L'histoire moderne des organes de sécurité de l'État dans les troupes en Russie a commencé en juillet 1918. Au début, il s'agissait d'organes de contrôle militaire fonctionnant séparément, créés par le Conseil militaire révolutionnaire de la République, ainsi que de commissions d'urgence pour lutter contre la contre-révolution, formées par le Conseil des commissaires du peuple de la RSFSR sur les fronts de l'Est et autres.
Le 19 décembre 1918, par décret du Bureau du Comité central du RCP (b), les Tchékas du front et de l'armée ont été fusionnées avec les organes de contrôle militaire et, sur leur base, un nouvel organe a été formé - le Département spécial de la Tchéka sous le Conseil des commissaires du peuple de la RSFSR. Cette journée est traditionnellement célébrée comme vacances professionnelles employés des autorités contre-espionnage militaire Service fédéral de sécurité de Russie.
Par la suite, avec la formation de départements spéciaux de fronts, de districts militaires, de flottes, d'armées, de flottilles et de départements spéciaux relevant des Tchékas provinciales, un système centralisé unifié d'agences de sécurité dans les troupes a été créé.
Dès les premiers jours, les services spéciaux ont toujours mené leurs activités en étroite coopération avec le commandement militaire. Cette approche de l'organisation des activités militaires de contre-espionnage est devenue plus tard l'un des principes fondamentaux de leur travail. Dans le même temps, est né un autre principe de l'activité de contre-espionnage militaire, dont personne n'a jamais remis en question l'importance : connexion étroite avec du personnel unités militaires, les employés des installations, quartiers généraux et institutions militaires qui soutiennent opérationnellement les agences de sécurité dans les troupes. Ces principes sont strictement suivis aujourd’hui.
Les agences militaires de contre-espionnage ont largement contribué aux victoires de l'Armée rouge pendant la guerre civile.
La Grande Guerre patriotique est devenue un test sérieux pour les officiers du contre-espionnage militaire. Le 19 avril 1943, par résolution du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS, la direction principale du contre-espionnage de l'OBNL « Smersh » (« Mort aux espions ») a été créée. Parmi ses tâches principales, il s'est vu confier la tâche de lutter contre l'espionnage, le sabotage et les activités terroristes des services de renseignement étrangers et de prendre, avec le commandement, des mesures pour exclure la possibilité que des agents ennemis traversent la ligne de front en toute impunité. Grâce à un travail de première ligne bien établi, les officiers de sécurité de l’armée disposaient souvent d’informations détaillées sur les agents ennemis, même pendant leur formation dans les écoles de renseignement. Les autorités de Smersh ont identifié 1 103 agents ennemis.
Au total, pendant la Seconde Guerre mondiale, les agents du contre-espionnage militaire ont neutralisé plus de 30 000 espions, environ 3 500 saboteurs et plus de 6 000 terroristes.
De nombreux officiers du contre-espionnage militaire ont suivi une formation au combat, garantissant ainsi la sécurité contingent limité troupes soviétiques en Afghanistan. L'efficacité au combat des agents de sécurité militaire a également été confirmée lors de leur participation à l'opération antiterroriste dans le Caucase du Nord. Les officiers du contre-espionnage militaire ont participé à plusieurs reprises à la mise en œuvre de opérations spéciales, a retiré le personnel de l'encerclement et a fait tout son possible pour réduire les pertes parmi les soldats et les officiers.
Les activités des agences militaires de contre-espionnage ne se limitent pas aux zones de combat. Quelle que soit leur localisation, ils effectuent emploi permanent identifier et neutraliser les renseignements et autres aspirations subversives des services de renseignement étrangers et des organisations extrémistes étrangères en relation avec Troupes russes se battent avec trafic illégal armes et drogues, aident le commandement à accroître la préparation au combat des formations et des unités. En conséquence, des dizaines d'officiers militaires du contre-espionnage ont reçu des récompenses d'État pour leurs distinctions au combat et leurs succès dans leur travail opérationnel.
Actuellement, le contre-espionnage militaire fait partie d'un système centralisé organes du Service fédéral de sécurité et est situé dans subordination directe FSB de Russie. Ses missions, ainsi que son objet, sa composition, base juridique, principes et orientations d'activité, pouvoirs, forces et moyens, sont déterminés par la loi « Sur le Service fédéral de sécurité » du 3 avril 1995 avec les modifications et ajouts appropriés, ainsi que par le « Règlement sur les directions (départements) du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie dans les Forces armées de la Fédération de Russie, autres troupes, formations militaires et organismes (agences de sécurité dans les troupes)", approuvé par décret du Président de la Fédération de Russie du 7 février 2000.
Les officiers de contre-espionnage militaires sont des militaires soumis à service militaire sous contrat avec le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie. Les officiers militaires du contre-espionnage peuvent devenir des militaires et des jeunes civils ayant suivi une sélection et une formation spéciales dans les établissements d'enseignement du FSB de Russie.
Pour une exécution réussie tâches officielles un officier de contre-espionnage militaire doit avoir des compétences d'observation, la capacité d'analyser les événements, être capable de remarquer et de capturer manifestations externes monde intérieur les gens, comprennent leurs sentiments, leurs expériences, leurs motivations, leurs motivations et leurs objectifs, reconnaissent les propriétés mentales de l'individu.
