Avec Byzance, elle devint l’État le plus prospère de la Méditerranée tout au long du Moyen Âge. Califat arabe, créé par le prophète Mohammed (Muhammad, Mohammed) et ses successeurs. En Asie, comme en Europe, des formations étatiques militaro-féodales et militaro-bureaucratiques sont apparues sporadiquement, en règle générale, à la suite de conquêtes et d'annexions militaires. C'est ainsi qu'est né l'empire moghol en Inde, l'empire de la dynastie Tang en Chine, etc. Un rôle d'intégration important revient à la religion chrétienne en Europe, au bouddhisme dans les États d'Asie du Sud-Est et à l'islam dans la péninsule arabique.

La coexistence de l'esclavage domestique et d'État avec des relations féodales et tribales s'est poursuivie dans certains pays asiatiques au cours de cette période historique.

La péninsule arabique, où est né le premier État islamique, est située entre l'Iran et Afrique du Nord-Est. A l'époque du prophète Mahomet, né vers 570, elle était peu peuplée. Les Arabes étaient alors un peuple nomade et, avec l'aide de chameaux et d'autres bêtes de somme, assuraient le commerce et les liaisons caravanières entre l'Inde et la Syrie, puis l'Afrique du Nord et l'Afrique. Pays européens. Les tribus arabes étaient également soucieuses d'assurer la sécurité des routes commerciales avec les épices et l'artisanat orientaux, et cette circonstance a servi facteur favorable formation de l’État arabe.

1. L’État et le droit au début du califat arabe

Des tribus arabes de nomades et d'agriculteurs habitaient le territoire Péninsule arabique depuis l'Antiquité. Basé sur les civilisations agricoles du sud de l'Arabie dès le 1er millénaire avant JC. surgi premiers états, semblables aux anciennes monarchies orientales : le royaume sabéen (VII-II siècles avant JC), Nabati (VI-I siècles). Dans les grandes villes commerçantes, l'autonomie urbaine s'est formée selon le type de polis d'Asie Mineure. L'un des derniers premiers États sud-arabes, le royaume himyarite, tomba sous les coups de l'Éthiopie puis des dirigeants iraniens au début du VIe siècle.

Aux VIe-VIIe siècles. la majeure partie des tribus arabes était au stade de l'administration supracommunautaire. Les nomades, les commerçants, les agriculteurs des oasis (principalement autour des sanctuaires) réunissaient famille par famille en grands clans, clans - en tribus. Le chef d'une telle tribu était considéré comme un ancien - un seid (cheikh). Il était le juge suprême, le chef militaire et le chef général de l'assemblée du clan. Il y avait aussi une réunion des anciens – le Majlis. Des tribus arabes se sont également installées en dehors de l'Arabie - en Syrie, en Mésopotamie, aux frontières de Byzance, formant des unions tribales temporaires.

Le développement de l’agriculture et de l’élevage conduit à une différenciation foncière de la société et au recours au travail servile. Les chefs de clans et de tribus (cheikhs, seids) fondent leur pouvoir non seulement sur les coutumes, l'autorité et le respect, mais aussi sur le pouvoir économique. Parmi les Bédouins (habitants des steppes et semi-déserts) il y a les Salukhi qui n'ont aucun moyen de subsistance (animaux) et même les Taridi (voleurs) qui ont été expulsés de la tribu.

Les idées religieuses des Arabes n’étaient réunies dans aucun système idéologique. Fétichisme, totémisme et animisme se confondaient. Le christianisme et le judaïsme étaient répandus.

Dans le VI Art. sur la péninsule arabique, il y avait plusieurs États pré-féodal indépendants. Les anciens des clans et la noblesse tribale concentraient de nombreux animaux, notamment des chameaux. Dans les régions où l'agriculture était développée, un processus de féodalisation s'est produit. Ce processus a englouti les cités-États, en particulier la Mecque. Sur cette base, un mouvement religieux et politique est né : le califat. Ce mouvement était dirigé contre les cultes tribaux visant à créer une religion commune avec une seule divinité.

Le mouvement califique était dirigé contre la noblesse tribale, entre les mains de laquelle se trouvait le pouvoir dans les États arabes pré-féodal. Il est apparu dans les centres de l'Arabie où système féodal a acquis un plus grand développement et une plus grande importance - au Yémen et dans la ville de Yathrib, et a également couvert La Mecque, où Mahomet était l'un de ses représentants.

La noblesse de La Mecque s'est opposée à Mahomet et, en 622, il fut contraint de fuir à Médine, où il trouva le soutien de la noblesse locale, mécontente de la concurrence de la noblesse de La Mecque.

Quelques années plus tard, la population arabe de Médine intègre la communauté musulmane, dirigée par Mahomet. Il remplissait non seulement les fonctions de souverain de Médine, mais était également un chef militaire.

L'essentiel nouvelle religion consistait à reconnaître Allah comme une seule divinité et Muhammad comme son prophète. Il est recommandé de prier chaque jour, de compter un quarantième de ses revenus au profit des pauvres et de jeûner. Les musulmans doivent prendre part à la guerre sainte contre les infidèles. L'ancienne division de la population en clans et tribus, à partir de laquelle presque toutes les formations étatiques commençaient, a été remise en cause.

Mahomet a proclamé la nécessité d'un nouvel ordre excluant les conflits intertribales. Tous les Arabes, quelle que soit leur origine tribale, étaient appelés à former une seule nation. Leur chef devait être le prophète-messager de Dieu sur terre. Les seules conditions pour adhérer à cette communauté étaient la reconnaissance de la nouvelle religion et le strict respect de ses instructions.

Mahomet rassembla rapidement un nombre important de disciples et déjà en 630, il réussit à s'installer à La Mecque, dont les habitants étaient alors imprégnés de sa foi et de ses enseignements. La nouvelle religion s'appelait Islam (paix avec Dieu, soumission à la volonté d'Allah) et se répandit rapidement dans toute la péninsule et au-delà. Dans leurs communications avec les représentants d'autres religions – chrétiens, juifs et zoroastriens – les adeptes de Mahomet ont maintenu la tolérance religieuse. Au cours des premiers siècles de la propagation de l'Islam, un dicton du Coran (sourate 9.33 et sourate 61.9) à propos du prophète Mahomet, dont le nom signifie « don de Dieu », a été frappé sur les monnaies omeyyades et abbassides : « Mahomet est le messager de Dieu, que Dieu a envoyé avec des instructions sur le droit chemin et avec une vraie foi, afin de l'élever au-dessus de toutes les religions, même si les polythéistes n'en sont pas satisfaits.

Les nouvelles idées trouvèrent d’ardents partisans parmi les pauvres. Ils se sont convertis à l’islam parce qu’ils avaient depuis longtemps perdu confiance dans le pouvoir des dieux tribaux, qui ne les protégeaient pas des désastres et de la dévastation.

Au départ, le mouvement était personnage folklorique, qui a effrayé les riches, mais cela n'a pas duré longtemps. Les actions des adeptes de l'Islam ont convaincu la noblesse que la nouvelle religion ne menaçait pas ses intérêts fondamentaux. Bientôt, les représentants des élites tribales et commerciales sont devenus partie intégrante de l’élite dirigeante musulmane.

À cette époque (20 à 30 ans du VIIe siècle), la formation organisationnelle de la communauté religieuse musulmane, dirigée par Mahomet, était achevée. Les unités militaires qu’elle a créées ont combattu pour l’unification du pays sous la bannière de l’Islam. Les activités de cette organisation militaro-religieuse acquièrent progressivement un caractère politique.

Après avoir d'abord uni les tribus de deux villes rivales - La Mecque et Yathrib (Médine) - sous son règne, Mahomet a mené la lutte pour unir tous les Arabes dans une nouvelle communauté semi-étatique et semi-religieuse (umma). Au début des années 630. une partie importante de la péninsule arabique a reconnu le pouvoir et l'autorité de Mahomet. Sous sa direction, une sorte de proto-État a émergé avec le pouvoir spirituel et politique du prophète à la fois, s'appuyant sur les pouvoirs militaires et administratifs de nouveaux partisans - les Muhajirs.

Au moment de la mort du prophète, presque toute l'Arabie était tombée sous son règne, ses premiers successeurs - Abu Bakr, Omar, Osman, Ali, surnommés les califes justes (de "calife" - successeur, adjoint) - restaient avec lui en termes amicaux et liens familiaux. Déjà sous le calife Omar (634 - 644), Damas, la Syrie, la Palestine et la Phénicie, puis l'Égypte, furent annexées à cet État. À l’est, l’État arabe s’est étendu à la Mésopotamie et à la Perse. Au cours du siècle suivant, les Arabes ont conquis l'Afrique du Nord et l'Espagne, mais n'ont pas réussi à conquérir Constantinople à deux reprises. Ils ont ensuite été vaincus en France à Poitiers (732), mais ont maintenu leur domination en Espagne pendant sept siècles supplémentaires.

30 ans après la mort du prophète, l'Islam était divisé en trois grandes sectes, ou mouvements - les sunnites (qui s'appuyaient pour les questions théologiques et juridiques sur la Sunna - un recueil de légendes sur les paroles et les actes du prophète), les chiites (se considéraient comme des adeptes et des représentants plus précis des vues du prophète, ainsi que comme des exécuteurs plus précis des instructions du Coran) et les Kharijites (qui prirent comme modèle les politiques et les pratiques des deux premiers califes - Abu Bakr et Omar).

