En France, on les appelait Normands, en Russie - Varègues. Les Vikings étaient le nom donné aux personnes qui vivaient dans ce qui est aujourd'hui la Norvège, le Danemark et la Suède entre 800 et 1100 après JC.

Les guerres et les fêtes étaient deux des passe-temps favoris des Vikings. Des voleurs de mer rapides sur des navires portant des noms sonores, par exemple « Taureau de l'Océan », « Corbeau du Vent », ont attaqué les côtes de l'Angleterre, de l'Allemagne, du nord de la France, de la Belgique - et ont rendu hommage aux vaincus. Leurs guerriers berserkers désespérés se battaient comme des fous, même sans armure. Avant la bataille, les berserkers grinçaient des dents et mordaient les bords de leurs boucliers. Les dieux cruels des Vikings, les Ases, se réjouissaient des guerriers morts au combat.

Découvreurs de l'Islande

Mais ce sont ces guerriers impitoyables qui ont découvert les îles d'Islande (dans la langue ancienne - « terre de glace ») et du Groenland (« terre verte » : alors le climat y était plus chaud qu'aujourd'hui !). Et le chef viking Leif le Heureux en l'an 1000, naviguant du Groenland, débarqua en Amérique du Nord, sur l'île de Terre-Neuve. Les Vikings nommés terrain découvert Vinland - "riche". En raison d'affrontements avec les Indiens et entre eux, les Vikings quittèrent bientôt l'Amérique et perdirent le contact avec le Groenland.

Âge viking

Et leurs chansons sur les héros et les voyageurs - les sagas et le parlement islandais, l'Althing - la première assemblée populaire d'Europe, ont survécu jusqu'à ce jour.

Le début de l’ère viking est estimé à 793. Cette année, il y a eu une célèbre attaque des Normands contre un monastère situé sur l'île de Lindisfarne (au nord-est de la Grande-Bretagne). C’est alors que l’Angleterre, et bientôt l’Europe entière, apprirent le terrible « les gens du nord"et leurs vaisseaux à tête de dragon. En 794, ils « visitèrent » l'île voisine de Wearmus (il y avait aussi un monastère là-bas), et en 802-806 ils atteignirent les îles de Man et Iona (côte ouest de l'Écosse).

Premier sac de Londres

Vingt ans plus tard, les Normands rassemblèrent une grande armée pour une campagne contre l'Angleterre et la France. En 825, les Vikings débarquèrent en Angleterre et, en 836, Londres fut pour la première fois mise à sac. En 845, les Danois s'emparèrent de Hambourg, et la ville fut si dévastée que l'épiscopat situé à Hambourg dut être déplacé à Brême. En 851, 350 navires apparurent à nouveau au large des côtes anglaises, cette fois Londres et Cantorbéry furent capturés (et de). cours pillé).

Création de l'État normand de Dunloe

En 866, une tempête emporta plusieurs navires jusqu'aux côtes de l'Écosse, où les Normands durent passer l'hiver. L'année suivante, 867, le nouvel état de Danelaw fut formé. Il comprenait la Northumbrie, l'East Anglia, une partie de l'Essex et la Mercie. Danlo exista jusqu'en 878. Au même moment, l'Angleterre est de nouveau attaquée grande flotte, Londres fut de nouveau capturée, puis les Normands se dirigèrent vers la France. En 885, Rouen est prise et Paris est assiégée (en 845, 857 et 861, Paris est déjà saccagée). Après avoir reçu la rançon, les Vikings levèrent le siège et se retirèrent dans la partie nord-ouest de la France, qui en 911 fut transférée au Rollon norvégien. La région s'appelait Normandie.

Conquête de l'Angleterre au Xe siècle

Au début du Xe siècle, les Danois tentèrent à nouveau de s'emparer de l'Angleterre, ce qu'ils ne réussirent qu'en 1016. Les Anglo-Saxons ne parvinrent à renverser leur pouvoir que quarante ans plus tard, en 1050. Mais ils n’ont pas eu le temps de jouir de la liberté. En 1066, une immense flotte sous le commandement de Guillaume le Conquérant, originaire de Normandie, attaque l'Angleterre. Après la bataille d'Hastings, les Normands règnent en Angleterre.

Division entre Norvégiens et Islandais

En 861, les Scandinaves ont découvert l'Islande grâce au Suédois Gardar Svafarsson. Peu de temps après, en 872, l'unification de la Norvège par Harald Fairhair commença et de nombreux Norvégiens fuirent vers l'Islande. Selon certaines estimations, entre 20 000 et 30 000 Norvégiens se sont installés en Islande avant 930. Plus tard, ils ont commencé à s'appeler Islandais, se distinguant ainsi des Norvégiens et des autres peuples scandinaves.

Eirik Raud (Rouge) fondateur de la colonie Brattalid

En 983, un homme nommé Eirik Raud (Rouge) fut exilé d'Islande pendant trois ans pour meurtre. Il partit à la recherche d'un pays qui, selon la rumeur, aurait été aperçu à l'ouest de l'Islande. Il a réussi à retrouver ce pays, qu'il a baptisé Groenland (« Pays Vert »), ce qui semble plutôt étrange par rapport à cette île enneigée et froide. Au Groenland, Eirik fonda la colonie de Brattalid.

Vinland Leif Eiriksson, fils de Red, a découvert Boston

En 986, un certain Bjarni Bardsson quitta l'Islande pour se rendre au Groenland. Il est tombé trois fois terre inconnue jusqu'à ce qu'il atteigne la côte sud du Groenland. Ayant appris cela, Leif Eiriksson, fils d'Eirik Raud, répéta le voyage de Bjarni, atteignant la péninsule du Labrador. Puis il se tourna vers le sud et, en longeant la côte, trouva une région qu'il appela « Vinland » (« Pays du raisin »). Vraisemblablement, cela s'est produit en l'an 1000. Selon les résultats des travaux menés par les scientifiques, le Vinland de Leif Eiriksson était situé dans la région de Boston moderne.

Les frères de Leif : Torvald et Thorstein

Après le retour de Leif, Thorvald Eiriksson, son frère, se rendit au Vinland. Il y vécut pendant deux ans, mais lors d'une des escarmouches avec les Indiens locaux, il fut mortellement blessé et ses camarades durent retourner dans leur pays d'origine.

Le deuxième frère de Leif, Thorstein Eiriksson, tenta également d'atteindre le Vinland, mais il ne parvint pas à trouver cette terre.

Il n'y avait qu'environ 300 domaines au Groenland. Le manque de forêt créait de grandes difficultés pour la vie. La forêt poussait au Labrador, qui était plus proche qu'en Islande, mais tout le nécessaire devait être importé d'Europe en raison des conditions de navigation très difficiles jusqu'au Labrador. Des colonies existaient au Groenland jusqu'au 14ème siècle.

Histoire des Vikings

VIKINGS - (Normands), voleurs de mer, immigrants de Scandinavie, commis aux IXe-XIe siècles. des randonnées allant jusqu'à 8 000 km, voire des distances plus longues. Ce peuple audacieux et intrépide a atteint les frontières de la Perse à l’est et du Nouveau Monde à l’ouest.

Origine du mot Viking

Le mot « Viking » remonte au vieux norrois « vikingr ». Il existe un certain nombre d'hypothèses concernant son origine, dont la plus convaincante la fait remonter à « vik » - fjord, baie. Le mot « Viking » (littéralement « l'homme du fjord ») était utilisé pour désigner les voleurs qui opéraient dans les eaux côtières, se cachant dans des baies et des baies isolées.

Ils étaient connus en Scandinavie bien avant de devenir tristement célèbres en Europe. Les Français appelaient les Vikings Normands ou diverses variantes de ce mot (Norsmanns, Northmanns - littéralement « les gens du nord ») ; Les Britanniques appelaient sans discernement tous les Scandinaves Danois, et les Slaves, Grecs, Khazars et Arabes appelaient les Vikings suédois Rus ou Varègues.

Vikings danois

Partout où les Vikings sont allés - dans les îles britanniques, en France, en Espagne, en Italie ou en Afrique du Nord - ils ont pillé et capturé sans pitié des terres étrangères. Dans certains cas, ils se sont installés dans les pays conquis et sont devenus leurs dirigeants. Vikings danois pendant quelque temps, ils conquirent l'Angleterre et s'installèrent en Écosse et en Irlande.

Vikings norvégiens et suédois

Ensemble, ils conquirent une partie de la France connue sous le nom de Normandie. Les Vikings norvégiens et leurs descendants ont créé des colonies sur les îles de l'Atlantique Nord de l'Islande et du Groenland et ont fondé une colonie sur la côte de Terre-Neuve en Amérique du Nord, qui n'a cependant pas duré longtemps. Les Vikings suédois ont commencé à régner sur la Baltique orientale. Ils se sont répandus largement dans toute la Russie et, descendant les fleuves jusqu'aux mers Noire et Caspienne, ont même menacé Constantinople et certaines régions de Perse. Les Vikings furent les derniers conquérants barbares germaniques et les premiers marins pionniers européens.

Activité au 9ème siècle

Il existe différentes interprétations des raisons de la violente explosion de l’activité viking au IXe siècle. Il est prouvé que la Scandinavie était surpeuplée et que de nombreux Scandinaves partaient à l’étranger pour chercher fortune. Les villes et monastères riches mais non défendus de leurs voisins du sud et de l’ouest étaient des proies faciles. Il était peu probable qu’il y ait une quelconque résistance de la part des royaumes dispersés des îles britanniques ou de l’empire affaibli de Charlemagne, rongé par des conflits dynastiques.

