Où se trouve le Pays de Galles sur la carte du monde. Le Pays de Galles est un petit pays magnifique

Forme de gouvernement Monarchie constitutionnelle Monarque Élisabeth II prince de Galles Charles Premier ministre Thérèse mai Premier ministre Carewyn Jones Territoire Total 20 779 km² Population Partition (2011) 3 063 456 personnes Densité 140 personnes/km² Noms des résidents Gallois, Galloise, Gallois Devise Livre sterling Fuseaux horaires UTC±00:00 Et Europe/Londres

Pays de Galles(Gallois Cymru [ˈkəmrɨ], anglais Pays de Galles [ˈweɪlz], dans l'ancienne traduction russe - Valais) - l'une des quatre parties administratives et politiques, dans le passé - un conglomérat de royaumes celtiques indépendants. Le Pays de Galles est situé au sud-ouest, bordé à l'est par Comtés anglais, et est entouré sur trois côtés par la mer : au sud c'est la baie de Bristol (l'embouchure de la Severn), au sud-ouest - le canal Saint-Georges, au nord et à l'ouest - la mer d'Irlande, au nord-est - la embouchure de la rivière Dee (gallois : Afon Dyfrdwy) .

Le Pays de Galles n’a jamais été un État souverain à l’intérieur de ses frontières actuelles. Certes, entre 1057 et 1063 environ, Gruffydd ap Llywelyn possédait presque toutes les terres qui composent le Pays de Galles actuel. Après la mort de Gruffydd, cela ne s'est plus produit et au moment de la conquête normande de l'ouest du Pays de Galles en 1282, le pays était à nouveau divisé entre plusieurs royaumes. En 1400, un descendant de deux anciennes familles royales du Pays de Galles, Owen Glyndwr, mena une rébellion contre les Anglais et fut proclamé roi du Pays de Galles, mais perdit complètement son soutien en 1410 et fut contraint de se cacher. Les lois galloises ne furent complètement supplantées par les lois anglaises qu'en 1542. Ce n'est qu'en 1955 que la reine a officiellement proclamé la capitale du Pays de Galles (avant cela, le pays n'avait tout simplement pas de capitale), bien que le prince de Galles soit généralement investi à Caernarvon.

En 1997, l'Assemblée nationale du Pays de Galles a été créée, avec le pouvoir de modifier les lois adoptées par le Parlement britannique. En 2006, la deuxième loi galloise sur la gouvernance a été adoptée, en vertu de laquelle les pouvoirs de l'Assemblée ont été élargis.

Origine du nom

Le nom « Pays de Galles » vient de l'anglais. Pays de Galles, puis, à son tour, du vieil anglais. Wealas, pluriel de Wealh. Dernier mot est pangermanique et vient apparemment du nom de la tribu Volk, c'est-à-dire qu'il désignait à l'origine tous les Celtes. Plus tard, après l'entrée en contact des Allemands avec Rome, cela signifiait non seulement les Celtes, mais aussi les personnes parlant le latin, et plus tard les langues romanes (cf. Wallonie en, Valachie en). En Grande-Bretagne, le mot Wealas désignait principalement les Britanniques, y compris les Gallois et les Cornouailles (le nom contient la même racine). Certes, dans les monuments du vieil anglais, il existe également des exemples de la façon dont cette racine est utilisée par rapport aux Romains.

Nom gallois - Cymru- vient du britannique commun * com-brogi« compatriotes » (cf. aussi langue cumbrienne, ). Le nom latin vient de ce mot Cambria. Selon Geoffroy de Monmouth, Cambria vient du mythique King Camber, mais cela doit être reconnu comme une fiction.

Histoire

Première période

Les gens se sont installés dans ce qui est aujourd’hui le Pays de Galles à la fin de la dernière période glaciaire. Des preuves documentaires émergent de l'occupation romaine de la Grande-Bretagne. A cette époque, les terres galloises étaient partagées entre plusieurs tribus britanniques, dont les plus nombreuses et puissantes étaient les Silures au sud-est et les Ordoviciens au nord-ouest. Les Romains ont érigé plusieurs forts dans ce qui est aujourd'hui le sud du Pays de Galles, dont le plus à l'ouest était ( Caerfyrddin, lat. Maridunum), et extrait de l'or à Doleukoti (aujourd'hui). De plus, ils construisirent une forteresse à Caerleon ( Isca Silurum), où a été conservé le majestueux amphithéâtre. Les Romains avancèrent également dans le nord du Pays de Galles et l'un des contes du moyen gallois, "Le Rêve de Macsen" ( Breuddwyd Macsen) raconte une légende selon laquelle l'un des derniers empereurs romains, Magnus Maximus (un Espagnol qui a servi comme chef militaire en Grande-Bretagne), était marié à la fille d'un chef local de Segontium, près de l'actuel Carnarvon dans le comté. Pendant l'occupation romaine, vers le IVe siècle, le christianisme est arrivé au Pays de Galles.

Après le retrait des troupes romaines de Grande-Bretagne (vers 410), les Britanniques romanisés créèrent de nombreux petits royaumes. Les États des plaines du sud et de l'est de l'île furent rapidement conquis par l'avancée des Anglo-Saxons, mais les royaumes situés dans les régions montagneuses Nord de l'Angleterre et le Pays de Galles actuel s'est avéré plus stable. En fin de compte, les royaumes britanniques du nord tombèrent aux mains des Anglo-Saxons, mais les Britanniques de l'Ouest réussirent à prendre pied au Pays de Galles. Cependant, la perte de terres fertiles et de villes riches dans le sud-est de l'île ne leur a pas permis de lutter avec succès pour le retour de ces territoires. Vers 540, Gildas le Sage écrivait :

À VIIIe siècle la frontière orientale du Pays de Galles est plus ou moins peuplée. On croit traditionnellement que le roi de Mercie a construit un immense rempart de terre le long de la frontière de ses possessions pour séparer la partie majoritairement galloise du Powys, qu'il a conquise, du Pays de Galles. Le mur d'Offa a partiellement survécu jusqu'à nos jours, et les Gallois disent encore parfois, lorsqu'ils se rendent en Angleterre, qu'ils traversent le mur d'Offa ( Croesi Clawdd Offa).

Les plus grands royaumes étaient Gwynedd (nord-ouest du Pays de Galles), Deheubarth (sud-ouest) et Powys (est et nord-est). La plupart de leurs dirigeants étaient issus de la maison de Rhodri le Grand. Bien que le Pays de Galles ne soit pas un État unique et que les royaumes soient souvent en conflit les uns avec les autres (attirant à leurs côtés les Anglais, les Irlandais et les Scandinaves), le pays était uni par un parti commun. patrimoine culturel, ainsi qu'un ensemble de lois codifiées par Hiwel le Bon.

Après la conquête normande

Les terres cédées aux Anglo-Saxons étaient appelées Lloegyr(V. langue moderne - Lloegr). Dans le même temps, l'identité galloise elle-même commence à se développer, le mot apparaissant de plus en plus souvent dans les textes. Cymry« compatriotes ».

Château de Dolwydelan, construit par Llywelyn ap Iorwerth au début du XIIIe siècle pour garder l'une des vallées menant à Snowdonia.

Après la conquête normande de l'Angleterre en 1066, les royaumes gallois passèrent progressivement sous l'influence de leurs voisins orientaux, malgré la résistance des dirigeants gallois. Guillaume le Conquérant tenta de soumettre les Gallois en créant plusieurs fiefs puissants le long de la frontière galloise. Les seigneurs de ce qu'on appelle la Marche galloise restèrent largement indépendants jusqu'au règne d'Henri VIII. Certains dirigeants gallois, tels qu'Owain Gwynedd, Rhys ap Gruffydd, Llywelyn ap Iorwerth, ont uni une partie importante du pays sous leur domination à plusieurs reprises, mais l'unification complète du Pays de Galles n'a jamais eu lieu. En 1282, après la mort de Llywelyn ap Gruffydd, qui s'est déclaré souverain de tout le Pays de Galles, et après la capture et l'exécution de son frère, les troupes d'Édouard Ier ont capturé tout le territoire du Pays de Galles. Les Anglais construisirent plusieurs châteaux puissants (notamment Caernarfon et Conwy au nord du Pays de Galles, près de la capitale royale de Gwynedd Garth Caelin) pour contrôler population locale. La dernière rébellion puissante fut celle d'Owain Glyndŵr, qui eut lieu un siècle plus tard. La famille galloise Tudor, qui participa activement à la guerre des Deux-Roses, devint la dynastie régnante en 1485. La fusion juridique définitive de la Principauté de Galles avec l'Angleterre a eu lieu sous Henri VIII après l'adoption d'une série de lois selon lesquelles le droit gallois du Pays de Galles a été remplacé par le droit anglais.

Nouvelle heure

Après que le Pays de Galles ait rejoint l'Angleterre et l'abolition de la Marche galloise, une destruction progressive des ordres traditionnels s'est produite : les nobles gallois ont adopté le mode de vie des écuyers anglais ; de nombreux Gallois s'installent en , où ils obtiennent un succès significatif, comme John Dee. L'anglais remplace le gallois dans les procédures gouvernementales et judiciaires, mais pendant la Réforme et l'introduction de l'anglicanisme en Grande-Bretagne, la Bible et un certain nombre de textes liturgiques ont été traduits en gallois (William Salisbury et William Morgan ont joué ici un rôle important).

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, divers mouvements non conformistes se sont renforcés au Pays de Galles - en premier lieu le méthodisme ; Les chapelles non conformistes ont des écoles du dimanche qui enseignent en gallois. A la fin du XVIIIe siècle, le sud du Pays de Galles devient l'un des foyers de la révolution industrielle : la découverte de réserves de charbon, de minerai de fer et d'étain entraîne l'ouverture des grands centres sidérurgiques de Dowlais et Cywarthwa (aujourd'hui dans le comté de Merthyr Tydfil), ainsi que les mines de charbon qui les desservaient. De nombreuses personnes viennent dans les vallées du sud du Pays de Galles à la recherche de travail, tant du Pays de Galles lui-même que d'autres régions du Royaume-Uni et d'Irlande. Dans le même temps, de nombreux Gallois se rendent en Angleterre, notamment vers le port en pleine croissance. Au XIXe siècle, l'industrie du sud du Pays de Galles se réoriente vers l'extraction de charbon pour les machines à vapeur, destiné à la fois aux marchés intérieurs britanniques et à l'exportation : le marquis de Bute soutient le développement de ce qui devient le plus grand port charbonnier du monde et la ville la plus importante du Pays de Galles. Dans le nord du pays, l'exploitation des schistes destinés à l'industrie de la construction se développe activement. De nombreuses villes des côtes nord et ouest gagnent en popularité en tant que stations balnéaires (Rhyle, Aberdivy et autres). devient un centre de transport important en tant que point de départ des ferrys vers l'Irlande ; il est relié à Londres d'abord par diligence, puis par chemin de fer.

La croissance rapide de l'industrie et l'afflux de population dans le sud du Pays de Galles étaient associés à l'organisation du mouvement ouvrier. Les années 1830 ont vu deux soulèvements majeurs au Pays de Galles : la rébellion de Merthyr Tydfil de 1831 et la rébellion chartiste de Newport de 1839. Les vallées charbonnières du sud du Pays de Galles sont devenues l’un des berceaux du mouvement chartiste, puis du syndicalisme. DANS fin XIX siècle, le parti travailliste y est né et s’y est renforcé. Au Pays de Galles également, la position des libéraux était forte, le plus célèbre d'entre eux étant originaire du Pays de Galles, David Lloyd George, qui s'est d'abord fait connaître pour ses activités dans les mouvements nationaux et ouvriers.

Au XIXe siècle, le mouvement nationaliste se renforce. Le développement de la celtique stimule l'intérêt pour l'histoire et la culture galloises, et un certain nombre d'organisations patriotiques sont créées, telles que « Young Wales » (Gallois : Cymru Fydd), à laquelle Lloyd George a participé, et la Société. En 1893, l'Université du Pays de Galles a été fondée avec des collèges en , Bangor et , et la presse périodique galloise s'est généralisée. Daniel Owen écrit les premiers romans modernes en gallois.

Le rugby s'est répandu au Pays de Galles et l'équipe nationale a connu de grands succès tout au long des XIXe et XXe siècles.

XXe siècle

Au début du XXe siècle, la croissance industrielle du Pays de Galles se poursuit. En 1914, une loi a été adoptée selon laquelle l'Église d'Angleterre a cessé d'être l'Église d'État du Pays de Galles, mais elle n'est entrée en vigueur qu'en 1920 - après la fin de la Première Guerre mondiale.

Depuis la fin de la guerre, le Pays de Galles, ainsi que l'ensemble du Royaume-Uni, ont connu d'importants changements sociaux, notamment avec l'augmentation de l'emploi des femmes. Sur le plan politique, la popularité du Parti travailliste continue de croître. En 1925, le Parti nationaliste gallois du Pays de Galles fut fondé, dirigé par Saunders Lewis. Depuis les années 1930, en raison de la Grande Dépression et du rétrécissement des marchés d’exportation, les industries galloises du charbon, du fer et de l’acier ont commencé à décliner.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un certain nombre de villes du Pays de Galles, principalement, ont considérablement souffert des raids aériens allemands.

Après la guerre, le déclin de l'industrie lourde traditionnelle s'est poursuivi, mais en général, comme dans toute la Grande-Bretagne, il y a eu une augmentation significative de la prospérité, notamment avec la participation du représentant travailliste gallois Aneurin Bevan, le National Health Service a été créé. En 1955, elle fut officiellement proclamée capitale du Pays de Galles.

Depuis les années 1960, les questions de nationalisme ont commencé à jouer un rôle important dans la société, associé notamment au célèbre discours de Saunders Lewis « Le destin de la langue » (gallois : Tynged yr Iaith), après quoi la langue galloise Un partenariat (gallois : Cymdeithas yr Iaith Gymraeg) a été créé). Le partenariat a mené un certain nombre d'actions de désobéissance civile exigeant que les panneaux de signalisation soient dupliqués en gallois. D'autres événements importants comprenaient des manifestations contre l'inondation du village gallois de Capel Caelin par un réservoir qui approvisionnait en eau les Anglais et la lutte pour la création d'une chaîne de télévision galloise (ouverte en 1982). En 1979, un référendum a été organisé sur l'autonomie et la création d'un parlement gallois, mais seulement 20,2 % des électeurs ont soutenu ce projet.

Les projets du gouvernement de Margaret Thatcher visant à privatiser l'industrie du charbon au milieu des années 1980 ont conduit à des grèves à grande échelle dans le sud du Pays de Galles, mais les manifestants n'ont pas réussi à atteindre leur objectif.

En 1993, la loi sur la langue galloise a été adoptée, donnant au gallois un statut égal à celui de l'anglais au Pays de Galles ; en 2001, le recensement a enregistré une augmentation du nombre de personnes parlant gallois. En 1997, un deuxième référendum sur l'autonomie a eu lieu et une petite majorité d'électeurs a soutenu la création d'une Assemblée galloise. Les travaux de l'Assemblée ont commencé en 1999.

Géographie

Carte du Pays de Galles

Le Pays de Galles est situé sur une péninsule à l’ouest de l’île de Grande-Bretagne. La superficie totale du pays est d'environ 20 779 km². La longueur du pays du nord au sud est de 274 km, d'ouest en est - 97 km. Le Pays de Galles borde l’Angleterre à l’est et est entouré par la mer sur trois côtés. La longueur totale du littoral est de plus de 1 200 km. Il y a plusieurs îles au large des côtes du Pays de Galles, dont la plus grande est ( Ynys Mon) au nord-ouest.

La population et la production industrielle sont concentrées principalement dans le sud du Pays de Galles, dans les villes et ses environs. La (région) nord-est est également relativement industrialisée ; le centre et le nord-ouest sont des zones agricoles.

Une grande partie du Pays de Galles est montagneuse, notamment au nord et au centre. Ils se sont formés lors de la dernière période glaciaire, lors de la glaciation du Dévonien. Les plus hautes montagnes se trouvent à Snowdonia ( Année Eryri), le mont Snowdon ( Année Wyddfa, 1 085 m d'altitude) est le point culminant du Pays de Galles. La chaîne de montagnes du centre du Pays de Galles s'appelle les monts Cambriens. Au sud se trouvent les Brecon Beacons ( Bannau Brycheiniog), relativement jeune par rapport au Cambrien, et contenant d'importantes réserves de charbon. Les monts Cambriens ont donné leur nom à l'une des périodes paléozoïques : le Cambrien.

Snowdon, la plus haute montagne du Pays de Galles

Au milieu du XIXe siècle, deux géologues éminents, Roderick Murchison et Adam Sedgwick, ont étudié la géologie du Pays de Galles pour déterminer certains principes de stratigraphie et de paléontologie. Après cela, deux périodes paléozoïques – l’Ordovicien et le Silurien – furent nommées d’après les tribus celtiques qui vivaient dans la région.

Le Pays de Galles est exposé aux vents de l’océan Atlantique, le climat y est donc principalement maritime. Sur la côte ouest, il tombe jusqu'à 1 270 mm de précipitations par an, et à l'est des montagnes, ces chiffres sont légèrement inférieurs (jusqu'à 723 mm/an), et dans les montagnes elles-mêmes, ils sont plus élevés (jusqu'à 2 540 mm/an). année). La température moyenne en juillet est de 15,6°C, en janvier de 5,6°C.

La frontière moderne entre l'Angleterre et le Pays de Galles est tout à fait arbitraire : en aperçu général il a été créé au XVIe siècle, sur la base des limites des domaines féodaux. Sur environ 64 kilomètres, il suit d'assez près le puits d'Offa. Cependant, cela devient ensuite plus bizarre, par exemple en divisant le village de Knighton et sa gare ferroviaire, faisant du village de Church Stoke effectivement une enclave galloise en Angleterre et en traversant le village de Llanymynech (le pub local est donc en partie en Angleterre et en partie au Pays de Galles).

Une grande partie du Pays de Galles est couverte de parcs nationaux (Snowdonia, Brecon Beacons, Pembrokeshire Coast) et de soi-disant zones de beauté naturelle exceptionnelle. Zones d’une beauté naturelle exceptionnelle), comme la péninsule de Gower.

