La société moderne est caractérisée par des phénomènes de crise dans de nombreux domaines vie publique. Les conditions socio-économiques difficiles en Russie compliquent grandement la réalité. Il y a un changement radical des stéréotypes habituels, une déstabilisation de la situation financière et de la situation sur le marché du travail. Pour beaucoup, le problème du logement n’est pas résolu. Ces facteurs et bien d’autres contribuent à la perte du sentiment de sécurité parmi une partie importante de la population de notre pays. Il y a un vrai problème de peur de la réalité. Cette peur fait naître le désir d’échapper à la réalité. DANS dans une plus grande mesure Les personnes ayant une faible tolérance aux difficultés et de faibles capacités d’adaptation sont sensibles à cette peur. À la recherche de moyens de protection contre les tensions, l'inconfort, le stress, ces personnes ont souvent recours à des stratégies addictif comportement.
L’essence du comportement addictif est que, dans un effort pour échapper à la réalité, les gens tentent de modifier artificiellement leur état mental, ce qui leur donne l’illusion de sécurité et de rétablissement de l’équilibre. Il existe différents types de comportements addictifs, à la fois de nature pharmacologique et non pharmacologique. Ils constituent une menace sérieuse pour la santé (physique et mentale) non seulement des toxicomanes eux-mêmes, mais aussi de leur entourage. Des dégâts importants sont causés relations interpersonnelles. Avec problèmes environnementaux environnement, les comportements addictifs deviennent un véritable problème dans l'écologie des ressources personnelles, qui constitue un maillon important du plein fonctionnement de la société et de ses perspectives d'avenir.
Dans les conditions actuelles, à notre avis, les problèmes de prévention des conduites addictives à l'adolescence méritent une attention particulière, cette tranche d'âge étant caractérisée par un nombre considérable de phénomènes de crise. Les adolescents sont méfiants et effrayés par ce qui leur arrive puberté changements et changements dans les processus psychologiques. Mais parallèlement à des fonctionnalités complexes, parfois imprévisibles, telles que qualités importantes, comme le désir de se connaître et de connaître les autres, la recherche d'identité, le désir de s'affirmer, la formation de convictions morales et réflexion. S'attaquer à ces qualités pourrait constituer une étape importante dans la prévention des comportements addictifs.
Le concept de dépendance.
Comportement addictif- un des formulaires comportement destructeur, qui s'exprime dans le désir d'échapper à la réalité en changeant son état mental par la consommation de certaines substances ou par une fixation constante de l'attention sur certains objets ou activités (types d'activités), qui s'accompagne du développement d'émotions intenses (10, p.5). Ce processus captive tellement une personne qu'il commence à contrôler sa vie. Une personne devient impuissante face à sa dépendance. La volonté s’affaiblit et rend impossible la résistance à la dépendance.
Le choix d'une stratégie de comportement addictif est dû à des difficultés d'adaptation à des situations de vie problématiques : conditions socio-économiques difficiles, nombreuses déceptions, effondrement des idéaux, conflits familiaux et professionnels, perte d'êtres chers, changement brutal de stéréotypes habituels. La réalité est que le désir de développement psychologique et confort physique pas toujours possible de mettre en œuvre. Il est également caractéristique de notre époque que les changements se multiplient très rapidement dans tous les domaines de la vie publique. L’homme moderne doit prendre un nombre toujours croissant de décisions par unité de temps. La charge sur les systèmes d'adaptation est très élevée. Le fondateur de la théorie du stress, G. Selye, parlant de l'adaptation, écrit : « Une grande capacité d'ajustement, ou d'adaptation, est ce qui fait que vie possibleà tous les niveaux de difficulté. C’est la base pour maintenir la cohérence environnement interne et la résistance au stress. "L'adaptabilité est peut-être la plus grande caractéristique de la vie." « Il y a deux manières de survivre : la lutte et l'adaptation » (21, p. 336).
Une personnalité addictive, dans ses tentatives, cherche son propre moyen de survie universel et trop unilatéral : éviter les problèmes. Les capacités naturelles d’adaptation du toxicomane sont perturbées au niveau psychophysiologique. Le premier signe de ces troubles est une sensation d’inconfort psychologique. Le confort psychologique peut être perturbé par diverses raisons, à la fois internes et externes. Les sautes d'humeur accompagnent toujours nos vies, mais les gens perçoivent ces conditions différemment et y réagissent différemment. Certains sont prêts à résister aux vicissitudes du destin, à assumer la responsabilité de ce qui se passe et à prendre des décisions, tandis que d'autres ont du mal à tolérer même des fluctuations mineures et à court terme de l'humeur et du tonus psychophysique. Ces personnes ont une faible tolérance frustrations. Afin de restaurer le confort psychologique, ils choisissent la dépendance, cherchant à modifier artificiellement leur état mental et à obtenir des émotions subjectivement agréables. Ainsi se crée l’illusion de résoudre le problème. Cette façon de « combattre » la réalité s’ancre dans le comportement humain et devient une stratégie stable d’interaction avec la réalité. L'attrait de la dépendance est qu'elle représente un chemin moindre résistance. «Une impression subjective est créée que, ainsi, en vous tournant vers la fixation sur certains objets ou actions, vous ne pouvez pas penser à vos problèmes, oublier vos soucis, vous éloigner de situations difficiles, en utilisant différentes options de mise en œuvre addictive» (11).
Types de mise en œuvre addictive.
Le désir de changer d’humeur grâce à un mécanisme addictif est obtenu à l’aide de divers agents addictifs. Ces agents comprennent substances altérant l'état mental: alcool, drogues, médicaments, substances toxiques.
Les changements artificiels d'humeur contribuent également à participation à un certain type d’activité: jeux d'argent, ordinateur, sexe, excès alimentaires ou jeûne, travail, écoute prolongée de musique rythmée.
Les types de comportements addictifs ont leurs propres caractéristiques et manifestations spécifiques ; ils ne sont pas équivalents dans leurs conséquences. Les toxicomanes qui abusent de l'alcool, des drogues et d'autres substances développent une intoxication, ainsi qu'une dépendance psychologique, diverses formes de dépendance physique et chimique apparaissent, qui à leur tour sont associées à des troubles métaboliques, des dommages aux organes et systèmes du corps, des phénomènes psychopathologiques et dégradation personnelle. Lorsqu'on est impliqué dans une activité, une dépendance psychologique se développe, qui est de nature plus légère. Mais tous ces types partagent des mécanismes de dépendance communs. Examinons de plus près les différentes formes de comportement addictif.
Alcoolisme.« Selon l'Organisation mondiale de la santé, le problème de l'alcool, considéré uniquement sous son aspect médical, se classe au troisième rang après les maladies cardiovasculaires et tumorales. Le rôle de l’abus d’alcool dans société moderne augmente particulièrement compte tenu des conséquences psychologiques et socio-économiques associées à ce phénomène » (10, pp. 59-60).
Le début du développement de la dépendance à l'alcool peut être la première rencontre avec l'alcool, lorsque l'intoxication s'accompagne d'intenses expériences émotionnelles. Ils sont enregistrés en mémoire et provoquent une consommation répétée d'alcool. La nature symbolique de la consommation d'alcool est perdue et la personne commence à ressentir le besoin de boire de l'alcool afin d'atteindre un certain état souhaité. À un moment donné, grâce à l'effet de l'alcool, il y a une augmentation de l'activité, une créativité accrue, une amélioration de l'humeur et des performances, mais ces sensations sont généralement de courte durée ; ils peuvent donner lieu à une humeur maussade, à l'apathie et à un inconfort psychologique. "L'apparition d'un tel état est l'une des options pour le développement d'un comportement addictif à l'alcool, puisqu'une personne commence à s'efforcer de le "reproduire", pour lequel elle recourt intensément à l'alcool." « L'émergence de mécanismes de comportement addictif associés à l'effet dopant est particulièrement dangereuse dans les cas où celui-ci se traduit par l'émergence d'un état mental qui atténue subjectivement processus créatif parmi les gens impliqués dans la peinture, les écrivains, les poètes, les musiciens, etc. (10, p.60-61).
Souvent, les toxicomanes imposent leur style de comportement à leurs amis et à leurs proches, ce qui se produit sans aucune crainte d'une possibilité de comportement persistant. dépendance à l'alcool. La propagande anti-alcool traditionnelle est inefficace, car elle ne peut que renforcer la confiance du toxicomane dans la sécurité du moyen choisi pour mettre en œuvre la dépendance, car propre expérience la consommation d'alcool contredit le contenu des déclarations de propagande. DANS dernièrement Il existe un réseau croissant d'institutions appelant à se débarrasser de la dépendance à l'alcool ou à la nicotine en utilisant un codage ou d'autres méthodes qui ne sont pas basées sur un travail psychologique sérieux avec les mécanismes causals de la dépendance, une correction personnelle et un soutien adéquats. La publicité pour de tels services est assez intense, mais, d'une part, elle est de nature intrusive, ce qui peut provoquer une réaction de rejet, et, d'autre part, elle contribue à renforcer l'illusion que l'on peut se débarrasser d'une dépendance destructrice à tout moment et sans beaucoup d'efforts.
La consommation d’alcool à long terme entraîne une dépendance physique. Elle se caractérise par les symptômes suivants : symptômes de sevrage alcoolique (« syndrome de la gueule de bois »), perte de contrôle situationnel et quantitatif, tolérance accrue à l'alcool de 8 à 10 fois par rapport à l'original (nécessité d'une dose plus élevée pour obtenir le même effet). ). Peu à peu brisé mnésique processus, la gamme d'intérêts diminue, il y a des sautes d'humeur fréquentes, de la rigidité [c'est-à-dire un manque de flexibilité - S.B.] pensée, désinhibition sexuelle. La critique de son comportement et son sens du tact diminuent, et une tendance à se blâmer pour ses problèmes apparaît. mauvais mariage, le travail, la situation du pays, etc. Une dégradation sociale se produit (éclatement de la famille, perte d'emploi, comportement antisocial). À mesure que la dépendance à l’alcool progresse, les personnes ayant ce style de comportement présentent des similitudes dans leurs motivations, leurs intérêts, leurs habitudes et leur mode de vie dans son ensemble.
Dépendance. Dans la plupart des cas, la consommation de substances narcotiques est associée au désir de nouvelles sensations, d'élargir leur spectre. De nouvelles méthodes d'administration, de nouvelles substances et différentes combinaisons de ces substances sont recherchées afin d'obtenir un effet maximal. [En fait, cela n'est typique que pour les toxicomanes débutants - S.B.]. Les plus courantes sont les drogues douces (marijuana). Ils provoquent rapidement une dépendance psychologique : un sentiment d'imagination élevée et accrue, activité physique, philosopher. Il se passe pas mal de choses avec les drogues douces transition rapideà des substances plus fortes sous forme de substances inhalées (cocaïne, ecstasy) et sous forme d'injections intraveineuses (héroïne), qui provoquent presque immédiatement une dépendance physique. [Ici, l'auteur se trompe : a) le chemin « de la marijuana à l'héroïne et ainsi de suite n'est pas du tout un phénomène nécessaire, souvent il commence par l'alcool, immédiatement par l'héroïne ou d'autres drogues, ou la marijuana reste une « drogue à vie » ; b) l'ecstasy n'est pas inhalée c) de nombreuses drogues extrêmement destructrices, dont l'ecstasy, entraînent une dépendance physique assez faible – S.B.] La consommation à long terme de marijuana et de nombreuses autres substances (mescaline, LSD, etc.) provoque des maladies mentales. La toxicomanie est plus caractère prononcé par rapport à l'alcool. Tout ce qui n’est pas lié à l’addiction est très vite refoulé, et le vide s’installe plus vite. Croissant introversion. Le cercle d'amis comprend principalement ceux qui sont unis par la toxicomanie. Les toxicomanes tentent d’attirer des gens dans leur cercle plus les gens ne peuvent pas quitter cet environnement. Parallèlement à la désintégration personnelle, de graves troubles se développent au niveau organique et mental. Le besoin croissant d’augmenter la dose peut entraîner une perte de contrôle et la mort par surdosage. La toxicomanie est souvent associée à des activités criminelles, car le problème de l'argent nécessaire à l'achat de drogues est toujours d'actualité.
