Orthodoxie sur le codage de l'alcoolisme. Questions à un prêtre de l'Église orthodoxe russe : l'alcoolisme

« Entrez par la porte étroite, car large est la porte et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là, car étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu les trouvent. » (Matthieu 7 : 13-14).
Le « codage » est peut-être la méthode de traitement de la toxicomanie la plus populaire aujourd’hui. Le mot « codage » porte en lui une part de mystère et une nature prétendument « scientifique ». Une aide considérable à la vulgarisation de cette méthode est fournie par les moyens médias de masse et la publicité. Mais qu’est-ce que le codage ? Pourquoi est-ce que très souvent, après le codage, ils commencent à boire pire qu'avant, et que le psychisme et la raison sont souvent endommagés ? Si c'est bon, alors pourquoi le fruit est-il comme ça ?
Le mot français « code » vient du mot latin signifiant « marque ». Dans le processus d'encodage, à travers cette marque (rituel), les démons sont essentiellement attirés par une personne, qui désormais "l'aidera" à ne pas boire d'alcool, ou à ne pas fumer, ou le "séchera" - "l'aidera" à perdre poids.
Le codage exploite la peur associée à l’instinct de conservation. L'influence vise uniquement à faire craindre à une personne les conséquences de l'abus d'alcool ou de tabac en raison de la violation du « code ».
Au cours de la séance, un texte ayant approximativement le contenu suivant est prononcé : « Maintenant, je mets un code anti-alcool spécial dans votre cerveau. Désormais, il contrôlera votre comportement et ne disparaîtra pas une seule seconde de votre cerveau, même pendant votre sommeil. Le code sera stocké au plus profond de votre subconscient. Désormais, vous ne pourrez plus boire de boissons alcoolisées. Toute quantité d’alcool consommée pendant la période du code est dangereuse pour la santé et peut entraîner la mort. Autrement dit, la méthode de traitement est basée sur le principe de l'intimidation.
Et dans le plus cas extrêmes Est-il encore possible de recourir au codage de l’alcool ou du tabac ?
Et boire du vin et fumer n'est pas seulement une maladie, mais aussi une passion de l'âme qui précède cette maladie, qui conduit une personne à rester dans cet état purement pécheur et douloureux. Et en ce sens, tout impact sur lui qui n'est pas associé à un exploit personnel, à un effort, au désir de surmonter - même plus tard, la douleur, le tourment - la passion qui s'est emparée de lui, ne sera pas définitif. La passion ne se guérit pas avec des pilules. Tout comme il est impossible de rendre une personne orgueilleuse miséricordieuse et aimante par une influence psychotrope sur elle, de même il est impossible de guérir une personne qui a une dépendance pécheresse à l'alcool et au tabac par une influence temporaire sur certains centres de son existence psychosomatique. Un tel traitement réagira d’une manière ou d’une autre. La passion invaincue se manifestera certainement sous une autre forme.
Pendant les séances, les codeurs utilisent, comme on dit, une sorte de « pouvoir miraculeux ». connaissance secrète" A tout moment il y avait choisi par Dieu des saints que le Seigneur a récompensés par le don de guérison pour leur humilité, leur véracité et leur vie juste. Ils ont véritablement guéri grâce au pouvoir du Divin. Quel pouvoir les codeurs utilisent-ils pour traiter ? Le Seigneur donne-t-il son don à une personne qui ne va pas à l'église, ne se confesse pas et ne participe pas aux Saints Mystères ? Les codeurs arnaquent fruit défendu, voulant immédiatement, sans travail chrétien, sans exploit, recevoir le don de guérison, et ils le reçoivent - d'un « démon serviable ». Et les conséquences tant pour les « médecins » que pour les « patients » sont très désastreuses, car les démons ne sont pas capables de faire le bien, mais ne créent toujours qu'un mirage, l'illusion du bien. « Comment Satan peut-il chasser Satan ? (Marc 3:23).
L’Évangile nous enseigne qu’il faut du travail pour changer. Que se passe-t-il pendant le codage ? En substance, la personne demande : fais quelque chose que tu veux, voici l’argent, mais pour que je ne boive pas. Et ils lui proposent quelque chose, le mettant à la merci des forces démoniaques. Et cela conduit à des changements néfastes dans l’âme humaine.
Et comme les gens codés souffrent ! Après tout, le péché restait impénitent dans leurs âmes. Il ne peut que changer d'apparence. D'où les codés dépression fréquente, terrible irritabilité, anxiété. Des maladies somatiques graves surviennent souvent. La personne codée est en grande tension force mentale. Ce type de « traitement », si je puis dire, entraîne des préjudices et des souffrances évidents pour les gens. Le codage est un large chemin qui mène à la destruction. En effet, comme c'est simple - vous êtes allé à une séance, avez payé un montant décent et vous vous êtes « codé » de fumer et de boire du vin - et votre santé et votre sobriété sont garanties. Pour guérir de la maladie de l'ivresse, vous avez besoin de repentance, de transformation spirituelle, croissance interne. Le codage ne fait pas cela.
Le codage est donc absolument inacceptable pour ceux qui souffrent. Ce n'est pas difficile à coder. Mais où est la personnalité ? Qu’a fait la personne pour devenir différente ? Est-il important pour nous d’amener une personne à arrêter de boire si elle se met ensuite à forniquer ou à perdre sa fortune dans les maisons de jeux ? Il est important, tout d'abord, de changer votre attitude envers le péché, de former un désir de vie avec Dieu. Vivre sans alcool ni tabac ne signifie pas qu’une personne est exempte de dépendance. Par conséquent, ceux qui ont été codés, bien sûr, doivent avant tout se confesser et se repentir s'ils veulent changer d'une manière ou d'une autre, améliorer leur vie, être vraiment libres et se débarrasser des passions nuisibles.
Une guérison complète est impossible sans une profonde réflexion personnelle et libre sur sa vie, sans acquérir et prendre conscience de la responsabilité de propre vie. Si une personne comprend que la vie est un don précieux de Dieu, alors elle la portera elle-même avec gratitude à la lumière du Christ. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 : 5).

À PROPOS destin terrible codé
Prêtre Alexy Moroz dans le livre « Destinées humaines» il y a une histoire « Volodia », qui raconte histoire vraie sur le sort terrible des encodés. Donnons-en un court extrait.
«À une époque, Volodia buvait terriblement. Ensuite, j'ai subi un codage pour ivresse à Saint-Pétersbourg. Pendant un certain temps, la passion s'est calmée, mais de terribles beuveries ont commencé à se produire. Pendant de telles périodes, Volodia devenait incontrôlable, attaquait sa femme avec une hache et pouvait battre n'importe quelle personne qu'il n'aimait pas. Du point de vue orthodoxe, il s’agissait clairement d’une obsession. L'encodeur, en fait, n'a changé que la « spécialisation » du démon : Volodia ne buvait pas, mais quand il a commencé à boire, il était presque impossible de le sortir de cet état. Le démon était sur Volodia, et Volodia l’avait parfaitement compris. Et si j'arrivais à venir à l'église, à me confesser, à communier, tout redevenait normal...
Et un jour, une terrible nouvelle est arrivée : Volodia a brûlé. C'est arrivé comme ça. Volodia a soudainement arrêté de prier, de lire l'Évangile et est devenue irritable. Puis il a commencé à boire. Des accès d'agression sauvage remplissaient son âme. C'était une véritable obsession. Ma femme et ma fille se sont enfuies et se sont cachées chez des voisins. Avec une hache à la main, Volodia a couru et les a cherchés dans le village. La nuit, le village s'est réveillé d'un cri sauvage. C'est Volodia qui s'est aspergé d'essence et a allumé une allumette.»

L'alcoolisme obscène est profondément enraciné dans société moderne. Souvent, une personne ne pense même pas aux malheurs qu'elle apporte.

L'ivresse dans l'Orthodoxie est strictement condamnée ; elle est critiquée dans les Saintes Écritures et dans les livres des Pères de l'Église. Cela développe tranquillement une dépendance et entraîne toute une série d’autres vices. L'ivresse est souvent une cause directe de discorde familiale et fait souffrir la famille et les amis.