Division administrative

Les comtés sont des comtés sauf s'ils sont marqués * (pour les villes) ou † (pour les villes-comtés). Les noms en gallois sont donnés entre parenthèses.
  1. Merthyr Tydfil ( Merthyr Tudful) †
  2. Caerphilly ( Caerffili) †
  3. (Blaenau Gwent)†
  4. (Tor faen) †
  5. (Monsieur Fynwy)
  6. (Casnewydd) *
  7. (Caerdydd) *
  8. Vallée de Glamorgan ( Frère Morgannwg) †
  9. Bridgend ( Pen-y-bont ar Ogwr) †
  10. Rhonta, Quinon, Taf ( Rhondda Cynon Tâf) †
  11. (Castell-nedd Port Talbot) †
  12. (Abertawe) *
  13. (Monsieur Gaerfyrddin)
  14. (Cérédigion)
  15. (Powys)
  16. (Épave) †
  17. (Monsieur et Fflint)
  18. (Monsieur Ddinbych)
  19. Conwy ( Conwy) †
  20. (Gwynedd)
  21. Île d'Anglesey ( Ynys Mon)
  22. (Monsieur Benfro)

Politique

Le Pays de Galles en fait partie et son chef est le monarque britannique, actuellement la reine Elizabeth II. Le pouvoir législatif, dont la source est le monarque, est entre les mains du Parlement britannique et une partie est transférée à l'Assemblée nationale du Pays de Galles, composée de 60 membres ( aelod à Cynulliad Cymru), élu par la population de la province. L'Assemblée nationale élit un de ses membres comme président ( Llywydd), et un comme son adjoint ( Dirprwy Llywydd). Le président de l'Assemblée nationale et les représentants de toutes les factions forment la Commission de l'Assemblée nationale du Pays de Galles ( Comisiwn Cynulliad Cenedlaethol Cymru). Le Parlement de Londres a le droit d'adopter des « lois primaires » (qui sont la prérogative du pouvoir législatif) concernant le Pays de Galles. L'Assemblée peut réglementer leur application et adopter des « lois secondaires » qui ont un impact limité sur le fonctionnement des lois primaires. L’Assemblée galloise n’est pas, à proprement parler, un organe souverain et, en théorie, le Parlement britannique peut annuler n’importe laquelle de ses décisions, voire la dissoudre. Cependant, en vertu de la nouvelle loi sur le gouvernement gallois (2006), l'Assemblée dispose de davantage de pouvoirs.

L'Assemblée a vu le jour en 1998 avec l'adoption de la première loi sur le gouvernement gallois. L'Assemblée compte 60 sièges, 40 députés sont élus au scrutin majoritaire simple, 20 autres au scrutin de listes régionales (quatre députés de chacune des cinq régions). Le parti majoritaire à l'Assemblée élit le premier ministre, qui devient le chef du gouvernement de l'Assemblée, l'organe exécutif. La plupart des pouvoirs de l'Assemblée sont formellement transférés au Gouvernement.

Organe exécutif- Gouvernement gallois ( Llywodraeth Cymru), composé du Premier ministre du Pays de Galles ( Prif Weinidog; en 1998-2006, ce poste s'appelait premier secrétaire - Professeur Ysgrifennydd), vice-premier ministre du Pays de Galles ( Dirprwy Slip Weinidog) et sept ministres gallois ( Gweinidog Cymru).

L'actuel Premier ministre du Pays de Galles est Rhodri Morgan, membre du Parti travailliste gallois. De 2003 à 2007 Il a également été Premier ministre lorsqu'il a créé l'administration travailliste au Pays de Galles. Rhodri Morgan est populaire dans la société galloise. Avant les élections de 2007, une enquête auprès de la population a été menée : qui, à leur avis, serait un bon leader de la coalition gouvernementale (n'importe laquelle) - Rhodri Morgan prenait la tête (36 %), tandis qu'une enquête de 2009 montrait que plus plus de la moitié, soit 61%, estiment que le Premier ministre fait du bon travail. Le deuxième plus grand parti à l'Assemblée est Plaid Cymru(« Parti du Pays de Galles »), militant pour l'indépendance du pays au sein de l'Union européenne. Le gouvernement gallois est actuellement un gouvernement de coalition composé du Parti travailliste et Plaid Cymru, dont le chef, Ieian Wyn Thomas, est devenu vice-premier ministre.

L'Assemblée est également représentée par : le Parti conservateur, le Parti libéral-démocrate (qui a formé un gouvernement de coalition avec les travaillistes à l'Assemblée de la première législature). Il y a actuellement un débat considérable sur la question de savoir si les pouvoirs de l'Assemblée devraient être étendus (par exemple, s'il convient de lui donner le pouvoir d'appliquer la législation primaire, à l'instar du Parlement écossais).

A la Chambre des Communes du Parlement britannique, le Pays de Galles est représenté par 40 députés (sur 646). Le Cabinet britannique comprend également un secrétaire d'État pour le Pays de Galles, dont la responsabilité est de représenter le gouvernement sur les questions relatives à cette partie du royaume. Ce poste est actuellement occupé par Peter Hein.

Administrativement, le Pays de Galles est divisé en régions, les régions en communautés ( Cymuned). L'organe représentatif de la communauté est le conseil communautaire ( Cyngor Cymuned), l'organe exécutif est le maire ( Maër).

Population

Pourcentage de locuteurs du gallois dans différents comtés du Pays de Galles

  • 1871 (selon ESBE) - 1,217 million d'habitants ;
  • 1881 (selon ESBE) - 1,360 million d'habitants ;
  • 1905 (selon ESBE) - 1,8 million d'habitants ;
  • 1973 (selon TSB) - 2,7 millions d'habitants ;
  • 2001 (recensement) - 2,9 millions d'habitants ;
  • 2011 (recensement) - 3 063 456 habitants.

Les principaux peuples sont les Gallois (1,9 millions) et les Anglais. Certains Gallois (soit 29 % de la population totale du Pays de Galles, selon le recensement de 2001) conservent leur langue à un degré ou à un autre. Les médias (presse, télévision, radio) sont publiés en gallois au Pays de Galles et il existe de nombreux sites Internet. Les dialectes gallois de l'anglais présentent également un certain nombre de caractéristiques.

Minéraux

Le Pays de Galles est riche en ardoise, charbon, fer (Glamorgan), graphite et plomb. Au sud se trouve le bassin houiller du sud du Pays de Galles.

Agriculture et économie

Aciéries à Port Talbot

Principales occupations : mines et industrie, ainsi qu'agriculture et élevage (19% en terres arables, 10% en prairies, 3% en pâturages, 31% en forêt).

  • Extraction de charbon - Ronta.
  • Métallurgie ferreuse - Port Talbot, Newport, Llanelli, Cardiff, Ebbw Vale.
  • Métallurgie des non ferreux - Swansea, Llanelli.
  • Raffinage du pétrole - Llandarcy, Milford Haven, Pembroke, Barry.
  • Industries pétrochimiques et chimiques - Baglan Bay, Barrie.
  • Agriculture, élevage ovin, bovin et laitier.

Transport

) et A483, - exploités par Welsh agences gouvernementales (Gouvernement de l'Assemblée galloise) et fait partie de la route européenne E30. Au nord, le rôle de route principale menant - comme la M4 - d'ouest en est est joué par l'autoroute à quatre voies A55, reliant Conwy à l'Angleterre, et faisant en même temps partie de la route européenne E22. La M4 et l'A55 sont reliées par un réseau de routes traversant le centre du Pays de Galles, dont la principale est l'A470, qui commence à Cardiff et se termine. Sur son parcours, la route traverse deux parcs nationaux gallois : Snowdonia et Brecon Beacons.

Bus Arriva de Bangor à Carnarvon

Le transport routier de passagers est assuré par plusieurs compagnies de bus appartenant à la fois à des capitaux publics et privés. Parmi eux se démarque " Arrivée", qui, outre les bus, assure le transport par train et appartient à la société Deutsche Bahn AG.

Les chemins de fer du Pays de Galles ont suivi une série de mesures prises par le gouvernement britannique dans les années 1960. (« Beeching's Axe »), ne représentent plus un réseau unique, mais prennent la forme de trois routes distinctes, dont chacune mène dans une direction générale d'est en ouest. Au nord, il s'agit du North Wales Coast Railway, qui relie l'Angleterre à Holyhead via Conwy et Bangor ; au sud - la « South Wales Main Line », qui s'étend de Londres à Newport, Cardiff et ; au centre du Pays de Galles - la "Cambrian Line", qui mène d'English à la gare de Dovey ( Jonction Dovey), où il est divisé en deux parties : nord (jusqu'à Pwllheli) et sud (jusqu'à). Les trois lignes principales mentionnées sont reliées à différents endroits par des chemins de fer plus petits qui ont des écartements différents, y compris des voies étroites, et appartiennent à des propriétaires différents. Parmi ceux-ci figurent les chemins de fer patrimoniaux, dont la plupart fonctionnent dans le cadre du programme de commercialisation du Great Narrow Gauge of Wales.

Les plus occupés sont lignes ferroviaires Dans la région de Cardiff, où le trafic de banlieue est également important, des trains de transit circulent vers les ferries vers l'Irlande et les services de fret ont été rétablis.

Ferry de Holyhead

Il y a deux aéroports au Pays de Galles : Cardiff International au sud et Anglesey au nord-ouest. Les trois quarts des passagers de l'aéroport de Cardiff sont des passagers en transit, qui l'utilisent pour se connecter à d'autres vols internationaux. L'aéroport d'Anglesey dessert uniquement les vols intérieurs.

Parmi les ports maritimes, Milford Haven traite le plus grand volume de marchandises, représentant 63,7 % du trafic maritime du Pays de Galles en 2005. Selon cet indicateur, il s'agit du quatrième port du Royaume-Uni. Traversées en ferry maritime à travers villes portuaires Fishguard, Pembroke Dock, Holyhead et le Pays de Galles sont reliés à l'Irlande. Le ferry Holyhead représente le troisième plus grand chiffre d'affaires de passagers au Royaume-Uni.

Rugby

Le rugby est le sport national du Pays de Galles et joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne des Gallois. Les équipes galloises jouent aux niveaux national et international. Aujourd'hui, le Millennium Stadium est le plus grand stade couvert au monde doté de gazon naturel.

Voir aussi

  • Pays de Galles - variante orthographique en russe.

Remarques

  1. Recensement de 2011, estimations de la population et des ménages pour le Royaume-Uni : (Recensement de 2011 : QS211EW Groupe ethnique (détaillé), quartiers de L'Angleterre et Pays de Galles (ZIP 7239Kb))
  2. Pays de Galles // Grande Encyclopédie Soviétique : [en 30 volumes] / ch. éd. A.M. Prokhorov. - 3e éd. - M. :, 1969-1978.
  3. Le texte de l'histoire a été publié par Ivor Williams : Ifor Williams (éd.), Breuddwyd Maxen(Bangor, 1920). Pour un bon résumé du contexte dans lequel le Rêve de Macsen a été créé et perçu, voir M.P. Charlesworth (1948) La province perdue
  4. La traduction russe est citée de la publication : Gilda la SageÀ propos de la mort de la Grande-Bretagne. Fragments de messages. Vies de Gilda. Traduction, introduction et notes de N. Yu. Chekhonadskaya. Saint-Pétersbourg : Aletheya, 2003
  5. Mot pour la première fois Lloegyr trouvé dans le poème du Xe siècle « La prophétie de la Grande-Bretagne » (Armes Prydein). Cependant, au début, il est rarement utilisé comme toponyme ; la forme plurielle est beaucoup plus courante ; Lloegrwys"Logriens". Parfois, les Anglais étaient appelés, comme aujourd'hui, les Saxons ( Saison), mais il y a aussi Eingl(« Angles ») et Iwys(« les gens du Wessex »), etc. Lloegr Et Saison devenir la norme lorsqu’un royaume anglais uni et fort émerge. Certains scientifiques pensent qu'au début Lloegr désignait Mercie, à l'époque le royaume anglo-saxon le plus puissant et le principal ennemi des Gallois (voir, par exemple, Rachel Bromwich (éd.), Trioedd Ynys Prydain, Presses de l'Université du Pays de Galles, 1987)).
  6. http://www.ieras.ru/pub/monografii/britash.pdf
  7. jeudi 26 février 2009
  8. Au-delà de 20/20 WDS - Vue tableau
  9. One Wales: Connecting the Nation, The Wales Transport Strategy, Gouvernement de l’Assemblée galloise, avril 2008

Littérature

  • Lloyd J.E. Une histoire du Pays de Galles depuis les premiers temps jusqu'à la conquête édouardienne, 3e éd. - V. 1-2. - L. - N.Y., 1939.
  • Williams D. Une histoire du Pays de Galles moderne. - L., 1965.
  • Une bibliographie de l'histoire du Pays de Galles, 2e éd. -L., 1962.

Links

  • Assemblée nationale et gouvernement gallois sur l'Atlas politique
  • Jardin botanique national du Pays de Galles - Jardin botanique national du Pays de Galles
  • Cymraeg.ru - documents sur le Pays de Galles, sa culture, son histoire et sa langue
  • Version russe de l'hymne gallois
  • Séparatisme gallois

Le Pays de Galles est l'une des unités administratives et territoriales constitutives du Royaume-Uni. Situé au sud-ouest de l'île anglaise. La plupart de ses frontières sont adjacentes à la mer : au nord, l'État est baigné par la mer d'Irlande, au sud-ouest par le canal Saint-Georges et au sud par la baie de Bristol. La longueur du littoral gallois est de 1 200 km. À l'est, l'État est bordé par les comtés de Gloucestershire, Cheshire, Herefordshire et Shropshire. La population du pays de Galles est de 3 millions d'habitants. La superficie totale est de près de 21 000 km². Le Pays de Galles dans la version russe était auparavant prononcé comme Vallis. C'est pourquoi les habitants du pays sont encore appelés Gallois.

Données historiques

On sait que des gens vivent dans cette région depuis la dernière période glaciaire. Au début de notre ère, le pays de Galles était habité par des conquérants romains qui y développèrent des mines d'or. Après leur départ, au début du Ve siècle après JC. e., les Britanniques ont créé de nombreux royaumes indépendants dans cette région. Cependant, en raison de la constante guerres intestines les zones divisées furent très rapidement conquises par les Anglo-Saxons et les Écossais. Ce n’est que sous le règne du roi Henri VIII que le territoire devint un royaume-uni, juridiquement fusionné avec le reste de la Grande-Bretagne. De nombreuses personnes s’inquiètent : le Pays de Galles est-il un pays distinct ou non ? En fait, il n’a jamais été un territoire indépendant, mais a toujours eu un statut particulier au sein du Royaume.

Au XVIIIe siècle, le Pays de Galles devient le centre de la révolution industrielle. Les plus grands gisements de minerai de fer, de charbon et d'étain ont été découverts sur le territoire du pays. Durant cette période, de plus en plus de travailleurs viennent ici et deviennent résidents permanents du pays. La ville de Cardiff a toujours été un port important et a reçu en 1955 le statut de capitale. Actuellement, la colonie est la plus grande du pays.

Caractéristiques

Le pays du Pays de Galles s'étend du nord au sud. Numériquement, sa longueur dans cette direction est de 274 km, d'est en ouest - 97 km. La majeure partie du territoire (environ 70 %) est occupée par des roches volcaniques et sédimentaires aux larges crêtes, profondément découpées par des vallées fluviales. Au nord-ouest, le Pays de Galles est encadré par la chaîne de montagnes Snowdon. Le principal sommet de ce système du même nom est le point culminant du pays (1 085 m). La partie sud est occupée par les crêtes des Brecon Beacons. En outre, 23 % du territoire du Pays de Galles est couvert de terres, dont la plupart sont des pâturages.

La nature montagneuse du pays a servi de base à l'étude des périodes géologiques et aux fondements de la paléontologie. Et cela a laissé une certaine empreinte. Ainsi, ce moment a influencé le nom des périodes paléozoïques : Cambrien - d'après l'ancien nom du Pays de Galles (Cambria), le Silurien et l'Ordovicien portent le nom des tribus celtiques vivant dans le pays.

Caractéristiques climatiques

Où se trouve le Pays de Galles et dans quelle zone climatique ? Parlons-en maintenant. Le climat est typiquement maritime, avec des hivers chauds et doux et des étés frais. A l'ouest, le Pays de Galles n'est pas protégé des vents de l'Atlantique, qui envahissent souvent son territoire. Les températures estivales moyennes sont de +17°…+19°С, les températures hivernales sont de +5°…+7°С. Les gelées sont rares dans le pays, tout comme la neige. Si unique à sa manière conditions météorologiques Pays de Galles.

Quel autre pays peut se vanter d'avoir un temps aussi beau, surtout si l'on compare le climat de la Russie ? Il n'y a pas de couverture neigeuse stable. Les précipitations tombent sous forme de pluie et de brouillard. Et leur quantité varie d'ouest en est : de 1 200 à 700 mm/g. Le Pays de Galles a un climat plus frais que le Royaume-Uni en raison de sa proximité avec océan Atlantique.

Division en objets administratifs

Selon la division administrative-territoriale, le pays est divisé en 22 districts unitaires. Parmi celles-ci, 9 régions ont le statut de comtés, 10 - villes-comtés et 3 - villes. Acte de gouvernement local a été adoptée en 1994. La frontière entre le Pays de Galles et l'Angleterre, bien que précisée, n'est pas officiellement établie. Les plus grandes villes sont Cardiff, Swansea, Bangor, Newport et St. Davis. Contrairement à d'autres États, la majorité de la population du pays ne vit pas dans de grandes zones peuplées. Les Gallois préfèrent s'installer dans les petites villes et les petits villages.

Gouvernement

Le chef du gouvernement du Pays de Galles est considéré comme le monarque britannique (actuellement Elizabeth II). Le chef du gouvernement de l'Assemblée est responsable du pouvoir exécutif et le pouvoir législatif appartient au Parlement britannique. À organes exécutifs fait référence au gouvernement gallois dirigé par le Premier ministre. Il est composé de 7 personnes. Les principaux secteurs de l'économie sont les mines, les métaux ferreux et métallurgie des non ferreux, la production et le raffinage du pétrole. L'agriculture et l'élevage laitier se développent également.

Beauté du pays

Le Pays de Galles a toujours attiré les voyageurs sur ses terres. Il y a beaucoup à voir ici. Ce sont des paysages époustouflants, des châteaux anciens, des petites villes anciennes avec des rues étroites et une saveur nationale particulière. La Grande-Bretagne honore constamment ses traditions et son histoire. Mais dans le pays décrit, ce moment se manifeste le plus clairement.

Parcs nationaux

Le pays du Pays de Galles possède de nombreux parcs nationaux naturels. Ils occupent un cinquième du territoire. Au sud se trouvent les Brecon Beacons. Elle a reçu le statut de parc en 1957. La région abrite quatre chaînes de montagnes, le géoparc Forrest Favre et l'ancien bourg de Brecon.

Dans le nord-ouest du pays se trouve une autre attraction naturelle. Nous parlons du parc national de Snowdonia. Il couvre les environs du point culminant du Pays de Galles - Snowdon. La majeure partie du parc est constituée de montagnes. Mais il existe aussi des terres propices à l’agriculture. Snowdonia est une destination populaire pour itinéraires touristiques. Spécialement à cet effet, des lignes de trains et de bus traversent le territoire.

Dans la partie occidentale du Pays de Galles, il existe un troisième parc national : la côte du Pembrokeshire. Cette région étonne par sa diversité de paysages. Rochers menant aux plages de sable fin, falaises, sommets vallonnés, estuaires côtiers envahis par l'herbe, tout cela constitue une nature locale étonnante.

