L'uniforme de l'armée bulgare pendant la Première Guerre mondiale. Forces armées des pays du Pacte de Varsovie

Un bon uniforme militaire est toute une science. Il doit être confortable, pratique et dissimulable. Et la forme doit être pertinente et moderne. Il est difficile d’imaginer un soldat de l’armée moderne portant un caraco rouge vif ou une veste bleu clair. Sur le champ de bataille, un tel soldat se transformerait immédiatement en cible en direct. Le portail parle de l'uniforme militaire des différents pays et de son évolution.

Ukraine

L'histoire de notre pays est riche en divers épisodes de la lutte de libération nationale. Mais les combattants qui ont participé à ces épisodes n'avaient souvent pas un seul uniforme, car cela pour la plupart il y avait des groupes rebelles. Si l’on ne prend pas en compte l’armée soviétique, alors, à part l’armée moderne de l’Ukraine indépendante, seule la.

On remarque immédiatement que cet uniforme est très différent de l'uniforme des soldats et officiers de l'armée de l'Empire russe, bien que les troupes de l'UPR aient été formées sur sa base. Parmi les armées européennes de l’époque, l’uniforme est peut-être le plus proche de celui des Britanniques et des Polonais, mais avec ses propres caractéristiques. Il y avait aussi une saveur nationale, par exemple, dans les uniformes des Haidamaks et des « Sinezhupanniks » de la division Sich Riflemen.

Naturellement, avec l'arrivée Pouvoir soviétique, armée ukrainienne a perdu pendant longtemps son identité unique. Mais maintenant, parallèlement à l'introduction d'un nouveau formulaire en 2016, je l'ai à nouveau reçu. Un soldat ukrainien ne peut plus être confondu avec un autre.

Bretagne

Les célèbres tuniques rouges de l’armée régulière britannique sont apparues en 1707. Le concept original était que l’uniforme rouge était avant tout prestigieux et prétentieux. Et deuxièmement, le sang n'est pas visible sur un uniforme rouge, ce qui signifie que les soldats pourront plus facilement supporter les blessures et combattre plus longtemps.

Des arguments couci-couça. Prestigieux, bien sûr, mais pendant la guerre d'indépendance américaine, les « ventres rouges » britanniques sont devenus d'excellentes cibles pour les chasseurs américains bien ciblés dans les forêts vertes. L'habit rouge fut finalement abandonné lors de la guerre des Boers au tournant des XIXème et XXème siècles, car les Boers étaient de très bons tireurs. Désormais, bien sûr, ils ne portent plus d’uniformes rouges, mais habillent plutôt les soldats avec un camouflage très agréable à l’œil.

Allemagne

armées allemandes différentes époques toujours été belle et élégante. Et pendant la Seconde, et même pendant la Seconde, les armées allemandes étaient les premiers législateurs. mode militaire. Le camouflage actuel de la Bundeswehr est également largement utilisé dans le monde entier.

Mais il fut une période dans l'histoire de la Prusse où la belle forme jouait avec Soldats allemands une blague cruelle. Pendant Guerre de Sept Ans, qui a éclaté entre la Prusse et l'Autriche, les Prussiens avaient des problèmes avec l'industrie textile et il y avait une pénurie de tissu. Ils ont donc économisé de l’argent sur les uniformes des soldats prussiens.

Mais au lieu de rendre les vêtements plus simples, ils ont simplement été réduits en taille. En conséquence, il s'est également mouillé, s'est « assis » et les soldats se sont retrouvés extrêmement contraints dans leurs mouvements. Même si la coalition anglo-prussienne a finalement gagné la guerre, de nombreux soldats sont morts précisément à cause de leur uniforme inconfortable.

France

Moderne soldats français, comme les soldats de toute autre armée qui se respecte, ont leur propre camouflage. Mais de manière générale, tout au long du XXe siècle, les Français ont souvent été à la traîne en matière d’uniformes.

Ils sont entrés avec une casquette rouge et un pantalon de la même couleur, ainsi qu'un pardessus bleu foncé. Le pardessus était toujours en bon état, mais la casquette et le pantalon leur jouaient la même blague cruelle que les uniformes rouges des Britanniques au XIXe siècle. Ils sont devenus des cibles vivantes. Par conséquent, dès 1915 en armée française Ils ont introduit un uniforme gris-bleu, sans éléments ni insignes brillants. Les bottes hautes ont été remplacées par des chaussures basses et des enroulements.

Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, la France fut rapidement occupée, de sorte que les Français servirent presque toutes les années de la guerre sous des uniformes américains et britanniques, mais bien sûr avec leurs propres insignes.

Bulgarie

Une histoire intéressante est sortie avec l'uniforme militaire de l'armée. Le fait est que tout au long de son histoire, la Bulgarie a été sous l’influence de différentes puissances. Les empires russe et ottoman ont laissé leur marque sur les uniformes des soldats bulgares. Pendant le socialisme, l’uniforme était bien entendu impossible à distinguer de l’uniforme soviétique. Mais maintenant, les Bulgares sont retournés à leurs racines et leurs troupes sont donc en uniforme complet un peu comme un hussard.

Le désir de restituer les territoires (principalement la Macédoine) perdus pendant la Seconde Guerre balkanique a poussé les dirigeants bulgares à actions actives. Dans l'espoir de restituer la Macédoine (qui est devenue une partie de la Serbie) à un moment opportun avec l'aide de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, elle a forcé le tsar bulgare à éliminer les généraux bulgares russophiles.
Après l’arrivée au pouvoir du gouvernement Radoslavov, l’influence de la Russie dans le pays a été minée. Dans ses tentatives de restaurer son influence en Bulgarie, la diplomatie russe a subi des revers. La Russie a proposé de transférer à la Bulgarie l'important port de Kavala, sur la côte égéenne, mais la France et la Grande-Bretagne n'ont pas soutenu cette initiative.
Les tentatives des diplomates russes pour restaurer l’Union balkanique ont également échoué. Après cela, allez au bureau de Radoslavov gouvernement russeétait hostile.

La Bulgarie est entrée dans la Première Guerre mondiale le 14 octobre 1915 aux côtés des puissances centrales, déclarant la guerre à la Serbie. Au début de la guerre, la Bulgarie a déclaré sa neutralité, mais le gouvernement bulgare a rapidement décidé de se ranger du côté des puissances du bloc central.

Les troupes bulgares prirent part aux opérations contre la Serbie et la Roumanie et combattirent sur le front de Thessalonique. Pendant la guerre, les troupes bulgares ont occupé une partie importante du territoire de la Serbie, de la Roumanie et de la Grèce. En septembre 1918 forces alliées réussit à percer le front de l'armée bulgare et le 29 septembre 1918, la Bulgarie fut contrainte de signer un armistice avec les pays de l'Entente.
En 1919, le Traité de Neuilly fut conclu, selon lequel la Bulgarie, perdante de la guerre, perdit une partie de son territoire et de sa population.

Armée bulgareétait la meilleure armée pays de la péninsule balkanique. L'entraînement au combat a été dispensé à un niveau élevé, le commandement des forces armées a payé grande attention amélioration de l'armée. Les règlements de campagne et d'infanterie les plus importants ont été réédités et répondent aux exigences de l'époque. Après les guerres balkaniques, une partie importante de l’armée avait une expérience du combat. L’armée bulgare pouvait alors être considérée comme dotée d’armes et d’équipements modernes. Cependant, le manque d’industrie militaire développée a rendu la Bulgarie dépendante des approvisionnements en armes de l’étranger.

Après la fin des guerres balkaniques, fin 1913, la Bulgarie augmenta ses achats d'armes et de munitions auprès de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne. L'inscription des cadets dans les écoles militaires bulgares s'est élargie et dans l'armée, un recyclage intensif des officiers et sous-officiers a été effectué, en tenant compte de l'expérience de la guerre terminée.
Les sous-officiers étaient formés au sein d'équipes de formation rattachées aux unités militaires. Les officiers étaient formés à l'école militaire de Sofia et de nombreux officiers de l'armée bulgare avaient reçu une formation militaire étrangère, principalement reçue en Russie.

Les forces terrestres bulgares étaient composées de armée de campagne(sa réserve), l'armée de réserve, la milice populaire et les troupes de réserve. Des troupes de réserve ont été formées après la mobilisation pour reconstituer les pertes de l'armée active.
Ministère de la Guerre comprenait l'état-major de l'armée, la chancellerie, le commissariat principal, les inspections des unités de cavalerie, d'artillerie et du génie militaire, les inspections judiciaires militaires et sanitaires militaires.

La durée du service militaire actif était de 2 ans dans l'infanterie, de 3 ans dans les autres branches de l'armée. La conscription militaire était universelle et tous les sujets masculins bulgares âgés de 20 à 46 ans étaient soumis à la conscription.
Les musulmans (Pomaks et Turcs) étaient autorisés à payer un impôt de guerre pendant 10 ans au lieu du service militaire. Pendant la guerre, les musulmans bulgares étaient autorisés à s'enrôler dans armée ottomane.
Le système de recrutement de l'armée était territorial. Les zones divisionnaires qui reconstituaient les divisions étaient divisées en districts régimentaires, et les districts régimentaires en zones d'escouades pour reconstituer les bataillons.