En hiver, vol en été par les propriétaires fonciers

Au cours de l'ère viking, la Norvège, la Suède et le Danemark ont ​​progressivement consolidé leur monarchies nationales. Des dirigeants ambitieux et des clans puissants se battaient pour le pouvoir. Vaincu dirigeants et leurs partisans, ainsi que fils plus jeunes Les dirigeants victorieux ont adopté sans vergogne le pillage incontrôlé comme mode de vie. Les jeunes hommes énergiques issus de familles influentes acquéraient généralement du prestige grâce à leur participation à une ou plusieurs campagnes.

De nombreux Scandinaves se sont livrés à des vols au cours de l'été et sont ensuite devenus de simples propriétaires fonciers. Cependant, les Vikings n’étaient pas seulement attirés par l’attrait des proies.

La perspective d’établir des échanges commerciaux a ouvert la voie à la richesse et au pouvoir. En particulier, les immigrants suédois contrôlaient les routes commerciales en Russie.

Traduction viking - homme de la baie

Le terme anglais « Viking » vient du vieux mot norrois vkingr, qui pourrait avoir plusieurs significations. L'origine la plus acceptable, apparemment, vient du mot vk - baie ou baie. Par conséquent, le mot vkingr se traduit par « l’homme de la baie ».

Le terme était utilisé pour décrire les maraudeurs qui se réfugiaient dans les eaux côtières bien avant que les Vikings ne deviennent célèbres dans le monde extérieur. Cependant, tous les Scandinaves n'étaient pas voleurs de mer, et les termes « Viking » et « Scandinave » ne peuvent être considérés comme synonymes. Les Français appelaient généralement les Vikings Normands, et les Britanniques classaient sans discernement tous les Scandinaves comme Danois. Les Slaves, les Khazars, les Arabes et les Grecs qui communiquaient avec les Vikings suédois les appelaient Rus ou Varègues.

Définitions des encyclopédies

VIKINGS (Vieux Scandinaves), Scandinaves - participants au commerce maritime, prédateurs et conquêtes de la fin du VIIIe au milieu du XIe siècle. vers les pays européens. En Russie, ils étaient appelés Varègues, et en Europe occidentale - Normands (Scand. Northman - " homme du nord"). Au 9ème siècle capturé le nord-est de l'Angleterre au 10ème siècle. - Nord de la France (Normandie). A atteint l'Amérique du Nord.

Encyclopédie de Cyrille et Méthode

Près trois siècles de 800 à 1050 après JC e. Les guerriers vikings naviguaient sur leurs navires, terrorisant l'Europe. Ils ont navigué depuis la Scandinavie à la recherche d'argent, d'esclaves et de terres. Les Vikings ont principalement attaqué la Grande-Bretagne et la France alors qu’ils envahissaient la Russie. Les Vikings ont exploré de nombreuses terres inconnues en naviguant sur le vaste océan Atlantique.

Pendant plusieurs siècles, avant et après l'an 1000, l'Europe occidentale a été constamment attaquée par des « Vikings » - des guerriers qui naviguaient sur des navires en provenance de Scandinavie. La période est donc d’environ 800 à 1100. ANNONCE dans l’histoire de l’Europe du Nord est appelé « l’ère viking ». Ceux qui ont été attaqués par les Vikings percevaient leurs campagnes comme purement prédatrices, mais ils poursuivaient également d'autres objectifs.

Les détachements vikings étaient généralement dirigés par des représentants de l'élite dirigeante de la société scandinave - les rois et les chefs. Par le vol, ils ont acquis des richesses, qu'ils ont ensuite partagées entre eux et avec leur peuple. Les victoires à l’étranger leur apportèrent renommée et position. Déjà sur premiers stades les dirigeants ont également commencé à poursuivre des objectifs politiques et à prendre le contrôle des territoires dans les pays conquis. Les chroniques disent peu de choses sur l'augmentation significative du commerce à l'époque viking, mais il existe des preuves découvertes archéologiques. Les villes ont prospéré en Europe occidentale et les premières formations urbaines sont apparues en Scandinavie. La première ville de Suède fut Birka, située sur une île du lac Mälaren, à environ 30 kilomètres à l'ouest de Stockholm. Cette ville a existé de la fin du VIIIe à la fin du Xe siècle ; son successeur dans la région de Mälaren fut la ville de Sigtuna, qui est aujourd'hui une petite ville idyllique située à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Stockholm.

L'ère viking se caractérise également par le fait que de nombreux habitants de Scandinavie ont quitté pour toujours leur lieu d'origine et se sont installés dans des pays étrangers, principalement en tant qu'agriculteurs. De nombreux Scandinaves, principalement des immigrants du Danemark, se sont installés dans la partie orientale de l'Angleterre, sans aucun doute avec le soutien des rois et dirigeants scandinaves qui y régnaient. Une colonisation nordique à grande échelle a eu lieu dans les îles écossaises ; Les Norvégiens ont également navigué sur l'océan Atlantique vers des endroits auparavant inconnus et inhabités : les îles Féroé, l'Islande et le Groenland. (il y a même eu des tentatives d'installation en Amérique du Nord). Au cours des XIIe et XIIIe siècles, des récits vivants de l'ère viking ont été enregistrés en Islande, pas entièrement fiables, mais néanmoins irremplaçables en tant que sources historiques donnant une idée de la foi païenne et de la façon de penser des gens de cette époque.

Les contacts établis à l’époque viking avec le monde extérieur ont radicalement modifié la société scandinave. Les missionnaires d’Europe occidentale sont arrivés en Scandinavie dès le premier siècle de l’ère viking. Le plus célèbre d'entre eux est Ansgarius, « l'apôtre scandinave », qui fut envoyé par le roi franc Louis le Pieux à Birka vers 830 et y revint vers 850. période tardive L’ère viking a marqué le début d’un processus intensif de christianisation. danois, norvégien et Rois suédois Ils ont réalisé quel pouvoir la civilisation et l'organisation chrétiennes pouvaient donner à leurs États et ont procédé à un changement de religion. Le processus de christianisation a été le plus difficile en Suède, où à la fin du XIe siècle il y avait une lutte acharnée entre chrétiens et païens.

L'ère viking en Orient.

Artiste V. Vasnetsov "La vocation des Varègues". 862 - invitation des Varègues Rurik et de ses frères Sineus et Truvor.

Le fait que les randonnées vers l'est soient moins connues que les randonnées vers l'ouest est en partie dû au fait qu'il n'y en a pas beaucoup. sources écritesà leur sujet. Le scénario n’a été utilisé en Europe de l’Est qu’à la fin de l’ère viking. Cependant, à partir de Byzance et du Califat, qui étaient les véritables grandes puissances de l'ère viking d'un point de vue économique et culturel, les descriptions contemporaines des voyages, ainsi que les descriptions historiques et travaux géographiques, parlant des peuples d'Europe de l'Est et décrivant les voyages commerciaux et les campagnes militaires de l'Europe de l'Est vers les pays au sud de la mer Noire et de la mer Caspienne. Parfois parmi personnages sur ces images on peut remarquer les Scandinaves. En tant que sources historiques, ces images sont souvent plus fiables et plus complètes que les chroniques d'Europe occidentale écrites par des moines et portant la forte empreinte de leur zèle chrétien et de leur haine des païens. Dès le XIe siècle, on le connaît également grand nombre Pierres runiques suédoises, presque toutes provenant des environs du lac Mälaren ; ils ont été installés à la mémoire de proches qui voyageaient souvent vers l'est. Quant à l’Europe de l’Est, il existe un merveilleux conte des années passées datant du début du XIIe siècle. et parler de histoire ancienne L'État russe n'est pas toujours fiable, mais toujours vivant et riche en détails, ce qui le distingue grandement des chroniques d'Europe occidentale et lui confère un charme comparable à celui des sagas islandaises.

Ros - Rus - Ruotsi (Rhos - Rus - Ruotsi).

Cette histoire est importante pour l’étude de l’ère viking en Scandinavie. Ce manuscrit ainsi que d'autres manuscrits de Byzance et du califat montrent plus ou moins clairement qu'en Orient, aux VIIIe et IXe siècles, les Scandinaves étaient appelés « ros »/« rus » (rhos/rus). En même temps, ce nom était utilisé pour désigner l'ancien État russe ou, comme on l'appelle souvent, Russie kiévienne(voir carte). L’État s’est développé au cours de ces siècles et c’est de lui que sont issues la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine modernes.

L'histoire la plus ancienne de cet État est racontée dans le Conte des années passées, qui a été rédigé dans sa capitale, Kiev, peu après la fin de l'ère viking. Dans l'entrée de 862, on peut lire que le pays était en pleine tourmente et qu'il fut décidé de chercher un dirigeant de l'autre côté. mer Baltique. Des ambassadeurs furent envoyés chez les Varègues (c'est-à-dire les Scandinaves), notamment chez ceux qu'on appelait « Rus » ; Rurik et ses deux frères furent invités à diriger le pays. Ils sont venus « avec toute la Russie » et Rurik s'est installé à Novgorod. "Et c'est de ces Varègues que la terre russe tire son nom." Après la mort de Rurik, le pouvoir passa à son parent Oleg, qui conquit Kiev et fit de cette ville la capitale de son État, et après la mort d'Oleg, le fils de Rurik, Igor, devint prince.