Un officier du contre-espionnage militaire doit souvent travailler dans conditions extrêmes, exigeant d'une personne un grand courage personnel, de l'ingéniosité, de la persévérance, une bonne mémoire, la capacité de prendre des décisions rapidement et sereinement, un haut niveau d'auto-organisation et de stabilité émotionnelle.
On parle très peu des agents du contre-espionnage qui sont en première ligne dans la lutte contre le terrorisme, les services de renseignement étrangers, les criminels et les groupes. Parmi les officiers légendaires du contre-espionnage figurent les lieutenants généraux Ivan Lavrentievich Ustinov, Alexander Ivanovich Matveev, le général de division Leonid Georgievich Ivanov et d'autres.
Le matériel a été préparé sur la base d'informations provenant de sources ouvertes
Tout au long de développement historique de l’humanité, il y a eu des guerres de différentes ampleurs. Certains sont nés grâce aux ressources, d'autres - en raison de l'hostilité ethnique, d'autres ont réussi démarche politique. Mais d’une manière ou d’une autre, des gens meurent dans n’importe quelle guerre. Au tournant du siècle, les « scientifiques » dans le domaine de l’art militaire ont commencé à trouver des moyens de minimiser les pertes humaines dans divers conflits militaires. En train de trouver une solution tâche similaire de nombreuses idées ont surgi. Toutes sortes de machines ont été inventées pour permettre de cacher une personne pendant la bataille, des techniques tactiques, démarches diplomatiques etc. Mais tout cela ne pouvait pas être comparé à la reconnaissance. Les officiers du renseignement militaire et les espions ont été activement utilisés pendant la guerre d’indépendance américaine, puis dans d’autres conflits militaires. Au fil du temps, des organisations professionnelles de renseignement ont commencé à émerger dans presque tous les États du monde. Mais parallèlement à cela, les militaires expérimentés ont compris qu'empêcher les espions et les agents de renseignement du côté ennemi d'entrer sur leur territoire était également tâche importante. Ainsi est né le contre-espionnage.
Qu’est-ce que le contre-espionnage ?
Aujourd'hui, le contre-espionnage est activité spécifique certains qui sont autorisés à identifier et à réprimer les activités de renseignement ou d'espionnage, les organismes spéciaux et les agents d'États étrangers. La présence de ce type de tâches le distingue à bien des égards des autres départements militaires. Ainsi, le contre-espionnage est aussi un ensemble de services publics, dont le but est de supprimer les activités de renseignement sur le territoire de l'État. Les organisations de contre-espionnage s'engagent très souvent dans tâches connexes: lutte contre le terrorisme, dissidence, surveillance, maintien de l'ordre, protection sécurité de l'État. Assez souvent, la question se pose : en quoi le renseignement diffère-t-il du contre-espionnage ? Avant d'y répondre, il faut analyser l'évolution des activités anti-espionnage et les organismes qui les exercent sur le territoire. la Russie moderne.
Histoire du contre-espionnage national
L'histoire des activités de contre-espionnage sur le territoire de la Russie moderne remonte au Grand Guerre patriotique. Le contre-espionnage SMERSH fait aujourd'hui l'objet de discussions et de débats constants, ainsi qu'un excellent sujet de longs métrages.
Néanmoins, il y a un demi-siècle, SMERSH terrifiait même soldats nationaux. Cette abréviation est le nom de plusieurs organisations de contre-espionnage indépendantes et totalement indépendantes qui ont agi dans un seul objectif : supprimer l'espionnage étranger. SMERSH comprenait les services suivants :
1. La Direction Smersh du Commissariat du Peuple à la Défense est une organisation militaire de contre-espionnage.
2. Direction « Smersh » du Commissariat du Peuple à la Marine.
3. Département spécial"Smersh" dans les organes des affaires intérieures.
Le contre-espionnage de l'URSS s'est développé en grande partie grâce à la Seconde Guerre mondiale, comme en témoigne le développement ultérieur de cette activité dans les services soviétiques.
Tâches SMERSH
Puisque le contre-espionnage est l'unité qui a été l'un des principaux rouages qui ont aidé à gagner une guerre longue et épuisante avec L'Allemagne hitlérienne, le SMERSH s'est vu confier des missions précises, à savoir :
La lutte contre les agents de renseignement, les espions et les terroristes dans les unités et institutions de l'Armée rouge.
Luttez contre les gens qui prêchent l’idéologie antisoviétique.
Création du régime nécessaire sous lequel les forces de renseignement étrangères pourront passer derrière la ligne de front.
Le FSB est une agence spéciale, ou plutôt un organe exécutif qui exerce tâches spéciales, afin d'assurer la sécurité et l'intégrité de l'État de la Fédération de Russie. Il convient également de noter que le service de sécurité a le droit de mener des activités d'enquête, de recherche opérationnelle, ainsi que des enquêtes. Toutefois, les activités de renseignement et de contre-espionnage sont orientation prioritaire dans le système de fonctions du FSB. Un fait intéressant est que le service de sécurité ne dispose pas d'organisme de régulation départemental. Le FSB rend compte directement au Président de la Fédération de Russie.
