Facteurs influençant l'environnement social d'une organisation

Une organisation en tant que système social, forme stable d'association de personnes ayant des intérêts et des objectifs communs, se caractérise par la polyvalence de son fonctionnement. Son développement s'effectue dans au moins trois directions : technique, économique, sociale. Le premier d'entre eux est principalement lié à l'amélioration des moyens et des technologies de production, à la disponibilité des équipements et matériaux nécessaires, au degré de mécanisation et d'automatisation des processus de travail. La deuxième direction exprime les formes de propriété, le niveau de spécialisation et de coopération de la production, le système d'organisation et de rémunération du travail, la structure et les méthodes de gestion. Le développement social comprend le personnel de l’organisation avec ses traditions, ses préférences, son potentiel intellectuel et ses qualifications professionnelles, les moyens de satisfaire les besoins matériels et spirituels des employés, les relations interpersonnelles et intergroupes et l’atmosphère morale et psychologique de l’équipe.

Par conséquent, l'environnement social d'une organisation, qui est étroitement lié aux aspects techniques et économiques de son fonctionnement, comprend les conditions matérielles, sociales, spirituelles et morales dans lesquelles les travailleurs travaillent, vivent avec leurs familles et dans lesquelles la distribution et la consommation des biens ont lieu et de véritables liens se nouent entre les individus, leurs valeurs morales et éthiques trouvent leur expression. Cet environnement est constitué par : le personnel de l'organisation lui-même, avec ses différences de qualifications démographiques et professionnelles - sexe, âge, éducation, etc., ainsi que diverses connexions interpersonnelles et intergroupes ; les infrastructures sociales, y compris les équipements sociaux ; composantes de la qualité de vie au travail des travailleurs, qui déterminent d'une manière ou d'une autre la rémunération matérielle et morale du travail, l'atmosphère de solidarité, de coopération et d'entraide, le degré de cohésion d'équipe et le prestige du travail d'équipe.

Toujours, mais sur scène moderne développement social en particulier, le succès de toute organisation dépend de la haute efficacité du travail commun de ses employés, de leurs qualifications, formation professionnelle et le niveau d'éducation, sur la mesure dans laquelle les conditions de travail et de vie sont propices à l'humanisation du travail, à la satisfaction des besoins matériels, sociaux et spirituels des personnes et à la manifestation diversifiée de la personnalité. Vecteur développement social les organisations devraient se concentrer sur la diversification et l'enrichissement du contenu des activités de travail, en utilisant davantage le potentiel intellectuel et créatif des employés, en augmentant leur discipline et leur responsabilité, en créant des conditions appropriées pour travail efficace, reposez-vous bien, organisez les affaires familiales.

L'évolution de l'environnement social s'exprime à la fois sous la forme de processus objectifs, c'est-à-dire dans les relations entre les personnes concernant leurs conditions de vie (travail, vie et loisirs), et sous une forme subjective et consciente, c'est-à-dire dans les phénomènes d'atmosphère psychologique, de relations interpersonnelles et d'évaluations morales. Les facteurs d'un tel développement comprennent les conditions qui caractérisent le contenu des changements dans l'environnement social et les conséquences adéquates à ces changements. Ils diffèrent par la direction et les formes d'influence sur le personnel, à la fois directement - lors du travail en commun et indirectement - là où les employés et leurs familles vivent, élèvent leurs enfants, communiquent avec des amis et se détendent.

Un facteur est le moteur du développement. Par rapport à l'environnement social d'une organisation, ce concept exprime les conditions qui déterminent la nature et les conséquences possibles des changements qui s'y produisent, qui à leur tour affectent le personnel.

Les principaux facteurs directs de l'environnement social d'une organisation comprennent : le potentiel de l'organisation, son infrastructure sociale ; conditions de travail et sécurité; récompense matérielle pour la contribution au travail ; protection sociale des travailleurs; climat socio-psychologique de l'équipe ; temps non travaillé et utilisation du temps libre.

Potentiel reflète les capacités matérielles, techniques, organisationnelles et économiques de l'organisation, c'est-à-dire sa taille et sa situation territoriale, le nombre et la qualité du personnel, la nature des professions de premier plan, l'affiliation industrielle et le profil de l'entreprise, les volumes de produits (biens et services), la forme de propriété, la situation financière, l'état des immobilisations et le niveau technique de la production, le contenu et les formes d'organisation du processus de travail, la renommée de l'entreprise, ses traditions et son image. Il s'agit bien entendu de facteurs fondamentaux qui exercent une influence diverse et essentiellement complexe sur l'environnement social en tant que concentration moyens essentiels et des mesures incitatives qui encouragent et assurent le développement social de l'organisation.

Infrastructures sociales est un complexe d’installations conçues pour assurer le maintien de la vie des employés de l’organisation et des membres de leurs familles et pour satisfaire les besoins sociaux, culturels et intellectuels. Dans les conditions de la Fédération de Russie, la liste de ces objets comprend :

Parc de logements socialisés (maisons, dortoirs) et d'utilités publiques (hôtels, bains publics, blanchisseries, etc.) avec réseaux d'approvisionnement en énergie, gaz, eau et chaleur, assainissement, communication téléphonique, radiodiffusion, etc.;

Institutions médicales, thérapeutiques et prophylactiques (hôpitaux, cliniques, cliniques externes, postes de secours, pharmacies, sanatoriums, dispensaires, etc.) ;

Équipements éducatifs et culturels (écoles, institutions préscolaires et extrascolaires, centres culturels, clubs, bibliothèques, salles d'exposition, etc.) ;

Équipements commerciaux et de restauration publique (magasins, cantines, cafés, restaurants, fermes de fourniture de produits frais) ;

Équipements de service public (usines, ateliers, studios, salons, points de location) ;

Installations sportives (stades, piscines, terrains de sport) et centres de loisirs publics adaptés à l'éducation physique et aux activités récréatives ;

Fermes de datcha collectives et partenariats de jardinage.

Une organisation, en fonction de sa taille, de sa forme de propriété, de son affiliation industrielle, de son emplacement et d'autres conditions, peut avoir entièrement sa propre infrastructure sociale (Fig. 2.1) ou en avoir un ensemble uniquement. éléments individuels ou s'appuyer sur la coopération avec d'autres organisations et sur la base municipale sphère sociale.

Quoi qu’il en soit, assurer les services sociaux aux travailleurs et à leurs familles est la condition la plus importante pour gérer le développement social.

Conditions de travail et sécurité inclure des facteurs qui, d'une manière ou d'une autre, affectent le bien-être et le rendement utile des travailleurs, garantissant un travail sûr, prévenant les accidents et les maladies professionnelles.

Les conditions de travail sont un ensemble de facteurs psychophysiologiques, sanitaires et hygiéniques, esthétiques et socio-psychologiques de l'environnement de production et du processus de travail qui influencent la santé et les performances humaines. Ils comprennent des conditions de travail sûres, dans lesquelles l'impact sur les travailleurs des facteurs de production nocifs et dangereux est réduit au minimum - au niveau des normes établies ou complètement éliminé ; réduire la quantité de travaux pénibles qui nécessitent un effort physique important ; surmonter la monotonie du travail, utiliser rationnellement les pauses réglementées pendant la journée de travail (poste) pour le repos et la nutrition ; disponibilité et commodité des équipements sociaux (vestiaires, douches, toilettes, poste de secours, salles de repos, buffets, cantines, etc.).

Riz. 2.1. Infrastructure sociale de l'organisation

La sécurité au travail, destinée à assurer la sécurité de la vie et de la santé des travailleurs, prévoit notamment : l'établissement d'exigences réglementaires uniformes dans le domaine de la sécurité au travail, l'élaboration de programmes qui leur correspondent et la mise en œuvre d'événements dans les organisations ; la surveillance de l'État et le contrôle public sur le respect des droits légaux des travailleurs à un travail répondant aux exigences de sécurité et d'hygiène, le respect des obligations de protection du travail par les employeurs et les travailleurs eux-mêmes ; fournir aux travailleurs, aux frais de l'employeur, des vêtements et des chaussures spéciaux, des équipements de protection individuelle et collective, une nutrition médicale et préventive ; prévention des accidents du travail, mise en œuvre d'un système de mesures de réadaptation des personnes accidentées du travail.

Récompense matérielle pour la contribution du travail agit comme un point clé dans le développement social de l’organisation. Il combine les principaux coûts du travail, la compensation des coûts du travail des travailleurs, leur statut social et, en même temps, les budgets familiaux, satisfaisant les besoins urgents des personnes en biens de la vie.

La rémunération devrait être basée sur le minimum social - sur ce qui est nécessaire pour maintenir un niveau de vie décent et reproduire la capacité de travail d'une personne, pour obtenir des moyens de subsistance non seulement pour elle-même, mais aussi pour sa famille. Dans la Fédération de Russie, le revenu monétaire total de la population comprend les salaires, auxquels s'ajoutent tous les types de pensions, les bourses pour étudiants et étudiants des établissements d'enseignement, les allocations pour enfants et garde d'enfants, le coût des produits naturels de l'agriculture subsidiaire utilisés pour la consommation personnelle, ainsi que les revenus de la propriété, les ventes de produits agricoles sur le marché et activité entrepreneuriale, y compris les dividendes et les intérêts des dépôts bancaires.

La partie dépenses du budget familial, principalement de consommation, consiste en dépenses en espèces pour payer les impôts et verser diverses contributions (y compris les intérêts sur les prêts), pour l'achat de biens à court terme et durables - nourriture, vêtements, chaussures, articles culturels et ménagers. et des articles ménagers, pour payer le logement, les services publics, les transports, les services médicaux et autres. Le solde des dépenses et des recettes du budget est un indicateur du volume des prestations perçues par une famille pendant une certaine période (mois, année) par personne. Le revenu moyen par habitant et les dépenses correspondantes reflètent le niveau de richesse familiale, la qualité et le niveau de vie.

Protection sociale les employés de l'organisation sont des mesures d'assurance sociale, de respect inconditionnel des droits civils et des garanties sociales établies par la législation en vigueur dans le pays, les conventions collectives, les accords de travail et d'autres actes juridiques. En Fédération de Russie, ces mesures prévoient notamment :

Garantir un salaire minimum et un taux tarifaire (salaire) ;

Horaires normaux de travail (40 heures par semaine), compensation du travail effectué le week-end et les jours fériés, congé annuel payé d'au moins 24 jours ouvrables ;

Indemnisation pour atteinte à la santé liée à l'exercice de fonctions professionnelles ;

Cotisations aux retraites et autres fonds d'assurance sociale hors budget ;

Versement d'indemnités d'incapacité temporaire, d'indemnités mensuelles aux mères pendant la durée de leur congé de maternité, d'allocations pour les salariées pendant la formation professionnelle ou le perfectionnement.

Ces garanties sont mises en œuvre avec la participation directe de l'organisation. En règle générale, les paiements en espèces sont effectués à partir des fonds de l'organisation, leurs montants sont axés sur salaire moyen ou une part du salaire minimum. Le système de protection sociale devrait assurer les travailleurs contre le risque de se retrouver dans une situation financière difficile en raison d'une maladie, d'un handicap ou du chômage, et leur donner confiance dans la protection fiable de leurs droits et privilèges du travail.

Climat socio-psychologique- c'est l'effet total de l'influence de nombreux facteurs affectant le personnel de l'organisation. Cela se manifeste dans la motivation au travail, la communication des travailleurs, leurs relations interpersonnelles et de groupe. Dans la structure du climat socio-psychologique de l'équipe, trois composantes principales interagissent : la compatibilité morale et psychologique des travailleurs, leur esprit d'entreprise et leur optimisme social. Ces composants touchent de fines cordes intelligence humaine, la volonté et les propriétés émotionnelles de l'individu, qui déterminent en grande partie son désir d'activités utiles, travail créatif, la coopération et la cohésion avec les autres. Exprimant l'attitude des travailleurs envers une entreprise commune et entre eux, l'atmosphère socio-psychologique met en avant des motivations qui ne sont pas moins efficaces que les récompenses matérielles et les avantages économiques, stimulent l'employé, lui provoquent des tensions ou une baisse d'énergie, de travail enthousiasme ou apathie, intérêt pour la question ou indifférence.