La légende sur la vocation des Varègues, contenue dans le Conte des années passées, est une histoire sur l'origine du vieux russe famille princière, et en tant que source historique, elle est très controversée. Le nom « Rus » a été essayé d'expliquer de nombreuses manières, mais maintenant l'opinion la plus répandue est que ce nom devrait être comparé aux noms des langues finlandaise et estonienne - Ruotsi / Rootsi, qui signifient aujourd'hui « Suède ». , et les peuples précédemment indiqués de Suède ou de Scandinavie. Ce nom, à son tour, vient d'un mot vieux norrois signifiant « aviron », « expédition d'aviron », « membres d'une expédition d'aviron ». Il est évident que les gens qui vivaient côte ouest Mer Baltique, étaient célèbres pour leurs voyages en mer à la rame. Il n'y a pas de sources fiables sur Rurik, et on ne sait pas comment lui et son « Rus » en sont arrivés à Europe de l'Est- cependant, cela ne s'est pas produit aussi simplement et paisiblement que le dit la légende. Lorsque le clan s'est imposé comme l'un des clans dirigeants d'Europe de l'Est, l'État lui-même et ses habitants ont rapidement commencé à être appelés « Rus ». Le fait que la famille était d'origine scandinave est indiqué par les noms des anciens princes : Rurik est le scandinave Rörek, un nom commun en Suède même à la fin du Moyen Âge, Oleg - Helge, Igor - Ingvar, Olga (l'épouse d'Igor) -Helga.

Pour parler plus précisément du rôle des Scandinaves dans l'histoire ancienne de l'Europe de l'Est, il ne suffit pas d'étudier les quelques sources écrites ; il faut aussi prendre en compte les découvertes archéologiques. Ils démontrent montant important des objets d'origine scandinave, datant des IXe et Xe siècles, dans la partie ancienne de Novgorod (colonie Rurik en dehors de Novgorod moderne), à ​​Kiev et dans de nombreux autres endroits. Il s'agit de sur les armes, les harnais pour chevaux, ainsi que sur les articles ménagers et les amulettes magiques et religieuses, par exemple sur les marteaux de Thor, trouvés sur les sites de peuplement, dans les sépultures et les trésors.

Il est évident que dans la région en question se trouvaient de nombreux Scandinaves qui étaient impliqués non seulement dans la guerre et la politique, mais aussi dans le commerce, l'artisanat et l'agriculture - après tout, les Scandinaves eux-mêmes venaient de sociétés agricoles, où la culture urbaine, tout comme dans L’Europe de l’Est n’a commencé à se développer qu’au cours de ces siècles. Dans de nombreux endroits, les habitants du Nord ont laissé des empreintes claires d'éléments scandinaves dans la culture - dans les vêtements et l'art de fabriquer des bijoux, dans les armes et la religion. Mais il est également clair que les Scandinaves vivaient dans des sociétés dont la structure reposait sur la culture de l’Europe de l’Est. Partie centrale Les premières villes consistaient généralement en une forteresse densément peuplée – un détinets ou un kremlin. De tels noyaux urbains fortifiés n'existent pas en Scandinavie, mais pendant longtempsétaient typiques de l’Europe de l’Est. La méthode de construction dans les endroits où les Scandinaves se sont installés était principalement celle de l'Europe de l'Est, et la plupart des articles ménagers, comme la céramique domestique, portaient également une empreinte locale. Influence étrangère la culture venait non seulement de Scandinavie, mais aussi de pays de l’est, du sud et du sud-ouest.

Lorsque le christianisme fut officiellement adopté dans l’ancien État russe en 988, les caractéristiques scandinaves disparurent bientôt pratiquement de sa culture. Les cultures slaves et chrétiennes byzantines sont devenues les principales composantes de la culture de l'État, et la langue de l'État et de l'Église est devenue slave.

Califat - Serkland.

Lorsque les sources écrites islamiques mentionnent « Rus » - par lequel, d'une manière générale, on peut désigner à la fois les Scandinaves et d'autres peuples de l'ancien État russe, l'intérêt se porte principalement sur leur activité commerciale, bien qu'il existe également des récits de campagnes militaires, par exemple. , contre la ville de Berd en Azerbaïdjan en 943 ou 944. Dans la géographie mondiale d'Ibn Khordadbeh, il est dit que les marchands russes vendaient des peaux de castors et de renards argentés, ainsi que des épées. Ils arrivèrent par bateau sur les terres des Khazars et, après avoir payé la dîme à leur prince, partirent plus loin le long de la mer Caspienne. Souvent, ils transportaient leurs marchandises à dos de chameau jusqu'à Bagdad, la capitale du califat. « Ils prétendent être chrétiens et paient l’impôt établi pour les chrétiens. » Ibn Khordadbeh était ministre de la Sécurité dans l'une des provinces situées le long de la route des caravanes vers Bagdad, et il savait bien que ces gens n'étaient pas chrétiens. La raison pour laquelle ils se disaient chrétiens était purement économique : les chrétiens payaient moins d’impôts que les païens qui adoraient de nombreux dieux.

Outre la fourrure, la marchandise la plus importante provenant du Nord était peut-être les esclaves. Sous le califat, les esclaves étaient utilisés comme main-d'œuvre dans la plupart des secteurs publics et les Scandinaves, comme d'autres peuples, étaient en mesure d'obtenir des esclaves au cours de leurs campagnes militaires et prédatrices. Ibn Khordadbeh raconte que des esclaves du pays de « Saklaba » (signifiant approximativement « Europe de l'Est ») servaient de traducteurs pour les Rus à Bagdad.

Les flux d’argent du Califat se tarissent à la fin du Xe siècle. La raison en était peut-être la diminution de la production d'argent dans les mines de l'Est, peut-être était-elle influencée par la guerre et les troubles qui régnaient dans les steppes entre l'Europe de l'Est et le califat. Mais une autre chose est également probable : dans le califat, ils ont commencé à mener des expériences pour réduire la teneur en argent de la pièce, et à cet égard, l'intérêt pour les pièces de monnaie d'Europe de l'Est et du Nord a été perdu. L'économie de ces territoires n'était pas monétaire ; la valeur d'une pièce se calculait en fonction de sa pureté et de son poids. Les pièces et les lingots d'argent étaient coupés en morceaux et pesés sur une balance pour obtenir le prix qu'une personne était prête à payer pour les marchandises. L'argent, de pureté variable, rendait ce type de transaction de paiement difficile, voire pratiquement impossible. Par conséquent, les regards de l'Europe du Nord et de l'Est se sont tournés vers l'Allemagne et l'Angleterre, où, à la fin de l'ère viking, un grand nombre de pièces d'argent de plein poids ont été frappées, qui ont été distribuées en Scandinavie, ainsi que dans certaines régions de l'Europe. État russe.

Cependant, au XIe siècle, les Scandinaves atteignirent le califat, ou Serkland, comme ils appelaient cet État. L'expédition viking suédoise la plus célèbre de ce siècle a été dirigée par Ingvar, que les Islandais appelaient Ingvar le Voyageur. Une saga islandaise a été écrite à son sujet, cependant, elle est très peu fiable, mais environ 25 pierres runiques de l'est de la Suède parlent des personnes qui ont accompagné Ingvar. Toutes ces pierres indiquent que la campagne s'est terminée par un désastre. Sur l'une des pierres près de Gripsholm dans le Södermanland, vous pouvez lire (d'après I. Melnikova) :

« Tola a ordonné que cette pierre soit installée pour son fils Harald, le frère d'Ingvar.

Ils sont partis courageusement
bien au-delà de l'or
et à l'est
nourri les aigles.
Mort dans le sud
au Serkland."

Ainsi, sur de nombreuses autres pierres runiques, ces lignes fières sur la campagne sont écrites en vers. « Nourrir les aigles » est une comparaison poétique signifiant « tuer les ennemis au combat ». Utilisé ici mètre poétique est un ancien mètre épique caractérisé par deux syllabes accentuées dans chaque vers poétique, ainsi que par le fait que les vers poétiques sont liés par paires par allitération, c'est-à-dire des consonnes initiales répétées et des voyelles changeantes.

Khazars et Bulgares de la Volga.

Le Khazar Khaganate a très tôt adopté le judaïsme comme religion d'état, et l'État des Bulgares de la Volga a officiellement adopté l'islam en 922. À cet égard, Ibn Fadlan a visité le pays et a écrit un récit sur sa visite et sa rencontre avec des marchands de Rus'. La plus célèbre est sa description de l'enterrement de la tête des Rus dans un navire - une coutume funéraire caractéristique de la Scandinavie et également présente dans l'ancien État russe. La cérémonie funéraire comprenait le sacrifice d'une jeune esclave, qui fut violée par les guerriers de la troupe avant de la tuer et de la brûler avec sa garde. C'est une histoire remplie de détails brutaux qu'il serait difficile de deviner à partir de fouilles archéologiques de sépultures de l'ère viking.

Varègues parmi les Grecs à Miklagard.

L’accent mis sur le rôle de Byzance est une simplification de la réalité. Les Scandinaves sont d'abord venus dans l'ancien État russe et s'y sont installés. Et le commerce avec le califat à travers les États des Bulgares et des Khazars de la Volga aurait dû avoir le plus d'importance. important d'un point de vue économique pour l'Europe de l'Est et la Scandinavie aux IXe-Xe siècles.

Cependant, à l’époque viking, et surtout après la christianisation de l’ancien État russe, l’importance des liens avec l’Empire byzantin s’est accrue. Ceci est démontré principalement par des sources écrites. Pour des raisons inconnues, le nombre de découvertes de pièces de monnaie et d'autres objets de Byzance est relativement faible en Europe de l'Est et du Nord.

Vers la fin du Xe siècle, l'empereur de Constantinople fonda à sa cour un détachement scandinave spécial : la garde varègue. Beaucoup pensent que le début de cette garde a été posé par les Varègues que le prince de Kiev Vladimir a envoyés à l'empereur à l'occasion de son adoption du christianisme en 988 et de son mariage avec la fille de l'empereur.