L'infanterie bulgare était principalement armée de fusils autrichiens du système Mannlicher M1895 de calibre 8 mm, modèles 1895, 1890 et 1888, qui étaient les fusils standards de l'armée bulgare.
En plus de ces modèles, un petit nombre de fusils Mosin du modèle 1895 (achetés à la Russie pendant les guerres balkaniques), des fusils Mauser turcs capturés (qui ont été capturés pendant la première guerre balkanique), des fusils Martini-Mauser, Berdan et Krnka. étaient en service. En plus des fusils, les forces terrestres étaient armées de pistolets Parabellum, de revolvers Smith & Wesson et de mitrailleuses Maxim.

La cavalerie bulgare était armée de sabres, de sabres d'artillerie allemands A.S. Les carabines autrichiennes Mannlicher M 1873 et 1895. L'élevage de chevaux en Bulgarie ne pouvait pas répondre pleinement aux besoins de l'armée en chevaux. Au début du XXe siècle, la Bulgarie a acheté des chevaux à l'Autriche-Hongrie et à la Russie.
L'artillerie était divisée en campagne, forteresse et montagne. Les artilleurs bulgares étaient armés de canons et d'obusiers français et allemands des systèmes Schneider et Krupp. En 1915, l'armée bulgare disposait de 428 canons de campagne de 75 mm, de 103 canons de montagne de 75 mm et de 34 obusiers de 120 mm.
Après la mobilisation, l'armée bulgare comptait 85 voitures, 25 camions et 8 ambulances. Il n'y avait pas de véhicules blindés dans les forces armées bulgares.

En outre, au moment de l'entrée dans la Première Guerre mondiale, il existait en Bulgarie 2 départements aéronautiques avec un effectif de 124 personnes, dont 7 pilotes et 8 observateurs. L'aviation bulgare possédait 2 avions allemands Albatros B.I, 2 français Blériot IX-2 et 1 Blériot IX-bis. De plus, le 27 septembre 1915, 3 avions allemands Fokker E.III arrivent en Bulgarie pour protéger Sofia des raids ennemis.

Je voudrais souligner l'un des sujets injustement négligés : les forces aériennes des États des Balkans. Je vais commencer par la Bulgarie, d’autant plus que peu de gens savent que les Bulgares étaient les deuxièmes au monde après les Italiens à utiliser des avions pendant la guerre et à produire leurs propres conceptions plutôt intéressantes.

L'aviation en Bulgarie a débuté en août 1892, lorsque la première exposition industrielle internationale en Bulgarie a eu lieu à Plovdiv. L'un des participants à l'émission était l'un des pionniers de l'aéronautique, le Français Eugène Godard, qui a effectué plusieurs vols le 19 août à bord de son ballon « La France » (« France »). Pour l'aider, le « côté hôte » a envoyé 12 sapeurs de la garnison de Sofia sous le commandement du sous-lieutenant Basile Zlatarov. En remerciement pour son aide, l'aéronaute a emmené le jeune officier avec lui sur l'un des vols. Avec eux, un autre militaire bulgare, le lieutenant Kostadin Kenchev, a pris place dans le panier de La France.

Les impressions du vol et la prise de conscience de l'adéquation incontestable de l'aéronautique à des fins militaires ont forcé Zlatarov à « frapper au seuil » du quartier général afin d'utiliser des ballons dans les affaires militaires, ce à quoi il a finalement réussi. Par le décret suprême n° 28 du 20 avril 1906, un département aéronautique a été créé au sein de l'escouade ferroviaire (bataillon) [escouade de fer] de l'armée bulgare sous le commandement du capitaine Vasil Zlatarov. À ce stade, l'escouade existait déjà depuis au moins un mois et comptait un effectif complet de deux officiers, trois sergents et 32 soldats. Initialement, l'unité disposait d'un ballon sphérique d'un volume de 360 m3, permettant une observation à une hauteur de 400 à 500 m. Au début de 1912, le premier avion de construction bulgare, appelé Sofia-1, était fabriqué à partir de matériaux achetés. en Russie. Il s'agissait d'une copie de Godard, ce qui lui permettait de s'élever jusqu'à 600 m de hauteur.

Le développement d’engins volants plus lourds que l’air n’est pas passé inaperçu en Bulgarie. En 1912, un groupe de militaires bulgares fut envoyé en France pour suivre une formation de pilote et de technicien aéronautique.

La première utilisation de l’aviation bulgare pour la reconnaissance des forces ennemies a eu lieu pendant la Première Guerre balkanique. Le 29 octobre 1912, à 9 h 30, le lieutenant Radul Milkov décolle à bord d'un Albatros et effectue un vol de reconnaissance de 50 minutes dans la région d'Andrinople. L'observateur était le lieutenant Prodan Tarakchiev. Lors de la première sortie de combat de l'histoire territoire européen L'équipage a effectué une reconnaissance des positions ennemies, a découvert l'emplacement des réserves et a également largué deux bombes improvisées sur la gare de Karaagach.

Spécial munitions d'aviation n'existait pas encore, les bombardements visaient donc uniquement à avoir un impact moral sur l'ennemi.

Fin janvier 1913, la Bulgarie comptait déjà 29 avions et 13 pilotes certifiés (dont 8 étrangers).

Avions bulgares de la première guerre balkanique

En 1914, une école de pilotage [école d'aviation] fut ouverte à Sofia, transférée en octobre l'année prochaineà l'aérodrome de Bozhurishche (10 km à l'ouest de la capitale). Sur les dix cadets de la première promotion, sept ont été autorisés à effectuer des vols d'entraînement.

Au cours de la première année de la Première Guerre mondiale, le royaume bulgare est resté à l'écart de la grande guerre, mais a ensuite décidé de rejoindre l'alliance alors apparemment indestructible de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie et de la Turquie.

Avant le début des hostilités, l'armée bulgare ne disposait que d'un seul détachement d'avions, dirigé par le capitaine Radul Milkov. Sous son commandement se trouvaient six pilotes, huit observateurs et 109 personnels au sol avec cinq avions : 2 Albatros et 3 Blériots (monoplaces et deux biplaces).

Au total, pendant la guerre, trois douzaines de pilotes bulgares ont effectué 1 272 sorties de combat et mené 67 batailles aériennes, dans lequel ils ont remporté trois victoires. Les pertes au combat se sont élevées à 11 avions, dont 6 en batailles aériennes(quatre ont été abattus, deux ont été endommagés de manière irréparable).

Avions bulgares de la Première Guerre mondiale

Le 24 septembre 1918, le gouvernement bulgare s'est tourné vers les pays de l'Entente pour demander la cessation des hostilités et le 29 septembre 1918, un traité de paix a été signé dans la ville de Thessalonique. Conformément à l'accord, la taille de l'armée bulgare a été considérablement réduite et aviation- dissous. Jusqu'en 1929, la Bulgarie n'était autorisée à posséder que des avions civils.

Néanmoins, les Bulgares ont continué à développer leur industrie aéronautique. Donc, 1925-1926. La première usine aéronautique a été construite à Bozhurishte - DAR (Darzhavna Aeroplanna Worker), où la production d'avions a commencé. Le premier avion bulgare de production était l'entraîneur DAR U-1, développé par l'ingénieur allemand Hermann Winter sur la base de l'avion de reconnaissance allemand DFW C.V de la Première Guerre mondiale. L'avion était équipé d'un moteur allemand Benz IV, ce qui lui permettait d'atteindre des vitesses allant jusqu'à 170 km/h. et est sorti en petite série.

Avion d'entraînement bulgare DAR U-1

Après le DAR U-1, une série d'avions DAR-2 est apparue. C'est une copie avion allemand"Albatros C.III". Le DAR-2 avait une structure en bois et n'était pas pire que l'original allemand.

Série d'avions d'entraînement DAR-2

Pendant la production des DAR U-1 et DAR-2, le bureau d'études a préparé une conception originale - DAR-1.

C’est ainsi qu’est apparu l’avion destiné à devenir un « bureau d’entraînement » pour des centaines d’aviateurs bulgares. Le DAR-1 et sa version améliorée DAR-1A équipée du moteur allemand Walter-Vega ont volé jusqu'en 1942, bien que des véhicules d'entraînement beaucoup plus modernes soient apparus à cette époque. La qualité de la voiture est bien illustrée par ce fait. En 1932, le pilote Petanichev a effectué 127 boucles mortes en 18 minutes.

DAR-1

DAR-1A

Le succès de cette conception a donné l'impulsion à la création du prochain avion DAR-3, conçu comme un avion de reconnaissance et un bombardier léger. En 1929, le prototype était prêt. DAR-3, appelé "Garvan" ("Raven"), était un biplan biplace sans bretelles avec d'épaisses ailes trapézoïdales. L'avion était produit avec trois types de moteurs et présentait trois modifications : « Garvan I » avait un moteur américain Wright-Cyclone ; « Garvan II » allemand « Siemens-Jupiter » ; la version la plus courante du Garvan III est l'Alfa-Romeo R126RP34 italienne d'une puissance de 750 ch, qui a permis de développer vitesse maximum 265 km/h. Les avions ont servi jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et certains d'entre eux y ont participé comme avions de communication.