Après les heures constitue un autre groupe de facteurs dans l'environnement social de l'organisation. Ils sont associés au repos et à la récupération des travailleurs, à l'aménagement de leur vie familiale, à l'accomplissement de leurs responsabilités familiales et sociales et à l'utilisation de leur temps libre. La ressource temps d'une personne qui travaille est divisée en heures de travail un jour de semaine (la durée de la journée de travail en différents pays n'est pas la même chose, il diffère également selon le secteur économique et la profession) et le temps non travaillé dans un rapport d'environ 1 : 2. À son tour, le temps non directement lié à l'activité professionnelle comprend la dépense de 9 à 9,5 heures pour la récupération et la satisfaction des besoins physiologiques naturels d'une personne (sommeil, hygiène personnelle, prise alimentaire, etc.). Le reste de la journée est consacré aux déplacements domicile-travail, à la gestion de la maison et des tâches ménagères, à la garde des enfants et aux activités avec eux, ainsi qu'aux loisirs.

Le temps libre équivalent aux loisirs revêt une importance particulière pour le développement global de la personnalité.. Elle sert à restaurer la force physique et intellectuelle des travailleurs et est étroitement liée à la satisfaction de leurs besoins socioculturels, provoqués, entre autres, par l'accélération du progrès scientifique, technique et social, et les exigences de l'humanisation du travail. . La taille, la structure, le contenu et les formes d'utilisation des loisirs influencent considérablement le mode de vie et la vision du monde d'un travailleur, son choix de directives morales et sa position civique.

Des facteurs plus généraux ont également une influence significative et souvent déterminante sur l'environnement social de l'organisation, le niveau de bien-être et la qualité de vie au travail des salariés. Cela signifie, comme le montre la Fig. 2.2, situation socio-économique du pays, état spirituel et moral de la société, politique sociale de l'État.

Situation socio-économique du pays s'apprécie principalement selon qu'elle est actuellement en hausse, à son apogée ou en déclin, en crise et en période de tension sociale accrue. Dans le même temps, les événements qui se produisent dans n'importe quel pays font partie intégrante du développement de la civilisation humaine dans son ensemble, expression de tendances communes au monde.

La situation récente en Russie est caractérisée par une crise profonde et généralisée.. Selon les scientifiques et les hommes politiques, le pays est bloqué à mi-chemin de sa transition d'une économie planifiée trop centralisée à une économie établie. relations de marché et un État socialement structuré. Les réformes lancées n’ont pas encore apporté de résultats tangibles et acceptables pour la majorité des Russes. Au lieu d'améliorer la vie, elles ont entraîné une baisse de la production, un affaiblissement des flux d'investissements dans l'économie et la sphère sociale, une diminution des revenus et l'appauvrissement d'une partie importante de la population, ainsi qu'une détérioration du financement des soins de santé. institutions éducatives, scientifiques et culturelles.

Riz. 2.2. Facteurs généraux affectant l'environnement social d'une organisation

Il devient de plus en plus évident que le marché lui-même ne peut pas être une panacée à tous les problèmes. Une correction significative est nécessaire tant dans la tactique que dans la ligne stratégique des transformations socio-économiques. Il est nécessaire d'établir un ordre dans cette question de première importance, fondé sur le droit, la cohérence des mécanismes de marché et la réglementation gouvernementale, afin d'ouvrir un espace non seulement déclaré, mais réel à une saine concurrence. diverses formes la propriété et les types de gestion, l'utilisation efficace des innovations techniques, économiques et sociales visant à atteindre un niveau de vie élevé pour toutes les couches de la population.

L'expérience de l'Allemagne, de la Suède, du Japon et d'un certain nombre d'autres pays à économie de marché socialement développée montre qu'une solution équitable aux problèmes sociaux est aussi prioritaire que la croissance économique et la réalisation de bénéfices. Les lignes directrices d'une telle économie de marché sont les suivantes : le respect des droits humains fondamentaux, en offrant à chacun des chances égales de démontrer ses capacités, son travail acharné, son initiative et son esprit d'entreprise ; accroître le niveau de bien-être et de protection sociale proportionnellement au potentiel du pays, en protégeant les populations contre le risque de perdre des moyens de subsistance décents ; maintenir la stabilité, l’harmonie civile et la paix sociale dans la société.

Et en Russie, selon l'opinion générale, la mise en œuvre des réformes attendues depuis longtemps devrait être conforme à l'interaction des facteurs économiques et économiques. efficacité sociale. Dans ce cas, la préférence devrait être donnée aux objectifs sociaux, en tenant compte des traditions et des caractéristiques nationales du pays.

État spirituel et moral de la société tout autant que l'économie, la sphère matérielle affecte le mode de vie du pays et le niveau de bien-être de la population. La réalisation des libertés et des droits de l'homme, l'affirmation de l'individualité et des principes collectifs, l'originalité des traditions historiques, la stabilité des principes moraux, en particulier les exigences de la morale du travail dominante dans une société donnée, l'éthique du travail personnel y sont inextricablement liées. et comportement public, critères élevés de vertu civique - tout cela constitue la mentalité du peuple, l'essence profonde de son identité nationale et nature sociale, vision du monde et idéaux.

Bien entendu, les composants mentionnés sont mobiles et modifiables. Ils peuvent soit devenir plus minces ou perdus, soit grandir et devenir plus forts. Expérience historique enseigne que le succès et le bien-être accompagnent une société qui prend constamment soin de la sphère sociale, reproduisant les liens et les relations sociales, est capable de s'appuyer sur l'enthousiasme et l'esprit créatif de ses membres et offre aux associations de citoyens et d'individus le maximum de possibilités de atteindre leurs objectifs généralement importants. C'est pourquoi il est si important de parvenir à l'harmonie entre les intérêts de l'État et ceux de l'État. société civile, pour fusionner l’action des lois objectives du développement social et des efforts consciemment entrepris.

La société russe se trouve actuellement dans une situation difficile en raison du blocage des réformes en cours, de la situation de crise dans le domaine économique et social, de la destruction des premiers, qui pour beaucoup sont déjà devenus un mode de vie familier, de la baisse du niveau de vie à un niveau point critique et une forte réévaluation des orientations sociales et morales. On observe notamment une tendance dangereuse à la stratification des revenus, une polarisation frappante de la pauvreté et de la richesse et une augmentation du nombre de familles défavorisées au bord de la pauvreté. Il y a un sérieux affaiblissement de l'intérêt pour le travail productif - une allergie au travail, un égoïsme accru, une cupidité et une tendance à l'acquisition, la propagation de ces manifestations négatives de l'élément de marché, qui s'accompagnent de fraude spéculative, de saisie des biens d'autrui, rapide mais injuste. l’enrichissement, l’extorsion, la corruption et l’anarchie pénale.

Dans certaines régions, les tensions sociales s'accroissent, les contradictions s'intensifient, conduisant à de graves conflits sociaux et du travail, ainsi qu'à des affrontements pour des raisons ethniques et religieuses. Les fondements moraux de la société et des citoyens sont ébranlés, ce qui se traduit par une dégradation morale des personnes, une augmentation des sentiments de peur et de désespoir et une perte de confiance en l'avenir.

Recherche sociologique Ils enregistrent également l'état émotionnel des Russes, défavorable à la société. Ainsi, les résultats d'une enquête publique représentative menée au début de 1999 dans toutes les régions économiques territoriales du pays ont montré que les trois quarts des citoyens ressentaient régulièrement l'injustice de ce qui se passait autour d'eux, les deux tiers de la population ressentaient constamment honte pour la situation dans leur pays d'origine, et le même nombre n'a pas pu se débarrasser du sentiment de l'impossibilité de continuer à vivre dans de telles conditions. Les sentiments pessimistes prédominaient également dans les attentes des personnes interrogées : 52 % ont exprimé des craintes pour l'avenir de leurs enfants, 48 % - de se retrouver sans moyens de subsistance, 37 % - de tomber malade et de se retrouver sans médicaments et soins médicaux, 32% - pour perdre leur emploi, 30% - pour devenir une éventuelle victime d'un crime.

Récupération spirituelle et morale société russe, surmonter la crise de sa confiance dans les autorités nécessite avant tout un idéal clairement exprimé qui puisse unir les Russes, leur inculquer une humeur pour activité constructive, renforcer la culture juridique et la pureté des aspirations morales.

La politique sociale de l'État comme force puissante de développement social est destiné à jouer un rôle clé dans la résolution des problèmes sociaux auxquels est confronté un pays particulier. Menée par le gouvernement, toutes les branches et autorités, sur la base des structures économiques et du soutien public, une telle politique devrait s'accumuler, se concentrer, refléter la situation du pays et la situation de la société, les besoins et les objectifs du développement social, et contribuer au création conditions optimales pour la vie des gens, en améliorant les liens sociaux, les interactions et les relations entre eux, et en mettant en œuvre la justice sociale.

Le principal objet d'influence de la politique sociale est la sphère sociale, directement lié à la répartition des bénéfices matériels et spirituels, à la satisfaction des besoins spécifiques d’une personne, à la qualité et au niveau de sa vie, à ses conditions de travail, de vie et de loisirs. Ce domaine couvre une variété de relations entre les individus, les groupes sociaux et les couches telles qu'elles se développent à un moment historique précis, comprend un certain nombre de secteurs de l'économie nationale et les principaux éléments de l'infrastructure sociale, notamment les soins de santé, l'éducation, la science. et institutions culturelles, sanatoriums - complexes hôteliers, industrie du sport et du tourisme, logement et services publics. La sphère sociale comprend un système de services sociaux pour la population, de protection sociale et de garanties pour les citoyens, établis par les lois de l'État et fondés sur les traditions et coutumes des habitants d'un pays donné.

Contenu et tâches spécifiques politique sociale couvrir les incitations croissance économique et la subordination de la production aux intérêts de la consommation, le renforcement de la motivation du travail et de l'entrepreneuriat des entreprises, la garantie d'un certain niveau de vie et la protection sociale de la population, la préservation du patrimoine culturel et naturel, de l'identité nationale et de l'identité. Pour mettre en œuvre efficacement ses fonctions sociales, l'État dispose de leviers aussi efficaces que la législation sociale, budget national, système de taxes et de frais.

La pratique de la plupart des pays confirme que, malgré la dépendance objective de la solution des problèmes sociaux à la situation économique et politique de l'État, la politique sociale est également indépendante et est capable de contribuer par ses propres moyens à l'amélioration du niveau de bien-être. de la population et exerçant une influence stimulante sur le désir des citoyens de progrès social. DANS conditions modernes cela devrait être une priorité pour les structures de pouvoir de tout État.

Conformément aux principes généralement acceptés, la Constitution de notre pays (article 7) proclame que la Fédération de Russie est un État social dont la politique vise à créer les conditions garantissant une vie décente et le libre développement de l'homme. Cela suppose la protection du travail et de la santé humaine, un salaire minimum garanti, soutien de l'État famille, maternité, paternité et enfance, personnes handicapées et personnes âgées, développement des services sociaux, établissement de pensions publiques, prestations et autres garanties de protection sociale.

La priorité de la politique sociale, ainsi que de la sphère sociale, signifie avant tout la recherche de voies réelles menant à un niveau de consommation plus élevé, à une espérance de vie accrue, développement ultérieur l'éducation et la culture, le bien-être environnemental, l'inadmissibilité de toute tentative visant à restreindre les programmes sociaux et à diminuer les garanties. Dans n'importe quel pays, les gens ne se contentent pas d'un minimum d'améliorations sociales, mais espèrent une vie pleinement prospère, sûre et civilisée. Ils veulent que la politique sociale soit promue non pas par un « humanisme bon gré mal gré », mais par le noble objectif d’amener le « minimum social » à un niveau digne d’un être humain.