Le mot vringar signifiait à l'origine les personnes liées par serment, mais à la fin de l'ère viking, il est devenu un nom commun pour les Scandinaves de l'Est. Waring en langue slave a commencé à être appelé varègue, en grec - varangos, en arabe - warank.

Constantinople, ou Miklagard, grande ville, comme l'appelaient les Scandinaves, était incroyablement attirant pour eux. Les sagas islandaises parlent de nombreux Norvégiens et Islandais qui ont servi dans la garde varangienne. L'un d'eux, Harald le Sévère, devint roi de Norvège à son retour (1045-1066). Les pierres runiques suédoises du XIe siècle parlent plus souvent d'un séjour en Grèce que dans l'ancien État russe.

Sur l'ancien chemin menant à l'église d'Ede dans l'Uppland se trouve grosse pierre avec des inscriptions runiques des deux côtés. Ragnvald y raconte comment ces runes ont été gravées à la mémoire de sa mère Fastvi, mais il souhaite surtout parler de lui-même :

"Ces runes ont été commandées
fouetter Ragnvald.
Il était en Grèce
était le chef d'un détachement de guerriers.

Les soldats de la garde varangienne gardaient le palais de Constantinople et prirent part aux campagnes militaires en Asie Mineure, vers la péninsule balkanique et vers l'Italie. La terre des Lombards, mentionnée sur plusieurs pierres runiques, implique l'Italie, régions du sud qui faisaient partie de l'Empire byzantin. Dans la banlieue portuaire d'Athènes, au Pirée, se trouvait autrefois un énorme lion de marbre luxueux, transporté à Venise au XVIIe siècle. Sur ce lion, l'un des Varègues, pendant ses vacances au Pirée, a gravé une inscription runique en forme de serpentine, typique des pierres runiques suédoises du XIe siècle. Malheureusement, même après sa découverte, l'inscription était si gravement endommagée que seuls des mots individuels pouvaient être lus.

Scandinaves à Gardarik à la fin de l'ère viking.

Les relations entre les dirigeants de la Scandinavie et de l’ancien État russe aux XIe et XIIe siècles étaient très animées. Deux des grands princes de Kiev ont pris femme en Suède : Yaroslav le Sage (1019-1054, régnant auparavant à Novgorod de 1010 à 1019) épousa Ingegerd, fille d'Olav Shetkonung, et Mstislav (1125-1132, régnant auparavant à Novgorod de 1095). à 1125) - sur Christine, fille du roi Inge la Vieille.

Novgorod - Holmgard et commerce avec les Sami et les Gotlanders.

Novgorod, que les Scandinaves appelaient Holmgard, a acquis au cours de ces siècles une importance énorme en tant que métropole commerciale. Les Gotlanders, qui continuèrent à jouer un rôle important dans le commerce balte aux XIe et XIIe siècles, créèrent un comptoir commercial à Novgorod. À la fin du XIIe siècle, les Allemands sont apparus dans la Baltique et, progressivement, le rôle principal dans le commerce balte a été transféré à la Hanse allemande.

Fin de l'ère viking.

Il est impossible de nommer la date exacte à laquelle ce monde a rétréci et à la fin de l’ère viking. Peu à peu, au cours des XIe et XIIe siècles, les routes et les liaisons ont changé de caractère et, au XIIe siècle, les voyages au cœur de l'ancien État russe et vers Constantinople et Jérusalem ont cessé. À mesure que le nombre de sources écrites augmentait en Suède au XIIIe siècle, les campagnes vers l'Est ne devinrent que de simples souvenirs.

Dans la version plus ancienne du Westgotalag, écrite dans la première moitié du XIIIe siècle, dans le chapitre sur l'héritage, il y a, entre autres, la disposition suivante concernant celui qui se trouve à l'étranger : Il n'hérite de personne tant qu'il siège en Grèce. Westgoeths servait-il vraiment encore dans la garde varangienne, ou ce paragraphe est-il resté d'une époque révolue ?

Le Gutasag, un récit de l'histoire de Gotland écrit au XIIIe ou au début du XIVe siècle, déclare que les premières églises de l'île ont été consacrées par des évêques alors qu'ils se rendaient ou revenaient de la Terre Sainte. A cette époque, la route se dirigeait vers l'est à travers la Russie et la Grèce jusqu'à Jérusalem. Lors de l'enregistrement de la saga, les pèlerins faisaient un détour par l'Europe centrale, voire occidentale.

Traduction: Anna Fomenkova.

Saviez-vous que...

Une autre inscription runique d'Uppland, de Stacket à Kungsängen, parle d'une femme déterminée et intrépide : Ingerun, fille de Hord, a ordonné que des runes soient gravées en sa mémoire. Elle va à l'est et à Jérusalem.

En 1999, le plus grand trésor d'objets en argent datant de l'époque viking a été découvert à Gotland. Son poids total est d'environ 65 kilogrammes, dont 17 kilogrammes de pièces d'argent islamiques (environ 14 300).

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Grandes batailles

Pendant de nombreux siècles, les nomades ont envahi les étendues des steppes du sud en un flux presque continu. En hiver, les tribus pastorales qui arrivaient s'arrêtaient à l'embouchure des rivières, près des côtes maritimes et dans période estivale déplacé vers les steppes d'herbes à plumes, plus proches de la ceinture forestière. Ils effectuaient constamment des raids prédateurs contre les colonies russes.

Du IXe au XIIIe siècle, la Russie kiévienne mena une lutte acharnée contre ces tribus. Déjà au 10ème siècle, c'était grand état occupé immense territoire des Carpates au Caucase et de la mer Baltique à la mer Noire, et dans son développement culturel et sa puissance militaire, elle n'était pas inférieure à Byzance. Ceci est démontré par les chroniques et les matériaux archéologiques trouvés dans les monticules et les colonies. Le centre de l'économie et vie culturelle Rus' était la ville de Kyiv. Chez qui les routes commerciales passaient « des Varègues aux Grecs » et de l'Europe à l'est, jusqu'à l'Arabie. Le grand-duc de Kyiv a réuni presque toutes les tribus des Slaves orientaux. D'autres princes et boyards dépendaient de lui comme des vassaux.

Les guerriers de Kievan Rus ont fait plus d'une fois des campagnes contre Constantinople (Constantinople). Ainsi, à la suite de la campagne d'Oleg en 911, un accord avec les Grecs fut conclu, bénéfique pour la Russie. Mais les campagnes du prince de Kiev Sviatoslav, fils d'Igor, prirent une ampleur particulièrement large. De nombreuses tribus hostiles ont fait l’expérience de la formidable force de son escouade. Sviatoslav a porté un coup dur au royaume de Khozar et a imposé un tribut aux Yasses et aux Kasogs. Il mena une lutte constante avec les Pechenegs, qui ne connaissaient pas l'agriculture et se livraient principalement au vol. Les hordes de Pecheneg, armées de lances et d'arcs, attaquèrent l'ennemi à la vitesse de l'éclair et disparurent tout aussi rapidement de lui. Les raids des Pecheneg ont causé de grands dégâts à la Russie kiévienne. En 968, ils attaquèrent Kyiv. A cette époque, Sviatoslav était en campagne avec les troupes principales, donc Kiev était défendue par un petit détachement dirigé par le gouverneur Pretich. Il serait difficile pour ce détachement de combattre forces inégales ennemi, mais les Pechenegs s'enfuirent de manière inattendue après avoir appris que Sviatoslav et sa suite revenaient d'une campagne.

Les ennemis encore plus dangereux des principautés russes étaient les nouveaux nomades - les Polovtsiens, apparus dans les steppes du Don au milieu du XIe siècle. Ils ont chassé les Torques et les Pechenegs d'ici, occupant côtes nord Azov et mers Noires jusqu'au Dniepr. Après trois batailles acharnées avec les princes russes (1061, 1068, 1093), les Coumans s'emparent du territoire du Don et des steppes du Kouban. Azov Rus et la principauté de Taman avec la ville de Tmutarakan ont été coupées de Kievan Rus.

Ce n'est qu'en 1095 que les troupes russes dirigées par le grand-duc Vladimir Monomakh vainquirent pour la première fois les Coumans sur leur propre territoire, et en 1101 elles reçurent un nouveau coup dur sur le Don par les forces combinées des princes russes. Dans une bataille acharnée sur la rivière Suten ( Laitier) 20 princes polovtsiens ont été tués. Parmi eux se trouve le prince Azup, dont la ville actuelle d'Azov portait le nom dans les temps anciens.

Au cours des années suivantes, les escouades russes ont vaincu les Polovtsiens à plusieurs reprises. Ainsi, en 1111, une grande armée dirigée par Vladimir Monomakh se déplaça à nouveau vers le Don. Les nomades ont perdu environ 10 000 personnes dans la bataille contre les Russes. Cinq ans plus tard, les troupes russes dirigées par Yaropolk entreprirent une campagne dans les environs du Don. Trois villes polovtsiennes furent prises : Balin, Chevshlyuev et Sugrov, et de nombreux Yasses, alliés des Polovtsiens, furent capturés.

Les pages d'anciennes chroniques racontent les glorieux exploits militaires des soldats russes, leurs courageux dirigeants. Ainsi, grâce à la Chronique de Volyn, nous savons comment les troupes de Vladimir Monomakh ont forcé le Polovtsien Khan Otrok à partir pour le Caucase, qui a ensuite été invité à retourner dans son pays natal, dans les steppes du Don, par son frère Syrchan. Cet incident historique est véhiculé de manière vivante dans le poème « Emshan ». poète XIX siècle Maïkov. Le jeune homme, devenu roi d'une des nationalités du Caucase, refusa d'abord catégoriquement l'invitation de son frère. Mais lorsque le chanteur, arrivé en tant que messager de Syrchan, lui montra un tas d'emshan apporté des steppes du Don, le Jeune fut profondément touché et accepta de revenir.

