La psychophysiologie est la science des bases physiologiques du comportement et activité mentale. Cet article fournit des informations de base à ce sujet. Vous apprendrez l'histoire de son apparition, les caractéristiques de la méthodologie, sa signification, ainsi que quelques autres. une information importantà propos de cette science.

La psychophysiologie est une branche spéciale de la psychologie et de la physiologie qui étudie le rôle facteurs biologiques(ceux-ci incluent les propriétés système nerveux) pour assurer l'activité mentale. Les scientifiques distinguent la parole et la pensée, les sensations et la perception, l'attention, les émotions et les actions volontaires. Actuellement, tous ces domaines de connaissances sont activement développés.

La raison de l'émergence de la psychophysiologie

Aujourd’hui, la question des relations entre psychologie et physiologie est toujours ouverte. On ne peut pas dire sans équivoque que le premier fait partie du second ou que le second fait partie du premier. Cependant, il ne fait aucun doute que les processus mentaux et physiologiques font partie d’un tout psychophysique. Il ne fait également aucun doute que les idées sur cet ensemble, si nécessaires dans objectifs pratiques, ne peut être obtenu séparément ni par la physiologie ni par la psychologie. C’est précisément pour satisfaire le besoin de connaissance d’une personne dans sa globalité, et non à partir de considérations purement corporate ou organisationnelles, que nouvelle industrie biologie, appelée psychophysiologie. Cette science examine un très large éventail de questions. Le niveau de complexité des problèmes qu’il étudie est bien supérieur à celui de la psychologie ou de la physiologie prises séparément.

Interdisciplinarité de psychophysiologie, méthodologie probabiliste

La psychophysiologie est un domaine de connaissance interdisciplinaire. Il examine l'organisation des relations entre les phénomènes probabilistes mentaux, physiques et spirituels et les essences humaines. La psychophysiologie est une discipline qui, pour une cognition efficace, utilise un ensemble de principes, de prérequis, de moyens et de méthodes de cognition qui permettent aux scientifiques d'étudier un objet spécifique, qui est une personne. Ainsi, une méthodologie probabiliste est appliquée. Il faut dire quelques mots sur elle.

La psychophysiologie est une science qui étudie les humains à l'aide d'une méthodologie probabiliste. Cette dernière a été lancée en 1867 par le physicien anglais James Clerk Maxwell. La méthodologie probabiliste prétend être universelle en science. Maxwell est la première scientifique à appliquer ses méthodes pour caractériser les phénomènes probabilistes. réalité physique. Ce chercheur est considéré comme le créateur physique statistique. La méthodologie probabiliste présente un avantage important par rapport à la méthodologie déterministe (traditionnelle). Elle donne bien plus connaissance complète sur l'objet étudié.

Création de psychophysiologie

Elle prend forme officiellement au milieu du XIXème siècle. Son créateur reconnu est A.R. Luria, un scientifique russe exceptionnel (photo ci-dessus). Ayant une double formation (psychologique et neurologique), il a su combiner le plus réalisations importantes de ces disciplines en un seul tout. Le résultat du travail effectué a été la combinaison de la psychophysiologie et de la neuropsychologie.

Pendant longtemps, il a été généralement admis que l’âme était incorporelle. En d’autres termes, le cerveau n’a rien à voir là-dedans. Plus tard, les scientifiques ont commencé à localiser les fonctions mentales dans les trois ventricules du cerveau. De plus, chacun des ventricules était considéré comme un lieu de stockage des impressions réfléchies de l'âme. On croyait que c'était la demeure des images idéales. Le cerveau était considéré comme un organe à partir duquel Énergie vitale sous l'influence de la volonté, il circule dans certaines parties de notre corps par des canaux spéciaux appelés nerfs.

Par la suite, grâce aux travaux de divers scientifiques, principalement nationaux (I. M. Sechenov, I. P. Pavlov, P. Ya. Galperin, A. N. Leontyev, A. R. Luria, N. A. Bernstein, etc. ), une idée assez claire s'est dégagée de l'importance du CNS (système nerveux central) pour la psyché humaine.

Méthode scientifique naturelle I.M. Sechenov

I.M. Sechenov a développé un naturel spécial méthode scientifique. Son essence peut être définie par les deux principes suivants :

• toutes sortes de phénomènes mentaux sont le produit de l'activité du système nerveux central, ce qui signifie qu'ils obéissent aux lois selon lesquelles d'autres phénomènes naturels se développent ;
• il faut adhérer au principe de l'historicisme dans l'étude de la psyché, c'est-à-dire passer des formes inférieures de son activité aux plus élevées, du simple au complexe, de l'étude de la psyché animale à l'étude de ses spécificité chez l’homme.

Sechenov, appliquant ces principes, a abordé la création d'une réflexion.

Travaux de I. P. Pavlov et recherches complémentaires

Dans les travaux d'I.P. Pavlov, un célèbre physiologiste russe, a reçu la théorie du réflexe la poursuite du développement. Ce scientifique a été le premier à utiliser une méthode objective pour étudier les fonctions mentales du cerveau, à savoir le réflexe conditionné. En le mettant en service, Pavlov a étudié les mécanismes physiologiques d'un certain nombre de processus qui constituent la base des réactions mentales élémentaires. Les travaux de ce scientifique, ainsi que des représentants de son école, ont été ouverts nouvel horizon dans l'étude expérimentale de l'activité cérébrale.

Etudes électrophysiologiques ultérieures, complétées par la méthode réflexes conditionnés, a contribué à établir le fait que de nombreux processus mentaux reposent sur une certaine organisation fonctionnelle dans les structures du cerveau. Par exemple, nous pouvons considérer la mémoire comme le résultat du processus de circulation des excitations le long de circuits de neurones fermés, avec fixation ultérieure de certains changements au niveau moléculaire.

Les émotions dépendent du degré d’activité de certains centres situés dans les structures sous-corticales du cerveau. Actuellement, de nombreuses réactions mentales sont reproduites artificiellement. A cet effet, les parties du cerveau qui en sont responsables sont spécialement irritées. D’un autre côté, le cerveau, ainsi que le corps dans son ensemble, se reflète dans tout ce qui affecte profondément notre psychisme. Ainsi, la dépression ou le chagrin peuvent provoquer des maladies psychosomatiques (physiques). L'hypnose peut aider à guérir ou provoquer des troubles physiques. La sorcellerie ou la violation des « tabous » chez les peuples primitifs peuvent même tuer une personne.

Objet de connaissance et sujet de psychophysiologie

La psychophysiologie générale est la science de l'activité vitale d'une personne en bonne santé. La clinique (plus de détails à la fin de l'article) étudie les personnes malades.

L'homme, comme nous le savons, a trois hypostases. La psychophysiologie est une science qui prend en compte tous les niveaux de son organisation. L’homme possède l’unité des trois essences probabilistes suivantes :

• corporel (physique, charnel) ;
• mental (mental);
• spirituel.

Par conséquent, le sujet de la psychophysiologie concerne les essences physiques, mentales et spirituelles de l'homme dans leur interdépendance et leur interconnexion. Cette discipline, grâce au succès de l'étude de l'activité des neurones dans le cerveau des animaux, ainsi qu'en relation avec la possibilité d'un examen clinique des personnes, a commencé à considérer non seulement les mécanismes physiologiques, mais également neuronaux de divers états mentaux, processus et le comportement. La psychophysiologie moderne s'occupe, entre autres, de l'étude des réseaux neuronaux et des neurones individuels. Ceci est déterminé par la tendance actuelle à l'intégration de diverses disciplines qui étudient le fonctionnement du cerveau (neurochimie, neurophysiologie, neuropsychologie, psychophysiologie, biologie moléculaire etc.), en une neuroscience unifiée.

Les différentes branches de la discipline qui nous intéressent ont leur propre thématique. Psychophysiologie physiologique, par exemple, étudie les modèles de comportement et de réponse mentale, qui dépendent de l'état des paramètres physiologiques, de la vitesse des réactions des systèmes nerveux périphérique et central, ainsi que du soma dans son ensemble (au niveau systémique, tissulaire et niveaux cellulaires).

Le sens de la discipline

La discipline qui nous intéresse complète la psychologie, les neurosciences, la psychiatrie, la pédagogie et la linguistique. La psychophysiologie est un maillon nécessaire à l'aide duquel le psychisme humain est considéré dans son ensemble, comprenant de nombreux formes complexes comportement resté étudié avant son apparition.

Par exemple, si vous savez quelles étapes de l'ontogenèse sont les plus sensibles à certaines influences pédagogiques, vous pouvez alors influencer le développement de processus physiologiques et psychologiques très importants. fonctions physiologiques tels que la mémoire, la réflexion, l'attention, la perception, l'activité motrice, les performances mentales et physiques, etc. Si vous avez une idée sur caractéristiques d'âge le corps de l'enfant, Peut la meilleure façon révéler son état physique et capacité mentale, développer des exigences valéologiques et hygiéniques valables, d'un point de vue scientifique, pour le travail d'amélioration de la santé et d'éducation, organiser une routine quotidienne, une activité physique et une alimentation qui correspondent aux caractéristiques constitutionnelles individuelles et à l'âge. Autrement dit, influences pédagogiques ne peuvent être optimaux et efficaces que lorsqu’ils prennent en compte l’adolescent et les capacités de son corps.