Mais ce n’est pas le cas partout. Dans un certain nombre de pays, dont la Russie, la politique sociale n’est pas encore un instrument de régulation bien pensé et conceptuellement vérifié. relations sociales et des processus, un moyen de lier de manière optimale l’économie et la sphère sociale. En particulier, on ne comprend pas la simple vérité selon laquelle les bas salaires et revenus limitent la demande de biens et de services et privent la production d’un marché de vente vaste et solvable. La sphère sociale n'est pas du tout dépendante, et les dépenses sociales ne sont pas des coûts irrécupérables, ni une simple déduction des ressources économiques. Ils sont absolument nécessaires comme investissement dans capital humain, qui se traduisent en fin de compte par une augmentation de la productivité et de la qualité du travail, ainsi que par une augmentation de la consommation. Ainsi, une politique sociale équilibrée est très importante en tant que type d’investisseur, stimulateur de la croissance économique et du bien-être de la société.

Dans des conditions de marché difficiles, les unités économiques individuelles et les structures entrepreneuriales ne peuvent pas et ne sont pas capables de s'impliquer pleinement dans la sphère sociale. Les autorités sont censées remplir cette fonction la plus importante. C’est l’État, à travers son rôle régulateur, qui est tenu de compenser, d’éliminer les défauts inhérents à l’élément de marché et d’établir les « règles du jeu ». En particulier, sans s'immiscer directement dans la gestion des entreprises, dans la fixation des prix et des salaires, il a la possibilité et doit, conformément aux lois du pays, exercer un contrôle afin que la réalisation de profits ne nuise pas aux objectifs sociaux de l'économie de marché. , pour que les salaires stipulés par les accords entre employeurs et syndicats augmentent proportionnellement à la croissance de la productivité du travail, pour que le marché du travail réagisse au chômage et réduise sa portée, pour que les paiements sociaux soient effectués en temps opportun et d'autres protections sociales des mesures sont prises.

La politique sociale ne se résume pas à ce que l'État proclame des objectifs sociaux et déclare des garanties, mais doit être représentée par un système de mesures spécifiques pour leur mise en œuvre, conçues à court terme (généralement dans un délai d'un an), à moyen terme (trois à cinq ans) et une perspective à long terme (dix ans ou plus) . La régulation de la sphère sociale présuppose le fonctionnement ciblé de diverses institutions sociales - un système de systèmes de valeurs, de modèles et de normes de comportement, de branches et d'institutions de gouvernement, d'organismes gouvernement local, syndicats, associations professionnelles et autres organismes publics.

Dans la Fédération de Russie, les principes fondamentaux de la régulation institutionnelle de la sphère sociale, établis par la Constitution du pays, prévoient un système unifié politique publique dans les domaines de la culture, de la science, de l'éducation, de la santé, de la sécurité sociale, de l'écologie. Parallèlement, la plupart des questions de politique sociale font l'objet d'une compétence conjointe de la Fédération et de ses entités constitutives.

Au niveau fédéral, les fonctions de poursuite d'une politique unifiée en domaine social doit être effectuée par le gouvernement du pays. Les ministères de la santé, de la culture, de l'éducation, du travail et du développement social, ainsi que d'autres niveaux d'administration gouvernementale, chargés de prévoir, planifier, diriger et coordonner les activités des industries, entreprises et institutions concernées, participent également à la gestion de la sphère sociale. . Au niveau des sujets de la Fédération (républiques, territoires, régions, okrugs autonomes, les villes de Moscou et de Saint-Pétersbourg) des ministères, départements, administrations ou divisions similaires sont créés. Les structures de gestion des villes et des districts disposent de leurs propres services chargés des questions sociales.

La politique régionale dans le domaine social fait partie intégrante du système général de buts et d’objectifs de la politique sociale de l’État. Elle doit garantir une qualité et un niveau de vie égaux à la population de toutes les régions de Russie. En règle générale, ces régions coïncident avec les territoires des sujets de la Fédération et ont des conditions naturelles, socio-économiques, nationales-culturelles et autres communes. Les sujets de la Fédération jouent un rôle de premier plan dans l'élaboration et la mise en œuvre de programmes sociaux régionaux qui tiennent compte du niveau de développement socio-économique du territoire, des capacités financières, de la situation démographique, des conditions naturelles et climatiques, des traditions nationales et particularités locales travail, vie quotidienne, consommation de biens et services alimentaires, non alimentaires.

Pour le succès de la politique sociale de l'État, il est important qu'un accord public soit obtenu sur ses principales orientations et priorités. L'harmonisation des intérêts des citoyens et de l'État dans son ensemble, la perception socio-psychologique de surtout la société, les objectifs et les méthodes de régulation étatique de l'économie et de la sphère sociale, l'interaction des participants au partenariat social, qui permet de résoudre de manière civilisée les problèmes d'emploi, d'amélioration des conditions et de rémunération, de protection sociale des travailleurs et de l'ensemble population. C’est le seul moyen d’obtenir la confiance du peuple dans le gouvernement et un soutien massif à ses politiques sociales.

politique sociale de la Fédération de Russie pour un certain nombre de raisons mentionnées ci-dessus dans dernières années ne bénéficie pas du soutien nécessaire des citoyens qui souffrent des coûts sociaux excessifs des réformes entreprises dans le pays. Les sondages d'opinion montrent que la majorité des Russes, évaluant négativement la situation actuelle, font preuve d'un faible degré de confiance dans les autorités centrales et régionales, ce qui, bien entendu, ne peut constituer un contexte favorable à la mise en œuvre de transformations socio-économiques.

Actuellement, l’humeur des Russes a tendance à changer. Des enquêtes réalisées en 2000 ont montré que 63 % de la population adulte du pays (14 % de plus qu'en 1999), tout en reconnaissant les difficultés, notaient des signes d'amélioration des conditions de vie. Mais restaurer la confiance dans les autorités, les obligations de l'État et parvenir à un accord constructif basé sur un objectif commun - une augmentation réelle et durable du bien-être des citoyens en fonction des opportunités disponibles - sont toujours d'actualité. Des tâches spécifiques sont proposées, visant notamment à protéger les coûts des salaires et des prestations sociales, c'est-à-dire ne faisant l'objet d'aucune réduction, évoluer progressivement vers le principe ciblé de la protection sociale, introduire activement des méthodes d'assurance pour reconstituer les sources de couverture des dépenses sociales, contrôler strictement les activités des services sociaux et des fonds de développement social.

La mise en œuvre d'un ensemble de mesures visant à poursuivre la réforme de l'économie et de la sphère sociale semble être la question la plus importante à tous les niveaux - national, sectoriel, régional et local. Cela s'applique également aux organisations individuelles. Bien entendu, des précisions supplémentaires sur les directives sociales sont nécessaires ici.

La formation de la personnalité d’une personne se produit dans la société. Ce sont deux phénomènes sociaux interdépendants. Personnalité et n'existent pas séparément. Ils font l'objet d'un intérêt particulier et d'une étude de l'ensemble des disciplines socio-économiques : histoire, économie, psychologie, philosophie et sociologie.

Comment les individus et la société interagissent-ils ?

Qui est le sujet et l’objet de cette influence mutuelle ? Quels sont les modèles d’intégration de la personnalité dans la société ? Nous essaierons de répondre aux questions et de décrire les approches modernes de la nature de la relation entre l'homme et le monde qui l'entoure.

L'homme en tant qu'individu

La naissance d’une personne se reflète à travers un ensemble d’indicateurs métriques qui, ensemble, fournissent des informations sur l’individu. La taille, le poids, la santé, la nationalité, le lieu et la date de naissance sont les caractéristiques de base avec lesquelles une personne vient au monde.

Au cours du processus de développement, une personne en tant qu'individu interagit avec monde extérieur. Et le chemin de son évolution est aussi individuel et unique que son portrait anthropométrique.

Chaque individu a une famille ou se retrouve sans famille, est né dans une métropole économiquement prospère ou dans un village isolé - autant de facteurs de l'environnement social qui influencent influence directe sur la formation du caractère, des opinions, de la culture et de la méthode de socialisation ultérieure.

En devenant membre de la société, un individu acquiert des caractéristiques psychologiques, des habitudes, des attitudes et des caractéristiques comportementales. Il devient un individu dans la société. Et seul le plein droit, officiellement réglementé par l'âge de la majorité, transforme l'individualité en personnalité.

Étapes de socialisation

La socialisation est le processus d'intégration d'un individu dans la société, grâce auquel il acquiert à chaque étape les qualités d'un membre à part entière. La personnalité et l'environnement social sont des unités dynamiques. À toutes les étapes de leur interaction ou de leur refus d'interagir, un changement dans les rôles sujet-objet se produit.

Trois étapes de socialisation de la personnalité peuvent être distinguées :

La période d'entrée dans la société : maîtriser les normes et les exigences, développer des méthodes communicatives d'interaction avec le monde extérieur.
La période de réalisation de soi dans la société : détermination des caractéristiques personnelles, de sa position, de son statut, de ses préférences sociales.
La période d'intégration : formation de la personnalité et interaction active entre l'environnement social et l'individu.

Les trois périodes ne sont pas strictement liées aux tranches d’âge et peuvent être réalisées de manière synchrone dans chaque tranche d’âge.

Entrer dans la société

Classiquement, le début de la socialisation peut être attribué aux tranches d'âge de la petite enfance et de l'enfance. Cette période est caractérisée par l'acquisition d'une première expérience d'interaction entre l'individualité et la société. Les facteurs environnementaux sociaux influencent directement la formation de l’attitude d’une personne envers le monde.

S’il s’agit d’un environnement socialement défavorisé, cela peut alors former un scénario négatif pour le comportement de l’individu et conduire à l’avenir à image antisociale vie. Il existe d'autres exemples : si pendant la période de formation de la personnalité une personne fait un choix non en faveur de l'environnement négatif qui l'entoure, elle a toutes les chances de changer d'environnement.

Quoi qu’il en soit, les caractéristiques de l’environnement social marquent l’expérience initiale. Un indicateur du niveau de personnalité est la liberté de choix. Toute personne a le droit de suivre les normes de la société dans la mesure qui correspond à sa nature personnelle.

Réalisation de soi dans la société

Pendant cette période, la position d’une personne dans la société se forme.

DANS adolescence, lorsqu'une réévaluation du monde environnant et de la place qu'on y occupe se produit, un processus actif d'auto-identification sociale se produit, une personne se déclare et déclare sa place dans la société.

C'est un processus plutôt douloureux pour l'individu. Parfois pour l'environnement immédiat. L'environnement social et la socialisation de l'individu qui y évolue sont un processus à double sens. En déclarant sa place, une personne exige ainsi de déterminer l'attitude des autres membres de la société envers elle-même, de « conquérir » son espace personnel sur le monde. Cela implique souvent les intérêts d’autrui.

La capacité de parvenir à un accord et de trouver un intérêt commun est requise à la fois par l'individu et par la société souhaitant s'adapter avec succès et bénéficier des avantages sociaux d'un nouveau membre de la communauté.

Intégration dans la société

La période la plus importante pour la société et les gens est l'étape d'intégration, lorsqu'une personne déjà accomplie se réalise. L'individu et l'environnement social s'intéressent l'un à l'autre. Si aux première et deuxième étapes du processus d'entrée dans la société, une personne en tant qu'individu agissait plus souvent comme un objet de relation, la société lui apprenait à en être membre, alors pendant la période d'intégration une personne apparaît déjà, avec un actif position en tant que sujet d’interactions sociales.

Qu'est-ce que cela signifie?

Une personne est incluse dans la production, la distribution et la consommation d'un produit social.
Il exerce pleinement ses droits et est responsable des conséquences de ses activités envers la société.
Définit son position civile dans l'état.