DAR-3 Garvan III

Lorsque la première série d'avions a commencé à être produite à Bozhurishte en 1926, la société tchécoslovaque AERO - Prague a commencé la construction d'une usine d'avions à proximité de Kazanlak. Mais pendant la construction de l'usine, il s'est avéré que les machines proposées par AERO ne répondaient pas aux exigences bulgares. Une vente aux enchères a été annoncée, dans laquelle la société italienne Caproni di Milano a remporté la victoire. Elle s'est engagée à produire pendant dix ans des avions agréés par les autorités bulgares compétentes, en utilisant au maximum les matériaux et la main d'œuvre locaux. Après cette période, l’entreprise est devenue la propriété de l’État bulgare. Le concepteur en chef du Caproni-Bulgarsky était l'ingénieur Calligaris et son adjoint était l'ingénieur Abbati.

Le premier avion construit à l'usine fut l'entraîneur KB-1 "Peperuda" ("Papillon"), produit en petite série, une reproduction de l'avion italien Caproni Ca.100, populaire dans le monde entier, presque inchangé.

KB-1 a vaincu le biplan d'entraînement DAR-6 - le premier développement indépendant L'éminent constructeur aéronautique bulgare, le professeur Lazarov : un avion léger et hautement technologique.

DAR-6 avec moteur Walter Mars

Le deuxième avion KB-2UT, produit en petite série au printemps 1934, était un analogue du chasseur italien Caproni-Ka.113 avec des dimensions augmentées de 10 % et une cabine double. La série d'avions n'a pas été appréciée par les pilotes bulgares en raison de la mauvaise visibilité depuis le cockpit du pilote, d'une tendance à se couvrir et d'une cabine de navigation inconfortable.

KB-2UT

Les débuts infructueux des KB-1 et KB-2UT ont incité un groupe d'ingénieurs aéronautiques bulgares de l'usine DAR, dirigé par Tsvetan Lazarov, déjà mentionné, à être envoyé à l'usine Caproni-Bulgarsky. En 1936, à partir du KB-2UT, ils créèrent un avion pratiquement nouveau, le KB-2A, appelé « Chuchuliga » (« Alouette ») avec un moteur Walter-Castor allemand refroidi par air en forme d'étoile, ce qui lui permit d'atteindre une puissance maximale. vitesse de 212 km/h.

KB-2A "Chuchuliga"

Cependant, outre le développement et la production d'avions d'entraînement, la Bulgarie a commencé à recevoir des avions de combat de l'étranger. Ainsi, en 1936, l’Allemagne fit don de 12 chasseurs Heinkel He 51 et 12 Arado Ar 65, ainsi que de 12 bombardiers Dornier Do 11 à l’armée de l’air bulgare. Bien sûr, les chasseurs et les bombardiers étaient obsolètes et ont été remplacés par des avions plus modernes dans la Luftwaffe, mais comme vous le savez, « ils n'ont pas l'air d'un chasseur cadeau dans la bouche... » Les chasseurs et bombardiers allemands sont devenus les premiers avions de combat. de l'armée de l'air bulgare recréée.

Chasseur Heinkel He-51B de l'armée de l'air bulgare

Chasseur Arado Ar 65 de l'armée de l'air bulgare

Réparation moteur du Do 11D de l'armée de l'air bulgare

Onze Heinkel He-51 ont survécu jusqu'en 1942 et ont continué à être utilisés comme avions d'entraînement pendant un certain temps. L'Arado Ar 65, entré en service en 1937 sous le nom d'avion 7027 "Eagle", fut transféré dans une école de pilotage en 1939, utilisé comme machines d'entraînement jusqu'à fin 1943, la dernière machine fut retirée du service en 1944. Dornier Do 11 sous le nom d'avion 7028 "Prilep", utilisé jusqu'à fin 1943, retiré du service par arrêté du 24 décembre 1943.

En 1936, l'Allemagne a également fait don de 12 bombardiers de reconnaissance légers Heinkel He 45 d'une vitesse maximale de 270 km/h, armés de 2 mitrailleuses synchronisées MG-17 de 7,92 mm et

MG-15 sur une unité mobile à l'arrière de la cabine, capable de transporter jusqu'à 300 kg de bombes.

Bombardier léger de reconnaissance He.45c de l'armée de l'air bulgare

Les Bulgares ont ensuite commandé 18 autres bombardiers de reconnaissance légers Heinkel He 46, dotés d'un moteur Panther V 14 cylindres refroidi par air plus puissant, ainsi qu'un renforcement structurel et un déplacement d'équipement pour compenser le poids du moteur plus lourd, construit à Gothaer. Wagonfabrik sous la désignation He.46eBu (bulgare) en 1936.

Bombardier léger de reconnaissance He.46

Outre les avions de combat, 6 Heinkel He.72 KADETT, Fw.44 Steiglitz et Fw.58 Weihe sont également arrivés en Bulgarie en provenance d'Allemagne.

Toujours en 1938, deux avions de transport Junkers Ju 52/3mg4e furent reçus d'Allemagne pour l'armée de l'air bulgare. En Bulgarie, les Ju 52/3m ont été exploités jusqu'au milieu des années 1950.

Avion de transport Junkers Ju 52/3mg4e

Cependant, la fourniture d'avions de combat allemands obsolètes n'a pas satisfait les Bulgares et ils ont commencé à chercher un autre fournisseur. La Grande-Bretagne et la France se sont immédiatement retirées parce qu’elles ont soutenu ce qu’on appelle. pays de la Petite Entente : la Yougoslavie, la Grèce et la Roumanie, avec lesquels les Bulgares avaient des conflits territoriaux, leur choix s'est donc porté sur la Pologne. Peu de gens le savent, mais dans les années 30 du siècle dernier, la Pologne a non seulement pleinement satisfait aux besoins de son armée de l'air, mais a également fourni activement des avions destinés à l'exportation. Ainsi, en 1937, 14 chasseurs PZL P-24B furent achetés aux Polonais, qui étaient une version réussie d'un chasseur « budgétaire » pour les pays pauvres et étaient déjà en service chez les voisins de la Bulgarie : Grèce, Roumanie et Turquie, et dans cette dernière deuxièmement, il a été produit sous licence. Grâce à son moteur plus puissant, il était supérieur en vitesse à l'avion R.11 construit pour Force aérienne polonaise. Le chasseur était équipé d'un moteur français Gnome-Ron 14N.07 d'une puissance de 970 ch, ce qui lui permettait d'atteindre des vitesses allant jusqu'à 414 km/h, armé de 4 mitrailleuses Colt-Browning de 7,92 mm dans l'aile. Les R.24V bulgares sont entrés en service dans le 2e régiment de chasse Orlyak, en 1940 ils ont été transférés dans des unités d'entraînement et en 1942, ils ont été renvoyés au 2e Orlyak. La plupart d’entre eux furent détruits en 1944 à cause des bombardements américains.

Chasseur PZL P-24

Chasseur PZL P-24 de l'armée de l'air grecque

Dans le même temps, des bombardiers légers PZL P-43 ont été commandés à la Pologne, qui étaient une version du bombardier léger PZL P-23 KARAS de l'armée de l'air polonaise, avec un moteur plus puissant. À la fin de 1937, l'armée de l'air bulgare reçut les 12 premiers avions PZL P-43A, équipés du moteur français "Gnome-Rhône" (930 ch), appelés "Chaika" par l'armée de l'air bulgare. Contrairement au P-23, cet avion était équipé de deux mitrailleuses montées à l'avant et d'un capot plus simple.

Bombardier léger PZL P-43A de l'armée de l'air bulgare

L'exploitation a confirmé leurs caractéristiques de vol élevées et les Bulgares ont commandé 36 P-43 supplémentaires, mais avec le moteur Gnome-Rhône 14N-01 produisant 980 ch. Cette modification a été désignée P-43B. Le bombardier avait un équipage de 3 personnes, développait une vitesse maximale au sol de 298 km/h, à une altitude de 365 km/h et transportait les armes suivantes : une mitrailleuse frontale de 7,9 mm et deux mitrailleuses Vickers de 7,7 mm. les positions dorsale et ventrale arrière ; Charge de bombes de 700 kg sur des râteliers à bombes externes

Bombardier léger PZL P-43B de l'armée de l'air bulgare

Par la suite, la commande fut portée à 42 pièces avec une date de livraison pour l'été 1939. Mais en mars 1939, après l'occupation de la Tchécoslovaquie Les troupes d'Hitler Les P-43, prêts à être expédiés, furent temporairement réquisitionnés pour l'armée de l'air polonaise. Les Bulgares étaient mécontents et ont exigé que les Polonais leur rendent immédiatement les avions. En conséquence, après beaucoup de persuasion, 33 avions ont été envoyés aux Bulgares, et les 9 autres étaient prêts à être expédiés et chargés dans des wagons le 1er septembre. Les Allemands, qui ont capturé la Pologne, n'ont pas non plus donné les avions aux Bulgares et, à la fin de 1939, ils ont réparé tous les avions capturés et les ont transformés en bombardiers d'entraînement.

Bombardier léger PZL P-43B au centre de formation de Rechlin, Allemagne

Les bombardiers bulgares n'ont pas participé à la guerre, mais ont joué un rôle positif, constituant pendant un certain temps l'épine dorsale de la guerre. avion d'attaque. Fin 1939, ces bombardiers font partie du 1er groupe d'armées composé de trois escadrons, qui comprend également 11 avions d'entraînement. Pendant un certain temps, ils furent en réserve et depuis 1942, les P.43 polonais furent transférés dans les écoles d'aviation, les remplaçant par des bombardiers en piqué allemands Ju.87D-5.

Outre les avions de combat, la Pologne a également fourni 5 avions d'entraînement PWS-16bis.