Réception médicamentsà des doses dépassant la thérapeutique . Réception tranquillisants(Elenium, Relanium, etc.) entraîne une certaine détente, il semble que l'intelligence et la capacité à contrôler son état augmentent. Le risque de dépendance apparaît lorsque ces médicaments commencent à être utilisés régulièrement comme somnifères. Des symptômes de dépendance physique apparaissent (cas d'utilisation fréquents, tentatives d'arrêt de prise et rechutes). Le moindre inconfort psychologique devient une raison pour prendre des tranquillisants. Un certain nombre de troubles apparaissent : somnolence, difficultés de concentration, distraction (de ce fait il existe un risque d'être victime d'un accident), contractions des muscles des bras et du visage. Des conditions de cette nature sont parfois mal diagnostiquées. Abus de somnifères ( barbituriques) provoque un syndrome psychoorganique : maux de tête, troubles de la mémoire, mauvaise tolérance à la chaleur et aux pièces étouffantes, vertiges, troubles du sommeil, perte de contrôle sur la dose, pouvant entraîner la mort d'une personne. [Il convient de noter que le syndrome psychoorganique, à un degré ou à un autre, provoque l'abus de toute substance psychoactive ; les barbituriques sont tout simplement l'une des substances les plus agressives à cet égard - S.B.]
Médicaments psychotropes (psychédéliques) Ils sont attirés par le fait que la perception, notamment visuelle, est fortement améliorée. Ces médicaments provoquent rapidement des changements durables : illusions, hallucinations, impression que le temps passe depuis longtemps, bonne humeur, changement soudain d'humeur. [Les drogues psychotropes ne sont pas des psychédéliques (ou des hallucinogènes), mais des substances inscrites sur la liste des substances psychotropes de la Fédération de Russie PKKN. Cette liste comprend des substances divers groupes; "substance psychotrope" n'est pas un terme clinique, mais légal. Quant aux psychédéliques (hallucinogènes), ils sont pour la plupart classés parmi les drogues. Hallucinogènes Ils provoquent non pas une intensification, mais une distorsion, et parfois une perturbation grossière de la perception, tant visuelle que de tous les autres types (et d'ailleurs, pas nécessairement à long terme : de nombreux hallucinogènes n'agissent que pendant quelques minutes ou dizaines de minutes) . – S.B.]
Prendre des produits chimiques ménagers. L'envie de consommer des substances hautement toxiques naît généralement à l'adolescence par curiosité et est de nature collective. Ces substances inhalées sont souvent utilisées par les enfants. L’effet est qu’un état se développe « qui rappelle l’ivresse, le vertige, le « décollage », l’humeur élevée, l’insouciance. Des visions (hallucinations) telles que des images d’animation rapides peuvent survenir » (10, p. 77).
L'inhalation de vapeurs de solvants organiques (essence, aérosols, solvants, éther, chloroforme, adhésifs, etc.) provoque « des dommages graves et irréversibles aux organes internes, au cerveau et à la moelle osseuse, conduisant à décès» (10, p. 72). Des cas de décès par inhalation peuvent survenir à la suite d'une paralysie du centre respiratoire et d'une asphyxie. Une consommation régulière entraîne des troubles mentaux persistants : troubles de la mémoire, troubles de la sphère émotionnelle-volontaire, diminution de l'intelligence, retard de développement capacités mentales. L'utilisation de substances inhalées s'accompagne de mauvais résultats scolaires, de violations des normes disciplinaires, d'agressions et d'actions illégales.
Dépendance sexuelle comportement caractérisé par une attitude surévaluée envers le sexe, la perception des personnes pour lesquelles des attirances sexuelles surgissent, non pas en tant qu'individus avec leurs propres caractéristiques et aspirations, mais en tant qu'objets sexuels. Dans ce cas, le facteur « quantitatif » devient très important et devient la cible. La dépendance sexuelle peut être masquée dans le comportement par une droiture délibérée, une chasteté, une décence, tout en devenant le côté obscur de la vie. Cette seconde vie devient peu à peu de plus en plus importante, détruisant la personnalité.
Les formes de manifestation de l'addiction sexuelle sont différentes : donjuanisme (désir d'avoir des relations sexuelles avec le plus grand nombre de femmes possible), attachement aux produits pornographiques dans toute sa diversité, divers types de perversion de l'activité sexuelle. Ces derniers comprennent des phénomènes tels que le fétichisme (fixation intense sur tout objet, le contact provoquant une forte excitation sexuelle), le pygmalionisme (fixation sur des photographies, des peintures, des sculptures à contenu non pornographique), le travestissement (le désir de se travestir avec des vêtements de l'époque). sexe opposé), exhibitionnisme (désir sexuel intense d'exposer les organes génitaux à des personnes du sexe opposé, des enfants), voyeurisme (désir d'espionner des personnes nues ou ayant des rapports sexuels). Avec toutes ces manifestations, une « substitution de substitution, une violation des relations émotionnelles réelles avec les gens » se produit (10, p. 81). Les toxicomanes courent le risque de développer des troubles sexuels. Leur comportement sexuel est séparé de aspect personnel, il attire et cause du mal. De plus, le risque de sida est réel. Les racines de la dépendance sexuelle sont ancrées jeune âge dans des familles émotionnellement froides et dysfonctionnelles, dans des familles où les parents eux-mêmes sont toxicomanes, où les cas de traumatismes sexuels dans l'enfance sont réels.
Jeu d'argent ne sont pas associés à l'utilisation de substances altérant l'état, mais se caractérisent par des traits caractéristiques : implication constante, temps accru passé dans une situation de jeu ; répression des intérêts antérieurs, réflexions constantes sur le processus de jeu ; perte de contrôle (incapacité d'arrêter de jouer à temps) ; état d'inconfort à l'extérieur situation de jeu, maux physiques, inconfort ; une augmentation progressive du rythme de l'activité de jeu, l'envie de risque ; diminution de la capacité à résister aux dépendances mortelles. Parallèlement, des abus d'alcool, de drogues, etc. peuvent survenir afin de stimuler l'activité et d'augmenter les sensations. Les défauts d'éducation au sein de la famille peuvent contribuer au risque de développer une dépendance au jeu : hypoprotection [en russe - attention insuffisante des parents à l'éducation des enfants - S.B.], instabilité émotionnelle, exigences excessives, désir de prestige et surestimation de l'importance de la richesse matérielle.
Dépendance au travail représente un danger simplement parce qu'il est considéré comme un maillon important dans une évaluation positive d'une personne et de ses activités. Dans notre société dans le domaine relations industrielles dans presque n'importe quel collectifs de travail Les spécialistes qui se consacrent entièrement à leur travail sont très appréciés. Ces personnes sont toujours données en exemple aux autres, elles sont encouragées financièrement et verbalement, renforçant ainsi leur style caractéristique dans leur comportement. Le bourreau de travail est difficile à reconnaître non seulement par les autres, mais aussi par le bourreau de travail lui-même. Malheureusement, derrière la respectabilité externe généralement acceptée du bourreau de travail se cachent violations profondes V sphère émotionnelle personnalité et dans le domaine des contacts interpersonnels. « Comme toute addiction, le bourreau de travail est une évasion de la réalité par un changement d’état mental, qui dans ce cas est obtenu en fixant l'attention sur le travail. Le travail ici n'est pas ce qu'il est dans des conditions normales : un bourreau de travail ne s'efforce pas de travailler en raison de nécessités économiques, le travail n'est pas perçu par lui uniquement comme l'une des composantes de la vie - il remplace l'affection, l'amour, le divertissement et d'autres types de activité. » (9, p.18). Le développement du processus addictif lors d'une dépendance de ce type entraîne changements personnels: vide émotionnel, perturbation des processus empathie et sympathie, préférence pour la communication avec des objets inanimés. L'évasion de la réalité se cache derrière des activités réussies et la réussite des aspirations professionnelles. Peu à peu, un bourreau de travail cesse d'apprécier tout ce qui n'est pas lié au travail. En dehors du travail, une sensation d’inconfort apparaît. Les bourreaux de travail se distinguent par le conservatisme, la rigidité, un besoin douloureux d'attention constante et d'évaluation positive des autres, perfectionnisme, pédantisme excessif, extrême sensibilité à la critique. Les traits narcissiques peuvent être prononcés manipulateur stratégies pour interagir avec les autres. Avec une identification complète au travail, les qualités personnelles et les valeurs humanistes tombent hors de la zone d'attention.
Dépendances alimentaires. Nous parlons de dépendance alimentaire lorsque la nourriture n'est pas utilisée comme un moyen de satisfaire la faim, lorsque la composante du plaisir de manger commence à prédominer et que le processus de manger devient un moyen de distraire de quelque chose. Ainsi, d'une part, on évite les problèmes et, d'autre part, il y a une fixation sur des sensations gustatives agréables. L'analyse de ce phénomène permet de noter encore un point : dans le cas où il n'y a rien pour occuper le temps libre ou combler le vide spirituel, réduire l'inconfort interne, le mécanisme chimique s'enclenche rapidement. En l’absence de nourriture, même s’il n’y a pas de faim, des substances qui stimulent l’appétit sont produites. Ainsi, la quantité de nourriture consommée augmente et la fréquence des prises alimentaires augmente, ce qui entraîne une prise de poids et des troubles vasculaires. Ce problème est particulièrement pertinent dans les pays ayant un niveau de vie élevé, ainsi qu'un niveau de vie élevé.
Leonova L. G., Bochkareva N. L. « Enjeux de la prévention des conduites addictives à l'adolescence. » Manuel pédagogique et méthodologique édité par le responsable. Département de psychiatrie NMI, membre correspondant de l'Académie des sciences de l'École supérieure de médecine, membre titulaire de l'Académie des sciences de New York, docteur en sciences médicales, professeur Korolenko T.P. - Novossibirsk : NMI, 1998.
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Dans l'article, vous pourrez vous familiariser avec le concept de « comportement addictif », les formes de comportement ; caractéristiques adolescence comme facteur de risque. Je recommande également d'effectuer des tests auprès des élèves de la 8e à la 10e année. Les résultats seront discutés lors du Conseil de Prévention.
Le comportement addictif est l'une des formes de comportement qui s'exprime par le désir d'échapper à la réalité en modifiant son état mental en prenant certaines substances ou en fixant constamment son attention sur certains objets ou activités (types d'activités), ce qui s'accompagne du développement de des émotions intenses. Ce processus captive tellement une personne qu'il commence à contrôler sa vie. Une personne devient impuissante face à sa dépendance. La volonté s’affaiblit et rend impossible la résistance à la dépendance.