Ainsi, l'individu, sans cesser d'être un objet de la société, agit comme sujet de gestion de la communauté dans laquelle il a été socialisé et l'influence.

Conventions des étapes de socialisation

Toutes ces étapes de socialisation sont conditionnées par leur orientation historique horizontale. À chaque étape, le rôle et le statut d'un individu peuvent changer ; dans des conditions différentes, la même personne peut remplir différents rôles et statuts sociaux.

L’étape d’entrée dans la société peut se répéter à n’importe quelle période de la maturité sociale de l’individu, avec le statut soit de communauté sociale, soit de communauté professionnelle, ou dans d’autres cas similaires.

Pas dernier rôle joue Si une personne change d'emploi ou se marie, elle est alors obligée de recommencer le processus de socialisation. Déterminer dans quelle mesure il est satisfait ou non du nouvel environnement socioculturel, et faire un choix en tant qu'individu libre.

Relations entre l'individu et la société

À la naissance, un individu devient un individu en train d'interagir avec d'autres personnes et se forme en tant que personne socialement significative. La personnalité est le résultat d'une évolution sociale, limitée à l'expérience d'une personne d'individu à membre à part entière de la société.

La qualité de l'environnement social est une caractéristique importante pour le développement de la personnalité.

D’un autre côté, la pure copie et reproduction des valeurs de la société ne suffit pas aux perspectives de développement de la société. Et c’est là que réside le potentiel de l’individu.

La liberté personnelle nous oblige à modifier les limites de la capacité de la société à garantir ce droit. C'est le but de l'individu : améliorer le monde qui l'entoure grâce à une participation active à la fois à la méthode de production des biens et à l'architecture de la connaissance.

Rôle et statut de l'individu

Une personne dans la société a un certain statut social - un ensemble de caractéristiques sociales qui déterminent sa place dans la hiérarchie sociale.

Conformément à cela, se forment une certaine image sociale d'une personne et une forme a priori de l'attitude des autres à son égard dans un cercle social limité.

Dans la société, chaque membre remplit des rôles sociaux. Il s'agit d'un modèle de comportement individuel caractéristique du cercle social de la société. Il arrive que les mérites individuels d’une personne deviennent des traits inacceptables pour la société. Par exemple, homme de génie- une personnalité extrêmement gênante pour son environnement immédiat, son talent neutralise les intérêts de la famille, et il lui est souvent difficile de s'adapter aux normes de son environnement immédiat.

Paradigme social et liberté

La personnalité est le résultat de la socialisation de l'individu dans la société. Posons-nous la question de savoir si la société correspond toujours au niveau de liberté individuelle. Et où sont les critères, dans quelle mesure la société répond-elle à ses intérêts et doit-elle suivre les normes fixées par cette société ? Personnalité et environnement social – où est la ligne de liberté à cette intersection ?

La société est un organisme vivant. Et, tout comme une personne, il a une orientation différente – humaine et inhumaine par rapport à ses membres. L’histoire fournit de nombreux exemples à ce sujet.

La société par rapport à une personne spécifique agit comme un paradigme social, un modèle avec des valeurs données par l'histoire et le temps. Les caractéristiques de l'environnement social diffèrent considérablement au sein du paradigme social.

Modèle de comportement

Le modèle de société soviétique en tant que paradigme social fixe le vecteur du strict respect par chaque membre de la société des normes de l'État. La liberté était limitée par les normes de la morale communiste : être comme tout le monde. En fait, il s’agissait d’un manque de liberté dans lequel une personne se trouvait à la naissance. La personne risquait de perdre la tête ou d'autres organes importants.

Le sort des héros solitaires qui ne renoncent pas à leur droit à la liberté de choix est hélas triste. Mais eux seuls peuvent légitimement être considérés comme des individus, puisque caractéristique principale ces personnes ont la liberté de choix.

À propos de la société et de l'homme

L'homme est un être social ; il ne peut accomplir sa destinée en dehors de la société.

Un important motif de progrès réside dans l’environnement individuel et social dans lequel il peut être réalisé. L’une des formes bien connues de reconnaissance par la société des mérites d’une personne est l’attribution du titre de lauréat du prix Nobel. Il s'agit de personnes dont les contributions personnelles sont reconnues comme socialement significatives pour le progrès de la société. Ce sont des gens qui ont non seulement atteint des objectifs grandioses, mais qui sont spirituellement riches, indépendants dans leur capacité à être des membres libres et dignes de la société humaine.

Albert Einstein, physicien, auteur de la théorie de la relativité, a prononcé des paroles louables : il est plus important que de réussir dans la vie d'en comprendre le sens. Des mots très pertinents pour aujourd’hui, étant donné qu’Internet regorge de moyens de « comment réussir », et ce succès se mesure à la taille de votre portefeuille.

Le grand dramaturge irlandais, un homme doté d'un grand sens de l'humour, a dit : obtenez ce que vous voulez, ou vous devrez aimer ce que vous obtenez. Ces mots ont une signification profonde. Il encourage une personne à se développer le monde qui nous entoure, fixez-vous des objectifs dignes de lui et ne vous limitez pas à ce que la société est prête à donner.

Le facteur et la condition le plus important pour le développement d’un enfant est l’environnement social. L'environnement social est tout ce qui nous entoure dans la vie sociale et, surtout, les personnes avec lesquelles chaque individu entretient des relations spécifiques. L'environnement social a une structure complexe, qui est une formation à plusieurs niveaux, comprenant de nombreux groupes sociaux qui ont un impact commun sur le développement mental et le comportement de l'individu. Ceux-ci incluent :

1. Microenvironnement.

2. Indirect formations sociales, affectant l’individu.

3. Structures macrosociales - macroenvironnement.

Le microenvironnement est l’environnement immédiat, tout ce qui affecte directement une personne. En lui, il se forme et se réalise en tant que personne. Il s'agit d'une famille, d'un groupe de maternelle, d'une classe d'école, d'une équipe de production, de divers groupes de communication informels et de nombreuses autres associations qu'une personne rencontre constamment dans la vie quotidienne.

Formations sociales indirectes affectant l'individu. Ce sont des formations qui ne sont pas directement liées à l'individu. Par exemple, l'équipe de production dans laquelle travaillent ses parents est directement liée à eux, mais seulement indirectement - par l'intermédiaire des parents - avec l'enfant.

Le macroenvironnement est un système de relations sociales dans la société. Sa structure et son contenu comprennent une combinaison de nombreux facteurs, parmi lesquels figurent en premier lieu les relations économiques, juridiques, politiques, idéologiques et autres. Les composants nommés du macroenvironnement influencent les individus à la fois directement - par les lois, la politique sociale, les valeurs, les normes, les traditions, les médias de masse, et indirectement, par l'influence sur les petits groupes dans lesquels l'individu est inclus.

Les relations entre les gens ont un large éventail. Tant à l’échelle du macroenvironnement qu’à l’échelle du microenvironnement, ils sont à médiations multiples. Par exemple, un grand-père ou une grand-mère n’est pas toujours avec l’enfant. Mais l’histoire d’un père sur son grand-père et ses qualités en tant que personne ne peut pas avoir moins d’impact sur l’enfant que le contact direct avec lui.

Réinsertion sociale des enfants atteints handicap

Ceux-ci incluent :

1. Microenvironnement.

2. Formations sociales indirectes affectant l'individu.

3. Structures macrosociales - macroenvironnement.

Outre la classification ci-dessus, il existe des types d'environnement social qui diffèrent selon la localisation du groupe dans la structure. relations publiques. Sur cette base, ils distinguent l'environnement social de travail, étudiant, scolaire, etc. Chacun des types d'environnement social répertoriés se caractérise par certains caractéristiques psychologiques, laissant une empreinte sur la personnalité d'une personne, ainsi que sur un groupe de personnes.

Il existe également un certain nombre d'autres caractéristiques qui peuvent être utilisées pour distinguer le type d'environnement social. Par exemple, selon la division du travail, ils distinguent les environnements urbains et ruraux, environnements caractérisés par un travail physique ou mental. Pour divers types d'activités - productives, politiques, scientifiques, artistiques, pédagogiques, etc.

Un environnement social spécifique est, en termes socio-psychologiques, un ensemble de relations entre un individu et un groupe.

L'environnement social dans lequel se trouve un enfant agit comme un facteur déterminant dans la réalisation de ses besoins et de ses demandes, et constitue la condition la plus importante pour la révélation de son essence sociale en tant que personne. Cependant, un enfant n'acquiert des qualités socio-psychologiques que par sa propre expérience, sa communication, par le contact direct avec ses pairs et les adultes de la famille, à la maternelle, à l'école, dans la rue du fait de sa propre activité.

L'environnement social par rapport à l'individu est de nature relativement aléatoire. Par exemple, les parents, lorsqu'ils choisissent un établissement d'enseignement pour leur enfant, peuvent choisir non pas celui qui est situé à proximité de la maison, mais celui qui est situé à proximité de la maison de la grand-mère, car en raison de leur emploi, ils ne peuvent pas récupérer l'enfant à l'école. . Mais cet accident joue un rôle extrêmement important sur le plan socio-psychologique, puisque le caractère et les caractéristiques de certains individus et les caractéristiques des groupes laissent une empreinte sur leurs relations, puisque l'enfant se retrouve dans l'atmosphère socio-psychologique inhérente à un groupe.

L'environnement social est actif ; il influence une personne, la captive et l'infecte avec des comportements appropriés. Cela peut encourager, et parfois forcer, certaines actions. Cependant, cet impact de l’environnement social sur l’individu n’est pas toujours orienté dans la bonne direction et, souvent, ne répond pas aux objectifs d’éducation et de développement de l’enfant. Pour réduire son imprévisibilité et son impact négatif sur la personnalité de l’enfant, des tentatives sont faites pour le rendre gérable. Récemment, le concept d'« environnement social en développement » ou en abrégé « environnement de développement » est apparu dans la littérature psychologique et pédagogique.

Que signifie cette notion ?

Au sens large, un environnement social en développement désigne une certaine communauté de personnes ou une organisation créée dans le but de mettre en œuvre des tâches éducatives et de développement spécifiques et d'offrir aux enfants, aux adolescents et aux jeunes hommes la possibilité de révéler leur potentiel personnel. Sur la base de cette compréhension, tout établissement ou organisation éducative peut être classé comme un environnement social en développement. Cet environnement social peut être appelé éducatif, scolaire, jardin d'enfants, etc. L'environnement social en développement est organisé de manière complexe. Il peut avoir différentes formes d’organisation et différer dans son contenu et son orientation.

Selon la forme d'organisation, il peut s'agir de groupes de maternelle, d'une classe d'une école d'enseignement général ou spéciale, de groupes d'enfants dans des établissements extrascolaires : écoles de musique, d'art, de sport et autres, sections, studios, centres divers, etc.

Le contenu de l'environnement social en développement est déterminé par le système de diverses relations de l'enfant avec ses pairs, les enfants plus âgés et les adolescents, les enseignants, les éducateurs, les parents d'autres enfants, les adultes qui interagissent avec eux et bien d'autres facteurs. Le contenu de ces relations peut être de nature différente : moral (éthique), intellectuel (cognitif), esthétique, quotidien.

La direction de la communication et les relations établies entre les individus en interaction représentent également une variabilité significative, basée sur leur sphère de besoins et de motivation. Dans un cas, il peut s'agir d'un désir prononcé de satisfaire son besoin cognitif, dans d'autres - de compenser un défaut existant, dans d'autres - l'enfant peut être attiré non pas par ce que les adultes essaient de donner, mais par diverses farces, passe-temps sans but. , etc.

Les caractéristiques nommées de l'environnement social en développement sont définies de l'extérieur et déterminées par les buts et objectifs de la formation, de l'éducation et du développement. Un enfant ou un adolescent qui se trouve dans un environnement social en développement se trouve devant un large choix de voies de développement intellectuel, physique, esthétique et moral. Cependant, l'enfant lui-même n'est pas en mesure de décider quoi faire et quoi préférer. Pour qu'il développe une motivation stable pour un type d'activité particulier, il a besoin de l'aide intelligente d'un adulte, et le bonheur revient à l'enfant qui a une personne à proximité qui peut l'intéresser et le captiver dans la bonne direction.