L'attitude des saints pères face à l'ivresse

Les Saints Pères nous rappellent que chaque personne est susceptible de contracter tous les vices. Et si nous ne sommes pas tombés dans un péché particulier, c'est le mérite du Seigneur Tout-Puissant, et non notre volonté. Il faut toujours être humble, rester à l’écart des problèmes, les éviter et ne pas compter sur les forces individuelles, qui sont insignifiantes.

À propos des autres péchés dans l'Orthodoxie :

Saint Jean Chrysostome

Jean Chrysostome a soutenu : le vin nous a été donné par le Seigneur pour le divertissement, pour renforcer le corps, et non pour le tapage et la destruction de l'esprit.

• L'ivresse ne vient pas de l'alcool, mais de son abus. Une personne sobre est sous la protection de sa propre conscience, qui la protège et l'empêche de commettre des actes indécents. L'ivresse engourdit l'esprit et ouvre grand espace ouvert pour les désirs pécheurs et la convoitise colossale.
• La cause de la dépendance réside dans les activités d'une personne dont le cœur est dévasté par l'incrédulité, le manque de crainte de la providence de Dieu, l'intempérance, les mœurs lâches et la véritable faiblesse de l'âme.
• L’Église ne considère pas la substance du vin en elle-même comme un péché, mais elle est extrêmement dangereuse car elle conduit à de nombreux actes pécheurs. L’alcool est un moyen qui permet à une passion dangereuse de pénétrer profondément dans la spiritualité fragile d’une personne.
• La Sainte Église affirme : l'ivresse est la mère de tout acte honteux, elle est la sœur de la fornication lubrique, et aussi la destruction de la chasteté sincère. L'alcoolisme, qui obscurcit la connaissance religieuse, est le début de l'athéisme athée, qui opprime et enchevêtre l'âme dans des réseaux diaboliques.
• L'ivresse, comme le dit Chrysostome, est un malheur complet, une maladie, une infection arbitraire par des pensées démoniaques, ce qui est pire que la perte de la raison. Basile le Grand a dit : l'alcoolisme est le diable qui a envahi l'âme à travers une sensualité lubrique.
• Écriture définit la sobriété et l'appelle la modération religieuse dans la nourriture et l'alimentation, ainsi que la vigilance infatigable sur son propre ego et la préservation de toutes sortes de mauvaises pensées.

L'essence de l'ivresse dans la tradition orthodoxe

Dans le monde d'aujourd'hui, l'alcoolisme est la cause haut niveau crime, maladie et blessure. Cela réduit le niveau général de moralité, d’héritage culturel et d’amour du travail.

• L'ivresse donne lieu à des querelles et des combats sanglants, ainsi qu'à des meurtres.
• Les alcooliques se livrent à un langage grossier excessif, à un comportement blasphématoire et au blasphème.
• L'abus d'alcool vous apprend à mentir, à la flatterie et au vol.
• Les personnes motivées par le démon de l'ivresse tentent de réaliser leurs propres caprices par tous les moyens. Souvent, ils ne répondent pas aux commentaires des personnes sobres et se mettent rapidement en colère.
• Les alcooliques se vautrent souvent dans la boue, car l'alcool fait d'une personne un animal. Ils changent non seulement l'état interne, mais aussi l'état externe. Le diable s'intéresse d'abord à ceux qui se sont livrés à la passion du vin.

La tradition orthodoxe déclare : la cause de l'ivresse est un orgueil excessif, qui se manifeste par une volonté personnelle vicieuse. Les personnes souffrant de dépendance à l’alcool commettent des actes imprudents et contraires à la loi. Ils sont incapables de voir propre comportement de l'extérieur.

Le péché de l'ivresse et de l'alcoolisme

Dans son âme, l'ivrogne ne supporte pas le contrôle, les instructions et la volonté divine. Pour lui, l’alcool devient l’argument qui le fait réfléchir sur sa propre volonté. Un tel esprit est fermé aux affirmations rationnelles et aux connaissances utiles.

L'alcoolisme n'est pas seulement une maladie grave, mais aussi de la manière habituelle activité de la vie. Une personne doit rassembler ses forces et essayer d'expulser ce démon des recoins cachés de son esprit.

Intéressant! Au milieu du XIXe siècle, Magnus Huss a inventé le terme « alcoolisme chronique ». Le scientifique a noté que la maladie a progressé dans les pays où l'on s'éloigne des traditions religieuses. Les peuples ayant des cultes primitifs et païens sont presque entièrement sujets au péché d'ivresse. Cela suggère un certain schéma entre le déni de Dieu et l’émergence de l’alcoolisme.

La structure de l'alcoolisme dans l'orthodoxie

L'ivresse affecte une personne simultanément sur plusieurs plans abstraits :

• Formé dépendance psychologique ce qui demande du plaisir et de nourrir le vice lui-même.
• Si l'on considère la maladie d'un point de vue médical, la question se pose de l'introduction d'atomes d'alcool dans les processus métaboliques.
• L'ivresse est passion pécheresse, c'est pourquoi il est considéré par l'Église sur un plan spirituel.
• L'alcoolisme a questions sociales, parce que les gens qui cherchent constamment à satisfaire le démon de l'ivresse deviennent des égoïstes invétérés. Ils ne se soucient pas du tout de la situation et de la condition des autres.

La consommation constante de boissons alcoolisées provoque une dépendance, qui repose sur une grave intoxication du corps. De ce dernier, physique et chagrin, perturbation organes internes, central et périphérique système nerveux. L'alcoolisme provoque une dégradation psychologique et un rejet de toute religiosité.

Dans l'Orthodoxie, il y a trois étapes de l'ivresse :

1. La dépendance mentale se forme lorsqu'une personne prend la bouteille pour oublier les problèmes quotidiens, se détendre et établir un contact avec l'environnement. Au fil du temps, le seuil de la dose requise diminue et la personne commence à boire beaucoup plus d'alcool. Le réflexe nauséeux, qui protège le corps de la consommation excessive d'alcool, disparaît complètement.
2. La deuxième étape est la dépendance physique. Des changements biochimiques dans les processus se produisent ici. L'alcool devient une substance nécessaire au fonctionnement normal de l'organisme. En son absence, il y a troubles mentaux et la douleur physique.
3. Au dernier stade, une dégradation de la personnalité se produit. Une personne se désintéresse de l'environnement, oublie sa famille et ses amis, rejette les normes morales fondamentales et est indifférente au comportement individuel. Les alcooliques ont une forte baisse de mémoire et leurs capacités intellectuelles sont également considérablement réduites.

L'Église prétend que le Seigneur lui-même ne fera pas d'une personne un abstinent, car elle est initialement dotée du libre arbitre. Arrêter l'ivresse s'obtient grâce à vos propres efforts. Quiconque veut vaincre le démon de l’ivresse doit éliminer la pensée de l’alcool.

Patriarche Cyrille : l'ivresse est le début de l'impiété.

Traitement de l'alcoolisme dans l'Orthodoxie

L'Église se soucie toujours de santé spirituelle personnes et promeut la promotion équitable de la sobriété, ainsi que la prévention dépendance à l'alcool. Cependant, la passion de boire du vin est une maladie chronique, et on la guérit par un travail sur soi, par des efforts héroïques de volonté.

• Il faut d'abord réaliser propre problème et acceptez-le. Il n’est pas facile de se débarrasser de l’alcool ; avec beaucoup de difficulté et la foi dans le Tout-Puissant.