Cet organisme a été créé en 1995, lorsque le Président a signé Loi fédérale"Sur les organes du service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie." Donné acte normatif c’est encore aujourd’hui la principale source juridique des activités du FSB, avec la Constitution de la Fédération de Russie.
Domaines d'activité du service de sécurité
Le contre-espionnage et le renseignement ne sont pas les domaines d'activité exclusifs du FSB. Le service est également confronté à un certain nombre d'autres tâches fonctionnelles qui déterminent la présence de plusieurs domaines d'activité, à savoir :
Lutte contre le terrorisme.
La lutte contre la criminalité, qui devient particulièrement dangereuse.
Protection frontière de l'État et l'intégrité territoriale de la Fédération de Russie.
Assurer la sécurité des informations.
Certaines fonctions sont déterminées par la législation russe en vigueur. Par exemple, en prenant en compte le développement des liens de corruption aux plus hauts échelons pouvoir de l'État, direction importante les activités du FSB sont
Pour comprendre en quoi le renseignement diffère du contre-espionnage, il faut considérer caractéristiques fonctionnelles ces directions séparément. La question de dotation en personnel FSB, car ce facteur affecte directement la qualité des tâches accomplies par cet organisme.
Personnel du FSB
Contre-espionnage et renseignement - Ce sont deux exemples d’activités à forte intensité de main d’œuvre qui nécessitent un grand nombre d’employés. Partout dans le monde, les organes du FSB dotent leur personnel de personnel militaire et civil. En règle générale, le personnel militaire qui a grades d'officier, depuis service frontalier et d'autres branches de l'armée. En plus de cela, il existe des spécialistes établissements d'enseignement, dans lequel sont formés des professionnels pour la Fédération fédérale de Russie. En plus de la base entraînement physique, les employés du FSB doivent avoir un potentiel psychologique et mental assez élevé, car les activités de contre-espionnage et de renseignement nécessitent avant tout des capacités tactiques et analytiques exceptionnelles.
Activités de contre-espionnage du Service fédéral de sécurité
Le contre-espionnage russe est représenté par deux services faisant partie du FSB. Le premier d’entre eux est le Service fédéral de contre-espionnage et le second est le Service militaire de contre-espionnage relevant du FSB de la Fédération de Russie. Le contre-espionnage du FSB est nécessaire pour identifier et réprimer les activités de renseignement des agents étrangers services spéciaux ainsi que des organisations privées et des particuliers. Les activités des étrangers qui collectent des informations dans le but de causer des dommages relèvent également de la compétence du FSB. régime politique, l'intégrité territoriale et la sécurité de la Fédération de Russie. Il y a actuellement très peu d'informations dans les médias sur les unités de contre-espionnage du FSB. Par exemple, l'existence du Département des opérations de contre-espionnage n'a été connue qu'après l'identification de l'agent de la CIA Ryan Fogle.
En outre, les services de sécurité ont clairement divisé leurs domaines de travail en fonction de certains services étrangers. Le département mentionné du DKRO FSB est unité structurelle, dont les employés sont exclusivement engagés dans l'identification des espions et la lutte contre la CIA. Compte tenu du haut niveau de secret dans lequel s’exerce directement le contre-espionnage russe, il est très difficile de juger des activités des organismes spéciaux dans ce domaine. Néanmoins, la révélation effective d'un agent étranger, comme mentionné ci-dessus, témoigne du grand professionnalisme des agents de contre-espionnage du FSB.
Contre-espionnage russe - structure
Le Service fédéral de sécurité a développé une structure de service de contre-espionnage assez efficace et fiable, qui fonctionne avec une part petits changementsà ce jour. Élément structurel, service, est dirigé par le chef du contre-espionnage. Une division ultérieure se produit en directions et départements, chargés de l'exercice de certaines fonctions spéciales. Ainsi, la structure du service de contre-espionnage se compose des éléments suivants :
Département des opérations de contre-espionnage.
Direction de la coordination et de l'analyse des activités de contre-espionnage.
Bureau des événements spéciaux.
Département de contre-espionnage militaire.
Direction des activités de contre-espionnage dans les installations.
Centre de sécurité de l'information.
La structure créée vous permet d'effectuer rapidement, avec précision et efficacité tâches fonctionnelles Service de contre-espionnage du FSB.
Qu’est-ce que le contre-espionnage militaire ?
Actuellement, des unités militaires de contre-espionnage existent également en Fédération de Russie. Vous devez comprendre que ceci type spécifique Ces activités diffèrent à bien des égards du contre-espionnage classique. Cette dernière vise le plus souvent à identifier les espions étrangers dans temps de paix, lorsqu'ils collectent des informations sur l'économie, l'efficacité du combat et la sécurité de l'État. Le contre-espionnage militaire est réalisé par les départements militaires (en Russie - le Département du contre-espionnage militaire). Le plus souvent, cette activité est menée en temps de guerre afin d'empêcher la collecte d'informations sur les armes et le potentiel de combat de l'État. Cependant, même en tenant compte diverses tâches, les techniques et méthodes du contre-espionnage militaire sont à bien des égards similaires à sa forme classique. Ensuite, nous examinerons une question similaire et tenterons également de répondre à la question de savoir en quoi le renseignement diffère du contre-espionnage.