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Comportement addictif
Le comportement addictif est l'une des formes de comportement qui s'exprime par le désir d'échapper à la réalité en modifiant son état mental en prenant certaines substances ou en fixant constamment son attention sur certains objets ou activités (types d'activités), ce qui s'accompagne du développement de des émotions intenses. Ce processus captive tellement une personne qu'il commence à contrôler sa vie. Une personne devient impuissante face à sa dépendance. La volonté s’affaiblit et rend impossible la résistance à la dépendance.
Le choix d'une stratégie de comportement addictif est dû à des difficultés d'adaptation à des situations de vie problématiques : conditions socio-économiques difficiles, nombreuses déceptions, effondrement des idéaux, conflits au sein de la famille, perte d'êtres chers, changement brutal des stéréotypes habituels. La réalité est que le désir de confort psychologique et physique n’est pas toujours réalisable. Il est également caractéristique de notre époque que les changements se multiplient très rapidement dans tous les domaines de la vie publique. La charge sur les systèmes d'adaptation est très élevée. Le fondateur de la théorie du stress, G. Selye, parlant de l'adaptation, écrit : « L'adaptabilité est probablement la principale caractéristique distinctive de la vie. » « Il y a deux manières de survivre : la lutte et l’adaptation » (21).
Personnalité addictivedans ses tentatives, il recherche son propre moyen de survie universel et trop unilatéral : éviter les problèmes. Le premier signe de ces troubles est une sensation d’inconfort psychologique. Le confort psychologique peut être perturbé pour diverses raisons, tant internes qu’externes. Les sautes d'humeur accompagnent toujours nos vies, mais les gens perçoivent ces conditions différemment et y réagissent différemment. Certains sont prêts à résister aux vicissitudes du destin, à assumer la responsabilité de ce qui se passe et à prendre des décisions, tandis que d'autres ont du mal à tolérer même des fluctuations mineures et à court terme de l'humeur et du tonus psychophysique. Ces personnes ont une faible tolérance. Afin de restaurer le confort psychologique, ils choisissent la dépendance, cherchant à modifier artificiellement leur état mental et à obtenir des émotions subjectivement agréables. Ainsi se crée l’illusion de résoudre le problème. Cette façon de « combattre » la réalité s’ancre dans le comportement humain et devient une stratégie stable d’interaction avec la réalité. La beauté de la dépendance est qu’elle représente la voie de moindre résistance. «Une impression subjective est créée que, ainsi, en vous tournant vers la fixation sur certains objets ou actions, vous ne pouvez pas penser à vos problèmes, oublier vos soucis, vous éloigner de situations difficiles, en utilisant différentes options de mise en œuvre addictive» (11).
Formes de comportements addictifs.
Le désir de changer d’humeur grâce à un mécanisme addictif est obtenu à l’aide de divers agents addictifs. Ces agents comprennent des substances qui modifient les états mentaux : alcool, drogues, médicaments, substances toxiques. Les changements artificiels d'humeur sont également facilités par la pratique de certains types d'activités : jeux de hasard, ordinateur, excès alimentaires ou jeûne, travail, écoute prolongée de musique rythmée.
Alcoolisme. « Selon l'Organisation mondiale de la santé, le problème de l'alcool, considéré uniquement sous son aspect médical, se classe au troisième rang après les maladies cardiovasculaires et tumorales. Le rôle de l'abus d'alcool dans la société moderne augmente particulièrement compte tenu des conséquences psychologiques et socio-économiques associées à ce phénomène » (10).
Le début du développement de la dépendance à l'alcool peut être la première rencontre avec l'alcool, lorsque l'intoxication s'accompagne d'expériences émotionnelles intenses. Ils sont enregistrés en mémoire et provoquent une consommation répétée d'alcool. La nature symbolique de la consommation d'alcool est perdue et la personne commence à ressentir le besoin de boire de l'alcool afin d'atteindre un certain état souhaité. À un moment donné, grâce à l'effet de l'alcool, il y a une augmentation de l'activité, une créativité accrue, une amélioration de l'humeur et des performances, mais ces sensations sont généralement de courte durée ; ils peuvent donner lieu à une humeur maussade, à l'apathie et à un inconfort psychologique. "L'apparition d'un tel état est l'une des options pour le développement d'un comportement addictif à l'alcool, puisqu'une personne commence à s'efforcer de le "reproduire", pour lequel elle recourt intensément à l'alcool."
Dépendance. Dans la plupart des cas, la consommation de substances narcotiques est associée au désir de nouvelles sensations, d'élargir leur spectre. De nouvelles méthodes d'administration, de nouvelles substances et différentes combinaisons de ces substances sont recherchées afin d'obtenir un effet maximal. Les drogues douces sont les plus courantes. Il y a une transition assez rapide des drogues douces vers des substances plus fortes.
Les toxicomanes tentent d'attirer davantage de personnes dans leur entourage et de les empêcher de quitter cet environnement. Parallèlement à la désintégration personnelle, de graves troubles se développent au niveau organique et mental. Le besoin croissant d’augmenter la dose peut entraîner une perte de contrôle et la mort par surdosage. La toxicomanie est souvent associée à des activités criminelles, car le problème de l'argent nécessaire à l'achat de drogues est toujours d'actualité.
Prendre des médicaments à des doses supérieures aux doses thérapeutiques entraîne une certaine relaxation, il semble que l'intelligence et la capacité de contrôler son état augmentent. Le risque de dépendance apparaît lorsque ces médicaments commencent à être utilisés régulièrement comme somnifères. Des symptômes de dépendance physique apparaissent (cas d'utilisation fréquents, tentatives d'arrêt de prise et rechutes). Le moindre inconfort psychologique devient une raison pour prendre des tranquillisants.
Prendre des produits chimiques ménagers. L'envie de consommer des substances hautement toxiques naît généralement à l'adolescence par curiosité et est de nature collective. L’effet est qu’un état se développe « qui rappelle l’ivresse, le vertige, le « décollage », l’humeur élevée, l’insouciance. Des visions (hallucinations) telles que des images de dessins animés se déplaçant rapidement peuvent survenir »(10).
Le jeu n'est pas associé à la consommation de substances altérant l'état, mais se caractérise par des traits caractéristiques : implication constante, temps passé accru dans la situation de jeu ; répression des intérêts antérieurs, réflexions constantes sur le processus de jeu ; perte de contrôle (incapacité d'arrêter de jouer à temps) ; un état d'inconfort en dehors de la situation de jeu, des maux physiques, un inconfort ; une augmentation progressive du rythme de l'activité de jeu, l'envie de risque ; diminution de la capacité à résister aux dépendances mortelles.
La dépendance au travail est dangereuse simplement parce qu'elle est considérée comme un maillon important dans une évaluation positive d'une personne et de ses activités. Dans notre société, dans le domaine des relations industrielles, dans presque tous les collectifs de travail, les spécialistes qui se consacrent entièrement à leur travail sont très appréciés. Ces personnes sont toujours données en exemple aux autres, elles sont encouragées financièrement et verbalement, renforçant ainsi leur style caractéristique dans leur comportement. Le bourreau de travail est difficile à reconnaître non seulement par les autres, mais aussi par le bourreau de travail lui-même. Malheureusement, derrière la respectabilité externe généralement acceptée du bourreau de travail se cachent de profondes perturbations dans la sphère émotionnelle de l'individu et dans la sphère des contacts interpersonnels.
Dépendances alimentaires. Nous parlons de dépendance alimentaire lorsque la nourriture n'est pas utilisée comme un moyen de satisfaire la faim, lorsque la composante du plaisir de manger commence à prédominer et que le processus de manger devient un moyen de distraire de quelque chose. Ainsi, d'une part, on évite les problèmes et, d'autre part, il y a une fixation sur des sensations gustatives agréables. L'analyse de ce phénomène permet de noter encore un point : dans le cas où il n'y a rien pour occuper le temps libre ou combler le vide spirituel, réduire l'inconfort interne, le mécanisme chimique s'enclenche rapidement. En l’absence de nourriture, même s’il n’y a pas de faim, des substances qui stimulent l’appétit sont produites. Ainsi, la quantité de nourriture consommée augmente et la fréquence des prises alimentaires augmente, ce qui entraîne une prise de poids et des troubles vasculaires. Ce problème est particulièrement pertinent dans les pays où le niveau de vie est élevé et où le niveau de stress dans la société est élevé. Le développement d’une dépendance alimentaire est également possible dans des situations où la nourriture est accessible du fait des caractéristiques du métier (bar, restaurant, cantine).
L’autre aspect de la dépendance alimentaire est la famine. Le danger réside dans une manière unique de se réaliser, à savoir le dépassement de soi, la conquête de sa « faiblesse ». Il s’agit d’une manière spécifique de prouver à vous-même et aux autres de quoi vous êtes capable. Pendant la période d'une telle « lutte » avec soi-même, une humeur exacerbée et une sensation de légèreté apparaissent. Les restrictions alimentaires commencent à devenir absurdes. Les périodes de jeûne sont suivies de périodes de suralimentation active. Il n'y a aucune critique sur son comportement. Parallèlement à cela, de graves perturbations dans la perception de la réalité se produisent.
Caractéristiques de l'adolescence comme facteur de risque
formation d'une stratégie addictive d'interaction avec le monde.
L'adolescence est l'une des étapes de crise dans le développement de la personnalité humaine. Elle se caractérise par un certain nombre de fonctionnalités spécifiques. C'est l'ère des transformations cardinales « dans la sphère de la conscience, de l'activité et du système de relations. Cette étape est caractérisée par une croissance humaine rapide, la formation du corps pendant la puberté, qui a un impact notable sur les caractéristiques psychophysiologiques de l'adolescent. La base de la formation de nouveaux psychologiques et qualités personnelles constitue la communication lors de divers types d’activités – activités éducatives, industrielles, créatives, etc. (13). À cet âge, il est naturel de désirer devenir adulte, de développer la conscience de soi et l’estime de soi, ainsi que l’intérêt pour sa personnalité, ses capacités et ses aptitudes. En l’absence de conditions permettant la réalisation positive de son potentiel, les processus d’affirmation de soi peuvent se manifester sous des formes déformées et conduire à des réactions et des conséquences indésirables.
À cet égard, il existe un risque de choisir un comportement addictif. Un facteur important peut être le manque d’information des adolescents sur ce qui leur arrive, comment et pourquoi, ainsi que sur les conséquences possibles. L'information est nécessaire pour acquérir le sentiment de liberté et la conscience de choix nécessaires, ainsi que pour apprendre à assumer la responsabilité de ce qui vous arrive. L'ampleur de l'évasion de la réalité est dangereuse non seulement en cas d'adhésion à des formes de dépendance aussi extrêmement graves que l'alcoolisme, la toxicomanie, l'utilisation de produits pharmacologiques et substances toxiques. Le problème de l’évasion de la réalité est de nature mondiale. Il existe un grand nombre de manifestations « douces » des addictions, mais elles sont aussi destructrices. La tendance à passer d’une forme de comportement addictif à une autre est réelle et dangereuse. À cet égard, la crise de l'adolescence devient un facteur de risque important, car une perception adéquate de la réalité pour les adolescents est compliquée, tout d'abord, par les changements qui se produisent en eux, processus complexes formation.