Bulgare PWS-16bis

Tous ces achats permirent en 1937 au tsar bulgare Boris III de restaurer officiellement l'aviation militaire bulgare, ainsi que espèce indépendante troupes, lui donnant le nom de « His Majesty's Air Force ». En juillet 1938, 7 pilotes bulgares se rendirent en Allemagne à l'école d'aviation de chasse de Werneuchen, située à 25 km au nord-est de Berlin, pour y suivre une formation. Là, ils devaient suivre trois cours à la fois : combattants, instructeurs et commandants d'unités de chasse. De plus, leur formation s'effectuait selon les mêmes règles que la formation des pilotes de chasse et des instructeurs de la Luftwaffe. En mars 1939, 5 autres pilotes bulgares arrivèrent en Allemagne. Malgré le fait que deux pilotes bulgares soient morts pendant l'entraînement, les pilotes maîtrisèrent le tout nouveau chasseur allemand Messerschmitt Bf.109 et quittèrent l'Allemagne en juillet 1939. Au total, 15 pilotes bulgares ont été formés en Allemagne. Bientôt, ils furent tous affectés dans une école d’aviation de chasse sur l’aérodrome de Marnopol, à 118 km à l’est de Sofia. Là, ils formèrent de jeunes pilotes qui formèrent plus tard l'épine dorsale de l'aviation de chasse bulgare.

Formation de pilotes bulgares en Allemagne

Dans le même temps, la construction de nos propres avions bulgares s'est poursuivie. En 1936, l'ingénieur Kiril Petkov a créé l'avion d'entraînement biplace DAR-8 "Slavoy" ("Nightingale") - le plus beau biplan bulgare.

DAR-8 "Esclave"

Sur la base du DAR-6, qui n'est pas entré en production, il développe le DAR-6A, qui, après des améliorations supplémentaires, devient le DAR-9 « Siniger » (« Tit »). Il a réussi à combiner les aspects positifs des avions d'entraînement allemands Heinkel 72, Focke-Wulf 44 et Avia-122, de manière à ne pas donner lieu à des revendications de brevet en Allemagne. Pour la Bulgarie, cela s'est traduit par une économie de 2 millions de leva-or. Ce montant serait nécessaire pour acheter une licence pour le Focke-Wulf si la production du FV 44 était organisée à DAR-Bozhurishte. De plus, pour chaque avion produit, un paiement supplémentaire de 15 000 leva-or était exigé. En revanche, un avion FV-44 Stieglitz acheté en Allemagne coûte autant que deux DAR-9 fabriqués en Bulgarie. Les "Tits" ont servi jusqu'au milieu des années 50 comme avions d'entraînement aviation militaire et aéroclubs. Après la Seconde Guerre mondiale, 10 avions de ce type ont été transférés à l'armée de l'air yougoslave rétablie. Et aujourd'hui, au Musée technique de Zagreb, vous pouvez voir le DAR-9 avec l'insigne de l'armée de l'air yougoslave.

DAR-9 "Siniger" avec moteur Siemens Sh-14A

Le développement des avions s'est poursuivi à l'usine Caproni-Bulgarsky. Sur la base du KB-2A "Chuchuliga" ("Lark"), les modifications "Chuchuliga" - I, II et III ont été créées, dont 20, 28 et 45 véhicules ont été produits respectivement.

Avion d'entraînement KB-3 "Chuchuliga I"

Avion léger de reconnaissance et d'entraînement KB-4 "Chuchuliga II"

Avion léger de reconnaissance et d'entraînement KB-4 "Chuchuliga II" sur un aérodrome

De plus, le KB-5 "Chuchuliga-III" a été créé comme avion de reconnaissance et avion d'attaque léger. Il était armé de deux mitrailleuses Vickers K de 7,71 mm et pouvait emporter 8 bombes pesant chacune 25 kg. En tant qu'appareil d'entraînement, le KB-5 a volé dans les unités de l'Air Force jusqu'au début des années 50.

En 1939, la société bulgare Caproni commença à développer l'avion polyvalent léger KB-6, qui reçut plus tard la désignation KB-309 Papagal (Parrot). Il a été créé sur la base du Caproni italien - Ca 309 Ghibli et était utilisé comme avion de transport, avec la capacité de transporter 10 passagers ou 6 blessés sur des civières ; un bombardier d'entraînement, pour lequel deux lance-bombes pneumatiques ont été installés, chacun contenant 16 bombes légères (12 kg) ; ainsi que pour la formation des opérateurs radio de vol, pour lesquels des équipements radio ont été installés et quatre emplois de formation ont été créés. Au total, 10 véhicules ont été produits, qui ont volé dans les unités de l'armée de l'air bulgare jusqu'en 1946. Les voitures bulgares différaient de leurs ancêtres par des moteurs plus puissants, la forme de la queue, la conception du châssis et le schéma de vitrage. Les caractéristiques de performances de vol du Parrot étaient supérieures à celles de l'Italie, puisqu'il était équipé de deux moteurs Argus As 10C 8 cylindres en ligne en forme de V refroidis par air. La puissance maximale de ce moteur est de 176,4 kW/240 ch. contre 143 kW/195 ch Avion italien équipé d'un moteur Alfa-Romeo 115.

KB-6 "Papagal"

Le KB-11 "Pheasant" est le dernier avion développé et produit en série à Kazanlak. Il est apparu à la suite du concours de 1939 pour un avion d'attaque léger destiné à l'aviation de première ligne, censé remplacer le PZL P-43 polonais. Les Faisans étaient initialement équipés d'un moteur italien Alfa-Romeo 126RC34 de 770 ch. (un total de 6 voitures ont été produites). Immédiatement avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, un contrat a été signé entre la Bulgarie et la Pologne pour la construction de bombardiers PZL-37 LOS et des moteurs Bristol-Pegasus XXI d'une puissance de 930 ch ont été livrés. pour eux. Cependant, en raison du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le contrat fut résilié et il fut décidé d'installer les moteurs fournis sur le KB-11. Les avions équipés du nouveau moteur s'appelaient KB-11A, avaient une vitesse maximale de 394 km/h et disposaient de deux mitrailleuses synchronisées et d'une mitrailleuse jumelée pour protéger l'hémisphère arrière. Ils transportaient 400 kg de bombes. Au total, 40 unités KB-11 ont été produites. L'avion était en service dans l'armée de l'air bulgare à partir de la fin de 1941. Il fut utilisé dans la lutte contre les partisans bulgares et yougoslaves. Les avions ont participé à la première phase de la guerre patriotique de 1944-1945 (comme on l'appelle en Bulgarie). lutte Troupes bulgares contre l'Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale). Mais en raison de la similitude avec l'ennemi Henschel-126 qui a attaqué les positions bulgares, les troupes terrestres ont tiré sur eux et le commandement de l'armée de l'air a retiré ces véhicules des activités de combat actives. Après la guerre, 30 faisans furent transférés à l'armée de l'air yougoslave.

Bombardier léger bulgare et avion de reconnaissance KB-11A

Bulgare et officiers soviétiques sur fond de l'avion KB-11 Pheasant, automne 1944.

Le KB-11 "Feasant" a été adopté par l'armée de l'air bulgare sous la pression de l'épouse du tsar Boris, la tsarine Joanna - l'ancienne princesse Giovanna de Savoie, fille du roi d'Italie, à la place du bien meilleur ingénieur aéronautique DAR-10. Tsvetan Lazarov, créé spécifiquement comme avion d'attaque. Le DAR-10 était un monoplan monomoteur en porte-à-faux avec une aile basse et un train d'atterrissage fixe, entièrement recouvert de carénages aérodynamiques (pieds libériens). Elle était équipée d'un moteur italien Alfa Romeo 126 RC34 d'une puissance de 780 ch, ce qui lui permettait d'atteindre une vitesse maximale de 410 km/h. Armé d'un canon synchronisé de 20 mm, de deux mitrailleuses de 7,92 mm dans les ailes et d'une mitrailleuse de 7,92 mm pour la protection de la queue. La possibilité était prévue de bombarder aussi bien depuis un vol horizontal que lors d'une plongée avec des bombes de calibre 100 kg (4 pièces) et 250 kg (1 bombe sous le fuselage).

Avion d'attaque bulgare DAR-10A

En 1941, le contrat entre la société Caproni di Milano et Etat bulgare. L'usine située à proximité de Kazanlak a été rebaptisée usine aéronautique d'État et a existé jusqu'en 1954.

Comme je l'ai écrit ci-dessus, les Bulgares prévoyaient d'établir une production sous licence de bombardiers moyens polonais PZL-37 LOS ("Elk"). En outre, 15 bombardiers ont été commandés.

Bombardier PZL-37В LOS Force aérienne polonaise

L'usine prévoyait également de lancer la production sous licence de chasseurs polonais PZL P-24. Avant le 1er septembre 1939, un groupe d'ingénieurs polonais arriva en Bulgarie avec les plans de l'usine commandée. Les spécialistes polonais furent accueillis fraternellement, reçurent des ordres militaires bulgares et furent transportés au Caire par les services de renseignement bulgares, car il était dangereux pour eux de rester en Bulgarie, où les agents de la Gestapo commençaient déjà à apparaître de plus en plus souvent. Sur la base de la documentation fournie par les Polonais, l'usine a été construite, où l'équipement de la première usine aéronautique bulgare - DAR (Darzhavna Aeroplanna Worker) de Bozhurishte - a ensuite été transféré, en relation avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et la menace de bombardements ennemis. Mais nous en reparlerons plus tard...