Intelligence - différence avec le contre-espionnage
Ainsi, dans l'article, nous avons découvert que le contre-espionnage est, en gros, une activité contre le renseignement. Il existe de nombreuses différences entre ces deux activités. Pour comprendre en quoi le renseignement diffère du contre-espionnage, nous devons considérer le concept de ce dernier. Historiens modernes les services de renseignement déchiffrent le renseignement comme une activité visant à collecter et à traiter des informations sur les effectifs de l’ennemi, sa capacité de défense, son potentiel économique et de combat. Les activités de renseignement sont menées à l'aide de techniques tactiques et opérationnelles spéciales. Ainsi, le renseignement est la collecte d’informations, et le contre-espionnage est l’activité consistant à supprimer les premières.
En conclusion, il convient de noter que le contre-espionnage constitue un moyen essentiel pour protéger la capacité de défense d'un État en monde moderne. À mesure que les techniques de renseignement évoluent, les techniques de contre-espionnage s'améliorent également, ce qui indique développement général l'art militaire de l'humanité. De plus, une grande contribution au développement de telles activités est apportée grâce à travail scientifique dans le domaine de l'étude des techniques et tactiques de contre-espionnage.
Le 19 décembre, la Fédération de Russie célèbre la Journée du contre-espionnage militaire. Cette structure est engagée dans des activités très importantes pour la sécurité du pays et des forces armées : des « officiers spéciaux » identifient les personnes collaborant avec les services de renseignement étrangers, luttent contre le terrorisme, la criminalité et la corruption, la toxicomanie et d'autres phénomènes déviants dans l'armée. La date actuelle du contre-espionnage militaire russe est grande valeur– marque les 99 ans de la création des départements spéciaux au sein de la Tchéka de la RSFSR le 19 décembre 1918. Près d’un siècle s’est écoulé, mais les officiers du contre-espionnage militaire sont encore familièrement appelés « officiers spéciaux ».
Le chemin du contre-espionnage militaire en Russie était épineux et difficile. Ce service a changé à plusieurs reprises de nom et a subi divers changements organisationnels, mais l'essence de son travail est restée inchangée. Malgré le fait que les premiers départements impliqués dans le contre-espionnage dans l'armée soient apparus Empire russe en 1911, la véritable formation du contre-espionnage militaire dans notre pays est entièrement liée à période soviétique domestique. La révolution avait besoin de protection et le gouvernement soviétique s'inquiétait déjà des questions d'organisation de structures capables de combattre les saboteurs et les espions en 1918. Premièrement, le Département militaire de la Tchéka et le Contrôle militaire ont été créés. Le Contrôle Militaire a recruté un certain nombre de officiers royaux, qui a auparavant servi dans les départements de contre-espionnage de l'armée.
Cependant, la dualité du système d'organisation de la gestion du contre-espionnage n'a pas contribué à son efficacité. Une proposition visant à éliminer la dualité a été faite par Viktor Eduardovich Kingisepp, un vieux bolchevik, membre du Comité exécutif central panrusse, détaché auprès de la Tchéka. Félix Edmundovitch Dzerjinski a tenu compte des arguments de Kingisepp. Déjà en décembre 1918. A été créé Département spécial Cheka sous le Conseil des commissaires du peuple de la RSFSR.
Le premier chef du Département spécial de la Tchéka fut Mikhaïl Sergueïevitch Kedrov. Bolchevik possédant une solide expérience pré-révolutionnaire, Kedrov a été inclus au conseil d'administration du Commissariat du peuple aux affaires militaires de la RSFSR dès novembre 1917, devenant commissaire à la démobilisation de l'armée russe. En septembre 1918, Kedrov dirigeait le département militaire de la Tchéka. Il n'était donc pas surprenant qu'on lui confie la direction des agences militaires de contre-espionnage. Le 1er janvier 1919, Kedrov a publié un arrêté ordonnant l'unification des départements militaires de la Tchéka et du contrôle militaire dans le cadre du Département spécial de la Tchéka. La dualité du système de contre-espionnage militaire a été éliminée.
Le personnel le plus fiable était envoyé dans des départements spéciaux ; la préférence était donnée aux communistes confirmés. Le premier congrès des employés des départements spéciaux a même adopté une résolution spéciale, qui soulignait que les exigences en matière d'expérience du parti pour les agents de sécurité devraient être plus élevées que pour les autres fonctionnaires, militaires et fonctionnaires du parti soviétique. En 1919, le président de la Tchéka, Félix Dzerjinski, devient chef du département spécial de la Tchéka. Ainsi, il prit le contrôle direct des agences militaires de contre-espionnage. Les départements spéciaux de la Tchéka ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre les espions et les saboteurs pendant la guerre. Guerre civile. Pendant la guerre civile, les agents du contre-espionnage ont été liquidés grand nombre des complots auxquels ont participé des opposants au pouvoir soviétique. 
