proximité. . Par conséquent, dans ces endroits, il est courant de voler une dame sans en parler à ses proches ni même à son mari.
Deuxièmement, en Turquie, on vole encore des enfants (surtout les plus beaux) à quiconque est négligent. Et, comme nous l’avons compris de l’histoire d’Olesya ci-dessus, l’institution de l’Islam parmi les Géorgiens s’est développée de manière assez large et étendue, en particulier parmi les rois et les princes de différentes couleurs et tribus. Ainsi, le vol d’enfants et de femmes aurait également pu se développer largement et complètement dans ces régions montagneuses pauvres. féminin Dans la société, certaines coutumes de cet ensemble classique d'abreks caucasiens ont survécu en toute sécurité jusqu'à ce jour - le vol de la mariée, par exemple. Et arracher la tête du futur marié et mari, si le marié malchanceux était attrapé par les proches d'une proie aussi désirée.
Troisièmement - Par Dieu, M.Yu. Je crois en Lermontov. Eh bien, aujourd'hui, il n'a ni « opportunité politique » ni « nécessité politique » pour raconter des conneries sur la guerre en Ossétie, puisque le poète-duelliste est mort en Dieu avant de vivre (un peu, par Dieu) pour voir nouvelle guerre Géorgie en Ossétie et je ne voyais pas avec quelle gaieté et discipline, avec un groupe important de branches et de troupes différentes, les Géorgiens montraient une fois de plus de quoi ils étaient capables en fuyant, non plus l'Armée rouge, mais le ReFashion, qui était un ordre de grandeur en soi, ses qualités tactiques et de combat sont inférieures à celles de la glorieuse Armée rouge. Mais même d'elle... Que dire alors de l'époque du Grand Poète et de cette guerre dans le Caucase, où les armées russes avaient un esprit combatif et une discipline encore plus élevés.
Ainsi, la conclusion est la suivante : vive les grands poètes russes et la glorieuse armée russe, qui devront prouver plus d’une fois dans le futur leur capacité de survie et leur efficacité au combat.
L'histoire des origines des Géorgiens nous ramènera à un passé si lointain qu'il est peu probable que quiconque puisse assimiler l'information du premier coup. Les Géorgiens eux-mêmes, ainsi que la plupart des historiens, se réfèrent au recueil de chroniques « Kartlis Tskhovreba » (« La vie de Kartli »).
Malgré le fait qu'il existe de nombreuses inexactitudes et anachronismes historiques dans les chroniques, ce document est devenu la base du travail de quatre historiens géorgiens modernes, « Histoire de la Géorgie ».
Daohi et Colchi
XIIe - VIIIe siècles J.-C., c'est à cette période que sont attribuées les premières formations étatiques sur le territoire de la Géorgie moderne.
Daohi, plus tard Taohi, est une association de tribus géorgiennes vivant sur le territoire du sud-ouest de la Géorgie Tao (aujourd'hui en Turquie) à la fin du deuxième millénaire avant JC.
Les Taokh étaient courageux et courageux. Ils combattaient constamment soit contre les rois assyriens, soit contre État fort Urartu, qui s'est formée au 9ème siècle avant JC au sud de Diaokhi sur territoire moderne Arménie, Iran et Turquie. Dans les monuments cunéiformes d'Urartu, Daokhi est mentionné comme un pays fort, riche et victorieux dirigé par un roi avec lequel il fallait compter.
Les Diaohs s'affaiblissent néanmoins dans les conflits constants avec Urartu, leur rendent hommage et perdent de nombreux territoires. L'Assyrie et l'Ourartu ont pris fin sous les assauts des Scythes, des Cimmériens et des Mèdes.
*PARALLÈLES HISTORIQUES
À ceci période historique s'applique Guerre de Troie, le début du règne de la 20e dynastie des pharaons en Égypte et la fondation de Rome en 753 avant JC.
Kolhi est la deuxième grande association de tribus géorgiennes. Les Colchidiens s'installèrent territoires de l'ouest la Géorgie d'aujourd'hui, le long de la côte de la mer Noire, au plus profond des basses terres de Colchide. C'est ainsi que s'est formé le deuxième éducation publique Tribus géorgiennes aux XI-VIII siècles avant JC. Les anciens Grecs appelaient le pays des Colchiens Colchis. Ce pays a été mentionné par les historiens antiques Hérodote, Xénophon et Strabon.
Colchide est l'endroit le plus célèbre de Géorgie grâce à l'épopée grecque antique. Nous lisons sur les Argonautes et la Toison d'Or.
L'État d'Urartu a cédé la place à l'État de Médie, qui a occupé le plateau iranien. Après la chute du pays, les habitants d'Urartu se sont installés dans toute la Transcaucasie, se mêlant aux tribus géorgiennes locales.
Les Cimmériens sont des tribus avec Région du nord de la mer Noire capturant à plusieurs reprises les territoires de Colhi, d'autres tribus descendues des montagnes se sont installées dans les plaines dévastées.
Colonies grecques sur la côte de la mer Noire
Au VIe siècle avant JC, les Grecs fondent des colonies : Phasis, Dioscuria, Gienos. et Pititunt. Ces noms correspondent au géorgien colonies Poti, Soukhoumi, Ochamchira et Pitsunda. En outre, ils ont formé Chersonèse, Panticapée et d'autres sur le territoire de la Crimée actuelle.
Il s'agissait de cités-États indépendantes qui passèrent sous l'influence des Colchides plus développées. Selon les auteurs grecs, Kolkheti, qui s'est restaurée au fil du temps, était un pays où l'élevage, la céréaliculture, la métallurgie, la viticulture étaient développés...
Les pièces d'argent « Kolkhuri Tetri » étaient utilisées ici. Le royaume de Kolkheti ou Egrisi entretenait des relations amicales avec l'Iran achéménide, y envoyant propre initiative 100 garçons et 100 filles une fois tous les cinq ans.
Après la destruction de l'ancienne association étatique des tribus géorgiennes, les Diaokhi, différentes tribus ont commencé à s'installer dans l'est de la Géorgie.
Après la chute du royaume des Mouchki (ou Phrygie) à la fin du VIe siècle avant JC de l'Asie Mineure à territoires du sud Les tribus Meskhi se sont déplacées vers l'est de la Géorgie, dont le nom a été conservé par certaines régions de Géorgie, par exemple Meskheti, Samtskhe,
Aux IV-III siècles. La Colombie-Britannique fait référence à la formation du premier État « officiel » en est de la Géorgie. L'Ibérie ou royaume ibérique est mentionnée par de nombreux auteurs anciens. C'est comme ça qu'ils l'appelaient ancien royaume Kartli dans monde antique. Mtskheta devint la capitale du royaume et le premier roi dynastie dirigeante Farnavaz. La Première Dynastie resta au pouvoir jusqu'au 6ème siècle après JC.
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