À suivre…

Basé sur des matériaux provenant de sites :
http://alternahistory.org.ua/
http://www.airwar.ru/index.html
http://www.airwiki.org/index.html
http://coollib.net/
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✪ Mars "Adieu aux Slaves" / Bulgarie 1877-1878.

Les sous-titres

Histoire

Unités individuelles Des volontaires bulgares sont apparus dans l'armée russe pendant la guerre de Crimée de 1853-1856. . Même avant le début de la guerre, le maréchal général I. F. Paskevich a suggéré à Nicolas Ier d'appeler les Bulgares et les Serbes à entreprendre une action militaire contre les troupes turques, mais sa proposition n'a pas été approuvée à Saint-Pétersbourg. En septembre 1853, une délégation de 37 paroisses du nord-ouest de la Bulgarie arriva au quartier général de l'armée russe, dont les délégués présentèrent la « Pétition des Bulgares au tsar de Russie » et rapportèrent que la population bulgare était prête à aider l'armée russe après son invasion. traversée du Danube. Par la suite, après le début de la guerre, des volontaires bulgares ont commencé à rejoindre l'armée russe (parmi lesquels se trouvaient des émigrés qui avaient vécu dans l'Empire russe avant même le début de la guerre, des résidents des principautés danubiennes de Moldavie et de Valachie, et des résidents d'autres régions de Bulgarie). Après la fin de la guerre, les détachements bulgares ont été dissous, certains volontaires bulgares sont restés dans l'Empire russe (on sait que plus de 80 volontaires bulgares se sont installés dans la région de Dalnobudzhak après avoir quitté le service militaire, un autre volontaire Gencho Grekov s'est installé à Berdyansk district, et a reçu la médaille d'or "Pour la diligence "(le volontaire Fiodor Velkov s'est installé dans la province de Tauride), mais l'autre partie est retournée dans son pays d'origine.

1878-1913

Les premières unités de l'armée bulgare ont été formées en 1878, avec l'aide de la Russie, à partir d'unités de milice qui ont participé au soulèvement d'avril 1876 et aux batailles pour la libération de la Bulgarie des troupes turques pendant la guerre de 1877-1878.

En 1885, la première femme volontaire, Yonka Marinova, fut acceptée dans l'armée bulgare (elle devint la seule femme soldat à participer à la guerre de 1885).

Le 28 avril 1888, par arrêté du ministre de la Guerre, la « Maison d'édition militaire » est créée et la publication de la revue officielle du ministère de la Guerre commence (« Revue militaire»).

En décembre 1899, il fut décidé de réarmer l'armée bulgare avec un fusil à répétition Mannlicher de 8 mm. 1888.

En 1890, l'état-major est créé ( Préparation générale).

En 1891, les fusils à répétition Mannlicher de 8 mm mod. 1888/90

En 1902, la convention militaire russo-bulgare est signée. À l'automne 1903, après la répression du soulèvement d'Ilinden en Macédoine par les troupes turques, le gouvernement bulgare augmenta ses dépenses militaires.

Le 31 décembre 1903, une loi est votée (« La loi sur l'organisation du pouvoir dans le Royaume bulgare"), en installant un nouveau structure organisationnelle et la procédure de recrutement de l'armée bulgare. Les personnes astreintes au service militaire étaient des sujets bulgares de sexe masculin jugés aptes au service militaire. service militaire, âgé de 20 à 46 ans (inclus).

En 1907, la mitrailleuse lourde allemande de 8 mm MG.01/03 mod. 1904 (sous le nom de « Maxim-Spandau »).

En 1912, l'armée du temps de paix comptait 4 000 officiers et 59 081 grades inférieurs - 9 divisions (chacun de quatre régiments de deux bataillons, qui devaient être réorganisés en régiments de quatre bataillons lors de la mobilisation) et un certain nombre d'unités individuelles. En outre, il était prévu la création d'unités de réserve (au total, les unités de réserve comptaient 133 000 personnes, 300 canons et 72 mitrailleuses) et bataillons séparés milice pour assurer le service de sécurité à l'arrière.

Après la création de l'Union balkanique au printemps 1912, avant le début de la première guerre balkanique, les forces armées bulgares comptaient 180 000 personnes. En 1912, la Russie a fourni à l'armée bulgare 50 000 fusils à trois lignes et 25 000 fusils Berdan n° 2. Le coût total des armes et munitions reçues par la Bulgarie de l'Empire russe jusqu'au 15 décembre 1912 s'élevait à 224 229 roubles. En outre, le gouvernement a autorisé le départ de volontaires, la collecte de fonds et l'envoi d'unités sanitaires et médicales en Bulgarie. En conséquence, la Croix-Rouge russe a envoyé en Bulgarie un hôpital militaire de campagne de 400 lits et trois hôpitaux de campagne (de 100 lits chacun), et quatre autres unités médicales (de 50 lits chacune) ont été envoyées en Bulgarie par la Douma de la ville de Nijni Novgorod. .

En 1912-1913 eut lieu la première guerre balkanique, au cours de laquelle la Bulgarie, en alliance avec la Serbie, le Monténégro et la Grèce, combattit l'Empire ottoman. La guerre s'est terminée avec la signature du traité de paix de Londres. Par la suite, la Bulgarie a participé à la Seconde Guerre balkanique contre ses anciens alliés de la coalition anti-turque.

En 1913, la Bulgarie a augmenté ses dépenses militaires à 2 milliards de leva (ce qui représentait plus de la moitié des dépenses budgétaires totales du pays). À la fin de 1913, la Bulgarie a augmenté ses achats d'armes et de munitions à l'Autriche-Hongrie et à l'Allemagne, en même temps, l'inscription des cadets dans les établissements d'enseignement militaire du pays augmentait, le recyclage des officiers et sous-officiers de l'armée bulgare était mené de manière intensive, en tenant compte de l'expérience de la guerre balkanique terminée et de la préparation idéologique à la guerre (la publication des périodiques « Peuple et Armée » et « Bulgarie militaire") et la diffusion d'idées pour la révision du Traité de Bucarest.

1914-1918

Le 12 juillet 1914, un accord germano-bulgare fut signé, selon lequel le gouvernement bulgare reçut en Allemagne un prêt d'un montant de 500 millions de francs et accepta l'obligation de dépenser 100 millions de francs du prêt reçu en passant une commande militaire. avec des entreprises en Allemagne et en Autriche-Hongrie.

Au début de 1915, la plupart des soldats de l’armée bulgare portaient des uniformes mod. 1908 (marron), bien que certaines unités aient déjà reçu le nouvel uniforme de campagne gris-vert.

Le 6 septembre 1915, des documents ont été signés sur l'adhésion de la Bulgarie au bloc des puissances centrales, selon lesquels l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie se sont engagées à fournir une assistance à la Bulgarie en personnel militaire, en armes et en munitions, et au gouvernement bulgare, en conformément à la convention militaire, s'est engagé dans les 35 jours suivant la signature de la convention à déclencher une guerre contre la Serbie.

Le 8 (21) septembre 1915, la Bulgarie annonce la mobilisation (du 11 au 30 septembre 1915) et le 15 octobre 1915 elle entre dans la Première Guerre mondiale aux côtés des puissances centrales (après l'achèvement de la mobilisation, le L'armée bulgare comptait environ 500 000 personnes réparties en 12 divisions). Le nombre total de personnes mobilisées dans les forces armées bulgares pendant la guerre était d'un million.

Au 14 octobre 1915, le principal type de fusil de l'armée bulgare était les fusils autrichiens du système Mannlicher de plusieurs modifications, mais les unités de réserve étaient armées de fusils d'autres systèmes, y compris des fusils obsolètes : 46 056 fusils russes à trois lignes. mod. 1891, 12 982 fusils Mauser turcs (trophées de la guerre de 1912), 995 fusils Mauser serbes (trophées de la guerre de 1913), 54 912 fusils Berdan n° 2 mod. 1870, 12 800 fusils Krnka mod. 1869, etc. 248 mitrailleuses lourdes allemandes du système Maxim étaient également en service dans l'armée (36 autres mitrailleuses turques capturées du système Maxim étaient entreposées).

De plus, au moment où elle agissait aux côtés des puissances centrales en octobre 1915, l'armée bulgare disposait de jusqu'à 500 canons légers (principalement des canons de campagne Schneider-Canet de 75 mm modèle 1904), environ 50 canons lourds du système Schneider. et environ 50 pièces. Canons de montagne à tir rapide Schneider-Canet de 75 mm dotés d'un approvisionnement important en obus (pendant la guerre, les obus pour les canons de fabrication française en service dans l'armée bulgare ont été fournis par l'Allemagne, qui a capturé un montant significatif obus capturés dans les entrepôts de l'armée française le front occidental) .

En 1915-1918 L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ont fourni des armes, des munitions, du matériel et d'autres équipements militaires à l'armée bulgare. En outre, l'Allemagne a remis à l'armée bulgare un grand nombre de Uniforme de campagne allemand.

En février 1918, l’Allemagne a pratiquement cessé de fournir des armes, des équipements et des uniformes à l’armée bulgare ainsi qu’une assistance militaire à la Bulgarie.

L'Autriche-Hongrie transféra plusieurs véhicules blindés Schumann en Bulgarie (en 1918, après le passage à l'offensive des troupes de l'Entente, ils furent capturés par l'armée française de l'Est).