Un épisode intéressant dans l'histoire du contre-espionnage militaire est le transfert des responsabilités de protection de la frontière de l'État de la RSFSR au Département spécial de la Tchéka, qui a suivi en novembre 1920. De juillet 1920 à juillet 1922 Le département spécial de la Tchéka était dirigé par Vyacheslav Rudolfovich Menzhinsky, qui a ensuite remplacé Dzerjinski à la tête de l'OGPU. En janvier 1922, la Direction des opérations secrètes (SOU) est créée, qui comprend en juillet 1922 deux départements - le contre-espionnage, responsable du contre-espionnage général dans le pays et de la lutte contre les organisations contre-révolutionnaires, et spécial, responsable du travail de contre-espionnage dans l'armée. et dans la marine. C’est dans les années 1920 et 1930 que les agences militaires de contre-espionnage furent encore renforcées. En 1934, le Département spécial est devenu une partie de la Direction principale de la sécurité de l'État (GUGB) du NKVD de l'URSS en tant que 5e département (depuis 1936), et en 1938, après la suppression du GUGB, le 2e département a été créé le la base de la 5e Direction départementale des départements spéciaux du NKVD de l'URSS. Cependant, en 1938, à l'initiative de Lavrenti Beria, la Direction principale de la sécurité de l'État fut recréée. Le 4e département spécial du GUGB, chargé du contre-espionnage militaire, a également été relancé au sein de sa composition.
L'épreuve la plus sérieuse pour les officiers du contre-espionnage militaire a été la Grande Guerre patriotique. En 1941, la Direction des départements spéciaux est recréée, qui comprend la 3e Direction du Commissariat du peuple à la défense de l'URSS et la Direction spéciale du NKVD de l'URSS. Le 19 avril 1943, par décret Comité d'État Défense de l'URSS, la légendaire Direction principale de contre-espionnage « SMERSH » du Commissariat du peuple à la défense de l'URSS a été créée.
Le slogan « Mort aux espions ! » a été choisi comme nom. Le SMERSH relevait directement du commissaire du peuple à la défense Joseph Staline, et Viktor Semenovich Abakumov, qui occupait auparavant le poste de député, a été nommé chef du SMERSH. commissaire du peuple Affaires intérieures de l'URSS et chef de la Direction des départements spéciaux du NKVD de l'URSS, et avant cela, il a dirigé la Direction du NKVD de l'URSS pour région de Rostov. Outre le GUKR « SMERSH » du Commissariat du Peuple à la Défense, propre gestion Le SMERSH a été créé au sein du Commissariat du peuple de la marine de l'URSS, et au Commissariat du peuple aux affaires intérieures de l'URSS, un département SMERSH a été créé sous la direction de Semyon Yukhimovich. Pour un meilleur secret, tous les agents du SMERSH ont reçu l'ordre de porter l'uniforme des troupes sous lesquelles ils servaient.
Les organes du SMERSH se sont vu confier des responsabilités dans la lutte contre les espions renseignement ennemi, la lutte contre la désertion et l'automutilation volontaire au front, contre les abus état-major de commandement, avec des crimes militaires. L'abréviation même SMERSH terrifiait non seulement l'ennemi, mais aussi les criminels et les contrevenants dans les rangs de l'Armée rouge, les déserteurs et les traîtres de tous bords. Alors que les territoires occupés sont libérés Union soviétique, les autorités du SMERSH ont également commencé à clarifier les événements survenus pendant l’occupation, notamment en identifiant les personnes qui ont collaboré avec l’armée hitlérienne. autorités d'occupation. Ce sont les orgues SMERSH qui jouaient rôle principal dans l'identification et la détention de nombreux criminels de guerre - policiers, punisseurs et leurs complices parmi Citoyens soviétiques. Aujourd'hui, dans certaines publications, les corps du SMERSH sont présentés exclusivement comme des « punisseurs » impitoyables qui auraient tiré dans le dos de leurs propres soldats et auraient persécuté les soldats soviétiques pour les moindres violations, parfois sur la base d'accusations forgées de toutes pièces.
Bien entendu, dans les activités du SMERSH, comme dans toute autre structure, il y a eu des erreurs et des excès et, compte tenu des spécificités, ces erreurs pouvaient conduire à des destins brisés et coûter la vie à quelqu'un. Mais imputer à l’ensemble du SMERSH la responsabilité de ces erreurs, voire de ces crimes, est inacceptable. Les Smershevites ont combattu entre leurs mains contre les occupants nazis, les policiers, les collaborateurs, ont participé à la liquidation des bandes de criminels et de déserteurs qui opéraient dans les forêts, en zones rurales et les villes libérées. La contribution du SMERSH à la restauration du pouvoir, de la loi et de l’ordre soviétiques dans les territoires libérés de l’Union soviétique est inestimable. De nombreux officiers du contre-espionnage du SMERSH sont morts dans des combats avec l'ennemi ou sont tombés alors qu'ils étaient en service à l'arrière. Par exemple, lors des batailles pour la libération de la Biélorussie, 236 employés du SMERSH ont été tués et 136 autres ont disparu. Les agents du SMERSH ont servi en moyenne pendant trois à quatre mois, après quoi ils ont abandonné pour cause de décès au cours d'une mission de combat ou de blessures. Les employés du SMERSH, le lieutenant Piotr Anfimovich Zhidkov, le lieutenant Grigory Mikhailovich Kravtsov, le lieutenant Mikhail Petrovich Krygin, le lieutenant Vasily Mikhailovich Chebotarev ont été récompensés à titre posthume rang élevé Héros de l'Union soviétique. Mais de nombreux Smershevites n'ont pas reçu d'étoiles d'or, même s'ils les méritaient pleinement - les autorités n'étaient pas particulièrement généreuses en récompenses pour les agents du contre-espionnage.