Parallèlement à une compréhension large de l’environnement social de développement, il existe une définition plus étroite qui peut être désignée par le terme « environnement social de développement particulier ».

Un environnement social de développement spécial est une organisation des activités de la vie des enfants dans laquelle, grâce à une certaine composante formatrice de système, une atmosphère socio-psychologique particulière est créée qui favorise la manifestation d'une combinaison harmonieuse de relations entre l'enfant et l'environnement social, et ce qui encourage les enfants à être actifs et déterminés.

Un exemple d’un tel environnement social de développement particulier est l’expérience de développement de la personnalité d’un enfant accumulée par A.S. Makarenko pour organiser la formation et l'éducation des enfants des rues dans une colonie pour enfants. L'une des composantes systémiques les plus importantes de l'environnement social particulier qu'il a créé est, à notre avis, le phénomène de « dépendance responsable ».

Pour comprendre certaines caractéristiques du processus de réinsertion sociale des enfants handicapés, il est intéressant de noter que L.I. Umansky une telle forme d'organisation des activités de la vie des écoliers pendant le temps extrascolaire en tant que « groupes multi-âges ». L'idée et la création de ces équipes reposaient sur l'hypothèse que lorsque des enfants d'âges différents communiquent et interagissent, conditions favorables pour le développement accéléré des écoliers plus jeunes et la formation de qualités morales positives chez les adolescents.

A la même époque, L.I. Umansky a proposé une autre forme d'environnement social de développement spécial pour la formation des chefs d'établissement, qui a été mise en œuvre dans l'organisation du camp « Komsorg » pour les lycéens. Les idées sur la création d'un environnement de développement spécial ont été développées et poursuivies par ses étudiants A.S. Chernyshev, L.I. Akatov, E.A. Shanin et autres. Actuellement à Koursk, où il est apparu pour la première fois ce formulaire environnement social de développement particulier, des associations de jeunes et d'écoliers telles que « Verticale », « Monolithe », un camp pour enfants atteints de retard mental, etc. ont été créées et fonctionnent.

Leur fonctionnement repose sur la combinaison optimale de loisirs significatifs et passionnants pour les enfants avec la solution simultanée d'un programme de tâches spéciales de formation, de développement et d'éducation développés pour chaque camp.

Les formes d'environnement social de développement spécial peuvent également inclure des institutions et des centres conçus pour assurer la réinsertion sociale des enfants et des adolescents handicapés. Le même objectif est servi par diverses sessions de formation, au cours desquelles des tâches de développement et de correction sont résolues ; spécialement organisé activité ludique, au cours de laquelle priment les actions et les actes utiles à l’entrée de l’enfant dans la vie réelle ; des réunions qui servent à développer les qualités communicatives nécessaires chez les enfants.

Une autre forme d'organisation d'un environnement social de développement particulier, qui a récemment gagné en reconnaissance dans le travail avec des adolescents et des lycéens, est le psychodiagnostic éducatif. Cette forme de travail repose sur le principe de connaissance de soi et de développement personnel basé sur l'analyse et l'utilisation de données obtenues grâce à des procédures psychodiagnostiques.

Ainsi, l'environnement social est une formation complexe à plusieurs niveaux, une manifestation concrète des relations sociales qui se sont développées dans la société, dans lesquelles une personne spécifique vit et se développe. Mais pour que l'environnement social influence délibérément l'enfant et contribue à la formation des traits de personnalité nécessaires à une entrée efficace et à une interaction réussie avec lui, la création de conditions spéciales et spécialement orientées est nécessaire. De telles conditions pour organiser la réadaptation sociale des enfants ayant une déficience intellectuelle constituent un environnement social de développement particulier.

Attitudes envers les enfants handicapés dans la société

Le concept de « handicapé » signifiait à tout moment « inapte au travail » et pour l'État, qui était obligé de dépenser certains fonds pour eux, ils devenaient dépendants. Des difficultés particulières de communication et d’interaction avec eux sont également apparues parmi les personnes qui les entouraient. L’histoire montre que la vision des enfants handicapés a changé à mesure que les connaissances scientifiques et la société dans son ensemble se sont développées. À cet égard, la condition est divisée en trois étapes : mystique, naïve-biologique et scientifique, dont la comparaison permet de mieux comprendre l’évolution des relations de la société envers les personnes handicapées.

La première étape comprend la période allant de l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle. Nous trouvons des informations sur cette période dans les légendes, mythes, proverbes, contes de fées et autres sources orales et écrites. Les gens considéraient tel ou tel défaut avant tout comme un grand malheur d'une personne, qu'ils traitaient avec une peur et une compassion superstitieuses. Parallèlement à une attitude similaire envers les personnes anormales, il existait une croyance selon laquelle les personnes présentant des défauts, par exemple les aveugles, possédaient des pouvoirs mystiques et auraient accès à des connaissances et à une vision spirituelles spéciales.

La deuxième étape commence avec l'ère des Lumières (XVIIIe siècle). Au cours de cette période, les idées et les préjugés mystiques médiévaux sont devenus une chose du passé, laissant la place à un développement rapide de la science, à l'accumulation de connaissances dans divers domaines obtenues sur la base de l'expérience et de l'expérimentation. En termes théoriques, cette nouvelle vision s'est concrétisée dans la doctrine du vicariat des sens. Selon ce point de vue, la perte d'une des fonctions de perception, la déficience d'un organe est compensée par une augmentation du fonctionnement et du développement des autres. Cependant, les recherches dans ce domaine ont révélé que cette théorie était intenable. Dans le même temps, une avancée significative a été réalisée dans la vision de l’enfant ayant des limitations dans la vie. L'approche empirique de l'étude des handicaps physiques humains a conduit à des découvertes importantes. La conséquence pratique de ces vues fut l'apparition d'un alphabet spécial pour les aveugles (alphabet braille), qui permettait aux aveugles d'ouvrir l'accès à la culture et à la vie sociale.

La troisième étape scientifique dans la compréhension de la psychologie d'une personne anormale a commencé avec les travaux du psychologue autrichien A. Adler et de son école. Ils ont étayé l'importance et le rôle psychologique d'un défaut organique dans le processus de développement et de formation de la personnalité. Selon lui, si un organe, en raison d'une infériorité morphologique ou fonctionnelle, ne peut pas faire face à son travail, alors le centre système nerveux et l'appareil mental se charge de compenser le fonctionnement difficile de l'organe. Une superstructure mentale est créée sur un organe ou une fonction défectueux, s'efforçant d'assurer l'activité vitale de l'organisme dans ce lien ou dans un lien menaçant. Au contact de environnement externe il existe un conflit provoqué par l'inadéquation d'un organe ou d'une fonction à ses tâches, ce qui entraîne une augmentation de la morbidité et de la mortalité. Ce conflit crée également des incitations supplémentaires à la surcompensation. Le défaut devient ainsi le point de départ et le principal moteur du développement mental de l’individu. Si la lutte se termine par la victoire de l'organisme, alors il fait non seulement face aux difficultés créées par le défaut, mais s'élève dans son développement à un niveau supérieur, créant le don à partir de l'insuffisance, la capacité à partir d'un défaut, la force à partir de la faiblesse, la super valeur à partir de l'insuffisance. faible valeur.

Une contribution significative à la compréhension des caractéristiques du développement des enfants anormaux a été apportée par V.M. Bekhterev, L.S. Vygotski, A.R. Luria, B.N. Zeigarnik et bien d'autres. Actuellement, les principales orientations pour étudier les enfants présentant l'un ou l'autre défaut ont été déterminées. Implanté et fonctionnel partout écoles spéciales et des centres de réadaptation pour enfants mentalement retardés, enfants souffrant de perte de vision, d'audition, d'élocution et de dysfonctionnement du système musculo-squelettique.

Cependant, en général, l’attitude de la société à l’égard des enfants ayant une déficience intellectuelle ne peut être considérée comme optimale. Le degré de rejet des enfants anormaux est principalement influencé par deux facteurs : la démographie et le défaut lui-même. Par exemple, selon un certain nombre d'études, les habitants des villes sont plus négativement disposés envers les enfants et adolescents anormaux que les habitants des petits villages. Les villageois font plus souvent preuve d’altruisme et d’altruisme à leur égard.

Quant aux défauts spécifiques, selon L. Pozhar, le retard mental est considéré comme le moins acceptable dans la société, puis la cécité est indiquée dans la littérature disponible, la surdité est en troisième place, les troubles musculo-squelettiques en quatrième place et les troubles de la parole en cinquième place. .

Les résultats d'une étude menée sous notre direction ont largement confirmé ces données. Ainsi, 68 pour cent des écoliers ont déclaré qu'il était impossible d'être amis avec un camarade mentalement retardé. Dans le même temps, 73 pour cent des personnes interrogées pourraient se lier d'amitié avec une personne aveugle, 72 pour cent avec une personne infirme, 78 pour cent avec une personne ayant de faibles capacités d'élocution et 70 pour cent avec une personne sourde. De plus, les opinions des filles et des garçons sont quelque peu différentes. Les filles des 7e et 9e années et tous les élèves de la 11e année placent le retard mental au premier plan dans leur réticence à communiquer avec des camarades anormaux. Viennent ensuite les troubles de l'audition, de la parole, de la vision et des troubles musculo-squelettiques. Mais les garçons de 7e et 9e années respectivement placent la déficience auditive en première place. Tous les autres défauts sont à peu près les mêmes pour eux.

Des données obtenues, nous pouvons conclure que pour les adolescents et les lycéens, la première place dans une évaluation négative est accordée aux qualités d'un pair défectueux qui interfèrent le plus avec la communication et l'établissement de certaines interactions interpersonnelles.

L'attitude négative de la société envers les enfants et les adolescents présentant des défauts physiques, ainsi que les doses accrues de pitié et d'attention, créent non seulement des désagréments dans la vie, mais affectent également négativement la formation de leur personnalité. Leur développement est inextricablement lié au besoin d’affirmation de soi dans un environnement social approprié. Malheureusement, les enfants normaux rejettent souvent un enfant présentant un défaut, et c'est le plus important. besoin social, n’est donc pas implémenté.

Un état d'affirmation de soi insatisfaite conduit, en règle générale, à une déformation de la personnalité, à l'émergence d'une instabilité morale et d'un vide. Si ce besoin est satisfait, la voie s’ouvre alors à la réalisation des capacités de l’individu dans divers domaines décisifs de la vie et du travail.

Le point critique dans la vie d'un enfant anormal, quel que soit le défaut dont il souffre, est la période où il commence à se rendre compte que ses caractéristiques externes sont différentes de celles des autres et, à cet égard, essaie d'anticiper les conséquences de ces différences. pour lui. Si l'entourage de l'enfant ne prête aucune attention au défaut et aux inconvénients qu'il apporte à l'enfant, la tension morale et mentale s'apaise progressivement. Si un enfant devient l’objet de ridicule et d’intimidation de la part de ses pairs et d’autres personnes, de graves problèmes surviennent. conflit interne, dont les conséquences sont difficiles à prévoir.

Ainsi, le statut social des personnes handicapées est encore très bas. Leur intégration effective dans la vie sociale nécessitera beaucoup de temps, de ressources financières et d’efforts supplémentaires. L'un de ces domaines est la réinsertion sociale en tant que processus de retour et d'introduction des personnes à la vie sociale.

Non moins important est le problème lié à l'évolution de l'opinion publique à l'égard des personnes handicapées. Presse écrite, radio, télévision, autres médias médias de masse doivent unir leurs efforts pour inculquer à la population une attitude respectueuse envers toutes les personnes qui se trouvent dans une situation difficile en raison d'une déficience physique ou mentale. Le sentiment d'infériorité qui naît en eux en raison d'un manque de compréhension de leurs problèmes les empêche de vivre et de profiter des opportunités. vie humaine, et les enfants développent des qualités qui ne leur permettent pas d'interagir efficacement avec l'environnement social.