Avec l’expansion des frontières de l’État, les structures théologiques et juridiques islamiques ont été influencées par des étrangers plus instruits et des personnes d’autres confessions. Cela a affecté l’interprétation de la Sunna et du fiqh (législation) étroitement lié.

La dynastie des Omeyyades (à partir de 661), qui réalisa la conquête de l'Espagne, transféra la capitale à Damas, et la dynastie abbasside qui les suivit (descendants du prophète nommé Abba, à partir de 750) régna depuis Bagdad pendant 500 ans. Vers la fin du Xe siècle. L'État arabe, qui avait auparavant uni les peuples des Pyrénées et du Maroc à Fergana et à la Perse, était divisé en trois califats : les Abbassides à Bagdad, les Fatimides au Caire et les Omeyyades en Espagne.

L'État émergent a décidé l'un des tâches les plus importantes, face au pays - surmonter le séparatisme tribal. Vers le milieu du VIIe siècle. l'unification de l'Arabie était en grande partie achevée.

La mort de Mahomet soulève la question de ses successeurs au pouvoir chef suprême Musulmans À cette époque, ses plus proches parents et associés (noblesse tribale et marchande) s'étaient regroupés en un groupe privilégié. Parmi elle, ils ont commencé à choisir de nouveaux dirigeants musulmans individuels - les califes («députés du prophète»).

Après la mort de Mahomet, l'unification des tribus arabes s'est poursuivie. Le pouvoir dans l'union tribale a été transféré à l'héritier spirituel du prophète - le calife. Les conflits internes ont été supprimés. Sous le règne des quatre premiers califes (« justes »), le proto-État arabe, s’appuyant sur l’armement général des nomades, commença à se développer rapidement aux dépens des États voisins.

§ 16. Califat arabe

Vous découvrirez

· À propos de la nature et de la population de la péninsule arabique.

· Comment est né l’Islam et quel rôle a-t-il joué dans la vie des Arabes ?

· Pourquoi les Arabes ont-ils réussi à conquérir grandes surfaces en Asie, en Afrique et en Europe.

· Quelle est la contribution de la culture arabe au trésor du monde.

1. La péninsule arabique et sa population

La majeure partie de la vaste péninsule arabique, soit une superficie équivalente à un quart de l’Europe, est constituée de déserts et de steppes. L'Arabie est divisée en plusieurs régions aux conditions naturelles différentes. Au sud-ouest de la péninsule s'étend le Yémen avec des terres fertiles, une riche végétation tropicale, haute densité population qui a longtemps vécu de la culture des champs et du jardinage. Le milieu de la péninsule est le Nejd (« Plateau »), un immense plateau aride où seul l'élevage nomade est possible. Il n'y a pas de rivières ici, seulement des lits asséchés, parfois remplis de ruisseaux de pluie. Les gens reçoivent de l’eau vitale provenant exclusivement de puits. La longue bande le long de la mer Rouge - Hijaz (« Frontière ») - ne convient qu'à la culture en plein champ dans des oasis individuelles. Des étendues infinies, notamment à la périphérie du plateau, restent inhabitées.

Les conditions naturelles de la péninsule arabique ont fait que la plupart des Arabes étaient des nomades - Bédouins(« Les habitants du désert ») qui élevaient des chèvres, des moutons et des chameaux. Il est impossible d'imaginer la vie d'un Bédouin sans chameau ; cet animal est un compagnon indissociable et un moyen de subsistance pour les Arabes nomades.

Le chameau est parfaitement adapté à la vie dans le désert et peut rester sans eau pendant plusieurs jours. Le Bédouin mange son lait et sa viande et porte des vêtements en poil de chameau. Il n’y a pas de bois ni aucun autre combustible dans le désert ; les Bédouins utilisent du fumier de chameau. Les nomades vivaient dans des tentes en feutre de chameau ; les harnais, les selles et les chaussures étaient fabriqués en peau de chameau. Au cours de leurs voyages, les chameaux, que les Bédouins appelaient « navires du désert », transportaient des marchandises et des trésors familiaux. Le chameau régnait sur l'argent comme unité de calcul. Les Arabes croyaient et savaient : si l'eau venait à manquer ou si la caravane se perdait dans le désert, ils devaient laisser passer un chameau - il trouverait de l'eau et un chemin.

Les Bédouins vivaient en tribus , Qui étaient divisés en clans et en familles. Ils avaient de la noblesse - Cheikhs et Saïd, Qui possédait de grands troupeaux, des esclaves et recevait une grande part du butin pendant les guerres. Tous les membres d'une tribu se considéraient comme des parents. La plupart des Arabes adoraient divers dieux tribaux : il n’existait pas parmi eux de religion unique. Parmi les vénérés figuraient le dieu de la guerre et de la fertilité Astar, la déesse de la lune Sin et la déesse mère Lat. Les Arabes considéraient les créatures artificielles comme des personnifications de leurs dieux. idoles de pierre et des piliers en pierre naturelle. Il y avait aussi quelques partisans du judaïsme et du christianisme.

À travers le Hedjaz, le long de la mer Rouge, passait une ancienne route commerciale allant de la Méditerranée à l'Afrique et à l'Inde, sur laquelle de grands centres commerciaux, transformées en villes - La Mecque, Yathrib, etc. La Mecque était particulièrement importante car elle était la principale halte des caravanes. Ses habitants vivaient dans de grandes maisons en pierre. Chaque année en Arabie, au printemps, les guerres et les attaques de banditisme cessaient pendant quatre mois et la paix universelle était établie. Actuellement, tous les Arabes peuvent visiter le principal sanctuaire de La Mecque - Kaaba(Traduit de l'arabe par « Cube »), une météorite noire était incrustée dans le mur. Parallèlement, divers concours et une grande foire ont lieu dans la ville.

A la fin du VIe siècle. La société arabe était en crise. La population de la péninsule a augmenté et les terres ont manqué. Le commerce a diminué en raison des attaques des Iraniens, qui cherchaient à établir des routes commerciales le long de la côte du golfe Persique et à enrichir leur pays. La détérioration des conditions de vie a poussé les Arabes à l'idée de la nécessité de s'unir afin de lutter ensemble pour une existence meilleure, mais diverses croyances tribales s'y sont opposées.

2. L'émergence de l'Islam et l'unification des Arabes

unification arabe contribué à l'émergence d'une nouvelle religion - Islam. Le fondateur de l'Islam était Mahomet(570 - 632) Ce nom signifie « inspiré », « prophète ». En Europe, on l'appelait Mohammed.

Mahometa affirmé que les principales dispositions de la nouvelle foi lui avaient été transmises par Dieu. Ses disciples et disciples ont écrit ses paroles. Après la mort de Mahomet, tous ces documents furent rassemblés dans un seul livre. Coran(Traduit de l'arabe - "lecture").

Habitant de La Mecque, Muhammad appartenait à une famille pauvre. À l’âge de six ans, il est devenu orphelin et est devenu berger. Par la suite, Muhammad a obtenu un emploi pour gérer les affaires commerciales de la riche veuve Khadija et a commencé à voyager avec des caravanes marchandes. Bientôt, il épousa sa maîtresse et devint riche. Après un certain temps, Mahomet a commencé à dire qu'il avait entendu la voix de Dieu, qui lui avait ordonné d'abandonner le commerce et de prêcher une nouvelle religion. Mahomet affirmait qu'il était un instrument de Dieu, le successeur des prophètes Abraham, Moïse et Jésus. Vers 630, il commença à prêcher l’Islam (traduit de l’arabe par « Soumission »). Tous les habitants de La Mecque n'ont pas apprécié les appels de Mahomet à donner leurs biens aux pauvres et aux esclaves libres. Il a été contraint de déménager à Yathrib, le rival de La Mecque. Yathrib, dont les habitants ont accepté Mahomet en 622, a commencé à s'appeler Médine - la ville du prophète. Depuis lors, à partir de l'année de l'Hégire, comme on l'appelle Musulmans(Ceux qui professent l’Islam), le temps est compté dans les pays musulmans. Les enseignements de Mahomet se répandirent rapidement et, en 630, il revint victorieux à La Mecque. En 632, Mahomet mourut. Sa tombe à Médine, comme la Kaaba, est le plus grand sanctuaire des musulmans. Selon une légende religieuse, après la mort du prophète, lui et son cheval descendirent au ciel.

La principale exigence religieuse de Mahomet envers les Arabes était d'abandonner le culte de divers dieux tribaux et de reconnaître l'existence d'un dieu unique : Allah. "Il n'y a de dieu qu'Allah et Mahomet est son prophète" - la principale formule religieuse de l'Islam. L’influence des religions juive et chrétienne sur l’Islam se reflète dans la reconnaissance de Moïse et de Jésus comme prophètes et prédécesseurs de Mahomet. La ville sainte des juifs et des chrétiens – Jérusalem – était également reconnue par les musulmans. Pour être musulman, il faut reconnaître et accomplir cinq principes de base:

1) croire en l'existence d'un seul dieu - Allah ;

2) effectuer la prière obligatoire cinq fois par jour ;

3) une fois par an, respecter le jeûne obligatoire - Ramadan - de l'aube au coucher du soleil ;

4) pour vous libérer des péchés, dépensez un cinquième de vos bénéfices en aumône ;

5) faites un pèlerinage (Visite des lieux saints) à la Mecque et à Médine une fois dans votre vie.