• Une personne doit faire preuve d’une extrême détermination dans la lutte contre son ennemi. Vous devez croire au succès et demander constamment miséricorde au Seigneur. Il est difficile pour tout le monde de se séparer d'un vieux péché qui faisait plaisir. Dans l'esprit des alcooliques, des pensées erronées surgissent selon lesquelles la lutte est vaine et qu'il n'y aura pas de remède. Cette position est désastreuse.
• Les boissons alcoolisées permettent à une personne d'atteindre facilement un état d'euphorie et d'échapper aux problèmes extérieurs. Le vrai bonheur demande beaucoup d’efforts. Les problèmes doivent être résolus de manière sobre et honnête, sans se cacher derrière la barrière imaginaire de l’euphorie alcoolique. Les conversations amicales, les conversations sur l'amour et Dieu, les prières et la découverte de nouveaux intérêts sont bonnes pour la thérapie.
• Une personne ne devrait pas faire de plans à long terme pour combattre le démon de l'ivresse. Il est nécessaire de se concentrer sur le présent, en rassemblant ses forces dans un poing. Lire le matin
  • Toutes les bouteilles doivent être retirées de la maison afin que l'esprit oublie progressivement la dépendance. Si de l'alcool est disponible, une panne rapide en résulte.
  • Vous devez vous éloigner des groupes de buveurs et arrêter de vous rendre visite. Dire à vos proches que vous souhaitez arrêter de boire sera extrêmement utile.
  • Si une envie d'alcool survient, il est recommandé d'en identifier la cause (stress, mélancolie, problèmes divers). Les succès et les échecs dans la lutte contre le désir sont notés dans un cahier.
  • Vous devez trouver une activité qui comblera temps vide. La meilleure chose ici, ce sont les prières et activité utile au profit des autres.
  • Vous devriez vous consacrer à l'éducation physique et vous engager dans une auto-éducation, ce qui révélera les méfaits des abus.

  Les experts disent qu’une restructuration de la conscience d’un alcoolique se produit après six mois. lutte interne et la bonne approche. Bientôt, la capacité de contrer durablement ce démon destructeur apparaît. Il y a toujours de l’espoir, malgré le pouvoir colossal de la dépendance. Les prières ferventes trouveront certainement une réponse.

  Note! Depuis 2014, l’Église orthodoxe a adopté un concept spécial pour promouvoir la sobriété en Fédération de Russie. Le clergé interagit avec organismes publics qui s'opposent à l'alcoolisme. La coopération n'a lieu qu'avec des associations qui soutiennent la foi orthodoxe.

  L'abus d'alcool est une cause directe de perte de santé et de protection spirituelle. L’Église orthodoxe recommande de s’abstenir de boire des boissons alcoolisées à fortes doses. Si une personne est tombée dans le piège dangereux d'un démon alcoolique, il faut chercher une issue à l'aide de prières sincères adressées au Seigneur miséricordieux.

  Ce que disent l'Église et la Bible à propos de l'alcool

Dans l'émission « L'Église et le monde », il y avait une réponse à une autre question de notre lecteur, posée via le formulaire : « Mon mari boit beaucoup. Le prêtre lui a conseillé d'être codé. Mais j’ai entendu dire que l’Église n’appréciait pas cela. Que dois-je faire?

SEIGNEUR:- Bonjour, chers frères et sœurs. C'est le programme de l'Église et du Monde. Le chroniqueur Ivan Semenov m'aide à le diriger.

SÉMÉNOV :- Bonjour. Vous pouvez poser vos questions à Mgr Hilarion, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou sur le site Internet de notre programme - « Vera.Vesti.ru ».

SEIGNEUR:- Nous recevons beaucoup de questions sur le thème de l'alcoolisme et de la toxicomanie. Et j'ai décidé de consacrer ce programme à ce sujet très difficile et pertinent.

SÉMÉNOV :- Vladyka, il y a une opinion que nos ecclésiastiques entendent parfois, qui vient d'athées, de païens, parfois de musulmans, selon laquelle l'Église orthodoxe elle-même enivre le peuple russe, parce que le vin fait partie du rituel de l'église. C'est pourquoi l'Église ferme les yeux sur cette maladie mentale - l'ivresse et l'alcoolisme. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?

SEIGNEUR:- Premièrement, ce vin fait partie d'une cérémonie religieuse, si nous parlons deà propos de la communion, alors en communion, une personne consomme littéralement quelques grammes de vin. Et donc la communion ne peut en aucun cas conduire à l’alcoolisme. Une autre question est que nos croyants, et parfois même les prêtres, sont dépendants de l'alcool. Cela n'a rien à voir avec le culte liturgique. Ceci est simplement dû à mauvaises habitudes personne. Nous n'interdisons pas à nos croyants de boire un verre de vin au dîner. Mais si une personne boit des boissons fortes grandes quantités, alors bien sûr, cela va à l'encontre de l'idéal orthodoxe d'un chrétien, et surtout d'un ecclésiastique. Et c’est effectivement l’un des problèmes Église orthodoxe, contre lequel nous combattons. Et même parmi notre clergé, il y a des gens qui souffrent en fait d'une dépendance à l'alcool.

SÉMÉNOV :- Seigneur, tout le temps Pouvoir soviétique Il est clair que l’Église ne pouvait prodiguer des soins aux gens que dans l’enceinte de l’Église. Mais maintenant, la lutte dans les diocèses de l'Église orthodoxe russe contre cette maladie, contre l'ivresse, s'est largement répandue et s'étend. Et je propose de regarder un reportage du diocèse, qui me semble être un leader dans ce domaine - de Saint-Pétersbourg.

Parcelle. École de tempérance.
Un gentleman d'apparence respectable vient au travail tous les jours et décide habituellement problèmes de transport Pétersbourg. Pour la plupart de ses collègues, il est avant tout un professionnel faisant autorité, chef de service. Peu de gens savent qu'Andrey Kuzmin dirige la confrérie de tempérance du Temple du village de Volodarsky depuis 8 ans. Andrei considérait l'envie de boire comme une maladie mentale et trouva le courage d'admettre sa propre faiblesse.

Andrey Kuzmin, chef du département de l'institution « Organisateur des transports » de Saint-Pétersbourg : « À un moment donné, j'en avais juste marre de boire. Pendant longtemps, j’ai eu l’illusion qu’arrêter de boire était facile, car je n’avais pas de crises de boulimie. En fait, j'étais au bord du gouffre."
Andrey n'avait aucun doute sur la façon dont la passion pouvait être surmontée. Il se rendit au Temple pour obtenir de l'aide et découvrit qu'il n'était pas seul dans sa quête. Il s'est avéré qu'à Saint-Pétersbourg et dans ses environs, depuis le milieu des années 90, il existe des dizaines d'écoles et de sociétés de tempérance, réunies en fraternités, dont chacune compte de 30 à soixante-dix personnes dans ses rangs. Ce qui les distingue des centres de réadaptation conventionnels est leur approche fondamentalement différente de la résolution du problème.
Vladimir Tsygankov, directeur de l'École de tempérance : « Lorsqu'une personne est simplement malade, elle n'est pas capable de penser spirituellement. Nous devons encore grandir jusqu’à ce point. D’un autre côté, l’assistance médicale en elle-même n’est pas très efficace. Mais cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas nécessaire. Lorsque tous ces composants sont réunis, vous pouvez alors obtenir bon résultat. Médecin, psychologue, prêtre.

L'École de tempérance du diocèse de Saint-Pétersbourg existe depuis 11 ans. Pendant ce temps, plus de 5 000 personnes souffrant d'alcoolisme y ont été guéries. Le programme complet de conférences, conversations et voyages communs dans les Lieux Saints est conçu pour un an. Mais, en règle générale, après avoir reçu la guérison et trouvé le chemin du Temple, ils ne quittent plus la confrérie.

Andrey Kuzmin : « Nous nous sommes réunis en fraternité et avons commencé à prononcer nos vœux. J'ai fait vœu plusieurs fois pendant une certaine période. Mais ensuite j'ai réalisé que c'était faux. Et il a complètement abandonné l'alcool. Et mon âme était si calme ! »

Au cimetière de la Laure Alexandre Nevski se trouve une pierre tombale remarquable en forme de cloche géante. Il s'agit de la tombe du prêtre Alexandre Rojdestvenski, fondateur de la Société de tempérance Alexandre Nevski, qui comptait 70 000 personnes. Comme l’a écrit Evgueni Poselianine, « 70 000 familles sont assurées contre les griffes de la pauvreté, du chômage et de l’enfer sans espoir ».

Alexeï Mikhalev, Alexeï Sasyrine, Dmitri Boyko,
Surtout pour le programme « L'Église et le monde ».

SÉMÉNOV :- Vladyka, notre rapport mentionnait la pratique de prononcer des vœux de sobriété devant la Croix et l'Évangile. Que pensez-vous de cette pratique ? Promettre à Dieu dans le temple devant des objets sacrés de ne jamais boire d'alcool ni pendant un certain temps - est-ce correct ?