Les paysages naturels des parcs nationaux sont complétés par des bâtiments humains - d'anciens palais et châteaux, de petits villages qui ont conservé leur aspect d'origine. Contrairement à d’autres parcs nationaux dans le monde, ceux situés au Pays de Galles ne sont pas considérés comme des zones isolées. À l’intérieur de leurs frontières se trouvent des pâturages, des villages et même des villes.

Les étudiants qui se familiariseront avec ces informations seront en mesure de répondre avec précision à la question : « Le Pays de Galles est-il une ville ou un pays ? Ils peuvent facilement créer une présentation ou un essai intéressant. En partageant uniquement des informations précises et correctes sur l'État, vous pouvez obtenir de bonnes notes à l'école ou au collège.

Informations utiles pour les touristes sur le Pays de Galles au Royaume-Uni - situation géographique, infrastructures touristiques, carte, caractéristiques architecturales et attractions.

Le Pays de Galles est une partie administrative et politique du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, avec les trois autres « provinces historiques » : l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande du Nord.

Le Pays de Galles est situé dans la partie sud-ouest de l’île de Grande-Bretagne. La région est majoritairement montagneuse, le point culminant étant le mont Snowdon (1 085 m). Le Pays de Galles comprend également une cinquantaine d’îles situées à proximité de la côte, dont la plus grande est Anglesey. Il existe trois parcs nationaux au Pays de Galles : Snowdonia, Brecon Beacons et la côte du Pembrokeshire. Les plus grandes villes : Cardiff, Swansea, Newport et Wrexham.

Les découvertes archéologiques indiquent que les gens vivaient au Pays de Galles à l'âge de pierre. C'est ici qu'a été trouvée la plus ancienne sépulture rituelle d'Europe occidentale - la soi-disant «Dame Rouge» (en fait, le squelette appartient à un homme), l'âge de la sépulture est de 33 000 ans.

Les tribus britanniques qui habitaient toute l’île et lui donnèrent le nom de Grande-Bretagne furent incorporées à l’Empire romain au 1er siècle après JC. Les Romains fondèrent une seule ville au Pays de Galles. Après le départ des légions romaines, des royaumes indépendants se forment, qui sont désormais contraints de repousser les invasions des tribus germaniques des Angles et des Saxons, puis de résister à la conquête normande. En 1282, le roi anglais Édouard Ier soumet le Pays de Galles. La rébellion d'Owain Glyndŵr en 1412 échoua et Owain se cacha et ne fut jamais rattrapé.

Il est curieux que Cardiff n'ait été proclamée capitale du Pays de Galles qu'en 1955 ; avant cela, la capitale du Pays de Galles n'existait pas.

Il existe une comptine sur les « Sept merveilles du Pays de Galles » - les principales attractions naturelles et artificielles. Il s'agit d'une cascade sur la rivière Raeadar d'une hauteur de 73 m, du mont Snowdon - le point culminant du Pays de Galles, et des ifs du village d'Overton - l'âge des arbres est de mille et demi à deux mille ans. Les miracles créés par la main de l'homme sont le clocher de l'église St. Giles à Wrexham, les cloches de l'église All Saints à Gresford, le pont sur la rivière Dee à Llangollen (1347) et le puits miraculeux de St. Winfrida.

Le patrimoine culturel du Pays de Galles ne peut être surestimé. Le gallois est l'une des rares langues celtiques vivantes encore vivantes et présente un grand intérêt pour les linguistes et les philologues. La littérature et la mythologie galloises, y compris les premières légendes arthuriennes, constituent une partie essentielle de la culture mondiale. Au Pays de Galles, le gallois est la langue officielle aux côtés de l'anglais.

Dans les documents officiels, cette région et le terrain sont parfois appelés la Principauté de Galles. Cependant, dans la vie de tous les jours, ce nom n'est utilisé que par les patriotes les plus convaincus du Pays de Galles, qui n'acceptent pas le fait évident que le Pays de Galles n'a jamais été souverain. éducation publique, du moins dans ses limites actuelles.
Il y a environ 230 000 ans, les Néandertaliens ont commencé à explorer ce territoire ; des représentants de l'homo sapiens sont apparus ici il y a environ 29 000 ans, et 20 000 ans plus tard, avec le retrait des glaciers, une population permanente a commencé à apparaître ici. Même avant les Celtes, il y avait ici des peuples qui construisaient des cairns et des mégalithes (structures de pierres empilées les unes sur les autres), ainsi que des forteresses sur monticules que l'on peut voir dans tout le Pays de Galles. On sait peu de choses sur ces cultures, mais elles constituaient la majorité de la population avant la diffusion de la culture celtique, vers 600-400 avant JC. e.
Les Celtes sont arrivés ici depuis la Gaule. Ils étaient engagés dans l'agriculture, étaient très guerriers et faisaient des sacrifices aux dieux par l'intermédiaire des prêtres druides. Le terrain montagneux et la végétation forestière du Pays de Galles ne sont pas propices à l'agriculture, c'est pourquoi les Celtes se livraient à l'élevage du bétail. La communication entre les peuples était difficile à cause des montagnes, ce qui a conduit à la formation de plusieurs tribus celtiques (qui ont commencé à apparaître à l'âge du fer, vers le IIe siècle avant JC).
Les Romains sont apparus ici après la conquête de la Gaule par Jules César (à partir du milieu du Ier siècle). Il s'est rendu ici à deux reprises et a réussi à conclure un accord rentable avec les dirigeants locaux, après s'être disputés entre eux. Les Romains considéraient le Pays de Galles comme une ligne défensive contre les raids celtiques contre la Grande-Bretagne. Ils laissèrent derrière eux plusieurs forteresses puissantes, notamment Carmarthen et Caerleone, avec un amphithéâtre parfaitement conservé. Au centre du Pays de Galles, chaque vallée orientée vers l’est possédait sa propre forteresse. En plus de l'architecture, les Romains ont introduit le christianisme au Pays de Galles (vers le IVe siècle).
Lorsque la Rome antique a connu son déclin et son effondrement, ses légions ont quitté le Pays de Galles et la Grande-Bretagne. Leur place a été prise par de nouveaux envahisseurs - les Anglo-Saxons, mais les royaumes gallois ont survécu, car ils étaient à l'écart des principaux événements survenus dans les îles britanniques.
Il n'existe aucune source écrite de cette époque pour laquelle cette période était appelée l'âge des ténèbres. C'est à cette époque que remontent la plupart des légendes sur les Celtes, souvent avec un contenu extrêmement sombre.
Dans le même temps, une identité galloise distinctive a commencé à prendre forme.
1066, époque de la conquête normande de l'Angleterre. Dans le même temps, les royaumes gallois deviennent totalement dépendants de leurs voisins orientaux, malgré une résistance farouche. Les Gallois organisaient périodiquement des soulèvements, provoqués principalement par des impôts excessifs et la persécution des citoyens. culture nationale et la langue. Le dernier soulèvement majeur a eu lieu au XIVe siècle, après quoi les Britanniques ont pris des mesures radicales : sous Henri VIII, l'Angleterre a adopté des lois qui ont finalement consolidé la fusion juridique de la Principauté de Galles avec l'Angleterre : le droit gallois a été remplacé par le droit anglais.
Depuis 1707, le titre de prince de Galles est reçu par chaque héritier du trône royal de Grande-Bretagne.
Au 20ème siècle Le Pays de Galles - grâce à d'importants gisements de charbon et de minerai de fer, est en train de devenir l'un des centres de l'industrie lourde de Grande-Bretagne. L'industrie est actuellement en déclin.
Au Pays de Galles, les sentiments nationalistes et les revendications pour une plus grande autonomie par rapport à la Grande-Bretagne se sont intensifiés. En particulier, la loi sur la langue galloise a été adoptée, selon laquelle le gallois bénéficie du même statut que l'anglais au Pays de Galles.
La majeure partie de la population du Pays de Galles vit dans le sud, dans les villes de Cardiff, Swansea et Newport. Le nord-est est moins peuplé dans la région de Wrexham ; et le centre agricole et le nord-ouest sont totalement peu peuplés.
Il est assez difficile de tracer la frontière exacte entre l’Angleterre et le Pays de Galles. Cela dépend de nombreux facteurs, souvent presque de nature folklorique. Ses grandes lignes ont été établies au XVIe siècle. Le segment le plus précis de la frontière est une ligne de 64 kilomètres tracée le long du puits d'Offa, qui est une fortification en terre de 240 km de long, 2,5 m de haut et jusqu'à 20 m de large, construite au 8ème siècle. Le puits porte le nom du roi de Mercie, qui régna au VIIIe siècle.
La frontière anglo-galloise coupe le village de Knighton et le village de Llanymynech, où le pub local est partagé entre l'Angleterre et le Pays de Galles.
Le chef du Pays de Galles, qui fait partie de la Grande-Bretagne, est le monarque britannique. Au Pays de Galles même, il existe une Assemblée nationale, qui n'est pas un organe de pouvoir pleinement souverain, et le Parlement britannique peut annuler n'importe laquelle de ses décisions, voire simplement la dissoudre.
Tous les Gallois n'en sont pas satisfaits, et le deuxième plus grand parti de l'Assemblée - le Parti gallois - prône une autonomie modérée, du moins dans le cadre, qui permettra aux Gallois de gagner encore plus grâce à un secteur en pleine croissance de l'économie locale comme tourisme.
Jusqu'à 8 millions de personnes visitent le Pays de Galles. annuellement; ici, environ 10 % des travailleurs sont employés dans le secteur des services touristiques.
L'endroit le plus populaire parmi les visiteurs est la capitale du Pays de Galles - Cardiff. L'histoire de la ville remonte à l'époque des Romains et elle a connu un boom économique pendant la révolution industrielle du XIXe siècle, suite à l'achèvement du canal du Glamorganshire, grâce auquel Cardiff est devenue un port majeur d'exportation de charbon. L'exposition du Musée national d'histoire de St. Faygens raconte le glorieux passé industriel du Pays de Galles, et les châteaux de Caernarfon et de Caerphilly, construits sous le règne du roi anglais Édouard Ier, rappellent des temps plus anciens. Le Pays de Galles se trouve à Cardiff.
Le Pays de Galles est très populaire parmi les Nord-Américains. Ils viennent ici pour explorer arbre généalogique leurs familles : environ deux millions de citoyens américains sont d'origine galloise, dont les présidents Abraham Lincoln et Thomas Jefferson.
Swansea, l'une des plus grandes villes du Pays de Galles, est célèbre pour avoir les précipitations les plus élevées du Royaume-Uni et pour abriter l'un des premiers chemins de fer au monde.
Afin de préserver la beauté naturelle du Pays de Galles, trois parcs nationaux ont été créés ici : Pembrokeshire Coast, Brecon Beacons et Snowdonia, chacun avec son propre paysage unique. À Snowdonia, au nord-ouest du pays, s'élève Snowdon, le plus haut sommet d'Angleterre et du Pays de Galles, d'où l'on peut même voir la côte irlandaise. Les Brecon Beacons sont célèbres pour leurs cascades, et la plus impressionnante d'entre elles est la Genrhyd de 27 m. La côte du Pembrokeshire, dans l'ouest du Pays de Galles, abrite des colonies de l'âge du fer et des complexes funéraires paléolithiques.
La seule grande île du Pays de Galles, Anglesey, était sacrée pour les druides avant la conquête romaine de la Grande-Bretagne, qui y accomplissaient leurs rituels mystérieux et effrayants.
La population locale s'appelle fièrement « Galloise » : environ 74 % des résidents gallois s'identifient à eux.


informations générales

Partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, subordonnée à Londres, mais dotée de sa propre législature - l'Assemblée nationale du Pays de Galles.

Emplacement : sud-ouest du Royaume-Uni et côte.
Division administrative : 9 comtés, 3 villes, 10 villes-comtés.
Capitale : Cardiff, 341 054 habitants. (2010).
Langues : officielles – anglais et gallois.
Composition ethnique : blanc - 97,88% (dont gallois - 72%), métis - 0,61%, asiatique - 0,88%, africain - 0,25%, chinois - 0,38% (2010) .
Religions : Christianisme (presbytérianisme, anglicanisme, catholicisme, congrégationalisme) - 71,9%, Islam - 0,75%, autres religions - 0,77%, hors religion - 18,51%, indécis - 8,07%.
Devise: livre sterling.
Les plus grandes villes : Cardiff, Swansea, Newport.
Les plus grandes rivières : Demandez, Dee, Conwy, Tywi, Wye.
Les plus grands lacs : Bala, Llyn Mair, Llyn Wawr, Llyn Cerrig Bach, Trawswynith, Coidty (réservoir).
Aéroport le plus important : Aéroport international de Cardiff.
Les ports maritimes les plus importants : Barry, Cardiff, Swansea, Newport.

Nombres

Superficie : 20 779 km2.
Population : 3 006 400 personnes (2010).
Densité de population : 144,7 personnes/km 2 .
Longueur : du nord au sud - 274 km, d'ouest en est - 97 km.
Littoral: plus de 1200 km.
Point culminant : Mont Snowdon (1085 m).

Économie

PIB (par habitant) : 30 546 $ (2006).
Minéraux : fer, charbon, plomb, zinc, argent.
Industrie : métallurgie, raffinage du pétrole, construction mécanique, chimie, textile, agroalimentaire.
Agriculture:élevage (ovins, viande et produits laitiers).
Secteur des services : tourisme, commerce, transports.

Climat et météo

Marine, douce et humide.
Température moyenne de janvier :+5,5ºС.
Température moyenne en juillet :+15,5ºС.
Précipitations annuelles moyennes : 762 mm - dans la région côtière centrale, plus de 2 540 mm dans les montagnes.

Attractions

■ Églises : chapelle Saint-Govan (Pembrokeshire, V-VI siècles), cathédrale de Bangor (Bangor, VI siècle), cathédrale Saint-David (1181) ;
■ Château de Conway (1283-1289). Château de Cardiff (1091) ;
■ Pont du Diable (rivière Reidol);
■ Grottes de Dun ir Ogof et Vale of Neath (Brecon Beacons) ;
■ Musée d'histoire vivante (Llancaiah Fawr) ;
■ Puits d'Offa ;
■ Péninsule de Lline ;
■ Parcs nationaux : Snowdonia, Brecon Beacons, Pembrokeshire Coast.

Faits curieux

■ St David's est une ville du sud-ouest du Pays de Galles, dans le comté de Pembrokeshire. La plus petite ville du pays, appelée « city », mais pas « town » : population inférieure à 1 797 habitants. (2001). La ville est entièrement située au sein du parc national (Pembrokeshire Coast).
■ Selon la légende, pour obtenir la suprématie de la couronne anglaise au Pays de Galles, le roi Édouard Ier (1239-1307) fit preuve d'ingéniosité. Rassemblant les princes gallois, il les invita à reconnaître la vassalité de l'Angleterre. Ils ont également exigé que le prince de Galles soit un natif de la région ne connaissant pas un mot d'anglais. Edward a juré qu'il se conformerait à cette condition. Lorsque les princes signèrent le traité, le roi leur amena son fils, né la veille au Pays de Galles, au château de Caernarvon, en leur disant : « Voici le prince de Galles, né sur cette terre, qui ne connaît pas un mot d'anglais. »
■ La ville galloise de Hay-on-Wye est célèbre pour être devenue depuis le milieu des années 1970 un lieu incontournable pour tous les amateurs de livres rares. On y compte plus de 30 librairies, de nombreux collectionneurs et bouquinistes.
■ Llanvair Pullgwyngill - un village du Pays de Galles, sur l'île d'Anglesey. Le nom est difficile à prononcer - seule sa forme courte, le nom complet est totalement imprononçable - Llbulllllantysiliogogogoch. Du gallois, cela se traduit par « L'église Sainte-Marie au creux du noisetier blanc près du tourbillon orageux et l'église Saint-Tysilio près de la grotte rouge ». Le chemin de fer traverse le village, donc à la gare il y a un panneau avec le nom du lieu et sa transcription approximative en anglais.
■ Au XIXe siècle, les géologues Roderick Murchison et Adam Sedgwick ont ​​utilisé leurs études sur la géologie du Pays de Galles pour établir les termes et faits de base de la stratigraphie (une branche de la géologie) et de la paléontologie. Ainsi, les montagnes cambriennes ont donné le nom à la première période de l'ère paléozoïque - Cambrien. Les périodes suivantes – Ordovicien et Silurien – portent le nom de célèbres tribus celtiques.

ANGLETERRE ET PAYS DE GALLES
deux territoires historiques occupant la partie sud de l'île de Grande-Bretagne. Avec l’Écosse et l’Irlande du Nord, ils font partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. Bien que politiquement l'Angleterre et le Pays de Galles soient unis depuis 1536, chacune de ces parties a conservé sa spécificité et son nom. Le nom « Angleterre » vient d'une tribu d'Angles qui s'est installée sur la côte est de la Grande-Bretagne au 5ème siècle. Avant l'avènement des Anglo-Saxons, la région s'appelait Grande-Bretagne en hommage aux tribus celtes britanniques qui ont émigré vers l'île probablement avant 500 avant JC. Le mot « Wales » est également d’origine anglo-saxonne et signifie « terre des étrangers ». Les Gallois eux-mêmes préfèrent le terme celtique « Cymru », traduit par « pays des membres de la tribu », mais il n'est pas utilisé en dehors du Pays de Galles. L'extension du terme « Angleterre » au Pays de Galles est perçue par ses habitants comme une insulte. D'un point de vue purement physico-géographique, l'Angleterre et le Pays de Galles peuvent être considérés comme le sud de la Grande-Bretagne. Selon la loi de 1972, le système gouvernement local L'Angleterre et le Pays de Galles ont été réorganisés. L'Angleterre était divisée en 45 comtés et 296 districts, et le Pays de Galles en 8 comtés et 37 districts.