Photo de groupe de soldats et d'officiers du département de contre-espionnage SMERSH de l'URSS de la 70e armée à Berlin
Après la victoire sur l'Allemagne nazie, le contre-espionnage SMERSH s'est engagé à étudier et à filtrer les soldats et officiers revenant de captivité allemande. En mai 1946, les organes du SMERSH furent dissous et des départements spéciaux furent relancés sur leur base et transférés sous la juridiction du ministère de la Sécurité d'État de l'URSS. Par la suite, les départements spéciaux ont conservé leurs fonctions au sein du Comité de sécurité de l'État de l'URSS. Le 18 mars 1954, la troisième direction principale du KGB de l'URSS a été créée au sein du KGB, chargée du contre-espionnage militaire et des activités des départements spéciaux. De 1960 à 1982 elle s'appelait la Troisième Direction et, en 1982, le statut de Direction principale du KGB de l'URSS fut restitué. 
Des départements spéciaux ont été créés dans tous les districts et flottes militaires. Dans les troupes soviétiques stationnées à l'extérieur du pays, les directions des départements spéciaux du GSVG (Groupe des forces soviétiques en Allemagne), SGV ( Groupe du Nord troupes en Pologne), TsGV (Groupe central des forces en Tchécoslovaquie), YUGV (Groupe des forces du Sud en Hongrie). Une direction distincte des départements spéciaux opérait en Forces de fusée objectif stratégique, et en 1983, la Direction des départements spéciaux a été créée, chargée du travail de contre-espionnage dans Troupes internes Ministère de l'Intérieur de l'URSS.
de février 1974 au 14 juillet 1987 La troisième direction était dirigée par le lieutenant-général (depuis 1985 - colonel général) Nikolai Alekseevich Dushin (1921-2001). Il rejoint l'Armée rouge en 1940, après avoir été diplômé de l'école militaro-politique de Stalingrad, il sert comme instructeur politique d'entreprise, commandant d'une compagnie de fusiliers sur le front d'Extrême-Orient et, en 1943, il est transféré aux agences militaires de contre-espionnage SMERSH. Nikolai Dushin a servi toute sa vie dans des structures de contre-espionnage militaire - il a consacré près d'un demi-siècle aux départements spéciaux. De décembre 1960 à juin 1964, Nikolai Alekseevich dirige la Direction des départements spéciaux du GSVG, puis de juin 1964 à août 1970. était le chef du 1er département de la Troisième Direction du KGB de l'URSS. En 1987, Dushin a été démis de ses fonctions - prétendument en relation avec la révélation de violations dans le travail des départements spéciaux de unités militaires sur Extrême Orient. En fait, apparemment, le colonel général de 66 ans est tombé sous le coup du «nettoyage» des agences de sécurité de l'État et des forces armées de l'URSS des patriotes communistes. Rappelons que c'était en 1987-1989. à un rythme accéléré la « libération » des Soviétiques a eu lieu forces de sécurité des « anciens cadres » du projet stalinien, dans lequel M.S. Gorbatchev et son entourage pourraient voir un danger pour leurs projets de « perestroïka » et leur effondrement. État soviétique.
DANS ère soviétique des « officiers spéciaux » travaillaient dans toutes les grandes unités militaires Armée soviétique et la Marine. DANS conditions paisibles ils se sont vu confier la responsabilité de surveiller la situation morale, psychologique et idéologique dans équipes militaires. Les officiers du contre-espionnage militaire ont joué un rôle très rôle important lors de la participation de l'Union soviétique au conflit armé en Afghanistan. De nombreux officiers du contre-espionnage militaire ont réussi guerre afghane, a participé aux hostilités et aux opérations secrètes contre les moudjahidines. Ces compétences leur ont été utiles et jeune génération le contre-espionnage militaire déjà à l'époque post-soviétique, sur le territoire ex-URSS Plusieurs conflits armés éclatèrent. 
Beaucoup de gens connaissent aujourd'hui le nom de l'amiral German Alekseevich Ugryumov, héros de la Fédération de Russie. Le navire a été nommé en l'honneur de l'Allemand Ugryumov Flottille caspienne(dans lequel l'officier a commencé son service), rues d'Astrakhan, Vladivostok, Grozny. Issu des agences militaires de contre-espionnage de la Marine, dans lesquelles il a servi de 1975 à 1998, German Ugryumov est arrivé à la fin des années 1990 à bureau central FSB de la Fédération de Russie - au poste de premier chef adjoint de la Direction du contre-espionnage militaire du FSB de la Fédération de Russie, a dirigé les activités de contre-espionnage militaire de la marine russe. En novembre 1999, German Ugryumov a dirigé le Département pour la protection du système constitutionnel et la lutte contre le terrorisme du FSB de la Fédération de Russie. Il a planifié et développé de nombreuses opérations de lutte contre les terroristes dans le Caucase du Nord et, le 21 janvier 2001, le vice-amiral Ugryumov a été simultanément nommé chef du quartier général opérationnel régional dans le Caucase du Nord. Malheureusement, le 31 mai 2001, à l'âge de 52 ans seulement, German Ugryumov est décédé subitement dans son bureau sur le territoire du quartier général du groupe militaire russe dans le village de Khankala (Check).