SEIGNEUR: - Je pense que c'est bonne pratique. Son seul inconvénient est que si une personne rompt un vœu, elle risque de perdre la détermination de l'accomplir. Parce que, se dira-t-il, "Eh bien, j'ai fait un vœu, mais depuis que je l'ai rompu, maintenant, pour ainsi dire, tout est perdu." Et la personne revient à sa pratique antérieure. Par conséquent, ici, bien sûr, il est important non seulement de faire un vœu, mais aussi d'avoir la détermination de l'accomplir. Il est également important de demander de l’aide à Dieu. Parce que parfois une personne propre force pas assez. Ainsi, pour qu'il ne fasse pas un vœu dans un état d'orgueil - « ici, je le promets et je l'accomplirai », mais pour qu'il comprenne que pour accomplir le vœu, il a besoin de l'aide et de la grâce de Dieu. de Dieu.

SÉMÉNOV :- notre téléspectatrice Antonina : « Mon mari boit beaucoup. Le prêtre lui a conseillé d'être codé. Mais j’ai entendu dire que l’Église n’appréciait pas cela. Que dois-je faire?

SEIGNEUR:- Une personne devient alcoolique pour diverses raisons. Ou parce qu’il a hérité de ses parents une passion pour l’alcool. Cela arrive. Ou parce que environnement l'a poussé à faire ça. Mais le plus souvent derrière l’alcoolisme se cache la conscience du vide intérieur, l’incapacité d’une personne à combler ce vide intérieur. Et c’est ainsi qu’il commence à chercher des moyens pour que la vie lui paraisse pleine, intéressante et heureuse. Pour qu'il ressente l'euphorie qu'il souhaite ressentir, et qu'il ne peut ressentir sans alcool. Et, en général, tout cet ensemble de problèmes conduit à la dépendance à l'alcool. Et par conséquent, le traiter simplement par des moyens purement mécaniques – par l’hypnose ou le codage – est très dangereux. De plus, de nombreux charlatans travaillent dans ce domaine. De plus, les méthodes de codage sont très différentes, parfois dangereuses pour le psychisme humain. De plus, il arrive qu'une personne soit codée, on lui suggère quelque chose, puis, disons, elle viole l'interdiction, rien ne se passe et alors elle comprend que, en général, tout est en ordre. Ce codage ne voulait rien dire et ne coûtait rien. Il y a trop de dangers ici. Et le plus important c'est qu'il est impossible d'interrompre mécaniquement cette dépendance à l'alcool à moins que la personne n'ait une sorte de renaissance interne, force intérieure résister à cette passion, à cette maladie.

SÉMÉNOV :- Question d'un téléspectateur. « Les alcooliques et les toxicomanes peuvent-ils être considérés comme possédés par des démons ?
SEIGNEUR : - Dans une certaine mesure, oui. Et ce n'est pas un hasard si les personnes qui souffrent d'alcoolisme et de toxicomanie commencent à voir des démons à certains stades.

SÉMÉNOV :- Eh bien, "Je me suis saoulé jusqu'en enfer."

SEIGNEUR:- Oui. Ils commencent à avoir des hallucinations, le delirium tremens commence. Tout est connecté. Parce qu’il s’agit d’une consommation excessive d’alcool et de drogues, cela conduit une personne à entrer en contact avec cet autre monde sombre, avec lequel elle ne devrait pas du tout entrer en contact. Mais l'alcoolisme et la toxicomanie sont fondamentalement incompatibles avec une véritable vie d'église.

SÉMÉNOV :- C'est une question tellement difficile, à mon avis. « La fille d’un ami est morte d’une overdose de drogue. Doit-elle être considérée comme un suicide ? Est-il possible d’avoir ses funérailles à l’église ?

SEIGNEUR:- Formellement, ce n'est pas un suicide. Et nous effectuons généralement des services funéraires pour ces personnes dans les églises. Mais en réalité, il s’agit essentiellement d’un suicide. Parce que, bien sûr, lorsqu’une personne prend de la drogue, elle ne le fait pas pour mourir. Mais en réalité, il se mène lui-même à la mort. Autrement dit, il s'agit d'une pratique suicidaire.

Et maintenant, nous vous invitons à regarder des reportages sur les événements qui ont attiré notre attention cette semaine.

Moscou. Cathédrale du Christ Sauveur. Festival de la chanson des signes.
Aliocha veut devenir acteur. Et bien sûr, rien ne devrait l’empêcher de le faire. Même le fait qu'il soit sourd et muet. Il a accepté de nous parler avec l'aide de sa directrice artistique Elena Valerievna. Et il a dit qu'il était étudiant en première année à l'Institut national spécialisé des arts. Et il est venu au festival de chansons signées « The Soul Sings » avec le numéro « Motherland » sur la bande originale de Vitas.

Le phonogramme gronde, le rétroéclairage change au rythme de lui. Tout cela pour que les chanteurs et danseurs sourds ressentent le rythme. Leurs performances sont si artistiques qu'il est impossible de croire qu'ils n'ont jamais entendu les chansons qu'ils interprètent. Ce n'est qu'en regardant attentivement que l'on découvre que leur articulation ne coïncide pas toujours avec leur chant.

Tatiana Nefedova, organisatrice du festival : "Pour que l'articulation coïncide avec le chant, il faut apprendre les mots, apprendre à les transmettre avec des gestes - les gestes corrects, après tout, il y a des gestes vulgaires..."

Nous sommes venus au festival groupes artistiques de toute la Russie, ainsi que de l'étranger. Parmi eux se trouvent des orphelins.

Fondamentalement, les gars chantaient sur la patrie et la famille.

Et l'idée principale du festival a été formulée dès le début par le prêtre Georgy Roshchin du Département synodal pour les relations entre l'Église et la société. Il a rappelé aux personnes rassemblées les paroles de l'Évangile selon lesquelles les pensées viennent du cœur. Et pour se tourner vers Dieu, il n’est pas nécessaire de dire quelque chose à voix haute.

Moscou. Conférence "Palestine russe".

Suède. L'Église luthérienne suédoise enregistrera les mariages homosexuels.

À partir de novembre de cette année, l’Église luthérienne suédoise enregistrera les unions homosexuelles sur les mêmes bases que les mariages « normaux ». Cette décision a été prise à la majorité des membres du Conseil de l'Église, l'organe suprême de l'Église. Après le vote, l’archevêque Anders Weyryd a déclaré que « sur le plan international, cette décision peut être comparée à un dégel ». Les médias suédois ont déjà qualifié cet événement d'historique. Depuis que l’Église suédoise est devenue la première parmi les grandes Églises à reconnaître les « mariages » homosexuels. Mais c’est précisément cette approche loyale de la question des unions homosexuelles qui a contraint l’Église orthodoxe russe à annoncer la rupture des relations.

L'archiprêtre Igor Vyzhanov, secrétaire aux relations interchrétiennes, député DECR : « Initialement, cette décision a été prise il y a quatre ans. Et il y a quatre ans, nous avons annoncé la rupture des relations. C'est une sorte de civilisation de non-existence. non-existence de l’homme : l’avortement, l’euthanasie, maintenant ici les « mariages » entre personnes de même sexe, de telles unions ne visent pas à créer une nouvelle vie.
SÉMÉNOV :- Vladyka, nous recevons beaucoup de questions sur ce sujet difficile. C’est pourquoi notre téléspectateur demande : « L’Église reconnaît-elle une chose telle que la codépendance ? »

SEIGNEUR:- si nous percevons le monde à travers les yeux d'un membre de l'Église, alors nous nous souvenons des paroles selon lesquelles « L'Église est un corps unique dans lequel se trouvent tous les membres. Et si un membre souffre, alors tous les membres souffrent avec lui. ayez de la compassion pour ces personnes qui sont dans un état de dépendance. Mais la question ici est un peu différente. La question ici est précisément qu'une personne qui tombe elle-même dans la dépendance est capable de contaminer les autres avec cette dépendance.