Temple de la Kaaba. La Mecque, vue moderne

MahometIl a également présenté le « testament de la guerre sainte ». Il a désigné les Juifs et les chrétiens comme les détenteurs des Écritures (les Saintes Écritures), avec lesquels il est nécessaire de mener de nobles disputes, mais il a appelé à la destruction des païens.

Au début de sa prédication, Mahomet condamnait les riches, mais y abandonna plus tard. Le Coran dit que l’inégalité entre les gens est établie par Dieu et qu’un musulman ne devrait pas envier quelqu’un de plus riche.

Hasidim (paroles et instructions) du prophète Mahomet

1. Celui que la prière n'empêche pas de mauvaises actions s'est éloigné de Dieu.

2. Le plaisir de peu est une richesse inépuisable.

3. Le paradis est sous les pieds des mères.

4. La honte vient de la foi.

5. Les yeux secs sont le signe d’un cœur dur.

6. Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui vous appellent au bien.

7. C'est une grande trahison si tu ne dis rien à ton frère, et qu'il (le croyant) confirme ce que tu as dit, et que tu lui mentes.

8. Pour devenir menteur, il suffit de répéter tout ce que l'on entend.

9. Pour devenir ignorant, il suffit de dire tout ce que l'on sait.

10. La convivialité envers les gens est la moitié de l'esprit.

11. Bien demander, c'est savoir à moitié.

12. Recherchez la connaissance même en Chine, la poursuite de la connaissance est le devoir de chaque homme et femme musulman.

13. L'enseignant et l'élève sont amis dans les bonnes actions.

14. Quiconque est mort en défendant ses biens est un saint martyr.

15. La propriété d'un musulman est le sang d'un musulman.

16. La pauvreté est le seuil de la déception et l’envie peut changer le but d’une personne.

1. Quelle est votre attitude à l'égard des instructions de Mahomet à ses disciples ?

Après son expulsion de La Mecque, Mahomet a commencé à plaider en faveur de l’unification de tous les Arabes en une seule communauté musulmane. La guerre éclate entre Médine et La Mecque. La plupart des habitants ordinaires soutenaient le prophète, de sorte que la noblesse fut forcée de se soumettre à Mahomet et de le laisser entrer dans la ville. En 630, après le retour du prophète à La Mecque, la plupart des tribus arabes reconnurent le pouvoir de Mahomet et se convertirent à l'islam.

Après être entré à La Mecque, Mahomet s'est dirigé vers le sanctuaire principal - la Kaaba. Après l'avoir montée sept fois à cheval, il toucha la pierre noire avec son bâton et dit : « La vérité est venue, que le mensonge disparaisse ! Il ordonna en outre la destruction de près de 300 idoles tribales différentes entourant la Kaaba. Mahomet a déclaré la Kaaba le principal sanctuaire de tous les musulmans. Il a interdit aux Arabes, juifs et chrétiens non croyants de s'y rendre. Chaque musulman, comme l'a dit Mahomet, doit visiter la Kaaba au moins une fois dans sa vie. Il a été reconnu comme le sanctuaire principal car traductions arabes La Kaaba a été construite par « l'ancêtre des Juifs » Abraham pour son fils Ismail, que les Arabes considéraient comme leur ancêtre. Abraham, comme les musulmans, croyait en un dieu à qui il avait dédié ce temple, et les païens, selon Mahomet, ont ensuite profané le sanctuaire.

Maintenant La Kaaba est située au centre de la mosquée Al-Haram (« Sainte »). Il s'agit d'un bâtiment cubique en pierre de la hauteur d'un immeuble de cinq étages. Il contient la « pierre noire » donnée par Dieu à Adam, le premier homme sur terre.

Ainsi, sous la bannière de l’Islam, Mahomet a uni les tribus arabes. Au moment de la mort de Mahomet, il dirigeait la plupart tribus qui habitaient l'Arabie.

3. Conquêtes des Arabes à l'époque des premiers califes

Après la mort du prophète, des disputes de succession éclatèrent entre ses anciens partisans et la noblesse médinoise. Après tout, la question n’était pas seulement de savoir qui serait le chef religieux, mais aussi qui dirigerait l’État qu’il avait créé. Finalement, il fut décidé que l'État serait gouverné califes- "Députés du Prophète". Par la suite, tous les dirigeants arabes se sont appelés ainsi. Les quatre premiers califes, qui régnèrent de 632 à 661, étaient des amis proches et des parents de Mahomet.

Les califes ont appelé le peuple à mener une campagne pour propager l'islam, promettant à chacun une récompense pendant la vie et après la mort. Le monde islamique passe à l’offensive : l’ère des conquêtes arabes commence. D'importantes saisies furent réalisées sous le règne du deuxième calife - homard(634 - 644) Les Arabes ont conquis la Syrie, la Palestine, l'Égypte et la Libye depuis Byzance et depuis l'Iran - une partie importante de ses terres occidentales jusqu'à la Transcaucasie. Il existe une légende selon laquelle, après la conquête de l'Égypte, le calife Omar ordonna la destruction du célèbre Alexandrie bibliothèque, disant : « Tout ce qui correspond au Coran dans les livres anciens s'y trouve, et ce qui ne correspond pas n'est pas exigé par les musulmans. »

Les succès militaires des Arabes ont été facilités par leur supériorité en tactiques militaires. Ils ont créé cavalerie légère de première classe, qui, avec des attaques rapides, a terrifié l'infanterie ennemie et n'a pas moins réussi à attaquer la cavalerie lourde ennemie. Son apparition a été rendue possible grâce à l'invention des étriers par les Chinois. C'est en s'appuyant sur eux que les cavaliers arabes coupaient leurs ennemis presque en deux avec leurs sabres. Un rôle important a également été joué par le fait que les conquêtes des Arabes ont pris la forme d'une « guerre sainte au nom d'Allah ». Tous ceux qui sont morts dans cette guerre, comme le disaient les califes, se sont retrouvés au paradis et ont reçu le bonheur éternel. Les succès militaires ont inspiré de nouvelles campagnes. Dans les pays conquis, les Arabes se sont d’abord emparés des biens des riches, de sorte que la majorité des esclaves les considéraient comme des libérateurs. Les Arabes ont donné la liberté religieuse à la population des pays conquis, mais en même temps, avec divers avantages, ils ont encouragé la conversion des résidents locaux à la foi musulmane. À la suite des conquêtes, un immense État est né - Califat arabe.

Déjà sous les premiers califes, une lutte pour le pouvoir s'est développée dans le califat arabe. Elle s'est particulièrement intensifiée pour le troisième calife vieux et faible - Osman(644 - 656) et le quatrième calife - Ali(656 - 661) Ils furent tous deux tués par des conspirateurs. Après cela, le gouverneur de Syrie, Muawiyah du clan Umayyah, s'empara du trône. Il est devenu le fondateur d'une nouvelle Dynastie omeyyade. Alors ça a commencé nouvelle période dans l'histoire du califat arabe.

Conquête arabe VII - IX Art. Formation du califat

4. Omeyyades et Abbassides

Mouawiyahrefusa de vivre à La Mecque ou à Médine et resta à Damas, qui devint la capitale du califat. Le califat omeyyade de Damas a duré environ 90 ans (661 - 750) Pendant ce temps, les Arabes augmentèrent considérablement leurs possessions. Vers la fin du VIIe siècle. Les conquérants arabes ont conquis une partie de l’Arménie, le sud de l’Azerbaïdjan et une partie de l’Afrique du Nord. Jusqu'en 711, ils capturèrent toutes les possessions africaines de Byzance à l'ouest de l'Égypte (Libye moderne, Algérie, Tunisie, Maroc) et leur donnèrent le nom arabe Maghreb - « Occident ».

En 711, les Arabes entreprennent la conquête de l’Espagne, où vivaient les Wisigoths. Le commandant Jebel al-Tariq avec 7 000 cavaliers a traversé le détroit des colonnes d'Hercule, qui porte plus tard son nom (Gibraltar). Il bat les Wisigoths et conquiert très rapidement la quasi-totalité de l'Espagne.

Les Arabes tentèrent de conquérir le royaume franc, mais furent vaincus par le maire franc. Charles Martella. L’avancée de l’Islam en Europe occidentale a été stoppée. À l'est, les commandants arabes ont avancé profondément en Asie centrale, ont capturé Khiva, Boukhara, Samarkand, ont conquis l'Afghanistan et la partie nord-ouest de l'Inde dans la ville d'Indus. Les Arabes firent trois campagnes contre Constantinople ; en 717-718, ils la assiègent pendant un an, mais ne purent la conquérir. L'empereur byzantin Léon III l'Isaurien réussit à arrêter les envahisseurs au prix d'une tension extrême des forces de l'empire. À la suite des conquêtes, les frontières du califat omeyyade s'étendaient de océan Atlantiqueà l'Ouest jusqu'à la Chine et l'Inde à l'Est. En taille, le califat arabe dépassait des États aussi anciens que l'Empire romain à son apogée ou l'État d'Alexandre le Grand.

En 750, les Omeyyades furent renversés par la noblesse iranienne et irakienne, mécontente de la domination des dirigeants syro-arabes. Abul-Abbas le Sanglant devint calife, sur les ordres duquel tous les Omeyyades furent détruits. Il a fondé une nouvelle Dynastie Abbasside, quelles sont les règles dans 750 - 1055. La capitale du califat a été transférée à Bagdad en Irak. La période de Bagdad dans l’histoire du califat était appelée « l’âge d’or des Abbassides », le luxe parfois inouï des califes.