Physiologie et psychophysiologie liées à l'âge

La physiologie liée à l'âge est une science qui étudie les caractéristiques de l'activité vitale et du développement du corps au cours de l'ontogenèse. Elle étudie les fonctions du corps dans son ensemble, les systèmes organiques et les organes individuels au fur et à mesure de leur croissance, ainsi que le caractère unique de ces fonctions à différents stades d'âge.

L'ontogenèse est le concept central d'une discipline telle que la physiologie liée à l'âge. Elle a été introduite en 1866. À notre époque, l'ontogenèse fait référence au développement individuel d'un organisme tout au long de sa vie (de la conception à la mort).

La physiologie et la psychophysiologie liées à l'âge ont pris forme relativement récemment. Le premier n’est apparu que dans la seconde moitié du siècle dernier. L'embryologie est une science qui étudie les caractéristiques et les schémas de l'activité vitale du corps aux stades du développement intra-utérin. Plus étapes ultérieures, de la maturité à la vieillesse, est envisagé par la gérontologie.

Utilisations de la physiologie de l'âge diverses méthodes recherche, y compris - caractéristiques morphologiques corps (sa longueur, son poids, son tour de taille et poitrine, hanche, tour d'épaule, etc.). Cette discipline est l'une des branches de la biologie du développement, un domaine de connaissances très vaste.

Caractéristiques de l'ontogenèse humaine

L'origine de l'homme a influencé les caractéristiques de son ontogenèse. Aux premiers stades, elle présente une certaine similitude avec l'ontogenèse caractéristique des primates supérieurs. Cependant, la spécificité d'une personne est que cela créature sociale. Cela a laissé une empreinte sur son ontogenèse. Tout d’abord, la durée de l’enfance a augmenté. Cela est dû au fait qu'une personne doit apprendre un programme social pendant sa formation. De plus, la période de développement intra-utérin a augmenté. La puberté chez l'homme survient plus tard que chez les grands singes. Les périodes de poussée de croissance, ainsi que le passage à la vieillesse, sont pour nous clairement balisés, contrairement à ces animaux. Durée totale Nous avons plus de vie que les grands singes.

Norme d'âge et taux de développement

Il est très important tant pour l'enseignant que pour le médecin de comprendre le niveau de développement de l'enfant avec lequel ils travaillent. La physiologie et la psychophysiologie liées à l'âge déterminent ce qui est considéré comme la norme et ce qui en constitue un écart. Tout écart de développement significatif signifie la nécessité de s'appliquer à une personne techniques non standards traitement et éducation. Par conséquent, l’une des tâches les plus importantes consiste à établir les paramètres qui déterminent la norme d’âge.

Il convient de noter que le rythme de développement ne correspond pas toujours à son niveau final. Ralentir ce processus conduit souvent à l'acquisition de capacités exceptionnelles par une personne (bien que plus tard que ses pairs). Au contraire, le développement, souvent accéléré, se termine trop tôt. En conséquence, un homme qui s'est montré au début très prometteur âge mûr n'obtient pas de bons résultats.

Les écarts importants dans les taux de développement et de croissance sont relativement rares. Cependant, de petites variations entraînant des avances ou des retards modérés sont courantes. Comment devons-nous les traiter ? S'agit-il de manifestations d'écarts de développement ou de sa variabilité ? La physiologie liée à l’âge apporte des réponses à ces questions et à d’autres encore. Il développe des critères pour juger de l'ampleur des écarts par rapport à la norme et de la nécessité de prendre des mesures pour les éliminer ou atténuer leurs conséquences.

Psychophysiologie clinique

Elle est importante champ d'application psychophysiologie. Il s'agit d'un domaine de connaissance interdisciplinaire qui examine les mécanismes physiologiques divers changements activité mentale avec somatique et pathologie mentale, ainsi que leur influence les uns sur les autres.

La psychophysiologie clinique est une discipline qui implique également l'étude des mécanismes pathogénétiques, des facteurs étiologiques, la réadaptation professionnelle et le traitement des maladies psychosomatiques. Elle ne peut se passer des connaissances et des méthodes de toute une série de disciplines connexes(neurochimie, neurophysiologie, neuropsychologie, neuroradiologie, etc.). Grâce à des enquêtes sur le terrain et à des expériences en laboratoire, il est possible de comprendre comment le comportement et l'expérience humaine affectent les processus de régulation et les réponses physiologiques. De là, nous pouvons déduire les modèles de relations psychosomatiques.

En règle générale, les quantités psychophysiologiques mesurées sont enregistrées de manière non invasive en surface. corps humain(en raison de l'activité des systèmes fonctionnels du corps). Ils sont mesurés à l'aide de capteurs propriétés physiques. Ces capteurs enregistrent et amplifient en même temps les indicateurs détectés, afin que les valeurs résultantes puissent être converties en biosignaux. En prenant comme base cette méthode, les chercheurs tirent une conclusion sur les processus somatiques qui sont à l'origine de tel ou tel phénomène et sur leur dynamique sous l'influence de la psychothérapie.

Ainsi, la psychophysiologie est une science dont la définition est présentée au début de l'article. Nous avons parlé de son sujet, de sa méthode, de son histoire d'origine et de son développement, ainsi que de quelques branches importantes. La psychophysiologie est une science qui étudie à la fois le psychisme et est donc de nature interdisciplinaire.

Wittgenstein

Psychophysiologie.

"Les frontières de ma langue déterminent les frontières de mon monde"

Plan du cours : Aujourd'hui, nous allons examiner prochaines questions:

1. Le concept de psychophysiologie en tant que branche de la connaissance psychologique.

2. Sujet, tâches et objectifs de la science.

3. Excursion historique aux origines des connaissances psychophysiologiques.

4. Relation entre la psychophysiologie et d'autres sciences.

5. Méthodologie de la science.

Psychophysiologie(ci-après, je vous suggère d'abréger en PF) est né à l'intersection de la psychologie et de la physiologie. La psychophysiologie (du grec psyché « âme », physis « nature » et logos « science ») est une discipline scientifique qui étudie base physiologique activité mentale et comportement humain. Batuev (académicien, docteur en sciences biologiques), par exemple, souligne que la psychophysiologie, en tant que domaine de la science humaine moderne, est une branche interdisciplinaire du savoir et repose sur les réalisations des disciplines naturelles et humaines.

J. Hessett dit que le sujet de la psychophysiologie est le comportement complexe dans le contexte duquel les processus physiologiques sont étudiés. En d’autres termes, il identifie les mécanismes neuronaux des processus et états mentaux comme sujet de psychophysiologie. Quelques scientifiques russes modernes : L.V. Cherenkova, E.I. Krasnoshchekova, L.V. Sokolova, la structure des facteurs psychophysiologiques (biologiques et sociaux) et les caractéristiques de leur influence sur le processus de développement humain historique et individuel sont considérées comme le sujet de la psychophysiologie. L'évolution de l'idée du sujet de PF dans la science russe est également associée au nom de Sokolov. Sa position est que le sujet de PF est l'étude des mécanismes neuronaux des processus et des états mentaux. Nous étudierons les mécanismes de l'activité de la parole.

La psychophysiologie étudie le comportement d'une personne ou d'un animal, c'est-à-dire psychophysiologie des formes intégrales d'activité mentale, apparues pour expliquer les phénomènes mentaux à l'aide de processus physiologiques.

Ainsi, nous voyons avec vous que la psychophysiologie est un domaine de recherche interdisciplinaire à l'intersection de la psychologie et de la neurophysiologie, examine la relation entre le cerveau et le psychisme (dessinez un schéma au tableau p. 10 Batuev).

F.N. Sokolov caractérise la psychophysiologie comme la science des mécanismes neuronaux des états mentaux. C'est le domaine d'intersection de la psychologie, de la neurophysiologie et de la cybernétique. La psychologie établit des dépendances fonctionnelles générales entre les signaux d'entrée et les macro-réactions en sortie du système. Au départ, il s'agissait de psychologie physiologique, basée sur des principes objectifs. méthodes physiologiques. La psychophysiologie étudie également les changements physiologiques et biochimiques survenant dans le système nerveux.

Le terme psychophysiologie a été proposé par le philosophe N. Massias au début du XIXe siècle. La psychologie la plus proche de la psychophysiologie est la psychologie physiologique, fondée par Wundt et ce terme signifiait recherche psychologique emprunter des méthodes et des résultats de recherche à la physiologie humaine. Actuellement, la psychologie physiologique est une branche sciences psychologiques, étudiant les mécanismes physiologiques de l'activité mentale des niveaux les plus bas aux plus élevés de son organisation.

Les scientifiques russes ont apporté une contribution décisive au développement de la psychophysiologie en tant que science. Au milieu du XIXe - début du XXe siècle, à côté de la physiologie analytique, dont le sujet traditionnel était l'étude du caractère réflexe de certaines fonctions et la considération du réflexe comme quasiment le seul mécanisme d'organisation des actes comportementaux, la physiologie synthétique de l'ensemble l'organisme a commencé à se développer activement, essayant d'identifier base psychologique régulation du comportement en tant qu'ensemble de déterminants internes et externes. À travers les travaux d'I.M. Sechenov, I.P. Pavlova, V.M. Bekhtereva, A.A. Ukhtomsky a posé les idées de base sur les facteurs déterminants du comportement. Un tel comportement a commencé à être compris comme une unité dialectique de l'interne et de l'externe, du subjectif et de l'objectif. Les idées des A.A. Ukhtomsky est devenu une sorte d'« accumulateur » des meilleures traditions de la pensée physiologique russe. Ukhtomsky était à l'origine de la création d'un concept holistique de commandement, réunissant ses côtés objectifs et subjectifs, le matériel et l'idéal en tant que composants principaux et inextricables d'un portrait psychophysiologique unique.