SÉMÉNOV :- Il existe un programme « Douze Étapes ». Le programme bien connu qui nous est venu de l'Occident Alcooliques anonymes, qui se développe avec beaucoup de succès en Occident. Il commence maintenant à être mis en œuvre ici, et parfois même les prêtres encouragent les gens à utiliser ce programme. N'y a-t-il pas là aussi une sorte de substitution de dépendance ? Parce que les Alcooliques anonymes doivent assister à leurs réunions jusqu'à, en général, leur mort. Sinon, ils risquent de s'effondrer...

SEIGNEUR:"Mais, vous savez, ils ne sont pas obligés d'assister à ces réunions jusqu'à leur mort." Parce que ce sont douze étapes, et tôt ou tard, lorsqu’une personne franchit la douzième étape, le programme semble se terminer. Je ne connais pas ce programme en détail. Mais lorsque je servais dans l'église Sainte-Catherine de Moscou, nous avions un groupe d'Alcooliques anonymes au Temple qui étaient engagés dans ce programme, et nous, le clergé, les avons aidés à intégrer ce programme de réadaptation et de libération de la dépendance à l'alcool dans leur propre expérience ecclésiale. Autrement dit, dans un sens, nous…..

SÉMÉNOV :-... ces douze marches étaient paroissiales, n'est-ce pas ?

SEIGNEUR:- Nous avons parcouru ces douze marches. Et il y a là de nombreux parallèles, car ce programme particulier des Douze Étapes est basé sur l'idée qu'il ne suffit pas qu'une personne, par exemple, arrête simplement de boire, ou s'interdise de boire, ou se convainque qu'elle ne devrait pas consommer. drogues. Afin d'abandonner la dépendance, une personne doit acquérir une sorte de tige intérieure. Et ce noyau intérieur ne peut être acquis que par la renaissance interne. Et ces étapes, elles comprennent des étapes très différentes. Par exemple, l’une des étapes consiste à se souvenir de tout le mal que vous avez fait envers les autres. Vous devez noter cela dans votre cahier. Prochaine étape...

SÉMÉNOV :- Autrement dit, c'est ce genre de repentir.

SEIGNEUR:- C'est en fait quelque chose de similaire à la confession. Et lorsque nous étions en charge de ces personnes, nous leur proposions exactement cela. « Allez, ta troisième étape, disons, ou la cinquième, je ne sais plus laquelle, ce sera la confession. Quand tu viendras te confesser, tu raconteras tout cela. Et la prochaine étape consiste à réfléchir à ceux à qui ils ont fait du mal auparavant, ils peuvent maintenant faire quelque chose de bien. Autrement dit, est-il possible de corriger le mal qu’ils ont commis ? Et si cela est impossible, existe-t-il d’autres moyens de corriger ce mal ? Autrement dit, ce programme est une sorte de renaissance spirituelle. En ce sens, elle est en phase avec ce que fait l’Église. Il est seulement très important que ce programme soit sanctifié sur notre sol orthodoxe, adapté à nos besoins, et que l'Église orthodoxe en prenne, pour ainsi dire, le patronage.

Chers amis, la semaine prochaine, nous nous souvenons d'un saint inhabituel - l'apôtre Jacques, le frère du Seigneur. Détails dans notre calendrier orthodoxe.

Calendrier orthodoxe. Apôtre Jacques, frère du Seigneur.
Saint Jacques était le fils de Joseph le Fiancé de sa première épouse et c'est pourquoi dans l'Évangile il est appelé le frère du Seigneur. Selon la légende, le Seigneur Jésus-Christ lui serait apparu après sa résurrection et l'aurait nommé évêque de l'église de Jérusalem. Par conséquent, Jacques ne voyageait pas pour prêcher dans différents pays, comme les autres apôtres, mais enseignait et officiait à Jérusalem.
Il menait une vie d'ascète, ne buvait pas de vin, s'abstenait de viande et priait constamment pour son peuple.

Le ministère de l'apôtre Jacques était difficile - il y avait de nombreux ennemis ardents du christianisme. Mais, selon sa vie, il s'est comporté avec une telle prudence et justice qu'il était respecté non seulement par les chrétiens, mais aussi par les Juifs, et était appelé le soutien du peuple et des justes.

Voyant une telle influence de l'apôtre, les dirigeants juifs commencèrent à craindre que le peuple tout entier se tourne vers le Christ et décidèrent soit de persuader Jacob de renoncer au Christ, soit de le tuer.

Devant une foule nombreuse, l'apôtre a été conduit sur le portique du Temple de Jérusalem et interrogé sur le Christ. Et quand il confirma qu'il croyait en lui comme au Seigneur, ils jetèrent Jacob à terre et le lapidèrent.

Peu avant sa mort, l'apôtre Jacques a écrit message conciliaire– il fera plus tard partie du Nouveau Testament. Objectif principal Les messages visent à consoler et à fortifier les chrétiens et à les mettre en garde contre l’illusion selon laquelle la foi seule peut sauver une personne. Le Saint Apôtre explique que la foi sans les bonnes œuvres est morte et ne mène pas au salut.

La tradition ecclésiale attribue à l'apôtre Jacques la composition du rite le plus ancien de la Divine Liturgie. Cette liturgie est encore célébrée le jour de sa mémoire dans l'Église orthodoxe de Jérusalem.

SEIGNEUR:- Chers amis. À la fin de notre programme, je voudrais vous rappeler les paroles de la lettre du Saint Apôtre Jacques : « La foi sans les œuvres est morte ». Ce sont des paroles merveilleuses qui montrent que nous ne devrions pas être seulement des croyants dans l’Église, nous ne devrions pas être seulement des croyants dans nos têtes. La foi devrait motiver nos actions. Pensons-y la semaine prochaine. Que Dieu vous bénisse tous !

Les questions des téléspectateurs sont répondues par l'archimandrite Alexandre (Globa), docteur en théologie, clerc de l'église des Saints Cyrille et Méthode de l'Académie théologique ukrainienne d'Oujgorod du nom des saints Cyrille et Méthode (Patriarcat de Moscou), médecin, spécialiste dans le domaine de la santé organisation. Diffusion depuis Moscou. Diffusé le 13 mai 2014

Bonjour, chers téléspectateurs. L'émission « Conversations avec le père » est diffusée sur la chaîne de télévision Soyouz. Dans l'atelier de Denis Beresnev.

Aujourd'hui, nous visitons Docteur en théologie, médecin, spécialiste dans le domaine de l'organisation des soins de santé Archimandrite Alexandre (Globa).

Bonjour, père. Bénis nos téléspectateurs.

Paix et bénédiction de Dieu, chers téléspectateurs.

- Le thème de notre programme d'aujourd'hui est « Dépendance à l'alcool »

L’alcoolisme est avant tout une maladie caractérisée par une dépendance douloureuse à l’alcool.

Il y a deux composantes, et dans l’Église orthodoxe, il y a trois composantes : la dépendance mentale, mentale et spirituelle. Lorsqu'une personne souffre de ces trois dépendances, nous devons alors parler d'une maladie aussi terrible que l'alcoolisme. Il s'agit d'un type de toxicomanie - un type de toxicomanie - qui se caractérise par le fait qu'une personne consomme éthanol, qui est contenu dans toutes les boissons contenant de l'alcool, et qui est appelé alcool.

C'est très substance toxique, V chimiquement agent très puissant. Auparavant, l'alcool était appelé à juste titre un poison sanguin, car lorsqu'il pénètre dans le corps, il entraîne la formation de microthrombus, de globules rouges collés ensemble et la microcirculation chez l'homme est perturbée et le cerveau en souffre grandement.

Au cours d'une intoxication alcoolique, en cas d'empoisonnement, environ un million de cellules cérébrales meurent.

Considérant que le cerveau est constitué d'un grand nombre cellules nerveuses, qui nécessitent un volume assez important chaque seconde nutriments, l'oxygène, alors vous pouvez imaginer quel problème arrive au cerveau chez les personnes qui abusent de l'alcool. D'autres organes du système souffrent également.

- Vous dites « abusé ». Mais que se passe-t-il si une personne, comme on dit, boit avec modération ?

Je serais d'accord avec vous si une personne buvait avec modération une sorte d'engrais pour nourrir les plantes, du shampoing ou de l'essence. C'est absolument la même chose : c'est du poison. Pourquoi l'alcool est-il vendu en magasin ? Parce que c'est un moyen de profit pour ceux qui comptent l'argent.