Sous le contrôle de l'Entente, la démobilisation a été réalisée : des parties de l'armée bulgare ont été renvoyées dans les garnisons et dissoutes, et leurs armes ont été transportées vers des entrepôts militaires et gouvernementaux. Cependant, avant même la signature de l'accord autorités civiles Et leadership militaire La Bulgarie a tenté de préserver une partie des armes : des entrepôts secrets ont été aménagés dans le pays, dans lesquels ils ont réussi à cacher une certaine quantité d'armes légères (pistolets, fusils, mitrailleuses), une quantité importante de munitions, grenades à main et des obus d'artillerie.

1919-1930

Conformément au traité de Neuilly, signé le 27 novembre 1919, les effectifs des forces armées bulgares ont été réduits à 33 mille personnes (20 mille militaires des forces terrestres, 3 mille militaires des troupes frontalières et 10 mille militaires la gendarmerie), la marine est réduite à 10 navires, le recrutement des forces armées par conscription est interdit.

Le 14 juin 1920, le gouvernement d'A. Stamboliskiy décide de créer des troupes de construction (qui sont considérées comme une éventuelle réserve organisée pour la création d'unités de l'armée bulgare).

Au début de 1921, des unités de l'armée de Wrangel ont commencé à arriver en Bulgarie de manière organisée, situées principalement dans les casernes de l'armée bulgare démobilisée (au total, environ 35 000 émigrants blancs sont arrivés dans le pays à la fin de 1921). ) et a conservé le droit de porter uniforme militaire et les armes. Le 17 août 1922, le général P. N. Wrangel ordonna au général E. K. Miller d'entamer des négociations avec des représentants des cercles militaro-politiques bulgares sur la formation d'un nouveau gouvernement bulgare, qui devait inclure comme ministre un général russe issu des émigrés blancs. Cependant, les préparatifs du coup d'État ont été révélés, après quoi une partie des émigrés blancs qui se trouvaient en Bulgarie ont été privés de l'extraterritorialité et désarmés.

Des unités de l'armée bulgare ont été utilisées pour réprimer soulèvement paysan 9-11 juin 1923 et soulèvement de septembre (14-29 septembre 1923).

Le 1er juillet 1924, les ministres bulgares A. Tsankov, I. Rusev, I. Vylkov et les représentants de l'armée de Wrangel en Bulgarie (généraux S. A. Ronzhin, F. F. Abramov et V. K. Vitkovsky) ont conclu un accord de coopération secret, qui prévoyait la possibilité d'armer et utiliser des unités de l'armée de Wrangel situées en Bulgarie dans l'intérêt du gouvernement bulgare.

En octobre 1925, dans le secteur dela ville de Petrich, sur la frontière bulgaro-grecque, un conflit frontalier: après qu'un garde-frontière bulgare ait abattu un garde-frontière grec le 19 octobre 1925, le gouvernement grec envoya un ultimatum au gouvernement bulgare, et le 22 octobre 1925, des unités de la 6e division grecque franchirent la frontière sans déclarer la guerre et en occupèrent dix villages du territoire bulgare (Kulata, Chuchuligovo, Marino pole, Marikostinovo, Dolno Spanchevo, Novo Khodzhovo, Piperitsa et Lehovo). La Bulgarie a protesté, sur la rive gauche de la rivière Struma, contre les gardes-frontières bulgares avec l'aide de volontaires de population localeétablir des positions défensives et empêcher promotion supplémentaire Les troupes grecques ont commencé à déplacer des unités de la 7e division d'infanterie bulgare vers la frontière. Le 29 octobre 1925, les troupes grecques se retirèrent du territoire bulgare occupé.

Au milieu des années 1920. La restauration de l'industrie militaire commence :

en 1924-1927 Une usine militaire de la flotte d'Extrême-Orient a été construite dans la ville de Kazanlak.
en 1925-1926 La première usine aéronautique, DAR, a été construite à Bozhurisht, où a commencé la production d'avions.

1930-1940

Dans les années 1930, un rapprochement entre les cercles gouvernementaux de Bulgarie, d'Allemagne et d'Italie s'amorce, notamment dans le domaine de la coopération militaire, qui s'intensifie après la signature de l'accord sur la création de « l'Entente balkanique » le 9 février 1934 et le coup d'État militaire du 19 mai 1934. Au cours de la même période, les livraisons d'armes et d'équipements militaires ont commencé en provenance d'Allemagne et d'Italie.

En 1936, à la place du casque allemand modèle 1916, l'armée bulgare a adopté le casque en acier modèle 1936. De nouveaux casques commencèrent à arriver dans l'armée à partir du début de 1937, mais les casques allemands continuèrent également à être utilisés (dans les unités de réserve).

Le 9 juillet 1936, la construction d'une usine de production de munitions d'artillerie commença dans la ville de Sopot (l'ouverture de l'usine eut lieu le 12 juillet 1940), après quoi l'usine commença la production de fusées, de grenades à main, ainsi que des obus de 22 mm, 75 mm, 105 mm et 122 mm.

Le 18 juillet 1936, le tsar Boris III signe le décret n° 310 portant création d'un système de protection civile destiné à protéger la population des raids aériens et des armes chimiques.

Le 31 juillet 1937, le gouvernement bulgare adopta un programme de réarmement de l'armée, son financement fut assuré par l'Angleterre et la France, qui accordèrent à la Bulgarie un prêt de 10 millions de dollars.

Dès le début de 1938, la Bulgarie entame des négociations avec l'Allemagne sur la possibilité de conclure un accord sur l'obtention d'un prêt pour l'achat d'armes. Le 12 mars 1938, un protocole secret fut signé, selon lequel l'Allemagne accordait à la Bulgarie un prêt de 30 millions de Reichsmarks pour l'achat d'armes.

Le 13 mai 1938, à Sofia, le ministre turc des Affaires étrangères Rüşto Aras et le Premier ministre turc Celal Bayar, au nom de tous les pays de l'Entente balkanique, proposèrent à la Bulgarie de conclure un accord reconnaissant son égalité en matière d'armes en échange d'une déclaration de non-agression du gouvernement bulgare.

Le 31 juillet 1938, les accords de Thessalonique ont été signés, selon lesquels, à partir du 1er août 1938, les restrictions sur l'augmentation de l'armée ont été levées par la Bulgarie et ont également été autorisées à envoyer des troupes bulgares dans des zones précédemment démilitarisées aux frontières avec la Grèce. et la Turquie.

Par la suite, les dépenses militaires, la taille et l’armement de l’armée bulgare ont commencé à augmenter. Au même moment, le gouvernement bulgare commençait à développer l’industrie militaire.

Après l'occupation de la Tchécoslovaquie en mars 1939, l'Allemagne a commencé à fournir à l'armée bulgare des armes de fabrication tchécoslovaque capturées : en particulier, 12 bombardiers Aero MB.200 (bombardiers français Bloch MB.200 produits sous licence en Tchécoslovaquie) ont été transférés en Bulgarie ; 32 bombardiers Avia B.71 (bombardiers SB soviétiques, produits sous licence en Tchécoslovaquie) ; 12 chasseurs Avia B.135B ; Chasseurs Avia B.534 ; Avion de reconnaissance Letov Š-328 ; Avion d'entraînement Avia B.122 ; armes légères (notamment pistolets CZ.38, mitraillettes ZK-383, mitrailleuses ZB vz. 26). Plus tard, 36 chars LT vz.35 et autres furent reçus.

Après l’occupation de la Norvège au printemps 1940, l’Allemagne a commencé à fournir à la Bulgarie les armes capturées en Norvège.

1941-1945

En janvier 1941, les Allemands livrèrent dix SUV Stoewer R200 Spezial 40 à l'armée bulgare.

Les 19 et 20 avril 1941, conformément à un accord entre l'Allemagne, l'Italie et le gouvernement bulgare, des unités de l'armée bulgare franchirent les frontières avec la Yougoslavie et la Grèce sans déclarer la guerre et occupèrent les territoires de la Macédoine et de la Grèce du Nord.

Le 25 juin 1941, un régiment blindé est constitué au sein de l'armée bulgare (sur la base du 1er bataillon de chars créé en 1939).

Le 25 novembre 1941, la Bulgarie adhère au Pacte anti-Komintern.

Le 13 décembre 1941, la Bulgarie déclare la guerre aux États-Unis et à la Grande-Bretagne, mais l'armée bulgare ne prend pas une part active aux hostilités contre les pays de la coalition anti-hitlérienne.

Au début de 1943, un bataillon de parachutistes est créé au sein de l'armée bulgare.

En juillet 1943, les Allemands entament le réarmement de l’armée bulgare. Conformément au programme de réarmement (communément appelé « Plan Barbar »), les Allemands ont fourni 61 chars PzKpfw IV, 10 chars Pz.Kpfw.38(t), 55 canons d'assaut StuG 40, 20 véhicules blindés (17 Sd.Kfz. 222 et 3 Sd.Kfz.223) , pièces d'artillerie et d'autres armes.

Le 1er septembre 1943, la première formation motorisée est créée au sein de l'armée bulgare : un régiment automobile ( Régiment Kamionen de l'armée générale).

En 1944, les dépenses militaires représentaient 43,8 % de toutes les dépenses du budget de l'État. L'effectif total de l'armée bulgare était de 450 000 personnes (21 divisions d'infanterie, 2 divisions de cavalerie et 2 brigades frontalières), elle était armée de 410 avions, 80 navires de combat et auxiliaires.