La capitale des Abbassides a étonné les contemporains par sa taille, ses nombreux palais et les parcs du calife et de son entourage. Dans la pénombre des parcs, des fontaines gargouillaient et d'étranges oiseaux chantaient.

Sur les immenses marchés de Bagdad, on pouvait rencontrer des marchands des pays les plus reculés du monde : Byzantins, Chinois, Indiens, Malais. Des tissus de soie de Chine, des parfums exotiques d'Inde et des fourrures de pays slaves lointains étaient vendus ici. Les marchands et les marins parlaient de terres lointaines étonnantes. Il n'est pas surprenant que ces deux époques et le calife de Bagdad Harun al-Rashid lui-même soient devenus les prototypes des héros des contes de fées des Mille et Une Nuits.

5. Califat public

Selon les quatre premiers califes, l'État était dirigé par le plus haut responsable religieux, choisi parmi les amis et les parents de Mahomet. Après l’arrivée au pouvoir des Omeyyades, la position de calife est devenue héréditaire. Le califat s'est transformé en une monarchie théocratique et a acquis les traits d'un despotisme oriental- une forme de gouvernement dans laquelle le monarque dispose d'un pouvoir législatif et judiciaire illimité et n'est responsable envers personne de ses actes, affirmée par la violence et la terreur.

Le califat arabe était un État créé à la suite d'une conquête différentes nations. Il n'était possible de les maintenir dans l'obéissance que par la force. Les califes créèrent un énorme armée permanente- jusqu'à 160 000 soldats, et pour leur propre protection - la garde du palais. Selon les lois arabes, toutes les terres appartenaient aux califes ; ils ne les cédaient que temporairement en partie à leurs serviteurs. Après la mort d'un noble, tous ses biens allaient au trésor du calife, et cela dépendait uniquement du désir et de l'affection du calife si le descendant du défunt recevrait un héritage.

Un grand nombre de fonctionnaires surveillaient le paiement des impôts au trésor du calife. Il y avait trois principaux types de taxes :

1)Kharaj - Taxe foncière ;

2)Jizia - Les taxes de capitation payées par les non-musulmans ;

3)zyakyat - Les dîmes qui étaient à la disposition du calife.

Les procédures judiciaires ont été menées sur la base du Coran et de la Sunna - le Livre des ajouts au Coran. Tous les Arabes ne considéraient pas la Sunna comme un livre sacré ayant une signification égale à celle du Coran. À l’époque des Omeyyades, le monde musulman s’est divisé en Sunnites, Qui a accepté la Sunna et soutenu le calife, et Chiites, Qui n'a pas reconnu la Sunna et n'a pas soutenu les Omeyyades.

Comme tous les empires précédents créés à la suite de conquêtes, le califat arabe s’est décomposé et s’est effondré. Plusieurs raisons ont conduit à l’effondrement du califat arabe. Premièrement, Le Califat a uni par la force les peuples qui avaient histoire différente et culturelle. Depuis qu’ils sont sous domination arabe, leur lutte pour l’indépendance ne s’est pas arrêtée. Deuxièmement Le pouvoir des califes, qui se plongeaient dans un luxe inouï et transféraient le contrôle de l'État à leurs associés, s'affaiblissait à mesure qu'ils avançaient. Émirs(Les gouverneurs des califes), qui régnaient localement, tentaient de rendre héréditaires leurs possessions et leur pouvoir, atteindre l'indépendance du calife.

Tout cela a conduit au fait que de la fin du VIIIe siècle. au début du XIe siècle. Les califes perdirent la plupart de leurs biens. B1055 Bagdad fut conquise par les Turcs Seldjoukides. le califat a cessé d'exister.

Effondrement du califat arabe

6. Culture califale

La période du califat arabe a enrichi le monde de réalisations culturelles exceptionnelles. Bien que nous appelions cette culture arabe, ce n’est pas tout à fait vrai, car elle a absorbé les cultures des peuples conquis par les Arabes. Les Arabes ont fait preuve d’une rare capacité à assimiler les connaissances et les traditions des peuples conquis. De plus, ils ont pu combiner des réalisations culturelles différents pays en un tout basé sur l’Islam et l’arabe. L'arabe est devenu la langue officielle : des documents ont été rédigés, des négociations ont été menées et des prières ont été menées. De plus, il est devenu la langue scientifique et culturelle de tout l’Orient musulman.

Échantillon de calligraphie arabe

La contribution la plus significative a été apportée par les Arabes au développement des ressources naturelles, sciences exactes, philosophie et médecine. Ils étudièrent et traduisirent les œuvres arabes d'Aristote, Hippocrate, Euclide et Ptolémée. Les Européens se sont familiarisés avec les œuvres d'Aristote en traduisant le latin de l'arabe. À Bagdad, Cordoue et Le Caire, il y avait des écoles supérieures dans lesquelles les sciences profanes étaient étudiées en même temps que le Coran. Ces universités sont devenues des modèles pour les futures universités d’Europe occidentale. Il y avait d'immenses bibliothèques (Le Caire, Cordoue, etc.), où étaient rassemblés des milliers de livres. La diffusion rapide des livres a été facilitée par le fait qu'au VIIIe siècle. Les Arabes ont emprunté à la Chine l’art de la fabrication du papier. De grands observatoires fonctionnaient à Bagdad, Damas et Samarkand. Les astronomes arabes ont découvert de nombreuses étoiles, dressé des cartes du ciel étoilé et déterminé la circonférence de la Terre.

Page de livre manuscrite arabe

Les mathématiciens arabes ont créé l'algèbre ; Ce sont eux qui ont commencé à utiliser largement des nombres inventés en Inde, mais que nous connaissons sous le nom d'arabes.

Les Arabes ont été les premiers à pratiquer la vivisection - dissection d'animaux vivants afin d'étudier les fonctions des parties du corps et les causes des maladies. Dans le domaine de la médecine, Ibn Sina (980-1037), connu en Europe sous son nom, est devenu particulièrement célèbre. nommé d'après Avicenne. Dans son ouvrage principal - "Le Canon de la science médicale" - il a rassemblé l'expérience des peuples anciens, indiens et Asie centrale médecins. Cet ouvrage est devenu pendant de nombreux siècles un ouvrage de référence pour les médecins d’Orient et du Moyen-Orient.

Les voyageurs arabes (Ibn Fadlan, Al-Masudi, Ibn Ruste et autres) furent les premiers à visiter des pays qui n'étaient même pas connus en Europe. Ils ont également laissé des descriptions uniques de la vie Slaves de l'Est aux IXe-Xe siècles. Les voyageurs arabes connaissaient un monde beaucoup plus vaste que les Européens. Pour les voyages en mer, les Arabes ont créé un navire pratique et fiable : un boutre, des cartes précises et des instruments de navigation.

Enfin, pour tous les temps et pour tous les peuples, les « Mille et une nuits » demeurent un attrait inégalé de la littérature arabe, intégrant les contes des différents peuples du monde arabo-musulman.

Divers genres de poésie se sont développés rapidement. L'un des poètes les plus célèbres était Ferdowsi. Il a créé l'immense épopée « Shahname » (« Livre des Rois »), qui décrit les actes des shahs persans.

L’apogée du califat arabe a été marquée par d’importantes constructions. De majestueuses mosquées, le palais des califes, des mausolées, des tombeaux et des forteresses furent construits.

Mausolée des Samanides. Boukhara, Xe siècle

Bâtiment principal Orient musulman il y avait une mosquée. Extérieurement, les mosquées ressemblaient souvent à des forteresses, entourées de murs vierges avec un minimum de décoration. De hauts minarets étaient fixés aux murs des mosquées, d'où les croyants étaient appelés à la prière cinq fois par jour. Cependant, une image complètement différente s’est présentée en entrant dans la mosquée. Au début, les croyants se retrouvaient dans une cour rectangulaire entourée de galeries voûtées. Une fontaine pour les ablutions était souvent placée au centre de la cour. La salle de prière était combinée avec la cour. Le plafond de la salle est soutenu par des rangées de colonnes. La célèbre mosquée de Cordoue (VIII-X siècles) possède environ un millier de colonnes de marbre. Elle était éclairée par 250 lustres sur 7 000 lampes. La mosquée du Caire (XIVe siècle) est considérée comme belle. Le lieu saint de la mosquée est le lapin à fourrure - une niche dans le mur faisant face à la Mecque et très décorée de sculptures ou de mosaïques. Ceux qui prient sont toujours tournés vers la fourrure de l'esclave. Il n'y a pas d'icônes dans les mosquées. Pas de fresques. L'Islam interdit la représentation et l'adoration de Dieu par quelque image que ce soit. Cependant, l'intérieur de la mosquée est richement décoré d'arabesques - lignes entrelacées, formes géométriques et des fleurs. Les arabesques sont réalisées avec des mosaïques, des sculptures et des incrustations. Outre les ornements sur les murs des mosquées, il existe de nombreuses inscriptions (paroles du Coran), qui elles-mêmes ressemblent à l'ornement (ligature). C'est l'art de la calligraphie, que les Arabes maîtrisaient magistralement.