Il y a même eu un grand scandale dans la Russie tsariste lorsque le ministère des Finances s'est tourné vers l'empereur Nikolaï Alexandrovitch pour qu'il accorde un droit d'accise sur le droit de vendre de l'alcool en Russie. plus, parce que les gens menaient une vie assez sobre, en principe, ils ne buvaient pas en litres, bien que ce soit ce qu'ils écrivent en Occident.

La Russie n'a jamais été ivre, et le fait est que cela est démontré par le fait que lorsque les gens boivent de l'alcool, ils s'enivrent : ils ressentent très fortement des réactions toxiques. Si la Russie était toujours ivre, alors au cours de l'évolution, des transformations biologiques dans le corps humain, une grande quantité de ces substances serait produite, que l'alcool, ce poison, désactive, et nous boirions des seaux de cet alcool, et rien ne se passerait. pour nous. Cela indique que cette habitude destructrice a été introduite délibérément chez notre grand peuple russe.

Oui, il existait des boissons naturelles contenant de l'alcool, mais il faut garder à l'esprit que cet alcool était origine naturelle. Même si tu regardes forme chimique de cet alcool, il était totalement impossible de l'isoler. Ce sont les Arabes qui ont découvert comment extraire l'alcool.

L'alcool additionné d'additifs est contenu dans le vrai kvas, le vrai vin, et il ne nuit pas au cerveau. Par exemple, le vin, qui est élaboré selon toutes les recettes traditionnelles, sans utiliser de sucre, qui agit également comme un poison.

Le sucre est avant tout le glucose, qui est utilisé en médecine comme remède. Mais quand on consomme trop de sucre, on s’empoisonne aussi. Nous jetons une grande quantité de matière inflammable dans le cerveau, il s'excite, commence à fonctionner, mais tout s'éteint rapidement et le cerveau s'habitue à cette situation. Non seulement le cerveau, mais aussi le pancréas et le système endocrinien en souffrent.

Lorsqu'on utilisait de l'alcool d'origine purement naturelle, lorsqu'on n'ajoutait pas de sucre, on n'ajoutait pas d'alcool pur, alors les boissons avaient une composition complètement différente : qualitative et quantitative.

Il y avait des règles et une culture pour boire ces boissons. Il existait une certaine tradition de fabrication de boissons, et elles étaient d'un niveau qualitativement différent, et leur consommation n'entraînait pas les conséquences auxquelles l'alcool entraîne aujourd'hui.

- Question d'un téléspectateur du territoire de Stavropol : Est-il possible de se faire opérer gratuitement de l'articulation du genou ?

Si vous êtes citoyen de la Fédération de Russie, vivez à Région de Stavropol, Vous devez contacter le service médical de votre gouvernement local. Tout doit être fait de manière officielle : contactez, par exemple, par courrier, pour que votre lettre soit approuvée. Expliquez dans la lettre que vous ne disposez pas de suffisamment de fonds. L'État, en principe, est obligé de fournir un quota gratuit - ces places sont attribuées en grand nombre centres fédérauxà Saint-Pétersbourg, Moscou - pour réaliser ce type d'opération. Cet événement, en principe, est prévu pour chaque Russe, mais il est nécessaire de rassembler certains documents. AVEC informations nécessaires Vous pouvez probablement le trouver sur le site du Ministère de la Santé ou en contactant autorité locale l'autonomie gouvernementale. Rassemblez tous les documents, faites-en des copies pour vous-même et soumettez-les pour recevoir un quota.

- Qu'est-ce que l'ivresse et en quoi diffère-t-elle de l'alcoolisme ?

Alcoolisme - plus scientifique description terminologique. L'ivresse, c'est aussi une personne qui se conduit elle-même à un état de folie. L'ivresse se traduit par stupeur, stupidité.

Pour que les gens ne soient pas offensés, le mot « imbécile » vient de langue latine, où la « dure » est dure, têtue, difficile à atteindre, difficile à atteindre.

Les personnes qui boivent de l'alcool subissent un certain degré d'intoxication lorsque les cellules du cerveau cessent de remplir leur fonction. Le cortex et les centres sous-corticaux sont déplacés, c'est-à-dire qu'une déformation temporaire de la personnalité se produit. Une personne change dans le temps et dans l'espace, est en état d'empoisonnement et a besoin d'une aide d'urgence. L'ivresse diffère de l'alcoolisme dans la mesure où l'alcoolisme est déjà une maladie chronique lorsqu'une personne ne peut plus vivre sans alcool. Les ivrognes n'ont pas un tel degré de dépendance à l'alcool, mais c'est déjà le premier degré d'alcoolisme. S'ils sont ivres une fois par mois, alors ils sont alcooliques, mais dans les premiers stades de développement de la dépendance à l'alcool.

Question d'un téléspectateur de Moscou : Je suis accro à l'alcool, quand je suis arrivé à l'église, la dépendance a commencé à disparaître, mais après la confession et même la communion, il y a une envie d'alcool, et elle est si forte que s'il y a de l'alcool à chez moi, je détruis tout. Le lendemain je souffre, je me repens, mais de temps en temps cela se répète.

C'est très situation courante, quand les gens boivent de l'alcool après la communion et se justifient en disant que la communion les a provoqués. En fait, nous avons défini l’alcoolisme comme une dépendance spirituelle et mentale à l’égard de ces boissons.

Le fait est que lorsqu'une personne visitait un monde imaginaire : le royaume des rêves, de la tranquillité, cela lui plaisait, et le cerveau, quand certains situations stressantes, essayant d'une manière ou d'une autre de reconfigurer le cortex. C'est la formation d'une dépendance à la dopamine. Notre corps a besoin de dopamine. Il n’y aura pas de dopamine, la personne ne pourra pas bouger, ne pourra pas montrer ses émotions. Même notre communication avec Dieu se fait à travers un « substrat » matériel comme le cerveau, et la dopamine y joue un rôle très important. L'alcool commence à activer l'action de la dopamine dans le cerveau, et la personne reçoit une coloration émotionnelle : il commence à lui sembler que lorsqu'elle boit, elle se sent bien.

Que faire dans cette situation ? Tout d’abord, vous ne devriez jamais avoir d’alcool à la maison. Ils vous ont donné du champagne et du cognac, versez-le, cassez-le. Lorsque vous êtes dans un magasin, faites le tour des comptoirs où il y a de l'alcool. Ne gardez ni vin ni bière à la maison.

Une personne avec un noyau émotionnel-volontaire endommagé. Que dois-je faire? Aidez-vous pour qu'il n'y ait pas une telle tentation. Tout d'abord, une personne boit 100 ml, puis cela ne suffit pas - 300 ml, puis un demi-litre.

Bien sûr, il s’agit avant tout d’un travail sur soi. Très souvent, il s'agit d'une dépendance mentale. Dépendance physique En règle générale, cela disparaît rapidement, la personne ne souffre pas longtemps, il peut être retiré aussi bien en clinique qu'à la maison. Mais la dépendance mentale et spirituelle est déjà une composante du travail d’une personne sur elle-même.

Lorsqu’une personne boit, c’est par oisiveté. Il rentre à la maison, il n’a rien à faire et il s’invente de nouvelles émotions et de nouveaux plaisirs. Le moyen le plus simple est l'alcool. Il n'y a aucun effort à faire, contrairement par exemple à la découverte d'une nouvelle œuvre d'art ou à une promenade, à une visite au musée ou à la lecture d'un règlement du soir. Les gens n’ont aucun besoin émotionnel et ce péché consume une personne.

Malheureusement, les gens qui confessent et participent à ce péché s’approchent trop tôt de la Sainte-Cène. Malheureusement, les jeunes prêtres manquent souvent de connaissances sur l'alcoolisme. Ceci n'est en aucun cas une condamnation, mais une déclaration, pour que les gens sachent que lorsqu'ils se repentent de ce péché, ils doivent demander pénitence, pour que le prêtre leur dise combien de fois prier, quelle règle lire, pour que dans l'âme, où tout est éparpillé, à trier sur les étagères. C'est très bien de tenir un journal. Puis, quand tout est fait, venez chez le prêtre avec les fruits d'un repentir sincère et travaillez sur vous-même. Et quand le prêtre voit la détermination de la personne, il lit une prière de permission. De tels principes sont posés dans les fondements de la confession. Pour que le repentir se produise et que la conscience commence à fonctionner différemment.