À l'approche de la ligne Front de l'Est Aux frontières de la Bulgarie, le 5 septembre 1944, le gouvernement bulgare déclare la guerre à l'Allemagne. Au 5 septembre 1944, l'effectif total de l'armée bulgare était de 510 000 personnes (5 armées interarmes, 22 divisions et 5 brigades), elle était armée de 143 véhicules blindés (la base de la flotte de chars était de 97 chars moyens allemands). Pz.Kpfw IVG et Pz.Kpfw.IVH). Le nombre total de véhicules dans les troupes était faible, tous les convois et l'artillerie étaient principalement tirés par des chevaux, de sorte que les unités et formations de l'armée bulgare étaient inactives.

Par la suite, le 9 septembre 1944, à la suite de la Révolution de septembre, le gouvernement du Front de la Patrie est arrivé au pouvoir dans le pays, qui a décidé de créer Armée populaire bulgare.

L'Armée populaire bulgare comprenait des combattants des détachements partisans et des groupes de combat, des militants du mouvement de la Résistance et 40 000 volontaires. DANS total, avant la fin de la guerre, 450 000 personnes ont été enrôlées dans la nouvelle armée, dont 290 000 ont pris part aux hostilités.

En outre, au cours de cette période, l'armée bulgare a commencé à recevoir des armes et du matériel militaire de l'URSS.

En outre, la formation du personnel militaire de l'armée bulgare dans les établissements d'enseignement militaire de l'URSS a commencé - le 15 février 1945, 21 officiers et généraux bulgares étudiaient et suivaient une formation avancée dans les académies militaires soviétiques.

Les troupes bulgares ont pris part aux hostilités contre l'Allemagne sur le territoire de la Yougoslavie, de la Hongrie et de l'Autriche, ont participé à l'opération de Belgrade, à la bataille du lac Balaton et, avec des unités de la NOAU, ont libéré les villes de Kumanovo, Skopje et la région de Kosovo Polje. ..

À la suite des combats des troupes bulgares, Troupes allemandes a perdu 69 000 militaires tués et capturés, 21 avions (20 avions ont été détruits et un He-111 capturé), 75 chars, 937 canons et mortiers, 4 000 voitures et véhicules (3724 voitures, ainsi que des tracteurs, motos, etc. .), 71 locomotives et 5 769 wagons, une quantité importante d'armes, de munitions, d'équipements et de matériel militaire.

Entre le début de septembre 1944 et la fin de la guerre, les pertes de l'armée bulgare se sont élevées à 31 910 militaires dans les combats contre l'armée allemande et ses alliés ; 360 soldats et officiers de l'armée bulgare ont été récompensés Commandes soviétiques, 120 000 militaires - la médaille "Pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945". .

Selon les données officielles du gouvernement bulgare, les dépenses militaires directes de la Bulgarie pendant la période des opérations militaires aux côtés des pays de la coalition anti-hitlérienne se sont élevées à 95 milliards de leva.

1945-1990

En juillet 1945, le ministre de la Guerre de Bulgarie s'adressa à l'URSS pour lui demander de l'aider à construire les forces armées du pays : envoyer des instructeurs dans le pays pour former le personnel militaire de l'armée bulgare, fournir des armes à 7 divisions d'infanterie et 2 mille véhicules. Finalement, après des négociations et la signature d'un accord d'assistance militaire, en 1946-1947. L'URSS a transféré à la Bulgarie 398 chars, 726 canons et mortiers, 31 avions, 2 torpilleurs, 6 chasseurs marins, 1 destroyer, trois petits sous-marins, 799 véhicules, 360 motos, ainsi que des armes légères, des munitions, du matériel de communication et du carburant.

En outre, la formation du personnel de l'armée bulgare dans les établissements d'enseignement militaire de l'URSS s'est poursuivie : en 1947, 34 officiers et généraux bulgares ont étudié et suivi une formation avancée dans les académies militaires soviétiques.

Après la fin de la guerre situation internationale Les frontières de la Bulgarie sont restées difficiles en raison du début de la guerre froide et de la guerre civile en cours en Grèce. En 1947, les troupes britanniques furent retirées de Grèce, mais elles furent remplacées par des troupes américaines. En outre, conformément à la « Doctrine Truman », des préparatifs militaires intensifs et à grande échelle ont commencé en Turquie et en Grèce en 1948, qui comprenaient la formation, l'armement et l'entraînement des forces armées turques et grecques ainsi que le mouvement de leurs forces armées. à proximité immédiate des frontières de la Bulgarie. Le développement de l’industrie militaire a commencé en Bulgarie et une ligne défensive a été construite à la frontière avec la Turquie.

En mai 1946, l'organisation d'officiers Tsar Krum opérant dans l'armée, qui préparait un coup d'État militaire, fut démasquée. Après cela, le 2 juillet 1946, l'Assemblée populaire a adopté la « Loi sur le contrôle et la direction des troupes », 2 000 officiers ont été licenciés de l'armée (en même temps, des avantages et une aide financière ont été accordés aux officiers à la retraite).

En 1947, les véhicules blindés de fabrication allemande ont été retirés du service de l'armée bulgare (même si une partie de l'équipement est restée entreposée pendant un certain temps et a été utilisée lors d'exercices).

En 1948, une centrale club de sport Armée populaire bulgare - "Bannière septembrevrienne".

En 1951, l'Administration centrale des collectivités locales défense aérienne (Contrôle central à Mestnata Anti-Aircraft Selected) et l'Organisation d'assistance à la défense (qui a formé des conducteurs, des conducteurs de tracteurs, des motocyclistes, des mécaniciens automobiles, des pilotes, des marins, des opérateurs radio et d'autres spécialistes techniques pour les forces armées et le secteur civil de l'économie du pays).

En mai 1955, la Bulgarie rejoint l’Organisation du Pacte de Varsovie.

Durant cette période, étaient subordonnés au ministère de la Défense :

En 1956, les supports d'artillerie automoteurs SU-100 entrent en service dans l'armée bulgare.

En février 1958, la loi « Sur les service militaire", selon lequel la durée service de conscrit dans l'armée, l'armée de l'air et la défense aérienne, c'était deux ans, dans la marine, trois ans.

En 1962, les troupes frontalières ont été transférées au ministère de la Défense populaire (mais en 1972, elles ont été transférées au ministère de l'Intérieur).

En raison de la complication situation militaro-politique Après le coup d'État militaire en Grèce en avril 1967, du 20 au 27 août 1967, des exercices militaires "Rhodope" ont eu lieu sur le territoire de la Bulgarie, auxquels ont participé des troupes bulgares, soviétiques et roumaines.

En 1968, les forces armées bulgares participent à l’opération Danube. L'opération a réuni les 12e et 22e régiments de fusiliers motorisés (qui comprenaient 2 164 militaires au début de l'opération et 2 177 à la sortie de la Tchécoslovaquie), ainsi qu'un bataillon de chars bulgares - 26 chars T-34.

Années 1990 - années 2000

Dans les années 1990, la réforme des forces armées a commencé, au cours de laquelle la taille de l’armée a été considérablement réduite.

En 1992-1993 La Bulgarie a participé à l'opération de maintien de la paix des Nations Unies au Cambodge (APRONUC). Les militaires bulgares faisaient partie du contingent de maintien de la paix de l'ONU au Cambodge du 4 mai 1992 au 27 novembre 1993.

Au printemps 1994, la première réunion du Conseil bulgaro-américain groupe de travail sur les questions de défense, au cours de laquelle il a été décidé de commencer à préparer un accord de coopération entre les États-Unis et la Bulgarie en domaine militaire.

En avril 1994, un plan de coopération entre les forces armées bulgares et autrichiennes a été signé, prévoyant la formation du personnel militaire bulgare en Autriche.

En 1994, le nombre total des forces armées bulgares était de 96 000 personnes et le budget militaire a été réduit à 11 milliards de leva. En 1994, les phénomènes négatifs et la corruption se sont intensifiés au sein des forces armées et le nombre d'incidents mortels parmi le personnel militaire a augmenté.

Fin 1996, la question de l'adhésion à l'OTAN a été soulevée pour la première fois lors des élections présidentielles (la proposition a été exprimée par un candidat des Forces démocratiques unies de Bulgarie). Le 17 février 1997, le parlement bulgare a approuvé la décision d'adhérer à l'OTAN. La même année, lors du sommet de l'OTAN à Madrid, la Bulgarie (parmi six autres pays candidats) a été officiellement invitée à rejoindre l'OTAN. En 1999, en tant que pays candidat, la Bulgarie a autorisé l'utilisation de son espace aérien pour le survol des avions de l'OTAN participant aux opérations militaires contre la Yougoslavie.

En 1998, la Chambre des comptes du gouvernement bulgare a procédé à un audit de l'état des réserves stratégiques et des entrepôts militaires du pays dans les villes de Sofia, Plovdiv, Pleven et Varna. L'inspection a révélé qu'en cas de mobilisation complète des approvisionnements, les approvisionnements des forces armées ne dureraient que trois à quatre jours, car les réserves de matières premières et de produits finis (selon les documents répertoriés comme réserves stratégiques de guerre) ont été vendues en violation de la loi, volées ou perdues dans des circonstances inconnues.

Au cours de la même période, le réarmement de l’armée bulgare avec des armes conformes aux normes de l’OTAN a commencé.