Le jeune homme sombre prit une apparence et, sans regarder le chanteur, fit signe de l'emmener, ordonnant à ses kunaks obéissants.

Et il prit un bouquet d'herbe des steppes. Puis le chanteur le donna au khan ;

Et le khan regarde - et lui-même n'est pas lui-même, Comme s'il sentait une blessure dans son cœur, Il serre sa poitrine... Tout le monde regarde : C'est un formidable khan, qu'est-ce que cela signifie ? Lui, devant qui tout tremble, embrasse un bouquet d'herbe et pleure ! Et soudain, agitant le poing : « Désormais, je ne suis plus ton roi ! - S'exclama-t-il. « La mort dans votre pays natal vaut bien mieux que la gloire dans un pays étranger ! »

Le lendemain matin, Otrok équipa les caravanes et partit avec son escouade vers la steppe du Don.

Les Polovtsiens n’ont pas tardé à en profiter. Ils ont intensifié leurs raids sur la Russie kiévienne, l'exposant au pillage et à la dévastation. Les terres des principautés éloignées ont particulièrement souffert.

Les actions isolées des princes russes, qui ne voulaient pas tolérer l'oppression, n'ont généralement pas abouti et n'ont fait qu'aggraver le sort du peuple russe.

L'une de ces campagnes infructueuses fut entreprise en 1185 par le prince de Novgorod-Seversk Igor Svyatoslavich. Après avoir rassemblé une petite escouade et sans consulter les autres princes, sans avertir le grand prince de Kiev Sviatoslav d'une démarche aussi responsable, Igor se rendit à Steppes polovtsiennes, où lors d'un affrontement avec de nombreux détachements de Polovtsiens, il fut vaincu.

Il est significatif que cet événement, qui s’est reflété de manière frappante dans les monuments de la littérature russe ancienne et, surtout, dans « Le Conte de la campagne d’Igor », se soit déroulé sur le Champ sauvage, dans les étendues infinies des steppes du sud de la Russie. Tant dans les chroniques anciennes que dans « Le Conte de la campagne d'Igor », les mots « Don », « Donets » sont mentionnés plus d'une fois, des images de la nature du Don sont dessinées, le majestueux paysage de steppe est décrit.

Selon les chroniques, le prince Igor partit en campagne le 23 avril 1185. Une semaine plus tard, le 1er mai, il atteint le Donets et, malgré le mauvais présage ( éclipse solaire, considéré comme un signe avant-coureur du malheur en Russie), ordonna à son armée de passer de l'autre côté. À Oskol, il fit une escale de deux jours, attendant son frère Vsevolod avec son escouade, qui faisait le chemin inverse depuis Koursk, puis se dirigea vers les steppes polovtsiennes - vers le « Don bleu ».

Igor espérait pouvoir surprendre les Polovtsiens. Cependant, les sentinelles envoyées en avant rapportèrent bientôt que les Polovtsiens étaient au courant de l'approche des Russes et étaient prêts à engager la bataille. On a conseillé à Igor de rentrer (« puisque ce n'est pas notre heure », c'est-à-dire que le temps nous est défavorable), mais il était un prince courageux et ambitieux et a rejeté ce conseil. Si vous n’allez pas à l’encontre de l’ennemi, alors « la honte sera pire que la mort ».

Le lendemain, les Russes rencontrèrent les régiments polovtsiens et mirent les Polovtsiens en fuite, capturant leurs vezhi ( Habitations nomades sur charrette) et le grand est plein (de prisonniers).

Cependant, le lendemain matin, l'ennemi, ayant rassemblé «toute la terre polovtsienne», «ak borove» (comme une forêt), commença à attaquer l'armée d'Igor. Il était évident qu’il ne pourrait pas résister dans cette bataille inégale.

Mais les courageux guerriers russes n'ont pas perdu courage, le courage n'a pas quitté leur cœur courageux. Un massacre brutal a commencé, qui a duré trois jours et trois nuits.

Les régiments d’Igor se sont battus avec obstination et altruisme, et ils ont battu de nombreux sales Polovtsiens. Le prince fut blessé au combat. Igor, mais même blessé, il continua à se battre. Son frère Vsevolod s'est battu jusqu'à ses dernières forces, tandis que l'arme restait entre ses mains.

Ce n'est que le troisième jour que les Polovtsiens, dirigés par Khan Konchak, réussirent à briser les Russes. Igor, son fils Vladimir et son frère Vsevolod, ainsi que les guerriers survivants, ont été capturés.

Il existe une indication indirecte que le prince Igor, pendant sa captivité, se trouvait sur le Don, peut-être dans la colonie de Kobyakov ( partie ouest l'actuelle ville d'Aksay), qui longue durée servait de quartier général des khans polovtsiens. Informations intéressantes Il y a des informations à ce sujet dans « Le conte de la campagne d’Igor ». Parlant des préparatifs de l’évasion d’Igor de captivité, l’auteur de « Le Laïc » déclare :

Igor dort, Igor regarde.

Igor mesure le champ de la pensée du grand Don aux petits Donets L’auteur de « Le conte de la campagne d’Igor » a réussi à bien comprendre les contradictions de la vie sociopolitique de la Russie kiévienne. Il considérait que le principal mal de l'État russe était la discorde entre les princes. Résumer et comparer faits historiques

, l'auteur de "The Laïc" est arrivé à une conclusion empoisonnée : appeler les princes et l'ensemble du peuple russe à l'unité, dans lequel il voyait la seule issue pour sauver la culture et l'indépendance de la Russie kiévienne des invasions prédatrices des nomades.

La Rus' a longtemps été un obstacle sur le chemin des nomades vers l'Europe occidentale. Dans l’Europe féodale de cette époque, les villes surgirent et la population urbaine augmenta. Les paysans libres se transformèrent en serfs, dépendants de leurs seigneurs. La lutte entre paysans et seigneurs féodaux s'intensifie et des soulèvements éclatent. La lutte s'intensifia entre les seigneurs féodaux et les citadins. Le vol et le vol ont prospéré : les seigneurs féodaux attaquaient les marchands voyageant avec des caravanes, les volaient, percevaient d'eux des droits élevés, rendant impossible le développement normal du commerce. Même un siècle avant la parution du « Conte de la campagne d’Igor », effondrement politique États féodaux en de nombreuses possessions. Il y avait des guerres continues entre les États. Le clergé prêchait le renoncement biens terrestres

, a inspiré aux personnes opprimées que la fin du monde allait bientôt arriver. Des feux de joie brûlaient sur les places des grandes et petites villes européennes. Le clergé y brûlait les « hérétiques ». Les papes appelaient les rois et les chevaliers à faire une croisade contre Jérusalem, contre les musulmans, au nom du salut du Saint-Sépulcre. Les sultans et les shahs ont appelé les musulmans à détruire les chrétiens au nom d'Allah. Le sang chrétien et musulman a été versé... Et deà cette époque, la voix alarmante du poète de génie russe se faisait entendre :

Sur le sol russe, les laboureurs crient rarement, Mais souvent les corbeaux jouent, Se divisant les cadavres entre eux...

S'adressant au prince galicien Yaroslav Osmomysl, l'auteur du Laïc appelle :

Tirez sur M. Konchak, le sale Koschey pour terre russe, Pour les blessures d'Igor, le Brave Sviatoslavich !..

Le peuple héroïque russe a supporté les coups d'innombrables hordes de nomades. Que serait-il arrivé à l'Europe si la Russie n'avait pas retardé l'avancée des nomades vers l'Ouest ? Il est probable que le développement de la culture européenne aurait été suspendu pendant un certain temps. culture occidentale n'a pas été détruit. De nombreuses personnes sont mortes en Russie valeurs culturelles et monuments écrits.

Au milieu du XIIIe siècle, le moine hollandais Rubruquis fut envoyé au siège de Batu par le français Saint Louis dans le but de persuader les Tatars d'accepter la foi chrétienne. Rubrukvis, traversant les steppes du Don, a noté dans ses notes que sur le Don, du mélange des Alan-Yas avec les Russes, un peuple spécial s'est formé : des guerriers aguerris au combat, perdus parmi des étrangers qui leur étaient étrangers, obtenant tout ce qu'ils dont ils avaient besoin à cause de la guerre, de la chasse et de la pêche. Les conditions de vie défavorables ne leur ont pas permis de construire bâtiments coûteux et ont des villes peuplées. Pour les protéger du froid et des intempéries, ils construisaient des pirogues et des cuisines en acacia et en roseaux. Mais ils n’ont pas refusé à leurs femmes et à leurs filles des vêtements riches et royaux. Leurs femmes décoraient leur tête à la manière des Françaises et garnissaient le bas de leurs robes d'écureuils, de loutres et d'hermines. Les hommes s'habillaient plus simplement : été comme hiver, ils portaient de grands chapeaux et des caftans en peau d'agneau noir. Ce peuple spécial est connu dans les chroniques sous le nom de Brodniki ( Le nom vient du mot « errer », qui signifiait « être libre, indépendant ».).