Aujourd'hui, les employés des agences militaires de contre-espionnage, quelle que soit la manière dont la société les traite, continuent d'effectuer leur difficile et dangereux service de protection. sécurité nationale État russe. En ce jour important pour eux, il ne reste plus qu'à féliciter les officiers du contre-espionnage militaire et les anciens combattants pour la fête, leur souhaiter plus de succès et moins de pertes.
Le 19 décembre, la Russie célèbre la Journée du contre-espionnage militaire. Cette date est associée à la création de ce service en 1918. Puis, par décret du Comité Central du RCP, sur la base des unités militaires de la Tchéka et des organes de contrôle militaire, le nouveau département Cheka, qui est devenu le prototype du contre-espionnage militaire moderne.
En 1943, pendant la Grande Guerre patriotique, l'unité Smersh est apparue dans le cadre du service militaire de contre-espionnage, conçu pour lutter contre le sabotage, le terrorisme et les agents de renseignement étrangers sur le territoire de l'Union soviétique. Cette dernière était la tâche principale de "Smersh" ; même le décodage du nom de l'unité en parle : la mort des espions. Pendant toute la guerre, les employés de Smersh ont réussi à réprimer les activités de plus d'un millier d'espions étrangers.
Actuellement, le contre-espionnage russe est subordonné au FSB ( Service fédéral Sécurité), et donc le champ de ses activités s'est considérablement élargi. En particulier, les agents de contre-espionnage participent souvent à l'élaboration et à la mise en œuvre d'opérations de lutte contre la vente de stupéfiants ou des armes.
Aucun combattant n'est inclus dans le contre-espionnage militaire armée régulière, ils servent ici exclusivement sous contrat. Ceux qui souhaitent rejoindre les rangs des agents de contre-espionnage doivent d'abord être diplômés d'établissements d'enseignement spéciaux relevant du FSB de Russie, puis se soumettre à un processus de sélection rigoureux, au cours duquel le personnel qui ne sera pas en mesure d'accomplir à l'avenir les tâches assignées aux agents de contre-espionnage est éliminé. . Par conséquent, seuls les meilleurs parmi les meilleurs peuvent obtenir un contrat au sein du service de contre-espionnage militaire du FSB.
Cela est compréhensible, car un officier de contre-espionnage militaire doit avoir non seulement de bonnes caractéristiques physiques et des compétences de combat, mais aussi des compétences pointues. pensée analytique, ce qui vous permettra d'accepter dans presque toutes les situations la bonne décision. La discrétion est l'un des plus qualités nécessaires pour un officier du contre-espionnage militaire du FSB, car il doit très souvent se retrouver dans des situations atypiques, voire extrêmes.
Le jour du contre-espionnage militaire russe, ses employés reçoivent les félicitations des plus hauts responsables de l'État, ainsi que de leur commandement immédiat. En 2013, le contre-espionnage militaire russe fêtera son 95e anniversaire ; pendant toute cette période, les employés du service ont veillé à la paix des citoyens de l'URSS et de la Russie. Même pendant leurs vacances professionnelles - le jour du contre-espionnage militaire - ces personnes n'ont pas le droit de se détendre et de continuer à effectuer leur difficile service.
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Les professions militaires sont diverses. L'armée compte des médecins, des signaleurs, des pilotes et des ingénieurs. Un endroit spécial dans les affaires militaires, il occupe la spécialité d'officier de renseignement. Les personnes impliquées dans le contre-espionnage militaire travaillent pour le bénéfice et la sécurité de leur pays. Ils ont leurs propres vacances professionnelles. Ainsi, nos compatriotes célèbrent chaque année le 19 décembre.
Émergence du service
Les origines de l'unité militaire spéciale dont il sera question dans ce document remontent à 1918. Puis, à la fin des années 10. Au XXe siècle, il n'existait pas de contre-espionnage à part entière tel que nous le connaissons aujourd'hui, mais sur le territoire du pays fonctionnaient néanmoins des organes de contrôle militaire, qui étaient sous l'autorité directe du Conseil militaire révolutionnaire. En outre, des combattants irréconciliables contre la contre-révolution ont agi au sein de l'État, appelés commissions d'urgence (en abrégé Tcheka). Ces derniers ont vu le jour grâce à l'initiative de représentants de l'organisation du Conseil des commissaires du peuple de la RSFSR et ont exercé les fonctions qui leur étaient assignées sur différents fronts, notamment celui de l'Est.
Tout ce qui précède s’est produit au cours de l’été 1918. En décembre, la situation actuelle avait quelque peu changé. Le 19, une résolution du Bureau du Comité Central du PCR (b) est apparue et est entrée en vigueur, selon laquelle les commissions d'urgence basées dans l'armée et sur les fronts étaient combinées avec les organes de contrôle militaire. En conséquence, un fondamentalement formé nouvel orgue, qui s'appelait le Département spécial de la Tchéka relevant du Conseil des commissaires du peuple de la RSFSR. C'est cette date - la date de l'émergence de l'association militaire susmentionnée - qui est considérée comme l'anniversaire de l'armée moderne. Contre-espionnage russe, et c’est pourquoi les salariés de l’organisation célèbrent leur fête professionnelle le 19 décembre, ni plus tôt ni plus tard.