La frontière entre l'Angleterre et l'Écosse s'étend entre le Solway Firth et l'embouchure de la rivière Tweed. Il a une longueur de 180 km, alors que la distance en ligne droite n'est que de 110 km. La frontière suit en grande partie les hautes terres vallonnées des collines Cheviot, s'étendant généralement du sud-ouest au nord-est. À l’est, l’Angleterre est baignée par les eaux de la mer du Nord, à laquelle ont également accès des pays comme le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. Au sud, l'Angleterre est limitée par le Pas de Calais et la Manche, sur la rive opposée se trouve la France. A l'ouest, l'Angleterre fait face à l'océan Atlantique, à la baie de Bristol, à l'embouchure de la rivière Severn, au Pays de Galles, à l'embouchure de la rivière Dee, à la mer d'Irlande et au Solway Firth. Le Pays de Galles est situé entre la plaine des Midlands (en Angleterre) et la mer d'Irlande, son promontoire sud-ouest est séparé de l'Irlande par le St. George's Sound, et une partie de sa côte sud est baignée par les eaux de l'océan Atlantique. Le point le plus méridional de l'Angleterre (49°55" N) est situé sur les îles Scilly à l'ouest de Land's End en Cornouailles, et le plus(55°46" N) est située juste en face de la ville de Berwick-upon-Tweed. Ainsi, l'Angleterre est située à des latitudes qui, en Amérique du Nord, correspondent à la zone située entre la rive nord du lac Supérieur et la rive sud-ouest de la baie d'Hudson. En forme, le sud de la Grande-Bretagne ressemble à un triangle. Son côté ouest - de Berwick-upon-Tweed dans la mer du Nord jusqu'aux îles Scilly - s'étend sur 720 km, le sud - depuis les îles mentionnées jusqu'au cap South Foreland au-delà de Douvres. 580 km et l'est - sur 570 km. La superficie totale de l'Angleterre et du Pays de Galles est de 151,1 mille kilomètres carrés, dont le Pays de Galles représente 20,8 mille kilomètres carrés. Au total, ils occupent les 2/3 de la superficie totale. ​​La Grande-Bretagne avait une population de 49,9 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 326 habitants par 1 km².
NATURE
Structure superficielle. Selon les caractéristiques du relief, le sud de la Grande-Bretagne est divisé en deux parties : les hautes terres de l'ouest et du nord et les basses terres du sud et de l'est. La ligne de démarcation entre eux s'étend à peu près de l'embouchure de la rivière Aix dans le Devon jusqu'à l'embouchure de la rivière Tyne dans le Tyne et Wear. Il séparait traditionnellement les paysages pastoraux (au nord et à l'ouest) des paysages agricoles (au sud et à l'est). La révolution industrielle a radicalement transformé la vie dans les zones pastorales, alors qu’il n’y a eu pratiquement aucun changement dans les zones agricoles. Dans l’ensemble, la situation économique et signification politique les deux domaines ont considérablement changé. Pays de Galles - principalement pays montagneux, et le degré de dissection du relief et ses hauteurs augmentent dans la direction nord-ouest. Le mont Snowdon (1 085 m), situé à la limite nord des monts Cambriens, est le point culminant du pays. Le Pays de Galles possède de nombreuses vallées étroites mais très fertiles. Plus près de l'Angleterre, la surface devient moins disséquée et les vallées s'élargissent. L'île d'Anglesey, au large de la côte nord-ouest du Pays de Galles, est en grande partie basse et le sol y est propice à l'agriculture. La majeure partie du territoire des Cornouailles, du Devon, du nord du Somerset et d'Avon dans le sud-ouest de l'Angleterre est occupée par des collines disséquées, les hauteurs ici ne dépassent pas 600 m. Les collines de Bodmin Moor en Cornouailles, de Dartmoor dans le Devon et d'Exmoor dans le Somerset peuvent être. distingué. Les montagnes de Cumberland sont les plus hautes d'Angleterre. Là, dans la célèbre région des lacs, se trouvent les montagnes de Sco Fell (978 m) et d'Helvellyn (950 m). Les contreforts de ce massif volcanique descendent presque jusqu'au Cisjordanie. À l'est, les montagnes de Cumberland sont séparées par la vallée de la rivière Eden des Pennines, qui s'étendent des collines de Cheviot aux comtés centraux de l'Angleterre - les Midlands et séparent les plaines du Lancashire à l'ouest et du Yorkshire à l'est. Ces montagnes descendent progressivement vers le sud, leurs éperons sud-ouest s'étendant dans le Staffordshire et leurs éperons sud-est dans le Nottinghamshire. Les Pennines sont situées plus près de la côte ouest que de l'est et sont profondément disséquées par des vallées fluviales, notamment la Tyne et l'Ayr. Le point culminant des Pennines, Cross Fell (893 m), est situé dans le centre-est de la Cumbrie, près de la frontière avec le comté de Durham. Dans les contreforts et les contreforts des Pennines, de nombreux centres des industries minières et manufacturières d'Angleterre se sont développés. À l'exception des basses terres plates du Fenland faisant face au Wash, la surface de l'Angleterre est principalement légèrement vallonnée, avec parfois un terrain plus élevé et plus accidenté. Ces derniers comprennent les collines des Cotswolds dans le Gloucestershire et l'Oxfordshire, les collines de Whitehorse et de Chiltern à l'ouest et au nord-ouest de Londres, les West Downs dans le Dorset et les North et South Downs, dont les bords est sont baignés par la mer. sont exposés respectivement sur les rives du Pas de Calais entre Douvres et Eastbourne et au large de Beachy Head. Ces bords abrupts des crêtes de craie forment les fameuses « falaises blanches », visibles depuis les corniches des côtes françaises à env. 32 km. C'est de là que vient le nom poétique de l'Angleterre - Albion. La plupart des grands fleuves d'Angleterre coulent vers l'est et se jettent dans la mer du Nord. Parmi eux (du nord au sud) se trouvent Tweed, Tyne, Tees, Humber (avec ses affluents Ouse, Wharfe, Ayr et Trent), Witham, Welland, Ouse et Thames. Les rivières qui coulent vers le sud sont généralement peu profondes et non navigables. Cependant, certains d'entre eux disposent d'excellents ports naturels à leur embouchure, comme leurs noms l'indiquent : Falmouth, Plymouth, Exmouth, Weymouth, Bournemouth, Teignmouth et Portsmouth. Certains grands fleuves coulent du nord au sud, puis tournent vers l'ouest, avec de grandes villes portuaires à leur embouchure ou à proximité. Ces rivières comprennent la Lune (port de Lancaster), la Ribble (port de Preston), la Mersey (ports de Liverpool et Birkenhead), la Dee (port de Chester) et la Severn (ports de Bristol et Cardiff). Les rivières du sud de la Grande-Bretagne forment le meilleur système d'eau intérieure voies navigables communications à l’est, mais les meilleurs ports se trouvent sur les côtes sud et ouest. La longueur totale du littoral est de 3 780 km. L'importance économique des rivières anglaises s'est accrue après le dragage et la construction de canaux de liaison. En conséquence, un réseau de voies navigables intérieures a été créé sur une vaste zone allant de la Tamise et de la Severn au sud jusqu'à la Mersey et la Trent au nord. Certains canaux étaient moins compétitifs que les chemins de fer et nombre d’entre eux furent même abandonnés. D’autres, au contraire, se sont adaptés aux conditions changeantes et sont intensivement utilisés pour les transports. Il existe des canaux reliant les rivières Dee et Severn, Trent et Mersey, Thames et Avon, Thames et Ouse, Witham et Trent. Il existe également des canaux courts mais importants desservant les zones industrielles du Merseyside, du Grand Manchester et du West et South Yorkshire. Parmi les quelques îles bordant la côte sud de la Grande-Bretagne, les plus grandes et les plus importantes sont Wythe et Anglesey (cette dernière située dans le comté gallois de Gwynedd). Le climat du sud de la Grande-Bretagne est déterminé principalement par sa position côtière proche du Gulf Stream et la prédominance des vents d'ouest. Le climat est tempéré par les mers et les vents environnants, soufflant principalement du sud-ouest en hiver et de l'ouest en été. La côte ouest et la partie ouest de la côte sud, plus exposées à ces vents, présentent les amplitudes thermiques les plus faibles. La Manche, la vallée de la Severn et, dans une moindre mesure, les cols montagneux plus au nord contribuent à l'extension de l'influence océanique vers les zones plus orientales. Cependant, des différences climatiques importantes subsistent entre les côtes est et ouest. Les vents dominants d’ouest apportent des précipitations sur une grande partie du sud de la Grande-Bretagne. En conséquence, la côte ouest reçoit beaucoup plus de précipitations que la côte est. La différence entre eux serait sans doute plus sensible s’il n’y avait pas la forte saturation en humidité des courants d’air occidentaux qui irriguaient déjà le territoire de l’Irlande, surnommé le « parapluie de l’Angleterre ». Une caractéristique remarquable du climat du sud de la Grande-Bretagne est son extrême variabilité. Les fronts chauds et froids, le soleil éclatant et les fortes pluies changent rapidement à mesure qu'ils traversent une zone. En été, le sud est légèrement plus chaud que le nord ; la température moyenne en juillet est de 16° C. Les hivers sont très doux, avec des températures moyennes de janvier et février de 5° C. Cependant, dans le nord, les hivers sont plus longs que dans le sud-ouest ; le nombre moyen de jours avec des températures inférieures à 0°C dans le Northumberland est d'env. 70, et en Cornouailles seulement 13. Les précipitations annuelles moyennes dans le sud de la Grande-Bretagne sont d'environ. 890 millimètres. Dans la majeure partie du territoire, elle ne dépasse pas 760 mm et diminue généralement vers le sud-est, mais sur les versants ouest des montagnes et des collines, il tombe 1 020 mm de précipitations, avec des valeurs maximales dans les montagnes de Cumberland. La quantité de précipitations la plus faible est observée dans l'extrême sud-est de l'Angleterre - par exemple, à l'embouchure de la Tamise, moins de 510 mm, et certaines années même jusqu'à 240 mm. Cependant, le temps frais de l’été limite l’évaporation et favorise une humidité élevée. En moyenne, le temps sans nuages ​​dure moins de 4 heures par jour, et ce chiffre est plus élevé dans le sud-est que dans le nord-ouest.
Sols et minéraux. Les sols du sud de la Grande-Bretagne peuvent être divisés en types selon les caractéristiques de la topographie. Au nord et à l'ouest, les sols sont acides et relativement infertiles, car un lessivage intense se produit en cas de fortes pluies. Au sud et à l'est, les sols ont une réaction neutre ou alcaline. Les sols du sud de la Grande-Bretagne varient considérablement en texture, allant des sols pierreux sur les moraines rocheuses aux grains fins sur les argiles lourdes du Staffordshire. Les différences dans l'épaisseur du profil du sol sont également significatives - des montagnes dénudées aux vallées fluviales avec une couche d'alluvions. 39 % de la superficie de l’Angleterre et du Pays de Galles est classée comme terres arables, 26 % comme pâturages améliorés et 15 % comme pâturages bruts. Le Pays de Galles possède nettement moins de terres arables que l’Angleterre, une quantité égale de pâturages améliorés et beaucoup plus de pâturages sauvages. Les ressources minérales du sud de la Grande-Bretagne sont très variées et répandues. Le plus important est le charbon. On le trouve dans de nombreuses régions d'Angleterre et du Pays de Galles, mais les gisements les plus propices au développement se trouvent dans les contreforts orientaux des Pennines, dans les trois comtés de Glamorgan et dans le comté de Gwent, au sud-est du Pays de Galles, près de la frontière avec l'Angleterre. La majeure partie du charbon du sud de la Grande-Bretagne est du coke et le coke est utilisé en métallurgie. Des gisements de minerai de fer se trouvent dans les comtés de Cleveland et du North Yorkshire, dans la région de Ferns du sud de la Cumbrie et dans diverses régions du sud du Pays de Galles. Contrairement au charbon, qui suffit à l'exportation, minerai de fer il faut importer. Le sud de la Grande-Bretagne possède d'importantes réserves de matériaux de construction, ainsi que d'argile pour la production de céramique. Les gisements de calcaire, de grès, de sable et de gravier sont répandus dans tout le pays. Les granites de la plus haute qualité se trouvent en Cornouailles et dans le Leicestershire, les schistes en Cornouailles et dans le Devon et les calcaires crayeux dans le Kent. Le sud de la Grande-Bretagne contient de riches gisements de gypse, de sel gemme, de lignite et de silex, mais ceux-ci sont exploités à une échelle limitée. Les anciennes mines d'étain de Cornouailles, ainsi que de nombreuses mines de plomb, de zinc et de cuivre, principalement au Pays de Galles, ont été exploitées et abandonnées. Des traces d'argent et d'or ont été trouvées dans de nombreux endroits, mais en termes de réserves, ces gisements se sont révélés insignifiants.
Forêts. On estime que moins de 5 % de la superficie de l’Angleterre et du Pays de Galles est couverte de forêts. Cependant, seules quelques zones ne possèdent aucun arbre. Des conditions défavorables à la croissance des arbres n’existent que dans les zones de plaines élevées ou gorgées d’eau très disséquées. Par conséquent, une grande partie du sud de la Grande-Bretagne est essentiellement un paysage clairsemé de parcs, parsemé de petites parcelles boisées où les agriculteurs cultivent spécifiquement des arbres pour la vente. Les forêts indigènes d'Angleterre ont été défrichées il y a longtemps en raison du développement agricole du territoire et de la demande croissante de bois et de produits forestiers. Le processus de déforestation s'est accéléré lorsque le charbon de bois a commencé à être utilisé dans la métallurgie, mais s'est ensuite quelque peu ralenti en raison du remplacement du charbon de bois par du coke et de l'expansion des importations de bois. De nombreux produits forestiers ont commencé à être produits directement dans les fermes. La demande croissante de produits forestiers a entraîné une forte réduction des ressources forestières du pays au cours des deux guerres mondiales du XXe siècle. Deux forêts royales - la New Forest dans le Hampshire, protégée en 1079, et la Forêt de Dean dans le Gloucestershire, également protégée depuis le Moyen Âge, conservent encore des traces de ancienne grandeur, malgré les pertes importantes subies lors de la révolution industrielle. D'autres forêts connues ont été complètement détruites ou existent sous une forme considérablement réduite. Il convient de mentionner la forêt de Sherwood dans le Nottinghamshire, la forêt d'Arden dans le Warwickshire, la forêt de Windsor, la forêt de Radnor dans le centre-est du Pays de Galles, la forêt de Charnwood dans le Leicestershire et la forêt d'Inglewood dans la Cumbria. La forêt d'Epping dans l'Essex, destination de vacances préférée des Londoniens, a été partiellement préservée. Bien que la majeure partie du sud de la Grande-Bretagne bénéficie de conditions favorables à la croissance des arbres, le nombre d’espèces d’arbres est limité. La destruction des forêts pendant la glaciations continentales(glaciation maximale étendue à la vallée de la Tamise) et la prédominance des conditions arctiques dans les zones libres de glace. Lors de la dégradation de la dernière glaciation, la Manche s'est formée, ce qui a empêché la pénétration de nouvelles plantes en Angleterre. La plupart des arbres qui ont réussi à s'implanter dans ce pays appartiennent à la catégorie des espèces à feuilles caduques, à l'exception notable de l'if. Parmi les espèces à feuilles caduques, le chêne, le hêtre, le bouleau, le frêne, le saule, le tremble, l'aulne et le sycomore sont particulièrement courants. Dans les plaines, le chêne britannique impressionne par sa taille, mais dans les zones élevées, il ne peut rivaliser avec le hêtre ou le bouleau, et dans les dépressions humides, avec l'aulne ou le saule. Sur les calcaires calcaires, il cède la place au frêne, au hêtre et au bouleau. Le peuplier est également très caractéristique des plaines britanniques. Parmi les introduits espèces d'arbres Le noyer, le châtaignier noble, le pin et le buis se démarquent.
Flore et faune. La couverture végétale du sud de la Grande-Bretagne est davantage caractérisée par des arbustes que par des arbres. Les caractéristiques remarquables ici incluent l'aubépine dans les haies rurales, le chèvrefeuille, le noisetier, l'églantier, le houx et, dans les zones plus élevées de la bruyère, les ajoncs et la bruyère. Parmi les plantes herbacées les plus courantes figurent l'anémone des bois, la campanule, la primevère, le souci, la jacinthe, la digitale, le trèfle, l'ancolie, l'iris, la vesce, la luzerne, l'aspérule cendrée, la fraise des bois, la renoncule, le coquelicot, le pissenlit, le géranium, le coquelicot, la reine des prés, la mère. -et-belle-mère, véronique et corne puante. On y trouve également du gui, de l'ortie et de la moutarde. Céréales très diverses. En plus d'eux, les fougères et les carex poussent dans les endroits humides ; parmi ces derniers, les roseaux sont les plus frappants. Dans les landes de montagne, où le relief est plus accidenté, les graminées doivent résister à une forte concurrence des ajoncs, des bruyères et des fougères. Bien que de nombreuses espèces animales aient disparu dans le sud de la Grande-Bretagne, on y trouve encore des cerfs élaphes, des renards et des lièvres. Les lapins et les écureuils sont communs. Le nombre d'oiseaux, en particulier de sauvagine, a diminué en raison du drainage des marécages ; influence négative certaines espèces d'oiseaux ont été affectées par la destruction du couvert végétal. Parallèlement, grâce à l'activité humaine, les conditions de vie des moineaux, des pigeons et, dans une moindre mesure, des merles se sont améliorées. D'autres espèces d'oiseaux en Angleterre comprennent le coucou, le pipit des prés, la linotte, les pinsons citron et des neiges, le pinson, le troglodyte, le rouge-queue des jardins et diverses espèces de pinsons et de grives, dont le merle, le merle et le rossignol. On trouve encore des faisans et des tétras, une perdrix commune commune dans les comtés du nord de l'Angleterre.
POPULATION
Ethnogenèse. La population de l'Angleterre et du Pays de Galles est née du mélange de nombreux peuples, mais se caractérise désormais par une composition assez homogène. Une exception frappante concerne les habitants de certaines régions isolées du Pays de Galles - des personnes de petite taille, brunes et dolichocéphales. Apparemment, ce type méditerranéen était caractéristique de la population néolithique de Grande-Bretagne. Mais les caractéristiques de la population précédente - paléolithique, ainsi que des personnes ultérieures, n'ont pas du tout été préservées. Âge du bronze avec des signes de brachycéphales. Les jeunes habitants de Grande-Bretagne qui parlaient langue celtique, - de grands blonds dolichocéphales en surpoids - ont apporté une contribution significative à composition raciale population du Pays de Galles et des régions voisines de l'Angleterre - Cornouailles et Devon. Durant la conquête romaine, qui dura plus de 400 ans, l'influence méditerranéenne s'accentua. L'élément le plus racialement homogène de la population d'Angleterre est associé aux migrations des tribus scandinaves, principalement les Angles et les Saxons, mais aussi les Jutes puis les Danois. Après la conquête normande, il n'y a eu aucune migration significative vers le sud de la Grande-Bretagne jusqu'à la migration des Irlandais au XXe siècle. L’influence des Normands fut sans précédent dans l’histoire de l’Angleterre. La réinstallation des Juifs au Moyen Âge et à l'époque moderne ainsi que la migration des huguenots à la fin du XVIIe siècle doivent également être considérées comme des influences significatives.
Langue. L'Angleterre est un pays avec une seule langue et de nombreux dialectes, tandis que le Pays de Galles est une région bilingue. Les différences dialectales en Angleterre sont si grandes qu'il devient difficile de communiquer avec des personnes qui ne parlent qu'un certain dialecte. Les plus grands écarts par rapport à la norme littéraire de la langue anglaise se trouvent dans les dialectes du Lancashire, des Cornouailles et de certaines parties de l'Est de Londres. Développement systèmes de transport et surtout la diffusion de la radio et de la télévision influencent la langue parlée, favorisant une plus grande unification de la norme phonétique. La norme de l'anglais parlé s'est développée dans le sud-est du pays. Entre les différentes régions de l'Angleterre, il n'y a pratiquement pas différences stylistiques. Le Pays de Galles peut être considéré comme bilingue, même si seulement un tiers de sa population parle couramment l'anglais et le cymric. Le cymric, ou gallois, est la langue principale de la population celtique indigène du Pays de Galles. Cette langue est la seule pour 3% de la population totale, soit La proportion de la population de langue purement celtique au Pays de Galles est plus élevée qu'en Écosse et même qu'en Irlande.
Religion. L'Église anglicane a un statut officiel en Angleterre, mais au Pays de Galles, c'est le 31 mars 1920. Il existe deux archevêchés en Angleterre, avec des résidences à Cantorbéry et à York. Jusqu’en 1920, l’Église du Pays de Galles faisait partie de l’archevêché de Cantorbéry. Elle forme désormais un archevêché indépendant sous le nom d'Église du Pays de Galles. Les recensements effectués depuis 1851 ne tiennent pas compte de la religion, mais on estime que les deux tiers des personnes nées en Angleterre appartiennent à l'Église anglicane. L'Église du Pays de Galles compte 165 000 membres. Parmi les autres confessions protestantes d'Angleterre et du Pays de Galles, les plus nombreuses sont les églises méthodistes (environ 700 000 croyants), suivies des baptistes, des congrégationalistes et des presbytériens. L'Église catholique romaine compte env. 4 millions d'adhérents en Angleterre et au Pays de Galles. Environ la moitié des jeunes mariés dans ces régions du Royaume-Uni se marient dans des églises anglicanes d’Angleterre et du Pays de Galles, et environ 30 % se marient civilement.
HISTOIRE
Bretagne romaine. Les marchands phéniciens, à une époque où Carthage était la puissance méditerranéenne dominante et où l'influence romaine était limitée à l'Italie, naviguaient vers la Grande-Bretagne pour échanger leurs marchandises contre de l'étain de Cornouailles. Il existe des preuves d'un ancien commerce britannique avec le continent, ainsi qu'avec les pays méditerranéens et baltes. Aux IIe-Ier siècles. Colombie-Britannique En termes de culture, la Grande-Bretagne était une continuation de la Gaule. Jules César, qui cherchait à conquérir la Gaule, découvrit que ses ennemis recevaient l'aide de leurs frères celtes de l'autre côté du détroit. Il envahit la Grande-Bretagne à deux reprises, en 55 et 54 avant JC, mais ne réussit qu'à tracer un chemin vers ses terres. Près d'un siècle plus tard, en 43 après JC, l'empereur Claude envoya des troupes qui entreprirent la conquête de l'île. En quatre ans, les Romains s'emparèrent de presque toutes les vallées de l'est et du sud-est, et la Grande-Bretagne fut proclamée province de Rome. Par la suite, les conquêtes et l’aménagement du territoire ne se sont pas produits aussi rapidement. L'un des gouverneurs romains les plus célèbres, Agricola, renforça sa position en Angleterre et au Pays de Galles et lança même plusieurs campagnes en Écosse (77-84), mais les terres qu'il occupa au nord de la rivière Tweed furent abandonnées par la suite. L'empereur Hadrien a visité la Grande-Bretagne ca. 120 et commença la construction d'un rempart de la Tyne au Solway. Vingt ans plus tard, sous le règne d'Antonin le Pieux, un autre rempart fut construit, du Firth of Forth à la Clyde, complétant celui d'Hadrien. Par la suite, pour des raisons inconnues, ces fortifications plus au nord furent abandonnées et, entre 208 et 211, l'empereur Septime Sévère, après une campagne réussie contre les tribus barbares du nord, restaura le mur d'Hadrien, cette fois construit en pierre, qui devint la frontière nord du pays. l'empire en Grande-Bretagne. Les Romains sont restés en Grande-Bretagne jusqu'au début du Ve siècle et les parties sud-est de l'île ont été considérablement romanisées. Cinq municipalités furent formées sur le modèle romain : Camulodunum (aujourd'hui Colchester), Verulamium (St Albans), Lindum (Lincoln), Glevum (Gloucester) et Eboracum (York). Tous, à l'exception de Verulamium, étaient des colonies militaires. D'autres villes ont été fondées en tant que centres régionaux. En matière d'architecture et d'urbanisme, ils suivaient les modèles romains, tout comme les villas construites à la campagne. Il existe des preuves que la civilisation la plus simple a également été influencée par la civilisation romaine. culture populaire. Un rôle particulièrement important a été joué ici par le réseau de routes, construit par les Romains principalement à des fins militaires, mais qui a contribué à l'unification des différentes parties de la province en un seul tout. Les principales occupations de la population étaient l'agriculture et l'élevage de moutons, et l'exploitation minière des métaux, principalement de l'argent et du plomb, et dans une moindre mesure - du fer et de l'étain, s'est généralisée. Invasions barbares à la fin du IVe siècle. a forcé les Romains à abandonner leur présence dans la province isolée du nord-ouest. Dans le nord et l'ouest du sud de la Grande-Bretagne, l'occupation romaine n'était plus de nature militaire et la population civile du sud et de l'est était faible. En 410, toute communication entre l'empire et la Grande-Bretagne avait cessé et les Britanniques, ayant oublié comment se battre pendant des siècles de dépendance à l'égard des Romains, furent contraints de se défendre.