Le cheminement de développement normal d'un adolescent: Autodétermination de la vie. Développement d'une perspective temporelle - projets d'avenir, autodétermination dans les questions : que être ? Qui être ? Découverte active de soi et expérimentation dans différents rôles. Enseignement. Formation d'une vision du monde. Assumer le leadership au sein de groupes de pairs et s’y soumettre si nécessaire. Formation de l'individualité.
Ligne anormale :Confusion des rôles. Changer et mélanger les perspectives temporelles : penser non seulement au futur, mais aussi au passé. Concentration force mentale sur la connaissance de soi, désir fortement exprimé de se comprendre au détriment des relations avec le monde extérieur. Perte d'activité professionnelle. Mélanger les formes de rôles dans le leadership. Confusion dans les attitudes morales et idéologiques (4).
En relation avec le problème de l'évasion de la réalité, une question pertinente concerne les caractéristiques du dépassement des difficultés et du stress émotionnel. Les difficultés rencontrées par les adolescents et diverses influences stressantes exigent qu'ils aient certaines stratégies pour surmonter les obstacles. La personnalité de l’adolescent subit « soit un développement progressif avec formation de comportements adaptatifs, soit une inadaptation et une autodestruction » (19). Divers comportements des adolescents représentent des options pour faire face au stress. L'adolescence est une période au cours de laquelle les exigences en matière de potentiels psychophysiologiques augmentent. Le développement personnel à l'adolescence et les perspectives d'avenir dépendent de la manière dont un adolescent réagit aux exigences environnementales qui lui sont imposées, des méthodes et des styles de gestion du stress qui se manifestent et se consolident en lui.
Pour résumer ce qui précède, nous pouvons souligner les caractéristiques suivantes de l'adolescence, qui constituent un groupe de facteurs de risque dans la formation de comportements addictifs :
Égocentrisme accru ;
Une soif de résistance, d'entêtement, de protestation, de lutte contre les autorités éducatives ;
Le désir d'inconnu, de risqué ;
Passion accrue pour grandir ;
Le désir d'indépendance et de séparation de la famille ;
Immaturité des convictions morales ;
Réponse douloureuse aux changements pubertaires ;
Tendance à exagérer la complexité des problèmes ;
Concept de soi négatif ou non formé ;
Hypertrophié réactions comportementales: émancipation, regroupement, loisirs ;
Faible tolérance aux difficultés ;
Aperçu :
Méthodologie d'identification des comportements addictifs.
La technique développée par V.D. Mendelevich permet d’identifier la tendance psychologique d’un individu à développer une dépendance à l’alcool et aux drogues.
Le questionnaire comprend 116 affirmations, dont 41 reflètent la tendance d’une personne à la toxicomanie, 35 à la dépendance à l’alcool, les 40 affirmations restantes sont neutres.
Instructions
« À l’aide de cette échelle, veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes :
1 - pas du tout d'accord (pas du tout comme ça) ;
2 - plutôt en désaccord (plutôt pas) ;
3 - ni l'un ni l'autre (et ceci et cela) ;
4 – plutôt d’accord (plutôt) ;
5 - tout à fait d’accord (exactement).”
Texte du questionnaire
1. J’ai tendance à être déçu par les gens.
2. Croire aux présages est stupide.
3. Il m'arrive souvent d'être offensé par mes parents ou mes amis.
4. Je suis souvent en retard à l'école (au travail) ou à une réunion en raison d'incidents imprévus en cours de route.
5. Les gens autour de moi me surprennent souvent par leur comportement.
6. Mes parents essaient souvent de me traiter comme un petit enfant.
7. J'aime planifier mon temps dans les moindres détails et à la minute près.
8. Il me semble que je ressens ce qui se passe autour de moi avec plus d'acuité que les autres.
9. Les parents eux-mêmes sont responsables du fait que leurs enfants commencent à consommer des drogues (« drogues injectables »).
10. Pour moi, il n'y a pas d'autorité absolue.
11. Enfant, il fut un temps où j'adorais passionnément compter les choses (le nombre de fenêtres, de marches, de numéros de voiture).
12. Si les parents ou d'autres adultes parlaient davantage avec leurs enfants des dangers de la drogue, peu d'entre eux deviendraient toxicomanes.
13. Il m'est plus facile de supporter un scandale qu'une vie monotone et mesurée.
14. Je crois aux dégâts et au mauvais œil.
15. Avant de faire quoi que ce soit, j'essaie de prévoir tous les dangers qui peuvent m'attendre.
16. Si je suis passionnément occupé par quelque chose, souvent je ne remarque même pas ce qui se passe autour de moi.
17. Je vis et agis selon le dicton : « Espérez le meilleur, mais préparez-vous au pire. »
18. Ce n’est pas facile de me convaincre de quoi que ce soit.
19. J'ai souvent été trompé (trompé).
20. L'inconnu est très douloureux et douloureux pour moi.
21. Je suis énervé quand les gens me regardent dans la rue, dans un magasin ou dans les transports.
22. La vie n'a que peu d'intérêt quand elle ne comporte aucun danger.
23. Je ne respecte pas ceux qui se détachent de l’équipe.
24. Certaines personnes peuvent guérir une personne malade d'un seul geste.
25. La vie doit être joyeuse, sinon il n'y a aucune raison de vivre.
26. J'ai une bonne idée du temps et, sans regarder ma montre, je peux dire exactement quelle heure il est.
27. Si je veux faire quelque chose, mais que ceux qui m'entourent pensent que cela n'en vaut pas la peine, alors je suis prêt à abandonner mes intentions.
28. Enfant, je refusais souvent d'être seul.
29. Je m'ennuie souvent quand je n'ai rien à faire.
30. Dans la vie, il faut tout essayer.
31. Je peux facilement m'endormir à tout moment qui me convient (la nuit et le jour).
32. Après être allé dans la forêt pour cueillir des champignons, je peux garder longtemps des souvenirs de champignons.
33. J'aime rêver à quoi je dépenserai mes éventuels gains futurs à la loterie et à ce que je ferai avec le cadeau promis.
34. Je pense souvent : « Ce serait bien de devenir un enfant. »
35. J'ai souvent du mal à trouver les bons mots pour mes sentiments.
36. Ce n’est pas difficile pour moi de prêter de l’argent à un ami pour acheter de l’alcool.
37. J'ai tendance à vivre ma vie en essayant de ne pas m'encombrer de pensées sur ce qui pourrait m'arriver dans le futur.
38. J'aime quand les gens prédisent l'avenir sur des cartes ou sur ma main.
39. Je suis doué pour copier les expressions faciales et les gestes des autres.
40. Lorsque je me réveille la nuit ou tôt le matin, je n'arrive pas pendant longtemps à comprendre ce qui se passe autour de moi.
41. J'aime la musique forte, pas douce.
42. J'ai le sentiment que je ne peux pas donner une définition complètement précise.
43. Une personne devrait essayer de comprendre ses rêves, s'en inspirer dans la vie et en tirer des avertissements.
44. Il est difficile de me prendre par surprise.
45. Tous les « miracles » que je connais peuvent être expliqués très simplement : tromperie et ruses.
46. Je suis considérée comme une personne naïve car j'ai souvent des ennuis.
47. Les drogues sont « douces » et ne provoquent pas de dépendance.
48. J'avais parfois l'impression que quelqu'un me forçait à faire quelque chose par l'hypnose.
49. Mes amis me considèrent comme un romantique.
50. Je crois aux miracles.
51. Même une personne mentalement saine ne peut parfois pas être responsable de ses actes.
52. Je suis souvent intrigué par le comportement et les actions des personnes que je connais depuis longtemps.
53. Vous ne pouvez faire confiance à personne - c'est la bonne position.
54. La période la plus heureuse de la vie est la jeunesse.
55. Enfant, j'avais peur que ma mère me quitte, quitte la maison et ne revienne pas.
56. J'ai tendance à me souvenir mieux des événements désagréables qui me sont réellement arrivés que de mes propres prédictions sur la possibilité qu'ils se produisent.
57. J'aime consulter des amis (ou des adultes) sur la façon d'agir dans une situation difficile.
58. J'accepterais de vivre, quoique brièvement, mais sauvagement.
59. Je pourrais m'injecter une drogue (héroïne) dans ma veine en guise de pari.
60. Souvent, je n’étais pas apprécié selon mes mérites.
61. Je peux toujours dire exactement combien d’argent j’ai dépensé et combien il me reste.
62. Enfant, il m'a fallu beaucoup de temps pour m'habituer à maternelle(crèche) et je ne voulais pas y aller à cause de ça.
63. Je fais entièrement confiance à mes amis et je suis convaincu qu'ils ne me tromperont ni ne me trahiront jamais.
64. Les dangers de la consommation de drogues sont clairement exagérés.
65. Il y a encore peu d'événements marquants dans la vie.
66. Je n'aime pas les longs voyages en train ou en bus.
67. Le verre sale m'irrite, car alors le monde entier semble sale et gris.
68. Quand je m'ennuie, je vais généralement me coucher.
69. Les parents (ou adultes) me reprochent souvent d'écouter de la musique trop forte.
70. Il est très pénible d'attendre quoi que ce soit.
71. Je pourrais, après quelques explications préliminaires, piloter un petit avion (de sport).
72. Je me réveille souvent le matin quelques secondes ou minutes avant que l'alarme ne sonne.
73. S'il y avait un incendie et que je devais sauter d'une fenêtre du cinquième étage sur un auvent déployé par les pompiers, je le ferais sans hésitation.
74. Je suis désolé pour les gens naïfs.
75. Je suis gêné quand les gens me regardent dans les yeux pendant longtemps.
76. Seules les personnes fortes peuvent tout risquer, par exemple dans un casino.
77. Ceux qui vendent de la drogue sont responsables du fait qu'un adolescent devienne toxicomane.
78. J'aime conduire très vite, pas lentement.
79. Je fais confiance aux prédictions des horoscopes et je suis les recommandations qu'ils contiennent.
80. Je suis très intéressé par les loteries.
81. Prédire l’avenir est inutile, car grand-chose ne dépend pas de vous.
82. Je suis capable de décrire mes sentiments avec facilité.
83. Il y a eu des moments dans ma vie où j'ai fait quelque chose sans me souvenir de ce que c'était.
84. Je pense que la curiosité l'est ? pas un vice.
85. Il arrive que les gens qui parlent fort me fassent peur.
86. J'avais (ai) de nombreux passe-temps (intérêts, passe-temps).
87. Lorsque je reste à la maison, je me sens souvent mal à l'aise à cause de la solitude.
88. Je ne suis pas superstitieux.
89. On m’a dit que j’avais une bonne capacité à imiter les voix ou les habitudes des gens.
90. Il y a des gens en qui j'ai une confiance inconditionnelle.
91. Il arrive que lors d'une conversation avec un bègue, je commence moi-même à parler de manière confuse et hésitante.
92. La chose la plus douloureuse dans la vie est la solitude.
93. Si je commence à jouer à un jeu, il est souvent difficile de m'en arracher.
94. Il arrive que je puisse faire par dépit même quelque chose qui s'avère peu rentable pour moi.
95. J'ai toujours été et je suis attiré par le mystère, l'énigme et le mysticisme.
96. Il m'est arrivé que dans la rue, j'ai accepté de jouer avec des « dés à coudre ».
97. Je connais beaucoup de gars qui consomment ou ont consommé de la drogue.
98. En règle générale, je règle mon réveil pour avoir non seulement le temps de tout faire avant de quitter la maison, mais aussi pour qu'il me reste quelques minutes.