Un autre ambassadeur, Jean de Plano Carpini, fut envoyé par le pape Innocent IV à Batu en 1246. Après avoir visité la Horde d'Or, il a parlé dans ses notes de de nombreuses nations, qui vivait sur le Don, à propos de la ville peuplée d'Ornas, dont la population était composée d'Alains chrétiens, de Khozars, de Rus et de Sarrasins musulmans, qui possédaient des magasins et des entrepôts de marchandises dans cette ville. Ornas possédait un bon port pour les navires. Les Tatars décidèrent de prendre Ornas d'assaut. Mais cette tentative échoua : la ville était entourée de murs solides et les habitants opposèrent une résistance désespérée. Ensuite, les Tatars, avec l'aide d'ingénieurs italiens, ont endigué la rivière qui traversait la ville et ont noyé tous les habitants d'Ornas.

Où était cette ville ? Selon toute vraisemblance, l'ancienne Ornas était située sur le site de la ville de Tcherkassk, aujourd'hui le village de Starocherkasskaya, à travers lequel coulait à cette époque un affluent de la rivière Don - Protoka. Plusieurs siècles plus tard, au XVIe siècle, des communautés libres de cosaques du Don surgirent le long des rives du Don, perpétuant les traditions des vagabonds.

Les étendues du Don étaient destinées à devenir le théâtre d'une autre grande bataille, qui joua un rôle extrêmement important dans l'histoire de notre patrie. Au printemps 1236 Hordes tatares-mongoles sous la direction de Batu, le petit-fils de Gengis Khan, ils envahirent le territoire russe. Sur leur chemin, les envahisseurs ont pillé, incendié des villes et des villages et emmené de nombreux prisonniers en captivité.

Au cours du rude hiver de 1237, après une défense de cinq jours, Riazan tomba sous les coups des hordes tatares. Les Tatars ont brutalement traité ses courageux défenseurs. Ils incendièrent la ville et tuèrent tous les habitants. Seules la fumée, la terre et les cendres, comme le raconte la chronique, sont restées sur le site de l'ancienne Riazan. À la suite de cela, presque toutes les principautés russes furent vaincues les unes après les autres, qui, en raison de leur fragmentation, furent incapables de résister aux innombrables hordes ennemies. Le joug tatare-mongol fut établi en Russie. D'innombrables exactions, impôts et taxes, intimidations et oppressions sont devenues un phénomène courant et quotidien pendant la période de domination tatare en Russie.

Mais le peuple russe épris de liberté ne pouvait pas accepter la position d’esclave impuissant. Le peuple russe s'est rebellé à plusieurs reprises contre les dirigeants tatars détestés. Cependant, les premières tentatives de réinitialisation Joug tatare n’ont pas réussi. La Horde d'Or, l'État tatar qui occupait les terres conquises par Batu, était encore très forte et les actions dispersées et non organisées des Russes étaient trop faibles. De nombreuses décennies se sont écoulées avant que la Russie, unissant progressivement les terres fragmentées, puisse accumuler des forces pour combattre les Tatars.

Ce n'est que lorsque le prince Dmitri Ivanovitch devint chef de la principauté de Moscou (1359) que ces forces furent déjà suffisantes pour porter un coup décisif au joug tatare-mongol.

Dans la lutte pour la libération du peuple russe du joug des esclavagistes tatars, Dmitri Ivanovitch a joué un rôle exceptionnel en tant que courageux, épris de liberté et profondément dévoué aux intérêts de sa patrie. politicien j'ai bien compris que pour renverser domination séculaire Les Tatars ne peuvent que actions communes toutes les principautés russes. C'est pourquoi il a lancé un appel à tous les princes, à tout le peuple russe, en les appelant à rassembler des troupes et des milices et à aller tous ensemble contre l'ennemi.

Le peuple russe a chaleureusement répondu à ce cri. Sous les bannières du prince de Moscou, les troupes princières marchèrent de partout sur le territoire russe et milices(« régiments ») - Mourom, Vladimir, Kostroma, Rostov, Yaroslavl et d'autres, qui constituaient l'essentiel de l'armée russe.

Rassemblant une armée de cent mille personnes, Dmitri Ivanovitch se lança dans une campagne contre la Horde d'Or Khan Mamai. Le 27 août, il traverse l'Oka et longe les terres de Riazan jusqu'au Don. Le 5 septembre 1380, des détachements de cavalerie avancés de l'armée russe se sont approchés de l'embouchure de la rivière Nepryadva, qui se jette dans le Don. Ce jour-là, Dmitri Ivanovitch reçut un message de ses sentinelles indiquant que Mamai était déjà sur le Don.

D'innombrables hordes de Tatars, comme un nuage, étaient prêtes à s'abattre sur les troupes russes. Une bataille féroce avec l’ennemi les attendait. Mais Dmitri Ivanovitch n’a pas bronché face au danger mortel. Sans hésitation, il décida d'entrer en bataille avec les Tatars, même s'il y avait dans son camp des lâches et des gens de peu de foi qui conseillèrent au prince de ne pas traverser le Don et de ne pas déclencher de batailles.

S'adressant à l'armée russe, Dmitri Ivanovitch a déclaré :

« Amis et frères ! Sachez que je ne vous ai pas amené ici pour garder la rivière Don. J'ai amené l'armée pour délivrer la terre russe de la captivité et de la ruine, ou pour donner ma vie pour tout le monde. Une mort honnête vaut mieux qu’une mauvaise vie. Il vaudrait mieux ne pas s’attaquer aux sales plutôt que de rester debout, attendant que l’ennemi nous attaque. Je n'attendrai pas l'ennemi, j'irai à sa rencontre. Maintenant - pour le Don ! Soit nous y gagnerons et sauverons tout de la destruction, soit nous baisserons la tête. Il ne nous reste plus qu'un chemin ! En avant, pour le Don ! »

Dans la soirée du 7 septembre, les régiments russes traversèrent le Don et s'installèrent sur un petit champ vallonné, entièrement découpé par des ravins et des rivières aux berges abruptes. Au milieu s'étendait un marécage dans lequel vivaient de nombreux échassiers. C'était le célèbre champ de Koulikovo, sur lequel Dmitri Ivanovitch décida de livrer bataille à Mamai.

Le choix n’a pas été aléatoire. Possédant des capacités remarquables en tant que chef militaire, Dmitri Ivanovitch a calculé à juste titre que les Tatars ne seraient pas en mesure d'utiliser leurs tactiques de flanc habituelles, car les rivières et les ravins y interféraient. Dans une telle situation, ils ne pouvaient mener une offensive contre les troupes russes que de front, « de front », ce qui donnait à ces dernières un grand avantage dans la bataille à venir.

Le jour de la bataille, le 8 septembre, s'est avéré inhabituel. Dès le petit matin, le champ de Koulikovo était enveloppé d'un épais brouillard impénétrable. Tout y était caché : collines, rivières, ravins, forêts.

Un « régiment avancé » était placé devant, composé presque entièrement d'infanterie. Derrière lui se trouvait un « grand régiment » sous le commandement de Dmitri Ivanovitch lui-même. Sur ses flancs, le « régiment de gauche » et le « régiment de droite » prennent position. A l'arrière, dans les fourrés de la forêt, le « régiment occidental (embuscade) » se réfugie sous le commandement du gouverneur expérimenté, du boyard Bobrok-Volynets et du prince Serpukhovsky.

Dès que les premiers rayons du soleil de la fin de l'automne ont éclaboussé, la horde de milliers de Mamaev, comme des sauterelles, s'est dirigée vers les Russes. Devant, sur plusieurs rangées, se trouvaient des fantassins en vêtements sombres, en casques et en armures, avec des lances de différentes longueurs sur les côtés ; se déplaçaient d'innombrables détachements de cavalerie, armés de sabres courbes, d'arcs et de flèches. Le sol tremblait avec un rugissement sous les pieds des innombrables armées tatares. Des nuages ​​de poussière soulevés par la cavalerie couvraient l'horizon comme un rideau continu.

Finalement, les troupes ont convergé. Avant le début de la bataille, comme le raconte une vieille légende, un duel a eu lieu entre deux héros - le Tatar Timur-Murza (Telebey) et le Russe Peresvet. Ce fut une bataille courte et brutale au cours de laquelle les deux adversaires sont morts. Leur collision servit de signal pour le début de la bataille. La célèbre bataille de Koulikovo éclate. "Ce ne sont pas les faucons et les faucons, ni les faucons blancs, survolant rapidement le Don, qui ont frappé de nombreux troupeaux d'oies et de cygnes", raconte le monument de la littérature russe ancienne "Zadonshchina" sur le début de la bataille. «Ensuite, les princes et les héros russes se sont lancés contre les grandes forces tatares et ont frappé l'armure tatare avec leurs lances Kharaluzhny. Les épées de damas claquaient contre les casques des khans sur le champ de Koulikovo, sur la rivière Nepryadva" ( ). Les Tatars ont frappé le « régiment avancé » comme une avalanche. Les soldats russes se sont battus avec courage, mais la force de l’ennemi était trop grande. « Les lances se brisaient comme de la paille, les flèches tombaient comme la pluie, la poussière recouvrait les rayons du soleil, les épées brillaient comme des éclairs et les gens tombaient comme l'herbe devant une faux. Le sang coulait comme de l'eau et coulait en ruisseaux" ( "Contes militaires de la Rus antique." M.-L., 1949), dit la chronique. Bientôt, presque tout le régiment fut mis en pièces par les Tatars. Enivrés par leur premier succès, ils intensifient leur attaque et s'écrasent au milieu d'un important régiment. Une terrible bataille commença. Le fracas des armes se mêlait aux cris et gémissements des blessés, aux hennissements des chevaux et aux cris des combats. Le champ de bataille était si peuplé que les guerriers se battaient poitrine contre poitrine. Beaucoup d’entre eux sont morts sous les sabots des chevaux ou étouffés.