Il arrive qu'une personne vienne littéralement se confesser après avoir bu hier, mais on ne lui demande pas pourquoi il a bu, pourquoi il a bu, on l'avoue, on l'autorise et on l'admet immédiatement à la communion, alors les gens souffrent.

Question d'un téléspectateur de Kemerovo : Est-il possible d'utiliser des teintures alcoolisées ? herbes médicinales? Syndrome diencéphalique : cette maladie est-elle curable ?

Je vais commencer par répondre à la deuxième question. Pour le Seigneur, il n’y a pas de maladies incurables. Il faut chercher des voies de résolution, d’abord dans la prière. Dans votre âme, vous devez abandonner l'inertie : il y a une confiance excessive dans le Seigneur et il y a un ressentiment excessif.

Il faut également écouter les spécialistes qui observent le patient et font des prédictions. En même temps, personne n'interdit de se faire soigner par des médecins différents ; il y a des consultations et Internet. Une personne a le droit et devrait demander à beaucoup de gens.

En tant que prêtre et médecin, je peux vous conseiller de prier et de faire confiance au Seigneur, car pour Lui il n'y a pas de situations insolubles.

Si une personne utilise elle-même des teintures alcoolisées : canneberge ou autre, il est peu probable que cela aide, comme certains le pensent, à disperser le sang. Il existe désormais des médicaments plus efficaces.

Les teintures d'alcool se prennent en gouttes. Valocordin, par exemple, de 15 à 30 gouttes, ginseng 10 gouttes, mais lorsque les gens en consomment 150 grammes, la question se pose de savoir pourquoi une personne prend des teintures. Il n’existe aujourd’hui aucune maladie qui puisse être traitée uniquement teintures d'alcool. Il est préférable de contacter un spécialiste au cas où. Quand la maison est gardée avec différents objectifs alcool éthylique, ce qui signifie qu'il existe une sorte de dépendance.

Question d'un téléspectateur de la région de Tver : Si une personne est codée, peut-elle communier, y a-t-il de l'alcool dans la communion ?

Puisqu'une personne a été codée à la clinique et n'a pas été enregistrée, cela signifie qu'il y a eu de l'hypnose. Lorsque de tels événements se produisent, un certain cadre est donné en influençant le processus subconscient. Il s'agit d'une mesure thérapeutique qui, en principe, donne un résultat positif.

Je peux vous assurer qu'après la communion, il n'y aura aucune perturbation. Le fait est que le Calice est un vaisseau où se trouvent le Corps et le Sang. Vous devez comprendre qu’il ne s’agit pas de vin ni de pain, mais du vrai Corps et du vrai Sang du Christ. Lorsque vous les prenez, sachez qu'avec eux vous ne recevrez que de la guérison, que de l'aide, un effet bénéfique sur votre corps.

Beaucoup de gens pensent qu'ils n'ont pas encore de dépendance à l'alcool, qu'ils boivent avec modération et ne veulent donc rien changer. L’argument principal est que l’alcool et les festins rapprochent les gens et que pour cela ils sont prêts à sacrifier leur santé.

Il faut admettre que l'ivresse n'unit jamais les gens. Il y a beaucoup de choses dans les Saintes Écritures qui piquent tous les pécheurs. Nous devons le lire et l’analyser. Il dit que lorsque les gens se rassemblent pour faire la fête et boire de l’alcool, il y aura des conflits, des bagarres et de la fornication.

Si l'on veut organiser une bonne campagne, il n'est pas nécessaire de boire de l'alcool, car il y a beaucoup de choses dont on peut parler en toute sobriété.

L'alcool est généralement utilisé pour cacher certaines émotions, par exemple les relations les uns avec les autres. Mais en fin de compte, une personne voit tout tel qu'il est.

L’apôtre a dit que l’ivresse vient en premier et que l’ivresse mène à la fornication. C’est par exemple ce qui se passe dans les boîtes de nuit.

Je bénis tous les parents qui interdisent catégoriquement à leurs enfants d'aller en boîte de nuit et ne donnent pas d'argent pour leurs visites. Parce qu'il existe un très fort alcoolisme, toxicomanie et intoxication de vos enfants. Si vous voulez que vos enfants aient risque élevé développement de maladies mentales associées à des lésions cérébrales, vous pouvez les laisser entrer. Si vous voulez avoir des enfants et des petits-enfants en bonne santé, évitez-les de toutes les manières possibles. Premièrement, le rythme de la journée est perturbé, et ensuite processus cognitif. Les cellules mémoire sont détruites, les fonctions cérébrales sont perturbées, de quel genre de spécialiste peut-on parler ? S'il ne veut pas l'être bon spécialiste et se trompe, il préfère rester à la maison à faire le ménage.

J'invite les parents à être plus attentifs : monde moderne, imprégné d'Internet, réseaux sociaux, nous commençons à transformer notre État en Sodome et Gomorrhe. Après tout, Sodome et Gomorrhe ne sont pas seulement des perversions sexuelles, mais aussi une dépravation morale.

Nous devons avant tout prendre soin de nous-mêmes, ne pas boire d'alcool, ne pas fumer, ne pas consommer de drogues et aussi prendre soin de nos enfants. Si nous ne semons pas les graines à temps, il n’y aura personne pour récolter la récolte. Alors venez nous emmener captifs, comme le disent les Saintes Écritures.

L’Église orthodoxe est comme une cloche qui sonne quand on veut dormir. Nous demandons qu’il n’y ait plus de place pour l’alcool dans nos vies. C'est un moyen de vous contrôler. Rappelez-vous comment le Seigneur dit à l'âme insensée : aujourd'hui, vous buvez et vous amusez, mais vous ne savez pas quand je vous appellerai.

Question d'un téléspectateur Région de Mourmansk: Doit-il y avoir des icônes dans la maison ? S'il y a un problème d'alcool dans la famille, il faut qu'il y ait une icône dans la maison Mère de Dieu« Calice inépuisable » ?

L'icône est à nous état d'esprit. L'âme d'une personne orthodoxe est impensable sans icône : je veux prier et communiquer avec la Très Sainte Théotokos, le Seigneur Jésus-Christ, le saint. La présence d'icônes canoniques orthodoxes est obligatoire, mais il n'est pas nécessaire de les collecter.

Si vous n'avez pas d'autre icône de la Mère de Dieu, achetez le « Calice inépuisable », mais dans l'Orthodoxie, il n'y a pas de tradition de s'appuyer sur une icône spécifique. Nous accordons notre confiance à la personne représentée sur l'icône. Si la Mère de Dieu est représentée, nous avons confiance en son aide et son intercession. Par conséquent, rechercher une icône spécifique pour une maladie spécifique est une variante de la néo-idolâtrie, car une personne ne se tourne pas vers le prototype, mais commence à chercher un remède efficace.

Nous devons nous rappeler les paroles du Christ : Le Royaume de Dieu est en vous. Si vous ne trouvez pas en vous la force de trouver la clé de ce Royaume, si vous ne trouvez pas la force de vous débarrasser de l’alcool, de vous abstenir, croyez-moi, aucune icône, et même le « Calice Inépuisable » ne vous aidera.

Le Seigneur et la Très Sainte Théotokos n'aident que lorsque nous nous tournons vers eux avec une foi vivante. Tout d'abord, il faut se comprendre : sommes-nous prêts à nous tourner vers le Seigneur, la Mère de Dieu, les saints à coeur ouvert et une âme ouverte ? Êtes-vous prêt à les laisser entrer afin qu’ils puissent nous aider à être transformés et sauvés ?

N'oubliez pas que s'il y a beaucoup d'icônes dans votre maison, vous êtes obligé non seulement d'enlever la poussière et de les garder propres, mais également de prier des prières compilées en l'honneur de ces icônes. Lisez au moins les tropaires des fêtes de ces icônes ou des événements sacrés qui y sont représentés. Il ne devrait pas y avoir de collecte simple ici.

Question d'un téléspectateur : Mon mari observe tous les jeûnes, mais lorsque le jeûne se termine, il commence à boire littéralement tous les jours. Bien sûr, je m'inquiète, je commence à me disputer avec lui. Que dois-je faire correctement ?