La psychophysiologie est généralement définie comme la science du déroulement des processus physiologiques dans des états psychologiques changeants. De ce point de vue, en psychophysiologie, l'attention principale est portée à la dynamique de ces réactions physiologiques, qui changent considérablement lorsque l’état mental d’une personne change. Il s'agit notamment des réactions galvaniques cutanées, cardiovasculaires, électroencéphalographiques, ainsi que des potentiels évoqués du cerveau, de la rétine, de la cochlée et de certains nerfs superficiels (E.N. Sokolova). Depuis les années 80 du 20e siècle, une nouvelle idée s'est développée en psychophysiologie concernant le sujet de la psychophysiologie, considérée comme la science des mécanismes neuronaux des processus et des états mentaux. Cette compréhension a été rendue possible par des études cliniques de l’activité électrique des neurones humains. La forme de présentation de la théorie qui combine les données de la psychologie et de la neurophysiologie en un seul tout est un modèle construit à partir d'éléments neuropsychiques et mettant en œuvre la fonction mentale étudiée.

La base théorique et expérimentale de la direction psychophysiologique est la théorie des systèmes fonctionnels de P.K. Anokhina. Le principe d'autorégulation des processus physiologiques est associé à l'idée de systèmes fonctionnels (N.A. Bernstein). En conséquence, le développement de cette direction en psychophysiologie a conduit à l'émergence d'un nouveau domaine de recherche appelé psychophysiologie systémique.

Cible La psychophysiologie consiste à montrer une personne dans l'ensemble de ses manifestations biologiques, mentales et sociales.

Principal Tâches psychophysiologie :

· explication causale des phénomènes mentaux en révélant leur neurone sous-jacent mécanismes physiologiques,

· étude des mécanismes physiologiques des processus et états mentaux sur les plans systémique, neuronal, synaptique, niveaux moléculaires,

· étude des mécanismes neurophysiologiques d'organisation des fonctions mentales supérieures d'une personne. (schéma sur le tableau Batuev p. 12).

En psychophysiologie moderne, on distingue les domaines suivants : psychophysiologie sensorielle, psychophysiologie de l'organisation du mouvement, psychophysiologie de l'activité, psychophysiologie de la mémoire et de l'apprentissage, psychophysiologie de la parole, psychophysiologie de la motivation et des émotions, psychophysiologie du sommeil et du stress, psychophysiologie des états fonctionnels, etc. .

Quel est le lien entre la psychophysiologie et les autres sciences ?

Le rapport de PF et neuropsychologie. Par définition, la neuropsychologie est une branche de la science psychologique qui s'est développée à l'intersection de plusieurs disciplines : la psychologie, la médecine et la physiologie, et vise à étudier les mécanismes cérébraux de l'HMF en lien avec des lésions cérébrales locales. La neuropsychologie moderne se concentre sur l'étude de l'organisation cérébrale de l'activité mentale non seulement en pathologie, mais également dans des conditions normales. Cela conduit au fait que les frontières entre la neuropsychologie et la PF sont pratiquement effacées.

Rapport Physiologie du RNB et PF. Physiologie du RNB - représentait la physiologie de l'activité mentale, c'est-à-dire psychophysiologie. Dans le cadre du développement intensif d'une nouvelle technique d'expérimentation physiologique (l'apparition de l'expérience EEG), le front a commencé à s'étendre Recherche expérimentale. PF a commencé à recevoir beaucoup d’attention. À cet égard, la science connaît une période de croissance intensive et est sur le point de résoudre des problèmes auparavant inaccessibles à la recherche. Par exemple, les mécanismes physiologiques de la mémoire. BI. Kochubey identifie 3 nouvelles caractéristiques du PF : l'activisme, le sélectivisme et l'informativisme.

Activisme– implique le rejet de l’idée d’une personne en tant que créature réagissant passivement aux influences extérieures. Une personne est une personne active. Avec des objectifs et capable de s’autoréguler.

Sélectivisme– caractérise une différenciation croissante dans l’analyse des processus et phénomènes physiologiques.

Informativisme– reflète la réorientation de la physiologie de l’étude le métabolisme énergétique pour l'échange d'informations.

Ainsi, la PF moderne est un domaine de connaissances qui combine la psychologie physiologique et la physiologie du VND, la neuropsychologie normale et la PF systémique.

Le sujet de la PF générale concerne les fondements physiologiques (corrélats, mécanismes, modèles) de l'activité mentale et du comportement humain.

La tâche principale de la psychophysiologie en tant que science des mécanismes neuronaux des processus et états mentaux est d'étudier les modèles de fonctionnement des structures neuronales qui mettent en œuvre les processus mentaux et déterminent les états fonctionnels. Les modèles des fonctions étudiées, construits à partir d'éléments de type neurone, ont une valeur bionique. Cette valeur est particulièrement importante dans le cadre des tâches de création de robots intégraux dotés d'éléments d'intelligence artificielle. L'approche psychophysiologique promet le développement de nouvelles méthodes de diagnostic des processus sensoriels, des mouvements et du processus d'apprentissage. L'élément le plus essentiel de la psychophysiologie est la capacité de voir derrière le flux. réactions externes fonctionnement des systèmes neuronaux. Cela permet une analyse plus approfondie diverses formes fonctions sensorielles, processus d'apprentissage et organisation du mouvement

Méthodologie

Dans sa forme la plus générale, les méthodes de psychophysiologie peuvent être représentées par le diagramme « modèle humain-neurone ». La recherche commence au niveau psychophysiologique par l'enregistrement des réactions vocales, motrices, autonomes et électroencéphalographiques. En comparant ces réactions, les combinaisons qui représentent le travail de certains systèmes fonctionnels sont identifiées et il est établi comment les systèmes fonctionnels identifiés dépendent de stimuli externes et d'états du corps (Anokhin, 1968 puis le stockage de divers types de neurones). dans la mise en œuvre de ces systèmes fonctionnels est déterminé. Anokhin en 1968, Asratyan en 1970, Vinogradova en 1961 ont étudié l'enregistrement multi-effecteur des réactions comme méthode de psychophysiologie, qui permet de voir derrière les réactions individuelles les systèmes fonctionnels dans lesquels ces réactions sont incluses en tant que composants. Afin d'établir un lien entre les réactions vasculaires et les sensations humaines, des combinaisons de rangs verbaux d'évaluations de stimuli avec enregistrement des changements vasculaires sont utilisées. Dans ce cas, des stimuli faibles provoquent un réflexe d’orientation. Donnons un exemple : si vous utilisez un stimulus thermique sous forme d'irradiation infrarouge de la peau de la main, à partir duquel les modifications vasculaires ne sont pas enregistrées, vous remarquerez qu'une irradiation seuil à peine perceptible provoque des sensations indistinctes, qui s'accompagnent d'un rétrécissement. des vaisseaux périphériques et dilatation des vaisseaux cérébraux. À mesure que l’irradiation augmente, le stimulus thermique atteint le seuil de douleur. Il se produit alors un rétrécissement des vaisseaux périphériques et cérébraux, ce qui indique l'activation du réflexe défensif. Les stimuli non thermiques, comme le son, ne provoquent que des réactions indicatives, qui sont remplacées par des réactions défensives lorsque les sons sont aussi forts que possible.

Les processus physiologiques, en règle générale, sont cachés à l'observation externe, ils longue durée resté dehors centres d'intérêt des psychologues qui s'occupaient principalement de l'étude des manifestations du comportement humain accessibles à l'observation directe. Cependant, de nombreux modèles de l’activité mentale humaine seraient purement spéculatifs, et la psychologie resterait « sans cervelle » si les psychologues ne s’étaient pas intéressés aux processus neurophysiologiques qui sous-tendent la réalité qu’ils étudient [Shvyrkov, 1995].

D’un autre côté, en neurophysiologie, il existe un besoin constant de décrire l’organisation des processus physiologiques en termes définis dans les concepts et théories psychologiques. Il y a eu et il y a toujours un enrichissement mutuel des deux sciences de l'homme en tant que développements théoriques, et par des méthodes expérimentales (voir Préface) Que donne l'étude des indicateurs physiologiques du système nerveux ? Premièrement, de par leur objectivité, les indicateurs physiologiques deviennent des éléments fiables permettant de décrire le comportement étudié. Deuxièmement, ils permettent aux expérimentateurs d’inclure dans le champ de leurs recherches des manifestations de l’activité du corps qui échappent à l’observation directe et qui sous-tendent le comportement. Et, comme l'affirmait avec optimisme J. Paillard, « outre une description objective plus complète des phénomènes, le recours aux indicateurs physiologiques repose sur une aspiration audacieuse qui continue de guider les efforts ». psychologues modernes expliquer les phénomènes psychologiques sur une base organique.