Les Arabes savaient magnifiquement organiser leur vie et leurs loisirs. En combinant les traditions de l’Antiquité, de Byzance et de la Perse, les Arabes ont créé un luxe oriental élégant. Les objets de luxe créés par les artisans arabes (tissus raffinés, céramiques, verrerie, bijoux, armes) étaient convoités dans toute l'immensité de la Chine et de l'Europe. Grand succès La culture arabe a reçu la décoration des palais et des jardins. Les Arabes savaient organiser les loisirs : chasse et festins, échecs et backgammon, musique et danse. Les Arabes possédaient l'invention d'un produit si populaire maintenant instrument de musique comme une guitare. Les bains étaient très populaires parmi les Arabes, qui n'étaient pas seulement un lieu où l'on se lavait, mais aussi une sorte de club où se retrouvaient des amis. À table, les Arabes ont introduit le changement de vaisselle, le lavage des mains et l'utilisation de cure-dents.

La culture arabe a eu grande influence vers l’Europe occidentale. Conquise par les Arabes, l'Espagne est devenue la source à partir de laquelle les connaissances scientifiques se sont répandues dans les pays européens. Les Européens chrétiens venaient étudier à Cordoue, qu'ils appelaient « la beauté éclatante du monde, une jeune ville étrange, brillant dans la splendeur de ses richesses ». De là, ils les ont amenés en Europe, traduits en arabe travaux d'anciens scientifiques. Dans les monastères européens, il existait des centres de traduction de l'arabe vers le latin. Ainsi, grâce aux Arabes, l'Europe médiévale a découvert réalisations scientifiques des époques et des peuples différents. De plus, les Européens ont beaucoup emprunté aux Arabes dans la vie de tous les jours.

Vérifiez si vous vous en souvenez

1. Où est la patrie des Arabes ?
2. Décrire conditions naturelles et la population de la péninsule arabique.
3. Quelles étaient les croyances des Arabes avant la montée de l’Islam ?
4. Qui est considéré comme le fondateur de l’Islam et pourquoi ?
5. Où se trouve le principal sanctuaire des Arabes ? Comment ça s'appelle ?
6. En quelle année a eu lieu l’unification des Arabes sous la direction de Mahomet ?
7. Comment ça s'appelle livre saint Musulmans ?
8. Où étaient dirigées les campagnes militaires arabes ? Quels territoires ont-ils réussi à conquérir ?
9. Pour quel calife les plus grandes conquêtes des Arabes ont-elles été réalisées ?
10. Quelles batailles ont mis fin à l’avancée arabe en Europe ?
11. Quel était le nom de l’État arabe ?
12. Nommez les dynasties des dirigeants de l’État arabe ?
13. Quand le califat arabe a-t-il pris fin ?
14. De quelles réalisations culturelles les Arabes ont-ils enrichi le monde ?

Réfléchissez et répondez

1. Déterminer les raisons de l'émergence de l'Islam. Qu’enseigne la religion musulmane ? Quelles sont les principales dispositions de l’Islam ?
2. Pourquoi l’Islam s’est-il répandu si rapidement parmi les tribus arabes ?
3. Expliquez pourquoi les conquêtes arabes ont été accomplies relativement rapidement et avec peu de forces.
4. En quoi le califat social diffère-t-il du système du royaume franc à l’époque de Clovis ?
5. Qu’est-ce qui a causé l’effondrement et le déclin du califat arabe ?
6. Pourquoi la culture arabe a-t-elle réalisé des réalisations significatives ? Quelles sont ses origines ?

Terminez la tâche

1. Comparez l'Islam et le Christianisme. Identifiez les caractéristiques communes et distinctives.
2. Composer tableau de comparaison: "le développement du califat arabe sous le règne des dynasties omeyyades et abbassides."
3. Élargir le contenu des concepts et des termes : bédouin, émir, califat.
4. Préparez une histoire sur la conquête des Arabes sous les premiers califes.
5. Définir points clés histoire du califat arabe.

Pour les curieux

Pourquoi l’Arabie est-elle devenue le berceau d’une nouvelle religion mondiale ?

Sur le territoire de la péninsule arabique dès le IIe millénaire avant JC. vivaient des tribus arabes qui faisaient partie du groupe de peuples sémitiques. Aux V-VI siècles. ANNONCE Les tribus arabes dominaient la péninsule arabique. Une partie de la population de cette péninsule vivait dans des villes, des oasis et se livrait à l'artisanat et au commerce.

L'autre partie parcourait les déserts et les steppes et se livrait à l'élevage de bétail. Les routes des caravanes commerciales entre la Mésopotamie, la Syrie, l’Égypte, l’Éthiopie et la Judée traversaient la péninsule arabique. L'intersection de ces chemins était l'oasis de la Mecque près de la mer Rouge. Dans cette oasis vivait la tribu arabe Quraysh, dont la noblesse tribale, utilisant situation géographique La Mecque, percevaient des revenus du transit de marchandises à travers leur territoire.

De plus, La Mecque est devenue le centre religieux de l’Arabie occidentale. L'ancien temple préislamique de la Kaaba se trouvait ici. Selon la légende, ce temple aurait été érigé par le patriarche biblique Abraham (Ibrahim) avec son fils Ismail. Ce temple est associé à une pierre sacrée tombée à terre, vénérée depuis l'Antiquité, et au culte du dieu de la tribu Quraysh, Allah (de l'arabe : ilah - maître).

Au VIe siècle. n, e. en Arabie en raison d'un déplacement routes commerciales Le commerce en Iran est en déclin. La population, ayant perdu les revenus du commerce caravanier, a été contrainte de chercher des moyens de subsistance dans l'agriculture. Mais convient pour agriculture il y avait peu de terres. Il fallait les conquérir.

Cela nécessitait de la force et, par conséquent, l’unification de tribus fragmentées, qui adoraient également des dieux différents. La nécessité d'introduire le monothéisme et d'unir les tribus arabes sur cette base est devenue de plus en plus évidente.

Cette idée a été prêchée par les adeptes de la secte Hanif, dont Mahomet (vers 570-632 ou 633), qui est devenu le fondateur d'une nouvelle religion pour les Arabes - l'Islam. Cette religion est basée sur les principes du judaïsme et du christianisme : croyance en un Dieu unique et en son prophète, au Jugement dernier, récompense après la mort, soumission inconditionnelle à la volonté de Dieu (arabe : Islam-soumission).

Les racines juives et chrétiennes de l'Islam sont attestées par les noms de prophètes et d'autres personnages bibliques communs à ces religions : Abraham biblique (Ibrahim islamique), Aaron (Harun), David (Daud), Isaac (Ishak), Salomon (Soliman), Ilya (Ilyas), Jacob (Yakub), Jésus chrétien (Isa), Marie (Maryam), etc. L'Islam partage des coutumes et des interdits communs avec le judaïsme. Les deux religions prescrivent la circoncision des garçons, interdisent de représenter Dieu et les êtres vivants, de manger du porc, de boire du vin, etc.

Au premier stade de son développement, la nouvelle vision religieuse du monde de l'Islam n'était pas soutenue par la majorité des membres de la tribu de Mahomet, et principalement par la noblesse, car ils craignaient que la nouvelle religion ne conduise à la cessation du culte de la Kaaba en tant que religion. centre religieux, et les prive ainsi de revenus. En 622, Mahomet et ses partisans durent fuir les persécutions de La Mecque vers la ville de Yathrib (Médine).

Cette année est considérée comme le début du calendrier musulman. La population agricole de Yathrib (Médine), en concurrence avec les marchands de La Mecque, soutenait Mahomet. Cependant, ce n'est qu'en 630, après avoir rassemblé le nombre requis de partisans, qu'il put former des forces militaires et capturer La Mecque, dont la noblesse locale fut contrainte de se soumettre à la nouvelle religion, d'autant plus qu'elle était convaincue que Mahomet avait proclamé la Kaaba la sanctuaire de tous les musulmans.

Beaucoup plus tard (vers 650), après la mort de Mahomet, ses sermons et ses paroles furent rassemblés dans livre unique Le Coran (traduit de l'arabe signifie lire), devenu sacré pour les musulmans. Le livre comprend 114 sourates (chapitres), qui exposent les principaux principes de l'Islam, les prescriptions et les interdictions.

La littérature religieuse islamique ultérieure est appelée Sunna. Il contient des légendes sur Mahomet. Les musulmans qui reconnaissaient le Coran et la Sunna ont commencé à être appelés sunnites, et ceux qui ne reconnaissaient qu'un seul Coran - chiites. Les chiites ne reconnaissent que ses proches comme les califes légitimes (vice-rois, députés) de Mahomet, chefs spirituels et laïcs des musulmans.

La crise économique de l'Arabie occidentale au VIIe siècle, provoquée par le mouvement des routes commerciales, le manque de terres propices à l'agriculture et la forte croissance démographique, a poussé les chefs des tribus arabes à chercher une issue à la crise en s'emparant des terres étrangères. terres. Cela se reflète dans le Coran, qui dit que l'Islam doit être la religion de tous les peuples, mais pour cela il faut combattre les infidèles, les exterminer et s'emparer de leurs biens (Coran, 2 : 186-189 ; 4 : 76-78 , 86).

Guidé par ceci tâche spécifique et l’idéologie de l’Islam, les successeurs de Mahomet, les califes, ont commencé une série conquêtes. Ils conquirent la Palestine, la Syrie, la Mésopotamie et la Perse. Déjà en 638, ils s'emparèrent de Jérusalem. Jusqu'à la fin du VIIe siècle. Les pays du Moyen-Orient, la Perse, le Caucase, l’Égypte et la Tunisie sont passés sous domination arabe. Au 8ème siècle ont été capturés Asie centrale, Afghanistan, Inde occidentale, Afrique du Nord-Ouest.