99. Dans ma vie, je rencontre (ai rencontré) souvent une combinaison inimaginable de circonstances défavorables.
100. Je suis prêt à me soumettre complètement et même à confier mon sort, mais uniquement à quelqu'un que je respecte vraiment.
101. J’aime prendre des risques.
102. Parmi mes amis, il y a des gens qui ont le don de persuasion.
103. Il est souvent impossible de m'arracher à une activité, un jeu ou une activité intéressante.
104. Je pourrais sauter avec un parachute.
105. Je me fiche de ce que les autres pensent de moi.
106. Beaucoup de choses dans la vie me surprennent.
107. Je peux discuter avec n'importe qui.
108. J'entrerais dans la cage du lion avec le dompteur s'il me disait que c'était sécuritaire.
109. Si on me demande quelque chose, il m'est difficile de refuser.
110. Il m'est plus facile de trouver mes propres exemples que de mémoriser des exemples tirés d'un manuel.
111. Je ne m'ennuie jamais.
112. Souvent, je n'attends aucune action de ma part.
113. Enfant, j'ai eu des tics, ou divers mouvements répétitifs, pendant un certain temps.
114. J'aime rêver.
115. Je suis attiré par tout ce qui est nouveau et inhabituel.
116. Des « accidents » m'arrivent souvent et toutes sortes d'incidents se produisent.
Traitement et interprétation des résultats
Le traitement des données consiste à additionner les scores séparément pour chaque échelle, tout en prêtant attention à la nature du traitement des valeurs pour les questions directes et inversées. Pour les questions directes, les points sont calculés en fonction de la manière dont ils sont notés par les candidats (« 5 » - 5, « 4 » - 4, « 3 » - 3, « 2 » - 2, « 1 » - 1), pour les questions inversées, les points sont comptés à l'envers : « 5 » - 1, « 4 » - 2, « 3 » - 3, « 2 » - 4, « 1 » - 5).
Échelle de propension à la toxicomanie : questions directes - N° 1, 3, 4, 16, 19, 24, 26, 48, 50, 52, 54, 59, 76, 79, 80, 89, 91, 96, 97, 100, 107, logiciel, 116 ; questions inversées - n° 2, 12, 29, 30, 41, 45, 53, 61, 65, 67, 69, 72, 77, 78, 81, 86, 112, 114.
Échelle de dépendance à l'alcool : questions directes n°3, 5, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 24, 26, 30, 43, 48, 76, 79, 84, 91, 95, 97, 100, 107, 112, 113, 116 ; questions inversées - n° 21, 29, 38, 41, 44, 64, 65, 67, 75, 77, 81.
L'interprétation des résultats est effectuée selon les critères suivants.
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION ET DES SCIENCES DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
ÉTABLISSEMENT ÉDUCATIF DU BUDGET MUNICIPAL
FORMATION PROFESSIONNELLE SUPÉRIEURE
"Institut Volzhsky d'économie, de pédagogie et de droit"
À temps plein entraînement
Département de psychologie
En psychologie clinique
Thème : « Classification des options de comportement addictif »
Complété par l'étudiant :
Ryabukhina M.V.
Voljski 2013
Introduction
Le concept de comportement addictif. Facteurs contribuant au développement de comportements addictifs
Classification des comportements addictifs
Conclusion
Références
Introduction
De nos jours, on rencontre de plus en plus le terme d'addictionologie - la science du comportement addictif (dépendant). Ce terme est apparu dans les années 80 du XXe siècle aux États-Unis et est considéré comme préférable à la narcologie. Addictologie plus notion large plutôt que la narcologie, il se situe à l'intersection de la psychiatrie et de la psychologie clinique et examine le problème de la différents côtés. Les dépendances ne comprennent pas seulement la toxicomanie et l’alcoolisme. En Russie<#"justify">En recourant à des comportements addictifs, les gens tentent de modifier artificiellement leur état mental, ce qui leur donne l’illusion de sécurité et de rétablissement de l’équilibre. Les stratégies de comportement addictif sont généralement causées par des difficultés d'adaptation à des situations de vie problématiques : conditions socio-économiques difficiles, nombreuses déceptions, effondrement des idéaux, conflits au sein de la famille et au travail, perte d'êtres chers, changement brutal. dans les stéréotypes habituels. L'insatisfaction chronique à l'égard de la réalité conduit à une évasion dans le monde fantastique, trouvant refuge dans des sectes dirigées par des religieux ou des religieux puissants et démagogiques. dirigeants politiques, ou dans des groupes voués au culte d'une idole : un groupe de rock, une équipe sportive ou d'autres « stars », remplaçant les vraies valeurs de la vie et des repères artificiels et virtuels.
Le caractère destructeur de la dépendance se manifeste dans le fait que dans ce processus s'établissent des relations émotionnelles, des liens non pas avec d'autres personnes, mais avec des objets ou des phénomènes inanimés (notamment avec les dépendances chimiques, le jeu, le vagabondage, etc.).
Les relations émotionnelles avec les gens perdent leur signification et deviennent superficielles. Les méthodes de mise en œuvre addictive passent progressivement d'un moyen à un objectif.
1. La notion de comportement addictif. Facteurs contribuant au développement de comportements addictifs
Le comportement addictif est l'un des types de comportements déviants (déviants) avec formation d'un désir d'échapper à la réalité en modifiant artificiellement son état mental.<#"justify">La définition des conduites addictives s’applique à l’ensemble de ses de nombreuses formes. Échapper à la réalité en changeant votre état mental peut se faire par différentes méthodes. Dans la vie de chaque personne, il y a des moments associés à la nécessité de changer son état mental, ce qui ne lui convient pas pour le moment. Pour atteindre cet objectif, une personne « développe » des approches individuelles qui deviennent des habitudes et des stéréotypes. Le problème de la dépendance commence lorsque le désir d'échapper à la réalité, associé à un changement d'état mental, commence à dominer dans l'esprit, devenant une idée centrale qui envahit la vie, conduisant à une séparation de la réalité. Il se produit un processus au cours duquel une personne non seulement ne résout pas elle-même des problèmes importants, mais s'arrête également dans son développement spirituel.
Le mécanisme pour échapper à la réalité est le suivant. La méthode choisie par la personne a fonctionné, a été appréciée et a été enregistrée dans l'esprit comme un remède efficace finalement trouvé qui fournit bon état.
À l’avenir, rencontrer des difficultés qui nécessitent de prendre une décision est automatiquement remplacé par une évasion agréable du problème et le report de sa solution « à demain ». Progressivement, les efforts volitionnels diminuent, à mesure que les réalisations addictives « frappent » les fonctions volitives, favorisant le choix de tactiques de moindre résistance. Une tolérance réduite face aux difficultés et le fait d'éviter de les surmonter conduisent à l'accumulation de problèmes non résolus.
Facteurs contribuant au développement de comportements addictifs.
Le processus d’émergence et de développement de comportements addictifs peut être facilité par des influences biologiques, psychologiques et sociales.
Les conditions biologiques impliquent une manière certaine et unique pour chacun de répondre aux diverses influences, par exemple, pour l'alcool. Il a été noté que les individus qui réagissent initialement à l’alcool comme à une substance modifiant radicalement leur état mental sont plus prédisposés au développement d’une dépendance à l’alcool. Les scientifiques américains soulignent également un facteur tel qu'une prédisposition génétique à diverses formes de comportements addictifs, qui est héréditaire.
Les facteurs sociaux influençant le développement de comportements addictifs sont compris comme la désintégration de la société et l'augmentation des changements avec l'incapacité de s'y adapter en temps opportun.
Les traumatismes psychologiques de l'enfance et la violence contre les enfants, ainsi que le manque de soins, les enfants étant livrés à eux-mêmes, revêtent une grande importance dans l'émergence des dépendances.
La plupart des écarts dans le comportement des mineurs : négligence, délinquance, consommation de substances psychoactives, reposent sur une seule source - inadaptation sociale, dont les racines se trouvent dans une famille inadaptée. Un enfant ou un adolescent socialement inadapté, se trouvant dans une situation de vie difficile, est une victime dont les droits au plein développement ont été gravement bafoués. Les familles caractérisées par les défauts de socialisation les plus profonds incitent, consciemment ou non, les enfants à consommer précocement des substances psychoactives et à commettre des délits. Les criminologues soulignent types suivants dysfonctionnel, familles dysfonctionnelles.
Une famille pseudo-prospère se caractérise par un caractère despotique prononcé, la domination inconditionnelle de l'un des parents, la subordination complète du reste des membres de la famille, la présence de relations cruelles et le recours aux châtiments corporels.
Famille monoparentale. Défauts dans la structure famille parentale V conditions modernes peut avoir un impact négatif sur la formation de la personnalité d'un enfant ou d'un adolescent et également contribuer à sa désocialisation.
Une famille problématique se caractérise par une compétition entre les parents pour une position dominante dans la famille, un manque de coopération entre les membres de la famille, la désunion et l'isolement entre les parents et les enfants.
Famille immorale. Il contient des facteurs négatifs tels que les délits commis par les parents et d'autres membres de la famille, l'ivresse et l'alcoolisme, les conflits systématiques entraînant des scandales et des bagarres, ainsi que le comportement dépravé des parents.
Famille criminelle. Une famille dont les membres commettent des crimes. Parfois, nous devons l'admettre activité criminelle est l'activité principale d'une personne en particulier ou d'une famille dans son ensemble.
À facteurs psychologiques inclure caractéristiques personnelles, reflet dans le psychisme traumatisme psychologiqueà différentes périodes de la vie.
Les facteurs provoquant un comportement déviant et addictif sont considérés comme l'instabilité neuropsychique, les accentuations de caractère (types hyperthymiques, instables, conformistes, hystériques, épileptoïdes), les réactions de regroupement comportemental, les réactions d'émancipation et d'autres caractéristiques de l'adolescence. Ces facteurs doivent inclure des éléments déterminés par les réactions caractéristiques de cette période : émancipation, regroupement, loisirs et désirs sexuels émergents.
Le motif principal du comportement des adolescents sujets à des comportements addictifs est l'évasion d'une réalité insupportable. Mais plus courant raisons internes, comme des échecs scolaires persistants et des conflits avec les parents, les enseignants, les pairs, des sentiments de solitude, une perte de sens dans la vie, une absence totale d'exigence pour l'avenir et un échec personnel dans tous les types d'activités, et bien plus encore.
Récemment, le nombre de syndromes liés à des comportements addictifs et compulsifs a augmenté. Le comportement compulsif fait référence à un comportement ou à une action entreprise pour provoquer une excitation intense ou libération émotionnelle, difficile à contrôler par l'individu et provoquant par la suite un inconfort. Ces comportements peuvent être internes (pensées, images, sentiments) ou externes (travail, jeu). Les comportements compulsifs permettent de simuler une bonne santé pendant une courte période sans résoudre de problèmes intrapersonnels. Un tel comportement peut être considéré comme pathologique s'il reflète le seul moyen faire face au stress.