En psychophysiologie, les principales méthodes d'enregistrement des processus physiologiques sont les méthodes électrophysiologiques. Dans l'activité physiologique des cellules, des tissus et des organes endroit spécial reprend le composant électrique. Les potentiels électriques reflètent les conséquences physiques et chimiques du métabolisme qui accompagnent tous les processus vitaux fondamentaux et sont donc des indicateurs extrêmement fiables, universels et précis du déroulement de tout processus physiologique [Kogan, 1969]

Fiabilité les indicateurs électriques en comparaison avec d'autres, selon A. B. Kogan, sont particulièrement démonstratifs « lorsqu'ils s'avèrent être le seul moyen de détecter une activité » [ibid., p. 13] L'uniformité des potentiels d'action dans une cellule nerveuse, une fibre nerveuse et une cellule musculaire chez les humains et les animaux indique l'universalité de ces indicateurs. Précision les indicateurs électriques, c'est-à-dire leur correspondance temporelle et dynamique avec les processus physiologiques, reposent sur des mécanismes physiques et chimiques rapides de génération de potentiel, qui font partie intégrante des processus physiologiques de la structure nerveuse ou musculaire.

Aux avantages énumérés des indicateurs électriques de l'activité physiologique, il faut ajouter

la commodité technique indéniable de leur enregistrement : en plus des électrodes spéciales, un amplificateur de biopotentiel universel, connecté à un ordinateur avec le logiciel approprié, suffit pour cela. Et ce qui est important pour la psychophysiologie, c'est que la plupart de ces indicateurs peuvent être enregistrés sans interférer en aucune façon avec les processus étudiés et sans nuire à l'objet d'étude. Les méthodes les plus largement utilisées incluent l'enregistrement de l'activité impulsionnelle cellules nerveuses, enregistrement de l'activité électrique de la peau, électroencéphalographie, électrooculographie, électromyographie et électrocardiographie. Récemment, une nouvelle méthode d'enregistrement de l'activité électrique du cerveau a été introduite en psychophysiologie - la magnétoencéphalographie et la méthode isotopique (tomographie par émission de positons).

Tomographie– obtention de tranches de cerveau artificiellement. Pour créer des coupes, la transillumination est utilisée, par exemple avec des rayons X.

Principe général la tomographie a été formulée par J. Rawdon. Les opérations effectuées lors de la tomographie sont appelées directes et transformation inverse. Direct – description du cerveau et des processus cérébraux sous forme de tranches. Restaurer un modèle du cerveau et de son travail à partir de tranches est une transformation inverse.

Tomographie par émission de positrons (TEP) est basé sur l’identification de la distribution dans le cerveau de diverses substances chimiques impliquées dans le métabolisme cérébral. À cette fin, des radio-isotopes à courte durée de vie C11, O15, N13, F18 sont utilisés. le remplacement de l'élément correspondant par un tel isotope n'affecte pas Propriétés chimiques substance, mais permet de retracer son mouvement. La substance marquée est injectée dans une veine ou isolément.

Les isotopes répertoriés émettent des positons. Le phénomène d'émission de positrons est l'émission de positrons à partir du noyau, dans laquelle l'équilibre entre le positron et l'électron est perturbé.

Imagerie par résonance magnétique nucléaire (RMN) est basé sur la détermination de la répartition de la densité des noyaux d'hydrogène dans la matière cérébrale et sur l'enregistrement de certaines de leurs caractéristiques à l'aide de puissants électro-aimants situés autour du corps humain. Les données de tomographie RMN fournissent des informations sur le cerveau étudié, de nature à la fois anatomique et physico-chimique.

Avantages :

pas de rayonnement ionisant ;

examen multiplan possible ;

haute résolution.

MagnétoEncéphalographie (MEG)– enregistrement des paramètres du champ magnétique du corps humain et animal. Grâce au MEG, il est possible d'enregistrer les rythmes de base de l'EEG et de l'EP. L'enregistrement est effectué à l'aide de capteurs d'interférence quantique supraconducteurs ;) dans une chambre spéciale qui isole les champs magnétiques du cerveau des champs plus forts.

Avantages :

de nombreux capteurs → modèle spatial de distribution du champ électromagnétique

enregistrement sans contact → diverses composantes des champs magnétiques enregistrées à partir du cuir chevelu ne subissent pas de distorsions telles que lors de l'enregistrement EEG.

EEG. Enregistrement de l'activité électrique totale de la surface de la tête. Rythmes de base :

Rythme alpha (fréquence 8-13 Hz) : rythme de repos relatif.

Rythme bêta (fréquence 14-30 Hz) : remplace le rythme alpha par une stimulation sensorielle, c'est-à-dire capable éveil actif(attention, tension émotionnelle et intellectuelle). Rythme alpha → rythme bêta – Désynchronisation EEG.

Rythme thêta (fréquence 4-7 Hz) : stress émotionnel et sommeil lent.

Rythme delta (fréquence 1-3 Hz) : relaxation, sommeil lent, lésions cérébrales focales.

Rythme gamma (30-170 Hz) : processus cognitifs contrôlés, attention volontaire. 40 Hz : le chat regarde la souris J.

Vice-président. Le PE (potentiel intracérébral) est une oscillation bioélectrique qui se produit dans l'EEG en réponse à une seule stimulation des récepteurs. L'amplitude du PE n'est pas grande, c'est pourquoi, afin de l'isoler du schéma EEG général, la section EEG qui suit avant et après le stimulus irritant est résumée et moyennée. L'EP dure environ 300 ms. Les VP sont divisés en réponses primaires(se produit dans les 100 ms après la présentation du stimulus) et réponses secondaires(se produit après 100 ms et plus). PSS – potentiels obtenus dans diverses situations expérimentales. PSS : potentiel moteur(oscillations liées à l'activité du cortex moteur), E-onde(un changement de potentiel électrique dans les parties antérieures du cerveau associé à l'état d'intention d'effectuer une action ou, par exemple, de percevoir quelque chose), des fluctuations potentielles qui se produisent au moment où un stimulus attendu est manqué.

Thermoencéphaloscopie. Cette méthode mesure le métabolisme cérébral local et le flux sanguin par production de chaleur. Le cerveau émet des rayons thermiques dans le domaine infrarouge. La vapeur d'eau dans l'air retient une partie importante de ce rayonnement, mais il existe des fréquences (3 à 5 et 8 à 14 microns) dans lesquelles les rayons thermiques se propagent sur de longues distances et peuvent être enregistrés. Le rayonnement infrarouge du cerveau est détecté à une distance de plusieurs cm à un mètre par une caméra thermique avec système automatique balayage. Les signaux atteignent des capteurs ponctuels. Chaque carte thermique contient 10 à 16 000 points discrets. La procédure de mesure dure en un point 2,4 μs. Température dans un cerveau en activité zones individuelles est en constante évolution. La construction d'une carte fournit une tranche temporelle de l'activité métabolique du cerveau.

Ainsi, nous voyons que le phénomène humain est un produit de l'histoire, c'est-à-dire l'ensemble des processus évolutifs (vous avez probablement appris certains de ces points à l'AiF) qui ont préparé l'homme et son existence ultérieure dans les conditions de la culture qu'il a créée. Par conséquent, tout le résultat du développement du monde organique est concentré dans la vie humaine et, en même temps, les facteurs sociaux acquièrent un rôle prépondérant. existence humaine. Cependant, la transformation du biologique est sous l’influence de facteurs sociaux de l’existence humaine. En même temps, le biologique chez l’homme apparaît dans la nature même du social. Par conséquent, lorsqu’il s’agit du contexte général de la vie personnalité humaine il faut considérer les deux côtés dans leur ensemble. La psyché (consciente et inconsciente) agit comme un reflet actif dans le cerveau humain d'images du monde objectif et de soi-même dans ce monde, offrant la possibilité d'influencer le monde, de le transformer et d'y adopter un comportement ciblé. La psychophysiologie en tant que science est le domaine de connaissance conçu pour étudier les déterminants à la fois internes et externes du comportement et de la psyché humaine, c'est-à-dire aspects subjectifs et objectifs de son existence.

Nikolai Alexandrovich Bernstein est un célèbre physiologiste soviétique qui a fondé une nouvelle direction en psychophysiologie, mettant en avant la physiologie de l'activité, qui, à bien des égards, avait quelque chose en commun avec la théorie de la psychologie de l'activité de Léontiev. Bernstein a construit un système de psychologie nouvelle, « non classique ». Il a souligné plusieurs dispositions principales de sa direction :

Premièrement, Bernstein ne partageait pas les tendances mécanistes qui prévalaient dans la physiologie classique, estimant qu'elles empêchaient cette science de faire face aux nouvelles questions qui commençaient à se poser devant elle en relation avec le développement de la technologie et l'expansion du domaine de la connaissance scientifique.

Deuxièmement, Bernstein a placé l'activité du sujet au-dessus de la réactivité émise par les physiologistes. école classique, en considérant que les activités réalisées par le sujet n'ont pas été prises en compte.

De plus, Bernstein s'est principalement intéressé à la physiologie des humains, et non des animaux, ce qui a marqué son travail.

Il convient également de noter que Bernstein a jugé nécessaire de considérer les objets de recherche dans leurs milieux naturels d'existence, dans le processus de vie, et non dans conditions de laboratoire, limitant la capacité de l’objet à effectuer des activités actives.