En 711, les troupes arabes sous la direction de Tariq ont navigué d'Afrique vers la péninsule ibérique (du nom de Tariq est venu le nom de Gibraltar - Mont Tariq). Ayant rapidement conquis les Pyrénées, ils se précipitèrent vers la Gaule. Cependant, en 732, à la bataille de Poitiers, ils furent vaincus par le roi franc Charles Martell.

Vers le milieu du IXe siècle. Les Arabes s'emparèrent de la Sicile, de la Sardaigne, des régions méridionales de l'Italie et de l'île de Crète. À ce stade, les conquêtes arabes s'arrêtèrent, mais une guerre de longue durée fut menée avec Empire byzantin. Les Arabes assiègent Constantinople à deux reprises.

Les principales conquêtes arabes furent réalisées sous les califes Abu Bekr (632-634), Omar (634-644), Osman (644-656) et les califes omeyyades (661-750). Sous les Omeyyades, la capitale du califat fut transférée en Syrie, dans la ville de Damas.

Victoires arabes, leur capture des espaces immenses ont été facilitées par de nombreuses années de guerre mutuellement épuisante entre Byzance et la Perse, la désunion et l'hostilité constante entre les autres États attaqués par les Arabes. Il convient également de noter que la population des pays capturés par les Arabes, souffrant de l'oppression de Byzance et de la Perse, considérait les Arabes comme des libérateurs qui réduisaient la charge fiscale principalement pour ceux qui se convertissaient à l'islam.

L'unification de nombreux États autrefois séparés et en guerre en État unique contribué au développement de la communication économique et culturelle entre les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Europe. L'artisanat et le commerce se développent, les villes se développent. Au sein du califat arabe, une culture s'est rapidement développée, intégrant l'héritage gréco-romain, iranien et indien.

Grâce aux Arabes, l'Europe a fait connaissance avec les réalisations culturelles peuples de l'Est, principalement avec des réalisations dans le domaine des sciences exactes - mathématiques, astronomie, géographie, etc.

En 750, la dynastie des Omeyyades dans la partie orientale du califat est renversée. Les Abbassides, descendants de l'oncle du prophète Mahomet, Abbas, sont devenus califes. Ils ont déplacé la capitale de l'État à Bagdad.

Dans la partie occidentale du califat, l'Espagne a continué à être gouvernée par les Omeyyades, qui n'ont pas reconnu les Abbassides et ont fondé le califat de Cordoue avec sa capitale dans la ville de Cordoue.

La division du califat arabe en deux parties a marqué le début de la création de petits États arabes, dirigés par des dirigeants provinciaux - des émirs.

Le califat abbasside menait des guerres constantes avec Byzance. En 1258 après la défaite face aux Mongols Troupes arabes et leur prise de Bagdad, l’État abbasside a cessé d’exister.

Le califat espagnol des Omeyyades s’est également progressivement rétréci. Au 11ème siècle À la suite d'une lutte intestine, le califat de Cordoue s'est divisé en plusieurs États. Les États chrétiens nés dans le nord de l'Espagne en profitèrent : les royaumes léono-castillan, aragonais et portugais, qui commencèrent à combattre les Arabes pour la libération de la péninsule - la reconquista.

En 1085, ils reprirent la ville de Tolède, en 1147 Lisbonne et en 1236 Cordoue tomba. Le dernier État arabe à péninsule Ibérique– L’émirat de Grenade – a existé jusqu’en 1492. Avec sa chute, l’histoire du califat arabe en tant qu’État a pris fin.

Le califat en tant qu'institution de direction spirituelle des Arabes et de tous les musulmans a continué d'exister jusqu'en 1517, date à laquelle cette fonction a été transférée au sultan turc, qui a capturé l'Égypte, où vivait le dernier califat, le chef spirituel de tous les musulmans.

L'histoire du califat arabe, qui ne remonte qu'à six siècles, a été complexe, controversée et a en même temps laissé une marque significative sur l'évolution société humaine planètes.

La situation économique difficile de la population de la péninsule arabique aux VIe-VIIe siècles. en lien avec le déplacement des routes commerciales vers une autre zone, il devint nécessaire de rechercher des sources de revenus. Pour résoudre ce problème, les tribus vivant ici ont pris la voie de l'établissement d'une nouvelle religion - l'Islam, qui était censée devenir non seulement la religion de tous les peuples, mais qui appelait également à la lutte contre les infidèles (non-croyants).

Guidés par l’idéologie de l’Islam, les califes menèrent une vaste politique de conquête, transformant le califat arabe en empire. L'unification de tribus autrefois dispersées en un seul État a donné une impulsion à la communication économique et culturelle entre les peuples d'Asie, d'Afrique et d'Europe.

Étant l'un des plus jeunes de l'Est, occupant parmi eux la position la plus offensive, ayant absorbé les civilisations gréco-romaine, iranienne et indienne. patrimoine culturel, la civilisation arabe (islamique) a eu un impact énorme sur la vie spirituelle Europe occidentale, représentant une menace militaire importante tout au long du Moyen Âge.

L'émergence du califat est étroitement liée à l'émergence d'une religion mondiale telle que l'Islam, apparue au VIIe siècle. À l'origine de la création d'un État tel que le califat arabe se trouve le prophète Mahomet, qui, professant le monothéisme, s'est déclaré prophète et a créé dans la ville de Hadjiz une communauté de croyants.

En élargissant progressivement sa sphère d'influence, Mahomet fut en mesure de jeter les bases d'un État aussi puissant que le califat arabe. En acquérant de plus en plus de coreligionnaires chaque année, les musulmans ont pu conquérir un certain nombre d'États, qui ont formé un État asiatique si puissant qu'était le califat arabe.

Pourquoi l’empire s’appelait-il le califat ?

La formation du califat a commencé à un rythme accéléré après la mort du prophète Mahomet. Le mot « Califat » lui-même a plusieurs significations :

• C'est le nom de l'État dirigé par le calife, c'est-à-dire le patrimoine du calife ;
• Une organisation religieuse et politique dans laquelle tout le pouvoir appartient au calife.

Le califat arabe a existé de 632 à 1258, au cours de son existence il a remporté d'énormes succès tant dans l'art de la guerre que dans la culture et la science. L'histoire du califat comporte 3 périodes principales :

1. Commencé en 632. Cette période est caractérisée par la prédominance du soi-disant « pur esprit arabe » et la justesse du règne de 4 califes. À cette époque, les Arabes appréciaient avant tout la valeur, l’honneur et la gloire. La carte du califat s'est considérablement élargie au cours de cette période à mesure que de nombreuses terres ont été conquises ;
2. Période de la dynastie des Omeyyades. Également caractérisé par de nombreuses campagnes militaires ;
3. L'avènement, l'ascension et la chute de la dynastie abbasside.

Voici une liste des califats historiques qui avaient un réel pouvoir :

• le califat arabe, qui dura jusqu'en 1258 ;
• Califat juste. A duré de 630 à 661 ;
• Califat omeyyade. Son existence dura de 661 à 750 ;
• Califat de Cordoue. Cet empire était situé sur le territoire états modernes Espagne et Portugal. Le califat de Cordoue fut formé en 929 et dura jusqu'en 1031 ;
• Le califat abbasside fut établi en 750 et dura jusqu'en 1258. Au fil des années, ce califat tomba à deux reprises sous le règne des conquérants.

Bien qu'en substance tous ces califats, à l'exception de Cordoue, soient le même califat arabe, il est néanmoins d'usage de les distinguer séparément.

L'ère du règne des califes élus

Après la mort du prophète Mahomet, le pays a commencé à être déchiré par des conflits dont l'essence se résumait à savoir qui deviendrait le nouveau calife du puissant empire. En fin de compte, le plus personne proche de l'entourage de Mahomet - Abu Bakr al-Saddik. Musulman zélé, il commença son règne en déclarant la guerre à tous les infidèles qui, après la mort de Mahomet, se tournèrent vers le faux prophète Musailima. Quelque temps plus tard, le calife Aba Bakr al-Saddik vainquit une armée de quarante mille infidèles à la bataille d'Arqab, conquérant ainsi de nouveaux et vastes territoires pour son empire. Les califes élus successifs ont continué à étendre les frontières de leur empire jusqu'à ce que le dernier d'entre eux, Ali ibn Abu Talib, devienne la proie des Kharijites, qui étaient des apostats de la branche principale de l'Islam.

Le calife suivant, Mu'awiya Ier, prit le pouvoir par la force et nomma son fils comme son successeur, initiant ainsi une monarchie héréditaire.

Développement de l'Empire arabe avant la bataille de Poitiers

Le calife Mu'awiya Ier, qui a nommé son fils comme successeur, a traité sans pitié tous les opposants à l'Islam. Son fils Yazid Ier élargit encore les frontières de l'empire, mais fut condamné par le peuple pour le meurtre du petit-fils du prophète Mahomet. Son fils n'est resté au pouvoir que pendant un an, après quoi un représentant de la sous-dynastie marwanide est devenu calife.

L'Empire arabe durant cette période a capturé des territoires immenses en Inde, l’Afghanistan, le Caucase et même une partie de la France tombèrent aux mains des Arabes. En Europe, le grand commandant franc Charles Martel n'a réussi à arrêter les conquérants qu'au VIIIe siècle. Ses troupes ont pu vaincre beaucoup forces supérieures ennemi à la bataille de Poitiers.