Analysant les caractéristiques d'une personnalité addictive, V.D. Mendelevich fait référence à E. Bern et, à travers le prisme de sa théorie, révèle l'essence d'une personnalité addictive. Selon E. Bern, il existe six types de faim chez l'homme : la faim de stimulation sensorielle, la faim de reconnaissance, la faim de contact et de caresses physiques, la faim sexuelle, la faim structurelle, ou encore la faim de structuration du temps, la faim d'initiative.
Chez une personnalité addictive, chaque type de faim est exacerbé. Ils ne trouvent pas satisfaction dans leur faim la vraie vie et s'efforcer de soulager l'inconfort et l'insatisfaction face à la réalité en stimulant certains types d'activités. Ainsi, le comportement principal d'une personnalité addictive est le désir d'échapper à la réalité, la peur d'une vie ordinaire et « ennuyeuse », remplie d'obligations et de réglementations, la tendance à rechercher des expériences émotionnelles transcendantales même au prix de risques sérieux pour la vie. , et l'incapacité d'être responsable de ses actes.
Classification des comportements addictifs
Il existe plusieurs classifications des comportements addictifs, la plupart d'entre elles sont basées sur le type d'agent addictif (objet, type d'activité, relation), à travers lequel s'effectue un changement d'humeur et un retrait de la réalité. À notre avis, la classification la plus complète et la plus complète (basée sur le même principe) proposée par Ts.P. Korolenko et N.V. Dmitrieva dans le livre « Addictologie psychosociale ». Tous les types d'addictions sont divisés en deux grands groupes : chimiques et non chimiques ; il existe également un groupe intermédiaire qui combine les propriétés du premier et du second ;
Classification des addictions (Ts.P. Korolenko et N.V. Dmitrieva) :
Dépendances non chimiques :
· jeu (passion pour le jeu);
· Dépendance à Internet ;
· dépendance à l'amour;
· dépendance sexuelle;
· dépendance relationnelle (codépendance);
· dépendance au travail;
· faire du shopping (dépendance à dépenser de l'argent);
· dépendance urgente, etc.
Dépendances chimiques :
·alcoolisme;
·dépendance;
· abus de substances;
· fumer du tabac.
Groupe intermédiaire :
· une suralimentation addictive ;
· jeûne addictif.
La dépendance relationnelle est caractérisée par l’habitude d’une personne d’entretenir un certain type de relation. Les accros aux relations créent, par exemple, un groupe « d’intérêt ». Les membres de ce groupe se rendent visite constamment et avec plaisir, où ils passent beaucoup de temps. La vie entre les réunions s'accompagne de pensées constantes sur la réunion à venir.
La dépendance urgente se manifeste par l’habitude d’être dans un état de manque constant de temps. Être dans un autre état contribue au développement de sentiments de désespoir et d’inconfort chez une personne.
Dépendances amoureuses, sexuelles et d’évitement.
Il existe trois types de dépendances qui entrent en contact les unes avec les autres : les dépendances amoureuses, les dépendances sexuelles et les dépendances d’évitement. Une analyse d'individus prédisposés au développement des trois addictions énumérées ci-dessus montre que ces personnes ont des problèmes d'estime de soi dont elles ne peuvent établir elles-mêmes le niveau adéquat. Ils n’ont pas la capacité de s’aimer et ont du mal à établir des limites fonctionnelles entre eux et les autres. Ils ont des problèmes de modération dans leur comportement, dans l’expression de leurs sentiments, dans la mise en œuvre d’activités, etc. Ces personnes ont des problèmes de contrôle, dans lesquels elles permettent aux autres de les contrôler ou tentent de contrôler les autres.
La dépendance amoureuse est une dépendance relationnelle avec fixation sur une autre personne, qui se caractérise par des relations qui naissent entre deux toxicomanes. Par conséquent, les relations dans lesquelles entre un amoureux de l’amour sont appelées co-addictions. L'option la plus typique pour eux est la relation d'un toxicomane à l'amour avec un toxicomane à l'évitement.
Une relation co-addictive entre deux toxicomanes repose sur des émotions malsaines. Le terme « sain » implique différentes réponses émotionnelles avec un large éventail d’émotions. Dans les relations co-addictives, l’intensité des émotions et leur extrême, tant positive que négative, sont mises au premier plan. Ces relations peuvent surgir, par exemple, entre mari et femme, entre parents et enfant, entre amis, professionnel et client, en fait personne existante et une personnalité sociale populaire avec laquelle la personne n'avait aucun contact personnel.
Le toxicomane de l'évitement a également troubles émotionnels, il est aussi inhérent à la peur, mais la présentation de la peur est de nature opposée, comparée à une dépendance amoureuse. Au niveau de la conscience, « à la surface » d'un toxicomane d'évitement, il existe une peur de l'intimité, refoulée dans le subconscient des toxicomanes de l'amour. Cela se produit parce que le toxicomane évitant craint de perdre sa liberté s’il entre dans une relation intime.
L'intensité négative commence par l'émergence chez le toxicomane d'un sentiment d'évitement d'inclusion dans sa vie, de restriction de sa liberté, de contrôle de ses actions et du début du processus de son « absorption » par le toxicomane amoureux. Il connaît une accumulation émotions négatives en raison des exigences d'un accro à l'amour. Le toxicomane évitant commence à se retirer de ces relations, en essayant d’en réduire l’intensité, en utilisant des arguments raisonnables comme « je suis très occupé ». La libération prochaine atténue temporairement la peur.
Les addictions sexuelles sont des addictions cachées et déguisées. La difficulté d'obtenir des réponses directes aux questions concernant cette problématique est due aux tabous sociaux présents dans un certain nombre de sociétés. Il existe en réalité plus de dépendances sexuelles qu'il n'y paraît, mais dans la conscience publique, l'impression est créée qu'un tel comportement est exceptionnel.
Selon le mécanisme d'apparition, les dépendances sexuelles sont divisées en un type profond et prolongé, qui commence à se former très tôt dans le contexte du processus addictif général, et en dépendances sexuelles émergentes tardives, qui ont remplacé une autre forme de comportement addictif, par exemple, bourreau de travail. (Comer R. 2002)
Les dépendances sexuelles commencent par la formation d'un système spécial appelé système de croyances et de croyances. L’axe axial du système est constitué par les croyances du toxicomane sur lui-même, son attitude envers lui-même, qui imprègne toute la réalité qui l’entoure, conduisant à une pensée originale et spécifique. Le système de croyances de tout toxicomane contient certaines croyances fondamentales qui s’avèrent incorrectes et erronées et qui constituent la base du développement de la dépendance.
Les accros au sexe développent la conviction que le sexe est leur besoin le plus important et que c'est le seul domaine dans lequel ils peuvent prouver leur valeur. Cette croyance fondamentale est le point de cristallisation de la dépendance sexuelle. Le système de croyances qui se développe autour de cette attitude est un système de réalité déformée dans lequel le déni occupe une place non négligeable.
Bourreau de travail.
Le bourreau de travail moderne est inextricablement lié aux propriétés addictives des organisations dans lesquelles travaillent les bourreaux de travail. Le problème du bourreau de travail s'étend à la fois à la dépendance de la société et à la dépendance des organisations individuelles existant dans les systèmes sociaux. Un système est compris comme une unité qui comprend certains contenus qui lui sont inhérents, ainsi que certains rôles, idées et processus. Le système suppose une certaine complétude et limitation.
Tous les systèmes exigent des personnes qui y participent un certain comportement qui correspond à la structure du système, qui récompense une personne si son comportement coïncide avec les normes acceptées dans le système.
L’organisation elle-même peut fonctionner comme une substance addictive. Ce processus peut se manifester dans la définition d'objectifs et dans la place que l'organisation occupe dans la vie de chaque employé, par exemple par rapport au bourreau de travail en tant que phénomène socialement acceptable et bienvenu. Ainsi, le bourreau de travail semble productif et souhaitable au sein de ce système.
L’une des caractéristiques du système addictif est le désir d’occuper le temps d’une personne pour qu’elle ne réfléchisse pas et ne s’efforce pas de comprendre ce qui se passe et elle-même. À cette fin, des formes d'activités supplémentaires non directement liées au processus de production sont utilisées (passer du temps ensemble, travail social, etc.).
Un système addictif se caractérise par une tendance à limiter par tous les moyens possibles la réalisation des capacités et du talent des salariés. Cela est dû à la peur de tout ce qui ne peut être complètement contrôlé. En conséquence, les conditions sont créées pour une stagnation et un développement retardé.
Les organisations addictives handicapent objectivement les gens, retardant ainsi leur développement professionnel. Une organisation addictive ignore les découvertes, l’intuition et les nouvelles idées. Ce qui est difficile à mesurer et à contrôler est jugé sans intérêt.
Une organisation addictive se caractérise par la fabrication de conflits personnels, dans lesquels les problèmes émergents sont transférés sur un autre plan en utilisant le déplacement comme mécanisme de défense psychologique.
Les organisations addictives stimulent directement le bourreau de travail et encouragent l'emploi constant des personnes au sein de l'organisation, même si cela ne concerne pas le travail. Le but du bourreau de travail, visant à travailler comme moyen d'échapper à un problème, est insidieux, car il n'est pas remarqué par une personne qui se convainc facilement qu'elle travaille pour gagner de l'argent ou pour réaliser un autre objectif abstrait. Cette défense psychologique est malheureusement soulignée par de nombreux membres de la société. Une personne ne comprend pas que cette façon de se « gaspiller » conduit à un arrêt du développement, à une incapacité à utiliser les opportunités potentielles, ce qui est une impasse et destructrice. Les dépendances chimiques sont associées à l’utilisation de diverses substances qui altèrent l’état mental en tant qu’agents addictifs. Beaucoup de ces substances sont toxiques et provoquent des dommages organiques. Certaines substances qui modifient l’état mental entrent dans le métabolisme et provoquent des phénomènes de dépendance physique. Dépendance à l'alcool
Parmi les addictions chimiques, l’addiction à l’alcool est la mieux étudiée. Même si le paradoxe de la situation réside dans le fait que le terme « étudié » dans ce cas n'est pas tout à fait correct, puisqu'il s'agit principalement des effets toxiques de l'alcool sur l'organisme. Ignorer la partie addictive du processus ne répond pas à la question de savoir pourquoi les gens abusent de l’alcool.
Alcoolisme - chronique maladie mentale, se développant à la suite d’un abus prolongé de boissons alcoolisées. Une telle maladie en soi ne constitue pas un trouble mental, mais une psychose peut en découler. L'intoxication alcoolique peut devenir un provocateur de psychoses endogènes. Au dernier stade de cette maladie, la démence se développe.
La dépendance psychologique à l'alcool repose sur la fixation du sentiment que l'alcool provoque l'effet souhaité. Les effets de la consommation d'alcool sont multiformes et leur identification est simplifiée et conditionnelle. Les principaux effets différenciés de l'alcool sont identifiés. Ceux-ci incluent un effet euphorique, provoquant une humeur élevée ; tranquillisant (ataractic), capacité de l'alcool à provoquer une relaxation, effet high, états accompagnés de stimulation de l'imagination, évasion dans le royaume des rêves, séparation de la réalité, détachement.