Adaptation des enfants et des adolescents à l'environnement social

Le concept d'« adaptation » (du mot latin adapto - adapter) est l'adaptation du corps aux conditions extérieures. Dans le moderne psychologie sociale Ce concept est interprété au sens large. L'individu, selon A.V. Petrovsky a initialement le désir d'un objectif interne, selon lequel toutes les manifestations de son activité sans exception sont activées. Cet objectif interne se révèle dans le concept d'orientation adaptative de tous processus mentaux et les actes comportementaux. Cela inclut les processus d’adaptation d’un individu à l’environnement naturel et social, les processus d’auto-adaptation (autorégulation, subordination des intérêts supérieurs aux intérêts inférieurs) et autres.

En fonction de l’interprétation des objectifs de vie de l’individu, on distingue les options suivantes pour l’orientation possible de l’adaptation :

1) option homéostatique – le résultat adaptatif est d’atteindre l’équilibre ;

2) option hédonique – le résultat adaptatif consiste en le plaisir et l’évitement de la souffrance ;

3) option pragmatique - le résultat adaptatif consiste à avantages pratiques, succès.

Toutes les aspirations particulières par rapport à l'objectif général interne préétabli sont évaluées comme adaptatives et non adaptatives. Les concepts d'« adaptabilité - non-adaptation » se révèlent comme des tendances dans le fonctionnement d'un système ciblé et sont déterminés par la correspondance - écart entre ses objectifs et les résultats obtenus.

L'adaptabilité s'exprime dans la coordination de l'objectif et les résultats des efforts pour l'atteindre.

La non-adaptabilité consiste dans le fait que des relations opposées se développent entre le but et le résultat de l’activité d’un individu : l’intention ne coïncide pas avec l’action, le plan avec l’exécution, l’incitation à l’action avec ses résultats. L'idée d'un écart entre l'objectif et le résultat est la caractéristique déterminante de la maladaptation.

Les contradictions nommées dans le problème de la non-adaptation sont inévitables et inamovibles, mais elles manifestent non seulement des tendances négatives, mais aussi des tendances progressistes : c'est la source de l'existence dynamique de l'individu, de son développement. Ainsi, si l’objectif n’est pas atteint, cela encourage la poursuite des activités dans cette direction. La non-adaptabilité peut également agir comme une mauvaise adaptation : en cas d'échec constant lors de la tentative d'atteindre un objectif ou en présence de deux ou plusieurs objectifs d'égale importance.

En lien avec l'interprétation large de la notion d'« adaptation », on distingue plusieurs types : physiologique, psychophysiologique, mentale, sociale. En ce qui concerne le processus de réadaptation sociale, l'adaptation mentale, socio-psychologique et sociale présente le plus grand intérêt.

L'adaptation mentale s'exprime dans la restructuration du stéréotype dynamique de la personnalité conformément aux nouvelles exigences environnementales.

L'adaptation socio-psychologique est l'optimisation de la relation entre un individu et un groupe, la convergence des objectifs de leurs activités, leurs orientations de valeurs, l'assimilation par l'individu des normes et traditions des groupes et l'entrée dans leur structure de rôles.

L’adaptation sociale est un processus constant d’adaptation active d’un individu aux conditions de l’environnement social.

Les types d’adaptation cités, bien qu’ils aient leurs propres caractéristiques spécifiques, se manifestent comme un tout, dans un processus unique d’adaptation de l’enfant à de nouvelles situations de vie. Le processus d'adaptation à l'environnement social environnant est continu. Cependant, il est généralement associé à des changements spectaculairesévénements survenant au cours de la vie d’un individu.

L'enfant reçoit ses premières leçons d'adaptation à l'interaction avec les personnes de la famille, dans le cercle des parents et amis proches amicaux et bien intentionnés. Mais la vie sociale ne se limite pas à la famille. Les étapes importantes pour entrer dans la vie sociale sont l’école maternelle, l’école, les groupes de communication formels et informels, l’inclusion dans le marché du travail, la fondation d’une famille et bien plus encore. Et à chaque fois, dans chaque nouvelle association, l'individu doit maintenir ou acquérir à nouveau son statut socio-psychologique.

Parmi les principaux facteurs qui déterminent le degré de réussite de l’entrée d’un enfant dans l’environnement social figurent les caractéristiques de l’enfant lui-même et les caractéristiques de l’environnement microsocial dans lequel il est inclus. Les caractéristiques individuelles de l'enfant, dont dépend l'efficacité de son adaptation, comprennent sa sphère de besoins-motivation (besoins, objectifs, motivations, attitudes, etc.), ses propriétés émotionnelles et intellectuelles, ainsi que certaines caractéristiques caractérologiques et typologiques.

Selon la structure de la sphère de besoins et de motivation de l'enfant, on distingue deux principaux types de processus d'adaptation : actif et passif.

Type actif d'adaptation. Elle se caractérise par la détermination de l’enfant ou de l’adolescent à établir des contacts avec ses pairs ou d’autres personnes et par une recherche active de camarades fondés sur des intérêts communs. Les enfants de ce type ne sont pas déçus par des revers temporaires, mais sont encouragés à être plus actifs.

Le type passif d'adaptation se caractérise par une acceptation non critique et conforme des objectifs et des orientations de valeurs du groupe.

Le type d’adaptation affecte de manière significative la socialisation de l’enfant et son assimilation de l’expérience sociale. Sur la base de l'approche typologique de l'étude des caractéristiques personnelles, on distingue les types suivants de formation de la personnalité et son interaction avec l'environnement : harmonieux, dominant, sensible, conforme, anxieux, introverti et infantile. Ils déterminent la sensibilité sélective à diverses influences pathogènes et déterminent l'efficacité de l'adaptation de l'enfant à l'environnement (E.M. Aleksandrovskaya, 1987).

1. Type harmonieux de formation de personnalité. Chez les enfants de ce type, toutes les propriétés personnelles sont également formées. Ils sont sociables, sûrs d’eux, contrôlent avec succès leur comportement et présentent de faibles niveaux d’anxiété et de tension. Cependant, malgré toute la stabilité de leurs structures personnelles

Une personne n'existe toujours que dans un certain environnement. L'environnement social, comme déjà mentionné dans la section 1.3.4, signifie l'ensemble des conditions naturelles et sociales entourant une personne, des groupes sociaux, la société et l'humanité dans son ensemble. Pour un individu, l'environnement apparaît sous la forme de l'espace de vie immédiat : appartement, maison, rue, quartier de résidence, ville, lieu de travail ou d'étude, etc. Bien que l'homme soit la composante la plus importante de cet environnement socio-spatial et le créateur de son image, dans cette définition très générale, apparaît néanmoins clairement l'image du monde de Newton, où l'homme se trouve « placé » dans un environnement, un environnement où « l'être détermine la conscience », etc. d. Le rôle actif des acteurs sociaux en tant que sujets de définition et de construction du monde, créant sa géométrie ne peut être ignoré par la considération théorique. Une manière de relier une personne au monde, c'est-à-dire la nature de la relation d'une personne avec l'environnement social détermine les caractéristiques les plus importantes à la fois de l'environnement et de toutes les situations de vie d'une personne, la prédominance des situations normales (définies naturellement, normativement ou conventionnellement par la société) ou des « situations de vie difficiles », qui sont également codifiés différemment dans différentes sociétés, et dans société moderne déterminé par la loi.

L’homme en tant qu’individu met toujours en corrélation son existence immédiate et son environnement avec quelque chose d’autre qui se situe au-delà de ses propres frontières. Les « axes de relations (relations) » sont très différents et historiquement changeants : il s'agit de la famille, du clan, de la tribu ou du clan ; maison, village, ville, état ; Vieux monde et Nouveau Monde; pays, planète, espace, etc. De telles relations définissaient les frontières entre « nous » et « étranger », « je », « nous » et « eux ».

2.2.1. L'environnement est l'ensemble des conditions éco-sociales entourant une personne ou un groupe, et une personne est « l'environnement de l'environnement », puisqu'elle isole, analyse, construit et attache certaines significations à son environnement socioculturel et naturel. Le concept de « maison » présuppose un environnement déjà maîtrisé par l'homme.

Mais « maison », en tant que désignation de l'environnement développé dans une ville moderne, est différente d'une maison de village ou d'une maison dans une petite ville où sont nés les parents ou les grands-pères de la plupart des Russes d'aujourd'hui. La Russie est un pays où la révolution urbaine s'est produite beaucoup plus tard qu'en Europe, et ses conséquences et caractéristiques sociales n'ont pas été suffisamment analysées dans le contexte de changements constants dans les formes de propriété et les modes de production. Par exemple, selon les historiens, l’organisation corporative de la production dans les villes d’Europe occidentale a eu des conséquences extrêmement importantes pour les citoyens en termes d’inclusion sociale. Tout artisan ou membre d'une organisation de guilde se trouvait complètement lié par les directives de l'entreprise qui réglementaient non seulement la production, mais souvent la vie de famille. Dans le même temps, il existait un respect mutuel et des revenus au sein de l'entreprise, renforcés par la cohérence de l'emploi.

Dans la Russie pré-révolutionnaire, de telles sociétés professionnelles n’avaient tout simplement pas le temps de prendre forme de manière durable, même si elles existaient certainement dans les grandes villes. Il est intéressant de noter qu’ils ont été alimentés par des processus de migration, dans lesquels les communautés jouaient un rôle de structures de socialisation et d’orientation professionnelle. Multiples transformations de la structure sociale en Russie au cours du XXe siècle. Ils n’ont pas permis aux mécanismes naturels d’inclusion sociale qui s’étaient formés au fil des siècles dans les villes européennes de prendre forme. En outre, de nombreuses villes russes historiquement établies se sont progressivement délabrées et le pays a construit avec enthousiasme de nouvelles villes aux confins de la Terre (c’est-à-dire en dehors de la « maison »), dont certaines aujourd’hui sont également tombées ou sont en train de se dégrader. Par conséquent, la littérature note que la société a acquis les caractéristiques d’un « tumbleweed » et que les gens ont acquis la psychologie des sans-abri vivant sur les terres de l’État, dans un no man’s space et non dans leur propre maison équipée. L'aliénation commence immédiatement devant la porte de votre propre appartement ou devant la porte d'entrée. L’état des cours, des rues et des autres espaces communs indique que les gens s’y sentent complètement déconnectés, complètement déconnectés et indifférents. Je me souviens d'O. Spengler, qui écrivait sur le nouveau nomade, le barbare moderne, l'habitant grandes villes(Les anciens Grecs appelaient barbares tous ceux qui ne résidaient pas dans leurs villes-poles).

Si nous systématisons les changements de l'environnement social et les modes d'interaction avec lui, qui distinguent l'environnement urbanisé et non naturel de l'environnement naturel d'un petit agglomération, nous obtiendrons les caractéristiques suivantes.

1. Différenciation et concentration différents types des activités potentiellement accessibles à chacun et la possibilité non seulement de les choisir, mais aussi de les modifier.
2. Différenciation et concentration des interactions sociales, leur diversité et, encore une fois, la possibilité de choisir parmi une variété potentiellement infinie.
3. Changer la forme des interactions sociales d'un rôle principalement personnel, informel à un rôle impersonnel, formalisé, anonyme et fonctionnel.
4. Rythme et rythme des interactions « fébriles » ou stressants, imposés par la concentration des activités, la tyrannie du temps artificiel et « tempéré », des horloges, des horaires, etc.
5. Refus ou négligence des anciennes traditions communes en faveur d'une expression individuelle plus libre, d'une individualisation du style et du style de vie, au point même d'abandonner ces traditions. forme traditionnelle communautés, comme une famille avec des enfants.
6. Coexistence de modes de vie individuels, interaction cultures diverses et mettre l'accent sur la tolérance jusqu'à l'indifférence à l'égard des normes généralement acceptées.
7. Un changement dans la nature de l'interaction avec l'environnement aménagé, avec la « maison », car la conception et la construction de la maison sont confiées à des « spécialistes qualifiés », et une personne est placée dans un environnement donné, comme « un atome dans le vide ». De ce point de vue, la pratique de la location de maisons pour occupation sans décoration intérieure doit être saluée, car elle donne aux gens la possibilité de maîtriser l'environnement et de devenir maîtres de leur immeuble - les résidents de ces appartements prennent le contrôle de leur environnement.