La structure politique de l'empire durant cette période se caractérise par l'émergence d'une caste guerrière. Bien que les Arabes vivaient dans les territoires occupés, leur vie n'était pas très différente de celle d'un camp militaire : ils devaient s'attendre à tout moment à une attaque ennemie. Le calife suivant, Umar Ier, y a beaucoup contribué. C'est lui qui a fait des guerriers de l'Islam une véritable église militante. Quiconque ne se convertissait pas à l’islam était immédiatement détruit.

Vers la fin de cette période, le nombre de campagnes militaires diminue. Le rôle des guerriers professionnels a diminué et ils ont progressivement commencé à se transformer en propriétaires fonciers. Comme il était autrefois interdit aux guerriers d’acheter des terres, ils étaient obligés de passer toute leur vie dans des batailles. Après la levée de l’interdiction, le nombre de propriétaires fonciers a fortement augmenté.

Califat de la dynastie abbasside et affaiblissement du califat

Le califat de la dynastie abbasside constitue un véritable « âge d’or » dans l’histoire du développement de l’État arabe. Les souvenirs de cette époque font toujours la fierté de tous les musulmans. À cette époque, ce n’est pas le pouvoir politique qui domine, mais l’influence religieuse.

Les Abbassides ont contribué au développement de l'État ; pendant leur règne sont apparus de nombreux scientifiques, généraux, historiens, médecins, poètes et commerçants de renommée mondiale. Les chroniqueurs et marchands arabes ont voyagé partout dans le monde et ont dressé de nombreuses cartes.

Dès le IXe siècle, les bases du califat arabe ont été posées pour les processus qui ont finalement conduit à sa destruction. Cette erreur a été commise par le calife Mutasim, qui, avant même l'avènement du pouvoir, a commencé à se préparer, en recrutant lui-même une garde personnelle parmi les Turcs. Pour ce faire, il a d'abord acheté tous les esclaves turcs de Bagdad. Après son arrivée au pouvoir, il a continué à attribuer sa garde turque, qui au fil des années est devenue similaire à la garde prétorienne romaine. Peu à peu, la garde turque devint si influente qu'elle dicta ses conditions aux califes, qui perdirent en réalité le pouvoir réel.

Au cours de la même période, les Perses, sentant la faiblesse du califat arabe, commencèrent à déclencher des soulèvements, qui conduisirent finalement à la sécession de l'Iran de l'empire. Le pouvoir centralisé fut tellement affaibli que l’Égypte et la Syrie obtinrent également leur indépendance. D'autres États faisant partie du califat arabe ont également déclaré leurs droits à l'indépendance.

Effondrement du califat

Le pouvoir des califes étant sérieusement affaibli, à partir de 847, les dirigeants tentèrent de s'assurer le soutien du clergé afin de pouvoir influencer le peuple. Une période de persécution contre toutes les branches de la science commença, sans même exclure les mathématiques. Les scientifiques ont été déclarés ennemis de l’Islam et ont été impitoyablement détruits. Rien de bon n’en est sorti. Les gens les plus intelligents ont quitté le califat et ceux qui sont restés n'ont pas pu influencer la situation d'une manière ou d'une autre.

Déjà au début du Xe siècle, la garde turque s'emparait complètement du pouvoir dans le pays, ne laissant aux califes que Bagdad et des titres prestigieux. Bientôt, la dynastie Bouyide, remarquant l'affaiblissement du califat, rassembla une armée et prit le pouvoir sur l'empire pendant près de 100 ans, bien que les anciens califes soient toujours légalement considérés comme les dirigeants du pays.

Au XIe siècle, le pouvoir dans le califat arabe fut pris par les Turcs seldjoukides, qui détruisirent pratiquement la civilisation musulmane. Après 200 ans, le territoire de cet État autrefois puissant a de nouveau été pillé par de nouveaux envahisseurs. Cette fois, ce sont les Mongols qui détruisirent finalement le califat arabe.

Le calife arabe le plus célèbre

Le calife de Bagdad, Harun ar Rashid, était le calife le plus célèbre de l'histoire de l'État arabe. On pense que c’est sous lui que le califat arabe a atteint l’apogée de son développement. Le souverain était très favorable à divers scientifiques, poètes et écrivains. Cependant, le dirigeant, très développé dans le domaine spirituel, ne convenait absolument pas en tant que chef militaire ou administrateur coriace. Sous son règne, le pays était laissé aux mains de fonctionnaires pressés de se remplir les poches. On sait avec certitude que Harun ar Rashid a servi de prototype au calife du livre de contes de fées de renommée mondiale « Les mille et une nuits ».

Malgré tous les défauts du dirigeant, c'est lui qui a réussi à rassembler dans son pays les réalisations de cultures mondiales célèbres de différentes époques, en les unissant sur la base de la langue arabe. Sous Harun ar Rashid, l’empire cessa de s’étendre et le commerce commença donc à se développer rapidement. Étant donné que l'État riche avait besoin de nombreux biens différents qui n'étaient pas disponibles dans État arabe, le commerce a donné une impulsion au développement de la navigation. Divers métiers et arts ont commencé à se développer. À cette époque, les artisans arabes étaient devenus célèbres comme les meilleurs armuriers. Les célèbres sabres de Damas et autres armes richement décorées valaient leur pesant d'or.

Califat de Cordoue, son ascension et sa chute

Le califat de Cordoue a été fondé par l’un des descendants des Omeyyades, contraint de quitter le califat arabe. Abd ar-Rahman Ier, qui perd le pouvoir, prend le titre d'émir en 756. Dans un effort pour restaurer son pouvoir, il a soumis tous les dirigeants mineurs du territoire du Portugal et de l'Espagne modernes. Son descendant Abd ar-Rahman III se proclame solennellement calife en 929. C'est sous le règne de ce calife et de son fils que le califat de Cordoue atteint son apogée.

Les guerriers du califat terrifièrent tout le monde. Europe médiévale, et le niveau de vie du califat dépassait de loin le niveau de vie européen de l'époque. Les Européens se moquaient souvent des guerriers du calife qui observaient les procédures d’hygiène, les qualifiant d’« hommes soignés ».

Au début du XIe siècle, le califat de Cordoue perdit son fort pouvoir centralisé et se divisa en plusieurs petits émirats.

Le califat arabe aujourd'hui

Aujourd’hui, nous pouvons observer une tentative de relance du califat arabe. Le groupe État islamique d’Irak et du Levant, célèbre pour ses attentats terroristes, déclare depuis longtemps au monde entier qu’il est en train de créer un nouveau califat qui surpassera en gloire toutes les réalisations du califat arabe médiéval. Profitant des querelles constantes de tribus et de groupes religieux, les bandits se sont emparés d'une partie du territoire de la Syrie et de l'Irak. Après avoir annoncé la création de l’État islamique, le groupe a proclamé son chef calife et a invité tous les musulmans pieux à prêter allégeance au nouveau calife de tous les musulmans, Abou Bakr Baghdadi. Déclarant haut et fort ses droits avec des attaques terroristes à travers le monde, le groupe a tenté de légitimer la saisie des territoires irakiens en carte politique paix.

Cependant, les prétentions du groupe extrémiste au pouvoir absolu, non seulement dans la région, mais dans le monde entier, ont généré le mécontentement d'autres groupes gangsters et religieux. Par exemple, le célèbre Al-Qaïda, après plusieurs tentatives pour orienter le développement du califat nouvellement créé conformément à ses intérêts, a complètement renoncé à l'État islamique.

Même des États aussi sérieux que les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont considéré les déclarations de l’État islamique comme une insulte personnelle. Le roi d’Arabie saoudite est particulièrement mécontent, qui porte le titre de « Gardien des deux saintes mosquées », ce qui, selon de nombreux musulmans, équivaut presque au titre de calife.

Action militaire contre l'État islamique

Les troupes américaines, mécontentes des actions agressives du califat nouvellement créé, sont depuis longtemps en guerre contre l’État islamique. Il semblait que l’Amérique n’était pas intéressée à mettre fin à ce conflit. Comment expliquer autrement que l'une des puissances mondiales les plus puissantes ne puisse pas faire face à une bande de bandits qui s'imaginaient être les dirigeants du monde.

Intervenir dans ce conflit En 2015, la Russie a lancé une série de frappes contre les positions et installations de l’État islamique en Syrie. D'ici décembre 2016 aviation russe a effectué plus de 30 000 missions de combat, détruisant plus de 62 000 cibles ennemies. Le 6 décembre 2017, le vice-ministre russe de la Défense V. Gerasimov a déclaré que le territoire syrien avait été complètement débarrassé des militants de l'État islamique.

Le califat arabe a apporté une contribution inestimable à culture mondiale. Partout dans le monde, les gens lisent encore poètes célèbres cette époque. La tentative actuelle des terroristes de ressusciter le califat en s’appuyant sur la force brute semble tout simplement ridicule.

L'Islam, dont la naissance remonte à 7ème siècle et est associé au nom du prophète Mahomet, qui professait le monothéisme. Sous son influence, une communauté de coreligionnaires se forme à Hadjiz, sur le territoire de l'Arabie occidentale. D'autres conquêtes musulmanes de la péninsule arabique, de l'Irak, de l'Iran et d'un certain nombre d'autres États ont conduit à l'émergence du califat arabe, un puissant État asiatique. Il comprenait un certain nombre de terres conquises.