En 2002, à la demande de l'OTAN, le gouvernement bulgare a dissous les unités de missiles des forces terrestres.

Le 21 janvier 2002, le gouvernement bulgare a décidé d'envoyer un contingent militaire en Afghanistan et le 16 février 2002, les 32 premiers militaires ont été envoyés en Afghanistan. En 2003, il a été décidé d'augmenter la taille du contingent bulgare au sein de la FIAS et d'élargir les tâches qui lui sont assignées. En décembre 2008, le contingent bulgare en Afghanistan comptait 460 militaires et il a été décidé d'augmenter encore le nombre de soldats. Début 2012, le contingent bulgare en Afghanistan comptait 614 militaires. Par la suite, le nombre de contingents a été légèrement réduit à 606 personnes. début août 2012. Dans le même temps, il a été annoncé que le retrait du contingent militaire bulgare commencerait en 2013 et s'achèverait fin 2014. Au 3 décembre 2012, l'effectif du contingent était de 581 militaires, au 1er août 2013 - 416 militaires.

En 2003, le gouvernement bulgare a décidé d'envoyer un contingent militaire en Irak et, en août 2003, 485 militaires ont été envoyés en Irak. Sous la pression de l’opinion publique, en décembre 2005 (après la mort de 13 soldats bulgares et de 6 civils en Irak), le contingent bulgare a été retiré d’Irak, mais le 22 février 2006, le gouvernement bulgare a de nouveau décidé d’envoyer 155 militaires en Irak. En décembre 2008, le contingent bulgare a finalement été retiré d'Irak.

Au total, du 22 août 2003 au 31 décembre 2008, la Bulgarie a envoyé 3 367 militaires en Irak, les pertes du contingent s'élèvent à 13 militaires tués et plus de 30 blessés, le coût de l'entretien du contingent s'élève à environ 170 millions de leva. .

Le 29 mars 2004, la Bulgarie rejoint l'OTAN.

En 2004, l'effectif total des forces armées bulgares était de 61 000 militaires réguliers et 303 000 réservistes, tandis que 27 000 autres servaient dans d'autres forces paramilitaires(12 mille - dans les troupes frontalières, 7 mille - dans les troupes de construction, 5 mille - dans le service de protection civile, 2 mille - dans la sécurité paramilitaire du ministère des Transports et 1 mille - dans le service de sécurité de l'État).

Le 28 avril 2006, à Sofia, le ministre bulgare des Affaires étrangères Ivaylo Kalfin et la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice ont signé l'accord de coopération en matière de défense, qui prévoyait la création de bases militaires américaines sur le territoire bulgare. Le 26 mai 2006, le Parlement bulgare a ratifié l'accord, qui est entré en vigueur le 12 juin 2006.

En 2007, les Balkans groupement tactique forces armées des pays de l’Union européenne (« Groupement tactique des Balkans", au moins 1 500 militaires), qui comprenaient des unités des forces armées de Grèce, de Bulgarie, de Roumanie et de Chypre.

En novembre 2007, la Bulgarie a commandé aux États-Unis sept véhicules blindés M1117 ASV, qui ont été reçus en 2008. En outre, grâce au fonds de solidarité avec les forces de la coalition en Irak, les États-Unis ont transféré en 2008 à la Bulgarie 52 véhicules HMMWV, pour une valeur totale de 17 millions de dollars.

Le 29 décembre 2010, le gouvernement bulgare a adopté un plan de réforme et de développement des forces armées pour la période allant jusqu'en 2015 (« Plan d'organisation et de modernisation des forces jusqu'en 2015."), qui prévoyait la poursuite de la réforme militaire.

Au début de 2011, le nombre des forces armées bulgares était de 31 315 militaires réguliers et 303 000 réservistes, 34 000 autres servaient dans d'autres forces paramilitaires (12 000 dans les troupes frontalières, 4 000 dans la police de sécurité et 18 000 - comme une partie des troupes ferroviaires et de construction). Les forces armées étaient recrutées par conscription.

En 2012, le nombre de militaires dans l’armée bulgare a diminué de plus de 1 500 personnes.

Le 5 février 2015, lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN, il a été décidé de créer un centre de commandement des forces en Bulgarie. réponse rapide L'OTAN. Selon le ministre bulgare de la Défense Nikolaï Nenchev, le centre sera créé à Sofia et son travail sera soutenu par 50 employés (25 militaires de l'armée bulgare et 25 militaires d'autres pays de l'OTAN).

Le 12 mars 2015, le ministre bulgare de la Défense N. Nenchev a rapporté que depuis son adhésion à l'OTAN en 2004 jusqu'à fin 2014, la Bulgarie a participé à 21 opérations de l'OTAN ; les dépenses de la Bulgarie pour sa participation aux opérations de l'OTAN pendant cette période se sont élevées à 689 177 485 BGN.

Signes distinctifs

Vacances professionnelles

Remarques

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PRESQUE SOVIÉTIQUE...

Uniforme de l'Armée populaire bulgare, modèle 1955.

K.S. Vassiliev

Un trait caractéristique de l'uniforme des forces armées de toutes les démocraties populaires de la fin des années 40 au dernier tiers des années 50 est la copie de certains éléments de l'uniforme militaire soviétique. Cela s'exprimait soit dans les insignes, soit dans la coupe des uniformes. Mais cette tendance n'était nulle part plus évidente que dans l'uniforme de l'Armée populaire bulgare du modèle de 1955.

Les créateurs de ce kit ont simplement adapté, sans plus tarder, l'uniforme soviétique de la fin des années 40 et du début des années 50 aux caractéristiques naturelles des Balkans.

Formulaire BNA arr. 1955 était divisé selon le but en front et quotidien. Pour les généraux et les officiers, les uniformes vestimentaires et de tous les jours étaient, à leur tour, divisés en uniformes pour et hors formation. Selon la saison (et cela se montrait particularité nationale) l'uniforme était divisé en été, hiver sans pardessus et hiver avec pardessus.

Regardons de plus près le formulaire BNA. Dans ce cas, il sera plus facile de souligner non pas les similitudes, mais les différences entre les systèmes soviétiques et soviétiques. Forme bulgare de cette époque, car presque tous les éléments d'uniforme avaient une coupe identique aux modèles soviétiques de l'époque.

Commençons par les généraux.

Les généraux des forces terrestres (à l'exception de l'aviation) portaient un uniforme vert d'eau fermé à double boutonnage en grande tenue. La différence avec l'uniforme soviétique était la ceinture de cérémonie blanche avec une boucle ronde et le cordon sur la casquette de style bulgare. En uniforme de tous les jours, une veste fermée et un pantalon kaki étaient portés. L'uniforme de la formation différait de l'uniforme extérieur à la formation avec des pantalons et des bottes. De plus, même en uniforme de combat, les généraux ne portaient pas de ceinture. En uniforme d'hiver, un chapeau était porté dans un pardessus.

Les généraux de l'aviation portaient des vestes croisées avec boutonnières, bleues pour les uniformes de cérémonie et protectrices pour les uniformes de tous les jours.

Les officiers des forces terrestres, à l'exception des blindés, se sont vu attribuer des uniformes fermés à simple boutonnage en grande tenue. En hiver, ils portaient des tuniques fermées à simple boutonnage dans leur uniforme de tous les jours, et en été, ils portaient des tuniques dans l'uniforme de formation. Les pilotes et les équipages de chars portaient des vestes à double boutonnage dans leurs uniformes d'hiver. En été, les aviateurs portaient également dans les rangs des vestes (mais en coton) et les équipages de chars portaient des tuniques. En hiver, les officiers portaient des pardessus croisés et des chapeaux à oreillettes.

Les soldats et les sergents portaient des uniformes fermés à boutonnage simple et des pantalons avec des bottes. De plus, les conscrits et les sergents portaient des boutons en bakélite sur tous les types d'uniformes et des plaques de couleur kaki sur leurs ceintures, tandis que les conscrits à long terme avaient des boutons en laiton. Dans leur uniforme de tous les jours, les conscrits et les sergents portaient des pantalons droits rentrés dans des bottes avec des leggings en cuir, et les conscrits à long terme portaient des pantalons rentrés dans des bottes. Les pardessus des soldats et des sergents étaient censés être à simple boutonnage, fermés par des crochets avec des boutons décoratifs cousus ; les conscrits en avaient 5 pièces, les conscrits en avaient 6. Les conscrits portaient une casquette avec tous les types d'uniformes, à l'exception de ceux d'hiver avec un pardessus, et les conscrits. ne portaient que des uniformes de grande tenue sans pardessus. En été, ils portaient une casquette avec une tunique et en hiver, des oreillettes.

Les cadets portaient le même uniforme que les sergents super-enrôlés, mais avec un pantalon bleu. En uniforme d’été, ils avaient également droit à une tunique blanche.

Les insignes de la BNA étaient les mêmes que ceux de armée soviétique, seules les tailles des bretelles différaient (elles étaient légèrement plus petites) et les couleurs des instruments. Les étoiles sur les coiffes n'avaient pas l'image d'un marteau et d'une faucille.

L'uniforme et les insignes des marins bulgares ne différaient pas beaucoup de ceux soviétiques. L'exception était les bretelles des aspirants et des amiraux.

Cette forme n'a pas duré longtemps. Déjà en 1957 il a été remplacé par un nouveau, présentant des caractéristiques nationales plus prononcées.