Dans le même temps, Bernstein adhérait au principe d'intégrité par opposition à l'élémentalisme de la physiologie classique, car, de l'avis du scientifique, l'élémentalisme ne pouvait pas expliquer les spécificités du travail du corps, puisqu'il comprenait toutes les propriétés inhérentes à l'ensemble comme les propriétés de son Composants dans leur totalité.

Bernstein a placé l'objectif avant la raison, en accordant une attention particulière à la question de savoir « pourquoi » telle ou telle action est effectuée. Sans définir le déterminisme cible, il est impossible d'établir toutes les composantes du mouvement, ses caractéristiques complètes et ses effets possibles.

Une autre disposition de l’enseignement de Bernstein stipule que le reflet du monde réel pour le sujet n’est pas purement miroir, comme on le supposait auparavant, mais qu’il est modifié en fonction de l’attitude du sujet à l’égard de la réalité et de nombreux autres facteurs.

Le dernier point est d'indiquer la théorie du but de Bernstein comme modèle de l'avenir requis (souhaité, le plus favorable) pour le sujet, à partir duquel a été tissé le besoin d'actions « correctives » qui seraient utilisées en cas de départ de le modèle souhaité. De là vient le concept de nature adaptative du mouvement, dans lequel le sujet apporte constamment, parfois involontairement, des ajustements à ses mouvements, même s'ils ont un certain programme général d'exécution.

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Établissement d'enseignement autonome de l'État fédéral

Formation professionnelle supérieure

"Université pédagogique professionnelle d'État de Russie"

Institut de Pédagogie et Psychologie de l'Éducation

Département de psychologie et de physiologie

Dans la discipline « Psychophysiologie liée à l'âge »

sur le thème « Psychologie physiologique »

Travail réalisé par : étudiant du groupe ZE102S

Gareeva Anna Rinatovna

Le travail a été vérifié par : Ph.D. biol. les sciences

Makhneva Svetlana Georgievna

Ekaterinbourg

INTRODUCTION

La psychophysiologie est une science qui étudie les mécanismes physiologiques des phénomènes subjectifs, des états et des différences mentales individuelles.

La psychophysiologie du développement est un domaine de la psychologie qui étudie le développement intogénétique des mécanismes physiologiques systémiques de l'activité mentale, y compris le rôle de la maturation biologique dans le développement mental.

Dédié à l'étude des principales problématiques de la psychophysiologie du développement un grand nombre de travaux de scientifiques étrangers et nationaux, tels que L.S. Vygotski, A.R. Luria I.P. Pavlov, P.K. Anokhin, V. Wundt, I. Muller, F. Galton. Psychophysiologie liée à l'âge comme direction scientifique est apparu comme une conséquence du développement de la psychophysiologie et de la psychologie du développement.

La psychophysiologie comprend un éventail plus large de problèmes scientifiques que la physiologie et la psychologie séparément. Il s'agit d'un domaine relativement nouveau des connaissances scientifiques, c'est pourquoi la recherche dans le domaine de la psychophysiologie est particulièrement pertinente à l'heure actuelle.

Le but de ce travail est d'étudier et d'analyser les fondements théoriques de la psychophysiologie liée à l'âge.

Pour atteindre cet objectif, il a fallu résoudre plusieurs problèmes :

1) analyser les sources scientifiques sur le problème de la psychologie physiologique ;

2) étudier caractéristiques psychophysiologie de l'apprentissage.

Psychologie physiologique

La psychologie physiologique est une branche de la science psychologique qui étudie les mécanismes physiologiques de l'activité mentale des niveaux les plus bas aux plus élevés de son organisation.

Selon le concept d'A.R. Luria, la psychologie physiologique explore les fondements de processus mentaux complexes, tels que les motivations et les besoins, la sensation et la perception, l'attention et la mémoire, ainsi que les formes complexes de discours et d'actes intellectuels. C’est-à-dire les processus et fonctions mentaux individuels. Selon l'auteur, la psychologie physiologique s'est formée à la suite de l'accumulation d'une quantité considérable de matériel empirique sur le fonctionnement de divers systèmes physiologiques du corps dans divers états mentaux.

Le terme psychologie physiologique a été introduit par W. Wundt pour désigner la psychologie expérimentale, qui s'appuyait d'abord sur des méthodes et base technique recherche dans le domaine de l'astronomie, de l'optique physiologique, de la physiologie du système nerveux et des organes sensoriels. V. Wundt a limité le domaine de la psychologie physiologique aux seuls processus mentaux élémentaires, tels que les sensations, les sentiments les plus simples et les réactions motrices.

La psychologie physiologique, comme le note J. Hassett, se concentre spécifiquement sur l'étude de mécanismes physiologiques particuliers.

Le sujet de la psychologie physiologique, selon Wilhelm Wundt, est l'étude des fonctions physiologiques individuelles. Selon le jugement de l'auteur, le sujet de la psychologie devrait être uniquement les processus et phénomènes accessibles à l'observation externe et interne, qui ont à la fois une composante physiologique et psychologique et qui ne peuvent être expliqués uniquement du point de vue de la physiologie ou de la psychologie pure. Wilhelm Wundt a d'abord attribué des sensations et des idées à de tels phénomènes, puis y a ajouté les sentiments les plus simples. Wundt a examiné de manière critique les jugements antérieurs concernant le sujet de la psychologie et a proposé de considérer comme sujet l'expérience directe du sujet, étudiée par l'introspection. De plus, l'objet et le sujet agissent dans une relation inextricable l'un avec l'autre, et l'objet lui-même agit toujours comme le produit du traitement d'un objet réel par l'expérience du sujet de perception.

V. Wundt a désigné les processus mentaux les plus simples comme objet de psychologie physiologique.

W. Wundt considérait l'expérience psychophysiologique comme la principale méthode de psychologie physiologique. Les méthodes expérimentales, telles que la mesure du temps de réaction, ont été empruntées par l'auteur à la physiologie et c'est pourquoi W. Wundt a appelé cette direction scientifique la psychologie physiologique. L'auteur interprète l'expérience de manière assez étroite - comme une expérience psychophysique et psychophysiologique visant à modifier systématiquement le stimulus matériel et à enregistrer l'effet de manière impartiale. L'auteur restreint le champ de recherche aux processus mentaux les plus simples, tels que les sensations, les idées, les associations et le temps de réaction. Dans ses recherches, W. Wundt a utilisé des méthodes psychophysiques, la mesure des réactions et la méthode de l'introspection.

La psychologie physiologique de Wilhelm Wundt est la science de l'expérience de la conscience, ce qui signifie que ses méthodes doivent inclure l'observation de sa propre conscience, c'est-à-dire l'introspection. Cette méthode est issue de la physiologie, où elle était utilisée pour étudier les organes des sens. Wilhelm Wundt a donné à cette méthode le nom de « perception interne ». La contribution particulière de W. Wundt au développement cette méthode consiste à mener des expériences et à y appliquer des méthodes strictement scientifiques.

Des expériences sur la perception interne ont été réalisées par Wilhelm Wundt dans le laboratoire de Leipzig dans le strict respect des règles suivantes :

1) l'expérimentateur doit être capable de déterminer correctement le moment du début de l'expérience ;

2) il ne doit jamais baisser son niveau d’attention ;

3) l'expérience doit être organisée de manière à pouvoir être réalisée plusieurs fois ;

4) les conditions expérimentales doivent être acceptables pour l'évolution et le suivi de l'évolution des facteurs irritants.

La relation entre les processus physiologiques et phénomènes mentaux Wilhelm Wundt a interprété la psychologie physiologique du point de vue du dualisme. Wundt a restreint le champ de la psychologie physiologique aux seuls processus mentaux élémentaires, tels que les sensations, les sentiments les plus simples et les réactions motrices.

L’objectif principal de la psychologie physiologique, selon l’auteur, est l’analyse, la reconstruction et la description disséquée en concepts scientifiques précis de la structure de la conscience de l’individu.

Les principales tâches de la psychologie physiologique sont :

1) l'étude de ces processus vitaux de la conscience qui, situés à mi-chemin entre l'expérience externe et interne, nécessitent l'utilisation simultanée d'expériences externes et internes méthodes internes observations;

2) éclairer l'ensemble des processus vitaux du point de vue inhérent aux chercheurs dans ces domaines, et ainsi offrir une compréhension générale de l'expérience humaine.

Le terme « psychologie physiologique » s’est répandu en Occident.

Ainsi, P. Milner a publié son ouvrage « Psychologie physiologique » en 1970. L'auteur y décrit de nouvelles données sur les principes de la structure et de l'organisation fonctionnelle du cerveau, sur les mécanismes physiologiques de la motivation et des émotions, ainsi que des expériences sur l'auto-irritation du cerveau, les résultats d'études sur la mémoire, la motricité et les systèmes sensoriels.

L'Introduction à la psychologie physiologique de Richard Thompson est également devenue célèbre. Dans son livre, l'auteur note que problèmes fondamentaux La psychologie physiologique s'apparente aux problèmes qui préoccupent les psychologues. Cependant, l'accent en psychologie physiologique s'est déplacé vers les systèmes et processus biologiques qui sous-tendent le comportement et les phénomènes mentaux. Dans les travaux de R. Thompson, une attention particulière est portée à l'analyse des fondements biologiques des types de comportement, au rôle des facteurs génétiques et environnementaux, à la physiologie de la parole et du langage.

Aux États-Unis, dans les années 70, est apparu à son tour nouveau magazine« Psychophysiologie », qui publie des ouvrages liés à la fois à la psychologie et à la physiologie.