Tout cela a conduit au fait que le développement de nombreux environnements artificiels devient de plus en plus difficile pour l'homme. Cela s'applique également à l'environnement étatique en raison du sous-développement des relations de droit civil en Russie ; environnement de marché en raison de la couche informe de petits propriétaires et entrepreneurs et d’autres environnements. Lorsqu'on parle de tout type d'environnement, il faut tenir compte de son accessibilité pour le développement humain et de la capacité de l'homme lui-même à contrôler les changements de l'environnement.

Dans le subconscient historique de la population russe se trouve un espace naturel structuré de manière stable et fonctionnellement défini dans lequel sont localisés la maison et l’environnement « extra-naturel » environnant. Dans une ville, c’est l’environnement naturel qui est localisé, et l’environnement principal est un environnement socioculturel inhabituel et étranger, la « jungle ». grande ville", dans la lutte avec laquelle vit le citadin russe sans racines. Cette transition d’un environnement simple, prévisible et stable à l’environnement complexe et aliénant de la ville moderne est très dramatique. (Un exemple en est le gel des immeubles d'habitation dans les petites villes de Russie en raison de communications défectueuses. En été, les habitants eux-mêmes ne peuvent pas remplacer ou souder les tuyaux et les communications endommagés, ni même y participer, car ils n'en sont pas propriétaires. .) Donc cette partie de la ville est une maison, c'est-à-dire. environnement maîtrisé, les gens doivent savoir ce qu’ils peuvent (devraient) faire dans cet environnement. Ils doivent vraiment le maîtriser, en faire « le leur ». Ce n’est pas sans raison que les « graffitis », qui abondent dans les villes occidentales propres, sont considérés par certains chercheurs comme une forme logique de développement : la domestication de l’environnement urbain par les jeunes. Une partie importante du travail social moderne dans le développement communautaire consiste en le travail d'un responsable social qui trouve des points d'application pour les efforts des résidents locaux - nettoyer une cour sale, aménager un escalier, construire un terrain de sport, etc. Ainsi se forme la notion d’environnement, l’image de la Maison, à la construction de laquelle chaque habitant de l’îlot, du microquartier, etc. Les Russes n’ont pas encore parcouru cette voie.

2.2.2. Mercredi Toujours caractérisé par certaines ressources nécessaire à une personne pour satisfaire ses besoins. Les ressources peuvent être tangibles ou intangibles. Les ressources matérielles sont souvent importantes pour accéder aux ressources immatérielles : informationnelles, juridiques, médicales, etc. Mais hormis les ressources elles-mêmes, il n'y a pas valeur inférieure Le client a également accès à ces ressources. On sait que dans la société moderne, il existe une répartition extrêmement inégale non seulement des biens matériels, mais aussi pouvoir, prestige, respect, accès à divers services. Les clients des travailleurs sociaux voient souvent leurs canaux d’accès à ces ressources et services bloqués. Souvent, les ressources de l’environnement ne sont que potentiellement disponibles. Par exemple, dans l'environnement d'une collectivité territoriale locale (ville, quartier, îlot, commune), il existe toujours une réserve aussi inexploitée que l'activité des habitants eux-mêmes. Mais, pour mettre en œuvre cette réserve, il est nécessaire d'activer la participation sociale de ces résidents, en éveillant leurs initiatives, ce qui peut être fait par un travailleur social professionnel. Les établissements d'enseignement, les familles et autres environnements disposent de leurs propres réserves inutilisées.

Mais l’environnement social non seulement fournit des ressources, mais présente également un certain risque pour les personnes. Par exemple, une personne peut devenir client à la suite de conditions défavorables de l'environnement social (se blesser et devenir handicapée, personne ayant un comportement déviant, etc.). De plus, les victimes de conditions environnementales défavorables peuvent être divisées en victimes réelles et potentielles. Les vrais clients sont des personnes présentant des défauts et des déviations psychosomatiques, des personnes handicapées ; clients potentiels - enfants nés dans des familles à faible niveau économique, moral, culturel, migrants, etc.

2.2.3. Existe assez beaucoup facteurs objectifs , transformant une personne en victime de conditions environnementales défavorables, c'est-à-dire client du travail social. Il s'agit tout d'abord des conditions naturelles et climatiques difficiles de la région, du pays, de la localité, des zones géopathogènes, de la pollution de l'environnement de divers types, qui peuvent avoir un impact négatif sur le développement et le comportement humain, augmentant non seulement le risque de morbidité, mais aussi le niveau de comportement criminel et antisocial (stimulant le développement de la toxicomanie, de l'alcoolisme, du suicide, etc.). Deuxièmement, l'instabilité de la société, typique des sociétés période de transition. Les chercheurs soulignent que la réorientation économique, politique et idéologique rapide en Russie a conduit à la perte de l'identité individuelle et sociale parmi différents groupes de la population, en particulier les plus âgés, et à la formation de nouveaux groupes fondamentalement différents. orientations de valeur, ce qui conduit collectivement à une augmentation du nombre de « victimes » parmi les groupes plus âgés, moyens et jeunes de la population.

DANS résultat Le nombre de différents types de victimes de conditions de socialisation défavorables a également augmenté (délinquants, toxicomanes, prostituées, sans-abri, couches pauvres de la population). Troisièmement, un groupe de pairs à orientation antisociale (surtout à l'adolescence et à l'adolescence). Quatrièmement, la famille, lorsque, par exemple, une tendance à antisocial le mode de vie et les comportements illégaux peuvent être hérités.

De manière générale, l'environnement doit être traité comme une source de risques divers, et pas seulement comme des ressources ; il peut être à la fois évolutif et destructeur pour une personne ; Si les opportunités de risques y dominent sur les opportunités d'obtention de ressources, s'il n'offre pas d'opportunités de développement humain, stimulant seulement l'émergence en lui de qualités asociales, alors un tel environnement est précisément destructeur. Un environnement en développement sera si :

elle présente, dans l'équilibre requis, à la fois les risques et les moyens de s'y adapter ;

- Il y a ressources nécessaires Pour évolution positive une personne et répondant à ses besoins ;
- une personne a accès à ces ressources ;
- l'environnement est caractérisé par la diversité et la richesse des stimuli ; une personne est incluse dans cet environnement volontairement et activement, sur la base de

ses motivations et ses capacités (qui correspondent à lui-même), et non sous une pression extérieure ;

les caractéristiques de l'environnement ne provoquent pas sa transformation en client passif ou seulement en consommateur de services ;

L’environnement forme un ordre social pour les qualités personnelles d’une personne ;

les interactions entre l'homme et l'environnement se construisent sur la base de l'ouverture mutuelle de l'homme et de l'environnement, de leur intérêt mutuel ;

La maîtrise de l'environnement est réalisable pour une personne, accessible, ou lorsque des difficultés surviennent pour une personne, elle est régulée par un intermédiaire particulier, afin que la personne voie le bénéfice de cette médiation pour elle-même (elle sent que sa compétence sociale augmente) ;

De tels régulateurs de l'interaction entre l'homme et l'environnement sont apparus comme le droit, la morale, l'activité professionnelle d'un travailleur social, etc. Les composantes de l’environnement social peuvent être fortement ou faiblement connectées. Une forte connectivité indique la force de l’environnement, une faible connectivité indique sa fragilité.

Tout environnement présente un certain nombre de caractéristiques communes, parmi lesquelles on peut souligner :

mesure de stabilité/instabilité de l'environnement;
disponibilité des ressources environnementales (matérielles/immatérielles)",
la capacité du client à accéder à ces ressources;
risque de l'environnement pour le client",
réserves cachées de l'environnement,
accessibilité de l'environnement d'aménagement par le client (possibilité de son interaction directe avec ses composants);
diversité des opportunités et des caractéristiques environnementales (créant la base de la croissance humaine)
une mesure de l’ouverture de l’environnement aux humains, demande d'une personne par l'environnement;
manière d'inclure une personne dans l'environnement : volontaire (basée principalement sur des motivations et des capacités personnelles) ou strictement forcée;
présence/absence d'intermédiaires entre une personne et l'environnement;
type de relation entre l'environnement et une personne et vice versa (de destructrice à répondant complètement aux besoins mutuels).
2.2.4. Laquelle de ces caractéristiques sur lesquelles il convient de se concentrer dépend des objectifs auxquels est confronté le travailleur social, ainsi que des spécificités du situation de vie client. En tout cas, un portrait généralisé mauvais environnement conformément aux caractéristiques générales données, cela se résume au fait qu'il s'agit d'un environnement avec des ressources faibles (au mieux limitées) pour le client, des difficultés d'accès à ces ressources limitées, une forte probabilité qu'une personne devienne victime des conditions environnementales , instabilité accrue, imprévisibilité des événements qui s'y déroulent (ce qui donne lieu à des difficultés d'adaptation du client, frustration, névrosisme du client), pauvreté de l'environnement en incitations (ce qui limite les possibilités de sa réalisation de soi), la difficulté de maîtriser le client (et du fait de sa mauvaise santé dans les conditions de cet environnement) ou la contrainte de son inclusion dans cet environnement et etc. Respectivement bien il y aura un environnement caractérisé par suffisamment haut niveau stabilité (ce qui est important pour une adaptation réussie du client), la disponibilité des ressources nécessaires et la capacité d'y accéder de la part du client, l'absence de risque de le transformer en victime, une variété d'incitations (qui crée des opportunités pour son développement), le bon échange mutuel entre le client et l'environnement, la facilité de maîtrise par le client (et par conséquent son bon bien-être psychologique dans les conditions de cet environnement), le caractère volontaire de son inclusion dans cet environnement, etc. .

Ceci peut être illustré par des exemples. Si l'environnement est familial, établissement d'enseignement, la communauté territoriale est assez stable, durable, dispose des ressources nécessaires, malgré le fait que ces ressources soient à la disposition d'une personne, si dans cet environnement les moyens d'adaptation aux divers risques sont développés et qu'elle offre les opportunités nécessaires au développement constructif d'une personne, se caractérise par une variété d'incitations, etc., alors nous pouvons considérer un tel environnement prospère. En effet, la stabilité des exigences imposées aux enfants au sein de la famille et de l'école est une condition évidente de la réussite de leur éducation. L'instabilité, provoquée par le divorce des parents ou par des demandes contradictoires des parents, entrave la réussite de la parentalité. La présence de ressources variées est également une condition évidente pour que la famille et l’école puissent atteindre avec succès leurs objectifs éducatifs. En même temps, des ressources doivent être mises à la disposition des enfants. Pour une école, les ressources matérielles telles que la mise à disposition de locaux, d'ordinateurs, de manuels scolaires, etc. sont souvent mises en avant. Pour une famille, la ressource la plus prioritaire est une ressource spirituelle : aimer les enfants et prendre soin d’eux.

La richesse et la variété des situations et des environnements de développement au sein de la famille et de l’école les rendent intéressantes et attractives pour les enfants. La monotonie de l'environnement dans des institutions aussi spécifiques qu'un orphelinat, un refuge (en général, toute institution fermée) affecte négativement le développement des enfants et des adolescents.