Conquête anglo-saxonne. La génération née immédiatement après le départ des légions romaines a probablement vu la fragmentation de la Grande-Bretagne en petites zones et la lutte contre les Pictes et les Écossais qui attaquaient du nord et de l'ouest et les tribus germaniques qui envahissaient constamment de l'est. Cependant, il n’existe pratiquement aucune information fiable sur ce qui s’est passé au cours des deux siècles suivants. Traditionnellement, 449 est considérée comme l'année au cours de laquelle la Grande-Bretagne a été envahie par des tribus germaniques, venues en tant que colons plutôt qu'en tant que pilleurs. Ils furent suivis par d'autres tribus teutoniques, et ces migrations se poursuivirent pendant environ un siècle et demi. Les tribus arrivées en Grande-Bretagne à cette époque sont appelées par un nom commun - Anglo-Saxons, mais il y avait aussi des colonies de Jutes distinctes d'elles. Vers la fin du VIe siècle. ils conquirent et occupèrent la moitié orientale de l'île, depuis la Manche presque jusqu'au Firth of Forth. Les Celtes furent chassés vers l'ouest et le nord, bien qu'il y ait peu de preuves qu'ils abandonnèrent complètement les terres orientales. La victoire saxonne à la bataille de Bath (577) conduisit à la conquête de la vallée inférieure de la Severn, à la frontière galloise ; la victoire anglaise près de Chester en 613 ouvre la voie à la mer d'Irlande. Ensemble, ces deux victoires ont creusé un double fossé dans les territoires celtes occidentaux et ont fermé la possibilité d'une unification celtique, divisant les Celtes d'Écosse, du Pays de Galles et de Cornouailles. La civilisation romaine a à peine touché les Anglo-Saxons. Contrairement aux Francs qui ont envahi la Gaule, ils n’ont pas établi leurs colonies à côté des Celtes plus avancés et n’ont pas assimilé leur culture. Ils ont conservé leur propre langue, développé leur propre culture et appelé nouvelle terreà sa manière - l'Angleterre, le pays des Angles. La première étape du peuplement a vu la formation de nombreux petits États ou régions ; dans la deuxième étape, ils s'unirent en plusieurs royaumes relativement grands. Cette dernière situation s’est produite principalement à cause des guerres. Au début du VIIe siècle. il y avait sept royaumes de ce type, souvent appelés Heptarchie. Il s'agissait de la Northumbrie, de la Mercie, de l'East Anglia, du Sussex, de l'Essex, du Wessex et du Kent. Trois d'entre eux, la Northumbrie, la Mercie et le Wessex, étaient plus grands et plus puissants que les autres, et chacun des trois occupait une position dominante, bien que non entièrement définie, par rapport aux autres royaumes. La formation de l'Angleterre n'a pas eu lieu uniquement au cours des guerres, mais en partie à la suite de l'avènement du christianisme et du baptême des Anglais. La Grande-Bretagne romano-celtique était un pays chrétien, mais les conquérants germaniques païens ne connaissaient pas la religion des peuples qu’ils conquéraient. Pour restaurer le christianisme, le pape Grégoire Ier envoya un groupe de moines dirigé par Augustin en Angleterre. Ils arrivèrent en 597 sur la côte du Kent, dont le roi, Ethelbert, avait épousé une princesse chrétienne franque. Ethelbert et beaucoup de ceux qui l'ont suivi ont accepté nouvelle religion. Augustin devint le premier archevêque de Cantorbéry du Kent et le christianisme se répandit dans d'autres royaumes, ce qui était également dû à la nature des relations entre les rois anglo-saxons. Au 6ème siècle. église celtique, pendant longtemps coupée de ses frères du continent, elle répandit le christianisme de l'Irlande au nord de la Grande-Bretagne (Écosse), et les missionnaires écossais portèrent la foi aux Anglais de Northumbrie, de Mercie et allèrent même jusqu'à l'Essex. Ainsi, en Angleterre, le christianisme était sous une double influence : romaine et celtique. En 664, au synode de Whitby, le roi de Northumbrie prend le parti de l'influence romaine, mais la rivalité perdure jusqu'au XIe siècle. Depuis l'Angleterre, des missionnaires se rendirent sur le continent pour convertir les tribus germaniques au christianisme. Le plus célèbre des missionnaires était St. Boniface (680-755). Débutant ses activités parmi les Frisons, il consacra la majeure partie de sa vie à la conversion de tout le territoire franc oriental et est connu comme l'apôtre des Germains. Vers la fin du VIIIe siècle. L'Angleterre est devenue la cible d'attaques peuples du Nord, Scandinaves, à qui les Britanniques ont donné un nom commun - Danois. Dans un premier temps, ces attaques ressemblaient à des vols ordinaires, à des saisies de villes et de monastères, mais plus tard tribus du nord ils augmentèrent leurs troupes, commencèrent à établir des camps en Angleterre et à mener des actions militaires plus sérieuses. Finalement, ils sont venus en conquérants pour s’emparer de toutes les terres qui leur plaisaient. Le premier dirigeant d'Europe occidentale à repousser avec succès ces attaques (elles étaient dirigées non seulement contre l'Angleterre, mais sur toute la côte atlantique) fut Alfred de Wessex. Il devint roi en 871, alors que la majeure partie du territoire anglais était déjà aux mains des conquérants, et après plusieurs revers, il battit les Scandinaves (Danois) à Edington en 878 et conclut un pacte avec leur chef Guthrum pour partager l'Angleterre. Au nord et à l'est de la ligne, s'étendant de Londres à Bedford jusqu'à Chester, se trouvaient les Danois avec leur zone de « droit danois » ; au sud et à l'ouest se trouve le royaume d'Alfred. Ce dernier est également connu comme législateur et dirigeant. De plus, il a apporté une contribution significative à la relance de l'éducation. Les conquérants du Nord, lorsqu’ils arrivèrent pour la première fois en Angleterre, étaient païens ; leur conversion au christianisme commença sous le roi Alfred le Grand. Les territoires de « droit danois » furent conquis par les successeurs d'Alfred, ce qui fut facilité par la désunion des tribus scandinaves. Édouard l'Ancien, qui régna de 899 à 924, prit possession de toutes les terres situées au sud de la rivière Humber. Son fils, Æthelstan, annexa la Northumbrie, mais cette conquête provoqua rébellion et troubles. Le roi Edgar (r. 959-975), monté sur le trône, tenta à nouveau d'unir l'Angleterre. Au début du XIe siècle. de nouvelles invasions scandinaves conduisirent à la conquête de l'Angleterre. Sven Forkbeard, roi du Danemark, a déposé Ethelred II du trône anglais ; son fils, Canut, dirigea l'Angleterre de 1016 à 1035. Sept ans après sa mort, le royaume fut ruiné par la mauvaise gestion de ses fils. En 1042, la dynastie du Wessex reprit le pouvoir et Édouard le Confesseur monta sur le trône. le plus jeune fils Ethelred II, revenu de Normandie en Angleterre. Dans la première moitié du règne d'Édouard, de 1042 à 1066, Godwin joua un rôle majeur dans la vie politique anglaise, extrêmement personne capable origine inconnue ; Après la mort de Godwin en 1053, son fils Harold dirigea effectivement l'Angleterre jusqu'à la conquête normande.





Système social des Anglo-Saxons. Certaines des tribus anglo-saxonnes qui ont émigré en Angleterre avaient des rois, et le besoin d'un chef lors de la conquête a conduit à l'émergence de pouvoir royal dans d'autres tribus. Ces rois devaient leur trône à une combinaison d’hérédité et d’élection, mais les limites de leur pouvoir n’étaient pas clairement définies. Ils étaient assistés par des anciens ou par un conseil composé de nobles. Gouvernement centralétait faible, même après que l’Angleterre soit devenue un royaume unique. Le royaume se composait de comtés (comtés), dont certains étaient également auparavant des royaumes. Les comtés étaient constitués de districts (centaines). Chacune de ces divisions avait son propre objectif au sein de l'État. La société de cette époque était déjà divisée en nobles, citoyens libres et non libres et esclaves. La société scandinave avait quasiment la même structure, ce qui facilitait la fusion des deux peuples. La principale occupation de la population vivant dans les petits villages était l'agriculture. Il y avait du commerce – local et avec d’autres régions. Les matières premières furent fournies au continent ; leur extraction devint plus intensive après l'installation des Scandinaves sur les terres anglaises.
Conquête normande. Edouard le Confesseur mourut en janvier 1066 sans laisser d'héritier. Harold monta sur le trône, mais le duc Guillaume de Normandie, qui revendiquait le royaume, envahit l'Angleterre à l'automne de la même année et, le 14 octobre, battit Harold et son armée à Hastings. Harold a été tué. Le conseil royal s'empressa de reconnaître les droits de Guillaume sur le trône et le jour de Noël, il fut couronné à l'abbaye de Westminster. L'Angleterre fut conquise avec une rapidité extraordinaire. Depuis, Guillaume est surnommé le Conquérant. La conquête normande a changé tout le cours de l’histoire anglaise. Grâce à lui, l'Angleterre rejoint le processus historique paneuropéen et noue des relations plus étroites avec les pays du continent européen. En matière de gouvernement, les Normands étaient supérieurs aux Anglais. La conquête a également affecté la vie de l'Église. Dans l'Angleterre anglo-saxonne, l'époque médiévale relations féodales. William a établi un ordre féodal plus développé et plus complet, similaire à celui normand. La transition vers la féodalité s’est donc produite moins par des moyens révolutionnaires que par une évolution artificiellement induite. Après la mort de Guillaume le Conquérant en 1087, l'Angleterre entre en possession de son deuxième fils, Guillaume le Rouge, qui règne de 1087 à 1100 ; homme capable, mais cruel et injuste, il a dépensé beaucoup d'énergie et d'argent dans les guerres qu'il a menées aux frontières avec le Pays de Galles, l'Écosse et la France. Guillaume II fut remplacé par son jeune frère Henri Ier, qui régna de 1100 à 1135, qui renforça sa position en Angleterre en épousant Edith (Matilda) de la lignée d'Ethelred II et conquit la Normandie après avoir vaincu le duc Robert, son frère aîné. Le règne d'Henri II fut marqué par des réformes juridiques et administratives, mais ses actions furent largement effacées par le dirigeant suivant. Henry mourut sans laisser d'héritier mâle direct, mais fit promettre aux barons qu'ils reconnaîtraient sa fille, Mathilde. Rompant leur promesse, les barons couronnent Étienne, le petit-fils de Guillaume Ier, en 1135, mais abandonnent ensuite son soutien, et vingt ans de règne d'Étienne amènent l'Angleterre au bord de l'anarchie. Les armées appartenant aux barons combattirent les unes contre les autres et de nouveaux châteaux furent construits partout. Au milieu de la tourmente, Mathilde arrive à Londres (1139), déclarant sa prétention au trône ; cependant, soutenue par des évêques plutôt que par des barons, elle revint bientôt en France. Cependant, en 1153, Étienne découvre que son trône n'est plus menacé par Mathilde, mais par son fils Henri, héritier de la dynastie angevine, dit Henri Plantagenêt. Le propre fils de Stephen, Eustache, venait de mourir et il conclut un traité dans lequel il conservait le trône pour le reste de sa vie, mais Henri devint l'héritier. Le règne d'Étienne se poursuivit encore un an et, à sa mort en octobre 1154, Henri lui succéda et la dynastie normande fut remplacée par la dynastie Plantagenêt (dynastie angevine).