Depuis cette période, le terme « psychophysiologie » a été introduit dans l'usage et une base pratique a été formée pour distinguer la psychophysiologie en une discipline scientifique indépendante. Compte tenu de la nouveauté du mouvement, la psychophysiologie n’a acquis un statut officiel qu’en 1982, lors de la tenue du premier congrès international des psychophysiologistes. Lors de ce congrès, l'Association Internationale de Psychophysiologie a été fondée et le début a été fait. congrès internationaux en psychophysiologie.

Lors du premier congrès, le « Revue internationale psychophysiologie". C'est là que se reflétait la discussion sur le sujet de la psychophysiologie. Il s'agissait de la question de savoir s'il fallait considérer le sujet de la psychophysiologie comme l'étude des mécanismes neuronaux des processus et des états mentaux, ou restreindre la tâche de la psychophysiologie à l'étude des mécanismes physiologiques des phénomènes mentaux au niveau macro en enregistrant des objectifs. indicateurs. Au cours de la discussion, la majorité des scientifiques ont soutenu l'étude des fonctions mentales à l'aide d'indicateurs globaux de l'activité cérébrale. En conséquence, le contenu du sujet de la psychophysiologie en tant que mouvement scientifique indépendant a été officiellement consolidé en tant qu'étude des mécanismes physiologiques des processus et des états mentaux.

Cependant, le développement de la science n’a pas seulement suivi la voie de l’étude des macro-réactions. Les plus connues sont les études psychophysiologiques impliquant des méthodes d'enregistrement de l'activité neuronale non seulement chez les animaux, mais aussi chez les humains.

Au sein de la psychologie physiologique, des domaines de connaissances scientifiques tels que la psychophysiologie et la neuropsychologie ont émergé, qui étudient les mécanismes neuronaux des processus mentaux. DANS psychologie domestique la psychologie physiologique est basée sur les principes du monisme matérialiste et les concepts théoriques de I. M. Sechenov, I. P. Pavlov, P. K. Anokhin. La psychologie physiologique acquiert son développement ultérieur dans les travaux de A. R. Luria, E. D. Khomskaya, E. N. Sokolov, M. N. Livanov, B. M. Teplov, V. D. Nebylitsyn, D. Hebb, P. Milner.

Il ne faut pas supposer que la psychologie physiologique, ayant donné le premier sujet et méthode scientifique de la psychologie, a quitté l'arène scientifique. Son développement ultérieur a été si réussi qu'il a couvert des phénomènes de propriétés, d'états et de processus mentaux tels que la psychophysiologie de l'organisation des mouvements, de l'activité, des actions volontaires, de l'attention, de la mémoire, de la parole et de la pensée, de la motivation et des émotions.

En outre, c'est la psychologie physiologique qui est devenue le pivot de la psychologie soviétique à orientation matérialiste, qui, basée sur le concept des propriétés du système nerveux, originaire des travaux de I. P. Pavlov sur les types de systèmes supérieurs. activité nerveuse, a développé un modèle universel unique de science psychologique.

À l'heure actuelle, le champ d'intérêt de la psychophysiologie comprend des problèmes tels que les mécanismes neuronaux des sensations, la perception, la mémoire et l'apprentissage, la motivation et les émotions, la pensée et la parole, la conscience, le comportement et l'activité mentale, ainsi que les relations interhémisphériques, les diagnostics. et mécanismes des états fonctionnels, psychophysiologie différences individuelles, principes de codage et de traitement de l'information dans le système nerveux.

Psychophysiologie de l'apprentissage

Un des aspects biologiques la psyché est la formation de nouvelles formes de réponse aux influences, dont la signification sémantique change ou avec lesquelles la personne n'a jamais été confrontée auparavant. Cette capacité est souvent appelée apprentissage. Autrement dit, l'apprentissage est défini par la plupart des représentants de la science psychologique comme un ensemble de processus qui assurent le développement et la consolidation de formes de réponse adaptées aux besoins physiologiques, biologiques et sociaux. Le problème de l’apprentissage est l’un des plus développés à l’heure actuelle.

L'apprentissage est absolument nécessaire à la formation de presque toutes les formes de comportement humain et animal, comme l'obtention de nourriture, l'évitement du danger, la procréation, l'interaction sociale, l'orientation dans l'espace et le temps.

Du point de vue de la psychophysiologie, l'apprentissage est un phénomène complexe, comprenant le besoin d'apprentissage, l'attention, la perception, la mémoire, la pensée, la relation entre le conscient et l'inconscient et l'automatisation des compétences.

En science psychologique, il est d'usage de distinguer plusieurs méthodes d'apprentissage selon le degré de participation de l'organisme dans son ensemble à celles-ci.

Le comportement réactif se retrouve dans le fait que le corps réagit passivement, mais en même temps, les circuits neuronaux se transforment et de nouvelles traces mnésiques se forment.

Parmi les variétés comportement réactif souligner:

1) dépendance ;

2) sensibilisation ;

3) impression ;

4) réflexes conditionnés.

L'habitude est que le corps, en raison de changements au niveau des récepteurs ou de la formation réticulaire, apprend à ignorer tout stimulus, se rendant compte qu'il n'est pas particulièrement important pour l'activité en cours.

La sensibilisation agit comme le processus inverse. La répétition d’un stimulus entraîne une activation plus intense du corps, qui devient de plus en plus sensible à ce stimulus.

L'empreinte, à son tour, est une formation héréditaire programmée et irréversible. une certaine forme réponse.

Les réflexes conditionnés représentent le principal mécanisme d'adaptation individuelle du corps.

Le comportement opérant, ou apprentissage par conditionnement opérant, joue le rôle de renforcement des actions dont les conséquences pour l'organisme sont souhaitables, et de refus des actions qui conduisent à des conséquences indésirables.

Il existe trois variétés de ce type d’apprentissage :

1) méthode d'essais et d'erreurs ;

2) formation de réactions automatisées ;

3) des imitations.

L’apprentissage par essais et erreurs signifie qu’en essayant des moyens d’atteindre un objectif, un individu abandonne les méthodes inefficaces et finit par trouver une solution au problème.

La formation de réactions automatisées est la création de réactions comportementales complexes par étapes. Chaque étape est renforcée.

L'imitation, c'est l'apprentissage par l'observation et la reproduction des actions d'un modèle, même si leur signification n'est pas toujours comprise.

Apprentissage cognitif représente le type d’apprentissage le plus récent et le plus efficace.

En sciences psychologiques, il existe plusieurs formes d’apprentissage cognitif :

1) apprentissage latent ;

2) enseigner des compétences psychomotrices complexes ;

3) perspicacité ;

4) apprendre par le raisonnement.

L'apprentissage latent est le traitement analytique des informations entrantes et existantes, et sur cette base le choix d'une réponse adéquate.

Enseigner des compétences psychomotrices complexes qu'un individu maîtrise à grande échelle tout au long de sa vie, en fonction de caractéristiques individuelles l'organisation de l'activité psychomotrice, du mode de vie, passe par le stade de stratégie cognitive, stade associatif et autonome, lorsque la compétence psychomotrice passe au niveau d'automaticité avec affaiblissement ou absence totale contrôle par la conscience.

Le mécanisme de l'insight est que les informations en mémoire sont combinées et appliquées dans une nouvelle intégration. Il semble à l'individu que la décision vient spontanément. Cependant, en fait, c'est le résultat d'une activité analytique-synthétique subconsciente.

Apprendre par le raisonnement, c'est apprendre par processus de pensée. La base de la réflexion est l’apprentissage conceptuel perceptuel.

Les mécanismes d’apprentissage sont extrêmement divers dans la nature des processus physiologiques et dans les structures du système nerveux impliquées.

Au niveau neuronal, cela se traduit par une modification du niveau de polarisation membranaire, c'est-à-dire une dépolarisation ou hyperpolarisation à long terme. Au niveau de l'interaction interneuronale, cela se manifeste par des modifications de l'activité des canaux calciques, ce qui entraîne des modifications de l'activité des transmetteurs, la croissance des terminaisons synaptiques, des modifications de l'état des structures synaptiques et des processus qui s'y déroulent.

Parmi les structures cérébrales directement liées aux processus, il faut souligner le système d'activation non spécifique du cerveau, la formation du système limbique, les régions frontotemporales du cerveau et d'autres zones associatives du cortex, en tenant compte de la spécialisation fonctionnelle. des hémisphères droit et gauche.

Ainsi, l'apprentissage du point de vue de la psychophysiologie peut être désigné comme la formation d'une organisation spatio-temporelle de l'activité cérébrale qui assure la mise en œuvre d'un nouveau comportement acquis au cours du processus d'apprentissage et correspond au nouvel état du sujet du comportement.

La théorie psychophysiologique de l'apprentissage doit décrire l'interaction de l'organisme et de l'environnement dans le processus d'apprentissage et le reflet de cette interaction et de ses fruits dans les changements dans l'organisation de l'activité cérébrale.

Conformément à diverses idées sur les forces motrices de l'apprentissage, toutes les théories psychophysiologiques peuvent être divisées en plusieurs types :

1) instructif ;

2) pédagogique-sélectif ;

3) sélectif.