L'alcool peut provoquer une dépendance non seulement psychologique, mais aussi physique, devenant ainsi un composant du métabolisme. Dans le développement de la dépendance, les caractéristiques de la consommation d'alcool et les styles de consommation qui contribuent à une formation plus rapide de la dépendance sont importantes. Il s’agit de la consommation de fortes doses d’alcool au début, dépassant la tolérance. La dépendance physique présente les symptômes suivants : perte de contrôle, attirance (biologique) incontrôlable, accentuation de l'influence de la pulsion, qui n'a aucun contenu psychologique, symptômes de sevrage, incapacité à s'abstenir de boire de l'alcool. Dans le processus de développement des comportements addictifs à l'alcool, il semble possible d'identifier des motivations addictives, qui conduisent souvent au développement une certaine forme alcoolisme. Korolenko et Donskikh fournissent une description des principales motivations addictives observées lors du développement des comportements addictifs alcooliques.
Motivation ataractique. Le contenu de la motivation ataractique réside dans le désir de boire de l'alcool afin d'atténuer ou d'éliminer les phénomènes d'inconfort émotionnel, d'anxiété et de mauvaise humeur.
Motivation soumise. Le contenu de la motivation est l'incapacité de refuser l'alcool proposé par quelqu'un.
Motivation hédonique. L'alcool est utilisé pour améliorer l'humeur et acquérir du plaisir au sens large du terme.
Motivation avec hyperactivation du comportement. L'alcool est consommé afin de provoquer un état d'excitation, de s'activer.
Motivation pseudoculturelle. En cas de motivation pseudoculturelle, en règle générale, une grande importance est accordée aux propriétés attributives de l'alcool. Toxicomanie et abus de substances.
La différence entre eux est conditionnelle. Le terme « toxicomanie » est utilisé en relation avec l'utilisation de substances qui altèrent l'état mental, qui sont enregistrées comme drogues, la « toxicomanie » - lors de l'utilisation de substances qui ne sont pas enregistrées en tant que telles.
La toxicomanie est un état douloureux caractérisé par des symptômes de dépendance mentale et physique, un besoin urgent d'usage répété et répété de drogues psychoactives, prenant la forme d'une attirance irrésistible. Dans la Classification internationale des maladies (CIM-10), la toxicomanie désigne « les troubles mentaux et comportementaux dus à l’usage de substances psychoactives ». Toutes les drogues peuvent provoquer une forte dépendance mentale, mais la dépendance physique pour certaines est prononcée (drogues à base d'opium), pour d'autres elle reste floue et douteuse (marijuana), et pour d'autres elle est totalement absente (cocaïne).
La toxicomanie est une maladie qui se manifeste par une dépendance mentale et physique à une substance ne figurant pas sur la liste officielle des drogues. Les substances toxiques psychoactives ont les mêmes propriétés qu’une drogue.
La consommation de substances altérant l’état mental peut également provoquer des symptômes de perte de contrôle potentiellement mortels. Cela inclut l’abus de somnifères. Les principales raisons de la propagation et de la consommation de stupéfiants et d’autres substances toxiques psychoactives sont les conditions socio-économiques qui prédominent, ce qui amène le niveau de vie de la grande majorité de la population à un état extrêmement bas.
Les motivations de consommation de drogues sont très similaires aux motivations de dépendance à l'alcool, puisque le mécanisme d'action est très similaire : le désir d'éliminer ou d'atténuer les phénomènes d'inconfort émotionnel, d'obtenir de la satisfaction, l'euphorie, ainsi que l'incapacité de refuser la substance proposée et suivre un certain style de vie, une certaine image, un « raffinement du goût », etc.
Tabagisme (nicotinisme)
Avec l’alcool, le tabac est le moyen le plus courant de se procurer du plaisir. Selon la classification de la dépendance au tabac selon la CIM (Classification internationale des maladies), le reniflage, la mastication et d'autres formes de consommation de tabac sont nettement inférieurs au tabagisme. Le tabagisme occupe la première place en termes de prévalence et de danger par rapport au tabagisme du cigare et de la pipe. La nicotine a un effet multiforme sur les fonctions neurovégétatives et les processus métaboliques. L'action centrale commence quelques secondes après le début du tabagisme. La nicotine est une substance psychopharmacologique. Son effet psychotrope par rapport à d'autres substances psychopharmacologiques est moins intense, mais sans aucun doute plus perceptible. Il s’agit d’un alignement émotionnel et d’un effet apaisant.
La nicotine est un alcaloïde présent principalement dans les feuilles et les graines de divers types de tabac. La nicotine est un liquide à l'odeur désagréable et au goût de brûlé. En fumant du tabac, la nicotine pénètre dans la fumée voies respiratoires Lorsqu'il est absorbé par les muqueuses, il a d'abord un effet stimulant (un état de relaxation agréable), puis, lorsque de fortes doses sont utilisées, un effet paralysant. La nicotine provoque des comportements addictifs avec des symptômes de dépendance physique, les symptômes de sevrage à l'arrêt de consommation sont assez sévères.
Le tabagisme est une intoxication chronique de l’organisme. La nicotine contenue dans le tabac appartient à la classe des composés narcotiques. Il ne provoque pas l’état d’euphorie caractéristique des autres substances stupéfiantes, mais sa capacité à provoquer une dépendance physique et mentale est la même que celle des autres drogues. Donc dans Classement international La dépendance au tabac, ainsi que la dépendance à l'alcool et aux drogues, sont incluses dans la catégorie « Troubles mentaux et comportementaux provoqués par l'utilisation de composés psychoactifs ». Le développement de la dépendance au tabac est associé à la nature du tabagisme (âge auquel commence à fumer, ancienneté, fréquence de tabagisme), aux caractéristiques du corps et du caractère du fumeur.
Les conditions psychosociales jouent un rôle important - le tabagisme des parents, des enseignants et d'autres adultes (tendance d'identification) et surtout l'influence des amis fumeurs (solidarité). La poursuite du tabagisme une fois commencé dépend de nombreux facteurs. Le fumeur apprend à déterminer l'effet de la cigarette sur fonctions mentales, notamment sur les sentiments de déplaisir et de tension (conditionnement opérant), ceci est facilité par des manipulations similaires fréquemment répétées : allumer une cigarette, inhaler, etc. La poursuite du tabagisme est également déterminée pharmacologiquement : dépendance somatique, nécessité d'augmenter la dose, dépassement des symptômes de sevrage (principalement de nature végétative) dus à un tabagisme répété. Le tabagisme passionné est proche de l’addiction de type alcool et barbituriques. Il n’est donc pas surprenant que le tabagisme soit corrélé à l’alcoolisme ainsi qu’à la toxicomanie.
Dépendances alimentaires.
Trop manger.
La dépendance alimentaire se produit lorsque la nourriture est utilisée comme agent de dépendance, grâce auquel une personne échappe à quelque chose qui ne lui convient pas. réalité subjective. Dans un moment d'irritation, d'insatisfaction, d'échec et d'ennui, un désir surgit de « saisir » le problème, en utilisant pour cela le processus de manger. Et cela peut souvent être fait, car pendant un repas, une fixation se produit sur des sensations gustatives agréables et des éléments au contenu psychologiquement désagréable sont poussés dans le subconscient. Cette façon d'échapper à la réalité peut suffire de manière efficace contrôlez votre humeur, provoquant ainsi la formation rapide d'une dépendance. La dépendance alimentaire est un type particulier de dépendance. D'un côté, il s'agit d'une dépendance psychologique, et de l'autre, il y a un « jeu » pour satisfaire la faim. Alors que la nourriture commence à être utilisée non pas comme un moyen de satisfaire la faim, mais comme un moyen d'échapper psychologiquement aux problèmes, il existe une certaine influence sur la volonté de satisfaire la faim par sa stimulation artificielle.
Ce processus est de nature psychophysiologique, car une personne qui mange trop entre dans une zone d'équilibre métabolique différent. Ainsi, le processus est compliqué par le fait qu'à un certain stade de la suralimentation, ainsi que des mécanismes psychologiques liés à l'utilisation de la nourriture comme moyen de soins, mécanismes physiologiques, et une personne commence à lutter pour se nourrir parce qu'elle veut manger.
Famine.
Le mécanisme de la famine peut s’expliquer par deux raisons. La première option est médicale, en raison du recours à une thérapie diététique à jeun. La thérapie diététique à jeun a été utilisée chez des patients présentant une grande variété de troubles. La phase d'entrée dans la zone de faim est caractérisée par la difficulté liée à la nécessité de faire face à l'appétit. Après un certain temps, un changement d'état se produit, une nouvelle force apparaît, l'appétit disparaît (au sens précédent du terme), l'humeur s'améliore et activité motrice, la faim est facilement tolérée. Cet état se maintient pendant un certain temps, et progressivement la personne en sort. Certains patients s'efforcent de maintenir cet état parce que cela leur convient, parce qu'ils aiment subjectivement ce qui se passe. Au niveau d’euphorie atteint, une perte de contrôle se produit et la personne continue de jeûner même lorsque le jeûne met sa vie en danger.
En plus de la version médicale du jeûne, il existe également une option non médicale. Cette option commence à susciter un vif intérêt en raison de la fréquence croissante de ce type de jeûne dans les pays à niveau de vie élevé. La famine est généralement enregistrée chez les adolescentes élevées dans des milieux assez riches et extérieurement familles prospères. Le jeûne commence par limiter la quantité de nourriture consommée ; un programme spécial est souvent inventé. L’un des mécanismes psychologiques qui provoquent le jeûne est le désir de se changer physiquement, de paraître « mieux ».
Conclusion
Le problème du comportement dépendant (addictif) dans le monde moderne s’est avéré être peut-être le plus déroutant et le plus insoluble de tous ceux auxquels l’humanité est confrontée. La plupart des gens vivent une expérience traumatisante de dépendance, allant des sucreries au désir de se plonger dans le rugissement du hard rock, en passant par la nicotine, l'alcool et les drogues. Les standards de la société de consommation moderne à travers la publicité imposent le maintien de divers types d’addictions. Dans notre cas, nous parlerons des comportements addictifs les plus destructeurs.
La notion de comportement addictif recouvre différents types de comportements : cela inclut toxicomanie et l'alcoolisme, le tabagisme, la dépendance au jeu et à la nourriture riche, l'hypersexualité, etc. Tous ces comportements alimentent force puissante subconscient et cela leur donne des qualités telles qu'une attirance irrésistible, une exigence, une insatiabilité et une inconditionnalité impulsive de l'épanouissement. Les comportements addictifs se caractérisent par un large éventail de pathologies de gravité variable - depuis un comportement proche du normal jusqu'à une dépendance psychologique et biologique sévère.
Spécialistes dans ce domaine, narcologues, travailleurs sociaux, enseignants, psychologues attachent une importance primordiale aux programmes de prévention axés sur le développement d'un individu non sensible à la dépendance et possédant donc une valeur développée de liberté - indépendante, responsable et proactive.
comportement dépendance mental destructeur
Références
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Korolenko T.P., Donskikh T.A. Sept chemins vers le désastre. - Novossibirsk, 1990.
Medelevitch V.D. Toxicomanie et troubles du comportement comorbides. - M. : MEDpress-inform, 2003 ;
Korolenko Ts.P. Le bourreau de travail est une forme respectable de comportement addictif // Revue. psychiatre et chérie psychol. - 1993. -N° 4 ;
Gogoleva A.V. Comportement addictif et sa prévention. - M. : Maison d'édition Mosk. psych.-social Institut, Voronej : NPO MODEK, 2002.