Plantagenêts. Henri II régna de 1154 à 1189. Les châteaux construits sans l'autorisation du roi furent détruits. Henry a établi un système de contrôle centralisé. Les nobles furent démis de leurs fonctions de shérifs et les tribunaux locaux, jusqu'alors indépendants, commencèrent à céder leur pouvoir aux cours royales. Henri élargit et rationalisa le système des tribunaux de district et régionaux, soumis à des juges royaux itinérants, qui avait été introduit par son grand-père Henri Ier. Il créa un tribunal central de l'Échiquier pour diriger les affaires financières de l'État et transféra de nombreuses fonctions. du haut conseil, où siégeaient les nobles, au petit conseil, ou curia regis, composé exclusivement de personnes nommées par le roi. Henry a également introduit la pratique consistant à diviser les fonctions de ce petit conseil et à nommer des commissions spéciales pour des tâches spéciales, laissant la conduite de la politique générale du gouvernement au conseil. Dans le domaine judiciaire, Henry a introduit la procédure européenne pour mener des affaires, tant pénales que civiles. Cela a considérablement élargi la portée des brefs. Sur la base de la loi, Henri entre en conflit avec l'Église. Dans ses « Constitutions de Clarendon » de 1164, il interdisait les appels à la cour papale, subordonnait le clergé aux lois de l'État et aux décisions des tribunaux et assimilait les évêques aux nobles. droits fonciers et a établi le droit de l'État de contrôler l'élection des évêques. Dans cette prise de pouvoir, Henry fut d’abord soutenu puis condamné par le nouvel archevêque de Cantorbéry, Thomas Becket. En 1170, Becket fut tué dans l'église par des partisans du roi. En raison du déclenchement des troubles, Henry jugea nécessaire de céder à certaines demandes papales d'abrogation des Constitutions de Clarendon. Sous certaines conditions, les appels étaient autorisés et les religieux étaient soustraits au contrôle des tribunaux laïcs, mais seulement après que la preuve ait été fournie devant ces tribunaux qu'ils étaient bien des religieux. Les vastes domaines d'Henri (souvent appelés l'État angevin) s'étendaient des collines de Cheviot aux Pyrénées, et bien que le roi préférât la diplomatie à la guerre et l'administration de la justice aux décrets, il fut contraint de mener de nombreuses campagnes militaires. Souvent, il confiait la direction de ces campagnes à ses sujets, mais il découvrait ensuite qu'ils étaient très réticents à remettre à la couronne les biens capturés lors des guerres. Son plus grand problème venait de ses quatre fils, qui s'étaient alliés à sa femme, Alienora, pour tenter de s'emparer du trône. Bien que troupes royales a remporté de nombreuses victoires en Écosse, en Irlande et au Pays de Galles, dans aucune de ces régions il n'a pu établir le pouvoir royal. Après 35 ans de lutte, Henry mourut avec le sentiment humiliant d'une vie vécue en vain. Cependant, dans le domaine du droit, les principes qu'il a énoncés restent en vigueur. Les institutions gouvernementales d'Henri II fonctionnaient si bien que son fils et héritier, Richard Ier Cœur de Lion, roi de 1189 à 1199, ne visita l'Angleterre que deux fois au cours de son règne, et seulement pendant quelques mois à la fois. Il passa le reste de son temps dans la 3e croisade et en Europe. Richard fut remplacé par son frère Jean, dont le règne jusqu'à sa mort en 1216 fut principalement rempli de trois guerres, parfois menées simultanément : une guerre avec le roi de France Philippe Auguste, un conflit avec le pape Innocent III et un affrontement avec les barons anglais. La guerre avec la France se termina par la défaite de Jean et la perte de la Normandie ; rivalité avec le pape - capitulation humiliante et transfert de la couronne à lui, que Jean reçut en tant que vassal papal ; la lutte avec les barons se termina avec la signature de la Magna Carta le 15 juin 1215. La charte fut rédigée par les barons et exprimait principalement leurs intérêts. Les 63 articles de la Charte sont de nature purement pratique et visent à corriger des abus spécifiques. Les barons, tout en reconnaissant les cours royales et l'État de droit, s'opposaient au système de jugement, insistant pour qu'ils soient jugés par leurs pairs. De nombreux articles s'appliquaient à tous les citoyens libres, mais cette classe était encore minoritaire en Angleterre. La Magna Carta, si elle n’avait pas eu de conséquences historiques, ne mériterait pas la moindre mention. Cependant, cela a été confirmé comme document d'état au moins 40 fois, et au 17ème siècle. est devenu le principal symbole juridique de la démocratie et de l’État de droit. Henri III n'avait que neuf ans lorsqu'il monta sur le trône en 1216, et la première période de son règne de 56 ans s'écoula avant qu'il n'atteigne la majorité. C'était une époque de rivalité entre diverses factions féodales qui cherchaient à prendre le pouvoir dans le royaume, et la lutte se poursuivait même après que le roi soit devenu le dirigeant à part entière. Durant la période de règne personnel qui suivit, Henri fut influencé par les favoris étrangers arrivés à sa cour après son mariage avec Aliénor de Provence. En 1258, les barons obligèrent le roi à accepter les dispositions d'Oxford, un programme de réformes qui limitait son pouvoir. Le roi, à son tour, interpréta les divergences entre les barons en sa faveur et les dispositions furent annulées. Une guerre civile s'ensuivit, à la suite de laquelle le roi fut capturé. Le chef des barons, Simon de Montfort, parlant au nom du roi, publia un décret convoquant le Parlement, qui se réunit en janvier 1265. Cependant, au printemps de la même année, la guerre reprit, Simon de Montfort fut vaincu et tué en la bataille d'Evesham le 4 août 1265. Ces dernières années Sous le règne d'Henri, la paix régnait dans le pays. Édouard Ier, qui régna de 1272 à 1307, était un roi travailleur et intelligent. Il conquit le Pays de Galles, qui était théoriquement la possession du roi anglais, le divisa en comtés et l'annexa en 1284 à l'Angleterre. La même année, le fils d'Edward est né au château de Caernarfon au Pays de Galles. En 1301, il reçut le titre de prince de Galles, qu'il conserva jusqu'à ce qu'il devienne le roi Édouard II. Depuis lors, le titre de prince de Galles est généralement attribué aux fils aînés du roi, les héritiers du trône. La tentative d'Édouard Ier d'établir sa domination sur l'Écosse échoua. En 1291, il nomma John Baliol roi d'Écosse, puis le déposa et établit la suzeraineté de la couronne anglaise (1296), mais les révoltes ultérieures des Écossais conduisirent à la restauration de leur indépendance. Bien plus important était activité législativeÉdouard. Certains de ses statuts étaient pratiquement des codes de droit et contenaient des articles qui étaient alors en vigueur pendant des siècles. Durant son règne, le Parlement est devenu nettement plus fort. Le Parlement de 1295, continuation du Parlement de 1265, est considéré comme le début de la Chambre des Communes, bien que la Chambre des Lords et la Chambre des Communes n'aient été formées sous leur forme actuelle qu'en 1341. Édouard II, roi de 1307 à 1327, dirigea mal l'Angleterre et fit confiance à des favoris inaptes. Il a hérité des énormes dettes de son père ; les barons infatigables, qu'Édouard Ier sut mettre à leur place, s'opposèrent au renforcement du pouvoir royal, mais le nouveau roi était trop paresseux et incompétent pour faire face à situation difficile. Sa campagne contre l'Écosse en 1314 se termina par une défaite désastreuse face aux Écossais dirigés par Robert Bruce le 24 juin 1314 à Bannockburn. Au cours de l'été 1311, Édouard fut contraint de céder au Lords Observer, une commission baronniale qui rédigeait des ordonnances qui privaient le roi de presque tout pouvoir. Cependant, les barons eux-mêmes se sont avérés être ainsi mauvais dirigeants qu'en 1322 le parlement abolit les ordonnances. Néanmoins, des actions erronées de la part de l'entourage royal provoquèrent un soulèvement. Edward fut contraint d'abdiquer en janvier 1327 ; en septembre de la même année, il fut tué. Durant les premières années du règne d'Édouard III, de 1327 à 1377, l'Angleterre était mal gouvernée par un conseil de régence ; en 1330, le jeune roi prend le pouvoir en main. Il connut le succès en Écosse, où il plaça sur le trône un roi fantoche, mais avec l'aide des Français, les Écossais réussirent à expulser les Anglais. En 1342, la défaite d'Édouard en Écosse devint évidente. Ensuite, elle a commencé à être occupée principalement par la guerre de Cent Ans contre la France, qui a duré par intermittence de 1337 à 1453. La principale raison de la guerre était la possession des Britanniques en France, qui empêchait son unification. En plus de cela, les Français ont fourni une aide à l'Écosse et il y avait en outre un conflit d'intérêts entre l'Angleterre et la France en Flandre. La cause immédiate de la guerre était la revendication du trône de France au nom d'Édouard III. Malgré les victoires importantes des Britanniques à Sluys (1340), Crécy (1346) et Calais, prise en 1347, Édouard fut heureux de conclure une trêve qui dura de 1347 à 1355. En 1348-1349, la « Peste noire » - une épidémie de peste bubonique qui a tué un cinquième de la population de l'île. Après la reprise de la guerre avec la France, le fils du roi, le Prince Noir, bat les Français à la bataille de Poitiers (1356) et capture roi de France. Un traité de paix tacite a été conclu. Au cours de cette période, le pouvoir du Parlement s'est accru, principalement parce que le roi avait besoin d'argent pour la guerre, ce qui le rendait dépendant des décisions parlementaires. Au cours des dernières années de son règne, des troubles civils, des troubles et un déclin du pouvoir ont régné dans le pays. Le trône fut occupé par le petit-fils d'Édouard, Richard II, qui régna de 1377 à 1399. Son père, Édouard le Prince Noir, mourut du vivant d'Édouard III. La guerre avec la France reprend. Les Britanniques furent en proie à des échecs et la conduite des opérations militaires nécessita de plus en plus d'argent et de soldats. Les défaites de la guerre, les impôts élevés et la mauvaise gouvernance ont provoqué le mécontentement et la déception de la population. La révolte paysanne de 1381, qui éclata à la suite de la dévastation économique qui persistait depuis la peste noire, connut un échec précoce. Les rebelles, menés par Wat Tyler, entrèrent à Londres, mais furent trompés par le jeune roi. Des affrontements armés ont eu lieu dans le Kent, mais dans le reste du pays, les autorités locales ont facilement réprimé les rebelles. Les chartes conclues furent annulées et la vie des paysans ne s'améliora pas du tout. Des demandes de réforme dans un autre domaine ont été avancées par John Wycliffe, un érudit théologien de l'Université d'Oxford, qui a exprimé l'opinion de nombreuses personnes qui protestaient contre le luxe du clergé et les prétentions financières de la cour papale. Le roi, bien qu’il ne soit pas majeur, fut placé sur le trône. Pendant plusieurs années, le pouvoir était entre les mains de factions de nobles et de ministres nommés par le Parlement. En 1389, Richard prit le pouvoir et régna avec modération pendant huit ans. En 1397, il abandonna les cérémonies et tenta d'établir une autocratie. Deux ans plus tard, alors que Richard était en Irlande, son cousin exilé Henry Bolingbroke, duc de Hereford, également appelé Henri de Lancastre, débarqua en Angleterre. Richard revint précipitamment, mais il était trop tard. Placé en garde à vue, il fut incarcéré à la Tour, où le 30 septembre 1399 il signa un acte d'abdication. La prétention plutôt fragile de son cousin au trône fut confirmée et une nouvelle dynastie arriva au pouvoir. Richard mourut en captivité à Pontefract en février 1400.



Lancaster. Henry Bolingbroke, aujourd'hui Henri IV, devait la couronne au Parlement et pour cette raison, couplée au besoin constant d'argent, son règne de 1399 à 1413 fut prématurément de nature parlementaire. Des dépenses ultérieures furent nécessaires pour la guerre avec l'Écosse, la répression d'un soulèvement au Pays de Galles, qui constituait une menace sérieuse pour la monarchie, et la pacification des rébellions à l'intérieur du pays. Le Parlement a voté pour fournir des fonds en échange du renforcement de son propre pouvoir, et l'imposition d'impôts extrêmement élevés a fait perdre au roi les derniers vestiges de sa popularité. Son fils et héritier, Henri V, qui régna de 1413 à 1422, profita de la guerre civile en France pour renouveler la guerre de Cent Ans. Au lieu des raids prédateurs à grande échelle, qui ont joué un rôle si important dans ses premières étapes, il a planifié l'annexion du territoire conquis et l'établissement du pouvoir des vainqueurs sur celui-ci. Henri remporta une brillante victoire à Azincourt le 25 octobre 1415, suivie de victoires lors de la deuxième invasion de la France en 1417. Aux termes du traité de Troyes en 1420, Henri devint régent de France sous le roi Charles VI, et après sa mort devait prendre le trône de France. Il épousa Catherine de Valois, la fille de Charles, le 2 juin 1420, mais la France n'était pas complètement conquise. Henry poursuivit la guerre avec succès, mais mourut en 1422, deux mois avant la mort de Charles VI, et il y avait une chance que cela se produise. trône français disparu. En Angleterre, le règne du roi ne s'est pas déroulé aussi facilement. La conspiration à ses débuts, à laquelle se joignirent les Lollards de Londres, partisans de Wycliffe, combinait hérésie et trahison dans l'esprit des gens. L'Angleterre était fatiguée de cette guerre ruineuse, et partout on se plaignait de l'absence trop fréquente du roi. Henri VI n'avait que huit mois lorsqu'il fut proclamé roi en 1422. Il hérita des faibles capacités intellectuelles de son grand-père, Charles VI. Son oncle Jean, duc de Bedford, alors régent en France, conquit avec succès les territoires français pendant un certain temps. Cependant, l'apparition de Jeanne d'Arc en 1429 changea la donne, malgré le fait que deux ans plus tard elle fut vaincue et exécutée (29 mai 1431), et qu'Henri fut couronné sur le trône de France. Mort de Bedford, réconciliation des deux Français. les cliques en guerre, les réformes en France et l'avancée lente mais obstinée des Français chassèrent les Anglais du territoire français.
Dynastie York. L'année de la rébellion, Richard, duc d'York, dirigeait les forces d'opposition. Il fut l'héritier présomptif du trône tant qu'Henri VI resta sans enfant. Quelque temps plus tard, la protestation contre le règne injuste des Lancastriens s'est transformée en une guerre de dynasties, appelée la guerre des roses. À la fin de 1460, le duc d'York tua l'armée et lui-même lors de la bataille de Wakefield. Son fils Édouard poursuivit la querelle, déclara Henri VI destitué et se proclama nouveau roi, Édouard IV (1461). Il accorda une attention considérable à sa fortune personnelle et se distingua en ne laissant aucune dette après sa mort. Son règne, qui se termina en 1483, ne fut marqué par rien d'exceptionnel et sa politique étrangère ne fut pas particulièrement réussie. Pendant une courte période, Henri VI parvient à restaurer son propre pouvoir (3 octobre 1470 - 11 avril 1471). Malgré la guerre civile, l’Angleterre dans son ensemble prospère et ne se sent pas désavantagée. Édouard V, qui devint brièvement roi en 1483, n'avait que 12 ans à la mort de son père. Son oncle Richard, duc de Gloucester, capturé jeune roi, obtint le soutien d'une partie de la cour et, moins de trois mois après la mort de son frère aîné, Édouard IV, fut couronné roi Richard III. L'enfant roi déchu et son jeune frère furent apparemment assassinés en août 1483. Sous Richard, le Parlement vota des lois si mauvaises que si son règne avait duré plus longtemps, un effort herculéen aurait été nécessaire pour corriger les maux causés. Parmi les ennemis de Richard se trouvaient des partisans d'York et de Lancaster. Henry Tudor, comte de Richmond, était à la tête de l'opposition. Il débarqua à l'ouest le 13 août 1485 et rencontra l'armée royaliste sous Richard III huit jours plus tard à Bosworth. La lâcheté et la trahison des partisans de Richard ont contribué à la défaite des troupes du roi, qui sont mortes au combat, et Henri Tudor a été proclamé roi Henri VII sur le champ de bataille.