Les théories pédagogiques se caractérisent par la reconnaissance de la dépendance totale de l'apprentissage à l'égard des lois de l'environnement. Il existe des tentatives pour modéliser l'apprentissage de la même manière réseau neuronal certaines compétences lorsqu'il est exposé à environnement externe. Par exemple, Spinell dans ses travaux a décrit des expériences consistant à apprendre aux chatons à voir uniquement les lignes horizontales ou verticales.

Cependant, les théories pédagogiques sélectives sont beaucoup plus connues, selon lesquelles l'apprentissage d'un réseau neuronal se produit en raison de changements dans l'efficacité de certaines synapses, dont la sélection est effectuée en raison de l'influence excitatrice instructive d'autres synapses.

Les théories sélectives reposent uniquement sur le choix lors de l’entraînement des intégrations nécessaires ou les plus appropriées de neurones parmi la variété déjà établie de structures similaires, selon le concept d’Edelman. Il existe un jugement sur l'apprentissage des neurones de réserve qui assurent l'enregistrement de nouvelles expériences lors des extrapolations, reflété dans les travaux de Krushinsky. Et aussi le concept de neurones gnostiques qui reconnaissent certains visages grâce au type de détecteurs et enregistrent ces éléments d'expérience, décrit dans les recherches de Yu Konorski. Il existe également un jugement sur les neurones « de lieu » qui répondent à certaines conditions territoriales enregistrées dans l'expérience. Toutes ces idées confirment la présence d’une réserve particulière de cellules recrutées dans les neurones « silencieux » dans l’appropriation et la consolidation de l’expérience et plaident en faveur de théories sélectives de l’apprentissage.

L'émergence de ces théories, largement répandues relativement récemment, est associée à la fois à la découverte de prédispositions innées à maîtriser certaines expériences, et à la volonté d'aborder l'apprentissage dans une perspective biologique générale.

Du fait que le mental est interconnecté avec les processus systémiques d'organisation de l'activité de l'ensemble du cerveau, l'apparition dans le répertoire de l'individu d'un nouvel acte comportemental et de son correspondant état mental associé à la réorganisation de toute l’activité cérébrale. Parallèlement, de nombreuses théories expliquant la réorganisation de l'activité cérébrale au cours du processus d'apprentissage fonctionnent avec des ensembles neuronaux locaux limités à une ou plusieurs structures cérébrales, et à cet égard elles sont plus physiologiques que psychophysiologiques. perception de l'apprentissage de la psychologie physiologique

L'approche qui répond le mieux aux critères de la théorie de l'apprentissage psychophysiologique est basée sur la théorie des systèmes fonctionnels proposée par P.K. Anokhin, développée dans les travaux de V.B. Shvyrkov. Conformément à la théorie des systèmes fonctionnels, chaque acte comportemental est mis en œuvre par un système d'éléments de l'organisme agissant en coopération et appartenant à diverses affiliations morphologiques, organisés par un modèle de la relation future de l'organisme et de l'environnement. L'apparition d'un tel système fonctionnel dans l'expérience humaine et l'acte comportemental correspondant dans son répertoire comportemental sont le résultat d'un apprentissage et se produisent à la suite de processus de systégenèse qui se déroulent à la fois aux stades précoces et ultérieurs de l'ontogenèse.

Ainsi, le problème de l’apprentissage est l’un des problèmes fondamentaux de la psychologie et de la psychophysiologie, car il permet de comprendre le mécanisme d’adaptation mentale d’un individu aux conditions d’existence, aussi atypiques soient-elles.

Conclusion

Ainsi, sur la base d’une analyse théorique sources scientifiques Les conclusions suivantes peuvent être tirées concernant le problème étudié :

La psychologie physiologique est une branche de la science psychologique qui étudie les mécanismes physiologiques de l'activité mentale des niveaux les plus bas aux plus élevés de son organisation. Le terme psychologie physiologique a été introduit par W. Wundt pour désigner la psychologie expérimentale, qui s'appuyait dans un premier temps sur les méthodes et les bases techniques de la recherche dans le domaine de l'astronomie, de l'optique physiologique, de la physiologie du système nerveux et des organes sensoriels. Le sujet de la psychologie physiologique, selon Wilhelm Wundt, est l'étude des fonctions physiologiques individuelles. L'auteur a choisi comme objet les processus mentaux les plus simples. W. Wundt considérait l'expérience psychophysiologique comme la principale méthode de psychologie physiologique.

L’objectif principal de la psychologie physiologique, selon l’auteur, est l’analyse, la reconstruction et la description disséquée en concepts scientifiques précis de la structure de la conscience de l’individu. Au sein de la psychologie physiologique, des domaines de connaissances scientifiques tels que la psychophysiologie et la neuropsychologie ont émergé, qui étudient les mécanismes neuronaux des processus mentaux.

L'apprentissage est défini par la plupart des représentants de la science psychologique comme un ensemble de processus qui assurent le développement et la consolidation de formes de réponse adéquates aux besoins physiologiques, biologiques et sociaux. En science psychologique, il est d'usage de distinguer plusieurs méthodes d'apprentissage selon le degré de participation de l'organisme dans son ensemble à celles-ci, comme l'apprentissage par comportement réactif, l'apprentissage par comportement opérant et l'apprentissage cognitif. La théorie psychophysiologique de l'apprentissage doit décrire l'interaction de l'organisme et de l'environnement dans le processus d'apprentissage et le reflet de cette interaction et de ses fruits dans les changements dans l'organisation de l'activité cérébrale. Conformément à diverses idées sur les forces motrices de l'apprentissage, toutes les théories psychophysiologiques peuvent être divisées en plusieurs types : instructives, instructives-sélectives, sélectives.

Le problème de l’apprentissage à l’époque actuelle est l’un des plus développés en psychologie et en psychophysiologie, car il permet de comprendre le mécanisme d’adaptation mentale d’un individu aux conditions d’existence, aussi atypiques soient-elles.

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">25. "> Le rôle historique de W. Wundt dans le développement de la psychologie. « Psychologie physiologique » de Wundt. Psychologie culturelle et historique.

">Rôle historique de W. Wundt dans le développement de la psychologie

">1. L'ouvrage principal de Wundt, publié en 1874;font-family:"Cambria Math"">≪">Fondamentaux de la psychologie physiologique;font-family:"Cambria Math"">≫"> a marqué le début officiel de la période de développement de la psychologie comme science indépendante, puisque dans ce livre Wundt crée son concept de psychologie, une grande attention est accordée à

">posant sur le sujet, les méthodes et les objectifs de cette science.

">2. En 1879, le premier laboratoire scientifique de psychologie a été fondé à l'Université de Leipzig, et cette année est considérée comme l'année de la naissance de la psychologie en tant que science indépendante.

">3. Wundt a créé le premier école de psychologie, qui s'est développée à l'échelle mondiale, qui a incité d'autres scientifiques et chercheurs à créer leurs propres écoles, ce qui a ensuite enrichi la psychologie et élargi ses domaines d'application.

">4. Avec la participation de Wundt, le premier Institut de psychologie expérimentale est créé, qui possède son propre cours de formation professionnelle, ainsi que la première revue psychologique;font-family:"Cambria Math"">≪">Recherche psychologique;font-family:"Cambria Math"">≫">. La psychologie a le sien moyens scientifiques propagande et mise en œuvre des idées et des concepts développés.

">5. Wundt a officiellement introduit l'expérience dans la psychologie, en l'utilisant comme principale méthode de recherche.

">6. Wundt, à l'aide des concepts d'expérience et d'expérience, a introduit dans la psychologie des critères précis pour la nature scientifique et la fiabilité du fait psychologique obtenu - objectivité, répétabilité et vérifiabilité de l'expérience par tout autre chercheur, et c'était sur la base de ceux-ci"> ">Des critères sont encore utilisés aujourd'hui pour construire toute recherche psychologique.

">7. L'orientation introspective et l'orientation vers l'élémentalisme du concept de Wundt ont donné lieu à de nombreuses discussions dans les cercles scientifiques et ont stimulé diverses expériences et des recherches réfutant certaines dispositions de son enseignement, et ces disputes et discussions ont servi à développer d'autres concepts et théories qui ont ensuite enrichi la psychologie en tant que science et élargi ses frontières.

">8. Les activités scientifiques et organisationnelles de Wundt ont joué rôle décisif dans le développement de la psychologie en tant que discipline indépendante.

">"Psychologie physiologique" par Wundt

">La branche de la science psychologique née en fin XIX siècle. Le terme psychologie physiologique a été introduit par W. Wundt pour désigner la psychologie expérimentale, qui s'appuyait dans un premier temps sur les méthodes et les bases techniques de la recherche en astronomie, en optique physiologique, en physiologie du système nerveux et des organes sensoriels. Wundt a interprété la relation entre les processus physiologiques et les phénomènes mentaux dans la « psychologie physiologique » du point de vue du dualisme. Wundt a limité le domaine de la psychologie physiologique aux seuls processus mentaux élémentaires - les sensations, les sentiments les plus simples et les réactions motrices. T. Ziegen a étendu la psychologie physiologique à des processus mentaux plus complexes et a critiqué la doctrine de l’aperception de Wundt, qu’il a interprétée comme un rejet de l’explication scientifique naturelle.