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(de l'anglais addiction - inclination, addiction ; lat. addictus - servilement dévoué) - type spécial formes de comportement destructeur, qui s’expriment par le désir d’échapper à la réalité par un changement particulier de l’état mental (voir dépendance). Il existe de grands types d’addictions : abus d’une ou plusieurs substances altérant l’état mental par exemple. alcool, drogues, médicaments, poisons divers ; participation à des jeux de hasard, y compris des jeux informatiques ; comportement de dépendance sexuelle; manger trop et mourir de faim ; « bourreau de travail » (« bourreau de travail »); écoute prolongée de musique, voix rythmées, manipulation de son psychisme ; passion malsaine pour la littérature du style « fantastique », « romans féminins », etc. Lorsque la dépendance se forme, il y a une réduction des relations émotionnelles interpersonnelles. DANS au sens étroit Les comportements addictifs se limitent à un seul type de dépendance. La dépendance et les comportements addictifs sont des concepts relativement nouveaux et il existe actuellement de nombreux désaccords parmi les psychologues sur leur définition. Par exemple, Ilyin E.P. définit le comportement addictif comme un comportement provoqué par « les mauvaises habitudes des adolescents et des jeunes hommes ». Bien entendu, la notion d’addiction et de comportement addictif est beaucoup plus large et, en règle générale, elle n’est pas corrélée à des comportements déviants. Le comportement addictif est considéré par la plupart des auteurs qui étaient au début du développement de cette question (Ts. P. Korolenko, A. S. Timofeeva, A. Yu. Akopov, K. Chernin) comme l'une des formes de destructeur (destructeur) comportement, c'est-à-dire causer du tort à la personne et à la société. Le comportement addictif s’exprime dans le désir d’échapper à la réalité en changeant son état mental, ce qui est obtenu de diverses manières: pharmacologique (prise de substances qui affectent le psychisme) et non pharmacologique (se concentrer sur certains objets et activités, ce qui s'accompagne du développement d'états émotionnels subjectivement agréables). L'alcoolisme, par exemple, comme l'une des formes de réalisations addictives, est considéré par les auteurs (Ts. P. Korolenko, A. S. Timofeeva, etc.) comme une maladie dont l'émergence a été provoquée par des comportements addictifs. Dans l’émergence d’un comportement addictif, les caractéristiques personnelles et la nature des influences environnementales comptent. Les personnes ayant une faible tolérance aux états psychologiquement inconfortables qui surviennent pendant les périodes naturelles de déclin de la vie quotidienne sont plus à risque de développer une fixation addictive. Ce risque peut également augmenter en cas de situations difficiles, socialement défavorables et psychologiquement traumatisantes telles que la perte des idéaux antérieurs, la déception dans la vie, l'éclatement de la famille, la perte d'emploi, l'isolement social, la perte d'êtres chers ou d'amis et un changement brutal dans les modes de vie habituels. . Le rôle des facteurs personnels et sociaux dans l’émergence de mises en œuvre destructrices a déjà été souligné par de nombreux auteurs. A. Adler, par exemple, a appliqué sa doctrine du complexe d'infériorité au psychanalytique, mais en s'affranchissant de base sexuelle explications de la destructivité comportementale (alcoolisme, toxicomanie, etc.), qui, selon lui, se développe chez une personne à partir d'un sentiment d'impuissance et d'aliénation de la société. Mais il croyait que chez un alcoolique, par exemple, l'agressivité, le conflit et l'arrogance qui se développent chez lui à partir du même complexe d'infraction ou d'infériorité se manifestent de manière plus visible dans un état d'ivresse. Alors en effet, parfois de manière perverse, les symptômes sont compris tableau clinique intoxication, dont l'étiologie dépend entièrement des schémas physiopathologiques du travail du système central système nerveux une personne sous l’influence narcotique ou toxique de l’alcool. Malgré cela, de nombreux auteurs soulignent que les facteurs personnels et sociaux sont à l'origine des comportements destructeurs.
Troubles addictifs: une des formes de comportement déviant (déviant) avec la formation d'un désir d'échapper à la réalité en modifiant artificiellement son état mental en prenant certaines substances ou en fixant constamment son attention sur certains types d'activités, visant à développer et à maintenir des émotions intenses.
Motif principal : les individus sujets à des comportements addictifs est un changement actif de leur état mental insatisfaisant, qu'ils considèrent le plus souvent comme « gris », « ennuyeux », « monotone », « apathique ». Une telle personne ne parvient pas à découvrir en réalité des domaines d'activité susceptibles d'attirer son attention pendant longtemps, de la captiver, de la ravir ou de provoquer toute autre réaction émotionnelle significative et prononcée. La vie lui semble inintéressante, à cause de sa routine et de sa monotonie. Dans le même temps, l'activité addictive est de nature sélective - dans les domaines de la vie qui, bien que temporairement, apportent de la satisfaction à une personne et la sortent du monde de la stagnation émotionnelle (insensibilité), elle [commence] à faire preuve d'une activité remarquable pour atteindre le but.
Caractéristiques psychologiques des personnes ayant des comportements addictifs :
1. Tolérance réduite face aux difficultés quotidiennes et bonne tolérance aux situations de crise
2. Un complexe d’infériorité caché, combiné à une supériorité extérieurement démontrée.
3. Sociabilité externe, combinée à la peur des contacts émotionnels persistants.
4. Le désir de mentir.
5. Le désir de blâmer les autres, sachant qu’ils sont innocents.
6. Le désir d'échapper à la responsabilité dans la prise de décision.
7. Comportement stéréotypé et répétitif.
8. Dépendance.
9. Anxiété.
Tout le monde: L'antipode classique d'une personnalité addictive est profane- une personne qui, en règle générale, vit dans l'intérêt de sa famille, de ses proches, de ses proches et est bien adaptée à une telle vie. C’est l’individu moyen qui développe les fondements et les traditions qui deviennent des normes socialement encouragées. Les situations de crise, avec leur imprévisibilité, leur risque et leurs émotions prononcées, sont pour eux le terrain sur lequel ils acquièrent confiance en eux, estime de soi et sentiment de supériorité sur les autres.
Soif de sensations fortes: Une personnalité addictive a phénomène de « soif de sensations fortes », caractérisé par une incitation à prendre des risques en raison de l'expérience de surmonter le danger.
Types de faim humaine:
Faim de stimulation sensorielle
Une soif de reconnaissance
Faim de contact et de caresses physiques
Faim sexuelle
Faim structurelle, ou faim de structuration du temps
Faim d'incidents
Dans le cadre du comportement addictif, chacun des types de faim répertoriés s'aggrave. Une personne ne trouve pas satisfaction dans la sensation de faim dans la vie réelle et cherche à soulager l'inconfort et l'insatisfaction face à la réalité en stimulant certains types d'activités. Il essaie d'atteindre un niveau accru de stimulation sensorielle (donne la priorité aux influences intenses, aux sons forts, aux odeurs fortes, aux images lumineuses), de reconnaissance de l'extraordinaire des actions (y compris sexuelles) et de remplir le temps d'événements.
Socialisation:À la fois objectivement et subjectivement une mauvaise tolérance aux difficultés du quotidien, Des reproches constants d'incapacité et de manque d'amour pour la vie de la part des proches et des autres se forment chez les individus addictifs. "complexe d'infériorité" caché. Ils souffrent d’être différents des autres, de ne pas pouvoir « vivre comme les gens ». Cependant, une telle situation temporaire "complexe d'infériorité" se transforme en une réaction hyper-compensatoire.
D’une faible estime de soi inspirée par les autres, les individus passent directement à une haute estime de soi, en contournant une estime de soi adéquate. Compte tenu du fait que la pression sociale exercée sur ces personnes est assez intense, les personnes dépendantes doivent s'adapter aux normes de la société et jouer le rôle d'« amis parmi les étrangers ».
En conséquence, il apprend à remplir formellement les rôles sociaux qui lui sont imposés par la société (un fils exemplaire, un interlocuteur courtois, un collègue respectable). Sociabilité externe, la facilité d'établissement de contacts s'accompagne de comportements manipulateurs et de liens émotionnels superficiels. Une telle personne craint les contacts émotionnels persistants et à long terme en raison de perte rapide intérêt pour la même personne ou activité et peur de la responsabilité de toute entreprise. Le motif du comportement d'un « célibataire invétéré » (refus catégorique de se marier et d'avoir une progéniture) en cas de prédominance de comportements addictifs peut être peur de la responsabilité pour un éventuel conjoint et ses enfants et la dépendance à leur égard.
Le désir de mentir tromper les autres, ainsi que blâmer les autres pour leurs propres erreurs et bévues, proviennent de la structure d'une personnalité addictive, qui tente de cacher aux autres son propre « complexe d'infériorité », causé par l'incapacité de vivre conformément aux fondations et aux principes généralement acceptés. normes.
Ainsi, le comportement principal d'une personnalité addictive est le désir d'échapper à la réalité, la peur d'une vie ordinaire « ennuyeuse » remplie d'obligations et de réglementations, la tendance à rechercher des expériences émotionnelles transcendantales même au prix de risques sérieux et l'incapacité d'être responsable de quoi que ce soit.
Échapper à la réalité : se produit lors d'un comportement addictif sous la forme d'une sorte d'« évasion », lorsqu'au lieu d'une interaction harmonieuse avec tous les aspects de la réalité, l'activation se produit dans n'importe quelle direction. Dans ce cas, une personne se concentre sur un domaine d’activité étroitement ciblé (souvent inharmonieux et destructeur pour la personnalité), ignorant tous les autres. Selon le concept, il existe quatre types d'« évasion » de la réalité :
"Évasion vers le corps" il y a un remplacement des activités de vie traditionnelles destinées à la famille, à l'évolution de carrière ou aux loisirs, un changement dans la hiérarchie des valeurs de la vie quotidienne, une réorientation vers des activités visant uniquement à sa propre amélioration physique ou mentale. En même temps, une passion pour les activités améliorant la santé (la soi-disant « paranoïa de la santé »), les interactions sexuelles (la soi-disant « rechercher et attraper un orgasme »), sa propre apparence, la qualité du repos et des méthodes de relaxation deviennent hypercompensatoires.
"Courir au travail" caractérisé par une fixation disharmonieuse sur les questions officielles, à laquelle une personne commence à consacrer un temps excessif par rapport à d'autres domaines de la vie, devenant un bourreau de travail.
Un changement dans la valeur de la communication se forme dans le cas du choix d'un comportement sous la forme «fuite dans les contacts ou dans la solitude», dans lequel la communication devient soit la seule voie souhaitée répondre aux besoins, remplaçant tous les autres, ou le nombre de contacts est réduit au minimum.
"évasion dans la fantaisie" La tendance à penser, à projeter en l'absence du désir de donner vie à quoi que ce soit, d'entreprendre une action, de montrer une activité réelle s'appelle "évasion dans la fantaisie." Dans le cadre d'un tel écart par rapport à la réalité, apparaît un intérêt pour les quêtes pseudo-philosophiques, le fanatisme religieux et la vie dans un monde d'illusions et de fantasmes.