Califat : qu’est-ce que c’est ?

Le mot « califat » lui-même traduit de l’arabe a deux significations. C'est le nom de ça État immense, créé après la mort de Mahomet par ses partisans, et le titre de souverain suprême sous le règne duquel se trouvaient les pays du califat. La période d'existence de cette entité étatique, marquée haut niveau développement de la science et de la culture, est entré dans l’histoire comme l’âge d’or de l’Islam. Il est classiquement admis de considérer ses frontières comme étant 632-1258.

Après la mort du califat, il y a trois périodes principales. La première d'entre elles, qui commença en 632, est due à la création du Califat Juste, dirigés tour à tour par quatre califes, dont la justice a donné le nom à l'État qu'ils dirigeaient. Les années de leur règne furent marquées par un certain nombre de conquêtes majeures, telles que la conquête de la péninsule arabique, du Caucase, du Levant et d'une grande partie de l'Afrique du Nord.

Conflits religieux et conquêtes territoriales

L'émergence du califat est étroitement liée aux disputes sur son successeur qui ont commencé après la mort du prophète Mahomet. À la suite de nombreux débats, un ami proche du fondateur de l’Islam, Abou Bakr al-Saddik, est devenu le dirigeant suprême et chef religieux. Il a commencé son règne par une guerre contre les apostats qui se sont écartés des enseignements du prophète Mahomet immédiatement après sa mort et sont devenus des disciples du faux prophète Musailima. Leur armée de quarante mille hommes fut vaincue à la bataille d'Arkaba.

Les suivants ont continué à conquérir et à étendre les territoires sous leur contrôle. Le dernier d'entre eux - Ali ibn Abu Talib - est devenu la victime d'apostats rebelles de la lignée principale de l'Islam - les Kharijites. Cela a mis fin à l'élection des dirigeants suprêmes, puisque Muawiya Ier, qui a pris le pouvoir par la force et est devenu calife, a nommé à la fin de sa vie son fils comme successeur, et ainsi une monarchie héréditaire a été établie dans l'État - le soi- appelé Califat des Omeyyades. Qu'est-ce que c'est?

Nouvelle et deuxième forme de califat

Cette période de l'histoire du monde arabe doit son nom à la dynastie des Omeyyades, dont est issu Muawiyah Ier, son fils, qui a hérité de son père. pouvoir suprême, a encore élargi les frontières du califat, remportant des victoires militaires de grande envergure en Afghanistan, Inde du Nord et dans le Caucase. Ses troupes s'emparèrent même de certaines parties de l'Espagne et de la France.

Seulement Empereur byzantin Léon l'Isaurien et le khan bulgare Tervel purent stopper son avance victorieuse et mettre une limite expansions territoriales. L'Europe doit avant tout son salut aux conquérants arabes commandant exceptionnel VIIIe siècle à Charles Martel. L'armée des Francs dirigée par lui a vaincu les hordes d'envahisseurs en bataille célèbreà Poitiers.

Restructurer la conscience des guerriers de manière pacifique

Le début de la période associée au califat omeyyade se caractérise par le fait que la position des Arabes eux-mêmes dans les territoires qu'ils occupaient n'était pas enviable : la vie ressemblait à la situation dans un camp militaire, en état de préparation continue au combat. La raison en était le zèle extrêmement religieux de l'un des dirigeants de ces années-là, Umar I. Grâce à lui, l'Islam a acquis les caractéristiques d'une église militante.

L'émergence du califat arabe a donné naissance à un vaste groupe social de guerriers professionnels, des personnes dont la seule occupation était de participer à des campagnes agressives. Pour éviter que leur conscience ne se reconstruise de manière pacifique, il leur était interdit d'en prendre possession. terrains et s'installer. À la fin de la dynastie, la situation avait changé à bien des égards. L'interdiction a été levée et, devenus propriétaires fonciers, de nombreux guerriers de l'Islam d'hier ont préféré la vie de paisibles propriétaires terriens.

Califat abbasside

Il est juste de noter que si pendant les années du Califat Juste pour tous ses dirigeants, le pouvoir politique dans son importance a cédé la place à l'influence religieuse, il a maintenant pris une position dominante. En termes de grandeur politique et d’épanouissement culturel, le califat abbasside a acquis à juste titre la plus grande renommée de l’histoire de l’Orient.

La plupart des musulmans savent ce que c’est de nos jours. Ses souvenirs renforcent encore aujourd’hui leur esprit. Les Abbassides sont une dynastie de dirigeants qui ont donné à leur peuple toute une galaxie d’hommes d’État brillants. Parmi eux se trouvaient des généraux, des financiers et de véritables connaisseurs et mécènes de l’art.

Calife - patron des poètes et des scientifiques

On pense que le califat arabe dirigé par Harun ar Rashid, l'un des représentants les plus éminents dynastie dirigeante- a atteint le point culminant de son apogée. Cet homme d'État est entré dans l'histoire comme le mécène des scientifiques, des poètes et des écrivains. Cependant, m'étant entièrement consacré développement spirituel de l'État qu'il dirigeait, le calife s'est avéré être un mauvais administrateur et un commandant complètement inutile. D'ailleurs, c'est son image qui est immortalisée dans le recueil centenaire de contes orientaux « Mille et une nuits ».

« L’âge d’or de la culture arabe » est l’épithète la plus méritée du califat dirigé par Harun ar Rashid. Ce dont il s’agit ne peut être pleinement compris qu’en se familiarisant avec la superposition du vieux persan, de l’indien, de l’assyrien, du babylonien et en partie du persan. Cultures grecques, qui a contribué au développement de la pensée scientifique sous le règne de cet éclaireur de l'Orient. Tout le meilleur créé par un esprit créatif monde antique, il a réussi à fédérer en faisant pour cela base de base Arabe. C'est pourquoi les expressions « culture arabe », « art arabe », etc. sont entrées dans notre vie quotidienne.

Développement du commerce

Dans l'État vaste et en même temps ordonné qu'était le califat abbasside, la demande pour les produits des États voisins a considérablement augmenté. C'est une conséquence de l'augmentation niveau général vie de la population. Les relations apaisées avec les voisins permettent alors de développer le troc avec eux. Peu à peu, le cercle des contacts économiques s'est élargi et même des pays situés à une distance considérable ont commencé à y être inclus. Tout cela a donné une impulsion à développement ultérieur artisanat, art et navigation.

Dans la seconde moitié du IXe siècle, après la mort de Harun ar Rashid, des processus ont émergé dans la vie politique du califat qui ont finalement conduit à son effondrement. En 833, le dirigeant Mutasim, qui était au pouvoir, forma la Garde turque prétorienne. Au fil des années, il est devenu si puissant force politique que les califes au pouvoir sont devenus dépendants d'elle et ont pratiquement perdu le droit de prendre des décisions indépendantes.

La croissance remonte aussi à cette période identité nationale parmi les Perses soumis au califat, ce qui fut la raison de leurs sentiments séparatistes, qui devinrent plus tard la raison de la sécession de l'Iran. La désintégration générale du califat a été accélérée en raison de la séparation de l'Égypte et de la Syrie à l'ouest. L'affaiblissement du pouvoir centralisé a permis d'affirmer leurs prétentions à l'indépendance et à un certain nombre d'autres territoires précédemment contrôlés.

Pression religieuse accrue

Les califes, qui avaient perdu leur ancien pouvoir, tentèrent de s'assurer le soutien du clergé fidèle et de profiter de leur influence sur les masses. Les dirigeants, à commencer par Al-Mutawakkil (847), ont fait de la lutte contre toutes les manifestations de la libre pensée leur principale ligne politique.

Dans l'État, affaibli par l'affaiblissement de l'autorité des autorités, une persécution religieuse active a commencé contre la philosophie et toutes les branches de la science, y compris les mathématiques. Le pays s’enfonçait progressivement dans les abysses de l’obscurantisme. Le califat arabe et son effondrement ont été un exemple clairà quel point l'influence de la science et de la libre pensée est bénéfique sur le développement de l'État et à quel point leur persécution est destructrice.

La fin de l'ère des califats arabes

Au Xe siècle, l'influence des chefs militaires turcs et des émirs de Mésopotamie s'est tellement accrue que les califes auparavant puissants de la dynastie abbasside se sont transformés en petits princes de Bagdad, dont la seule consolation était les titres laissés par les époques précédentes. Il en est arrivé au point que la dynastie chiite Buyid, qui s'était développée en Perse occidentale, après avoir rassemblé une armée suffisante, s'empara de Bagdad et y régna en réalité pendant cent ans, tandis que les représentants des Abbassides restaient les dirigeants nominaux. Il ne pourrait y avoir de plus grande humiliation pour leur fierté.

En 1036, une période très difficile arriva pour toute l’Asie. période difficile— les Turcs seldjoukides ont lancé une campagne agressive sans précédent à l'époque, qui a provoqué la destruction de la civilisation musulmane dans de nombreux pays. En 1055, ils chassèrent de Bagdad les Bouyides qui y régnaient et établirent leur domination. Mais leur pouvoir prit également fin lorsque début XIII siècle, tout le territoire du califat arabe autrefois puissant a été capturé par les innombrables hordes de Gengis Khan. Les Mongols ont finalement détruit tout ce qui avait été réalisé culture orientale au cours des siècles précédents. Le califat arabe et son effondrement ne sont plus que des pages d’histoire.