Apparemment, le mari souffre d'alcoolisme. En tant que prêtre, je dois exposer la personne et poser un diagnostic. Une telle personne a besoin d’être soignée. Apparemment, vous êtes la personne qui constitue un environnement favorable à ce vice, en vous permettant d'être à proximité d'une personne qui boit et en n'entreprenant aucune action en suivant son exemple.

Tout d'abord, en cas d'intoxication, vous devez contacter un spécialiste, hospitaliser d'urgence une telle personne dans un hôpital de traitement de la toxicomanie et vous inscrire. S'il est possible de contourner médecine d'état, payez de l'argent.

Si vous acceptez qu’il boive, vous êtes un indulgent. La prochaine fois qu’il apporte de l’alcool, vous devrez tout jeter et lui dire que s’il en rapporte encore, vous le jetterez aussi. Ici, vous avez besoin de ténacité, mais vous êtes une personne douce.

Si cela ne résout pas le problème, la personne est très ivre, appelez une ambulance pour l'hospitaliser à l'hôpital. N'en ayez pas peur. Si une personne n'entend pas d'explications, ne veut pas être soignée, veut torturer les autres, se livrer au terrorisme familial, une telle personne doit être apaisée, elle doit être soignée. Trouvez la racine de la dépendance et suivez un traitement. N'importe quelle clinique soulagera les envies. Vous pouvez également vous débarrasser de la dépendance mentale.

Si une personne jeûne puis s’enivre, cela fait douter qu’elle soit croyante. Celui qui occupe le poste doit être une personne forte.

Lorsqu'une personne se livre à une beuverie d'une semaine après la communion, elle porte en elle un démon qui commence à se rebeller contre le Christ, qu'elle a laissé entrer en elle. C'est très situation difficile. Dieu interdit à quiconque de vivre avec un alcoolique. Si vous voulez vous en débarrasser, dites-vous fermement, d'abord, que vous ne vous livrerez plus à l'alcoolisme, mais que vous prendrez actions actives non pas contre son mari, mais contre sa passion.

Peut-être qu'un alcoolique n'est pas un terroriste, mais une personne malheureuse qui essaie de compenser le manque d'amour ou de s'oublier avec l'aide de l'alcool ?

Nous aimons vraiment nous cacher derrière des motivations aussi nobles. Mais les gens spirituellement malheureux prient pour leurs péchés dans les églises. Les malheureux physiquement sont soignés dans les hôpitaux. Mentalement malheureux dans leurs stations thermales.

Mais pourquoi, malheureux, prends-tu de l'alcool et pas de l'essence ? Parce que tu veux t'amuser.

Vous parlez d'amour. Définissons ce concept et ses limites. Nous savons que Dieu est amour, mais lorsque nous ouvrons les Saintes Écritures, nous lisons que le Seigneur dit : celui que j'aime, je le punirai. Autrement dit, l'amour n'est pas une exaltation émotionnelle et un buzz, mais un travail, une culture, une cultivation. Quand vous faites quelque chose que vous ne voulez pas faire parce que vous aimez la personne.

L'amour ne consiste pas à livrer une personne à ses péchés. Nous faisons tout selon des modèles. Ceux qui ont faim ont besoin d'être nourris, ceux qui sont sales ont besoin d'être lavés, et celui qui veut boire ou se divertir - aussi ? Il y a ici une substitution de concepts. Si tout le monde dans la maison était au courant de ce problème et que tout le monde le frappait au cou, il y aurait un choc émotionnel qui lui ferait prendre conscience du problème et consulterait un médecin.

Si vous voyez un homme ivre, appelez-lui d'urgence une ambulance : l'homme a été empoisonné. Notre inertie vient de l’aversion les uns pour les autres. Nous voyons le problème, mais nous ne voulons pas y participer, nous voulons être blancs.

Question d'un téléspectateur de la région de Pskov : J'ai déjà des enfants et des petits-enfants adultes. J'essaie de lutter contre mon alcoolisme. Pendant que je visitais les lieux saints, que je tenais bon, que je communiais, tout allait bien. Mais quand je suis rentré chez moi, là où étaient mes amis, les vacances ont commencé, je l'ai encore perdu.

Si des tentations surviennent après les vacances, cela signifie que vous ne travaillez pas dur sur vous-même. Si le pèlerinage dans les lieux saints peut aider, c’est très bien. La règle de base pour se débarrasser de la passion de l'alcoolisme et de la toxicomanie est de déplacer une personne vers un environnement différent et sain. L'alcoolisme est comme une infection. Il s’agit d’une intervention sur votre âme et votre esprit. Vous pouvez le combattre de manière spirituelle : pèlerinage, changement des circonstances de la vie. S'il y a des ivrognes, changez d'appartement, installez-vous là où vivent les chrétiens orthodoxes, plus près du monastère ou de la nature. Vous ne pouvez pas simplement vous apitoyer sur votre sort et vous justifier, car vous pouvez trouver de nombreuses excuses.

Je tiens à vous faire plaisir, l'âge est un facteur favorable pour arrêter de boire. Priez, voyagez vers des lieux saints, rapprochez-vous du monastère et vous serez béni et béni par Dieu.

- Le téléspectateur a également voulu demander comment empêcher vos enfants de boire.

Nous ne savons pas de quel genre d'enfants il s'agit. L’avertissement le plus important est une bonne éducation. Il n'est pas nécessaire d'habituer les gens à des vacances différentes.

Une fête est une prière, un temple, une bougie devant une icône. Un appartement propre, un coin saint, quand vous lisez les Saintes Écritures, parlez de Dieu, communiquez avec vos proches. C'est un jour férié.

Quand on entre dans le royaume des ténèbres, il n’y a pas de fête, seulement des feux d’artifice.

- A la fin du programme, je voudrais résumer. Alors, l'orthodoxie et l'alcool sont incompatibles ? Que faire alors du sacrement, qui contient du vin ?

Il n'y a pas d'alcool impliqué dans la communion. Je le répète, ce n'est plus du vin et du pain, mais du Sang et du Corps.

Ce qui vous est donné dans une cuillère et une petite particule, votre corps et vos intestins produisent plus d'alcool que ce qui est contenu ici.

- Que faire du vin mentionné dans le texte évangélique ?

Comme je l'ai dit, c'était un vin complètement différent. Traditionnellement, ce vin était dilué dans un rapport allant jusqu'à cinq mesures d'eau pour une mesure de vin. C’était une boisson fraîche qui satisfaisait les papilles lorsqu’elle pénétrait dans l’organisme et avait un effet ennoblissant. Contrairement aux puits, il utilisait de l’eau propre et filtrée.

S’il n’y avait pas d’eau, ils buvaient du vin, mais seulement si nécessaire. Mais si nous avons de l'eau, des filtres, de la soude, alors à quoi cela sert-il ?

Le Christ a commandé du vin à l'Église du Christ. Ceci est destiné aux personnes qui souhaitent se rassembler autour du Calice du Christ.

Si vous voulez boire du vrai vin, allez en Terre Sainte et essayez-le. C'est un vin complètement différent de notre Cahors moderne, élaboré à partir de poudre et d'alcool avec du sucre.

L'élevage et l'élaboration du vin représentent une dépense importante et demandent beaucoup de travail.

Le problème de notre État est que tout cela est bon marché et de mauvaise qualité, ce qui ruine notre pays. L’Église n’a ni les moyens ni les capacités d’une propagande à grande échelle.

Le vin vendu au magasin de l'église est destiné au don à l'autel. Peut-être que quelqu'un achète ce vin pour le boire, puis le dilue cinq fois pour le réchauffer.

Avec le temps, nous apprendrons, nous remettrons sur pied et tout ira bien pour nous. N’oubliez pas que Dieu est au-dessus de nous.

- Merci beaucoup pour vos réponses. Je vous demande de bénir nos téléspectateurs à la fin du programme.

Que la bénédiction de Dieu, la protection de la Reine du Ciel et l'intercession priante de Saint Nicolas le Wonderworker soient avec vous tous.

Présentateur : Denis Beresnev

Transcription : Ioulia Podzolova