L'Angleterre sous les Tudors. La période du règne des Tudor couvre un peu moins d'un siècle et quart qui s'est écoulé entre l'accession au trône d'Henri VII le 21 août 1485 et la mort de sa petite-fille Elizabeth le 24 mars 1603. Ces années sont souvent appelées le début de l'apogée de l'Angleterre moderne, et 1485 constitue un tournant dans la transition du Moyen Âge à l'ère moderne, car sous le règne des Tudors se produisirent des événements de la plus haute importance. Tout au long du Moyen Âge, l'Angleterre est restée la périphérie de l'Europe ; les quêtes intellectuelles, artistiques et spirituelles de l'Europe occidentale ne l'ont presque pas affectée. Ainsi, le renouveau des sciences n'a quasiment aucune influence sur l'Angleterre au XVe siècle, où le niveau de la vie intellectuelle diminue même par rapport aux XIIIe-XIVe siècles. Geoffrey Chaucer, décédé en 1400, a exprimé l'esprit de la Renaissance dans son œuvre, mais ses successeurs ne pouvaient même pas se rapprocher de son génie. La Renaissance anglaise est arrivée vers la fin du règne Tudor et a été patronnée par la cour. Durant cette période, l’unité de la chrétienté occidentale a été minée par la rébellion luthérienne et les mouvements connexes. En Angleterre, le déroulement et le caractère d’un mouvement similaire étaient largement déterminés par la cour royale et le souverain. Henri VII, qui régna de 1485 à 1509, conquit le trône par l'épée. Le roi qu'il détruisit était lui-même un usurpateur. Les affirmations d'Henri avaient peu de fondement, bien qu'il soit considéré comme un membre de la lignée lancastrienne originale, descendant de Jean de Gand, quatrième fils d'Édouard III. En 1486, il renforça sa position en épousant Elizabeth, fille d'Édouard IV de la dynastie York. Ainsi la rose rouge de Lancaster et la rose blanche d’York se sont réunies pour former la dynastie Tudor. Force Henry avait également le fait que son père Edmund Tudor appartenait à la noblesse galloise et qu'il était lui-même né au Pays de Galles. Sous les Tudors, il y avait une opportunité d'établir des liens plus étroits entre le Pays de Galles et l'Angleterre. Cependant, les partisans de York se sont rassemblés à la cour de Marguerite, sœur d'Édouard IV et duchesse douairière de Bourgogne, qui complotait contre le roi. Lambert Simnel, fils d'un artisan, fut présenté comme membre de la Maison d'York et fut accepté par certains seigneurs Yorkistes. Il débarqua en Angleterre en 1487 avec une armée de mercenaires irlandais et allemands, mais fut vaincu et exposé. Plus tard, une menace similaire et plus grave surgit lorsque Perkin Warbeck, le fils d'un batelier de Tournai, apparut et prétendit être le plus jeune des deux princes que Richard III aurait tué. Marguerite de Bourgogne, Charles III de France et l'empereur Maximilien savaient apparemment qui il était réellement et ne l'utilisaient que comme outil d'intrigue. Cependant, Jacques IV d'Écosse permit à sa nièce d'épouser un imposteur et, sur cette base, envahit l'Angleterre en 1496. L'année suivante, Warbeck débarqua en Cornouailles avec une armée, mais déserta ensuite et se rendit. Deux ans plus tard, il fut exécuté pour sa participation à un autre complot. L'échec du constitutionnalisme prématuré des partisans lancastriens et la longue tourmente à laquelle conduisirent les guerres des Deux-Roses trouvèrent leur expression dans des conspirations contre le roi. L'Angleterre avait besoin d'un gouvernement fort capable d'assurer la paix dans le pays. Une loi adoptée en 1487 a confié à certains membres du Conseil privé la fonction de superviser les actions portant atteinte à l'ordre public, telles que les émeutes, les rassemblements illégaux, la corruption et l'intimidation des shérifs et des juges, et de maintenir des bandes de serviteurs en livrée. Ce tribunal s'appelait la « Chambre des étoiles » et devint le plus célèbre des organes judiciaires d'urgence utilisés par les Tudors dans leur politique intérieure. Utilisant des tribunaux dotés de pouvoirs spéciaux, ainsi que des conseillers et des ministres n'appartenant pas au rang des pairs, Henri VII sapa le pouvoir politique des nobles, déjà affaibli et discrédité par les guerres des Deux-Roses, et le concentra entre ses propres mains. . En instaurant des amendes au lieu de punitions, le roi a consolidé ses acquis politiques et reconstitué le trésor. Son souci de la prospérité économique du pays s'exprimait dans des traités favorables avec la Flandre, le Danemark et Venise et dans l'interprétation la plus stricte des privilèges que ses prédécesseurs avaient accordés aux marchands étrangers faisant du commerce en Angleterre. Il a beaucoup fait pour encourager la navigation et des progrès significatifs dans le commerce. Cependant, alors que le commerce et les entreprises prospéraient, des troubles et des troubles régnaient dans les campagnes. L'une des raisons était la transition de l'agriculture vers l'élevage ovin. L'augmentation des taux fonciers a frappé les locataires, et augmentation générale les prix faisaient peser une lourde charge sur les petits agriculteurs. Dans l'ensemble, cependant, le règne d'Henri VII fut une période de progrès politique et économique et de paix - bien que rempli de conspirations - et il laissa à son successeur un trésor bien rempli et un appareil de gouvernement qui fonctionnait bien. Henri VIII, qui régna de 1509 à 1547, exécuta le projet de son père et noua une alliance avec l'Espagne, se mariant quelques semaines seulement après son accession au trône avec Catherine d'Aragon, fille de Ferdinand et d'Isabelle d'Espagne et veuve de son frère aîné Arthur (1486). -1502). Deux ans plus tard, il rejoint Sainte Ligue , concluant une alliance avec l'Espagne, Venise et le trône romain pour combattre la France. Les troupes qu'il envoya pour aider Ferdinand furent vaincues, ce à quoi Henri répondit par une campagne brillante, mais sans conséquences graves, en France. Alors qu'il était sur le continent, les Écossais envahirent l'Angleterre, mais furent vaincus à la bataille de Flodden le 9 septembre 1513. Dans cette dernière bataille frontalière importante, Jacques IV et de nombreux autres nobles Écossais furent tués. Constatant que les Alliés n'attendaient que de profiter de sa jeunesse et de son inexpérience, Henri conclut une paix séparée avec la France. Les intérêts territoriaux ont continué à jouer un rôle important ; Deux fois encore sous le règne d'Henri VIII, l'Angleterre et la France furent en guerre, mais il n'y eut pas d'affrontements sérieux. La générosité, la bonne humeur et la splendeur de la cour d'Henri contrastaient de façon frappante avec la prudence avare de l'ancien roi. Pendant les 18 premières années, il bénéficia des connaissances de son chancelier, Thomas Wolsey, mais du début à la fin de son règne, les décisions politiques furent prises en totale conformité avec la volonté du roi. Henry, apparemment, avait une bonne idée de l'ambiance de son environnement et savait comment diriger l'opinion publique à son avantage, car dans tout ce qu'il faisait, il bénéficiait du soutien de ses sujets. Durant cette période, une grande controverse éclata sur le continent, qui aboutit finalement à la Réforme protestante. Un mouvement aussi puissant ne pouvait qu’affecter l’Angleterre. En 1521, le pape Léon X donne à Henri le titre de « Défenseur de la foi » pour le livre qu'il a écrit contre Luther et pour la défense des sept sacrements. Les croyances religieuses d'Henry n'ont jamais changé. Cependant, il entra par la suite dans une longue lutte avec la papauté, qui se termina en 1534 par l'abolition de la juridiction papale dans les affaires de l'Église d'Angleterre (bien que cette juridiction fut temporairement rétablie moins de 10 ans après la mort d'Henri). Il reçut une autorisation spéciale pour épouser Catherine d'Aragon, même si certains théologiens pensaient que même le pape ne pouvait pas autoriser un mariage avec la femme de son frère décédé. Catherine a donné naissance à six enfants, dont cinq sont morts en couches. La fille qui a survécu était Maria. Henry croyait qu'il avait besoin d'un héritier. La procédure de divorce fut engagée en mai 1527 et soumise à Rome au cours de l'été 1529, mais seulement quatre ans plus tard, la cour papale rendit une décision, qui fut un refus. Entre-temps, en novembre 1529, le Parlement commença à se réunir ; son travail dura jusqu'en 1536. Des lois furent adoptées, à la suite desquelles l'Église anglaise se sépara de Rome. Parmi elles figuraient des lois interdisant le paiement d'annats au pape, les appels aux autorités en dehors de l'Angleterre, c'est-à-dire à Rome; donner au roi le droit de contrôler la sélection des évêques et obliger le clergé à reconnaître la suprématie spirituelle du roi. L'Acte de Suprématie de 1534 résumait simplement toutes les lois adoptées précédemment à cet égard. Henri VIII n'avait aucune intention d'aider ceux qui acceptaient nouvelle foi ; cela découle de la persécution continue des hérétiques et du fait que les anciennes formes latines de rites sont restées inchangées dans l'Église anglaise. Cependant, son conflit avec l'autorité papale a aidé la cause de la Réforme, même si les raisons de cette querelle n'avaient rien à voir avec les revendications des dirigeants luthériens. La fermeture des monastères en 1536 et 1539 et la répartition des terres monastiques génèrent un soutien important à la politique royale. Ceux qui ont défié la volonté du roi, prêché des doctrines interdites ou soutenu la papauté, ont dû payer leur courage de leur vie. L’opposition est donc restée faible. Les résultats politiques et constitutionnels des activités d'Henri VIII sont significatifs. Son pouvoir sur le Parlement prit des formes sans précédent. La disparition des évêques de la Chambre des Lords a conduit au fait que pour la première fois cet organe a commencé à avoir un caractère laïc. Bien qu'Henri s'appuie fortement sur des précédents (un certain nombre de ses prédécesseurs, en particulier Guillaume le Conquérant, ont adopté des lois limitant le pouvoir papal en Angleterre), il a modifié la nature ancienne des relations entre l'Église et l'État. Il fit également beaucoup pour promouvoir le nationalisme zélé qui caractérisait désormais le petit royaume insulaire. Édouard VI était dans sa dixième année lorsqu'il accéda au trône en 1547. Il était le fils d'Henri VIII et de sa troisième épouse, Jane Seymour. Quelques jours plus tard, les dispositions qu'Henri VIII avait prévues pour la minorité du nouveau roi furent annulées, et l'oncle d'Edouard, bientôt duc de Somerset, assuma les fonctions de « Protecteur du Royaume » et resta à ce poste jusqu'en 1550. La politique étrangère du Somerset a échoué. Il voulait unir l'Angleterre et l'Écosse, mais il a agi si maladroitement qu'il a retourné les Écossais contre lui. Somerset envahit l'Écosse, remporta la victoire à Pinky Clay et se retira. Les Français vinrent en aide aux Écossais et le mariage fut arrangé entre Marie d'Écosse et le Dauphin de France, plutôt qu'avec le jeune roi d'Angleterre, comme Somerset l'avait prévu. La politique intérieure du Somerset a également échoué. Les conditions sociales et économiques se sont de plus en plus détériorées et les tentatives visant à améliorer la situation n’ont servi à rien. Finalement, en 1550, Somerset démissionna et le comte de Warwick fut en charge des affaires de l'État d'Angleterre jusqu'à la fin du règne d'Édouard. Warwick était entièrement privé de cette générosité inhérente au Somerset, combinée à des instincts moindres. Sachant que le jeune roi mourrait sans laisser d'héritier, Warwick décida d'empêcher l'héritière légitime, Marie, fille d'Henri VIII et de Catherine d'Aragon, d'accéder au trône. À cette fin, il choisit Lady Jane Grey, la petite-fille de la plus jeune fille d'Henri VII, et l'épousa en 1553 avec l'un de ses fils, Lord Guildford Dudley. Cependant, le complot a finalement échoué. Le règne d'Édouard VI fut marqué par le début de la Réforme en Angleterre. Pour la première fois, la doctrine et le culte d’un nouveau type de christianisme furent légalisés. En 1549, un nouveau livre de prières et missel obligatoire (Livre de prière commune) fut approuvé. Il s'agissait d'une traduction et d'une adaptation de livres liturgiques médiévaux, et son ton était généralement catholique. Le livre de prières suivant, publié en 1552, présentait déjà des indications claires sur la direction dans laquelle se dirigeaient les réformateurs continentaux. Les évêques conservateurs furent privés de leurs paroisses, de nouveaux prélats furent nommés ; parmi ces derniers, il y avait des extrémistes qui, au mépris de la loi, détruisaient les autels et faisaient preuve d’un grand zèle dans la lutte contre « l’idolâtrie ». On ne sait pas dans quelle mesure tout cela correspondait à la volonté du peuple. Il y avait peu de Lollards en Angleterre et les croyances européennes étaient acceptées par des couches très différentes de la société. Des voix se sont également élevées pour protester contre les changements, mais elles n'ont rapidement plus été entendues. Henri VIII ne voulait aucun changement de religion jusqu'à ce que son fils atteigne la majorité ; mais quand Édouard mourut le 6 juillet 1553, à l'âge de 16 ans, des hommes que l'ancien roi aurait jetés au feu pour leurs opinions hérétiques étaient à la tête de l'Église et de l'État. Mary I, ou Mary Tudor, surnommée Bloody, fille d'Henri VI et de Catherine d'Aragon, échappa aux troupes envoyées pour la capturer après la mort d'Edward et fut proclamée reine à Londres le 19 juillet 1553. Elle considérait le début de son règne le 6 juillet, jour de la mort d'Edward, et a ignoré le règne de neuf jours de Lady Jane Grey. La nouvelle reine était attachée à l'ancienne religion, mais elle reçut précisément le soutien des comtés de l'Est dans lesquels la réforme était la plus répandue. Pendant quelque temps, Maria a mené une politique extrêmement modérée. Les évêques démis de leurs fonctions sous Édouard furent renvoyés dans leurs paroisses, et ceux qui les remplaçèrent furent à leur tour démis de leurs fonctions. Les réformateurs du continent reçurent l'ordre de quitter l'Angleterre, mais aucune violence ne fut utilisée contre les citoyens anglais convertis à la nouvelle foi. Une loi du Parlement a abrogé tous les changements apportés en matière de religion sous le règne d'Édouard : un nouveau livre de prières, l'autorisation pour les prêtres de se marier, la nomination des évêques par l'octroi de brevets. Partout on retrouve les formes rituelles des dernières années de la vie d'Henri VIII. Il y avait aussi une opposition, mais en général, la société n'était pas opposée au retour à l'ordre ancien. Cependant, la restauration ultérieure du pouvoir papal et la menace de restitution des terres monastiques ont provoqué une résistance populaire généralisée et obstinée. La pire erreur de Marie fut son mariage avec son cousin germain, Philippe d'Espagne. L'annonce des fiançailles a servi de signal pour le soulèvement. Les principales forces des rebelles se sont dirigées vers Londres et la situation n'a été sauvée que grâce au courage personnel et à l'initiative de la reine. Mais maintenant, Marie était effrayée et en colère, et il ne restait plus aucune trace de son ancienne modération. Le mariage fut solennellement célébré en juillet 1554. Le rétablissement de la juridiction spirituelle du pouvoir papal provoqua un mécontentement encore plus grand. Avec beaucoup de réticence, le Troisième Parlement renouvelle les lois contre les hérétiques et abroge tous les actes d'affaiblissement du pouvoir du pape en Angleterre, adoptés depuis 1528. Pour assurer l'adoption de ces lois, il fallait donner des garanties que cela n'affecterait pas les propriétés. qui appartenaient auparavant aux monastères. Les mesures prises par Maria pour faire face au mécontentement ont renforcé les forces d'opposition. Lorsqu’elle découvre que ceux qui, par conviction, acceptent une nouvelle interprétation de la foi n’abandonneront pas leurs idées, elle s’engage sur la voie de la répression. Le mariage fut malheureux et entraîna l'Angleterre dans une guerre infructueuse avec la France ; les feux de joie dans lesquels furent brûlés près de 300 hérétiques causèrent des dommages irréparables à l’autorité de la reine ; le mécontentement a également été alimenté par le ralentissement économique. Lorsque Marie mourut le 17 novembre 1558, l'Angleterre se réjouit. Elizabeth, qui régna de 1558 à 1603, était la fille d'Henri VIII et d'Anne Boleyn. Même si le mariage de ses parents fut déclaré nul et non avenu en 1536, elle devint reine selon la loi du pays et la volonté du peuple. Elle a hérité de nombreux traits de caractère de son père. Comme lui, elle avait le don de choisir des conseillers compétents et comprenait l’importance d’une attitude favorable. opinion publique. Dans le domaine religieux, elle a essayé de ne pas aller aux extrêmes de ses prédécesseurs. Les postes vacants dans les sièges épiscopaux qui se sont ouverts après son accession, notamment à l'archevêché de Cantorbéry, ont permis de nommer des prêtres modérés disposés à coopérer avec la nouvelle reine. Elizabeth a maintenu les rites latins jusqu'à ce que le Parlement modifie à nouveau les lois. L'Acte de Suprématie de 1559 rétablit les dispositions de l'acte précédent adopté sous Henri VIII ; L'acte d'uniformité a restauré le Livre de Prière, basé sur la deuxième édition du Livre de Prière Commune d'Edward, mais avec quelques corrections qui l'ont rendu plus acceptable aux croyants conservateurs. Comme tous les autres compromis, sa politique dans le domaine religieux ne convenait à personne, mais au fil du temps, elle fut acceptée par la majorité de la population. Le pape n'annonça l'excommunication d'Élisabeth qu'en 1570. La bulle papale libéra ses sujets de l'obligation de rester fidèles à la couronne. La disqualification de la reine du trône et les lois du Parlement adoptées en réponse ont rendu extrêmement difficile pour les catholiques de rester fidèles à la fois à l'Église et à leur propre pays. Les premières années du règne d'Élisabeth ne furent pas marquées par la persécution des opposants politiques, mais la rébellion dans le nord en 1569, dernière tentative notable de la noblesse anglaise de résister à l'autorité royale, la força à prendre une position plus décisive. Dans politique extérieure Elizabeth a habilement joué sur la rivalité entre la France et l'Espagne. Parfois, elle apportait elle-même son aide, et parfois elle ordonnait à ses sujets d'aider les huguenots français et les calvinistes hollandais, mais elle ne le faisait pas parce qu'elle voulait devenir le chef du protestantisme, et encore moins par désir d'encourager la rébellion, mais simplement avec le objectif de nuire à la France et à l’Espagne. En 1568, Marie d'Écosse, qui fut forcée d'abdiquer le trône, arriva en Angleterre pour demander le patronage et la protection d'Élisabeth. La reine décida que la solution la moins dangereuse serait de la garder hors d'Angleterre. Mary était l'héritière présomptive du trône anglais et, pendant près de 20 ans, elle est restée le centre d'attraction des forces qui voulaient se débarrasser d'Elizabeth. Finalement, au bord de la guerre avec l'Espagne et sous la pression de se débarrasser de Mary, Elizabeth accusa sa rivale de haute trahison. Marie fut exécutée le 8 février 1587. Philippe II d'Espagne avait toutes les raisons de déclarer la guerre. Des voleurs de mer au nom d'Elizabeth ont pillé les ports hispano-américains et les navires de la couronne espagnole chargés d'or, et l'armée anglaise a combattu aux côtés de Guillaume d'Orange contre Philippe en Hollande. L'Angleterre avait aussi des griefs contre l'Espagne. Les agents de Philip étaient impliqués dans des complots contre Elizabeth ; Les Espagnols ont aidé les rebelles en Irlande. L'Armada espagnole de 130 navires, dirigée contre l'Angleterre au cours de l'été 1588, ne se composait principalement pas de navires militaires, mais de navires de transport. Néanmoins, les navires transportaient 22 000 soldats censés conquérir l'Angleterre. En cours de route, il subit un coup dur dans une bataille au cours de laquelle les Espagnols se révélèrent être des marins moins compétents que les Britanniques. Les navires espagnols commencèrent à attaquer près de Calais. Paniqués après l'attaque des pompiers, les Espagnols coupent le plaquage. Lorsqu'une tempête éclatait, les navires étaient transportés vers la mer du Nord, où certains étaient coulés par les Britanniques, et les autres étaient perdus en mer ou se retrouvaient échoués sur les côtes rocheuses de l'Écosse et de l'Irlande. Seulement environ un tiers de la flotte est retourné en Espagne. La guerre se poursuivit jusqu'à la fin du règne d'Élisabeth, mais la défaite de l'Armada libéra l'Angleterre de la menace espagnole. Les dernières années du règne de la reine furent marquées par la reconquête de l'Irlande, possession nominale de l'Angleterre depuis l'époque d'Henri II. Ce fut une lutte coûteuse mais très sérieuse qui dura au moins un demi-siècle. L'Angleterre a obtenu des succès impressionnants tant au niveau national qu'international. Le règne d'Élisabeth fut également marqué par l'épanouissement de la Renaissance anglaise. Malgré son côté rude et cruel, ce fut une époque de grandes réalisations ; néanmoins, après la mort de la reine en 1603, ses héritiers se retrouvèrent confrontés à des problèmes difficiles.
Les Stuarts et la lutte pour la liberté. Après la mort d'Elizabeth, la couronne passa à Jacques VI d'Écosse, fils de Marie d'Écosse et descendant d'Henri VII par l'intermédiaire de sa fille, Margaret, épouse de Jacques IV. Tout en restant Jacques VI d'Écosse, le nouveau monarque devint connu sous le nom de Jacques Ier d'Angleterre. Deux groupes de croyants étaient en désaccord avec la politique de compromis d'Elizabeth : les catholiques parce qu'elle allait trop loin, et les puritains parce qu'elle n'allait pas assez loin. Lors d'une réunion à Hampton Court en janvier 1604, les puritains proposèrent des changements qui rapprocheraient l'Église anglaise des églises réformées et, en particulier, de l'Église d'Écosse. Leurs propositions furent cependant rejetées. Une bonne décision fut cependant la nomination par le roi d'une commission chargée de produire une nouvelle traduction de la Bible (version King James), achevée en 1611. Lors de cette réunion, Jacques manqua l'occasion de convaincre la partie modérée du peuple. les puritains, qui rejoignent désormais ses opposants politiques. Quant aux catholiques romains, tous les espoirs d'assouplir les lois élisabéthaines furent perdus après la conspiration des poudres de 1605. Selon ce plan, le Parlement était censé exploser lorsque le roi et son héritier y seraient présents. L'intrigue a échoué, mais on s'en souvient longtemps. C’est en partie lui qui a longtemps craint que le catholicisme ne représente un danger pour les libertés anglaises. Le deuxième problème auquel James était confronté était la relation entre la couronne et le Parlement. Les Tudors, qui suivaient strictement les règles parlementaires, réussirent à persuader le Parlement de prendre ses propres décisions. Cela n’est réalisable que si les intérêts de la population sont pris en compte. Cependant, à la fin du règne d'Élisabeth, la position subordonnée du Parlement commença à susciter le mécontentement. L’une des raisons était qu’Elizabeth avait réussi à établir la sécurité intérieure et extérieure et qu’un contrôle autocratique n’était plus nécessaire. Yakov ne pouvait pas comprendre cela. Et s’il comprenait le lien étroit entre le non-conformisme religieux et les mouvements politiques en faveur d’un plus grand pouvoir parlementaire, il sous-estimait encore la force combinée de ces mouvements. Jacques a aggravé les choses en insistant sur la doctrine de l'origine divine du pouvoir royal. Le Parlement a résisté avec succès au projet d'unir l'Angleterre et l'Écosse et a même rejeté la proposition de libre-échange entre les royaumes de James. Le droit du roi d'augmenter les droits, sans opposition et confirmé par les tribunaux, fut contesté par le Parlement en 1610. Les tentatives pour parvenir à un compromis sur la question des revenus de la couronne échouèrent et le Parlement fut ensuite dissous. S'ensuivit une période de dix ans pendant laquelle l'Angleterre était gouvernée par un roi et une cour et il n'y avait pas de parlement, à l'exception de celui qui s'est réuni pendant deux mois en 1614 et n'a rien décidé. Durant les premières années de son règne, Jacques disposait de fonctionnaires compétents de la période élisabéthaine. Après 1612, il n'était entouré que de favoris en qui la Chambre des communes n'avait pas confiance, et non sans raison. En 1621, il n'y avait aucun accord entre le Parlement et le roi concernant la question de la guerre de Trente Ans. Le plan de James visant à gagner l'amitié de l'Espagne et à conclure une alliance matrimoniale a échoué. Le roi se tourne alors vers la France, ce qui provoque la même condamnation que le fiasco espagnol. 27 février 1625 Jacques Ier décède. Charles Ier, roi de 1625 à 1649, a hérité de l'idée de son père sur le droit divin des rois, mais pas de la ruse et de la capacité de gouverner qui distinguaient Jacques Ier. La première période du règne du nouveau roi fut marquée par un conflit croissant avec le Parlement. . Entre juin 1625 et mars 1629, trois parlements furent convoqués et dissous. Le premier parlement n'a voté qu'un septième de l'argent demandé par le roi pour la guerre avec l'Espagne. Essayant de mener une guerre sans fonds, Charles envoya des troupes à Cadix et obtint un résultat regrettable. Le roi s'est également heurté aux puritains. Ce mouvement au sein de l'Église anglaise bénéficiait d'un fort soutien parlementaire, mais Charles le considérait avec une profonde méfiance. Pour sauver du procès le ministre en chef et ami proche de Buckingham, Charles dissout le deuxième parlement en 1626. Le pays se dirigeait maintenant vers la guerre avec la France, et les méthodes visant à augmenter les revenus du Trésor en vinrent à être considérées comme une menace à la liberté individuelle. Karl a dû recourir à un emprunt forcé ; ceux qui refusaient de souscrire étaient emprisonnés ou enrôlés dans l'armée. Lorsque le troisième Parlement se réunit en mars 1628, il discuta de l'état actuel des choses et rédigea la célèbre Pétition du Droit. Au cours de la deuxième session, le roi tenta de parvenir à la réconciliation, mais l'humeur des parlementaires était loin d'être paisible et Charles dissout la chambre en mars 1629. Durant la deuxième période, Charles gouverna seul. Le principal problème restait la perception des impôts, et comme la charge fiscale tombait principalement sur les classes possédantes, Charles perdit le soutien de groupes qui pourraient lui être utiles à l'avenir. Les politiques financières et ecclésiastiques ont provoqué un mécontentement général ; Cette période a pris fin avec les événements survenus en Écosse. Les tentatives visant à modifier le culte de l'Église écossaise selon le modèle anglican allaient à l'encontre des croyances religieuses des Écossais et de leurs sentiments nationaux. Le Parlement anglais fut convoqué en avril 1640, mais dissous 23 jours plus tard. Les Écossais ont envahi l'Angleterre et le prochain parlement, le soi-disant. Le « Long Parlement » se réunit le 3 novembre 1640. La période du règne unique du roi prit fin. Les députés étaient unanimes pour dire qu’il fallait mettre un terme au régime absolutiste. Ils ont déposé le comte de Strafford, le ministre du roi, en qui ils n'avaient pas confiance, et lorsqu'il est devenu clair que l'accusation de trahison ne tiendrait pas parce que le comte n'était pas coupable, les parlementaires ont adopté un projet de loi sur la privation des droits civils et de propriété. , pour lequel aucune preuve n'était requise. Ils ont également adopté une loi exigeant que le Parlement se réunisse tous les trois ans. Le Parlement a aboli les tribunaux d'urgence tels que la Chambre étoilée, qui pouvaient si facilement être utilisés comme instruments de tyrannie, et a assuré le contrôle parlementaire du Trésor. La division du Parlement en deux partis s'est produite après une discussion sur ce qu'on appelle. La « Grande Remontrance » de 1641, qui appelait en fait à la destitution du roi et à des changements radicaux dans l'Église et l'État. Cela ne convenait pas aux modérés, qui n'approuvaient pas l'absolutisme, mais restaient royalistes en politique et continuaient à adhérer à l'anglicanisme en religion. La réforme a été adoptée à une majorité de 11 voix seulement. Cependant, Karl n'était plus en mesure de diriger le cours des événements en sa faveur. Au lieu de cela, il a commis l'une de ses plus grandes erreurs en tentant d'arrêter cinq membres de la Chambre des communes que le Parlement avait refusé d'arrêter après les avoir accusés de négociations traîtres avec les Écossais. Maintenant, la situation est devenue claire et il ne servait à rien de poursuivre les négociations. Fin août 1642, la guerre civile éclate.
Voir aussi LA GUERRE CIVILE ANGLAISE. Les royalistes et les parlementaires croyaient qu'ils luttaient pour les libertés constitutionnelles de l'Angleterre. La plupart de la noblesse et certains membres de la Chambre des communes étaient royalistes. Le principal soutien du roi était la petite noblesse rurale, même si certains dirigeants parlementaires appartenaient également à cette couche. Le principal soutien du Parlement était principalement les centres commerciaux. Le nord, l'ouest et le sud-ouest étaient sous influence royaliste ; l'est et le sud-est appartenaient aux parlementaires. Mais pas une seule partie du pays ni aucune classe de la société n’est restée à l’écart de la confrontation qui a commencé. Les forces du roi étaient si insignifiantes que tout retard signifiait la défaite. À la fin de l'été 1643, le Parlement conclut une alliance : la Ligue solennelle et l'Alliance avec l'Écosse. En échange d'une aide, le Parlement proposa de répandre le presbytérianisme dans toute l'Angleterre ; les deux pays devaient recevoir l'uniformité dans la doctrine, le système ecclésial et les rituels. La réorganisation de l’armée parlementaire a conduit au limogeage de nombreux chefs militaires incompétents. À l'été 1645, les royalistes subirent une défaite écrasante à Naseby. Charles se rendit chez les Écossais en mai 1646 et de là entamèrent de longues et infructueuses négociations avec les parlementaires. En février 1647, il fut livré à ses ennemis. Les tentatives de compromis ont échoué. Le désir naturel de Charles de renverser les différences dans les rangs de ses adversaires en sa faveur et de gagner les Écossais à ses côtés n’a pas abouti. Les hostilités reprirent au printemps et à l'été 1648. Après l'expulsion forcée de la Chambre des communes des députés qui ne voulaient pas exécuter la volonté de l'armée, les parlementaires restants nommèrent Cour suprême, qui était censé accuser le roi. Le 20 janvier 1649, le roi fut accusé de trahison. Charles a contesté la validité du tribunal, mais sa demande d'audience devant l'ensemble du parlement a été rejetée. Le 30 janvier 1649, il fut décapité.