Ce moment dramatique a été vivement capturé par le célèbre poète décembriste Ryleev dans sa pensée « Dmitry Donskoy ». La bataille était un spectacle vraiment époustouflant :

Le sang jaillit - et des nuages ​​de poussière, S'élevant comme un tourbillon vers les cieux, Cachèrent à la vue l'astre du jour, Et l'obscurité se répandit à travers les champs, Le sang jaillit en ruisseaux partout.

La vallée verte est devenue violette.

Là, le Russe est frappé par les ennemis, Ici le Mongol piétiné est tombé, Ici le craquement des lances et les sons se font entendre, Là l'épée est écrasée sur l'épée, Les mains coupées volent, Et les têtes roulent des épaules. De nombreux Russes sont morts de la mort des braves, leurs rangs ont été considérablement éclaircis, mais les guerriers n'ont pas faibli et n'ont pas reculé. Ensuite, Mamai a lancé de nouvelles forces de cavalerie, qui se sont précipitées autour des troupes russes par la gauche. AVEC nouvelle force).

« Des anneaux d'armure dorés, des boucliers écarlates frappent, des épées damassées claquent, des sabres tranchants brillent près de la tête des braves. Le sang héroïque coule sur les selles forgées et les casques dorés roulent sous les pieds des chevaux. » (

"Contes militaires de la Rus antique"

Finalement, les Tatars réussirent à vaincre le « régiment de gauche » et à le repousser vers Nepryadva ; la victoire semblait assurée ; Mais soudain, le « régiment occidental » de Bobrok-Volynets sortit de l'embuscade. Ses guerriers avaient soif de vengeance pour leurs frères morts et, avec une force imparable, se précipitèrent vers les Tatars confus. L'apparition soudaine de la cavalerie russe a inspiré les soldats restants et ils sont passés à l'offensive. Incapables de résister à ce coup, les Tatars commencèrent à battre en retraite dans la confusion. Bientôt, leur retraite se transforma en une fuite désordonnée. Les Russes repoussèrent l'ennemi bien au-delà du champ de Koulikovo. Mamai lui-même s'est enfui paniqué de sa tente sur la Colline Rouge, d'où il surveillait le déroulement de la bataille. La bataille de Koulikovo s'est terminée par la défaite complète de Mamai. Elle a fait la gloire des armes russes et était un exemple du courage, de la persévérance et du courage inébranlables du guerrier russe. Pour la victoire remportée sur le terrain de Kulikovo, sur le glorieux Don tranquille, le grand-duc Dmitri Ivanovitch a reçu le surnom de Donskoy. Et même si seulement un siècle plus tard, la Russie s'est libérée de la domination tatare, la bataille de Koulikovo a miné le pouvoir tatar. Le peuple russe est fier de ses vaillants ancêtres.

Exploits héroïques

Vikings - histoire d'origine

Le terme « Viking » vient du vieux mot norrois « vikingr ». Ce mot est associé à la désignation des baies et des fjords. De plus, il existe une région en Norvège appelée Vik, et certains scientifiques pensent que les Vikings ont commencé à s'y rassembler. Les Vikings étaient de simples paysans libres de Scandinavie. Les archéologues n'ont pas trouvé un seul « casque à cornes » ; ce n'est qu'une astuce des réalisateurs pour donner aux Vikings un look plus sanguinaire dans les films. Ils vivaient en groupes dans des villages peu peuplés. C'était un peuple dur, parce que... il était impossible de survivre autrement en Scandinavie. Alors que les relations vassaux-suzerains commençaient à se développer en Europe et que des châteaux étaient construits, ce n'était pas le cas en Scandinavie, tous les paysans étaient libres et travaillaient pour eux-mêmes.

Les coutumes vikings étaient très intéressantes. Ainsi, si un enfant naissait, il était immédiatement emmené nu dans la rue afin de montrer la nature du bébé à sa mère. Dès l'enfance, les enfants étaient formés aux affaires militaires, car les tribus scandinaves étaient souvent hostiles les unes aux autres. Après avoir atteint l'âge de seize ans, les jeunes hommes étaient emmenés à une « course d'obstacles » qu'ils devaient terminer dans un certain temps puis combattre un membre adulte de la tribu. Si un jeune homme réussissait le test, il obtenait le statut de guerrier et était autorisé à se marier. Quant à la famille, les Vikings vivaient grande maison toute la famille. Le concept de famille inclut non seulement les parents, mais aussi les fils et leurs familles. Les enfants issus de frères et sœurs étaient considérés comme apparentés les uns aux autres. Si l'un des frères mourait, l'autre devait épouser sa femme et prendre les enfants.

Vikings - histoire de la conquête

Les conditions de survie dans le nord n'étaient pas les meilleures, ce qui a poussé les peuples du nord à errer et à conquérir. Initialement, les campagnes vikings visaient à trouver de nouvelles terres où vivre, mais au fil du temps, ils ont commencé à attaquer les colonies de Grande-Bretagne et d'Europe du Nord. Cependant, commençons par le commencement.

Navires vikings

Pour traverser les mers, les Vikings avaient besoin de navires adaptés. Et ils avaient de tels navires. Souvent, le nom du navire des militants Vikings apparaît dans les mots croisés et les scanwords - ils étaient appelés « Drakkars ». Le nom des navires sur lesquels voyageaient les Vikings a été donné en l'honneur des dragons, créatures mythiques que les Vikings respectaient et croyaient exister et pouvaient porter chance aux marins, et ils ont installé une statue de dragon sur la proue du navire. Le Drakkar était un excellent navire pour cette époque. Étroit et long, avec un fond large, il pouvait atteindre une longueur allant jusqu'à 60 mètres et une largeur de 5 à 12. Un tel navire était propulsé par une voile ou des rames. Sur un tel navire, il était pratique non seulement de traverser les mers, mais même les océans. Si vous vous demandez comment dessiner un bateau viking, la réponse est simple : regardez les illustrations thématiques pertinentes sur cette page. Vous aurez immédiatement une idée de ce à quoi ressemblaient ces navires robustes.

Le premier raid viking a eu lieu en 789. Trois navires ont navigué vers le sud-ouest de l'Angleterre, ont attaqué la colonie du Dorset et l'ont pillée. Cette date est considérée comme le point de départ de l’expansion viking. Les Vikings étaient païens et commençaient souvent à attaquer les monastères côtiers de Grande-Bretagne et d’Europe du Nord. Ils tuèrent les moines, emportèrent tous les bijoux et leur conscience ne les tourmenta pas. Au fil du temps, les Scandinaves se sont rendu compte que le vol était très rentable, que le nombre de Vikings a augmenté et que le territoire de leur expansion s'est élargi. En 839, les Norvégiens fondèrent leur royaume en Irlande et en 844 ils atteignirent les côtes de l'Espagne musulmane. La même année, Cordoue, la capitale de l'Espagne musulmane, est capturée et partiellement pillée. En 845, Paris est pris. Après 15 ans, les Vikings Askold et Dir devinrent princes de la ville de Kiev et la même année, les Vikings apparurent sous les murs de Constantinople. C'était l'apogée de leur expansion ; toute l'Europe connaissait et craignait les Vikings. De nos jours, beaucoup de gens confondent les concepts de Normands, Vikings et Varègues. En fait, tout est très simple : en Europe du Nord et en Italie, les Vikings étaient appelés Normands, en Russie et à Byzance, Varègues. Ainsi, en Russie et à Byzance, le courage et les capacités de combat des Varègues étaient très appréciés, et les dirigeants de ces États disposaient de gardes varègues personnels. Au fil du temps, les Vikings allaient conquérir l’Angleterre, créer leurs propres États dans le nord de la France et le sud de l’Italie et devenir les dirigeants des terres russes.

Quelques découvertes géographiques des Vikings

Cependant, les Vikings ne se livraient pas seulement à des vols et à des vols, mais découvraient également de nouvelles terres pour eux-mêmes. Ainsi, en 860, l'île d'Islande fut découverte. Plusieurs colonies y furent construites, qui se développèrent considérablement au fil du temps, la plus grande population s'élevant à 40 000 personnes. Bientôt, les Vikings naviguèrent vers le Groenland, puis vers les côtes de l'Amérique du Nord. Là, ils commencèrent à tenter de fonder des colonies (vers l'an 1000), mais l'éloignement des principales terres de résidence, le climat rigoureux et les mauvaises relations avec les peuples indigènes américains obligèrent les Vikings à abandonner cette idée. Malgré cela, ce sont les Vikings qui furent les premiers à atteindre l’Amérique, et non Christophe Colomb.

En Angleterre, les Vikings étaient appelés ascemanns, c'est-à-dire naviguant sur des frênes (ascs). puisque le bordé supérieur des navires de guerre vikings était fabriqué à partir de ce bois, ou par les Danois, qu'ils naviguaient depuis le Danemark ou la Norvège, en Irlande - par des Finngalls, c'est-à-dire des « étrangers légers » (si l'on parlait des Norvégiens) et des galles de chêne - «étrangers sombres» (si nous parlions des Danois), à Byzance - les Varègues, et en Russie - les Varègues. - Note traducteur

L'origine du mot « Viking » (víkingr) reste encore floue. Les scientifiques associent depuis longtemps ce terme au nom de la région de Norvège Vik, adjacente au fjord d'Oslo. Mais en tout sources médiévales Les habitants de Vik ne sont pas appelés « Vikings », mais différemment (des mots vikverjar ou vestfaldingi). Certains croyaient que le mot « Viking » venait du mot vik – baie, baie ; Viking est celui qui se cache dans la baie. Mais dans ce cas, il peut aussi s’appliquer à des marchands pacifiques. Enfin, ils ont tenté de relier le mot « Viking » au vieil anglais wic (du latin vicus), qui désignait un comptoir commercial, une ville, un camp fortifié.