">Actuellement, la psychologie physiologique est comprise comme une branche de la science psychologique qui étudie les mécanismes physiologiques de l'activité mentale du plus bas au plus élevé. niveaux élevés son organisation. Au sein de la psychologie physiologique, se distinguent la psychophysiologie et la neuropsychologie, dans lesquelles sont étudiés les mécanismes neuronaux des processus mentaux. En psychologie russe, la psychologie physiologique repose sur les principes du monisme matérialiste et les positions théoriques de I. M. Sechenov, I. P. Pavlov, P. K. Anokhin et N. A. Bernstein. La psychologie physiologique est développée davantage dans les travaux de A. R. Luria, E. D. Khomskaya, E. N. Sokolov, N. P. Bekhtereva, M. N. Livanov, B. M. Teplov, V. D. Nebylitsyn, I V. Ravich-Scherbo et d'autres dans les sciences étrangères, les principaux représentants de la psychologie physiologique sont D ; .Hebb et P. Milner.

">Ajout : De toute évidence, Wundt, qui a appelé la psychologie expérimentale le terme « psychologie physiologique », a commis une erreur de catégorie, dont il s'est pleinement rendu compte plus tard (d'ailleurs, ce fait a également été mentionné par L. S. Vygotsky). La raison de l'erreur était qu'à l'époque de Wundt, le terme « physiologique » était souvent utilisé pour signifier « expérimental ». littérature étrangère Les termes « psychologie biologique », « biopsychologie », « psychobiologie » et « psychophysiologie » sont utilisés comme synonymes plus ou moins complets de la véritable « psychologie physiologique ».

">Psychologie historico-culturelle

">Sujet : le psychisme transformé par la culture

">Représentants : E. Durkheim, Lucien Lévy-Bruhl, Pierre Janet, Vygotsky, Lev Semenovich

">Pour la première fois, la question de la socialité comme facteur système psychique a été posée par l'école sociologique française. Son fondateur E. Durkheim (1858-1917) a utilisé le terme « fait social » ou « idée collective » pour illustrer des concepts tels que « mariage », « enfance », « suicide ». Les faits sociaux sont différents de leurs incarnations individuelles (il n'y a pas de « famille » du tout, mais il y a nombre infini familles spécifiques) et ont un caractère idéal qui touche tous les membres de la société.

">Lucien Lévy-Bruhl, à partir de matériel ethnographique, a développé la thèse sur type spécial la pensée « primitive », qui est différente de la pensée d'une personne civilisée.

">Pierre Janet a approfondi le principe de détermination sociale, en suggérant que les relations extérieures entre les personnes se transforment progressivement en caractéristiques de la structure de la psyché individuelle. Ainsi, il a été montré que le phénomène de mémoire consiste en l'appropriation d'actions extérieures de réalisation instructions et récit.

">Le principe de détermination historico-culturelle de la psyché a été révélé le plus pleinement dans les travaux de L.S. Vygotsky, qui a développé la doctrine des fonctions mentales supérieures. L.S. Vygotsky a suggéré l'existence de deux lignes de développement de la psyché :

">naturel,

"> à médiation culturelle.

"> Conformément à ces deux axes de développement, on distingue les fonctions mentales « inférieures » et « supérieures ».

">Des exemples de fonctions mentales inférieures ou naturelles incluent la mémoire involontaire ou attention involontaire enfant. L'enfant ne peut pas les contrôler : il est attentif à ce qui est brillamment inattendu ; se souvient de ce dont on s'est souvenu accidentellement. Les fonctions mentales inférieures sont une sorte de rudiments à partir desquels les fonctions mentales supérieures se développent au cours du processus d'éducation (dans cet exemple, l'attention volontaire et la mémoire volontaire).

">La transformation des fonctions mentales inférieures en fonctions supérieures se produit grâce à la maîtrise d'outils spéciaux des signes psychiques et est de nature culturelle. Le rôle des systèmes de signes dans la formation et le fonctionnement de la psyché humaine est, bien entendu, fondamentalement celui-ci. détermine qualitativement nouvelle étape et une forme d'existence qualitativement différente de la psyché. Imaginez qu'un sauvage qui ne sait pas compter doive se souvenir d'un troupeau de vaches dans un pré. Comment va-t-il s’acquitter de cette tâche ? Il doit créer une image visuelle précise de ce qu’il a vu, puis essayer de la ressusciter sous ses yeux. Très probablement, il échouera, manquera quelque chose. Il vous suffira de compter les vaches et de dire ensuite : « J'ai vu sept vaches ».

">De nombreux faits indiquent que la maîtrise des systèmes de signes par un enfant ne se fait pas d'elle-même. Le rôle d'un adulte se manifeste ici. Un adulte, communiquant avec un enfant et lui apprenant, « maîtrise » d'abord lui-même son psychisme. Par exemple, un l'adulte lui montre quelque chose, à son avis, d'intéressant, et l'enfant, au gré de l'adulte, prête attention à tel ou tel objet. Ensuite, l'enfant lui-même commence à réguler ses fonctions mentales à l'aide des moyens que l'adulte avait auparavant. habitués à lui. De la même manière, en tant qu'adultes, nous pouvons, avec lassitude, nous dire : « Allez, regarde ici ! et vraiment « capter » notre attention insaisissable ou activer le processus d'imagination. Nous créons et analysons à l'avance les rediffusions d'une conversation qui est importante pour nous, comme si nous rejouions les actes de notre pensée dans la parole. Une « intériorisation » se produit – une transformation. moyens externes vers l’intérieur. En conséquence, les fonctions mentales immédiates, naturelles et involontaires deviennent médiatisées par des systèmes de signes, sociaux et volontaires.

">L'approche historico-culturelle en psychologie continue de se développer fructueusement aujourd'hui, tant dans notre pays qu'à l'étranger. Cette approche s'est avérée particulièrement efficace pour résoudre les problèmes de pédagogie et de défectologie.

">26. Recherche de G. Ebbinghaus.

">Herman Ebbinghaus (1850-1909) fut le premier à appliquer la méthode expérimentale à l'étude des fonctions mentales supérieures, en particulier la mémoire. L'expérience d'Ebbinghaus consistait à utiliser des syllabes absurdes pour étudier le volume de mémorisation. Les formules suivantes ont été formulées :

">les lois suivantes de la mémoire.

">1. La quantité de mémorisation qu'une personne peut facilement reproduire après avoir lu le matériel une fois est égale à 6 à 8 syllabes dénuées de sens.

">2. Plus le nombre d'unités dans la liste est grand, plus il faudra de temps pour la mémoriser.

">3. La qualité et la spécificité de la mémorisation des informations sont affectées par;font-family:"Cambria Math"">≪">effet de bord ;font-family:"Cambria Math"">≫"> : les stimuli situés au début et à la fin du matériel général sont mémorisés plus facilement car ils ressentent;font-family:"Cambria Math"">≪">freinage ;font-family:"Cambria Math"">≫"> l'influence des autres syllabes n'est que d'un côté.

">4. Il existe une courbe d'oubli d'informations : la plus grande partie du matériel appris est oubliée dans un premier temps après la mémorisation, et plus le temps passe ensuite, moins d'informations sont oubliées ; le matériel non répétable est oublié plus rapidement.

">6. La mémorisation et la mémorisation de matériel significatif se produisent 9 fois plus rapidement que les syllabes dénuées de sens sans rapport.

">7. À mesure que la charge sur la mémoire augmente, les performances diminuent, il est donc optimal de diviser le temps nécessaire à la mémorisation en plusieurs étapes courtes.

">8. L'entraînement à la mémorisation d'un matériau améliore la qualité de la mémorisation d'un autre.

">Les expériences d'Ebbinghaus dans l'étude de la mémoire ont élargi le sujet de l'étude de la psychologie, car on croyait auparavant que la mémoire est une fonction complexe de la conscience et qu'il était donc impossible d'utiliser l'expérience pour l'étudier. L'expérience a commencé à être utilisée comme méthode principale méthode de recherche. Les conclusions et les lois de mémorisation du matériel formulées par Ebbinghaus avaient une signification pratique pour de nombreuses branches de la psychologie : des méthodes d'enseignement efficaces ont été créées en pédagogie, des tests de développement mental basés sur le principe des phrases inachevées n'étaient désormais plus la tâche de l'expérimentateur. les déclarations introspectives du sujet, mais d'observer et d'analyser son comportement.

">27. Psychologie de l'acte par F. Brentano.

">Le philosophe autrichien F. Brentano (1838 1917) dans son ouvrage « La psychologie d'un point de vue empirique » (1874). Les principales caractéristiques de la psychologie des actes intentionnels qu'il a développée étaient l'objectivité, l'activité et l'unité. Il croyait que ce n'est pas le contenu de la conscience qu'il faut étudier, les sensations, et que l'acte de perception contient intentionnellement l'objet vers lequel il est dirigé. La conscience est toujours objective, les objets ont une existence intentionnelle. Il a identifié trois types d'actes spirituels : 1. ) les actes de représentation dans la représentation des objets ; sont présentés à la conscience, les modifications de cet acte sont la perception, l'imagination, le concept. Le rôle principal parmi ceux-ci est 2) les actes de jugement dans le jugement, l'objet est perçu comme vrai ou faux ; 3) dans les actes de sentiment, le sujet traite son objet comme étant bon ou mauvais. méthode perception interne (impartiale et directe). Il opposait les phénomènes mentaux aux phénomènes physiques. les phénomènes mentaux en tant qu'actes font l'objet de la psychologie : voir, entendre, etc.