Développement de services
Pendant la guerre civile, le Département spécial de la Tchéka a continué à exercer les fonctions d'agence de contre-espionnage. À partir du milieu de l'été 1919, elle fut dirigée par F.E. Dzerjinski. L'organisme disposait d'un certain nombre de pouvoirs importants ; absolument tous les types de renseignement et d'actions contre-révolutionnaires relevaient de sa compétence. Le 14 janvier 1921, apparaît une organisation appelée Direction opérationnelle secrète de la Tchéka. Un département spécial de la Tchéka est devenu la base du corps du pouvoir militaire nouvellement créé. La Direction était dirigée par V.R. Menjinski, qui occupait le poste de chef du département spécial de la Direction.
Après ces bouleversements, le Département spécial de la Tchéka acquit des responsabilités encore plus étendues. Désormais, ses employés étaient chargés du contre-espionnage à la fois dans l'Armée rouge et, en outre, dans Marine. De plus, des représentants du prototype du moderne qui nous intéresse organisation militaire a dû résister aux bandits politiques opérant dans Terres soviétiques, et agir des actions concrètes, qui ne permettent pas aux États étrangers d'effectuer des reconnaissances sur nos territoires. La part du lion des unités du département spécial de la Tchéka se concentrait à cette époque sur la lutte contre l'espionnage.
Mesures de réorganisation
Début mai 1922, tous les départements spéciaux qui existaient alors furent divisés. En conséquence, des unités de contre-espionnage du GPU ont vu le jour. Ainsi, le conseil d'administration du GPU a mis en œuvre la décision prise lors de la réunion.
Deux mois plus tard, le contre-espionnage soviétique acquit une relative indépendance. Le poste de premier chef du corps renouvelé a été pris par l'ingénieur A.Kh. Artouzov. Les activités de cette association étaient alors principalement dirigées contre les rebelles et les espions étrangers. L'équipe nationale de contre-espionnage se distinguait par sa composition internationale, prenant en compte les spécificités de l'Union soviétique comme État multinational. Les personnes travaillant dans cette organisation ont mené de nombreuses opérations militaires qui sont entrées dans l'histoire comme brillantes et ont acquis une renommée.
À l'automne 1930, le système de contre-espionnage est victime d'une réorganisation. Les départements précédemment disparus, à savoir les départements de l'Est et du contre-espionnage, sont revenus au département spécial. Parallèlement, l'organisation qui nous intéressait avait nouvelle structure(les succursales ont été remplacées par des départements) et le personnel a été mis à jour. Désormais, le chef immédiat du corps est devenu Y.K. Olsky. Il est vrai que mars 1931 marqua le retour de l'ancien caractéristiques structurelles organisation militaire, quoique en détail. Par la suite, il y a eu de nombreux autres remaniements et changements parmi les commandants du contre-espionnage soviétique.
Dans les points chauds
Il convient particulièrement de noter la contribution des employés de l'organisation militaire au cours des années de batailles sanglantes qui se sont déroulées à la fois sur le territoire de notre pays et dans des États amis avec la participation de soldats soviétiques. Tout d’abord, il convient de mentionner les activités du contre-espionnage russe pendant la Grande Guerre patriotique. La lutte contre le fascisme est devenue un véritable test de la force de nos agents du contre-espionnage. Le 19 avril 1943, au milieu des hostilités, surgit la célèbre direction principale du contre-espionnage de l'ONG « Smersh » (traduit par « Mort aux espions »). Les tâches assignées à la nouvelle organisation militaire sont claires pour tous : il s'agit avant tout de lutter contre les terroristes, les saboteurs et, en fait, les espions envoyés dans l'Union depuis l'étranger, et aussi d'empêcher par tous les moyens la pénétration des renseignements ennemis. officiers dans leurs territoires d'origine, de l'autre côté de la ligne de front. Les employés de Smersh ont travaillé rapidement et harmonieusement. Selon les données disponibles aujourd'hui, ils ont pu détecter plus de 1 000 agents étrangers.
Autre point chaud où ces braves gens ont travaillé, c'est en Afghanistan. Comme on le sait, ils étaient présents dans cet État pour assurer la sécurité de l'armée soviétique. Les agents du contre-espionnage russes ont également dû mener une importante opération antiterroriste dans le Caucase du Nord. Les agents du contre-espionnage russes ont déployé des efforts incroyables à cette époque pour garantir que les soldats ordinaires et les représentants officiers sont morts aussi rarement que possible aux mains de l'ennemi.
Les fonctions de l’organisation militaire moderne, dont vous avez fait connaissance dans cet article, ne diffèrent pratiquement pas de celles exercées par leurs prédécesseurs au cours des époques passées. Cependant, les agents actuels du contre-espionnage sont également obligés, entre autres, de lutter contre les droit russe trafic de drogue et d'armes. Leur attention est concentrée sur les intentions des services spéciaux étrangers à caractère subversif et de renseignement, des organisations extrémistes, dont les actions peuvent affecter directement le personnel militaire national.