République. Le pouvoir royal fut aboli le 7 février 1649 et, une semaine plus tard, un Conseil d'État composé de 41 membres fut formé. L'Angleterre est proclamée république. Oliver Cromwell, à qui plus que quiconque les parlementaires devaient leur victoire, fut envoyé en Irlande. Neuf mois de guerre, marqués par un carnage calculé, aboutirent à la soumission de la majeure partie du territoire irlandais. Cela a été suivi par la confiscation des trois quarts des terres irlandaises, qui ont été distribuées aux créanciers de la république et aux responsables de l'armée. La menace écossaise obligea Cromwell à être rappelé en Angleterre. Les Écossais étaient majoritairement royalistes. Ils furent indignés par la négligence du Parlement anglais à l'égard de leur protestation contre l'exécution du roi et invitèrent désormais l'héritier Charles Ier (plus tard Charles II) sur le trône en tant que roi presbytérien. L'armée de Cromwell entra en Écosse en 1650 et conquit la majeure partie du pays. L'armée écossaise qui envahit l'Angleterre en 1651 fut coupée de ses approvisionnements et l'année suivante, l'annexion de l'Écosse à l'Angleterre fut proclamée. Dans le même temps, l'Angleterre entra dans une guerre avec la Hollande, qui dura de 1652 à 1654. Le gouvernement, dirigé par la croupe du Long Parlement, commit de graves erreurs, persécutant brutalement les royalistes, lésinant sur les compensations pour sa propre armée et encourager le favoritisme et la corruption. Le 20 avril 1653, Cromel et un groupe de soldats dispersent la « croupe ». Pendant plusieurs mois, une sorte de pseudo-parlement fut constitué, dont les membres étaient nommés par Cromwell et ses officiers ; puis, doutant de sa propre nécessité, cet organisme transféra les pleins pouvoirs à Cromwell le 12 décembre et fut dissous. Le 16 décembre 1653, Oliver Cromwell prend la direction des gouvernements d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande en tant que Lord Protector. Sous le protecteur, il y avait un conseil d'État et un parlement monocaméral de 400 membres. Lorsque le Parlement s'est réuni le 3 septembre 1654, il a commencé par critiquer les instruments de gouvernement parce que 100 membres élus avaient été expulsés par Cromwell pour avoir refusé d'accepter qu'aucun changement de gouvernement ne soit autorisé. Le 22 janvier 1655, Cromwell dissout ce parlement et divise l'Angleterre en 10 districts dirigés par des généraux de division. Bien que Cromwell ait augmenté les impôts, le besoin d'argent a forcé la convocation du prochain parlement en septembre 1656. Nouvelle constitution a commencé à fonctionner en 1657; il prévoyait un parlement bicaméral et Cromwell fut de nouveau nommé Lord Protector, cette fois à vie. Cependant, il fut apparemment incapable de gouverner conformément à la Constitution et dissout le Parlement le 4 février 1658. En politique étrangère, il fut efficace et pour l'essentiel couronné de succès. A la mort de Cromwell le 3 septembre 1658, son fils Richard lui succéda, mais en l'absence du prestige de son père et du soutien de l'armée, il démissionna le 24 mai 1659. Il y avait une menace de guerre civile. Dans ces conditions d'urgence Le Long Parlement a été restauré. Suivant les instructions du général George Monck, arrivé à Londres en provenance d'Écosse en février 1660, il annonça l'élection d'un nouveau parlement. Ces derniers votèrent que le pays soit gouverné par le roi, la Chambre des Lords et la Chambre des Communes, et le 8 mai 1660, Charles II fut proclamé roi.
Restauration. Charles II comptait son règne à partir du jour de l'exécution de son père, le 30 janvier 1649. Sur proposition de Louis XIV, il épousa la princesse portugaise Catherine de Bragance. Sa dot comprenait Bombay, que le roi loua à la Compagnie des Indes orientales et qui servit de base à l'expansion britannique en Inde. La restauration n'a été contestée par personne. Son progrès fut facilité par les presbytériens royalistes, qui comprirent vite que la restauration de la dynastie Stuart signifiait également la restauration de l'Église d'Angleterre, qui avait été privée de son statut officiel lors de la révolution puritaine. Les actes qui garantissaient la suprématie du roi et de l'Église anglaise étaient importants, non pas tant en raison de leur anglicanisme étroit, mais parce que désormais la politique de l'Église devait être contrôlée non par la couronne, mais par le Parlement. En 1665, l’Angleterre entra dans une autre guerre avec la Hollande. L'hiver précédent, une autre épidémie de peste a frappé le pays. Elle atteint son apogée à l’été 1665 et sévit particulièrement à Londres. Le 2 septembre 1666, Londres est ravagée par un terrible incendie qui fait rage pendant cinq jours et laisse les deux tiers de la ville en ruines. De 1667 à 1674, à la place du comte de Clarendon, exilé à la demande du Parlement, le roi forme un groupe de cinq conseillers appelé la cabale, ancêtre du cabinet moderne. Dans le domaine des affaires étrangères, Charles a suivi la voie des négociations secrètes avec la France. Cela a continué après la dissolution du ministère de la Cabale et la nomination du comte de Denbigh comme ministre royal en chef en 1674. Peste, incendie, méfiance à l'égard de la politique de tolérance déclarée de Charles et crainte qu'une alliance avec la France ne conduise à la destruction de l'Angleterre. toutes les libertés se sont combinées pour forcer à accepter comme un fait une pure fiction : la conspiration papiste de 1678, inventée par Titus Oates et utilisée par les Whigs (parti parlementaire). Au cours des dernières années de son règne, Charles ne convoqua pas de parlement. Le recours à la violence par les adversaires du roi se faisait à leur détriment. Charles lui-même jouissait d'une grande popularité, ce qui, combiné à son intelligence et aux erreurs de ses adversaires, créait l'opportunité de restaurer un régime de pouvoir royal absolu. Dans le même temps, le souvenir de la guerre civile était encore trop vif pour déclencher une nouvelle guerre avec le roi, que tout le monde adorait et pleurait sincèrement à sa mort le 6 février 1685. Le roi eut de nombreuses maîtresses, mais n'eut jamais de légitime héritier. Jacques II, le frère cadet de Charles II, ne possédait pas la grandeur et la gentillesse de son prédécesseur, ni n'avait de compétences politiques. Il a également eu le malheur d’accéder au trône en tant que catholique romain. La tentative de soulèvement en Écosse s'est soldée par un échec. Une rébellion plus grave dans le sud-ouest de l'Angleterre, dirigée par le prince de Monmouth, fils illégitime de Charles II, qui avait des prétentions au trône, fut brutalement réprimée. Plus de 300 personnes ont été condamnées à mort pour leur participation au complot, et environ trois fois plus ont été envoyées aux Antilles comme esclaves par le juge Jeffreys, selon le soi-disant. "des assises sanglantes". Puis, dans une décision extrêmement malheureuse, Jacob a abrogé les lois restreignant les nominations aux postes militaires et civils. Il attaquait l'Église établie, ignorait les droits légaux des entreprises vis-à-vis des collèges de l'Université d'Oxford et donnait toutes les raisons de penser que le pays se dirigeait vers le despotisme. En 1688, il fit emprisonner dans la Tour sept évêques qui lui présentèrent une pétition contre la lecture dans toutes les églises de la déclaration, qu'ils considéraient comme illégale. Le verdict du tribunal en leur faveur a été considéré comme un triomphe du gouvernement constitutionnel. La naissance du fils de Jacques le 10 juin 1688 signifiait qu'après la mort du roi, ce ne serait pas Marie, l'épouse de Guillaume d'Orange et la fille de Jacques, qui lui succéderait, mais son fils, qui serait sans aucun doute élevé comme catholique et futur monarque absolu. Puis ils se tournèrent vers Guillaume, qui était à la fois gendre et neveu du roi. Il débarqua en Angleterre en novembre 1688. Selon la fiction juridique, le règne de Jacques prit fin le 11 décembre 1688, lorsqu'il s'enfuit en France. Jusqu'en février 1689, un interrègne se poursuivit dans le pays, jusqu'à ce que le Parlement-Convention offre la couronne à Guillaume et Marie. En mars 1689, ils furent également proclamés dirigeants de l'Écosse. Guillaume III (qui occupa le trône de 1689 à 1702) et Marie II (de 1689 à 1694) furent nommés roi et reine, mais seul Guillaume détenait les pleins pouvoirs. Tous deux devaient leur couronne au Parlement. La « Glorieuse Révolution de 1688 » a renforcé la suprématie du parlement grâce à une série d'actes qui limitaient le pouvoir du roi et renforçaient le pouvoir du parlement. Avec quelques difficultés, le nouveau régime fut établi en Écosse et avec beaucoup de difficultés en Irlande, où Jacques II s'en alla avec troupes françaises. James fut vaincu lors du massacre du 11 juillet 1690. La victoire de William en Irlande fut suivie par la rupture des promesses solennelles et l'établissement d'un régime qu'Edmund Burke appelait « le meilleur que le génie pervers de l'homme ait conçu dans le but de supprimer » , volant et dégradant le peuple et humiliant son humanité." mais que Guillaume lui-même, à la veille de la guerre avec la France et l'Espagne, considérait comme nécessaire pour préserver l'État. L'histoire intérieure de l'Angleterre pendant le règne de Guillaume fut marquée par d'âpres conflits entre les partis, et le roi fut contraint de remplacer progressivement ses ministres à mesure que le caractère du Parlement changeait. L'une des raisons pour lesquelles Guillaume consentit au trône anglais était son désir d'empêcher la puissance croissante de la France. Après quelques hésitations, il entre dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg contre la France, qui se termine par la paix de Ryswick en 1697. Marie meurt en 1694 et Guillaume continue de régner seul. Parmi les actes adoptés pendant son règne figurait la Déclaration des droits (1689), qui, après avoir énuméré les abus de Jacques II, déclarait Guillaume et Marie roi et reine, et déclarait que le souverain n'avait pas le pouvoir d'abroger les lois, qu'il était qu'il était illégal d'augmenter les impôts sans l'approbation du Parlement, que les sujets avaient le droit de présenter une pétition à la couronne, que les parlements devaient se tenir périodiquement, qu'en temps de paix, il n'était pas nécessaire d'entretenir une armée sans l'approbation du parlement, et que certains privilèges parlementaires doit être respecté. Le Riot Act (1689) donnait à la couronne le droit de déclarer la loi martiale seulement pour de courtes périodes, confirmant ainsi la nécessité de convocations fréquentes du Parlement ; L'Acte de tolérance (1689) accordait la liberté de religion à tous les non-conformistes, à l'exception des catholiques et des unitariens, mais laissait intactes les lois sur les droits politiques limités des dissidents ; selon la loi sur le Parlement terennal (1694), le parlement devait se réunir au moins une fois tous les trois ans et aucun parlement ne pouvait durer plus de trois ans ; L'Acte de Succession (1701) déterminait l'ordre de succession et exigeait que le roi appartienne à l'Église d'Angleterre. Anne, reine de 1702 à 1714, était la plus jeune fille de Jacques II. Elle a hérité d'elle cousin deux problèmes difficiles : la réussite de la guerre pour Héritage espagnol et atténuer les extrêmes de confrontation entre partis au sein du pays. Puisque les Whigs étaient un parti de guerre, ces deux problèmes étaient combinés en un seul. Anna elle-même a commencé à s'appuyer sur les conservateurs. Cependant, l'événement principal survenu pendant le règne d'Anna était pacifique. Il s'agissait de l'union en 1707 de deux royaumes, l'Angleterre et l'Écosse, qui a conduit à la formation d'un seul État : la Grande-Bretagne. Par l'Acte d'Union, 16 pairs écossais devaient être élus par la pairie écossaise à la Chambre des Lords britannique, une liste complète devait être dressée au début de chaque parlement ; 45 représentants devaient être choisis pour occuper les sièges de membres de la Chambre des communes. L'ancien Parlement écossais a été aboli. Ainsi, toutes les lois relatives aux deux pays devaient être adoptées par un parlement uni, bien que certaines lois ne puissent concerner que l'Angleterre, et d'autres uniquement l'Écosse (tout comme certaines lois auparavant ne pouvaient concerner que l'Angleterre et d'autres le Pays de Galles uniquement). Ainsi, l’histoire de l’Angleterre et l’histoire de l’Écosse en 1707 furent combinées en une seule.
- (rouge) au Royaume-Uni. L'Angleterre et le Pays de Galles (anglais : England and Wales, gallois : Cymru a Lloegr) juridiction au sein du Royaume-Uni. Il se compose de l'Angleterre et du Pays de Galles, deux des quatre parties constitutives du Royaume-Uni... Wikipédia



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