Actuellement, l'hypothèse du scientifique suédois F. est considérée comme la plus acceptable. Askeberg, qui estime que le terme vient du verbe vikja - « tourner », « dévier ». Un Viking, selon son interprétation, est une personne qui a navigué loin de chez lui, a quitté son pays natal, c'est-à-dire un guerrier marin, un pirate parti à la recherche d'une proie. Il est curieux que dans les sources anciennes, ce mot soit plus souvent utilisé pour décrire l'entreprise elle-même - une campagne prédatrice - que la personne qui y participe. De plus, les concepts étaient strictement séparés : entreprise commerciale et entreprise prédatrice. A noter qu’aux yeux des Scandinaves le mot « Viking » avait une connotation négative. Dans les sagas islandaises du XIIIe siècle. Les Vikings étaient des gens engagés dans le vol et la piraterie, débridés et assoiffés de sang. - Voir : A. Ya. Campagnes vikings. M., Nauka, 1966, p. 80. - Note traducteur

Une citation plus précise de Tacite est présentée dans le livre « Allemagne », publié dans la série « Monuments littéraires" : "... Près de l'Océan lui-même (en direct) Rugia et Lemovia ; La particularité de toutes ces tribus réside dans les boucliers ronds, les épées courtes et l'obéissance aux rois. Derrière eux, au milieu de l'Océan lui-même, vivent des communautés de Swions ; En plus des guerriers et des armes, ils sont également forts dans la flotte. Leurs navires sont remarquables en ce sens qu'ils peuvent s'approcher du poste d'amarrage par les deux extrémités, puisque tous deux ont la forme d'une étrave. Les swions n'utilisent pas de voiles et n'attachent pas de rames le long des côtés, les unes après les autres ; elles sont, comme c'est l'usage sur certaines rivières, amovibles, et ils les rament selon les besoins, soit dans un sens, soit dans l'autre. - Corneille Tacite. Op. En 2 tomes. T. 1. L., Nauka, 1969, p. 371. - Note critique

La construction du mur danois a duré trois siècles et demi (du début du IXe siècle aux années 60 du XIIe siècle). Ce puits, de 3 m de haut et de 3 à 20 m de large, s'étendant à travers la partie sud du Jutland, de la Baltique à la mer du Nord, servait aux troupes danoises à des fins de défense lors de la guerre dano-prussienne de 1864 - Note critique

Les informations données ici et ci-dessous concernant la taille de la flotte viking et la force militaire sont connues des vaincus. Comme la défaite face à un ennemi nombreux et d'autant plus puissant affectait moins l'honneur des vaincus, des chiffres gonflés nous sont parvenus. Dans le même temps, les attaqués pouvaient à peine distinguer les Norvégiens des Danois. La raison en était la langue qui, à cette époque seulement, commençait à être divisée en norvégien et danois-suédois. - Note auteur

Des pierres avec des runes, dont il existe environ 2 500 rien qu'au Danemark, ont été placées entre 950 et 1100. à la mémoire des morts. Selon les recherches de Ruprecht, un tiers de ces cénotaphes ont été placés sur le territoire qui s'est retrouvé à l'étranger : les Vikings morts. surtoutétaient jeunes et sont morts de mort violente pendant les campagnes. Donnons des exemples de textes : « Le roi Svein (Forkbeard) posa une pierre pour Skarbi, son guerrier, qui partit vers l'ouest et trouva la mort près de Khaitaba. » « Nafni a érigé cette pierre pour son frère Toki. Il a trouvé la mort en Occident. » « Tola a posé cette pierre pour Guyer, son fils, un jeune guerrier respecté décédé le route ouest Vikings." - Note auteur

L'immense tapisserie, longue de 70 m et large de 0,5 m, contient plus de 70 scènes. - Note traducteur

Au 11ème siècle Outre l'Angleterre, les Normands s'emparèrent de la Sicile et du sud de l'Italie, qu'ils fondèrent ici au début du XIIe siècle. "Royaume des Deux-Siciles". L'auteur mentionne exclusivement les campagnes agressives et militaires des Danois et des Norvégiens et ne dit rien des Suédois, dont l'expansion visait principalement l'Europe de l'Est, y compris la Russie. - Pour plus de détails, voir « Histoire mondiale ». En 12 tomes. M., Gospolitizdat. T. 1, 1957 ; A. Oui. Campagnes vikings. M., Nauka, 1966. - Note traducteur

La bataille décisive entre Harald et ses adversaires dans le Hafrsfjord eut lieu peu avant 900 et il n'y avait donc aucun lien direct entre les migrations vers l'Islande et événements politiques en Norvège. - Note traducteur

Actuellement, il existe une quarantaine d’hypothèses sur la localisation du Vinland. DANS également L'hypothèse de l'ethnologue norvégien H. Ingstad, qui découvrit en 1964 les ruines d'un établissement à Terre-Neuve, qu'il identifia comme le Vinland des Normands, n'est pas incontestable. Un certain nombre de scientifiques pensent que cette colonie appartient à la culture esquimaude du Dorset. De plus, dans les sagas, le climat du Vinland est jugé doux, ce qui ne correspond pas au climat subarctique rigoureux de Terre-Neuve. - Note critique

Lors de fouilles archéologiques au Groenland en 1951, un fragment d'un appareil a été découvert, considéré comme une carte de radiogoniométrie (boussole en bois) des Vikings. Le disque en bois, censé avoir 32 divisions le long du bord, tournait sur une poignée passée dans un trou au centre et, étant orienté par rapport aux directions cardinales (par le lever ou le coucher du Soleil, par l'ombre à midi, par le lever et le coucher de certaines étoiles), montrait le parcours. - Note traducteur

Des informations intéressantes sur Oddi sont fournies par R. Hennig : « L'histoire de la culture islandaise connaît une certaine « étoile » étrange, Oddi, qui vivait vers l'an 1000. Cet Islandais était un pauvre roturier, ouvrier agricole pour le paysan Thord, qui s'est installé dans la partie déserte du nord de l'Islande, près de Felsmuli. Oddi Helgfasson pêchait le Tord sur l'île. Flatey et, étant dans tout seul au milieu d'un espace sans limites, il consacre son temps libre à l'observation, grâce à quoi il devient l'un des les plus grands astronomes, ce que l'histoire connaît. Engagé dans des observations inlassables des phénomènes célestes et des points du solstice, Oddi a représenté le mouvement corps célestes dans des tableaux numériques. Dans la précision de ses calculs, il surpassait largement les scientifiques médiévaux de son temps. Oddi était un observateur et un mathématicien remarquable, dont les réalisations étonnantes n'ont été appréciées que de nos jours. - R. Hennig. Terres inconnues. M., Maison d'édition étrangère. Littéraire, 1962, vol III, p. 82. - Note traducteur

Il pourrait également s'agir d'un cristal de longeron d'Islande dans lequel, en se plaçant face au Soleil, deux images apparaissaient en raison de la polarisation de la lumière. - Note traducteur

L'auteur, parlant des connaissances en navigation des Vikings, se trompe. Il est peu probable que les Vikings aient déterminé les coordonnées pour trouver leur place. Ils n'avaient probablement que des cartes approximatives, semblables aux futurs portulans, avec une grille de directions uniquement. Les portulans eux-mêmes, ou cartes-boussole, comme on le sait, sont apparus en Italie à la fin du XIIe - début du XIIIe siècle ; l'utilisation de cartes marines avec une grille de latitudes et de longitudes ne remonte qu'au XVIe siècle. À l’époque, pour se rendre d’un point à un autre, il suffisait de connaître la direction et la distance approximative. La direction (sans boussole) de jour que les Vikings pouvaient déterminer par le Soleil à l'aide d'un gnomon (connaissant notamment les points de lever et de coucher du soleil tout au long de l'année), et de nuit par Étoile du Nord, la distance parcourue est issue de l'expérience de natation.

Le Portugais Diego Gomes a déterminé pour la première fois la latitude à partir de l'étoile polaire alors qu'il naviguait vers la côte guinéenne en 1462. Observations à cet effet plus grande hauteur Le soleil a commencé à être exécuté dix ou vingt ans plus tard, car il nécessitait la connaissance de la déclinaison quotidienne du Soleil.

Les marins n'ont commencé à déterminer indépendamment la longitude en mer (sans compter) qu'à la fin du XVIIIe siècle.

Cela ne signifie cependant pas que les Vikings ne contrôlaient pas leur emplacement en haute mer. O. S. Reiter (O. S. Renter. Oddi Helgson und die Bestiminung der Sonnwenden in alten Island. Mannus, 1928, S. 324), qui a traité de cette question, estime que le « panneau solaire » utilisé à cet effet était une tige installée à bord. le navire en position verticale, et par la longueur de l'ombre de midi tombant sur le pot, les Vikings pouvaient juger s'ils adhéraient au parallèle souhaité.

Il n'est pas difficile d'imaginer comment cela pourrait se produire. Les Vikings naviguaient en été, mais la déclinaison du Soleil le jour du solstice d'été (aujourd'hui le 22 juin) est de 23,5°N, et par exemple, un mois avant et après ce jour, de 20,5°N. Bergen est située à environ 60°N. w. Ainsi, pour respecter cette latitude, la hauteur du Soleil à midi le jour du solstice d'été est H=90°-60°+23,5°=53,5°.

Par conséquent, avec une longueur de panneau solaire de 100 cm (selon Reiter), la longueur de l'ombre devrait être de 0,74 m et, par conséquent, un mois avant et après le solstice - 82,5 cm. Il suffisait donc d'avoir ces marques. la banque pour que les Vikings à midi nous vérifient notre position. - Note traducteur