Il faut cependant souligner que l'accent mis, dans la famille et à l'école, sur les seules ressources matérielles conduit souvent à un appauvrissement de la communication dans ces environnements. Une famille avec une telle orientation se révèle fermée uniquement sur les problèmes de sa propre survie ; les enfants grandissent dans une atmosphère de faille générée par le courant ; situation difficile communication (ils n'entendent que des conversations sur l'argent, les difficultés matérielles des parents qui n'ont pas assez de temps pour leur éducation spirituelle, l'initiation à la culture). La ressource spirituelle s'avère totalement inutilisée.

Bien entendu, la famille et l'école doivent s'intéresser à l'enfant, être prêtes à l'accepter, à l'entourer de soins, d'attention, à s'adapter à lui et à ses caractéristiques (qui font si souvent défaut). Il y a, comme on dit, même des familles avec des enfants « inutiles », « supplémentaires ». En général, les environnements les plus divers ne sont souvent pas prêts à y inclure une personne, ne sont pas capables de s'adapter à l'émergence d'une personne, se caractérisent par un certain égoïsme et s'efforcent de « écraser » l'iode de la personne. Et les environnements peuvent être différenciés selon le degré de préparation/non préparation à une telle inclusion d’une personne en leur sein. Pour cette seule raison, la personne qui les rejoint a souvent besoin d'un intermédiaire, un travailleur social, qui l'aide à maîtriser l'environnement et à y entrer.

En principe, l’environnement social doit maximiser le processus de réalisation du potentiel d’une personne et son adaptation aux exigences de la société. Ici, bien sûr, des questions difficiles se posent : quel est l'environnement de développement le plus favorable pour un enfant ou une personne âgée, quelles sont ses spécificités à chaque étape ? chemin de vie, comment le remplir de contenus spécifiques en relation avec le stade de la petite enfance, de l'adolescence, de la jeunesse et surtout de la sénile ou de l'âge adulte.

D'un point de vue théorique, il est important de souligner qu'il est nécessaire de se poser la question de la construction d'environnements de développement favorables et spécifiques à chaque tranche d'âge. C’est la question de ces environnements qui est au cœur des développements sur la problématique de la création de « conditions de vie dignes d’une personne » (peu clarifiée en termes conceptuels). Concrètement, cette tâche recoupe celle d'élaborer des normes sociales et des réglementations pour les activités des services sociaux.

Souvent, l'environnement social, comme déjà mentionné, est rempli d'incitations qui créent des menaces pour le développement et peuvent transformer une personne en client-victime. L'information sur les drogues, la publicité sur l'alcool, les cigarettes et les tentations correspondantes pour les adolescents sont devenues des éléments intégrantes de l'environnement urbain moderne. Il présente également la possibilité pour un adolescent de rejoindre des sectes totalitaires et de rejoindre divers groupes criminels. Tous ces risques semblent programmer l’adolescent dans le rôle d’une victime possible, d’un client d’un travailleur social. Bien entendu, ces composantes de l'environnement n'affectent une personne que dans des conditions de sous-développement de sa conscience, d'infantilisme. De nombreux adolescents se concentrent sur les biens de consommation « prestigieux ». La tâche prioritaire d'un travailleur social est d'améliorer l'environnement, de réduire ses risques en modifiant l'organisation de l'environnement, en le saturant de stimuli développementaux plutôt que destructeurs et en prévenant la toxicomanie, la délinquance chez les jeunes et les adolescents.

Lorsqu'ils sont interrogés, les adolescents déclarent souvent qu'ils préfèrent passer leur temps libre non pas dans leur propre quartier, mais dans d'autres domaines ; ressentent le manque de sections et de clubs sportifs, de clubs d'adolescents, en général, ils citent de nombreuses raisons qui forment leur attitude négative envers leur zone de résidence. Cette situation est un signal pour repenser la politique sociale locale en matière de jeunesse, une incitation à formuler des programmes positifs pour créer un environnement plus attractif pour les adolescents de la région. En même temps, il s'agit d'une évaluation des activités des autorités locales par ce groupe de la population.

2.2.5. Autres problèmes d'optimisation de l'environnement survenir par rapport à une personne âgé. Pour l’instant, les personnes âgées vivent dans un environnement créé principalement pour les adultes en bonne santé. Il est souvent difficile pour une personne âgée d'utiliser les transports : accès difficile, marches trop hautes, etc. Parfois, il n’y a pas assez de bancs près des portes d’entrée des maisons pour s’asseoir et discuter. Il n'est ni dans les traditions russes ni dans les capacités financières des personnes âgées de fréquenter régulièrement les cafés et les restaurants. L'environnement urbain moderne consacre de moins en moins d'espace aux personnes en général et aux personnes âgées en particulier (le nombre de personnes des endroits pratiques les loisirs, le nombre d'espaces verts, de places, etc. diminue. En général, une tâche à grande échelle consiste à concevoir le cadre de vie par les autorités locales en fonction des besoins et des intérêts des personnes, et non des voitures. Sur ce chemin, nous devrons surmonter certains stéréotypes, à savoir l'opinion selon laquelle ce type d'activité est quelque chose de secondaire ; le pouvoir peut fonctionner sans tenir compte des besoins des différents groupes de la population.

Bien entendu, dans la pratique consistant à façonner l’environnement urbain, en plus des aspects négatifs, il y a aussi des aspects positifs. Leur exemple est la création de zones piétonnes dans les centres-villes. La zone piétonne ouvre la possibilité de revenir au sens originel du déplacement autour de la zone. La zone piétonne permet à chacun de se détendre, de se concentrer sur l'architecture des bâtiments, de s'asseoir et de se détendre. S'asseoir n'est pas seulement un passe-temps ou un repos vide de sens. C'est à la fois une voie de contemplation, d'unité avec l'environnement et une démonstration d'une position autonome (indépendante), une « voie de mouvement » pour les personnes âgées. En règle générale, une proportion importante de personnes âgées évitent les rues et les places bondées de la ville. D'autres éléments stimulants de l'espace urbain sont sa petite architecture, ses arbres et son eau courante. De tels éléments créent l’impression d’un « environnement domestique » et renforcent le sentiment de sécurité des personnes. La création d'espaces localisés appropriés et de coins douillets peut être considérée comme un domaine d'activité prometteur dans le travail social municipal. Ces aspects sont indiqués dans « Cours sur la technologie du travail social », éd. E.I. Kholostova (Partie III. M., 1998. P. 57). Une expérience frappante d'E. Lenger et de ses collègues de Harvard montre le potentiel de guérison et de rajeunissement d'une personne âgée grâce à l'environnement. Ils ont décidé de changer d'environnement les gens environnantsà 75 ans, après l'avoir restructuré dans un environnement d'il y a 20 ans, ils ont été immergés dans l'environnement d'il y a 20 ans. L'expérience n'a duré qu'une semaine, mais le résultat de l'immersion des personnes âgées dans un environnement aussi « plus jeune » est étonnant : il a été possible d'influencer le processus même de vieillissement des personnes (affûter la vision et l'audition, augmenter la force musculaire, améliorer la mémoire, voire augmenter le niveau d'intelligence). Ce genre de résultats est encourageant. La conclusion, cependant, est déjà claire : en changeant l'environnement, en le transformant en un environnement plus confortable qui répond aux intérêts les plus profonds d'une personne, on peut accomplir beaucoup de choses.

Il se trouve que, sur la base du type d'environnement social dominant, comme on l'a dit, directions séparées en travail social. Cette approche ne prend cependant pas en compte la nature holistique de la structure « personne - environnement - régulateurs de leur interaction » ; elle ne repose que sur une composante, quoique importante, de celle-ci : l'environnement.

2.2.6. Pour la théorie du travail social, la question de types de relations, possible entre les gens Et environnement en principe. Le fait est que ces ratios peuvent être très différents - d'extrêmement défavorables (une personne est victime de l'environnement) à très favorables pour une personne. En d’autres termes, l’environnement social peut soit supprimer ou bloquer complètement le développement d’une personne, la transformant en victime-client, soit contribuer complètement à la satisfaction de tous ses besoins et au processus de développement humain. Énumérons quelques types de relations entre l'homme et l'environnement.
1. Inadéquation totale entre l'homme et l'environnement. L'environnement transforme une personne en client-victime, ce qui peut se manifester à différentes étapes de la vie. Mais son forme originale se révèle clairement au tout début de la vie, lorsqu'un nouveau-né n'est pas nécessaire à l'environnement immédiat, que la famille ne l'attend pas, qu'il n'est pas demandé, qu'il est « superflu ». Le pourcentage d’enfants « inutiles », on le sait, est très important. Les capacités « protectrices » du travailleur social doivent être immédiatement incluses ou retirées d'un tel environnement, déclenchant ainsi le mécanisme de protection juridique de l'enfant. Dans tous les cas, il est nécessaire de rechercher des moyens et des mécanismes permettant d'inclure l'enfant dans un environnement adapté à son âge.

Mais une personne peut mettre fin à ses jours dans un environnement si défavorable qu'elle la détruit. Ainsi, des recherches montrent que les personnes âgées seules vivant dans des foyers sociaux pour personnes âgées seules ne se trouvent souvent pas toujours dans un environnement favorable. Contrairement aux attentes initiales, l’environnement des résidences sociales pour personnes âgées seules peut isoler une personne de la société et l’enfermer dans son expérience de la vieillesse. Si une maison sociale est intégrée à la vie d’un pâté de maisons, elle augmente la diversité des vies pleines de sens et ne limite pas le nombre de rôles sociaux des personnes âgées.

La situation inverse est également possible, lorsque l'environnement agit en victime des personnes. Par exemple, les mêmes ascenseurs, escaliers, entrées peints et défraîchis transformés en une sorte de décharge, des sous-sols inondés d'eau, etc. Il existe de nombreux exemples d’une telle attitude de la part des gens à l’égard de l’environnement urbain.

Le travail social vise principalement à changer ce qui se développe dans des types de relations inadéquates entre une personne et son environnement. Bien entendu, nous avons avant tout besoin de technologies pour protéger les personnes des effets des environnements qui les détruisent. L'adaptation d'une personne à eux est en principe impossible. Par conséquent, des outils de diagnostic social appropriés sont importants pour identifier d’abord de tels environnements.

2. Appariement partiel de la personne et de l'environnement. L’environnement social de la société russe moderne exige désormais davantage d’initiative et d’esprit d’entreprise de la part d’un grand nombre de personnes. Mais la plupart des gens ne satisfont à cette exigence que « partiellement » ; peut-être commencent-ils tout juste à développer ces qualités ; beaucoup n’en sont pas du tout capables. Il existe également une correspondance partielle entre une personne et une profession, etc.
3. Correspondance complète entre la personne et l'environnement. Dans ce cas, l’environnement développe le potentiel d’une personne (par exemple, le choix éclairé d’une profession, mariage heureux, loisirs diversifiant la vie, etc.).

Bien entendu, le travailleur social traite plus souvent des cas de divergence totale ou de conformité partielle entre une personne et son environnement. En cas de décalage complet (le plus souvent rencontré dans la pratique du travail social), afin d'éviter qu'une personne ne se transforme en client-victime, des technologies sont nécessaires pour transformer radicalement la situation, soustraire la personne à l'influence de cette environnement et choisir pour lui un autre environnement qui correspond à son âge, à ses caractéristiques personnelles et sociales.

L'interaction la plus productive entre une personne et l'environnement, comme indiqué, n'est possible que si une relation d'échange mutuel s'est développée entre eux : l'environnement satisfait les besoins fondamentaux d'une personne, et une personne, à son tour, soutient l'existence de l'environnement. l'environnement à travers ses activités. En ce sens, on parlait de leur assumé mutuel™, de leur utilité mutuelle. Bien entendu, cette relation d’utilité mutuelle est plus représentée au stade de l’âge adulte d’une personne, lorsqu’elle se trouve au stade de l’activité productive. Vous ne pouvez pas exiger « l’utilité » des retraités, des personnes handicapées et des enfants.

Recueil de la législation de la Fédération de Russie. Art. 3.
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